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SYNATPAU---BrAves-4e.. - CFDT Construction Bois

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Les brèves<br />

S y n d i c a t N a t i o n a l d e s P r o f e s s i o n s d e l ' A r c h i t e c t u r e e t d e l ' U<br />

S y n d i cc c aa a t N a t i oo o n a l l d e s PP P r o f ee e s s ii i oo o n s s d e ll l ' A r cc c h ii i t e cc c t u r e e t d e l ' U r r b b a a n n i i s s m m e<br />

e<br />

L'ACTIVITE<br />

CONVENTIONNELLE<br />

CAUE : Une CCN en 2007….<br />

Depuis Septembre 2006, les négociateurs de la<br />

CCN des CAUE se sont réunis les 7<br />

Septembre, 3 Octobre, 6 Décembre. Au cours<br />

de ces réunions, les partenaires sociaux ont<br />

balayé l'intégralité des textes proposés à la<br />

discussion et réflexion y compris les aspects<br />

prévoyance, complémentaire santé, retraite<br />

complémentaire et "surcomplémentaire",<br />

fonds social. Il reste cependant à traduire en<br />

termes conventionnels la Loi FILLON sur le<br />

Dialogue Social au sein des CAUE.<br />

L'équipe de négociateurs patronale par la voie<br />

du président des CAU,E devait au cours du<br />

CA du 14 Décembre, présenter l'état<br />

d'avancement de la négociation et sollicité un<br />

mandat large pour finaliser le texte de la CCN,<br />

y compris dans ses aspects financiers, point on<br />

ne peut plus sensible au sein de cette<br />

négociation, comme indiqué lors de notre<br />

dernière parution "Les Brèves".<br />

Les négociateurs ont dés à présent<br />

programmé QUATRE réunions de<br />

travail pour finaliser le contenu de la<br />

CCN et aboutir à une signature<br />

éventuelle courant Mai.<br />

Le Synatpau informera et demandera l'avis des<br />

adhérents de la branche d'activité courant 1 er<br />

trimestre 2007, pour le transmettre au conseil<br />

fédéral, statuant in fine sur la signature du<br />

texte.<br />

GEOMETRES : Un BAC Professionnel,<br />

structuration du paritarisme.<br />

La philosophie de la négociation de la CCN<br />

avait pour l'essentiel de ses finalités,<br />

l'attractivité de la profession auprès des jeunes<br />

publics et la mise en place du projet<br />

professionnel des salariés.<br />

Les futurs salariés titulaires du Bac Pro<br />

technicien Géomètre/Topographe dont la<br />

première rentrée est prévue en septembre<br />

2007, bénéficieront d'une entrée de grille<br />

salariale au niveau II Position 3, complétant la<br />

structuration de la grille de classification déjà<br />

existante (BTS au niveau III, ingénieurs au<br />

niveau IV). Cette structuration de la grille<br />

permettra la mise en place de projets<br />

professionnels diplômants à l'intérieur de la<br />

branche d'activité soit par la voie de<br />

l'apprentissage soit par la voie de la VAE.<br />

Comme déjà indiqué dans le dernier "Les<br />

Brèves" la structuration du dialogue social et la<br />

construction d'un paritarisme de proximité<br />

prendra forme lors de la réunion du 9 Janvier<br />

2007 par la mise en place d'une association de<br />

gestion. Dés à présent, il faudra envisager un<br />

effort spécifique de communication et de<br />

sensibilisation en direction des acteurs<br />

employés/employeurs de la branche d'activité<br />

pour porter positivement ce chantier de<br />

démocratie syndicale.<br />

Le <strong>SYNATPAU</strong> doit s'inscrire pleinement<br />

dans ce projet et réinvite les adhérents<br />

de la branche à se proposer auprès<br />

de lui pour le représenter au niveau des<br />

régions.<br />

ARCHITECTURE : Des négociations<br />

de salaires avancées pour application<br />

Janvier.<br />

Les partenaires sociaux, à l'insistance de la<br />

Cfdt, avaient décidé d'avancer au début<br />

Octobre, les négociations régionales sur les<br />

salaires pour aboutir à des valeurs de points<br />

étendues par le ministère à toute la profession<br />

en Janvier 2007.<br />

Force est de constater que les CPR se sont<br />

réunies avec peu de respect des volontés<br />

énoncées par les organisations syndicales<br />

nationales. Le résultat de cet échec, seule la<br />

CPR d'Ile de France ayant négocié le 18<br />

octobre, aura une valeur de point étendue en<br />

Janvier 2007.<br />

Ces différences de valeurs de points par région<br />

favorisent une forme "dumping social" en<br />

défaveur des salariés.<br />

Le Synatpau milite pour une valeur de<br />

point national avec spécificité Ile de<br />

France afin de réduire les différentiels de<br />

salaires sans justification économique<br />

reconnue, si ce n'est de fausser la<br />

concurrence économique entre les<br />

entreprises d'Architecture.<br />

ECONOMISTE DE LA CONS-<br />

TRUCTION : Une politique syndicale<br />

patronale en trompe l'œil.<br />

Le collège patronal semble rester bloqué<br />

depuis son congrès par rapport aux propositions<br />

de modernisation de la CCN proposé<br />

par le Synatpau (Grille de classification).<br />

L'ordre du jour de la réunion du 10 Janvier<br />

doit aborder les propositions patronales<br />

relatives au dialogue social, au financement du<br />

paritarisme, la mise en place d'une complémentaire<br />

santé de branche.<br />

Le Synatpau espère que le passage à une<br />

nouvelle Année bonifiera la réflexion<br />

patronale.<br />

octobre<br />

novembre<br />

décembre 2006<br />

En ce début de l'année 2007, les vœux<br />

souhaitant un meilleur avenir sont<br />

agréables à transmettre en particulier<br />

aux adhérents soutenant le Synatpau/<br />

Cfdt dans la défense des salariés des<br />

branches professionnelles dont il a la<br />

gestion déléguée par la FNCB/Cfdt.<br />

La solidarité est une valeur difficile à<br />

maintenir envers et contre tous les<br />

égoïsmes et actions de désinformation<br />

surtout lorsque celles-ci impactent les<br />

revenus financier de chacun.<br />

N'est-il pas judicieux de vouloir, au<br />

nom d'une solidarité de branche<br />

professionnelle, conclure des accords<br />

minimaux de prévoyance et de<br />

complémentaire santé couvrant tous<br />

les salariés ?<br />

N'est-il pas judicieux de vouloir, au<br />

nom de la démocratie, favoriser la<br />

négociation d'entreprise et donner<br />

d'avantage d'autonomie aux différents<br />

acteurs de la négociation dans<br />

l'entreprise pour qu'ils améliorent le<br />

texte conventionnel ?<br />

La loi sur le dialogue social reprise au<br />

sein de certaines conventions collectives,<br />

permet cette éventualité, le Synatpau/Cfdt<br />

accompagnera les salariés à<br />

leur demande et interpellera leurs employeurs<br />

afin d'accompagner la construction<br />

d'accords d'entreprises.<br />

Les commissions paritaires<br />

régionales<br />

de branches peuvent<br />

également, au vue des<br />

prochaines négociations<br />

sur la représentativité<br />

syndicale, devenir<br />

des lieux de réflexion,<br />

d'expertise et<br />

d'amplification des<br />

politiques nationales.<br />

Pour cette année<br />

Construisons et Vivons<br />

Ensemble la<br />

Démocratisation du<br />

Dialogue Social.<br />

Cordialement.<br />

Alain Hénaux<br />

édito


LE DOSSIER<br />

A travail égal, salaire égal<br />

E<br />

n vertu du principe "à<br />

travail égal, salaire égal",<br />

l'employeur est tenu d'assurer<br />

l'égalité de rémunération entre<br />

tous les salariés, de l'un ou<br />

l'autre sexe, qui sont placés<br />

dans une situation identique<br />

(Cass. soc. 29 octobre 1996, n° 92-43.680;<br />

Cass. soc. 28 avril, 2006 n° 03-47.171).<br />

Qu'est-ce qu'un "travail égal" ?<br />

Deux salariés doivent percevoir la<br />

même rémunération, pour autant<br />

qu'ils effectuent un "travail égal" ou un<br />

"travail de valeur égale". Mais qu'est-ce<br />

qu'un travail égal ou de valeur égale ?<br />

Le Code du Travail précise qu'ont une<br />

valeur égale "les travaux qui exigent<br />

des salariés un ensemble de connaissances<br />

professionnelles consacrées<br />

par un titre, un diplôme ou une pratique<br />

professionnelle, de capacités<br />

déroulant de l'expérience acquise, de<br />

responsabilités et de charge physique<br />

ou nerveuse" (Code du travail art. L.140-2<br />

alinéa 3, relatif à l'égalité de rémunération entre<br />

hommes et femmes).<br />

La jurisprudence, quant à elle, se réfère<br />

à la notion de poste de travail :<br />

deux salariés qui occupent le même<br />

type de poste, avec un coefficient<br />

identique, une même qualification et<br />

une ancienneté comparables, effectuent<br />

un travail de valeur égale (Cass.<br />

Soc. 15 déc.1998, n° 95-43.630).<br />

Mais bien souvent, l'analyse doit être<br />

encore affinée, car deux postes de<br />

travail, apparemment identiques, peuvent<br />

se distinguer par certaines caractéristiques,<br />

par exemple leurs technicités<br />

(Cass. Soc. 8 janv. 2003, n° 00-41.228),<br />

leurs responsabilités et leurs charges<br />

de travail (Cass. Soc. 23 mars 1999, n° 96-<br />

43.767). Ainsi, il a été jugé que les cadres<br />

opérationnels n'effectuaient pas<br />

un travail de même valeur que celui<br />

des cadres chargés de responsabilités<br />

particulières de gestion au niveau du<br />

groupe, ce qui justifiait qu'un avantage<br />

salarial, consenti à ces derniers ne soit<br />

pas ouvert aux premiers (Cass. Soc. 11<br />

janv. 2005, n° 03-12.258).<br />

Que doit-on entendre par "salaire<br />

égal" ?<br />

Pour le Code du Travail, le salaire à<br />

prendre en considération, en matière<br />

d'égalité salariale entre hommes et<br />

femmes, comprend "le salaire ou<br />

traitement ordinaire de base ou minimum<br />

et tous les autres avantages et<br />

accessoires payés, directement ou<br />

indirectement, en espèces ou en nature,<br />

par l'employeur au travailleur en raison<br />

de l'emploi de ce dernier" (C. du travail art.<br />

L.140-2, alinéa 2).<br />

De son côté, la jurisprudence retient<br />

également une conception large du<br />

"salaire", quand il s'agit d'apprécier<br />

l'application du principe "à travail égal,<br />

salaire égal". Elle y inclut le salaire de<br />

base et tous les compléments ou<br />

accessoires liés à l'appartenance de<br />

l'entreprise. Ainsi, en va-t-il des primes<br />

(Cass. Soc. 8 mars 2005, n° 02-45.848),<br />

ou gratifications, même exceptionnelles,<br />

des droits d'option sur des actions<br />

nouvellement émises (Cass. Soc. 17 juin<br />

2003, n° 01-45.522), ou bien encore des<br />

bons d'achats attribués par un<br />

concours organisé par l'employeur<br />

entre ses salariés (Cass. Soc. 18 janv. 2000,<br />

n° 98-44.745).<br />

Comment peut-on justifier une<br />

différence de rémunération ?<br />

Plusieurs types de motifs peuvent être<br />

avancés pour justifier une différence<br />

de rémunération entre deux salariés<br />

qui accomplissent un travail a priori<br />

de valeur égale :<br />

Les qualités professionnelles du salarié.<br />

De manière générale, les juges admettent<br />

des différences de rémunération<br />

fondées sur les qualités professionnelles<br />

du salarié, à condition toutefois<br />

que ces qualités soient objectivement<br />

démontrées. Ainsi, justifient une différence<br />

de rémunération :<br />

la qualité du travail fourni (Cass. Soc. 8<br />

nov. 2005, n° 03-46.080),<br />

l'ancienneté, dès lors qu'elle est<br />

intégrée dans le salaire de base (Cass.<br />

Soc. 20 juin 2001, n° 99-43.905), en<br />

revanche, elle ne justifie pas le<br />

paiement d'un salaire de base différent<br />

lorsqu'elle est déjà prise en compte<br />

dans une prime spéciale (Cass. Soc. 29<br />

oct. 1996, n° 92-43.680),<br />

l'expérience acquise dans l'entreprise<br />

(Cass. Soc. 29 sept 2004, n° 03-42.025),<br />

ou sur un site (Cass. Soc. 16 fév. 2005, n°<br />

03-40.465), ou encore chez d'autres<br />

employeurs (Cass. Soc. 15 nov. 2006, n°04-<br />

47.156 à 04-47.158),<br />

les diplômes, dans la mesure ou ils<br />

permettent au salarié d'effectuer un<br />

travail de valeur supérieure.<br />

Le poste de travail occupé.<br />

Une différence de rémunération peutêtre<br />

justifiée par certaines caractéristiques<br />

du poste de travail occupé :<br />

la technicité particulière du poste de<br />

travail (Cass. Soc. 8 janv. 2003, n°00-41.228),<br />

les tâches plus larges attribuées dans<br />

le cadre d'un poste de travail identique<br />

(Cass. Soc. 13 mars 2002, n° 00-42.536),<br />

les responsabilités particulières<br />

confiées au salarié (Cass. Soc. 11 janv.<br />

2005, n° 03-15.258); Cass. Soc. 15 nov. 2006, n°<br />

04-48.814).<br />

La situation juridique particulière du<br />

salarié.<br />

Les salariés sous CDD et les travailleurs<br />

temporaires ne peuvent percevoir<br />

une rémunération inférieure à<br />

celle que percevrait un salarié sous<br />

CDI occupant le même emploi (C. du<br />

Travail, art. L.122-3-3 et L.124-4-2). De<br />

même, les salariés à temps partiel<br />

doivent percevoir une rémunération<br />

proportionnelle à celle des salariés<br />

occupés à temps complet (C. Travail, art.<br />

L.212-4-5).<br />

Qui supporte la charge de la<br />

preuve en matière d'égalité de<br />

rémunération ?<br />

Selon la Cours de Cassation, les<br />

règles de preuves prévues par l'article<br />

L.122-45 du Code du travail en<br />

matière de discrimination sont<br />

également applicables en matière<br />

d'égalité de rémunération (Cass. Soc. 25<br />

mai 2005, n° 04-40.169). il en résulte que :<br />

le salarié qui invoque une atteinte au<br />

principe "à travail égal, salaire égal" doit<br />

soumettre au juge les éléments de fait<br />

susceptibles de caractériser une inégalité<br />

de rémunération, en apportant<br />

des éléments concordants qui font<br />

apparaître une différence de<br />

traitement pour un travail de valeur<br />

égale;<br />

il incombe ensuite à l'employeur de<br />

rapporter la preuve d'éléments objectifs<br />

justifiant cette différence. En d'autres<br />

termes, il appartient à l'employeur<br />

de "détruire l'apparence" en<br />

prouvant, par des éléments objectifs,<br />

que la différence de rémunération est<br />

justifiée.


LES TABLEAUX DES VALEURS DE POINT ET GRILLES DES SALAIRES<br />

ALSACE<br />

AQUITAINE<br />

AUVERGNE<br />

BOURGOGNE<br />

BRETAGNE<br />

CENTRE<br />

REGIONS<br />

CHAMPAGNE/ ARDENNE<br />

08 Ardennes<br />

10 Aube<br />

51 Marne<br />

52 Haute Marne<br />

CORSE<br />

2A - 2B<br />

FRANCHE COMTE<br />

ILE DE FRANCE<br />

Zone 1 Seine Hauts de Seine<br />

Seine St Denis Val de Marne<br />

Zone 2 Seine et Marne<br />

Yvelines Essonne Val d’Oise<br />

LANG/ROUSSILLON<br />

VALEUR DE POINT CONVENTIONNEL DANS LES ENTRPRISES D'ARCHITECTURE<br />

Toutes les valeurs sont applicables au 1 er janvier 2007, pour une durée de travail 35h (151h67)<br />

VALEUR DE POINT CONVENTIONNEL DANS LES CABINETS ET ENTREPRISES<br />

DE GEOMETRES/EXPERTS – TOPOGRAPHES – PHOTOGRAMMETRES – EXPERTS FONCIERS<br />

Grille de salaires mensuels bruts pour 35 h (151h67)<br />

Désignation<br />

Coefficient Valeur 07/2006 Valeur 01/2006<br />

JO du (en attente)<br />

Valeur 01/2007<br />

Niveau 1 200 SMIC 1 254,28 € 1 114,38 € SMIC 1 254,28 € + 1%<br />

Niveau 2<br />

Niveau 3<br />

VP 2006 VP 2007 Date d’arrêté Date de<br />

REGIONS<br />

d’Extension parution JO..<br />

6,49 En attente LIMOUSIN<br />

6,37 6,49<br />

valeur avcril<br />

LORRAINE<br />

6,26 6,40 MIDI PYRENEES<br />

Ariège<br />

Aveyron<br />

Gers - Lot<br />

H. Pyrénées-Tarn<br />

Tarn et Garonne<br />

H. Garonne<br />

VP 2006<br />

VP 2007<br />

6,60 6,74<br />

6,34 6,46<br />

6,21<br />

6,21<br />

6,21<br />

6,21<br />

6,21<br />

6,29<br />

6,35<br />

6,35<br />

6,35<br />

6,35<br />

6,35<br />

6,44<br />

6,24 En attente N. PAS DE CALAIS 6,22 6,35<br />

valeur mars<br />

6,28 En attente NORMANDIE BASSE 6,33 En attente<br />

6,33 En attente NORMANDIE HAUTE<br />

6,30<br />

6,30<br />

6,30<br />

6,27<br />

6,42<br />

6,42<br />

6,42<br />

6,42<br />

PAYS DE LOIRE<br />

6,34 En attente<br />

PICARDIE<br />

02 Aisne<br />

80 Somme<br />

60 Oise<br />

6,24 6,40 POITOU CHARENTES<br />

6,77<br />

6,66<br />

6,91<br />

6,82<br />

6,42 6,55<br />

6,50 En attente<br />

6,36<br />

6,36<br />

6,22<br />

6,47<br />

6,47<br />

6,36<br />

6,21 6,40<br />

Date d’arrêté<br />

d’Extension<br />

Echelon1 236 1 291,09 € 1 268,26 € 1 320,79 €<br />

Echelon2 259 1 391,67 € 1 367,06 € 1 423,68 €<br />

Echelon3 281 1 487,67 € 1 461,37 € 1 521,89 €<br />

Echelon1 306 1 596,57 € 1 568,34 € 1 633,29 €<br />

Echelon2 364 1 849,36 € 1 816,66 € 1 891,90 €<br />

Echelon3 450 2 224,46 € 2 185,13 € 2 275,62 €<br />

Cadre 41 600 2 434,38 € 2 391,34 € 2 490,37 €<br />

Cadre 42 690 2 741,70 € 2 693,22 € 2 804,76 €<br />

Cadre 43 790 3 083,43 € 3 028,91 € 3 154,35 €<br />

Cadre 51 900 3 459,04 € 3 397,88 € 3 538,60 €<br />

PACA<br />

6,22 6,37 RHONE ALPES<br />

Ain/ Savoie<br />

H/Savoie<br />

Isère/Rhône<br />

Drôme<br />

Loire<br />

Ardèche<br />

6,34 6,45<br />

VALEUR DE POINT APPLICABLE DANS LES CABINETS D'ECONOMISTES DE LA CONSTRUCTION,<br />

METREURS, VERIFICATEURS<br />

N° Accord Dates d'application des accords<br />

N° 58<br />

N° 59<br />

N° 60<br />

N° 61<br />

Effet au 1 er janvier 2005<br />

Effet au 1 er juillet 2005<br />

Effet au 1 er janvier 2006<br />

Effet au 1 er juillet 2006<br />

JO du 05/04/2005<br />

JO du 17/11/2005<br />

JO du 25/05/2006<br />

JO du 01/11/2006<br />

6,39<br />

6,39<br />

6,39<br />

6,29<br />

6,29<br />

6,29<br />

6,52<br />

6,52<br />

6,52<br />

6,42<br />

6,42<br />

6,42<br />

Valeur du point<br />

Nationale Région Parisienne<br />

5,82<br />

6,22<br />

5,95<br />

6,30<br />

6,00<br />

6,35<br />

6,13<br />

6,49<br />

Date de<br />

parution JO..


VOS QUESTIONS<br />

Licenciement : peut-on licencier un salarié malade ?<br />

La légitimité du licenciement d'un salarié malade est<br />

conditionnée à apporter la preuve de la nécessité de<br />

procéder à son remplacement définitif, lequel suppose une<br />

embauche en CDI et non un remplacement en interne.<br />

Si on peut admettre que l'embauche peut intervenir dans un<br />

délai raisonnable après le licenciement d'un salarié, on<br />

doit cependant exclure que le remplacement se réalise<br />

pendant la période de la garantie d'emploi dont le salarié<br />

bénéficie, si celui-ci en fait la demande, depuis une<br />

décision 2001 un employeur ne peut licencier un salarié<br />

malade en raison de ces absences que s'il est contraint à<br />

son remplacement définitif, celui-ci doit être avéré.<br />

Préavis de licenciement: quelle est la date du point de<br />

départ du préavis de licenciement?<br />

Si la rupture du contrat de travail se situe à la date<br />

d'envoi de la lettre recommandée avec demande d'avis de<br />

réception notifiant le licenciement, le préavis ne cours<br />

qu'à compter de la date de présentation de cette lettre -<br />

ArticleL.122-14-1 du Code du Travail, contrairement à<br />

l'arrêt de Cass. soc. du 11 mai 2005 mettant en avant le<br />

jour de l'envoi de la lettre recommandée.<br />

Dispense de préavis : à quelle date démarre une dispense de<br />

préavis<br />

L'employeur ne peut informer de sa décision définitive de<br />

licenciement, qu'après un délai minimum de 2 jours<br />

ouvrables après la date de l'entretien préalable.<br />

Le préavis ne débute donc qu'à compter de la date de<br />

présentation de la lettre recommandée, notifiant au salarié<br />

sont licenciement.<br />

Attestation ASSEDIC : quelle est la sanction en cas de non<br />

remise de l'attestation Assedic ?<br />

En cas de non remise ou remise tardive au salarié ou aux<br />

Assedic et de données erronées, l'employeur encourt des<br />

sanctions pénales, des sanctions civiles (dommages et<br />

intérêts calculés en fonction du préjudice).<br />

Extension d'accord collectif : à quel moment rentre en<br />

vigueur un accord collectif ?<br />

Un accord entre en vigueur et applicable à la seule<br />

parution de son arrêté d'extension totale ou partielle au<br />

J.O.<br />

Contrat de travail : quel est le délai d'acceptation de<br />

modifications d'un contrat de travail ?<br />

Un délai d'un mois est institué par l'article L.321-1-2 du<br />

Code du Travail constituant une période de réflexion<br />

destinée à permettre au salarié de prendre partie sur la<br />

proposition de modification.<br />

Il en résulte que l'inobservation de ce délai par<br />

l'employeur rend caduque la modification.<br />

Contrat de travail : peut-on diminuer un niveau de<br />

responsabilité professionnelle ?<br />

Si cette diminution de responsabilité n'a pas été négociée<br />

avec le salarié, la décision de l'employeur est considérée<br />

comme une modification unilatérale du contrat de travail, ce<br />

qui est condamnable par les tribunaux.<br />

l e s b r è v e s<br />

L'AGENDA<br />

4 janvier : S/Com. BAC PRO Archi.<br />

9 janvier : CCN Géomètres<br />

10 janvier : CCN Economistes<br />

11 janvier : Educ. Nat. BAC PRO Archi<br />

12 janvier : S/Com. OPCAPL<br />

18 janvier : CCN Architectes<br />

25 janvier : Emploi/Formation Architectes<br />

30 janvier : Bureau APGP<br />

31 janvier : Emploi/Formation Economistes<br />

1 er février : Educ. Nat. BAC PRO Archi<br />

2 février : CCN Géomètres<br />

6 février : CCN CAUE<br />

8 février : Emploi/Formation Géomètres<br />

14 février : OPCAPL Bureau Cadre de Vie<br />

15 févier : S/Com. OPCAPL<br />

22 février : CCN CAUE<br />

6 mars : Bureau APGP<br />

8 mars : Emploi/Formation Architectes<br />

13 mars : CCN CAUE<br />

14 mars : CCN Economistes<br />

15 mars : Educ. Nat. BAC PRO Archi.<br />

20 mars : Bureau APGP<br />

21 mars : Emploi/Formation Géomètres<br />

22 mars : CCN Géomètres<br />

28 mars : Emploi/Formation Economistes<br />

29 mars : CCN Architectes<br />

Les sites Cfdt<br />

le site confédéral :<br />

www.cfdt.fr<br />

le site fédéral :<br />

www.cfdt-construction-bois.fr<br />

(pour votre branche professionnelle, cliquez sur votre secteur)<br />

Les sites de l'actualité<br />

www.cyberarchi.com<br />

www.batiactu.com<br />

Les sites de la prévoyance<br />

www.groupemalakoff.com Architectes province<br />

www.ionis.fr<br />

Géomètres nat. & Architectes IDF<br />

www.probtp.com Economistes<br />

Les sites de la formation<br />

www.opcapl.com Gestionnaire de votre formation professionnelle<br />

www.centre-inffo.fr<br />

Les sites de vos droits<br />

www.légifrance.gouv.fr<br />

www.travail.gouv.fr<br />

sont édités par<br />

le SYNDICAT NATIONAL<br />

des PROFESSIONS de l'ARCHITECTURE<br />

et de l’URBANISME<br />

3, rue du Château d’eau<br />

Bourse du Travail<br />

75010 PARIS<br />

Tél.: 01 40 03 92 02<br />

Fax : 01 40 03 92 01<br />

Courriel : synatpau.cfdt@wanadoo.fr<br />

Responsable publication<br />

Alain Hénaux, secrétaire du Synatpau/Cfdt<br />

Parution trimestrielle

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