Richesses naturalistes de la plaine de Pompignan ... - Gard Nature

Richesses naturalistes de la plaine de Pompignan (Gard).
Synthèse des connaissances. Enjeux de conservation.
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Bibliographie :
CLAVEL, S., 2005. Patrimonialisation de la garrigue : question de représentation,
Mémoire Master Professionnel, Université d'Avignon.
MARTIN, C., 1996. La garrigue et ses hommes : une société traditionnelle. Espace Sud.
271 pp
Par Manuel IBANEZ!:
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NOTICE
Faune
Nom vernaculaire suivit du nom scientifique,
Nombre de données dans la base (surtout pour les oiseaux)
Commentaire sur le statut de l’espèce, son abondance, habitat, date (mig, floraison, et
la plus ancienne donnée connue!: auteur, date, lieudit, maille sur la carte)
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Prêle ramifiée Equisetum ramosissimum Desf.
Polypode du Chêne Polypodium interjectum Shivas
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Osier blanc Salix alba L.
Saule à feuilles cotonneuses Salix eleagnos Scop.
Osier pourpre Salix purpurea L.
Santalacées
Osyris blanc Osyris alba L.
Thésium divariqué Thesium divaricatum Jan ex Mert. & W.D.J.Koch
Saxifragacées
Perce-pierre Saxifraga tridactylites L.
Scrophulariacées
Petite Linaire Chaenorrhinum minus (L.) Lange
Digitale à petites fleurs Digitalis lutea L.
Gratiole officinale Gratiola officinalis L.
Fausse Velvote Kickxia spuria (L.) Dumort.
Linaire couchée Linaria supina (L.) Chaz.
Linaire commune Linaria vulgaris Mill.
Muflier des champs Misopates orontium (L.) Raf.
Euphraise jaune Odontites luteus (L.) Clairv.
Eufragie à larges feuilles Parentucellia latifolia (L.) Caruel
Scrofulaire des chiens Scrophularia canina L.
Molène sinuée Verbascum sinuatum L.
Véronique des champs Veronica arvensis L.
Véronique germandrée Veronica austriaca L.
Véronique des ruisseaux Veronica beccabunga L.
Véronique commune Veronica persica Poir.
Smilacées
Salsepareille Smilax aspera L.
Solanacées
Jusquiame noire Hyoscyamus niger L.
Morelle noire Solanum nigrum L.
Typhacées
Massette à feuilles étroites Typha angustifolia L.
Massette australe Typha domingensis (Pers.) Steud.
Ulmacées
Orme à feuilles luisantes Ulmus minor Mill.
Valérianacées
Doucette carénée Valerianella carinata Loisel.
Doucette discoïde Valerianella discoidea (L.) Loisel.
Doucette à fruits velus Valerianella eriocarpa Desv.
Doucette Valerianella locusta (L.) Laterr.
Verbénacées
Verveine officinale Verbena officinalis L.
Violacées
Violette de Reichenbach Viola reichenbachiana Jord. ex Boreau
Vitacées
Vigne Vitis vinifera L.
Ptéridophytes (fougères)
Capillaire des murailles Asplenium trichomanes L.
Cétérac Ceterach officinarum Willd.
Fougère-aigle Pteridium aquilinum (L.) Kuhn
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Rhamnacées
Épine du Christ Paliurus spina-christi Mill.
Nerprun Alaterne Rhamnus alaternus L.
Nerprun alaterne Rhamnus alaternus L.
Nerprun des rochers Rhamnus saxatilis Jacq.
Nerprun des rochers Rhamnus saxatilis Jacq.
Rosacées
Aigremoine Eupatoire Agrimonia eupatoria L.
Amélanchier Amelanchier ovalis Medik.
Alchémille des champs Aphanes arvensis L.
Aubépine à un style Crataegus monogyna Jacq.
Cognassier Cydonia oblonga Mill.
Filipendule commune Filipendula vulgaris Moench
Fraisier des bois Fragaria vesca L.
Benoîte commune Geum urbanum L.
Benoîte commune Geum urbanum L.
Potentille argentée Potentilla argentea L.
Potentille velue Potentilla hirta L.
Potentille de Neumann Potentilla neumanniana Rchb.
Potentille rampante Potentilla reptans L.
Cerisier de sainte Lucie Prunus mahaleb L.
Épine noire Prunus spinosa L.
Poirier à feuilles d'Amandier Pyrus spinosa Forssk.
Églantier des champs Rosa arvensis Huds.
Églantier en corymbe Rosa corymbifera Borkh.
Églantier de Pouzin Rosa pouzinii Tratt.
Ronce blanchâtre Rubus canescens DC.
Ronce à feuilles d'Orme Rubus ulmifolius Schott
Petite Pimprenelle Sanguisorba minor Scop.
Pimprenelle à fruits verruqueux Sanguisorba minor Scop. subsp. spachiana (Coss.)
Muñoz Garm. & Pedrol
Cormier Sorbus domestica L.
Alisier des bois Sorbus torminalis (L.) Crantz
Rubiacées
Gaillet grateron Galium aparine L.
Caille-lait blanc Galium mollugo L.
Gaillet d'Angleterre Galium parisiense L.
Caille-lait jaune Galium verum L.
Garance voyageuse Rubia peregrina L.
Rubéole des champs Sherardia arvensis L.
Vaillantie des murs Valantia muralis L.
Rue à feuilles étroites Ruta angustifolia Pers.
Rue des montagnes Ruta montana (L.) L.
Ruscacées
Fragon faux Houx Ruscus aculeatus L.
Salicacées
Peuplier blanc Populus alba L.
Peuplier noir Populus nigra L.
Peuplier d'Italie Populus nigra L. subsp. nigra var. italica Münchh.
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Roseau commun Phragmites australis (Cav.) Steud.
Faux Millet Piptatherum miliaceum (L.) Coss.
Pâturin à feuilles étroites Poa angustifolia L.
Pâturin annuel Poa annua L.
Pâturin bulbeux Poa bulbosa L.
Pâturin bulbeux Poa bulbosa L. subsp. bulbosa var. bulbosa
Pâturin vivipare Poa bulbosa L. subsp. bulbosa var. vivipara Koeler
Pâturin des prés Poa pratensis L.
Gazon d'Angleterre Poa trivialis L.
Seslérie blanchâtre Sesleria caerulea (L.) Ard. subsp. caerulea
Stipe d'Offner Stipa offneri Breistr.
Blé dur Triticum durum Desf.
Vulpie ciliée Vulpia ciliata Dumort.
Vulpie des murs Vulpia muralis (Kunth) Nees
Polyganacées
Polygala de Montpellier Polygala monspeliaca L.
Polygala commun Polygala vulgaris L.
Renouée faux Liseron Fallopia convolvulus (L.) Á.Löve
Renouée des oiseaux Polygonum aviculare L.
Persicaire Polygonum persicaria L.
Oseille crépue Rumex crispus L.
Oseille violon Rumex pulcher L.
Potamogétonacées
Potamot dense Groenlandia densa (L.) Fourr.
Potamot à feuilles pectinées Potamogeton pectinatus L.
Primulacées
Mouron des champs Anagallis arvensis L.
Mouron bleu Anagallis foemina Mill.
Mouron délicat Anagallis tenella (L.) L.
Coris de Montpellier Coris monspeliensis L.
Crucianelle à feuilles étroites Crucianella angustifolia L.
Mouron d'eau Samolus valerandi L.
Renonculacées
Clématite brûlante Clematis flammula L.
Clématite brûlante Clematis flammula L. subsp. flammula
Clématite des haies Clematis vitalba L.
Adonis annuelle Adonis annua
! Consolida sp
Ellébore fétide Helleborus foetidus L.
Nigelle de Damas Nigella damascena L.
Renoncule bulbeuse Ranunculus bulbosus L.
Ficaire Ranunculus ficaria L.
Renoncule à feuilles de Graminée Ranunculus gramineus L.
Renoncule des marais Ranunculus paludosus Poir.
Renoncule à petites fleurs Ranunculus parviflorus L.
Pigamon pubescent Thalictrum minus L. subsp. pubescens Arcang.
Résédacées
Réséda bâtard Reseda lutea L.
Réséda Raiponce Reseda phyteuma L.
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Ophrys litigieux Ophrys araneola Rchb.
Ophrys Bécasse Ophrys ciliata Biv.
Ophrys jaune Ophrys lutea Cav.
Ophrys de Marseille Ophrys massiliensis Viglione & Véla
Ophrys Bécasse Ophrys scolopax Cav.
Acéras Homme-pendu Orchis anthropophora (L.) All.
Orchis militaire Orchis militaris L.
Orchis singe Orchis simia Lam.
Orchis à deux feuilles Platanthera bifolia (L.) Rich.
Sérapias à labelle allongé Serapias vomeracea (Burm.f.) Briq.
Spiranthe d'été Spiranthes aestivalis (Poir.) Rich.
Spiranthe d'automne Spiranthes spiralis (L.) Chevall.
Papavéracées
Coquelicot commun Papaver rhoeas L.
Pinacées
Pin blanc Pinus halepensis Mill.
Plantaginacées
Plantain étroit Plantago lanceolata L.
Plantain serpentant Plantago maritima L. subsp. serpentina (All.) Arcang.
Plantain bâtard Plantago media L.
Poacées
Égilope cylindrique Aegilops cylindrica Host
Égilope à trois arêtes Aegilops neglecta Req. ex Bertol.
Égilope à inflorescence ovale Aegilops ovata L.
Égilope allongé Aegilops triuncialis L.
Canche de Cupani Aira cupaniana Guss.
Fenasse Arrhenatherum elatius (L.) P.Beauv. ex J.Presl & C.Presl
Avoine barbue Avena barbata Link
Avoine sauvage Avena sterilis L.
Avoine faux Brome Avenula bromoides (Gouan) H.Scholz
Barbon Bothriochloa ischaemum (L.) Keng
Brachypode rameux Brachypodium retusum (Pers.) P.Beauv.
Fétuque raide Catapodium rigidum (L.) C.E.Hubb.
Chrysopogon Chrysopogon gryllus (L.) Trin.
Chiendent Pied-de-poule Cynodon dactylon (L.) Pers.
Dactyle Dactylis glomerata L.
Canche intermédiaire Deschampsia media (Gouan) Roem. & Schult.
Échinaire à têtes Echinaria capitata (L.) Desf.
Chiendent à feuilles de Jonc Elytrigia juncea (L.) Nevski
Fétuque élevée Festuca arundinacea Schreb.
Fétuque d'Occitanie Festuca occitanica (Litard.) Auquier & Kerguélen
Fétuque châtain Festuca paniculata (L.) Schinz & Thell. subsp. spadicea (L.) Litard.
Houlque laineuse Holcus lanatus L.
Orge des rats Hordeum murinum L.
Koelérie du Valais Koeleria vallesiana (Honck.) Gaudin
Ray-grass anglais Lolium perenne L.
Mélique à une fleur Melica uniflora Retz.
Molinie bleue Molinia caerulea (L.) Moench
Agrostis ténu Phleum pratense L. subsp. serotinum (Jord.) Berher
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Brunelle à feuilles d'Hysope Prunella hyssopifolia L.
Brunelle commune Prunella vulgaris L.
Romarin Rosmarinus officinalis L.
Sauge à feuilles de Verveine Salvia verbenaca L.
Sarriette des montagnes Satureja montana L.
Crapaudine faux Scordium Sideritis fruticulosa Pourr.
Crapaudine de Rome Sideritis romana L.
Bétoine officinale Stachys officinalis (L.) Trévis.
Épiaire droite Stachys recta L.
Germandrée Petit-chêne Teucrium chamaedrys L.
Germandrée des montagnes Teucrium montanum L.
Germandrée blanc-grisâtre Teucrium polium L.
Thym d'Emberger Thymus embergeri Roussine
Thym Thymus vulgaris L.
Linacées
Lin des collines Linum austriacum L. subsp. collinum (Boiss.) Nyman
Lin à feuilles étroites Linum bienne Mill.
Lin campanulé Linum campanulatum L.
Lin droit Linum strictum L.
Lin mauvin Linum suffruticosum L.
Lin à feuilles de Soude Linum suffruticosum L. subsp. appressum (Caball.) Rivas Mart.
Lin cultivé Linum usitatissimum L.
Lythracées
Herbe aux coliques Lythrum salicaria L.
Malvacées
Guimauve hérissée Althaea hirsuta L.
Grande Mauve Malva sylvestris L.
Moracées
Figuier Ficus carica L.
Mûrier blanc Morus alba L.
Oléacées
Frêne à feuilles étroites Fraxinus angustifolia Vahl
Jasmin d'été Jasminum fruticans L.
Alavert à larges feuilles Phillyrea latifolia L.
Orhdacées
Orchis à fleurs lâches Anacamptis laxiflora (Lam.) Bateman, Pridgeon & Chase
Anacamptis pyramidal Anacamptis pyramidalis (L.) Rich.
Céphalanthère blanchâtre Cephalanthera damasonium (Mill.) Druce
Dactylorhize d'Occitanie Dactylorhiza occitanica Geniez, Melki, Pain & R.Soca
Épipactis à larges feuilles Epipactis helleborine (L.) Crantz
Épipactis du Rhône Epipactis rhodanensis Gévaudan & Robatsch
Gymnadénie Moucheron Gymnadenia conopsea (L.) R.Br.
Orchis à odeur de bouc Himantoglossum hircinum (L.) Spreng.
Orchis à longues bractées Himantoglossum robertianum (Loisel.) P.Delforge
Limodore à feuilles avortées Limodorum abortivum (L.) Sw.
Grande Listère Listera ovata (L.) R.Br.
Orchis brûlé Neotinea ustulata (L.) Bateman, Pridgeon & Chase
Ophrys Abeille Ophrys apifera Huds.
Ophrys Araignée Ophrys arachnitiformis Gren. & Philippe
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Fagacées
Chêne kermès Quercus coccifera L.
Chêne vert Quercus ilex L.
Chêne pubescent Quercus pubescens Willd.
Gentianacées
Blackstonie perfoliée Blackstonia perfoliata (L.) Huds.
Petite Centaurée Centaurium erythraea Rafn
Géraniacées
Bec-de-grue à feuilles de Ciguë Erodium cicutarium (L.) L\'Hér.
Bec-de-grue musqué Erodium moschatum L.
Géranium des colombes Geranium columbinum L.
Géranium découpé Geranium dissectum L.
Géranium mou Geranium molle L.
Géranium herbe-à-robert Geranium robertianum L.
Géranium pourpre Geranium robertianum L. subsp. purpureum (Vill.) Nyman
Géranium à feuilles rondes Geranium rotundifolium L.
Globulariacées
Globulaire allongée Globularia bisnagarica L.
Globulaire commune Globularia vulgaris L.
Hyacinthacées
Muscari à toupet Muscari comosum (L.) Mill.
Muscari à grappe Muscari neglectum Guss. ex Ten.
Ornithogale à feuilles étroites Ornithogalum angustifolium Boreau
Belle-d'onze-heures Ornithogalum umbellatum L.
Scille d'automne Scilla autumnalis L.
Hypéricacées
Millepertuis commun Hypericum perforatum L.
Millepertuis sp Hypericum sp
Iridacées
Iris bleu d'Allemagne Iris germanica L.
Iris jaunâtre Iris lutescens Lam.
Iris maritime Iris spuria L. subsp. maritima P.Fourn.
Joncacées
Jonc des crapauds Juncus bufonius L.
Jonc à tiges aplaties Juncus compressus Jacq.
Jonc arqué Juncus inflexus L.
Jonc sp. Juncus sp.
Labiacées
Bugle petit-pin Ajuga chamaepitys (L.) Schreb.
Calament faux Népéta Calamintha nepeta (L.) Savi
Calament Clinopode Clinopodium vulgare L.
Lamier pourpre Lamium purpureum L.
Grande Lavande Lavandula latifolia Medik.
Mélitte à feuilles de Mélisse Melittis melissophyllum L.
Menthe aquatique Mentha aquatica L.
Menthe des cerfs Mentha cervina L.
Menthe à feuilles rondes Mentha suaveolens Ehrh.
Herbe au vent Phlomis herba-venti L.
Phlomide lychnide Phlomis lychnitis L.
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Fabacées
Anthyllide à fleurs rouges Anthyllis vulneraria L. subsp. praepropera (A.Kern.)
Bornm.
Argyrolobe de Linné Argyrolobium zanonii (Turra) P.W.Ball
Astragale à gousses en hameçon Astragalus hamosus L.
Astragale blanchâtre Astragalus incanus L.
Astragale de Montpellier Astragalus monspessulanus L.
Astragale faux Sésame Astragalus sesameus L.
Astragale à gousses en étoile Astragalus stella Gouan
Psoralée à odeur de bitume Bituminaria bituminosa (L.) C.H.Stirt.
Coronille naine Coronilla minima L.
Coronille Queue-de-scorpion Coronilla scorpioides (L.) W.D.J.Koch
Cytise à feuilles sessiles Cytisophyllum sessilifolium (L.) O.Lang
Badasse hirsute Dorycnium hirsutum (L.) Ser.
Badasse commune Dorycnium pentaphyllum Scop.
Genêt d'Espagne Genista hispanica L.
Genêt poilu Genista pilosa L.
Genêt scorpion Genista scorpius (L.) DC.
Fer-à-cheval cilié Hippocrepis ciliata Willd.
Hippocrépide à toupet Hippocrepis comosa L.
Coronille arbrisseau Hippocrepis emerus (L.) Lassen
Gesse Aphaca Lathyrus aphaca L.
Gesse chiche Lathyrus cicera L.
Gesse noircissante Lathyrus niger (L.) Bernh.
Lotier commun Lotus corniculatus L.
Luzerne d'Arabie Medicago arabica (L.) Huds.
Luzerne Lupuline Medicago lupulina L.
Luzerne naine Medicago minima (L.) L.
Luzerne orbiculaire Medicago orbicularis (L.) Bartal.
Luzerne de garrigue Medicago rigidula Lam.
Mélilot jaune Melilotus officinalis Lam.
Sainfoin Tête-de-coq Onobrychis caput-galli (L.) Lam.
Esparcette des rochers Onobrychis saxatilis (L.) Lam.
Bugrane très grêle Ononis minutissima L.
Bugrane fluette Ononis pusilla L.
Robinier faux-acacia Robinia pseudoacacia L.
Chenillette poilue Scorpiurus muricatus L. subsp. subvillosus (L.) Thell.
Genêt spartier Spartium junceum L.
Trèfle à feuilles étroites Trifolium angustifolium L.
Trèfle noircissant Trifolium nigrescens Viv.
Trèfle commun Trifolium pratense L.
Trèfle blanc Trifolium repens L.
Trèfle scabre Trifolium scabrum L.
Trigonelle à fruits en glaive Trigonella gladiata Steven ex M.Bieb.
Vesce bâtarde Vicia hybrida L.
Vesce de Hongrie Vicia pannonica Crantz
Vesce à fruits dimorphes Vicia sativa L. subsp. amphicarpa (Boiss.) Batt.
Vesce à feuilles étroites Vicia sativa L. subsp. nigra (L.) Ehrh.
Vesce des haies Vicia sepium L.
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Colchiquacées
Colchique d'automne Colchicum autumnale L.
Colchique de Naples Colchicum neapolitanum (Ten.) Ten.
Convolvulacées
Fausse Guimauve Convolvulus althaeoides L.
Liseron des champs Convolvulus arvensis L.
Liseron de Biscaye Convolvulus cantabrica L.
Cornacées
Cornouiller mâle Cornus mas L.
Cornouiller sanguin Cornus sanguinea L.
Crassulacées
Orpin âcre Sedum acre L.
Orpin blanc Sedum album L.
Orpin à pétales dressés Sedum anopetalum DC.
Orpin de Nice Sedum sediforme (Jacq.) Pau
Cupressacées
Genévrier Cade Juniperus oxycedrus L. subsp. oxycedrus
Genévrier de Phénicie Juniperus phoenicea L.
Cyperacées
Laîche de printemps Carex caryophyllea Latourr.
Laîche couleur de Renard Carex cuprina (Sandor ex Heuff.) Nendtv. ex A.Kern.
Laîche flasque Carex flacca Schreb.
Laîche de Haller Carex halleriana Asso
Laîche basse Carex humilis Leyss. [1758]
Laîche de Paira Carex pairae F.W.Schultz
Laîche à épis pendants Carex pendula Huds.
Souchet allongé Cyperus longus L.
Héléocharis des marais Eleocharis palustris (L.) Roem. & Schult.
Jonc-des-chaisiers Schoenoplectus lacustris (L.) Palla
Choin noirâtre Schoenus nigricans L.
Scirpe-jonc Scirpoides holoschoenus (L.) Soják
Dioscoréacées
Herbe aux femmes battues Tamus communis L.
Dipsacacées
Céphalaire à fleurs blanches Cephalaria leucantha (L.) Roemer & Schultes
Knautie à feuilles entières Knautia integrifolia (L.) Bertol.
Scabieuse des jardins Sixalix atropurpurea (L.) Greuter & Burdet
Euphorbiacées
Tournesol des teinturiers Chrozophora tinctoria (L.) A.Juss.
Euphorbe à feuilles d'Amandier Euphorbia amygdaloides L.
Euphorbe Characias Euphorbia characias L.
Euphorbe âcre Euphorbia esula L.
Euphorbe exiguë Euphorbia exigua L.
Euphorbe à cornes en faucille Euphorbia falcata L.
Petite Éclaire Euphorbia helioscopia L.
Euphorbe de Nice Euphorbia nicaeensis All.
Euphorbe à feuilles dentées en scie Euphorbia serrata L.
Euphorbe sillonée Euphorbia sulcata Lens ex Loisel.
Mercuriale de Huet Mercurialis annua L. subsp. huetii (Hanry) Lange
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70

Diplotaxis fausse Roquette Diplotaxis erucoides (L.) DC.
Drave précoce Erophila praecox (Steven) DC.
Drave de printemps Erophila verna (L.) Chevall.
Alysson épineux Hormathophylla spinosa (L.) Küpfer
Pain blanc Lepidium draba L.
Passerage hérissée Lepidium hirtum (L.) Sm.
Matthiole en buisson Matthiola fruticulosa (Loefl. ex L.) Maire subsp. fruticulosa
Rapistre rugueux Rapistrum rugosum (L.) All.
Moutarde des champs Sinapis arvensis L.
Cresson rude Sisymbrella aspera (L.) Spach
Buxacées
Buis Buxus sempervirens L.
Callitrichacées
Callitriche sp Callitriche sp
Campanulacées
Campanule à fleurs agglomérées Campanula glomerata L.
Campanule à belles fleurs Campanula speciosa Pourr.
Raiponce orbiculaire Phyteuma orbiculare L.
Caprifoliacées
Chèvrefeuille d'Étrurie Lonicera etrusca Santi
Chèvrefeuille des Baléares Lonicera implexa Aiton
Viorne lantane Viburnum lantana L.
Laurier-tin Viburnum tinus L.
Caryophyllacées
Sabline à rameaux fins Arenaria leptoclados (Rchb.) Guss.
Sabline à feuilles de Serpolet Arenaria serpyllifolia L.
Céraiste aggloméré Cerastium glomeratum Thuill.
Céraiste nain Cerastium pumilum Curtis
Minuartie intermédiaire Minuartia hybrida (Vill.) Schischk.
Oeillet prolifère Petrorhagia prolifera (L.) P.W.Ball & Heywood
Polycarpe à quatre feuilles Polycarpon tetraphyllum (L.) L.
Saponaire de Montpellier Saponaria ocymoides L.
Silène d'Italie Silene italica (L.) Pers.
Célastracées
Fusain Euonymus europaeus L.
Cistacées
Fumana des montagnes Fumana ericoides (Cav.) Gand. subsp. montana (Pomel)
Güemes & Muñoz Garm.
Fumana à tiges retombantes Fumana procumbens (Dunal) Gren.
Hélianthème des Apennins Helianthemum apenninum (L.) Mill.
Hélianthème hérissé Helianthemum hirtum (L.) Mill.
Hélianthème à feuilles arrondies Helianthemum nummularium (L.) Mill.
Hélianthème blanc Helianthemum oelandicum (L.) Dum.Cours. subsp. incanum
(Willk.) G.López
Hélianthème d'Italie Helianthemum oelandicum (L.) Dum.Cours. subsp. italicum (L.)
Ces.
Hélianthème de Pourret Helianthemum oelandicum (L.) Dum.Cours. subsp. pourretii
(Timb.-Lagr.) Greuter & Burdet
Hélianthème à feuilles de Saule Helianthemum salicifolium (L.) Mill.
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69

Scorsonère à feuilles poilues Scorzonera hirsuta L.
Scorsonère Scorzonera hispanica L. subsp. glastifolia (Willd.) Arcang.
Scorsonère à feuilles de Chausse-trape Scorzonera laciniata L.
Séneçon de Gérard Senecio provincialis (L.) Druce
Séneçon commun Senecio vulgaris L.
Laiteron épineux Sonchus asper (L.) Hill
Épiaire droite Stachys recta L.
Stéhéline Staehelina dubia L.
Pyrèthre de Dalmatie Tanacetum cinerariifolium (Trévis.) Sch.Bip.
Pissenlit à feuilles lisses Taraxacum erythrospermum Andrz. ex Besser
Salsifis du Midi Tragopogon porrifolius L. subsp. australis (Jord.) Nyman
Urosperme de Daléchamps Urospermum dalechampii (L.) Scop. ex F.W.Schmidt
Urosperme fausse Picride Urospermum picroides (L.) Scop. ex F.W.Schmidt
Lampourde épineuse Xanthium spinosum L.
Lampourde glouteron Xanthium strumarium L.
Xéranthème fermé Xeranthemum inapertum (L.) Mill.
Alismacées
Plantain d'eau lancéolé Alisma lanceolatum With.
Alliacées
Ail rose Allium roseum L.
Amaryllidacées
Narcisse doré Narcissus assoanus Dufour
Anthéricacées
Phalangère à fleurs de Lis Anthericum liliago L.
Aphyllanthacées
Aphyllanthe de Montpellier Aphyllanthes monspeliensis L.
Aracées
Arum d'Italie Arum italicum Mill.
Asparagacées
Asperge à feuilles aiguës Asparagus acutifolius L.
Asphodellacées
Asphodèle à petits fruits Asphodelus ramosus L.
Bétulacées
Aulne glutineux Alnus glutinosa (L.) Gaertn.
Boraginacées
Cynoglosse Cynoglossum pustulatum Boiss.
Vipérine commune Echium vulgare L.
Héliotrope commun Heliotropium europaeum L.
Grémil ligneux Lithodora fruticosa (L.) Griseb.
Grémil bleu pourpre Lithospermum purpurocaeruleum L.
Myosotis des champs Myosotis arvensis Hill
Myosotis hérissé Myosotis ramosissima Rochel
Brassicacées
Alysson à calices persistants Alyssum alyssoides (L.) L.
Alysson des montagnes Alyssum montanum L.
Arabette à siliques plates Arabis planisiliqua (Pers.) Rchb.
Biscutelle commune Biscutella laevigata L. subsp. laevigata
Bourse-à-pasteur Capsella bursa-pastoris (L.) Medik.
Cardamine hérissée Cardamine hirsuta L.
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68

Chardon à capitules denses Carduus pycnocephalus L.
Chardon du Vivarais Carduus vivariensis Jord. subsp. vivariensis
Carthame laineux Carthamus lanatus L.
Catananche bleue Catananche caerulea L.
Centaurée rude Centaurea aspera L.
Centaurée des collines Centaurea collina L.
Centaurée à panicule Centaurea paniculata L.
Centaurée du solstice Centaurea solstitialis L.
Chicorée amère Cichorium intybus L.
Cirse acaule Cirsium acaule Scop.
Crépide fétide Crepis foetida L.
Crépide élégante Crepis pulchra L.
Herbe rousse Crepis sancta (L.) Bornm.
Crépide hérissée Crepis setosa Haller f.
Crépide à vésicules Crepis vesicaria L.
Crépide à feuilles de Pissenlit Crepis vesicaria L. subsp. taraxacifolia (Thuill.) Schinz
& R. Keller
Crupine commune Crupina vulgaris Cass.
Inule fétide Dittrichia graveolens (L.) Greuter
Azurite Echinops ritro L.
Vergerette annuelle Erigeron annuus (L.) Desf.
Eupatoire à feuilles de Chanvre Eupatorium cannabinum L.
Cotonnière à feuilles spatulées Filago pyramidata L.
Hédipnoïs de Crète Hedypnois cretica (L.) Dum.Cours.
Hédipnoïs polymorphe Hedypnois rhagadioloides (L.) F.W.Schmidt
Épervière à tige bifide Hieracium bifidum Kit.
Épervière bleuâtre Hieracium glaucinum Jord.
Piloselle Hieracium pilosella L.
Porcelle enracinée Hypochaeris radicata L.
Herbe aux mouches Inula conyza DC.
Inule hérissée Inula hirta L.
Inule des montagnes Inula montana L.
Inule tubéreuse Jasonia tuberosa (L.) DC.
Laitue vivace Lactuca perennis L.
Laitue sauvage Lactuca serriola L.
Liondent de Villars Leontodon hirtus L.
Marguerite à feuilles de Graminée Leucanthemum graminifolium (L.) Lam.
Marguerite pâle Leucanthemum pallens (J.Gay ex Perreym.) DC.
Marguerite Leucanthemum vulgare Lam. subsp. vulgare
Leuzée conifère Leuzea conifera (L.) DC.
Centaurée de Salamanque Mantisalca salmantica (L.) Briq. & Cavill.
Centaurée de Salamanque Mantisalca salmantica (L.) Briq. & Cavill.
Onopordon d'Illyrie Onopordum illyricum L.
Astérolide épineux Pallenis spinosa (L.) Cass. subsp. spinosa
Phagnalon repoussant Phagnalon sordidum (L.) Rchb.
Picride fausse Épervière Picris hieracioides L.
Pulicaire dysentérique Pulicaria dysenterica (L.) Bernh.
Reichardie Reichardia picroides (L.) Roth
Scabieuse à trois étamines Scabiosa triandra L.
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Nom vernaculaire Nom scientifique
Famille des Acéracées!:
Érable de Montpellier Acer monspessulanum L.
Famille des Amaranthacées!:
Amarante blanche Amaranthus albus L.
Amarante réfléchie Amaranthus retroflexus L.
Anacardiacées
Pistachier Térébinthe Pistacia terebinthus L.
Pistachier lentisque Pistacia lentiscus
Apiacées
Buplèvre du mont Baldo Bupleurum baldense Turra
Buplèvre raide Bupleurum rigidum L.
Buplèvre sp Bupleurum sp
Herbe aux cerfs Cervaria rivini Gaertn.
Carotte Daucus carota L.
Panicaut champêtre Eryngium campestre L.
Fenouil Foeniculum vulgare Mill.
Ache faux Cresson Helosciadium nodiflorum (L.) W.D.J.Koch
Faux Rapistre blanchâtre Hirschfeldia incana (L.) Lagr.-Foss.
Hutchinsie des pierres Hornungia petraea (L.) Rchb.
Boucage Tragium Pimpinella tragium Vill.
Séséli des montagnes Seseli montanum L.
Thapsie Thapsia villosa L.
Grand Tordyle Tordylium maximum L.
Araliacées
Lierre Hedera helix L.
Aristolochiacées
Aristoloche Clématite Aristolochia clematitis L.
Aristoloche Pistoloche Aristolochia pistolochia L.
Aristoloche à feuilles rondes Aristolochia rotunda L.
Aristolochiacées Aristoloche à nervures peu nombreuses
Asclépiadacées
Dompte-venin Vincetoxicum hirundinaria Medik.
Astéracées
Achillée Millefeuille Achillea millefolium L.
Achillée odorante Achillea odorata L.
Pâquerette Bellis perennis L.
Cotonnière dressée Bombycilaena erecta (L.) Smoljan.
Brachypode de Phénicie Brachypodium phoenicoides (L.) Roem. & Schult.
Brachypode rameux Brachypodium retusum (Pers.) P.Beauv.
Brachypode des rochers Brachypodium rupestre (Host) Roem. & Schult.
Brachypode des bois Brachypodium sylvaticum (Huds.) P.Beauv.
Brome des prés Bromus erectus Huds.
Brome fausse Orge Bromus hordeaceus L.
Brome de Madrid Bromus madritensis L.
Brome stérile Bromus sterilis L.
Cardoncelle de Montpellier Carduncellus monspelliensium All.
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66

L’arbousier commun Arbutus unedo
C’est un arbre typiquement méditerranéen bien qu’on le trouve jusque dans les Landes
girondines. Dans la plaine il pousse préférentiellement sur les versants Nord comme sur le
versant côté plaine de la crête de Taillades.
Le plaqueminier d’Europe Diospyros lotus
C’est l’arbre qui donne les kakis. Il pousse uniquement dans les jardins.
Le sureau noir Sambucus nigra
C’est une essence peu fréquente en milieu méditerranéen qui apprécie le climat de
moyenne montagne. Elle n’est donc pas spontanée dans la plaine. De nombreux animaux
apprécient ses baies sucrées.
Le robinier ou faux acacia Robinia pseudoacacia
Cet arbre est originaire de l’Est de Etats - Unis, il est arrivé en Europe en 1630 et est
maintenant commun dans toute l’Europe. Les plus spécimens de la plaine sont au Sud du
village de Pompignan.
Le mimosa Acacia dealbata
Originaire du Sud Est de l’Australie le Mimosa est une plante envahissante, elle se
multiplie par des rejets issus des racines. Elle repousse même après un abatage au ras du sol.
Le noisetier commun Corylus avellana
Il n’est pas spontané. On peut en voir seulement dans les jardins.
Le noyer commun Juglans regia
Idem noisetier
Le ptérocarya du Caucase Pterocarya fraxinifolia
Cette essence plantée est localisée autours de la résurgence du Vidourle à Sauve (à la
fontaine des Oules).
Le merisier Prunus avium
C’est le cerisier non greffé. Il pousse spontanément dans les lieux frais et humide,
principalement dans les ripisylves.
Ailante Ailanthus altissima
C’est une plante envahissante que l’on rencontre souvent sur le bord des routes.
Sumac!: Rhus typhina
Le sapin d’Espagne Abies pinsapo
Il a été planté au début de l’allée de Ceyrac, c’est le seul lieu connu dans la plaine.
!!Espèces dont la présence est fortement probable mais n’ayant pas été observées au
sein même de notre zone d’étude
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65

Très répandu mais pas spontané, on trouve de beaux spécimens dans le cimetière de
Pompignan et sur le versant Sud du pic de Ceyrac.
Le genévrier cade Juniperus oxycedrus
Dans la plaine, ce serait plutôt un buisson qu’un arbre et pourtant il peut vivre plus de
1000 ans et devenir gigantesque. Il est très abondant partout dans la garrigue ouverte.
Le laurier sauce Laurus nobilis
Il serait essentiellement présent dans les jardins.
L’érable de Montpellier Acer monspessulanum
Il est bien représenté autour du Trou Fumant.
L’aubépine commune Crataegus monogyna
C’est un petit arbre assez commun qui pousse un peu partout s’il y a un minimum d’eau.
Le poirier à feuilles d’amandier Pyrus amygdaliformis
Ce petit arbre est très abondant dans la garrigue ouverte.
L’abricotier Prunus armeniaca
Il pousse après avoir été planté dans les jardins
Le prunellier Prunus spinosa
Il est assez commun. On en trouve en abondance autours du lieu-dit de Sengla sur la
commune de Conqueyrac.
Le cerisier de Sainte-Lucie Prunus mahaleb
On le trouve dans les ripisylves et les milieux frais comme autours de la source de la
Fousse. C’est une essence spontanée.
Le buis Buxus sempervirens
Il abonde dans la garrigue ouverte et sur les affleurements calcaires. Il dépasse rarement
2 mètres de haut. Dans la plaine contrairement aux milieux montagnards où il dépasse les 3
mètres de hauteur c’est un petit buisson.
L’érable negundo Acer negundo
Il n’est pas spontané, on le trouve dans des jardins et plantations comme au lieu-dit des
Pradinaux.
Le tilleul commun Tilia europaea
On le trouve uniquement dans les villages comme arbre d’ornement.
Le marronnier d’Inde Aesculus hippocastanum
Comme le tilleul, c’est une essence ornementale que l’on trouve dans les villages. Il y a
de nombreux spécimens dans le village de Pompignan.
Le cornouiller mâle Cornus mas
Il pousse de façon spontanée dans différents lieux tels que la Rouvière ou les Pradinaux.
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Le pin noir Pinus nigra
C’est une espèce originaire de l’Est, principalement des Balkans. Quelques spécimens
ont été plantés ici et là dans la plaine.
Le saule pourpre Salix purpurea
C’est un arbre des ripisylves et donc inféodé aux milieux humides. Les grands
spécimens sont rares car il pousse beaucoup dans les lits de cours d’eau temporaires donc, lors
de crues, ils sont meurtris par les flots et tout ce qui est charrié avec. On trouve alors
essentiellement des arbres ressemblant à des arbustes.
Le saule blanc Salix alba
Il a les mêmes caractéristiques que le saule pourpre sauf que les grands spécimens sont
plus fréquents.
Le peuplier noir et d’Italie Populus nigra («!Italica!»)
Le peuplier noir et le peuplier d’Italie appartiennent à la même espèce, il s’agit
simplement de cultivars différents. Ces arbres se développent sur des sols humides, il y a donc
de l’eau pas loin sous la surface du sol là où on les rencontre.
Le peuplier blanc Populus alba
C’est le peuplier qui pousse spontanément dans les milieux humides. On le rencontre
essentiellement dans les ripisylves.
L’orme à feuilles de charme Ulmus minor
Dans la plaine, ils sont généralement à l’état de buisson mais, ce sont des arbres. On en
trouve dans divers lieux sans spécificité apparente.
Le micocoulier Celtis australis
C’est une espèce spontanée. Ce très bel arbre qui produit des petites baies noires
appréciées des oiseaux peut vivre plus de 1000 ans. On trouve quelques beaux spécimens çà
et là qui présente des cavités intéressantes pour les oiseaux cavicols.
Le figuier Ficus carica
C’est une espèce spontanée dont la reproduction est sous la dépendance d’un petit
hyménoptère qui assure la pollinisation.
L’amandier Prunus dulcis
On le rencontre essentiellement en vergers et sur le bord des parcelles cultivées.
L’olivier commun Olea europaea
Il ne pousse presque pas de façon spontanée dans la plaine. Cela serait essentiellement
dû aux froides températures des hivers. On en trouve en revanche quelques vergers.
Le mûrier noir Morus nigra
Son abondance dans la plaine est la conséquence de l’importance des magnaneries d’il y
a quelques dizaines d’années. En effet, le verre à soie se nourrit exclusivement des feuilles de
mûriers. L’artisanat de la soie était une activité répandue.
Le cyprès d’Italie Cupressus sempervirens
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63

LA FLORE!:
LES ARBRES :
Le chêne vert Quercus ilex
C’est le plus rerésenté dans la plaine. Il occupe tout les côteaux et pousse
essentiellement sur des sol pauvre avec des roches de calcaire dur.
Le chêne pubescent ou chêne blanc Quercus pubescens
Il est bien représenté dans la plaine. A Conqueyrac une jolie forêt est constituée
uniquement de cette essence. De façon générale, il s’installe après le chêne vert une fois que
celui-ci a créé un sol favorable.
L’aulne glutineux Alnus glutinosa
En milieu méditerranéen, il est essentiellement présent au bord des rivières (ripisylves)
où l’eau coule toute l’année. Un asséchement d’une courte durée ne lui serait pas supportable.
Le frêne oxyphylle Fraxinus angustifolia
Comme l’aulne, le frêne a besoin d’eau mais, grâce à ses profondes racines il survit au
périodes de sécheresse et on peut le rencontrer au bord de presque tout les cours d’eau
temporaire.
Le platane commun Platanus hispanica
C’est l’arbre typique des bords de routes ou d’allées. Même s’il s’agit d’une essence
exotique, cet arbre taillé en «!têtard!» engendre de nombreuses cavités favorables à de
nombreux oiseaux. L’allée de platanes de Ceyac abrite à elle seule, huit couples de rollier, des
choucas des tours, des chouettes et des pics verts. Malgré que ces allées soient des habitats
anthropiques, il est nécessaire de les préservés.
L’arbre de Judée Cercis siliquastrum
On trouve quelques spécimens ici et là dans la plaine mais, les plus beaux sont au
niveau d’Aguzan sur la commune de Ceyrac. C’est un arbre aux feuilles rondes qui fait de
jolies fleurs violettes.
Le pin d’Alep Pinus halepensis
C’est le pin des garrigues. Il est généralement entouré de ses congénères pour former les
pinèdes. Plusieurs bosquets se rencontre essentiellement sur les terrains marneux (cf carte des
habitats).
Le pin parasol Pinus pinea
Cet arbre qui produit les pignons que l’on met dans les salades ne pousse pas de façon
spontanée dans la plaine. Il se trouve essentiellement dans les plantations de la plaine de
Mandiargue.
Le cèdre de l’Atlas Cedrus atlantica
Lui non plus ne pousse pas de façon spontanée. C’est l’arbre des forêts de l’Atlas au
Maroc. Il a été planté essentiellement dans la plaine de Mandiargue.
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62

Eresus niger
Araneus diadematus
Neoscona adiantum
Argiope fasciée
Agelena sp
Scorpions!:
Les deux espèces présentes dans le Sud de la France se rencontrent dans la plaine de
Pompignan.
Le Scorpion noir à queue jaune Euscorpius flavicaudis
Il vit généralement proche des habitations où il se nourrit de petits arthropodes. Sa
piqûre est bénigne, moins douloureuse que celle d’une guêpe. Le jour, il se tient cacher sous
une pierre ou une planche et il sort chasser lorsque vient la nuit.
Le Scorpion languedocien ou occitan Buthus occitanus
Il occupe les milieux décapés où peu de végétation se développe. Ce sont généralement
des milieux marneux ou calcaires marneux avec des pierres plates exposés au soleil (adret).
On en rencontre au pied de la montagne Saint-Jean ainsi qu’aux alentours du trou fumant.
Les myriapodes!:
Ce sont les mille-pattes, géophiles… Ils vivent généralement sous les pierres et les
rondins.
La scolopendre ceinturée Scolopendra cingulata
Les lithobies Lithobius variegatus, Lithobius forficatus
L’Iule fétide Callipus foetidissimus
L’Iule rutilant Ommatoiulus rutilans
Le gloméris annelé Glomeris annulata
Le gloméris marginé Glomeris marginata
La scutigère Scutigera coleoptrata
Les géophiles Geophilus sp.
CRUSTACES!: Isopodes terrestres
Trichoniscoïdes bonneti
Oritonisus virei
Oritoniscus delmas
Trichonicus provisorius
Chaetophiloscia cellaria
Porcellio loevis
Porcellio dilatatus
Armadillidium vulgare
Une des mares près de la Gardiole, sur la commune de Conqueyrac, héberge une
importante quantité d’écrevisses américaines Orconectes limosus introduites. Il est
strictement interdit de les transportées vivantes et d’en introduire dans d’autres points d’eau.
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61

Le ruisseau de Saint-Jean, à Pompignan, accueille vraisemblablement l’Aeschne
paisible et les Orthétrums, tandis que le ruisseau de Cardeneau, à Sauve, plus clair, est
apprécié par le Caloptéryx vierge et la Petite nymphe au corps de feu.
En plus de ces 15 espèces observées et identifiées, il faut ajouter quelques Sympétrums
Sympetrum sp., libellules qui effectuent leur phase de maturation en milieu secs (garrigues,
friches et cultures) et un Gomphe du genre Onychogomphus, plus inféodé aux cours d’eau
comme le Vidourle.
On pourrait s’attendre à rencontrer quelques espèces supplémentaires!:
le Caloptéryx ouest-méditerranéen Calopteryx xanthostoma (ruisseaux),
le Leste vert Chalcolestes viridis,
l’Agrion de Mercure Coenagrion mercuriale (ruisseaux vifs avec végétation),
l’Agrion mignon Coenagrion scitulum (mares),
l’Agrion nain Ischnura pumilio (eaux dormantes),
l’Agrion délicat Ceriagrion tenellum (eaux dormantes),
le Cordulégastre annelé Cordulegaster boltonii (suintements),
l’Aeschne bleue Aeschna caerulea,
l’Anax napolitain Anax parthenope (eaux dormantes).
ARACHNIDES
Ce phylum (ou groupe d’animaux) correspond à une classe qui à son tours contient 5
ordres différents (en Europe). Les arachnides sont représentées par les araignées bien
évidemment, les scorpions, les pseudoscorpions (scorpions sans «!queue!»), les opilions
(«!araignée!» à longues pattes avec un tout petit corps qui ne semble pas être divisé en deux
comme les araignées vrai) et les acariens et tiques.
Araignées!:
Clubiona terrestris
Sitticus rupicola
Araneus angulatus
Agalenatea redii
La Lycose de Narbone Lycosa narbonensis
Pardosa monticola
Pardosa bifasciata
Pardosa hortensis
Micrommata virescens
Dysdera crocata
Xysticus bifasciatus
Thomisus onustus
Synaema globosum
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60

Eurygaster sp
Chorosoma sp
NEVROPTERES
Le Fourmilion géant Palpares libelloides
Notochrysa fulviceps
DIPTERES
Volucella zonaria
Hyménoptères
La Scolie des jardins Scolia flavivrons
La Poliste gauloise Polistes gallicus
L'Abeille charpentière (le Xylocope violacée) Xylocopa violacea
Le frelon vespa crabro
La guêpe Paravespula germanica et Paravespula vulgaris
L’Abeille à miel Apis melifera
ODONATA (Libellules)
Observateurs!: Daniel Gagnier, Jean-Laurent Hentz, Raphaëlle Hentz, Cécile Veyrat,
Elisabeth et Roger Védère.
Les espèces!:
Le Caloptéryx vierge Calopteryx virgo
Le Leste sauvage Lestes barbarus
Le Leste brun Sympecma fusca
L’Agrion orangé Platycnemis acutipennis
L’Agrion blanchâtre Platycnemis latipes
L’Agrion à longs cercoïdes Erythromma (Cercion) lindenii
L’Agrion élégant Ischnura elegans
La Petite Nymphe au corps de feu Nymphula pyrrhosoma
L’Aeschne affine Aeschna affinis
L’Aeschne mixte Aeschna mixta
L’Anax empereur Anax imperator
L’Aeschne paisible Boyeria irene
La Libellule déprimée Libellula depressa
L’Orthétrum brun Orthetrum brunneum
L’Orthétrum réticulé Orthetrum cancellatum
Toutes ces espèces ont un développement larvaire exclusivement aquatique et les
conditions rencontrées dans la plaine de Pompignan sont assez difficiles : assèchements
estivaux ou inondations brutales des cours d’eau. Le Leste sauvage est particulièrement
bien adapté aux mares temporaires, fréquentées aussi par la Libellule déprimée et les
Aeschnes mixte et affine.
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59

La Mélitée du plantain Melitaea cinxia
Le Procris Coenonympha pamphilus
Le Fadet des garrigues Coenonympha dorus
Le Tircis Pararge aegeria
L'Hespérie de la mauve Pyrgus malvae
Hétérocères = papillons de nuit
L’Ecaille villageoise Epicallia villica
L'Ecaille pourprée Rhyparia purpurata
Aleucanitis cailino
Arctia festiva
Cymbalophora pudica
La grisette Carcharodus alceae
Horisme radicaria
Le Bombyx disparate Porthetria dispar
Le Lambda Autographa gamma
Le Grand-Paon-de-Nuit Saturnia pyri
Zygènes!:
La Zygène de la Bruyère Zygaena fausta
La Zygène de la Filipendule Zygaena filipendulae
La Zygène de la Lavande Zygaena lavandulae
La Zygène de l’esparcette Zygaena radhamantus
MANTOPTERA
La Mante religieuse Mantis religiosa
L’Empuse commune, Diablotin Empusa pennata
PHASMOPTERA
Le Bâtonnet vivant Clonopsis gallica
HEMIPTERES
Cercopis vulnerata
La Nèpe Nepa cinerea
La Notonecte Notonecta glauca
Corise sp
Le Tigre du Platane Corythucha ciliata
La Cigale de l'orne Cicada orni
La Cigale noire Cicadatra atra
La Cigale plébéienne Tibicen plebejus
La Cigale rouge Tibicina haematodes
Dolycoris baccarum
Coreus marginatus
Aleucanitis
cailino
Z y g è n e d e
l’esparcette
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58

Le Grillon des jas Gryllomorpha uclensis
Le Grillon des bois Nemobius sylvestris
Le Grillon des torrents Pteronemobius lineolatus
Le Grillon d'Italie Oecanthus pellucens
La courtillière Gryllotalpa gryllotalpa
Le Criquet pansu Pezotettix giornai
Le Caloptène italien Calliptamus italicus
Le Caloptène occitan Calliptamus wattenwylianus
Le Caloptène ochracé Calliptamus barbarus
L’Oedipode soufrée Oedalus decorus
L’Oedipode turquoise Oedipoda caerulescens
L’Oedipode rouge Oedipoda germanica
L’Oedipode aigue-marine Sphingonotus caerulans
L’Oedipode framboisine Acrotylus fischeri
L’Oedipode automnale Aiolopus strepens
Le Criquet des Ibères Ramburiella hispanica
Le Criquet des pins Chortippus vagans
Le Criquet duettiste Chortippus brunneus
Le Criquet mélodieux Chortippus biguttulus
Le Criquet des ajoncs Chortippus binotatus
Le Criquet du bragalou Euchortippus chopardi
LEPIDOPTERA
Rhopalocères = papillons de jour
Le Machaon Papilio machaon
Le Flambé Iphiclide podalirius
La Diane Zerynthia polyxena
La Proserpine Zerynthia rumina
Le Gazé Aporia crataegi
La Piéride du chou Pieris brassicae
La Piéride de la rave Pieris rapae
Le Marbré vert Pontia daplidice
L’Aurore Anthocharis cardamines
L’Aurore de provence Anthocharis belia
Le Citron de provence Gonepteryx cleopatra
L’Argus vert Callophrys rubi
Le Cuivré mauvin Thersamolycaena alciphron
Le Collier de corail Aricia agestis
L’Azuré du serpolet Maculinea arion
L’Azuré commun Polyommatus icarus
L’Argus bleu céleste Polyommatus bellargus
L’Echancré Libythea celtis
Le Sylvain azuré Azuritis reducta
Le Vulcain Vanessa atalanta
La Grande tortue Nymphalis polychloros
La Belle dame Vanessa cardui
La mélitée du
plantain
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57

Stictoleptura cordigera
Rutpela maculata
Stenurella nigra
CERAMBYCINAE
Trichoferus holosericeus
Grand capricorne Cerambyx cerdo
Cerambyx welensii
Cerambyx miles
Cerambyx scopolii
Purpuricenus (Purpuricenus) kaehleri
Purpuricenus (Purpuricenus) budensis
Stenopterus rufus
Poecilium alni
Poecilium lividum
Phymatodes testaceus
Xylotrechus (Xylotrechus) antilope
Clytus rhamni
Chlorophorus varius
Chlorophorus glabromaculatus
Chlorophorus ruficornis
LAMIINAE
Le Dorcadion meunier Iberodorcadion (Hispanodorcadion) molitor
Agapanthia asphodeli
Agapanthia dahli
Dytiscus marginalis
ORTHOPTERA :
Le criquet égyptien Anacridium aegyptium
Le criquet noir ébène Omocestus rufipes
Le Phanéroptère méridional Phaneroptera nana
Le Phanéroptère liliacé Tylopsis liliifolia
Le Conocéphale gracieux Ruspolia nitidula
La Grande Sauterelle verte Tettigonia viridissima
Le Dectique à front blanc Decticus albifrons
La Decticelle carroyée Platycleis tessellata
La Decticelle trompeuse Pholidoptera fallax
La Decticelle frêle Yersinella raymondi
La Decticelle marocaine Thyreonotus corsicus
La magicienne dentelée Saga pedo
L’Ephippiger des vignes Ephippiger ephippiger
Le grillon du désert Mélanogrilus desertus
Le grillon champêtre Gryllus campestris
Le grillon bordelais Tartarogryllus bordigalensis
Le Grillon domestique Acheta domesticus
Le Grillon des bastides Gryllomorpha dalmatina
Le Grillon du
désert
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56

LES INVERTEBRES SUPERIEURS
Il s’agit d’un groupe gigantesque qui réunit les arthropodes (insectes, crustacés,
myriapodes, arachnides), les mollusques, les vers et bien d’autres groupes. Il est impossible
d’être exhaustif quand on parle de ces animaux, compte tenu de l’extrême diversité que l’on
rencontre.
Les insectes ou hexapodes!:
C’est un groupe très diversifié, il existe 29 «!ordres!» d’insectes qui sont presque tous
représentés dans la plaine. En revanche, la majorité des arthropodes n’ont pas de noms
communs.
COLEOPTERA :
La Cicindelle champêtre Cicindela campestris
Le Calosome Calosoma sycophanta
Le Cerf-volant Lucanus cervus
Le Hanneton foulon Polyphylla fullo
Le Cétoine mate Potosia opaca
Le Rhinocéros Oryctes nasicornis
Le Cétoine doré Cetonia aurata
Le Vers luisant Lampyris noctiluca
La Coccinelle Coccinella 7-punctata
Longicornes
L’Ergate ouvrier Ergates faber
Le crache-sang Timarcha tenebriosa
Geotrupes stercorarius
Clytus arietis
Mylabris polymorpha
Tropinota hirta
Cantharis livida
Bupreste Anthaxia hungarica
Lampra rutilans
Trox
Staphylinus olens
Liste Grousset
CERAMBYCIDAE
LEPTURINAE
Grammoptera ustulata
Grammoptera ruficornis
Reproduction de Cantharis
livida
Richesses naturalistes de la plaine de Pompignan (Gard).
Synthèse des connaissances. Enjeux de conservation.
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55

Le Blageon* Telestes souffia (A2) et A3 convention de Berne
Il est inscrit dans l’annexe II de la directive habitats faune flore et annexe III de la
convention de berne. On trouve ce très joli poisson au gué de la Réclause sur la commune de
Pompignan.
Le Toxostome ou la sofie* Chondrostoma toxostoma (A2)
Il est inscrit dans l’annexe II de la directive habitats faune flore. On le trouve également
au niveau de la résurgence du Vidourle à Sauve.
Le Vairon Phoxinus phoxinus
Dans la plaine, on peut le voir essentiellement au
gué de la Réclause sur la commune de Pompignan. Sa
présence témoigne de la bonne qualité et de la fraîcheur de
l’eau.
La Perche soleil Lepomis gibbosus
Petit
vairon
Ce poisson originaire d’Amérique du Nord est considéré comme nuisible à cause de son
très fort pouvoir colonisateur et de sa voracité. Il se nourrit de toutes sortes d’alevins.
Le Chabot commun* Cottus gobio (A2)
Inscrit dans l’annexe II de la directive habitats faune flore on le rencontre au niveau de
la résurgence du Vidourle à Sauve ainsi qu’en aval de ce lieu.
Richesses naturalistes de la plaine de Pompignan (Gard).
Synthèse des connaissances. Enjeux de conservation.
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54

Le Pélobates cultripèdes* Pelobates cultripes (A4)
C’est un amphibien relativement rare mais, il est presque commun dans certaines mares
de la plaine. Lors des nuits pluvieuses du début du printemps ils sortent en masse pour leur
unique reproduction de l’année. Il passe généralement l’été enterré dans le sol grâce à des
«!couteaux!» qu’il possède aux pattes postérieurs qui lui servent à creuser. Cet amphibien peut
vivre une quinzaine d’année et atteint sa maturité sexuelle à 3 ans. La principale cause de
mortalité des têtards est l’assèchement précoce des mares.
Le Pélodytes ponctués* Pelodytes punctatus
Ce petit amphibien (moins de 5cm) est essentiellement nocturne et terrestre hors de la
période de reproduction mais, il n’est jamais loin d’un point d’eau. Le jour, il se tient caché
sous des pierres ou des petits terrier qu’il creuse lui-même.
La Grenouille rieuse* Rana ridibunda (A4)
C’est une espèce colonisatrice, c’est-à-dire qui n’est pas originaire de la plaine mais qui
s’y sent très bien et dont la population est en constante augmentation. Elle a certainement était
introduite par l’homme. Sa présence dans une mare est généralement néfaste pour
l’entomofaune.
La Rainette méridionale* Hyla meridionalis (A4)
C’est elle qui nous casse les oreilles en été… Grâce à ses pattes munis de ventouses elle
grimpe sur n’importe qu’elle support. Elle peut être très abondante dans certaines mares.
Le Crapaud calamite* Bufo calamita (A4)
Il est facilement reconnaissable au trait jaune clair, très caractéristique qui lui court tout
au long de l’échine. Il est presque exclusivement nocturne et se cache le jour dans des terriers
qu’il creuse ou empreinte à d’autres animaux. Il peut vivre 17 ans en nature!!
Le Crapaud commun* Bufo bufo
Il est très ubiquiste, c’est-à-dire qu’il fréquente presque tout types de milieux où il y a
un minimum d’eau. C’est la femelle de cette espèce qui pond les chapelets d’œufs les plus
impressionnant, ils peuvent atteindre 5 mètres de long avant l’éclosion!!
Les poissons!:
Le Barbeau méridional* Barbus meridionalis (A2et A5) et A2 convention de Berne
Il est inscrit dans les annexes II et V de la directive habitat faune flore et dans l’annexe
II de la convention de Berne. Il est endémique du pourtours méditerranéen français (extrême
Nord-Est de l’Espagne à l’extrême Nord-Ouest de l’Italie et au Nord s’arrête au Sud du
Massif Central). On le trouve dans la plaine surtout à la résurgence du Vidourle à Sauve.
Le Chevaine Leuciscus cephalus
Dans la plaine, on le trouve partout où il y a de l’eau. La pollution en matières
organiques ne le dérange absolument pas.
La Gambusie Gambusia affinis holbrooki
C’est une espèce colonisatrice originaire du Sud des Etats-Unis. Il fréquente de
nombreux points d’eaux souvent stagnantes.
Richesses naturalistes de la plaine de Pompignan (Gard).
Synthèse des connaissances. Enjeux de conservation.
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53

La Couleuvre à échelon* Rhinechis scalaris
Elle se rencontre dans les milieux rocailleux ensoleillés.
La Couleuvre d’Esculape* Zamenis longissimus
C’est une grande couleuvre élancé également rencontrée dans les milieux secs!:
broussailles, bord de champs…
La Couleuvre à collier* Natrix natrix
C’est une couleuvre des milieux humides. Elle vit généralement à proximité de l’eau.
La Couleuvre vipérine* Natrix maura
Elle est très répandue dans la plaine
Joli spécimen
bien qu’elle apprécie la proximité de de l’eau Couleuvre vipérine
La Coronelle girondine* Coronella girondica
C’est une petite couleuvre toute fine que l’on rencontre en plaine dans les milieux
chauds et secs.
La Vipère aspic* Vipera aspis
Le seul serpent français à être dangereux. Elle fréquente essentiellement les coteaux
rocheux embroussaillés.
Les amphibiens!:
Ils sont tous protégés au niveau national. Le Triton palmé, la salamandre tacheté, le
pélodyte ponctué et le crapaud commun ne sont pas inscrit dans la directive habitats mais tous
les autres sont dans l’annexe 4 de cette directive.
Le Triton palmé* Triturus helveticus
C’est certainement le petit vertébré le plus commun des mares de la plaine. Il ressemble
à un petit lézard et pourtant il est plus proche génétiquement des grenouilles. Il est surtout
aquatique pour sa reproduction mais, il est aussi terrestre.
Le Triton marbré* Triturus marmoratus (A4)
C’est un des «!bijoux!» de la faune des mares de la plaine. On dirait un animal
préhistorique aux couleurs vert et noir. Il est essentiellement observable de nuit dans les
mares les moins perturbées.
La Salamandre tachetée* Salamandra salamandra
On a uniquement observé les larves de cet amphibien essentiellement terrestre qui
retourne dans l’eau uniquement pour se reproduire. Mais si il y a les larves cela signifie que
les adultes sont également présent. Ces derniers vivent essentiellement dans la litière (lieu de
la décomposition des feuilles) des forêts de feuillus.
L’Alyte accoucheur*!: Alytes obstetricans (A4)
C’est le mâle de cet étonnant batracien qui s’occupe de sa progéniture. En effet, après
que la femelle ait pondu un chapelet d’une quarantaine d’œufs (jusqu’à 80) le mâle les
fertilises puis, il enroule le chapelet autours de ses pattes. Après 3 à 8 semaines selon les
conditions climatiques, il dépose les œufs dans une mare juste avant leur éclosion.
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La Tarente de Maurétanie* Tarentola mauritanica
Ce gecko a été observé très récemment dans le village de Sauve. Son aire de répartition
est en constante progression et on ne tardera pas à le voir à Pompignan, Conqueyrac et Saint-
Hippolyte du Fort.
Le Lézard des murailles* Podarcis muralis (Annexe IV de la Directive habitats)
C’est le plus commun de nos lézards. Il apprécie les sites à la fois abrités et ensoleillés.
Il est bien répandu dans la plaine.
Le Lézard hispanique* Podarcis hispanica
Il est plus fin et plus aplati que le lézard des murailles. Il fréquente sensiblement les
mêmes habitats que le L des murailles mais grimpe plus agilement.
Le Lézard vivipare* Zootoca vivipara
Il est plus applati que le L des murailles et grimpe peu. Il est essentiellement terrestre et
apprécie les lieux humides avec une strate herbacée dense.
Le Lézard ocellé* Timon lepidus
Le lézard des garrigues par excellence. C’est également le plus gros lézard d’Europe
(une cinquantaine de centimètre avec la queue). Il se nourrit principalement de gros insectes
(coléoptères) et parfois il pille même les nids d’oiseaux!!
Le Lézard vert* Lacerta bilineata (Annexe IV de la Directive habitats)
Il fréquente généralement des milieux plus fermés et/ou plus humides que le L ocellé, il
est également plus abondant que ce dernier.
Le Psammodrome algire* Psammodromus algirus
Il est peu connu mais c’est un hôte typique des garrigues denses.
Le Psammodrome hispanique ou d’Edwards* Psammodromus hispanicus
Plus petit que le P algire, il fréquente quant à lui les milieux ouverts et secs.
L’Orvet fragile* Anguis fragilis
Il est communément appelé serpent de verre à cause
de sa frgilité. Il est présent dans les prairies, friches
denses, haies. Il apprécie les milieux avec un couvert
végétal important.
Le Seps strié* Seps striatus
C’est un lézard avec de minuscules pattes. Il a été vu
une fois à proximité du Trou Fumant sous une vieille
couverture jetée!!
Le
Seps strié
La Couleuvre de Montpellier* Malpolon monspessulanus
C’est un des serpents les plus commun de la région car elle est coutumière des milieux
chauds et secs. Comme toutes les couleuvres, elle n’a pas de venin mais cela ne l’empêche de
mordre si elle provoquée.
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Synthèse des connaissances. Enjeux de conservation.
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51

L a Pipistrelle commune P . pipistrellus
Pipistrellus kuhli
L a Pipistrelle de Kuhl
Le Murin de Capaccini Myotis capaccinii
nattereri
Le Murin de Natterer Myotis
L a B a r b a s t e lBarbastella l e barbastella
austriacus
L’Oreillard gris P l e c o t u s
Le Minioptère de Schreibers M. schreibersiLe Molosse de Cestoni Tadarida teniotis
Le Murin à oreilles échancrées Myotis emarginatus
leisleri
La Noctule de Leisler Nyctalus
Le Grand rhinolopheRhinolophus
ferrumequinum
serotinus
La Sérotine commune Eptesicus
Le Murin de Daubenton Myotis daubentoni Le Vespère de Savi Hypsugo savii
Espèces déjà contactées!:
La Pipistrelle commune Pipistrellus. pipistrellus
La Pipistrelle de Kuhl Pipistrellus kuhli
Le Grand rhinolophe Rhinolophus ferrumequinum
Le Petit rhinolophe Rhinolophus hipposideros
Le Rhinolophe euryal Rhinolophus euryale
Le Minioptère de Schreibers M. schreibersi
La Barbastelle Barbastella barbastella
Il est certain que toutes ces espèces ne sont pas présentes étant donné que certaines
occupent la même niche écologique.
Musaraignes!: Ordre des Insectivores, famille des Soricidae
Quelques espèces susceptibles d’être présente dans la plaine mais ce sont des
hypothèses:
Musaraigne couronnée Sorex coronatus Musaraigne musette Crocidura
russula
Crossope aquatique Neomys fodiens Pachyure étrusque Suncus etruscus
Crocidure des jardins Crocidura suaveolens
Le pachyure étrusque a été observé au gué de la Réclause
Campagnols!:
Présence possible des espèces suivantes!:
Campagnol roussâtreClethrionomys
glareolus Campagnol amphibie Arvicola
sapidus
Campagnol provençal Pitymys duodecimcostatus Campagnol agreste Microtus
agrestis
Campagnol des neiges Chionomys nivalis
Il peut-être possible que le Muscardin Muscardinus avellanarius et le Rat des
moissons Micromys minutus soient présents dans la plaine. Il y a aussi certainement les Rats
gris Rattus norvegicus et noirs Rattus rattus dans les villages car se sont des espèces qui sont
commensales de l’homme et présentes presque partout où il se trouve.
Les reptiles!:
Tous les reptiles sont protégés au niveau national.
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animal dans la plaine de Pompignan. Dans la majorité de lieu où on le rencontre, il est
considéré comme nuisible pour les dégâts causés aux berges de rivières et plans d’eaux. Il
s’agit d’une espèce introduite en France en 1882.
Le Lérot Eliomys quercinus
Nous avons une seule donnée de ce sympathique animal et elle date d’il y a quinze ans,
où il était présent au lieudit de la Rouvière. Le lérot fréquente divers milieux mais apprécie
les chênaies, vergers, terrains rocailleux avec broussailles et on le rencontre souvent dans le
grenier des maisons pendant l’été et l’hiver où il hiberne (d’octobre à avril) ce qui correspond
exactement au contexte où il a été vu. C’est un animal terrestre et arboricole principalement
actif la nuit et au crépuscule.
Le Loir gris Glis glis
Petit rongeur fort sympatique, le loir fréquente essentiellement les forêts de feuillus dont
il apprécie le houppier des arbres. Il se nourrit de glands, bourgeons, écorce et insectes quand
vient la nuit.
L’Ecureuil roux Sciurus vulgaris
On le rencontre principalement dans les pinèdes où il se nourrit essentiellement des
pignons de pomme de pin mais aussi dans les forêts de feuillus, parc et jardins boisés car il se
nourrit également de glands, de bourgeons et de jeunes pousses. Il a été observé dans
plusieurs lieux dont au pied du versant sud de la montagne Saint-Jean, au mont Redon et
également dans le village de Pompignan mais il doit être présent dans bien d’autres endroits.
Il est diurne mais les pics d’activité se situent aux premières heures après le levé du soleil et
les et les deux!–trois heures avant le crépuscule. C’est un animal commun presque ubiquiste.
La Souris domestique Mus musculus
C’est une espèce souvent commensale de l’homme (mais pas tout le temps) c’est-à-dire,
qu’elle profite de son couvert et de son logis sans - à priori – lui causé du tord. On la trouve
dans les greniers, champs, jardins, tas d’ordures. Elle est essentiellement nocturne et sert de
proie à de nombreux prédateurs.
La Souris à queue courte Mus spretus
Cette petite souris est caractéristique des pelouses à brachipodes. Elle est farouche et
évite la proximité de l’homme contrairement à sa cousine la souris domestique.
Le Mulot sylvestre Apodemus sylvaticus
Il ressemble beaucoup à la souris mais, ses oreilles et ses yeux sont plus grand et sa
queue plus longue, il est aussi bien moins lié à l’homme. Il occupe des milieux variés mais il
est fréquent dans les haies en bordure de champs. Il compose l’essentiel des repas des
prédateurs présents de la plaine.
Les Chauve-souris!: Ordre des Chiroptères sous ordre des microchiroptères
Malheureusement, nous n’avons pas fait de prospections sur les Chiroptères de la
plaine. On nous a seulement sité quelques espèces dont la présence est certaine. Aussi, nous
avons une liste d’espèces susceptibles d’être présentes!:
Le Petit rhinolophe Rhinolophus hipposideros Le Grand Murin Myotis myotis
Le Rhinolophe euryale Rhinolophus euryaleLe Petit Murin Myotis blythii
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La Fouine Martes foina
Elle est discrète et exclusivement nocturne, souvent victime de la circulation. Elle
fréquente les bois de feuillus (observée dans le bois de Quintanel) et leur lisières ainsi que les
côteaux rocailleux!: le bois de Quintanel correspond donc tout à fait. Son régime alimentaire
est en partie carnivore (souris, campagnols écureuil roux) mais aussi frugivore et détritivore.
Son domaine vital tourne autours de 80ha mais cela est très variable. Son statut ne présente
pas de menaces particulières.
Le Chat forestier ou chat sauvage Felis silvestris
Il a été observé par deux fois dans le Nord de la plaine. Il s’agit sans doute d’individus
anecdotiques issus des Cévennes. Son observation est très difficile en raison de sa prudence et
de sa discrétion. Il fréquente les forêts de feuillus, mais surtout le voisinage des clairières
naturelles car il préfère y chassé plutôt qu’en sous bois. C’est une espèce protégée.
Le Hérisson Erinaceus europaeus
C’est une espèce qui hiberne, raison pour laquelle on n’en voit pas lors de la froide
saison.
Elle affectionne les lisières de bois de feuillus, les haies et broussailles. C’est un animal
exclusivement nocturne qui se nourrit essentiellement d’invertébrés terrestres (lombrics,
carabes, chenilles, limaces, araignées) et parfois de grenouilles, lézards œufs, oisillons mais
aussi de fruits et de champignons. Cet animal est globalement un bon auxiliaire de cultures.
Son statut ne présente pas de menaces particulières mais, le hérisson est une des plus
grandes victimes de la circulation.
Le Lièvre brun Lepus europaeus
C’est une espèce principalement nocturne mais se nourrit principalement tôt le matin et
le soir. Il apprécie particulièrement les plaines cultivées, abondance maximale dans les
cultures de céréales et de pomme de terre. Il fréquente aussi les lisières de bois, haies qui
alternent avec les champs. La plaine réunie tous ces critères, c’est la raison pour laquelle il y
est abondant!: c’est l’espèce que l’on peut le mieux observer dans les phares de la voiture il
est donc souvent victime de la circulation. De plus, c’est un animal gibier très prisé et les
fédérations de chasse fond des lâchés qui permettent de maintenir des populations stables. Il
n’est pas en danger.
Le Lapin de garenne Oryctogalus cuniculus
Il est bien présent dans la plaine mais ne semble pas très abondant hormis dans certains
lieux précis où l’on favorise sa présence comme au niveau de la combe des Arnivesses. Il
n’est pas très abondant pour plusieurs raisons!: la myxomatose fait des ravages ensuite, il a
besoin de sols profonds (il est souvent abondant où l’on trouve de terrains sablonneux) pour
creuser ses terriers ce qui est assez rare dans le secteur et il est chassé. Il affectionne les
ronciers et les haies. Il est crépusculaire et nocturne mais parfois diurne s’il n’est pas dérangé.
Malgré tout, il n’est pas en danger.
Le Ragondin Myocastor coypus (photos empreintes)
Compte tenu de l’aridité de la plaine et de la grande irrégularité du débit des cours d’eau
il semblait peu probable de rencontrer cet animal inféodé aux zones humides. Mais, on a
trouvé des traces au bord du lit asséché du Rieu Massel au niveau du lieudit des Faïsses qui ne
laissent aucun doute. On a vu que les mares ne manquaient pas et c’est probablement elles qui
hébergent des individus peut-être en transit. Dans tous les cas, il étonnant de trouver cet
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La population française (et européenne en général) est en extension et même s’il
n’affectionne pas forcément les milieux secs on commence à leur rencontrer de plus en plus
souvent dans la plaine et plus globalement dans la zone méditerranéenne où il n’y était pas
jusqu’à récemment. Il est déjà présent dans le bois de Monnier mais a aussi été observé dans
les cultures. Il s’abrite dans les ronciers, les broussailles. Il est surtout crépusculaire et
nocturne sauf s’il n’est pas dérangé.
Le Cerf noble Cervus elaphus
Une biche a été observée à Conqueyrac aux alentours de l’église qui est à côté du
cimetière. Il s’agit certainement d’un individu issu des grosses populations cévenoles.
Le Renard roux Vulpes vulpes
C’est un animal qui possède une grande faculté d’adaptation, en langage scientifique on
appel cela la plasticité environnementale. On le trouve aussi bien dans les campagnes
cultivées, les bois, les parcs, les broussailles, en plaine, en montagne (jusqu’à 2500m) et
même dans certaines banlieues. Il est généralement concidéré comme nuisible pour les
quelques poules qui prélève et est régulièrement abattu. Pourtant, en l’absence de grands
prédateurs, il est le seul a pouvoir réguler les populations de rongeurs, de plus, il prélève
généralement les animaux malades ou âgés et contribue ainsi à la bonne santé des populations
de lapins et de lièvres. Il n’est pas menacé (hormis par les chasseurs).
Le Blaireau européen Meles meles
Nous avons trouvé plusieurs traces de sa présence aux alentours des lieudits de Sengla
et la Gardiol sur la commune de Conqueyrac et nous en avons observé un de nuit prés du
lieudit de Sigalas à Pompignan. C’est un animal nocturne et crépusculaire qui est omnivore et
opportuniste. On ne le voit que très rarement en hiver car il diminue beaucoup son activité
même s’il n’hiberne pas. Il est très présent dans les campagnes cultivées où les champs
alternant avec des bois de feuillus.
Il est très souvent victime de la circulation et des chasseurs mais, il n’est pas en danger.
La Genette Genetta genetta
C’est une espèce assez rare mais on a trouvé plusieurs traces de sa présence dans la
plaine et notamment des empreintes et laissés au bord de la Groussanne!: ruisseau qu’il y a au
sud de la montagne Saint-Jean. Elle apprécie les coins tranquilles, en général loin des
habitations, avec des lieux rocailleux, des bois (chênaies ou bocages) et de l’eau à proximité.
Elle s’abrite dans un terrier, entre des rochers, un arbre creux ou une grange. C’est un animal
uniquement crépusculaire et nocturne.
Cet animal était domestiqué au Moyen-âge pour chasser les petits rongeurs nuisibles et
jouait donc le rôle actuel du chat domestique.
La Belette Mustela nivalis
C’est un tout petit animal prédateur extrêmement discret, à la fois diurne et nocturne,
nous avons une seul observation faîte par Monsieur Alias confirmant sa présence. Il n’est pas
étonnant de la rencontrerpuisqu’on la trouve à priori partout où il y a des proies
(principalement campagnols et souris mais aussi oiseaux, œufs et parfois des lapereaux)!:
champs, prairies, bois. Son gîte est généralement celui d’une espèce proie qu’elle tapisse avec
les poiles de celle-ci. Très peu de données sont disponible mais a priori elle n’est pas
menacée.
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Les oiseaux à «!Pompignan!»:
Au moins 152 espèces d’oiseaux ont été observées depuis 1978 par de nombreux
ornithologues. Cette diversité fait de la plaine de Pompignan un site majeur pour les oiseaux
dans le Gard. Parmi ces espèces, 33 sont très rares, menacées et classées à l’annexe I de la
Directive Européenne «!oiseaux!», et espèces jugées «!prioritaires!» font l’objet de plans
d’action européens pour leur conservation. 124 espèces sont protégées par la législation
française et sont susceptibles de faire l’objet d’un prélèvement légal (chasse, destruction).
Les enjeux de conservation des oiseaux!:
Les mammifères
Les mammifères forment la classe dominante de notre ère, malgré ça, il est difficile de
les observés compte tenu de leur discrétion, de plus même si la plaine présente des aspects de
savane africaine, elle n’en possède pas les espèces spectaculaires. La majorité des
mammifères de la plaine ont des mœurs nocturnes et leur observation nécessite des heures
d’attentes en affût au niveau de passages bien repérés au préalable mais cela n’était pas le but
de l’étude. En revanche, ceux-ci laissent des traces qu’il est relativement facile d’interpréter et
c’est principalement par ce biais que nous avons pu en faire l’inventaire. Aussi, les
prospections nocturnes sur les mares nécessitent l’utilisation de véhicules et nous avons pu
observer certaines espèces dans les phares de la voiture. De jour, les prospections pédestres
nous amènent parfois à soulever des pierres, planches ou bâches égarées en garrigue sous
lesquelles s’abritent rongeurs ou musaraignes.
Nous manquons de données sur les micromammifères ainsi que sur les chiroptères. En
effet, pour ces premiers, il nous aurait fallu mettre en place des pièges pour les capturés et
nous n’avions ni les moyens ni le temps de le faire. Pour les chiroptères, il aurait été
nécessaire d’avoir un appareil d’écoute spécial que nous n’avions pas et nous n’avions pas
non plus de spécialistes capables d’identifier les ultrasons émis.
Le Sanglier Sus scrofa
Le Chevreuil Capreolus capreolus
C’est l’espèce la plus imposante et
probablement la plus présente dans la plaine
compte tenu des tableaux de chasse. C’est
aussi celle qui laisse le plus de traces de son
passage et de sa recherche de nourriture. Il
nous est plusieurs fois arrivé dans rencontrer
la nuit car il est principalement
crépusculaire et nocturne mais il lui arrive
d’être diurne s’il n’est pas dérangé.
Cette espèce était encore absente du
Gard au début du XX ème siècle et elle
fréquente aujourd’hui presque tous les
habitats, elle s’abrite dans les forêts de
chênes, dans une bauge ou un fourré et vient
souvent se nourrir dans les champs.
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Bruant zizi* Emberiza cirlus NS
Il est très commun dans la plaine. Il niche dans les haies et les buissons en garrigue et on le
voit beaucoup en bordures de cultures. Dix oiseaux ont été vus ensemble le 24 février 1996 au
lieudit des Pradinaux sur la commune de Pompignan.
Bruant fou* Emberiza cia HM
C’est une espèce montagnarde qui passe l’hiver en plaine. On peut le voir dans la plaine de la
mi-octobre (premier un 14/10) jusqu’à la fin mars (dernier un 29/03). Il est assez difficile à
observer car il se mêle aux autres passereaux hivernants. Il a été observé huit fois.
Bruant ortolan* Emberiza hortulana NM
C’est un migrateur trans-saharien. Il est farouche et difficile à observer mais, quand on le voit,
il ne peut y avoir de doutes. Il a été vu essentiellement au mois de mai et l’observation la plus
précoce est un 7 avril. Etonnamment, il n’y a pas d’observations ultérieures à un 28 juin.
La plaine de Pompignan est dans son ensemble un milieu qui lui est particulièrement
favorable puisqu’il fréquente les zones cultivées avec bosquets éparses comme dans la
garrigue ouverte.
Bruant des roseaux* Emberiza schoeniclus HM
Il est hivernant dans la plaine. On peut le voir de fin octobre à mi-mars (premier un 30/10
dernier un 15/03). Il est peu abondant.
Bruant proyer* Miliaria calandra
C’est le plus commun et le plus gros des bruants de la plaine. Il est
sédentaire est fréquente particulièrement la garrigue ouverte. A partir du
début du printemps, il chante à tue-tête perché au sommet d’un buisson.
Un maximum de dix oiseaux ont été vu le premier juin 2005 au lieudit de
la Plaine à Pompignan.
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C’est un oiseau très commun toute l’année bien qu’il soit plus abondant en hiver puisque les
populations qui nichent dans le centre de l’Europe passent l’hiver dans le Sud. Il fréquente
essentiellement les campagnes cultivées et il est peu farouche.
Verdier d'Europe* Carduelis chloris NS
C’est une espèce sédentaire. On peut le voir tout au long de l’année mais, il est un peu plus
fréquent en hiver quand les oiseaux nordiques viennent s’ajouter aux sédentaires. Les groupes
hivernaux sont rarement nombreux (maximum de dix oiseaux en février aux Ugagnaux). Il
apprécie les campagnes cultivées entrecoupées de garrigues si possible ouvertes et fait son nid
dans un petit arbre ou un buisson.
Chardonneret élégant* Carduelis carduelis NS
Il est abondant dans la plaine toute l’année même s’ils sont plus nombreux
en hiver avec les oiseaux nordique qui s’ajoutent aux sédentaires. Ils sont
souvent en groupes importants après la nidification (jusqu’à une centaine
vers la fin août). Il fréquente essentiellement les campagnes cultivées et
fait son nid dans un arbre ou un buisson touffu. Il cherche souvent sa
nourriture sur les chardons de l’année précédente, d’où son nom.
Tarin des aulnes* Carduelis spinus HM
C’est un oiseau hivernant dans la plaine présent de mi-octobre (premier un 14 octobre) à la
mi-avril (dernier un 23 avril). Il est peu fréquent car le milieu ne lui correspond pas tout à fait
puisqu’il a besoin d’aulnes et de bouleau pour se nourrir.
Linotte mélodieuse* Carduelis cannabina N ?S
On peut voir ce bel oiseau sédentaire toute l’année. Ils forment des groupes allant jusqu’à une
cinquantaine d’individus après la nidification. Il fréquente essentiellement les campagnes
cultivées avec des bosquets touffus.
Bec-croisé des sapins* Loxia curvirostra N ?O
C’est un migrateur partiel occasionnellement présent dans la plaine. Il a été vu à deux
reprises : six dont deux juvénils le 5 août 2001 dans la pinède de la montagne saint jean et un
le 14 octobre 2001.
Bouvreuil pivoine* Pyrrhula pyrrhula HM
Il est présent dans la plaine en hiver mais a été observé seulement à deux reprises sur la
commune de Conqueyrac : le 16 février 2006 à Bagnère et le 8 mars 2006 près des ruines de
Sengla.
Grosbec casse-noyaux* Coccothraustes coccothraustes HM
La plaine de Pompignan représente un très important lieu d’hivernage pour cette espèce. En
effet, les densités que l’on peut y observer son impressionnantes, à tel point qu’il est presque
impossible de les compter. Ils sont présent de fin octobre à mi-avril (premier un 28/10 et
dernier un 10/04).
Bruant jaune* Emberiza citrinella N ?S ?
Bien qu’il soit à priori sédentaire, il a été observé seulement à dix reprises.
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Synthèse des connaissances. Enjeux de conservation.
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Choucas des tours Corvus monedula NS
Il est sédentaire et peut être vu toute l’année. Il est généralement grégaire et plus
particulièrement en automne. Il fait son nid dans diverses cavités mais, dans la plaine, ils sont
nombreux à nicher dans les cavités des platanes.
Corneille noire Corvus corone NS
C’est un oiseau sédentaire généralement peu apprécié des hommes et considéré comme
nuisible dans de nombreux pays. Il est omnivore et détruit souvent la nichée d’autres oiseaux
mais, c’est aussi un charognard qui débarrasse la nature des cadavres et qui évite ainsi une
éventuelle contamination à d’autres animaux.
Grand Corbeau* Corvus corax NS
Il est sédentaire et nicheur certain dans les ruines du château de la montagne Saint-Jean. Il est
observé régulièrement.
Etourneau sansonnet Sturnus vulgaris NS
C’est un oiseau que l’on peut observer toute l’année mais les individus ne sont pas forcément
issus des mêmes populations. Les populations qui nichent dans le Nord de l’Europe passent
l’hiver dans le sud. Ils nichent dans la plaine, essentiellement dans des cavités de bâtiments ou
d’arbres, utilisent parfois un trou de pic.
Moineau domestique Passer domesticus NS
C’est le petit oiseau marron et gris avec une bavette noir qui est sédentaire. Il est abondant
dans les villages où il niche surtout sous les toitures.
Moineau friquet* Passer montanus NS
C’est le cousin du moineau domestique en plus petit et plus « soigné » mais aussi un peu
moins commun. Il vit également à proximité des habitations et il est présent toute l’année.
Moineau soulcie* Petronia petronia NM
C’est une espèce protégée qui est présente de fin mars à fin octobre (premier 29/03 dernier
24/10). Il est relativement abondant dans la plaine et il niche principalement dans des cavités
de bâtiments mais, également en dehors des villages.
Pinson des arbres* Fringilla coelebs NHM
Cet oiseau est très abondant en hiver mais, il est également nicheur dans la plaine et on peut le
voir toute l’année. L’abondance de cet oiseau en hiver provient des populations qui nichent en
Europe du Nord et de l’Est et qui hivernent dans le Sud. Les plus gros vols sont observables
lors de la migration d’automne : on a vu jusqu’à 300 individus ensembles. Il fréquente
presque tous les types de milieux.
Pinson du Nord* Fringilla montifringilla H
Il est beaucoup moins commun que le pinson des arbres et il est présent uniquement en hiver.
Nous avons seulement 9 observations qui ont lieu entre la mi-octobre et la fin janvier mais, il
est possible de le voir jusqu’à fin février (premier un 14/10, dernier 20/01). Il niche dans le
Nord-Est de l’Europe.
Serin cini* Serinus serinus NS
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Grimpereau des jardins* Certhia brachydactyla NS
C’est un petit oiseau discret qui monte le long des troncs d’arbres. Il a un bec relativement
long et recourbé vers le bas, son plûmage lui permet de se confondre parfaitement avec
l’écorce des arbres. Il est sédentaire et peut être vu toute l’année dans la plaine si on est
attentif.
Rémiz penduline* Remiz pendulinus MO
Ce joli petit oiseau des zones humides a été observé une seule fois dans la plaine, c’était le 24
octobre 2004 en plein dans la migration d’automne. On peut donc voir occasionnellement cet
oiseau en période migration.
Loriot d'Europe* Oriolus oriolus NM
Migrateur trans-saharien, le loriot est présent dans la plaine de début mai (premier un 6 mai) à
fin août (dernier un 30 août). Il est très bien représenté (150 obs). On le repère très bien à son
chant caractéristique mais le voir est quelque chose de beaucoup moins évident car il se tient
généralement dans les lieux bien boisés, et haut dans les arbres où il fait un très joli nid tressé
suspendu à une branche.
Pie-grièche écorcheur* Lanius collurio (A1) N ?M
Il est probable que ce migrateur trans-saharien niche dans la plaine mais, ils ne sont pas
nombreux. La majorité des observations ont eu lieu au mois de mai (5 sur 11) lors de la
migration de printemps. La date d’observation la plus précoce est un 25/04 et la plus tardive
un 10/09.
Pie-grièche méridionale* Lanius (excubitor) meridionnalis NS
Malgré les diminutions d’effectifs observés au niveau national, cet oiseau est relativement
bien présent dans la plaine. C’est la seule pie-grièche à être sédentaire et qui est par
conséquent observable toute l’année quand elle est perchée au sommet d’un arbre nu pour
guetter ses proies.
Pie-grièche à tête rousse* Lanius senator NM
C’est la pie-grièche la plus abondante dans la plaine et il est possible que l’on y trouve la plus
importante densité de France. C’est un migrateur trans-saharien présent de début mai à miseptembre
(premier un 6/05 et dernier un 12/09). Cet oiseau fréquente tout particulièrement la
garrigue ouverte. C’est une espèce emblématique de la plaine de Pompignan, raison pour
laquelle il figure sur la première de couverture.
Geai des chênes Garrulus glandarius NS
Il est sédentaire, on a 87 observations également réparties tout au long de l’année. Il fréquente
divers milieu boisés mais apprécie particulièrement les chênaies car sa nourriture est
principalement constituée de glands. On le repère surtout à son cri typique mais il peut porter
à confusion quand il imite le cri de la buse !
Pie bavarde Pica pica NS
On a 324 observations de cet oiseau sédentaire bien connu de tous. Il vit généralement à
proximité des habitations dans les campagnes cultivées mais, cela n’est pas un hasard car
l’homme lui offre involontairement nourriture et protection contre les rapaces. Fait étonnant,
le faucon crécerelle qui est un peu plus petit que la pie est capable de la capturer et de s’en
nourrir !
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Le plus petit oiseau d’Europe est hivernant dans la plaine. On peut le voir (ou le repérer à son
chant) de mi-septembre à mi-février (un premier le 10 septembre 1996 et le dernier le 15
février 1996 à Pompignan - JMA).
Roitelet à triple bandeau* Regulus ignicapillus MH
Hivernant occasionnel (ou très discret ?) dans la plaine, l’observation d’un oiseau chanteur le
7 mai 1994 dans le sud ouest de la plaine laisse penser à une nidification possible, par
exemple dans le secteur du bois de Monnier (JMA).
Gobemouche gris* Muscicapa striata NM
C’est un migrateur trans-saharien qui nous rend visite de fin avril à début septembre. Il n’est
observé dans la plaine qu’en période de migration : entre le 23 avril 2006 et le 26 mai 1999
(Div, JMA) puis entre le 27 juillet à Quintanel et le 9 septembre 1997 au Pech Buissou
(JMA). Il se nourrit d’insectes qu’il capture en vol.
Gobemouche noir* Ficedula hypoleuca M
Il est essentiellement observé lors de la migration postnuptiale, entre le 23 juillet 1997 à
Quintanel et le 16 octobre 1996 dans le village de Pompignan (JMA). Quelques rares
observations se rapportent au passage printanier : deux oiseaux le 12 avril 2006 à Tarrieu,
Sauve (Div), un le 13 avril 1995 à Pompignan (JMA) et 2 le 9 mai 2004 (Eve, Rve). A deux
occasions une dizaine d’individus ont été comptés : le 27 août et le 11 septembre 1995 (JMA).
Mésange à longue queue* Aegithalos caudatus NSH
Elle est sédentaire bien qu’elle soit plus fréquemment observée en hiver car elle se fait
discrète en période de reproduction. On voit parfois les oiseaux en groupe se déplaçant à la
queue-leu-leu : comme ces 37 individus qui traversent un chemin de Pompignan le 29 mai
1992 (JMA) ! Elle niche probablement dans la plaine.
Mésange noire* Parus ater HO
Cette mésange hiverne occasionnellement dans la plaine, au gré des fluctuations et
déplacements des populations nordiques. On peut la voir de fin octobre à début mars
(première un 25 octobre 1996 à Ceyrac, et deux dernières le 10 mars 1997 à la Reclause -
JMA). Elle fréquent volontiers les mangeoires.
Mésange bleue* Parus caeruleus NSH
Beaucoup plus abondantes en hiver qu’en été, elle se reproduit quand même dans la plaine.
En hiver, les Mésanges bleues viennent volontiers dans les mangeoires et apprécient les
nichoirs pour s’y reproduire (Dga comm. pers.).
Mésange charbonnière* Parus major NS
Avec 350 observations, la mésange charbonnière est plus abondante que la mésange bleue.
Elle est sédentaire et est observée à égale fréquence toute l’année. Elle niche dans un trou
d’arbre ou un nichoir.
Sittelle torchepot* Sitta europaea O
Elle a seulement été observée à deux reprises dans la plaine : le 18 juin 2000 au Tourres et le
8 mars 2006 près des ruines de Sengla. La plaine est trop aride pour cet oiseau qui affectionne
les lieux frais avec de vieux arbres : on ne l’observe donc que rarement.
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Fauvette passerinette* Sylvia cantillans NM
Elle passe l’hiver au Sud du Sahara et revient dans la plaine vers la fin mars (première le 29
mars 2006 autour de l’aérodrome de Conqueyrac – JLH, Div, Hbe). C’est un oiseau très
discret qui se faufile de buissons en buissons, et son chant peut porter à confusion. Elle nous
quitte dans le courant de l’été, saison où elle est très discrète (dernière mention le 1 er juillet
1997 – JMA).
Fauvette mélanocéphale* Sylvia melanocephala NS
Cette fauvette est sédentaire : on la voit toute l’année. On la repère généralement à son cri
râpeux, car elle vit cachée dans les buissons dans la garrigue, les haies et les jardins.
Fauvette orphée* Sylvia hortensis NM
Migratrice trans-saharienne, la Fauvette orphée revient dans la plaine vers la fin avril
(premières notées sur Conqueyrac le 24 avril 2000 sur Conqueyrac – JLH) et repart vers la fin
août (deux dernières le 30 août 1996 – JMA). Elle semble apprécier particulièrement la
garrigue typique de la plaine de Pompignan, car on y trouve une densité remarquable de cette
espèce peu commune.
Fauvette grisette* Sylvia communis N ?M
Migratrice trans-saharienne la Fauvette grisette est observée lors du passage prénuptial en mai
(le 7 mai 1998, JMA) puis en été, lors du passage postnuptial précoce (entre le 25 juillet au
Pech Buissou et le 19 septembre 1997 – JMA).
Fauvette des jardins* Sylvia borin O
Un seule observation, à l’occasion d’une halte migratoire le 26 mai 2000 à Pompignan (JMA).
Fauvette à tête noire* Sylvia atricapilla NS
C’est la plus commune de nos fauvettes. Elle est sédentaire et peut être observée toute l’année
un peu partout dans la plaine : villages, garrigues, forêts… Cette espèce apprécie
particulièrement le Lierre, dont elle mange les baies en hiver.
Pouillot de Bonelli* Phylloscopus bonelli N ?O
Migrateur trans-saharien, ce petit oiseau est observé ocasionnellement de mai à septembre
(trois premiers le 9 mai 2004 – Eve & Rve, dernier le 14 septembre 1996 – JMA).
Pouillot véloce* Phylloscopus collybita NSH
On peut le voir toute l’année mais, la majorité des observations a lieu pendant la migration
d’automne. En effet, il passe l’hiver dans le Sud de l’Europe et en Afrique du Nord avant
d’aller se reproduire dans toute l’Europe. Certains couples sont certainement nicheurs dans la
plaine.
Pouillot fitis* Phylloscopus trochilus M
Quelques observations en période de migration : au printemps (entre le 2 avril 2000 à Aguzan
et le 5 mai 1996 – JLH, JMA) et à l’automne (du 13 août 1997 à Quintanel au 27 septembre
1995 – JMA).
Roitelet huppé* Regulus regulus MH
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C’est également une espèce hivernante dans la plaine. On peut la voir d’octobre (deux
premières le 10 octobre 1997 au Pech Buissou – JMA) à mars (dernières le 15 mars 2006
–Div). L’attroupement de trente oiseaux noté le 13 mars 2006 (Div) atteste de la migration
effective, qui se déroule la nuit : le jour les oiseaux mangent pour reprendre des forces. Son
chant est très mélodieux.
Grive mauvis Turdus iliacus MH
Encore une espèce qui passe l’hiver dans la plaine. On peut la voir d’octobre (sept oiseaux le
30 septembre 1997 à la Rouvière – JMA) à début mars (dernière le 9 mars 2006 aux Faïsses -
Div). Maximum de vingt oiseaux ensemble le 24 janvier 1997 et le 22 février 1996 (JMA).
Grive draine Turdus viscivorus SHM
C’est la seule grive qui niche dans la plaine : dix-huit oiseaux, adultes et jeunes mélangés,
sont regroupés le 11 juillet 1997 à la Rouvière (JMA).
Bouscarle de Cetti* Cettia cetti O ?
Toutes les observations collectées datent de 1997 (sauf une en 1996)…Et à l’automne
(septembre à novembre)… Est-ce que cette espèce, sédentaire et inféodée aux bords de cours
d’eau et zones humides, est toujours présente dans la plaine ? Voilà une question de curiosité
qu’il faudra tenter d’élucider.
Cisticole des joncs* Cisticola juncidis NS
On peut observer cette petite fauvette toute l’année. Elle fréquente principalement les zones
herbeuses de la plaine. Elle vit en couple territorial, mais semble bien peu abondante dans
notre zone d’étude.
Locustelle tachetée* Locustella naevia N ?M
Notée à Quintanel le 7 mai 1998 (JMA), et aux Pradinaux le 8 mai 2006 (Cbe). C’est un
oiseau migrateur trans-saharien qui fréquente les milieux à végétation basse et fournie. La
concordance des dates est remarquable…
Phragmite des joncs* Acrocephalus schoenobaenus M
Nous avons une seule observation de cet oiseau, elle a eu lieu le 10 septembre 1997 à
Pompignan (JMA). C’est un oiseau migrateur qui hiverne au Sud du Sahara.
Rousserolle effarvatte* Acrocephalus scirpaceus M
Le 12 mai 2006 (Div, Cbe) au lieudit des Pradinaux, un oiseau en halte migratoire se fait
entendre. C’est un migrateur trans-saharien qui fréquente les roselières des zones humides.
Hypolaïs polyglotte* Hippolais polyglotta NM
C’est un des oiseaux les plus communs de la plaine, à partir des beaux jours. Migrateur transsaharien,
il est présent dans la plaine de début avril (premier le 7 avril 2006 – JMA) à fin août
(dernier le 1 er septembre 1996 - JMA). Il a un chant très puissant et mélodieux.
Fauvette pitchou* Sylvia undata NS
C’est une fauvette emblématique des garrigues ouvertes. Elle est sédentaire et peut être
observée toute l’année. On l’identifie assez facilement grâce sa posture et sa silhouette très
caractéristique.
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Tarier des prés* Saxicola rubetra M
Ce joli petit oiseau des herbages et près humides ne s’observe que lors de passages
migratoires : au printemps le 24 avril 2000 – JLH et le 9 mai 2004 – Védère et à la fin de l’été
un 29 août 1996 – JMA et un 18 septembre 1997 - JMA . Il est peu commun et ne niche pas
dans la plaine.
Tarier pâtre* Saxicola torquata NS
C’est un oiseau sédentaire que l’on peut observer toute l’année. Il apprécie la garrigue ouverte
et les zones cultivées où il consomme des insectes. Il est nicheur dans la plaine. Un maximum
de cinq oiseaux ont été observés le 19 octobre 1997 - JMA
Traquet motteux* Oenanthe oenanthe M
Observé au moment des migrations de printemps (premier le 24 avril 2000, sur l’aérodrome
de Conqueyrac – JLH, et encore deux oiseaux le 9 mai 2006 dans le secteur de Mandiargues -
Div) et d’automne (entre le 9 et le 29 septembre 1995 – JMA), en route pour l’Afrique.
Maximum de quatre individus ensemble.
Traquet oreillard* Oenanthe hispanica N?M
Un des oiseaux les plus rares du Gard. Il hiverne au Sud du Sahara et revient nicher dans le
Sud de l’Europe au printemps. Il est susceptible de nicher dans la plaine compte tenu du
milieu qui lui est particulièrement favorable (zones ouvertes avec des arbustes épars). Deux
observations ont été faites le 13 juin 1995 à la Salle de Gour, Saint-Hippolyte-du-Fort (JMA)
et le 12 avril 2006 aux Faïsses, Pompignan (Div).
Monticole de roche ou Merle de roche* Monticola saxatilis M
Observation occasionnelle le 24 avril 2000 sur Conqueyrac, au bord de la
départementale 999 (JLH). C’est un migrateur trans-saharien qui se nourrit d’insectes et de
petit lézards. Il fréquente les milieux rocailleux et arides des montagnes et des Causses.
Monticole bleu ou Merle bleu* Monticola solitarius N ?S ?
Probablement sédentaire au pic de Midi, il n’a pas été noté ailleurs dans le secteur, alors que
d’autres escarpements rocheux pourraient lui être favorables.
Merle noir Turdus merula NS
C’est un oiseau commun que l’on rencontre très régulièrement. Il est sédentaire et par
conséquent, on peut le voir toute l’année. Il fréquente divers milieux et se nourrit de vers,
d’insectes et de fruits. Il y a sensiblement plus de données en hiver, du fait de
l’arrivéed’individus migrateurs du Nord de l’Europe.
Grive litorne Turdus pilaris MH
C’est une espèce qui hiverne dans la plaine pour éviter les grands froids du Nord-Est de
l’Europe où elles nichent. On peut les voir d’octobre (première la 30 septembre 1995 – JMA)
à mars (dernière le 7 mars 2006 à l’aérodrome de Conqueyrac - Div). Elles peuvent former
des groupes importants allant jusqu’à une centaine d’individus (mêlées à des Etourneaux le 3
décembre 1996 à Pompignan – JMA). Comme le Merle noir et les autres espèces de grives, la
Litorne paie régulièrement un lourd tribut à la chasse.
Grive musicienne Turdus philomelos MH
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Troglodyte mignon* Troglodytes troglodytes HM
C’est un des plus petits oiseaux d’Europe. Il est hivernant dans la plaine, c’est un migrateur
partiel. Une fois les beaux jours revenus il retourne nidifier dans les forêts plus fraîches ayant
un sous-bois touffu. On peut le voir dans la plaine de début octobre jusqu’à la fin mars (6
octobre 1997 - JMA, 25 mars 2006 - Div).
Accenteur mouchet*!Prunella modularis HM
Cet oiseau peu commun mais pas rare est hivernant dans la zone étudiée et affectionne
particulièrement les jardins, haies et broussailles touffues. Il est présent de début octobre à mimars
(9/10_13/03). Il se nourrit principalement d’insectes. Trois oiseaux ont été vu le 14
novembre 1995 – JMA.
Agrobate roux*!Cercotrichas galactotes OR
Il est observé en France de façon accidentelle, en effet, son aire de répartition
«!normale!» en période estivale (mai à septembre) (car cet oiseaux est migrateur) est le Sud-
Est de l’Espagne, l’Afrique du Nord, la Grèce et le Moyen-Orient, il hiverne au Sud du
Sahara. Il affectionne les zones arides à buissons touffus, haies et vergers avec une préférence
pour les tamaris, figuier, amandiers et pistachiers. Il a été observé sur la commune de
Conqueyrac vers le point d’eau près de l’aérodrome.
Rougegorge familier* Erithacus rubecula NHM
Il est présent tout l’année dans la plaine où il est nicheur mais, les observations sont très
majoritairement hivernales car il est très discret en période de nidification. De plus, les
individus du Nord de l’Europe hivernent dans le Sud et viennent s’ajouter aux populations
sédentaires. Cinq oiseaux ont été observés le 21 janvier 1996 à la Rouvière - JMA
Rossignol philomèle* Luscinia megarhynchos NM
Avec 344 données, c’est un des oiseaux les plus abondant de la plaine quand il y est, car c’est
un oiseau migrateur trans-saharien. Il revient début avril (premier le 7 avril 2006 aux
Pradinaux - JMA) pour se reproduire dans les haies boisées. C’est un oiseau territorial
difficile a observé mais facilement repérable à son chant mélodieux. Il quitte la plaine autours
de la mi-septembre (dernier un 21 septembre 1996 au village - JMA). Dix oiseaux ont été
entendu dans un point stoc le 26 mai 1998 – JMA.
Rougequeue noir* Phoenicurus ochruros NS
C’est un oiseau très commun dans les lieux occupés par l’homme où il niche dans une
anfractuosité ou un trou de bâtiment. Il est sédentaire, on peut donc le voir tout au long de
l’année. Il se nourrit essentiellement d’insectes pendant la belle saison mais, il consomme
également des baies de sureaux (10 ensemble ont été observés en train d’en consommé au
village de Pompigan le 10 septembre 1995 - JMA).
Rougequeue à front blanc* Phoenicurus phoenicurus NM
Ce migrateur trans-saharien est bien présent dans la plaine où il se reproduit.
On peut le voir à partir de la mi-avril jusqu’au début du mois d’octobre (21
avril 2005 – JLH dernier le 8 octobre 1996 - JMA). Il se nourrit d’insectes et
niche dans une cavité d’arbre ou de bâtiment.
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haut dans le ciel.
Pipit rousseline* Anthus campestris NM
Ce petit oiseau élégant passe l’hiver en Afrique et revient dans la plaine à partir en mars-avril
(premier le 16 mars 1997 - JMA). L’observation la plus tardive est le 25 juillet 2005, sur
l’aérodrome de Conqueyrac, l’un de ses sites de nidification favoris (Cbe). En effet le Pipit
rousseline fréquente essentiellement dans les habitats ouverts (pelouses rases, zones de
marnes).
Pipit des arbres* Anthus trivialis M
Observé seulement lors de la migration d’automne (jusqu’au 14 octobre 2001 – Cbe, JLH et
al.).
Pipit farlouse* Anthus pratensis MH
Il passe l’hiver dans le Sud de l’Europe avant d’aller se reproduire dans le Nord. On peut le
voir dans la plaine à partir de la mi-octobre (cinq oiseaux le 14 octobre 2001 – Cbe, JLH, et
al.) et jusqu’à la mi-mars (deux derniers le 13 mars 1997 - JMA). Il fréquente essentiellement
les friches et les labours, parfois en petits groupes (maximum de vingt oiseaux le 1 er février
1996 – JMA).
Pipit spioncelle* Anthus spinoletta MH
C’est un petit oiseau montagnard qui passe ses hivers en plaine : il est migrateur partiel car
contrairement au migrateurs « vrai » il n’accomplit par un très long voyage. On peut le voir
dans la plaine de Pompignan de la mi-septembre à la fin février (09septembre 1997 - JMA, 23
février 1996 - JMA).Maximum de dix oiseaux le 3 novembre 1995 - JMA
Bergeronnette printanière* Motacilla flava M
Elle hiverne en Afrique et vient se reproduire au printemps dans presque toute l’Europe mais,
pas dans la plaine qui est certainement trop aride à son goût car elle fréquente les prairies
humides près des étangs et des lacs. On peut la voir passer dans la plaine lors des migrations
de printemps (avril/mai) et d’automne (septembre/octobre) (observée le 20 septembre 1996 -
JMA, 24 avril 2000 - JLH, 14 octobre 2001 Cbr).
Bergeronnette des ruisseaux* Motacilla cinerea NS
On peut voir cet élégant petit oiseau toute l’année dans la plaine où il est certainement
nicheur. Il fréquente essentiellement les petits cours d’eau, même les caniveaux. Il fait son nid
dans un trou de mur ou de rocher près de l’eau. Il se nourrit essentiellement d’invertébrés.
Maximum trois oiseaux ont été vu ensemble le 7 septembre 1996 au village de Pompignan -
JMA
Pompignan – JMA.
Bergeronnette grise* Motacilla alba NS
On peut la voir toute l’année mais, c’est en hiver qu’elle est la plus
abondante. Les populations qui nichent dans l’est de l’Europe hiverne
dans le Sud et viennent alors s’ajouter aux populations locales. Elle
apprécie la proximité de l’homme et de l’eau dans les zones ouvertes et
cultivées, elle est essentiellement insectivore. Un maximum de 20
oiseaux ont été observés ensemble le 20 octobre 1996 au village de
Richesses naturalistes de la plaine de Pompignan (Gard).
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correspond bien et il pourrait y avoir de plus importantes densités. Nous ne pouvons nous
exprimer réellement sur statut dans la plaine.
Alouette lulu* Lullula arborea (A1) NS
C’est un des oiseaux bien présents dans la plaine. Il est sédentaire et nicheur (fait son
nid au sol). Il affectionne particulièrement la garrigue ouverte. Il chante mélodieusement en
vol. Se nourrit de graines, petits insectes…
Alouette des champs Alauda arvensis NSM
Quelques individus nicheurs sont probablement sédentaires dans la plaine. Ils sont
rejoints en hiver par de petites troupes d’oiseaux nordiques!: maximum de 50 oiseaux le 31
janvier 2006 à Ceyrac (JLM, Div).
Hirondelle de rivage* Riparia riparia MO
Observée occasionnellement en migration : une le 1 er mai 2005 au Puech de Mar (JLH, Fdo),
et un oiseau chassant dans le ciel sur la montagne Saint-Jean le 7 août 2005 (Cbe). Cette date
semble un peu précoce : il s’agit soit d’un individu nichant au bord du Vidourle, soit d’un
oiseau erratique (phénomène qui se produit dès la fin de l’élevage des jeunes).
Hirondelle de rochers* Ptyonoprogne rupestris NSM
C’est la seule espèce d’hirondelle que l’on peut voir toute l’année chez nous. Comme son
nom l’indique elle fréquente essentiellement les falaises : elle niche au pic de Midi ainsi que
sur le rocher des Camisards, à Saint-Hippolyte-du-Fort. Comme toutes les hirondelles, elles se
nourrissent d’insectes qu’elles capturent en vol.
Hirondelle rustique ou Hirondelle de cheminée* Hirundo rustica NM
Espèce migratrice présente de mi-mars (un oiseau le 13 mars 2006 à Pereyrol, Saint-
Hippolyte-du-Fort – Div) à fin octobre (dernière à Pompignan le 25 octobre 1997 - JMA).
Elle passe l’hiver en Afrique. Pendant sa présence, elle fréquente les lieux occupés par
l’homme : campagnes cultivées, villages, mas… Elle niche toujours à l’intérieur des
bâtiments (granges, cave, garage…) où elle construit un nid d’argile et d’herbe. Elle est
présente un peu partout dans la plaine.
En période de migration, les hirondelles se rassemblent parfois sur les fils électriques. Ainsi,
le 20 septembre 1996, à la sortie du village de Pompignan, plusieurs milliers d’Hirondelles
rustiques sont perchées sur des centaines de mètres de fil, mais aussi sur des arbres et même
au sol où on les voit picorer ! Elles tournoient par vagues dans le ciel (JMA).
Hirondelle rousseline* Hirundo daurica NM
Cette espèce méridionale est encore très rare en France : dans le Gard, on ne connaît que deux
nids occupés ! Visiteur d’été, l’Hirondelle rousseline revient sur son site de nidification
d’Aguzan, à Conqueyrac, en avril (première date le 12 avril 2006 – Div) et repart dans le
courant du mois d’août.
Hirondelle de fenêtre* Delichon urbica NM
C’est une espèce migratrice qui passe l’hiver en Afrique et qui présente
dans la plaine de la mi-mars à la fin octobre (première le 16 mars 1997
et dernière le 20 octobre 1996 à Pompignan - JMA). Elle niche en
colonies dans les villages où elle construit un nid d’argile clos sous les
toitures. Elle se nourrit d’insectes qu’elle capture en vol parfois très
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Avec sa multitude de couleurs, c’est l’oiseau « africain » par excellence. Il nous rend visite en
milieu méditerranéen de mi-avril (premier le 22 avril 2005 à Quintanel – JLH) à début
septembre (les huit derniers le 7 septembre 1997 – JMA). Grégaires, les guêpiers nichent en
colonies : ils creusent des terriers dans des talus. Ils se nourrissent presque exclusivement
d’insectes volants (guêpes, abeilles…). On observe parfois des regroupements hauts en
couleurs : cinquante oiseaux groupés le 28 mai 1993 et le 9 mai 2000 (JMA).
Rollier d'Europe* Coracias garrulus (A1) NM
Encore un oiseau qui passe l’hiver en Afrique et vient se reproduire
dasn notre région méditerranéenne, où il trouve de gros insectes
terrestres, et des arbres avec des cavités pour y installer son nid.
Arrivant courant mai (premier le 22 avril 1999 vers l’aérodrome de
Conqueyrac – JLH), les Rolliers repartent début septembre (dernier
le 12 septembre 1996 - JMA).
L’allée de Ceyrac abrite plusieurs couples de Rolliers (une sorte de
colonie lâche est connue depuis plusieurs années). On peut ainsi observer plus d’une dizaine
d’individus simultanément (jusqu’à 12 oiseaux le 27 mai 1997 – JMA).
Huppe fasciée* Upupa epops NM
Elle hiverne en Afrique et revient dès fin mars (première le 22 mars 2006 - Div)
pour nicher dans une cavité d’arbre ou de bâtiment. Elle fréquente les milieux
ouverts et cultivés et elle se nourrit de vers et d’insectes. Elle repart en Afrique en
août (dernière le 31 août 1996 - JMA). Les familles se regroupent parfois : au
moins 10 oiseaux sur l’aérodrome le 25 juillet 2005 (Cbe).
Torcol fourmilier* Jynx torquilla MO
Il a été observé une seule fois dans la plaine, c’était le 18 février 1997 (JMA) au niveau de la
Rouvière. Cette date est étonnante car cette espèce a plutôt coutume de passer l’hiver en
Afrique… Mais les cas d’hivernage européen sont régulièrement mentionnés dans diverses
revues ornithologiques.
Pic vert* Picus viridis NS
C’est un oiseau sédentaire, nicheur dans la plaine. Il fait son nid au fond d’une cavité qu’il a
creusée dans un tronc ou une branche d’un arbre à bois tendre (souvent un Peuplier…).
Pic épeiche* Dendrocopos major NH
Il est présent mais peu abondant car il affectionne les milieux un peu plus frais. Il est
sédentaire. Il se nourrit essentiellement d’insectes pendant la belle saison et de pignons de
résineux en hiver.
Pic épeichette* Dendrocopos minor O
Noté trois fois en 1997 aux Cabanasses et aux Ugagnaux, à Pompignan (JMA). C’est le lus
petit des pics, qui affectionne les ripisylves et les roselières. Sa grande discrétion lui permet
de passer inaperçu.
Alouette calandre*!Melanocorypha calandra O
C’est un oiseau rare qui a été observé deux fois à un jour d’intervalle sur la commune de
Pompignan le 24 (5 individus) et 25 (3 individus) octobre 1997. Pourtant, le milieu lui
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Chevêche d'Athéna* Athene noctua NS
C’est un petit rapace nocturne que l’on peut également observer au crépuscule, à découvert
sur son perchoir. Cette petite chouette est sédentaire. Elle niche dans un trou d’arbre ou de
bâtiment et sa nourriture est assez diversifiée : insectes, petits oiseaux, reptiles et amphibiens.
Chouette hulotte* Strix aluco NS
C’est elle qui produit le hululement caractéristique que l’on entend la nuit. Elle est sédentaire,
niche dans une cavité d’un vieil arbre feuillu de divers milieux, souvent à proximité de
l’homme. Elle se nourrit principalement de petits mammifères mais, également d’oiseaux et
d’insectes.
Hibou moyen-duc* Asio otus HO
Quatre observations seulement de cet oiseau nocturne et crépusculaire, aux moeurs discrètes :
en septembre 1997, janvier et mars 1997 (JMA).
Grand-duc d’Europe* Bubo bubo(A1) NS
Observé de nuit, chassant probablement un Lièvre (ou un Lapin ?), il y a quelques années –
JMA. Sa présence a été malheureusement confirmée en février 2006 : un individu a été
retrouvé criblé de plombs de chasse, sur la commune de Pompignan… Récupéré par des
promeneurs, les tentatives de soins menées par une vétérinaire sont retées vaines. Ce cas pose
encore une fois la question des enjeux de conservation collectifs et des actions individuelles
désastreuses de certains chasseurs.
Engoulevent d'Europe* Caprimulgus europaeus NM
Ce drôle d’oiseau essentiellement nocturne, nous rend visite de juin (un chanteur le 19 juin à
la Vigne d’Or, Conqueyrac – JLH et al.) à septembre. Une plumée d’Engoulevent mangé par
une Fouine est encore trouvé le 28 octobre 1998 (JLH). Il passe l’hiver en Afrique. Il
fréquente les landes sèches arborées où il fait son nid a terre. Il se nourrit exclusivement
d’insectes.
Martinet noir* Apus apus NM
Le martinet noir passe l’hiver en Afrique et vient se reproduire en Europe. Il arrive dans la
plaine autours de mi-avril (trois premiers le 12 avril 1995 – JMA) et repart dès le mois d’août
(encore six oiseaux le 22 août 1996 – JMA). Il niche généralement sous les toitures ou dans
des fissures et réutilise chaque année le même nid. Il se nourrit exclusivement d’insectes.
Martinet à ventre blanc* Apus melba MO
Un oiseau le 1 er mai 2000 en migration sur le Puech de Mar (JLH, Fdo) et un autre un 14
juillet 2002 chassant du côté d’Aguzan (JLH, Eve, Rve). Il est migrateur, visiteur d’été.
Martin-pêcheur d'Europe* Alcedo atthis (A1) NS
Il se rencontre essentiellement au niveau du Vidourle à Sauve où l’eau qui coule toute l’année
permet la présence abondante de poissons. Ailleurs dans la plaine, quelques observations
occasionnelles ont fait la joie des observateurs : le 7 août 1997 à Quintanel (JMA), et le 9 août
2001 dans le ruisseau de Groussanne, au pied de la montagne Saint-Jean à Pompignan (JLH).
Guêpier d'Europe* Merops apiaster NM
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migration postnuptiale. Un mention du 8 mai 1992 au sud-ouest de Pompignan (JMA) est plus
étonnante : un individu égaré et attiré par le bois de Monnier ?
Pigeon ramier Columba palumbus NSM
C’est le plus gros des columbidés, couramment appelé « palombe ». Présent toute l’année. En
plus des sédentaires on peut voir quelques vols lors des migrations, notamment en octobre. Il
se nourrit essentiellement de graines dans les prairies et les champs.
Tourterelle turque Streptopelia decaocto NS
Plus de trois cent mentions de cette espèce qui a colonisé l’Europe occidentale dans la
seconde moitié du XX ème siècle. Elle n’est arrivée à Pompignan qu’en 1992 (JMA comm.
pers.). La Tourterelle turque fréquente particulièrement les villages et les lieux habités par
l’homme. Territoriale au moment de la reproduction, l’espèce est plus grégaire en hiver et il
n’est pas rare de croiser de groupes importants, comme ces 60 oiseaux ensemble le 27 octobre
1996 à Pompignan (JMA).
Tourterelle des bois Streptopelia turtur NM
C’est un visiteur d’été nicheur dans la plaine. Elle est présente de fin avril à début octobre (un
oiseau à Pompignan le 24 avril 1995, et un dernier au Trescol le 13 octobre 1995 – JMA). La
Tourterelle des bois est beaucoup plus farouche que sa cousine la Tourterelle turque. Il est
difficile de l’observer car elle fréquente les boisements touffus. En revanche son chant est
caractéristique et permet de la repérer facilement.
Coucou geai* Clamator glandarius N ?M
Nous avons seulement quatre observations printanière de ce très bel oiseau visiteur d’été
(observation la plus précoce : le 25 avril 2006 - Div). C’est un nicheur probable dans la
plaine. Comme le Coucou gris, il pond ses œufs dans le nid d’autres oiseaux ; mais il parasite
essentiellement les nids de Pie bavarde.
Coucou gris* Cuculus canorus NM
Visiteur d’été, il chante essentiellement au printemps, après son arrivée (premier le 13 avril
1995 - JMA) et jusqu’au début de l’été. Après, on ne l’entend plus et il est difficile à observer.
L’observation la plus tardive est du 7 août 1997 à Pompignan (JMA).
Effraie des clochers* Tyto alba NS
Ce très beau rapace nocturne était bien présent toute l’année dans la plaine (noté
régulièrement en 1995, 96 et 97 - JMA). Nous ne disposons d’aucune observation ni indice de
présence (pelotes de réjection) depuis près de 10 ans !
Petit-duc scops* Otus scops NM
Avec ses 20 centimètres de haut, c’est le deuxième plus petit rapace nocturne d’Europe. C’est
un visiteur d’été qui passe l’hiver au Sud du Sahara et revient ordinairement en avril (premier
le 31 mars 1995 – JMA). Cette année (2006) il a été entendu pour la première fois le 8 février
à Pompignan (JMA) ! Etait-ce un individu vraiment précoce, ou l’un des rares hivernants
européens ? Ou bien l’observateur s’est-il laissé abusé par un Crapaud accoucheur ou un
Etourneau imitateur ? Son sifflement inlassablement répété est caractéristique : il embellit les
nuits dans les villages. Il niche dans une cavité (par exemple dans les Platanes) et se nourrit
surtout de gros insectes. Il repart en Afrique vers la fin septembre (dernier le 21 septembre
1996 à Pompignan - JMA).
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Faisan de Colchide Phasianus colchicus
Même remarque que pour la Perdrix rouge : on ne peut considérer cette espèce au même titre
que celles qui sont soumises à un renouvellement de population naturel, du fait des lâchers
organisés pour la chasse.
Râle d'eau Rallus aquaticus MO
Il n’y a qu’une seule observation de ce drôle d’oiseau, c’était le 15 mars 2006 (Div) à la petite
mare située au Nord-Est de Pompignan. Il s’agissait d’un individu halte migratoire.
Gallinule poule-d'eau Gallinula chloropus NS
Elle n’est pas commune dans la plaine puisque nous avons seulement trois observations : une
au mois de mai et deux au moi de juin. Le 28 juin 1996, un adulte est accompagnéde cinq
poussins à Val Croze, Pompignan (JMA). La poule d’eau se reproduit donc
occasionnellement dans la plaine malgré la relative aridité qui y règne.
Grue cendrée* Grus grus (A1) MO
Deux vols (100 et 45 individus) ont été observés 13 mars 2006 aux lieudits des Faïsses et de
Ceyrac (Div, Fdo). La Grue cendrée est un oiseau migrateur qui passe l’hiver en Espagne et
va nicher dans les marais de la taïga au Nord-Est de l’Europe. La plaine de Pompignan n’étant
pas située sur l’axe migratoire principal, leur observation reste occasionnelle.
Oedicnème criard Burhinus œdicnemus N ?M
Il a été entendu à six reprise : aux mois d’avril et mai, ainsi qu’en octobre (JMA). Il n’est pas
improbable que cet oiseau niche dans la plaine étant donné qu’il affectionne les milieux
ouverts et arides, « semi désertiques », où il niche à terre. Il est surtout actif la nuit et se
nourrit d’insectes.
Petit Gravelot* Charadrius dubius M
Observé en période de migration le 12 avril 2006 au bord de la mare de la bergerie de
Bessière (Div). C’est un visiteur d’été qui hiverne en Afrique.
Vanneau huppé Vanellus vanellus M
Ocasionnellement observé en migration, au printemps (un oiseaux le 23 février 1996 – JMA –
et un groupe de 24 individus le 13 mars 2006 – Div) et en automne (un oiseau stationne du
côté des Ugagnaux le 26 octobre 1995 – JMA).
Bécassine sourde Lymnocryptes minimus M
Ce petit limicole a été observé à deux reprises : le 26 octobre 1995 et le 23 février 1996,
toujours du côté des Ugagnaux, à Pompignan (JMA). Cela correspond aux périodes de
migration.
Pigeon biset* : Columba livia S
C’est le pigeon des villes que l’on rencontre un peu partout. Il est sédentaire et grégaire.
Pigeon colombin Columba oenas M
Un petit pigeon qui passe inaperçu au milieu des vols de palombes, qui niche dans un trou de
vieil arbre. Noté le 10 septembre 1997 (JMA) et le 14 octobre 2001 (Cbe), soit en période de
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Balbuzard pêcheur*!Pandion haliaetus (A1) M
Trois observations de ce magnifique rapace qui passe l’hiver en Afrique, se rapportent à la
migration prénuptiale, le 2 avril et le 20 mai 2000 (JLH), et au passage postnuptial, le 14
octobre 2001 (Cbe).
Faucon crécerelle* Falco tinnunculus NS
Avec plus de 200 observations, ce petit rapace est très commun dans la plaine. On peut le
voir tout au long de l’année mais, comme pour la Buse variable, des individus nordiques se
rajoutent probablement aux sédentaires en hiver. Certains individus ne font que survoler le
secteur, lors des passages migratoires.
Faucon émerillon* Falco columbarius MO
Quatre observations du plus petit faucon européen ont eu lieu en période de
migration : au printemps, le 2 avril 2000 (JLH), et à l’automne : entre le 28 septembre 1996
et le 26 octobre 1997 (JMA). Il se nourrit surtout de petits oiseaux qu’il capture en vol après
une poursuite horizontale très rapide.
Faucon kobez* Falco vespertinus MO
Ce faucon peu commun a été observé le 12 août 1998 (JMA) sur la commune de Pompignan.
Faucon hobereau* Falco subbuteo M
Observé en période de migration : le 21 mai 2001 vers le Pic d’Aguzan (JLH), puis à
l’automne (trois derniers le 3 octobre 1999 au Pech Buissou – JLH et al.). Chasseur d’oiseaux
et de gros insectes, cette espèce peut fort bien nicher dans la ripisylve du Vidourle et venir
chasser de temps en temps dans la plaine.
Faucon d'Eléonore* Falco eleonorae (A1) O
C’est un rapace dont la présence dans la plaine peut être qualifiée d’exceptionnelle. Il n’y a
été observé qu’une seule fois au pic d’Aguzan le 20 juin 1999 (JLH, JMA). Il passe l’hiver en
Afrique puis il revient se reproduire sur les côtes rocheuses et les îles méditerranéennes.
Faucon pèlerin* Falco peregrinus (A1) O
Toutes les observations de l’animal le plus rapide de la planète sont estivales. Un couple niche
sur la falaise de l’Hortus, à moins de 10 kilomètres au sud, et c’est probablement ces
individus qui apprécient les milieux ouverts de la plaine et y viennent chasser. Ils se
nourrissent essentiellement d’oiseaux. A moins que ce ne soient des jeunes oiseaux
erratiques…
Perdrix rouge Alectoris rufa
C’est un des oiseaux les plus communs de la plaine en toutes saisons. Gibier très apprécié des
chasseurs pour la difficulté et la qualité du « coup de fusil », le perdeau fait l’objet de lâchers,
avant et pendant la saison de chasse, et en début de printemps pour assurer une reproduction
« naturelle » et fournir des oiseaux « sauvages ». On ne peut donc considérer cette espèce au
même titre que celles qui sont soumises à un renouvellement de population naturel.
Caille des blés Coturnix coturnix MN ?
Cet oiseau migrateur passe l’hiver en Afrique. Il en revient au mois de mai (première date le 9
mai 2004 – Eve, Rve). Cette espèce, de petite taille et vivant au sol, est difficile à observer et
nous ne savons pas si elle niche dans la zone, a priori favorable (prairies).
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Les rares observations en octobre 1999, août 2001 et février 2006 (JLH, Div) ne
permettent pas de se faire une idée du statut de présence de cette espèce, plus commune dans
les forêts cévenoles.
Epervier d'Europe* Accipiter nisus NS
Nicheur et sédentaire, on peut voir voler ce petit rapace tout au long de l’année. On le
rencontre dans divers habitats où il se nourrit essentiellement de petits oiseaux. On l’observe
aussi lors des périodes de migration prénuptiale (mars-avril) et postnuptiale (septembreoctobre).
Buse variable* Buteo buteo NSM
On peut voir planer ce rapace relativement commun dans la plaine tout au long de l’année,
mais il est vraisemblable que les individus nordiques soient observés en hiver. Elle fréquente
tout types de milieux et elle se nourrit essentiellement de petits mammifères et parfois de
reptiles, batraciens ou même de vers de terre.
Aigle royal*!Aquila chrysaetos (A1) O
Sept observations se rapportent au «!roi des oiseaux!». La première est une mention
d’un individu abattu par un chasseur le 15 décembre 1978 (in Bulletin du COGard). La
seconde observation date du 13 juin 1995 (JMA). En 2000 et 2001, un couple d’Aigles royaux
a tenté de se reproduire dans la montagne des Cagnasses, vers Ganges (Bri comm. pers.). Les
deux oiseaux ont été plusieurs fois observés sur Conqueyrac et même jusqu’à Sauve (JLH,
Eve, Rve)
Aigle de Bonelli*!Hieraaetus fasciatus (A1) NS
C’est l’oiseau de tous les enjeux… En effet, avec moins de quarante couples en France,
ce rapace est très rare. Il affectionne les étendues de garrigue ouverte où il chasse lapins,
lièvres et perdrix, ainsi que toutes sortes d’oiseaux sauvages… Il apprécie le relief et
particulièrement les falaises pour y installer son nid où la femelle pondra un ou deux œufs.
Les adultes sont sédentaires, maisl les jeunes vagabondent un an ou deux avant de rechercher
un territoire. Plusieurs sites des alentours avaient accueilli l’Aigle de Bonelli au milieu du
XX ème siècle. En 1998, deux couples subsistaient dans les Gorges du Gardon, seuls
représentants Gardois de l’espèce. Quelques observations réalisées au printemps 1999 dans la
plaine de Pompignan (notamment un couple qui festonne – parade – le 20 juin – JLH) et du
côté de la Cadière-et-Cambo (Jse comm. pers.) donnent espoir aux ornithologues!: le Bonelli
va-t-il à nouveau nicher dans cette zone!? C’est chose faite, depuis un ou deux ans avec
l’installation d’un couple Pic de Midi (Jse, Bri comm. pers.). Ils ont deux aiglons cette
année!(Mar comm. pers.) !
Cette espèce sensible au dérangement par les randonneurs, grimpeurs, photographes et
autres observateurs nécessite une attention particulière des ornithologues et protecteurs de la
Nature, qui pourrait être soutenue et relayée par les collectivités locales. L’Aigle de Bonelli
est une distinction, un joyau du patrimoine naturel exceptionnel de la plaine de Pompignan,
zone de chasse privilégiée. Il convient de tout mettre en œuvre pour assurer la pérennité de
son installation!; la solution réside dans les décisions d’aménagement du territoire et la
gestion agro-pastorale dans les garrigues!!
Aigle botté*!Hieraaetus pennatus MO
Le 12 mai 2006, deux individus ont été observés du côté de la crête de Taillade (Fib).
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un oiseau opportuniste qui ne chasse presque jamais. Il se nourrit de charognes, débris de
poissons… Maximum de 15 individus le 14 mai 1997 (migration prénuptiale) et le 3 août
1996 (migration postnuptiale).
Milan royal* Milvus milvus (A1) H
Un beau rapace observé en fin de saison d’hivernage, notamment au printemps 2006 (du 29
janvier au 20 mai – Cbe, JLH, Div, Ggu et al.) : un oiseau est régulièrement venu chasser
dans la plaine avant de retourner en direction du sud-ouest. La seule observation en migration
postnuptiale remonte au 8 septembre 1996 (JMA).
Vautour percnoptère* Neophron percnopterus (A1) (NM)
Ce très bel oiseau charognard niche au Thaurac : les falaises de Saint-Bauzille de Putois à
seulement 9 kilomètres de la plaine. Il a été observé à deux reprises le 20 juin 1999 dans la
plaine (JLH, JMA).
Vautour fauve* Gyps fulvus (A1) O
C’est le charognard par excellence que l’on rencontre essentiellement en montagne et
pourtant… Il a été observé, harcelé par une Corneille noire, le 22 juin 1996 au dessus du Pech
Buissou à Pompignan (JMA). Du fait de la bonne dynamique des populations du Tarn et du
sud des Alpes, de nouvelles observations sont attendues…
Circaète Jean-le-Blanc* Circaetus gallicus (A1) NM
Visiteur d’été, on peut l’observer dans la plaine de mars (premier la 7 mars 2004 – Dda, Gle
in Cogard FL n°84) à octobre (dernier le 3 octobre 1999 – JLH et al.). Plusieurs couples
nichent dans les massifs boisés entourant la plaine. Ce grand rapace clair est un chasseur
spécialiste des reptiles.
Busard des roseaux* Circus aeruginosus (A1) M
Observé uniquement en période de migration, de mars à mai (un oiseau le 22 mars 2006 à la
Fousse – Cbe, et encore deux survolant la Plaine le 20 mai 2006 – JLH, Cbe, Div et al.). La
seule mention lors de la migration postnuptiale se rapporte à deux oiseaux le 3 octobre 1999
(JLH et al.).
Busard Saint-Martin* Circus cyaneus (A1) MH
Il est essentiellement migrateur et hivernant dans la plaine, de septembre (observation précoce
le 20 août 1996 – JMA) à mars (dernier le 15 mars 1997 – JMA). Deux observations d’un
individu en juin et juillet 1997 (JMA) sont curieuses… Y’aurait-il eu une nidification cette
année-là ? Si tel était le cas, cela resterait de toute façon exceptionnel.
Busard cendré* Circus pygargus (A1) N?M
C’est un visiteur d’été, qui arrive dans la plaine en mai (premier le 24 avril 2000 – JLH) et
repart en Afrique en août (dernier le 27 août 1996 – JMA). Il affectionne les plaines ouvertes
à hautes herbes avec des cultures. Il se nourrit de petits mammifères, d’oiseaux, de lézards et
d’insectes. C’est un nicheur, probable mais rare, dans la zone. Une observation du 25 octobre
1996 est douteuse : il y a probablement eu confusion avec un Busard Saint-Martin.
Autour des palombes*!Accipiter gentilis O
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B. La faune
Les espèces seront abordées essentiellement par groupe systématique (oiseaux,
mammifères…) sous forme de liste commentées.
Les oiseaux!:
C’est le groupe qui fait l’objet du plus grand nombre d’observations (plus de 10 000!!),
de 1978 à 2006. La plaine de Pompignan héberge en permanence ou de façon transitoire 153
espèces d’oiseaux!!
En ce qui concerne les dates citées dans les commentaires des oiseaux migrateurs, il
s’agit des dates extrêmes c’est-à-dire les dates les plus précoces et les plus tardives.
Grand Cormoran Phalacrocorax carbo M
On peut le voir passer en formation (en « V » comme les oies) au dessus de la plaine à la mimars
et vers la mi-octobre. Le groupe le plus important comptait 44 oiseaux le 13 mars 2006
(Div).
Aigrette garzette* Egretta garzetta (A1) O
Cinq observations pour une espèce inféodée aux zones humides. Vue notamment au
bord du Vidourle à Sauve.
Héron cendré* Ardea cinerea O
Observé de temps à autres dans la plaine, il est, comme l’espèce précédente, plus lié aux
zones humides et aux cours d’eau.
Cigogne noire* Ciconia nigra (A1) MO
Un individu a été observé en migration active le 3 octobre 1999 au dessus du Pech Buissou, à
Pompignan (JLH et al.).
Cigogne blanche* Ciconia ciconia (A1) MO
Un vol de 15 oiseaux survole les Faïsses, à Pompignan, le 31 mars 1995 (JMA).
Canard colvert Anas platyrhynchos NS ?
Quelques rares observations réalisées au printemps ne nous permettent pas de préciser son
statut : il pourrait tout à fait nicher au sein de la végétation du bord d’une mare…
Bondrée apivore* Pernis apivorus (A1) N?M
Surtout observée en migration en mai (dès le 1 er mai 2000 – JLH, Fdo) et août septembre
(dernière le 10 septembre 2005 – Cbe). Le groupe le plus important comptait 25 oiseaux dans
une même pompe, le 7 mai 1994, journée de fort passage – plusieurs dizaines d’oiseaux
(JMA). Quelques observations faite en juin 1999 et 2000 permettent de supposer une
nidification dans la plaine (ou tout au moins dans les forêts des massifs). La Bondrée se
nourrit essentiellement d’hyménoptères (guêpes sauvages).
Milan noir* Milvus migrans (A1) NM
C’est un visiteur d’été présent à partir de mi-mars (3 individus le 13 mars 2006 – Div) et
jusqu’à fin août (dernier le 28 août 1996 - JMA). Il affectionne divers habitats mais, il
apprécie généralement le voisinage de l’eau. Il fait son nid dans un arbre de la ripisylve. C’est
Richesses naturalistes de la plaine de Pompignan (Gard).
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Les villages
Certaines espèces animales vivent presque exclusivement dans les lieux habités par
l’homme!: ce sont les espèces «!anthropophiles!». Parmi les oiseaux, c’est le cas des
moineaux, de la Tourterelle turque Streptopelia decaocto, du Martinet noir Apus apus, des
Hirondelles rustique Hirundo rustica et de fenêtre Delichon urbica, du Rougequeue noir
Phoenicurus ochruros, de la Huppe fasciée Upupa epops et du Petit-duc scops Otus scops qui
nichent dans les cavités laissées dans les constructions et les surplombs des toits.
Quelques mammifères apprécient aussi les maisons, comme la Souris domestique Mus
musculus, le Rat gris Rattus norvegicus et le Rat noir Rattus rattus et plus rare, le Lérot
Eliomys quercinus.
Levé du soleil sur le village de Pompignan
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Grenouilles rieuses Rana ridibunda qui diminue la diversité arthropodienne à cause de leur
prédation. On rencontre ce problème sur certaines mares de la commune de Conqueyrac. La
plupart du temps, les gens responsable de ces apports d’eau n’ont malheureusement pas
conscience des dégâts engendrés…
Nous avons vu que les roches qui composent la plaine sont de type calcaire, ceci a une
répercutions directe sur le modèle de mare que l’on y rencontre. En effet, les mares sur
substrat carbonaté (calcaire) sont des eaux plus riches en nutriments ce qui génère une
minéralisation plus forte et permet le développement de nombreuses plantes aquatiques à
feuilles linéaires!: myriophylles (M. alterniflorum), zanichellies (Z. pedunculata et Z.
obtusifolia), charas (C. aspera, C. vulgaris et Tolypella glomerata) et des potamots (P.
pusillus et P. trichoïdes). Parfois domine les callitriches (C. truncata, C. brutia) et les
renoncules à fleurs blanches (sous-genre Batrachium) comme Ranunculus peltatus ou R.
aquatilis.
La faune des mares est constituée d’espèces qui présentent différents degrés de
dépendances aux milieux aquatiques temporaires. Certaines sont caractéristiques de ces
milieux provisoirement en eaux tandis que d’autres sont également abondants dans les
milieux aquatiques permanents. Les espèces les plus caractéristiques des milieux à
submersion temporaire ont un cycle de vie comportant deux phases essentielles, l’une
aquatique et l’autre terrestre, comme pour les amphibiens, ou un stade larvaire aquatique et un
stade adulte aérien, comme pour les libellules ou les moustiques.
Les amphibiens sont donc très bien adaptés aux mares temporaires mais encore faut-il
que la période de ponte soit bien réglée par rapport aux fluctuations du niveau de la mare et
qu’elle ne soit pas trop précoce pour ne pas mourir de froid!!
Parmi les amphibiens bien représentés dans la plaine et typiques de ces milieux on
rencontre le pélodyte ponctué (Pelodytes punctatus) qui pond ses œufs en février afin que la
métamorphose des têtards puisse s’achever avant le desséchement de la mare. Le pélobate
cultripède (Pelobates cultripes) plus rare, mais bien présent dans la lavogne de Boissière et
dans celle proche de l’église de Conqueyrac, pond également en hiver. Les gros têtards qu’il
engendre peuvent alors entamer leur métamorphose dès la mi-mars et finir par leur
transformation en adulte au début de l’été. Une fois la mare asséchée, il pourra s’enterrer dans
un terrier vertical d’environ 20 cm pour se protéger de la chaleur et de la sécheresse à l’aide
de «!couteaux!» qu’il possède au niveau de ses pattes postérieurs. On rencontre également le
crapaud calamite (Bufo calamita) le crapaud commun (Bufo bufo), la commune rainette
méridionale (Hyla meridionalis), à qui l’on doit les concerts assourdissants de croassement au
cours des nuits chaudes.
Dans presque tous les points d’eau, on peut trouver le triton palmé qui ressemble a un
petit lézard mais qui est génétiquement plus proche des grenouilles. On peut également
rencontrer le splendide triton marbré qui honore de sa présence les mares peu perturbées.
Les habitats agricoles
L’agriculture est assez développée dans la plaine!: vigne et céréales surtout, quelques
vergers en complément. On rencontre certaines zones abandonnées, retournant
progressivement à l’état de friche, premier pas vers la garrigue arbustive et la forêt
méditerranéenne. Inversement, quelques zones ont été récemment gagnées sur la forêt,
notamment entre Pompignan et Saint-Hippolyte-du-Fort. Ces habitats constituent aussi des
lieux d’accueil pour la faune et la flore sauvage, tant que la pratique culturale n’est pas trop
intensive (notamment en ce qui concerne les produit phytosanitaires et les engrais).
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Les mares!:
On rencontre aussi de nombreuses mares ou lavognes (une cinquantaine) avec une
biocénose (ensemble des espèces qui occupent un habitat) caractéristique. Elles sont, pour la
majorité, asséchées en été!: on les appelle des «!mares temporaires!». Ce sont des milieux
singuliers à cycle hydrologique irrégulier, qui leur confère une dynamique particulière. Ainsi,
une mare, asséchée plusieurs mois durant, voit la vie reprendre lors de la remise en eau, après
les pluies. Certaines espèces, comme les Crustacés Branchiopodes, vivent dans ce lieux car
leur cycle de vie nécessite une (ou plusieurs) phase(s) d’assec. Ces animaux pondent des œufs
spéciaux, capable de résister à des sécheresses de plusieurs années!!
Les lavognes ne sont pas des mares naturelles, elles ont été creusées et parfois
maçonnées par l’homme. Elles avaient été conçues pour faire boire les troupeaux, et au fil du
temps, plantes et animaux les ont colonisées. Ces mares artificielles, selon leur position
topographique, ont aujourd’hui un fonctionnement écologique très similaire aux mares
naturelles.
De façon générale, les mares temporaires occupent des dépressions qui ne sont pas
reliées aux cours d’eau (dépressions endoréiques). Elles sont alimentées directement par les
eaux de pluies et indirectement par le ruissellement du bassin versant et parfois par
l’affleurement de la nappe phréatique (nappe la plus superficielle). Elles sont soumises à des
périodes de submersion suffisamment longues pour y permettre le développement d’une
végétation aquatique.
La grande variabilité temporelle des conditions qui y règnent est le trait le plus
remarquable de leur écologie. En effet, lors des submersions l’eau présente une faible salinité
puis lors des périodes sèches, l’évaporation de l’eau entraîne une concentration des sels
dissous, il en va de même pour les températures et l’hydrographie. En conséquence de cette
grande variabilité, les espèces se sont adaptées. La flore y a développé des propriétés
remarquables pour survivre!: variétés de taille, de formes de croissance, de mode de
reproduction, de stratégies de vie.
Les communautés végétales sont largement dominées par les plantes herbacées et sont
organisées face à l’alternance immersion/assec!: végétation aquatique en période de
submersion, amphibie en période transitoire puis terrestre pendant l’assèchement estival. Ceci
engendre une disposition des formations végétales en ceintures concentriques ou parallèles
sur les bords des mares, due aux gradients écologiques qui y règnent.
Ces mares hébergent une diversité biologique d’une grande valeur tant d’un point de
vue floristique que faunistique. Les espèces rares y sont nombreuses et beaucoup ont des
modes de vie originaux. Malheureusement, ces habitats sont devenus rares en dehors de la
plaine et sont menacés de disparition.
Une autre menace, plus inhabituelle pour ces zones humides est la mise en eau
permanente à l’aide de citerne. Ceci ayant un but principalement cynégétique afin de
conserver un important effectif de gibier. Les nuisances engendrées par cette mise en eau
permanente sont la disparition d’un grand nombre d’espèces végétales adaptées, comme nous
l’avons vu précédemment, à la variabilité du milieu et la disparition de certaines ceintures de
formations végétales. Cela favorise aussi la présence d’espèces colonisatrices comme les
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C’est le domaine de prédilection du Pin d’Alep et du Romarin. Les pentes ensoleillées
pourvues de pierres plates constituent l’habitat typique du Scorpion languedocien Buthus
occitanus.
Les cours d’eau
Fontaine des Oules (Résurgence du Vidourle à Sauve).
La source de La Fousse, magnifique fontaine vauclusienne, coule toute l’année et
présente une eau limpide et fraîche qui permet à une flore submontagnarde et forestière de
s’établir sur le versant Nord périphérique.
A la résurgence de la Fontaine des l’Oules à Sauve, on peut observer un poisson
méditerranéen emblématique!: le Barbeau méridional Barbus meridionalis.
Au niveau du gué la Réclause, à Pompignan, on trouve une superbe vasque dans
laquelle la présence de l’eau est permanente (en amont et en aval, l’eau circule dans le sol en
été). Cette vasque accueille plusieurs espèces de poissons!: le Chevaine Leuciscus cephalus et
le Blageon Telestes souffia mais il y a également des Vairons Phoxinus phoxinus, dont la
présence témoigne de la fraîcheur et de la bonne qualité de l’eau durant toute l’année. La
Réclause constitue un lieu frais et agréable lors des chaudes journées d’été grâce à sa jolie
ripisylve, c’est aussi un endroit prisé par les enfants qui viennent s’y baigner.
Lavogne de Boissière
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Les escarpements rocheux
Le Roquedalais communément appelé pic de Midi
Les étendues rocailleuses
Versant Ouest du Puech
Buissou
Chênes verts.
Les canyons
Des escarpement rocheux, plus généralement appelés
falaises sont présents sur pratiquement tous les massifs de la
plaine!: sur la montagne Saint-Jean, dans le bois de Quintanel,
à Roquefourcade, sur le Puech de Mar, sur le Cengle (falaise
des Camisards). La plus belle paroi, d’une bonne centaine de
mètres de hauteur, la falaise du Pic de Midi.
Les falaises sont des milieux arides par excellence mais
non pas stériles. Certains végétaux, comme le Genévrier de
Phénicie Juniperus pheonicea, sont adaptés à la vie rupestre et
s’accrochent sur les parois et même sous les surplombs!!
On trouve aussi des pierriers très
étendus comme la mer de rochers à Sauve
avec très peu de végétation compte tenu de
l’absence de sol. Ce type de milieu se
rencontre également au Nord du Trou
fumant. Des pierriers moins étendus sont
aussi disséminés un peu partout dans la
plaine.
Le Bois de Monnier et la Forêt de
Coutach sont composés presque entièrement
de cailloutis et de lapiaz très fissurés sur
lesquelles ont réussi à se développer les
L’érosion par ruissellement des eaux de pluie a façonné dans
les terrains marneux d’impressionnants canyons. Ces vallons, à sol
décapé et meuble, sont complètement desséchés en été et gorgés
d’eau en hiver!; leurs fonds sont le plus souvent recouverts de bancs
de galets pratiquement pas végétalisés. Les talwegs les plus grands
sont ceux qui entaillent le versant du Causse de l’Hortus bordant le
Sud de la plaine, notamment au niveau du Mont Redon (100 mètres
de dénivelé), ainsi que le versant Ouest de la Montagne Saint-Jean.
Dans ces zones de marnes pratiquement imperméables, l’eau
ruisselle et met à jour des dalles calcaires, aménageant des ruisseaux
en escalier (ruisseaux de Rieu Massel, de la Fousse et de
Groussanne). La végétation s’y accroche tant bien que mal du fait
d’une grande instabilité et de fluctuations hydriques extrêmes. Un canyon de la Montagne Saint-Jean
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espèces comme les ronces, les chênes verts… Le pâturage ou la fauche sont les seuls moyens
de maintenir ces espaces ouverts.
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En analysant la cartographie des habitats, on se rend compte que la garrigue ouverte
occupe encore 2900 hectares soit 30,35% de la plaine. Si l’on regroupe l’ensemble des
milieux ouverts soit la garrigue ouverte plus les terrains marneux décapés plus les
affleurements calcaires et les falaises on atteint alors 3425 hectares soit 35,77% de la plaine.
La garrigue enfrichée est celle où le pâturage a cessé depuis plus longtemps (au moins
dix ans avant). Les pelouses sont bien moins présentes mais Genêts scorpions, Buis, cistes,
pistachiers, Romarins et Chênes verts sont abondants!; étonnamment, le Chêne kermès
Quercus coccifera est peu présent dans la plaine.
Ce milieu porte le nom spécifique de «!matorral!». Le matorral est un refuge privilégié
pour les reptiles (17 espèces!!)!: il leur permet d’être à l’abri de leur principal prédateur!: le
Circaète Jean-le-Blanc Circaetus gallicus qui se nourrit exclusivement de serpents et lézards.
Friches, pelouses et prairies, le paradis des herbes…
Jolie friche au Sud de la Montagne Saint-Jean
Les pelouses sont des
espaces couverts d’une
végétation rase (herbes rases
comme le Brachypode rameux
Brachypodium retusum,
Astragale de Montpellier
Astragalus monspeliensis,
Hippocrepis comosa…) tandis
que les prairies sont
recouvertes d’herbes hautes
(bromes, Brachypode de
Phénicie B r a c h y p o d i u m
phoenicoides, Molinie bleue
Molinia caerulea…).
La majorité des pelouses que l’on rencontre sont essentiellement post-culturales c’est-àdire,
issues des jachères. Dans les jachères ou les friches récentes, on rencontre une
importante diversité de plantes dites messicoles qui signifie qu’elles se développent sur cette
parcelle et pas ailleurs autours (mais, on peut les retrouver sur une parcelle du même type plus
éloignée).
On peut également appeler pelouse, les zones dépourvues d’arbres ou buissons dans la
garrigue ouverte mais celle-ci ne sont différenciées des garrigues ouvertes sur la carte des
habitats.
Il existe également quelques prairies de fauche. Il s’agit de milieux exclusivement herbacés qui sont maintenus ouvert grâce à des
fauches annuelles utilisées pour nourrir les bêtes en hivers.
Les pelouses et prairies sont des milieux qui évoluent très rapidement étant donnés
qu’ils sont en constante «!perturbation!». Ils sont sujet à la colonisation par de nombreuses
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- le sol étant décompacté par l’action «!aérante!» des racines, l’eau s’infiltre plus
facilement,
- les fûts des arbres ainsi que leurs branches basses ralentissent le courant ainsi que les
débris végétaux,
- les arbres jouent un rôle de transfert d’eau du sol vers l’atmosphère 5 à 10 fois plus important que si le sol était nu
- les racines des arbres retiennent les berges.
2) Artificiels
Les plantations de résineux exotiques sont anecdotiques dans la plaine mais méritent
d’être soulignées. Plusieurs parcelles ont été plantés (à titre expérimental!?) en Pin parasol
Pinus pinea et en Cèdre de l’Atlas Cedrus atlantica dans la plaine de Mandiargue et au
sommet du pic d’Aguzan (cf carte des principales formations végétales). Quelques essences
étonnantes poussent également au Sud-Ouest du pic de Ceyrac. Cela représente une surface
d’environ quinze hectares. Au sein de certaines de ces parcelles enrésinées, la flore semble
très limitée, compte tenu de la forte concentration d’arbres et de l’acidification du sol qui
résulte de la constitution d’une litière composée exclusivement d’aiguilles.
Les garrigues
«!Formation végétale secondaire (de chênes verts mélangés à des buissons et à des
plantes herbacées) qui apparaît sur les sols calcaires après destruction de la forêt, dans les
régions méditerranéennes!»
Le Petit Larousse, ed. 2006.
La plaine de Pompignan nous offre un paysage très particulier constitué de trois types
de garrigues!: une garrigue ouverte, une garrigue en cours de fermeture, et une garrigue
forestière que nous considérerons comme la forêt méditerranéenne présentée ci-avant.
La garrigue ouverte est celle où le pâturage a été maintenu jusqu’à récemment. Elle se
distingue des pelouses par une présence diffuse d’arbres et arbustes occupant jusqu’à 50 % de
la surface considérée. Les principales essences sont le Genévrier cade, le Paliure épine du
christ, le Buis et le Poirier à feuilles d’amandiers. La surface restante est composée de plantes
herbacées (pelouses) ou bien de zones rocailleuses décapées. Ce milieu naturel exceptionnel
(du fait de sa rareté et de son étendue) est le
joyau de la plaine.
On y rencontre notamment des Piesgrièches
à tête rousse Lanius senator, des
Fauvettes orphées Sylvia hortensis et des
Bruants ortolans Emberiza hortulana, avec
des densités tout à fait remarquables. Ces
trois espèces sont caractéristiques de ce type
d’habitat, mais beaucoup d’autres le
fréquentent, comme l’Alouette lulu Lullula
arborea, l’Hypolaïs polyglotte Hippolais
polyglotta et le Bruant proyer Miliaria
calandra.
Garrigue ouverte au niveau des Camps
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Les forêts!: chênaies, pinèdes et plantations
Les boisements!:
1) Naturels
Chênaies!:
On rencontre trois principales formations forestières spontanées dans la plaine de
Pompignan. Les boisements de Chêne vert Quercus ilex (localement appelé Euzière) sont les
plus présents, notamment sur les coteaux entourant la cuvette. Ce sont des boisements à
feuilles persistantes, qui restent verts, été comme hiver. L’euzière s’implante sur les versants
arides à sol pauvre et superficiel. La chênaie verte est particulièrement florissante dans le bois
de Monnier, la forêt de Coutach, le bois de Quintanel, le bois de Labric et aussi sur la
montagne Saint-Jean (cf carte des principales formations végétales).
Avec le développement de la Chênaie verte, les sols* se modifient, la litière organique
du sol s’épaissit et la fraîcheur apparaît. Ce sont là des conditions favorables pour le
développement du Chêne pubescent Quercus pubescens, qui tend à recoloniser
progressivement les bordures de la dépression, notamment les versants Nord et les combes
plus fraîches en versants Sud. Le Chêne pubescent est par ailleurs bien implanté au sein des
zones cultivées de la plaine, où il pousse dans les haies et les anciennes friches. Certains
spécimens remarquables poussent sur le site de la Gardiole à Conqueyrac où l’on trouve une
très belle fôret essentiellement constituée de cette essence.
*Le sol!: dans ce contexte, il ne s’agit pas du simple support sur lequel on marche. Le sol ou terre arable
est l’épaisseur superficielle formée par les débris végétaux (décomposés par les insectes et d’autres petits
invertébrés dans un premier temps puis par les bactéries) mélangés aux matières minérales issues de l’érosion de
la roche sous-jacente. C’est ce mélange qui forme les petites agglomérations de terre. Le mélange des particules
organiques et minérales est essentiellement réalisé par les lombrics (vers de terre). Donc, quand nous dirons
qu’un habitat n’a pas de sol c’est que cette couche superficielle meuble n’existe pas et que la roche est quasiment
ou totalement à nu. Inversement, les zones cultivées où les agriculteurs font pousser du blé, ont un sol de 30 à 60
cm d’épaisseur recouvrant la roche.
Pinèdes!:
Elles sont constituées de Pin d’Alep Pinus halepensis. C’est une essence qui n’a pas
besoin de sols riches, raison pour laquelle nous la trouvons principalement sur les marnes. La
forme de cet arbre est très variable et porte parfois à confusion.
Les plus belles pinèdes se rencontrent au pied de la montagne Saint-Jean sur ses
versants Sud (tout autour du ruisseau de Groussanne) Ouest essentiellement mais, aussi sur le
versant Nord en moindre quantité et au pied du puech de Mar. Il y en a également sur le
versant Sud du pic de Ceyrac et dans le prolongement Nord du bois de Monnier au niveau de
la salle de Gour (Cf carte des habitats et des lieudits).
Ripisylves!:
Les ripisylves sont les boisements des bords de cours d’eau. Dans une zone aussi aride,
la présence permanente de l’eau a un effet «!oasis!» et crée ainsi un milieu favorable à un
grand nombre d’espèces!: les ripisylves abritent notamment une importante diversité
floristique. Grâce au soleil et à l’eau, la végétation y est luxuriante.
Les ripisylves ont également un rôle tampon lors des crues pour plusieurs raisons!:
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III. les connaissances naturalistes
A. Les milieux naturels
Les milieux naturels sont multiples au sein de notre périmètre d’étude : les prairies
(hautes, artificielles, à Molinie, etc.), les pelouses (rases, maigres, à Brachypode rameux,
etc.), les garrigues (à Romarin, à Buis, enfrichées ou non, etc.), les forêts (euzières, chênaies
pubescentes, pinèdes, plantations de conifères…), les cultures (annuelles ou pérennes, vignes,
vergers…), les escarpements (falaises, talwegs, canyons, crêtes…), des milieux aquatiques
(rivières, ruisseaux, oueds, sources, mares et lavognes)… Cette impressionnante diversité
offre des habitats pour une faune et une flore exceptionnellement riche.
Le milieu naturel phare de la plaine reste la garrigue ouverte. Il s’agit d’une garrigue
anciennement parcourue par les moutons et parsemée d’arbres épineux caractéristiques
comme le Poirier à feuilles d’Amandier Pyrus amigdaliformis, le Genévrier cade Juniperus
oxycedrus et le Paliure épine-du-christ Paliurus spinachristi. La strate arbustive, quand elle
est présente est composée de Genêt scorpion Genista scorpius, de Romarin Rosmarinus
officinalis et de Buis Buxus sempervirens.
Cartographie des principaux habitats
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Le pastoralisme (ou comment les moutons ont façonné le paysage)!:
On ne peut pas parler de la plaine sans aborder le pastoralisme. Après la destruction de
la forêt, des pelouses se sont développées, favorisant le pâturage des moutons et des chèvres.
Le paysage de la plaine a peu à peu pris ses allures de savane (comme on trouve encore autour
du lieu dit des Faïsses). Ainsi, la plaine a été maintenue «!ouverte!» (en opposition aux zones
boisées «!fermées!») pendant presque un demi-millénaire. Il est difficile d’estimer l’effectif
maximum de bêtes ayant pâturé la plaine en même temps, mais, on peut facilement imaginer
plusieurs milliers d’animaux en pâture, compte tenu du nombre important de bergeries.
Le dernier troupeau conséquent (environ 150 bêtes) était présent à la bergerie de la
Matte (au pied du bois de Monnier) jusqu’en 2002. En 2006, il ne resterait plus qu’un
troupeau d’environ 300 bêtes à Saint-Hippolyte-du-Fort, et un petit troupeau de 15 brebis et 7
chèvres qui pâturent autours de l’aérodrome de Conqueyrac.
Dernier petit troupeau pâturant autour de l’aérodrome de Conqueyrac
Le maintien de zones ouvertes favorise une importante diversité biologique. Avec la
disparition du pastoralisme, arbres et arbustes commencent à pousser!: ces «!milieux
naturels!» se referment… Au fil du temps, au lieu d’héberger un milieu exceptionnel que l’on
ne rencontre presque nul part ailleurs, le visage de la plaine aura une allure quelconque de
garrigue que l’on trouve partout autour de la Méditerranée. Certes, il faudra attendre une
dizaine d’années, et même les habitants de la plaine ne s’en rendront presque pas compte!;
mais c’est une certitude, la garrigue ouverte disparaîtra si des mesures de gestion concrètes et
efficaces ne sont pas prises rapidement.
L’agriculture occupe une grande part des activités dans la plaine. Les communes de
Pompignan et Saint-Hippolyte-du-Fort ont d’importants vignobles (cf. Carte des habitats)
tandis que Conqueyrac est plus axé sur la culture de céréales. Il existe également quelques
vergers, ça et là autours des habitations.
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Pour cette raison, un barrage écrêteur de crues a été aménagé en 1968 à Ceyrac, afin de
limiter le débit du Vidourle lors de fortes pluies et ainsi limiter les risques d’inondations en
aval. Le barrage limite théoriquement le débit du Rieu Massel à 85 m 3 /s en cas d’orage. Mais
le barrage a déjà été submergé comme en 2002, malgré le fait que celui-ci était initialement
dimensionné pour contenir des crues «!millénales!» (qui a une probabilité égale à une chance
sur mille de se produire chaque année).
Un second barrage écrêteur a été construit en 1970 sur le Vidourle, à Bagnère,
également sur la commune de Conqueyrac. Ce barrage est de conception unique au monde!: il
s’agit d’un barrage à écailles (des panneaux assemblés les uns aux autres). Entre chaque
écaille se trouve un espace permettant à l’eau de s’évacuer à travers le barrage en cas de
surpression, sans provoquer de rupture au niveau des fondations, assises sur un réseau
karstique instable.
Malgré ces infrastructures, les inondations de septembre 2002 ont quand même
provoqué de très gros dégâts dans la partie avale du Vidourle.
Par temps sec, le Vidourle coule en souterrain entre Saint-Hippolyte-du-Fort et Sauve.
Le vidourle «!ressort!» au niveau de la fontaine de Sauve, renforcé par les eaux d’infiltration
du Coutach.
La seule source permanente de la plaine de Pompignan est située à la Fousse!: c’est une
résurgence karstique. Les eaux du Causse de l’Hortus s’y déversent et la source ne tarit pas au
cours de l’été. Tout comme le Vidourle, la Fousse passe ensuite en souterrain et ressurgit (en
changeant de nom) à proximité du village de Pompignan, au niveau du «!Gué de la
Reclause!», où elle alimente plusieurs vasques permanentes.
C. Les activités humaines
D’après les paléoanthropologues, les premières traces de vie humaine dans la plaine
remontent à -4000 ans av. J-C!: il s’agissait de chasseurs-cueilleurs qui se sont sédentarisés
peu après leur arrivée. On retrouve de nombreux sites préhistoriques avec des dolmens ou des
menhirs, également appelés cromlechs quand ces pierres taillées sont disposées en cercle
comme aux alentours de Ceyrac ou de la Masselle. Des fouilles ont eu lieu dans certains de
ces sites et il a été découvert des silex, des sépultures souterraines ainsi que du mobilier, des
restes de poteries et des colliers composés de rondelles d’os. Ceci témoigne d’une présence
humaine très ancienne.
A cette époque préhistorique et jusqu’au Moyen-Âge, la plaine était très boisée. Aux
XVII ème et XVIII ème siècles, les ateliers de verrerie (dont on trouve encore les scories) et de
tannerie ont eu raison de ces forêts.
On trouve également plusieurs carrières de pierres de construction, dont certaines sont
très anciennes. L’exploitation de ces carrières avait presque cessé au cours du XX ème siècle,
mais elle connaît aujourd'hui un nouvel essor. La pierre de Pompignan ocre et grise, un brin
rosée, est largement utilisée dans la région et sa renommée n'est plus à faire.
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Lors de la formation du Causse de l’Hortus et du Pic Saint-Loup, ce territoire ne
présentait pas de cuvette, mais seulement le prolongement de l’Hortus. Imaginons pour cela
trois «!feuillets!» qui seraient empilés les uns sur les autres!: le plus superficiel, en contact
avec la surface, est constitué de calcaire formé au Crétacé (de -145 millions d’années à -65
millions d’années, ce qui correspond à la période de vie des dinosaures). Cette première
couche est la plus récente et résulte de l’accumulation de débris dans les fonds marins. Le
feuillet intermédiaire est constitué de marnes!: c’est une roche moins riche en carbonate que la
précédente. Le troisième feuillet, le plus profond et le plus ancien, est du même type que le
premier. C’est l’alternance des climats au cours des temps géologiques qui a influencé les
caractéristiques de la formation de ces roches sédimentaires.
Après le retrait de la mer, la «!plaine!» était située dans le prolongement du causse et
coincée entre deux blocs de calcaire plus durs formés au Jurassique (c’est l’ère qui a précédé
le Crétacé)!: les «!ancêtres!» des massifs du Bois de Monnier et du Coutach.
Au fil du temps, l’eau, le vent et les fluctuations de température ont réussi à éroder
complètement la première couche, composée de calcaires. Le second feuillet, composé de
marnes plus tendres à subi ensuite le même sort par effet de ruissellement. On peut toutefois
se demander pourquoi le Causse de l’Hortus n’a pratiquement pas bougé!? On peut supposer
qu’au dessous de la plaine, la première couche de calcaire «!crétacé!» était moins épaisse et
plus fracturée qu’au niveau du Causse, ce qui a accéléré son érosion. On constate que les
sommets des différents promontoires comme le puech Cuiller, le puech Buissou ou la
montagne Saint-Jean sont encore constitués du même calcaire crétacé que celui qui forme le
Causse de l’Hortus. Aujourd’hui, la troisième couche de calcaire crétacé affleure par endroits
au centre de la plaine.
C’est donc par érosion des roches sédimentaires que la plaine de Pompignan a été créée.
Hydrographie!:
Notre zone d’étude présente deux «!cours d’eau!» principaux, le Vidourle et le Rieu
Massel, et un troisième en limite Nord de la zone, le Crespenou.
Le bassin versant* du Vidourle est considérable et couvre une surface de 800 km 2 . La
plaine de Pompignan est en tête du bassin versant du Vidourle.
Du fait de la nature essentiellement marneuse de la plaine, les eaux de pluie ruissellent
et forment des cours d’eau à régime intermittent comme le Rieu Massel et le Crespenou. Ces
deux ruisseaux temporaires sont des affluents du Vidourle qui ne viennent le gonfler qu’en
période de fortes pluies (orages cévenols). La cuvette de Pompignan, avec une surface de 100
km 2 , représente une part non négligeable du bassin versant du Vidourle. Les eaux drainées par
la plaine, expliquent en partie les violentes «!Vidourlades!» de Sommières et de Lunel. Après
les inondations de 2002, les laisses de crue étaient visibles à 4 mètres de hauteur dans les
arbres du côté de la route de Nîmes. L’essentiel de la plaine est donc inondable.
*C’est la surface qui est drainée par un cours d’eau et ses affluents!: elle est délimitée
par des lignes de crêtes au delà desquelles les eaux de pluie ruissellent vers d’autres cours
d’eau.
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3) Les vents!:
Le Mistral (axe Nord-Sud) et la Tramontane (axe Nord-Ouest-Sud-Ouest) sont les
vents les plus caractéristiques du secteur. Il s’agit de vents secs et tenaces, qui peuvent
souffler plusieurs jours durant. Par opposition, les autres vents apportent de l’humidité et de la
pluie et sont moins fréquents. Le Marin caractérise les entrées maritimes du Sud, tout comme
le Sirocco qui amène des poussières rougeâtres en provenance du Sud du bassin
méditerranéen. Enfin, le Levant vient de l’Est, le Grec vient du Sud-Est et le Ponant nous
arrive du Sud-Ouest.
La géologie de la plaine
Le climat de la plaine est particulièrement rude mais n’est pas le seul élément
expliquant pourquoi les formations végétales sont si particulières dans la plaine. La nature et
la structure des sols joue beaucoup dans les types de végétation présents et leur répartition au
sein de la dépression.
La formation géologique de la plaine!:
Il faut remonter très loin dans le temps pour retrouver l’origine des roches qui
constituent la plaine de Pompignan. L’ensemble de ce territoire repose sur un système de
roches calcaires d’origine sédimentaire (la région était donc sous la mer!!) et plus ou moins
riche en éléments carbonatés, selon les strates (les couches de roche). Du calcaire dur aux
argiles en passant par les marnes, c’est principalement la teneur en carbonate qui varie. Le
calcaire dur est composé essentiellement de carbonate de calcium (CaCO3). Les couches
d’argile incluses dans les calcaires sont issues d’une décarbonatation de ces derniers.
Carte géologique simplifiée de la plaine de Pompignan
Richesses naturalistes de la plaine de Pompignan (Gard).
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Année
2) Les températures!:
La moyenne annuelle des minima (moyenne annuelle de la température la plus fraîche
de chaque jour) est de l’ordre de 8,8°C et la moyenne annuelle des maxima (moyenne
annuelle de la température la plus chaude de chaque jour) est de 21,2°C.
Les hivers sont rudes avec 50 jours par an accusant des températures négatives, dont 8
jours où l’on enregistre des températures inférieures à -5°C.
Les étés sont chauds avec 130 jours au dessus de 25°C dont 70 jours au-delà des 30°C.
Si on compare ces données aux températures «!méditerranéennes!» classiques, on se
rend compte que la plaine de Pompignan présente des affinités continentales marquées,
notamment en hiver. Avec cinquante jours de gel par an, contre une petite trentaine à Nîmes
ou à Montpellier (à seulement 35 km), il n’y rien de surprenant à ce que la neige soit régulière
pendant l’hiver dans la plaine alors qu’elle est nettement plus exceptionnelle à Montpellier.
Moyenne
des
minima
pour
l'année
Tableau 2!: historique des températures sur 10 ans
Moyenne
des
maxima
pour
l'année
Moyenne
"hiver"
Moyenne
"printemps"
Moyenne
"été"
Moyenne
"automne"
Nombre
de jours
avec
T°C30
2003 7,1 21,9 4,7 13,2 25,9 14,0 24 71 136 96
2002 7,8 21,4 7,9 13,3 22,2 14,8 2 35 118 57
2001 8,5 21,8 6,1 15,2 24,0 15,0 17 60 141 76
2000 9,0 22,2 8,3 14,7 23,7 15,7 8 43 141 87
1999 8,8 22,0 7,2 14,7 24,0 15,6 6 49 153 93
1998 7,4 21,2 6,7 13,4 23,8 13,1 15 77 126 70
1997 10,1 22,5 7,8 16,7 24,4 16,1 2 36 165 84
1996 8,6 19,3 7,3 12,7 22,3 13,3 0 35 102 49
1995 8,9 21,0 7,9 13,4 23,5 14,9 2 29 117 53
1994 10,0 22,3 7,9 15,0 25,7 16,0 5 28 130 88
1993 9,0 20,6 7,2 13,8 23,8 14,4 6 50 118 60
1992 8,8 20,2 6,7 14,3 22,3 14,7 8 42 114 49
1991
Moy.
de
8,1 19,6 5,0 12,9 23,2 14,4 19 62 112 61
1991
à
2003
8,8 21,2 7,1 14,3 23,7 14,8 8,0 46,5 129,0 70,0
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B. Le milieu physique
Le climat de la plaine
Distante d’à peine quarante kilomètres de la mer Méditerranée, la plaine de
Pompignan baigne a priori sous un climat méditerranéen (chaud, ensoleillé, accusant une
amplitude thermique forte et des pluies rares), mais…
1) La pluviométrie
Les précipitations sont peu fréquentes, avec une moyenne de 86 jours de pluies par an
notées à la station météorologique de Conqueyrac (ne sont comptabilisés que les jours où les
précipitations sont supérieurs ou égales à 1 mm), soit un peu moins de un jour de pluie sur
quatre.
La moyenne annuelle des précipitations entre 1991 et 2003 atteint 1285 mm, ce qui est
relativement élevé pour la région (Montpellier ne reçoit que 730 mm par an, et le Mont
Aigoual, un des lieux les plus arrosés de France, 2300 mm). Notons que 42 % des
précipitations annuelles tombent en automne.
Les pluies sont donc localement plus abondantes que sur tout le littoral méditerranéen
français. En revanche, la répartition des pluies au cours de l’année est nettement différente de
celle du climat océanique ou continental.
Année
Tableau 1!: historique des précipitations sur 10 ans
Totale
(mm)
Pourcentage
à la normale
Nombre
de jours
de pluie
> ou = à
1mm
Maximum
en 24h
Hiver
(décembre,
janvier,
février)
Printemps
(mars,
avril, mai)
Eté
(juin,
juillet,
août)
Automne
(septembre,
octobre,
novembre)
2003 977,5 96 62 101,0 338,0 63,0 37,5 539,0
2002 1966,0 190 87 426,0 408,5 353,0 223,0 981,5
2001 1460,3 141 84 349,5 306,3 344,5 150,5 659,0
2000 1194,5 116 82 165,0 339,5 233,0 209,0 413,0
1999 1209,1 117 74 128,5 104,0 443,0 183,1 479,0
1998 928,1 90 57 124,0 267,1 533,5 25,5 102,0
1997 1456,0 141 76 124,0 570,0 66,5 322,0 497,5
1996 1908,0 185 112 131,5 1027,5 313,0 195,5 372,5
1995 1071,0 100 84 100,5 274,5 87,0 32,5 677,0
1994 1525,0 147 90 159,0 311,5 155,5 60,0 998,0
1993 1325,5 124 104 82,5 61,5 401,0 189,0 674,0
1992 1002,5 94 11 270,0 173,5 203,5 189,0 436,5
1991 685,5 64 89 64,0 96,7 239,5 132,5 216,8
Moyenne
de 1991 à
2003
1285,3 123,5 86 171,2 329,1 264,3 149,9 542,0
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II. La plaine de Pompignan
A. Délimitation géographique
La plaine de Pompignan se situe dans le département du Gard, en situation limitrophe
avec le département de l’Hérault. Il s’agit d’une vaste dépression d’environ 100 km 2 (soit la
superficie de 20 000 terrains de football) à l’interface des garrigues montpelliéraines calcaires
et des Cévennes schisteuses.
La cuvette est entièrement incluse dans le département du Gard. Elle est délimitée au
Nord par les premiers reliefs cévenols juste au dessus de Saint-Hippolyte-du-Fort!; le Causse
de l’Hortus surplombe la dépression au Sud et le Bois de Monnier et la Forêt de Coutach
ferment la cuvette, respectivement à l’Ouest et à l’Est.
Carte 2!: carte topographique.
Saint-Hippolyte-du-Fort
Pompignan
le
Vidourle
Conqueyrac
le
Rieumassel
Sauve
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Bernard Ricau (Bri) et Jean Séon (Jse), gardes moniteurs du Parc National des
Cévennes, nous ont fait part de commentaires sur certains rapaces.
Didier Daycard (Dda), Geneviève Lebeaupin (Gle) et Jean Demolder sont cités dans la
feuille de liaison du COGard.
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C. Méthode et démarche de l’étude
La réalisation d’un tel document a été possible par la mise en commun des travaux,
des données et des contributions volontaires de plusieurs personnes. Tout d’abord, la
coordination et l’assemblage de ce travail de synthèse a été brillamment assuré par Damien
Ivanez, étudiant en Master en ingéniérie de l’écologie et en gestion de la biodiversité à
l’Université des sciences de Montpellier. Un stage d’une durée de cinq mois lui a permis de
rencontrer de nombreuses personnes ressources, de procéder à des investigations de terrain à
travers tout le territoire d’étude, et, enfin, de rassembler, de traiter et d’exploiter les milliers
d’observations collectées.
Nous avons bénéficié de l’aide et de la gentillesse de Jean-Marie Alias, ornithologue
habitant Pompignan depuis une vingtaine d’années. Grâce à ses observations soigneusement
consignées dans des carnets, nous avons pu analyser plus de 10 000 données sur l’avifaune de
la plaine et notamment les données concernant des suivis STOC* menés durant une
décennie!!
* Suivi Temporel des Oiseaux Communs, coordonné par le Muséum d’Histoire Naturelle.
Les autres principaux contributeurs de l’étude sont!:
- Christophe Bernier, bénévole de Gard Nature, expert naturaliste chez Les Ecologistes
de l’Euzière, et pompignanais, a pu participer activement à l’étude, en prenant en charge les
aspects entomologiques et botaniques et en suivant les démarches entreprises par Damien.
- Jean-Laurent Hentz, fondateur de l’association Gard Nature, a fourni la base de
données informatique et a organisé les activités médiatiques (conférences et sorties) qui ont
ponctué le déroulement de l’enquête au printemps 2006.
- Les Ecologistes de l’Euzière ont fourni des aides diverses dans la réalisation du
projet!:
Luc David a fourni des explications concernant la formation géologique de la plaine,
Audrey Bénavent nous a bien aidé pour la réalisation des cartographies sous SIG,
Thierry Disca a transmis ses propres observations botaniques et mammalogiques.
- Alexis Rondeau a mené durant le printemps 2006 l’inventaire des mares de la plaine
de Pompignan pour le compte du Conservatoire des Espaces Naturels du Languedoc-
Roussillon (qui nous a par ailleurs fourni divers documents de la plaine).
- Frédéric Andrieu, du Conservatoire Botanique National de Porquerolles, nous a
accompagné dans la plaine, dans le cadre de la modernisation des ZNIEFF (Zones Naturelles
d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique) du Languedoc-Roussillon.
- Christophe Grousset, entomologiste éclairé, nous a transmis une importante liste de
coléoptères observés dans le secteur.
Nous remercions tous les observateurs qui ont contribué à l’acquisition de
connaissances sur la plaine de Pompignan, dont certains sont cités dans le texte avec leurs
initiales comme suit!:
Jean-Marie Alias (JMA), Régis Allemand, Michel Armand (Mar), Christophe Bernier
(Cbe), Hervé Bertozzi (Hbe), Michèle Carré, François Doleson (Fdo), Grégoire Duquesne,
Marie Fajardo, Daniel Gagnier (Dga), Philippe Geniez, Gwenaël Guilloux (Ggu), Jean-
Laurent Hentz (JLH), Manuel Ibanez, Franck Ibañez (Fib), Damien Ivanez (Div), Christelle
Madaschi, Mme Martinet, Sara Milh, Valérie-Claude Sourribes, Elisabeth Védère (Eve),
Roger Védère (Rve).
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B. Le travail de Gard Nature
L’association Gard Nature a été fondée en 2003 par des gardois passionnés de nature.
Forte d’une centaine de membres, l’association propose aujourd’hui des sorties de découverte
de la nature dans le Gard et ailleurs, des animations pédagogiques à l’attention des scolaires,
des conférences à thème, des études environnementales et des synthèses naturalistes…
Celle-ci se propose de vous faire partager les connaissances de plusieurs dizaines de
naturalistes ayant étudié la flore, la faune, les milieux naturels, la géologie et l’hydrographie
de la plaine de Pompignan. Ce travail de restitution collectif est à la disposition de tous!: il
peut être photocopié et servir de «matière» à d’autres publications.
Dans ce document, nous avons voulu aborder la plaine de Pompignan de façon
globale, en prenant en compte le plus grand nombre de sciences dites «!naturelles!». On ne
peut en effet pas comprendre pourquoi telle végétation pousse à tel endroit sans s’être penché
auparavant sur la géologie et sur le climat. De la même façon, les formations végétales vont
permettre d’expliquer pourquoi l’on trouve ici telle espèce d’oiseau ou de papillon…
Naturellement, ce travail, mené entre février et juillet 2006 ne pourra pas prétendre à
l’exhaustivité car il est extrêmement difficile de rassembler des informations complètes dans
autant de disciplines différentes en si peu de temps, d’autant plus sur un territoire aussi
complexe et étendu.
Nous espérons que ce document pourra susciter de nombreuses contributions qui
permettront d’envisager régulièrement des mises à jour de cette première synthèse.
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c - une zone non cultivée, «!bonne!» seulement pour les troupeaux, la chasse et
la promenade
Avec un paysage formé de vastes plateaux et massifs calcaires entrecoupés de
dépressions et autres vallées, ces garrigues sont également définies par des caractéristiques
socio-culturelles qui les distinguent des territoires voisins.
Dans les textes anciens, le mot garrigue est souvent synonyme de « terre inculte » ou de
« landes » (Martin, 1996) : la garrigue, c'est pour les anciens la « colline », là où l’on amène
les troupeaux et où l’on va chasser.
La garrigue devient aujourd'hui de plus en plus une « zone sauvage » où l'on vient se
promener le dimanche. Une enquête menée au printemps 2005 auprès de divers utilisateurs
des garrigues nord-montpelliéraines, montre quelques-uns des différents regards portés sur cet
espace (Clavel, 2005). A une question demandant de définir ce qu'est la garrigue, une grande
partie des réponses était caractérisée par la prédominance de termes évoquant une approche
sensible de l'espace. Par exemple : les notions de liberté, de calme, de détente, de caractère
sauvage ont été souvent citées. Si la moitié des personnes interrogées dans cette étude
définissent également la garrigue à partir de ses caractéristiques naturelles (végétation basse
adaptée à la sécheresse sur sols calcaires), très peu font référence aux activités humaines qu'il
y a ou qu'il y a eu sur cet espace.
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Carte 1!: Situation approximative des garrigues du Languedoc.
P l a i n e d e
Pompignan
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I- Le contexte de l'étude
A. Le territoire des garrigues
Le mot « garrigue », communément assimilé à la zone méditerranéenne, recouvre
plusieurs significations. Il dérive de l'occitan garriga signifiant « landes où pousse le chêne
kermès ». Etymologiquement, ce terme serait issu du nom pré-indo-européen de ce petit
arbuste présent sur tout le pourtour méditerranéen. Une autre interprétation montre que le mot
« garrigue » possède la racine pré-latine Cal (variante Gal, Cal) signifiant « pierre »,
« rocher » (Hamlin & Alibert in Martin, 1996).
La garrigue c'est à la fois :
– une formation végétale basse adaptée au climat sec méditerranéen,
– une entité territoriale du Languedoc, entre plaines littorales et Cévennes,
– une zone non cultivée, seulement « bonne » pour les troupeaux, la chasse et la promenade.
a - Une formation végétale basse adaptée au climat sec méditerranéen
Pour les botanistes, la garrigue est un ensemble de groupements végétaux formant un
habitat ouvert de la zone méditerranéenne. Se rencontrant sur terrain calcaire et sur des sols
très peu profonds, ces formations végétales sont adaptées à la sécheresse, avec un faciès bas
laissant apparaître par endroit le sol nu. Elles sont issues de la dégradation des forêts de
Chênes verts Quercus ilex et de Chênes pubescents Quercus pubescens (aussi appelés Chênes
blancs). En effet, suite à l'action de l'homme, du pâturage et des incendies, l'évolution vers un
stade forestier est limitée, sur ces zones calcaires méditerranéennes, à une phase arbustive
caractérisée par des espèces telles que le Chêne kermès Quercus coccifera, le Thym Thymus
vulgaris, le Romarin Rosmarinus officinalis ou le Ciste cotonneux Cistus albidus.
Face à l'ambiguïté du mot garrigue, certains spécialistes préfèrent employer le terme
matorral emprunté au vocabulaire espagnol pour décrire ces formations végétales.
b - une entité territoriale du Languedoc, entre plaines littorales et Cévennes
« Les cartes appellent zones des garrigues, la région de piémont comprise entre la
bordure sud-cévenole et les plaines nîmoises et montpelliéraines. »
C. Martin, La garrigue et ses Hommes (1996)
Cette entité géographique est délimitée plus ou moins précisément par la vallée du
Rhône à l'Est et la vallée de l'Hérault à l'Ouest. Avec une altitude moyenne entre 100 et 300
mètres, elle constitue le palier central du gradin languedocien qui, tourné sur la Méditerranée,
s'élève au nord dans les Cévennes et s'étale au sud dans les plaines littorales (Cf. carte 1 page
suivante).
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Introduction
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3

Préambule
Introduction
Sommaire
I. Contexte de l’étude
A. Le territoire des garrigues
a - Une formation végétale basse adaptée au climat sec méditerranéen
b - une entité territoriale du Languedoc, entre plaines littorales et Cévennes
c - une zone non cultivée, seulement «!bonne!» pour les troupeaux, la chasse et la promenade
B. Le travail de Gard Nature
C. Méthode et démarche de l’étude
II. La plaine de Pompignan
A. Délimitation géographique
B. Le milieu physique
a - Le climat de la plaine
b - La géologie de la plaine
c - Hydrographie!:
C. Les activités humaines
III. Les connaissances naturalistes
A. Les milieux naturels
a - Cartographie des principaux habitats
b - Les forêts!: chênaies, pinèdes et plantations
c - Les garrigues
d - Friches, pelouses et prairies, le paradis des herbes…
e - Les escarpements rocheux
f - Les étendues rocailleuses
g - Les canyons
h - Les cours d’eau
i - Les mares!:
j - Les habitats agricoles
k - Les villages
B. La faune
C. La flore
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2

Préambule!:
Le document que vous allez consulter est né d’une volonté de faire connaître les
richesses du patrimoine naturel de la plaine de Pompignan, une entité particulière des
garrigues gardoises.
Ce rapport de synthèse est le fruit d’un travail collectif destiné à mieux faire connaître
le patrimoine naturel de la «!Plaine de Pompignan!». Cette vaste dépression inclut la totalité
des communes de Pompignan et de Conqueyrac, une grande partie de la commune de Saint-
Hippolyte-du-Fort et l’Ouest de la commune de Sauve.
En venant de Montpellier par le Causse de l’Hortus, on découvre soudain cette espace
immense au débouché de la Crête de Taillade!: c’est la plaine de Pompignan... En descendant
dans la plaine par la route, on traverse alors une succession de formes de végétation avant
d’atteindre le village de Pompignan!: chênaie verte, chênaie pubescente, pinède, garrigue à
romarin, cultures annuelles et vignes. Ces trois kilomètres permettent une immersion
complète dans cet endroit extraordinaire.
Les particularités climatiques, géologiques et topographiques, associées à des activités
humaines millénaires, ont façonné un territoire méditerranéen très particulier où la faune et la
flore se sont largement diversifiées au fil du temps.
Les paysages pittoresques de la plaine de Pompignan expliquent largement notre
volonté de réaliser cette synthèse des connaissances naturalistes de ce territoire. Car même
sans être spécialiste, le caractère unique de ce paysage aux allures de savane apparaît comme
une évidence.
Rédaction!:
Ce document, quatrième de la série, a bénéficié du travail de Damien Ivanez, dans le
cadre d’un stage de Master. Christophe Bernier, naturaliste installé récemment à Pompignan,
a apporté beaucoup tant en enthousiasme qu’en connaissances. Jean-Laurent Hentz a organisé
et suivi le projet, mis en rapport les structures. Enfin, nous avons bénéficié du travail de
longue haleine de Jean-Marie Alias, ornithologue autodidacte, habitant Pompignan depuis de
nombreuses années. La relecture a été utilement enrichie par les remarques de Cécile Veyrat,
Cynthia Ropero, Gwenaël Guilloux, Elisabeth et Roger Védère.
Il a aussi bénéficié des critiques du laboratoire d’herpétologie de l’EPHE (Ecole
Pratique des Hautes Etudes) de Montpellier (Marc Cheylan, Philippe Geniez) et du
Conservatoire Botanique National Méditerranéen (Frédéric Andrieu, James Molina). Qu’ils
trouvent ici l’expression de nos chaleureux remerciements.
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1 2
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Photographies de couverture!:
- 1!: Adonis annuelle Adinis annua (Damien Ivanez),
- 2!: Scorpion languedocien Buthus occitanus (Damien Ivanez),
- 3!: Pelobate cultripède Pelobates cultripes (Damien Ivanez),
- 4!: Pie-grièche à tête rousse Lanius senator (Damien Ivanez).
Le document est aussi illustré de dessins au crayon d’Hervé Bertozzi et de dessins au trait de
Jean-Laurent Hentz.
Ce document peut être utilisé comme source d’information par tous.
L’indication bibliographique conseillée est la suivante!:
IVANEZ, D., BERNIER, C., HENTZ, J.-L., IBANEZ, M. (2006)!: Richesses naturalistes de
la plaine de Pompignan (Gard). Synthèse des connaissances. Enjeux de conservation. Gard
Nature. 100 p.
Pour toute remarque, information complémentaire ou pour vous procurer une copie du
document, veuillez vous adresser à!:
Gard Nature
Mas du Boschet Neuf
30300 Beaucaire
Tél.!:04.66.02.42.67
E-mail!: gard.nature@laposte.net
Site!: http://www.gard-nature.com

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Richesses naturalistes de
la plaine de Pompignan
(Gard).
Synthèse des connaissances
Enjeux de conservation
Juillet 2006