Jan 2010 ! N° 142 - 13e de Ligne

A L’AVANT GARDE
REVUE DE L’AMICALE et DU REGIMENT
12e DE LIGNE PRINCE LEOPOLD – 13e DE LIGNE
N°142 – Janvier 2010
« Si j’ai choisi le 12e de Ligne pour que mon jeune fils y soit formé au métier des armes, c’est
parce-que ce Régiment s’est distingué entre Tous par sa vaillance au cours de la
campagne passée » (SM ALBERT I)
SOMMAIRE
3 Avant-Propos
4 Editorial
5 Flash-back sur 40 années de présence à spa et à l’étranger
10 Evènement – commémoration du 40ème anniversaire
13 Belufil 8 – Mise à l’honneur des militaires du 12
14 Le 12 avant 1969
18 Le 12 actuel et ses missions
23 Reportages
28 Echos des Activités de l’Amicale et des Fraternelles
A L'AVANT GARDE N° 142 Jan - Avr 2010
Editeur responsable : Amicale du 12-13Li ASBL
N° Entreprise 408-155-808-Av 12e de Ligne 1 - 4900 Spa
Rédacteur en chef : WILMES Gustave
Place Achille Salée N°2 boîte 8 4900- Spa
Photos : Le Régiment Service IPR/ISC
Dactylographie : FAYT André
Impression : Print House Défense
Le N° 143 paraîtra en mai 2010. Les Documents et les photos sont attendus
AU PLUS VITE,DE FAÇON CONTINUE
Merci !
POUR le 15 février 2010 au plus tard.
PRESIDENTS D’HONNEUR
+ SM le Roi LEOPOLD III
Col e.r. N.L BABETTE
Adjt e.r. R. LOPPE
CONSEIL D’ADMINISTRATION
Président :
A. DEFAWE
Avenue du Chêne, 205/4
4802 HEUSY
Tél :
Email : andredefawe@yahoo.fr
Vice-Président :
T. BABETTE
Dri les Cortis, 16
4900 SPA
Tél : 087/771816
Email : thierrybabette@hotmail.com
Vice-Président et coordonnateur
des activités de l’amicale :
G. VERCAMMEN
Rue A. Jacques,7
4900 SPA
Tél : 087/773242
Email : fb144952@skynet.be
Secrétaire :
R. GAUTHIER
Rue Grande, 38
6900AYE
Tél : 0473/455315
Email : raymond.gauthier@mil.be
Trésorier :
A. KESTENS
Rue du Saou, 25
4460 GRACE-HOLLOGNE
Tél : 04/2214717
Email : fb965050@skynet.be
Conservateur Musée :
C. LECLERCQ
Rue René Brodure, 60
4910 POLLEUR
Tél :
Email : Claudy.Leclerq@mil.be
Rédacteur en Chef de la revue :
G. WILMES
Place Achille Salée N°2 boîte 8
4900 SPA
Tél : 087/771447
Email : g.wilmes@skynet.be
Membres mandatés (délégués)
des fraternelles associées :
Royale Fraternelle des anciens
combattants 40-45 du 12e de Ligne.
Section de Liège
R. SCARSE Rue Sous-Thier, 20
4841 MILMORT
Tél : 04/2783235
Royale Fraternelle des Volontaires
de Guerre du 16e Bataillon de fusiliers :
P. GENNART Avenue J. Leemans, 86
1160 BRUXELLES
Tél : 02/6755957
Email : pegennart@belgacom.net
Partenaire d’honneur :
Fraternelle Royale de l’Armée Secrète-Section
SERAING-FLEMALLE
Site INTERNET :
www.amicale12-13li.be
Pour tout versement
(cotisation, don et legs) :
Compte bancaire (UNIQUE) 827-0824963-71
IBAN : BE49 8270 8249 6371
BIC : ETHIBEBB

Avant-propos
Ce numéro de notre revue étant basé sur les 40 ans de présence du Régiment à Spa, je m'en vou-
drais de ne pas évoquer dans cet édito, les affres de notre arrivée en février 1969, en la ville thermale.
Jusqu'à cette date nous vivions insouciants en notre chère caserne "Bauklöh" de
Lüdenscheid,Sauerland-RFA. Mais certaines rumeurs allaient déjà bon train et elles furent vite dissi-
pées par la réalité: le 12 rentrait en la mère Patrie et, non pas à Liège comme beaucoup l'espéraient, ni
même à Verviers (ancienne ville de garnison aussi) mais bien à Spa. Pour certains, c'était une désillusion,
pour d'autres, dont j'étais, bof ! On verrait bien ! Ce qui nous mortifiait quelque peu (et c'est un euphé-
misme), c'est que d'infanterie blindée au palmarès glorieux, nous devenions infanterie légère transpor-
tés sur camion Bedford et camionnette Renault. Mais là ne s'arrêta pas notre consternation ! La vue de la
caserne, en découragea plus d'un; les bâtiments étaient vétustes, inadaptés, des poêles à charbon dans
les chambrées, un revêtement mural d'une couleur grisâtre impropre à entretenir un quelconque moral;
Bref la décadence !
L'organisation même du Bataillon en avait pris un coup. Il restait une compagnie état-major (dont
les pelotons éclaireurs et mortiers) et une seule compagnie de fusiliers opérationnelle. Par bonheur
c'était la mienne (dont j'étais le CSM) qui de 2ème devint 1ere. Mais heureusement les travaux de ré-
novation allèrent bon train, bien que par manque de place cette 2e compagnie du émigrer provisoirement
(2 ans quand-même) à la caserne Cogniaux à Verviers. De plus dans notre chaîne de commandement, il
y avait un certain colonel Haas, qui ancien du 12 avait compris qu'il fallait faire travailler ces fameux
Lignards et nous eûmes alors des missions nombreuses, diverses et intéressantes qui nous remontèrent
le moral. Et puis le 12 c'est le 12 et le premier moment de stupeur passé, on repart à l'Avant-Garde. On
nous vit même sur les rochers de Marche-Les-Dames !!! et aussi gazer les renards atteints de la rage
dans les Fagnes.
Nous survécûmes donc et en 1970, c'est avec joie que nous redevînmes infanterie blindée inté-
grant avec bonheur en nos rangs, le 4éme Bataillon de Cyclistes dissous (encore une restructuration !) et
cela au sein de la 17ème brigade blindée, aux côtés du 1er Guide et du 1er Lanciers, que demander de plus
pour rehausser notre panache. De plus grâce à la perspicacité du chef de corps de l'époque nous nous in-
tégrâmes plus dans la vie culturelle et les actions sociales de notre nouvelle garnison et de ses environs.
Et puis Spa n'est-elle pas une ville de garnison agréable, aux multiples facettes, en laquelle le li-
gnard du 12 de 2009 s'y sent chez lui !
Le Rédacteur
A L'Avant-Garde ● n°142 ● Janvier 2010 ● Page 3

« 2009 - 2010 »
En ce début d’année, permettez-moi tout d’abord de vous souhaiter, au nom
des membres du Conseil d’Administration de l’Amicale, une bonne et heureuse année
2010. Que celle-ci puisse voir se réaliser tous vos souhaits les plus chers et, pour les
plus anciens d’entre-vous, que cette année leur garantisse encore et pour longtemps
une excellente santé.
2009 a été une année de transition pour notre Amicale avec le regroupement des diverses composantes
en une seule et même organisation gérée par un « Comité Directeur » et un « Conseil d’Administration
». Si au fil des mois cette évolution a été suivie et pilotée, différentes formalités administratives
doivent encore être accomplies (e.a. finalisation et approbation du « Règlement d’Ordre intérieur)
en vue de finaliser cette réorganisation. Le Comité Directeur va s’y atteler dès ce mois de janvier afin
de présenter devant l’Assemblée générale 2010 avec un « produit fini ».
Il ne faut cependant pas s’en cacher, 2009 a été également une année difficile pour la gestion
de l’Amicale. Ainsi, durant le mois d’octobre, il était encore nécessaire d’envoyer plus de 400 lettres
demandant à nos membres de faire diligence pour le paiement des cotisations. Cet effort a toutefois
été récompensé et notre trésorier a pu enregistrer un nombre non négligeable de paiements suite à ce
rappel. Qu’il me soit ici, encore une fois permis, de présenter, au nom du Comité Directeur, toutes nos
excuses, à nos membres qui auraient reçu un rappel non justifié. Errare humanum est.
En 2010, différents anniversaires seront célébrés et la commémoration des combats de Mai 40
– 70 ans après – n’est pas un des moindres. Il s’agira de se souvenir avec respect et émotion de tous
ceux qui ont donné leur vie pour « la Paix et la Liberté », mais aussi avec éclat, pour mettre à l’honneur
les derniers témoins de ces événements tragiques en particulier et en général de tous les anciens ayant
combattu au cours du deuxième conflit mondial.
Enfin, sans vouloir empiéter sur les prérogatives du Chef de Corps, il me semble important de mentionner,
en ce début d’année, l’évolution que subira prochainement le Régiment. En effet, le Ministre de
la Défense, Monsieur Pieter De Crem, a annoncé, il y a quelques mois, la phase finale de la réorganisation
des Forces armées. Le Régiment sera touché dans son organisation, ses structures, ses matériels et ses
missions mais il survivra… et tous nous en sommes convaincus, il restera, demain, comme il a été hier et
il l’est aujourd’hui…
Bonne et heureuse année 2010
EDITORIAL
« A l’Avant-garde »
Verviers, le 4 janvier 2010
André DEFAWE
Général de Brigade e.r.
Président.
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1969 - 2009
FLASH-BACK SUR 40 ANNEES DE PRESENCE A SPA ET A L’ETRANGER
Les artisans des réorganisations de 1969 et 1970
Le Lieutenant-colonel Raymond HERNOE et le Lieutenant-colonel BEM
Henri PETERS (membre fondateur de l’Amicale) respectivement 54e et
55e Chef de Corps du Régiment.
« Le Lieutenant-colonel Hernoë eut la tâche ingrate de transformer le 12
en bataillon léger tout en lui conservant son esprit. A son successeur incomba
celle non moins difficile de réaliser l’amalgame 12-4e Cyclistes. Nul
ne convenait mieux pour cette tâche que le Lieutenant-
Colonel BEM Peters, liégeois, fils d’un ancien du 12 et
par ailleurs lui-même ancien du 4e Cyclistes ». ‘Extrait de l’Historique du Régiment
du Col BEM e.r. A. Massart)..
Le départ de Lüdenscheid
C’est dès le mois de novembre 1968, que le DOUZE
entame les opérations de transformation de Bataillon
d’infanterie blindée en Bataillon d’infanterie légère et
le déménagement de LUDENSCHEID vers SPA sa future
ville de garnison. Le 28 janvier 1969, le déménagement
commence réellement.
18 janvier 1969 : Adieux à la 16e Division et à la 16e Brigade
23 janvier 1969 : Adieux à la ville de LUDENSCHEID où le DOUZE tint garnison durant DOUZE ans
Accueil à Spa le 26 février 1969 et …
Le DOUZE devient un bataillon d’infanterie légère
15 février1969, le DOUZE – bataillon d’infanterie légère – passe à l’ordre
de bataille de la 3e Circonscription militaire (LIEGE).
… Installation au « Quartier Lieutenant Général Baron JOOSTENS, quartier
de cavalerie datant de 1923 et occupé par le 1er Lanciers jusqu’en 1939. Avant
l’arrivée du DOUZE, le quartier était occupé par le 80e Bataillon d’Artillerie.
Le DOUZE redevient un bataillon d’infanterie blindée
Le 1er août 1970, le DOUZE redevient Bataillon d’infanterie blindée et intègre le personnel et le matériel
du 4e Bataillon de Carabiniers Cyclistes dissous le 31 juillet 1970.
… Et les AMX 13 font leur apparition à SPA
Arrivée des premiers CVR-T au Peloton éclaireurs –
Fin décembre 1975
A L'Avant-Garde ● n°142 ● Janvier 2010 ● Page 5

1969 - 2009
FLASH-BACK (suite ...)
Le Missile Antichar MILAN est en dotation au Régiment – (Juillet 1979)
1979, voit l’organisation du régiment profondément modifiée par l’arrivée du
MILAN au sein des compagnies d’infanterie. La compagnie d’appui est supprimée.
150e anniversaire du Régiment
Exposition au Pouhon Pierre le Grand : « Un bataillon dans la ville » (18-28 juin
1981)
Les fastes régimentaires sont célébrées Place Royale : 26 juin 1981
Le 2 mai 1984, le DOUZE prend l’appellation officielle de 12e Bataillon de
Ligne Prince Léopold
Suppression (juillet 1979) – réactivation (novembre 1985) – suppression de
la Compagnie d’appui (fin 1990)
Modernisation du Régiment 1986 – 1989
Suite à la transformation des bataillons antichars
de brigade en compagnies antichar de
brigade, les JPK (Chasseurs de chars) sont
transférés dans les bataillons d’infanterie
blindée. L’arrivée de ce matériel entraîne la
réactivation de la compagnie d’appui. Cette
compagnie disparaîtra à nouveau à la fin de
l’année 1990.
Entre 1986 et 1989, l’ensemble des matériels et armements du régiment seront complètement renouvelés
et les matériels suivants seront progressivement mis en service :
JEEP ILTIS-AIFV C25mm-AIFV MILAN-AIFV PC-M113 PC-M113 Maintenance-M113 Mor 4.2
Jeep ILTIS
AIFV C25mm
AIFV MILAN
M113 PC
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1969 - 2009
FLASH-BACK (suite ...)
Inauguration du stand de tir de CREPPE
Le 30 avril 1986, après plus de quinze années de démarches et
d’études, le stand de tir de Creppe-Vecquetterre est inauguré, hélas…
il sera fermé 21 ans plus tard (juillet 2007).
Le 21 juillet 1989, à l'occasion de la Fête nationale et de 20 années de
présence à Spa, le douze défile dans les rues de sa ville de garnison.
Inauguration du complexe maintenance en octobre 1993
Fin du service militaire
En décembre 1993, les derniers miliciens quittent le Régiment.
La 1e Compagnie devient Compagnie « Instruction » fin 1993
Par l’Arrêté Royal No 2091 du 27 août 1993, le DOUZE devient, suite
à l’intégration et la reprise des traditions du 13e de Ligne, le Régiment
12e de Ligne Prince Léopold – 13e de Ligne. Le 15 octobre 1993, il reçoit
la garde du drapeau du 13e de Ligne.
1994 – 25 années de présence à SPA
Le Régiment se voit conférer, le 7 octobre 1994, le titre de
Citoyen d’honneur de la Ville de SPA .
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1969 - 2009
FLASH-BACK (suite ...)
Nouvelle dénomination du quartier
Le 26 juillet 1995, le quartier qui abrite depuis plus de 25 ans le DOUZE devient le
« Quartier Lieutenant général Baron Jacques de Dixmude »
Transformation du manège en hall omnisport et salle polyvalente
Le manège du quartier, datant de
l’époque des Lanciers est complètement
rénové et se voit transformé
en hall omnisport digne de ce nom
(1996). Jusqu’alors le manège n’avait
subi que des améliorations légères.
Les missions extérieures
En ex-Yougoslavie
En Afghanistan
Au Liban
BELBAT (cinq détachements entre mars 1993 et juillet 1997)
BELUBG (un détachement de juin à
octobre 1999)
BELUKOS (quatre détachements entre
décembre 1999 et juillet 2005)
ISAF (trois détachements entre mars 2005 et juillet 2009)
BELUFIL (un détachement de février à juin 2009)
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1969 - 2009
FLASH-BACK (suite et fin ...)
175e anniversaire du Régiment
L’entraînement en Afrique
Exercice ALIBORI 07 au Bénin ( Avril 07)
Evolution des bataillons d’infanterie mécanisée
Durant les années (2006-2009), les bataillons d’infanterie mécanisée subissent à nouveau des modifications
profondes tant du point de vue « matériels » que d’un point de vue «organisation ».
Evacuation des AIFV et des M113 à partir du mois d’octobre 2006
Mise en service des matériels suivants :
AIV (armored infantry vehicle) PIRANHA IIIC
MPPV (multipurpose protected vehicle) DINGO
LMV (light multirole vehicle) IVECO 4X4
IVECO M250 6X6
… et ce en attendant la prochaine réorganisation des Forces armées…
… en route vers un Bataillon d’infanterie légère… (2010)
« Que d'eau "de SPA" depuis là »
… et la boucle est bouclée.
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Evènement
40 E ANNIVERSAIRE DE LA PRESENCE DU REGIMENT 12 E DE LIGNE :
FESTIVITES CES 21, 22 ET 23 OCTOBRE 2009 A SPA
C’est en janvier et février 1969 que le bataillon
du 12e de Ligne effectua son déménagement de la
ville de Lüdenscheid (D) vers la ville de Spa. 40 ans
plus tard, le Régiment est toujours à Spa, pratiquement
composé à l’identique. Depuis c’est une longue
et fidèle histoire d’attachement et d’amitiés qui
s’est tissée entre les Lignards et les spadois. C’est
donc tout naturellement que le 12e de Ligne Prince
Léopold-13e de Ligne et la ville de Spa ont célébré
dignement cet anniversaire lors de trois journées
ponctuées de démonstrations, d’animations, de réceptions,
pour se terminer par une grande parade
dans le parc des sept heures le vendredi 23 octobre
dernier.
Cet anniversaire coïncide avec une bonne nouvelle
puisqu’en cette période d’austérité et de restructuration
de l’Armée belge, il est acquit que Spa
restera la Ville de Garnison du prestigieux Régiment
d’infanterie. Cette année fut une année chargée
avec notamment deux missions au Liban et en
Afghanistan, la montée en puissance sur le nouveau
véhicule AIV (fin des véhicules à chenilles), les
camps de Grafenwöhr et de Bergen, sans oublier
les nombreux objectifs atteints et remarquables
résultats sportifs. En effet, les Lignards se sont
encore brillamment illustrés lors de nombreuses
compétitions : 1ère place au Challenge LCC (Chal-
lenge du Chef de la Composante Terre) dans la
catégorie Unités de Combat, (c’est une première
pour une unité d’infanterie non para commando),
1ère place au challenge Omnisport en remportant
5 des 8 épreuves, 2e place au challenge inter corps
de natation, 3e place au challenge d’orientation
Hughes Petit, 1ère et 2e place au championnat pour
VMC (Veilleur Maître-Chien).
La cérémonie anniversaire, dirigée par le Lieutenant
Colonel BEM Jacky Cabo, 72e Chef de Corps,
était rehaussée de la présence de nombreuses personnalités
civiles et militaires, parmi lesquelles le
bourgmestre Joseph Houssa, (qui fut voilà 60 ans
un jeune appelé incorporé au 12 Li), le colonel BEM
Jean-Claude De Coninck, commandant de la 7e Brigade
de Marche-en-Famenne et président de cette
cérémonie jubilaire, le Collège communal, le Colonel
Thierry Babette, ancien Chef de Corps, commandant
militaire de la province de Liège, mais aussi
de nombreux anciens chefs de Corps. Plusieurs militaires
ont également été mis à l’honneur lors de
cette superbe parade. Plus que jamais les militaires
du 12e de Ligne Prince Léopold-13e de Ligne restent
fidèle à sa devise : « À l’avant-garde ! ».
Présentation du nouveau Caporal de Corps
1CC Tony BEROUDIAUX
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Evènement
LE MOT DU BOURGMESTRE
Honneur, fierté et émotion, tels sont les sentiments qui m’animent aujourd’hui, de la même manière
que toute la population spadoise, en ce 40ème anniversaire de la présence du 12e de Ligne Prince Léopold
à Spa.
Entre la Ville et son Régiment, dois-je rappeler que c’est une longue histoire d’affinités partagées
ensemble, depuis 40 ans déjà.
J’ai eu l’occasion de vivre de nombreuses missions au service de la paix en Slavonie, en Bosnie et
au Kosovo. Ces missions dangereuses et délicates ont toujours été exercées avec fermeté, efficacité et
surtout dignité. Avec de faibles moyens financiers, le Régiment a pu venir en aide à des populations en
détresse.
En évoquant ce Régiment si proche, je ne peux me départir d’une certaine émotion en me souvenant
qu’il y aura en février prochain 60 ans, j’étais moi-même un jeune appelé incorporé au sein de cette unité
à l’époque casernée à Werl et à laquelle m’attachent tant de souvenirs personnels.
Je me réjouis encore, cette fois en qualité de Bourgmestre, d’avoir pu renouer et entretenir, au cours
de ces 27 années d’exercice de mon mandat, de nouveaux et fructueux liens d’amitié avec notre bataillon,
ses représentants et les anciens lignards aujourd’hui à la retraite.
A travers les nombreuses restructurations de l’Armée, le 12e de Ligne Prince Léopold, si cher au
cœur de tous les spadois, reste bien ancré dans nos murs.
Puissent ces liens d’amitié se consolider encore davantage dans les années à venir.
J. HOUSSA
Bourgmestre de Spa
A L'Avant-Garde ● n°142 ● Janvier 2010 ● Page 11

Evènement
LE MOT DU CHEF DE CORPS
Du 28 janvier 1969 au 14 février 1969, le 12e de Ligne effectua son déménagement de la ville de
Lüdenscheid vers la ville de Spa. Le 26 février de la même année, une prise d’armes et une réception à
l’hôtel de ville fut organisée afin d’accueillir officiellement le 12e de Ligne.
A l’époque, le 12e de Ligne était un bataillon d’infanterie légère et comprenait organiquement un
Etat-major, une compagnie Etat-major et services, deux compagnies de fusiliers et du personnel de mobilisation
pour un total d’environ 470 personnes.
Aujourd’hui, le bataillon, devenu entre-temps le Régiment 12e de Ligne Prince Léopold-13e de
Ligne, est toujours implanté à Spa, pour son plus grand bonheur et pratiquement composé à l’identique
de son aîné de 40 ans.
Que s’est-il donc passé en 40 ans ? Les plus anciens pourront certainement le raconter. Le Régiment
s’est transformé plusieurs fois, tantôt plus gros, tantôt plus petit, tantôt mécanisé, tantôt à pied.
Beaucoup de choses ont changé en vérité, même si la ressemblance entre le Régiment d’aujourd’hui et
le bataillon d’hier semble frappante. Mais, ce qui n’a pas changé, c’est l’indéfectible attachement du
Régiment à la ville de Spa et réciproquement.
Le 26 février fut en quelque sorte la célébration d’une union entre une unité et sa ville de garnison.
Aujourd’hui, nous fêtons les 40 ans de cette union sans faille. Dans 10 ans, nous espérons fêter les noces
d’or au même endroit.
Au nom de tous les Lignards, je remercie la ville de Spa et sa population de l’accueil remarquable
et du soutien permanent dont nous avons pu bénéficier tout au long de ces 40 années.
Que cette belle entente puisse traverser toutes les crises et autres transformations, et survivre à
travers le temps.
A l’Avant-Garde !!!
Jacky CABO
Lieutenant Colonel Breveté d’Etat-major
72e Chef de Corps
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Belufil 8
MISE A L’HONNEUR DES MILITAIRES DU 12e DE LIGNE DE SPA
Le 18 septembre dernier se tenait au quartier Lt
Gen Baron Jacques de Dixmude à Spa la cérémonie
de remise des médailles pour mission extérieure.
A cette occasion, les militaires de toutes les uni-
tés ayant participé à la mission Belufil 8 au Liban
ont reçu la médaille commémorative pour mission
humanitaire. C’est ainsi que 38 militaires, sur les
225 du contingent à la mission au Liban de février
à juin, se sont vu remettre cette médaille pour leur
première mission à l’étranger.
La cérémonie était rehaussée par la présence du
Général Major Grosdent, adjoint d’Etat-major aux
Opérations et Plans de la Défense.
Ont participé à la cérémonie, les militaires du Ré-
giment 12e de Ligne Prince Léopold – 13e de Ligne
(12/13 Li) de Spa, du 4e Génie de Amay, du 29e Ba-
taillon Logistique de Grobendonck, du 4e Groupe-
ment de Communications de Marche-en-Famenne,
de la composante médicale et du Service d’enlève-
ment des engins non explosés.
Une fois encore les Lignards peuvent être fiers du
travail réalisé lors de leur mission ; leur efficacité,
tout en faisant preuve d’adaptation, a été saluée à
juste titre. La prochaine mission devrait être pro-
grammée pour 2012.
Soulignons encore que le régiment du 12e de Ligne
Prince Léopold – 13e de Ligne fêtera son 40e an-
niversaire de présence à Spa le 23 octobre pro-
chain lors d’une parade spéciale. Un anniversaire
tout à fait spécial à un moment où le Gouvernement
fédéral envisage de nouvelles restructurations ;
de nombreuses voix syndicales et autres se font
entendre pour dénoncer une forte diminution des
effectifs alors que le travail reste tout aussi im-
portant.
A L'Avant-Garde ● n°142 ● Janvier 2010 ● Page 13

Le 12 avant 69
CELA S’EST PASSE PRES DE CHEZ NOUS QUELQUES ANNEES AVANT LE
RETOUR A SPA
La fermeture récente du camp militaire de VOGELSANG a réveillé dans ma mémoire le souvenir d’une
bien belle histoire qui s’y est déroulée il y a plus de 40 ans. Qui donc d’autre que le soldat milicien RO-
MEDENNE, qui allait devenir un brillant journaliste à la Libre Belgique, aurait pu nous la raconter avec
autant de panache et d’émotion…
Extrait du journal du 12 « LE BIVAC » de juillet 1964
« Le ventre creux, les pieds en sang
Marchons, marchons, marchons gaiement »
(PREVERT)
Si j’étais PERRAULT, si j’étais GRIMM , j’aurais commencé ces pages égales à l’Anabase ou à l’Odyssée
par ces mots : « Il était une fois » !
Cependant, je ne suis pas PERRAULT, je ne suis pas GRIMM ; mais, il était une fois une 2e Compagnie qui
n’avait jamais réalisé ses projets, contrecarrée qu’elle était par la malchance.
Qui était, ai-je dit, car…
… les genêts d’or sous les caresses langoureuses de la brise s’enivrent du plaisir de liberté et assistent en ce
samedi 30 mai 1964 – Oh ! anachronisme – au coucher du Roi Soleil. Coucher qu’envierait le « Petit Prince ».
Nous, Capitaine, Lieutenant, Sergents et Soldats allions commencer le « Challenge fusilier d’assaut », dans
ce décor géorgique et bucolique de VOGELSANG.
Ce jour, on se borna à une reconnaissance de terrain qui eut pour résultats une idée plus concrète de la
configuration des lieux et, ce qui est de loin le plus important, une entente, une cordialité plus parfaite parmi
les hommes. Une fraternité digne des Gémeaux Castor et Pollux. Ce fut une journée instructive et bien plus,
elle fut constructive tant en stratégie qu’en esprit d’équipe.
Le lendemain fut un petit dimanche bourgeois, sans prétention, un dimanche à passer à la campagne, un
dimanche de famille avec comme intrus bienveillant : le soleil.
Pour nous ce jour du Seigneur fut peuplé de rêves. Rêve de battre les Chasseurs Ardennais que nous venions
de voir évoluer à la piste d’obstacles. Rêve de ne leur concéder que très peu de points à cette épreuve. Le temps
partiel qu’ils venaient de réaliser était si proche du nôtre qu’il rehaussait notre moral. Nous voulions les battre.
Serait-ce un rêve qui se concrétiserait ou une chimère ?
Ce soir-là, les hommes réunis, le Capitaine et le Lieutenant exposèrent une situation fictive qui pourrait
être celle de la patrouille du lendemain. Ce « briefing » terminé, on commença les préparatifs, camouflage des
cuivres du petit sac ainsi que des objets reluisants. Il était dix heures et l’on se coucha alors qu’au dehors le
temps changeait. Il tonnait. La pluie martelait le sol, frappait les vitres. Que nous réservait demain ?
Veni, Vidi, Vici
Nous sommes venus en colonne par un au point départ où se déroulera le « briefing ». Le soleil luisait, un
faible vent rafraîchissait le plateau. Temps idéal et idéal au zénith. Il fallait gagner.
Nous avons vu, contemplé, étudié la situation que le Lieutenant nous explique clairement. Le « bac à sable
» se comprenait aisément, le Chef de peloton en forme, les hommes décontractés. C’était un début plein de
promesses. Il fallait gagner.
Nous avons vaincu, sauté au-dessus de tous les obstacles que l’on nous tendait. L’ennemi fut détruit, anéanti
après un assaut final en règle que nous auraient jalousé les Généraux d’antan. Il fallait gagner. Et le soir au tableau
des résultats, c’est nous, les gars de la 2 Fus du 12e de Ligne qui avions le plus grand nombre de points.
Déjà en tête, nous pensions à cette devise : Davantage.
A L'Avant-Garde ● n°142 ● Janvier 2010 ● Page 14

Le 12 avant 69
Le lendemain, la journée s’annonçait mal : on venait de perdre quatre points en armement ; fort heureusement
le Lieutenant PERICK nous console en nous apprenant que nous étions les premiers au close-combat.
L’épreuve suivante : le tir.
Le peloton se couche à la ligne des quatre cents mètres et attend patiemment, sans s’énerver, le « Go » du
Lieutenant.
Après quelques minutes d’attente, le Chef de peloton donne l’ordre de faire un bond de deux cents mètres
et son « Go », un « Go » merveilleux, allongé, prometteur était un bon présage.
A deux cent mètres cependant on tire trop vite. A cent mètres un tireur pousse sur la détente au moment où
disparaissent les cibles. Puis c’est le silence, silence qui contient les espérances. Un mot est lâché, puis c’est
une phrase, un murmure court dans les rangs et enfin les questions partent de tous côtés : « Ca a été ? Tu as
bien tiré ? »… Mais que répondre ?
Doucement, lentement, dubitativement le groupe rejoint les camions. Une voix lointaine crève le silence,
c’est le Lieutenant. Il chante un chiffre 107 ? 97 ? Peut-être 67 prétendent les plus pessimistes.
Le Lieutenant au loin court vers nous. C’est bon signe. Serait-ce 97 ? Le Capitaine sourit. Et le Lieutenant
confirme : 107. Un rêve. La joie se peint sur les visages. Nous avons le maximum ; les Sangliers qui sont à
quelques mètres de nous ne se sentent pas à l’aise.
Le silence à nouveau règne ; à cent mètres, six miliciens nerveux jouent vingt-cinq points au tir Energa.
Malheureusement c’est un échec : deux impacts sur six. Cet échec ne ternit cependant pas notre joie.
Il ne restait plus qu’une épreuve : le franchissement.
On n’y brilla pas, on fit un temps honorable. Nous étions septième à quatre points du premier. Et, chose
étrange, les Chasseurs Ardennais firent exactement le même temps que nous : 5’42 »1/10 !
Ce fut une journée excellente. On prenait vingt-six points au 6e de Ligne, trente au 3e Cyclistes et trente-sept
aux Ardennais. On ne pouvait espérer mieux. Mais on ne s’attardait pas sur nos lauriers, déjà on pensait au
lendemain. On avait peur, grand peur… Demain, c’était la piste d’obstacles.
« Le jour le plus long » avec trois jours d’avance.
Huit minutes dix-neuf secondes, tel était le temps effectué le mercredi 3 juin par le 6e de Ligne ; le 2e Cyclistes
parcourait la piste en 8’32. Nous, on spéculait, on comptait le temps à effectuer pour conserver notre
première place : 9’20 »… et ce temps était notre record. Qu’allions-nous faire ?
Le départ fut désastreux, on était trop contracté et ce n’est que le filet une fois franchi que la cadence se
fit plus rapide. Le dernier vient de passer la ligne d’arrivée et quelques secondes de silence, un sourire du
chef PENASSE et on nous annonce à haute voix 8’45 »7/10. Ce n’est qu’un immense cri de contentement, de
triomphe. Le Lieutenant, notre Lieutenant était entouré, félicité par ses soldats. Il étendait les bras voulant
nous attirer à lui, nous protéger comme la poule ses poussins. Il était là, les larmes aux yeux et murmurait «
mes enfants, mes enfants »… Le Colonel et le Capitaine n’étaient pas moins contents. Qui aurait pu prétendre
nous ravir notre première place. Malheureusement, trop sûrs de nous, peu de temps après c’était le revers de
la médaille. Quarante-quatre impacts au lancement de grenades. L’ambiance avait changé. Adieu les rires,
ce n’était plus que des visages anxieux, tendus qu’on apercevait. Déjà, le bas du classement nous ouvrait ses
portes. Les plus optimistes déconcertés prenaient place dans les rangs des pessimistes, lesquels n’osaient souffler
mot. Pour un peu on se serait battu…
Mais là encore, notre chance ne nous quitta pas, car, malgré notre infect résultat, on renforçait de 4 points
notre avance sur les Chasseurs Ardennais et on conservait contre toute attente la première place.
A L'Avant-Garde ● n°142 ● Janvier 2010 ● Page 15

Le 12 avant 69
Enfin, la dernière épreuve, la dernière et la plus dure : le « dropping ».
Il était vingt heures et malgré la nuit tombante la journée pour nous continuait. Le dropping : 15 kilomètres de
marche en section, à la carte, à la boussole et en mémorisation d’itinéraire, suivi d’une marche de peloton au
kilométrage identique.
Il faisait grand jour quand la dernière section arriva au point de ralliement de peloton. Elle accusait un retard
assez prononcé. Faut dire qu’au moins une heure et demie avant les Ardennais démarraient leur marche de
peloton.
Faut dire qu’on était très démoralisé. Mais il faut dire également qu’à ce moment on apprit que la première
place du classement était toujours la nôtre. Et rien que le fait de nous savoir leader évinça notre fatigue. Notre
dernière équipe avait joué de malchance. Mais quelle importance ! On était encore les vainqueurs. La dernière
équipe perdait deux hommes. Mais quelle importance ! On pouvait perdre encore un milicien.
Le peloton rassemblé, on partit pour les quinze kilomètres finaux au bout desquels était la victoire… ou la
défaite.
La marche s’annonçait fort bien : une longue descente de 8 kilomètres. Mais, car il y a toujours un mais, les 7
derniers kilomètres grimpaient.
On avait laissé derrière nous les Carabiniers Prince Baudouin partis bien avant nous. Arrivés au sommet de
cette longue montée, las et fatigués on doublait les courageux miliciens du 2e Chasseurs à pied de Charleroi.
Ceux-ci, bien que derniers, nous accordèrent leur sympathie et nous encouragèrent de leur mieux. On attaqua
la dernière ligne droite en chantant et c’est en courant que les ultimes cinquante mètres furent couverts.
Le Colonel, un Commandant, le Chef PENASSE ainsi que notre infatigable infirmier nous applaudirent. Les 15
kilomètres avaient été parcourus en 2 Hr 5. La place de premier nous échoyait . Cependant les Ardennais, on
se demande comment, se hissaient grâce à on ne sait quel subterfuge, à la même place que nous.
Félicités le lendemain par le Roi, portés en triomphe en rentrant à la caserne, on avait vaincu.
Si j’étais GRIMM, si j’étais PERRAULT, j’aurais immortalisé cet événement.
Mais je ne suis ni GRIMM, ni PERRAULT. Cependant il était une fois…
Un 12e qui passe…
A l’avant-garde
(Sé) Soldat Milicien ROMEDENNE
Référence : Cités dans le texte
- Le Colonel était le LtCol BEM GENDARME, Chef de Corps
- Le Capitaine est le Capitaine PONCELET, Commandant la 2e Cie et futur Chef de Corps en 1977
- Le Commandant était le Cdt FROGNIER, Offr Opérations du Bataillon
- Le Chef PENASSE était le Moniteur sportif du Bataillon
- Les Sergents sont entre autres les Sergents DIGNEF et HERMAN
(Sé) Cdt e.r. PERICK E.
Chef du Peloton vainqueur.
Le lendemain de notre victoire, nous avons eu l’honneur de « simuler » pour Sa Majesté le Roi BAUDOUIN la
patrouille de combat que nous avions remportée.
Le Souverain très attentif a non seulement assisté au briefing du Chef de peloton, mais suivi, au pas de charge,
notre assaut du village de WOLLSEIFEN semant au passage Ministre, Généraux et Journalistes.
A L'Avant-Garde ● n°142 ● Janvier 2010 ● Page 16

Le 12 avant 69
Le « briefing » (des plus discrets) sous le regard de Sa Majesté le Roi BAUDOUIN, du Ministre de la Défense
Nationale SEGERS, du Lieutenant Général CRAHAY, Commandant les Forces Belges en Allemagne
dont c’était la dernière prestation active. Et sans compter les Chefs d’Etat-major Général et de la Force
Terrestre, l’Inspecteur Général de l’Arme, les Commandants de Division et de Brigade et… la trentaine
de journalistes belges et allemands qui ont immortalisé l’événement.
Cette première victoire du Régiment arrachée après 2 ans de domination insolente des Chasseurs Ardennais
allait jusqu’à la suppression du Challenge en 1985, en « stimuler » 31 autres – excusez du peu
– que ce soit dans la formule « peloton » originelle ou dans sa formule « section » ultérieure, y intégrant
même les épreuves de tir au Challenge Roi Albert Ier où le 12e de Ligne avait également brillé pendant
de nombreuses années.
Mais ceci est une autre histoire… qui mériterait aussi d’être contée !
A L'Avant-Garde ● n°142 ● Janvier 2010 ● Page 17

Le 12 actuel et ses missions
Le Régiment 12e de Ligne Prince Léopold - 13e de Ligne
Organigrammes
La 7 Brigade se compose des unités suivantes :
Le Quartier Général 7 Brigade - 2 Chasseurs à Pied, à Marche-en-Famenne
Deux unités d’infanterie
Le Régiment 12e de Ligne Prince Léopold - 13e de Ligne, à Spa
Le Régiment de Chasseurs Ardennais, à Marche-en-Famenne
Une unité blindée
Le 1/3 Régiment de Lanciers, à Marche-en-Famenne
Une unité de reconnaissance
Le 2/4 Régiment de Chasseurs à Cheval, à Saive
Une unité d’appui feu
Le 1 Régiment d’Artillerie de Campagne, à Bastogne
Une unité d’appui logistique direct
Le 4 Bataillon Logistique à Marche en Famenne
Une unité de transmissions
Le 4 Groupement de Transmissions (CIS) à Marche en Famenne
Une unité camp
Le 3 Chasseurs à pied - Camp de MARCHE, à Marche en Famenne
Le 12/13 Li se compose des unités suivantes :
Prévu au tableau organique 31 Officiers - 122 Sous-Officiers - 480 Volontaires (633)
UN Etat-Major 10-12-17 (39)
UNE Compagnie Etat-Major et Service 4-44-88 (136)
UNE Compagnie d’Instruction 5-18-99 (122)
DEUX Compagnies Fusiliers 6-24-138 (168)
A L'Avant-Garde ● n°142 ● Janvier 2010 ● Page 18

Le 12 actuel et ses missions
Le Matériel
A L'Avant-Garde ● n°142 ● Janvier 2010 ● Page 19

Le 12 actuel et ses missions
Engagements Opérationnels
A L'Avant-Garde ● n°142 ● Janvier 2010 ● Page 22

Reportages
L'actualité de ces dernières semaines a été saturée d'informations relatives à la restructuration
de la Défense. Il est donc de notre devoir d'informer correctement nos membres. Nous reprenons
donc deux articles du n°17 du journal "dbriefing" édité par la Direction générale Image et relations
publiques - Ministère de la Défense.
Lignes directrices de la transformation
La tâche principale de la Défense
ne bouge pas d'un iota: mener des
opérations pour la paix et la sécurité,
partout où elle est sollicitée.
Pour ce faire, il lui faut des unités
bien équipées, capables de s'entraîner
pour leurs missions avec des
moyens organiques. C'est parfois
là que le bât blesse. Les départs
naturels par la retraite et la Suspension
volontaire de prestations
ont favorisé le phénomène d'unités
creuses, où seule la moitié des
places sont occupées et dont les
moyens d'entraînement sont inexistants.
Concentrer les unités dans ce
que l'on pourrait appeler des quartiers
clés devrait résoudre ce problème.
Il s'agit de casernes dont les
infrastructures sont en bon état et
qui disposent de commodités d’entraînements
suffisantes à proximité,
d'infrastructures de logement,
de restauration, de sport, ainsi que
d'installations pour l'appui médical.
Cela implique bien entendu
une diminution du nombre de casernes
actives. Toutes les composantes
sont concernées.
Le processus de modernisation
actuel de la composante Terre se
poursuit. Néanmoins, plutôt que
d'avoir deux brigades et le régiment
paracommando Immediate Reaction
Capability, les forces terrestres
se limitent à une brigade médiane
et une brigade légère. L'objectif de
cette concentration est d'augmenter
le taux d’occupation des unités de
la composante Terre, de les équiper
complètement en matériel et
de prévoir leurs propres moyens
d’appui organiques. Forcément,
certaines unités sont appelées à
disparaître, ou à fusionner, mais
les autres seront mieux garnies en
hommes et en matériel. Une partie
des formations professionnelles du
centre de compétence terre et ses
départements déménageront pour
se rapprocher des unités opérationnelles.
La composante Air concentre ses
unités sur cinq bases : Kleine-Brogel,
Florennes, Coxyde, Beauvechain
et Melsbroek. Les sites de
Bierset et de Glons ferment leurs
portent tandis que les avions sans
pilote déménagent d’Esenborn à
Florennes. Une partie des tâches de
défense antiaérienne sont reprises
par l’OTAN.
Des quatre composantes, c’est la
Marine qui subit le moins de changements.
Un chasseur de mines
(CMT) est mis hors service. La
colloboration belgo-néerlandaise
ne change pas.
Quant à la composante Médicale,
elle connaîtra un fort mouvement
de concentration en passant de 58 à
21 unités ! Les Éléments médicaux
d’intervention (EMI) fusionnent
avec les Centre médicaux opérationnels
(CMO) Les autres entités
médicales sont transformées
en Centre médicaux régionaux
(CMR) implantés dans les plus
grandes garnisons. Chaque CMR
a son propre médecin (et dentiste),
médecin du travail et kinésithérapeute.
Une antenne médicale avec
un médecin dessert les garnisons
plus petites pour un soutien médical.
L’appui opérationnel pour unités
de combat ou d’appui au combat
(ravitaillement, maintenance
et réparations) devient plus autonome
par une décentralisation des
moyens d’appui. Cela implique la
fusion de plusieurs unités logistiques
et des systèmes de communication
et d’information (CIS). Le
support territorial au niveau de la
mobilité et de la distribution, des
infrastructures, de l’équipement et
des systèmes de communication
et d’information est regroupé dans
les grands quartiers. Les processus
logistiques fusionnent dans 11
plates-formes territoriales d’interventions
baptisées « plateaux ».
La DG Formation décentralise tant
que possible vers les unités ses
formations militaires spécifiques
comptant peu d’élèves. Celles bien
garnies sont centralisées au maximum.
Tous ces changements caressent un
même objectif : ramener de façon
structurelle les effectifs de la Défense
(par départs naturels) 38.200
à 34.000 personnes.
A L'Avant-Garde ● n°142 ● Janvier 2010 ● Page 23

Reportages
La transformation de la Composante Terre
La Composante Terre connaît depuis plusieurs années une
transformation en profondeur pour passer des chenilles aux
véhicules sur roues. Cette longue métamorphose devrait se
clôturer avec l’actuelle restructuration. Les nouveaux véhicules
MPPV et AIV formeront l’épine dorsale du matériel des
brigades médiane et légère.
La brigade médiane est dotée de
véhicules sur roues susceptibles
d’être engagés plus rapidement.
Elle devrait se composer de quatre
bataillons d’infanterie médiane,
équipés des Armoured Infantry
Vehicles (AIV). Ces bataillons
pourraient impliquer la fusion de
quelques unités et être stationnés
à Marche-en-Famenne et Bour-
Léopold. La brigade légère se
composera pour sa part d’unités
de parachutistes et de commandos
ainsi que de bataillon d’infanterie
légère. Le groupe Special Forces
(dont les effectifs seront renforcés)
la rejoindra également.
Naturellement, les unités d’appui
au combat subsistent. C’est le cas
des deux bataillons de génie (de
construction et de combat), avec
une capacité de défense contre
les actions chimiques, bactériologiques,
radiologiques et nucléaires
(CBRN) ainsi que du Field Accommodation
Unit (Fau) pour la
construction de cantonnements.
Le groupe d’artillerie se compose
de deux sous-unités à tir courbe
et d’une unité de défense antiaérienne.
Le tout est complété d’un
groupe Intelligence Surveillance
Targetting Acquisition ans Reconnaissance
(ISTAR), chargé de la
collecte de renseignements. À tout
cela s’ajoute le Groupe Info Ops.
Le ravitaillement, la maintenance
et la réparation pour les unités de
combat ou d’appui au combat se
font de façon plus autonome, en fu-
sionnant quelques bataillons logistiques.
Il en subsiste trois, répartis
à Bourg-Léopold, Marche-en-Famenne
et Grobbendonk. Le même
processus concerne les groupes
de systèmes de communication et
d’information, stationnés à Bourg-
Léopold, Marche-en-Famenne et
Peutie, La Défense nouvelle mouture
conserve également son Service
d’enlèvement et de destruction
d’engins explosifs (SEDEE),
un groupe de contrôle des mouvements
et un groupe de police militaire,
qui complètent les capacités
d’appui.
Quatre unités seront chargées de
l’entretien des camps d’entraînement
et deux modules des camps
de tir. Deux centres d’entraînement
pour les parachutistes et les commandos
subsistent ; ils font partie
de la brigade légère.
En ce qui concerne la formation
de la composante Terre, de nombreuses
choses changent. Une
partie du centre de compétence
Terre et de ses départements déménagent
pour se rapprocher des
unités. L’Etat-major du CC Land
fait mutation à Bourg-Léopold, de
même que les départements d’Infanterie
et de Cavalerie qui fusionnent.
L’expérience acquise durant
les opérations à l’étranger montre
que les tâches de l’infanterie et de
cavalerie sont souvent parallèles.
Les formations du nouveau département
Manœuvres concerneront
donc deux armes.
A L'Avant-Garde ● n°142 ● Janvier 2010 ● Page 24

Reportages
Les Grades
Les grades d'Officiers n'ayant pas changé à l'exception du grade de Général (4 étoiles) nous ne reproduisons
que ceux des sous-officiers et des volontaires.
Les Volontaires
Les Sous-officiers
A L'Avant-Garde ● n°142 ● Janvier 2010 ● Page 25

Reportages
Insigne de poche
[SUITE DES « INSIGNES DE BERET AVANT-GARDE No 139 DE MARS 2009]
A chaque Chef de Corps son insigne, dit-on ironiquement
au 12e de Ligne dans les milieux fantassins !
C’est exagéré bien sûr mais force est de constater
que le 12e de Ligne s’est offert le luxe de porter
cinq insignes différents depuis le début des années
60. Malgré nos recherches, nous n’avons pu trouver
avec précision la date de fabrication de chacun de
ces cinq insignes.
Le premier a été fabriqué par la Maison Drago à Paris
au début des années 60. De fort belle allure par
la forme peu courante de l’écu, cet insigne représente
en fait l’attribut du béret d’or, avec chiffre
12 écarlate, posé sur un fond pourpre. La devise «
A l’Avant-garde » en lettres d’or figure sur un fond
rouge écarlate. Bordure de l’écu or.
L’insigne suivant est beaucoup plus classique. L’écu
moderne est écarlate à bordure jaune et or. Les
motifs de l’insigne de béret sont d’or. Nous ignorons
le nom de son fabricant. Il aurait été réalisé
vers 1970.
L’insigne du type 3 est plus « sophistiqué et a été
réalisé d’après un projet de feu l’Adjudant P. Bargibant
». Le perron liégeois d’or et en relief surmonte
le nombre 12 d’or et est entouré des lettres
LG (Liège) ; il figure dans un écu rouge écarlate à
bordure bleu sombre et or. Cet écu est posé sur
deux fusils croisés d’or, est entouré de lauriers
verts et est surmonté d’une couronne royale d’or
également. Cet ensemble est placé dans un écu bleu
azur à bordure d’or. Ce modèle d’insigne aurait été
réalisé par une firme anversoise vers 1974.
L’insigne quatrième du nom a été réalisé par la Maison
Drago en 1979. Il s’agit en fait d’un retour aux
sources car ce n’est ni plus ni moins que la reproduction
certes plus élaborée, du premier insigne
de béret du 12e de Ligne. Adopté en 1949, il ne
fut pas homologué parce que trop grand. 30 ans
plus tard, on reprend cet insigne pour le porter à
la poche pectorale ; plus grand encore que celui de
1949, il est tout de même reconnu officiellement !
Nous ne trouvons pas original de porter un insigne
de poche pratiquement identique à celui du béret.
De plus, le vieux perron liégeois est très mal proportionné.
Il est d’or de même que le nombre 12 qui
l’encadre ; les lauriers sont d’argent, la couronne et
le listel sont d’or également.
Nous sommes en 1985. Un arrêté royal en date
du 2 mai dispose que le 12e de Ligne portera désormais
la dénomination de « Prince Léopold ». Le
Lieutenant Colonel Guislain commande le régiment
et décide, à juste titre, de modifier à la fois l’insigne
de béret et l’insigne de poche. Le modèle de
1949 est repris mais on y ajoute la lettre L monogramme
du Prince Léopold. L’attribut est réalisé
en léger relief et en métal vieil argent. On place
cet emblème bien réalisé dans un écu « ovoïde »
qui donne, hélas, une drôle d’allure à ce cinquième
insigne… peut-être pas le dernier !
A L'Avant-Garde ● n°142 ● Janvier 2010 ● Page 26

Reportages
Les Gag(s) du 12
Quoiqu' à première vue cette histoire pourrait paraître d'un goût douteux, elle caractérise encore une
fois si nécessaire l'esprit d'Avant-Garde du 12.
A l'époque le bataillon était stationné à Werl (R.F.A), et était placé sous l'autorité de la 4e Brigade
d'infanterie. Hélas le commandant de Brigade décède et le 12 est chargé de la partie des cérémonies
funéraires se déroulant en Allemagne. En cette occasion, on désigne un sous-officier probablement de
l'ISC dans le but de commander chez un fleuriste du coin une couronne mortuaire, ajoutant que celle-ci
doit être à la portée de l'évènement. Notre chargé de cette importante mission se rendit donc en ville,
mais n'étant guère spécialiste de la langue de Wagner, il confondit d'abord les termes Kranz et Krone,
ajoutant même qu'il fallait que ce fut "Eine grosse Krone et afin qu'il n'y ait aucun doute sur la chose, il
montra fièrement l'épaulette de son battle-dress (ou figurait la couronne d'infanterie), et cela afin de
dissiper tout malentendu. Comme vous le verrez sur la photo ci-dessous lors des obsèques, la surprise
fut "de taille". Ce qui arriva au malheureux responsable de cette bévue, nul ne s'en rappelle, mais ce qui
est certain c'est qu'on en parla longtemps dans les chaumières, mess, bars et clubs et pas seulement à
Werl.
A L'Avant-Garde ● n°142 ● Janvier 2010 ● Page 27

Echos des activités de l'Amicale et des Fraternelles
ECHO DE SPA
Nous voilà donc arrivés à la fin de cette année dite de transition pour notre Amicale vu ses nouveaux
statuts et la nouvelle structure dans notre petite entité de Spa (petite par la taille mais grande par ses
collaborateurs que je me dois une nouvelle fois de remercier pour le travail accompli avec cette bonne
humeur qui nous caractérise.
Nous avons donc organisé le repas annuel de l'Amicale avec un appui total du service ménage du ré-
giment que je me permets de remercier pour l’excellente organisation et la qualité des plats présentés
; merci aussi au régiment de nous offrir les installations requises pour faciliter ce repas.
Durant novembre, nous avons participé aux cérémonies du relais sacré, du 11 et 15 novembre à Spa.
Chaque fois que nous avons été sollicités pour une action ou une autre, nous avons répondu présents et
avons fait de notre mieux pour aider l’Amicale ou le régiment.
Merci aussi à nos deux porte-drapeaux (André Hardy et Albert Genot) pour leur participation à nos
différentes activités.
En 2010, nous serons toujours présents au calendrier fixé par notre Amicale et nous aiderons encore
plus nos anciens combattants de Spa pour leurs cérémonies patriotiques.
Je me permets au nom de tous mes collaborateurs de vous présenter mes meilleurs vœux de bon-
heur, santé et prospérité pour l’An Nouveau.
Merci à tous et à bientôt.
G. Vercammen
A L'Avant-Garde ● n°142 ● Janvier 2010 ● Page 29

Echos des activités de l'Amicale et des Fraternelles
-------------------- 2010 --------------------
En 2010, l'Amicale vous propose
En mémoire de nos Anciens, deux anniversaires importants seront célébrés dans le courant de l'année
2010 :
• Le 70e anniversaire des combats de 1940 – Campagne des Dix-huit jours et en particulier des
combats de la Lys à Kuurne
• Le 50e anniversaire de l'intervention en Afrique au lendemain de l'indépendance du Congo
Les cérémonies du souvenir auront lieu respectivement le 16 Mai à Kuurne et le 28 mai à Spa.
La "Journée de l'Amicale",
• Cérémonie en l'honneur des anciens des Compagnies de Marche (Congo 1960 et Rwanda 1962).
• Assemblée générale de l'Amicale
• Exposition de matériels militaires
• Repas ou barbecue
Les excursions suivantes,
• Blegny – Mine (dans le courant du mois de juin 2010)
Sites miniers majeurs de Wallonie – Candidats au Patrimoine Mondial de l'UNESCO
(Blegny-Mine, Bois du Cazier, Bois du Luc, Grand Hornu)
• Vogelsang – Monschau (décembre 2010)
Visite de l'ancien camp d'entraînement des troupes belges en RFA avec retour via Monschau et
visite du Marché de Noël.
Le Trophy 12 sera cette année encore organisé par le Régiment avec l'aide de l'Amicale (25 septembre
à Spa)
Le repas annuel de l'Amicale,
Héritier du traditionnel banquet de la "Régionale de Spa", ce repas sera organisé à Spa le 26 septembre
avec l'appui du Régiment .
Royale Fraternelle des Volontaires de Guerre du 16e Bn de Fusiliers – NACHAR,
Assemblée générale annuelle et banquet le 25 avril à Namur.
Tous les détails d'organisation de ces manifestations vous parviendront par courrier séparé, le Conseil
d'Administration espère vous y rencontrer très nombreux. Comme d'habitude, les frais de participation
seront calculés au plus juste. Attention pour les excursions à Blegny-Mine et Vogelsang le nombre de
places sera limité.
A L'Avant-Garde ● n°142 ● Janvier 2010 ● Page 30

Echos des activités de l'Amicale et des Fraternelles
NOUVELLES DU CLUB DE WHIST DE L’AMICALE 12 Li
Le jeudi 24 septembre était à nouveau le grand soir des retrouvailles après six mois de combats acharnés
entre les joueurs heureux ou moins heureux selon le jeu qu’ils ont eu ou pas.
La remise des nombreux prix de valeur s’est très bien passée ; une magnifique imprimante fut offerte
par Monsieur et Madame Claudy Leclercq. Ensuite, nous pûmes participer au souper
3 étoiles qui a été servi et préparé par l’équipe des adjudants Minguet et Grenet.
Un grand merci au régiment et à tous les participants ; merci encore à Brigitte et Claudy.
Classerment final du tournoi de whist été 2009
Richard Loppe
A L'Avant-Garde ● n°142 ● Janvier 2010 ● Page 31

Echos des activités de l'Amicale et des Fraternelles
Le Mot du Président.
L’année se termine, et vient le moment des bilans.
NACHAR
ROYALE FRATERNELLE DES VOLONTAIRES DE GUERRE DU
16 e BATAILLON DE FUSILIERS
Président et délégué : P. GENNART Av. J. Leemans, 86 1160 BRUXELLES
Tél.: 02/675.59.57 - email : pegennart@belgacom.net
Tout d’abord, celui de nos membres. Le chiffre que nous observons en premier est celui des volontaires, raison
d’être de l’existence de notre fraternelle. En 2009, sauf erreur, le trésorier de l’Amicale du 12e de Ligne Prince
Léopold-13e de Ligne (que nous désignerons plus simplement par « l’Amicale » dans la suite) n’a enregistré que 33
cotisations sur la soixantaine d’adresses de membres encore en vie que nous possédons. Cela fait un peu plus de 50
pour cent. Ce chiffre n’est pas glorieux.
Une des raisons, je pense, est que l’appel aux cotisations n’est plus accompagné d’un bulletin de virement. Mais il
faut bien admettre qu’en compensation pour le service énorme que nous rend l’Amicale en récoltant nos cotisations,
nous devons nous conformer aux procédures qu’elle nous propose, et qui valent pour tous les membres. Je suppose
que dans le présent numéro paraîtra le mot du trésorier pour les cotisations de 2010. Mais il n’est pas de trop que je
tape un peu sur le clou, en espérant de ne pas me tromper, car nous ne nous sommes pas concertés.
Pour les membres de la Fraternelle du 16e (je n’utilise pas son nom complet, qui ne brille pas non plus par sa brièveté),
la cotisation reste fixée à 8,50 euros. Nos réserves financières, gérées par l’Amicale, nous permettent de
faire face à un déficit pendant quelques années encore.
Cette cotisation doit être versée au compte unique de l’Amicale : 827-0824963-71, avec la communication « N »,
pour NACHAR. Il est en effet important pour le trésorier de l’Amicale de savoir vers quelle section il doit orienter
les cotisations qu’il reçoit. Je résume :
8,50 euros au compte 827-0824963-71, communication : N
Et rappelons que le meilleur moyen de ne plus l’oublier est de donner un ordre permanent, suivant la formule proposée
par le Trésorier.
J’ajoute, mais une bonne part des intéressés (les cotisants oublieux) ne liront pas ce qui suit : Début 2010, j’enverrai
une lettre d’invitation à tous nos membres, cotisants ou non, pour les inviter à notre réunion annuelle, dont la
date prévue est dimanche 25 avril 2010. Avec notre optimisme habituel, nous avons confiance de pouvoir encore l’organiser
cette année. Je dis « nous », parce que heureusement nous sommes encore une petite équipe à nous soutenir
le moral mutuellement dans cette entreprise.
Pour le reste (j’avais commencé ce mot en annonçant un bilan), il n’y a beaucoup à dire, sinon de revoir les numéros
précédents. Le principal succès de cette année est d’avoir pu encore être présents parmi nos camarades anciens
combattants et anciens volontaires de guerre. Espérons qu’il en sera de même en 2010.
Et ainsi j’en arrive tout naturellement à vous présenter mes meilleurs vœux pour 2010. La santé tout d’abor, mais
surtout le courage de surmonter vos handicaps –qui n’en a pas à notre âge ? – et beaucoup de satisfactions dans votre
famille et vos amis.
Paul Gennart
A L'Avant-Garde ● n°142 ● Janvier 2010 ● Page 32

Echos des activités de l'Amicale et des Fraternelles
Volontaires depuis 65 ans
A l’initiative de la Fraternelle du 4e Bataillon de Fusiliers, les anciens volontaires de guerre étaient invités
à se rassembler une dernière fois à Bruxelles le 15 septembre de cette année. Ils se retrouvèrent
dans une délégation d’environ 140 personnes, volontaires et accompagnants, à l’hôtel de ville de Bruxelles.
Après l’accueil par le conseiller communal Jean-Marie Amand, représentant le bourgmestre, Robert Roberti-Lintermans,
président faisant fonction de la Fraternelle du 4e, prononça un discours dont l’extrait
suivant a paru dans la Libre du lendemain :
« Beaucoup d’entre nous avaient été dans la résistance armée ou dans le renseignement et l’action, et
il était normal de continuer le combat aux côtés d’autres jeunes venus d’outre-Atlantique ou d’outre-
Manche qui avaient combattu, souffert ou étaient morts pour chasser un ennemi qui deux fois en 25
ans nous avaient envahis, sous les ordres du Kaiser puis sous ceux d’Hitler. Notre motivation était donc
essentiellement patriotique et apolitique plutôt que démocratique ».
Une réception offerte parla Ville de Bruxelles fut ensuite suivie d’un repas dans le restaurant d’un hôtel
voisin. Ainsi se termina cette journée, teintée d’un peu de nostalgie.
Gemmenich, 5 septembre 2009
La réunion habituelle des Volontaires de Guerre organisée
par la section des Territoires annexés a encore eu lieu cette
année.
Les hauteurs du site des Trois Bornes étaient, comme souvent,
balayées par un vent frisquet qui nous enveloppa pendant
toute la durée des cérémonies, la première aux deux
monuments situés sur ce site, et la seconde au monument aux
Volontaires de Guerre dans le village de Gemmenich. Notre
Fraternelle déposa une gerbe à la stèle portant les écussons
des bataillons ayant servi au sein des armées américaines. Et notre drapeau figurait aussi parmi la vingtaine
de drapeaux qui s’étaient rassemblés pour cette occasion, comme vous pouvez le voir sur la photo.
Pour nous réchauffer après cet exercice de résistance aux grands froids, un banquet au restaurant du
camping Kontiki fut le bienvenu pour les nombreux participants.
Spa, 13 septembre 2009
L’Amicale du 12e de Ligne-13e de Ligne nous a pleinement adoptés depuis 2007. C’est pourquoi en participant
au repas annuel de l’Amicale, nous nous sentons chez nous. Peu nombreux, c’est l’habitude, mais présents,
c’est important. Il n’y a rien de plus à dire sur cette rencontre, mais elle valait d’être mentionnée.
A L'Avant-Garde ● n°142 ● Janvier 2010 ● Page 33

Echos des activités de l'Amicale et des Fraternelles
Aalter, 27 septembre 2009
L’été n’étant pas encore fini, quoiqu’en pensent les météorologues, l’apéritif a encore pu être pris
sur la terrasse du Biezemhof, où l’Amicale des rescapés de Kahla organisait son dîner annuel. Comme
d’habitude, ils avaient invité quelques anciens du 16e, lesquels avaient réussi à former un groupe de 8
personnes à la « table des francophones ».
Paul Baert, un des derniers rescapés, et organisateur de ces réunions depuis plus de vingt ans,
passe désormais la main à un plus jeune pour continuer la tradition. Contrairement à notre Fraternelle,
qui s’est surtout centrée sur les anciens de notre génération, l’Amicale des rescapés de Kahla s’est très
tôt adressée très largement aux parents et amis, ce qui lui permet de pouvoir encore espérer la longue
vie que nous lui souhaitons. C’est ainsi que plus de 90 personnes étaient rassemblées ce dimanche.
Afin de nous aider à ne pas oublier les souffrances endurées par les hôtes de ce camp de redressement,
voici quelques propos recueillis par Anja Hellemans, petite-fille de Jos Somers, un des rescapés.
« Vous travaillerez jusqu’à ce que la mort s’ensuive » Paul Baert
« Le 16 mars 1945, mon frère André est mort de privations au Lager E » Etienne Bauduin
« Début avril, j’ai vu amener sur une seule journée 27 morts au baraquement des morts » André
Cools
« C’est le tabac qui m’a sauvé la vie à Kahla » René Mous
« C’est grâce aux deux tartines par jour que je recevais de Franz Meyer que j’ai pu survivre dans
les camps où j’ai séjourné » Valère Braet
In Memoriam, Jacques DEPREZ
Jacques était un des membres les plus anciens du conseil d’administration
de notre Fraternelle, et un des plus préoccupés par son bon
fonctionnement. Il s’est éteint le 22 septembre 2009, après une maladie
qui l’avait profondément éprouvé. Une délégation minimale avec
le drapeau de la Fraternelle était présente aux funérailles à l’église
de la Sainte Famille à Woluwé-St-Lambert, où l’on notait aussi la présence
d’une délégation bien plus importante de la Confrérie nationale
des Chauves, dont il faisait partie. C’est là aussi un aspect de sa personnalité
: il aimait profiter de la vie.
Il était aussi très attaché à sa famille, et surtout à ses enfants
et petits-enfants. Depuis trente ans, il avait perdu son épouse. Par la
suite, il chemina dans la vie avec sa compagne Eliane, mieux connue sous
le nom de Pitou. A elle, ainsi qu’à ses deux enfants, nous présentons nos
condoléances émues.
Notre photo le représente à Philadelphie (U.S.A) en mai 1997, lors de la visite organisée par le
10e et le 4e Bataillon de Fusiliers. Il est en compagnie du vétéran Théodore Paluch, survivant au massacre
de Malmedy en 1944.
A L'Avant-Garde ● n°142 ● Janvier 2010 ● Page 34

Echos des activités de l'Amicale et des Fraternelles
Le (dernier) mot du Trésorier (sortant).
L'administrateur trésorier de l'Amicale est bien entendu chargé d'effectuer et de comptabiliser les
dépenses de l'Amicale mais il doit (hélas !) également veiller à la rentrée des recettes de l'association
parmi lesquelles principalement les cotisations des membres et leurs dons (forts rares il est vrai !). A
l'occasion de la parution de cette première revue 2010, le Trésorier a le pénible devoir de rappeler aux
membres l'obligation de verser leur "cotisation 2010" en temps utile c'est-à-dire avant le 1er mars.
Ceci ne constitue bien sûr qu'un rappel vu le courrier que vous avez reçu fin 2009.
Les membres voudront bien se rappeler également qu'il n'existe plus qu'un seul compte destinataire des
cotisations et dons (donc le même compte pour les membres affiliés précédemment via les anciennes
régionales-sections de Spa et de Mouscron ainsi que pour les membres des fraternelles associées).
Compte unique : 827-0824963-71
ou
en format européen :
IBAN : BE49 8270 8249 6371 BIC : ETHIBEBB.
A noter que de nombreuses institutions financières exigent que la formule de virement reprenne l'entièreté
de l'identité du bénéficiaire soit donc:
Amicale 12 Li-13 Li. ASBL
Avenue du 12°de Ligne, 1
4900 Spa.
Prière donc de compléter la formule de virement avec toutes ces données.
Le montant annuel des cotisations est de 10 Euros pour les tous les membres SAUF :
- pour les membres résidant à l'étranger ou les membres cohabitant. La cotisation est
dans ce cas de 5 Euros;
- pour les membres affiliés en raison de leur appartenance à la Fraternelle AC 40-45 du
12e de Ligne – Section de Liège. La cotisation est dans ce cas de 10 Euros;
- pour les membres affiliés en raison de leur appartenance à la Fraternelle du 16 Bn Fus.
La cotisation est dans ce cas de 8,5 Euros.
La zone communication de l'ordre de virement doit être complétée en indiquant :
"Cotisation 2010 + Nom et Prénom du membre concerné" suivi de :
LIEGE pour les membres de la Fraternelle de Liège – AC 40-45 du 12;
NACHAR pour les membres de la Fraternelle du 16 Bn Fus.
Tous les autres membres sont priés de mentionner la lettre S suivie le cas échéant d'un E pour les
membres résidant à l'étranger ou d'un C pour les membres cohabitant. Dans ce derniers cas, il faut
ajouter le nom et prénom du membre cotisant à 100%.
Enfin les membres à vie et d'honneur n'ont bien sûr pas l'obligation de cotiser mais leurs dons sont bien
entendu plus que bienvenus.
A L'Avant-Garde ● n°142 ● Janvier 2010 ● Page 35

Echos des activités de l'Amicale et des Fraternelles
Félicitations à tous ceux qui m'ont lu jusqu'au bout et Bonne Année (quand même !) pour tous.
Le Conseil d'Administration de l'Amicale remercie de tout cœur le Trésorier sortant, Le Lieutenant-Colonel Administrateur
Militaire e.r. André KESTENS pour les éminents services rendus à notre association durant plus de six années.
Son dévouement, son engagement et ses connaissances pointues dans les domaines légal et financier ont permis de mettre
au point une trésorerie et une comptabilité "up to date" et ses conseils ont permis de gérer les avoirs de l'Amicale en
"bon père de famille". De plus, les documents de base régissant notre association (e.a les statuts et le règlement d'ordre
intérieur) ont été revus et mis à jour selon ses conseils.
Mon Colonel, un grand merci …
L'adjudant major e.r. Michel HARVENGT a présenté sa candidature comme administrateur de l'Amicale
et sa candidature pour remplir la fonctions de trésorier.
Dans l'attente de l'Assemblée Générale qui avalisera sa candidature d'administrateur et sa nomination
comme trésorier par le conseil par le conseil d'administration (CA), Michel HARVENGT aidera le CA qui
assurera la fonction de trésorier intérim.
Bienvenue au Club !
Notre mascotte régimentaire
le Sergent Zeus de Boulaye
atteinte de maladie grave et irréversible à
dû hélas être euthanasiée
A L'Avant-Garde ● n°142 ● Janvier 2010 ● Page 36

Echos des activités de l'Amicale et des Fraternelles
LE COMTE HARMEL NOUS A QUITTES
Le Comte Harmel, Ministre
d’Etat, ancien Premier Ministre
et ancien Ministre des Affaires
Etrangères est décédé le
15 novembre 2009.
Pierre Harmel est né à Uccle le
16 mars 1911, mais suite à la carrière
professionnelle de son père
à Liège, il peut être pratiquement
considéré comme un fils de
la Cité ardente.
Un ancien du DOUZE
Appartenant à la classe de milice
de 1933, Pierre Harmel est incorporé
au 12e de Ligne, alors en
garnison à Liège. Son instruction
terminée, il est affecté au IIIe
bataillon et après avoir accompli
son service actif et les périodes
de rappel nécessaires, il est promu
sous-lieutenant de réserve
le 26 mars 1937. Cependant, il
quitte le Douze le 26 décembre
1938 suite à une réorganisation
du Régiment. Il faut savoir que
c’est à sa demande qu’il avait été
versé au IIIe bataillon, lequel
était d’expression néerlandophone.
Or, le 12 devint unilingue
francophone en 1938. Cette mesure
se réalisa par un échange qui
vit :
- le III/12 (néerlandophone) devenir
le I/14 tout en restant à
Liège
- le I/14 (francophone) devenir
le III/12 tout en conservant sa
garnison qui était Huy.
Ainsi, le sous-lieutenant de réserve
Harmel passe au 14e de
Ligne. Il participe dès lors à la
mobilisation de 1939-1940 et à la
Campagne des Dix-huit Jours au
sein du 29e de Ligne, dédoublement
du 14e de Ligne.
A la libération du pays, il se porte
volontaire pour participer à l’encadrement
des nouvelles unités.
C’est ainsi qu’il est affecté au
14e Bataillon de Fusiliers, unité
de volontaires de guerre créée le
26 décembre 1944 à Audenarde.
Avec la 4e Compagnie de ce Bataillon,
le Lieutenant Harmel participe
dans les rangs des Alliés à
la Campagne d’Allemagne. Le 27
juin 1945, il regagnera « définitivement
» la vie civile. (Source :
Historique du Régiment, Tome IV
– non encore publié – du Col BEM
e.r. Massart).
Un grand homme d’état
Homme cultivé, érudit, ayant une
réelle vision pour le monde et le
pays ; homme d’une extrême intelligence,
d’un sens de l’intérêt
général et de l’Etat hors du commun,
Pïerre Harmel – docteur en
droit, licencié en sciences commerciales
et en notariat de l’Université
de Liège – débute sa carrière
politique proprement dite
en 1946, lorsqu’en février, il est
élu député à Liège.
Pierre Harmel a marqué de son
empreinte les nombreuses fonctions
qu’il a occupées au sein de
l’Etat. A la tête des Affaires
étrangères entre 1966 et 1972,
il a pu donner un nouveau visage
aux relations est-ouest en plaidant
pour un dialogue ferme avec
les pays de l’Est et en prônant
une défense forte. Son activité
permit à l’Alliance atlantique de
s’affirmer en tant qu’élément
d’une paix durable. Aussi, la doctrine
qui porte son nom inspira
l’OTAN et lui confère aujourd’hui
encore une reconnaissance internationale.
C’est également à son initiative
(1946) qu’a été créé le Centre
de recherches pour la solution
nationale des problèmes sociaux,
politiques et juridiques des Régions
wallonne et flamande : le «
Centre Harmel ».
Ministre de l’instruction publique,
Pierre Harmel fut aussi
un acteur essentiel de la question
scolaire. Il s’est alors battu pour
la liberté d’enseignement, l’existence
d’un subventionnement de
l’enseignement libre, tout en défendant
l’école publique. Il a ainsi
permis la conclusion d’un pacte
scolaire.
Fervent défenseur de l’intégration
européenne, Pierre Harmel a
mis son travail, ses connaissances
et ses valeurs au service de projets
politiques de grande importance.
La Belgique a perdu aujourd’hui
l’un de ses plus grands hommes
d’Etat.
A L'Avant-Garde ● n°142 ● Janvier 2010 ● Page 37

Echos des activités de l'Amicale et des Fraternelles
NOS LECTEURS NOUS ECRIVENT…
En septembre, le rédacteur en chef de » l’Avant-garde » était assez désabusé du peu de reportages
envoyés par les soldats en mission à l’Etranger.
Je suis entièrement d’accord avec lui.
C’est vrai que la génération actuelle est celle du Webb et l’écrivain est de plus en plus perçu « hors
mode » ! Autant de témoignages de la dernière guerre étaient importants pour le devoir de mémoire afin
que cela ne se reproduise plus, autant les témoignages actuels sont cruciaux afin que la population civile
puisse découvrir l’importance de l’armée actuellement à l’époque où on veut réduire les budgets.
Beaucoup de personnes à l’extérieur ne perçoivent pas l’utilité de l’armée et c’est justement en abandonnant
le sigle « Grande Muette » que les militaires seront considérés comme des ambassadeurs de
notre pays à travers le monde.
De plus, le 12/13 Li ne se comporte pas comme certaines armées étrangères sur les théâtres étrangers
et il faut que cela se sache car les civils font un amalgame !
Etant donné que je suis à la retraite depuis 2 mois (quel mot !), je vois la différence entre le monde
civil et le monde militaire concernant la perception de l’utilité ou non des missions.
Un peu de courage et faites vivre ce magazine en faisant passer vos émotions.
Roger MARECHAL
1CC en retraite
Malmédy
A L'Avant-Garde ● n°142 ● Janvier 2010 ● Page 38