dossier - Compagnie Le Souffleur de verre

Plaisanteries,
cela faisait longtemps que je n’avais pas bu de champagne.
– Plaisanterie –
1. propos ou acte destiné à divertir ou à se moquer.
2. chose très simple.
3. volonté de faire ou dire des choses par jeu.
Compagnie Le Souffleur de Verre
La Bergerie 30, place Joseph Gardet 63800 Cournon d’Auvergne 04 73 69 85 16 ciesouffleur@hotmail.fr www.souffleurdeverre.fr
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Plaisanteries,
cela faisait longtemps que je n’avais pas bu de champagne.
D’après les comédies en un acte de A. Tchekhov, L’Ours et Une Demande en mariage.
Mise en scène, son : Cédric Veschambre.
Avec : Béatrice Courtois, Fabrice Gaillard, Chrystel Pellerin, Julien Rocha.
Création lumière : David Debrinay / Rosemonde Arrambourg.
Création costumes : Marielle Viallard.
Production Le Souffleur de Verre. Coproduction ville de Cournon.
La Compagnie est en résidence triennale et subventionnée par la Ville de Cournon.
Spectacle d’extérieur. Durée : 1h15.
Donner des petits riens.
Création :
Les 14, 15, 16 juillet et le 17 septembre 2005, dans le jardin de la bergerie, saison culturelle de la ville de
Cournon.
Reprises :
Le 22 juin 2006, pour la Baie des Singes à Cournon ;
Le 22 juillet 2006, au Coin des Taules, dans la saison estivale « Eclats de fêtes » de Riom ;
Les 1, 3 et 4 août 2006, au jardin du musée Lecocq, dans le cadre des Contre Plongées à Clermont-fd ;
Le 10 août 2006, à Saint-Anthème, pour l’ouverture des Orgues du Mont Peloux (vallée de l’Ance).
Deux « Plaisanteries ». L’Ours. Une Demande un mariage. Deux histoires. Des histoires d’amour.
Des histoires d’amour dans un jardin. Du quotidien. Des petits rires. Donner des petits riens du
quotidien. Et mêlés à ces deux pièces les Carnets de l’écrivain. Jouer comment ça s’écrit. L’Ours,
Une Demande un mariage, Les Carnets.
…
« Ne vous abandonnez pas au cafard. »
Les Carnets.
Un montage construit sur un parallèle entre l’œuvre et la vie de Tchekhov. Au-delà des comédies,
c’est le va et vient entre les pièces et le regard de l’homme qui donne au spectacle sa légèreté.
Tchekhov écrit ces comédies ironiques sur le mariage en 1888.
A travers son journal il montre son regard acide sur ses contemporains et sur les femmes.
En 1901, il se marie avec Olga Knipper.
En 1904, (Ich Sterbe) il meurt en disant « cela faisait longtemps que je n’avais pas bu de
champagne ».
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Plaisanteries,
cela faisait longtemps que je n’avais pas bu de champagne.
L’ours.
Madame Popova est une jeune veuve, « du lait et des roses », mais elle s’est juré de ne jamais quitter le
deuil et de renoncer au monde, lorsque arrive un vrai sauvage, un grossier personnage, Grigory
Stepanovitch Smirnov, lieutenant d’artillerie, propriétaire foncier. Il vient pour une affaire très…
…
« Laisse-moi homme de rien ! La vie ici est un enfer. »
« Yeux noirs, yeux ardents, lèvres vermeilles, fossettes aux joues, lune et
roucoulements, […] rien que des poseuses, des cabotines, des potinières,
des mégères, des menteuses à tout crin, des vaniteuses, des faiseuses
d'embarras. »
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Plaisanteries,
cela faisait longtemps que je n’avais pas bu de champagne.
Une demande en mariage.
Stépane Stépanovitch Tchouboukov est propriétaire terrien. Sa fille, Natalia Stepanovna, a 25 ans. Ivan
Vassiliévitch Lomov, leur voisin, un jeune propriétaire terrien, bien portant et bien nourri, mais extrêmement
douillet, vient faire sa demande. Une histoire de pré aux vaches et de chiens de chasse qui les embrouillent.
…
« C'est vous, très cher ami ?
Quelle bonne surprise, mon petit !
Mais dites-moi, mon mignon, pourquoi êtes-vous sur votre trente et un ?
Pourquoi cet habit, mon joli ? On dirait une visite du jour de l'an !
De quoi s'agit-il mon cœur ?
Assez tourné autour du pot, mon petit ! Allez-y carrément. Alors ?
Mon petit cœur ! lvan Vassilievitch ! Répétez-moi ça. »
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…
« L’amour.
Ou bien c’est le reste de quelque chose qui dépérit et qui fut jadis
immense, ou bien c’est une partie de quelque chose qui deviendra
immense, mais qui, dans le présent, laisse insatisfait et apporte
beaucoup moins que ce qu’on attend. »
Carnet I.
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Je fais toujours le clown burlesque, avec ce renversement où le
clown devient la tragédie de la solitude, de l’émotion. Je ne fais
pas de différence entre burlesque et tragédie.
C’est une vision du monde, une façon ironique de voir les choses,
de vivre d’une certaine façon, de renverser la misère et de s’en
moquer. Ce que j’ai appris du clown, c’est rentrer sur un plateau
et immédiatement être là.
Alain d’Haeyer, musicien, metteur en scène, comédien.
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A.P. Tchekhov.
Autobiographie.
« Je soussigné, A P. Tchekhov, suis né le 17 janvier 1860, à Taganrog. J'ai fréquenté
d'abord l'école grecque de l'église du tsar Constantin, puis le lycée de Taganrog. En 1879, j'ai
été admis à la faculté de médecine de l'université de Moscou. D'une manière générale, je n'avais
guère idée alors de ce qu'étaient les facultés et je ne me rappelle plus pour quelles raisons j'ai
choisi celle de médecine, mais je n'ai pas eu à m'en repentir. Dès ma première année universitaire,
j'ai commencé à écrire et au début des années 1880 ces occupations littéraires avaient
pris un caractère permanent et professionnel. En 1890, je me suis rendu sur l'île de Sakhaline
afin de pouvoir écrire un livre sur nos colonies pénitentiaires et sur le bagne. Sans compter les
chroniques judiciaires, les comptes rendus, les appendices, les entrefilets, tout ce que j'ai pu
écrire au jour le jour pour les journaux, en vingt années d'activité littéraire, j'ai écrit et publié
plus de cinq mille pages imprimées sous forme de nouvelles et de récits.
J'ai aussi écrit pour le théâtre.
Je suis certain que le fait de m'être occupé de médecine a eu une sérieuse influence sur mon
activité littéraire. Cela a grandement élargi le champ de mes observations. En raison de ma
connaissance des sciences naturelles et de la méthode scientifique, j'ai toujours été sur mes
gardes. Aussi, ai-je tenté, là où c'était possible, de tenir compte des données scientifiques.
Là où la chose était impossible, j'ai préféré ne pas écrire du tout.
Il n'est pas toujours possible de faire coïncider les conventions de la création avec les
données scientifiques. On ne peut représenter sur scène la mort par empoisonnement telle
qu'elle advient dans la réalité. Néanmoins, même en observant cette convention on doit faire
sentir qu'il est tenu compte des données scientifiques. Autrement dit, il faut qu'il soit clair au
spectateur ou au lecteur qu'il ne s'agit que de convention et qu'il a affaire à un écrivain informé.
Je n'appartiens pas à ces auteurs qui adoptent envers la science une attitude négative et je ne
voudrais d'ailleurs pas faire partie de ceux qui viennent à bout de tout avec l'unique assistance
de leur propre tête. »
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Olga knipper.
Journal.
« Le docteur arriva, et avec une affectueuse douceur il commença à dire quelque chose en
étreignant Anton Pavlovitch. Celui-ci se souleva, avec une vaillance inhabituelle, s'assit dans le
lit et dit d'une voix forte et claire :
"Ich sterbe."
Le médecin le calma, prit une seringue et lui fit une injection de camphre, puis il ordonna
de lui donner du champagne. Anton Pavlovitch prit la flûte pleine à ras bord, jeta un regard à la
ronde, me sourit et dit :
" Cela faisait longtemps que je n'avais pas bu de champagne. "
Il vida entièrement son verre, se recoucha doucement sur le côté gauche, j'eus à peine le
temps d'accourir, de me pencher sur lui, en travers de mon propre lit, de l'appeler : il ne respirait
plus, il s'était endormi tout doucement, comme un petit enfant...
Et lorsque celui qui avait été Anton Pavlovitch s'en fut allé, un papillon de nuit, tout gris,
d'une taille gigantesque, entra par la fenêtre et commença à se cogner lamentablement contre les
murs, le plafond, la lampe, comme s'il agonisait. »
C'était le 2 juillet 1904. Tchekhov avait quarante-quatre ans.
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La presse
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…
Conditions techniques /
« Quand on a soif, on a l'impression qu'on pourrait boire la mer entière, ça
c'est la foi; mais quand on commence à boire, on ne peut avaler que deux
verres au plus, ça c'est la science. »
Carnet I.
Spectacle extérieur uniquement.
De préférence en jardin clos.
De préférence à la tombée de la nuit.
De préférence jauge maximale 200 personnes.
Fiche technique lumière et son (légère) : nous consulter.
Conditions financières /
1800euros.
Dégressif à partir de trois représentations.
Le Souffleur de Verre n’est pas assujetti à la TVA.
+ Hébergements et défraiements pour six personnes.
+ Transport et voyage à partir de Cournon d’Auvergne.
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