COURRIER SUD 21 Vect.indd - Sophie Poncin
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Juin 2007 - N° <strong>21</strong><br />
Développement durable<br />
Les déchets industriels<br />
mieux contrôlés<br />
pages 2 et 3<br />
Soutien scolaire<br />
Après la Brousse,<br />
le Grand Nouméa<br />
page 8<br />
« Hommage » aux anciens<br />
600 Calédoniens réunis<br />
à l’Hôtel de Province<br />
page 11<br />
Juste un mot<br />
Vivre ensemble en province Sud<br />
■ par Isabelle Ohlen, présidente de la Commission de l’environnement de la Province Sud<br />
22 mai. Journée de la biodiversité. Journée de sensibilisation<br />
dans toutes les écoles de la province Sud. Pour la<br />
troisième année consécutive, un arbre a été planté dans<br />
chaque établissement de nos communes. Avec la ferme<br />
volonté d’ancrer nos enfants, jour après jour, dans une<br />
démarche d’éco-citoyens responsables.<br />
Le 5 juin, Journée de l’environnement, est également un<br />
rendez-vous annuel important pour notre pays. Et vous avez<br />
été nombreux à manifester votre intérêt pour toutes les<br />
Fête des lumières<br />
Magique !<br />
actions mises en œuvre à cette occasion.<br />
Préserver nos richesses naturelles tout en améliorant<br />
notre cadre de vie est une ambition provinciale dictée par<br />
cinq priorités : sensibiliser, protéger, valoriser, respecter et<br />
gérer. L’un des chantiers majeurs de ces prochains mois<br />
va concerner la gestion de nos déchets. La réfl exion a débuté<br />
l’année dernière et doit aboutir à une solution moderne<br />
et contrôlée. Nous souhaitons que des fi lières d’élimination<br />
des déchets encombrants et dangereux soient mises<br />
en place dès la fi n de l’année avec l’appui des principaux<br />
producteurs, particulièrement actifs et réactifs sur ce dossier<br />
essentiel.<br />
Parmi les autres initiatives, le parc de mangrove à Ouméo<br />
sera très bientôt inauguré de même que celui des Grandes<br />
Fougères. Deux nouvelles illustrations de notre politique<br />
axée cette fois sur la préservation de nos forêts, qu’elles<br />
soient humides ou les « pieds dans l’eau ». Tous ensemble,<br />
protégeons notre environnement ! ■<br />
© Photos : Fabrice Wenger
Gestion des déchets industriels<br />
Recyclons nos habitudes !<br />
© Photos Fabrice Wenger<br />
le dossier<br />
■ par Florence Klein<br />
Ça ne peut plus durer : les déchets industriels jetés à la poubelle, abandonnés dans la nature, « oubliés » dans les<br />
remblais des chantiers. Les batteries de véhicules qui traînent ici et là, les pots de peinture vidés n’importe où… En mai<br />
2006, la Province Sud a lancé l’élaboration d’un schéma de gestion des déchets dans lequel chacun – collectivités,<br />
entreprises et particuliers – aura un rôle à jouer.<br />
De plus en plus de produits, davantage<br />
de consommation, l’habitude<br />
du « tout jetable » génèrent un accroissement<br />
considérable des déchets.<br />
Emballages plastique, batteries,<br />
piles, résidus d’huile… dans le meilleur<br />
des cas, ces déchets vont à la poubelle<br />
et dans le pire, ils sont dispersés dans la<br />
nature.<br />
La pollution des sols, de l’air et de l’eau<br />
a des conséquences sur la qualité de<br />
l’environnement et la santé publique.<br />
Pourtant, ces déchets pourraient être collectés,<br />
traités et pour certains, recyclés.<br />
Consciente de la nécessité de mettre en<br />
place une vraie politique de prévention et<br />
de gestion des déchets, la Province Sud<br />
travaille depuis plusieurs mois à l’élaboration<br />
d’un plan provincial qui associe<br />
> page 2<br />
collectivités, entreprises, associations et<br />
consommateurs.<br />
Une réglementation à créer<br />
Actuellement, en dehors des entreprises<br />
relevant des ICPE (Installations classées<br />
pour la protection de l’environnement), il<br />
n’existe pas de cadre réglementaire général<br />
concernant les déchets industriels.<br />
Les entreprises ICPE sont celles qui peuvent<br />
présenter des dangers ou nuisances<br />
pour l’environnement (ateliers, usines,<br />
dépôts, chantiers, carrières…) : leurs<br />
exploitants sont tenus d’éliminer leurs<br />
déchets sous peine de sanctions. Huitcents<br />
des 15 000 entreprises artisanales,<br />
agricoles ou industrielles répertoriées en<br />
province Sud sont soumises à cette réglementation.<br />
Mais les entreprises non<br />
La mise en place de fi lières de traitement des déchets industriels supprimera défi nitivement ce triste spectacle.<br />
classées produisent aussi des déchets,<br />
parfois dangereux, qui suivent pour la<br />
plupart le circuit des ordures ménagères.<br />
Aujourd’hui, seulement 5 % d’entre eux<br />
sont recyclés.<br />
Un cadre réglementaire est actuellement<br />
en cours de préparation. Il sera accompagné<br />
de mesures de soutien de la Province<br />
pour structurer les collectes, notamment<br />
en milieu rural. Des fi lières de traitement<br />
des déchets industriels sont, parallèlement,<br />
à l’étude.<br />
Des fi lières à valoriser<br />
Les déchets, quelle que soit leur nature,<br />
doivent être triés, collectés, stockés, traités,<br />
valorisés (recyclés) ou éliminés. Cependant,<br />
chaque catégorie de déchets entraîne des<br />
conditions de traitement différentes.<br />
Il existe déjà des solutions d’élimination<br />
partielle pour certains d’entre eux :<br />
- le métal, compacté puis en partie exporté,<br />
- les déchets hospitaliers, stérilisés par<br />
autoclave avant enfouissement,<br />
- les batteries, dont une partie est exportée<br />
pour recyclage,<br />
- une partie des huiles de vidange valorisées<br />
par la SLN en co-incinération (avec<br />
le gazole),<br />
- une partie des pneus, valorisés en fond de<br />
casiers de l’ISD (Installation de stockage<br />
des déchets) de Gadji,<br />
- les déchets inertes : afi n d’éviter des coûts<br />
supplémentaires liés à leur élimination, les<br />
entreprises du BTP cherchent au maximum<br />
l’équilibre déblais/remblais. Lorsque les<br />
déblais ne sont pas réutilisables, l’élimination<br />
s’impose dans les zones actuelles de
emblaiement autorisées (port autonome,<br />
site d’endigage de la Province Sud en baie<br />
de Koutio-Koueta).<br />
Recherche de fi nancements<br />
La création de multiples fi lières spécialisées<br />
nécessite des moyens fi nanciers accrus.<br />
Parmi les sources de fi nancement possibles,<br />
la TAP (Taxe de soutien aux actions<br />
de lutte contre les pollutions) progressivement<br />
perçue depuis 2003 par la Nouvelle-<br />
Calédonie (qui la redistribue aux Provinces).<br />
Elle est prélevée à l’importation de certains<br />
produits à l’origine de déchets particuliers :<br />
huiles, batteries, piles, pneus. L’élargissement<br />
du périmètre de la TAP à d’autres produits<br />
est une piste à envisager.<br />
Par ailleurs, la création d’entreprises de<br />
traitement de déchets est soutenue par la<br />
Province Sud qui a classé fi n 2006 ce secteur<br />
comme fi lière prioritaire. Mais il n’est<br />
pas forcément rentable : « Nous avons potentiellement<br />
la possibilité de tout traiter,<br />
explique Julien Couly, directeur de l’Agence<br />
de déchets industriels. Quand les volumes<br />
de déchets sont suffi sants, on met en place<br />
une fi lière, de façon ponctuelle. La seule<br />
solution, c’est de collecter puis d’envoyer à<br />
l’extérieur, mais là on se heurte au prix du<br />
fret qui est beaucoup trop élevé ».<br />
Une responsabilité collective<br />
La collectivité ne peut aujourd’hui assumer<br />
l’intégralité des coûts et de la responsabilité<br />
de l’élimination des déchets générés par<br />
l’activité économique. L’implication des producteurs<br />
passe par la REP (Responsabilité<br />
élargie des producteurs). Pour le producteur<br />
ou le distributeur, les coûts liés à l’élimination<br />
des produits en fi n de vie pourront alors<br />
constituer un poste de dépenses au même<br />
titre, par exemple, que l’électricité. La prise<br />
en compte d’une meilleure gestion des déchets<br />
devient une donnée incontournable<br />
de la gestion économique des entreprises<br />
et du développement de leur activité.<br />
Les chiffres des<br />
productions pour<br />
la Nouvelle-Calédonie<br />
- batteries : 1 000 tonnes/an<br />
- huiles : 2 500 tonnes/an<br />
- pneus : 3 000 tonnes/an<br />
- véhicules : 11 000/an dont<br />
4 000 hors d’usage chaque année<br />
- canettes alu : 80 millions/an<br />
Dans la pratique, les entreprises peuvent<br />
exercer cette nouvelle responsabilité au<br />
travers de regroupements appelés « écoorganismes<br />
». Les entreprises d’une même<br />
fi lière organisent collectivement la gestion<br />
de leurs déchets. Une initiative s’est engagée<br />
dans ce sens avec la création de Trecodec<br />
(Traitement écologique et économique<br />
des déchets), une société à but non lucratif<br />
qui tend à fédérer les entrepreneurs calédoniens<br />
autour de pôles d’activités. « Pour gérer<br />
les déchets, explique Bernard Creugnet,<br />
l’un des animateurs de Trecodec, il faut s’extraire<br />
des notions de profi t immédiat. Une<br />
autre stratégie existe, qui s’articule autour<br />
du concept de développement durable.<br />
Pour les entreprises, engager cette démarche<br />
signifi e rechercher une performance<br />
non seulement fi nancière, mais aussi sociale<br />
et environnementale : c’est ce qu’on<br />
appelle la responsabilité sociale ».<br />
En contrepartie, la collectivité agrée les<br />
éco-organismes et approuve leurs plans<br />
de gestion, met en place des réglementations,<br />
en contrôle l’application et soutient<br />
la structuration des collectes sélectives,<br />
notamment celles que développent les<br />
communes.<br />
Les consommateurs, eux, paieront une<br />
éco-participation à l’achat et feront un<br />
apport volontaire de déchets (dépôt de<br />
piles, d’huiles usagées, etc.) dans des lieux<br />
de collecte.<br />
Pour réussir la modernisation de la gestion<br />
des déchets, une modifi cation profonde<br />
des pratiques et des comportements est<br />
indispensable. Faire entrer les préoccupations<br />
du respect de l’environnement dans<br />
les rouages de l’activité économique sera<br />
l’un des défi s majeurs de notre société<br />
dans les prochaines années. ■<br />
Déchet banal ou dangereux ?<br />
Les déchets industriels sont ceux produits par l’industrie, le commerce, l’artisanat<br />
et les transports. Il sont de trois sortes :<br />
- les déchets industriels banals ; bien qu’étant source de pollution, ils ne doivent<br />
pas présenter de caractère toxique ou dangereux : bois, papiers et cartons, métaux,<br />
plastiques, verre, caoutchouc (principalement les pneus), textiles/cuir,<br />
déchets organiques…<br />
- les déchets inertes ; il s’agit d’une partie des déchets (non dangereux) issus des<br />
chantiers du bâtiment : gravats, béton, briques…<br />
- les déchets dangereux ; ils nécessitent des modalités particulières de collecte et<br />
de traitement car ils peuvent contenir des éléments polluants, toxiques ou pathogènes<br />
: huiles usagées, piles, accumulateurs et batteries, amiante, solvants,<br />
emballages souillés, boues industrielles…<br />
L’ISD (Installation de stockage de déchets) de Gadji :<br />
un centre aux normes européennes, conçu pour accueillir<br />
prioritairement les déchets ménagers. Trois cents tonnes<br />
y seront déversées chaque jour à partir de la fi n juillet.<br />
Sa durée de vie est de trente ans, à condition que seuls<br />
les déchets ménagers y soient effectivement déposés.<br />
Témoignages<br />
Murielle<br />
Lecollier<br />
chargée de la<br />
qualité et du<br />
contrôle interne<br />
à la SIC*<br />
« Inclure la<br />
gestion des<br />
déchets dans les<br />
appels d’offres »<br />
« Depuis le début de l’année, la<br />
SIC s’inscrit dans une démarche<br />
de développement durable. Elle est<br />
présente à tous les niveaux, notamment<br />
dans la gestion des déchets<br />
de chantier. Nous allons mettre en<br />
place cette année une opération<br />
pilote sur un site de construction de<br />
logements. Le but est de récolter,<br />
de manière sécurisée et contrôlée,<br />
l’ensemble des déchets de chantier<br />
qui, actuellement, partent au dépotoir<br />
ou sont enfouis sur place. A<br />
terme, l’estimation des déchets sera<br />
incluse dans les appels d’offres. »<br />
*Société immobilière calédonienne<br />
André<br />
Pratlong<br />
directeur commercial<br />
d’une entreprise<br />
de fournitures auto<br />
« Les gens<br />
ne veulent plus<br />
de batteries dans<br />
leur jardin »<br />
« Nous récupérons les batteries<br />
usagées depuis deux ans, directement<br />
auprès des stations ou quand<br />
les clients nous les rapportent.<br />
Elles sont stockées dans un conteneur<br />
puis apportées - à raison d’une<br />
quarantaine chaque semaine - à la<br />
société qui les exporte. L’opération<br />
nous revient à 300 000 F par mois.<br />
C’est un choix, nous nous sentons<br />
responsables. Actuellement, il y a<br />
des concertations avec les entreprises<br />
du même secteur ; il faut<br />
essayer d’équilibrer les charges<br />
entre le prix d’importation et le<br />
rachat, sans que ça coûte trop cher<br />
au client. En tout cas, les gens<br />
commencent à prendre conscience<br />
du problème : ils ne veulent plus de<br />
batteries dans leur jardin. »<br />
Vivre ensemble en province Sud JUIN 2007<br />
> page 3
Grand angle<br />
© Fabrice Wenger<br />
« Le choix de<br />
la pluralité »<br />
Par André-Jean Léopold,<br />
directeur diocésain<br />
de l’Ecole Catholique<br />
Le 14 mai dernier, une convention<br />
pluriannuelle de fonctionnement<br />
était signée entre la Province Sud et<br />
l’Ecole Catholique. Elle faisait suite à<br />
la signature, fi n 2006, d’une convention<br />
pluriannuelle d’investissement.<br />
Aux lendemains de ces engagements<br />
d’une ampleur inédite, une question<br />
peut légitimement survenir. Ne seraitil<br />
pas plus économique de développer<br />
l’enseignement public ?<br />
Le premier niveau de réponse relève<br />
strictement de l’arithmétique fi nancière.<br />
Au regard du coût de la scolarisation<br />
d’un enfant dans le public et<br />
du nombre d’établissements qu’il conviendrait<br />
alors de construire, ce sont<br />
plusieurs dizaines de milliards de plus<br />
qui devraient être affectés aux dépenses<br />
éducatives. Il faudrait en outre<br />
envisager la reconversion de près de<br />
2 500 personnes qui œuvrent au sein<br />
des établissements privés, ou en faire<br />
des fonctionnaires, inévitablement à<br />
grands frais.<br />
Le deuxième niveau de réponse relève<br />
d’un choix de société. D’un côté,<br />
la pluralité éducative et la liberté pour<br />
les parents de choisir l’école de leurs<br />
enfants. De l’autre, l’hypothèse d’une<br />
conversion de l’école publique en<br />
école unique. Les tenants de cette option<br />
ont le droit de la défendre, mais ils<br />
se doivent alors d’être conséquents et<br />
de démontrer clairement :<br />
Comment un système scolaire calédonien<br />
unique pourrait-il être fi nancé ?<br />
Quel avantage serait à retirer du déchirement<br />
suscité par un tel déni de<br />
l’histoire du pays ?<br />
Quel intérêt trouverait enfi n le citoyen<br />
à abandonner une des libertés fondatrices<br />
de la démocratie ?<br />
Pour l’heure, et c’est heureux, l’Etat<br />
comme les collectivités locales semblent<br />
avoir mesuré les risques d’une<br />
uniformisation scolaire. La recherche<br />
d’une parité de moyens public-privé,<br />
dont relèvent les conventions qui<br />
viennent d’être signées, participe de<br />
l’exercice bien compris d’une responsabilité<br />
partagée entre l’enseignement<br />
privé et les institutions. Elle vise<br />
à faire progresser la justice sociale, à<br />
assumer toute l’histoire de ce pays,<br />
et à construire concrètement le cadre<br />
d’un « vivre ensemble » respectueux<br />
de chacun.<br />
> page 4<br />
© Photos Fabrice Wenger<br />
zoom arrière<br />
Mai 2007<br />
La nature calédonienne a été mise à l’honneur ce mois-ci dans le cadre de la journée<br />
mondiale de la biodiversité qui a vu se multiplier les manifestations éco-citoyennes. Une<br />
période de surprises et de joie, également, avec la Fête des lumières et la sympathique<br />
Fête des voisins. Enfi n, l’Ile des Pins se modernise avec l’inauguration de l’Oure Lodge,<br />
un superbe hôtel quatre étoiles.<br />
Développement économique<br />
le 03/05 : la création d’activité encouragée.<br />
Trois micro-entreprises soutenues par<br />
la Province Sud dans le cadre du dispositif du<br />
code des aides fi nancières à l’investissement<br />
ont reçu la visite d’une délégation provinciale<br />
et de l’ADIE. Les responsables de Néa-<br />
Combo Diffuzion (studio d’enregistrement),<br />
Poudre de fée (confection de robes de mariée)<br />
et l’atelier Massardier (fabrication d’objets<br />
en bois, notre photo) ont pu ainsi montrer<br />
le fruit de leur travail.<br />
Sports<br />
le 05/05 : la fi nale de la coupe de<br />
Calédonie 2006 de football a vu la victoire<br />
de Lössi contre le Mont-Dore. Les sportifs<br />
ont été reçus à l’Hôtel de Province où ils ont<br />
été félicités par le président Philippe Gomès.<br />
Les vainqueurs participeront au 7 e tour de la<br />
Coupe de France en décembre.<br />
le 09/05 : un triathlon au Kuendu. Le<br />
Service des sports de la Province Sud a organisé<br />
un triathlon à l’attention des enfants<br />
handicapés de l’Institut médico-éducatif. Une<br />
cinquantaine de participants, emmenés par<br />
Pierre Fairbank, se sont affrontés le long de<br />
parcours aquatique et terrestre, avec en fi nal,<br />
une épreuve de tir à la sarbacane.<br />
le 12/05 : Fight night. La seconde édition<br />
du tournoi international de full-contact, soutenu<br />
par la Province Sud, a réuni huit boxeurs<br />
professionnels à la salle omnisports de l’anse-<br />
Vata. Plus de mille Calédoniens ont acclamé<br />
le vainqueur de la soirée, Mamadou Traoré,<br />
vice-champion du monde 2005.<br />
Culture<br />
le 10/05 : 159 e anniversaire de l’abolition<br />
de l’esclavage. Pour commémorer cet<br />
événement, plusieurs manifestations se sont<br />
tenues à l’Hôtel de Province, organisées en<br />
partenariat avec le Comité afro-créole : une<br />
exposition d’objets anciens relatifs à la période<br />
de l’esclavagisme, une pièce de théâtre,<br />
« De l’esclavage à nos jours » interprétée<br />
par Richard Digoué et Paul Wamo et une<br />
conférence animée par Ismet Kurtovitch et<br />
Louis-José Barbançon.<br />
le 11/05 : les enfants hospitalisés au<br />
CHT de Magenta ont eu la joie d’assister<br />
à la projection du fi lm « Le petit monde de<br />
Charlotte », dans le cadre de l’opération Toiles<br />
enchantées, proposée par la Province Sud.<br />
du 23/05 au 3/06 : Fête des lumières.<br />
Emerveillement partagé par les Nouméens<br />
grâce à la magie de Patrice Warrener, venu<br />
illuminer les bâtiments historiques de la capitale<br />
à la demande de la Province Sud. Gran-<br />
des vedettes de ces soirées : la Cathédrale,<br />
la fontaine Céleste et le Vieux temple, subitement<br />
sortis de l’ombre.<br />
le 23/05 : Journée mondiale contre l’homophobie.<br />
Une quinzaine d’artistes – photographes<br />
et plasticiens – ont présenté leurs<br />
œuvres sur le thème du droit à la différence<br />
dans le hall de l’Hôtel de la Province Sud.<br />
Enseignement<br />
le 14/05 : l’enseignement privé soutenu<br />
par la Province. Un an après la convention<br />
quinquennale 2006-2010 signée<br />
entre la Province Sud et la DDEC (Direction<br />
diocésaine de l’enseignement catholique),<br />
qui concernait les investissements, celle<br />
consacrée au fonctionnement, d’un montant<br />
de 852 millions, a été formalisée. La Province<br />
Sud participe aux charges de fonctionnement<br />
des trois réseaux d’enseignement<br />
privés confessionnels : la DDEC, l’ASEE<br />
(Alliance scolaire de l’Eglise évangélique) et<br />
la FELP (Fédération de l’enseignement libre<br />
protestant).<br />
Communes<br />
le 04/05 : du nouveau pour l’Ile des<br />
Pins. Une délégation provinciale s’est rendue<br />
à l’Ile des Pins afi n d’inaugurer trois réalisations<br />
: la plus importante concerne la rénovation<br />
et l’agrandissement de l’hôtel Oure<br />
Lodge, qui arbore désormais quatre étoiles et<br />
emploie 42 salariés. La réfection du plateau<br />
sportif de Vao ainsi que l’extension du centre<br />
médico-social ont également fait l’objet d’investissements<br />
provinciaux. ■ F. K.<br />
Environnement<br />
le 22/05 : la journée mondiale<br />
de la biodiversité a été célébrée<br />
en province Sud à travers<br />
de nombreuses manifestations de<br />
sensibilisation et de découverte.<br />
Les élèves des écoles primaires de<br />
la province ont participé, pour la<br />
3 e année consécutive, à l’opération<br />
« Un arbre, une école ». Plantation<br />
aussi au Ouen Toro où 175 plants<br />
de dix espèces différentes de la<br />
forêt sèche calédonienne ont été<br />
mis en terre. Les journées portes<br />
ouvertes du Parc forestier ont accueilli<br />
pas moins de 500 visiteurs,<br />
tandis qu’une exposition itinérante<br />
présentait de superbes photos de<br />
la nature calédonienne dans les<br />
communes de l’Intérieur. Enfi n, une<br />
conférence-débat sur les espèces<br />
menacées était proposée à l’Hôtel<br />
de Province.<br />
© Jérôme Parsy
© Photos Fabrice Wenger<br />
zoom arrière<br />
Fête des voisins<br />
3 000 personnes<br />
dans les rues !<br />
La seconde édition de la Fête des voisins s’est déroulée sur vingt-deux<br />
sites différents le 29 mai dernier. 3 000 personnes se sont réunies au<br />
pied des immeubles pour partager un repas et profi ter des animations<br />
proposées par la Province Sud. Une soirée très réussie qui a ravi petits<br />
et grands !<br />
Danses polynésiennes au coucher du soleil : ambiance garantie dans la cité.<br />
Partager un repas, c’est un premier geste pour apprendre à se connaître et se parler.<br />
La Fête des voisins<br />
réunit toutes<br />
les générations...<br />
Le président de la Province Sud, Philippe Gomès<br />
et la 1 re vice-présidente, Sonia Lagarde, ont participé aux festivités.<br />
Visite surprise des géants !<br />
Le spectacle sur échasses a<br />
beaucoup impressionné les enfants.<br />
Une soirée pas comme les autres pour les jeunes qui en ont bien profi té.<br />
Vivre ensemble en province Sud Juin 2007<br />
> page 5
© Photos Marc Le Chélard<br />
emploi<br />
Chantier de Goro Nickel<br />
> page 6<br />
Les chiffres<br />
10 : nombre de professions<br />
auxquelles permettent d’accéder<br />
les formations du nouveau<br />
centre. En tout, ce sont<br />
près de 40 métiers qui collaborent<br />
sur le projet.<br />
<strong>21</strong>0 : nombre d’opérateurs<br />
qui ont d’ores et déjà pu<br />
suivre une formation et travaillent<br />
maintenant pour<br />
Goro Nickel.<br />
4 000 : nombre actuel de<br />
personnes travaillant pour<br />
Goro Nickel. Au plus fort de<br />
la construction, ce nombre<br />
devrait dépasser les 5 000.<br />
Les métiers de la mine n’effraient<br />
plus les femmes : elles représentent<br />
20 à 30 % des effectifs de Goro Nickel.<br />
Des formations d’avenir<br />
■ par Mathurin Derel<br />
La construction du destin commun ne se fera pas sans le<br />
développement des compétences. C’est le mot d’ordre lancé par<br />
Harold Martin lors de l’inauguration du nouveau centre de formation<br />
aux métiers de la mine à Goro Nickel, le 16 mai dernier.<br />
Devant les représentants du<br />
Gouvernement, des Provinces<br />
et des lauréats de la première<br />
promotion des formations,<br />
Phil Du Toit, directeur général de<br />
Goro Nickel, en a profi té pour rappeler<br />
que la Nouvelle-Calédonie,<br />
au-delà des ressources minières,<br />
recèle bien des richesses au plan<br />
humain.<br />
En 2008, les efforts communs<br />
auront, selon toute probabilité, permis<br />
de créer près de 1 500 emplois<br />
dans les différents projets miniers<br />
et métallurgiques. Les investissements<br />
sont considérables, mais<br />
l’accent a surtout été mis sur la<br />
formation. Ces formations qui concernent<br />
une dizaine de métiers sont<br />
ouvertes aux personnes ayant un<br />
diplôme allant du CAP à Bac + 5.<br />
Deux-cent-dix opérateurs ont déjà<br />
bénéfi cié de ces programmes.<br />
Environ 300 devraient encore se<br />
former sur le site d’ici à deux ans,<br />
au contact direct des machines<br />
sur lesquelles ils seront amenés à<br />
travailler. Et c’est bien là tout l’intérêt<br />
de ce centre de formation :<br />
travailler en situation en gardant<br />
un œil sur la construction, avant de<br />
passer à l’exploitation.<br />
Le site de Goro ne sera pas le seul<br />
centre de formation. Le CFTMC<br />
(Centre de formation aux techniques<br />
des mines et des carrières)<br />
de Poro, qui forme notamment les<br />
conducteurs d’engins, devrait très<br />
prochainement renouveler son<br />
parc d’engins miniers et se doter<br />
d’un simulateur de conduite.<br />
De plus en plus<br />
de femmes<br />
Parmi les candidats, de plus en plus<br />
de femmes. Elles représentent 20 à<br />
30 % des effectifs de Goro Nickel.<br />
L’objectif à terme étant d’augmenter<br />
ce pourcentage, en particulier<br />
sur la mine, le port et l’usine où il<br />
est inférieur à celui du siège de<br />
Nouméa qui approche les 30 %.<br />
A Poro, par exemple, les femmes<br />
sont privilégiées pour des formations<br />
de chauffeur.<br />
Quand l’usine entrera en service,<br />
800 personnes représentant une<br />
quarantaine de métiers seront<br />
nécessaires à l’exploitation. Mais il<br />
ne s’agit pas uniquement de transformer<br />
du minerai en nickel et en<br />
cobalt. Une grande partie de ces<br />
800 opérateurs travailleront à la<br />
mine, au port et à l’usine. D’autres<br />
s’attacheront à intégrer le mieux<br />
possible ce complexe industriel<br />
dans son environnement naturel et<br />
social. ■<br />
Témoignages<br />
© Photos Mathurin Derel<br />
Harry<br />
Miloud,<br />
instrumentiste<br />
après un D.U.<br />
de maintenance<br />
industrielle<br />
« On apprend<br />
en permanence »<br />
« Grâce au soutien de la Province<br />
Sud et de Goro, j’ai suivi<br />
un D.U. de maintenance industrielle<br />
avec une spécialité instrumentation.<br />
Comme tout le<br />
monde, j’avais entendu dire que<br />
Goro recrutait, alors comme la<br />
plupart ici, j’ai déposé un dossier<br />
au SEF (Service de l’emploi<br />
et de la formation de la Province<br />
Sud ). J’ai ensuite passé des<br />
tests et des entretiens. Ça a bien<br />
marché et j’ai donc suivi le D.U.<br />
à la fac de Nouville pendant six<br />
mois. Deux profs de Métropole<br />
sont venus spécialement pour<br />
nous former sur l’instrumentation<br />
et nous sommes allés sur<br />
le site pendant quatorze mois.<br />
On a d’abord commencé à travailler<br />
sur l’usine pilote avant de<br />
passer au commissionning (qui<br />
correspond à la phase d’observation).<br />
Avant, je faisais des petits contrats<br />
pour différentes sociétés,<br />
mais il n’y a pas une entreprise<br />
comme Goro qui peut nous offrir<br />
Le nouveau centre de formation permet<br />
d’acquérir des compétences in situ.<br />
ces formations. Ça nous apporte<br />
une grande polyvalence. C’est<br />
un véritable défi pour nous, jeunes<br />
Calédoniens et il faut qu’on<br />
le relève ! Même si la vie à Prony,<br />
c’est vrai, est un peu contraignante,<br />
on apprend en permanence<br />
sur un tel chantier. »<br />
Vanessa<br />
Waloua,<br />
20 ans,<br />
opératrice<br />
logistique<br />
« Les métiers<br />
de la mine,<br />
pourquoi pas ? »<br />
« J’ai arrêté l’école en 2005,<br />
après avoir fait une terminale<br />
compta-gestion. J’ai alors commencé<br />
à chercher du travail et<br />
je me suis donc inscrite au SEF.<br />
On m’a proposé une formation<br />
pour les métiers de la mine et<br />
je me suis dit pourquoi pas ?<br />
Nous sommes partis deux mois<br />
à Marseille pour suivre une formation<br />
d’opérateur logistique<br />
et deux mois directement sur<br />
le site de Prony. Avant de commencer,<br />
ça me tentait déjà et<br />
au fi nal, je me plais beaucoup<br />
dans ce travail. »
© Marc Le Chélard<br />
parlons-en<br />
« Accompagner<br />
Dominique<br />
Lambert,<br />
assistant du service<br />
social, Province Sud<br />
les parents<br />
dans leur mission »<br />
Afi n de mieux répondre aux besoins des familles en diffi culté, un groupe d’intervenants<br />
des services sociaux a mis en place une démarche originale de soutien à la parentalité.<br />
Une action initiée par Dominique Lambert, assistant social à Magenta.<br />
■ propos recueillis par Florence Klein<br />
Le rôle de parents n’est pas toujours facile<br />
à assumer. Partager ses préoccupations<br />
est parfois une nécessité.<br />
1. Direction provinciale de l’action<br />
sanitaire et sociale.<br />
2. Service des aides et des actions<br />
sociales de la DPASS.<br />
3. Service des actions socio-éducatives<br />
et de l’insertion de la mairie.<br />
Témoignages<br />
« J’avais<br />
besoin de<br />
m’exprimer »<br />
« J’ai apporté mon témoignage<br />
pour la soirée sur le suicide.<br />
J’avais besoin de parler. Le fait<br />
de m’exprimer devant cette assemblée<br />
a permis à d’autres<br />
personnes, qui étaient dans le<br />
même cas que moi, de parler<br />
aussi. Ce genre de réunions,<br />
c’est très bénéfi que. Ce qui est<br />
important, c’est que les thèmes<br />
sont choisis en fonction de ce<br />
que disent les parents. Tant<br />
que les parents ne parlent pas<br />
d’un sujet, ça ne sert à rien de<br />
leur dire des mots qui n’ont pas<br />
de signifi cation pour eux. »<br />
Paul, 22 ans<br />
« Trouver les<br />
mots pour en<br />
parler »<br />
« Le suicide, c’est un sujet<br />
diffi cile pour en parler. Je suis<br />
directement touché parce que<br />
j’ai eu des pensées suicidaires.<br />
Témoigner c’est facile<br />
pour parler des autres mais<br />
moi, j’avais du mal à trouver les<br />
mots pour expliquer mon cas.<br />
Mais je les ai trouvés quand<br />
même. C’est la première fois<br />
que je faisais un témoignage.<br />
Je n’en avais pas parlé à ma<br />
famille. Mon cousin était là, ça<br />
l’a étonné. Ça m’a fait du bien<br />
de faire sortir tout ça. Le lendemain,<br />
j’en ai reparlé. Il reste<br />
des choses à dire. »<br />
Les thèmes<br />
des prochaines<br />
soirées<br />
Siligia<br />
Tuaiva<br />
présidente de l’association<br />
« Mieux vivre aux tours de<br />
Magenta »<br />
19/06 : éducation à la<br />
sexualité<br />
17/07 : séparations conjugales,<br />
monoparentalité et<br />
enfants<br />
<strong>21</strong>/08 : éducation à la santé<br />
(hygiène, sommeil)<br />
Les soirées « espace de paroles<br />
» sont ouvertes à tous.<br />
Elles ont lieu de 18 h 30 à<br />
<strong>21</strong> h à la Maison de quartier<br />
Soleil, à Magenta. Il est<br />
inutile de s’inscrire.<br />
Pour tous renseignements :<br />
Dominique Lambert,<br />
tél. : 25 39 83.<br />
Vivre ensemble en province Sud Juin 2007<br />
> page 7
quoi de neuf ?<br />
Prix d’encouragement<br />
artistique<br />
Jeunes artistes, vous avez<br />
jusqu’au 15 juin pour déposer<br />
votre dossier d’inscription pour<br />
le Prix d’encouragement artistique<br />
de la Province Sud. D’un<br />
montant annuel de 864 000 F ,<br />
ce prix permet à des jeunes<br />
ayant suivi un cursus artistique<br />
en Nouvelle-Calédonie de partir<br />
se perfectionner dans des<br />
écoles de formation supérieure<br />
en Métropole ou à l’étranger.<br />
Les candidats sont jugés sur<br />
leur talent, leur motivation et<br />
leur parcours artistique.<br />
Pour tous renseignements et retrait des<br />
dossiers d’inscription : Direction de la<br />
culture de la Province Sud, service du<br />
développement artistique et culturel,<br />
immeuble Gallieni II, 12 rue de Verdun,<br />
tél. : 24 61 01.<br />
Chasse<br />
au gibier d’eau<br />
La chasse au gibier d’eau<br />
et de marais est autorisée<br />
jusqu’au 30 août inclus, du<br />
lever au coucher du soleil.<br />
Rappelons que la chasse de<br />
nuit, ainsi que l’usage d’un<br />
foyer lumineux sont interdits<br />
en tout temps et pour toutes<br />
catégories d’animaux ainsi que<br />
le ramassage ou la destruction<br />
des œufs et des nids.<br />
Pour tous renseignements, contacter<br />
la Direction de l’environnement de la<br />
Province Sud, tél. : 24 32 55.<br />
Une « Provinciale »<br />
pour toutes les<br />
femmes<br />
La première édition de<br />
« la Provinciale » aura lieu<br />
dimanche 24 juin à Païta. Il<br />
s’agit d’une épreuve pédestre<br />
sur une distance d’environ<br />
4 km, réservée aux femmes<br />
(licenciées ou non) à partir<br />
de 14 ans. Elle est organisée<br />
par la Mission à la condition<br />
féminine de la Province Sud en<br />
partenariat avec la mairie de<br />
Païta et la section athlétisme<br />
de l’ASPTT.<br />
Renseignements : Mission à la condition<br />
féminine, tél. : 25 20 47, Marie-Jo<br />
Berthet (ASPTT), tél : 87 04 09<br />
ou 25 42 81, Ghislaine Lods (mairie<br />
de Païta), tél. : 77 72 91.<br />
> page 8<br />
nulle part ailleurs<br />
Soutien scolaire<br />
en famille d’accueil<br />
Avec pour principal partenaire « Pass pour<br />
la réussite », la Province Sud propose un<br />
accompagnement à la scolarité aux élèves<br />
des écoles de Nouméa qui n’en bénéfi ciaient<br />
pas. Au sein des établissements, mais aussi<br />
dans des familles d’accueil...<br />
Une petite maison de Doniambo,<br />
un bout de jardin, un préau,<br />
une nappe sur laquelle huit gamins<br />
de CM1 et CM2 révisent<br />
leurs tables de multiplication<br />
et préparent une évaluation sur<br />
la Première Guerre mondiale.<br />
Chaque après-midi depuis la<br />
mi-mai, de 16 h 30 à 17 h 30,<br />
Francis et Anne-Marie Tauaroa<br />
accueillent - bénévolement -<br />
des élèves de l’école Céline<br />
Teyssandier de Laubarède. Pour<br />
une séance d’aide aux devoirs<br />
et aux leçons. « On les connaît,<br />
ils habitent tous le quartier. Nos<br />
propres enfants, qui eux sont à<br />
Griscelli, une autre école de la<br />
Vallée-du-Tir, en profi tent ! »<br />
Penchés sur les écoliers,<br />
Edouard, accompagnateur en<br />
cours de formation et Sylvie,<br />
agent de coordination qui supervise<br />
les travaux. Elle est salariée<br />
de l’association « Pass pour la<br />
réussite », principal opérateur<br />
subventionné par la Province<br />
Sud, qui, après l’Intérieur*, s’investit<br />
cette année dans l’agglomération.<br />
Générosité<br />
et solidarité<br />
D’autres écoles suivront rapidement,<br />
à Logicoop, Magenta ou à<br />
la Vallée-du-Génie, quartiers que<br />
Sylvie « démarchera » bientôt<br />
pour identifi er d’autres familles<br />
d’accueil. « La plupart de ces enfants<br />
ne trouvent pas chez eux<br />
l’environnement propice pour<br />
leurs devoirs, explique-t-elle. Ils<br />
ont besoin d’un cadre, comme<br />
ici ».<br />
Un autre groupe d’élèves est<br />
réuni chaque après-midi au sein<br />
même de l’école, de l’autre côté<br />
du rond-point Mageco, mais la<br />
charte nationale de l’accompagnement<br />
à la scolarité privilégie<br />
l’accueil en extérieur. Ce qui,<br />
selon Jean-Pierre Dennemont,<br />
directeur de « Pass pour la réussite<br />
», requiert « la générosité et<br />
Une pépinière pour les entrepreneurs<br />
Création de Centre Sud<br />
« Centre Sud » : c’est le nom de la future pépinière d’entreprises<br />
dont la première pierre a été posée le 31 mai à Doniambo. Objectif :<br />
faciliter la création et l’extension d’activités.<br />
En Nouvelle-Calédonie, une entreprise<br />
créée sur deux ne franchit<br />
pas le cap des deux premières années.<br />
C’est en partant de ce constat<br />
qu’Alain Descombels, président<br />
de la Commission du développement<br />
économique de la Province<br />
Sud, a fait germer l’idée d’une pépinière<br />
d’entreprises, à l’image de<br />
celles qui ont été mises en place à<br />
l’île de la Réunion. Une convention<br />
a été signée entre Promo-Sud et la<br />
Semir (Société d’économie mixte<br />
pour l’industrialisation de la Réunion)<br />
qui apportera une assistance<br />
technique et assurera la formation<br />
du personnel chargé de l’exploitation<br />
de la pépinière.<br />
« Prêt à s’installer »<br />
« Le principe retenu est de créer<br />
un ensemble de locaux, explique<br />
Alain Descombels, répartis pour<br />
un tiers à destination des acteurs<br />
de la production artisanale, sous<br />
forme d’ateliers, et pour deux tiers<br />
de bureaux et de services. L’esprit<br />
est de proposer une prestation qui<br />
offre une notion de “ prêt à s’installer<br />
”, avec des services mutualisés.<br />
» Quand on débute, on n’a<br />
pas forcément les moyens de recruter<br />
du personnel ou d’acheter<br />
immédiatement du mobilier ou un<br />
photocopieur : Centre Sud fournira<br />
des locaux dans lesquels on<br />
pourra trouver un secrétariat, des<br />
salles de réunion, et des services<br />
complémentaires comme une<br />
salle de documentation juridique,<br />
des connexions Internet, etc. En<br />
tout, 40 locaux sur une superfi cie<br />
de 4 000 m 2 . Ouverture prévue en<br />
juin 2008. ■ F. K.<br />
La pépinière d’entreprises sera localisée en bordure<br />
de la Savexpress, près du rond-point Berthelot.<br />
Autour de Sylvie,<br />
agent de coordination,<br />
les élèves en diffi culté<br />
bénéfi cient de la générosité<br />
d’une famille d’accueil<br />
de Doniambo, M. et M me Tauaroa.<br />
la solidarité des familles ».<br />
Parallèlement, la Province<br />
Sud soutient l’Association des<br />
parents d’élèves de l’école<br />
Edmond-Desbrosse (Kaméré) qui<br />
vient de se lancer elle aussi dans<br />
la bataille. Et elle continue à aider<br />
les associations qui s’occupaient<br />
déjà d’accompagnement scolaire<br />
dans le Grand Nouméa : comme<br />
l’APE de l’école de l’Ile Ouen ou<br />
l’Association Jeunesse Avenir<br />
Saint-Louis. ■ J.-M. E<br />
* En 2006, 662 enfants (primaire<br />
et secondaire) ont été soutenus par<br />
80 accompagnateurs dans neuf communes<br />
de Brousse.<br />
De g. à d. : Alain Descombels, André Desplat et<br />
Jean Lèques posent la première pierre de la<br />
pépinière d’entreprises Centre Sud.<br />
HEC<br />
et Promo-Sud<br />
dans les locaux<br />
A ces prestations, s’ajoutera<br />
la possibilité pour<br />
les chefs d’entreprise de<br />
participer aux formations<br />
diplômantes HEC<br />
qui seront dispensées<br />
dans les locaux de Centre<br />
Sud. Les résidents bénéfi<br />
cieront de l’appui des<br />
équipes de Promo-Sud<br />
qui emménageront également<br />
dans le Centre.<br />
© Photos Fabrice Wenger
© Eric Dell’ Erba<br />
nulle part ailleurs<br />
Le premier d’une série de onze<br />
Un espace loisirs pour Sarraméa<br />
Sarraméa est équipée d’un espace loisirs multisports depuis le 10 mai.<br />
Les jeunes de la commune peuvent désormais pratiquer tous les sports<br />
de ballon sur un terrain sécurisé, situé près de l’école maternelle et<br />
primaire Kawa Cyprien Braino.<br />
Hauts comme trois pommes, ils<br />
dribblent, smatchent et marquent<br />
des buts. Et si l’équilibre<br />
vient à manquer, pas de panique,<br />
le gazon synthétique est moelleux<br />
comme de la ouate...<br />
Les écoliers de Kawa Cyprien<br />
Braino ont été les premiers à profi -<br />
ter de cette nouvelle aire dédiée aux<br />
loisirs et au sport. Cet équipement<br />
est destiné à la centaine de jeunes<br />
des tribus de Petit et Grand Couli<br />
ainsi qu’aux élèves scolarisés.<br />
Jean-François Dinevan, président<br />
de la Commission de la jeunesse<br />
et des sports à la Province Sud,<br />
Triban Klan.<br />
Nouméa, Triban Klan se pro-<br />
A duira cité Pierre Lenquette.<br />
Le groupe revendique sa richesse<br />
musicale héritée d’un<br />
patrimoine diversifié : des<br />
influences issues d’Afrique,<br />
d’Amérique ou encore d’Europe,<br />
imprégnées de culture<br />
kanak ancestrale. La seconde<br />
partie sera menée par Jeanne<br />
Hue. Une soirée dansante<br />
aura lieu au Château Hagen<br />
avec DJ Phil, tandis qu’un récital<br />
de piano et d’airs d’opéra<br />
sera donné par Marion Fornelli<br />
et Maria Fernanda Merceron à<br />
s’est engagé à affecter un animateur<br />
sportif durant six semaines.<br />
Celui-ci dispensera ses conseils<br />
aux enseignants en matière d’éducation<br />
physique. A l’occasion de<br />
l’inauguration du terrain, les enfants<br />
ont reçu des ballons de hand, de<br />
volley et de basket. Exaltation et<br />
cris de joie ont résonné dans la vallée<br />
: « On est contents ! », ont-ils<br />
crié en choeur, le sourire jusqu’aux<br />
oreilles.<br />
Seulement quatre semaines ont<br />
suffi pour réaliser cet espace de<br />
jeux. Les ouvriers ont utilisé la dalle<br />
de béton déjà existante, l’ont re-<br />
surfacée puis ont posé le gazon<br />
synthétique et le sable qui leste<br />
l’ensemble. « Souvent, les enfants<br />
des tribus jouaient pieds nus. Sur<br />
le béton, ils se brûlaient. Ce n’est<br />
plus le cas avec le gazon », explique<br />
Eric Backes, chef du Service des<br />
sports de la Province Sud.<br />
Dix autres plateaux sportifs<br />
Sarraméa est la première commune<br />
à bénéfi cier du programme<br />
« Construction et aménagement<br />
des espaces de sport et de loisirs<br />
de proximité », inscrit au contrat<br />
de développement 2006-2010,<br />
Le Sud fête<br />
la musique !<br />
La Fête de la musique aura lieu jeudi <strong>21</strong> et<br />
samedi 23 juin. Concerts et animations<br />
musicales seront offerts par la Province Sud à<br />
Nouméa et en Brousse. Tous en scène !<br />
l’Hôtel de Province.<br />
A La Foa, Sébastien Rob, lauréat<br />
de l’aide à la création musicale<br />
de la Province Sud en<br />
2006, se produira en concert<br />
au centre culturel. A l’issue de<br />
celui-ci, le jeune artiste dédicacera<br />
son album. Vérité, un<br />
jeune groupe lafoyen, assurera<br />
la première partie du show.<br />
Musique en mouvement<br />
Le 23 juin, Lyric Gang de<br />
Houaïlou sera le groupe phare<br />
de la tournée effectuée par le<br />
podium « Musique en mouve-<br />
ment ». La scène ambulante<br />
partira de Boulouparis et<br />
s’arrêtera à Moindou, Farino,<br />
Sarraméa et enfin sur la place<br />
Guillermet à La Foa où se<br />
produiront Triban Klan, Soul<br />
Power, Playground, Vérité et<br />
Soul Tribal. ■ A.S.<br />
Sébastien Rob.<br />
© Photos Fabrice Wenger<br />
Tony, animateur<br />
de la Province Sud<br />
Les jeunes Sarraméens pratiqueront<br />
le handball ou le<br />
volley le mercredi après-midi<br />
et le samedi matin sous l’œil<br />
bienveillant de Tony Kawa,<br />
titulaire du BAFD (Brevet<br />
d’aptitude aux fonctions de<br />
directeur). Un bus sera mis<br />
à leur disposition pour les<br />
transporter du village à l’espace<br />
loisirs. Ce cuisinier de<br />
la cantine de l’internat de<br />
La Foa n’est pas un inconnu,<br />
puisqu’il emmène déjà les enfants<br />
en « colo » au mois de<br />
janvier. « C’est un plaisir de<br />
m’occuper des enfants, confi<br />
e l’animateur. Ma satisfaction,<br />
c’est de voir les parents<br />
et les enfants heureux ».<br />
conclu entre l’Etat et la Province<br />
Sud. Le coût total de cette opération<br />
s’élève à 10,8 millions de<br />
francs, répartis entre la Province<br />
Sud (4,8 millions de francs) l’État<br />
(4,8 millions) et la commune.<br />
Dix autres plateaux sportifs verront<br />
bientôt le jour, dont deux à<br />
Thio très prochainement. Les travaux<br />
sont déjà en cours dans la<br />
commune. ■ E. M.<br />
Programme<br />
<strong>21</strong> juin<br />
Nouméa<br />
cité Pierre Lenquette, 18 h :<br />
Triban Klan<br />
(Jeanne Hué en 2 e partie).<br />
Château Hagen, de 19 h à 22 h :<br />
Soirée dansante avec DJ Phil<br />
Hôtel de Province, 20 h :<br />
Récital de piano et airs d’opéra<br />
La Foa<br />
centre socioculturel, 20 h :<br />
Concert de Sébastien Rob<br />
(Vérité en 1 re partie).<br />
23 juin<br />
Boulouparis<br />
9-10 h : Atelier d’initiation<br />
musicale, Lyric Gang<br />
Moindou<br />
11-12 h : Lyric Gang<br />
Farino<br />
13-14 h : Lyric Gang<br />
Sarraméa<br />
15-16 h : Lyric Gang<br />
La Foa<br />
17 h : Concert, Lyric Gang,<br />
Soul Power, Triban Klan,<br />
Playground, Soul Tribal...<br />
Programme<br />
sous réserves<br />
Mise à jour quotidienne sur :<br />
quoi de neuf ?<br />
Baisse des prix !<br />
Les tarifs des aires aménagées<br />
provinciales de Netcha et<br />
Bois du Sud viennent d’être<br />
revus à la baisse. Désormais<br />
le prix d’entrée est de 400 F<br />
par adulte (200 F tarif réduit,<br />
300 F sur la base d’un groupe<br />
de 10 personnes, 100 F pour<br />
les scolaires et les centres<br />
aérés). Elle est gratuite<br />
pour les moins de 12 ans.<br />
Le supplément par tente et<br />
par nuit est de 500 F (tarif de<br />
base) ou 250 F (tarif réduit).<br />
A signaler que le droit d’entrée<br />
à Netcha donne également<br />
accès au site de la Madeleine<br />
(même gamme de prix) et<br />
inversement.<br />
Renseignements et réservations,<br />
tél. : 46 92 47 ou 26 27 48 (Netcha),<br />
87 02 43 (Bois du Sud).<br />
Tazar en ligne !<br />
Tout comme Courrier Sud,<br />
Tazar, le mag’ des ados,<br />
est désormais en ligne<br />
(et téléchargeable) sur<br />
le site de la Province Sud.<br />
Chaque mois, plus de<br />
24 000 visites sont enregistrées<br />
sur www.province-sud.nc<br />
où toutes les infos concernant<br />
l’administration provinciale<br />
sont disponibles.<br />
LE LE MAG MAG DES DES ADOS ADOS<br />
Poster géant : le film « Pirates des Caraïbes - jusqu'au bout du monde »<br />
Prix d’encouragement<br />
à la recherche<br />
de la Province Sud<br />
Ce prix s’adresse aux titulaires<br />
d’un DEA, d’un DESS ou d’un<br />
Master de recherche postdoctoral<br />
présentant un intérêt<br />
pour la Nouvelle-Calédonie<br />
et particulièrement pour la<br />
Province Sud. Montant annuel<br />
des bourses : 1 440 000 F .<br />
Retrait et dépôt des dossiers jusqu’à fi n<br />
juillet au Bureau d’information et d’aide<br />
aux étudiants, Direction de l’enseignement<br />
de la Province Sud.<br />
Tél. : 24 60 85.<br />
biae@province-sud.nc<br />
Vivre ensemble en province Sud Juin 2007<br />
JUIN<br />
2007<br />
N° 91<br />
> page 9
culture<br />
9 e Festival du cinéma de La Foa<br />
Demandez<br />
le programme !<br />
■ par Philippe Régnier<br />
Dès le vendredi 29 juin s’ouvre la 9 e édition du Festival de La Foa.<br />
Durant sept jours, les 6 000 cinéphiles calédoniens attendus vont<br />
pouvoir découvrir une dizaine de longs-métrages jamais projetés<br />
en Calédonie. Un festival qui sera présidé cette année par l’acteur<br />
Gérard Darmon. Attention, ça tourne !<br />
Au total, pas moins de dixsept<br />
longs-métrages ont été<br />
choisis cette année. « Ce<br />
sont tous des fi lms qui ont<br />
rencontré un succès public et<br />
critique », précise la déléguée<br />
générale du festival, Delphine<br />
Ollier. Parmi cette liste, elle a déjà<br />
ses coups de cœur : « Angel de<br />
François Ozon est pour moi incontournable.<br />
Le héros du fi lm est<br />
un vrai personnage de cinéma : il<br />
est en dehors de la réalité, tout à<br />
la fois capricieux et attachant. »<br />
Il y a également Entre adultes<br />
du réalisateur Stéphane Brizé :<br />
« C’est typiquement un fi lm de<br />
festival. Ce qui ne devait être<br />
qu’un travail d’acteurs de théâtre<br />
s’est transformé en un fi lm à part<br />
entière, tourné en dix jours. » Et<br />
bien entendu l’association du festival<br />
a retenu le grand succès des<br />
derniers César : Lady Chatterley<br />
> page 10<br />
Le court-métrage « 24 heures dans la vie d’un mort » a été projeté en avant-première au Festival de Cannes 2007,<br />
lors de la remise du Prix Hoahoa, qui récompense les réalisations d’Outre-Mer. Les spectateurs calédoniens pourront<br />
le découvrir durant le Festival de La Foa.<br />
dans lequel l’actrice Marina<br />
Hands crève l’écran. Les courtsmétrages<br />
ne sont pas oubliés. Les<br />
Antilles seront à l’honneur avec la<br />
diffusion de quatre fi lms réalisés<br />
par Yann Chayia.<br />
l’Espace cinéma d’ici<br />
L’Espace cinéma d’ici, installé derrière<br />
le cinéma de La Foa, sera la<br />
grande innovation de ce festival.<br />
Durant tout le week-end, les spectateurs<br />
pourront y découvrir des<br />
courts-métrages calédoniens qui<br />
ne participent pas au concours<br />
ou qui n’ont pas été sélectionnés.<br />
Deux cours théoriques sur<br />
le cinéma y seront également dispensés<br />
: un le samedi, animé par<br />
Roland Rossero autour des Sept<br />
Mercenaires de John Sturges et<br />
un autre le dimanche, organisé<br />
par Pierre Faessel, à propos des<br />
Incorruptibles de Brian de Palma<br />
et du Cuirassé Potemkine de<br />
Sergueï Eisenstein. « Nous voulons<br />
que les festivaliers restent<br />
sur place et ne viennent plus seulement<br />
pour les projections » précise<br />
Corinne Voisin, la présidente<br />
de l’association du festival.<br />
Droits d’auteurs<br />
Autre rendez-vous de L’Espace<br />
cinéma d’ici : une conférence<br />
avec la Sacenc ( Société des<br />
auteurs, compositeurs et éditeurs<br />
de Nouvelle-Calédonie ), au sujet<br />
Gérard Darmon,<br />
le crooner au<br />
cœur tendre<br />
On ne le présente plus ! Après<br />
Jean-Pierre Jeunet, Gérard<br />
Jugnot, Charles Berling, Jane<br />
Campion ou Claude Brasseur<br />
l’an dernier, c’est donc au<br />
tour de Gérard Darmon d’être<br />
le parrain du Festival de La<br />
Foa. Qui ne se souvient de<br />
cette scène d’anthologie tirée<br />
du fi lm la Cité de la peur où<br />
l’acteur chante La Carioca<br />
en compagnie d’Alain<br />
Chabat ? Depuis ce fi lm en<br />
1993, cette grande fi gure de<br />
la comédie française, repérée<br />
en son temps par un certain<br />
Roger Hanin, enchaîne les<br />
productions à succès, où son<br />
charme et sa voix grave font<br />
merveille : Amour et confusions<br />
(1997), les Grandes<br />
Bouches (1998), Astérix et<br />
Obélix : mission Cléopâtre<br />
de l’utilisation de la musique dans<br />
les fi lms.<br />
« Cette réunion avec la Sacenc<br />
peut être très utile. Nous en<br />
avons eu la preuve il y a peu : le<br />
fi lm d’animation calédonien Les<br />
Papillons a failli ne pas pouvoir<br />
participer cette année au festival<br />
de Cannes pour des questions<br />
de droits d’auteur », ajoute Corinne<br />
Voisin.<br />
Toujours au même endroit, deux<br />
heures seront réservées aux réalisateurs<br />
souhaitant montrer leurs<br />
fi lms à la dernière minute. De plus,<br />
le festival propose une rencontre<br />
(2001), 3 zéros (2002),<br />
Pédale Dure (2004), les<br />
Parrains (2005). Des rôles<br />
qui n’empêchent pas Gérard<br />
Darmon de jouer parfois la<br />
carte de l’émotion comme<br />
par exemple en 2002 dans<br />
le Cœur des hommes. Ce<br />
fi lm de Marc Esposito sera le<br />
dix-septième fi lm sélectionné<br />
de ce festival en tant que<br />
« Film de l’invité ». La suite<br />
de ce long-métrage, le Cœur<br />
des hommes 2, est attendue<br />
pour octobre prochain en<br />
Métropole.<br />
avec le producteur Frédéric Dhie,<br />
afi n de réfl échir au fi nancement<br />
des fi lms calédoniens.<br />
Le Bureau d’accueil de tournages<br />
de la Province Sud sera également<br />
présent avec un stand qui<br />
présentera ses différentes actions<br />
afi n d’aider les productions locales,<br />
françaises ou étrangères à<br />
mener à bien le tournage de leurs<br />
fi lms sur le territoire.<br />
Pour fi nir, la SLN, qui parraine l’Espace<br />
cinéma d’ici, présentera les<br />
mines comme un futur décor de<br />
tournages ! ■
culture<br />
Exposition « Hommage »<br />
Réunion de familles<br />
Le vernissage de cette exposition a été l’occasion pour les anciens de se retrouver… et de faire la fête ! Au volanrt de la Torpédo B14,<br />
Jean-Pierre Daneau ; à ses côtés, Christian Lafl eur. A l’arrière, Lys Dovan et Jean-Paul Leyraud.<br />
© Photos Fabrice Wenger ■ par Jean-Marc Estournès<br />
D’origine européenne, bourbonnaise ou indonésienne,<br />
descendants de colons Feillet ou de<br />
James Paddon, issus de la colonisation libre ou<br />
pénale : ils étaient plusieurs centaines à assister<br />
le <strong>21</strong> mai dernier au vernissage de l’exposition<br />
« Hommage ». Témoignages d’anciens.<br />
Rendre hommage aux pionniers<br />
qui ont bâti le pays, retrouver<br />
le chemin de la mémoire<br />
et la transmettre aux<br />
générations futures afi n qu’elles<br />
sachent d’où elles viennent, tel<br />
est l’objectif de l’exposition mise<br />
en place par la Province Sud. Arrière-petits-enfants<br />
de colons venus<br />
exploiter le charbon, le coton,<br />
le café ou la canne à sucre dans<br />
la seconde moitié du XIX e siècle,<br />
mais aussi descendants de déportés,<br />
transportés ou relégués,<br />
quelque six cents personnes se<br />
sont réunies à l’Hôtel de Province<br />
pour honorer le souvenir de<br />
ces hommes et de ces femmes<br />
qui contribuèrent, dans des conditions<br />
souvent très pénibles, à<br />
donner au pays toute sa richesse<br />
actuelle.<br />
Parmi elles, Marie-Geneviève<br />
Surleau, dite Miette, 64 ans, retraitée<br />
des PTT. La plus jeune<br />
petite-fi lle de l’instituteur Frédéric<br />
Surleau (1847-1920), « l’homme<br />
au chapeau gris » arrivé sur la Loire<br />
le 23 juillet 1873, et qui donna<br />
quarante ans de sa vie à la première<br />
école communale de Nouméa.<br />
« J’adore les vieilles photos,<br />
avoue celle qui est aujourd’hui la<br />
seule en Calédonie à perpétuer<br />
le nom de son grand-père. Revoir<br />
toutes ces familles, ça me touche<br />
beaucoup ».<br />
Etre fi er de ses origines<br />
Si la majorité des invités a dépassé<br />
les 60 ans, de nombreux<br />
jeunes ont tenu à se déplacer.<br />
Comme Dominique Gervolino,<br />
41 ans, qui travaille au Consulat<br />
général d’Australie. « Chez les<br />
Gervolino, on est famille avec la<br />
Nouvelle-Calédonie du Nord et<br />
celle du Sud ! Toutes les ethnies<br />
sont représentées. » L’essence<br />
même du destin commun.<br />
« Il faut être fi er de ses origines,<br />
affi rme Dominique. Cette exposition<br />
peut aider certains anciens<br />
à exorciser le passé, le tabou du<br />
bagne. Dans notre famille, nous<br />
revendiquons sans problème nos<br />
origines pénales ». Né à Naples<br />
en avril 1841, Pascal Gervolino<br />
fut condamné à quinze ans de travaux<br />
forcés. Après avoir purgé sa<br />
peine sur l’île Nou et à Bourail, il<br />
fonda une famille. Roger, l’un de<br />
ses petits-fi ls, devint le premier<br />
député de Calédonie… ■<br />
Fernand Courtot montrant Boris Giguet,<br />
« celui qui devait se marier avec la sœur de ma mère ! ».<br />
Hommage<br />
en images<br />
L’exposition « Hommage »<br />
réunit jusqu’au 17 juin<br />
soixante photographies anciennes,<br />
accrochées sur les<br />
grilles de la bibliothèque<br />
Bernheim et de l’Hôtel de<br />
Province :<br />
- une trentaine de photos<br />
de vieilles familles calédoniennes,<br />
accompagnées<br />
d’un petit texte résumant<br />
la vie du pionnier et de ses<br />
descendants, inspiré des<br />
« Sagas calédoniennes » du<br />
journal Dimanche Matin ;<br />
- une trentaine de cartes postales<br />
et photos anciennes<br />
de Nouméa et des villages<br />
de l’Intérieur.<br />
Les images viennent de<br />
fonds privés, comme ceux<br />
de Max Shekleton ou de<br />
Cœcilia Brun-Dequen, de<br />
l’ADCK et des Archives de<br />
la Nouvelle-Calédonie.<br />
Vivre ensemble en province Sud Juin 2007<br />
> page 11
histoires de familles<br />
Raymond Page<br />
le « boy » des<br />
Nouvelles-Hébrides<br />
Il a la sagesse de ceux qui ont consacré une<br />
grande partie de leur vie aux autres. Raymond<br />
Page, Calédonien de la cinquième génération, a<br />
su concilier pendant près de trente ans, vie de<br />
famille bien remplie, travail et action sociale.<br />
Portrait.<br />
■ par <strong>Sophie</strong> <strong>Poncin</strong><br />
A<br />
67 ans, Raymond Page dégage<br />
la sérénité des hommes<br />
qui aiment partager leur<br />
temps et leur optimisme.<br />
Avec son mètre quatre-vingt-neuf<br />
et ses cheveux blancs, il plante ses<br />
yeux dans les vôtres et s’adresse à<br />
vous le plus simplement du monde<br />
dans un langage parsemé d’anglicismes.<br />
Son bureau, situé dans une ancienne<br />
petite maison au fond du<br />
jardin, ressemble à un drôle de capharnaum,<br />
rempli de papiers, photos<br />
et objets qui témoignent d’une<br />
carrière bien remplie.<br />
Ce Calédonien de la cinquième<br />
génération se sent encore « l’âme<br />
d’un “ driver ”, un manager, plus<br />
doué pour cadrer l’action des<br />
autres. » L’anglais est sa langue<br />
maternelle. Né aux Nouvelles-<br />
Hébrides en 1940, d’une mère<br />
australienne et d’un père calédonien,<br />
le petit Raymond doit subir,<br />
très jeune, plusieurs opérations à<br />
Sydney. Il a six ans lorsqu’il rentre<br />
> page 12<br />
à Port-Vila et commence à apprendre<br />
le français et le bichlamar.<br />
Trois ans plus tard, il est pensionnaire<br />
au Sacré Cœur à Nouméa. Il<br />
obtient son bac en 1958 au lycée<br />
Lapérouse puis part en Métropole.<br />
D’abord pour intégrer une prépa<br />
puis une école de travaux publics<br />
à Paris.<br />
Bente, la jolie Danoise<br />
Il fait alors la rencontre de Bente,<br />
une jolie Danoise, qu’il épouse et<br />
qu’il ramène avec lui à Nouméa<br />
en 1965. « Je me demande encore<br />
comment j’ai pu lui plaire »,<br />
s’étonne-t-il, visiblement toujours<br />
très épris de sa femme dont il a<br />
appris la langue. De leur union<br />
sont nés cinq enfants (Gisèle,<br />
Marianne, Caroline, Odile et Eric).<br />
En 1967, la famille s’installe à La<br />
Foa. Raymond Page participe à<br />
la construction de routes en tant<br />
que chef de subdivision des Travaux<br />
publics. « Une bonne époque<br />
avec 72 hommes et un matériel de<br />
dingue », se souvient-il.<br />
De retour à Nouméa trois ans<br />
plus tard, il intègre les services de<br />
l’urbanisme au moment du boom<br />
du nickel. Chargé des permis de<br />
construire, Raymond se souvient<br />
d’avoir accordé celui du Château<br />
Royal, « soit 57 plans en une seule<br />
journée ! Ça chauffait à blanc à<br />
cette période ! »<br />
Président du collectif<br />
d’urgence humanitaire<br />
De 1973 à 1980, il travaille aux<br />
Transports, s’occupe du fret vers<br />
les Iles, contrôle les ambulances<br />
et les auto-écoles et supervise les<br />
permis de conduire. Plus tard, il occupe<br />
un poste à la DTASS, puis à<br />
nouveau aux Travaux publics avant<br />
de prendre sa retraite en 1993.<br />
Parallèlement, cet homme infatigable<br />
a consacré une grande partie<br />
de sa vie à aider les autres. Il entre<br />
à l’association Saint-Vincent de<br />
Paul en 1978, « parrainé par Jean<br />
Lèques qui en était le président ».<br />
Un grand-père mécano voyageur<br />
Le grand-père de Raymond, Auguste, était<br />
le petit-fi ls du pionnier Jean-Claude Page,<br />
arrivé en Nouvelle-Calédonie sur l’Iphigénie<br />
en 1867. Mécanicien, notamment sur<br />
les bateaux, Auguste Page a eu l’occasion<br />
de voyager en Orient. Son épouse, Marie-<br />
Louise Novis, est arrivée avec ses parents<br />
en 1900. « Ils s’étaient installés à Nakety<br />
comme colons Feillet dans un dénuement<br />
extrême. Ma grand-mère marchait pieds<br />
nus et mangeait des ambrevades quand<br />
elle était jeune », raconte Raymond.<br />
A la fi n de sa vie, Auguste était responsable<br />
de la savonnerie de l’Orphelinat qui a<br />
ensuite déménagé au Motor Pool et qui se<br />
trouve aujourd’hui à Ouvéa. Il est décédé<br />
en 1952.<br />
Louis, le fi ls aîné d’Auguste (et père de<br />
Raymond) est né à Thio en 1910. Lors de<br />
ses études à Paris, il a vécu en pension<br />
chez un oncle qui fabriquait les bougies<br />
Novis, une marque connue des garagistes.<br />
Avant son retour comme apprenti<br />
géomètre en 1927, il s’est illustré comme<br />
gardien de but dans le club de foot du Red<br />
Star à Saint-Ouen ! En tant que géomètre,<br />
il a cartographié les montagnes autour de<br />
la Tontouta.<br />
En 1932, il a effectué l’ascension du mont<br />
Humbold avec trois amis et un théodolite<br />
(instrument de mesure des géomètres).<br />
L’année suivante, il accepte un poste aux<br />
Nouvelles-Hébrides, théoriquement pour<br />
six mois. « Il y est resté quarante ans et<br />
a fait toutes les îles de l’archipel, même<br />
les plus reculées pour aller borner des ter-<br />
Un homme infatigable<br />
qui a consacré<br />
une partie de sa vie<br />
à aider les autres.<br />
Mais c’est en tant que président<br />
du collectif d’urgence humanitaire<br />
que Raymond Page se distingue,<br />
notamment lors de l’affaire des<br />
boat people chinois en 1998. « Je<br />
me souviendrai toujours du jour<br />
où ils ont pu quitter le camp de<br />
Tontouta », se remémore l’homme<br />
qui ne s’est pas fait que des amis<br />
dans cette aventure. Depuis, les<br />
Chinois qui ont reconstruit leur vie<br />
en Nouvelle-Calédonie lui témoignent<br />
toujours leur sympathie et le<br />
considèrent comme leur « oncle ».<br />
Pour son action sociale, il a reçu<br />
la médaille du Mérite en 1998 et la<br />
Légion d’honneur en 2004.<br />
Aujourd’hui, même s’il continue de<br />
donner ses conseils à l’association<br />
Saint-Vincent de Paul, Raymond<br />
Page s’intéresse à la généalogie. Il<br />
utilise Internet pour mener à bien<br />
des recherches qui lui ont permis<br />
de remonter quatre siècles en arrière<br />
! Histoire de transmettre le<br />
fl ambeau à son petit-fi ls, Louis,<br />
« source de grandes joies. » ■<br />
rains pour le tribunal mixte auquel il était<br />
rattaché », raconte son fi ls. Dans ce tribunal,<br />
travaillait une secrétaire interprète<br />
d’origine australo-norvégienne, Thora<br />
Newman. Louis l’a épousée en 1938 et ils<br />
eurent cinq enfants dont Raymond.<br />
Auguste et Marie-Louise Page,<br />
grands-parents de Raymond.<br />
© collection Page<br />
Louis et Thora Page avec leurs quatre enfants.<br />
Raymond est à droite.<br />
Arbre généalogique<br />
simplifi é<br />
Cherche<br />
photos anciennes<br />
Evelyne Afchain, de<br />
Yahoué, recherche des photos<br />
de sa grand-mère Louise<br />
Volcy, épouse Sautron, et<br />
de ses arrière-grands-pères<br />
Racine Sautron et Jean-<br />
Baptiste Volcy. Si vous en<br />
possédez, merci d’appeler<br />
la rédaction de Courrier<br />
Sud au 25 81 22.<br />
© collection Page
© Morgane Le Moal<br />
à 22 000 km<br />
Dans la peau<br />
d’une réalisatrice<br />
■ par Morgane Le Moal<br />
Six années à peine auront suffi à Corinne Tidjine, Calédonienne<br />
de vingt-huit printemps, pour créer son premier documentaire en<br />
France et devenir une réalisatrice en herbe.<br />
Les Ateliers Varan :<br />
l’école de l’image<br />
Association Poadane :<br />
formation et réalisation<br />
vidéo<br />
L’association Poadane a été<br />
créée en 1994 par des stagiaires<br />
issus d’un atelier de<br />
formation et de réalisation<br />
de fi lms documentaires.<br />
Cet atelier, le premier du<br />
genre, répondait à un besoin<br />
d’images par l’ADCK<br />
(Agence de développement<br />
de la culture kanak).<br />
Spécialité : les objectifs de<br />
Poadane sont la réalisation<br />
et la production (récolte<br />
d’informations sur le patrimoine,<br />
documentaire et fi c-<br />
tion). Mais aussi la formation<br />
(théorie et pratique)<br />
aux techniques de la caméra,<br />
du son, de l’éclairage,<br />
du montage ainsi qu’aux<br />
techniques d’écriture (scénario).<br />
Les activités : fi lms de commande,<br />
stages, formation<br />
au documentaire, projets<br />
de fi lms.<br />
Contacts :<br />
association Poadane,<br />
tél/fax. : 28 32 84.<br />
Vivre ensemble en province Sud Juin 2007<br />
> page 13
détente<br />
> page page 14<br />
Bol d’air<br />
■ par Corinne Nguyen<br />
Livres<br />
Le mot à trouver était :<br />
TAMANOU<br />
Sortie le 13 juin<br />
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Solution du<br />
mois dernier<br />
Le mot à<br />
trouver était :<br />
DUMBEA<br />
« Little Children »<br />
Des<br />
« Depuis<br />
images<br />
quand<br />
ou des<br />
l’évocation<br />
idées peuvent<br />
d’un<br />
choquer.<br />
homme<br />
et d’une œuvre n’avait-elle été, avec talent,<br />
Présenté en Compétition au 32ème Festival<br />
humour et émotion, aussi admirablement<br />
du troussée Film Américain ? ». Le de Parisien<br />
Deauville .<br />
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« Molière »<br />
Drame Comédie américain française<br />
de Todd Field.<br />
réalisée par 2h20. Laurent VOSTF Tirard<br />
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détente<br />
Sorties<br />
Musique<br />
Quatuor de guitares de Nouméa.<br />
Ce concert s’inscrit dans la saison<br />
Ile de Lumière du Conservatoire. La<br />
formation est composée de Jean-<br />
Pierre Cabée, Patrice Caumel, Lionel<br />
Toniolo et Bertrand Villette. Après<br />
s’être produit à Bourail, La Foa,<br />
Dumbéa, Koné et Wé, le quatuor<br />
de guitares revient à Nouméa<br />
avec un nouveau programme :<br />
Vallet, Debussy, Fauré, Ravel et<br />
Bellinati. Quelques titres d’Amérique<br />
latine ou du Canada complètent ce<br />
répertoire classique.<br />
Le 15 juin à l’auditorium du<br />
Conservatoire. Réservation à la Clé<br />
de Sol, 19 avenue Foch.<br />
Diam’s en concert. La jeune<br />
rappeuse militante qui n’a pas les<br />
mots dans sa poche vient à Nouméa<br />
pour un concert exceptionnel.<br />
Le 22 juin à 20 h au centre culturel<br />
Tjibaou. Tarif : 5 000 F . Billets<br />
1. Comment la Baie du Sud<br />
était-elle appelée autrefois ?<br />
a. Baie du Prony<br />
b. Baie du bon ancrage<br />
c. Baie du Lieutenant Jouan<br />
2. En 1902, quel don fi t Lucien<br />
Bernheim pour la création<br />
d’une bibliothèque ?<br />
a. 50 000 F<br />
b. 100 000 F<br />
c. 150 000 F<br />
3. Quel est le nom kanak<br />
du Grand Lac ?<br />
a. Neteatea<br />
b. Toro<br />
c. Mwa<br />
4. Qu’est-ce que la gourde<br />
des mineurs ?<br />
a. Une calebasse séchéeSolutions 6b. 5a, 4c, 3a, 2b, 1a, :<br />
en vente à Compact mégastore,<br />
Eurodisc Kenu In, Kwanys et<br />
Pacodisc.<br />
Festival Ram’dam. A l’occasion de<br />
la Fête de la musique, les styles se<br />
mélangent pour former des sonorités<br />
les plus diverses. Au programme :<br />
Tama (fusion océanienne), Trias<br />
(métal), Kirikrist (ballades acoustiques),<br />
Bass Power (funk fusion) et<br />
d’autres surprises encore !<br />
Le jeudi <strong>21</strong> juin place des<br />
Cocotiers.<br />
Théâtre<br />
Maîtres... ou valets ! La compagnie<br />
Nez à Nez présente sa dernière<br />
pièce de théâtre mise en scène<br />
collectivement par André Luserga,<br />
Stéphane Piochaud et Claudie<br />
Ollivier.<br />
Un fl orilège des meilleures scènes<br />
Votre province en questions<br />
b. Un bidon de cobaleur<br />
c. Une plante carnivore<br />
5. Comment désignait-on<br />
les condamnés de droit<br />
commun envoyés au<br />
bagne ?<br />
a. Transportés<br />
b. Déportés<br />
c. Relégués<br />
6. En quelle année<br />
l’ingénieur civil des<br />
mines Jules Garnier<br />
est-il arrivé en Nouvelle-<br />
Calédonie ?<br />
a. 1858<br />
b. 1863<br />
c. 1871<br />
du théâtre classique des XVII e et<br />
XVIII e siècles, traitant des relations<br />
entre les maîtres et leurs valets dans<br />
un montage contemporain entre<br />
café-théâtre et spectacle de rue.<br />
Tromperies, embrouilles et coups de<br />
bâton ne sont pas loin...<br />
A partir de 12 ans. Spectacle<br />
soutenu par la Province Sud,<br />
sous-titré pour les sourds et les<br />
malentendants.<br />
Les 14 et 15 juin à 20 h, les 16 et<br />
17 juin à 18 h au théâtre de l’Ile,<br />
tél. : 25 50 50.<br />
Danse<br />
Sympho’us : la nouvelle création<br />
du Karbal Nouméa Ballet allie danse<br />
traditionnelle et contemporaine. Un<br />
voyage à bord de la Résolution : le<br />
navire qui amena James Cook sur<br />
les côtes de la Nouvelle-Calédonie,<br />
vous emportera aux sons des musiques<br />
celtes et des percussions. En<br />
tout, deux ballets et un documentaire<br />
sur la vie de la compagnie pendant<br />
une année de travail.<br />
Les 14, 15 et 16 juin à 20 h et le<br />
17 juin à 18 h, salle Sisia, centre<br />
culturel Tjibaou, tél : 41 45 45.<br />
SAINT<br />
PHILIPPE<br />
BARRACU-<br />
DA<br />
M<br />
M<br />
O T<br />
<br />
FLAIRANT<br />
TERMINÉE<br />
<br />
DU TEMPS<br />
JADIS<br />
<br />
<br />
PLANCHES<br />
DE GLISSE<br />
VIRÉ AU<br />
ROUGE<br />
PÂLE<br />
T<br />
<br />
<br />
<br />
MOUVE-<br />
MENT<br />
D’ARAFAT<br />
METTANT<br />
LES VOILES<br />
<br />
RELANCÉ<br />
À<br />
L’EN-<br />
VOYEUR<br />
FLAN<br />
DU<br />
BRETON<br />
<br />
<br />
<br />
ABORDÉ À<br />
L ‘AMÉDÉE<br />
STANDARD<br />
<br />
BOUT DE LA<br />
DUMBÉA<br />
CRACHEUR<br />
JAPONAIS<br />
<br />
Sur la grille<br />
ÉLECTIONS<br />
COMMU- <br />
NALES<br />
CERCLE<br />
D’ARTISTES<br />
<br />
Site de Yaté.<br />
par Bernard Champagne<br />
<strong>COURRIER</strong> <strong>SUD</strong> - BP L1, 98849 Nouméa cedex - Tél. : 25 81 22 - courriersud@province-sud.nc - Edité à 60 000 exemplaires par la Province Sud - Directeur de la publication : Pierre Gey - Directrice de la rédaction : Brigitte Claudel - Rédaction en chef : Florence Klein, Jean-Marc Estournès.<br />
Ont participé à ce numéro : Rédaction : Corinne Nguyen, Emilie Massé, <strong>Sophie</strong> <strong>Poncin</strong>, Philippe Régnier, Mathurin Derel, Morgane Le Moal - Photos : Fabrice Wenger, Marc Le Chélard et Eric Dell’Erba - Corrections : Danielle Dias - Maquette : Freelance - Impression : IRN - Distribution : OPT et Raccourcis - N° ISSN : 1778-9702.<br />
<br />
VIEUX<br />
LOUP<br />
DANSES<br />
MODERNES<br />
<br />
<br />
<br />
METTANT<br />
À PROFIT<br />
DEUX<br />
DE ROME<br />
<br />
VIEUX<br />
VAISSEAU<br />
FILLE DU<br />
FRÈRE<br />
<br />
FIN<br />
NICKEL<br />
(FÉM. PLUR.)<br />
<br />
<br />
ENTRAVES<br />
DE<br />
BAGNARDS<br />
Cirque<br />
The Magic Circus of Samoa est<br />
de retour après un premier passage<br />
très remarqué sur le Caillou en 2005.<br />
Le cirque itinérant du Pacifi que<br />
présente son nouveau spectacle<br />
composé de dix-huit numéros avec<br />
du jonglage, du patinage artistique,<br />
des danses océaniennes...<br />
Jusqu’au 1 er juillet au parking du<br />
<br />
CONTENIR<br />
LES EAUX<br />
DOUX ET<br />
MOELLEUX<br />
DEMANDÉE<br />
AVEC<br />
INSTANCE<br />
<br />
<br />
<br />
GAI,<br />
JOYEUX<br />
HELLÈNES<br />
D’ANTAN<br />
<br />
ARTICLE<br />
PLURIEL<br />
<br />
PARTIR EN<br />
FLÈCHE<br />
DUR À<br />
AVALER<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
TOUJOURS<br />
CONTRE <br />
L’EAU DES<br />
POÈTES<br />
<br />
<br />
MISES<br />
AILLEURS<br />
CAILLOUX<br />
DU CAILLOU<br />
<br />
EAU DE<br />
BOURAIL<br />
PETIT À<br />
L’OPÉRA<br />
<br />
OPPOSÉE<br />
AUX<br />
JAMBES<br />
ENFANT<br />
HÉROÏQUE<br />
<br />
LE CŒUR<br />
DU<br />
CYCLONE<br />
<br />
<br />
LAC<br />
DU<br />
MONSTRE<br />
centre commercial Kenu In : à 19 h<br />
les mardis (relâche les lundis),<br />
mercredis, jeudis et vendredis, à<br />
14 h et 19 h les samedis et à 17 h<br />
les dimanches. Tarifs : 1 500 F<br />
(adulte), 800 F (enfants de 3 à 12<br />
ans). Billets en vente sur place les<br />
après-midis et une heure avant le<br />
spectacle.<br />
Tél. : 92 86 <strong>21</strong> ou 87 60 69.<br />
<br />
<br />
PICORER<br />
RELATIF<br />
FAISANT<br />
MAL<br />
<br />
CHOIX À<br />
L’OPT<br />
POUDRE<br />
D’ÉCORCE<br />
<br />
Exposition<br />
« Histoire d’hier et d’aujourd’hui<br />
» est le résultat d’un<br />
travail photographique de plusieurs<br />
années réalisé sur l’ensemble<br />
du pays. Aman, jeune<br />
photographe qui vit à Netchaot<br />
(région de Koné) présente une<br />
quarantaine de photographies<br />
en noir et blanc évoquant les<br />
coutumes de deuil, de mariage,<br />
la célébration de l’igname nouvelle<br />
et la vie en tribu. A travers<br />
ces clichés, Aman démontre<br />
l’ancrage du passé dans notre<br />
présent.<br />
Jusqu’au 29 juillet au centre culturel<br />
Tjibaou, tél. : 41 45 45.<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
FORME<br />
DE VOIR<br />
COUVERT<br />
D’ÉTAIN<br />
<br />
Vivre ensemble en province Sud Juin 2007<br />
FORÊTS DE<br />
SAULES <br />
AGENCER<br />
LES TONS<br />
<br />
RESTAU-<br />
RANTS<br />
RUSTIQUES<br />
<br />
<br />
UTILISÉS<br />
SOUVENT<br />
<br />
Solution dans le prochain numéro<br />
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