Brèves d'ESTER n°101 - ESTER Technopole
Brèves d'ESTER n°101 - ESTER Technopole
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En bref<br />
Entreprises<br />
PROGRAMME ERASMUS POUR JEUNES<br />
ENTREPRENEURS : EXPORT ET BONNES<br />
PRATIQUES SANS DÉPENSER.<br />
En devenant début mars organisation<br />
intermédiaire du programme « Erasmus for<br />
Young Entrepreneurs », dans un consortium<br />
qui réunit l’AJEV de Valence (Espagne), et la<br />
Chambre de commerce de Dublin (Irlande), le<br />
département incubateur de l’Avrul ouvre la voie<br />
aux transferts d’expérience européens pour les<br />
entreprises régionales.<br />
Ce projet, fi nancé par la Commission Européenne,<br />
s’inscrit dans la lignée du Small Business Act pour<br />
l’Europe, pour développer l’esprit d’entreprise. Son<br />
ambition est de faciliter les échanges d’expériences,<br />
l’apprentissage et la mise en réseau des entrepreneurs<br />
débutants en leur permettant de travailler avec des<br />
entrepreneurs expérimentés issus d’autres pays membres<br />
de l’Union Européenne, sur une période allant de un à<br />
six mois. Pour les nouveaux entrepreneurs (qui prévoient<br />
de lancer leur activité ou qui ont créé depuis moins de<br />
trois ans), les avantages sont nombreux : acquisition<br />
de compétences, échange de bonnes pratiques,<br />
connaissance des marchés étrangers et développement<br />
de liens internationaux. Les entrepreneurs d’accueil<br />
bénéfi cient aussi de cet effet réseau qui leur offre des<br />
perspectives de développement et de partenariat à<br />
l’étranger. L’Avrul est l’une des neuf organisations<br />
françaises habilitée à mettre en relation les<br />
entrepreneurs. « Le consortium cible prioritairement<br />
les biotechnologies et les TIC, mais notre mission ne<br />
se limite pas à ces secteurs. Lors de leur inscription, les<br />
entrepreneurs sélectionnent un pays cible, un secteur<br />
d’activité, et une langue de leur choix, puis nous nous<br />
chargeons des recherches pour constituer les paires »,<br />
explique Matthieu Valetas, chargé d’affaires valorisation<br />
à l’Avrul. L’Espagne, porte ouverte vers les pays Latins ou<br />
l’Amérique du Sud, et l’Irlande, base des Etats-Unis en<br />
Europe, sont des pays à fort potentiel, mais le programme<br />
est ouvert à tout pays membre de l’Union Européenne.<br />
Les entrepreneurs intéressés ont simplement besoin<br />
de s’inscrire auprès de l’Avrul. Ils bénéfi cient ensuite<br />
d’une assistance fi nancière moyenne de 850 par mois.<br />
Le département incubateur de l’Avrul a également été<br />
sélectionné par un autre programme européen, Ryme.<br />
Il repose sur la mise en relation d’entreprises françaises,<br />
portugaises, espagnoles, brésiliennes (Sao Paulo), et<br />
nord-américaines (Chicago), pour favoriser les échanges<br />
internationaux et générer un maximum de partenariats<br />
commerciaux. 20 entreprises seront sélectionnées pour<br />
profi ter de ces opportunités de business à l’export.<br />
En savoir plus sur Erasmus :<br />
www.erasmus-entrepreneurs.eu<br />
Contact pour les programmes :<br />
Avrul (Matthieu Valetas /05 55 35 71 41).<br />
L’agenda<br />
08 avril<br />
LEAN MANAGEMENT : CHASSEZ VOS GASPILLAGES<br />
ET AUGMENTEZ VOTRE CRÉATION DE VALEUR.<br />
Conférence organisée par la Délégation d’<strong>ESTER</strong> <strong>Technopole</strong><br />
<strong>ESTER</strong> <strong>Technopole</strong> – salle Hermès<br />
10 avril<br />
CHASSE AUX ŒUFS DE PÂQUES<br />
Organisée par la Délégation d’<strong>ESTER</strong> <strong>Technopole</strong><br />
Parc d’<strong>ESTER</strong> <strong>Technopole</strong> – à partir de 12h15<br />
02 mai<br />
LANCEMENT DU MOIS DE L’EUROPE<br />
<strong>ESTER</strong> <strong>Technopole</strong> – Forum et salle Hermès<br />
Recherche<br />
AVEC KERAVIVA, IMERYS CERAMICS<br />
PARE LE BÉTON DE CÉRAMIQUE.<br />
Keraviva, le nouveau produit d’Imerys Ceramics, est un revêtement<br />
céramique pour application sur béton. Développé à<br />
des fi ns esthétiques et pratiques (protection, durabilité, inaltérabilité…),<br />
il convient à des usages intérieurs ou extérieurs<br />
et offre de nouvelles possibilités aux spécialistes du béton<br />
préfabriqué (mobilier urbain ou génie civil).<br />
« Avec le revêtement Keraviva, le béton s’approprie les propriétés de<br />
la céramique : durabilité, résistance mécanique et inaltérabilité des<br />
couleurs », explique Eve Aigueperse, responsable projet chez Imerys<br />
Ceramics. Et les avantages sont nombreux : créativité intensifi ée et<br />
diversité esthétique (une dizaine de couleurs sont disponibles, en mat<br />
ou en brillant, douces ou rugueuses au toucher, avec la possibilité<br />
de réaliser des motifs), mais aussi amélioration des performances<br />
techniques. « Le béton est protégé par le revêtement céramique,<br />
et résiste ainsi à l’abrasion, à la peinture, aux tâches, au gel, aux<br />
produits chimiques (javel, eau oxygénée, acide chlorhydrique), à<br />
la glissance, au vieillissement, et au verdissement », poursuit-elle.<br />
Pour une utilisation à grande échelle sur l’espace public, des tests<br />
sont également en cours avec la SNCF pour évaluer ses capacités de<br />
résistances aux graffi ti, et avec la Ville de Limoges pour sa résistance<br />
au nettoyage par hydrogommage.<br />
Commercialisé depuis peu, Keraviva est une innovation<br />
100% régionale, et 100% <strong>ESTER</strong> <strong>Technopole</strong>. « Elle a bénéfi cié<br />
du cofi nancement de l’Union Européenne, et est le fruit d’une<br />
collaboration entre le laboratoire SPCTS (Sciences des Procédés<br />
Céramiques et de Traitements de Surface) et la branche céramique<br />
du groupe Imerys, pour<br />
laquelle le Citra (centre de<br />
transfert de technologies<br />
spécialisé en traitements<br />
et revêtements de surface)<br />
est aussi très fortement<br />
impliqué », explique<br />
Alexandre Sevagen,<br />
responsable du Ceramic<br />
Centre d’Imerys Ceramics.<br />
Résultat de cinq années<br />
de travail de Recherche & Développement, Keraviva est une<br />
technologie brevetée Imerys – CNRS basée sur un procédé de<br />
traitement de surface par projection thermique fl amme.Entre<br />
2005 et 2008, une thèse de doctorat avait permis de démontrer<br />
la faisabilité du procédé. Ensuite, le SPCTS s’était concentré sur le<br />
procédé en lui-même, tandis qu’Imerys, leader mondial de solutions<br />
minérales industrielles pour la céramique, travaillait sur la formulation<br />
des poudres et la maîtrise de la technologie de projection. « Nous en<br />
sommes aujourd’hui au stade pilote et à la phase pré-industrielle,<br />
et nous nous efforçons maintenant d’accélérer la productivité du<br />
procédé », révèle Eve Aigueperse. Divers chantiers expérimentaux ont<br />
été menés depuis 2010 sur des surfaces de plus en plus importantes,<br />
et la dimension des surfaces revêtues n’est pas un problème. L’enjeu<br />
est maintenant de dépasser les performances industrielles<br />
actuelles, en terme de mobilité et de vitesse d’exécution du<br />
procédé.<br />
Pour l’heure, Keraviva commence à se faire référencer auprès des<br />
architectes locaux et des pré fabricants de béton, et un chantier<br />
expérimental est en projet avec la Ville de Limoges pour l’expérimenter<br />
sur divers éléments urbains (pavés, dalles, margelles, et mobilier).<br />
Lettre mensuelle • N°101 • AVRIL 2013<br />
<strong>ESTER</strong> Limoges <strong>Technopole</strong> – BP 6901 – 87069 Limoges cedex – Tél. 05 55 42 60 00<br />
Fax 05 55 42 60 05 – ester@ester-technopole.org<br />
Directeur de la publication : Fabrice Macquet / Comité de rédaction : l’équipe d’<strong>ESTER</strong> /<br />
Rédaction : Céline Auzanneau<br />
Crédits photos : Jacques Charon, Yves Bayard©ADAGP Paris 2013, <strong>ESTER</strong> <strong>Technopole</strong>©JMPéricat<br />
2011, Limousin Participations, Lampe Berger, Imerys Ceramics.<br />
Impression : Graphicolor / Conception graphique : ITI Communication<br />
Tirage : 3200 exemplaires<br />
<strong>ESTER</strong>, technopole de la Communauté d’Agglomération Limoges Métropole,<br />
est soutenue par la Ville de Limoges, la Région Limousin, le Département<br />
de la Haute-Vienne, la CCI de Limoges et de la Haute-Vienne et l’Université de Limoges.<br />
www.ester-technopole.org<br />
Exemples de jardinières revêtues avec Keraviva.<br />
Quel est l’intérêt de cette opération<br />
pour Limousin Participations ?<br />
Depuis sa création il y a vingt ans, le métier<br />
de Limousin Participations est d’investir<br />
au capital des sociétés régionales, de<br />
façon minoritaire et temporaire, pour les<br />
aider dans leur développement.<br />
En Limousin, le fonds de co-investissement<br />
Dynalim dispose lui aussi de 17 millions<br />
d’euros pour renforcer les fonds<br />
propres des sociétés régionales, mais il<br />
ne peut intervenir qu’aux côtés de partenaires<br />
privés. Publique à 60%, Limousin<br />
Participations ne pouvait pas co-investir<br />
avec Dynalim, privant les entreprises<br />
d’une connexion précieuse. En rachetant<br />
10 % de notre capital à nos deux principaux<br />
actionnaires, Limousin Dévelop-<br />
UN UNIVERS D’INNOVATION EN LIMOUSIN<br />
pement, qui réunit Sofi mac et la Caisse<br />
d’Épargne, permet à Limousin Participations<br />
de devenir majoritairement privée et<br />
de co-investir avec Dynalim.<br />
Que peuvent en attendre les<br />
entreprises régionales ?<br />
Cela change complètement la capacité<br />
d’intervention de Limousin Participations,<br />
qui peut désormais investir aux côtés de<br />
Dynalim, mais aussi d’autres fonds, et ainsi<br />
être plus effi cace. Ces dernières années,<br />
nous avons investi entre 1 et 1,5 millions<br />
d’euros par an, mais cela aurait pu être le<br />
double si nous en avions eu les moyens.<br />
Nous sommes donc nous aussi en phase<br />
de levée de fonds pour nous développer<br />
et investir davantage. Le montant précis<br />
n’est pas encore fi xé, mais nous espérons<br />
AVRIL 2013<br />
15 minutes pour faire le plein de chocolat !<br />
L’évènement<br />
Chasse aux œufs de Pâques sur le parc d’<strong>ESTER</strong> le 10 avril<br />
1…2…3… Partez ! Pour les 20 ans du parc, la Délégation<br />
d’<strong>ESTER</strong> organisait, à l’intention des salariés du parc et de<br />
leurs enfants, une chasse aux œufs de Pâques grandeur<br />
nature et en plein air, autour du bâtiment central.<br />
Le jeu, qui a rassemblé près de 150 participants, s’est<br />
déroulé sur deux terrains et en deux temps : un premier<br />
départ donné à 12h30 pour les enfants, suivi d’un départ<br />
pour la chasse adultes à 13h00. Les enfants participaient en<br />
individuel, tandis que la chasse adultes se jouait par équipes<br />
de cinq personnes maximum. Les trois meilleures équipes<br />
de la chasse adultes ont été désignées après pesée de leur<br />
récolte et ont reçu en plus un panier gourmand en chocolat.<br />
3 questions / 3 réponses<br />
Olivier Vandermarcq, Président de Limousin Participations.<br />
En mars, Limousin Développement (société constituée par Sofi mac et la Caisse<br />
d’Epargne), rachetait à la Région et à la Caisse des Dépôts 10% de parts de Limousin<br />
Participations. Une opération qui permet à la société limousine de capital-risque de<br />
soutenir davantage les entreprises régionales.<br />
N°101<br />
Depuis le 12 mars, un concours de dessin, sur le thème<br />
« Œuf, lapin, ou cloche : Choisis ton image de Pâques préférée,<br />
dessine-la, et gagne-la en chocolat ! », permettait aussi<br />
aux enfants les plus gourmands de multiplier les chances de<br />
faire le plein de chocolat. Les gagnants de chaque fi gure et<br />
chaque catégorie (3/5 ans, 6/8 ans et 9/12 ans), ont été désignés<br />
par tirage au sort.<br />
Retrouver l’intégralité des résultats et des gagnants :<br />
http://www.ester-technopole.org/Chasse-aux-oeufs-de-Paques-tous.html<br />
avoir réalisé l’augmentation de capital<br />
avant la fi n de l’année.<br />
Un partenariat avec Sofi mac<br />
partners est aussi d’actualité.<br />
En quoi consiste-t-il ?<br />
Sofi mac partners est une société de<br />
gestion multirégionale. Implantée dans<br />
le Massif Central, Orléans et Lyon. Elle<br />
gère 200 millions d’euros, sur des secteurs<br />
généralistes et technologiques, et<br />
dispose sur ces derniers d’une expertise<br />
très pointue. Ce partenariat nous permet<br />
donc de consolider nos moyens humains<br />
et nos analyses sur certains dossiers ou<br />
secteurs. La prise de participation dans<br />
les entreprises pourra aussi être majorée :<br />
celle de Limousin Participations est limitée<br />
à 300 000 €, mais Sofi mac dispose<br />
de fonds pour monter jusqu’à un million.<br />
E SPACE S CIENTIFIQUE ET T ECHNOLOGIQUE D’É CHANGES ET DE R ECHERCHE/LIMOGES
Sur le vif<br />
Créer de la valeur ajoutée avec<br />
le lean management.<br />
Le secteur automobile est le premier à avoir utilisé la<br />
méthode du lean management, mise en place par Toyota<br />
dans les années 50.<br />
Technique de management inspiré du système de<br />
production de Toyota mis en place dès les années 50,<br />
le lean est un concept théorisé dans les années 80<br />
par les chercheurs américains du MIT (Massachussets<br />
Institute of Technology). Arrivé en Europe il y a une<br />
quinzaine d’années dans le secteur automobile, il n’a<br />
gagné d’autres secteurs d’activité que récemment.<br />
Si la traduction précise est délicate (agilité, souplesse, mai-<br />
greur…), le lean peut se défi nir avant<br />
tout par une production et une organisation<br />
plus juste, au sein de laquelle<br />
le client est le point de départ : « comprendre<br />
ses attentes et ses souhaits<br />
pour mieux le servir, pour se différencier<br />
des autres, pour le fi déliser, et pour créer de la valeur<br />
ajoutée… En résumé, lui vendre précisément ce qu’il attend,<br />
sans superfl u », synthétise Norbert Audéoud, expert lean &<br />
organisation chez Proconseil, cabinet indépendant spécialisé<br />
dans les évolutions des entreprises industrielles, logistiques et<br />
tertiaires. La souplesse est la notion centrale du lean,<br />
pour s’adapter aux évolutions des clients et des marchés,<br />
et l’amélioration continue en est l’un des principes<br />
directeurs. « Le lean ne se limite pas à des outils, c’est<br />
une philosophie. Il y a une obsession de la simplicité, mais<br />
c’est une méthode sur-mesure qui s’adapte au contexte : il y<br />
a donc autant de façons de faire du lean que d’entreprises »,<br />
rappelle-t-il.<br />
L’état d’esprit du lean se décline aussi autour des valeurs de<br />
subsidiarité (redonner de la responsabilité et de l’autonomie<br />
aux équipes, redonner une vraie légitimité aux managers, et<br />
s’appuyer sur l’intelligence collective des équipes pour améliorer<br />
les process), et de durée, car il doit s’inscrire dans le cadre<br />
d’une véritable culture d’entreprise.<br />
« Qualité et lean se rejoignent par leur complémentarité<br />
ajoute Nadine Laplénie, dirigeante du cabinet Actions Entreprise<br />
(recrutement et ressources humaines) et consultante RH.<br />
La qualité, au sens « maîtrise des process et capacité à fabriquer<br />
bien du premier coup », est la première condition pour<br />
réussir dans le lean. Avec le lean, on ajoute vitesse et réactivité,<br />
pour répondre rapidement même si la demande client<br />
est variable ».<br />
Les bénéfi ces de la méthode dépendent de la situation de l’entreprise,<br />
mais le plaisir des équipes à fonctionner avec ces nou-<br />
« Le lean ne se limite pas à des outils,<br />
c’est une philosophie. Il y a une<br />
obsession de la simplicité »<br />
Le 08 avril, la Délégation d’<strong>ESTER</strong> organisait<br />
une conférence sur le lean management.<br />
L’occasion pour les entreprises de comprendre<br />
la philosophie et les fondements de cette<br />
méthode, mais aussi de l’adopter. Elle<br />
n’est pas réservée aux environnements<br />
de production, mais aussi parfaitement<br />
adaptable aux TPE, entreprises commerciales<br />
et de services.<br />
velles pratiques, dans un environnement de travail plus serein et<br />
plus respectueux, est incontournable pour que la méthode soit<br />
durable. Pour l’entreprise, l’augmentation du cash et la réduction<br />
des coûts sont importants, tout comme la possibilité de<br />
mettre en place une nouvelle stratégie de services.<br />
Les environnements de production ne sont pas les<br />
seuls concernés, car cette façon de manager (comment<br />
fl uidifi er les choses pour que ça soit simple<br />
et que ça aille vite ?) ne leur est pas spécifi que. Les<br />
TPE et les entreprises non industrielles peuvent elles<br />
aussi tirer profi t du lean management, comme a sur<br />
le faire Citec Environnement, spécialisée sur le marché des<br />
services à l’environnement, dans la pré-collecte des déchets<br />
pour les collectivités locales et les entreprises privées. « Nous<br />
sommes intervenus pour aider les agences de CITEC à installer<br />
une culture de la performance et du service, dans un<br />
marché marqué par une optimisation drastique des coûts et<br />
une exigence accrue en terme de service client », explique<br />
Norbert Audéoud. Proconseil a répondu à deux problématiques<br />
: une réfl exion autour du métier lui-même, et une réfl<br />
exion sur l’organisation du travail. L’enjeu de la première était<br />
de redonner fi erté et valeur aux équipes, en créant un sentiment<br />
d’équipe et d‘appartenance. La seconde a porté sur une<br />
nouvelle organisation du travail, avec<br />
l’amélioration de la gestion des fl ux,<br />
des stocks, des pièces de rechange…<br />
pour gagner en performance. À la<br />
clé, jusqu’à 15% d’augmentation de<br />
la productivité « tournée » selon les<br />
agences, jusqu’à 20 % d’augmentation de la productivité<br />
« recyclage des bacs » selon les agences, et renouvellement<br />
du contrat stratégique.<br />
« On aurait donc tort de résumer le lean à chasse au gaspillage,<br />
et d’emprunter le raccourci « lean = plan social ».<br />
Dépouillée de sa philosophie et de l’état d’esprit originels, elle<br />
peut susciter doutes et<br />
polémiques, mais c’est<br />
un faux débat, assure<br />
Nadine Laplénie, car la<br />
méthode se veut avant<br />
tout source de vitalité,<br />
et s’avère parfois question<br />
de survie ».<br />
En Limousin, les entreprises<br />
qui souhaitent<br />
s’engager dans la démarche<br />
peuvent bénéfi -<br />
cier de l’opération « Performance<br />
2 », portée<br />
par la CCI régionale.<br />
Contacts<br />
Proconseil (Norbert Audéoud)<br />
10 bd Edgar Quinet - 75014 Paris<br />
www.proconseil.net<br />
Actions Entreprise (Nadine Laplénie)<br />
46 avenue des Bénédictins – 87000<br />
Limoges<br />
limousin@actions-entreprise.fr<br />
Sur le marché des services à l’environnement, Citec<br />
environnement a fait à appel au cabinet Proconseil pour<br />
mettre en place une culture de la performance et des<br />
services.<br />
CCI Région Limousin (Eric Dien)<br />
1 avenue d’<strong>ESTER</strong> – 87069 Limoges<br />
cedex<br />
e.dien@limousin.cci.fr<br />
En bref<br />
Céramique<br />
LAMPE BERGER CONFIRME<br />
LIMOGES POUR LA<br />
FABRICATION DE SES<br />
CÉRAMIQUES POREUSES.<br />
Depuis 2006, Lampe<br />
Berger sous-traitait<br />
la fabrication des brûleurs<br />
céramiques de ses<br />
lampes à une entreprise<br />
du parc d’<strong>ESTER</strong>, 3D Ceram.<br />
Une activité dans<br />
laquelle Lampe Berger<br />
avait investi un millions<br />
d’euros de matériel, et<br />
que l’entreprise vient de reprendre<br />
à son propre compte, en la maintenant<br />
sur <strong>ESTER</strong>.<br />
« Notre produit est un ensemble de plusieurs<br />
pièces, explique Corinne Gomez,<br />
responsable Lampe Berger Limoges et<br />
responsable R&D : les corps de lampes,<br />
en céramique, en verre… pour lesquels<br />
nous proposons 90 modèles, les parfums,<br />
avec 50 références disponibles,<br />
et les brûleurs en céramique poreuse ».<br />
Le site Normand de Lampe Berger, qui<br />
emploie 150 personnes, assure la fabrication<br />
des parfums (5 millions de litres<br />
par an) et l’assemblage des lampes (un<br />
million par an). Concernant les brûleurs,<br />
Lampe Berger maîtrisait déjà<br />
en interne le processus de catalyse,<br />
mais pas la fabrication des<br />
céramiques poreuses. « La reprise de<br />
l’activité du site de Limoges correspond<br />
à notre volonté de maîtriser notre produit<br />
à 100 % », résume-t-elle. Le brûleur,<br />
pièce centrale du produit, assure<br />
en effet la diffusion correcte du parfum,<br />
et en garantit la qualité olfactive.<br />
De la qualité de la céramique dépend<br />
également la qualité de la combustion<br />
catalytique.<br />
En reprenant l’activité, Lampe Berger<br />
cherche à aller au bout de sa<br />
démarche qualité, pour produire<br />
des pièces techniquement irréprochables,<br />
et proposer des pièces<br />
adaptées à ses différents marchés,<br />
puisque les conditions de combustion<br />
peuvent varier d’un continent à l’autre.<br />
En fonction des résultats des travaux<br />
de recherche et des besoins des marchés,<br />
le site de Limoges a également<br />
vocation à se diversifi er sur d’autres<br />
produits de céramiques parfumées.<br />
« Nous bénéfi cions sur le site d’<strong>ESTER</strong><br />
d’un environnement privilégié, explique<br />
Corinne Gomez. Nous travaillons de-<br />
Brûleur en céramique poreuse.<br />
L E S B R È V E S D ’ E S T E R - A V R I L 2 0 1 3 - N ° 1 0 1<br />
puis plus de dix ans avec le C.T.T.C., et<br />
avons accès aux laboratoires, et au Pôle<br />
Européen de la Céramique. Des conditions<br />
idéales pour développer d’autres<br />
pièces et améliorer notre brûleur ».<br />
La lampe est le produit phare de Lampe<br />
Berger, entreprise créée en 1898 qui dispose<br />
aujourd’hui de 5000<br />
points de vente dans le<br />
monde, sur les cinq continents.<br />
En 2012, elle a affi -<br />
ché un chiffre d’affaires de<br />
40 millions d’euros, réalisé à<br />
70 % en Europe, 20 % en<br />
Amérique du Nord et 6 %<br />
en Asie.<br />
Innovation<br />
NOVASSAY ET CAP ERA DATA<br />
POUSSENT LES PORTES DE<br />
L’INCUBATEUR.<br />
Les deux projets présentés lors du<br />
dernier comité de sélection ont été<br />
retenus pour intégrer l’incubateur<br />
technologique.<br />
Le projet Novassay, porté par Nicolas<br />
Drogat, est le fruit de ses travaux de<br />
thèse de doctorat en chimie et applications,<br />
et d’un programme DIL (Détection<br />
Innovation Laboratoire) réalisé<br />
pour le laboratoire LCSN (Laboratoire<br />
de Chimie et des Substances Naturelles)<br />
et la société Pearl. Il porte sur<br />
le développement et la commercialisation<br />
de kits de quantifi cation<br />
des métaux lourds, pour la réalisation<br />
de diagnostics environnementaux.<br />
Simples, précis et fi ables, les kits<br />
développés permettront également<br />
d’obtenir des résultats plus rapides, en<br />
quelques heures au lieu de quelques<br />
jours. Novassay est adossé à deux laboratoires<br />
: le LCSN et le GRESE (Groupement<br />
de Recherche Eau Sol Environnement).<br />
L’objectif du projet CAP ERA data<br />
est de proposer un service d’affi -<br />
chage numérique d’informations<br />
commerciales pour les véhicules<br />
d’occasion exposés chez les professionnels<br />
de la vente. L’intérêt est<br />
de mettre en place un marketing dynamique<br />
sur le lieu de vente, en remplaçant<br />
sur les pare-brise le support<br />
d’information papier par un affi cheur<br />
numérique interactif et économe en<br />
énergie. Pour tous ces développements<br />
électroniques, le projet, porté par Marc<br />
Bihan et Pascal Belloni, est adossé à<br />
l’ENSIL et au laboratoire Xlim.<br />
Retrouvez les coordonnées des entreprises et des projets cités sur www.ester-technopole.org<br />
Entreprises<br />
ATELIER RESSOURCES ACCOM-<br />
PAGNE LES PROFESSIONNELS<br />
DES SECTEURS SOCIAUX ET<br />
MÉDICO-SOCIAUX.<br />
Atelier ressources, qui accompagne<br />
les services et établissements<br />
sociaux et médico-sociaux<br />
de la grande région Limousin Poitou-Charentes,<br />
et les départements<br />
limitrophes, vient d’intégrer la pépinière<br />
d’<strong>ESTER</strong> <strong>Technopole</strong>.<br />
Créée à l’automne 2010, l’entreprise<br />
a structuré son activité autour de trois<br />
pôles : formation continue, qualité,<br />
conseil et expertise. En matière de<br />
formation continue, elle propose un<br />
service sur mesure pour des formations<br />
animées en intramuros. Cellesci<br />
peuvent porter sur la notion de<br />
« confort » que développent les établissements<br />
pour leurs usagers (textures<br />
adaptées, soins socio-esthétiques,<br />
animations…), ou peuvent relever du<br />
domaine de la « stratégie ». « Notre<br />
rôle est alors d’accompagner les associations<br />
et chefs d’établissements dans<br />
leurs projets (associatif, projet de service<br />
ou d’établissement, démarche de<br />
réfl exion éthique…) », explique Mathieu<br />
Barreau, créateur de l’entreprise.<br />
Le pôle Qualité est quant à lui spécialisé<br />
dans l’accompagnement à la réalisation<br />
de l’évaluation interne et dans<br />
la conduite de l’évaluation externe des<br />
activités et de la qualité des prestations<br />
des établissements et services sociaux<br />
et médico-sociaux. Enfi n, le pôle<br />
conseil & expertise accompagne les organisations<br />
sociales et médico-sociales<br />
dans leurs réfl exions ou dans la mise<br />
en œuvre de leurs projets (nouvelle cuisine,<br />
ouverture de service spécifi que,<br />
création d’établissement…).<br />
La philosophie d’Atelier Ressources est<br />
d’apporter une prestation globale et de<br />
proposer à ses clients un service sur-mesure.<br />
« Chaque client fait l’objet d’une<br />
attention particulière car chaque situation<br />
est unique, comme chacune de nos<br />
réponses », résume Mathieu Barreau.