PHREN cie fabienne berger
PHREN cie fabienne berger
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Qu’est ce qui va être recollé, <br />
raccommodé ? <br />
Dans réparation, il y a séparation. <br />
Comment faire voir et ressentir la <br />
nécessité de réparer ? Comment parler de <br />
cette nécessité sans s’appesantir sur la <br />
fracture elle‐même et sans l’illustrer non <br />
plus. De quoi se répare‐t‐on, devra être <br />
une page blanche sur laquelle s’inscrivent <br />
graduellement des motifs qui seront <br />
chassés par d’autres, et que le spectateur <br />
pourra capter et interpréter à sa guise. <br />
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Séparer ou être séparé. Séparés entre <br />
eux, les hommes, par les murs, les <br />
différences, les appartenances. <br />
L’exclusion, les territoires, les camps. Ce <br />
sera une vision horizontale de séparer. <br />
Mais il y a aussi, une vision verticale : <br />
séparés de l’essence, de l’humus, du <br />
terreau, de la graine, et finalement de la <br />
cons<strong>cie</strong>nce… D’où le titre de travail, <br />
<strong>PHREN</strong>, qui veut dire cons<strong>cie</strong>nce en grec. <br />
Cela passera par questionner notre lien à <br />
la terre, à l’animal, ou plutôt questionner <br />
notre perception de ce qui est de la terre, <br />
de l’animal. <br />
<br />
L'homme‐individu est essentiellement <br />
famille, tribu, nation. Tandis que <br />
l'Humanité, elle, n'a pas encore <br />
trouvé autour de soi d'autres <br />
Humanités pour se pencher sur elle et <br />
lui expliquer où elle va. <br />
Pierre Teilhard de Chardin <br />
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page <br />
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DOSSIER DE PRESSE création 2012. <strong>PHREN</strong> <strong>cie</strong> <strong>fabienne</strong><strong>berger</strong> |CH<br />
7 <br />
Des territoires qui disparaissent, des <br />
replis identitaires qui naissent. <br />
J’imagine des communautés, des <br />
territoires qui disparaissent et se <br />
reforment. Des femmes et des hommes au <br />
langage très investi corporellement. Avec <br />
derrière chaque acte, chaque geste, la <br />
sensation pour l’interprète de l’avoir déjà <br />
fait, déjà ressenti, non pas hier, ni même <br />
avant‐hier. Mais une redécouverte. Du <br />
connu, atavique, blotti au fond de la <br />
cons<strong>cie</strong>nce. Des micros et macros <br />
événements qui résonnent, se <br />
démultiplient, se densifient. Des notions à <br />
la fois familières et lointaines. S’acharner à <br />
revenir à une sorte d’état naturel. <br />
<br />
La fin des territoires… <br />
Décroissance <br />
Comment chacun bricole les ressorts de sa <br />
propre survie <br />
<br />
Mon but est d’opérer une construction en <br />
strates qui touche à la mémoire et à <br />
l’incons<strong>cie</strong>nt collectifs pour se resserrer <br />
sur des références plus biographiques et <br />
revenir ensuite à des univers plus vastes. <br />
Dans une respiration irrégulière, le <br />
cadrage se resserre et s’élargit. Pour <br />
s’élargir encore et ainsi de suite.