1 - Lycée International Alexandre Dumas

Le pourquoi du comment
LE POURQUOI DU COMMENT
Le pourquoi du comment est une nouvelle rubrique où nous allons aborder des thèmes multiples,
des sujets de tous les jours dont nous parlons sans pour autant savoir les expliquer ! Nous
vous sollicitons, chers lecteurs, à nous envoyer vos éventuelles questions sur cette adresse :
pourquoiducomment@live.fr
Pourquoi a-t-on le
hoquet ?
Le hoquet est un réflexe
involontaire. Il est provoqué
par la contraction irrégulière du
diaphragme. Le diaphragme est
le muscle qui sert de pompe pour
remplir et vider l’air des poumons.
Durant l’inspiration, il se rétrécit,
ce qui permet aux poumons
de prendre du volume pour se
remplir d’air. Lors de l’expiration,
il se décontracte et appuie ainsi sur
les poumons pour en faire sortir
l’air. Mais vous allez me dire et
le hoquet dans tout ça ? Patience
patience... En fait, la plupart du
temps, la cause du hoquet provient
de l’estomac, situé tout près du
diaphragme. Quand l’estomac
s’agite un peu trop fort, le
diaphragme reçoit donc des coups.
Il se contracte et se décontracte
alors de manière incontrôlée. De
petits jets d’air sont ainsi évacués
des poumons. Ceci est accompagné
d’un mouvement de l’épiglotte qui
ferme la glotte (porte d’entrée du
système respiratoire) ce qui génère
le bruit caractéristique du hoquet,
le fameux hh !
Les causes du hoquet ne sont
jamais vraiment connues. Mais,
le hoquet peut se déclencher à la
suite de plusieurs facteurs :
- Distension de l’estomac : causée
par un repas trop copieux, ingurgité
trop rapidement ou encore par le
fait d’avaler de l’air en mangeant.
Mais aussi par une absorption
excessive de boissons gazeuses.
- Changement brusque de la
température : provoqué en
absorbant un repas très froid ou
très chaud.
- Tabagisme excessif (plus de dix
cigarettes par jour) :
- Causes psychologiques : Le hoquet
peut être lié à des changements
d’humeurs, à l’hystérie, au stress
ou à une émotion forte. Chez les
enfants, le hoquet peut surgir après
ou pendant une crise de pleurs.
- Rire ou toux (qui irritent le
diaphragme)
- Stimulation extérieure du
diaphragme (par des chatouilles
au ventre)
Le hoquet bénin est complètement
inoffensif. Toutefois, il est
préférable de consulter un médecin
s’il est trop fréquent et ne le
prenez pas à la légère s’il persiste
car le hoquet peut dans certains
cas exceptionnels se prolonger
pendant plusieurs semaines ou
plusieurs mois, voire plusieurs
années. Par exemple, l’Américain
Charles Osborne (1893-1991) a
hoqueté continuellement pendant
68 ans!
Le phénomène du
«Déjà vu», entre
mythes et réalité !
Dans sa chanson «Déjà vu», Michel
Sardou dit : « Je suis persuadé
d’avoir déjà entendu avant ce
soir cette chanson-là. Etait-ce en
rêve ou en vrai ? Je sais d’avance
que je savais. ». Le déjà vu,
expérience à la fois étrange et
familière, touche 60 à 70% de la
population mondiale ! Certaines
croyances estiment qu’il s’agit de
la réminiscence de souvenirs d’une
existence antérieure et la preuve
de la réincarnation. D’autres
pensent encore que la sensation
de déjà vu serait le souvenir de
rêves prémonitoires
En réalité, c’est notre mémoire
qui nous jouerait un tour. La
situation vécue provoquerait un
stimulus, qui activerait dans notre
mémoire, des connaissances en
rapport avec l’événement. Cela
va induire alors un sentiment de
familiarité exacerbé, comme si
l’on se rappelait un souvenir qui
n’existe pas. Il semblerait que
Cela remonte au
GEOCENTRISME lorsque
la présence de la Terre au centre
de l’Univers était d’une évidence
inébranlable. La science hellène
établit un ordre croissant des
distances des astres, par rapport
à la Terre, de cette manière : près
de la Terre se trouve la Lune, puis
Mercure, Vénus, le Soleil, Mars,
Jupiter, Saturne et les étoiles.
Logiquement, nous aurions ainsi
pu obtenir une orchestration des
jours de la semaine selon cette
suite : LUNDI, MERCREDI,
VENDREDI, Dimanche, MARDI,
JEUDI et Samedi. Mais, c’est
Dion Cassius qui nous fournit
l’explication de cette suite bizarre
des jours de notre semaine : Les
égyptiens utilisaient un découpage
du jour en 24H et associaient à
chaque heure un nom de planète
en suivant l’ordre décroissant de
celui énoncé peu auparavant, c’est
à dire depuis SATURNE jusqu’à
la LUNE.
l’impression de déjà-vu naisse dans
les régions internes du lobe temporal.
Les scientifiques le traduisent comme
étant une synchronisation anormale
de notre perception du présent et de
notre mise en mémoire des souvenirs.
La synchronisation de ces deux
flux d’informations conduirait ainsi
le cerveau à interpréter le présent
comme étant du passé.
Il se produit un télescopage entre
les zones cérébrales responsables
respectivement du «sentiment de
familiarité» et du «souvenir». En
temps normal, la zone responsable
de la familiarité reconnaît dans un
premier temps une situation comme
familière. Puis l’hippocampe prend le
relais pour expliquer cette familiarité,
en ramenant à la surface le souvenir
de ce qui s’est passé auparavant.
Lors du «déjà vu», ces deux étapes se
mélangent et la situation apparaitrait
comme familière tout en paraissant
nouvelle.
*Et pour vous faire cogiter un peu,
voici une explication psychanalytique
de ce trouble: le déjà vu traduit le désir
de renouveler une expérience passée,
en lui donnant, cette fois-ci, une issue
positive.
Mais pourquoi les jours de la semaine se
suivent-ils dans cet ordre?
En disposant la suite des planètes
sur un cercle et en comptant
ensuite jusqu’à 24 (H) dans le sens
des aiguilles d’une montre, en
commençant par SATURNE vous
vous arrêterez à MARS. A la vingt
cinquième heure, ou première heure
du jour suivant, vous tombez sur le
SOLEIL. Si la première heure du jour
était associée à SATURNE, on était le
jour de SATURNE (donc Samedi). En
continuant notre exemple, la 2e heure
du jour était vouée à JUPITER, la 3e
à MARS, la 4e au SOLEIL,..., la 7e à
la LUNE. La 8e heure était à nouveau
vouée à SATURNE, la 9e à JUPITER,...,
la 24e à MARS. La 25e qui débutait
le jour suivant, était celle vouée au
SOLEIL, donc Dimanche. Puis la 25e
heure suivante, marquant le début du
jour qui suit Dimanche, tombait sur la
LUNE, c’était donc LUNDI.
HAMADOUCHE Ines
KHEBBEB Macilia
1S1 OIB
Le soleil peut-il
arrêter de brûler un
jour ?
Pourquoi y a-t-il
la syllabe «di» à la
fin des jours de la
semaine ?
25
D
’abord il faut savoir que le
soleil ne brûle pas réellement
puisqu’il n’y a pas d’oxygène dans
l’espace, en fait on parle de fusion
nucléaire.
Le soleil est né il y a près de cinq
milliards d’années et sa fin est
prévue pour dans près de cinq
autres milliards d’années. Il est
composé de 70% d’hydrogène
et 28% d’hélium. L’explication
simplifiée du fonctionnement
du Soleil ressemble à celle d’un
système de chauffage à gaz : il brûle
tant qu’il y a du combustible. Notre
étoile consume l’hydrogène (son
combustible) en le transformant
en un autre gaz, l’hélium. Lorsque
l’hydrogène sera épuisé, le Soleil
se mettra à consumer l’hélium
en le transformant en carbone. À
ce stade, notre Soleil deviendra
une étoile géante qui grossira
jusqu’à envelopper une bonne
partie de notre système solaire,
jusqu’à l’orbite de Jupiter. Puis
progressivement, elle s’effondrera
sur elle-même pour devenir
une étoile naine et disparaîtra
pratiquement.
Commençons par Dimanche,
la seule exception.
Dimanche, en d’autres termes
Dies Dominicus est le « jour du
seigneur », (Dies en latin veut dire
jour). Pour ce qui est des autres
jours de la semaine, chacun fait
référence à une planète de notre
système solaire : lundi pour la
Lune (LUNAES DIES), mardi pour
Mars (MARTIS DIES), mercredi
pour Mercure (MERCURII DIES),
jeudi pour Jupiter (JOVIS DIES),
vendredi pour Vénus (VENERIS
DIES). Quant au samedi c’est
SABBATI DIES, jour du SABBAT.
Cela nous indique tout de suite
que la semaine est d’origine
Hébraïque. En Anglais, Samedi
c’est SATURDAY, le jour de
SATURNE. La syllabe « di » se
traduit simplement par le jour
de…