01.07.2013 Views

l'ENGREF - AgroParisTech

l'ENGREF - AgroParisTech

l'ENGREF - AgroParisTech

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

PARCOURS<br />

DE FORMATION<br />

Promotion GREF 1995-1997<br />

Image PostScript<br />

logo de <strong>l'ENGREF</strong> (logo.eps)<br />

ENGREF<br />

19 avenue du Maine<br />

75732 PARIS CEDEX 15<br />

Tél. : 01 45 49 88 00 - Fax : 01 45 49 88 27<br />

http://www.engref.fr<br />

Document réalisé d’après les témoignages des ingénieurs-élèves de la promotion GREF 95-97.<br />

Rewriting et PAO : Bénédicte BERCOVICI, novembre 1997. Impression : ENGREF Paris.


L’ENGREF, ÉCOLE DES MILIEUX<br />

VIVANTS<br />

L’ENGREF forme des cadres supérieurs<br />

pour le service de l’état, pour les<br />

collectivités territoriales et les entreprises.<br />

Ces ingénieurs sont formés pour travailler<br />

à la charnière entre les siences physiques<br />

et les sciences du vivant, particulièrement<br />

dans les domaines de l’eau, de la forêt et<br />

du bois,de l’environnement, de<br />

l’aménagement du territoire et des<br />

industries agro-alimentaires. Elle forme ses<br />

élèves pour faciliter leur adaptation aux<br />

différents métiers qu’ils exerceront<br />

successivement dans un monde en pleine<br />

évolution. Ils acquièrent ainsi une<br />

compétence scientifique et technique<br />

affirmée, une démarche intellectuelle pour<br />

appréhender la complexité du vivant, la<br />

maîtrise d’outils (mathématiques<br />

appliquées, informatique, langues,<br />

communication,...) et l’apprentissage de<br />

comportements (recherche d’information,<br />

formulation de problèmes, travail en<br />

équipe, synthèse,...).<br />

L’ENGREF est un établissement public<br />

administratif sous tutelle du ministère<br />

de l’Agriculture et de la Pêche.


PAGES<br />

04 Introduction<br />

Sommaire<br />

La promotion GREF 95-97<br />

08 Chiffres-clés<br />

09 Répartition civils/fonctionnaires<br />

12 Répartition par formations académiques<br />

11 Répartition par thèmes de stages longs<br />

14 Itinéraires en gestion de l’eau<br />

Eau et services publics<br />

Qualité des eaux<br />

Hydraulique<br />

Eau et développement<br />

28 Itinéraires en gestion de l’environnement<br />

38 Itinéraires en écologie et forêt<br />

46 Itinéraires en gestion des entreprises et politiques<br />

publiques<br />

58 Annexes<br />

Les formations académiques de 2ème année<br />

Les stages longs de 2ème année<br />

Les stages à l’étranger de 2ème année<br />

Les affectations des ingénieurs du corps<br />

Les premiers emplois des ingénieurs civils<br />

- 3 -


LA FORMATION DES INGÉNIEURS DU GENIE RURAL DES EAUX ET DES FORETS<br />

27 mois de scolarité (12 mois de tronc commun, 14 mois d’approfondissement et un mois de synthèse )<br />

structurent le cursus des futurs IGREF.<br />

Issus de divers horizons, les élèves suivent une formation appliquée sur l’approche pluridisciplinaire des<br />

milieux vivants, de leur environnement et des organisations humaines.<br />

LES ORIENTATIONS DE L'ENGREF<br />

Héritière de l'Ecole Nationale des Eaux et Forêts,<br />

implantée en 1824 à Nancy et de l'Ecole Nationale du<br />

Génie Rural, fondée à Paris en 1919, l'Ecole Nationale<br />

du Génie Rural, des Eaux et des Forêts (ENGREF) s'est attachée<br />

d'abord à former, pour le service de l'Etat, les ingénieurs du corps du<br />

GREF. Mais l'Etat n'est plus, loin de là, le seul porteur de la gestion des<br />

ressources naturelles, de l'aménagement du territoire et du<br />

développement local, des politiques de production et de transformation<br />

des produits agricoles et forestiers, de la protection de<br />

l'environnement...<br />

Les entreprises et les collectivités ont, aussi bien que l'Etat, besoin<br />

de compétences de haut niveau dans ces domaines : c'est pourquoi<br />

maintenant, plus de la moitié des quelque soixante ingénieurs du GREF<br />

diplômés chaque année se destinent à travailler en entreprise ou<br />

collectivité, en France ou à l'étranger.<br />

LE MÉLANGE DE CULTURES<br />

Ecole d'application de l'Ecole Polytechnique et de l'Institut<br />

National Agronomique Paris-Grignon, dans sa mission initiale,<br />

<strong>l'ENGREF</strong> a toujours pratiqué résolument le mélange des cultures et<br />

l'interdisciplinarité.<br />

C'est d'abord le fait du recrutement. La composition de la<br />

promotion entrée en septembre 1995 l'illustre bien :<br />

ORIGINE DES ÉLÈVES DE LA PROMOTION GREF 1995-97<br />

Polytechnique 18<br />

INA-PG 19<br />

Ing. des travaux (2 ITA, 2 ITR, 2 ITEF) 6<br />

Ecoles Centrales (3 Paris, 2 Lyon) 5<br />

Ecoles Normales Supérieures (2 Lyon, 1 Ulm) 3<br />

Marocains (IAV Hassan II) 4<br />

ENSA. R 1<br />

Tunisiens (INAT) 2<br />

TOTAL<br />

dont 26 femmes et 32 hommes<br />

26 fonctionnaires et 32 civils<br />

58<br />

- 4 -<br />

L'ingénieur du GREF est sélectionné et formé pour travailler à la<br />

charnière entre les sciences physiques et les sciences biologiques, entre<br />

les sciences de l'ingénieur et les sciences de la vie. L'Ecole lui offre un<br />

enseignement de 3ème cycle à la finalité professionnelle résolument<br />

orientée vers l'approche pluridisciplinaire des milieux vivants, des<br />

organisations humaines et de leur environnement.<br />

La grande diversité des formations d'origine est valorisée par<br />

l'apprentissage de l'écoute et du dialogue, de la complémentarité et du<br />

travail de groupe. C'est plus particulièrement l'objectif de la première<br />

année, avec l'acquisition de méthodes et d'outils qui complètent le<br />

bagage reçu dans l'école d'amont. Parallèlement, chaque élève élabore<br />

et mûrit progressivement son projet professionnel personnel et<br />

commence à le réaliser dans sa spécialisation de deuxième année.<br />

Pour donner une idée plus concrète du cursus d'école d'application<br />

dont le détail des programmes sera abordé, voici d'abord brièvement les<br />

orientations qui sous-tendent ce cursus.<br />

ORIENTATIONS ET LIGNES DIRECTRICES<br />

Les orientations résumées ci-après ne prétendent pas à l'originalité ; d'autres<br />

écoles travaillent sur des lignes directrices voisines et c'est normal<br />

puisque les ingénieurs que nous formons travailleront ensemble au 21è<br />

siècle dans un même environnement physique, économique et social.<br />

Néanmoins un certain nombre de données et d'hypothèses fortes soustendent<br />

la formation des ingénieurs du GREF.<br />

Les ingénieurs doivent être formés pour exercer avec succès les<br />

premières responsabilités qui leur seront confiées, mais il est sans doute<br />

plus important encore que leur formation initiale les prépare à exercer<br />

successivement différents métiers dans un monde en pleine évolution.<br />

Ces métiers, les étudiants qui sont actuellement à <strong>l'ENGREF</strong> les<br />

exerceront jusque vers 2030 et il serait illusoire d'essayer de prévoir ce<br />

que seront leurs cadres d'emploi à une telle échéance.<br />

Les orientations à donner à la formation peuvent, en revanche,<br />

s'appuyer sur quelques tendances lourdes:<br />

les problèmes à traiter sont de plus en plus complexes, avec des<br />

exigences croissantes d'information et de communication ;<br />

l'environnement, sous ses différents aspects de gestion et de<br />

protection des ressources naturelles, d'amélioration du cadre de vie, de<br />

maîtrise des effets négatifs du développement économique, est et


estera une préoccupation majeure de nos sociétés;<br />

l'action est demandée de plus en plus souvent dans des domaines<br />

où les connaissances et les méthodologies ne sont pas encore stabilisées ;<br />

les frontières entre disciplines, entre sciences physiques et<br />

sciences de la vie, sont de moins en moins étanches : utilisation non<br />

alimentaire de produits agricoles, industries biologiques, génie<br />

écologique...;<br />

les différences entre les métiers de service public et ceux du<br />

secteur privé s'estompent aussi : de nombreux services au public sont<br />

confiés à des entreprises privées, les acteurs de la coopération avec les<br />

PED sont de plus en plus souvent des bureaux d'études privés ou des<br />

organisations non gouvernementales, le management est entré dans<br />

l'Administration...;<br />

tous les métiers s'internationalisent. Fonctionnaires et civils<br />

seront impliqués dans diverses formes de collaboration et de<br />

compétition internationale. Raisonner à l'échelle de l'Europe est déjà un<br />

minimum.<br />

Dans ce contexte, les objectifs des formations d'ingénieurs de<br />

<strong>l'ENGREF</strong> peuvent se caractériser par :<br />

un style de démarche intellectuelle pour appréhender la<br />

complexité et évaluer la fiabilité des bases sur lesquelles fonder l'action<br />

(celle des faits, des outils, des méthodes mais aussi celles des acteurs et<br />

la sienne propre) ;<br />

la maîtrise d'outils (mathématiques appliquées, langues,<br />

communication,...) et l'apprentissage de comportements (recherche<br />

d'informations, travail de groupe, formulation de problèmes,<br />

synthèse,...) pour la plus grande adaptabilité.<br />

Toutes les formes de pédagogie sont utilisées pour tendre vers ces<br />

objectifs. Le recrutement fait aussi l'objet d'une attention soutenue et<br />

une école d'application doit veiller tout particulièrement à la qualité de<br />

ses échanges avec les établissements d'amont, non seulement pour<br />

attirer les meilleurs étudiants, mais aussi pour faire évoluer ses<br />

enseignements en harmonie avec les évolutions de ces établissements.<br />

La diversité d'origine et de cursus du personnel d'encadrement de<br />

l'Ecole est aussi une richesse à entretenir pour offrir aux étudiants un<br />

maximum de possibilités de contact avec des enseignants-chercheurs et<br />

ingénieurs d'expériences professionnelles très diverses.<br />

OUVERTURE ET RÉSEAU<br />

Une école d'application complète les formations d'amont ; elle doit<br />

élargir les vues de ses élèves en développant leur autonomie et en<br />

nourrissant leurs réflexions par une large ouverture sur le monde.<br />

Une première forme d'ouverture se trouve à l'intérieur même de<br />

l'Ecole dans la diversité des formations dispensées et le brassage<br />

d'étudiants qu'elle implique, en restant à l'échelle humaine.<br />

Une deuxième forme d'ouverture vient d'une implication forte dans<br />

la recherche. L’ENGREF participe à 8 DEA et délivre le doctorat. Elle<br />

rassemble plus de 70 doctorants qui participent à l'Ecole doctorale des<br />

grandes Ecoles du Vivant, Ecole doctorale commune à l'INA-PG,<br />

l'ENSIA, l'ENV d'Alfort et l'Ecole Nationale Supérieure du Paysage de<br />

- 5 -<br />

Versailles. Des laboratoires communs avec l'Ecole Nationale des Ponts<br />

et Chaussées et le Cemagref, des associations avec l'INRA et le CIRAD,<br />

par exemple, contribuent aussi à l'ouverture sur la recherche.<br />

De nombreuses autres formes de réseau et d'associations ancrent<br />

l'Ecole dans un environnement riche et diversifié. Sans les citer toutes,<br />

on peut esquisser une typologie :<br />

Des réseaux de collaboration diversifiée à base géographique<br />

comme AGROPOLIS à Montpellier, les Grandes Ecoles du Vivant en<br />

Ile de France, le Groupe des Ecoles d'Ingénieurs de Paris, SILVOLAB<br />

en Guyane, ARBOLOR en Lorraine. L'implantation de <strong>l'ENGREF</strong> sur<br />

cinq sites favorise évidemment ces partenariats.<br />

Des réseaux de recherche comme le groupement d'intérêt public<br />

"Ecosystèmes forestiers".<br />

Des collaborations sur des objectifs pédagogiques précis : Institut<br />

Supérieur Agro-alimentaire, formation forestière supérieure des régions<br />

chaudes, collège des ingénieurs, centre des études européennes de<br />

Strasbourg ...<br />

L'ouverture vers les entreprises apparaît dans l'importance des<br />

stages et travaux d'étudiants sur commande mais elle se concrétise aussi<br />

par l'intervention d'un grand nombre de professionnels dans les<br />

enseignements et travaux dirigés.<br />

Enfin, l'ouverture internationale s'exprime par l'accueil régulier<br />

d'étudiants étrangers (environ 10 % dans la formation GREF, plus dans<br />

les mastères et formations doctorales) et d'enseignants étrangers, la<br />

participation aux programmes européens, des relations institutionnelles<br />

suivies bilatérales (IAV Hassan II au Maroc, INRS au Québec,<br />

Université de Dresde en Allemagne, Institut Français de Pondichéry,...)<br />

ou multilatérales (réseaux européens de l'enseignement forestier, des<br />

universités technologiques) et la réalisation obligatoire par chaque élève<br />

d'au moins un stage à l'étranger.


LA FORMATION<br />

LA PREMIERE ANNEE<br />

LES OBJECTIFS POURSUIVIS<br />

La 1ère année à <strong>l'ENGREF</strong> permet aux élèves d'acquérir une large<br />

culture scientifique, technique et économique dans les domaines<br />

d'application du Génie Rural, des Eaux et des Forêts, de maîtriser les<br />

méthodes et les outils de l'ingénieur mobilisables dans le cadre de<br />

projets, et de savoir mieux communiquer en situation professionnelle,<br />

en France comme à l'étranger.<br />

C'est aussi la période pendant laquelle s'ébauche, se mûrit et<br />

s'élabore la 2ème année de formation, personnalisée et articulée avec un<br />

projet professionnel.<br />

LE RENFORCEMENT DE LA CULTURE COMMUNE<br />

Les diverses facettes des questions touchant à l'environnement<br />

notamment aux milieux agricoles, aquacoles et forestiers sont<br />

largement abordées pendant la 1ère année de tronc commun. Les<br />

enseignements proposés apportent des éclairages et des connaissances<br />

nouvelles, ouvrent des champs de réflexion et abordent les outils<br />

indispensables pour traiter de ces problèmes.<br />

Afin de saisir les rôles respectifs et parfois complémentaires joués<br />

par les secteurs public et privé dans l'aménagement et le<br />

développement, la scolarité débute simultanément par un cycle sur les<br />

Politiques agricoles et un séminaire sur Le cadre juridique et social de<br />

l'Administration et des entreprises privées.<br />

Ce bagage commun est un préliminaire avant d'aborder l'exercice<br />

de terrain Environnement et situations locales qui permet d'approfondir<br />

les rouages institutionnels, le rôle des élus et des acteurs locaux. Juste<br />

après, un enseignement sur la Gestion de l'environnement et des<br />

ressources renouvelables permet de replacer les apprentissages issus de<br />

l'exercice Environnement et situations locales dans une approche<br />

systémique des problèmes de gestion de l'environnement et des<br />

ressources naturelles.<br />

La scolarité se poursuit par de l'écologie associée à de la<br />

modélisation des systèmes biologiques, qui apporte les compléments<br />

théoriques nécessaires à la compréhension des milieux naturels grâce à<br />

des modes de représentations simplifiées. A travers des applications sur<br />

la dynamique des populations végétales ou animales, les élèves<br />

saisissent mieux l'intérêt d'une approche conceptuelle et l'utilisation qui<br />

peut en être faite par les gestionnaires de ces milieux.<br />

Tous ces enseignements éclairent les choix individuels que les<br />

élèves effectuent en fonction de leurs acquis et de leurs projets. Deux<br />

séquences de modules optionnels leur sont proposés. Ils peuvent ainsi<br />

approfondir leurs connaissances dans les domaines de l'économie, du<br />

droit, des sciences de l'ingénieur ou des mathématiques appliquées et de<br />

l'informatique.<br />

- 6 -<br />

UNE PEDAGOGIE DE "PROJETS"<br />

Ces connaissances et ces méthodes seront rapidement mobilisées<br />

dans le cadre d'études de cas et de projets menés seuls ou en groupes.<br />

Elles leur permettront de découvrir ainsi leurs futurs partenaires et de<br />

mûrir d'autant mieux leur projet professionnel.<br />

5 projets. 60 % du temps de la formation :<br />

Octobre - mi-février : Travaux de groupes d'élèves. Il s'agit d'un<br />

thème d'étude proposé par un organisme extérieur (administration,<br />

établissement public, entreprise) à réaliser par groupes de 3 ou 4 en<br />

panachant les formations d'origine.<br />

Mars - avril : Mission en entreprise - stage en exploitation<br />

agricole<br />

Mai : Projet Gestion de l'eau<br />

Juin : Projet «écologie et gestion forestière».<br />

Tout au long de l'année : élaboration du projet de 2ème année .<br />

LA DEUXIEME ANNEE : 14 MOIS DE VOIE<br />

D'APPROFONDISSEMENT<br />

La voie d'approfondissement est le deuxième volet de la formation<br />

des IGREF. Construite par chaque élève et validée par la direction des<br />

études, elle comprend en général trois parties : une formation<br />

académique (d'environ 5 mois), un stage long (4 à 6 mois minimum) et<br />

un projet à l'étranger (1 mois minimum).<br />

Les parties académiques se déroulent pour un certain nombre à<br />

<strong>l'ENGREF</strong>, dans les centre de Nancy et de Montpellier. Pour d'autres,<br />

les voies d'approfondissement sont constituées par un DEA, un Mastère<br />

ou une formation de niveau équivalent en France ou à l'étranger.<br />

Pour 1996-97, la répartition par grand domaine de spécialisation<br />

s'est faite de la façon suivante :<br />

Domaine de spécialisation Nbr<br />

Eau 29<br />

Forêt-bois 8<br />

Environnement 8<br />

Agro-alimentaire 2<br />

Economie-gestion 6<br />

Mathématiques appliquées - Informatique 3<br />

Les formations sont pour 62 % des formations propres à <strong>l'ENGREF</strong><br />

(34) : spécialisation en Gestion de l'Eau (27) ou en Forêt-Bois (7). Dix<br />

ingénieurs-élèves suivent des DEA dont 3 un DEA pour lequel<br />

<strong>l'ENGREF</strong> est cohabilitée (DEA Biologie forestière, DEA Economie de<br />

l’environnement et des Ressources naturelles). Enfin, 5 étudiants<br />

suivent une formation à laquelle <strong>l'ENGREF</strong> est associée (Mastère<br />

Ingénierie de l'Environnement, Mastère Management des entreprises<br />

agro-alimentaires, Collège des Ingénieurs) tandis que 11 se sont inscrits<br />

dans une formation extérieure à <strong>l'ENGREF</strong> (DESS de gestion publique,<br />

DAA, stage dans un service RTM, Master sur l’économie des pêches en<br />

Grande-Bretagne, Master sur les politiques publiques aux Etats Unis).


LE STAGE A L'ÉTRANGER<br />

La réalisation du projet à l'étranger se fait, sauf exception, dans un<br />

pays non francophone ou de culture non européanisée. C'est une<br />

occasion unique pour éveiller l'imagination et développer la créativité<br />

de chaque élève. Réalisé le plus souvent en fin de scolarité, le projet à<br />

l'étranger permet de constater la maturité technique et l'ouverture<br />

culturelle acquises.<br />

Il s'agit bien sûr d'approfondir ses connaissances par confrontation<br />

avec celles d'une culture et d'une langue différentes, mais aussi de<br />

découvrir de nouvelles voies de solidarité, de nouveaux partenariats<br />

pour l'école et d'en rendre compte en maîtrisant les moyens actuels de<br />

présentation de l'information.<br />

C'est un exercice important qui doit s'intégrer dans le cursus de<br />

chacun et compléter de manière cohérente le choix professionnel de la<br />

voie d'approfondissement.<br />

LE SÉMINAIRE FINAL<br />

Après une année de dispersion «aux quatre coins du monde», la<br />

promotion est à nouveau réunie pour trois semaines de formation à<br />

Paris.<br />

C’est l’occasion pour les ingénieurs-élèves au terme de leur cursus<br />

de se retrouver, d’échanger et de confronter leur expérience (stages en<br />

France et à l’étranger), de passer le témoin à leurs camarades de<br />

première année, en leu présentant ce qu’ils ont fait au cours de leur<br />

scolarité.<br />

C’est aussi un temps propice pour :<br />

- 7 -<br />

se préparer à leurs futures responsabilités et tirer profit des<br />

séminaires proposés sur : l’animation d’une équipe de travail, le<br />

diagnostic d’une organisation, la préparation à l’emploi, et écouter les<br />

témoignages des jeunes-anciens sur leur métier<br />

écouter quelques conférences d’actualité qui se prolongent le<br />

plus souvent par un débat riche et animé dont les thèmes ont porté cette<br />

année sur le développement durable, la politique des déchets, l’euro et<br />

le futur régime agri-monétaire,... Une journée a été consacrée aux<br />

marchés publics et à la prévention du contentieux.


LA PROMOTION GREF 95-97 EN CHIFFRES<br />

58 élèves<br />

26 femmes<br />

32 hommes<br />

26 ingénieurs fonctionnaires<br />

32 ingénieurs civils<br />

Des origines variées :<br />

19 INA-PG<br />

18 X<br />

6 ingénieurs des travaux<br />

3 EC Paris<br />

2 EC Lyon<br />

1 ENS Ulm<br />

2 ENS Lyon<br />

4 Institut National Agronomique du Maroc<br />

2 Institut National Agronomique de Tunis<br />

1 ENSA Rennes<br />

- 8 -


PROMO 95-97<br />

LISTE DES INGENIEURS CIVILS<br />

32 ELEVES CIVILS dont :<br />

2 EC LYON - 3 EC PARIS - 1 ENS ULM - 2 ENS LYON - 1 ENSAR - 4 IAV MAROC - 8 INA PG - 2 INAT (Tunisie)<br />

9 X<br />

BRULE Philippe EC Lyon<br />

BOSSARD Emmanuelle EC Paris<br />

BOUCHES Nathalie ENS Ulm<br />

BOURDEAUX Philippe X<br />

BRUNOT Benoît X<br />

CAMPIN Florence EC Lyon<br />

CHARIGNON David ENS Lyon<br />

CHAUVET Vincent INA-PG<br />

CLERGEOT Dominique INA-PG<br />

COLIN DE VERDIERE Cyril X<br />

DAVIAUD Elsa INA-PG<br />

DEMEURE DIT LATTE-ROUYERE Marie X<br />

DHAOUADI Mohamed Faouzi INAT (Tunisie)<br />

DRENO Anne Laure INA-PG<br />

EL BHIOUI Abderrahman IAV Maroc<br />

HELIOT Matthieu X<br />

HUBERT Jean Marie X<br />

JACQUET * Bernard ENS Lyon<br />

KENFAOUI Abdelkrim IAV Maroc<br />

LE CLERC Frédéric X<br />

LE COZ Françoise INA-PG<br />

MAATI Jamal Eddine IAV Maroc<br />

MAURICE Benoît EC Paris<br />

NOEL Anne-Marie INA-PG<br />

OUDRA Ismaïl IAV Maroc<br />

PEYRIN Thierry X<br />

SEVIN Hélène INA-PG<br />

TIBERGHIEN Bastienne INA-PG<br />

TOZZA Pierre EC Paris<br />

TRABELSI Abderrazek INAT (Tunisie)<br />

USQUIN Rémi X<br />

VARRET Claire ENSAR<br />

Démission en juillet 1996<br />

- 9 -


26 FONCTIONNAIRES dont :<br />

11 INA PG - 6 IT - 9 X<br />

PROMO 95-97<br />

LISTE DES INGENIEURS FONCTIONNAIRES<br />

BELOUARD Thierry ITA<br />

BENIAMINO Frédéric ITEF<br />

BERGER Anne Laure INA-PG<br />

BRAMOULLE Yann-Guy X<br />

BRUNET Emmanuelle INA-PG<br />

CALLOIS Jean-Marc X<br />

COLIN-DAVEU Marie Claire INA-PG<br />

DAO Phuong X<br />

DUPONT Franck X<br />

FRANCK Jean François X<br />

FREY Philippe ITR<br />

GOLOMER * Didier INA-PG<br />

GUILLOT-COUPRIE Isabelle INA-PG<br />

KOSCIUSKO-MORIZET Nathalie X<br />

LEMAITRE Elen INA-PG<br />

LEMENAGER Bruno INA-PG<br />

LINGLIN Alexandra INA-PG<br />

MOREAU Clotilde INA-PG<br />

PRINCE Bérengère INA-PG<br />

REGNARD Gaëlle INA-PG<br />

SEAC'H Patrick ITA<br />

TIENGOU Tiphaine X<br />

TIMSTIT Carole X<br />

VAUTRIN Patrick X<br />

VIRLOJEUX Christian ITR<br />

WORMSER Véronique ITA<br />

* Scolarité différée<br />

- 10 -


GESTION DE L’EAU :<br />

Eau et services publics :<br />

Emmanuelle BOSSARD<br />

Philippe BOURDEAUX<br />

Philippe BRULÉ<br />

Emmanuelle BRUNET<br />

Dominique CLERGEOT<br />

Cyril Colin DE VERDIÈRE<br />

Anne-Laure DRÉNO<br />

Franck DUPONT<br />

Mathieu HÉLIOT<br />

Jean-Marie HUBERT<br />

Ismaïl OUDRA<br />

Gaëlle RÉGNARD<br />

Hélène SEVIN<br />

Eau - Environnement :<br />

Frédéric BENIAMINO<br />

David CHARIGNON<br />

Elsa DAVIAUD<br />

Frédéric LE CLERC<br />

Jamal Eddine MAATI<br />

Tiphaine TIENGOU<br />

Carole TIMSIT<br />

Claire VARRET<br />

Eau et Développement :<br />

Phuong DAO<br />

Abderrahman EL BHIOUI<br />

Abdelkrim KENFAOUI<br />

Elen LEMAÎTRE<br />

Rémi USQUIN<br />

Hydraulique :<br />

Jean-François FRANCK<br />

Philippe FREY<br />

Pierre TOZZA<br />

TABLEAU THEMATIQUE DES STAGES LONGS DE 2EME ANNEE<br />

PROMOTION 95-97<br />

- 11 -<br />

ECONOMIE ET GESTION DE L’ENVIRONNEMENT<br />

Nathalie BOUCHES<br />

Yann BRAMOULLÉ<br />

Benoît BRUNOT<br />

Florence CAMPIN<br />

Marie ROUYÈRE<br />

Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET<br />

Alexandra LINGLIN<br />

Benoît MAURICE<br />

Anne-Marie NOËL<br />

Thierry PEYRIN<br />

FORET - ECOLOGIE<br />

Anne-Laure Berger<br />

Jean-Marc CALLOIS<br />

Mohamed DHAOUADI<br />

Isabelle GUILLOT-COUPRIE<br />

Françoise LE COZ<br />

Bruno LEMÉNAGER<br />

Clotilde MOREAU<br />

Patrick SEAC’H<br />

Abderrazek TRABELSI<br />

Patrick VAUTERIN<br />

Véronique WORMSER<br />

GESTION DES ENTREPRISES AGRO-ALIMENTAIRES<br />

Marie-Claire COLIN-DAVEU<br />

Bérengère PRINCE<br />

Bastienne TIBERGHIEN<br />

TRAITEMENT DE DONNEES - INFORMATIQUE<br />

MODELISATION<br />

Thierry BÉLOUARD<br />

Vincent CHAUVET<br />

Voir également la liste des stages longs de 2ème année en annexes


TABLEAU RECAPITULATIF DES FORMATIONS ACADEMIQUES DE 2EME ANNEE<br />

PROMOTION 95-97<br />

Gestion de l'eau<br />

BOSSARD Emmanuelle<br />

BOURDEAUX Philippe<br />

BRULE Philippe<br />

BRUNET Emmanuelle<br />

BRUNOT Benoît<br />

CLERGEOT Dominique<br />

COLIN DE VERDIERE Cyril<br />

DAO Phuong<br />

DAVIAUD Elsa<br />

DRENO Anne Laure<br />

DUPONT Franck<br />

EL BHIOUI Abderrahman<br />

HELIOT Matthieu<br />

HUBERT Jean Marie<br />

KENFAOUI Abdelkrim<br />

LE CLERC Frédéric<br />

MAATI Jamal Eddine<br />

OUDRA Ismaïl<br />

PEYRIN Thierry<br />

REGNARD Gaëlle<br />

SEVIN Hélène<br />

TIENGOU Tiphaine<br />

TIMSTIT Carole<br />

TOZZA Pierre<br />

USQUIN Rémi<br />

VARRET CLaire<br />

Master Politiques publiques (USA)<br />

LINGLIN Alexandra<br />

Master Economie des Pêche (GB)<br />

PRINCE Bérengère<br />

Forêt<br />

BERGER Anne Laure<br />

DHAOUADI Mohamed Faouzi<br />

GUILLOT Isabelle<br />

LE COZ Françoise<br />

LEMENAGER Bruno<br />

SEAC'H Patrick<br />

VAUTERIN Patrick<br />

Mastère Ingénierie et Gestion de l’Environnement<br />

BOUCHES Nathalie<br />

MAURICE Benoît<br />

NOEL Anne-Marie<br />

Mastère Management des Entreprises agro-alimentaires<br />

TIBERGHIEN Bastienne<br />

- 12 -<br />

Collège des ingénieurs<br />

KOSCIUSKO-MORIZET Nathalie<br />

DESS gestion publique<br />

COLIN Marie Claire<br />

WORMSER Véronique<br />

DAA Informatique Chef de projet<br />

CHAUVET Vincent<br />

DAA Economie du Developpement<br />

LEMAITRE Elen<br />

Stage long Hydraulique torrentielle<br />

FREY Philippe<br />

DEA cohabilités<br />

Biologie forestière<br />

TRABELSI Abderrazek<br />

Economie de l'environnement et des ressources naturelles<br />

DEMEURE DIT LATTE Marie<br />

BRAMOULLE Yann-Guy<br />

DEA non cohabilité<br />

Sciences et techniques des déchets<br />

CAMPIN Florence<br />

Automatique<br />

FRANCK Jean François<br />

Biostatistique<br />

BELOUARD Thierry<br />

Ecologie générale<br />

CALLOIS Jean-Marc<br />

Espaces, sociétés rurales et logiques économiques<br />

VIRLOJEUX Christian<br />

Océanographie littorale<br />

BENIAMINO Frédéric<br />

Environnement, temps, espaces, sociétés<br />

MOREAU Clotilde


Gestion de l’eau<br />

- 14 -<br />

Itinéraire Eau et services publics :<br />

Jean-Marie HUBERT<br />

Franck DUPONT<br />

Ismaïl OUDRA<br />

Gaëlle REGNARD<br />

Itinéraire Qualité des eaux :<br />

David CHARIGNON<br />

Itinéraire Hydraulique torrentielle :<br />

Philippe FREY<br />

Itinéraire Eau et développement :<br />

Rémy USQUIN<br />

Phuong DAO<br />

Elen LEMAITRE


Une orientation dans le domaine de<br />

l’eau et un goût prononcé pour le<br />

management<br />

Plutôt que de fabriquer des savonnettes,<br />

j'ai décidé, pendant ma scolarité à l'X de<br />

m'orienter dans le domaine de l'eau. Les<br />

raisons sont multiples : secteur industriel<br />

fortement lié à l'administration,<br />

développement à l'international, primauté des<br />

industries françaises dans ce secteur, et<br />

surtout management des hommes. Je voulais<br />

évoluer professionnellement dans un<br />

environnement où la responsabilité humaine<br />

est primordialeLe choix de <strong>l'ENGREF</strong> s'est<br />

donc imposé naturellement.<br />

Les "moments forts" de la 1ère<br />

année de scolarité à <strong>l'ENGREF</strong><br />

Indéniablement, les nombreux cas<br />

pratiques au sein de cette première année ont<br />

été les points forts qui m’ont permis de<br />

confronter mon projet à la réalité : stage court<br />

en entreprise à la SAUR où j’ai assisté le chef<br />

de secteur de Chateaurenard principalement<br />

dans le domaine de l’exportation et où j’ai<br />

participé au suivi de l’usine de traitement<br />

biologique des nitrates, travaux en équipe<br />

chez WCI ECOAUDIT sur le thème de la<br />

synthèse de diagnostics environnement dans<br />

l’industrie.<br />

Une préparation concrète du projet<br />

professionnel<br />

Logiquement, je me suis dirigé vers la<br />

formation "gestion de l'eau" de l’ENGREF à<br />

Montpellier, en ayant comme souci<br />

particulier de préparer concrètement mon<br />

projet professionnel. Les nombreux contacts<br />

de <strong>l'ENGREF</strong> avec les différents acteurs des<br />

Eau et services publics -<br />

Que ce soit en France ou à l’étranger, le parcours de J-.M. Hubert allie un goût certain pour le<br />

management et le secteur de l’eau.<br />

Après la voie d’approfondissement «Gestion de l’eau» à Montpellier, c’est en Hongrie qu’il réalise son<br />

stage au sein d’une filiale de la Compagnie Générale des Eaux. Là bas pour son premier poste,<br />

l’attendent de nouvelles responsabilités.<br />

JEAN-MARIE HUBERT<br />

Polytechnicien, ingénieur civil du GREF<br />

métiers de l'eau (privé, public et para-public)<br />

m'ont permis de trouver un stage long à<br />

l'étranger dans l'exploitation d'un service<br />

d'eau en Hongrie, ceci venant compléter mon<br />

expérience française dans ce domaine.<br />

Une expérience culturelle à<br />

l’étranger<br />

Le stage long a été l'expérience forte de<br />

cette deuxième année. Au sein d'une<br />

exploitation à l'étranger de la Compagnie<br />

Générale des Eaux, en Hongrie, j'ai été amené<br />

à travailler en vue d'améliorer la productivité<br />

de la filiale. Les difficultés liées à la barrière<br />

culturelle furent pour moi la principale<br />

motivation.<br />

Un premier poste en Hongrie dans<br />

une filiale d’un grand distributeur<br />

d’eau<br />

Voulant poursuivre mon activité<br />

professionnelle à l'étranger, j'ai décidé<br />

d'intégrer la Direction des Exploitations de<br />

l'Etranger de la Compagnie Générale des<br />

Eaux par un poste d'expatriation en Hongrie.<br />

Le but n'étant pas l'international, mais<br />

essentiellement, la connaissance de situations<br />

aussi diverses que difficiles de management<br />

humain dans les métiers de l'eau.<br />

- 16 -


Au carrefour des sciences de<br />

l’ingénieur et des sciences du<br />

vivant<br />

C’est mon intérêt pour des activités<br />

alliant les sciences de l’ingénieur et les<br />

sciences du vivant qui ont motivé mon<br />

entrée à l’ENGREF. A cela s’est ajoutée<br />

l’opportunité de l’obtention d’un premier<br />

poste de terrain.<br />

Les moments importants de la première<br />

année ont été le stage de 1ère année dans<br />

une exploitation conchycole dans le bassin<br />

de La Rochelle, une première approche du<br />

milieu professionnel et administratif lors<br />

de l’exercice Environnement et Situations<br />

Locales et l’initiation à la forêt à Nancy.<br />

Une expérience aux Etats Unis au<br />

sein d’une filiale de Degremont<br />

(Aquasource) pour aborder les<br />

problèmes techniques plus terre à<br />

terre<br />

En deuxième année, j’ai choisi de me<br />

spécialiser dans le domaine de l’eau et j’ai<br />

choisi la voie d’approfondissement<br />

«Gestion de l’eau» à Montpellier. Ainsi,<br />

j’ai acquis une bonne connaissance du<br />

milieu de l’eau et de ses acteurs à travers<br />

l’enseignement académique. Mon<br />

expérience aux Etats Unis (stage long) au<br />

sein d’une filiale de Degremont<br />

(Aquasource) m’a permis d’aborder les<br />

problèmes techniques plus terre à terre<br />

rencontrés par les ingénieurs de terrain. Le<br />

sujet portait sur la repotabilisation des eaux<br />

usées en Californie (technologie<br />

membranaire). L’intérêt pour un<br />

fonctionnaire de réaliser son stage chez un<br />

Eau et Services Publics<br />

Acquérir de solides bases en gestion de l’eau puis partir plusieurs mois en stage aux Etats Unis<br />

chez un opérateur étranger, tel est le parcours suivi par Franck Dupont.<br />

Une expérience durant laquelle il a pu comparer les méthodes de travail et d’organisation des<br />

modèles français et américain.<br />

FRANCK DUPONT<br />

Polytechnicien, Ingénieur du corps du GREF<br />

opérateur étranger est de découvrir un autre<br />

mode de travail et d’organisation. Le<br />

modèle américain étant dominant, il est<br />

pour cette raison très enrichissant de mieux<br />

le comprendre. Le mode de réflexion<br />

américain étant très différent du modèle<br />

français, le connaître peut être un atout<br />

alors que les distances raccourcissent et<br />

que les contacts augmentent. Enfin,<br />

travailler à l’étranger permet de mettre en<br />

relief le système français, à la fois à travers<br />

ses excès et ses avantages.<br />

Prochainement, je rejoins la Direction<br />

Départementale de l’Agriculture et de la<br />

Forêt d’Eure et Loire où je dirigerais le<br />

service aménagement rural.<br />

- 17 -


L’ouverture culturelle et<br />

relationnelle<br />

J’ai souhaité rentrer à l’ENGREF pour<br />

deux raisons. D’une part, parce que pour un<br />

étudiant de l’Institut Agronomique et<br />

Vétérinaire de Rabat (IAV), réaliser un<br />

troisième cycle à l’ENGREF c’est faire<br />

partie de l’élite de mon école voire même<br />

du pays. D’autre part, vivre deux ans dans<br />

un pays étranger est une opportunité<br />

d’ouverture sur d’autres gens et d’autres<br />

cultures. Ceci dit, le côté formation n’a<br />

jamais été un critère déterminant pour le<br />

choix que j’ai fait d’entrer à l’ENGREF.<br />

L’apprentissage de la<br />

communication en 1ère année<br />

Mon séjour en France m’a beaucourp<br />

apporté plus particulièrement dans le<br />

domaine de la communication. En effet, en<br />

arrivant à l’ENGREF, je n’avais jamais été<br />

amené à rencontrer des responsables des<br />

administrations publiques ou privées et de<br />

discuter avec eux, ou encore de faire des<br />

présentations orales face à un public.<br />

En outre, et là je voudrais attirer<br />

l’attention des responsables de l’école sur<br />

la recherche de stage par les étudiants<br />

étrangers, cet exercice nouveau ayant été<br />

vécu par nous comme quelque chose de<br />

difficile, en raison de nos origines<br />

géographiques, de notre connaissance<br />

moyenne du français et de la maigreur de<br />

nos CV comparés à ceux des autres<br />

étudiants de la promotion ou encore des<br />

autres écoles.<br />

Par ailleurs, si je prends en<br />

considération l’idée de base que j’avais à<br />

l’entrée de l’ENGREF : pouvoir<br />

approfondir mes acquis à l’IAV en matière<br />

Eau et services publics<br />

Avec la voie d’approfondissement «Gestion de l’eau» et un stage à la Lyonnaise des Eaux, Ismaïl<br />

Oudra découvre les multiples visages des métiers de l’eau et les approches des différents acteurs<br />

impliqués dans ce secteur. Une perspective d’embauche à la FAO, où il a passé quelques<br />

semaines, devrait conclure ce parcours original.<br />

ISMAÏL OUDRA<br />

IAV Maroc , ingénieur civil du GREF<br />

d’hydraulique agricole, je peux dire que ma<br />

satisfaction n’a pas été totale. Néanmoins,<br />

à la sortie de l’école, j’ai une vision très<br />

large de la culture de l’eau avec un peu plus<br />

de connaissances en matière de traitement<br />

d’eau.<br />

Une orientation vers l’hydraulique<br />

urbaine en 2ème année<br />

Une première approche de ma deuxième<br />

année était déjà élaborée puisqu’en arrivant<br />

à l’ENGREF, comme mes autres collègues<br />

marocains, j’avais pour projet de faire de<br />

l’hydraulique agricole. Donc à priori, mon<br />

orientation en deuxième année était la voie<br />

d’approfondissement Gestion de l’eau à<br />

Montpellier. Toutefois, à la fin du tronc<br />

commun, je me suis rendu compte que<br />

l’irrigation n’était pas la priorité en France.<br />

Mes deux premières expériences de stages<br />

m’ont permis de découvrir le domaine de<br />

l’hydraulique urbaine. J’ai donc choisi<br />

d’orienter mon parcours de deuxième<br />

année vers cette voie tout en essayant de<br />

profiter des moyens qui m’étaient offerts<br />

pour consolider mes connaissances en<br />

irrigation.<br />

- 18 -<br />

Appliquer les acquis de la 1ère<br />

année et affiner ses connaissances<br />

au cours du stage à la Lyonnaise<br />

des Eaux.<br />

Améliorer son anglais au cours<br />

d’un stage à la FAO<br />

Lors des six premiers mois de ma<br />

deuxième année, j’ai pu découvrir plusieurs<br />

facettes des métiers de l’eau ainsi que les<br />

approches des différents acteurs sur les<br />

questions liées aux ressources hydriques.<br />

L’autre partie de mon parcours s’est<br />

déroulée, dans un premier temps au sein de<br />

la direction régionale des Yvelines de la<br />

Lyonnaise des Eaux. Pendant cette période,<br />

j’ai pris conscience de l’importance de la<br />

formation de généraliste acquise à<br />

l’ENGREF, car tout au long de mon stage<br />

je me sentais à l’aise pour communiquer<br />

avec les gens et chercher les informations<br />

dont j’avais besoin pour mon travail. En<br />

outre mon stage à la Lyonnaise des Eaux<br />

m’a permis d’affiner mes connaissances en<br />

matière de traitement d’eau potable.<br />

Après mes cinq mois à la Lyonnaise, je<br />

suis parti travailler pendant cinq semaines<br />

dans l’organisation des nations unies pour<br />

l’agriculture et l’alimentation (F.A.O) à<br />

Rome. Ma tâche consistait à élaborer une<br />

monographie sur les ressources hydriques<br />

dans trois pays d’Asie à savoir la<br />

Mongolie, La Corée du Nord et le<br />

Bangladesh. Je dois dire que ces cinq<br />

semaines passées à la FAO m’ont été d’une<br />

grande utilité car j’ai eu l’occasion de<br />

rencontrer des gens d’horizons et de<br />

cultures différentes, d’assister à un certain<br />

nombre de conférences données par des<br />

chercheurs de renommée mondiale, de<br />

participer à deux projets au Maroc et


d’améliorer mes connaissances en anglais.<br />

Une participation active à des<br />

colloques en France et à l’étranger<br />

En France, j’ai participé au colloque<br />

sur «l’eau et les industries» qui a été<br />

organisée à Paris et à deux colloques sur les<br />

ingénieurs marocains en France. En Italie,<br />

j’ai pu assister à la conférence mondiale sur<br />

la désertification.<br />

Une proposition d’embauche<br />

comme jeune consultant à la FAO<br />

Pour l’instant, mon activité<br />

professionnelle des prochains mois n’est<br />

pas encore décidée. Toutefois, j’ai une<br />

possibilité d’embauche à la FAO comme<br />

jeune consultant qui se concrétisera dans<br />

les jours à venir.<br />

- 19 -


Le corps du GREF : Un éventail<br />

important de métiers<br />

Avant tout, entrer à <strong>l'ENGREF</strong> m'a<br />

permis d'intégrer le corps du Génie Rural,<br />

des Eaux et Forêts, qui me séduisait<br />

énormément par l'éventail important de<br />

métiers qu'il propose dans les domaines de<br />

l'aménagement du territoire et de<br />

l'environnement, et ce d'autant plus<br />

qu'après deux années d'études à l'INAPG,<br />

je n'avais pas encore déterminé de manière<br />

précise le champ d'activité dans lequel je<br />

souhaitais m'engager. De plus accéder au<br />

statut de fonctionnaire tout en ayant la<br />

possibilité, grâce à une mobilité<br />

importante, d'accéder au cours de ma<br />

carrière à des postes variés a fortement<br />

motivé ma décision.<br />

La première année : un échange de<br />

points de vue très enrichissants<br />

Ces "moments marquants" de première<br />

année s'éparpillent sur toute la durée de<br />

l'exercice. La rencontre avec de nombreux<br />

interlocuteurs, privés ou publics, au cours<br />

des différents enseignements ou du stage<br />

court fut l'occasion d'échange de points de<br />

vue très enrichissants. Les deux séquences<br />

Eau et Forêt qui se déroulent<br />

respectivement à Montpellier et Nancy et<br />

qui consacrent une large part du temps au<br />

travail de terrain restent pour moi les deux<br />

autres temps forts de cette année.<br />

Le choix de la spécialisation<br />

«Eau» en 2ème année<br />

Comme je l'ai souligné précédemment,<br />

mon domaine de spécialisation<br />

m'apparaissait encore relativement flou en<br />

entrant à <strong>l'ENGREF</strong>. Cependant, peu à peu,<br />

au fil des cours et grâce aux conseils de<br />

certains cadres de l'école, mon projet s'est<br />

Eau et services publics<br />

Gaëlle Régnard a su tirer pleinement profit de sa formation à l’ENGREF. Notamment en complétant<br />

son bagage technique par un stage en Argentine au sein d’une filiale d’un grand opérateur d’eau :<br />

l’occasion de prendre part à la vie d’une grande entreprise privée avant sa première affectation.<br />

GAËLLE REGNARD<br />

Agro, ingénieur du corps du GREF<br />

affiné. J'ai ainsi définitivement abandonné<br />

l'idée de me consacrer à la recherche et<br />

opté pour une formation beaucoup plus<br />

pratique par le biais de la Voie<br />

d'Approfondissement «Gestion de l’Eau,<br />

qui me paraissait adaptée à une première<br />

affectation en Direction Départementale de<br />

l'Agriculture et de la Forêt et présentait en<br />

outre, l'avantage non négligeable de se<br />

dérouler à Montpellier.<br />

Un stage long en Argentine au sein<br />

d’une filiale de la Lyonnaise des<br />

Eaux<br />

De tous ces points de vue, le stage long<br />

restera le temps fort de mon parcours de<br />

2ème année. J'ai effectué ce stage à Buenos<br />

Aires pour le compte d'Aguas Argentinas,<br />

filiale de la Lyonnaise des Eaux en<br />

Argentine. Mon travail consistait à<br />

participer au développement de différentes<br />

alternatives de gestion des boues de la<br />

capitale, et à suivre de petits chantiers, au<br />

cours desquels j'ai beaucoup appris d'un<br />

point de vue technique.<br />

Ayant été particulièrement bien reçue<br />

et intégrée, mon étude m'a amenée à<br />

rencontrer de nombreux acteurs argentins :<br />

chefs d'entreprises, universitaires, chefs de<br />

laboratoires, représentants des agriculteurs<br />

ou encore ouvriers. Ces rencontres furent<br />

l'occasion d'échanges informels très riches<br />

sur des sujets qui dépassaient largement le<br />

- 20 -<br />

cadre strict de mon travail.<br />

Enfin, ce stage constituait pour moi une<br />

dernière occasion de prendre part à la vie<br />

d'une grande entreprise privée avant ma<br />

première affectation.<br />

Les colloques : des compléments<br />

intéressants à l’enseignement<br />

La Voie d'Approfondissement Gestion<br />

de l'Eau de Montpellier nous a offert la<br />

possibilité d'assister au colloque "Eau et<br />

stratégie industrielle" organisé par<br />

quelques élèves de l'école.<br />

J'ai de plus suivi lors de mon stage de<br />

seconde année une conférence<br />

internationale sur les différents modes de<br />

traitement de l'eau. Cette conférence<br />

organisée à Buenos Aires par un organisme<br />

argentin présentait plus particulièrement<br />

les traitements répandus en Amérique du<br />

Sud et a constitué pour moi un complément<br />

particulièrement intéressant à<br />

l'enseignement de <strong>l'ENGREF</strong>.<br />

La DDAF de la Nièvre dans<br />

quelques jours<br />

En tant que fonctionnaire, et selon mes<br />

choix, j'ai été affectée comme chef de<br />

service à la Direction Départementale de<br />

l'Agriculture et de la Forêt de la Nièvre.<br />

Les domaines d'activité du service seront<br />

schématiquement l’aménagement foncier,<br />

l’hydraulique agricole et l’aménagement de<br />

rivières.


Une large place laissée par<br />

l’ENGREF à l'initiation aux<br />

problématiques actuelles de<br />

l'environnement<br />

Après une formation de type<br />

universitaire à l'Ecole Normale Supérieure<br />

de Lyon (Licence et Maîtrise dans les<br />

domaines de l'Ecologie et de<br />

l'Environnement), je souhaitais à la fois<br />

valoriser ces connaissances et acquérir des<br />

compétences d'ingénieur que je n'avais pas<br />

de part mon origine. Ma motivation était<br />

une préférence pour des métiers d'expertise<br />

et d'action dans le domaine de<br />

l'environnement alors que mon cursus<br />

initial me destinait plutôt à la recherche. La<br />

formation généraliste dispensée à<br />

<strong>l'ENGREF</strong> me paraissait répondre à ces<br />

attentes puisqu'une large place était laissée<br />

à l'initiation aux problématiques actuelles<br />

de l'environnement et qu'elle comportait<br />

des aspects techniques et organisationels<br />

tout à fait nouveaux pour moi.<br />

L’algue envahissante Caulerpa<br />

taxifolia en Méditerranée comme<br />

thème de travail en équipe<br />

En début de première année, l'exercice<br />

«Environnement et Situations Locales» m'a<br />

particulièrement intéressé. Mon groupe<br />

étudiait le projet de création d'un Parc<br />

Naturel Régional dans la région des trois<br />

forêts (Oise). Ce travail était une bonne<br />

introduction à la connaissance des rôles et<br />

«jeux» des différents acteurs locaux. Il m'a<br />

notamment fait prendre conscience que la<br />

seule prise en compte des composantes<br />

scientifiques et techniques d'une situation<br />

n'était pas suffisante. Pour bien<br />

appréhender cette situation et les blocages<br />

Qualité des eaux<br />

Normalien d’origine, David Charignon a intégré l’ENGREF pour y acquérir des compétences<br />

d’ingénieur. Atypique, son parcours est marqué par un stage dans une agence de l’eau, sur le<br />

thème de l’impact de la réduction des rejets de pollution sur la qualité des cours d’eau.<br />

DAVID CHARIGNON<br />

Normalien, ingénieur civil du GREF<br />

l'empêchant d'évoluer, les aspects<br />

politiques et conflictuels ne devaient pas<br />

être sous estimés. L'intérêt de cet exercice<br />

pour des futurs ingénieurs était donc de<br />

s'habituer à prendre en compte de tels<br />

facteurs, ce à quoi ne nous préparait pas<br />

notre formation scientifique initiale.<br />

Un autre travail consistait en<br />

l’identification des impacts économiques<br />

de l'algue envahissante Caulerpa taxifolia<br />

en Méditerranée. Ce projet de groupe était<br />

très enrichissant puisqu'on a pu rencontrer<br />

les différents acteurs impliqués, les uns<br />

s'opposant à l'algue et les autres la<br />

défendant. Grâce à cette enquête de terrain,<br />

on a pu se faire un avis objectif sur cette<br />

problématique à l'époque très médiatisée.<br />

De ce travail, j'ai retenu le constat suivant :<br />

l'absence de consensus scientifique, sur un<br />

problème d'environnement donné, génère<br />

la non-décision politique à propos de ce<br />

qu’il convient de faire ou non pour traiter<br />

ce problème. Il en ressort la nécessité<br />

d'appliquer le principe de précaution<br />

énoncé au sommet de Rio en 1992. Ce<br />

principe préconise d'agir tant qu'il en est<br />

encore temps, même en l'absence de<br />

certitudes scientifiques, et dans le cas de<br />

l'algue n'avait pas été appliqué.<br />

- 21 -<br />

Faire son stage dans un organisme<br />

fédérateur dans le domaine de<br />

l'eau<br />

Mieux gérer l'eau en quantité et en<br />

qualité revient souvent à mieux gérer<br />

l'environnement dans toutes ses<br />

composantes. La voie d'approfondissement<br />

proposée à Montpellier me paraissait donc<br />

correspondre le mieux à ce que j'attendais<br />

de cette année de spécialisation. Le choix<br />

de l'Agence de l'Eau Rhône-Méditerranée-<br />

Corse pour réaliser mon stage de fin<br />

d'études était motivé par le fait qu'il s'agit<br />

d’un organisme fédérateur dans le domaine<br />

de l'eau. Mon sujet de stage s'intégrait dans<br />

la réflexion actuelle des Agences portant<br />

sur l'évaluation de l'efficacité de leurs<br />

actions et, en ce sens, m'a particulièrement<br />

motivé.<br />

Sur le plan technique, la voie<br />

d'approfondissement de deuxième année<br />

m'a apporté des connaissances dans tous les<br />

domaines liés à l'eau. Ces bases seront très<br />

utiles pour la vie professionnelle<br />

puisqu'elles me permettront, à mon avis, de<br />

m'adapter plus vite à un contexte de travail<br />

donné. La réalisation de nombreux travaux<br />

de groupe, un peu plus consistants et<br />

complets qu'en première année, a été très<br />

enrichissante et m'a permis de développer<br />

des capacités de travail en équipe et des<br />

qualités relationnelles grâce au contact<br />

avec les personnes extérieures<br />

commanditaires de ces études. Mon stage à<br />

l'étranger m'a aussi ouvert aux<br />

opportunités de carrières internationales<br />

auxquelles je souhaite m'intéresser lors de<br />

ma prochaine recherche d'emploi.<br />

Au cours de mon stage long de<br />

deuxième année, j'ai participé à un colloque


sur le nouveau Système d'Evaluation de la<br />

Qualité (SEQ) des milieux aquatiques,<br />

système développé par les Agences de<br />

l'Eau. L'originalité d'un tel système est<br />

d'une part la prise en compte des altérations<br />

de la qualité de l'eau, vu non plus sous<br />

l'angle unique des concentrations en<br />

polluants mais sous plusieurs angles<br />

correspondant aux usages de l'eau (eau<br />

potable, baignade, irrigation ...). D'autre<br />

part, la qualité de l'eau est vue de façon plus<br />

globale puisque de plus en plus les aspects<br />

de qualité physique et biologique du milieu<br />

sont pris en compte (et non plus seulement<br />

la qualité physico-chimique).<br />

La recherche du premier poste<br />

Je compte rechercher un emploi<br />

d'expertise dans le domaine de<br />

- 22 -<br />

l'environnement, soit dans un bureau<br />

d'étude, soit dans un organisme publique<br />

(Agences de l'Eau, collectivités locales,<br />

Parcs ...). Si l'opportunité m'est offerte, je<br />

suis prêt à aller travailler quelque temps<br />

dans un pays étranger.


L’entrée à l’ENGREF : un désir de<br />

changement<br />

En tant que jeune ingénieur des<br />

travaux, la réussite au concours interne et<br />

la scolarité de <strong>l'ENGREF</strong> constitue le<br />

passage obligé à l'accession dans le corps<br />

des IGREF. Mes motivations concernaient<br />

essentiellement des meilleures perspectives<br />

de carrière sur le long terme et à l'époque<br />

un désir de changement. L'aspect défi<br />

personnel offert par le concours et des<br />

perspectives de découvertes et d'activités<br />

intéressantes pendant la scolarité de<br />

<strong>l'ENGREF</strong> ont également joué dans mes<br />

motivations.<br />

Assimiler une certaine culture de<br />

l'IGREF en première année<br />

La première année de <strong>l'ENGREF</strong> ne<br />

m'a pas paru globalement indispensable.<br />

J'ai néanmoins particulièrement apprécié le<br />

stage en exploitation agricole y compris le<br />

module théorique, ainsi que le tronc<br />

commun Forêt à Nancy. La possibilité<br />

d'approfondir ou de découvrir une langue<br />

étrangère m'a séduit même si cela ne<br />

concerne qu'une durée de six mois.<br />

Au-delà du contenu, la première année<br />

garde de l'intérêt pour forger un esprit de<br />

promotion et assimiler une certaine culture<br />

de l'IGREF. Les possibilités d'activités<br />

extrascolaires m'ont également bien plu.<br />

Un stage long dans un service<br />

RTM pour découvrir le terrain et<br />

avant de se lancer dans des aspects<br />

recherche<br />

En première année, je me suis interrogé<br />

sur mon désir ou non de poursuivre dans la<br />

Hydraulique torrentielle<br />

Ex-ingénieur des travaux et déjà docteur, Philippe Frey a personnalisé son parcours à<br />

l’ENGREF par un stage long dans un service de Restauration de Terrain en Montagne, afin<br />

de découvrir le terrain et la pratique opérationnelle. Il rejoint bientôt l’équipe de recherche<br />

appliquée «Erosion torrentielle» du Cemagref .<br />

PHILIPPE FREY<br />

Ingénieur des Travaux - ingénieur du corps du<br />

GREF<br />

voie de la recherche. Ma réflexion a de fait<br />

été aidée par une opportunité sous la forme<br />

d'un poste proposé par le Cemagref de<br />

Grenoble dans le domaine du transport<br />

solide et de l'érosion torrentielle, un sujet<br />

qui m'intéresse depuis longtemps. Ce poste<br />

m'a été attribué après réunion de la<br />

commission de préaffectation qui m'a<br />

fortement incité à effectuer un stage long<br />

dans un service RTM (Restauration de<br />

Terrain en Montagne), afin de découvrir le<br />

terrain et la pratique opérationnelle avant<br />

de se lancer dans des aspects recherche.<br />

J'ai effectué ce stage très enrichissant<br />

au RTM de Savoie à Chambéry. Il a<br />

essentiellement consisté en deux études de<br />

torrents avec un accent mis sur<br />

l'hydraulique torrentielle et les propositions<br />

d'aménagements. J'ai en particulier essayé<br />

d'appliquer quelques résultats récents de la<br />

recherche dans un domaine très empirique.<br />

Un panachage entre recherche et<br />

études sur le terrain au Cemagref<br />

Je vais rejoindre l'équipe "Erosion<br />

torrentielle" au Cemagref de Grenoble.<br />

Mes activités devraient panacher des<br />

aspects recherche et étude et s'effectuer à la<br />

fois sur le terrain au laboratoire sans<br />

oublier le travail théorique. Si l'organisme<br />

- 23 -<br />

et les méthodes de travail ne me sont pas<br />

inconnus, le sujet à peine effleuré pendant<br />

ma deuxième année devrait me passionner.


L’ENGREF : une culture de l'eau<br />

profondément ancrée<br />

A la fin de ma scolarité à l'X, je<br />

souhaitait m'orienter vers le domaine de<br />

l'eau. Ce thème me paraissait à même de<br />

m'offrir l'ouverture internationale et le sens<br />

du service que je recherchais. Pour cela,<br />

j'avais présenté les trois écoles qui me<br />

semblait répondre à ma demande :<br />

<strong>l'ENGREF</strong>, les Ponts et l'Agro. Lorsque j'ai<br />

eu le choix, <strong>l'ENGREF</strong> me paraissait, des<br />

trois, celles qui avait la culture de l'eau la<br />

plus profondément ancrée. C'est donc sans<br />

hésitation que je me suis dirigé avenue du<br />

Maine.<br />

La première année : participer à<br />

l'organisation d'une dynamique au<br />

sein d'une équipe<br />

Le début de la première année est<br />

marquée par une forte dominante de travail<br />

en groupe. J’avais assez peu pratiqué ce<br />

genre d'exercice dans ma formation amont,<br />

aussi, ce fut l'occasion de participer à<br />

l'organisation d'une dynamique au sein<br />

d'une équipe.<br />

La deuxième partie de la première<br />

année s'articule autour du stage de deux<br />

mois en entreprise. Pour ma part, j'avais<br />

toujours effectué des stages à l'étranger,<br />

dans des conditions souvent assez<br />

difficiles, j'ai donc pris le parti de faire un<br />

stage à dominante scientifique et technique<br />

dans un bureau d'étude sur la construction<br />

de grands barrages, Coyne et Bellier. Au<br />

cours de cette période, j'ai effectué un<br />

travail qui nécessitait une grande rigueur<br />

scientifique, ce à quoi je n'avais pas été<br />

rompu jusque là.<br />

Eau et développement<br />

Avec pour fil conducteur le «développement», le cursus de Rémi Usquin se résume ainsi : des stages en bureaux<br />

d’études, une expérience en Bolivie où il a pu mettre en pratique les éléments théoriques acquis pendant la voie<br />

d’approfondissement Gestion de l’Eau, tout çà avec l’appui d’une bourse de la Fondation de l’Ecole Polytechnique.<br />

REMI USQUIN<br />

Polytechnicien - ingénieur civil du GREF<br />

La spécialisation Eau en deuxième<br />

année pour prolonger un projet<br />

soutenu par la fondation de l’X<br />

En rentrant à <strong>l'ENGREF</strong>, j'avais envie<br />

de travailler dans le domaine de l'eau. C'est<br />

donc tout naturellement que je me suis<br />

orienté vers la voie d'approfondissement<br />

«Gestion de l’eau» à Montpellier, puisque<br />

celle-ci me paraissait complète quant aux<br />

sujets abordés.<br />

Ce choix de deuxième année était la<br />

suite logique du projet que j'avais exposé à<br />

la Fondation de l'X, qui m'avait d'ailleurs<br />

offert une bourse pour mes deux années de<br />

scolarité à <strong>l'ENGREF</strong>.<br />

La découverte d’un continent<br />

merveilleux : l’amérique Latine<br />

Le cursus à Montpellier s'organise<br />

autours des grands thèmes ayant trait à l'eau<br />

(hydrologie, hydraulique, eau et<br />

collectivités, eau et agriculture.....).<br />

L'ambiance de travail y était décontractée<br />

et sympathique. Les six premiers mois sont<br />

donc consacrés à une succession de cours<br />

théoriques et d'exercices de terrain. Le<br />

stage long, à l'issu de ces six mois, est<br />

l'occasion de mettre en pratique une partie<br />

des enseignements de <strong>l'ENGREF</strong>. Pour ma<br />

- 24 -<br />

part, je suis parti en Bolivie pour le compte<br />

du bureau d'étude BCEOM, afin d'étudier<br />

et d'améliorer la gestion des eaux dans le<br />

parc national de Torotoro. Au cours de ce<br />

séjour de six mois, j'ai plus<br />

particulièrement utilisé les volets<br />

hydrologie, irrigation et système<br />

d'information géographique de mes<br />

enseignements du GREF. J'y ai découvert<br />

une culture et un continent merveilleux.<br />

Quant à mon activité professionnelle<br />

des prochains mois ? Avis aux amateurs......


La gestion des ressources en eau :<br />

un enjeu capital<br />

En entrant à l’ENGREF, je souhaitais<br />

me spécialiser dans le domaine de l’eau<br />

avec une optique développement. L’eau est<br />

en effet une ressource limitée et sa gestion<br />

a toujours été la préoccupation majeure de<br />

tous les pays, qu’ils soient développés ou<br />

non. L’enjeu que représente cette ressource<br />

et l’étendue de son champ d’application,<br />

allant de l’irrigation à l’assainissement des<br />

eaux usées, ainsi que les approches des<br />

différentes politiques de l’eau que j’ai pu<br />

avoir à travers mes précédents stages dans<br />

les pays sous-développés, ont ainsi motivé<br />

mon choix.<br />

Le stage en exploitation agricole :<br />

l’immersion dans le milieu rural<br />

La première année de l’ENGREF est<br />

une année de formation générale, qui<br />

permet d’avoir une vision globale des<br />

différents domaines enseignés à l’école<br />

mais également de pouvoir alterner les<br />

expériences proches du terrain et les cours<br />

formels. Cette première année fut<br />

également pour moi l’occasion d’effectuer<br />

un stage en exploitation agricole. En effet,<br />

issue de l’école Polytechnique et étant<br />

fonctionnaire du Ministère de<br />

l’Agriculture, je trouvais normal et<br />

enrichissant de connaître un minimum et<br />

de l’intérieur, le milieu rural et<br />

l’interlocuteur principal des DDAF qu’est<br />

l’exploitant agricole. Mon choix s’est<br />

porté sur une petite exploitation agricole<br />

spécialisée dans le maraîchage biologique<br />

près de Nîmes. Ce stage fut très instructif<br />

puisqu’il m’a permis de participer aux<br />

travaux de la ferme mais également à la<br />

gestion de cette «mini-entreprise» qu’est<br />

Eau et développement<br />

Une formation académique à Montpellier puis deux missions à la Banque Mondiale, telles sont les<br />

étapes du parcours de cette polytechnicienne sensible aux problèmes de développement. Deux stages<br />

et deux visions complémentaires : comment se mettent en place le financement de projets de<br />

développement et un projet d’alimentation en eau potable sur le terrain.<br />

PHUONG DAO<br />

Polytechnicienne, ingénieur du corps du<br />

GREF<br />

l’exploitation agricole.<br />

L’acquisition en 2ème année d’une<br />

culture générale d’ingénieur dans<br />

le domaine de l’eau<br />

Tout au long de la première année, je<br />

me suis demandée quelle approche de l’eau<br />

liée au développement je désirais avoir :<br />

économique ou technique. Après plusieurs<br />

entretiens avec les enseignants de l’école<br />

et des personnes extérieures travaillant<br />

dans le développement, mon choix s’est<br />

finalement porté sur la seconde possibilité.<br />

Mon but était alors d’acquérir un minimum<br />

de bases techniques dans le domaine de<br />

l’eau tout en essayant d’orienter au<br />

maximum mes travaux pour l’école vers le<br />

développement, comme je l’avais déjà fait<br />

en 1ère année (où j’avais travaillé pour le<br />

Ministère de la Coopération sur le<br />

développement local en Afrique). J’ai donc<br />

suivi la formation Gestion de l’Eau à<br />

Montpellier pendant six mois, ce qui m’a<br />

permis d’acquérir des connaissances<br />

techniques mais aussi d’avoir une culture<br />

générale d’ingénieur dans le domaine de<br />

l’eau.<br />

Le partage de la deuxième année<br />

entre un stage à la Banque<br />

Mondiale et un projet au Laos<br />

La seconde partie de la deuxième<br />

année était consacrée au stage long et il me<br />

- 25 -<br />

semblait alors intéressant de chercher un<br />

stage alliant les connaissances que j’avais<br />

pu acquérir pendant les six premiers mois<br />

avec mon intérêt pour le développement.<br />

Ayant déjà eu quelques expériences de<br />

terrain, je voulais cette fois découvrir le<br />

côté financier du développement par<br />

l’intermédiaire des bailleurs de fonds<br />

multilatéraux. J’ai donc effectué mon stage<br />

à la Banque Mondiale où j’ai étudié les<br />

coûts et le développement institutionnel<br />

des projets d’eau urbaine en Chine. Ceci<br />

m’a permis de travailler sur les aspects<br />

financiers et économiques des projets<br />

d’eau, au sein d'une organisation telle que<br />

la Banque Mondiale, et dans un milieu très<br />

international. J’ai eu ensuite la chance de<br />

pouvoir joindre une mission de la Banque<br />

au Laos sur un projet d’alimentation en eau<br />

potable, ce qui m’a permis de voir<br />

comment la Banque gérait les missions sur<br />

le terrain mais aussi d’avoir une approche<br />

plus technique et relationnelle des projets<br />

de développement dans le domaine de<br />

l’eau.<br />

Le colloque sur l’Eau, la Ville et<br />

l’Urbanisme<br />

J’ai eu l’occasion au cours de ces deux<br />

années de participer à l’organisation de<br />

deux colloques sur le thème de l’eau. Le<br />

premier, Eau et Stratégies Industrielles, fut<br />

la réalisation d’un petit groupe d’élèves des<br />

deux promotions 94-96 et 95-97. Le<br />

second, l’Eau, la Ville et l’Urbanisme, était<br />

organisé par l’Académie de l’Eau et<br />

l’Agence de l’Eau Seine-Normandie, où<br />

j’ai passé six semaines à travailler avec<br />

l’équipe du colloque.<br />

Dans les deux cas, ce fut l’occasion<br />

d’un véritable travail d’équipe, mais


également la possibilité de rencontrer<br />

beaucoup d’acteurs du domaine de l’eau en<br />

France, dans le cas du premier colloque, du<br />

monde entier dans le cas du second,<br />

puisque la manifestation concernait au<br />

moins 23 villes du monde.<br />

La valorisation différée du<br />

parcours<br />

En tant que fonctionnaire, j’ai choisi<br />

d’effectuer ma première affectation dans<br />

une Direction Départementale de<br />

l’Agriculture et suis affectée dans le<br />

département de la Nièvre comme chef du<br />

service Equipements Publics Ruraux. Il<br />

- 26 -<br />

s’agit pour moi d’une première expérience<br />

où je pourrai apprendre un métier dans le<br />

domaine de l’eau et dans un cadre<br />

relativement proche du terrain et où je<br />

pourrai acquérir une première expérience<br />

en France avant de partir travailler plus<br />

spécifiquement dans le développement.


Une approche de la coopération<br />

par la voie associative avant<br />

d’entrer à l’ENGREF<br />

Mon parcours de formation, comme<br />

mes activités personnelles se sont tôt<br />

orientés vers le domaine de la coopération<br />

internationale. J'ai eu l'occasion de<br />

m'impliquer dans des projets associatifs,<br />

des actions menées par des organisations<br />

non gouvernementales comme Ingénieurs<br />

Sans Frontières. J'ai ainsi pu rencontrer une<br />

diversité d'acteurs de la coopération,<br />

notamment en participant à l'organisation<br />

de séminaires. J'aurai pu continuer à<br />

approcher la coopération par la voie<br />

associative, préférer celle de la recherche<br />

ou de bureaux d'étude. J'ai choisi de<br />

travailler pour le secteur public, tout en<br />

gardant un pied dans le domaine associatif.<br />

Le statut de fonctionnaire du Génie Rural<br />

des Eaux et des Forêts, me permet<br />

d'aborder des questions touchant à la<br />

définition de politiques publiques tout en<br />

restant attachée à des connaissances de<br />

terrain, ce qui constituait pour moi une<br />

priorité.<br />

La rencontre de nombreux acteurs<br />

du développement en 1ère année<br />

De la politique de formation en<br />

première année d'ENGREF, je retiendrai<br />

surtout les multiples occasions qui nous ont<br />

été données de rentrer en contact avec des<br />

milieux professionnels. Le stage court, le<br />

projet de groupe, l'exercice<br />

"Environnement en situation locale" m'ont<br />

permis de rencontrer des acteurs du<br />

développement mais aussi de découvrir<br />

d'autres milieux : administrations publiques<br />

centrales ou déconcentrées, bureaux<br />

d'études, élus, entrepreneurs.<br />

Eau et développement<br />

Allier réalisations concrètes dans le domaine du développement et formation de cadres locaux, telle est<br />

l’expérience vécue par Elen Lemaître lors de son parcours à l’ENGREF. Une occasion de constater<br />

aussi la richesse de ce mode de coopération.<br />

ELEN LEMAITRE<br />

agro, ingénieur du corps du GREF<br />

La spécialisation en<br />

développement agricole à la Chaire<br />

d'Agriculture Comparée de l'INA<br />

P-G<br />

Par ma deuxième année de formation,<br />

j'ai cherché à renforcer mes connaissances<br />

en économie sans exclure une approche<br />

technique choisie dans le domaine de<br />

l'irrigation. Je souhaitais suivre une<br />

formation adaptée à la fois à une action de<br />

coopération et à des fonctions en France.<br />

J'ai d'abord prospecté sur les formations<br />

proposées en France comme à l'étranger<br />

dans le domaine de l'économie et du<br />

développement. Entre un master à Wye<br />

College et la spécialisation en<br />

développement agricole à la Chaire<br />

d'Agriculture Comparée de l'INA P-G. J'ai<br />

finalement choisi cette deuxième<br />

alternative, pour son approche originale,<br />

réputée efficace, et le stage long de terrain<br />

qu'elle propose. Lors d'un stage dans une<br />

région de petite irrigation au Laos, j'ai<br />

bénéficié de l'encadrement et des<br />

compétences à la fois de professeurs de la<br />

Chaire d'Agriculture Comparée et de<br />

professeurs de la Voie<br />

d'Approfondissement Eau de <strong>l'ENGREF</strong>.<br />

La réalisation d’un diagnostic de<br />

la situation agraire de plusieurs<br />

villages au Laos<br />

- 27 -<br />

En deuxième année, j'estime avoir<br />

acquis des bases culturelles solides<br />

(histoire des agricultures du monde, impact<br />

des politiques agricoles, etc.), et des outils<br />

méthodologiques (évaluation économique,<br />

analyse de systèmes agraires, conception et<br />

conduite de projets ou programmes de<br />

développement).<br />

Six mois d'enquêtes dans de petits<br />

villages laotiens m'ont donné l'occasion de<br />

découvrir un nouveau mode de vie bien sûr,<br />

mais aussi une nouvelle forme de<br />

partenariat. Pour réaliser un diagnostic de<br />

la situation agraire nous avons travaillé en<br />

équipe : le doyen de la Faculté<br />

d'Agriculture et des Forêt du Laos, formé<br />

en développement agricole à l'INA P-G,<br />

deux étudiants de l'Ecole Supérieure<br />

d'Agriculture de la capitale laotienne, et<br />

moi. Allier réalisations concrètes dans le<br />

domaine du développement et formation de<br />

cadres locaux me parait une priorité dans<br />

les projets en cours et à venir. J'ai eu<br />

l'occasion de constater la richesse de ce<br />

mode de coopération.<br />

Un poste junior au Ministère de la<br />

Coopération<br />

J'ai la chance de bénéficier d'un poste<br />

junior au Ministère de la Coopération.<br />

Après un travail bibliographique en France,<br />

je partirai donc pour le Burkina Faso, où je<br />

travaillerai sur la problématique foncière<br />

pendant deux ans. J'aurai l'occasion de<br />

m'appuyer sur des compétences locales,<br />

notamment dans le domaine de la<br />

recherche, pour cerner les spécificités<br />

régionales, de travailler avec des<br />

partenaires allant des organisations<br />

paysannes aux services publics centraux,<br />

de coordonner l'intervention de bureaux<br />

d'études nationaux ou étrangers.


Gestion de l’environnement<br />

- 28 -<br />

Itinéraires en gestion de l’environnement :<br />

ANNE-MARIE NOËL<br />

NATHALIE BOUCHES<br />

BENOÎT BRUNOT<br />

FLORENCE CAMPIN


Un intérêt pour les questions<br />

spécifiques traitées par les<br />

collectivités dans les domaines de<br />

l'aménagement local.<br />

Arrivée en fin de deuxième année de<br />

l'INA P-G, je souhaitais m'orienter vers les<br />

domaines de l'environnement et<br />

d'aménagement local en France. Je ne<br />

connaissais pas précisément le partage des<br />

compétences sur ces questions, mais il me<br />

semblait que les collectivités locales se<br />

trouvaient être des acteurs privilégiés.<br />

Je suis rentrée à <strong>l'ENGREF</strong> avec le<br />

souhait d'acquérir des compétences sur les<br />

problèmes d'environnement posés aux<br />

collectivités. Je souhaitais également être<br />

formée aux questions spécifiques que<br />

doivent traiter les collectivités dans les<br />

domaines de l'aménagement local.<br />

En 1ère année : l’acquisition<br />

d’une expérience concrète des<br />

questions liées à la pollution, dans<br />

une société en plein développement<br />

La scolarité de première année de<br />

l’ENGREF est constituée par un ensemble<br />

de modules et par des missions<br />

d'applications pratiques. Je retiendrai<br />

surtout les missions. En particulier, avec<br />

deux autres étudiantes, nous avons réalisé<br />

pour l'AFNOR un document à l'usage des<br />

experts français de la normalisation dans le<br />

domaine de l'eau, présentant le<br />

fonctionnement comparatif du cycle de<br />

l'eau et de la normalisation dans deux pays<br />

communautaires (Grande-Bretagne et<br />

Allemagne). Ce travail, échelonné sur<br />

quatre mois et comportant des missions<br />

dans ces pays, nous a permis de confronter<br />

Gestion de l’environnement<br />

«Il est intéressant pour un ingénieur civil de posséder une expérience des méthodes et des contraintes<br />

des acteurs de l'Etat ou des collectivités territoriales, dans la mesure où ceux-ci peuvent être ses<br />

partenaires.»<br />

Telle est l’approche originale d’Anne-Marie Noël , attirée par l’environnement et le développement<br />

local.<br />

ANNE-MARIE NOEL<br />

Agro - ingénieur civil du GREF<br />

différentes approches de la normalisation<br />

en Europe, mais aussi de comprendre<br />

différents modes d'organisation de la<br />

gestion de l'eau plus ou moins déléguée au<br />

secteur privé selon les pays.<br />

J'ai également effectué un stage de<br />

deux mois dans la société IKOS<br />

environnement, prestataire de services en<br />

environnement auprès d'industriels et de<br />

collectivités locales. J'ai ainsi participé à<br />

l'ouverture d'un site de traitement de<br />

déchets industriels par voie biologique, en<br />

prenant en charge la réalisation de l'étude<br />

d'impact et du dossier de demande<br />

d'autorisation. Cette mission m'a permis<br />

d'acquérir une expérience concrète des<br />

questions liées à la pollution, dans une<br />

société en plein développement.<br />

Définir son parcours de 2ème<br />

année en fonction des réalités du<br />

marché de l'environnement<br />

Arrivée à mi-parcours de ma première<br />

année d'ENGREF, j'étais toujours très<br />

motivée par les actions des collectivités<br />

locales et les questions d'environnement.<br />

Mais j'ai aussi réalisé la nécessité de définir<br />

la suite de mon parcours en fonction des<br />

réalités du marché de l'environnement. Je<br />

me suis alors penchée sur les possibilités de<br />

- 30 -<br />

formation correspondant à ces attentes. Le<br />

mastère Ingénierie et Gestion de<br />

l’Environnement (IGE) commun à<br />

l’ENGREF, l’ENPC et l’ENSMP est<br />

rapidement devenu mon objectif.<br />

Six mois de mission à la Direction<br />

de l'Environnement et du Cadre de<br />

Vie d’un Conseil Régional<br />

A l'expérience des anciens, et comme je<br />

peux le confirmer aujourd'hui, le Mastère<br />

IGE est une très bonne formation, qui<br />

privilégie des intervenants de grande<br />

qualité mais aussi des déplacements sur le<br />

terrain, fort riches d'enseignements, par<br />

exemple sur les sites pollués du Nord-Pasde-Calais<br />

ou sur les problèmes de pollution<br />

liés à la concentration industrielle autour de<br />

Fos (13).<br />

Les étudiants du Mastère IGE<br />

proviennent de diverses filières : juristes,<br />

économistes, ingénieurs, formation<br />

complémentaire pour des personnes ayant<br />

déjà exercé dans le secteur privé. Il s'agit là<br />

d'une source d'enrichissement mutuel du<br />

fait des approches liées à ces cultures<br />

différentes.<br />

Après les six mois de formation du<br />

Mastère IGE, j'ai effectué six mois de<br />

mission au sein d’une Direction de<br />

l'Environnement et du Cadre de Vie d’un<br />

Conseil Régional. Il s'agissait d'une<br />

expérience en collectivité, qui me permet<br />

aujourd'hui de mieux comprendre le<br />

partage des compétences entre les<br />

différentes collectivités sur les problèmes<br />

d'aménagement et d'environnement.


L’expérience de la mission<br />

publique (approche réglementaire<br />

et publique) pour une ingénieur<br />

civil<br />

Les questions d'environnement<br />

nécessitent toujours la prise en compte des<br />

aspects juridiques, mais aussi du jeu des<br />

acteurs pouvant intervenir avec en<br />

particulier les acteurs locaux, premiers<br />

concernés et premiers responsables de ces<br />

questions.<br />

Je crois qu'il est intéressant pour un<br />

ingénieur civil d'avoir une expérience des<br />

méthodes et des contraintes des acteurs de<br />

l'Etat ou des collectivités territoriales, dans<br />

la mesure où ceux-ci peuvent être ses<br />

partenaires.<br />

Etre dans les prochains mois à<br />

l'écoute des demandes du marché<br />

Je souhaite m'orienter vers le conseil en<br />

environnement, ou bien l'exercice de<br />

- 31 -<br />

fonctions d'ingénieur environnement dans<br />

l'industrie.<br />

Je ne crois pas qu'il soit réaliste<br />

d'affirmer la nature de mon activité<br />

professionnelle dans les prochains mois. Il<br />

convient avant tout d'être à l'écoute des<br />

demandes du marché pour les ingénieurs<br />

débutants.


Travailler dans un parc naturel<br />

Ma formation initiale de normalienne<br />

en biologie étant très théorique, les seuls<br />

aspects concrets abordés concernaient le<br />

domaine de la gestion des ressources<br />

naturelles, je suis entrée à l’ENGREF afin<br />

de mettre en pratique ce que j’avais étudié<br />

antérieurement sachant que je souhaitais<br />

travailler dans un parc national ou un parc<br />

naturel régional en sortant de l’école.<br />

La première année : un tournant<br />

dans la scolarité<br />

Les moments forts de ma 1ère année<br />

ont été les travaux d’élèves en groupe<br />

(TGE) et le stage en entreprise car grâce à<br />

eux, j’ai découvert la réalité de l’entreprise,<br />

les méthodes de travail et les débouchés<br />

dans le domaine de l’environnement. Mon<br />

TGE s’est déroulé chez Renault et mon<br />

stage pour Aéroports de Paris. Ces deux<br />

exercices ont été de véritables tournants<br />

dans mon année et j’ai élargi mon voeu de<br />

départ, qui était de travailler au sein d’un<br />

parc naturel. J’ai par ailleurs apprécié de<br />

faire partie de l’équipe du Bureau des<br />

Elèves.<br />

Une formation technique tournée<br />

vers l’entreprise<br />

Mon projet de 2ème année s’est monté<br />

progressivement compte tenu de<br />

l’évolution de mes souhaits au cours de la<br />

1ère année. Plutôt que le DEA «Science et<br />

Techniques de l’Environnement» que<br />

j’aurais fait sans intégrer l’ENGREF, j’ai<br />

opté finalement pour une formation plus<br />

technique et davantage tournée vers les<br />

entreprises que vers la recherche. Après<br />

Gestion de l’environnement<br />

Normalienne, Nathalie Bouches est attirée par l’ENGREF pour pouvoir travailler dans un parc naturel.<br />

En deuxième année, elle suit le mastère Ingénierie et Gestion de l’environnement couplé avec un stage<br />

sur la gestion des risques environnementaux dans l’entreprise.<br />

NATHALIE BOUCHES<br />

Normalienne, ingénieur civil du GREF<br />

des discussions avec de jeunes IGREF, j’ai<br />

décidé de m’inscrire au mastère Ingénierie<br />

et Gestion de l’Environnement (IGE)<br />

commun à l’ENGREF, l’ENPC et<br />

l’ENSMP, car le principe du partenariat<br />

avec une entreprise m’attirait.<br />

Un stage sur la gestion des risques<br />

environnementaux dans les<br />

entreprises<br />

Le contenu théorique du mastère IGE<br />

est très bon malgré le reproche qui lui est<br />

couramment fait d’être trop généraliste.<br />

Les connaissances dispensées sont d’un<br />

bon niveau, les projets et études de cas<br />

nombreux. Quant à mon stage, c’est au<br />

ministère de l’environnement que je l’ai<br />

réalisé sur la gestion des risques<br />

environnementaux dans les entreprises.<br />

Une année de réflexion consacrée<br />

à l’enseignement<br />

J’enseigne actuellement la biologie dans un<br />

lycée et je suis en formation à l’IUFM pour<br />

l’année. Cette activité professionnelle particulière<br />

pour un IGREF se justifie par le fait qu’en tant<br />

qu’agrégée, je dois des années à l’Etat. Cette<br />

année me permettra de trancher et de prendre une<br />

décision pour ma vie professionnelle future.<br />

- 32 -


La diversité des débouchés et la<br />

polyvalence de la formation m'ont<br />

fait choisir <strong>l'ENGREF</strong><br />

A la sortie de l'Ecole Polytechnique, je<br />

désirais m'orienter vers une formation<br />

complémentaire en sciences de la terre et<br />

en environnement. J'ai donc hésité entre<br />

l'Ecole Nationale Supérieure des Pétroles<br />

et des Moteurs (exploration), l'INA-PG et<br />

<strong>l'ENGREF</strong>. La diversité des débouchés et<br />

la polyvalence de la formation m'ont fait<br />

choisir <strong>l'ENGREF</strong>.<br />

Les moments forts de la première<br />

année s'articulent pour moi autour de 3<br />

thèmes de formation, que sont l'exercice<br />

ENSILO (environnement et situations<br />

locales), la mission en entreprise et le stage<br />

forestier.<br />

Le premier, l’occasion d’un vrai<br />

contact avec les acteurs locaux de l'eau, a<br />

été pour moi l'occasion de découvrir à la<br />

fois une véritable problématique<br />

d'aménagement et d'environnement<br />

d'actualité, et les domaines de compétence<br />

des ingénieurs de <strong>l'ENGREF</strong> autour de ce<br />

thème.<br />

Après avoir effectué mes stages<br />

précédents soit en entreprise publique, soit<br />

en rechercher fondamentale, la mission en<br />

entreprise m'a permis de mieux<br />

appréhender les métiers de bureau d'études<br />

et de conseil en environnement, au sein de<br />

la société SAFEGE.<br />

Enfin, le stage en milieu forestier en<br />

Alsace m'a apporté une culture et des<br />

connaissances dans un domaine qui m'était<br />

jusqu'alors inconnu, au sein d'une équipe<br />

variée d'étudiants de <strong>l'ENGREF</strong>.<br />

Gestion de l’environnement<br />

A la recherche d’une formation généraliste et ouverte vers des domaines porteurs comme celui des<br />

déchets, Benoît Brunot choisit naturellement la Voie d’approfondissement «Gestion de l’Eau».<br />

Après un stage à la SGE Environnement, il intégre cette société comme ingénieur d’affaires<br />

commercial.<br />

BENOIT BRUNOT<br />

polytechnicien, ingénieur civil du GREF<br />

Exercer des fonctions<br />

opérationnelles et intégrer une<br />

entreprise privée dans le domaine<br />

de l'ingénierie<br />

Le choix d'une spécialisation dans le<br />

domaine de l'eau, en suivant la voie<br />

d'approfondissement "Eau" de <strong>l'ENGREF</strong><br />

à Montpellier s'est fait naturellement, afin<br />

de garder l'aspect généraliste de ma<br />

formation complémentaire. Après avoir<br />

hésité avec une formation axée vers la<br />

recherche, j'ai confirmé cette orientation<br />

par ma volonté d'exercer des fonctions<br />

opérationnelles et d'intégrer une entreprise<br />

privée dans le domaine de l'ingénierie.<br />

Cette formation généraliste et ouverte à des<br />

domaines porteurs en terme de<br />

développement et donc d'emploi, comme le<br />

secteur des déchets, s'est révélée bien<br />

adaptée aux débouchés que je recherchais.<br />

La deuxième année a comporté un<br />

certain nombre de mini-projets, qui<br />

portaient sur les différents thèmes abordés<br />

au cours de la formation. Ainsi, une mise<br />

en situation nous permettait de<br />

diagnostiquer une problématique, de<br />

constituer des groupes de travail et de<br />

rechercher des solutions. Ces travaux,<br />

- 33 -<br />

effectués pour la plupart en petits groupes<br />

ont permis d'une part de mener des<br />

réflexions communes et d'autre part de<br />

prendre contact avec un nombre significatif<br />

d'interlocuteurs, aussi bien privés que<br />

publics. En outre, l'emploi du temps souple<br />

et des séquences programmées de contact<br />

avec des interlocuteurs privés m'ont permis<br />

à la fois d'avoir une mission dans le cadre<br />

de GREF-Services (Junior Entreprise de<br />

<strong>l'ENGREF</strong>) et de rechercher un stage long<br />

et à l'étranger. J’ai réalisé mon stage à la<br />

SGE (Société Générale Entreprise) où j’ai<br />

participé au projet de pôle déchet à Pau.<br />

Puis, au sein de la même structure, je suis<br />

parti en Turquie pour travailler sur une<br />

réponse d’appels d’offre concernant une<br />

usine de traitement d’ordures ménagères.<br />

La participation à l’organisation<br />

du colloque Eau et Stratégies<br />

industrielles<br />

Avec des camarades de ma promotion<br />

et de la promotion précédente, j'ai<br />

contribué à l'organisation du colloque "Eau<br />

et Stratégies Industrielles" en novembre<br />

1996 au Ministère de l'Environnement.<br />

Cette expérience a été très enrichissante sur<br />

de nombreux points, et notamment aux<br />

niveaux de la réflexion autour d'une<br />

thématique vaste : la gestion de l'eau en<br />

milieu industriel, de l’organisation<br />

matérielle de ce type d'évènement :<br />

logistique, programmations, plannings, ...<br />

de la recherche et la coordination des<br />

intervenants et de la recherche de<br />

partenaires.<br />

Le succès de cette manifestation a été<br />

le fruit d'une collaboration entre les


étudiants, <strong>l'ENGREF</strong>, les partenaires et les<br />

intervenants.<br />

La prise en charge des activités<br />

Veille, Marketing et Prospection<br />

Commerciale<br />

Suite à mon stage, que j'ai effectué dans<br />

le domaine de l'ingénierie et de la<br />

construction dans le secteur du traitement<br />

des déchets, j'ai été embauché en tant<br />

qu'ingénieur d'affaires commercial par la<br />

société SGE Environnement, au service<br />

Marketing et Commercial International.<br />

Mes fonctions au sein de ce service seront<br />

d'une part orientées vers la prise en charge<br />

des activités Veille, Marketing et<br />

Prospection Commerciale et d'autre part<br />

vers la fonction de chef de projets pour une<br />

partie des projets internationaux.<br />

- 34 -<br />

Les compétences générales acquises à<br />

<strong>l'ENGREF</strong> ont été beaucoup appréciées par<br />

la société, qui fournira le complément de<br />

formation technique.


L’ENGREF : une ouverture par<br />

rapport à sa formation de<br />

centralienne<br />

Depuis longtemps j’avais envie de<br />

travailler dans un métier lié à<br />

l’environnement, mais je n’avais pas d’idée<br />

plus précise. Je viens d’une école (Centrale<br />

Lyon) très tournée vers l’industrie, avec des<br />

enseignements essentiellement techniques.<br />

Il m’a semblé que l’ENGREF<br />

m’apporterait une ouverture nouvelle par<br />

rapport à cette formation, ouverture sur les<br />

sciences du vivant, mais aussi ouverture sur<br />

des aspects non techniques : économie,<br />

législation, rôle des acteurs de<br />

l’environnement, que je pourrais ensuite<br />

valoriser éventuellement dans l’industrie<br />

ou dans un autre domaine d’activité. Par<br />

rapport à ce souhait de travailler dans<br />

l’environnement, l’ENGREF aborde des<br />

domaines variés, comme l’eau, la forêt,<br />

l’agro-alimentaire, l’agriculture... J’ai<br />

pensé que cela m’aiderait à préciser quel<br />

type de secteur et quel type de métier<br />

pourrait me convenir.<br />

Rencontrer et collaborer avec des<br />

professionnels (collectivités<br />

locales, Ademe, Agences de l’Eau,<br />

Services de l’Etat, industriels...) au<br />

cours de la 1ère année<br />

L’ensemble de la 1ère année m’a<br />

beaucoup appris, plus que des moments<br />

particuliers. La diversité des thèmes<br />

abordés, du personnel encadrant, et aussi<br />

des élèves, est un élément d’ouverture<br />

moteur. Si au début les cours peuvent<br />

sembler très décousus, on découvre au fur<br />

et à mesure leur organisation. La première<br />

Gestion de l’environnement<br />

Le passage à l’ENGREF de Florence Campin s’est progressivement construit autour du<br />

thème de la gestion et du traitement des déchets par l’industrie et les collectivités locales. Il<br />

s’est aussi enrichi d’une immersion dans l’univers de la recherche appliquée.<br />

FLORENCE CAMPIN<br />

Centrale Lyon - ingénieur civil du GREF<br />

année m’a beaucoup apporté par rapport à<br />

la connaissance du rôle et des relations<br />

entre les différents acteurs de<br />

l’environnement, notamment grâce à<br />

l’exercice Environnement et situation<br />

locale. Il nous place en effet dès le début de<br />

l’année en situation réelle, et nous amène à<br />

rencontrer et à collaborer avec des<br />

professionnels (collectivités locales,<br />

Ademe, Agences de l’Eau, Services de<br />

l’Etat, industriels...). Cet exercice, ainsi que<br />

le projet Eau à Montpellier (assainissement<br />

d’une petite commune) m’ont fait<br />

découvrir les collectivités locales et m’ont<br />

donné envie d’y travailler. La réalisation de<br />

plusieurs projets en groupe fait prendre<br />

conscience de l’importance de la<br />

communication, aussi bien vis-à-vis des<br />

élèves collaborateurs que des gens à qui on<br />

est amené à présenter le projet, et nous aide<br />

à progresser dans ce domaine.<br />

Aborder les déchets du côté des<br />

collectivités locales, avec les<br />

interactions fortes industriels-<br />

Ademe-collectivités locales<br />

Au début de ma scolarité à l’ENGREF,<br />

je souhaitais faire de l’environnement, mais<br />

sur une problématique plus précise. Après<br />

trois années de formation “généraliste”,<br />

- 35 -<br />

j’avais envie d’acquérir des compétences<br />

un peu plus spécialisées. J’avais déjà<br />

abordé le domaine des déchets lors de mon<br />

stage de 2ème année à Centrale, dans une<br />

entreprise agro-chimique. Le sujet<br />

(rationnaliser la gestion des déchets<br />

produits et réduire les coûts de traitement,<br />

soit par des réductions à la source, soit par<br />

le recyclage, soit par des traitements plus<br />

adaptés) m’avait beaucoup plu, et m’avait<br />

montré que l’environnement et l’économie<br />

sont très liés dans toute entreprise, et<br />

encore plus lorsqu’il s’agit de déchets. J’ai<br />

poursuivi sur ce même thème lors de mon<br />

stage de première année à l’ENGREF, mais<br />

cette fois en bureau d’études. Je travaillais<br />

sur une étude commandée par l’ADEME<br />

(Agence de l’environnement et de la<br />

Maîtrise de l’Energie), ce qui m’a permis<br />

d’aborder les déchets du côté des<br />

collectivités locales, avec les interactions<br />

fortes industriels-Ademe-collectivités<br />

locales, qu’il s’agisse de technique, de<br />

réglementation ou de financement.<br />

C’est après discussion avec<br />

l’encadrement que m’est venue l’idée de<br />

suivre le DEA Sciences et Techniques du<br />

Déchet. Bien que ne souhaitant pas<br />

travailler dans la recherche fondamentale,<br />

j’avais envie d’avoir une expérience de<br />

recherche, un peu “pour voir ce que c’est”,<br />

et éventuellement pour pouvoir ensuite<br />

travailler en recherche et développement,<br />

en industrie. Il était donc nécessaire que<br />

j’effectue mon stage de DEA dans le privé.<br />

Ce point a été le plus délicat, d’abord parce<br />

qu’il y a peu de centres de recherche<br />

industriels, et ensuite parce que l’INSA de<br />

Lyon, comme toutes les écoles ou


universités dirigeant une formation<br />

doctorale, ne souhaitait pas que je parte en<br />

industrie. Légitimement, ils craignaient en<br />

effet que mon stage soit davantage un<br />

travail d’ingénieur que de chercheur. J’ai<br />

finalement opté pour un stage chez Rhône-<br />

Poulenc, suivi par un enseignant de<br />

l’INSA.<br />

Le déchet peut être un objet de<br />

recherche faisant intervenir de<br />

multiples disciplines scientifiques<br />

ou non<br />

Ma 2ème année a été marquée par un<br />

intérêt croissant pour la gestion et les<br />

traitements de déchets, aussi bien en<br />

industrie que dans les collectivités locales<br />

et par la découverte de ce qu’est la<br />

recherche appliquée. Les cours de DEA<br />

m’ont permis d’acquérir une connaissance<br />

générale de la gestion des déchets, de plus<br />

tous les cours sont faits par des chercheurs,<br />

souvent passionnés, qui arrivent à nous<br />

convaincre que le déchet peut être un objet<br />

de recherche faisant intervenir de multiples<br />

disciplines scientifiques ou non<br />

(sociologie, économie, droit...).<br />

Mon stage de DEA portait sur l’étude<br />

du comportement à long terme de déchets<br />

stabilisés par vitrification (mécanismes de<br />

relargage de contaminants dans l’eau<br />

essentiellement). Grâce à ce stage<br />

passionnant, j’ai pris conscience que la<br />

recherche m’intéressait lorsque plusieurs<br />

domaines scientifiques se mêlent (dans<br />

mon cas, les matériaux, la cristallographie,<br />

les transferts de matière...), lorsque le<br />

travail de terrain (mise en oeuvre<br />

d’expériences) s’équilibre avec le travail de<br />

réflexion, et enfin lorsque la recherche est<br />

suffisamment appliquée pour tenir compte<br />

d’autres préoccupations, notamment<br />

économiques et normatives. Je me suis<br />

aussi rendu compte que la recherche en<br />

matière de déchets est un carrefour où se<br />

rencontrent à la fois des scientifiques, des<br />

industriels, les commissions de<br />

normalisation de l’AFNOR, les pouvoirs<br />

publics... J’assistai pour ma part aux<br />

réunions de normalisation sur l’étude du<br />

comportement à long terme de déchets<br />

dans un contexte donné, dont les enjeux<br />

sont très importants tant pour les industriels<br />

que pour les pouvoirs publics à un échelon<br />

européen.<br />

Ensuite, je suis partie en stage à<br />

Barcelone dans une entreprise de<br />

traitement de déchets industriels<br />

(ECOCAT) durant trois mois. Il s’agissait<br />

d’un travail opérationnel, très proche du<br />

terrain et des ouvriers. L’entreprise est en<br />

fort développement (aussi bien sur un plan<br />

qualitatif qu’en terme de production), ce<br />

qui a rendu mon travail particulièrement<br />

motivant. Ce stage a été intéressant à la fois<br />

parce que j’ai enfin pu travailler<br />

concrêtement sur des procédés de<br />

traitement ! et également parce que le<br />

traitement des déchets varie beaucoup<br />

suivant les exigences réglementaires et<br />

l’état de développement technologique du<br />

pays.<br />

La participation à l’organisation<br />

du colloque sur la gestion globale<br />

de l’eau dans l’industrie<br />

J’ai participé, avec d’autres étudiants<br />

de l’ENGREF, à l’élaboration d’un<br />

colloque sur la gestion globale de l’eau<br />

dans l’industrie. Cet événement a mobilisé<br />

des élèves de trois promotions successives.<br />

C’était d’autant plus motivant que nous<br />

sommes partis de rien : il a fallu mettre au<br />

point le thème conducteur, choisir un<br />

public cible (pas seulement des élèves mais<br />

aussi des industriels qui ont à gérer l’eau<br />

sur leurs sites), rencontrer des<br />

professionnels qui pourraient intervenir, et<br />

organiser techniquement le colloque. Il est<br />

impossible de ne pas se sentir un peu fier<br />

du déroulement de cette journée, qui valait<br />

bien d’autres manifestations organisées par<br />

et pour des professionnels...<br />

- 36 -<br />

«Je me sens beaucoup plus mûre,<br />

et plus sûre de moi»<br />

J’ai commencé à envoyer des lettres de<br />

candidatures mais je n’ai pour l’instant<br />

aucune piste. A l’issue de ma formation à<br />

l’ENGREF, je me sens beaucoup plus<br />

mûre, plus sûre de moi également que<br />

lorsque je suis rentrée. Je connais<br />

maintenant quels types de métiers<br />

m’intéresseraient, quels types de structures<br />

également. Je cherche essentiellement<br />

auprès des entreprises qui traitent des<br />

déchets (généralement filiales de SITA ou<br />

de SARP), des collectivités locales et de<br />

l’Ademe.


Ecologie et Forêt<br />

- 38 -<br />

Itinéraires :<br />

Clotilde MOREAU<br />

Françoise LE COZ<br />

Patrick SEAC’H<br />

Isabelle GUILLOT-COUPRIE


Entrer à l’ENGREF pour «devenir<br />

forestière»<br />

Je suis entrée à l’ENGREF car je<br />

désirais depuis plusieurs années «devenir<br />

forestière». J’avais choisi d’entrer à<br />

l’INAPG avec l’intention de présenter<br />

l’ENGREF en fin de 2ème année, ce qui<br />

me permettait d’acquérir une formation<br />

assez large et multidisciplinaire tout en<br />

gardant quelques portes de diversification<br />

ouvertes. Effectivement, j’avais des<br />

soupçons quant à la pérennité de mes<br />

souhaits de jeunesse !<br />

La 1ère année : une première<br />

approche du terrain complétée par<br />

des éléments théoriques<br />

L’exercice de terrain intitulé<br />

Environnement et Situations Locales<br />

(ENSILO) qui introduit la 1ère année a<br />

joué un rôle important de liant amical et<br />

joyeux de la promotion et m’a permis<br />

d’acquérir quelques outils techniques et<br />

pratiques d’enquêtes et de diagnostics en<br />

situations réelles. Puis la formation sur «la<br />

gestion de l’environnement» et le module<br />

optionnel de «prospective» ont complété et<br />

théorisé cette première approche concrète.<br />

Un projet de 2ème année élaboré<br />

en deux actes successifs et<br />

complémentaires<br />

Celui-ci s’est construit lentement mais<br />

sûrement... Pendant la première année, j’ai<br />

rencontré des enseignants de l’ENGREF et<br />

des chercheurs extérieurs. Quelques uns,<br />

intéressés par la thématique choisie et forts<br />

de leurs expériences m’ont accompagnée et<br />

conseillée dans ma démarche d’élaboration<br />

d’un projet de Formation Complémentaire<br />

Ecologie et Forêt<br />

Comment élaborer et implanter des projets de politiques de gestion forestière au Brésil ? Tel est le sujet<br />

de thèse que Clotilde Moreau entamera prochainement. Mais avant d’en arriver là, plusieurs étapes ont<br />

jalonné son parcours à l’ENGREF dont le DEA Environnement, Temps, Espaces et Société et un stage<br />

formidable au Brésil !<br />

CLOTILDE MOREAU<br />

agro, ingénieur fonctionnaire du GREF<br />

Par la Recherche (FCPR).<br />

Je souhaitais en fait faire de la «gestion<br />

des forêts équatoriales». Un tel projet<br />

posait divers problèmes pratiques : celui de<br />

l’offre d’une formation pertinente et celui<br />

de la place d’une jeune fonctionnaire<br />

française sans expérience en pays étranger<br />

tropical. Tout d’abord, les formations<br />

forestières ne sont pas très nombreuses en<br />

France, encore moins dans le domaine<br />

tropical humide, si ce n’est le module Forêt<br />

tropicale humide organisé par le centre de<br />

Kourou de l’ENGREF en début de<br />

deuxième année du GREF. Ensuite, il nous<br />

a semblé qu’une compétence et une<br />

reconnaissance dans le domaine forestier<br />

tropical ne pouvait se construire qu’au<br />

travers d’une expérience scientifique de<br />

terrain permettant l’affectation spéciale en<br />

FCPR à la sortie de l’école, libérant ainsi<br />

deux ou trois années et une bourse de thèse<br />

confortable. Enfin, compte tenu de la<br />

reconnaissance de la formation forestière<br />

de l’ENGREF à Nancy, je souhaitais ne pas<br />

laisser passer l’opportunité d’en profiter.<br />

D’un commun accord, les responsables de<br />

l’enseignement et de la recherche de<br />

l’ENGREF et moi-même avons décidé de<br />

constuire cette 2ème année en deux actes<br />

successifs et complémentaires :<br />

Acte I, commencer par un DEA à<br />

- 40 -<br />

dominante sociale, ce qui me paraissait<br />

essentiel pour faire de la recherchedéveloppement<br />

à l’interface «milieuxsociétés»<br />

(en forêt équatoriale et en lien<br />

étroit avec les populations locales<br />

concernées). J’ai donc choisi le DEA<br />

Environnement, Temps, Espaces et Société<br />

(ETES) encadré par des chercheurs de<br />

l’Equipe de Recherche «Milieux,<br />

Environnements et Sociétés» (ERMES) de<br />

l’ORSTOM à Orléans.<br />

Acte II, poursuivre par quelques mois<br />

en spécialisation forestière à Nancy avec la<br />

promotion suivante (dans les premiers<br />

temps de la thèse), afin de découvrir et<br />

d’essayer d’assimiler les connaissances et<br />

compétences techniques forestières qui me<br />

manquaient tant.<br />

Des découvertes fructueuses d’un<br />

milieux naturel et socioéconomique<br />

complexe et<br />

dynamique, le contact avec un<br />

environnement humain riche<br />

Ce qui m’a le plus apporté au cours de<br />

ma deuxième année, ce sont les autres. A<br />

l’ENGREF d’abord, où se côtoient des<br />

élèves d’horizons très divers de par leur<br />

pays ou leur formation d’origine. Ensuite,<br />

au cours des quelques mois passés au DEA<br />

ETES durant lesquels j’ai découvert de<br />

nouvelles dimensions, notamment dans les<br />

champs universitaires et scientifiques, que<br />

ce soit à travers la diversité des étudiants et<br />

de leurs projets (de la gestion des lagunes<br />

méditerranéennes aux questions de la<br />

chasse chez les peuples pygmés d’Afrique<br />

Centrale, en passant par l’évaluation des<br />

problèmes de fréquentation sportive et<br />

touristique en montagne), que par la


ichesse et la diversité des thématiques<br />

abordées et des intervenants : des villes<br />

durables à l’histoire des sociétés antiques<br />

andines, la modélisation des systèmes<br />

biologiques, des associations de protection<br />

de la nature, des chercheurs en<br />

climatologie, des agriculteurs auvergnats.<br />

Mon stage de DEA en Amazonie<br />

brésilienne s’est déroulé dans des<br />

conditions contraignantes et formidables.<br />

Les difficultés linguistiques, scientifiques<br />

et logistiques se sont multipliées tout en<br />

laissant une large place aux découvertes<br />

fructueuses d’un milieux naturel et socioéconomique<br />

complexe et dynamique. Mais<br />

chaque obstacle franchi et chaque pas en<br />

avant ou en arrière sont autant<br />

d’enseignements pratiques et d’expériences<br />

pour une chercheuse en herbe... Le tout est<br />

donc devenu une expérience personnelle<br />

fort riche, et qui sait s’il n’y perce pas<br />

quelque petit bout scientifique prometteur ?<br />

Participer à des colloques pour<br />

entrouvrir une porte sur le monde<br />

de la recherche forestière<br />

C’est avec plaisir que j’ai assisté à<br />

divers colloques sans jamais y contribuer.<br />

Ils m’ont permis de connaître quelques<br />

chercheurs et d’entrouvrir une porte sur le<br />

monde de la recherche forestière et/ou<br />

tropicale. Je pense notamment aux<br />

deuxièmes rencontres forestières<br />

organisées par le centre de Nancy de<br />

l’ENGREF en novembre 1995 sur le thème<br />

de «la gestion forestière durable», au<br />

colloque ECOFIT (ECOsystèmes<br />

Forestiers InterTropicaux) organisé par<br />

l’ORSTOM en avril 1996 à Bondy, à celui<br />

- 41 -<br />

sur la technologie du bois organisé par le<br />

CIRAD-Forêt en juin 1996 à Montpellier,<br />

ou aux journées «Nature, Sciences et<br />

Sociétés» organisées à l’ORSTOM en<br />

janvier 1997.<br />

Les prochains mois : la thèse et un<br />

petit passage par la formation<br />

forestière de l’ENGREF à Nancy<br />

Je vais être affectée en FCPR. Avant de<br />

me consacrer pleinement à ma thèse dont le<br />

sujet portera sur les conditions<br />

d’élaboration et d’implantation de projets et<br />

de politiques ayant trait à la gestion<br />

forestière en forêt amazonienne au Brésil,<br />

je vais suivre assidûment la formation<br />

forestière de l’ENGREF Nancy.


Ingénieur civile, Françoise Le Coz s’est spécialisée en forêt, son domaine de prédilection.<br />

En travaillant sur la Directive Habitats, c’est une approche environnementale de la forêt qu’elle a<br />

privilégiée.<br />

Des apirations diverses, l’esquisse<br />

d’un projet professionnel<br />

Je ne suis pas entrée à <strong>l'ENGREF</strong> avec<br />

un projet professionnel bien arrêté. J'avais<br />

tout au plus dessiné les contours des<br />

domaines où je souhaitais travailler à<br />

savoir les milieux naturels et en particulier<br />

la forêt.<br />

J'étais attiré par l'aspect terrain et<br />

concret d'un métier dans le secteur forestier<br />

et pour «préparer» mon entrée à<br />

<strong>l'ENGREF</strong>, j'avais effectué un stage en<br />

deuxième année de l'INAPG à l'Office<br />

National des Forêts.<br />

Je m'intéressais également à l'écologie<br />

et à l'aménagement du territoire et<br />

finalement <strong>l'ENGREF</strong> semblait être l'école<br />

d'ingénieur qui par ses domaines de<br />

compétences convenait le mieux à mes<br />

aspirations diverses.<br />

La première année : la<br />

confirmation de son goût pour la<br />

forêt<br />

J'en vois principalement deux. Tout<br />

d'abord l'exercice Environnement et<br />

Situations Locales (ENSILO) qui permet<br />

d'appréhender une problématique locale à<br />

travers les acteurs impliqués. Le choix d'un<br />

sujet sur la création d'un Parc Naturel<br />

Régional en région Picardie correspondait<br />

avec mon intérêt pour l'aménagement du<br />

territoire.<br />

En fin d'année, l'exercice forestier du<br />

tronc commun forêt m'a permis de me<br />

retrouver dans mon milieu de prédilection<br />

et de confirmer mon goût pour la forêt.<br />

Le choix d’une approche plus<br />

«environnementale» que<br />

«forestière» en deuxième année<br />

A défaut d'un projet professionnel bien<br />

ficelé, j'avais un fil directeur bien clair ; je<br />

voulais mieux connaitre le milieu forestier<br />

et les différentes activités de ce secteur.<br />

Ecologie et Forêt<br />

FRANÇOISE LE COZ<br />

agro, ingénieur civil du GREF<br />

C'est pourquoi j'ai décidé de suivre la voie<br />

d'approfondissement «Forêt-Bois» à<br />

<strong>l'ENGREF</strong> Nancy.<br />

Très tôt au début de la deuxième année<br />

s'est posée la question de mon stage long :<br />

où le faire? Quel sujet choisir?<br />

Concernant le sujet, j'ai opté pour une<br />

problématique plus «environnementale»<br />

que «forestière» à savoir la Directive<br />

européenne «Habitats» portant sur la<br />

conservation des habitats naturels, de la<br />

faune et de la flore. Les 3 raisons de ce<br />

choix étaient les suivantes :<br />

- l'actualité du sujet (la Directive date<br />

de 1992)<br />

- la portée du sujet (concerne le monde<br />

agricole et forestier),<br />

- mon intérêt pour les problématiques<br />

dépassant le simple cadre de la forêt.<br />

Concernant la structure d'accueil de<br />

mon stage, je souhaitais pouvoir y trouver<br />

des personnes et des moyens techniques me<br />

permettant de réaliser un travail de qualité<br />

et c'est pourquoi je suis allée à la Direction<br />

Régionale Alsace de l'ONF. J'arrivais dans<br />

une région où l'Office menait des contreexpertises<br />

sur des sites pressentis pour le<br />

futur réseau Natura 2000. J'avais en charge<br />

l'étude d'un site important pour eux et il y<br />

avait donc un challenge à relever!<br />

Pour ma mission à l'étranger, j'ai voulu<br />

privilégier l'aspect découverte d'un acteur<br />

incontournable au niveau mondial dans le<br />

domaine de l'environnement. Je suis allée<br />

au WWF-EPO (Fonds Mondial pour la<br />

- 42 -<br />

Nature - Bureau de la politique<br />

européenne). Je voulais à travers cette<br />

expérience tester ma motivation pour<br />

travailler éventuellement pour une<br />

Organisation Non Gouvernementale<br />

(ONG).<br />

L’étude de deux périmètres de<br />

reboisement dans la région de<br />

Tabarka en Tunisie<br />

Au cours de la formation à Nancy, nous<br />

avons la chance d'effectuer un projet de<br />

reboisement dans un pays étranger. Notre<br />

promotion est parti trois semaines en<br />

Tunisie pour effectuer l'étude de deux<br />

périmètres de reboisement dans la région<br />

de Tabarka. Nous avons travaillé en<br />

collaboration avec les forestiers tunisiens<br />

(certains anciens Igrefs) ce qui a été très<br />

enrichissant humainement et<br />

techniquement. Le volet culturel du voyage<br />

n'a pas été oublié grâce aux nombreuses<br />

visites que nous avons pu faire.<br />

Et l’avenir ?<br />

Au mois de décembre, je vais travailler<br />

au service du patrimoine naturel du<br />

Muséum National d'Histoire Naturelle sur<br />

la Directive Habitats (étude nouvelle par<br />

rapport à mon stage long). A court moyen<br />

terme, j'espère continuer à travailler dans le<br />

domaine de l'environnement soit dans des<br />

bureaux d'études, des cabinets de conseil<br />

ou peut-être en chambre d'agriculture. Je<br />

suis attachée à ma culture forestière et je<br />

pense qu'elle sera une bonne alliée pour<br />

aboutir dans l'un de ces projets.


Etendre son champ de compétence<br />

sur des thèmes tels que<br />

l'aménagement du territoire, la<br />

gestion des paysages, des milieux<br />

naturels et des milieux forestiers<br />

en tant que composante de l'espace<br />

rural<br />

J'ai intégré <strong>l'ENGREF</strong> à 28 ans, par la<br />

voie du concours interne proposé aux<br />

Ingénieurs des Travaux de la fonction<br />

publique. En effet, par ma formation<br />

d'origine, je suis Ingénieur des Techniques<br />

Agricoles et j'occupais un poste en Service<br />

Régional de l'Economie Agricole dans une<br />

Direction Régionale de l'Agriculture et de<br />

la Forêt (DRAF).<br />

Après quelques années passées dans ce<br />

service, <strong>l'ENGREF</strong> constituait une<br />

alternative à un changement d'affectation<br />

plus classique. Quelles étaient alors mes<br />

attentes ?<br />

Mon grade d’Ingénieur des Travaux<br />

Agricoles (ITA) et mes 4 ans d’ancienneté<br />

me permettaient d’envisager un poste du<br />

même type dans une autre DRAF, ou<br />

d’opter pour un service d'Economie<br />

Agricole en Direction Départementale de<br />

l’Agriculture, ou enfin d’enseigner dans un<br />

établissement agricole. En fait, je<br />

souhaitais disposer d’une plus grande<br />

marge de manoeuvre et de décision dans<br />

mon travail. Je voulais aussi étendre mon<br />

champ de compétence sur des thèmes tels<br />

que l'aménagement du territoire, la gestion<br />

des paysages, des milieux naturels et des<br />

milieux forestiers en tant que composante<br />

de l'espace rural. Pour postuler à des postes<br />

présentant ce type de profil, le grade<br />

d'IGREF me semblait plus adapté que celui<br />

d'ITA. Par ailleurs, l’évolution de carrière<br />

Ecologie et Forêt<br />

Au cours de sa scolarité, Patrick Seac’h a développé des qualités qu’il possédait déjà avant d’entrer à<br />

l’ENGREF, en tant qu’ingénieur des travaux : maturité, aptitude à gérer les tâches avec recul et<br />

capacité à travailler en équipe. C’est avec un nouveau bagage technique acquis en 2ème année qu’il<br />

part rejoindre sa nouvelle affectation : l’Office National des Forêts.<br />

PATRICK SEAC’H<br />

Ingénieur des travaux, ingénieur du corps du<br />

GREF<br />

dans ce dernier grade était notamment<br />

conditionnée par l’accession au<br />

divisionnariat qui ne se produit<br />

habituellement pas avant d’avoir 15 à 20<br />

ans d’ancienneté.<br />

De ces points de vue, la reprise de la<br />

formation répond à mes attentes par le<br />

changement de grade qu'elle permet<br />

d'obtenir à son terme, et donc une évolution<br />

de carrière plus rapide. Bien entendu, elle<br />

m'ouvre des portes puisque le changement<br />

de grade donne accès à une plus large<br />

gamme de choix de postes.<br />

Sur un tout autre niveau, je trouvais<br />

intéressant de me remettre aux études après<br />

quelques années de vie professionnelle. Le<br />

fait de repasser un concours constituait un<br />

défi pour moi-même.<br />

Il faut cependant garder à l’esprit que le<br />

passage par l’ENGREF conduit<br />

théoriquement à choisir en sortie un poste<br />

sur une liste restreinte. Il existe donc un<br />

risque que l’affectation obtenue ne soit pas<br />

vraiment satisfaisante sur les plans du<br />

profil ou de la localisation.<br />

Aborder l’interface forêtenvironnement<br />

Dès l’entrée à l’ENGREF, j’étais<br />

quasiment fixé sur mon choix de baser mon<br />

projet de deuxième année sur la formation<br />

- 43 -<br />

forestière dispensée à l’ENGREF de<br />

Nancy. J’estimais en effet que pour<br />

compléter ma vision de l’aménagement du<br />

territoire, il me manquait des<br />

connaissances dans la composante<br />

forestière. Le type de formation proposée<br />

me satisfaisait par son approche concrète<br />

des techniques forestières, et correspondait<br />

bien à ma conception de «l’école<br />

d’application» après une première année<br />

jugée quelque peu trop éloignée des réalités<br />

de la vie professionnelle. Cette formation<br />

me permettait bien entendu de prétendre à<br />

une affectation dans le secteur forestier.<br />

Enfin, l’implantation géographique me<br />

convenait, compte tenu de mes contraintes<br />

familiales.<br />

Au cours de cette deuxième année, j’ai<br />

opté pour la tournée thématique «Alpes<br />

briançonnaises-Queyras» plutôt que pour la<br />

tournée «Forêt tropicale humide» en<br />

Guyane, estimant que je tirerais plus de<br />

profit de la première. J’avais par ailleurs eu<br />

l’occasion de passer 16 mois en Guyane<br />

lors de mon service national.<br />

J’ai ensuite réalisé mon stage long à la<br />

Direction Régionale de l’Office National<br />

des Forêts (DRONF) afin de découvrir cet<br />

organisme susceptible de m’accueillir la<br />

l’issue de l’ENGREF. J’y ai mené deux<br />

études : l’une très concrète, relative aux<br />

aménagements forestiers, l’autre plus<br />

théorique puisque traitant du coût de la<br />

mise en oeuvre de la Directive Habitats. Ce<br />

dernier travail répondait à mon souhait<br />

d’aborder l’interface forêt-environnement.<br />

Enfin, ce stage aura permis de conforter<br />

mon intention de demander une affectation<br />

à l’ONF.


Enfin, mon stage à l’étranger s’est<br />

déroulé en Grande-Bretagne au sein du<br />

Poste d’Expansion Economique de<br />

l’Ambassade de France. Il m’a permis de<br />

découvrir la gestion de la forêt britannique.<br />

En conclusion, la deuxième année aura<br />

été clairement orientée sur la préparation<br />

de l’affectation à la sortie de l’ENGREF.<br />

Une approche forestière bien<br />

complétée par un projet<br />

reboisement de trois semaines en<br />

Tunisie et par le stage long à la<br />

DRONF<br />

Sur les plans technique et relationnel,<br />

j’ai particulièrement apprécié -et tiré<br />

profit- de la compétence des enseignants<br />

généralement passionnés par leur activité.<br />

La formation, très orientée sur la<br />

découverte des métiers de la forêt par le<br />

biais de nombreuses tournées et la<br />

rencontre de professionnels, s’est à mon<br />

avis avérée très efficace. J’ai seulement<br />

regretté que l’aval du secteur bois<br />

(transformation/commercialisation) ainsi<br />

que les futurs grands enjeux forestiers<br />

n’aient pas été davantage évoqués au cours<br />

de cette période.<br />

L’approche forestière dispensée à<br />

l’ENGREF a été bien complétée par un<br />

projet reboisement de trois semaines en<br />

Tunisie et par le stage long à la DRONF.<br />

Par ailleurs, la formation forestière se<br />

fait conjointement avec le Mastère en<br />

Sciences Forestières qui, cette année , était<br />

quasi exclusivement constitué d’étudiants<br />

étrangers, l’occasion d’avoir des échanges<br />

fructueux, tant sur le plan professionnel<br />

que privé.<br />

Une nouvelle affectation qui<br />

devrait mettre un terme à une<br />

ancienne frustration de<br />

bureaucrate privé de terrain ...<br />

De mon activité professionnelle, je<br />

pense avoir acquis une certaine maturité,<br />

développé une aptitude à gérer les tâches<br />

avec un certain recul et appris à travailler<br />

en équipe. Dans une certaine mesure, la<br />

première année à l’ENGREF m’aura<br />

permis de compléter ces approches et de<br />

mettre en évidence certaines lacunes dans<br />

mes méthodes de travail, que je m’efforce<br />

de corriger. La seconde année m’aura<br />

apporté des connaissances dans un<br />

nouveau domaine technique.<br />

A mon avis, l’articulation de mon<br />

expérience antérieure avec celle de<br />

l’ENGREF devrait se faire lors de mon<br />

affectation en sortie d’école, avec un<br />

emploi qui me permette de valoriser, puis<br />

de compléter mes précédents acquis, tant<br />

scolaires que professionnels. C’est la<br />

raison pour laquelle j’ai souhaité obtenir un<br />

poste de gestion à l’ONF, organisme que<br />

j’avais eu l’occasion de découvrir lors du<br />

stage long. C’est désormais chose faite,<br />

puisque je serai affecté au 1er décembre<br />

1997 en tant que chef de la Division du Val<br />

d’Oise. Le profil du poste me permettra en<br />

outre d’être au contact de problèmes<br />

techniques, ce que ne permettait pas ma<br />

première affectation en DRAF. Cette<br />

nouvelle affectation devrait donc mettre un<br />

terme à mon ancienne frustration de<br />

bureaucrate privé de terrain ...<br />

- 44 -


Ecologie et Forêt<br />

Pour bien se préparer à un premier poste de terrain, Isabelle Guillot-Couprie a profité au maximum de<br />

sa 1ère année en s’intéressant à un large spectre de disciplines. La spécialisation Forêt et un stage dans<br />

les ateliers du bois de l’ONF ont abouti à un profil alliant compétence technique et économique.<br />

Participer à la gestion de<br />

l’environnement au sein du service<br />

public<br />

Au cours de plusieurs stages et projets<br />

réalisés à l’INAPG, j’avais été sensibilisée<br />

aux problèmes de gestion de<br />

l’environnement et à la place respective des<br />

acteurs publics et privés. Les thèmes<br />

concernaient la restauration des sols<br />

pollués au sein de Gaz de France, le<br />

diagnostic de la gestion des boues au<br />

niveau d’une station d’épuration, le<br />

traitement des déchets par pyrolyse sous<br />

vide. Motivée pour participer à cette<br />

gestion de l’environnement au sein du<br />

service public, je suis rentrée à l’ENGREF<br />

en souhaitant compléter ces premières<br />

expériences, mais sans a priori sur ma<br />

future spécialisation.<br />

Un sujet combinant des aspects<br />

techniques et de gestion<br />

Au début de la première année, un<br />

travail en groupe sur la régulation du<br />

commerce international des produits<br />

tropicaux a été l’occasion de comprendre le<br />

contexte mondial de l’économie,<br />

d’analyser le fonctionnement et la place<br />

des acteurs privés et publics, des bailleurs<br />

de fonds et d’une Organisation Non<br />

Gouvernementale (ONG).<br />

Le stage de deux mois dans un grand<br />

groupe privé Brasserie Heineken et sur un<br />

sujet combinant des aspects techniques et<br />

de gestion (Génie des Procédés et système<br />

Assurances Qualité) a aussi été une<br />

expérience très riche au sein de mon<br />

parcours en me permettant de découvrir les<br />

impératifs, le fonctionnement et<br />

l’organisation d’une entreprise privée et de<br />

ISABELLE GUILLOT-COUPRIE<br />

Agro, ingénieur du corps du GREF<br />

mieux positionner le service public, la<br />

fonction publique par rapport aux<br />

entreprises privées.<br />

J’ai donc profité de cette première<br />

année pour me sensibiliser à un large<br />

spectre de domaines : commerce mondial,<br />

aménagement du territoire, génie des<br />

procédés...et d’outils comme la prospective<br />

et l’assurance qualité. Très intéressée par<br />

l’économie, perçue par moi comme un<br />

outil d’analyse très efficace pour un<br />

gestionnaire, je souhaitais aussi avoir des<br />

bases techniques pour ma future première<br />

expérience professionnelle que je<br />

connaissais déjà : un poste de terrain en<br />

DDAF ou à l’ONF. Mon choix de<br />

spécialisation s’est finalement porté sur la<br />

voie d’approfondissement Forêt à Nancy,<br />

en me réservant la possibilité de réaliser un<br />

stage ouvert sur le domaine «économiegestion».<br />

La formation forestière de Nancy<br />

s’appuie sur des connaissances techniques<br />

solides mais dispensée de manière très<br />

académique. L’organisation d’un projet de<br />

reboisement en Tunisie (en particulier la<br />

recherche de financements) a permis de<br />

nous placer dans une situation plus<br />

professionnelle. Ce projet a en outre été<br />

particulièrement riche par son ouverture<br />

aux réalités d’un pays de tradition<br />

- 45 -<br />

Le projet de reboisement en<br />

Tunisie : une expérience à part<br />

entière<br />

forestière différente de la référence<br />

française, dont la demande sociale envers<br />

la forêt consiste pour l’essentiel en une<br />

pression pastorale. Mais aussi le travail<br />

avec les forestiers tunisiens qui a été<br />

l’occasion de remettre en question mes<br />

connaissances techniques pour les adapter<br />

à ce nouveau contexte.<br />

La richesse des origines des étudiants<br />

composant la promotion GREF-Mastère<br />

Forêt a facilité les échanges que ce soit au<br />

niveaux culturel, technique ou des<br />

méthodes de travail.<br />

Mon stage de deuxième année a été très<br />

influencé par mes interrogations quant à<br />

ma future affectation et par mon voeu de<br />

travailler sur un domaine qui ne soit pas<br />

purement technique. Au cours de mes<br />

enquêtes sur les ateliers de bois de l’Office<br />

National des Forêts (ONF), j’ai rencontré<br />

des personnels de terrain ainsi que des<br />

services centraux de l’ONF. De par ces<br />

contacts divers, j’ai mieux compris le<br />

fonctionnement de cet établissement<br />

public. Enfin le stage m’a initié à la gestion<br />

publique et aux difficultés de la gestion des<br />

ressources humaines.<br />

Un stage de deux mois en Grande-<br />

Bretagne pour Forest Enterprise - l’agence<br />

étatique britannique responsable de la<br />

gestion des forêts de l’Etat - m’a fait<br />

connaître l’administration britannique et<br />

réaliser un projet plus technique :<br />

l’aménagement paysager d’une forêt.<br />

Après ce parcours, je rejoint l’ONF en<br />

Picardie.


Gestion des entreprises et politiques publiques<br />

- 46 -<br />

Itinéraires :<br />

BASTIENNE TIBERGHIEN<br />

MARIE-CLAIRE COLIN<br />

NATHALIE KOSCIUSKO-<br />

MORIZET<br />

YANN BRAMOULLÉ<br />

ALEXANDRA LINGLIN<br />

MARIE DEMEURE DIT<br />

LATTE- ROUYÈRE


S'ouvrir aux métiers intégrant la<br />

notion de service public<br />

Je suis rentrée à <strong>l'ENGREF</strong> suite à un<br />

stage en Direction Départementale de<br />

l'Agriculture et de la Forêt dans le service<br />

d'aide aux collectivités locales que j'ai<br />

réalisé au cours de ma deuxième année à<br />

l'INA-PG. Suite à la découverte de ce<br />

nouveau milieu, je souhaitais m'orienter<br />

dans les domaines de l'eau et de<br />

l'environnement. J'ai alors choisi<br />

<strong>l'ENGREF</strong> parce qu'elle me permettait de<br />

m'ouvrir aux métiers intégrant la notion de<br />

service public et m'offrait la possibilité de<br />

travailler dans une structure privée en<br />

relation avec les collectivités locales et<br />

l'administration.<br />

L’apport de nouvelles méthodes de<br />

raisonnement et de travail<br />

Les moments marquants de ma<br />

première année à <strong>l'ENGREF</strong> ont été les<br />

travaux de groupe. Ils m'ont permis de<br />

travailler avec des ingénieurs d'origines<br />

différentes (polytechniciens, normaliens<br />

etc.) qui apportaient de nouvelles méthodes<br />

de raisonnement et de travail et<br />

permettaient ainsi d'enrichir<br />

l'enseignement.<br />

Le premier projet de groupe portait sur<br />

la gestion des déchets industriels spéciaux<br />

en Picardie. Il a été particulièrement<br />

intéressant parce qu'il nous a donné la<br />

possibilité de rencontrer l'ensemble des<br />

acteurs impliqués dans les projets de<br />

construction d'un incinérateur de déchets<br />

industriels spéciaux et d'un centre<br />

d'enfouissement technique. Il s'agissait des<br />

entreprises privées montant les projets, des<br />

administrations, des collectivités locales et<br />

des associations de riverains. A partir de<br />

Gestion des Entreprises - Politiques publiques<br />

Après avoir caressé un projet de carrière en bureau d’études, Bastienne Tiberghien se tourne vers<br />

l’industrie agro-alimentaire. Elle poursuit une formation commerciale grâce au Mastère Management<br />

des industries agro-alimentaires et renforce sa compétence d’ingénieur du GREF avec un stage dans un<br />

service Environnement du groupe Perrier-Vittel.<br />

BASTIENNE TIBERGHIEN<br />

Agro, ingénieur civil du GREF<br />

l'ensemble des entretiens, nous avons pu<br />

appréhender l'enjeu du projet et<br />

comprendre la stratégie de chacun des<br />

acteurs.<br />

Le second projet, réalisé en équipe plus<br />

restreinte (3 élèves) a porté sur les<br />

programmes d'aide au développement rural<br />

en Ardèche méridionale. J'ai appris quelle<br />

pouvait être l'articulation entre les<br />

procédures et les financements proposés<br />

aux différentes échelles : à l'échelle<br />

européenne, nationale, régionale,<br />

départementale et locale. Comme le projet<br />

précédent, l'étude s'est basée sur une<br />

approche de terrain complétée par un<br />

travail de synthèse.<br />

Exercer une fonction<br />

environnement dans l’industrie<br />

agro-alimentaire<br />

Le stage de première année de<br />

<strong>l'ENGREF</strong> a fortement orienté<br />

l'élaboration de mon projet de deuxième<br />

année. En effet, mon intérêt pour<br />

l'environnement s'étant accru, j'ai réalisé un<br />

stage dans un petit bureau d'étude en<br />

environnement sur la pollution des eaux<br />

souterraines par les nitrates d'origine<br />

agricoles. Le sujet m'a intéressé mais j'ai<br />

été un peu déçue par l'environnement de<br />

travail. Cette PME manquait de moyens et<br />

de dynamisme et ne proposait pas de<br />

- 48 -<br />

travail en équipe ni d'étude de terrain. Suite<br />

à cette expérience, j'ai abandonné l'idée<br />

de travailler dans un bureau d'étude en<br />

environnement. Je préférais m'orienter vers<br />

des structures plus importantes et offrant<br />

de plus grandes perspectives de carrière.<br />

J'ai alors choisi de m'intéresser aux<br />

industries pour y exercer une fonction en<br />

environnement. De par ma formation<br />

antérieure d'agro, j'étais plus<br />

particulièrement intéressée par les<br />

industries agro-alimentaires. L'ENGREF<br />

m'ayant apporté les bases en<br />

environnement, j'ai privilégié pour la<br />

deuxième année un enseignement me<br />

spécialisant dans le domaine agroalimentaire.<br />

J'ai donc choisi le mastère de<br />

gestion des entreprises agro-alimentaires<br />

de l'ESSEC cohabilité par <strong>l'ENGREF</strong>,<br />

l'INA-PG et l'ENSIA.<br />

L’acquisition d’une formation<br />

commerciale<br />

Concernant la formation académique,<br />

ma deuxième année à l'ESSEC a été<br />

particulièrement riche parce que j'y ai<br />

acquis une formation commerciale<br />

complémentaire et une ouverture sur le<br />

monde des entreprises privées. Ma<br />

formation a été très variée : management,<br />

contrôle de gestion, comptabilité,<br />

marketing, développement de nouveaux<br />

produits, logistique, trading,<br />

environnement.... Cet enseignement m'a<br />

permis de m'ouvrir à l'ensemble des<br />

fonctions existant dans une industrie agroalimentaire.<br />

La diversité des origines des<br />

autres étudiants (commerciaux, étudiants<br />

agri, personnes ayant déjà une expérience<br />

professionnelle...) est également un atout<br />

de la formation.


La deuxième partie de l'année a été<br />

constituée d'un stage chez Perrier-Vittel<br />

dans le service environnement. J'y ai conçu<br />

un outil de gestion sur la réduction de la<br />

quantité d'emballages à la source. Ce sujet<br />

a réellement été passionnant parce qu'il m'a<br />

permis d'allier mes compétences<br />

d'ingénieur du GREF et ma double<br />

formation commerciale.<br />

L’apport de l’ENGREF<br />

L'ENGREF m'a permis de construire<br />

au fur et à mesure mon projet<br />

professionnel. L'enseignement m'a donné<br />

une ouverture d'esprit sur l'ensemble des<br />

problématiques environnementales que<br />

j'espère pouvoir appliquer dans le domaine<br />

agro-alimentaire.<br />

L'ENGREF m'a également apporté une<br />

capacité d'adaptation dans un<br />

- 49 -<br />

environnement changeant et un goût<br />

prononcé pour les travaux d'équipe.<br />

Et le premier poste ?<br />

J'ai trouvé un CDD chez PepsiCola<br />

dans un poste de logistique. Je souhaite<br />

acquérir ainsi une nouvelle compétence<br />

dans le domaine agro-alimentaire quitte à<br />

revenir aux fonctions environnementales<br />

dans un second temps.


A la recherche d’une formation<br />

généraliste<br />

En entrant à l’ENGREF, mon projet<br />

personnel était de travailler sur les<br />

problématiques du domaine public et plus<br />

précisément sur les thèmes aménagement<br />

du territoire et environnement. Par ailleurs,<br />

je recherchais une formation généraliste, ne<br />

voulant pas dès mon entrée à l’école me<br />

spécialiser dans la forêt ou l’eau.<br />

L’apprentissage du travail en<br />

équipe en 1ère année<br />

Globalement, les moments forts de la<br />

1ère année correspondent aux différents<br />

travaux de groupe. Grâce à ces derniers,<br />

nous avons pu échanger des idées,<br />

confronter nos opinions entre personnes<br />

ayant des formations différentes, ce qui<br />

parfois n’était pas triste ! Ces travaux<br />

constituent à mon sens une formidable<br />

expérience pour notre vie professionnelle<br />

où la notion d’équipe est une réalité<br />

quotidienne et où chacun est également très<br />

différent de par sa culture mais également<br />

de par son histoire.<br />

En outre, mon stage réalisé au sein du<br />

Groupe Danone sur le thème «Agriculture<br />

raisonnée dans le domaine du blé ou du<br />

lait», a été très riche tant sur le plan humain<br />

que technique. Il m’a surtout aidé à mieux<br />

définir ce que je voulais faire pendant la<br />

deuxième année.<br />

Une spécialisation en gestion<br />

publique<br />

Estimant avoir une connaissance de<br />

base technique suffisante, plutôt que de me<br />

spécialiser dans l’eau ou la forêt, j’ai<br />

préféré m’ouvrir à la gestion publique.<br />

Gestion des Entreprises - Politiques publiques<br />

Après un DESS de gestion publique à Dauphine et dix moix de stage chez Danone, la jeune<br />

fonctionnaire Marie-Claire Colin-Daveu cerne mieux les attentes des entreprises face à<br />

l’administration. Sa première affectation sera un poste de terrain dans le département de la Manche.<br />

MARIE-CLAIRE COLIN-DAVEU<br />

Agro, ingénieur du corps du GREF<br />

Pour cela, je me suis renseignée auprès de<br />

mes prédécesseurs qui avaient exprimé la<br />

même volonté mais également auprès de<br />

différentes universités. Parmi les<br />

formations proposées, j’ai opté pour le<br />

DESS de Gestion Publique de l’université<br />

de Dauphine. Les cours dispensés m’ont<br />

permis d’aborder diverses matières qui me<br />

seront utiles d’ici peu de temps : Droit<br />

Public, Finances Publiques, Comptabilité<br />

Publique, Evaluation de Politiques<br />

Publiques...<br />

Les cours étant regroupés sur deux<br />

jours, j’ai pu dès le début de l’année<br />

commencer mon stage long en alternance<br />

au sein du Groupe Danone à la Direction<br />

Environnement et travailler sur<br />

l’implication des fournisseurs du groupe<br />

Danone dans une démarche de qualité<br />

globale.<br />

L’apprentissage du langage et<br />

d’une culture d’entreprise<br />

D’abord je voudrais souligner que la<br />

durée de dix mois de mon stage long a été<br />

extrêmement importante ; ceci a en effet<br />

modifié mon statut au sein de l’entreprise<br />

j’étais véritablement considérée comme<br />

membre du groupe et non comme une<br />

simple stagiaire. Ainsi, j’ai eu la possibilité<br />

de rencontrer des acteurs à la fois du<br />

- 50 -<br />

secteur privé mais également du secteur<br />

public. Par ailleurs, j’ai pu mieux<br />

comprendre l’attente des entreprises face à<br />

l’administration et constater qu’un certain<br />

nombre de blocages proviennent<br />

uniquement d’une différence de «langage»,<br />

de culture.<br />

De plus, la Direction Environnement<br />

étant transversale, j’ai eu à connaître des<br />

dossiers très divers et pu observer des<br />

entreprises concurrentes élaborer ensemble<br />

des projets, des documents dans un but de<br />

satisfaction du consommateur.<br />

La participation à des colloques :<br />

un lieu d’échanges informels<br />

A la fois par l’ENGREF ou le Groupe<br />

Danone, j’ai eu la chance d’organiser des<br />

colloques. Les colloques me semblent<br />

particulièrement enrichissants sur le plan<br />

relationnel (carnet d’adresses) : c’est un<br />

lieu d’échanges informels. Ils permettent<br />

non seulement de mieux comprendre<br />

certains aspects techniques d’un domaine<br />

particulier mais également de s’intéresser<br />

au fonctionnement de manifestations de<br />

taille importante.<br />

Débuter par un poste de terrain<br />

Etant jeune fonctionnaire j’ai souhaité<br />

débuter ma carrière par un poste de terrain<br />

qui est pour moi quelque chose d’essentiel<br />

pour apprendre véritablement mon métier<br />

d’IGREF.<br />

Ainsi, très prochainement, je serai chef<br />

du premier service de la Direction<br />

Départementale de l’Agriculture et de la<br />

Forêt (DDAF) de la Manche.


Deux domaines de prédilection :<br />

l’économie et l’international<br />

A la sortie de l’Ecole Polytechnique, je<br />

n’avais pas de projet professionnel<br />

définitivement arrêté. Mon domaine de<br />

prédilection était l’économie -j’avais<br />

d’ailleurs choisi mes options à l’X en<br />

cohérence avec ce goût-, je m’intéressais<br />

aussi à l’environnement, à l’actualité<br />

internationale et européenne (en particulier,<br />

l’intégration des PECO), et à l’action<br />

publique dans toutes ses dimensions.<br />

L’ENGREF me semblait être un choix<br />

ouvert, qui me permettrait d’affiner mes<br />

souhaits, tout en ne me fermant<br />

définitivement aucune porte.<br />

La première année : acquérir une<br />

culture de base, approfondir et<br />

prendre des contacts<br />

Ma première année à l’ENGREF a été<br />

l’occasion de poursuivre parallèlement<br />

trois objectifs :<br />

- acquérir quelques connaissances<br />

fondamentales dans différents domaines<br />

qui constituent la culture de base des<br />

IGREF.<br />

- approfondir mon intérêt pour les<br />

questions de politiques agricoles et<br />

européennes. Mon TGE, sur le sujet de<br />

l’intégration des PECO à l’Union<br />

Européenne, a participé de cet objectif.<br />

- rencontrer des responsables du<br />

Ministère de l’Agriculture, des<br />

Collectivités territoriales, et d’autres<br />

ministères, pour préciser mes projets.<br />

Comprendre les enjeux de<br />

l’interface public/privé<br />

J’ai rapidement été fixée dans mon<br />

souhait initial de m’orienter vers<br />

l’économie. Il m’a semblé intéressant de<br />

Gestion des Entreprises - Politiques publiques<br />

Se former au management des entreprises privées : n’est-ce pas un choix paradoxal pour une future<br />

fonctionnaire ?<br />

Simplement, un désir d’ouverture d’esprit et de compréhension des enjeux de l’interface public/privé,<br />

dans un souci d’efficacité et d’optimisation de l’action publique.<br />

NATHALIE<br />

KOSCIUSKO-MORIZET<br />

Polytechnicienne, ingénieur du corps du<br />

GREF<br />

choisir une formation axée sur le<br />

management des entreprises privées et je<br />

me suis orientée vers le Collège des<br />

Ingénieurs.<br />

Ce choix peut sembler paradoxal, alors<br />

que mon statut de fonctionnaire m’appelait<br />

justement à exercer une activité dans le<br />

secteur public. Il répond à un désir<br />

d’ouverture d’esprit et de compréhension<br />

des enjeux de l’interface public/privé, dans<br />

un souci d’efficacité et d’optimisation de<br />

l’action publique.<br />

Le Collège des Ingénieurs : un<br />

bouillonnement perpétuel,<br />

l’approche du fonctionnement<br />

d’un grand groupe pendant la<br />

mission<br />

Le Collège des Ingénieurs a été<br />

l’occasion d’acquérir des techniques de<br />

management et de gestion des entreprises<br />

privées et de les mettre à l’épreuve de la<br />

réalité grâce au système du stage en<br />

alternance. Ma mission auprès de la<br />

Direction des Ressources Humaines à la<br />

Lyonnaise des Eaux m’a donné une<br />

approche du fonctionnement d’un grand<br />

groupe et des questions stratégiques que<br />

pose le développement international, en<br />

particulier du point de vue de la Gestion<br />

des Ressources Humaines.<br />

J’ai particulièrement apprécié la facette<br />

- 51 -<br />

internationale du Collège. Le nombre et la<br />

qualité des élèves étrangers, ainsi que la<br />

diversité et le caractère international de<br />

l’enseignement, ont fait de cette deuxième<br />

année un bouillonnement perpétuel.<br />

Enfin, j’ai retrouvé à l’occasion de mon<br />

stage à l’étranger un fil directeur de ma<br />

première année, puisque j’ai effectué une<br />

étude auprès de l’Attaché Agricole à<br />

Varsovie sur la filière lait de l’Agriculture<br />

polonaise dans le cadre de l’Intégration à<br />

l’Union Européenne. Ce stage a été<br />

l’occasion de revenir vers des sujets<br />

d’actions publiques, comme un deuxième<br />

stage que j’ai réalisé au Ministère de<br />

l’Economie, auprès du bureau Agriculture<br />

et Environnement de la Direction de la<br />

Prévision, sur un tout autre sujet : celui des<br />

permis négociables de pollution au SO2<br />

aux Etats-Unis. Ce sont en effet des sujets<br />

très différents ...<br />

J’ai voulu mettre à profit ces deux<br />

années pour voir des contextes de travail et<br />

des méthodes variés. Cette variété trouve sa<br />

place au cœur d’une cohérence de projet et<br />

de goûts, autour de thèmes directeurs que<br />

sont l’Economie, l’international, à côté de<br />

sujets d’intérêt plus typiques des IGREF.<br />

Et après : l’eau, les déchets et l’air<br />

Je suis affectée, en décembre prochain,<br />

à la Direction de la Prévision (Ministère de<br />

l’Economie et des Finances), au Bureau<br />

Agriculture et Environnement. Je<br />

m’occuperai de l’Environnement et, pour<br />

l’essentiel de trois dossiers : la politique de<br />

l’eau, la politique des déchets et la lutte<br />

contre la pollution atmosphérique.


Une certaine latitude quant au<br />

choix d’un domaine de<br />

spécialisation<br />

Je me suis présentée au concours<br />

d’entrée de l’ENGREF car j’étais<br />

interessée par le statut d’ingénieur de<br />

l’Etat. J’avais envie de faire carrière dans<br />

l’administration francaise (voire<br />

européenne plus tard).<br />

Ensuite, pour parfaire mes<br />

connaissances d’ingénieur et être reconnue<br />

comme telle. Aussi car les disciplines<br />

enseignées à l’ENGREF m’intéressaient.<br />

Enfin, je savais qu’il existait une<br />

certaine latitude de choix dans le domaine<br />

de spécialisation, notamment la possibilité<br />

de s’orienter vers les sciences<br />

économiques.<br />

L’opportunité laissée à l’élève<br />

d’organiser une partie de son<br />

temps<br />

Plusieurs étapes ont été importantes<br />

au cours de ma première année : mon TGE<br />

(Travaux de Groupe d’Elèves), qui a été<br />

d’un enseignement riche (participation à la<br />

rédaction d’un ouvrage publié par France<br />

Agricole sur l’élargissement à l’Est), en<br />

même temps qu’il m’a apporté la<br />

possibilité d‘une publication (très<br />

important dans les processus de<br />

candidature dans une université<br />

américaine).<br />

Ma mission en entreprise s’est très bien<br />

déroulée et s’est avérée être ma meilleure<br />

expérience professionnelle en termes<br />

d’acquis et de résultats.<br />

Les travaux de terrain, en hydraulique<br />

et en foresterie. L’interaction avec les<br />

autres étudiants, de profils et de pays<br />

différents. L’opportunité laissée à l’élève<br />

Gestion des Entreprises - Politiques publiques<br />

Fastidieux parfois décourageant, organiser sa deuxième année aux Etats Unis ressemble souvent à un<br />

parcours du combattant. Un challenge qu’Alexandra Linglin a relevé avec succès : après un master of<br />

science de Politique publique à Harvard, elle envisage de poursuivre sa formation économique par un<br />

phD.<br />

ALEXANDRA LINGLIN<br />

Agro, ingénieur du corps du GREF<br />

d’organiser une partie de son temps<br />

(absolument primordial lorque l’on se<br />

lance dans les candidatures aux bourses et<br />

universités américaines).<br />

Le montage de la 2ème année aux<br />

Etats Unis : un parcours fastidieux<br />

Cela pourrait tenir en un roman. Le<br />

processus est très long, fastidieux, difficile<br />

et souvent décourageant. Avant<br />

d’entreprendre des études aux Etats Unis, il<br />

faut d’abord commencer par s’assurer que<br />

l’on disposera de fonds suffisants compte<br />

tenu des frais de scolarité exorbitants. J’ai<br />

donc régulièrement visité la Commission<br />

franco-américaine, pris conseil de Mle<br />

Gaulme, étudié la documentation de leur<br />

bibliothèque. Ceci afin de déterminer,<br />

premièrement le type de bourses<br />

auxquelles je pouvais prétendre,<br />

deuxièmement, l’université et le<br />

programme pour lesquels je devais<br />

candidater.<br />

Deux types de candidature sont à<br />

mener parallèlement :<br />

D’abord, les candidatures aux bourses<br />

de scolarité. Elles sont généralement<br />

centralisées par la Commission francoaméricaine,<br />

ce qui permet de ne remplir<br />

qu’un seul dossier. Toutefois, le dossier est<br />

très long : il comporte autant de pièces que<br />

le dossier de candidature aux universités.<br />

- 52 -<br />

En particulier, il doit comporter le relevé<br />

des notes depuis le baccalauréat, trois<br />

lettres de recommandation, le résultat des<br />

examens obligatoires à passer (GRE et<br />

TOEFL), plusieurs essais, etc.<br />

Ensuite, les candidatures aux<br />

universités. Compte tenu du peu de temps<br />

imparti, je n’ai posé qu’une seule et unique<br />

demande, auprès de l’université de Harvard<br />

(John F. Kennedy School of Government)<br />

pour le Master de Politique Publique. Cette<br />

stratégie est évidemment à déconseiller<br />

fortement puisqu’elle minimise, les<br />

chances de succès (dejà très, très faibles).<br />

Le sujet des essais dépend évidemment du<br />

programme, mais le reste des pièces est<br />

semblable, à savoir, trois lettres de<br />

recommandation, résultats du TOEFL et du<br />

GRE, relevés de notes etc.<br />

J’insiste sur le fait que le plus difficile<br />

est encore de préparer le fameux GRE (le<br />

TOEFL étant un cadeau en comparaison !).<br />

Il s’agit d’un test standardisé, censé évaluer<br />

plus ou moins le quotient intellectuel de<br />

l’élève. Les Francais sont en général peu<br />

habitués à ce type d’épreuve, sans compter<br />

évidemment l’énorme handicap que<br />

constitue l’usage d’une langue étrangère.<br />

Le score obtenu situe l’élève en terme de<br />

pourcentage «en dessous» de lui, sachant<br />

que plus de 99% des élèves qui passent le<br />

test, sont américains.<br />

Une fois le processus de candidatures<br />

achevé, il n’y a plus qu’à attendre la<br />

réponse des universités. La commission<br />

franco-américaine contacte ses candidats<br />

généralement en mars, lorsqu’ils sont<br />

censés avoir recu la réponse des<br />

universités. Les éleves pré-sélectionnés<br />

pour les différentes bourses doivent passer<br />

deux à trois entretiens avant la décision


finale de l’organisme boursier. Il est<br />

d’ailleurs difficile de mener en parallèle<br />

universités et organismes boursiers. En<br />

effet, l’université vous demandera<br />

d’accepter l’offre rapidement en envoyant<br />

un accompte (assez substantiel) ainsi<br />

qu’une lettre émanant de votre banque<br />

prouvant que vous êtes en possession des<br />

fonds nécessaires à votre première année<br />

(environ 35 000 dollars). A défaut, on vous<br />

demandera de fournir une lettre de<br />

promesse de versement de bourse. Tant que<br />

vous n’avez pas la réponse des organismes,<br />

vous ne pouvez que demander à<br />

l’université de patienter, ce qui est toujours<br />

stressant.<br />

A supposer que vous êtes arrivés à ce<br />

stade sans trop d’encombre, vous devez<br />

maintenant vous occuper de l’organisation<br />

de votre vie pratique aux Etats Unis. Le<br />

plus ardu est de trouver un logement depuis<br />

la France. Deux possibilités : soit vous<br />

réservez un hôtel pour la première semaine<br />

à la fin du mois d’août et cherchez un<br />

appartement depuis la localité-même (c’est<br />

le cas général, un logement n’est pas très<br />

difficile à trouver à la fin du mois d’août,<br />

bien davantage en septembre), soit vous<br />

optez pour les logements proposés par<br />

l‘université (on vous enverra une brochure<br />

et un dossier à retourner en mai). J’ai opté<br />

pour la deuxième solution, et je vis en<br />

«dormitory» (c’est à dire un campus avec<br />

des chambres certes un peu spartiates)<br />

depuis deux ans, ce dont je ne me suis pas<br />

plainte jusqu’à présent.<br />

Avoir une bonne dose de<br />

motivation<br />

Avant d’entreprendre ce véritable parcours<br />

de combatant, la question essentielle à se poser<br />

est la suivante : «Ai-je vraiment la motivation<br />

nécessaire ?»<br />

Le Master que j’ai suivi est constitué de<br />

modules optionnels et de tronc commun : microéconomie,<br />

statistiques, responsabilités de l’action<br />

publique, analyse politique et organisationnelle,<br />

finance internationale. Une part importante de<br />

l’expérience à la JFK School est consacrée à des<br />

conférences en présence de figures de proue des<br />

scènes politiques américaine et internationale<br />

(Hillary Clinton, Boutros Boutros Gali, Mickey<br />

Kantor,...). Ces débats passionnants constituent<br />

l’expérience la plus enrichissante que j’ai vécu à<br />

la JFK School.<br />

Mes impressions sur le déroulement<br />

des cours sont très positives. J’ai apprécié<br />

le réel dynamisme des professeurs comme<br />

des élèves, l’atmosphère de stimulation<br />

intellectuelle née des travaux en study<br />

groups avec des étudiants pour la plupart<br />

brillants. Les américains sont extrêmement<br />

accueillants et peu réprobateurs. En<br />

revanche, trop d’importance est à mon avis<br />

accordée aux discussions en classe, qui<br />

pourraient être fructueuses si le professeur<br />

intervenait davantage. D’un autre côté, il<br />

- 53 -<br />

est vrai que la qualité des interventions en<br />

classe augmente avec le temps et la<br />

pratique. En outre, beaucoup de sujets<br />

«tabous» en Europe sont abordés<br />

naturellement et discutés librement en<br />

classe. En revanche, l’ouverture d’esprit se<br />

limite quelque fois aux réponses<br />

«politically correct, ce qui limite parfois la<br />

liberté de parole à laquelle nous sommes<br />

habitués en Europe.<br />

La valorisation du parcours<br />

J’envisage pour l’instant un PhD. Le<br />

cas échéant, je me renseignerai sur les<br />

débouchés d’un ingénieur fonctionnaire en<br />

administration centrale ou dans une<br />

organisation internationale.


L’environnement au sens large<br />

comme motivation principale<br />

En entrant à l’ENGREF, j'avais envie<br />

de travailler à l'interface entre nature et<br />

société. L'environnement - au sens large -<br />

est un domaine en pleine naissance, et sur<br />

tous les plans : public, privé, scientifique,<br />

social.<br />

L’apprentissage du complexe en<br />

1ère année<br />

Les cours abordent des disciplines<br />

variées : droit, écologie, comptabilité,<br />

prospective, sciences de l'eau et de la forêt.<br />

Mais ce sont surtout les stages qui restent<br />

en mémoire. Ceux-ci permettent de<br />

découvrir des problèmes concrets et<br />

complexes et les milieux humains qui les<br />

entourent : implantation d'un incinérateur,<br />

gestion d'une exploitation laitière,<br />

réalisation de l'assainissement d'un village<br />

cévenol, gestion de forêts tempérées et<br />

tropicales.<br />

L’élaboration du projet de<br />

Formation Complémentaire par la<br />

Recherche<br />

Mon projet n'était pas prêt en fin de<br />

première année, mais la commission FCPR<br />

(Formation Complémentaire Par la<br />

Recherche) m'a autorisé à suivre le DEA<br />

Economie de l'environnement et des<br />

ressources naturelles, puis à repasser en<br />

commission en fin de deuxième année. J'ai<br />

pu ainsi élaborer mon projet tout au long du<br />

DEA, ce qui est plus logique et plus<br />

confortable que pendant la première année<br />

de <strong>l'ENGREF</strong>. Ma thèse concerne l’analyse<br />

Gestion des Entreprises - Politiques publiques<br />

Après avoir suivi le DEA Economie de l’environnement et des ressources naturelles, Yann Bramoullé<br />

commence une thèse sur l’analyse économique des agences de l’eau. Quel système institutionnel et<br />

politique mettre en place pour répondre aux problèmes de pollution et de gestion d’une ressource<br />

«commune» ?<br />

YANN BRAMOULLÉ<br />

Polytechnicien, ingénieur du corps du GREF<br />

économique des agences de l’eau, et a<br />

commencé en fait dès l’années du DEA par<br />

la rédaction d’un mémoire sur le même<br />

thème. La question essentielle sous-jaçente<br />

est : quel système institutionnel et politique<br />

mettre en place pour répondre aux<br />

problèmes de pollution et de gestion d’une<br />

ressource «commune».<br />

Découvrir l’économie sous tous ses<br />

aspects<br />

Le DEA et le mémoire m'ont permis de<br />

découvrir l'économie sous ses aspects<br />

"objectifs" et "subjectifs". En effet<br />

l’économie. En effet, l’économie est à la<br />

fois une discipline universitaire en grande<br />

partie mathématique et en même temps une<br />

science humaine ayant la volonté d’éclairer<br />

les hommes politiques sur la bonne marche<br />

de la société. Mon stage à l'étranger, au sein<br />

du Poste d'Expansion Economique de<br />

l'ambassade de France à Washington sur les<br />

biocarburants, aura été une bonne<br />

illustration du mélange fréquent entre les<br />

logiques marchandes, légales et politiques.<br />

Une thèse pour prolonger son<br />

cursus<br />

Je commence ma thèse. La première<br />

- 54 -<br />

année aura lieu dans une université<br />

américaine, afin d’acquérir une<br />

compétence internationale.


L’environnement : un des enjeux<br />

majeurs du 3ème millénaire<br />

A la sortie de l'X, je souhaitais<br />

compléter ma formation d'ingénieur dans le<br />

domaine de l'environnement qui me<br />

semblait et me semble toujours un des<br />

enjeux majeur du XXIème siècle. Je suis<br />

entrée à <strong>l'ENGREF</strong> en présentant un projet<br />

dans lequel j'envisageais à moyen ou à long<br />

terme de faire de la politique. Je souhaitais<br />

donc acquérir des compétences dans des<br />

domaines où se posent des forts problèmes<br />

de société : agriculture, eau,<br />

environnement... D'un point de vue<br />

professionnel, je me destinais plutôt à faire,<br />

dans un premier temps, du conseil en<br />

environnement. J'attendais donc de<br />

<strong>l'ENGREF</strong> d'acquérir un début d'expertise<br />

dans des domaines assez spécifiques (eau<br />

environnement...) afin de pouvoir exercer<br />

une activité de conseil ou de chargé de<br />

mission.<br />

La prise en compte des différentes<br />

logiques d’acteurs impliqués dans<br />

un problème environnemental<br />

Trois exercices ont marqué ma<br />

première année :<br />

L'exercice ENSILO (Environnement et<br />

Situations Locales) est l'occasion de se<br />

retrouver dans le «bain» des conflits<br />

d'acteurs liés à des problèmes<br />

d'environnement. Il permet de se rendre<br />

compte qu'au delà des connaissances<br />

scientifiques et des solutions techniques<br />

disponibles, un problème d'environnement<br />

ne peut se résoudre que dans la<br />

compréhension de toutes les logiques<br />

d'acteurs qui agissent et dans la mise en<br />

place d'un processus de négociation entre<br />

eux.<br />

Gestion de l’environnement<br />

Grâce au DEA Economie de l’environnement et des ressources naturelles, Marie Rouyère s’est forgé<br />

une véritable culture dans des disciplines comme l’économie et les sciences humaines.<br />

Un bagage nouveau, qui vient compléter une approche scientifique et technique de l’environnement.<br />

MARIE DEMEURE DIT LATTE-<br />

ROUYERE<br />

polytechnicienne, ingénieur civil du GREF<br />

Le module de prospective fut l'occasion<br />

de découvrir une discipline complètement<br />

nouvelle. Ce module m'a passionné car il<br />

présentait à la fois l'aspect méthodologique<br />

et l'aspect créatif de la prospective. Le<br />

sujet, le machinisme agricole, a donné lieu<br />

à des séances de «brainstorming» débridé<br />

inoubliable ! Enfin, la conférence de M.<br />

Guigou fut particulièrement captivante.<br />

Mon Travail en Groupe sur les<br />

solutions techniques à mettre en oeuvre en<br />

cas de crise en eau potable effectué pour la<br />

CISE fut un vrai échec. Nous avons<br />

rencontré toutes les difficultés possibles :<br />

sujet mal cadré, peu d'aide de la part des<br />

commanditaires, travail en groupe parfois<br />

difficile. S'il a été cuisant sur le coup, cet<br />

échec a été assez riche d'enseignement.<br />

Nous n'avons jamais réussi à définir un<br />

sujet et à poser des questions intéressantes.<br />

Nous aurions sans doute pu trouver des<br />

interlocuteurs qui nous auraient aidés.<br />

Explorer une question théorique<br />

sur un cas concret ayant une forte<br />

dimension politique<br />

Je souhaitais faire une formation en<br />

économie et gestion de l'environnement.<br />

J'ai pensé qu'un DEA me permettrait<br />

d'approfondir la théorie économique. Je<br />

suis aller voir Laurent Mermet, professeur<br />

- 55 -<br />

au DEA Economie de l'environnement et<br />

des ressources naturelles cohabilité par<br />

<strong>l'ENGREF</strong>, pour commencer à discuter de<br />

sujet de mémoire et pour voir si ce DEA<br />

répondait à mes attentes. J'ai également<br />

rencontrer le directeur du DEA : J. C.<br />

Hourcade. Mon sujet de mémoire de DEA<br />

m'a été proposé par L. Mermet en début de<br />

2ème année sur la base des discussions que<br />

nous avions eues en fin de première année.<br />

Je souhaitais au cours de ce mémoire<br />

explorer une question théorique sur un cas<br />

concret ayant une forte dimension<br />

politique, que ce travail réponde à une<br />

demande et qu'il puisse être la première<br />

étape d'une thèse. J'ai donc effectué, dans le<br />

cadre de mon mémoire de DEA, une étude<br />

pour l'agence de l'eau Seine Normandie et<br />

le conseil régional de Picardie sur le thème<br />

des transferts financiers liés à la gestion des<br />

espaces inondables dans la vallée de l'Oise<br />

Sur le plan théorique, le DEA m'a<br />

permis d'acquérir les concepts de base en<br />

économie de l'environnement : taxe<br />

écologique, marché de droit à polluer,<br />

monétarisation des actifs<br />

environnementaux, taux d'actualisation,<br />

analyse coût avantage, incertitude... Cette<br />

formation permet de replacer l'approche<br />

économique dans une approche plus<br />

globale qui fait appel à d'autres disciplines:<br />

sociologie, gestion, sciences politiques,<br />

philosophie. Ce DEA donne une formation<br />

en sciences humaines et ne s'oppose pas à<br />

l'approche scientifique et technique de<br />

l'environnement. Ainsi, la formation reçue<br />

dans ce DEA est particulièrement<br />

complémentaire d'une formation<br />

d'ingénieur.<br />

Les intervenants sont tous de qualité et<br />

tous reconnus dans le «microcosme» de


l'environnement français. Ils permettent<br />

donc de se faire une bonne idée des<br />

courants de pensée de ce milieu , ce qui est<br />

instructif et précieux. De plus, ils sont très<br />

disponibles pour discuter avec les<br />

étudiants.<br />

L’acquisition d’une culture<br />

économique que ne possède pas un<br />

ingénieur<br />

Ce DEA est un vrai de DEA de<br />

recherche : il n'est pas trop chargé en cours<br />

ce qui laisse beaucoup de temps pour lire,<br />

rencontrer des gens et échanger des idées.<br />

En effet, un ingénieur qui se lance dans<br />

l'économie doit acquérir une culture<br />

économique qu'il ne possède pas. Par<br />

ailleurs, s'intéresser aux problèmes<br />

complexes d'environnement implique de<br />

lire des ouvrages de sociologie, gestion,<br />

sciences politiques..<br />

Sur le plan relationnel, j'ai trouvé qu'il<br />

était intéressant de se retrouver dans un<br />

formation universitaire avec des étudiants<br />

sortant de maîtrise. La diversité des<br />

étudiants de <strong>l'ENGREF</strong> semble une grande<br />

homogénéité lorsque l'on se retrouve avec<br />

des étudiants ayant une formation<br />

universitaire. La culture, les méthodes de<br />

travail et les motivations sont différentes et<br />

donc cette rencontre est source de richesse.<br />

Mon étude de DEA m'a initié au travail<br />

de recherche et m'en a fait découvrir les<br />

difficultés et les satisfactions. Le sujet s'est<br />

révélé passionnant et le travail parfois très<br />

austère. J'ai travaillé à <strong>l'ENGREF</strong> et je<br />

pense qu'une équipe de recherche m'a<br />

vraiment manqué. Certes, il ne faut pas<br />

attendre dans la recherche de «se faire tenir<br />

la main», au contraire ce type de travail<br />

exige une grande autonomie et de ne pas<br />

avoir peur de trébucher souvent. C'est pour<br />

cela qu'une équipe de recherche peut être<br />

une sorte de soutien, la proximité de<br />

chercheurs crée un contexte favorable<br />

intellectuellement et montre que l'on n'est<br />

pas seul à avoir des difficultés...<br />

Enfin, pendant cette deuxième année,<br />

j'ai réalisé mon stage à l'étranger à Londres<br />

au poste d'expansion économique de<br />

l'ambassade de France sur la position<br />

britannique concernant la Politique<br />

Agricole Commune. J'ai trouvé ce stage<br />

- 56 -<br />

particulièrement enrichissant car il m'a<br />

donné en quelques semaines une assez<br />

bonne compréhension de la «doctrine»<br />

britannique du marché.<br />

La poursuite en thèse sur le thème<br />

des transferts financiers<br />

Je poursuis mon travail de recherche en<br />

thèse sur le thème des transferts financiers.<br />

En résumé, je vais m'intéresser dans cette<br />

thèse aux impacts distributifs des<br />

politiques publiques. Mon directeur de<br />

thèse sera Laurent Mermet (ENGREF) et<br />

mon laboratoire d'accueil reste à préciser.


ANNEXES<br />

- 58 -


Tableau des voies d’approfondissement - Promotion 95-97<br />

- 60 -<br />

Voie d’approfondissement<br />

BELOUARD Thierry DEA Biostatistique<br />

BENIAMINO Frédéric DEA sciences de l'environnement marin,<br />

BERGER Anne-Laure VA Forêt<br />

option biogéochimie<br />

BOSSARD Emmanuelle VA Gestion de l'eau<br />

BOUCHES Nathalie Mastère Ingénierie & gestion de l'environnement<br />

BOURDEAUX Philippe VA Gestion de l'eau<br />

BRAMOULLE Yann DEA Economie de l'environnement<br />

et des ressources naturelles<br />

BRULE Philippe VA Gestion de l'eau<br />

BRUNET Emmanuelle VA Gestion de l'eau<br />

BRUNOT Benoît VA Gestion de l'eau<br />

CALLOIS Jean-Marc DEA Ecologie générale<br />

CAMPIN Florence DEA Sciences et techniques du déchet<br />

CHARIGNON David VA Gestion de l'eau<br />

CHAUVET Vincent DAA Chef projet informatique<br />

CLERGEOT Dominique VA Gestion de l'eau<br />

COLIN épouse DAVEU Marie-Claire DESS Gestion publique<br />

COLIN DE VERDIERE Cyril VA Gestion de l'eau<br />

DAO Phuong - Uyen VA Gestion de l'eau<br />

DAVIAUD Elsa VA Gestion de l'eau<br />

DEMEURE DIT LATTE ép.<br />

ROUYERE Marie DEA Economie de l'environnement<br />

DHAOUADI Mohamed Faouzi VA Forêt<br />

et des ressources naturelles<br />

DRENO Anne-Laure VA Gestion de l'eau<br />

DUPONT Franck VA Gestion de l'eau<br />

EL BHIOUI Abderrahmane VA Gestion de l'eau<br />

FRANCK Jean-François DEA Automatique et Informatique industrielle<br />

FREY Philippe Hydraulique torrentielle (RTM)<br />

GUILLOT ép. COUPRIE Isabelle VA Forêt


HELIOT Mathieu VA Gestion de l'eau<br />

HUBERT Jean-Marie VA Gestion de l'eau<br />

KENFAOUI Abdelkrim VA Gestion de l'eau<br />

KOSCIUSKO-MORIZET Nathalie Collège des ingénieurs<br />

LE CLERC Frédéric VA Gestion de l'eau<br />

LE COZ Françoise VA Forêt<br />

LEMAITRE Elen DAA en sciences économiques et sociales :<br />

LEMENAGER Bruno VA Forêt<br />

- 61 -<br />

mention - développement agricole.<br />

LINGLIN Alexandra Master de Politique publique (USA)<br />

MAATI Jamal Eddine VA Gestion de l'eau<br />

MAURICE Benoît Mastère Ingénierie & gestion de l'environnement<br />

MOREAU Clotilde DEA Environnement, temps, espaces et sociétés<br />

NOEL Anne-Marie Mastère Ingénierie & gestion de l'environnement<br />

OUDRA Ismaïl VA Gestion de l'eau<br />

PEYRIN Thierry VA Gestion de l'eau<br />

PRINCE Bérengère Master of science on fisheries economics (GB)<br />

REGNARD Gaëlle VA Gestion de l'eau<br />

SEAC'H Patrick VA Forêt<br />

SEVIN ép. REMY Hélène VA Gestion de l'eau<br />

TIBERGHIEN Bastienne Mastère gestion des entreprises agro-alimentaires<br />

TIENGOU Tiphaine VA Gestion de l'eau<br />

TIMSTIT Carole VA Gestion de l'eau<br />

TOZZA Pierre VA Gestion de l'eau<br />

TRABELSI Abderrazek DEA Biologie forestière<br />

USQUIN Rémi VA Gestion de l'eau<br />

VARRET Claire VA Gestion de l'eau<br />

VAUTERIN Patrick VA Forêt<br />

VIRLOJEUX Christian DEA Espaces, sociétés rurales et<br />

logiques économiques<br />

WORMSER Véronique DESS Gestion publique<br />

TIENGOU Tiphaine VA Gestion de l'eau


Tableau des stages de 2 ème année - Promotion 95-97<br />

BELOUARD Thierry Statistiques spatiales globales et localisées à partir d'enquêtes par sondages<br />

CIRAD - département cultures annuelles<br />

BENIAMINO Frédéric Simulation en milieu contrôlé des processus qui gouvernent le devenir des<br />

contaminants métalliques en zone littorale.<br />

IFREMER - Direction de l'environnement et de l'aménagement littoral.<br />

Laboratoire de chimie des contaminants et modélisation.<br />

BERGER Anne-Laure Etude de faisabilité de la traçabilité des bois issus de forêts éco-certifiées.<br />

Centre Technique du Bois et de l’Ameublement<br />

BOSSARD Emmanuelle Réalisation et mise en pratique du manuel d'autosurveillance du réseau<br />

d'assainissement des Hauts-de-Seine. Télésurveillance.<br />

SEVESC - Service assainissement des Hauts-de-Seine<br />

BOUCHES Nathalie Gestion des risques environnementaux dans les entreprises.<br />

Ministère de l'Environnement - Service de l'environnement industriel<br />

BOURDEAUX Philippe Procédure de délégation de service public d'eau et d'assainissement - Etudes<br />

techniques et financières.<br />

SFDE (filiale Compagnie Générale des Eaux)<br />

BRAMOULLE Yann Prise en compte de la temporalité dans les modèles principal-agent appliqués à<br />

l'environnement.<br />

Université de Paris X, Laboratoire Théma<br />

BRULE Philippe Mise en conformité d'un parc de stations d'assainissement.<br />

Lyonnaise des Eaux - Direction de Soissons<br />

BRUNET Emmanuelle Mise en application du manuel d'autosurveillance assainissement.<br />

Lyonnaise des Eaux<br />

BRUNOT Benoît Participation au projet de pôle déchet à Pau.<br />

Société Générale Entreprise<br />

CALLOIS Jean-Marc Propriétés des modèles proie-prédateurs. Expérimentation sur phytoplancton et<br />

zooplancton.<br />

Université d'Orsay<br />

CAMPIN Florence Comportement à la lixiviation de déchets stabilisés par vitrification.<br />

C.R.I.T. Rhône Poulenc Industrialisation Decines<br />

CHARIGNON David Evaluation de l'impact de la réduction des rejets de pollution sur la qualité des<br />

cours d'eau.<br />

Agence de l'Eau Rhône Méditerranée Corse (RMC)<br />

- 62 -


CHAUVET Vincent Programmation interface utilisateur et BD sur un système d'information<br />

géographique.<br />

Alsoft<br />

CLERGEOT Dominique Transposition au cas français des techniques non conventionnelles<br />

d'assainissement par réseau de faible diamètre.<br />

Agence de l'Eau Seine Normandie.<br />

COLIN ép. DAVEU Marie-Claire Implication des fournisseurs du Groupe Danone dans une démarche de qualité<br />

globale.<br />

Danone - Direction Environnement<br />

COLIN DE VERDIERECyril Organisation de la SADE pour ses missions d'entrepreneur liées aux Services<br />

Publics de l'eau délégués à la CGE.<br />

SADE<br />

DAO Phuong - Uyen Gestion de projets : courbes de décaissement. Base de données de coûts<br />

unitaires, aspects institutionnels en environnement (sur la Chine).<br />

Banque Mondiale - Etats-Unis<br />

DAVIAUD Elsa Atlas du bassin du Paraiba do Sul. Mise en place de Viva Terra, SIG sur<br />

DEMEURE DIT LATTE<br />

l'environnement terrestre.<br />

DB Environnement - Brésil<br />

ép. ROUYERE Marie Transferts financiers liés à la gestion des espaces inondables dans la vallée<br />

de l'Oise.<br />

ENGREF - Département Environnement<br />

DHAOUADI Mohamed La cohérence entre les règlementations de boisement et mesures agri-<br />

environnementales pour la gestion des espaces ouverts en montagne et les<br />

aides au reboisement.<br />

DDAF du Bas Rhin - Service environnement<br />

DRENO Anne-Laure Suivi à distance et sur site d'une station pilote de potabilisation d'eaux<br />

résiduaires urbaines en Namibie.<br />

Degremont<br />

DUPONT Franck Repotabilisation des eaux usées en Californie - technologie membranaire<br />

Aquasource - Filiale de Degremont - Etats Unis<br />

EL BHIOUI Abderrahmane Etude de conception du système d'informations techniques des ASA du Lot.<br />

Union des associations syndicales autorisées pour l'aménagement rural<br />

agricole du Lot<br />

- 63 -


FRANCK Jean-François Optimisation globale du fonctionnement de régulateurs locaux. Application<br />

aux canaux d'irrigation<br />

Cemagref - Groupement de Montpellier<br />

FREY Philippe Ingénierie restauration des terrains en montagne.<br />

GUILLOT ép. COUPRIE<br />

RTM 73<br />

Isabelle Les ateliers bois de l'ONF, bilan et perspectives d'évolution<br />

ONF - Direction Générale - Direction Technique et commerciale - Département<br />

des Activités conventionnelles<br />

HELIOT Mathieu Diagnostic technique et financier des régies d'AEP de Bangalore et Chennaï.<br />

Poste d'expansion économique de Bangalore - Inde<br />

HUBERT Jean-Marie Etude technique et organisationnelle du service d'assainissement de la ville de<br />

Szeged.<br />

Szegedi Vizmu (filiale Compagnie Générale des Eaux) - Hongrie<br />

KENFAOUI Abdelkrim Etude de l'organisation de la gestion d'un périmètre irrigué géré par les<br />

Associations d'Usagers d'Eaux en Agriculture.<br />

CIRAD - CA - UR Gestion de l'eau<br />

KOSCIUSKO-MORIZET Nathalie Préparation de séminaires de formation continue pour des cadres travaillant à<br />

l'international pour un grand distributeur d'eau.<br />

(Confidentiel)<br />

LE CLERC Frédéric Plan d'action environnementale de la Centrale de Production Thermique de<br />

VITRY/SEINE. Gestion globale de l 'eau.<br />

EDF - CNET<br />

LE COZ Françoise Caractérisation et définition d'un site éligible au Réseau Natura 200 : le Massif<br />

Forestier de Haguenau. Implication et conséquences pour la gestion forestière.<br />

ONF - Direction Régionale de l'Alsace<br />

LEMAITRE Elen Etude diagnostic de la situation agraire dans le district de Chompet (Laos)<br />

Comité de coopération avec le Laos - Laos<br />

LEMENAGER Bruno Développement du programme de coopération en cartographie de la forêt<br />

tropicale entre l'état d'AMAPA et la Guyane Française.<br />

ENGREF - Centre de Kourou<br />

LINGLIN Alexandra Formation acédémique en politique publique<br />

JFK University of Harvard - Etats-Unis<br />

- 64 -


MAATI Jamal Eddine Perspective de réforme de la gestion de l'eau dans le bassin de l'Adour.<br />

Cemagref - groupement de Montpellier<br />

MAURICE Benoît Méthodologie sur les analyses du cycle de vie.<br />

EDF - Direction des Etudes et recherches<br />

MOREAU Clotilde Les stratégies des acteurs de l'activité "bois" d'un front pionnier amazonien<br />

permettent-elles de développer une valorisation durable des ressources<br />

forestières ? Gestion des ressources forestières et formation d'un<br />

environnement pionnier en Amazonie.<br />

C A T - Brésil<br />

NOEL Anne-Marie Sites pollués et collectivités locales.<br />

Direction de l'environnement et du cadre de vie d’un conseil régional<br />

OUDRA Ismaïl Optimisation technico-économique des filières de traitement d'eau potable.<br />

Lyonnaise des Eaux - Service qualité eau et environnement<br />

PEYRIN Thierry Fiscalité applicable aux coûts de traitement des déchets. Participation à l'étude<br />

et à la maîtrise d'oeuvre d'installation de traitement des déchets.<br />

Cabinet Marc MERLIN<br />

PRINCE Bérengère Analyse diagnostic de la communauté d’artisans pêcheurs de<br />

Principe (SAO - TOME)<br />

SEPTA Conseils<br />

REGNARD Gaëlle Valorisation des boues des stations d'épuration de Buenos Aires (étude<br />

technique et économique).<br />

Aguas Argentinas - Lyonnaise des Eaux - Argentine<br />

SEAC'H Patrick Evaluation économique du surcoût d'une gestion patrimoniale (ou élaboration<br />

d'aménagement forestiers modélisés).<br />

ONF<br />

SEVIN ép. REMY Hélène Dans le cadre du plan d'action "usine propre" de DEGREMONT, participation<br />

au suivi technique de clients industriels.<br />

Degremont<br />

TIBERGHIEN Bastienne La prévention par la réduction à la source d'emballages sur le site de Vittel.<br />

Perrier-Vittel (Groupe Nestlé)<br />

TIENGOU Tiphaine La prise en compte de l'environnement dans les opérations de dragage :<br />

analyse de la législation et des procédures réglementaires à travers 3 études de<br />

cas.<br />

BCEOM - Service environnement<br />

- 65 -


TIMSTIT Carole Contribution au montage du Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion<br />

des Eaux (SDAGE) de la Martinique.<br />

DIREN - Martinique<br />

TOZZA Pierre Etude d'hydraulique fluviale et programmation d'utilitaire d'hydraulique.<br />

BCEOM<br />

TRABELSI Abderrazek Modèles de prédiction de la branchaison de Douglas.<br />

ENGREF. Laboratoire de dynamique des systèmes forestiers.<br />

USQUIN Rémi Etudes pour le plan de gestion du Parc de Toro-Toro en Bolivie.<br />

BCEOM - Bolivie<br />

VARRET Claire Organisation de l'activité de police du réseau départemental d’assainissement<br />

des Hauts de Seine<br />

SEVESC<br />

VAUTERIN Patrick Evaluation des coûts d'exploitation des forêts de montagne : l'exemple de la<br />

Maurienne.<br />

ONF - Section technique interregionale<br />

VIRLOJEUX Christian Développement local et petites zones rurales à faible densité de population<br />

Université de Toulouse - DEA Espaces - Sociétés rurales - Logiques<br />

économiques<br />

WORMSER Véronique L'ONF : Réflexions pour une écocertification.<br />

ONF - Département études et expertises.<br />

- 66 -


Tableau des stages à l’étranger - Promotion 95-97<br />

BELOUARD Thierry Industrie forestière dans l'ouest canadien (Alberta et Colombie Britanique)<br />

Canada - Consulat Général de France. Poste d'expanqion économique.<br />

BENIAMINO Frédéric Impacts de la densité de la population urbaine sur la gestion forestière en<br />

forêt noire.<br />

Allemagne<br />

BERGER Anne-Laure Gestion durable et écocertification : le contexte britanique.<br />

Grande-Bretagne - Centre Technique du Bois et de l’Ameublement<br />

BOSSARD Emmanuelle Etude stratégique de programme d'investissement d'infrastructures liées à<br />

l'eau.<br />

Grande Bretagne - General Utilities Projects<br />

BOUCHES Nathalie Projet différé<br />

BOURDEAUX Philippe Aspects financiers de la gestion de l'eau potable en Grande Bretagne<br />

Grande Bretagne -Tendring hundred water services - filiale de la CGE<br />

BRAMOULLE Yann Etude sur les biocarburants aux Etats Unis<br />

Etats Unis - Ambassade de France - Poste d'expansion économique -<br />

Service agricole<br />

BRULE Philippe Typologie des eaux résiduaires urbaines<br />

Argentine - Aguas Argentinas<br />

BRUNET Emmanuelle Diagnostic de fonctionnement de filtres à sable.<br />

Grande Bretagne - Lyonnaise des Eaux<br />

BRUNOT Benoît Réponse aux appels d'offre. Usine de traitement d'ordures ménagères.<br />

Turquie - SGE Environnement<br />

CALLOIS Jean-Marc Dynamique des populations.<br />

Etats Unis - Institut d'écologie aquatique - Tennesse<br />

CAMPIN Florence Amélioration de la procédure d'acceptation et de contrôle à l'entrée des<br />

déchets. Analyse des bilans matières dans les différents secteurs.<br />

Espagne - ECOCAT (filiale de TERIS Traitement de déchets)<br />

CHARIGNON David Sédimentologie en rivière<br />

Grande Bretagne - Université de Newcastle. Département Génie Civil.<br />

CHAUVET Vincent Prospective de démarchage commercial dans le domaine des SIG (à<br />

préciser<br />

Grande Bretagne - Kingswood Limited<br />

CLERGEOT Dominique Système canadien d'assainissement (fosse septique et réseau...)<br />

Canada - Etats-Unis<br />

COLIN épouse DAVEU Marie-Claire Traçabilité du riz Gariboldi et Agnesi<br />

Italie - Groupe Danone<br />

COLIN DE VERDIERE Cyril Comparaison de l'organisation de JBS avec les services de SADE<br />

effectuant des travaux équivalents en France.<br />

Grande-Bretagne - SADE (J.B.S. Construction)<br />

-67 -


DAO Phuong - Uyen Gestion de projets : courbes de décaissement. Base de données de coûts<br />

unitaires, aspects institutionnels en environnement (sur la Chine). Mission<br />

au Laos (projet d'Alimentation en Eau Potable).<br />

Etats Unis - Banque Mondiale<br />

DAVIAUD Elsa Gestion des données environnementales sur Paraiba do Sul.<br />

Brésil - DB Environnement<br />

DEMEURE DIT LATTE ép. ROUYERE<br />

Marie La politique agricole commune coûte-t-elle cher aux consommateurs<br />

anglais ?<br />

Grande Bretagne -Ambassade de France - Poste d'expansion économique.<br />

DRENO Anne-Laure Suivi d’une station pilote de potabilisation d’eaux résiduaires urbaines.<br />

Namibie - Degremont<br />

DUPONT Franck Repotabilisation des eaux usées en Californie - technologie membranaire<br />

Etats Unis - AQUASOURCE - Filiale de Degremont<br />

FRANCK Jean-François Présentation et démonstration du logiciel SIC et vérifications hydrauliques<br />

dans le cadre du projet Narmada.<br />

Inde - Société du Canal de Provence<br />

FREY Philippe Etude sur modèle réduit de laves torrentielles.<br />

Etats Unis et Nouvelle Zélande - Lincoln University<br />

GUILLOT ép. COUPRIE<br />

Isabelle Aménagement paysager de Sydneywood<br />

Grande Bretagne - FOREST ENTERPRISE<br />

HELIOT Mathieu Analyse financière service d'eau Indien avec la DREE<br />

Inde - DREE<br />

HUBERT Jean-Marie Etude technique et organisationnelle du service d'assainissement de la ville<br />

de Szeged<br />

Hongrie - Szegedi Vizmu (filiale CGE)<br />

KOSCIUSKO-MORIZET Nathalie Les politiques du Ministère de l'Agriculture Polonais pour la<br />

filière lait<br />

Pologne<br />

Les marchés des droits à polluer aux Etats Unis<br />

Etats Unis<br />

LE CLERC Frédéric Comportement des entreprises françaises et anglaises vis à vis des<br />

actions R& D - Intelligence industrielle et brevet<br />

Grande Bretagne -Ambassade de France - Service Science et Technologie<br />

LE COZ Françoise Stratégie forestière européenne. Travail sur le projet "Hotspots" :<br />

participation à l'élaboration d'une liste de 100 forêts menacées en Europe et<br />

nécessitant une protection immédiate.<br />

Belgique - WWF - EPO<br />

- 68 -


LEMAITRE Elen Etude diagnostic de la situation agraire dans le district de Chompet (Laos)<br />

Laos<br />

LEMENAGER Bruno Cartographie de la forêt tropicale de l'état d'AMAPA. (cf stage de longue<br />

durée).<br />

Brésil<br />

MAURICE Benoît Comparaison des démarches Analyses du Cycle de Vie et coûts externes<br />

Pays Bas - KEMA<br />

MOREAU Clotilde Les stratégies des acteurs de l'activité "bois" d'un front pionnier amazonien<br />

permettent-elles de développer une valorisation durable des ressources<br />

forestières ? Gestion des ressources forestières et formation d'un<br />

environnement pionnier en Amazonie.<br />

Brésil<br />

NOEL Anne-Marie Projet différé<br />

OUDRA Ismaïl Monographie sur l'état des ressources en eau, de l'irrigation et du<br />

drainage en Mongolie, Corée du Nord et Bangladesh<br />

Italie - FAO - Service des eaux, ressources, mise en valeur et aménagement<br />

PEYRIN Thierry Campagne de reconnaissance topographique et géotechnique pour les<br />

sites d'implantation de stations d'épuration.<br />

Liban - Cabinet Merlin<br />

PRINCE Bérengère Analyse diagnostic de la communauté d'artisans pécheurs de PRINCIPE<br />

( SAO-TOME)<br />

République Démocratique de Sao Tomé - SEPIA Conseils<br />

REGNARD Gaëlle Valorisation des boues des stations d'épuration de Buenos Aires (étude<br />

technique et économique).<br />

Argentine - Aguas Argentinas - Lyonnaise des Eaux<br />

SEAC'H Patrick En lien avec le stage de longue durée - Evaluation économique du surcoût<br />

d'une gestion patrimoniale (ou élaboration d'aménagement forestiers<br />

modélisés).<br />

Grande Bretagne - Ambassade de France au Royaume Uni<br />

SEVIN ép. REMY Hélène Politique de gestion des sites pollués au Royaume Uni - contexte<br />

réglementaire - comparaison avec la situation française<br />

Grande Bretagne - Delta Simons<br />

TIBERGHIEN Bastienne Devenir des emballages. Réflexion sur les cotisations des conditionneuses<br />

au système VAL PAK.<br />

Grande Bretagne - Perrier Vittel<br />

TIENGOU Tiphaine Différé en 1998<br />

Grande Bretagne - National Trust ou English Nature (à confirmer)<br />

TIMSTIT Carole Etude comparative de la gestion de l'eau entre la Martinique et les Iles<br />

anglophones des petites Antilles.<br />

Ile anglophone - DIREN<br />

- 69 -


TOZZA Pierre Analyse de l'offre en systèmes d'Information Géographique pour<br />

l'agiculture de précision.<br />

Etats Unis - Gesosys<br />

TRABELSI Abderrazek Etats Unis<br />

USQUIN Rémi Etudes pour le plan de gestion du Parc de Toro-Toro en Bolivie.<br />

Bolivie<br />

VARRET Claire Conséquences de la Legge Galli sur la réorganisation des services d'eau en<br />

Italie<br />

Italie - ACEA (Distribution d'eau et d'électricité)<br />

VIRLOJEUX Christian Programme Leader sur les Iles au Nord Ouest de l'Ecosse<br />

Grande Bretagne - Programme LEADER<br />

- 70 -


AFFECTATIONS DES INGENIEURS-ELEVES DU CORPS DU GREF<br />

PROMOTION 95-97<br />

BELOUARD Thierry Inventaire Forestier National - cellule d’évaluation de la<br />

ressource - Montpellier<br />

BENIAMINO Frédéric ONF - Toulon<br />

BERGER Anne Laure DDAF Haute Corse<br />

BRAMOULLE Yann-Guy FCPR<br />

Economie de l’environnement - année 97-98 Université de<br />

Maryland (Etats-Unis)<br />

BRUNET Emmanuelle DDAF - Var<br />

CALLOIS Jean-Marc DRAF Champagne-Ardenne - service économie agricole<br />

COLIN-DAVEU Marie Claire DDAF - Manche<br />

DAO Phuong DDAF - Nièvre - service 2<br />

DUPONT Franck DDAF - Eure et Loir<br />

FRANCK Jean François DDAF - Haute-Marne<br />

FREY Philippe Cemagref - Division érosion torrentielle - Grenoble<br />

GOLOMER Didier Scolarité différée<br />

GUILLOT-COUPRIE Isabelle ONF - Compiègne<br />

KOSCIUSKO-MORIZET Nathalie Ministère de l’Economie - Direction de la prévision -<br />

bureau Agriculture et Environnement - Paris<br />

LEMAITRE Elen Ministère de la Coopération - Assistance technique «législation<br />

foncière» - Ministère de l’Agriculture du Burkina Faso<br />

LEMENAGER Bruno Affectation différée après CSN - ambassade de France à Londres<br />

LINGLIN Alexandra Master Politiques publiques (2ème année) - Université de<br />

Harvard (Etats-Unis)<br />

MOREAU Clotilde FCPR<br />

PRINCE Bérengère Ministère de la Coopération - Direction oéanographique des<br />

pêches marîtimes - Dakar (Sénégal)<br />

REGNARD Gaëlle DDAF - Nièvre - service 1<br />

SEAC'H Patrick ONF - Cergy Pontoise<br />

TIENGOU Tiphaine Affectation en décembre 98. Année 97-98 Conservatoire du<br />

Littoral<br />

TIMSTIT Carole DDAF - Ardennes<br />

VAUTRIN Patrick ONF - Digne<br />

VIRLOJEUX Christian DRAF Limousin<br />

WORMSER Véronique ONF Rhône-Alpes<br />

ONF : Office national des forêts<br />

FCPR : Formation complémentaire par la recherche<br />

DDAF : Direction départementale de l’agriculture et de la forêt<br />

DRAF : Direction régionale de l’agriculture et de la forêt<br />

- 71 -


PREMIER EMPLOI DES ELEVES-INGENIEURS CIVILS DU GREF (données connues le 18/11/97)<br />

PROMOTION 95-97<br />

BRULE Philippe CSNE - Saragosse - Thème assainissement (à confirmer)<br />

BOSSARD Emmanuelle EDF - Direction technique<br />

BOUCHES Nathalie Education Nationale - enseignement<br />

BOURDEAUX Philippe SFDE (filiale Compagnie Générale des Eaux)<br />

BRUNOT Benoît Société Générale d’Entreprise Environnement (SGE) (filiale<br />

filiale Compagnie Générale des Eaux)<br />

CAMPIN Florence<br />

CHARIGNON David<br />

CHAUVET Vincent<br />

CLERGEOT Dominique<br />

COLIN DE VERDIERE Cyril SADE (filiale de travaux publics de la Compagnie Générale<br />

des Eaux)<br />

DAVIAUD Elsa<br />

DEMEURE DIT LATTE-ROUYERE Marie Thèse en économie de l’environnement ?<br />

DHAOUADI Mohamed<br />

DRENO Anne Laure<br />

EL BHIOUI Abderrahman Hydraulique agricole - Maroc (à confirmer)<br />

HELIOT Matthieu<br />

HUBERT Jean Marie Compagnie Générale des Eaux (Hongrie)<br />

KENFAOUI Abdelkrim<br />

LE CLERC Frédéric<br />

LE COZ Françoise Muséum National d’Histoire Naturelle<br />

MAATI Jamal Eddine<br />

MAURICE Benoît Scientifique du contingent - EDF (à confirmer)<br />

NOEL Anne-Marie<br />

OUDRA Ismaïl FAO - Contrat d’études<br />

PEYRIN Thierry<br />

SEVIN Hélène<br />

TIBERGHIEN Bastienne Pepsi-Colas (CDD)<br />

TOZZA Pierre Scientifique du contingent - Direction générale de<br />

l’armement<br />

TRABELSI Abderrazek Projet de thèse<br />

USQUIN Rémi<br />

VARRET Claire<br />

- 72 -


Centre ENGREF de Paris<br />

19 avenue du Maine<br />

75 732 Paris cedex 15<br />

Tél. : 01 45 49 88 00<br />

Fax : 01 45 49 88 27<br />

Centre ENGREF de Nancy<br />

14 rue Girardet<br />

54 042 Nancy cedex<br />

Tél. : 03 83 39 68 00<br />

Fax : 03 83 30 22 54<br />

Centre ENGREF de Montpellier<br />

Domaine de Lavalette<br />

BP 5093<br />

34 033 Montpellier Cedex 1<br />

Tél. : 04 67 04 71 00<br />

Fax : 04 67 04 71 01<br />

Centre ENGREF de Kourou<br />

Campus agronomique<br />

BP 316<br />

97 379 Kourou Cedex<br />

Tél. : 0 594 32 26 75<br />

Fax : 0594 32 43 02<br />

Arboretum des Barres<br />

Domaine des Barres<br />

45290 Nogent sur Vernisson<br />

Tél. : 02 38 95 02 70<br />

Fax : 02 38 95 02 78<br />

Centre ENGREF de Clermont Ferrand<br />

Complexe universitaire des Céseaux<br />

BP 90054<br />

24 avenue des Landais<br />

63170 AUBIERE<br />

Tél. : 04 73 44 06 00<br />

Fax : 04 73 44 07 00<br />

Serveur Web : http://www.engref.fr<br />

Tout E-mail : «nom»@engref.fr

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!