Julien l'apprenti - Source - Arte

42
A RTE Magazine
14 octobre > 20 octobre 2000
L’école
de la vie
Julien l’apprenti
Une fiction de Jacques Otmezguine
avec Francis Huster, Benjamin Rolland,
Marianne Basler et François Morel
Vendredi 20 et samedi 21 octobre à 20.45

42
Semaine du 14 octobre au 20 octobre 2000
06.15 > 19.00 Programmes de La Cinquième sur le réseau hertzien, le câble et le satellite
14.00 > 19.00 Rediffusion de programmes d’ARTE en numérique sur CanalSatellite et TPS
19.00 > 03.00 Programmes d’ARTE sur le réseau hertzien, le câble et le satellite en numérique sur CanalSatellite et TPS
amedi 14 Dimanche 1 5 Lundi 16 Mardi 17 Mercredi 18 Jeudi 19 Vendredi 20
4.00
racks
4.45
ric la panique
5.40
homme aux
ras ballants
5.50
3 journées
ans la vie de
ablo Picasso
6.55
3 journées…
8.05
3 journées…
8.55
étéo
9.00
istoire
arallèle
9.45
étéo
9.50
RTE Info
0.00
e dessous
es cartes
0.15
oix ensevelies
0.45
aventure
umaine
a tombe du
rince scythe
1.40
etropolis
2.40
iction
eunesse
ans Dieu
0.00
Music Planet
urythmics
0.55
a Revue
Christian
acroix (r)
2.20
ourt-circuit (r)
14.00
Les îles
du Kenya
14.45
Reportage
15.15
La tombe du
prince scythe
16.05
P re m i è re neiges
17.10
Samedi
à dimanche
17.20
Petit Ben
18.55
Météo
19.00
Maestro
Christine
Schäfer chante
Schumann
19.45
Météo
19.50
ARTE Info
20.15
Éric la panique
20.40-00.30
Thema
Vous avez dit
“âge ingrat” ?
20.40
À nos amours
22.15
L’heure
de la piscine
22.45
Perlita (fête
ses 15 ans)
23.35
The Band
00.30
Metropolis (r)
01.30
Mort aux
vaches (r)
02.25
Wolfgang
02.40
L’homme aux
14.00
Les Tachis
14.45
Reportage
15.15
Metropolis
16.15
2001, l’odyssée
de l’assiette
17.10
Small Faces
18.55
Météo
19.00
Nature
Danger
à Mourmansk
19.45
Météo
19.50
ARTE Info
20.15
Reportage
Néonazis :
le cas suédois
20.45
Cinéma
Betty
22.25
Court-circuit (1)
22.30
Programmation
spéciale
Luc Bondy
23.55
Court-circuit (2)
00.25
Petit Ben (r)
02.05
Tracks (r)
14.00
Nature
14.45
Reportage
15.15
Le jazzman
du goulag
16.15
Alcina
18.55
Météo
19.00
Archimède
19.45
Météo
19.50
ARTE Info
20.15
Reportage
Mozambique :
opération
déminage
20.45
La vie en face
Butin de guerre
22.20-00.30
them@
Le livre tourne
la page
22.20
Les habits
neufs du livre
22.50
Être éditeur à
l’ère numérique
23.30
Le marché
en ligne
23.50
Silence, on lit !
00.15
Moteur
de recherche
00.30
Small Faces (r)
02.15
Petits enfers
02.25
Parle-moi
02.40
L’anniversaire
14.00
L’ouest
de la Turquie
14.45
Reportage
15.15
La revue -
Christian
Lacroix
16.40
Archimède
17.25
Ol’ man river
18.55
Météo
19.00
Connaissance
Et l’homme
descendit
du singe (2)
19.45
Météo
19.50
ARTE Info
20.15
Reportage
Le bagne
des glaces
20.45
Les mercredis
de l’histoire
À l’attaque (1)
21.45
Musica
Leonard
Bernstein
23.15
Flash Bach
23.20
La lucarne
Corps plongés
01.00
Betty (r)
14.00
Et l’homme
descendit
du singe (1)
14.45
Reportage
15.15
Une soirée
avec
l’American
Ballet Theatre
16.40
Voix ensevelies
17.10
Et la lumière fut
18.55
Météo
19.00
Voyages, voyages
L’Elbe
19.45
Météo
19.50
ARTE Info
20.15
Reportage
Borussia
contre
Dortmund
20.45-23.35
Thema
De quoi j’me mêle !
Vive l’Amérique !
20.45
Au nom
de la liberté
21.40
Débat (1)
22.10
Au nom
de la loi
23.05
Débat (2)
23.35
Cinéma
La chatte
des montagnes
01.15
La fusillade de
Mole Street (r)
02.45
Court-circuit (r)
14.00
Archimède
14.45
Reportage
15.15
Luc Bondy
16.45
Qui a le droit
de rester ?
17.45
Les malvenus
18.55
Météo
19.00
Tracks
19.45
Météo
19.50
ARTE Info
20.15
Reportage
La revanche
des lions
de mer
20.45
Fiction
Julien
l’apprenti (1)
22.15
Grand format
Le dernier
navire
23.20
Cinéma
La chemise
du serviteur
01.00
360 ° -
Le reportage
GEO (r)

Les grands rendez-vous
Toute la filière du livre,
du manuscrit à l’e-book.
Une fantaisie militaire signée
Lubitsch : la Chatte
des montagnes, un inédit
restauré de 1921.
<
<
P. 9 Le diable au corps
L’adolescence est troublante, tant pour les
intéressé(e)s que pour leur entourage. Loin des
clichés sociologiques, cette soirée s’attache à la
parole même des ados, à travers des
documentaires artistiques et sensibles.
Thema
Vous avez dit “âge ingrat” ?
Dimanche 15 octobre à 20.40
P. 18 Farenheit 451
Du comité de lecture à l’édition en ligne, du libraire
de quartier au libraire.com, tout ce que vous avez
toujours voulu savoir sur le livre aujourd’hui.
Un modèle d’enquête, vive et incisive.
them@
Le livre tourne la page
Mardi 17 octobre à 22.20
P. 27 L’empire contre-attaque
Vive l’Amérique ! À trois semaines des élections
présidentielles, Daniel Leconte a choisi un titre
volontairement provocateur pour une immersion
au cœur d’un pays autant envié que décrié.
De quoi j’me mêle !
Vive l’Amérique !
Jeudi 19 octobre à 20.45
Les films de la semaine
À nos amours
de Maurice Pialat
Dimanche 15 octobre à 20.40
Betty
de Claude Chabrol
Lundi 16 octobre à 20.45 et mercredi 18 octobre à 01.00
Small Faces
de Gillies Mackinnon
Mardi 17 octobre à 00.30
La chatte des montagnes
d’Ernst Lubitsch
Jeudi 19 octobre à 23.35
La chemise du serviteur
de Mani Kaul
Vendredi 20 octobre à 23.20

19.00
Histoire parallèle
emaine du 14 octobre 1950
ndochine 1950 : défaite
rançaise de Cao-Bang
Marc Ferro reçoit
hilippe Devilliers
19.45
Météo
s a m e d i 14 octobre
19.50
ARTE Info
’émission d’actualité
e la rédaction d’ARTE
20.00
Le dessous des cartes
Magazine géopolitique
e Jean-Christophe Victor
Géopolitique de la mer :
es litiges (3/4)
20.15
oix ensevelies
Assia Djebar -
Lieux d’écriture
ocumentaire de Barbara-Ann Rieck
20.45
’aventure humaine
La tombe
du prince scythe
Documentaire de Marc Jampolsky
21.40
Metropolis
Magazine culturel européen
22.40
Fiction
Jeunesse sans Dieu
éléfilm de Catherine Corsini
00.00
Music Planet
Eurythmics
Documentaire de Niels Folta
00.55
La revue
Christian Lacroix (r)
Rediffusion du 9 octobre 2000)
02.20
Court-circuit (r)
Rediffusion du 9 octobre 2000)
03.00
Fin des programmes
es horaires correspondent
ux codes PDC,
auf indication contraire.
19.00
Histoire parallèle
Semaine du 14 octobre 1950
Indochine 1950 : défaite française
de Cao-Bang
Marc Ferro reçoit Philippe Devilliers
Une émission proposée par Louisette Neil
Réalisée par Didier Deleskiewicz (2000-43mn)
ARTE FRANCE
En partenariat avec
N° 584
Avec l’arrivée des communistes chinois à
la frontière du Tonkin, la guerre d’Indochine
a pris une tout autre ampleur : les Chinois
de Mao aident directement Ho Chi Minh et
les forces françaises ne peuvent pas les
e n t r a v e r. Au nom de la lutte contre le communisme,
les Américains commencent à
l i v rer du matériel aux Français, mais cela
ne change pas le rapport des forces dont
la perte de Cao-Bang constitue le signe le
plus alarmant.
Actualités de la semaine (Pathé France
n° 43) : – Le cuirassé Missouri ouvre le feu
sur les côtes de la Corée du Nord.
– Entrevue Tru m a n - M a c A rthur dans l’île de
Wake. – Le général Juin et le ministre des
États associés arrivent à Hanoi afin d’enquêter
sur les causes de la retraite de Cao-
Bang. – Paris célèbre le cinquième anniversaire
des Nations unies.
En parallèle : – Indochine : les combats
(Paramount, 1950). – Les réfugiés chinois
dans le nord de l’Indochine (actualités françaises,
1950). – Le Vietnam (actualités
tchèques, 1950). – La campagne de Cao-
Bang (documentaire vietnamien, 1950). –
Situation dans la région d’Hanoi (Éclair,
1950). – Arrivée de Letourneau et de de
Lattre (actualités françaises, 1950).
Philippe Devilliers
Attaché à l’état-major du
général Leclerc ; commandant
en chef du corps
e x p é d i t i o n n a i re français en
Indochine (1945-1946) ;
j o u rnaliste au M o n d e et à
Paris-Normandie (spécialiste des questions
d’Asie, d’Allemagne et du Maghreb) ; chef
de cabinet adjoint du Secrétaire général du
g o u v e rnement, chargé des questions de
politique étrangère (1948-1952) ; enseignant
à la FNSP et à l’IEP de Paris (1965-
1988) ; chercheur au CNRS. Principales
publications : Histoire du Viêt-Nam de 1940
à 1952 (Seuil, 1952) ; la Fin d’une guerre ,
Indochine, 1954 (Seuil, 1959) ; H i s t o i re de
l’Indochine au XX e s i è c l e ( S i re y, 1971) ;
Paris, Saigon, Hanoi - Archives de la
g u e rre ( G a l l i m a rd, 1988) ; Français et
A n a m i t e s : part e n a i res ou ennemis - 1856-
1902 (Denoël, 1997).
20.00
Le dessous
des cartes
Magazine géopolitique de Jean-Christophe Vi c t o r
Réalisation : Frédéric Ramade
(France, 2000-10mn)
ARTE FRANCE
Géopolitique de la mer : les litiges (3/4)
La mer est à la fois une zone de droit international
et une importante source de
richesses. Elle est donc un enjeu pour les
hommes et les États, ce qui peut entraîner
des litiges, voire des conflits d’intérêts.
En partenariat avec
20.15
Voix ensevelies
Assia Djebar-Lieux d’écriture
Documentaire de Barbara-Ann Rieck
(Allemagne, 1997-26mn)
WDR
(Rediffusion du 9 octobre 1997)
Originaire d’Algérie, Assia Djebar est une
figure éminente de la littérature féminine du
Maghreb.
Voix ensevelies n’est pas un portrait classique,
mais une introduction à une œuvre
qui reflète la situation de nombre u s e s
femmes d’Afrique du Nord, déchirées entre
l’Orient et l’Occident, entre la France et le
M a g h reb. Ce voyage
poétique, historique
et musical
plonge aux sourc e s
mêmes de l’inspiration
d’Assia Djebar.
Assia Djebar s’attache
à l’univers des femmes
maghrébines.

20.45 La tombe du prince scythe
“Lorsque leur roi est mort, les Scythes
creusent en terre une grande fosse
carrée. Cela fait, tous travaillent
à élever un grand tertre, rivalisant
avec zèle pour qu’il soit le plus grand
possible.” (Hérodote)
Documentaire de Marc Jampolsky
(France, 2000-52mn)
Commentaire dit par Bernard Giraudeau
Coproduction : Gédéon Programmes,
ARTE France, CNRS Images/media, Discovery
Channel, Mafac, Institut d’archéologie et de la
science de la République du Kazakhstan
ARTE FRANCE
Il y a 3 000 ans, les Scythes sont à la tête d’un
véritable empire dans les steppes de
l’Eurasie. Ces cavaliers conquérants ont la
réputation d’un peuple mystérieux, descendant
des Amazones, et qui hante les confins
nordiques du monde connu. Les seules
traces qu’ils nous ont laissées sont leurs
s é p u l t u res : les kourganes, immenses tert re s
sous lesquels reposent les sarcophages des
défunts, entourés d’objets rituels et d’animaux.
En avril 1999, une équipe scientifique
annonce la découverte, au Kazakhstan,
d’une tombe gelée vieille de 2 400 ans. La
s é p u l t u re, dont une partie a miraculeusement
échappé aux pilleurs professionnels, se compose
de deux pièces : une pre m i è re chambre
f u n é r a i re dans laquelle reposent deux corps
et une seconde où gisent des chevaux.
Douze chevaux harnachés d’or, mais aussi
des figurines, des selles, des pendeloques…
Pendant plusieurs mois, Marc Jampolsky a
suivi, sur le terrain et en laboratoire, le travail
minutieux des archéologues.
Dans la steppe kazakhe, les archéologues ont mis au jour
un trésor inespéré : la tombe d’un prince scythe qui
a échappé au pillage. Gelée depuis plus de 2 000 ans, elle
o ff re un aperçu fascinant de ce peuple nomade.
Ce bijou ornait vraisemblablement la tête d’un cheval.
La vie des chercheurs
s’est partagée entre le
campement, la tombe et
le ciel, à la manière des
nomades dont ils étaient
venus explorer la
mémoire.
Un empire nomade
Le documentaire présente les découvert e s
successives des archéologues à la façon
d’une saga. Il fait revivre une civilisation, sa
sauvagerie, ses mœurs guerr i è res, mais
aussi le raffinement et la complexité de son
a rt, notamment illustré par un fantastique
b e s t i a i re où se côtoient animaux réels,
f i g u res mythologiques et créatures imagin
a i res. Les textes d’Hérodote mis à part ,
n o t re connaissance du peuple scythe se
limite aux vestiges re n f e rmés dans leurs
tombes. En préservant comme dans une
immense glacière les matériaux périssables,
la sépulture offre en effet un aperçu
du quotidien nomade. Ces découvert e s
passionnantes ont permis de confirm e r
l’unité d’un art qui cimente l’Europe et
l’Asie. Elles nous entraînent sur la piste d’un
peuple dont les paradoxes continuent de
fasciner.

samedi 14 octobre
21.40
Metropolis
Magazine culturel coordonné
par Pierre-André Boutang et Peter Wien
(Allemagne, 2000-58mn)
NDR
● L’architecte Santiago Calatrava
Le maître de la courbe est l’auteur du nouveau
terminal de l’aéro p o rt de Bilbao
Sondica. Le bâtiment évoque la tête de faucon
du dieu égyptien Horus, et la tour de
contrôle a la forme d’une fleur de badamier.
La nuit, le “ponte Calatrava” brille de toutes
ses lumières au-dessus du Nervión.
● Blond de Joyce Carol Oates
La ro m a n c i è re américaine Joyce Caro l
Oates s’est glissée dans la peau de la
petite Norma Jean Baker, future Marilyn
Monroe. Dans Blond, elle tend l’oreille vers
sa voix intérieure, invente des monologues
et tente de re t rouver la perception que
Marilyn Monroe pouvait avoir d’elle-même.
● Exposition “After the Wall”
Cette exposition présente un vaste éventail
des productions et des tendances art i stiques
qui ont émergé dans les anciennes
républiques socialistes. Portraits de jeunes
créateurs et visite de l’exposition qui, après
Stockholm, a investi trois sites à Berlin.
● La Pologne à la Foire du Livre
de Francfort
La littérature contemporaine polonaise est
imprégnée d’images du temps, poétiques
ou prosaïques. Les thèmes traités sont la
démocratie, la chute de l’État socialiste,
S o l i d a rnosc, la guerre et l’après-guerre, la
persécution des juifs dans les années 30,
la Pologne au début du XX e siècle… On
découvrira entre autres Olga To k a rc z u k ,
Antoni Liberas ou Stefan Chwin.
“Je voulais montrer
comment on peut
pervertir des jeunes
gens en les empêchant
de penser, en leur
fabriquant des vérités
toutes faites, comment
on peut, au nom d’un
clan, les fanatiser.”
(Catherine Corsini)
“Je jette un coup d’œil
à Dieu. Il sourit.
Pourquoi ? Et comme
je me pose cette
question, je ne le vois
plus. Il est reparti.”
(Ödön von Horvath,
Jeunesse sans Dieu)
22.40 Jeunesse
Téléfilm de Catherine Corsini
(France, 1995-1h21mn)
Scénario : Alain Le Henry, d’après le roman
d’Ödön von Horvath
Avec : Marc Barbé (Pabst), Roland Amstutz
(l’adjudant), Samuel Dupuy (Zorn), Jacques
Bataille (Neumann), Estelle Peron (Eva),
Nathalie Richard (Nelly), Catherine Hiegel
(la mère de Traube), Josse de Pauw (Léopold),
Martin Amic (Traube), Pascal Cervo (Borchert)
Photographie : Agnès Godard
Son : Ricardo Castro
Coproduction : ARTE France, Ellipse
Programme, Elzevir Films
ARTE FRANCE
(Rediffusion du 6 septembre 1996)
Présenté au Festival de Cannes 1996
Une petite ville de la Ruhr en 1938. Un
jeune professeur de lycée, Pabst, est
c o n f ronté à la montée du racisme dans sa
classe, à l’occasion d’une réflexion sur les
“nègres”. Intolérants, ses élèves se détournent
de lui. Pabst doit cependant les
accompagner dans un camp de vacances,
où un adjudant en retraite commence leur
a p p rentissage militaire. L’un des garçons,
Zorn, tient son journal intime où il consigne
une rencontre troublante : une belle sauvageonne
lui a fait des avances dans la forêt.
Quelque temps plus tard, un élève est
découvert sauvagement assassiné...
La haine en culottes courtes
Qu’est-ce que le fascisme ? Comment
prospère-t-il parmi les individus ? En débarrassant
son film de tout re p è re historique
précis, de toute référence à l’hitlérisme

sans Dieu
Un jeune professeur de lycée
est confronté au racisme
et à la violence de ses élèves.
Catherine Corsini tire du célèbre
roman d’Ödön von Horvath
un drame abstrait, épuré,
qui explore les mécanismes
de la montée du fascisme.
(pas de croix gammée à l’horizon),
Catherine Corsini s’attache à l’essence
même du questionnement d’Odön von
Horvath. Ce qu’elle met en scène avec une
sobriété parfois glaciale, parfois hautement
sensuelle (la baignade), c’est la naissance
du totalitarisme chez de jeunes âmes –
et la difficulté à s’y opposer. Dans un
monde qui bascule peu à peu dans le mal
absolu, le fascisme trouve chez ces garçons,
privés de tout re p è re moral, un terreau
d’élection. Le camp de vacances à
vocation militariste, c’est aussi le lieu millén
a i re de l’apprentissage du machisme, de
la force brute, de l’humiliation des faibles
et des “différents”. Face à cet apprentissage
de la haine, le professeur Pabst va être
peu à peu broyé. Sa faute, c’est d’avoir cru
au libre arbitre, puis d’avoir cru à la néces-
bst (Marc Barbé) est totalement dépassé
la violence de Zorn (Samuel Dupuy) lorsque
ui-ci apprend qu’on a lu son journal intime.
sité de la “vérité”, alors qu’une horreur surhumaine
est déjà en route. Un autre écrivain
autrichien, Peter Handke, soulignait à
p ropos d’Ödön von Horvath : “Les égarements
de ses personnages me font peur : il
pointe la méchanceté, la détresse, le
désarroi d’une certaine société.” Plus qu’un
énième plaidoyer contre le nazisme,
Jeunesse sans Dieu o b s e rve avec rigueur
les mécanismes de la haine en marche, et
la perte de toute tranquille innocence.
Annie Lennox (voix) et Dave Stewar t
(guitares), duo précurseur
de l’électro-pop.
00.00 Music Planet
Eurythmics
Documentaire de Niels Folta
(Autriche, 2000-55mn)
Dans la série “Pop Galerie”
ZDF
Annie Lennox et Dave Stewart – la blonde
et le barbu, la diva et le guitariste : histoire
d’un duo emblématique des années 80, qui
s’est récemment reformé. Are sweet
dreams toujours made of this ?
Comme d’autres groupes emblématiques
des années 80, le duo Eurythmics a fait son
grand retour sur scène à l’automne 1999.
La tournée mondiale Peacetour et le
Festival Rock-am-Ring 2000 ont au moins
p rouvé que la voix d’Annie Lennox n’avait
rien perdu de son timbre et que le jeu de
Dave Stewart était toujours aussi sûr.
Le documentaire de Niels Folta retrace la
c a rr i è re du fameux duo techno-pop des
années 80. Il permet aux deux artistes de
s’exprimer sur la musique, sur leur travail
avec les nouvelles technologies, mais aussi
de dévoiler une vision plutôt critique de la
société. Partant du tube mondialement
connu “Sweet Dreams Are Made of This”
(1983), le documentaire illustre en musique
les étapes les plus importantes de leur parcours,
fêtant ainsi les 20 ans d’un duo aussi
versatile que brillant.

d i m a n c h e15 octobre
19.00
Maestro
Christine Schäfer
chante Schumann
Les Dichterliebe
Réalisation : Oliver Herrmann
19.45
Météo
19.50
ARTE Info
’émission d’actualité
e la rédaction d’ARTE
20.15
Éric la panique
com d’animation de Carl Gorham
e poney
20.40-00.30
Thema
ous avez
dit “âge ingrat” ?
20.40
Film
À nos amours
ilm de Maurice Pialat
22.15
’heure de la piscine
Documentaire de Valérie Winckler
22.45
erlita
ête ses 15 ans)
Documentaire
e Bernard Corteggiani
23.35
The Band
Documentaire de David Zeiger
00.30
Metropolis (r)
Rediffusion du 14 octobre 2000)
01.30
Mort aux vaches (r)
R e d i ffusion du 28 septembre 2000)
02.25
olfgang
Court métrage
’Anders Thomas Jensen
02.40
’homme
aux bras ballants
Court métrage de Laurent Gorgiard
03.00
Fin des programmes
es horaires correspondent
ux codes PDC,
auf indication contraire.
19.00
Maestro
Christine Schäfer
chante Schumann
Les Dichterliebe
Réalisation : Oliver Herrmann
(Allemagne, 2000-43mn)
ARD/SFB
Comme dans Pierrot lunaire d e
Schoenberg, leur précédent projet, Oliver
Herrmann et Christine Schäfer parviennent,
avec les Dichterliebe, à offrir un cadre totalement
inédit à la musique classique.
Berlin Mitte, dans la pénombre écarlate
d’un bar. Christine Schäfer interprète les
D i c h t e r l i e b e, cycle de lieder de Robert
Schumann sur des poèmes de Heinrich
Heine. Le cinéaste Oliver Herrmann a enregistré
ce récital pour en faire un vrai
film musical, inclassable, au carrefour du
langage musical (le cycle de lieder) et du
langage cinématographique. L’action se
situe à diff é rents niveaux. Le site principal
est le bar devant les fenêtres duquel défile,
surréaliste, le panorama d’une nuit berlinoise.
En alternance, des séquences du
making of : en pleine lumière, dans un
a p p a rtement, les artistes répètent tandis
que l’équipe technique discute.
Le cycle “Grandes Voix” continue
dans “Maestro” la semaine prochaine
avec Barbara Hendricks.
19.50
ARTE Info
L’émission d’actualité de la rédaction d’ARTE
(2000-25mn)
ARTE G.E.I.E.
Tous les jours de la semaine, de 19.50 à
20.15, l’information est à l’honneur avec
A RTE Info. En pre m i è re partie, l’actualité
Christine Schäfer interprète
les Dichterliebe dans
la pénombre d’un bar.
i n t e rnationale du jour tout en images. En
seconde partie, l’information se décline au
futur : il ne s’agit pas tant d’expliquer les
événements d’hier que de compre n d re les
enjeux de demain.
20.15
Éric la panique
Sitcom d’animation en six épisodes
de Carl Gorham
(Grande-Bretagne, 1997-26mn) - VF
ARTE G.E.I.E.
(Rediffusion du 4 septembre 1998)
Redécouvrez Éric, l’homme le plus stressé
du monde ! Une sitcom anglaise d’animation
à l’humour ravageur, dans la lignée des
Simpsons. Tous les dimanches à 20.15.
Le poney
Comme toutes les petites filles de son âge,
C l a i re rêve d’un poney pour participer aux
compétitions. Comme tous les pères du
monde, Éric rêve de pouvoir la satisfaire. Il
t rouve un vieux baudet qu’il ramène à la
maison…
La vie trépidante d’Éric, délicieuse caricature du mâle
occidental stressé.

ARTE FRANCE
20.40
20.40-00.30
Vous avez dit “âge ingrat” ?
La puberté : fin de l’enfance ? Début des tourments ? Âge ingrat ? Après À nos amours,
ou les premiers émois de Sandrine Bonnaire, la soirée propose de balayer les clichés
en donnant la parole à des adolescents de France, du Mexique, des États-Unis.
Et d’évoquer leur univers avec des films sensibles, personnels et beaux.
Film
À nos amours
Film de Maurice Pialat
(France, 1982-1h29mn)
Scénario : Arlette Langmann, Maurice Pialat
Avec : Sandrine Bonnaire (Suzanne), Maurice
Pialat (son père), Evelyne Ker (sa mère),
Dominique Besnehard (son frère), Cyril Collard
(Jean-Pierre), Pierre-Loup Rajot (Bernard),
Cyr Boitard (Luc), Jacques Fieschi (l’intellectuel)
Photographie : Jacques Loiseleux
Musique : The Cold Song, par Klaus Nomi,
d’après Purcell
Production : Les Films du Livradois, Gaumont,
FR3
(Rediffusion du 30 octobre 1995)
Prix Louis-Delluc 1983
Césars du meilleur film et du meilleur
espoir féminin (Sandrine Bonnaire) 1984
La rencontre de Maurice Pialat et de
Sandrine Bonnaire, le portrait d’une femmeenfant
qui ne sait pas aimer... Un chefd’œuvre
de vérité mise à nu.
En colonie de vacances, Suzanne répète
On ne badine pas avec l’amour. Elle a 15
ans, c’est l’été, elle voit Luc en cachette
mais se refuse à lui. De retour au lycée, elle
“sèche” régulièrement. Suzanne sort avec
ses copines, re n c o n t re des garçons,
couche avec qui bon lui semble malgré les
remontrances familiales. Un jour, son père
la prévient qu’il va quitter la maison.
L’ambiance du foyer se dégrade...
Sandrine Bonnaire : la révélation
Le premier film de Maurice Pialat s’appelait
l’Amour existe. Suzanne le cherche mais ne
le trouve pas. Elle dit avoir “le cœur sec”.
“ Tu crois aimer et puis en fait tu attends
seulement qu’on t’aime”, lui dit son père. La
faute à qui, à quoi ? À sa mère hystérique,
à son frère abusif, à son père démissionn
a i re, à une liberté sexuelle dont elle use
en toute innocence ? Après tout, son désarroi
n’est peut-être que celui de l’adolescence...
L’essentiel n’est pas dans l’histoire ,
mais dans le ton. Maurice Pialat filme à
cœur ouvert, taille dans le vif, pousse les
personnages au bout de leur vérité. Les
claques font mal, mais la tendresse jaillit
aussi, à couper le souffle – voir la scène où
le père confie à sa fille qu’il
va partir, instant de complicité
volé à la nuit. Le père ,
c’est Maurice Pialat, qui fut
acteur (et peintre) avant de
passer à la réalisation. En
face de ce paternel qui
p rend beaucoup de place,
même quand il est absent, il
y a Sandrine Bonnaire, la
“révélation” du film. Elle
c o n f i rmera plus tard son
immense talent chez Pialat (Police, Sous le
soleil de Satan) ou d’autres. En attendant,
c’est elle l’aplomb, le sourire, la fraîcheur,
le désespoir d’À nos amours. On notera la
brève mais excellente prestation de Cyril
C o l l a rd : assistant réalisateur sur le film, il
joue aussi Jean-Pierre, que Suzanne épouse
parce que “c’est la seule personne qui
me rende calme”.
La découverte de Sandrine Bonnaire
(Suzanne), encore adolescente
et déjà magnétique.

d i m a n c h e15 octobre
Vous avez dit “âge ingrat” ?
22.15
L’heure
de la piscine
Documentaire de Valérie Winckler
(France, 1996-26mn)
Production : TransEurope Films, Canal +
Mention spéciale au Cinéma du réel 1996
Prix Jean-Lods, Jeunes talents, SCAM
1997
Dans un lieu symbolique des complexes de
l’adolescence, des collégiens s’interrogent
et se dévoilent. Un documentaire attachant
et sincère, à l’image de ceux qu’il fait parler.
Ils ont entre onze et quinze ans et se retrouvent
à la piscine, un lieu privilégié pour
l ’ o b s e rvation de l’adolescence. L’eau révèle
les blocages, les appréhensions, les
enthousiasmes, l’épanouissement. Un nouveau
corps qui encombre, la voix qui mue,
les seins qui se dessinent – ce passage à
l’adolescence est fait d’hésitations, de
retours en arr i è re, d’envols et de craintes.
Et les échanges sont ici captés sur le ton
de la confidence.
Portrait d’ados
R a rement un documentaire a su re n d re
avec autant de finesse les particularités de
cet âge incertain, à la frontière de l’enfance
et de la puberté. Valérie Winckler donne la
parole à des jeunes qui confient leur vision
de la vie, de l’amour, de leurs parents, de
l’avenir. Face à ces témoignages pleins de
sagesse, le silence s’impose et il est re specté.
Le lieu unique, la piscine, contribue
à l’alchimie réussie de la parole et des
images. Le film tre s s e
aveux réfléchis et
spontanés pour bro sser
un portrait tout en
nuances des adolescents,
de leurs tourments
et de leurs
interrogations.
Le ballet des corps
et des paroles en liberté.
Sans commentaire
et magnifiquement filmé.
Perlita et sa maman préparent les quinceaneros, une
fête qui mélange des traditions païennes et religieuses.
22.45
Perlita
(fête ses 15 ans)
Documentaire de Bernard Corteggiani
(France, 2000-52mn)
Coproduction : ARTE France, Quark
Productions
À 15 ans, les jeunes Mexicaines sont présentées
à la société au cours d’une fête très
importante, le quinceanero, qui marque leur
entrée dans l’âge de se marier. Le réalisateur
suit l’une d’entre elles, Perla, lors de ce
rite d’initiation hors du commun.
La famille et l’entourage se consacre n t
e n t i è rement à l’événement : la mère de
Perla et une amie initient la jeune fille au
catéchisme, son oncle prépare les chorégraphies…
À la pression familiale et sociale,
Perla oppose sa rêverie obstinée. Elle
chantonne des chansons d’amour en pensant
à son amour perdu, elle délire avec
ses copines sur des tests de revues pour
adolescentes, elle s’enthousiasme pour les
prédictions d’une voyante qui lui pro m e t
des voyages, des flirts et le mariage avec
un riche Américain… Une petite musique
sentimentale se glisse sous la grosse fanfare
de la fête.

Premier bal
D’abord apanage des classes dominantes,
à l’instar des bals des débutantes donnés
par l’aristocratie européenne au siècle dern
i e r, ces q u i n c e a n e ro s se sont diff u s é s
dans toutes les couches de la société.
C’est aujourd’hui dans les classes populaires
qu’ils sont le plus chargés de sens et
d’émotion, bien que la libéralisation des
mœurs en ait dilué la signification. Pour les
g r a n d s - m è res, la fête était l’occasion du
p remier bal. Pour leurs petites-filles, elle
tend à ne plus être qu’une grosse fête
p a rmi d’autres… Bern a rd Corteggiani a
donc choisi une fille de province, Perla,
moins blasée et moins libérée que celles
de la capitale. Une fille dont la famille
accorde beaucoup d’importance à l’événement,
préparé dans la fièvre et l’excitation.
En filigrane apparaît un Mexique paradoxal,
dominé par la religion et le machisme, mais
qui s’ouvre timidement : le moins surprenant
n’est pas de découvrir ces cours
d’orientation sexuelle et sentimentale, dispensés
depuis quelques années, à raison
de trois heures par semaine, dans toutes
les écoles de la République…
23.35
The Band
Documentaire de David Zeiger
(États-Unis, 1998-53mn)
Production : Displaced Films, Jernigan
Productions
Un père filme son fils au sein de la fanfare
de l’école. Ce microcosme dans lequel
Zeiger se glisse avec complicité et pudeur
livre, avec une franchise étonnante, ses
combats, ses crises, ses joies et ses
réflexions.
David Zeiger, cinéaste de 48 ans, sent qu’il
est temps de se rapprocher de son fils pour
mieux le compre n d re. Divorcé, il a perd u
son aîné lors d’un accident et ne veut pas
laisser passer le temps sans tisser de lien
plus solide avec un deuxième enfant bientôt
adulte. Il le fait à travers sa caméra, filmant
une année de la vie de Danny, 16 ans,
au sein de la fanfare de l’école.
Tu seras un homme, mon fils
Un documentaire à la pre m i è re personne,
tour à tour drôle, grave, poignant et léger.
David Zeiger tient son double pari : réaliser
un film d’exploration personnelle tout en
décrivant le passage de l’adolescence à
l’âge adulte dans une ville moyenne américaine.
The Band raconte avec simplicité les
d i fficultés d’être père, exorcise le deuil de
l’enfant perdu et porte un re g a rd re s p e ctueux
sur la difficulté de grandir.
“Il semble que chaque
génération défilant dans
ces halls tente de tracer
la preuve de son
existence sur les murs,
mais ce qui compte
vraiment, ce sont les
rires, les cris, le bruit
même de la vie, les
êtres qui, durant leur
court séjour ici, leur
insufflent vie.” (Zeiger,
pendant que sa caméra
filme les graffiti dans la
highschool de son fils)
Danny, 16 ans, musicien dans la fanfare du lycée, avec sa petite amie. Derrière, papa filme…

19.00
Nature
Danger à Mourmansk
Documentaire de Hannu Väisänen
19.45
Météo
19.50
ARTE Info
’émission d’actualité
e la rédaction d’ARTE
20.15
Reportage
Néonazis :
e cas suédois
Réalisation : Olivier Truc,
Emmanuel François,
Christophe Weber
20.45
Cinéma
Betty
ilm de Claude Chabrol
22.25
Court-circuit - 1 re partie
Partenaires
ourt métrage de Patrick Grandperret
22.30
Programmation
spéciale
Luc Bondy
Documentaire de Mathias Haentjes
23.55
Court-circuit - 2 e partie
Une fin heureuse
Court métrage de Jochen Freydank
La mort,
notre compagne
ourt métrage de Franz Wi n z e n t s e n
Le blagueur
Court métrage
e Benjamin Herrmann
00.25
Petit Ben (r)
Rediffusion du 13 octobre 2000)
02.05
racks (r)
Paleo Festival 2000
Rediffusion du 25 août 2000)
03.00
Fin des programmes
es horaires correspondent
ux codes PDC,
auf indication contraire.
l u n d i 16 octobre
19.00
Danger
Nature
à Mourmansk
Documentaire de Hannu Väisänen
(Finlande, 1998-43mn)
Production : Yle
ARTE FRANCE
(Rediffusion du 15 novembre 1999)
Deux mois après la catastrophe du Koursk,
A RTE rediffuse un impressionnant documentaire
sur la baie de Kola (qui fait communiquer
le port de Mourmansk et la mer
de Barents), à la fois cimetière de bateaux
et dépotoir nucléaire.
Non seulement la région est devenue un
gigantesque cimetière de bateaux, non
seulement les usines chimiques se désint
é ressent de la pollution qu’elles génère n t ,
mais la zone est également utilisée comme
e n t repôt de déchets nucléaires. Et dans
quelles conditions ! L’éclatement de l’empire
soviétique et le délabrement de l’économie
russe ont encouragé une inquiétante
incurie en matière de surveillance nucléaire.
Le film ne se prive pas de montrer l’étendue
du désastre. Les populations locales
sont bien trop démunies pour pouvoir entrep
re n d re ou manifester quoi que ce soit.
Elles redoutent la fermeture d’usines où les
conditions de travail sont pourtant des plus
insalubres. Elles passent outre aux interdictions
de manger champignons et myrt i l l e s .
Si le film ne propose pas de solution – comment
le pourr a i t - i l ? –, il a le grand mérite
de faire prendre conscience, sans détours,
d’une des situations environnementales les
plus inquiétantes de la planète…
20.15
Reportage
Néonazis : le cas
suédois
Réalisation : Olivier Truc, Emmanuel François
et Christophe Weber (2000-26mn)
Coproduction : ARTE G.E.I.E., Sunset Presse
ARTE G.E.I.E.
Le paradis de la démocratie, la tranquille
Suède, est rongé par un dangereux virus,
celui du néonazisme…
L’hiver dern i e r, le pays a réalisé avec eff ro i
que le phénomène n’était pas seulement
c i rconscrit à une poignée d’imbéciles nostalgiques.
Malgré intimidations et attentats,
la presse a fait le compte des crimes, des
activités et des militants de ces gro u p u scules
très organisés, et publié les noms de
leurs principaux responsables.
L’enquête d’Olivier Truc, Emmanuel
François et Christophe Weber va plus loin
encore, puisqu’ils ont pu rencontrer et interviewer
quelques-uns des leaders de cette
nébuleuse d’extrême droite. Ils ont surt o u t
constaté que la Suède a beaucoup de mal
à endiguer ce phénomène : la liberté d’expression
y étant sacrée, les cassettes vidéo
incitant aux meurt res raciaux ou les CD à
la gloire du pouvoir blanc peuvent sans
problème juridique ou policier majeur inonder
le pays et le reste de l’Europe, au
besoin via Internet. La tranquille assurance
de ces tristes héritiers vikings fait froid dans
le dos.
Mourmansk, cimetière
de la marine russe.

20.45 Betty
Betty ne peut vivre sans détru i re – elle-même, les autres, parfois les deux.
Mais c’est bien elle qui, en définitive, re m p o rtera la partie. Claude Chabrol brosse
le portrait d’une femme admirablement incarnée par Marie Trintignant et continue
de faire ses griffes sur les valeurs bourg e o i s e s .
Film de Claude Chabrol
(France, 1992-1h43mn)
Scénario : Claude Chabrol,
d’après Betty de Georges Simenon
Avec : Marie Trintignant (Elizabeth Etamble, dite
Betty), Stéphane Audran (Laure Le Vaucher),
Jean-François Garreaud (Mario), Yves
Lambrecht (Guy Etamble, époux de Betty),
Christiane Minazzoli (Madame Etamble,
belle-mère de Betty), Pierre Vernier (le
médecin), Pierre Martot (Frédéric), Nathalie
Kousnetzoff (Odile), Thomas Chabrol (Schwartz)
Photographie : Bernard Zitzermann
Montage : Monique Fardoulis
Musique : Matthieu Chabrol
Production : MK2 Productions, CED
Productions, FR3 Films Productions, Canal +
ARD
Dans un bar parisien, Betty, ivre et perdue,
se laisse entraîner par un compagnon de
rencontre, un médecin. Ils vont à Versailles,
au “Trou”, un restaurant dont les clients ont
des allures et des comportements bizarres.
Laure, femme mûre qui est aussi la maîtresse
de Mario, le patron des lieux, vient au
secours de Betty. Elle l’aide à dessaouler
et l’installe dans le luxueux hôtel où ellemême
demeure. Les deux femmes tissent
une relation forte, l’apparent équilibre de la
plus âgée fascinant la plus jeune. Au fur et
à mesure qu’elle re p rend pied, Betty se
souvient : son mariage avec Guy Etamble,
issu de la haute bourgeoisie lyonnaise, l’atm
o s p h è re étouffante de sa nouvelle maison,
ses amants, le refuge dans l’alcool…
Une affaire de femmes
G e o rges Simenon a écrit B e t t y en 1960
après un séjour de convalescence au
Trianon Palace de Versailles : le cadre
l’avait fasciné et la re n c o n t re d’une femme
à la dérive, fugueuse et ivre, lui avait inspiré
le personnage principal. Pour l’adaptation
de ce roman méconnu, Claude Chabrol
a tourné dans le même hôtel. Il en fait une
s o rte de no man’s land, seul refuge pos-
sible pour Betty, jeune femme en quête
d’elle-même, fuyant une existence confinée
dans l’ennui et les conventions. Le présent
de Betty est entrecoupé de flash-back qui
lèvent peu à peu le voile sur un parc o u r s
au masochisme inconscient et re c o n s t ituent
à la façon d’un puzzle un caractère
complexe. Marie Trintignant (qui avait déjà
t o u rné avec le réalisateur dans Une Aff a i re
de femmes) compose un personnage en
perpétuelle ru p t u re avec un monde hypocrite
et plat, un être désorienté qui ne peut
s’empêcher de briser tout ce qui l’entoure .
Par sa seule présence, Betty met à nu les
bassesses bourgeoises, dérange jusqu’à
faire imploser le monde auquel son mari l’a
imposée. Face à elle, Laure Le Vaucher –
Stéphane Audran, parfaite d’élégance et
de maîtrise apparente – fait figure de
double. Elle aussi a connu le carcan des
lois sociales et des valeurs établies ; elle
aussi l’a fui pour re t rouver la paix. Amie,
puis rivale, Betty, suivant jusqu’au bout la
logique de son existence, ne pourra survivre
qu’en la détruisant.
“Betty, c’est le diable
dans le bénitier.”
(Marie Trintignant)

lundi 16 octobre
22.25
Court-circuit - 1re Cinéma
partie
Partenaires
Court métrage de Patrick Grandperret
(France, 2000-5mn)
Sur une idée originale d’Yvonne Kerouedan
et Patrick Grandperret
Avec : Sophie Riffont, Erwan Courtioux
Son : Pierre André
Chef monteuse image et son :
Émilie Grandperret
Production : Les Films du Poisson, Adami
ARTE FRANCE
Être ensemble.
Un jeune couple un peu bohème tente de
v i v re de ses numéros d’artistes. Ils doivent
passer une audition pour un spectacle
musical sur une péniche.
Sophie Riffont
débute
à l’écran pour
la caméra
de Patrick
Grandperret
(Mona et moi,
l’Enfant-lion).
Talents Cannes 2000
Réalisateur de nombreux longs métrages
dont Couleur Havane, Mona et moi ( P r i x
J e a n - Vigo, sélectionné à Cannes-
Perspectives, Grand Prix du Festival de
B e l f o rt), C o u rts circ u i t s (Prix Jean-Louis-
B o ry), Patrick Grandperret a tourné ce
court métrage dans le cadre de l’opération
Talents Cannes 2000, organisée par
l’Adami avec le soutien d’ARTE et destinée
à promouvoir de jeunes comédiens. Quatre
réalisateurs (Éric Guirado, Guillaume
Bréaud, Patrick Grandperret et Emmanuel
Finkiel) ont sélectionné dix comédiens
parmi des centaines de candidatures et ont
chacun réalisé cinq courts métrages. Les
vingt films ont été présentés à Cannes en
mai dern i e r. ARTE diffuse dix d’entre eux
cet automne.
22.30 Luc Bondy
Portrait d’un créateur
attaché à “écrire
sur de l’air”.
Le voleur d’âme
Documentaire de Mathias Haentjes
(Allemagne, 2000-1h25mn)
WDR
“Celui qui connaît mal Luc pourrait dire de
lui qu’il est comme de l’eau qui vous coule
e n t re les doigts”, dit Michel Piccoli, grand
ami de Luc Bondy. “Mais quand on l’a dans
la main ou dans la tête, il vous séduit complètement,
il vous vole votre âme!” J u t t a
Lampe, la grande dame de la Schaubühne
de Peter Stein à Berlin, re m a rque pour sa
p a rt que “ p a rfois, on a l’impression qu’il

P o rtrait en mouvement
e Luc Bondy, metteur en scène
milier des plus grands
h é â t res d’Europe. Un re g a rd
ivilégié sur un magicien
e la création, commenté par
ichel Piccoli ou Jutta Lampe.
peut assimiler mille choses à la fois, et en
même temps qu’il n’enregistre rien du tout.
Mais pas sur la scène : là, rien ne lui échapp
e ” . G e rt Voss, la star du Burgtheater de
Vienne, note quant à lui qu’“en travaillant
avec Luc Bondy, on a toujours l’impression
de planer”.
Luc Bondy n’a pas une approche conceptuelle
de la mise en scène. Il souhaite plutôt
parvenir à “écrire sur de l’air”, selon sa
f o rmule. Luc Bondy rend au théâtre la part
de poésie qu’il avait perdue avec la surenc
h è re pratiquée ces dern i è res années par
c e rtains dramaturges. “Je ne connais rien
de plus monstrueux que ce courant dominant
qui consiste à toujours vouloir général
i s e r, à vouloir que tout soit noir ou blanc
(…) Je ne connais pas de méthode pour
f a i re du théâtre. Ma méthode, c’est moi !”
Le réalisateur a accompagné Luc Bondy
lors de sa mise en scène du Conte d’hiver
(d’après Shakespeare) à Bruxelles, à la
Schaubühne de Berlin, lors d’une grande
manifestation anti-Haider à Vienne et pendant
son travail sur la Mouette de Tchekhov
pour le Festival de Vienne. Un regard privilégié
sur la boîte à outils du “voleur d’âme”.
ARTE souhaite enrichir sa grille
hebdomadaire d’une nouvelle émission
culturelle pour la deuxième partie
de soirée. Plusieurs tentatives originales
ont été engagées en ce sens de part
et d’autre du Rhin. Luc Bondy - Le voleur
d’âme est l’une d’elles.
23.55
Court-circuit - 2e Cinéma
partie
Une fin heureuse
Court métrage de Jochen Freydank
(Allemagne, 1999-31mn) - VOSTF
Avec : Erwin Leder, Klaus-Jürgen Steinmann,
Christian Brückner
Production : Mephisto Film GbR
Sélectionné au Festival Max-Ophüls 2000
Un entrepreneur de pompes funèbres décide
de punir une famille d’avaricieux…
Drôlement macabre !
Une vieille dame meurt. Conformément aux
vœux de la défunte, l’entre p reneur des
pompes funèbres présente à la famille un
c e rcueil en acajou avec garn i t u res d’argent.
Les héritiers, qui n’en ont rien à faire,
lorgnent sur le pin…
La mort,
notre compagne
Court métrage de Franz Winzentsen
(Allemagne, 1998-5mn)
Scénario, graphisme, animation, trucages :
Franz Winzentsen
Coproduction : ARTE, Franz Winzentsen
Filmproduktion
La Mort à travers les âges… en dessin animé !
Lorsque les gens meurent, la Mort les
emporte dans son royaume. Mais elle a dû
t rouver des méthodes spéciales pour parvenir
à ses fins…
Le blagueur
Court métrage de Benjamin Herrmann
(Allemagne, 1997-15mn)
Avec : Edgar Selge (Fred Neuhaus), August
Schmölzer (Julian Konrads), Mathias Herrmann
(Harald Fischer), Heid Forster (Nicklas)
Production : Vide Filmproduktion, Benguin
Films, HFF München
Prix de réalisation (meilleur espoir),
Munich 1998
Inventeur de gags pas drôles, Fred
Neuhaus n’est plus réclamé par personne…
F red est prêt à tout pour déclencher
les fous rires. Il ne va quand même
pas se laisser mettre au rebut aussi
facilement ! D’ailleurs, il prépare un
grand duel…
Fred (Edgar Selge),
le blagueur qui tombe à plat.

19.00
Archimède
19.45
Météo
19.50
ARTE Info
20.15
Reportage
Mozambique :
opération déminage
20.45
La vie en face
Butin de guerre
Le combat des grandsmères
d’Argentine
Documentaire de David Blaustein
22.20-00.30
them@
Le livre tourne la page
22.20
Les habits neufs
du livre
Auteurs : Vassili Silovic
t Guillaume Godard
Réalisation : Vassili Silovic
22.50
Être éditeur à l’ère
numérique
23.30
Le marché en ligne
23.50
Silence, on lit !
00.15
Moteur de recherche
Réalisation : Marie Cuisset,
Anne Jaffrennou
00.30
Small Faces (r)
Rediffusion du 13 octobre 2000)
02.15
Petits enfers
Court métrage
02.25
Parle-moi
Court métrage
02.40
’anniversaire d’Emmy
Court métrage
03.00
Fin des programmes
es horaires correspondent
ux codes PDC,
auf indication contraire.
m a rd i 17 octobre
19.00
Archimède
Magazine scientifique européen de Philippe
Boulanger, Hervé Guérin, Jean-Jacques Henry,
Jonas Rosales et Hervé This
(Allemagne, 2000-43mn)
BR
● Les poissons ont-ils soif ?
Très bonne question ! En fait, ça dépend
du milieu. Archimède explique comment les
poissons de mer “boivent” (et où ils tro uvent
leur eau potable) et comment les poissons
d’eau douce passent leur vie à lutter
contre l’excès d’eau dans leur corps.
● Les poètes aux infrarouges
Wo y z e c k est le chef-d’œuvre de Georg
B ü c h n e r. Grâce à la réflectographie et aux
i n f r a rouges, on est aujourd’hui capable de
recomposer le travail du dramaturge. Des
spécialistes en papiers et en chimie des
e n c res peuvent reconstituer l’histoire des
manuscrits, déceler les corrections, identifier
les différentes périodes d’écriture…
● Marais, poumons de la nature
Michael Succow, professeur à l’université
de Greifswald, a reçu le Prix Nobel alternatif
pour son combat en faveur de la création
de réserves naturelles dans les pays
de l’Est et dans les grands espaces au-delà
de l’Oural – du Kirghizstan à la Mongolie.
● Les succulentes du désert
Des études menées dans le Néguev
devraient perm e t t re d’isoler très bientôt le
gène qui permet aux plantes de surv i v re
dans le désert.
● Cires anatomiques à Florence
La Specola de Florence présente une fascinante
collection de mannequins, écorchés
et reconstitutions anatomiques. Ces
pièces furent rassemblées au XVIII e s i è c l e
par les Médicis à des fins de vulgarisation.
19.50
ARTE Info
L’émission d’actualité de la rédaction d’ARTE
(2000-25mn)
ARTE G.E.I.E.
Tous les jours de la semaine, de 19.50 à
20.15, l’information est à l’honneur avec
A RTE Info. En pre m i è re partie, l’actualité
i n t e rnationale du jour tout en images. En
seconde partie, l’information se décline au
futur : il ne s’agit pas tant d’expliquer les
événements d’hier que de compre n d re les
enjeux de demain.
20.15 Reportage
Mozambique :
opération
déminage
Réalisation : Wolfgang Luck (2000-26mn)
Coproduction : ARTE G.E.I.E., A + O Büro
ARTE G.E.I.E.
Hendrick Ehlers est démineur. Il exerce sa
spécialité au Mozambique, pour le compte
de la Croix-Rouge, qui supervise l’opération
“des hommes contre des mines”.
Dans un pays exsangue, dévasté par la
g u e rre civile et par les inondations de l’année
dernière, la mission de Hendrick Ehlers
est aussi délicate que périlleuse. L’ h o m m e
est loin d’être novice en matière d’interventions
difficiles. L’Angola et la Namibie lui ont
f o u rni une solide expérience : à l’aide de
techniques variées, Hendrick et son équipe
ont déjà débarrassé des centaines de
kilomètres de routes, des voies de chemins
de fer et des ponts de ces engins qui tuent
encore des dizaines d’années après que la
paix est signée. Wolfgang Luck a part a g é
la vie et les angoisses de ces humanitaires
d’un genre un peu part i c u l i e r, rompus à
toutes les techniques du meurt re sourn o i s
qui sont d’ord i n a i re plutôt l’apanage des
combattants. Des humanitaires discre t s
qui, pendant des années, et bien après les
conflits, risquent leur vie.

20.45 Butin de guerre
Le combat des grands-mères d’Argentine
E n t re 1976 et 1983, dans le cadre du plan Condor, les militaires argentins ont enlevé
des centaines d’enfants pour les placer dans des familles proches du régime. David
Blaustein retrace les années noires de la dictature argentine à travers le récit des
g r a n d s - m è res de ces disparus et le témoignage d’enfants qui ont pu réintégrer leur
vraie famille.
Documentaire de David Blaustein
(France/Espagne, 1999-1h33mn)
ARTE G.E.I.E./TVE
En mars 1976, après huit mois de troubles
politiques (assassinats multiples), économiques
(inflation à 800 %) et sociaux (grève
générale), le gouvernement d’Isabel Perón
est renversé par une junte militaire dirigée
par le général Videla. Dès le début de la dictature,
des enfants sont arrachés à leurs
familles ; les femmes enceintes qui accouchent
en prison se voient enlever leur bébé…
Que sont devenus tous ces enfants ? Ce sont
les grands-mères de ces disparus qui, les
p re m i è res, se mobilisent. Régulière m e n t ,
elles se rassemblent sur la place de Mai.
Leur combat, extrêmement pénible, a fini
par porter ses fruits.
Les récits de ces femmes font re s s u rg i r
l ’ h i s t o i re récente de l’Argentine et perm e ttent
d’y voir plus clair dans la politique
menée par les militaires durant ces années
n o i res : le plan Condor lancé par les
régimes militaires d’Amérique latine devait
p e rm e t t re de réduire à néant les mouvements
de gauche, avec pour moyens de
persuasion l’oppression brutale, la tort u re
et le rapt d’enfants. Cette dern i è re métho-
Le destin des disparus pèse
encore sur la société argentine.
de était justifiée par l’argument
selon lequel les enfants et les
adolescents ne devaient pas
ê t re “contaminés” par leurs
p a rents antifascistes et qu’ils
devaient recevoir une éducation
exemplaire. D’où l’idée de
les faire adopter par des
familles proches du régime en
mal d’enfants ou désireuses de
former de la “bonne graine”.
Dans ce documentaire, les récits des
g r a n d s - m è res sont pour la pre m i è re fois
accompagnés des voix des garçons et des
filles qui ont pu réintégrer leur vraie famille.
Des témoignages poignants, alors que le
destin des nombreux disparus pèse encore
sur la société argentine.

m a rdi 17 octobre
them@ online
Infos, forums, films,
interviews, concours…
les soirées them@
se prolongent
avec them@ online
22.20-00.30
Le livre tourne la page
La révolution numérique touche aussi le livre. Va-t-il succomber au charme de
l ’ é l e c t ro n i q u e? À quoi ressemblera un livre demain ? Comment sera-t-il distribué ?
Comment le lira-t-on ? Pour questionner le futur de ce si fidèle compagnon,
voici une grande enquête en Allemagne, en France, aux États-Unis et en Afrique
auprès des écrivains, des éditeurs, des libraires, des bibliothécaires et des lecteurs.
sur le www.arte-tv.com
Comme la France entière, le président Chirac découvre l’e-book lors du dernier Salon du Livre.
Soirée proposée par Christoph Jörg
Production : The Factory, Frank Eskenazi
Auteurs : Vassili Silovic et Guillaume Godard
Réalisation : Vassili Silovic
ARTE FRANCE
L’invité : Patrick Altman
Patrick Altman, 41 ans, éditeur et pionnier
de la lecture électronique. Il travaille à l’élaboration
de livres scolaires électro n i q u e s
qui seraient actualisés
et améliorés au jour le
jour (mais les appellera-t-on
encore des
livres ?).
22.20
Les habits neufs
du livre
Auteurs : Vassili Silovic et Guillaume Godard
Réalisation : Vassili Silovic
(France, 2000-24mn)
Vedette du dernier Salon du Livre, le livre
électronique a-t-il un avenir ? Un modèle
d’enquête, claire et précise, sur les enjeux
du numérique appliqué à la littérature.
Le livre électronique, l’e-book, a été la
vedette du dernier Salon du Livre. Les
modèles exposés seront pro b a b l e m e n t
dépassés avant même d’avoir existé. Mais
les prochains e-books, moins chers, plus
légers, plus puissants, plus maniables,
v i e n d ront bientôt compléter l’off re déjà
gigantesque des librairies. Quelle place y
t ro u v e ro n t - i l s ? Peut-on comparer l’arr i v é e

du livre électronique à celle, un demi-siècle
plus tôt, du livre de poche ? Ce dern i e r
représente aujourd’hui 84 % des lecture s
de romans. Mais il se pourrait que le livre
é l e c t ronique, par ses qualités pro p re m e n t
r é v o l u t i o n n a i res, suscite de nouvelles
f o rmes de création. C’est notamment ce
que souhaite Laurent Beccaria, éditeur
indépendant, défenseur, comme le patro n
du Seuil Claude Cherki, des auteurs et du
livre papier. C’est ce qu’attendent ou même
précèdent des auteurs aussi diff é rents
que Renaud Camus, Hans-Magnus
E n z e n s b e rger ou Lucie de Boutiny… De
leur côté, des écrivains comme Atiq
Rahimi, Nick Tosches ou Bern a rd We r b e r
ne croient pas à l’avenir d’un livre dont on
ne pourrait pas tourner les pages.
22.50
Être éditeur
à l’ère numérique
Auteurs : Vassili Silovic et Guillaume Godard
Réalisation : Vassili Silovic
(France, 2000-40mn)
Du manuscrit reçu par la poste à l’édition en
ligne, du libraire de quartier à amazon.com,
tout ce que vous avez toujours voulu savoir
sur le livre…
Oui, on publie encore le manuscrit d’un(e)
inconnu(e) reçu par la poste ! Les éditions
du Seuil et POL le confirment… C’est le
point de départ d’un tour d’horizon vif et
complet qui présente d’une manière très
c l a i re tous les enjeux de l’édition aujourd’hui.
Du comité de lecture (que le Seuil a,
pour la pre m i è re fois, autorisé à filmer) au
marketing, du pilonnage à la numérisation.
Cette enquête permet ainsi de re n c o n t re r
les principaux acteurs de cette évolution
dans toute leur diversité : auteurs (Nick
Tosches, Renaud Camus), lecteurs ou éditeurs.
Parmi ces derniers, les francs-tireurs
comme Gérard Berréby (Éditions Allia) ou
André Schiffrin (New Press) alternent avec
les très gros, comme Bern a rd Fixot, qui
emmène 70 journalistes à Louxor pour la
s o rtie du nouveau best-seller de Christian
Jacq... Aux États-Unis, Stephen Rubin,
l’éditeur de John Grisham, se félicite des
ventes de son “poulain”, relayées par des
publicités à la télévision.
“Ça ressemble
à l’ennemi.”
(L’écrivain Nick
Tosches découvre
un e-book)
Michel-Édouard Leclerc remarque
que le livre électronique n’a pas d’odeur.
Un secteur en danger
Même si aucun des éditeurs
ne pense que le livre papier va dispar
a î t re, tous sentent que l’édition électro n i q u e
résoudra peut-être les contradictions économiques
de ce secteur pas comme les autre s .
Le livre est l’activité marchande dont l’off re
est la plus vaste – au moins quarante mille
r é f é rences disponibles en France. Mais, au
mieux, un livre imprimé sur deux tro u v e r a
a c q u é re u r. Le livre est également un des
r a res domaines où le client paye plus cher le
contenant que le contenu. Le prix de l’œuvre
elle-même ne représente que 20 % du prix
acquitté. L’édition n’est pas le meilleur secteur
dans lequel faire fortune : seule une petite
majorité des éditeurs dépasse le seuil de
rentabilité.
Annie François, du Seuil, est ce qu’on appelle
une boulimique de lecture...

m a rdi 17 octobre
Le livre tourne la page
Sidi Ould Abidine Sidi, bibliothécaire
mauritanien.
23.30
Le marché en ligne
Auteurs : Vassili Silovic et Guillaume Godard
Réalisation : Vassili Silovic
(France, 2000-17mn)
La librairie est-elle menacée par la vente sur
Internet ?
Le monde de la librairie est touché de plein
fouet par la révolution numérique qui a pris
la forme de la vente par corre s p o n d a n c e
sur Internet. Amazone.fr vient de s’installer
à Paris, Alapage existe depuis onze ans :
les libraires traditionnels ont, en dehors des
Fnac et des grandes surfaces, de sérieux
nouveaux concurrents. Pour Michel-
Éd o u a rd Leclerc, deuxième libraire de
France, la politique du prix unique et l’interdiction
de la publicité télévisuelle sont des
sujets qui méritent débat car le livre peut
gagner de nouveaux marchés et ne devrait
pas se contenter de stagner en milieu protégé.
Toujours alerte, ce troisième volet de
l’enquête nous mène aussi derrière l’écran,
dans les entrepôts des libraires en ligne.
Un petit parfum de XIX e siècle à l’heure du
numérique…
Spécialiste en
livres anciens, le
truculent Gérard
Oberlé évoque
quelques graves
symptômes de
ce “vice impuni”.
23.50
Silence, on lit !
Auteurs : Vassili Silovic et Guillaume Godard
Réalisation : Vassili Silovic
(France, 2000-22mn)
Comment, pourquoi lit-on ? Enquête et
déclaration d’amour.
La lecture off re, selon le sociologue
Jacques Leenhardt, une expérience unique
et gratuite dont les bénéfices sont immédiats
dans la vie quotidienne du lecteur.
P o u rtant, l’activité cérébrale liée à la lecture
est encore mal connue. L’état des
re c h e rches n’indique pour l’instant que les
régions en activité lors de la lecture et souligne
que la lecture n’est pas encore
innée…

00.15
Moteur
de recherche
Réalisation : Marie Cuisset, Anne Jaffrennou
(France, 2000-10mn)
Production : Les Films à Lou
Des liens imprévus, des rencontres étonnantes…
Le moteur de recherche travaille
pour vous.
Moteur de re c h e rc h e p ropose des liens
vers des créations et des réflexions inspirées
par les nouvelles technologies.
Plasticiens, internautes, philosophes… de
brèves re n c o n t res imprévues, superbement
mises en images. Une nouvelle forme
pour une nouvelle culture ?
Ce soir : La danseuse Li Chiao Ping, filmée
par Douglas Rosenberg, se nourrit de
p a p i e r. Le Human Interface Laboratory t r availle
sur la projection d’images dire c t ement
sur la rétine. Le designer C é d r i c
Ragot repense l’ordinateur sur le modèle de
la feuille volante. Nicolas Floc’h plante le
mot “salade”, écrit en salade. Le livre ciel
de Rebecca Yo u n g p e rmet d’observer le
temps qui passe. L’ a rtiste D e n m a r k r é d u i t
les magazines de télé pour les mettre en
bouteille. Le livre
du futur existe
déjà depuis longtemps
chez l e s
Dogons. Etc.
Avec des interventions
savoureuses
de Nick Tosches,
le génial auteur
de Trinités (Gallimard)
et de Country (Allia).
Un livre à ciel ouvert :
les œuvres
de Nicolas Floc’h
à découvrir dans
le Moteur de recherche.
Fax
Lancement
de la Télé des Arts
avec ARTE France
Le Conseil de la radiodiffusion et des
télécommunications canadiennes (CRTC)
a accordé jeudi 14 septembre une licence
de télédiffusion au projet de Télé des Arts.
Les membres du consortium – La Société
Radio-Canada (37 %), Télé-Québec
(25 %), BCE Media (16 %), ARTE France
(15 %) et L’Équipe Spectra (7 %) – sont
heureux que les francophones du Québec
et du Canada, de même que le milieu
culturel et artistique, aient maintenant
“leur” télévision.
La programmation de la Télé des Arts,
à fort contenu canadien, offrira des
productions de qualité en provenance
de toutes les régions du Canada. L’arrivée
de cette nouvelle chaîne apportera des
investissements majeurs et nouveaux dans
la production indépendante du Québec
et du Canada. De plus, l’engagement
d’ARTE France d’investir environ 1 million
de francs par an dans des coproductions
avec le Canada viendra apporter
l’oxygène nécessaire à la croissance
de la production artistique canadienne.
Avec la Télé des Arts, les téléspectateurs
auront désormais accès au meilleur
de la production télévisuelle culturelle
européenne. Enfin, avec les échanges
d’émissions avec l’Europe, les artistes
et les œuvres culturelles canadiens
bénéficieront d’un rayonnement
international sans précédent dans
le marché européen et la francophonie.
Le lancement de la Télé des Arts
s’effectuera au cours de l’année 2001.
La chaîne sera distribuée sur le premier
volet facultatif du câble.
Des informations supplémentaires sur le
projet, son historique et ses partenaires
sont disponibles au www.teledesarts.com
Contacts presse
ARTE France :
André de Margerie
01 55 00 71 01 / 72 85
Marie-Danièle Boussières
01 55 00 70 35
Projet Télé des Arts :
Diane Lafontaine
00 1 514 597 4206 (Canada)

m e rc re d i18 octobre
19.00
Connaissance
Et l’homme descendit
du singe (2)
Documentaire en six parties
e John Lynch
. Développement
19.45
Météo
19.50
ARTE Info
’émission d’actualité
e la rédaction d’ARTE
20.15
Reportage
Le bagne des glaces
Réalisation : Wolfgang Mertin
20.45
Les mercredis
de l’histoire
À l’attaque (1)
Documentaire en deux parties
’Adam Curtis
. Les flibustiers de la finance
21.45
Musica
Leonard Bernstein
Reaching for the Note
Documentaire de Susan Lacy
23.15
Flash Bach
Le baiser
Réalisation : Claire Doyon
23.20
La lucarne
Corps plongés
éléfilm de Raoul Peck
01.00
Betty (r)
Rediffusion du 16 octobre)
03.00
Fin des programmes
es horaires correspondent
ux codes PDC,
auf indication contraire.
19.00
Connaissance
Nouveau
Et l’homme
descendit
du singe ( 2 )
Documentaire en six parties de John Lynch
Production : BBC
(Grande-Bretagne, 2000-43mn)
SWR
Du singe à l’homme, la grande aventure de
l’évolution. Avec toutes les ressources de la
simulation numérique et les explications des
meilleurs spécialistes, une série documentaire
à suivre chaque mercredi.
2. Développement
La découverte au Kenya, au début des
années 80, du squelette d’un garçon sur la
rive ouest du lac Turkana a soulevé de
n o m b reuses interrogations. En effet, avant
même d’avoir atteint l’âge adulte, ce garçon
mesurait environ deux mètres, se
déplaçait en position debout et avait une
a l l u re étonnamment humaine. O r, des
re c h e rches poussées ont montré que son
c e rveau était pro p o rtionnellement de petite
taille et qu’il lui manquait encore une caractéristique
importante pour être qualifié d’humain
: la faculté d’articuler les sons. Pouvaiton
en conclure que le cerveau n’était pas le
moteur de l’évolution humaine ? N o s
a n c ê t res avaient-ils des traits humains
avant de développer le mental corre s p o ndant
? Ou se peut-il que ce garçon ne soit
pas un de nos ancêtres directs ?
20.15
Le bagne
des glaces
Reportage
Réalisation : Wolfgang Mertin (2000-26mn)
Coproduction : ARTE G.E.I.E., MDR
ARTE G.E.I.E.
Un témoignage accablant sur l’eff r o y a b l e
délabrement du système pénitentiaire
russe.
À environ 800 kilomètres au nord de
Moscou, 147 criminels de droit commun
sont en train de mourir doucement dans
leur bagne de glace, oubliés de tous
– du pouvoir central comme de leurs concitoyens.
Tueurs en série, violeurs,
maniaques en tout genre, ils ont pour la plup
a rt été condamnés à mort, mais jamais
exécutés. En effet, depuis 1993 et l’adhésion
de la Russie au Conseil de l’Euro p e ,
sur la promesse du président d’alors, Boris
Eltsine, il n’y aurait plus eu une seule exécution
dans les prisons russes. Mais pour
les détenus de “l’île des feux de glace”,
c’est la mort lente. Entassés dans les
cellules de ce qui fut un ancien couvent
( t r a n s f o rmé en prison par les premiers
bolcheviks), privés de soins et de nourr i t ure,
complètement isolés et méprisés par
leurs gardiens, ils sombrent petit à petit
dans la folie et le désespoir. En témoigne
cet extrait d’une lettre de détenu au président
Poutine : “Je vous supplie de
m ’ a b a t t re… Prenez mes organes pour les
t r a n s p l a n t e r. C’est la seule issue : ici, il n’y
a pas de vie.”
Leslie Aiello,
professeur
à l’University
College de Londres.

20.45 À l’attaque (1)
Les flibustiers de la finance
Comment sommes-nous passés du capitalisme traditionnel à la mondialisation ?
En Grande-Bretagne et aux États-Unis, cette passionnante enquête de la BBC
analyse les bouleversements de l’économie et des marchés depuis le début
des années 60. Le premier épisode retrace le début
de la révolution financière qui voit les spéculateurs
p re n d re le pas sur les vieilles familles industrielles.
P a s s i o n n a n t .
Tiny Rowland
(debout) prend
le contrôle
des mines du Ghana.
(The Mayfair Set)
Documentaire en deux parties d’Adam Curtis
(Grande-Bretagne, 1999-59mn)
Production : BBC
ARTE FRANCE
Au début des années 60, en Grande-
B retagne, les pouvoirs économique et politique
sont en symbiose : les capitaines d’industrie
soutiennent les conservateurs au
p o u v o i r, qui bénéficient d’un boom économique
et d’une croissance sans précédent.
La Bourse, endormie depuis la fin des
années trente, est réveillée brutalement par
une nouvelle espèce de spéculateurs et une
pratique inédite, celle des OPA hostiles.
C’est Jim Slater, comptable devenu chro n iqueur
boursier, qui le premier fait une
re m a rque lourde de conséquences : la plup
a rt des familles dirigeantes ne possèdent
plus la majorité des actions de leurs entreprises.
Il devient donc possible de s’en
e m p a rer si l’on est capable d’acheter suff isamment
d’actions sur le marché. Passant
immédiatement de la théorie à la pratique, il
réalise la pre m i è re prise de contrôle hostile
du monde boursier en s’emparant d’une
g rosse entreprise d’exploitation de liège. La
Bourse est brutalement réveillée par cette
pratique inédite. En quelques années une
nouvelle génération de spéculateurs (les
“tycoons”) s’engage sur les traces de Slater,
bouleverse le jeu du marché et fait fort u n e …
Les prédateurs
Le documentaire retrace à la manière d’une
saga la prise de contrôle du marché par
une nouvelle espèce de spéculateurs. Les
itinéraires croisés de trois d’entre eux – Jim
S l a t e r, James Goldsmith et Tiny Rowland –
révèlent des personnalités implacables,
prêtes à tout pour réussir. Accumulant les
sociétés, manipulant les hommes politiques,
dépeçant l’industrie, licenciant à
tout-va, ils démantèlent le vieux système
économique et inaugurent l’ère de l’individualisme
et du profit à tout crin, sans souci
de l’intérêt national. Les archives d’époque
(discours d’hommes politiques, interv i e w s
des “prédateurs”…) alternent avec les
témoignages et les analyses de journ alistes,
de spécialistes de la finance, et de
Jim Slater en personne.
La seconde partie du documentaire, le
Temps des raiders, est diffusée mercredi
25 octobre à 20.45.
“[La Bourse] est un outil pour
remodeler l’industrie.” (Jim Slater)
“Vous commencez à
croire que vous marchez
sur l’eau. C’est un
terrain glissant, en fait.”
(Jim Slater parlant
de lui-même à l’époque
des années d’euphorie
boursière précédant
le krach de 1973)

m e rc redi 18 octobre
À la mort
de Leonard
B e rnstein
en 1990, à l’âge
de 72 ans,
les mélomanes
du monde entier
p l e u rent la pert e
de l’un des plus
grands artistes
du XX e s i è c l e .
A RTE lui re n d
hommage
à l’occasion
du dixième
a n n i v e r s a i re
de sa mort .
> Flash Bach
Durant toute l’année 2000,
ARTE propose Flash Bach :
de brèves rencontres
surprises avec les plus
belles œuvres de Bach.
Ce soir à 23.15 :
Le baiser
Réalisation : Claire Doyon
Avec : Raphaëlle Doyon, Pablo Vicente
Cantates BWV 131, 165 et 85
Coproduction : ARTE France, FEMIS
ARTE FRANCE
21.45
Leonard Bernstein
Reaching for the Note
Documentaire de Susan Lacy
(États-Unis, 1998-1h30mn)
Production : Thirteen/WNET, NHK, Channel 4
ARTE FRANCE
C o n s t ruit à partir de nombreuses arc h i v e s
– extraits de concerts, documents amateurs,
vidéo-clips, extraits de West Side
S t o ry et de On the To w n (ses plus grands
succès de Broadway) –, ce film montre les
d i ff é rentes facettes et les multiples talents
de Bernstein. Des témoignages d’amis, de
sa famille, de chorégraphes, de librettistes,
de musiciens (Jerome Robbins, Stephen
Sondheim ou Isaac Stern) et de ses
anciens assistants chefs d’orc h e s t re
(Michael Tilson Thomas, John Mauceri et
Seji Ozawa) complètent les propos de
B e rnstein lui-même. Nous le re t ro u v o n s
dans sa pre m i è re apparition à la scène en
tant que chef d’orc h e s t re du New Yo r k
P h i l h a rmonic en 1943, lors de son électrisante
prestation au moment de la chute du
mur de Berlin, dans ses expériences à
B roadway et lors de son ultime concert à
Tanglewood.
La musique selon Bernstein
Tout au long de sa carr i è re, Bernstein fut
tiraillé entre ses désirs de composer, de diriger
et d’enseigner. Ce film fait très justement
a p p a r a î t re les diff é rentes facettes de cet
homme angoissé, s’interrogeant sans cesse
Outre son rôle
de chef d’orchestre,
de compositeur,
d’enseignant et de
pianiste, Bernstein
sur ses racines juives,
sa passion pour
M a h l e r, ses pro p re s
compositions et la
m a n i è re de transmettre
fut parmi les l’exigence du travail
pionniers qui musical. En effet, si
portèrent les arts West Side Story l ’ a
à la télévision. rendu célèbre, c’est
C’est ainsi qu’il comme compositeur
devint l’une de symphonies, de
des personnalités messes, d’opéras, qu’il
musicales
les plus célèbres
dans le monde.
voulait être reconnu –
et pas seulement
comme auteur de
comédies musicales. À
travers ses émissions
“éducatives “ pour la télévision, comme les
Young People’s Concert s (déjà diffusés sur
A RTE dans “Maestro”), et les œuvres orc h e strales
qu’il dirigea pour la télévision, le film
a p p o rte une réflexion riche, variée et intelligente
sur la manière dont Bernstein concevait
la musique.
À l’occasion des 10 ans de la mort
de Bernstein,
- Sony réédite l’intégrale des symphonies
de Mahler (coffret de 12 CD) ; les huit
derniers volumes de la collection
“Bernstein Century”.
- Deutsche Grammophon édite Lenny
(un coffret de 6 CD enregistrés en
public), A White House Cantata
Leonard
Bernstein
voyait dans
l’échange
artistique
le moyen de
toucher l’âme,
le cœur
et l’esprit.
(adaptation de la comédie musicale 1600
Pennsylvania Avenue d’Alan Jay Lerner
et Leonard Bernstein) et propose un prix
spécial sur 10 albums incontournables.

23.20
Corps plongés
Téléfilm de Raoul Peck
(France, 1997-1h36mn) - VOSTF
Avec : Geno Lechner (Chase), Jean-Michel
Martial (Dimitri), Bob Meyer (Ralph), Jeane
Manson (Béatrice), Dee Dee Bridgewater
(la femme au verre de lait), Israel Horovitz
(Thimothy), Dominic Gould (Bernard), Susan
Moncur (Denise Mellroy), Jerry Di Giacomo
(Raymond Mellroy), Joe Sheridan (le portier)
Photographie : Pascal Marti
Son : Philippe Sénéchal
Musique : Mino Cinelu
Montage : Jacques Comets
Production : ARTE France, JBAProduction,
Velvet Film
ARTE FRANCE
(Rediffusion du 1 er juin 1998)
Diffusion en 16/9
La lucarne
Chase, médecin légiste à New York, et
Dimitri, diplomate haïtien, se retrouvent
après dix ans de séparation. Une réflexion
épurée sur le thème de l’exil et de la mémoire,
par le réalisateur de Lumumba, la mort
d’un prophète.
Chase Dellal, 34 ans, est l’un des douze
médecins légistes de la ville de New Yo r k .
Bien qu’elle poursuive une brillante carr i ère,
Chase est lasse. Lasse de sa liaison
c o n f o rtable avec Ralph, juge à la cour
suprême et candidat au poste de gouvern
e u r. Lasse des chantages et des tentatives
de corruption dont elle est l’objet lorsqu’elle
établit des rapports d’autopsie.
Lasse de la violence incessante faite aux
faibles, en particulier à la communauté
n o i re. Quand Dimitri, diplomate haïtien en
exil et ancien amour de jeunesse, se manifeste
après dix ans de silence, tout est sur
le point de basculer...
Entre deux mondes
“Je voulais traiter de manière parallèle,
e n t relacée, le présent et le passé. Je voulais
refléter une catégorie de gens qui
vivent entre plusieurs mondes. Dans Corps
p l o n g é s, on côtoie une réalité américaine,
française et créole à la fois. Chaque langue
t r a n s p o rte tout son bagage de souvenirs,
de mémoire, de vision du monde. Mais très
souvent, ces visions se contredisent. (...)
Chacun des personnages vit au moins
deux moments totalement différents, opposés
de leur vie. Le diplomate a laissé une
réalité très dure derr i è re lui, et il vit dans
l’attente de retrouver cette réalité très dure.
Et en même temps, il évolue dans un milieu
qui lui paraît artificiel et faux. Il n’est pas
dans sa réalité. C’est la même chose pour
Chase. Elle vit dans deux mondes. Un
monde de souvenirs, tragique. Elle se
c h e rche et en même temps elle vit dans la
violence de cette grande métropole. Le
juge est un personnage supposé re s p e ctable
qui doit décider de la vie de beaucoup
de gens. En même temps, il mène
une vie faite d’intrigues et de corruption. Ce
sont des personnages décalés qui sont liés
par différents réseaux. (...) Le film a un côté
un peu brechtien. Ce personnage du portier
qui prend tout le monde à contre - p i e d
m’aide moi-même à prendre des distances,
à casser les personnages lorsqu’ils deviennent
trop sérieux. Il faut cette démystification.
Ce sont des pôles à l’intérieur du film
qui permettent au spectateur d’avoir des
re p è res fiables. J’aime instaurer le doute.
Rien n’est vraiment complètement bleu ou
complètement rouge. Comme dans le film
l’utilisation de la notion de racisme. On croit
que le portier est un raciste dans ses
échanges avec le personnage de Dimitri,
mais finalement, il a peut-être dépassé le
racisme. Sa première apparition laisse penser
qu’il l’est. Mais il est tout aussi corro s i f
avec le juge. Et le rapport qu’on pensait
ê t re un rapport de races est plutôt un rapport
de classes.” (Raoul Peck)
Le nouveau film de Raoul Peck, L u m u m b a ,
retour au Congo, coproduit par
A RTE France Cinéma et sélectionné
au Festival de Cannes 2000, sort en salles
le 4 octobre .
Chase (Geno Lechner) se laisse
rattraper par ses souvenirs
et son ancien amant, Dimitri
(Jean-Michel Martial).
“Se laisser plonger
dans le moment et
en subir toute la force,
toute la violence,
comme un corps plongé
dans un liquide…”
(Chase)

19.00
oyages, voyages
’Elbe
Documentaire d’Andrea Ufer
19.45
Météo
19.50
ARTE Info
’émission d’actualité
e la rédaction d’ARTE
20.15
Reportage
Borussia contre
Dortmund
Réalisation : Bernd Wilting
20.45-23.35
Thema
De quoi j’me mêle !
ive l’Amérique !
20.45 (PDC : 22.10)
Au nom
de la liberté
Documentaire
e Serge de Sampigny
21.40
Débat (1)
22.10 (PDC : 20.45)
Au nom de la loi
Documentaire d’Arnaud Mansir
t Serge de Sampigny
23.05
Débat (2)
23.35
Cinéma
le muet du mois
La chatte
des montagnes
ilm d’Ernst Lubitsch
01.15
La fusillade
de Mole Street (r)
Rediffusion du 3 octobre 2000)
02.45
Court-circuit (r)
Rediffusion du 16 octobre 2000)
03.00
Fin des programmes
es horaires correspondent
ux codes PDC,
auf indication contraire.
j e u d i 19 octobre
19.00 Voyages, voyages
L’Elbe
Documentaire d’Andrea Ufer
(Allemagne, 2000-43mn)
MDR
De sa source, en Bohême, à la mer du
Nord, l’Elbe traverse des paysages parmi
les plus beaux et les plus variés d’Europe
centrale.
“ Voyages, voyages” grimpe à l’assaut des
monts des Géants (à la fro n t i è re tchécopolonaise),
pagaie sur l’Elbe, passe devant
des résidences princières et des châteauxf
o rts jusqu’à une scène de théâtre flottante
dans le décor baroque de Dresde. Nous
dégustons ensuite chez le prince de Lippe
un vin obtenu à partir de raisins vendangés
sur les coteaux ensoleillés de Meissen. Plus
bas, vers Dessau, la plus grande forêt alluviale
d’Europe abrite de nombre u s e s
espèces animales et végétales rares. Nous
d é b a rquons ensuite à Rüterberg, surn o mmé
le “village-république” : du temps de la
RDA, l’Elbe matérialisait à cet endroit la
division des deux États allemands et les
habitants de cette localité devaient vivre
encerclés par les barbelés. Enfin, l’ouverture
sur le vaste monde nous attend au port
de Hambourg, avec ses belles demeure s
hanséatiques, son traditionnel marché au
poisson, ses lieux branchés et son quartier
chaud, la célèbre Reeperbahn.
20.15
Reportage
Borussia contre
Dortmund
Réalisation : Bernd Wilting
(2000-26mn)
Coproduction : ARTE G.E.I.E., Taglicht Media
ARTE G.E.I.E.
Enquête sur le divorce d’une ville,
Dortmund, et de son fameux club de foot, le
Borussia.
Pour les Allemands, ceux de la Ruhr en part
i c u l i e r, mais aussi pour tous les amoure u x
e u ropéens du ballon rond, le BVB a toujours
été une légende. Le BVB, c’est le
B a l l s p o rt v e rein Borussia Dortmund, le
B o russia, comme disent les Français. Un
des plus grands clubs de la Bundesliga,
qui a puisé sa force dans la vie ouvrière de
la cité et grandi au rythme du charbon et
de l’acier. Le “douzième homme” du stade
de Westphalie a de tous temps impressionné
les équipes adverses : les “prolos” de la
tribune sud savaient se faire entendre !
Mais depuis la saison dernière, le cœur n’y
est plus vraiment. Le fric a tout pourr i ,
disent les vieux supporters : il n’y a plus de
tickets “populaires”, les abonnements
valent des fortunes et les dirigeants du club
font beaucoup plus volontiers la cour aux
sponsors qui peuvent louer des loges
qu’aux humbles supporters qui ont fait la
légende ouvrière du club. Du coup, un
public maigrelet siffle des joueurs qualifiés
de millionnaires et le Borussia s’enfonce
dans les profondeurs du classement.
D o rtmund est certes heureuse d’échapper
aux années charbon, mais ses nouveaux
yuppies ne seront jamais assez nombre u x
pour faire chavirer un stade les soirs de
grands matchs.
L’Europe centrale
au fil de l’eau.

20.45-23.35 De quoi j’me mêle !
Vive l’Amérique !
Il est de bon ton, en Europe, de dénigrer la société américaine : un pays de fous,
a rrogant, impérialiste, violent, raciste... L’Amérique est-elle réductible à ces clichés ?
À trois semaines des élections, “De quoi j’me mêle !” décrit le fonctionnement de cette
grande démocratie où s’entrechoquent deux valeurs fondatrices : la liberté et la loi.
Coproduction : Doc en Stock, ARTE France
ARTE FRANCE
20.45
Au nom
de la liberté
Documentaire de Serge de Sampigny
(France, 2000-49mn)
De Washington à la Californie, plongée au
cœur d’une Amérique déroutante et intransigeante
quand il s’agit de défendre la
valeur suprême de la nation : la liberté.
La fête du 4 juillet 2000 à Washington. En
ce jour anniversaire de l’Indépendance,
tous les Américains – noirs, blancs, jaunes,
adeptes de Krishna ou vétérans du Vi e t n a m
– se re t rouvent dans un culte commun :
celui de la liberté. Ces manifestations forment
le fil rouge du documentaire qui décline
le thème de la liberté (d’opinion, d’exp
ression, d’entre p re n d re, de se défendre … )
au travers d’histoires étonnantes.
On suit ainsi des milliers de fumeurs de
haschich qui défilent devant la Maison-
Blanche pour la légalisation du cannabis au
nom du premier amendement (la libert é
d’expression). Au nom de cette même liberté,
les néonazis manifestent triomphalement
dans les rues du quartier juif de
Chicago (où vivent les rescapés de la
Shoah) et Uncle Fester diffuse sur Internet,
depuis son garage du Wisconsin, un petit
manuel des explosifs et gaz mortels. Au
nom de la liberté de porter des arm e s
(deuxième amendement), un père de famille
possède près de 50 armes à feu et
enseigne à son garçon de 12 ans l’art du
tir : “C’est un droit fondamental et un bon
moyen pour les enfants d’appre n d re à
se concentre r. ” Cette liberté extrême se
décline aussi dans la vie économique : la
l i b e rté d’entre p re n d re, même pour un SDF.
Donald Fowler a monté sa start-up depuis
l ’ o rdinateur d’une bibliothèque municipale.
Pour ce sans-logis, ce n’est pas à l’État de
le prendre en charge : il croit au système et
e s p è re bien être millionnaire d’ici à
quelques années. Quant à Leonard Knight,
mécanicien à la retraite, retranché dans le
d é s e rt californien avec quelques compagnons,
il repeint une montagne aux couleurs
sucrées de l’amour... au nom de la
l i b e rté, toujours ! Un documentaire qui
porte un autre regard sur l’Amérique.
21.40
Débat (1)
Animé par Daniel Leconte
Les noms des intervenants seront communiqués
ultérieurement.
Suite du débat à 23.05.
Une émission proposée
et présentée par Daniel
Leconte et enregistrée
au musée d’Art
américain de Giverny.

jeudi 19 octobre
Vive l’Amérique !
Miami Dade Country
est le plus grand pénitencier
de Floride.
22.10
Au nom de la loi
Documentaire d’Arnaud Mansir
et Serge de Sampigny
(France, 2000-51mn)
“Aux États-Unis, tout se règle au tribunal”,
observait Tocqueville. Jamais ce jugement
n’a été plus vrai. Cette religion de la loi a
façonné un système juridique à la fois impitoyable
et très démocratique.
Le documentaire montre à quel point la justice
américaine, pour être impitoyable, est
aussi re m a rquablement transparente. Au
nom de la “tolérance zéro”, on n’hésite pas
à appliquer la loi à la moindre effraction. Et
le conducteur sans permis à qui l’on passe
les menottes déclare : “C’est normal, j’ai
e n f reint la loi.” Les réalisateurs se sont aussi
rendus dans l’une des plus célèbres institutions
américaines : le tribunal de Miami. Ici,
370 condamnés à mort attendent qu’on statue
définitivement sur leur sort ; parallèlement,
un juge n’hésite pas exposer des
photos d’électrocutés sur le site officiel de
la Cour suprême de Floride pour montrer la
gravité de ces peines… Autres réalités qui
h e u rtent la vieille Europe mais vont de soi
au pays de l’oncle Sam : en Floride, on fiche
sur Internet les pédophiles, même après
qu’ils ont purgé leur peine. La police tend
des pièges aux clients des pro s t i t u é e s ,
i n t e rdites d’exercice et donc de fréquentation.
Mais dans ce même État, la justice suspend
la peine des drogués et efface leur
casier judiciaire s’ils acceptent de suivre un
p rogramme de désintoxication et de réins
e rtion. Ces exemples témoignent d’un système
juridique à bien des égards plus
démocratique que le nôtre. Les États-Unis
sont le seul pays où les puissants (Bill
Clinton, Bill Gates ou les géants du tabac)
ont des comptes à re n d re à la justice et au
peuple américain. Pour décrypter ce système
unique au monde, quelques grands
témoins nous guident : le juge Thomas P.
Jackson, le tombeur de Microsoft, mais
aussi Oliviero Toscani, le publicitaire pro v ocateur
de Benetton, ennemi juré de la peine
de mort qui reconnaît pourtant que l’Euro p e ,
s’agissant de transparence, a de quoi
a p p re n d re de l’Amérique… Un documentaire
qui ne laissera personne indiff é re n t .
Le juge Michael J. Samuels au tribunal de Floride. Ci-dessous : arrestation
d’un pédophile repéré grâce à son bracelet de surveillance électronique.

23.35 Cinéma le muet du mois
La chatte
des montagnes
(Die Bergkatze)
Film d’Ernst Lubitsch
(Allemagne, 1921-1h25mn) - Noir et blanc, muet
Scénario : Hanns Kräly
Avec : Pola Negri (Rikscha, “la chatte
des montagnes”), Paul Heidemann (lieutenant
Alexis), Victor Janson (le commandant),
Wilhelm Diegelmann (Claudius, chef
des brigands), Hermann Thimig (Bepo, brigand
timide), Edith Meller (Lilli), Marga[rete]
Köhler (la femme du commandant)
Photographie : Theodor Sparkuhl
Décors : Ernst Stern, Max Gronau
Costumes : Ernst Stern, Emil Hassler
Production : Projektions-AG Union (PAGU)
Restauration : L’Immagine Ritrovata (2000)
Musique (1999) : Marco Dalpane
Production : Friedrich-Wilhelm-Murnau-Stiftung,
en association avec ZDF/ARTE
ZDF
Inédit en France
Version restaurée avec nouvel
accompagnement musical
Un muet restauré du génie comique Ernst
Lubitsch (The Shop around the Corner,
Sérénade à trois). Une féroce satire antimilitariste
doublée d’une parodie de l’expressionnisme.
Le lieutenant Alexis est muté à la forteresse
de Tossenstein. En chemin, il re n c o n t re la
belle Rikscha, fille du chef des brigands
dont il tombe immédiatement amoureux. Il
lui donne – en gage de fidélité – son pantalon
d’uniforme. Mais le commandant de
Tossenstein le charge d’une expédition
punitive contre les brigands. Après une
c o u rte escarmouche, Alexis reçoit comme
récompense la main de Lilli, la fille du
commandant : pas vraiment un mariage
d ’ a m o u r. Alexis et Rikscha sont inconsolables...
Fantaisie militaire
La Chatte des montagnes fut le premier flop
c o m m e rcial d’Ernst Lubitsch : “ Toute l’ent
reprise était novatrice, d’autant que le film
avait beaucoup plus d’idées, de gags et de
s a t i re que mes autres réalisations. Mais il
est sorti peu après la guerre et le public
n’était pas encore prêt pour une satire de
la guerre et du militarisme”, expliquait-il en
1947. Pour illustrer son idée d’un “grotesque
mental”, Lubitsch engage le peintre
et décorateur Ernst Stern, qui avait travaillé
Dans des décors volontairement
excessifs, qui moquent
l’expressionnisme
alors en vogue, Lubitsch
déchaîne sa verve comique
sur la vie de garnison.
pour Max Reinhardt. Stern crée une arc h it
e c t u re qui parodie résolument l’expre ssionnisme
en vogue. En outre, Lubitsch
place sur beaucoup de plans des caches
noirs ovales, ronds, déchiquetés ou ondulés.
Au final, cela donne non seulement une
p a rodie militaire sans précédent, mais
aussi une expérience formelle géniale,
unique ou presque dans l’histoire du cinéma.
Le négatif-caméra du film conservé par
la BundesArchiv de Berlin a été complété
grâce à une copie d’exploitation et enrichi
de nouveaux intert i t res établis d’après les
cartes de censure.
La musique
La nouvelle musique a été commanditée
par la ZDF/ARTE et la Friedrich-Wi l h e l m
M u rnau-Stiftung. Elle est signée du pianiste
et compositeur italien Marco Dalpane,
né en 1956, qui avait déjà composé celle
de la Femme et le pantin (diffusé sur ARTE
le 12 mars 1998). La pre m i è re a eu lieu en
juillet 2000 dans le cadre de Cinema ritrovato
au Festival de Bologne.
Ernst Lubitsch place des caches
noirs sur l’objectif de la caméra.

v e n d re d i20 octobre
19.00
racks
Magazine musical
19.45
Météo
19.50
ARTE Info
’émission d’actualité
e la rédaction d’ARTE
20.15
Reportage
La revanche
des lions de mer
Réalisation : Roberto Lugones
t Daniel Brosset
20.45
Fiction
Julien l’apprenti (1)
éléfilm en deux parties
e Jacques Otmezguine
partie (1933-1936) :
ulien l’apprenti
22.15
Grand format
Le dernier navire
Documentaire de Jean-Marc Moutout
23.20
Cinéma
La chemise
du serviteur
ilm de Mani Kaul
01.00
360 ° - Le reportage GEO
Le mystère des forêts (r)
Rediffusions du 2 au 5 octobre)
03.00
Fin des programmes
es horaires correspondent
ux codes PDC,
auf indication contraire.
19.00
Tracks
Magazine musical
(Allemagne, 2000-43mn)
WDR
En partenariat avec
● Vibrations : Spex a 20 ans
Magazine musical indépendant créé par un
collectif d’artistes de Cologne, Spex a déjà
bien roulé sa bosse. Tr a c k s re n c o n t re ses
fondateurs et les collaborateurs actuels.
● Dream : Sinead O’Connor
Elle a connu une renommée mondiale avec
“Nothing compares 2 U”. En déchirant la
photo du pape, elle a ensuite déclenché un
scandale planétaire. Sinead O’Connor
revient aujourd’hui à la charge avec un
nouvel album et se proclame prêtresse d’un
o rd re rasta. Tr a c k s l’a rencontrée à Dublin.
● Tribal : jeunes actrices à Hollywood
Dans l’usine à rêves hollywoodienne, deux
jeunes actrices allemandes essaient de
percer…
● Future : textiles électroniques
La tendance du tout-portable n’a pas
échappé aux concepteurs de mode qui
i n t è g rent dès maintenant à nos vêtements
des lecteurs MP3 et des ceintures avec
systèmes de navigation.
● Live : Cam-era
Tracks présente le projet berlinois Cam-era.
Des styles considérés comme incompatibles
(à savoir la musique électronique et
la ballade) créent ici l’harmonie en privilégiant
les rythmes lents. Les plages sonores
sont accompagnées de projections vidéo.
20.15
La revanche
Reportage
des lions de mer
Réalisation : Roberto Lugones et Daniel Brosset
(2000-26mn)
ARTE G.E.I.E.
Les lions de mer ont fait la maigre fortune
puis la ruine des habitants de Cabo Polonio,
dans le nord de l’Uruguay. Histoire d’une
dérive de l’écologie militante.
Les lions de mer, ce sont de gros mammif
è res marins, cousins des phoques et des
otaries, que les “loberos” uruguayens ont
de tout temps chassé comme on chasse
les phoques, à grands coups de bâtons ferrés.
Une chasse dure et laide, qui a indigné
le monde et abouti voici huit ans à une
i n t e rdiction totale. Aujourd’hui, le bilan est
s é v è re : un village abandonné, des colonies
de lions de mer insolents de santé,
p rovoquant à leur tour un désastre écologique,
car il leur faut soixante kilos de poisson
par jour et que, comme ils sont malins,
ils vont les chercher directement dans les
filets des pêcheurs, quitte à les détru i re …
Les réserves halieutiques s’amenuisent, les
hommes désespèrent, braconnent comme
ils peuvent pour gagner quelques sous sur
les marchés asiatiques, persuadés des
v e rtus aphrodisiaques des organes de
lions, et le problème est devenu le cassetête
numéro un du ministère des pêches
uruguayen.
Lion, y es-tu ?

Téléfilm en deux parties de Jacques Otmezguine
(France, 1999-2x1h30mn)
Scénario : Jean-Claude Grumberg,
Jacques Otmezguine
Avec : Francis Huster (Maurice Rosmer),
Marianne Basler (Lucienne), François Morel
(Doinot), Benjamin Rolland (Julien), Gaspard
Ulliel (Julien à 14 ans), Micky Sébastian
(Mme Rosmer), Mama Prassinos (Marianne),
Jean-Paul Comart (Angelo), Jean-Claude
Dauphin (M. Delhomme), Laurent Artufel (Max),
Bernard Haller (Clavier)
Photographie : Alain Marcoen
Son : Ricardo Castro
Décors : Yves Brover-Rabinovici
Costumes : Sylviane Combes
Montage : Isabelle Dedieu
Musique : David Moreau
Coproduction : ARTE France, France 2,
ICT-Nelka Films, Saga Films, RTBF
ARTE FRANCE
Diffusion en 16/9
20.45 Julien l’apprenti (1)
Les années d’apprentissage d’un pupille de la nation devenu artisan fourre u r, au temps
du Front populaire et des pre m i è res années de guerre. Un grand “roman d’initiation”
historique avec Francis Huster, Marianne Basler, Bern a rd Haller et François More l .
1 re p a rtie (1933-1936) : Julien l’appre n t i
Paris, 1933. Julien, dont le père est mort
lors de la Grande Guerre, a 14 ans.
Lucienne, sa mère, s’est remariée avec
Doinot, un gazier veuf et père de tro i s
enfants. Sur les conseils d’un adjudant responsable
des pupilles de la nation, Julien
e n t re comme apprenti chez un pelletier et
se trouve confronté au monde des adultes
qu’il découvre d’un œil candide. Le vieil
employé Clavier l’emmène à la campagne
pour une collecte de sauvagine – le ramassage
de peaux d’animaux nuisibles. De
retour chez le pelletier, il a des rapports de
plus en plus conflictuels avec son patro n .
À la faveur d’une livraison chez les Rosmer,
Julien s’éprend de la fille de la maison,
Marianne, et de l’ensemble de la famille.
Attendri par ce garçon, Rosmer lui propose
de rentrer chez lui comme apprenti…
Deuxième partie samedi 21 octobre à 20.45.
Francis Huster est depuis le 8 septembe
au Théâtre de la Porte Saint-Martin,
à Paris, dans J’adore la vie.
M. Delhomme (Jean-Claude
Dauphin) prend Julien (Gaspard
Ulliel) comme apprenti,
malgré les inquiétudes
de sa mère (Marianne Basler).
Jacques Otmezguine
Romancier, scénariste et
cinéaste, il a entre autres
réalisé pour la télévision
le Secret d’Elissa Rhaïs
( A RTE, 1993), le Rêve
d ’ E s t h e r (1996) et Elle a
l’âge de ma fille (1997).
Jean-Claude Grumberg
Scénariste, dialoguiste, metteur en scène
et ro m a n c i e r, il est l’auteur d’une vingtaine
de pièces (Demain une fenêtre sur ru e,
R i x e , les Va c a n c e s, D re y f u s, Zone libre ,
l ’ A t e l i e r, Rêver peut-être…) et d’un ro m a n
(La nuit, tous les chats sont gris). Il a écrit
les scénarios du Dernier métro de François
Tru ffaut (1980), des Lendemains qui chant
e n t de Jacques Fansten (1985), de l a
Petite Apocalypse de Costa Gavras (1992)
et de la Peau du chat de Jacques
Otmezguine (1994).
Lire l’entretien avec Jacques Otmezguine
page suivante.
Veuve de guerre, Lucienne
(Marianne Basler) accepte d’épouser
le gazier Doinot (François Morel,
dans un contre-emploi inquiétant).
“Julien ressemble à tous
les déracinés du monde,
qui croient trouver
le paradis dans un autre
pays et ne font
qu’y rencontrer l’enfer.”
(Francis Huster)

Julien l’apprenti
La vie devant soi
Clavier (Bernard
Haller) et Julien
(Gaspard Ulliel).
Comment est née l’idée de l’histoire de
Julien ?
Jacques Otmezguine : Avec Jean-Claude
Grumberg, nous avions rencontré Didier Decoin alors
qu’il dirigeait la fiction à France 2 pour parler d’un projet
sur le monde de la fourrure entre les deux guerres.
Decoin nous raconte alors que son père, le cinéaste
Henri Decoin, était entré comme apprenti à 14 ans
chez des fourreurs avant la guerre de 1914. Nous
avons aussitôt pensé à mettre en scène un jeune “goy”
qui entre dans un univers juif, détaché de tout sentiment
religieux mais qui représente un monde étranger
et qui fait exploser l’étanchéité des communautés.
Pour Julien, l’apprentissage de la vie passe par
différentes étapes formatrices.
Par celui d’un métier, par la rencontre avec des êtres
humains plus ou moins fréquentables, par la rencontre
d’un discours politique ou d’une théorie philosophique
– mais toujours dans le concret du quotidien. Un
apprentissage rural aussi, au cours de son séjour à la
ferme où il est au contact d’une réalité violente. Il y a
aussi la nourriture, la sexualité vécue très tôt, la rencontre
du premier amour avec la fille des Rosmer…
Vous restituez avec une précision étonnante
l’univers de la pelleterie et de la fourrure.
Nous avons eu la chance de pouvoir tourner dans la
dernière pelleterie encore équipée d’anciennes
machines – sur notre demande, cette entreprise a eu la
gentillesse d’attendre la fin du tournage pour se
moderniser. (…) Les comédiens ont fait des stages
dans un atelier de fourrure. Francis Huster, très humblement,
est allé apprendre le maniement des peaux,
les gestes de base. À travers son personnage, il rend
hommage à son grand-père tailleur, un juif polonais
venu s’installer en France, au “pays des libertés”,
disait-il, et qui est mort à Auschwitz.
La reconstitution d’époque est remarquable
Mon intention n’était pas de faire une fresque historique.
J’ai préféré réfléchir de façon plus pointue à l’utilisation
de la figuration et des éléments de l’époque,
Une réalisation fluide, une interprétation
remarquable… Avec Julien l’apprenti,
Otmezguine et Grumberg signent un grand
téléfilm. Entretien.
Julien (Benjamin
Rolland) veut
porter l’étoile jaune
en solidarité
avec Maurice
(Francis Huster).
contrebalancée par une évocation sonore de la rue,
des extérieurs, de la guerre grâce à une bande son
pointue. (…) J’ai tout fait pour m’éloigner de la notion
de “brillance” dans les couleurs qui est le propre des
reconstitutions historiques classiques. Il fallait casser
cette distance qu’elle procure. Le chef opérateur Alain
Marcoen, habitué des frères Dardenne, a aimé cette
idée que j’avais de se rapprocher du noir et blanc tout
en gardant le traitement couleur. Jusqu’au choix des
costumes avec Sylviane Combes où il fallait annuler
toute idée de “clinquant”.
“Un travelling est une affaire de morale”, dit
Godard. Dans la deuxième partie, un long travelling
poignant nous fait découvrir la disparition
des Rosmer.
Je voulais faire passer l’idée de la mort sans montrer
de cadavre ; les accumulations de cadavres des
camps montrent l’horreur mais ne racontent pas moralement
et intellectuellement la Shoah. Je préférais filmer
le vide de la mort, la disparition. La caméra est
très mobile et rapide quand Julien arrive pour vivre
chez les Rosmer. Ensuite, ce travelling très lent, très
détaillé sur le même décor, devient impitoyable, parce
que maintenant, toute trace de vie a disparu. Je suis
fasciné par les destructions d’immeubles qui laissent à
découvert les traces des papiers peints sur les murs,
l’emplacement d’un cadre, des signes qui représentent
toute une vie. Les endroits vides. L’absence d’un être
disparu, son silence, causent une douleur sans fin,
plus que sa mort elle-même. Je trouvais important
aussi de faire toucher cette idée folle qu’un jour, un
certain Hitler en Allemagne a décidé que tous les
petits fourreurs du monde le gênaient... Comment les
humains ont pu arriver à accepter cette idée-là ? ■
Propos recueillis par Gaillac-Morgue

22.15
Le dernier navire
Documentaire de Jean-Marc Moutout
(France, 2000-52mn)
Coproduction : ARTE France, TS Productions
ARTE FRANCE
Après cinq siècles d’activité, les Ateliers et
Chantiers du Havre vont fermer dans l’indifférence
générale. Jean-Marc Moutout a
filmé ouvriers et responsables pendant la
construction de leur dernier navire.
Ils sont monteurs, soudeurs, contrôleurs…
Beaucoup voyaient dans leur emploi une
“bouée de sort i e ”. Mais comme dit l’un
d’eux, “les bouées crèvent aussi”. Cert a i n s
sont là depuis plus de vingt-cinq ans. Des
familles entières ont travaillé ou travaillent
e n c o re ici. La ferm e t u re prochaine les laisse
désemparés. Même si les conditions de
travail sont souvent dures et le salaire peu
élevé, tous étaient prêts à re s t e r. Jean-Marc
Moutout donne la parole à ces ouvriers ainsi
qu’aux responsables des Ateliers et
Chantiers du Havre. Les entretiens ry t h m e n t
la construction d’un bateau – le dernier à
ê t re mis à flot par les chantiers du Havre …
Un monde disparaît
Ce film propose une réflexion sur les mutations
de notre société : la transformation du
r a p p o rt au travail, l’absence de mobilisation,
la résignation… Ces confidences
d’hommes et de femmes de tous âges,
sans excès ni pathos, font percevoir leur
détresse. En toile de fond, l’achèvement du
dernier bateau et sa sortie en mer. La vision
du chantier (des Lilliputiens en salopette
bleue s’acharnant sur un Gulliver d’acier)
est saisissante. Quand le monstre dorloté
rejoint la mer, la joie justifie enfin les peines.
Même si elle se mêle d’amertume : la fin
des travaux sonne le glas d’un monde.
23.20
La chemise
du serviteur
(Naukar ki Kameez)
Film de Mani Kaul
(Inde, 1997-1h42mn) - VOSTF
Scénario : Vinod Kumar Shukla, Mani Kaul
Avec : Pankaj Sudhir Mishra (Santu),
Anu Joseph (Bade Babu),
Om Praksh Dwivedi (Bahu)
Photographie : K. U. Mahanan
Musique : Pushparaj Koshti
Production : Miryam van Lier
ZDF
Grand format Cinéma
“Mon chef est venu et m’a dit : ‘Bon, ben…
Tu arrêtes tout, tu prépares ta caisse, parce que ce
soir tu t’en vas.’ Ça tombe comme un couperet.”
(Un ouvrier intérimaire)
Prix Netpac du meilleur film asiatique
au Festival de Rotterdam 1999
Inédit en France
À la suite d’une méprise, un fonctionnaire
des impôts se retrouve domestique… Mani
Kaul porte un regard ironique sur les expériences
socialistes menées en Inde dans les
années 70. À découvrir.
P rovince du Madhya Pradesh, dans les
années 70. Santu est employé par les services
fiscaux de sa ville
pour confisquer les marchandises
de contre b a nde.
Sa femme est aide cuis
i n i è re chez le médecin
local, qui est aussi le propriétaire
de leur petite maison.
Un jour, le supérieur
h i é r a rchique de Santu lui
demande de conduire un
jeune homme chez le
notable du village. Afin
d ’ ê t re plus présentable, le
f o n c t i o n n a i re doit revêtir la
chemise d’un des serv iteurs.
Celle-ci lui va
comme un gant. Santu fait à tel point illusion
qu’il se re t rouve contraint de rester au
service du sahib...
India 70
Mani Kaul est cinéaste, mais aussi peintre
et musicien. La plupart de ses films font la
part belle à la musique et à l’univers esthétique
de l’Inde. La Chemise du serviteur est
l’adaptation du roman éponyme de Vi n o d
Kumar Shukla. Le réalisateur porte un
re g a rd ironique sur la corruption, la manipulation
et l’indiff é rence des milieux gouv
e rnementaux et des dirigeants économiques.
Une vision tragi-comique des
classes moyennes qui luttent au quotidien
pour leur survie.
Bahu (Om Praksh Dwivedi)
et Santu (Pankaj Sudhir Mishra)
réparent le toit de la hutte.

e rvice téléspectateurs
03 88 14 22 55
nitel
3615 ARTE (1,29 F/mn)
n t e rnet
w w w. a rt e - t v. c o m
RTE Magazine sur Internet
f t p : / / f t p . p a r i s . a rt e . f r
A RTE FRANCE Téléphone 01 55 00 77 77
Fax 01 55 00 77 00
S e rvice de pre s s e
Téléphone 01 55 00 70 35
Fax 01 55 00 77 00
D i rectrice adjointe de la communication
Marie-Danièle Boussière s 01 55 00 70 35
m d - b o u s s i e re s @ p a r i s . a rt e . f r
Chef du service publicité-marketing
Olivia Olivi 01 55 00 70 59
o - o l i v i @ p a r i s . a rt e . f r
S e rvice de pre s s e
Responsable
Françoise Landesque 01 55 00 70 42
f - l a n d e s q u e @ p a r i s . a rt e . f r
D o c u m e n t a i re s
Agnès Buiche 01 55 00 70 40
a - b u i c h e @ p a r i s . a rt e . f r
Céline Chevalier (assistante) 01 55 00 70 41
c - c h e v a l i e r @ p a r i s . a rt e . f r
S p e c t a c l e s / M e t ro p o l i s
Françoise Lecarpentier @01 55 00 70 44
f - l e c a r p e n t i e r @ p a r i s . a rt e . f r
Frédérique Champs (assistante) 01 55 00 70 45
f - c h a m p s @ p a r i s . a rt e . f r
C i n é m a / A RTE France Cinéma
Géraldine Musnier 01 55 00 70 47
( remplaçant Anne Sachot) g - m u s n i e r @ p a r i s . a rt e . f r
Soirées thématiques
Françoise Landesque 01 55 00 70 42
(Themas du mardi et du jeudi)
f - l a n d e s q u e @ p a r i s . a rt e . f r
M a rtina Bangert 01 55 00 70 43
(Themas du dimanche) m - b a n g e rt @ p a r i s . a rt e . f r
Isabelle Court y 01 55 00 73 25
( a s s i s t a n t e+ grille de pro g r a m m e s )
i - c o u rt y @ p a r i s . a rt e . f r
F i c t i o n s
G r é g o i re Mauban 01 55 00 70 46
( remplaçant Vi rginie Doré) g - m a u b a n @ p a r i s . a rt e . f r
Priscilla Bertin (assistante) 01 55 00 70 48
A RTE Info, Reportage, Reportage GEO
Le dessous des cart e s
M a rtina Bangert 01 55 00 70 43
m - b a n g e rt @ p a r i s . a rt e . f r
Fichier pre s s e
Valentine Ponsy 01 55 00 70 37
v - p o n s y @ p a r i s . a rt e . f r
S e rvice photo
Elisabetta Zampa 01 55 00 70 50
e - z a m p a @ p a r i s . a rt e . f r
Olivier de Clare m b a u t 01 55 00 70 49
( a s s i s t a n t ) o - d e c l a re m b a u t @ p a r i s . a rt e . f r
Geneviève Duigou ( c o l l a b o r a t i o n )
A RTE Éditions, ARTE Vidéo
Henriette Souk 01 41 46 56 30
h - s o u k @ p a r i s . a rt e . f r
A RTE G.E.I.E. Téléphone 03 88 14 22 22
D i recteur du développement
et de la coord i n a t i o n
H a n s - Walter Schlie 03 88 14 20 02
P resse et relations publiques
Claude-Anne Savin 03 88 14 21 45
M a r k e t i n g
L a u rence Stutzmann 03 88 14 21 47
Relations grand public
Paulus G. Wu n s c h 03 88 14 21 43
M u l t i m é d i a
Edeltraud Ta u s c h e r 03 88 14 21 46
A RT EDEUTSCHLAND TV
Téléphone (49) 7221/93690
Communication et marketing
Thomas P. S c h m i d
RT B F Téléphone (32) 2 737 25 57
Communication
Marianne De Muylder
A RTE MAGAZINE
Publication d’ARTE France
ISSN 1168-6707
Rédacteur en chef
Silvain Gire 01 55 00 70 54
s - g i re @ p a r i s . a rt e . f r
Chef d’édition
Olivier Apprill 01 55 00 70 58
o - a p p r i l l @ p a r i s . a rt e . f r
S e c r é t a i re de rédaction
Nicolas Bert r a n d 01 55 00 70 56
n - b e rt r a n d @ p a r i s . a rt e . f r
Maquettiste
S e rdar Gündüz 01 55 00 70 55
s - g u n d u z @ p a r i s . a rt e . f r
Scanneriste
A rmelle Ritter 01 55 00 70 57
a - r i t t e r @ p a r i s . a rt e . f r
C o l l a b o r a t i o n Jacqueline Letteron, Em e l i e
De Jong, Catherine We i n z o rn, Josie Mély,
Christophe Dehon, Minh Tr a n - H u y
Crédits photos : Photo : X-DR. Toute re p roduction
des photos sans autorisation est interd i t e .
© Couvert u re : Natacha Cagnard
D i recteur de la publication : Jérôme Clément
E x e m p l a i re n° 42 jeudi 21 septembre 2000
I m p ression STIPA, Montre u i l

La semaine prochaine (43)
(Attention, ces programmes et ces horaires peuvent être soumis à des modifications)
Samedi 21 octobre
19.00 Histoire parallèle
19.45 ARTE Info
20.00 Le dessous des cartes
20.15 Contacts : série documentaire
20.45 Fiction : Julien l’apprenti (2),
téléfilm de Jacques Otmezguine
22.15 Metropolis
23.15 Music Planet : Alanis Morisette
00.10 À nos amours (r)
01.45 The Band (r)
02.40 Nighthawks (r)
Dimanche 22 octobre
19.00 Maestro
19.45 ARTE Info
20.15 Éric la panique, série animée
20.45 Thema : Dostoïevski,
avec le film les Frères Karamazov
de Richard Brooks
01.00 Metropolis (r)
02.00 Les premiers hommes d’Amérique (r)
Lundi 23 octobre
19.00 Nature
19.45 ARTE Info
20.15 Reportage
20.45 Cinéma : Breaking the Waves,
film de Lars von Trier
23.20 Lars von Trier – Un portrait,
documentaire de Xavier Villetard
23.45 FreeDogme, documentaire
de Roger Narbonne
00.45 Court-circuit
01.15 Un crime à Abidjan (r)
Mardi 24 octobre
19.00 Archimède
19.45 ARTE Info
20.15 Reportage
20.45 La vie en face : Ouvrières du monde,
documentaire
22.10 them@ : Petites révolutions culturelles
00.15 Breaking the Waves (r)
Mercredi 25 octobre
19.00 Connaissance
19.45 ARTE Info
20.15 Reportage
20.45 Les mercredis de l’histoire :
À l’attaque (2), série documentaire
21.45 Musica : Luciano Berio
23.20 Cinéma : Mambo,
film de Michael Gwisdek
01.00 Julien l’apprenti (1-r)
02.30 Courts métrages
Jeudi 26 octobre
19.00 Voyages, voyages : L’Andalousie
19.45 ARTE Info
20.15 Reportage
20.45 Thema : L’Autriche, avec le film
Welcome in Vienna d’Axel Corti
01.20 Julien l’apprenti (2-r)
Vendredi 27 octobre
19.00 Tracks
19.45 ARTE Info
20.15 Reportage
20.45 Fiction : Warriors, téléfilm
en deux parties de Peter Kosminsky
23.40 Cinéma : Passager clandestin,
film de Ben van Lishout
01.10 Le dessous des cartes (r)
01.20 À nos amours (r)
Contacts -
Nan Goldin
Chaque samedi à 20.15,
ARTE diffuse la série
Contacts, tentative
originale de montrer
la photographie
à la télévision. Le principe :
un photographe évoque
son travail à partir
de ses planches contacts.
Coup d’envoi avec Nan
Goldin (photo) et Sarah
Moon le 21 octobre.
Sortie de l’intégrale en DVD
le 8 novembre.

42
ARTE G.E.I.E.
2a, rue de la Fonderie
67080 Strasbourg cedex
Tél. 03 88 14 22 22
ARTE France
8, rue Marceau
92785 Issy-les-Moulineaux
cedex 9
Tél. 01 55 00 77 77
ARTE Deutschland
(Allemagne)
Schützenstraße 1
76530 Baden-Baden
Tél. 00 49 7221 9369-0
RTBF (Belgique)
52, Boulevard Reyers
1044 Bruxelles
Tél. 00 32 2 737 25 57
TVE (Espagne)
Torrespaña
Alcade Sainz de Baranda, 92
28007 Madrid
Tél. 00 34 1 346 88 45
SRG SSR idée suisse
(Suisse)
Giacomettistrasse 3
case postale 26
3000 Berne
Tél. 00 41 031 350 91 11
TVP (Pologne)
17, J. P. Woronicza St
00-999 Warszawa
Tél. 00 48 22 547 85 01
ORF (Autriche)
Würzburggasse 30 A
1136 Wien
Tél. 00 43 1 87878-0
YLE (TV1) (Finlande)
Radiokatu 5, Helsinki
FIN-00024 Yleisradio
Tél. 00 358 9 14801
Internet
www.arte-tv.com