Palmarès des meilleurs hôpitaux et cliniques en ... - Clinique Pasteur

WWW.LEXPRESS.FR
Dr Stéphanie
Marliere,
cardiologue
au CHU
de Grenoble.
EXPRESS ;-fROULARTA
PI 01722 3193S-F: 3,50 E
'HI aujij ii1111111 1111111 I 11 il 111 I 1 I
Il I 111111111
AR huAGIE
à malts des meilleurs
ÉTIENNE EYIVIARD DUVERNAY/ALPACA/ANDIA
SwissLife

C'est la principale cause de décès en
France, ce devrait donc être la première
préoccupation des pouvoirs
publics : les maladies cardio-vasculaires,
voilà l'ennemi public n°
De fait, l'excellence française a de
quoi nous rendre fiers, et surtout
nous rassurer. Aujourd'hui, le coeur
se soigne, et se soigne bien, avant
le « pépin cardiaque », pendant l'accident
ou quand il s'agit de retrouver
une vie normale après l'alerte.
A condition d'être bien informé, de
savoir interpréter les signes avantcoureurs,
d'estimer son risque et
de sélectionner le bon établissement,
en fonction du problème identifié.
C'est pourquoi L'Express, avec Swiss-
Life, vous propose ce palmarès des
240 meilleurs hôpitaux et cliniques,
un banc d'essai complet du haut du
panier médical. Afin que mortalité
ne rime plus avec fatalité.
D'autres défis sont à relever: la prévention
(nos modes de vie sont à
repenser), l'intervention (il faut équiper
le pays en défibrillateurs et former
la population), bientôt l'apport
de la génétique, des cellules
souches... La seule affection cardiaque
qu'on ne guérira jamais, c'est le chagrin
d'amour.... c. B.

l'h des
t cliniques
dr= Ail
pua Yle
,
BILAN Chaque
année, en France,
60000 personnes
sont hospitalisées
pour un infarctus.
95% y survivent.
Ici, l'institut Arnault-
Tzanck, à Saint-
Laurent-du-Var,
près de Nice.
avec
SwissLife
8
abonne mémoire lui
a sans doute sauvé la
vie. Quand elle s'est
réveillée en pleine
nuit avec une sensation
d'oppression
dans la poitrine, la
jeune femme de 28 ans
a composé le numéro
de SOS Médecins.
Au bout du fil, le médecin lui a
recommandé de ne pas s'inquiéter
et de se recoucher. Il était
3 heures du matin, elle ne parvenait
pas à se rendormir, alors
cette infirmière de profession s'est
récité à voix haute le cours qu'elle
avait suivi récemment sur les
symptômes de la crise cardiaque:
« Généralement, l'infarctus se
manifeste par une forte douleur
en plein milieu de la poitrine,
elle survient souvent au repos, et
rien ne la soulage, il faut commencer
à s'en inquiéter sérieusement
si elle dure plus de dix à
quinze minutes. » Comme la douleur
persistait, elle a fini par enfiler
ses chaussures et foncer à
Cochin, l'hôpital parisien où elle
exerçait. Sur place, le tracé de
l'électrocardiogramme a montré
que ses craintes étaient fondées.
Quand le cardiologue a débouché
son artère coronaire, rétablissant
l'irrigation normale du
coeur, il était déjà 8 heures. « On
a perdu cinq heures qui auraient
pu lui être fatales, déplore le
Pr Christian Spaulding, responsable
désormais de la prise
en charge des infarctus du •..
N'3193 L'EXPRESSI12 SEPTEMBRE 20121 67

avec
EN COUVERTURE CARDIOLOGIE SwissLife
••• les équipes, plus entraînées,
sont chaque année plus performantes.
La réforme actuelle de
l'hôpital va d'ailleurs dans ce sens.
Dès 2013, les centres pratiquant
moins de 350 angioplasties par an
devront renoncer à cette activité.
Cela ne dispense pas les patients
de prendre en main leur destin.
Notamment après un premier
infarctus. Nombre d'entre eux se
vivent comme des miraculés. Dans
l'euphorie, ils ne prennent guère
de précautions...
L'athérosclérose,
un mal silencieux
Et pourtant : près de z sur ic) en
feront un second dans l'année !
« Après un infarctus, les patients
se disent : ouf! j'ai eu chaud...
Ils oublient qu'ils ont désormais
une maladie chronique à soigner»,
insiste le Pr Nicolas Danchin, car-
diologue à l'HEGP (voir son inter-
view page 84). Car la crise car-
diaque ne fait que révéler au grand
jour un mal silencieux, sous-jacent:
l'athérosclérose, c'est-à-dire
70 112 SEPTEMBRE 20121 L'EXPRESS W3193
—4
l'accumulation de plaques graisseuses
dans les artères. Inutile de
faire l'autruche, donc. S'ils souhaitent
mettre toutes les chances
de leur côté, les cardiaques doivent
changer leur mode de vie -
notamment en s'activant davantage
- et vérifier, une ou deux fois
par an, que leur traitement est
toujours adapté.
Il reste, encore, des marges de
progrès. Car ils sont
nombreux les taiseux,
les durs au mal qui se
contentent de laisser
un message sur le
répondeur de leur
généraliste, alors que
la douleur, caractéristique,
irradie dans leur
bras gauche ou, parfois,
au creux de leur
estomac. La moitié seulement
des patients
qui font un infarctus
ont le bon réflexe, celui
d'appeler en premier
le 15 (voir l'article
page 82). On ne parle
RÉFORME Dès 2013,
les soins seront
concentrés dans moins
d'établissements.
Objectif: des équipes
plus entraînées
et plus performantes.
Ici, le service du CHU
de Grenoble .Ci-dessous,
les urgences cardio
au CHRU de Lille.
pas, en l'occurrence, du véritable
arrêt cardiaque où l'individu
s'effondre, inanimé, dans la rue
ou dans son salon. Ce cas extrême
exige des manoeuvres de réanimation
et le recours à un défibrillateur,
appareil qu'on trouve
désormais dans nombre de gares
ou de gymnases. Non, il est question,
ici, d'une artère qui s'obstrue
et cesse d'alimenter une partie
du coeur. Celui-ci continue à battre,
mais une zone du muscle,
détruite, cesse définitivement de
se contracter. Pourquoi appeler
le 15 d'abord? Parce que plus vite
l'artère sera débouchée, moins les
dégâts seront étendus. C'est la
rapidité de l'intervention qui conditionne,
pour l'essentiel, l'importance
des séquelles, du « petit »
infarctus jusqu'au« gros», ce dernier
entraînant l'insuffisance cardiaque,
handicapante au quotidien.
Nombreux sont les Français,
aujourd'hui, à avoir traversé l'épreuve
de la crise cardiaque, et à mener
une vie normale. • ESTELLE Use
(1) Taux de survie à un mois (étude Fast-MI).

La méthodologie
de L'Express
CRITÈRE Seuls les établissements ayant traité au moins loo cas
d'infarctus ou réalisé loo angioplasties ont été retenus.
Le palmarès permet de repérer
les établissements dont
les moyens autorisent une
meilleure prise en charge
de l'infarctus du myocarde
et des actes associés que sont
l'angioplastie des coronaires
et le pontage aorto-coronarien.
L'Express a travaillé en partenariat
avec SwissLife. Le classement
a été établi par sa filiale
Carte blanche. Les données
médicales, publiques, sont issues
de Guidhospi, outil réalisé par
Santé Value et édité par Carte
blanche. Le traitement des données
de zoio, acquises auprès
de l'Atih, agence du ministère
de la Santé, a été assuré par
Santé Value. Figurent dans le
classement les hôpitaux et cliniques
ayant traité au moins
i.00 cas d'infarctus ou réalisé
au moins loo angioplasties. Les
critères suivants ont été retenus
pour le calcul de la note :
Séjours: nombre de patients
soignés par l'établissement
pour la pathologie concernée.
Plus il est élevé, meilleure
est sa note.
Séjour moyen: durée moyenne
de séjour en hospitalisation
complète dans l'établissement.
Plus elle est basse, pour des
groupes homogènes de malades,
plus la note est élevée, celle-ci
étant plafonnée sur ce critère.
Chirurgie non opératoire :
part de patients victimes d'un
infarctus ayant subi une angioplastie,
intervention ne nécessitant
pas d'anesthésie générale,
contrairement au pontage.
Plus cette part est importante,
meilleure est la note.
Lourdeur: la lourdeur des interventions
est appréciée en fonction
du niveau de ressources
consommées, notamment en
personnel et équipements médicaux.
Une note élevée révèle
une structure bien équipée.
Diversité: plus l'éventail de
cas traités est grand, plus
la note est augmentée.
Complexité: cette notion renvoie
à la présence de polypathologies,
de complications
ou de patients d'un âge avancé.
Plus l'établissement traite de
cas complexes, plus sa note
en bénéficie.
Notoriété : elle se mesure à
partir de la distance séparant
l'établissement du domicile
des patients. Plus ceux-ci viennent
de loin, plus la notoriété
apparaît forte. • PIERRE FALGA
Les indicateurs sont notés sur Io°,
puis ils sont pondérés pour aboutir
à une note sur 20 par établissement.

EN COUVERTURE CAR
LE TRAITEMENT DE L '
Les 10 meilleurs
établissements
Caen CHRU Côte-de-Nacre
18 ,7 sur 20
Bourges CH Jacques-Coeur
18 ,8 sur 20
Bordeaux-Talence
Dép . Ville , établissement
CHU
01 Bourg-en-Bresse Clin . Convert 244 4 ,3 85 ,2 74 83 16 ,6 63
02 Saint-Quentin CH 239 8 ,741 ,8 79 83 14 ,4 120
03 Vichy Centre hospitalier284 8 65 ,5 77 83 16 ,4 69
05 Gap CHI des Alpes-du-Sud - 100 6 ,20 54 60 13 ,1 172
06 Antibes Centre hospitalier 117 10 ,9 51 ,3 79 83 13 ,4 159
Cannes CH Pierre-Nouveau 285 6 ,6 66 ,374 83 16 ,2 73
Nice CHU 355 6 ,6 53 79 83 16 ,3 72
Nice Clinique Saint-George 110 7 ,2 71 ,8 77 83 14 ,2 138
St-Laurent-du-Var Inst . A.-Tzanck 191 7 ,2 82 ,2 74 80 14 ,4 120
08 Charleville-Mézières CH 193 9 ,50 68 70 12 ,8 185
Sedan Centre 120 8 ,8 0 68 60 12 ,8 185
10 Troyes Centre hospitalier 310 10 ,3 38 ,4 77 85 15 ,1 90
11 Carcassonne CH Gayraud 124 5 ,4 0 ,8 59 75 13 ,5 156
12 Rodez CH Jacques-Pue' 195 7 ,1 67 ,2 79 90 14 ,8 104
13 Aix-en-Prou . CH du Pays-d '
Aix 369 7 ,3 73 ,779 83 17 ,7 25
Aix-en-Prov . Clinique Axium 109 6 ,7 77 ,1 86 80 15 ,2 86
Aix-en-Prov . Poly . Parc- Rambot 201 5 ,8 80 ,1 74 83 15 ,1 90
Arles CH Joseph-Imbert 128 5 ,1 0 59 70 13 ,6 154
Aubagne Clin . de la Casamance 146 9 80 ,1 83 83 14 ,3 133
Marignane Clinique générale 131 6 ,4 87 72 75 14 ,3 133
Marseille 5 CHU de la Timone 342 6 ,8 61 ,4 79 85 17 ,3 36
Marseille 8 Hôpital Saint-Joseph 138 7 ,8 73 ,283 93 14 ,3 133
Marseille 12 Clin . Vert-Coteau 103 10 ,1 69 ,9 90 85 14 ,2 138
Marseille12 Hôp . privé Beauregard 233 7 ,9 82 ,4 81 80 14 ,7 107
MarseillelS CHU Hôpital Nord 345 4 ,9 73 ,6 79 88 17 ,8 22
14 Caen CH privé Saint-Martin 248 5 ,377 ,4 86 88 17 46
Caen CHRU Côte-de-Nacre 547 6 ,4 62 ,3 77 85 18 ,7 8
16 Angoulême-St-Michel CH 404 9 ,1 55 ,4 77 83 16 ,2 73
17 La Rochelle Centre hospitalier 409 5 80 ,4 77 83 18 ,3 11
18 Bourges CH Jacques-Coeur 623 6 ,2 71 ,6 72 83 18 ,8 7
19 Brive-la-Gaillarde CH Dubois 198 8 ,6 67 ,7 79 83 14 ,2 138
2A Ajaccio Centre hospitalier 146 7 ,2 67 ,8 72 80 14 ,2138
28 Bastia Centre hospitalier 244 6 ,6 68 ,9 79 83 15 ,9 77
21 Dijon CHU - 879 6 ,8 64 ,3 79 95 19 ,8 1
Fontaine-les-Dijon Clinique 1426 ,4 65 ,5 77 80 14 ,9 99
22 Saint-Brieuc CH Yves-Le Fon 267 7 ,2 70 ,8 77 93 16 ,5 66
23 Guéret Centre hospitalier 143 8 ,8 0 72 70 13 ,1 172
72112 SEPTEMBRE 2012 I L '
EXPRESS N' 3193
CréteilCHU
Mondor
Chenevier...
'...e 19 ,5 sur 20
,... ,Toulouse CHU
Q19 ,8 sur 20
Dijon CHU
19 ,8 sur 20
Toulouse Clinique Pasteur
18 ,4 sur 20
DIOLOGIE
INFARCTUS
Metz
Thionville CHR
19 ,3 sur 20
Nancy CHU
19 ,7sur 20
GrenobleLa Tronche CHU
M sur 20
oie A
(e ? c-Dép .
N° et date de parution : 120912 - 12/09/2012
Diffusion : 534919 Page : 80
Périodicité : Hebdomadaire Taille : 100 %
LExpres3_120912_80_54.pdf 1077 cm2
Site Web : http://www.lexpress.fr
24 Périgueux Centre hospitalier _ 234 8 70 ,9 77 85 15 ,1 90
25 Besançon CHRU Minjoz et St-lac . 605 7 ,3 55 81 95 18 ,1 13
Besançon Clinique St-Vincent 149 6 ,2 38 ,9 88 88 14 ,4 120
26 Valence Centre hospitalier 456 6 ,5 61 74 83 17 ,5 28
27 Evreux Clinique Bergouignan 102 8 ,3 76 ,5 79 75 14 ,5 115
28 Chartres CH Louis-Pasteur 468 5 57 ,9 74 83 17 ,8 22
29 Brest CHRU 354 8 ,9 48 ,9 77 83 16 ,2 73
Morlaix Centre hospitalier 170 6 ,6 0 68 60 13 ,4 159
Quimper CHI de Cornouaille 201 9 ,3 53 ,7 77 80 13 ,4 159
30 Nîmes CHU Caremeau 363 6 ,3 76 ,977 83 17 ,5 28
31 Cornebarrieu Clin . des Cèdres 112 7 ,9 83 81 80 14 ,4 120
Toulouse CHU 1 251 6 ,4 66 ,786 100 19 ,8 1
Toulouse Clinique Pasteur 389 4 ,9 81 77 80 18 ,4 10
Toulouse Polyclinique du Parc 166 6 ,3 72 ,3 79 85 15 95
32 Auch Centre hospitalier 146 4 ,1 0 54 60 13 ,4 159
33 Bordeaux-Talence CHU_ 8 ,3 54 ,8 83 93 18 ,6 9
33 Libourne CH Robert-Boulin 187 8 ,1 64 ,2 77 83 14 ,1 146
34 Béziers Centre hospitalier -201 6 ,9 0 63 75 13 ,1 172
Castelnau-le-Lez Clin . du Parc - 102 10 ,4 82 ,4 83 75 14 ,3 133
Montpellier CHU 314 9 ,6 71 88 95 17 46
Montpellier Clin . du Millénaire 378 5 ,8 79 ,4 77 83 17 ,9 16
35 Rennes CHU Pontchaillou 473 7 ,2 56 ,2 79 95 17 46
Rennes Polyclinique St-Laurent 473 4 ,5 59 ,6 63 70 18 ,1 13
Saint-Malo CH Broussais 175 7 ,9 68 ,6 79 88 14 ,4 120
36 Châteauroux Centre hospitalier 366 7 ,8 26 z
z%%
Ville , établissement ( suite ) ss-
*
,2 68 75 15 ,5 80
37 Tours CHRU 411 5 ,6 72 ,577 88 17 ,8 22
38 Grenoble . Groupe hosp mut . 160 5 ,4 75 ,6 77 83 14 ,6 111
38 Grenoble-La Tronche CHU 725 6 ,6 49 ,9 83 98 19 ,1 6
Y ee t.
St-Martin-d
avec
SwissLife
COMMENT LIRE CE TABLEAU ?miiimm11
1 ) Les établissements Public Prive Privé à but
hospitaliers ont ici été lucratif non
classés par département ,
de l CHCentre hospitalier
'
Ain à la Réunion ,
CHI
puis par ordre
Centre hospitalier intercommunal
CHRCentre hospitalier
alphabétique
régional
de commune.
CHRU Centre hospitalier régional universitaire
CHUCentre hospitalier universitaire
2 ) Pour chaque CMC Centre médico-chirurgical
établissement , cinq
données sont publiées.
Leur signification est expliquée dans la méthodologie , insérée
dans les pages nationales du journal.
e .cy ,se
"'
'
H . Clin . de Belledonne 180 6 ,9 77 ,8 88 85 14 ,9 99
39 Lons-le-Saunier CH 138
40 Dax Centre hospitalier
Mont-de-Marsan CH 136
41 Blois Centre hospitalier 120
6
-115 6
7
8
,2 0 59 60
,8 5 ,2 63 75
,2 17 ,6 63 75
,8 0 68 75
13 ,1 172
13 ,3 165
13 ,5 156
13 180
42 Roanne Centre hospitalier 115
St-Etienne CHU Bellevue et Nord 648
43 Le Puy-en-Velay CH 104
44 Nantes CHU 288
9
6
7
8
,6 0 ,9 68 80
,1 49 ,2 79 93
0 54 60
,7 61 ,1 86 95
12 ,8 185
18 ,2 12
12 ,8 185
16 ,5 66
1 / 2
Copyright (L'Express)
Reproduction interdite sans autorisation
Clinique Pasteur Toulouse

Dép . Ville , établissement ( suite )
44 Nantes Nouvelles clin . nantaises Ni 179 6 ,272 ,1 74 83 14 ,7 107
Saint-Nazaire Centre hospitalier 127 6 ,770 ,1 77 75 14 ,2 138
45' Orléans CHR 302 8 ,2 56 77 85 15 ,8 78
Orléans Clin . de la Reine-Blanche 200 7 ,3 72 72 75 14 ,5 115
47i Agen Clinique Esquirol-St-Hilaire 279 8 ,3 76 ,379 90 16 ,5 66
491 Angers CHU 293 8 ,2 76 ,583 93 16 ,7 59
Saumur Centre hospitalier 157 10 ,3 0 68 75 12 ,9 182
50 Avranches-Granville CH 107 12 ,3 1 ,9 74 70 12 ,9 182
Cherbourg CH du Cotentin 141 6 ,3 15 ,654 83 13 ,2 169
51 Reims CHU 392 7 ,764 ,5 77 83 17 ,6 26
Reims Polyclinique de Courlancy 165 5 ,4 64 ,2 74 83 15 ,2 86
52 Saint-Dizier Centre hospitalier 116 9 ,8 0 ,9 63 75 12 ,8 185
54 Essey-lès-Nancy Clin . Pasteur 319 4 ,3 70 ,8 79 80 18 ,1 13
Nancy CHU 740 8 ,8 60 ,5 88 93 19 ,7 3
Nancy Clinique Ambroise-Paré 263 4 ,1 72 ,6 74 83 16 ,4 69
56' Lorient CH Bretagne-Sud 365 6 ,7 69 ,6 77 83 17 ,1 43
Vannes CH Bretagne-Atlantique 569 7 48 ,5 74 83 17 ,2 39
57 Metz-Thionville CHR 1152 5 ,755 ,6 77 98 19 ,3 5
58 Nevers CH Pierre-Bérégovoy 361 7 ,9 70 ,1 86 83 17 ,4 34
59 Cambrai Centre hospitalier 136 8 ,6 24 ,3 74 80 13 ,3 165
Douai-Dechy Centre hospitalier 203 8 33 ,5 72 80 13 ,4 159
Lille CHRU 581 7 ,548 ,4 88 95 17 ,6 26
Lille St-Philibert
-
St-Vincent-de-P . 186
7 ,5 68 ,8 79 83 14 ,4 120
Roubaix CH Victor-Provo 301 8 Tourcoing Centre hospitalier 108 7
,6 40 ,9 77 83
,9 41 ,7
15 ,4 82
79 83 Valenciennes Centre hospitalier 327
60 Beauvais Centre hospitalier 105
7
11
,3 66 ,7 79 85
,4 0 72 60
13 ,8 152
16 ,7 59
12 ,7 190
Compiègne Centre hospitalier 368 7 ,8 67 ,1 74 83 17 46
Creil Centre hospitalier Laennec 211 8 ,1 80 ,1 81 88 14 ,4 120
62 Arras Centre hospitalier 254 6 ,9 40 ,2 79 83 15 ,1 90
Béthune Centre hospitalier 278 8 ,2 25 ,9 77 88 15 95
Bois-Bernard Hôpital privé 181
Boulogne-sur-Mer CH ïï
Calais Centre
6
157 5
,7 64 ,6 77 85
,8 65 74 83
14 ,4 120
14 ,5 115
hospitalier
g
120 6 ,6 0 54 70 13 Lens CH Dr-Schaffner X
63 Clermont-Ferrand
443 7 ,9 62 ,8 81 83
,1 172
17 ,3 36
CHU 4 461 8 ,5 63 ,1 77 83 17 ,5 28
162 6 ,2 73 ,5 77 80 15 95
. Clermont-Fd Pôle Santé-Répub II
64 Bayonne CH de la Côte basque " " 127 6 ,3 52 77 85 14 ,4 120
Bayonne Clinique Lafourcade 266 4 ,6 74 ,4 74 83 16 ,9 55
Biarritz Polyclinique Aguilera 133 8 ,5 73 ,7 81 83 14 ,5 115
Pau Centre hospitalier 300 .
.
'
4 ,1 78 74 83 17 ,5 28
65 Tarbes Centre hosp de Bigorre 141 10 ,9 56 79 83
Tarbes Polyclinique de l Ormeau 1965 ,5 72 ,4 72 75
13 ,4 159
14 ,6 111
66' Perpignan Centre hosp . Joffre " 311 6 ,8 79 ,7 77 88 17 46
Perpignan Clinique Saint-Pierre 11 298 6
67 Haguenau
,4 82 ,2 81 88 16 ,9 55
Centre hospitalier 273 6 Strasbourg Clin
,9 74 ,4 77 83 16 ,4 69
. '
.
de l Orangerie Ig 117 5 ,366 ,7 68 83 14 ,7 107
Strasbourg Hôp universitaires 569 10 ,9 58 ,2 88 93 17 ,3 36
68 Colmar Hôpitaux civils 127 9 ,873 ,2 88 85 14 ,2 138
Mulhouse CH Hasenrain 374 8 ,9 69 86 85 17 46
69 Lyon 4 CHU Nord Hôp . Croix-R .
'
178 7 70 ,8 81 88 15 ,383
Lyon 7 CH St-loseph -St-Luc 433 5 82 ,4 79 83 17 ,9 16
Lyon 9 Clinique de la Sauvegarde 288 5 ,764 ,688 100 17 46
Lyon-Bron CHU Est Fli5p.L.-Pradel 139 10 54 ,7 90 90 14 ,4 120
70 Vesoul CHI de la Haute-Saône 108 7 ,7 0 54 70 12 ,9 182
71 Chalon-sur-Saône CH W.-Morey 159 4 ,6 0 54 70 13 ,3 165
Mâcon CH les Chanaux 184 6 ,1 0 54 60 13 ,2 169
72 Le Mans Centre hospitalier 309 7 ,558 ,3 77 85 16 ,7 59
N° et date de parution : 120912 - 12/09/2012
Diffusion : 534919 Page : 81
Périodicité : Hebdomadaire Taille : 100 %
LExpres3_120912_80_54.pdf 1077 cm2
Site Web : http://www.lexpress.fr

EN COUVERTURE CARDIOLOGIE
L '
01 Bourg-en-Bresse Clin . Convert
'
375 3 ,8 60 47 21 14 ,6 151
.
02 Saint-Quentin Centre hospitalier ^ 272 6 ,8 85 63 9 13 ,9 182
03 Vichy Centre hospitalier 389 6 ,5 70 46 25 14 ,4 165
06 Antibes Centre hospitalier 205 7 ,7 75 51 10 13 ,7 191
Cannes CH Pierre- Nouveau __ 406 4 ,8 60 40 5 13 ,6 197
Nice CHU 362 6 85 58 7 14 ,7 146
Nice Clinique Saint-George 720 4 ,3 60 52 5 15 ,8 109
Saint-Laurent-du-Var fret A.- Tzanck .
956 3 ,9 75 45 13 16 ,7 62
10 Troyes Centre hospitalier 223 6 ,4 75 49 11 13 ,9 182
12 Rodez - CH Jacques Puel 399 6 ,4 80 51 23 14 ,5 157
13 Aix-en-Prou CH du Pays d '
Aix 531 6 ,7 70 56 28 16 99
Aix-en-Provence Clinique Axium _ 515 4 . .
.
.
. .
,
.
,6 75 57 35 16 ,9 47
Aix-en-Prov Poly Parc Rambot 520 4 ,7 70 48 30 16 ,1 94
Aubagne Clin de la Casamance 659 6 ,1 83 54 15 16 ,1 94
Marignane Clinique générale 463 5 ,4 75 45 6 14 ,9 135
Marseille 5 CHU Hôp de la Timone 639 6 ,4 98 55 15 17 ,2 40
Marseille 8 Clinique Bouchard 452 4 ,4 75 49 13 15 ,5 126
Marseille 8 Hôpital Saint-Joseph 461 6 80 53 18 15 ,5 126
Marseille 9 Ctre cardio Valmante 2607 ,6 70 50 8 13 205
Marseille9Fbp.privéClairval 588 6 ,9 98 57 31 16 ,7 62
Marseille 12 Clin Merlin -Vert-Côteau 228 9 ,1 100 68 10 165 157
Marseille 12 Hôp privé Beauregard 616 4 ,8 60 45 7 15 ,5 126
Marseille 15 CHU Hôpital Nord 957 4 ,5 88 52 11 1Z7 22
14 Caen CH privé Saint-Martin 1 515 3 85 34 39 19 4
Caen CHRU Côte de Nacre 1 176 3 ,7 75 34 45 185 7
16 Angouléme-Saint-Michel CH 771
17 La Rochelle Centre hospitalier 1
5
271 3
75
,7 85
46 15
45 31
16 ,3 81
18 ,3 8
18 Bourges CH lacques-Coeur 1 108 4 ,8 75 46 34 17 ,7 22
19 Brive-la-Gaillarde CH Dubois 352 6 ,7 70 56 19 14A 165
20 Ajaccio Centre hospitalier 237 6 ,5 88 48 10 13 ,7 191
Ajaccio Polyclinique du Golfe 320 5 ,9 70 48 18 13 ,6 197
Bastia Centre hospitalier 661 3 ,8 60 43 28 16 ,5 72
21 Dijon CHU 980 5 ,9 85 54 40 1Z9 17
Fontaine-lès-Dijon Clinique 746 4 ,3 70 51 42 17 ,4 35
22 Saint-Brieuc CH Yves-le-Foll 527 6 ,4 88 50 24 16 ,1 94
24 Périgueux Centre hospitalier 491 6 ,4 75 53 25 15 ,8 109
25 Besançon CHU Minjoz et St-Jacques 844 5 ,3 85 46 39 17 ,8 20
Besançon Clinique Saint-Vincent 361 4 ,4 60 46 24 143 171
26 Valence Centre hospitalier 769 4 70 40 24 16 ,4 77
27 Evreux Clinique Bergouignan 316 5 ,3 83 52 15 14A 165
N° et date de parution : 120912 - 12/09/2012
Diffusion : 534919 Page : 82
Périodicité : Hebdomadaire Taille : 100 %
LExpres3_120912_82_33.pdf 1077 cm2
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ANGIOPLASTIE DES CORONAIRES PAR STENT
Les 10 meilleurs Paris
établissements Groupe hospitalier
Caen CH privé Saint-Martin p%%
19 sur 20 NO
Dép . Ville , établissement
PitiéSalpêtrière
18 ,6 sur 20
Caen CHRU
Côte de Nacre
18 ,5sur 20 Massy
lnst . hospitalier
1 . Cartier
18 ,8 sur 20
La Rochelle
Centre hospitalier
18 ,3 sur 20
7 4112 SEPTEMBRE 2012 I L '
EXPRESS N' 3193
Créteil
CHU
ChenevierMondor
18 ,3 sur 20
Essey-lès-Nancy
CHU
19 ,2 sur 20
o
Nancy CHU
18 ,3 sur 20
Toulouse CHU
w 19 ,6 sur 20
Toulouse Clinique Pasteur
19 ,4 sur 20
28 Chartres CH Louis-Pasteur 647 3 ,5 75 44 24 16 ,6 66
29 Brest CHRU 545 6 ,5 83 53 30 16 99
Brest Clinique du Grand-Large401 4 ,2 83 50 18 14 ,6 151
Quimper CHI de Cornouaille 366 5 ,9 60 51 8 13 ,2 204
30 Mimes CHU Caremeau 835 4 ,7 80 52 27 17 ,2 40
Nîmes Hôp . privé les Franciscaines 954 5 90 48 19 16 ,9 47
31 Cornebarrieu Clinique des Cèdres 465 6 ,775 58 9 14 ,8 142
Toulouse CHU 1 657 5 ,9100 65 47 19 ,6 1
Toulouse Clinique Pasteur 2 310 3 80 39 47 19 ,4 2
Toulouse Polyclinique du Parc 324 5 ,2 88 49 21 14 ,6 151
L '
avec
SwissLife
COMMENT LIRE CE TABLEAU ?
1 ) Les établissements
hospitaliers ont ici été
classés par département ,
de l '
Ain à la Réunion ,
puis par ordre
alphabétique
de commune.
.e,0 "
43' ° cS e 4Te Ville , établisserr ( suite )
'
Union Clinique de l Union 157 6 70 51 15 13 ,9 182
33 Bordeaux Clinique Saint-Augustin 860 3 ,9 83 51 39 17 ,9 17
Bordeaux Polycl . Boid.-Caudéran 599 4 ,8 80 51 19 16 ,287
Bordeaux-Talence CHU 1 216 8 ,2 100 56 29 17 ,8 20
Libourne CH Robert-Boulin 458 6 75 53 14 14 ,9 135
Pessac Hôp . privé Saint-Martin 1 121 3 ,6 70 47 42 18 ,1 11
34 Castelnau-le-Lez Clinique du 391 6 ,5 83 53 25 14 ,8 142
Montpellier CHU 946 7 ,6 98 56 32 17 ,3 36
Montpellier Clinique du Millénaire 1 045 4 ,3 83 49 29 17 ,7
35 Rennes CHU Pontchaillou__ 560 6 ,1 75 52 24 16 ,2 87
Rennes Polyclinique Saint-Laurent 803 3 ,5 60 44 47 17 ,5 31
Saint-Malo CH Broussais 389 5 ,6 60 50 13 13 ,7 191
36 Châteauroux Centre hospitalier 120 8 ,1 60 48 18 13 205
37 Tours CHRU 1 063 3 ,8 88 43 31 18 15
Tours Clinique Saint-Gatien 783 5 ,4 80 52 34 17 ,3 36
38 Grenoble Groupe hosp . mutualiste 543 3 ,9 70 48 9 15 ,8 109
Grenoble-La Tronche CHU 748 5 ,5 83 53 36 17 ,6 26
St-Martin-d '
Hères Clin . de Belledonne 777 4 ,1 80 50 26 16 ,5 72
42 Saint-Etienne CHU Bellevue et Nord 1006 3 ,3 75 40 27 17 ,3 36
Saint-Etienne Hôp . privé de la Loire 256 5 ,9 85 49 7 14 ,5 157
cl" Nantes CHU 843 5 ,3 88 46 26 17 ,3 36
Nantes Nouvelles Clin . nantaises 1 030 3 ,7 90 45 23 17 ,6 26
Saint-Nazaire Centre hospitalier 259 5 ,7 80 50 9 14 181
'
.
.
Saint-Nazaire
Polyclin de l Europe 135
45 Odéans CHR 518
Orléans Clin de la Reine Blanche 673
4 Agen Clinique Esquirol-St-Hilaire 687
49 Angers CHU 622
Trélazé Clinique Saint-Joseph 354
4
5
5
6
8
4
,3 60
,2 70
,3 70
80
,1 90
,9 75
44 8
44 28
46 28
52 19
59 31
54 15
13 ,6 197
16 ,1 94
16 ,4 77
16 ,6 66
16 ,6 66
14 ,3 171
51 Reims CHU 656 5 ,8 60 52 48 16 ,8 55
1 / 2
Copyright (L'Express)
2 ) Pour chaque
établissement , cinq
données sont publiées.
Reproduction interdite sans autorisation
CH
CHI
CHR
CHR
CHU
CMC
1111111111111111111
Public Privé Privé à but
non lucratif
Centre hospitalier
Centre hospitalier intercommunal
Centre hospitalier régional
Centre hospitalier régional universitaire
Centre hospitalier universitaire
Centre médico-chirurgical
Leur signification est expliquée dans la méthodologie , insérée
dans les pages nationales du journal.

59 Croix Polyclinique du Parc 201 4 ,8 85 49 4 14 ,6 151
Douai-Dechy Centre hospitalier 103 6 ,4 75 43 1 13 ,5 202
Dunkerque Centre hospitalier 447 4 ,8 75 44 2 15 ,2 131
Lille CHRU 766 4 ,9 88 51 14 17 ,2 40
Lille Polyclinique de la Louvière 512 3 ,1 70 43 13 16 99
Lille Polyclinique du Bois 507 3 ,7 83 38 8 15 ,9 103
Lille St-Philibert - St-Vincent-de-Paul 360 5 ,6 80 51 13 14 ,5 157
Roubaix CH Victor-Provo 201 6 ,6 85 58 1 14 ,4 165
Tourcoing Centre hospitalier 160 5 ,4 80 56 3 14 ,5 157
Valenciennes Centre hospitalier 657 5 ,5 70 47 16 15 ,9 103
Valenciennes Polyclinique Vauban _ 626 4 ,1 80 46 12 16 ,3 81
60 Compiègne Centre hospitalier 562 5 ,7 80 45 16 15 ,8 109
Creil Centre hospitalier Laennec 636 5 ,5 85 49 5 16 ,2 87
62 Arras Centre hospitalier 232 4 ,4 85 56 6 14 ,9 135
Béthune Centre hospitalier 115 6 ,6 70 53 2 13 ,3 203
Bois-Bernard Hôpital privé 861 3 ,1 70 43 8 16 ,5 72
Boulogne-sur-Mer Centre hospitalier 400 4 ,1 75 47 22 14 ,8 142
Lens CH Dr-Schaffner 521 6 ,3 75 59 11 15 ,8 109
St-Martin-Boul . '
. C méd . Côte d Opale 459 3 ,2 70 35 23 15 ,7 116
63 Clermont-Ferrand CHU 1 039 6 85 49 37 17 ,6 26
,1
. Clermont-Fd Pôle Santé-Rép 580 4 ,6 80 51 28 16 ,3 81
64 Aressy Clinique cardiologique 332 5 ,7 70 48 7 13 ,6 197
Bayonne CH de la Côte basque 211 4 ,4 83 47 31 15 ,5 126
Bayonne Clinique Lafourcade 626 3 ,6 60 46 19 16 ,2 87
Biarritz Polyclinique Aguilera 247 6 ,1 80 53 17 14 ,5 157
Pau Centre hospitalier 975 2 ,5 83 33 30 17 ,7 22
75 53 10 13 ,9 182
65 Tarbes Centre hosp . de Bigorre 337 9 ,2
Tarbes Polyclinique de '
Ormeau 454 4 ,9 60 50 12 14 ,6 151
66 Perpignan Centre hospitalier Joffre _ 647 5 ,4 85 51 15 16 ,3 81
Perpignan Clinique Saint-Pierre 1 229 4 ,5 90 48 22 17 ,5 31
67 Haguenau Centre hospitalier 608 4 ,8 75 46 17 16 ,2 87
Strasbourg Clinique de l '
Orangerie 511 3 ,2 75 40 18 15 ,9 103
Strasbourg Hôpitaux universitaires 824 9 ,2 98 56 9 16 ,6 66
68 Colmar Gr . hosp . Centre-Alsace 516 5 ,6 80 39 6 14 ,9 135
Colmar Hôpitaux civils 321 9 100 66 6 14 ,2 176
Mulhouse Centre hosp . Hasenrain 699 5 ,5 80 46 4 15 ,9 103
Mulhouse Clinique du Diaconat 728 5 ,1 80 51 4 16 99
Mulhouse Clinique Saint-Sauveur 286 6 ,3 93 54 3 14 ,3 171
St-Louis Polycl . des Trois-Frontières 121 6 ,8 60 50 1 13 205
69 Caluire Infirm . protestante de Lyon 547 3 ,5 83 45 36 172 40
75 46 25 16 ,9 47
Lyon 4 CHU Nord Hôp . de la Croix-Rousse 489 4 ,6
Lyon 7 CH St-Joseph-St-Luc 787 4 ,6 83 52 14 16 ,9 47
Lyon 9 Clinique de la Sauvegarde 624 3 ,1 80 35 20 16 ,4 77
Lyon-Bron CHU Est Hôp . L.-Pradel _ 1 019 4 ,8 98 47 18 18 ,1 11
Villeurbanne Clinique du Tonkin 675 3 ,5 83 47 35 17 ,9 17
72 Le Mans Centre hospitalier " 393 5 ,7 75 52 26 14 ,7 146
N° et date de parution : 120912 - 12/09/2012
Diffusion : 534919 Page : 83
Périodicité : Hebdomadaire Taille : 100 %
LExpres3_120912_82_33.pdf 1077 cm2
Site Web : http://www.lexpress.fr
-
75 Paris13 Gr . hosp . Cochin St V.-de-Paul 445 4 ,5 80 43 26 16 ,5 72
Paris 13 Gr . hosp . Pitié-Salpêtrière 1 072 4 ,5 90 47 27 18 ,6 6
Paris 14 Institut mut . Montsouris 386 3 ,8 80 45 33 15 ,8 109
Paris 15 Clin . chir . Alleray-Labrouste 502 2 ,8 60 42 44 16 ,8 55
Paris 15 Gr . hosp . Broussais - Pompidou 505 5 75 49 29 16 ,9 47
Paris 16 Clin . Georges-Bizet 496 3 ,5 60 48 30 16 ,4 77
Paris 18 Gr . hosp . Bichat-C1.-Bemard _ 609 4 ,5 70 45 24 16 ,9 47
Paris 20 Hôpital Tenon 294 6 ,2 70 57 22 14 ,9 135
76 Harfleur Clin .du Petit-Colmoulins 217 4 ,7 83 48 5 14 ,5 157
Le Havre Centre hospitalier 380 5 ,5 70 53 9 14 ,3 171
Le Havre Hôp . privé de l '
51 Reims Polyclinique de Courlancy 559 4 ,1 83 49 34 16 ,9 47
Reims Polyclinique Saint-André 185 3 ,9 83 47 31 15 ,7 116
53 Laval
Estuaire 108 5 ,8 85 52 0 14 ,4 165
Centre hospitalier 177 7 60 52 7 13 205
54 Essey-lès-Nancy Clinique Pasteur 977 3 ,3 80 52 47 19 ,2 3
Nancy CHU 946 6 ,3 85 56 42 18 ,3 8
Nancy Clinique Ambroise-Paré _ 664 3 ,1 75 44 22 16 ,7 62
56 Lorient CH Bretagne Sud 696 4 ,3 70 44 9 16 ,2 87
Vannes CH Bretagne Atlantique 667 3 ,9 75 43 17 16 ,2 87
57 Metz Clinique Claude-Bernard 689 3 ,7 75 50 23 16 ,8 55
Metz-Thionville CHR - 1 386 3 ,6 85 42 24 18.1 11
Pierre-Bérégovoy ""e667
58 Nevers CH
5 ,4 80 54 20 16 .4. 'Ze
4 4 ..re Zib
,
Dép . Ville , établissement ( suite ) ce e e Dép . Ville établissement , ( suite ) ee 4 Ç5'.4e
,7 62
Le Mans CMC Pôle Santé Sud 571 4 ,9 70 50 17 16 ,1 94
74 Annemasse Polyclinique de Savoie 151 1 ,8 60 27 28 14 ,8 142
Annecy CH Région annécienne 446 4 ,4 70 42 27 15 ,7 116
Argonay Clinique du Lac 258 1 ,8 60 27 25 14 ,7 146
75 Paris 6 Hôp . militaire Val-de-Grâce 306 3 ,775 41 34 15 134
Paris 8 Clinique Turin 391 3 ,770 44 29 14 ,9 135
Paris 10 Gr . hosp . Lariboisière
- F.-Widal 587 4 ,3 83 41 19 16 ,8 55
2 / 2
Copyright (L'Express)
Rouen CHU Charles-Nicolle 652 5 85 47 18 164 66
Rouen Clinique Saint-Hilaire 1 156 3 ,2 70 45 22 17 ,5 31
77 Lagny-Marne-la-Vallée CH 1 061 3 ,3 85 28 8 16 ,9 47
Melun Clinique des 556 5 ,5 60 49 22 15 ,6 121
78 Le Chesnay CMC de Parly II 562 3 ,7 85 43 22 17 44
Evecquemont Centre cardiologique -7 489 7 ,5 80 47 13 14 ,9 135
Mantes-la-Jolie CH Fr.-Quesnay 114 6 ,3 60 55 6 13 ,7 191
'
Le Port-Marly CMC de l Europe 266 7 ,6 85 55 2 14 ,2 176
Poissy-St-Germain-en-Laye CHI 497 3 ,7 70 44 6 15 ,6 121
Rambouillet Centre hospitalier 135 5 ,7 60 50 5 13 ,6 197
Trappes Hôp . privé Ouest parisien 253 6 ,2 85 52 7 14 ,1 178
Versailles Centre hospitalier 427 5 ,2 75 43 6 14 ,7 146
79 Niort Centre hospitalier 809 4 ,7 80 44 23 16 ,8 55
80 Amiens CHU Hôpital Nord 510 5 ,1 80 50 35 16 ,8 55
Amiens SAS Cardiol . et urgences 676 4 ,3 60 47 32 16 ,5 72
81 Albi CMC Claude-Bernard 356 5 ,1 60 47 11 13 ,7 191
82 Montauban Clin . Pont-de-Chaume 325 4 ,6 93 46 8 14 ,6 151
83 Fréjus-Saint-Raphaél CHI 558 6 70 52 17 15 ,7 116
011ioules Polyclinique les Fleurs __ 1 323 3 ,1 85 42 19 18 ,1 11
Toulon Hôp . militaire Ste-Anne _ 250 4 ,6
Reproduction interdite sans autorisation
90 60 8 14 ,4 165
Toulon-La Seyne Centre hosp.521 6 ,4 70 50 13 15.4 130
84 Avignon CH Henri-Duffaut __ 1 219 4 ,4 100 42 13 17 ,6 26
Avignon Clinique Rhône-Durance __ 873 3 ,5 83 45 21 17 44
85 La Roche Von CH départemental _ 530 6 ,2 70 49 25 15 ,7 116
86 Poitiers CHU La Miletrie 503 7 75 50 23 15 ,8 109
Poitiers Polyclinique 259 4 60 45 23 13 ,9 182
,1
87 Limoges CHU Dupuytren 748 4 ,9 80 42 29 17 44
89 Auxerre Centre hospitalier 491 4 ,8 70 54 24 15 ,6 121
90 Belfort Centre hospitalier 670 4 ,1 80 47 6 16 ,3 81
91 Corbeil-Essonnes CH Sud Francilien 456 6 ,6 75 53 28 15 ,9 103
Massy Institut hospitalier 1.-Cartier 1101 3 ,9 .93 47 40 18 ,8 5
Quincy-ss-Sénart Hôp . privé Galien 699 4 ,585 49 41 18 15
92 Antony Hôpital privé 499 4 ,4 70 42 31 16 ,3 81
Boulogne Hôp . Ambroise-Paré 420 5 ,9 75 50 11 14 ,7 146
Clamart Hôpital Antoine-Béclère 256 5 ,5 98 45 14 15 ,1 133
Neu illy Seine Centre chir . A.-Paré 862 3 ,4 70 41 21 16 ,8 55
Le Plessis-Rob . C . chir . Lannelongue 861 2 ,6 83 27 34 17 ,6 26
Suresnes Hôpital Foch 372 4 ,6 75 56 24 15 ,2 131
93 Aubervilliers La Roseraie 545 5 ,8 83 47 11 15 ,6 121
Aulnay-sous-a CH Robert-Ballanger 311 5 ,7 75 45 15 13 ,8 189
Montfermeil-Le Raincy CHI 356 5 70 48 9 141 178
Montreuil C . hosp . A.-Grégoire _ 421 3 ,8 70 42 6 14 ,1 178
93 50 26 17 ,5 31
Saint-Denis Centre cardiol . du Nord 959 4 ,8
9 Créteil CHU Chenevier-Mondor 983 4 98 49 12 18 ,3 8
Villeneuve-St-Georges CHI _ 302 4 ,7 75 46 10 14 ,3 171
95 Argenteuil CH Victor-Dupouy 335 5 ,9 60 49 1 13 ,8 189
Eaubonne-Montmorency CH 375 5 ,4 60 49 2 13 ,9 182
Gonesse Centre hospitalier 257 7 ,8 83 54 1 13 ,7 191
Pontoise CH René-Dubos 520 6 ,1 85 48 4 15 ,6 121
971 Pointe-à-Pitre CHU 181 7 ,3 85 52 9 13 ,9 182
Fort-de-France CHU Zobda-Quitman 416 4 ,4 75 44 17 14 ,5 157
97 Saint-Denis CH Félix-Guyon_ 419 6 90 56 95 16 ,6 66
97 Sainte-Clotilde Clinique 452 4 60 58 30 15 ,9 103
N°3193 L '
EXPRESS 112 SEPTEMBRE 20121 75
Clinique Pasteur Toulouse

EN COUVERTURE CARDIOLOGIE
LE PONTAGE AORTO-CORONARIEN
Les 10 meilleurs
établissements
Paris Gr . hosp . Bichat-Claude Bernard
18 ,5 sur 20
06 St-Laurent-du-Var Inst.A.-Tzanck 177 12 ,3 54 60 24 14 ,4 55
13 Marseille5CHU Hôp . de la Timone 137 17 ,3 74 95 36 15 ,4 44
Marseille 8 Hôpital Saint-Joseph 131 14 ,5 54 70 45 14 ,7 53
Marseille 9 Hôp . privé Clairval 234 16 ,468 78 57 16 ,4 29
14 Caen CH privé Saint-Martin 168 13 ,2 81 87 43 16 ,3 33
Caen CHRU Côte de Nacre 168 14 ,9 77 89 48 16 ,2 36
21 Dijon CHU 327 13 ,7 74 87 45 18 10
25 Besançon CHU Minjoz et St-Jacques 232 14 ,4 74 65 48 16 ,6 25
29 Brest CHRU 234 13 ,9 68 72 48 16 ,7 24
30 Mmes Hôp . privé les Franciscaines 149 18 ,2 86 82 20 14 ,6 54
31 Toulouse CHU 340 13 ,974 89 52 18 ,4 7
Toulouse Clinique Pasteur 361 11 ,9 68 74 53 18 ,2 9
33 Bordeaux Clin . Saint-Augustin 369 10 ,654 74 65 18 ,7 5
Bordeaux-Talence CHU 493 15 81 95 54 19 ,2 3
34 Montpellier CHU 187 16 74 80 43 15 ,4 44
Montpellier Clin . du Millénaire 120 12 ,4 63 64 36 15 ,3 47
35 Rennes CHU Pontchaillou 417 12 ,3 54 70 52 18 10
37 Tours CHRU 202 11 ,3 74 88 43 16 ,3 33
Tours Clinique Saint-Gatien 280 14 ,5 77 88 54 18 10
38 Grenoble-La Tronche CHU 252 15 ,7 74 82 40 16 ,5 26
St-Martin-d
Rennes CHU
18 sur 20
Tours Clinique Saint-Gatien
18 sur 20
Bordeaux Clinique
Saint-Augustin
18 ,7 sur 20 el
Bordeaux - Talence CHU a
19 ,2 sur 20 `dr
LA RÉUNION
Saint-Denis
CH Félix Guyon we
18 ,9 sur 20
Dép . Ville , établissement
'
. Clin . de Belledonne 180 19 81 86 28 14 ,4 55
42 St-Etienne CHU Bellevue et Nord 318 13 ,5 68 66 22 16 ,5 26
44 Nantes CHU 427 15 ,5 88 80 39 17 ,9 13
49 Angers CHU 166 11 ,5 74 85 32 15 ,8 38
51 Reims CHU 183 15 ,1 72 73 46 15 ,5 42
54 Nancy CHU 290 15 ,781 92 44 17 ,6 16
57 Metz Clinique Claude-Bernard 179 11 74 75 24 15 ,5 42
Metz-Thionville CHR 161 18 ,4 79 86 25 14 ,3 58
59 Lille CHRU 422 14 ,668 76 33 17 ,1 19
76112 SEPTEMBRE 20121 L '
EXPRESS N' 3193
Massy lnst.
hospitalier
J . Cartier
19 ,4 sur 20
Paris
Groupe hospitalier
Pitié-Salpêtrière
19 ,6 sur 20
Toulouse CHU
18 ,4 sur 20
Dijon CHU
18 sur 20
Lyon Clinique
de la Sauvegarde
18 ,3 sur 20
Toulouse Clinique Pasteur
18 ,2 sur 20
e .? 1
""?.?
N° et date de parution : 120912 - 12/09/2012
Diffusion : 534919 Page : 84
Périodicité : Hebdomadaire Taille : 100 %
LExpres3_120912_84_55.pdf 538 cm2
Site Web : http://www.lexpress.fr
avec
Ire
SwissLife
COMMENT LIRE CE TABLEAU ?
1 ) Les établissements
hospitaliers ont ici été
classés par département ,
'
de l Ain à la Réunion ,
puis par ordre
alphabétique
de commune.
2 ) Pour chaque
établissement cinq
,
c ..-.
e e de_te , ,.#
ce ce . e . . ' .e..

EN COUVERTURE CARDIOLOGIE
Pierre François.
Jean-François Tripodi.
avec
fee,
SwissLife
«L'excellence essaime dam
Comment expliquer
les progrès français
dans le traitement
des maladies
cardio-vasculaires ?
Comment faire
mieux encore?
Comment, tout
au long d'un
parcours de soins,
mieux associer
es patients,
les personnels
médicaux et
les assureurs ?
Les réponses de
Pierre François,
directeur général
de SwissLife
Prévoyance et Santé,
et de Jean-François
Tripodi, directeur
général de Carte
blanche, partenaires
de L'Express
pour ce palmarès
des hôpitaux.
78112 SEPTEMBRE 2012 I L'EXPRESS N°3193
L'excellence française en matière
de traitement des pathologies
cardiaques est-elle certaine?
Pierre François: Oui, parce que
le système d'enseignement de
la médecine est à la hauteur, avec
notamment l'internat, le clinicat
et la formation d'excellence
dans les hôpitaux. Dès que l'on
aborde des pathologies complexes,
il montre toute sa valeur. Stages
compris, les médecins ont plus de
dix ans d'études : une vraie supériorité
internationale pour un spécialiste
en cardio. En revanche,
notre organisation, qui rembourse
à l'acte, n'offre pas de vrai outil
de prévention ni d'information.
L'acte de prévention n'est pas payé
au praticien, alors que l'acte médical
est plutôt bien payé et remboursé.
Jean-François Tripodi: Les classements,
tels ceux que nous réalisons
avec L'Express, le montrent
bien: il n'y a pas de problème pour
accéder à des soins de qualité, particulièrement
sur des pathologies
lourdes comme celles dont traite
la cardiologie, mais ce qui se passe
avant et après l'hospitalisation
peut être amélioré, afin, justement,
d'éviter le plus possible le
passage par l'hôpital et encore
plus le retour après une première
hospitalisation.
P. F.: Le parcours de soin manque
de fluidité. Aller voir son médecin
traitant est une étape qui peut
amener vers une autre étape, le
spécialiste, puis à l'hôpital. Il faut
plus de lien entre ces interlocuteurs
successifs. Idem pour la
rémunération : un médecin de
ville n'est pas payé pour le suivi
de son patient, mais à l'acte. En
Grande-Bretagne, il l'est pour le
suivi d'une personne physique,
malade ou pas, et il se pose donc
la question de la prévention.
J.-F. T. Syndicats et pouvoirs
publics s'intéressent à la capacité
de coordination des complémentaires,
proches de l'assuré et
DEFISPULLATEUPi
CAFiDl.e.V.P.Je
des professionnels de santé. Ainsi,
suries problèmes d'audition, c'est
nous qui avons mis autour de la
table des professions qui ne se
parlaient jamais, afin de coordonner
et d'optimiser le coût des
soins: ORL, audioprothésistes,
orthophonistes...
Comment mieux informer? Par
des campagnes publicitaires?
Il y en a déjà beaucoup...
J.-F. T.: Elles ont un impact, mais
n'apportent pas de réponse individuelle.
Or l'assuré a besoin de
conseils sur mesure, que nous proposons
avec un site Internet et
une newsletter personnalisable :
chaque semaine, vous recevez de
l'information générale et les zooms
que vous avez sollicités. Dès qu'il
y aune nouveauté en termes de
soins, ou une évolution de certains
traitements, vous êtes prévenu.
Nous pratiquons aussi le
coaching individuel pour la nutrition
ou l'arrêt du tabac, mais pas
en cardiologie, trop complexe. En
revanche, lorsque vous sortez
de l'hôpital et effectuez un séjour
dans un centre de réadaptation,
ou avez à changer de mode de vie,
SwissLife et Carte blanche sont
présents, dans une démarche
« santé » plus qu'« assurance».
Notre dernière enquête, à la fin
de uni, place assureurs et platesforme
s juste derrière la Sécurité
sociale en termes de référents
information-santé.
La prévention cardio-vasculaire
progresse-t-elle ?
P. F.: Une bonne partie des accidents
cardiaques frappe des gens
qui n'avaient aucun signe avantcoureur
et ne se sentaient pas
concernés. Comment les sensibiliser?
Faut-il dépister toute une
population, alors que les tests
ne permettront jamais de déceler
tous les cas à venir?
Le génome peut-il aider à prévoir
les risques de chacun?
J.-F. T. : A partir de l'analyse de
votre ADN, dire que vous avez tel
risque d'avoir telle pathologie peut
se révéler anxiogène. Ce n'est pas
tellement dans l'esprit français.
Certains médecins disent même
que cela peut provoquer la maladie!
Sans compter les charlatans
qui vous diront sur Internet :
« Envoyez-moi un échantillon de
salive et je vous dirai ce que vous
aurez et à quel âge ».

toutes les régions»
Et la mise en place des défibrillateurs?
P. F. : La plupart des agents Swiss-
Life s'engagent à en être équipés,
et à former des équipes locales
pour enseigner à leurs clients
les gestes qui sauvent. Il s'agit
d'aller plus que loin que le métier
d'assureur.
J.-F. T. : Le maniement d'un défibrillateur
s'apprend en quinze
minutes, mais il faut équiper le
pays. Nous avons une carte de
France des défibrillateurs en place:
il y a encore des trous... Il faut aussi
qu'ils soient accessibles, et entretenus.
Comme les extincteurs!
P. F.: Un domaine où les assureurs
ont été actifs, en conditionnant
leurs tarifs à la mise en place d'extincteurs
dans les locaux professionnels.
Ce que le marché a fait
pour l'assurance-dommage des
biens, elle doit le faire pour le risque
cardiaque.
En attendant, on en revient à
la prévention...
J.-F. T. : Elle est toujours volontaire,
décision du citoyen. On
ne peut contraindre à faire de la
prévention, il faut motiver, ce qui
est difficile. Notamment chez les
SANTÉ PUBLIQUE
Il n'y a, en France,
aucun problème
pour accéder à des
soins de qualité.
En revanche,
ce qui se passe
avant ou après
l'hospitalisation
peut être amélioré.
jeunes, que l'on sensibilise facilement
aux MST ou aux accidents
de la route, mais moins aux risques
cardiaques, alors que, chaque
année, des adolescents meurent
d'infarctus lors d'un effort.
P.F. : La population française est
bien suivie : nous avons tous un
numéro de Sécu, ce qui devrait
faciliter la prévention motivée.
Mais c'est peu utilisé.
J.-F. T. : Dommage, car rien n'est
aussi efficace que le contact personnel.
Pour la mammographie,
malgré l'information nationale,
le document reçu par la Poste et
la gratuité, téléphoner à chaque
patiente multiplie de trois à cinq
le taux de passages à l'acte.
P. F. : En France, on monte volontiers
dans un camion de don du
sang, parce qu'il n'est pas question
de maladie, mais on rechigne
à entrer dans un camion de dépistage
d'une pathologie.
Notre palmarès montre que la
province fait jeu égal avec I'llede-France
en cardiologie : vrai?
P. F. : Oui. Le système hospitalier
et universitaire a permis cela,
et l'internat, avec son classement
national, offre au spécialiste bien
g
noté de choisir son heu d'exercice.
C'est un grand débat dans le monde
de l'internat : faut-il un classement
régional ou national? L'avantage
du national, c'est que, si votre spécialité
est recherchée, toute la France
vous est ouverte. Ainsi, l'excellence
essaime dans toutes les régions.
J.-F. T. Résultat, le patient ne
pense pas à se faire hospitaliser à
Paris dès qu'il a un problème : il
sait que le gros établissement
de sa région lui offre le meilleur.
Quelles avancées espérer?
J.-F. T.: Il y a eu la révolution de
l'angioplastie, il y a vingt ans,
immense progrès qui a allégé la
chirurgie. Devant nous? Les cellules
souches, pour régénérer les
coeurs qui ont fait un infarctus...
Quels que soient les progrès, si
un traitement nouveau survient
sans être remboursé par la Sécu,
le processus de Carte blanche et
SwissLife permet de le prendre
en charge «hors nomenclature».
Nous l'avons fait récemment pour
un test sanguin de dépistage du
cancer du côlon, appelé à remplacer
la coloscopie.
P. F. : Parfois, la Sécurité sociale
se tourne vers les complémentaires
et dit: « On n'y arrive plus,
prenez le relais.>'
L'image des assureurs santé
s'améliore donc?
P. F. : Oui, mais il demeure une
croyance : nos coûts seraient trop
élevés. La concurrence est telle
entre les complémentaires que de
mauvais gestionnaires ne survivraient
pas! Et quand on rembourse
un acte, c'est en général parce que
la Sécu s'est désengagée, parce que
la gestion en est trop complexe.
Par ailleurs, quand vous assurez
votre voiture ouvotre maison, vous
espérez éviter les sinistres et ne
pas avoir à profiter de cette assurance.
Quand vous contractez une
complémentaire santé, pour l'optique
ou les dents, c'est avec l'intention
de vous en servir un jour.
Et pourtant, dès qu'on parle de
santé, les notions de gestion ou de
profits semblent déplacées... •
PROPOS RECUEILLIS PAR
CHRISTOPHE BARBIER
N°3193 L'EXPRESS 112 SEPTEMBRE 20121 79

EN COUVERTURE CARDIOLOGIE
SwissLife
Une vie après l'infarctus
Alimentation, activité physique... Tl est déterminant de revoir ses habitudes. Un bouleversement
pour de nombreux patients qui trouvent dans les services de réadaptation cardiaque un
accompagnement indispensable. Reportage à l'hôpital Corentin-Celton, en région parisienne.
-u
n air de tango
emplit l'atmosphère
de bandonéon et de
tourments espagnols,
et les images
surgissent comme des flashs: l'obscurité
incandescente d'une cave
de Buenos Aires; les danseurs
entrelacés dans des chorégraphies
de jambes et de regards; les jupes
qui s'agitent, les talons qui s'emballent
et les dos qui se cabrent.
Ce jour-là, dans une salle néons
et lino d'Issy-les-Moulineaux
(Hauts-de-Seine), c'est tout pareil.
Enfin, presque, hormis les tensiomètres
sur roulettes, les lits
médicalisés et les thérapeutes en
blouse blanche qui tournicotent
avec des malades au visage pâle
et à la démarche mal assurée.
Gymnastique douce,
vélo et... tango
Faire du tango un outil thérapeutique?
C'est improbable, mais
ça se passe comme ça, à l'hôpital
Corentin-Celton, dans le service
de réadaptation cardiaque du
pôle cardio-vasculaire des Hôpitaux
universitaires Paris-Ouest.
Dans cette structure qui a pour
vocation de permettre aux patients
un retour à la vie « normale » dans
les meilleures conditions après
un événement cardiaque (infarctus,
angioplastie, pontage, opération
d'une malformation ou
pose d'une valve), chacun sait que
l'activité physique est l'une des
clefs de la guérison. On y propose
donc des séances de gymnastique
douce et de vélo - classique -,
mais aussi, depuis plus d'un an,
cet atelier « cardio tango ». Une
expérience inédite. « La danse
tonifie la musculature, améliore
la posture et la coordination, sou-
8o 112 SEPTEMBRE 2012 I L'EXPRESS N°393
lignent Laure Brajon et Bruno
Jardel, de l'association BeLTango,
à l'initiative du partenariat. Elle
procure aussi souplesse et flexibilité,
notamment de la cage thoracique.
» Sans compter que les
rythmes du tango, tantôt lents,
tantôt rapides, permettent de
varier l'intensité des exercices et
de faire tournoyer ensemble des
danseurs aux profils médicaux
différents. Bien sûr, les professeurs
doivent ici composer avec
les souffles courts, les jambes
lourdes et les taux d'hémoglobine
flageolants. Il n'empêche, le temps
d'une chanson, les patients ne
sont plus tout à fait des patients.
«Je me souviens d'une dame qui,
pour l'occasion, avait mis une
robe et troqué ses baskets contre
de petites chaussures à talons,
raconte le Dr Marie-Christine
Thou, chef du service et co-initiatrice
du programme. En sortant
du cours, elle se tenait déjà différemment!
Comme toute activité
physique régulière, le tango
permet un entraînement du coeur
à l'effort. Pour nous, c'est aussi
une façon de montrer aux patients
qu'il y a tout un éventail d'exercices
possibles. Si vous saviez le
nombre de vélos d'appartement
achetés par des patients cardiaques
qui finissent en portemanteau ou
à la cave... S'ils ont l'impression
de s'amuser, c'est gagné. »
De l'opération à la sortie
de l'hôpital, tout va très vite
Du haut de ses trente ans d'existence,
ce service pionnier-il a été
créé à une époque où les centres
de réadaptation cardiaque se
comptaient sur la moitié des doigts
d'une main - a appris à murmurer
à l'oreille des traumatisés du
avec
0.0
PLURIDISCIPLINARITÉ
A l'atelier
de diététique,
Irène Duquenne,
infirmière, donne
un cours sur le sel.
Ci-contre, Corinne
Suzan, diététicienne
de l'hôpital, joue
un rôle clef
dans la rééducation
alimentaire des
patients. Page de dr.,
en haut, le cours de
tango, un entraînement
à l'effort utile
et ludique. En bas,
le Dr Marie-Christine
Iliou, chef du service,
ausculte un patient.
REPORTAGE PHOTO:
MURIEL DOVIC
POUR L'EXPRESS
ventricule. « Aujourd'hui, pour un
malade soigné dans de bonnes
conditions, tout va très vite, de
l'opération à la sortie de l'hôpital,
et c'est évidemment un progrès,
fait remarquer le Dr Iliou. Mais
ensuite, afin d'éviter la récidive,
on demande au patient de faire
du sport, d'arrêter de fumer et de
manger moins gras. En somme,

de remettre en question toutes
ses habitudes! C'est compliqué,
surtout qu'il développe souvent
un sentiment de culpabilité. »
« Depuis que je suis là,
j'ai complètement changé »
D'où l'intérêt d'être « coaché ».
A Corentin-Celton, les malades -
ils sont entre 600 et 800 par an,
soit en hospitalisation complète,
soit en hôpital de jour, à être pris
en charge pour une durée moyenne
de vingt jours -jouissent d'un
accompagnement pluridisciplinaire
partagé entre ldnés, diététicienne,
psychologue, assistante
sociale ou encore médecin du travail.
A leur arrivée, les patients
bénéficient d'un bilan médical
complet de leur état cardiaque
(un test d'effort déterminera
notamment leur capacité d'entraînement)
et d'un entretien individualisé
au cours duquel seront
Des centres
très adaptés
On trouve aujourd'hui
en France environ
120 centres
de réadaptation
cardiaque. Leur place
dans le parcours
de soins ne cesse
de se développer:
si, en 2003, seuls 20%
des patients en
post-infarctus étaient
passés par une telle
structure, ils étaient
36% en 2010.
Des études ont
montré qu'un patient
bénéficiant de cet
accompagnement voit
son risque de mortalité
cardio-vasculaire à
dix ans réduit de 25%.
fixés leurs besoins et objectifs. Ils
pourront alors assister aux multiples
ateliers d'éducation thérapeutique
: fonctionnement du
palpitant, gestion du stress, relaxation,
ou encore interactions entre
diabète et coeur.
Ce lundi matin, u. h 15, l'infirmière
Irène Duquenne a sorti sa
dînette - paquets de chips et boîte
de gâteaux secs (vides), fromages
et saucissons (en plastique) - pour
parler sel. Combien est-il conseillé
d'en consommer par jour? A quoi
sert-il? Pourquoi ne doit-on pas
en abuser? Comment décrypter
les étiquettes au supermarché?
« C'est Questions pour un champion,
ici », s'amuse Hervé. Il y a
peu, cet homme d'affaires de so ans
a fait un infarctus au volant de
sa voiture. L'impensable.« Je vivais
à zoo à l'heure, j'étais stressé,
j'avais pris 15 kilos en deux ans
après avoir arrêté le sport... Mais
je me sentais plus fort que je
n'étais. Depuis que je suis là, j'ai
complètement changé. »
« Quand on arrive ici, on a peur,
renchérit Laurent, 41 ans, lui aussi
victime d'un infarctus alors qu'il
préparait le dîner familial. On
ne sait plus quel effort on peut
demander à son cœur... » Jour
après jour, coup de pédale après
coup de pédale, il faut donc apprendre
à refaire confiance à cet organe
qui nous a trahis. Réapprivoiser
son corps. Et revoir ses priorités.
« Les pizzas quatre fromages quatre
fois par semaine, c'est fini, grimace
ce consultant dans la finance,
dont le père est mort terrassé par
un infarctus à 4o ans à peine. Moi
qui adore ça... »
Un séjour propice
à un travail psychologique
Cet après-midi-là, justement, il est
venu assister, avec une dizaine
d'autres patients, à un atelier sur
l'équilibre alimentaire proposé par
la diététicienne Corinne Suzan.
Autour de la table, il y a les preneurs
de notes compulsifs, les
nouveaux arrivants aux traits
encore stupéfaits, et ceux qui ont
convié leur moitié.« Parfois, c'est
la fille qui vient pour son père
ou la sœur pour son frère... »,
observe la spécialiste. Car l'entourage
joue aussi un rôle fondamental
dans la réadaptation cardiaque.
On en a vu, ici, des femmes
de « coronariens», tellement stressées
qu'elles voulaient tout bannir
de l'assiette de leur convalescent
de mari...« C'est mieux de
prendre un croissant ou un pain
au chocolat? » demande un malade.
« Les deux sont mauvais, donc,
si ça reste une exception, vous prenez
ce qui vous fait plaisir. » -
« Quelqu'un m'a dit que manger
du beurre et de la confiture ensemble,
c'était pas grave...», murmure
un autre patient. « Quand on a du
cholestérol, le beurre, on l'oublie
», martèle Corinne Suzan
qui, comme ses collègues, a l'habitude
d'être confrontée aux idées
reçues des patients. Et à leur
colère: pourquoi suis-je malade,
pourquoi le ski nautique m'estil
désormais interdit, pourquoi,
pourquoi, pourquoi? « Certains
n'ont pas accepté la maladie et
leur séjour est également propice
à un travail psychologique,
fait remarquer Irène Duquenne.
Petit à petit, à mesure qu'ils entendent
les discours des soignants,
ils avancent dans leur tête. Et réalisent
qu'il leur faudra bien faire
avec. » Le début d'une nouvelle vie.
Le coeur un peu moins gros. •
NATACHA CZERWINSKI
N°3193 L'EXPRESS 112 SEPTEMBRE 2012181

EN COUVERTURE CARDIOLOGIE
DÉLAI Moins de -1 Français sur 2 appelle le Samu en cas de douleur
thoracique. Pourtant, c'est le service le plus efficace !
15 : le bon
numéro
Dès les premiers signes d'infarctus,
un seul réflexe à avoir : appeler le Samu.
Car une course contre la montre s'engage
alors pour déboucher l'artère obstruée.
Et éviter les séquelles.
Il y ales taiseux qui ont le
vocabulaire chancelant et
. lâchent « j'ai mal au coeur »
comme on confesse une bêtise.
« Vous avez envie de vomir? »
questionne le médecin au bout
du fil. « Non, j'ai mal dans le
coeur_ » Il y a les perplexes qui
sentent bien que quelque chose
ne va pas, mais le palpitant,
ce n'est pas à cet endroit-là, si?
Et il y a ceux qui s'excusent
de téléphoner, ils ne voudraient
pas déranger, mais c'est leur
femme qui a insisté... « Personne
ne se fera engueuler pour
nous avoir appelés! insiste le
Pr Pierre Carli, chef de service
du Samu de Paris. Pour
toute douleur dans la poitrine
qui dure, il faut composer lets.
Un médecin régulateur interprétera
les signes et lancera
la prise en charge. »
Le 15, le 15,1e : les praticiens
martèlent ce numéro à la moindre
occasion, mais ce n'est
jamais trop. Selon l'observatoire
européen Stent for Life,
moins de i Français sur 2, a en
effet le bon réflexe d'appeler
le Samu en cas de suspicion
d'infarctus, préférant se tourner
vers son généraliste ou
SOS Médecins. Un constat « dramatique
» pour le Pr Martine
Gilard, cardiologue au CHU de
Brest et coordinatrice du programme
Stent for Life. Car, lors
d'un infarctus, les deux premières
heures sont déterminantes
pour la mise en oeuvre
des traitements : lorsque l'artère
coronaire bouchée est
désobstruée dans les meilleurs
délais, grâce àun médicament
ou par angioplastie (introduction
d'un petit ressort, le stent),

avec
fe
SwissLife
FORMATI0b: De nombreux arrêts cardiaques seraient évités
si la population savait pratiquer les gestes qui sauvent.
les séquelles sur le coeur sont
quasi nulles. «Le temps, c'est
du muscle sauvé, explique le
Pr Gilard. Plus on va vite, moins
le nombre de cellules détruites
est important. Or, on estime
que si le patient appelle son
médecin de famille, il perdra
une heure. S'il contacte son cardiologue,
ce sera deux heures... »
Périlleux, aussi, de se rendre
par ses propres moyens aux
urgences, toujours embouteillées.«
Lorsque le diagnostic
est fait par le Samu, le patent
entre directement dans le service
de cardiologie », précise
le Pr Carli. Dans les premières
heures de l'infarctus, l'arrêt
cardiaque est une réelle
menace : si celui-ci fait « bugguer
» le coeur - quand des cellules
cardiaques meurent, c'est
l'anarchie et le rythme se
détraque -, il faut alors intervenir
tout de suite pour éviter
la mort subite. Le risque
n'est pas minime :40 000 Français
en sont victimes chaque
année. Un chiffre qui pourrait
baisser si, « comme en Allemagne
ou dans les pays nordiques,
go % de la population
savait pratiquer les gestes qui
sauvent», déplore le Pr Claude
Le Feuvre, président de la Fédération
française de cardiologie.
On en est loin. • N. C.
COMMENT
RECONNAÎTRE UN INFARCTUS?
La plupart du temps, les
symptômes de l'infarctus
sont caractéristiques: dou-
leur brutale et continue (plus
d'une vingtaine de minutes) dans
la poitrine, accompagnée d'un
sentiment d'oppression. Cette
gêne peut se propager dans la
mâchoire, les bras, les doigts,
le dos ou le ventre. Le patient
ressent également un malaise
général - sueurs froides, sensation
d'évanouissement, voire difficultés
respiratoires. Mais, parfois,
le schéma est plus atypique.
Chez les diabétiques, les douleurs
sont ainsi moins intenses. Et il
n'est pas rare que les personnes
âgées, elles, présentent des nausées
ou des rots.« A 70 ans, une
digestion qui ne passe pas a plus
de chances d'être un infarctus
qu'un problème à l'estomac »,
précise le Pr Cadi. Quant aux jeunes
femmes qui associent tabac et
pilule, elles sont particulièrement
exposées, mais rarement diagnostiquées.
« Dans ces cas-là,
c'est vrai qu'on soupçonne davantage
une crise d'angoisse qu'un
infarctus », reconnaît le cardiologue
Claude Le Feuvre.• N. C.

avec
EN COUVERTURE CARDIOLOGIE SwissLife
Les conseils du Pr Nicolas hein
« D'abord arrêter la cigarette »
Comment limiter le risque
cardiaque ? Ce pionnier
de l'angioplastie, médecin
à 'Hôpital européen
Georges-Pompidou, à Paris,
répond. Il vient de consacrer
à cette question un ouvrage
de référence*.
Peut-on espérer une vie normale
après un infarctus?
> Tout à fait! Une fois que l'artère
en cause est débouchée, la pompe
cardiaque, si elle n'a pas été trop
abîmée, reprend son fonctionnement
normal. La cardiologie,
au fond, n'est rien d'autre que de
la plomberie et de l'électricité...
On ne peut pas guérir les artères
coronaires qui sont atteintes, mais
on peut éviter que de nouvelles
plaques d'athérome ne se forment
en adoptant une meilleure hygiène
de vie et en prenant un traitement
adapté.
Dans votre livre, d'ailleurs, vous
insistez beaucoup sur l'importance
des médicaments...
>Je m'inquiète de voir des malades
ne pas prendre tous les médicaments
qui leur sont prescrits !
Or, selon une étude que nous
avons menée avec l'assurancemaladie,
il est établi que les
patients qui suivent mal leur traitement
après un infarctus présentent
un risque de récidive ou
de décès majoré de 40 %.
Le scandale du Mediator a laissé
des traces... La défiance des
Français vis-à-vis de l'industrie
pharmaceutique n'est-elle pas
légitime?
> Si vous voulez parler des conflits
d'intérêts, j'en ai des tas. En tant
que chercheur, je collabore avec
un grand nombre de fabricants,
que je ne pourrais pas tous citer de
mémoire [NDLR : il a envoyé par
la suite une liste de 16 firmes]. Cela
ne m'empêche pas d'être objectif,
et j'estime que les médicaments
84112 SEPTEMBRE 20121 L'EXPRESS N'3193
ont joué un rôle décisif dans la
baisse spectaculaire de la mortalité
cardio-vasculaire au cours des
dernières décennies,
Et s'ils comportaient, finalement,
plus de risques que de bénéfices?
> La balance bénéfices-risques des
médicaments recommandés dans
la maladie coronaire leur est très
largement favorable. Pour les statines,
par exemple, des molécules
anticholestérol, nous avons vingt
ans de recul. La plupart de leurs
effets secondaires sont plus
désagréables que véritablement
dangereux.
Est-il vrai que l'activité sexuelle
est recommandée aux cardiaques?
> N'importe quelle activité physique
est bonne, pourvu qu'elle
soit d'intensité raisonnable! Faire
l'amour représente un effort
mesuré, comparable à la montée
de deux étages par l'escalier. En
général, après un infarctus, on
peut reprendre une activité sexuelle
dès la sortie de l'hôpital.
Que faire pour éviter l'infarctus?
> D'abord arrêter la cigarette.
La plupart des gens pensent qu'en
fumant ils se préparent un cancer
PRESCRIPTION
Contre : les excès
en tous genres,
le tabac, l'inactivité,
l'hyperactivité...
Pour : faire l'amour !
*La Maladie coronaire.
Eviter la crise cardiaque
et ses complications
(Odile Jacob).
du poumon. Mais pas seulement...
Le tabagisme est toxique pour les
artères, il abîme leur paroi interne.
Celle-ci laisse ensuite passer plus
facilement le cholestérol, qui y
forme des plaques d'athérome.
De plus, les artères ont tendance
à se contracter au moment où on
tire sur une cigarette, ce qui augmente
le risque de voir un caillot
sanguin boucher l'artère. Il faut
aussi surveiller son poids, son alimentation,
sa tension artérielle,
et rester actif
Le stress est-il considéré comme
un facteur aggravant?
> Le lien est difficile à prouver.
Mais, selon une étude internationale,
un haut niveau de stress au
travail ou en famille, une situation
financière difficile ou des événements
familiaux graves comme un
décès ou un divorce peuvent doubler
le risque d'infarctus. Plus surprenant,
les personnes hyperactives,
qu'on qualifie de «battantes»,
mues par un sentiment d'urgence
permanent, souvent très investies
dans leur carrière, ont elles aussi
un risque deux fois supérieur de
faire une crise cardiaque. •
PROPOS RECUEILLIS
PAR ESTELLE SAGET