Jan 2010 ! N° 142 - 13e de Ligne

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Le 12 actuel et ses missions Engagements Opérationnels A L'Avant-Garde ● n°142 ● Janvier 2010 ● Page 22
Reportages L'actualité de ces dernières semaines a été saturée d'informations relatives à la restructuration de la Défense. Il est donc de notre devoir d'informer correctement nos membres. Nous reprenons donc deux articles du n°17 du journal "dbriefing" édité par la Direction générale Image et relations publiques - Ministère de la Défense. Lignes directrices de la transformation La tâche principale de la Défense ne bouge pas d'un iota: mener des opérations pour la paix et la sécurité, partout où elle est sollicitée. Pour ce faire, il lui faut des unités bien équipées, capables de s'entraîner pour leurs missions avec des moyens organiques. C'est parfois là que le bât blesse. Les départs naturels par la retraite et la Suspension volontaire de prestations ont favorisé le phénomène d'unités creuses, où seule la moitié des places sont occupées et dont les moyens d'entraînement sont inexistants. Concentrer les unités dans ce que l'on pourrait appeler des quartiers clés devrait résoudre ce problème. Il s'agit de casernes dont les infrastructures sont en bon état et qui disposent de commodités d’entraînements suffisantes à proximité, d'infrastructures de logement, de restauration, de sport, ainsi que d'installations pour l'appui médical. Cela implique bien entendu une diminution du nombre de casernes actives. Toutes les composantes sont concernées. Le processus de modernisation actuel de la composante Terre se poursuit. Néanmoins, plutôt que d'avoir deux brigades et le régiment paracommando Immediate Reaction Capability, les forces terrestres se limitent à une brigade médiane et une brigade légère. L'objectif de cette concentration est d'augmenter le taux d’occupation des unités de la composante Terre, de les équiper complètement en matériel et de prévoir leurs propres moyens d’appui organiques. Forcément, certaines unités sont appelées à disparaître, ou à fusionner, mais les autres seront mieux garnies en hommes et en matériel. Une partie des formations professionnelles du centre de compétence terre et ses départements déménageront pour se rapprocher des unités opérationnelles. La composante Air concentre ses unités sur cinq bases : Kleine-Brogel, Florennes, Coxyde, Beauvechain et Melsbroek. Les sites de Bierset et de Glons ferment leurs portent tandis que les avions sans pilote déménagent d’Esenborn à Florennes. Une partie des tâches de défense antiaérienne sont reprises par l’OTAN. Des quatre composantes, c’est la Marine qui subit le moins de changements. Un chasseur de mines (CMT) est mis hors service. La colloboration belgo-néerlandaise ne change pas. Quant à la composante Médicale, elle connaîtra un fort mouvement de concentration en passant de 58 à 21 unités ! Les Éléments médicaux d’intervention (EMI) fusionnent avec les Centre médicaux opérationnels (CMO) Les autres entités médicales sont transformées en Centre médicaux régionaux (CMR) implantés dans les plus grandes garnisons. Chaque CMR a son propre médecin (et dentiste), médecin du travail et kinésithérapeute. Une antenne médicale avec un médecin dessert les garnisons plus petites pour un soutien médical. L’appui opérationnel pour unités de combat ou d’appui au combat (ravitaillement, maintenance et réparations) devient plus autonome par une décentralisation des moyens d’appui. Cela implique la fusion de plusieurs unités logistiques et des systèmes de communication et d’information (CIS). Le support territorial au niveau de la mobilité et de la distribution, des infrastructures, de l’équipement et des systèmes de communication et d’information est regroupé dans les grands quartiers. Les processus logistiques fusionnent dans 11 plates-formes territoriales d’interventions baptisées « plateaux ». La DG Formation décentralise tant que possible vers les unités ses formations militaires spécifiques comptant peu d’élèves. Celles bien garnies sont centralisées au maximum. Tous ces changements caressent un même objectif : ramener de façon structurelle les effectifs de la Défense (par départs naturels) 38.200 à 34.000 personnes. A L'Avant-Garde ● n°142 ● Janvier 2010 ● Page 23
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