Voitures mythiques pour un rallye historique - L'Hebdo du Vendredi
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4 x<br />
S<br />
ociété<br />
Grève au lycée Joliot Curie<br />
100% des professeurs mobilisés<br />
contre la proviseure<br />
Hier, jeudi 24 janvier, la<br />
soixantaine d'enseignants<br />
que compte le lycée Joliot<br />
Curie était en grève<br />
afin de dénoncer le<br />
comportement <strong>du</strong> chef<br />
de l'établissement.<br />
xCela fait maintenant plusieurs<br />
mois que le climat est dégradé au<br />
lycée Joliot Curie. Et ce ne sont pas<br />
les élèves qui sont visés par les<br />
professeurs qui assurent, « qu'ici, ce<br />
n'est pas plus difficile d'enseigner<br />
qu'ailleurs ». Non, le problème, selon<br />
les enseignants, c'est la proviseure,<br />
Marie-Hélène Jacob, fraichement<br />
arrivée en septembre dernier. Tous,<br />
sans exception, dénoncent des conditions<br />
de travail matérielles mais<br />
surtout psychologiques qui se sont<br />
dégradées depuis la rentrée. Le nouveau<br />
chef d'établissement est accusé<br />
de harcèlement moral, d'humiliations<br />
répétées ou encore d'incohérence<br />
dans la gestion <strong>du</strong> lycée. « Dès la première<br />
ré<strong>un</strong>ion pédagogique elle<br />
a annoncé la couleur en<br />
déclarant " ca va<br />
saigner ". On n'avait jamais enten<strong>du</strong><br />
de tels propos », raconte <strong>un</strong>e des<br />
enseignantes grévistes. « Elle a aussi<br />
dit que personne ne travaillait<br />
ici », raconte <strong>un</strong>e autre. « Je me rappelle<br />
qu'<strong>un</strong>e fois, après avoir été<br />
insultée par <strong>un</strong> élève, elle m'a dit que<br />
Massés devant l'entrée <strong>du</strong> lycée, les professeurs ont manifesté leur ras-le-bol. © l'Hebdo <strong>du</strong> <strong>Vendredi</strong><br />
je n'avais qu'à me boucher les<br />
oreilles ». Plus généralement, les professeurs<br />
dénoncent <strong>un</strong> manque<br />
d'échanges et de reconnaissance.<br />
« D'habitude, quand <strong>un</strong> nouveau proviseur<br />
arrive, il observe comment<br />
fonctionne l'établissement et après<br />
seulement il agit. Là, elle n'a pas<br />
cherché à comprendre ce qui fonctionnait<br />
bien. Elle casse. On a bien<br />
tenté de discuter avec elle, mais ça<br />
n'a servi à rien. Elle refuse même de<br />
reconnaître ses propres propos... »<br />
Les mots sont <strong>du</strong>rs mais la grève<br />
d'hier n'est pas <strong>un</strong>e réaction épidermique<br />
de la part <strong>du</strong> corps professoral.<br />
Dès le 24 septembre, les enseignants<br />
ont alerté le Recteur de l'académie<br />
au travers d'<strong>un</strong>e lettre signée des<br />
représentants élus. Le 26 octobre, <strong>un</strong>e<br />
première ré<strong>un</strong>ion s'est tenue au rectorat<br />
puis, le 19 novembre, c'est <strong>un</strong><br />
courriel qui est envoyé à nouveau au<br />
Recteur. Ce dernier, « à l'écoute »,<br />
selon les professeurs qui l'ont encore<br />
rencontré cette semaine, a bien diligenté<br />
<strong>un</strong>e enquête administrative, en<br />
date <strong>du</strong> 8 janvier, mais sans que celleci<br />
ne soit <strong>pour</strong> le moment suivie d'effet.<br />
Si les enseignants ont bien conscience<br />
que ce type de procé<strong>du</strong>re peut<br />
être long, le ras-le-bol est aujourd'hui<br />
trop important. « Il faut être clair. Le<br />
management imposé par la proviseure<br />
fait qu'il est impossible de<br />
travailler dans de bonnes conditions.<br />
Plusieurs professeurs viennent au<br />
lycée avec la boule au ventre.<br />
D'autres sont sous thérapie. Ce n'est<br />
pas bon <strong>pour</strong> nous, ni <strong>pour</strong> l'enseignement<br />
des élèves. » Pour les professeurs<br />
de Joliot Curie, le point de<br />
non retour semble être atteint et il<br />
existe <strong>un</strong>e seule solution <strong>pour</strong><br />
remédier au mal-être qui règne dans<br />
l'établissement : tous demandent le<br />
départ pur et simple de la proviseure.<br />
Julien Debant<br />
Mariage <strong>pour</strong> tous<br />
Exæquo Reims sera dimanche à Paris<br />
xL'association Lesbiennes Gays Bi<br />
et Trans (LGBT) de Reims<br />
(entourée <strong>pour</strong> l'occasion par des<br />
représentants <strong>du</strong> Parti Socialiste,<br />
Europe Ecologie Les Verts, Aides,<br />
Contact 51...) a tenu à rappeler ses<br />
positions sur le mariage <strong>pour</strong> tous,<br />
<strong>un</strong>e semaine après l'importante<br />
manifestation des opposants au projet<br />
de loi <strong>du</strong> gouvernement, et à<br />
quelques jours des cortèges devant<br />
rassembler les citoyens favorables<br />
cette fois à l'<strong>un</strong>ion <strong>pour</strong> tous<br />
(dimanche 27 janvier à Paris). Si<br />
Exæquo, par la voix de sa présidente,<br />
Laurence Weber, est évidemment<br />
« plus que favorable à l'ouverture<br />
<strong>du</strong> mariage <strong>pour</strong> tous, le débat<br />
sur la procréation médicale assistée<br />
ne doit pas non plus être oublié,<br />
ainsi que l'avancée des droits<br />
<strong>pour</strong> les personnes transgenres. »<br />
Dominique B<strong>un</strong>el, élu à la Ville de<br />
Reims et adhérent Exæquo,<br />
souligne par ailleurs, « le profond<br />
malaise engendré par la manifestation<br />
des opposants au mariage <strong>pour</strong><br />
Laurence Weber a confié son malaise face à la montée ressentie d'<strong>un</strong> climat<br />
homophobe. © l'Hebdo <strong>du</strong> <strong>Vendredi</strong><br />
tous. On entend depuis de graves<br />
attaques homophobes et Reims, qui<br />
a déjà été le témoin de deux<br />
meurtres homophobes, ne fait pas<br />
exception... » Pour rappeler son<br />
engagement 31 à François<br />
Hollande, <strong>pour</strong> défendre les droits<br />
des co-parents, le statut de famille<br />
homoparentale et rappeler avant<br />
tout que le mariage <strong>pour</strong> tous ne<br />
présente en rien <strong>un</strong> risque de destabilisation<br />
de la famille, Exæquo<br />
défilera dimanche prochain à Paris,<br />
aux côtés probablement de centaines<br />
de milliers de citoyens,<br />
anonymes, politiques ou représentants<br />
d'associations. Patron <strong>du</strong> Parti<br />
Socialiste dans la Marne, Nicolas<br />
Marandon, soutenant la démarche<br />
d'Exæquo, a rappelé que « la question<br />
<strong>du</strong> mariage <strong>pour</strong> tous était <strong>un</strong><br />
débat de société qui impliquait tout<br />
le monde. Pour moi, on parle ici<br />
d'<strong>un</strong>e loi de reconnaissance de réalité<br />
sociale et de sécurisation. »<br />
D'ores et déjà, trois bus affrétés par<br />
l'association affichent complets, et<br />
<strong>un</strong> quatrième est en passe de l'être.<br />
« On espère être près de 300 à partir<br />
ensemble à Paris », conclue<br />
Laurence Weber, confiante.<br />
Aymeric Henniaux<br />
Inscription <strong>pour</strong> le départ en bus :<br />
exaequoreims.blogspot.fr /<br />
www.exaequoreims.com<br />
reims.lhebdo<strong>du</strong>vendredi.com<br />
N°289 <strong>du</strong> 25 au 31 janvier 2013<br />
En Bref<br />
xRénovation urbaine<br />
: expliquer la<br />
méthode rémoise<br />
La Ville de Reims et Reims<br />
Métropole organisent le jeudi<br />
21 janvier les Rencontres <strong>du</strong><br />
Renouvellement Urbain au<br />
Centre des Congrès de la ville.<br />
Une journée de réflexion, de<br />
rencontres et de partages d'expériences<br />
autour de professionnels<br />
et d'institutionnels venus de<br />
toute la France. Pour l'occasion,<br />
plusieurs habitants des quartiers<br />
rémois concernés par l e programme<br />
de rénovation urbaine<br />
seront également présents <strong>pour</strong><br />
partager leur ressenti.<br />
Inscription et programme<br />
détaillé :<br />
www.rencontresRUreims.pepss.com<br />
xPortes ouvertes<br />
chez les Compagnons<br />
<strong>Vendredi</strong> 25 et samedi 26 janvier,<br />
les Compagnons <strong>du</strong> Devoir<br />
organisent des journées portes<br />
ouvertes, de 9h à 18h, dans<br />
leurs 52 Maisons réparties sur<br />
toute la France. Une occasion<br />
<strong>un</strong>ique de découvrir leur offre<br />
de formation <strong>pour</strong> je<strong>un</strong>es, allant<br />
<strong>du</strong> CAP à la Licence<br />
Professionnelle.<br />
En Champagne-Ardenne, rendez-vous<br />
à Reims (115, boulevard<br />
Charles Arnould), à<br />
Muizon (42, rue de Reims) et à<br />
Troyes (9, rue Marie Curie).<br />
xMariage <strong>pour</strong> tous :<br />
France 3 <strong>pour</strong>suit le<br />
débat<br />
La Voix est libre, l'émission hebdomadaire<br />
de France 3<br />
Champagne-Ardenne abordera<br />
samedi 26 janvier (11h30), la<br />
thématique plus que d'actualité<br />
<strong>du</strong> mariage <strong>pour</strong> tous. Pour<br />
débattre autour de Michèle<br />
Pigeon, Charles de Courson<br />
(député UDI de la Marne),<br />
Nicolas Marandon (conseiller<br />
régional PS et 1er Secrétaire<br />
Fédéral de la Marne <strong>du</strong> parti),<br />
Laurence Weber (présidente de<br />
l'association LGBT Exæquo) et<br />
Alexis de Beaurepair (coordinateur<br />
de la "Manif <strong>pour</strong> tous"<br />
dans la région) ont été conviés à<br />
participer à l'émission. D'ores et<br />
déjà, les téléspectateurs sont<br />
invités à poser leurs questions<br />
aux invités au 03 26 61 39 33,<br />
ou par mail :<br />
lavoixca@france3.fr..