Scolarité partagée - Ministère de la Défense

INTRODUCTION
La signature du protocole éducation défense, et par ailleurs les actions
entreprises par le ministère de la défense pour les jeunes de 14 à 18 ans ont
conduit naturellement les membres de la Commission à s’intéresser au
parcours scolaire et universitaire. Le ministre de la défense a demandé à la
Commission d’étudier le sujet suivant :
Rappel du sujet : "Pour améliorer la contribution du ministère de la
défense à l'égalité des chances tout en facilitant le recrutement, quelles
sont les conditions d'un renforcement des collèges militaires et des
écoles de formation technique ou des relations contractuelles avec les
écoles civiles?"
Ce sujet, concernant toutes les forces armées, a surtout été posé par la Marine
et l’armée de Terre, pour répondre au problème de recrutement de
personnel technique qualifié. Cette initiative a remporté un vif succès auprès
des membres de la CAJ dès l’an dernier sans doute parce qu'elle répond à une
préoccupation de l'ensemble des armées.
En effet, si le recrutement des officiers (formés dans des écoles spécifiques) ou
des soldats ne présente pas de difficultés, il n’en est pas de même pour les
sous-officiers dont le recrutement dans les spécialités de nombreux domaines
techniques entre en concurrence avec le civil qui propose des rémunérations
généralement plus attractives à degré de qualification égale.
Cette étude prend en compte l’intérêt des jeunes candidats, qu’ils soient
mineurs ou très jeunes majeurs, le besoin en recrutement des forces armées et
l’objectif de formation de l’Éducation nationale. Le groupe a choisi de
s’intéresser plus particulièrement au recrutement des sous-officiers, ceux dont
les emplois sont déficitaires en général, sans pour autant oublier le recrutement
des militaires du rang. Le recrutement direct des officiers n’a pas été évoqué
car il se situe à la marge du champ de l’égalité des chances.
Ce thème s’inscrit, en outre, pleinement dans le plan égalité des chances du fait
qu'il peut permettre à des jeunes manquant de repères et de relais d'accéder à
des formations exigeantes qui les mèneront à l'emploi. (Dans ce rapport, nous
entendrons par égalité des chances : la possibilité pour tout jeune de se
porter candidat quel que soit son lieu de résidence et sa situation
économique).
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