Trottex TransitInc. - InfraStructures
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L’ACC dénonce la stratégie gouvernementale<br />
incitant à une réduction de la production<br />
québécoise du béton<br />
L’Association Canadienne du Ciment<br />
(ACC) a fait part au gouvernement du<br />
Québec de son extrême préoccupation à<br />
la suite des indications de ce dernier qu’il<br />
entend privilégier l’utilisation du bois dans<br />
la construction et réduire la production<br />
d’autres matériaux de construction, dont<br />
notamment le béton.<br />
<strong>InfraStructures</strong> Septembre 2011 – page 4<br />
Cette direction, qui s’inscrit dans le cadre<br />
de la stratégie de lutte contre les changements<br />
climatiques du gouvernement,<br />
est clairement énoncée dans le document<br />
«État des lieux en matière de lutte contre<br />
les changements climatiques au Québec»<br />
qui a été publié le 16 août 2011.<br />
«Nous croyons fermement qu’il s’agit<br />
d’une grave erreur de privilégier un<br />
secteur aux dépends d’autres qui sont tout<br />
aussi importants», a affirmé le président<br />
et chef de la direction de l’ACC, Michael<br />
McSweeney. «Nous rappelons au gouvernement<br />
qu’outre le fait que le ciment et le<br />
béton sont des matériaux de construction<br />
durables, un secteur du ciment québécois<br />
viable est essentiel à la prospérité économique<br />
de la province, plus particulièrement<br />
au moment où elle entreprend sa revitalisation,<br />
entre autres par la modernisation<br />
d’infrastructures vieillissantes, en plus des<br />
investissements proposés dans le Plan<br />
Nord.»<br />
L’ACC a souligné qu’une stratégie de<br />
lutte contre les changements climatiques<br />
qui passe par une réduction de la production<br />
locale de ciment aura pour résultat de<br />
faire augmenter les émissions à l’étranger,<br />
puisque d’autres producteurs remplaceront<br />
la fabrication locale. En plus de ne pas<br />
permettre les retombées environnementales<br />
espérées par le gouvernement,<br />
cette politique nuira considérablement à<br />
la compétitivité des fabricants d’autres<br />
matériaux de construction. Par conséquent,<br />
ceci privera une industrie d’emplois au<br />
profit d’une autre.<br />
L’Association est d’autant plus déçue<br />
de cette direction puisqu’elle travaille en<br />
étroite collaboration avec le ministère du<br />
Développement durable, de l’Environnement<br />
et des Parcs à la mise en œuvre d’un<br />
système de plafonnement et d’échange.<br />
«Nous espérons ainsi réaliser les objectifs<br />
communs, tant environnementaux<br />
qu’économiques, du gouvernement<br />
et de l’industrie du ciment», a noté le<br />
vice-président de l’ACC pour la Région<br />
du Québec, Michel Binette. Cette collaboration<br />
s’ajoute aux mesures déjà prises<br />
par le secteur du ciment pour réduire son<br />
empreinte environnementale en réduisant<br />
ses émissions de gaz à effet de serre, grâce<br />
à des combustibles de remplacement et à<br />
des investissements importants visant à<br />
améliorer l’efficacité énergétique.<br />
L’ACC préconise depuis longtemps<br />
l’adoption d’une politique privilégiant le<br />
choix du bon matériau au bon endroit. Elle<br />
a respectueusement demandé au gouvernement<br />
de faire de même et de s’assurer<br />
d’utiliser en matière d’approvisionnement<br />
une démarche équilibrée qui s’appuie sur<br />
l’utilisation d’outils d’analyse du cycle<br />
de vie impartiaux comprenant tous les<br />
matériaux de construction.<br />
Source: Association Canadienne du<br />
Ciment