Art Qadjar_3172
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Soutenez les princesses et princes<br />
qadjars du Musée de la Castre !<br />
Dossier de recherche de mécénat<br />
Direction des affaires culturelles de la Ville de Cannes
LE MUSÉE DE LA CASTRE<br />
À CANNES<br />
Le Musée de la Castre se situe au sommet de la colline du Suquet, à Cannes,<br />
dans les vestiges du château médiéval des moines de Lérins au sein d'un<br />
jardin abrité par des pins parasols. Après la visite des collections, le visiteur<br />
peut gravir les 109 marches de la tour de guet pour admirer le panorama sur<br />
la baie de Cannes.<br />
Ce musée, labellisé Musée de France, présente des collections appartenant<br />
à la Ville de Cannes. L’importante donation du Baron Lycklama à Nijeholt,<br />
amateur d’antiquités orientales, est l’acte fondateur du Musée de la Castre.<br />
La collection actuelle s'articule autour de quatre ensembles :<br />
- ARTS PREMIERS : Himalaya-Tibet, Arctique, Amérique précolombienne,<br />
Océanie.<br />
- ANTIQUITÉS MÉDITERRANÉENNES : Egypte, Proche-Orient,<br />
Chypre, Grèce, Rome.<br />
- INSTRUMENTS DE MUSIQUE DU MONDE exposés dans la Chapelle<br />
Sainte-Anne : Asie, Afrique, Océanie, Amérique.<br />
- PEINTURES DE PAYSAGE du XIX e siècle par les petits maîtres de<br />
Provence.<br />
Depuis plus d'un siècle, ces collections ont été régulièrement enrichies par<br />
des acquisitions et des dépôts importants, dont celui du Musée du Louvre.<br />
Par leur ancienneté et leur origine extra-européenne, les collections du<br />
Musée de la Castre forment un fonds chargé de poésie et d’imaginaire,<br />
incitent au voyage et s'attachent au rayonnement des cultures et à<br />
l'ouverture aux autres.
LA DYNASTIE QADJARE<br />
Mise en place par Agha Mohammad Shah, la dynastie qadjare<br />
règne sur l’Iran de 1786 à 1925. Les <strong>Qadjar</strong>s gouvernent comme de<br />
puissants monarques en rompant avec les traditions tribales. Ils<br />
introduisent de nouvelles idées de liberté, mettent en place une<br />
administration hiérarchisée et prêtent une grande attention au<br />
cérémonial de la cour.<br />
Iran, 1900<br />
Cette période est marquée<br />
par un fort développement<br />
des arts et par la lutte<br />
d’influence que se livrèrent<br />
Anglais, Russes et Français,<br />
notamment pour contrôler les<br />
grandes routes commerciales<br />
vers l’Inde et le Golfe Persique.<br />
Les <strong>Qadjar</strong>s voyaient dans<br />
leurs liens avec l’Europe une<br />
façon d’affirmer la place de<br />
la Perse parmi l’échiquier<br />
des intérets stratégiques et<br />
économiques des grandes<br />
nations, d’asseoir la dynastie<br />
et d’ouvrir le pays à la<br />
modernité et aux technologies<br />
occidentales.
L’ART QADJAR<br />
Les origines de l’<strong>Art</strong> <strong>Qadjar</strong><br />
remontent à la fin de la période<br />
safavide marquée par le<br />
développement de la technique de<br />
la peinture à l’huile et l’emploi du<br />
clair-obscur.<br />
Progressivement se met en place<br />
un art original, à la fois éclectique<br />
(emprunts à l’art Moghol indien<br />
et à l’art européen) et officiel<br />
(ateliers persans traditionnels<br />
contrôlés par le souverain).<br />
L’accession au trône de Fath Ali<br />
Shah en 1797 marque l’essor d’un<br />
art de cour raffiné et poétique.<br />
Ce mouvement artistique se veut<br />
une renaissance de la grandeur<br />
perse, montrant une volonté<br />
affirmée de s’ouvrir au monde et de<br />
s’imprégner des cultures proches.<br />
Les œuvres qadjares illustrent<br />
le développement des contacts<br />
entre l’Europe et l’Orient au XIX e<br />
siècle, aussi bien économiques<br />
et politiques que, comme ici,<br />
diplomatiques et artistiques.<br />
La peinture est dominée par le<br />
genre du portrait officiel, prépondérant<br />
dans l’art de l’Iran antique.<br />
Les artistes réalisent aussi<br />
des scènes de divertissements<br />
représentant des femmes dansant<br />
ou jouant d’un instrument, des<br />
natures mortes et, plus rarement,<br />
des paysages.<br />
Ces œuvres sont réalisées en série<br />
et exposées dans les lieux officiels,<br />
notamment dans les palais du<br />
Shah.
UNE COLLECTION D’INTÉRÊT<br />
PATRIMONIAL MAJEUR<br />
On recense des œuvres qadjares<br />
dans les musées de Téhéran, au<br />
Brooklyn Museum (7 tableaux),<br />
au Victoria and Albert Museum, à<br />
l’Ermitage (15 tableaux), au Musée<br />
de l’<strong>Art</strong> des Peuples de l’Orient à<br />
Moscou et au Musée des Beaux-<br />
<strong>Art</strong>s de Tbilissi (23 tableaux).<br />
En France, le Musée du Louvre<br />
(3 toiles), l’Institut National des<br />
Langues Orientales (4 toiles)<br />
et le Musée Calvet à Avignon (1<br />
toile) détiennent au sein de leurs<br />
collections des peintures qadjares<br />
de grand format.<br />
Le Musée de la Castre en possède<br />
6 qui constituent, avec l’ensemble<br />
des miniatures, la plus importante<br />
collection publique française de<br />
peintures sur toile qadjares.<br />
UNE HISTOIRE PARTICULIÈRE<br />
AVEC CANNES<br />
Marchant sur les traces de<br />
Jean-Baptiste Tavernier et de<br />
Jean Chardin, inspirateurs de<br />
Montesquieu pour ses Lettres<br />
persanes, le Baron hollandais<br />
Lycklama à Nijeholt entreprit un<br />
grand périple au Moyen-Orient et<br />
nota ses souvenirs dans 4 volumes<br />
publiés à Paris chez l’éditeur<br />
<strong>Art</strong>hus-Bertrand de 1872 à 1875.<br />
Il acheta peintures et objets dans<br />
diverses villes persanes (Téhéran,<br />
Ispahan, Shiraz).<br />
Installé à Cannes en 1872, il fit don<br />
d’une grande partie de sa collection<br />
à la Ville, voulant démontrer la<br />
qualité de la civilisation persane et<br />
de ses productions artistiques.
DES ŒUVRES RARES<br />
Les peintures du Musée<br />
de la Castre reflètent<br />
une production picturale<br />
qadjare de qualité :<br />
les pigments sont broyés<br />
finement,<br />
des feuilles métalliques<br />
sont utilisées pour donner<br />
du relief à certains motifs<br />
décoratifs,<br />
les visages sont traités avec<br />
délicatesse,<br />
les décors sont réalisés<br />
avec minutie.<br />
Les vues de jardins, situées<br />
à mi-chemin entre paysage<br />
et nature morte, sont<br />
rares dans l’<strong>Art</strong> <strong>Qadjar</strong> et<br />
uniques dans les collections<br />
occidentales.<br />
Les peintures du Musée de<br />
la Castre sont donc particulièrement<br />
précieuses à<br />
cet égard.<br />
Il semble également qu’elles<br />
se démarquent par des<br />
influences zandes.<br />
La collection qadjare du<br />
Musée de la Castre, par une<br />
diversité exceptionnelle de<br />
350 objets conservés, présente<br />
un intérêt patrimonial<br />
majeur.
UNE COLLECTION RARE<br />
la collection réunit des objets<br />
très diversifiés et des peintures<br />
de paysage, rarissimes dans<br />
l’<strong>Art</strong> <strong>Qadjar</strong>.<br />
FAIRE RAYONNER UNE COLLECTION REMARQUABLE<br />
UNE COLLECTION DIVERSE<br />
ET RICHE<br />
350 objets sont rassemblés.<br />
Afin de permettre son exposition dans la salle qui lui sera dédiée, ce fonds<br />
qadjar, ayant souffert de mauvaises conditions de conservation pendant la<br />
Deuxième Guerre mondiale, nécessite d’être restauré.<br />
UNE COLLECTION<br />
DOCUMENTÉE<br />
le Baron Lycklama à Nijeholt<br />
était un amateur d’Orient<br />
éclairé. Il a rédigé des souvenirs<br />
de voyage et un catalogue de<br />
ses œuvres.<br />
UNE COLLECTION DE QUALITÉ<br />
les grandes toiles datent de la première<br />
période de l’<strong>Art</strong> <strong>Qadjar</strong>, celle du règne<br />
de Fath Ali Shah (1797–1834) qui se<br />
voulait artisan de la renaissance de<br />
son pays.<br />
Cette restauration permettra au public d’être sensibilisé à un art peu connu<br />
et donnera toute sa place à ce courant artistique au sein de l’histoire de la<br />
civilisation islamique.
UN PROJET GLOBAL<br />
CONSERVATION-RESTAURATION<br />
Le projet de restauration tient<br />
compte des spécificités de la<br />
technique picturale qadjare, de<br />
la qualité des peintures, de leur<br />
rareté et de l’importante valeur<br />
patrimoniale qui en découle.<br />
Les œuvres qadjares restaurées<br />
feront partie des pièces maîtresses<br />
exposées dans une nouvelle salle<br />
du Musée de la Castre consacrée à<br />
la civilisation perse.<br />
PROJET SCIENTIFIQUE<br />
Aucune recherche approfondie sur<br />
la technique picturale de la peinture<br />
sur toile qadjare n’a été publiée en<br />
France ni à l’étranger.<br />
Cette restauration permettra la<br />
réalisation de cette étude inédite<br />
en coopération avec 2 institutions<br />
majeures: le département des <strong>Art</strong>s<br />
de l’Islam du Musée du Louvre et<br />
l’Institut National du Patrimoine.<br />
Une telle publication accompagnerait<br />
de manière opportune l’ouverture<br />
de la salle dédiée à la civilisation<br />
perse du Musée de la Castre et<br />
contribuerait à faire connaître l’<strong>Art</strong><br />
<strong>Qadjar</strong> et faire rayonner cette exceptionnelle<br />
collection.
DEVENEZ MÉCÈNE DU MUSÉE DE LA CASTRE<br />
Ce projet de restauration-recherche sera conduit par Dounia Tahiri,<br />
diplômée de l’Institut National du Patrimoine et spécialiste de l’<strong>Art</strong><br />
<strong>Qadjar</strong>. Conseil auprès de Marie-Christine David, experte en art<br />
islamique et oriental, Madame Tahiri a effectué une recherche,<br />
historique et scientifique, sur la technique picturale qadjare des<br />
collections françaises, du Brooklyn Museum à New York, du Victoria<br />
and Albert Museum à Londres et de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg en<br />
collaboration avec le laboratoire de l’Institut National du Patrimoine et le<br />
Centre Interrégional de Conservation et de Restauration du Patrimoine.<br />
Madame Tahiri est aujourd’hui Conseil en conservation préventive au<br />
Musée du Quai Branly.<br />
Devis de la restauration (6 grandes toiles, 100 miniatures, 30 boites et plumiers, 11 bijoux) :<br />
215 000 euros<br />
La Fondation du Patrimoine soutient ce projet en mobilisant le mécénat<br />
de particuliers et d’entreprises par un appel public aux dons.<br />
La Fondation du Patrimoine permet aux donateurs de bénéficier de<br />
réductions d’impôts selon leur préférence : sur l’’Impôt sur le Revenu,<br />
l’Impôt sur la Fortune ou l’Impôt sur les Sociétés. Elle assure la plus<br />
grande transparence et le plus strict contrôle de l’affectation des dons.<br />
Vous trouverez le descriptif complet du projet du Musée de la Castre<br />
sur le site de la Fondation : www.fondation-patrimoine.org . Vous avez la<br />
possibilité de faire un don en ligne ou d’envoyer un chèque en imprimant<br />
le bon de souscription.<br />
UN PROJET RÉFLÉCHI, OUVERT SUR SON TEMPS ET AU MONDE<br />
L’<strong>Art</strong> <strong>Qadjar</strong>, ancré dans ses racines iraniennes et qui a su s’imprégner<br />
des influences étrangères, illustre parfaitement ce dialogue<br />
interculturel et l’échange de savoirs, valeurs et biens qui marquent<br />
cette époque de l’histoire de la Perse. Ce projet nous éclaire sur les<br />
rapports entre les peuples et favorise le dialogue entre les cultures.<br />
Le travail de recherche, le voyage des œuvres et les ateliers pédagogiques<br />
qui découleront de cette restauration s’inscrivent dans une<br />
dynamique de transmission interculturelle. De plus, ce projet participe<br />
à la valorisation des métiers du patrimoine.
DEVENEZ PARTENAIRE<br />
DE LA VILLE DE CANNES<br />
Cité balnéaire de renommée internationale, 2 e ville de congrès après<br />
Paris, Cannes est aujourd’hui mondialement connue pour son festival<br />
du film et sa Croisette bordée de palaces.<br />
Cannes offre un environnement naturel rare, un cadre convivial et festif et<br />
veut s’affirmer aujourd’hui comme une place culturelle majeure.<br />
Les musées cannois sont voués à un fort développement. Portés par<br />
une allocation à la culture de près de 13% du budget municipal, ils<br />
comptabilisent aujourd’hui une fréquentation annuelle de 125 000<br />
visiteurs et de 5 500 enfants aux ateliers pédagogiques.<br />
Sa population de prestige et son intense activité touristique et<br />
d’affaires permettent une audience exceptionnelle. La population<br />
résidentielle de 72 000 habitants atteint 210 000 habitants lors<br />
des festivals et en période estivale.<br />
Pour plus d’informations, merci de contacter<br />
Delphine Valette<br />
Responsable Mécénat<br />
Direction des affaires culturelles de la Ville de Cannes<br />
delphine.valette@ville-cannes.fr<br />
04 97 06 43 70
Ville de Cannes - Département communication - Avril 2011<br />
CONTACT<br />
Delphine Valette<br />
Responsable Mécénat<br />
DIRECTION DES AFFAIRES CULTURELLES DE LA VILLE DE CANNES<br />
delphine.valette@ville-cannes.fr<br />
04 97 06 43 70