Scolarité partagée - Ministère de la Défense

CONCLUSION
En matière de formation technique, trois grandes voies permettent au
ministère de la défense de contribuer à l'égalité des chances :
- la formation au sein des établissements de l'Éducation nationale,
- la formation dans les lycées de la défense,
- et la formation au sein des écoles militaires.
Dans le cadre d’un baccalauréat professionnel, l’Éducation nationale offre une
formation générale classique. Elle prépare les jeunes à s’orienter vers plusieurs
carrières : sapeurs-pompiers, police-gendarmerie, et si extension du Bac Pro il
y a, vers les métiers de la défense.
Les lycées de la défense, lycées généralistes qui sont en principe réservés aux
enfants de militaires et fonctionnaires, pourraient proposer une formation
professionnelle de type Bac Pro, avec une acculturation plus poussée au milieu
militaire. L'intérêt de cette option se situe surtout dans l’encadrement suivi, le
régime d’internat et les conditions de travail propices à la réussite.
En revanche, les formations au sein des écoles militaires proposent, dès le
début de la formation, outre la formation technique, une sensibilisation en
profondeur à la culture militaire par le biais de l'engagement.
Il existe donc trois niveaux d'acculturation pour trois types de recrutement et
qui peuvent répondre :
- pour le jeune, à une volonté d'engagement plutôt à caractère civil ou
plutôt à caractère opérationnel,
- pour les armées, à un besoin dans des spécialités déficitaires très
spécifiques (plongeur-démineur) ou à des besoins en nombre dans
des spécialités techniques générales (informatique, secrétariat).
En fonction des besoins définis pour chaque spécialité, il appartient, donc, aux
armées de décider du type de formation à développer.
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