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CONSEIL MUNICIPAL Session Ordinaire PROCES ... - Publier

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<strong>CONSEIL</strong> <strong>MUNICIPAL</strong><br />

------<br />

<strong>Session</strong> <strong>Ordinaire</strong><br />

<strong>PROCES</strong> VERBAL<br />

Lundi 27 février 2012<br />

Présents : MM. Gaston LACROIX –- André LAPERROUSAZ - Elisabeth GIGUELAY - Anne-Marie<br />

GUERARD - Jean-Paul FONTAINE – Luce BIDAULT - Joseph-Alexis BREUIL - Catherine VIOUD –<br />

Brigitte PERROT - Simone DAVID - Arnaud RUFFIN - Annie DUTRUEL - Claude SIGWALT - Alain<br />

DECURNINGE - - Martine DORIOZ - Alain PIOTON - Isabelle COLDER - - Rose-Marie BLANC -<br />

Nadège HOURS - Jean-Marc DAGAND – Jean-Claude MARTIN.<br />

Procurations : Mireille BLANC à Rose-Marie BLANC - Richard DUTRUEL à André LAPERROUSAZ -<br />

Eric GAYDON à Isabelle COLDER - Claire BAZIN à Anne-Marie GUERARD - Hervé FRECHET à Alain<br />

DECURNINGE - Eric DAVID à Gaston LACROIX - Marie-Claire COURT à Joseph-Alexis BREUIL .<br />

Secrétaire de séance : Claude SIGWALT.<br />

1. PREAMBULE<br />

1.1 Adoption du procès verbal du conseil municipal du 13 février 2011.<br />

Le procès-verbal a été adopté à l’UNANIMITE.<br />

2.1 Etat des délégations<br />

2. ETAT DES DELEGATIONS<br />

Monsieur le Maire propose le retrait à l’ordre du jour de ce conseil municipal de la délibération concernant<br />

l’échange avec M. Noël MOREL pour la régularisation de l’emprise rue du Belvédère. Elle sera représentée<br />

lors d’un prochain conseil.<br />

Monsieur le Maire propose de débuter la séance par le rapport annuel d’accessibilité qui est présenté par<br />

Philippe BERARD<br />

Rapport annuel accessibilité<br />

L’article L 2143-3 du code général des collectivités territoriales rend obligatoire la création d’une<br />

commission pour l’accessibilité des personnes handicapées. Par délibération du 22 juin 2009, ladite<br />

commission communale pour l’accessibilité des personnes handicapées a été créée et que par arrêté du 10<br />

novembre 2009 n°2009.51, les membres de ladite commission ont été nommés. Enfin, par délibération<br />

n°2010/10-40 du 25 octobre 2010, le PAVE a été arrêté.<br />

Le Code Général des Collectivités Territoriales indique que cette commission dresse le constat de l'état<br />

d'accessibilité du cadre bâti existant, de la voirie, des espaces publics et des transports. Elle établit ainsi un<br />

rapport annuel et fait toutes propositions utiles de nature à améliorer la mise en accessibilité de l'existant.<br />

Il est proposé au Conseil Municipal de prendre acte du rapport d’activité 2011.<br />

Monsieur le Maire précise que l’on peut surtout penser que l’accessibilité concerne principalement les<br />

handicaps moteur mais il convient de penser tout handicap pour appliquer la loi au-delà du minima En tout<br />

état de cause pour les bâtiments on est parti pour être dans les délais à raison de 100 000 € pour le bâti<br />

(obligation de résultat), pour le reste on ira plus loin mais certains points sont à ce jour techniquement<br />

difficile à traiter (handicap cognitif par exemple).<br />

1


Rapport annuel d’accessibilité<br />

Vu<br />

- l’article L.2143-3 du Code Général des Collectivités Territoriales,<br />

- l’article 46 de la loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la<br />

participation et la citoyenneté des personnes handicapées,<br />

- la circulaire interministérielle du 14 décembre 2007 relative au plan d’action en faveur de la mise en<br />

œuvre des mesures prévues par la loi du 11 février 2005 en matière d’accessibilité,<br />

- la délibération du Conseil Municipal du 22 juin 2009 portant sur la création de la commission<br />

communale pour l’accessibilité aux personnes handicapées,<br />

- l’arrêté 2009.51 du 10 novembre 2009 nommant les membres de la commission,<br />

Considérant que le rapport sera transmis<br />

- au représentant de l'Etat dans le département,<br />

- au Président du Conseil Général,<br />

- au conseil départemental consultatif des personnes handicapées,<br />

- ainsi qu’à tous les responsables des bâtiments, installations et lieux concernés par le rapport.<br />

Vu ledit dossier ;<br />

Ouï la Présentation du rapport annuel 2011 de ladite Commission,<br />

LE <strong>CONSEIL</strong> <strong>MUNICIPAL</strong>,<br />

PREND ACTE du rapport annuel 2011de la commission accessibilité.<br />

3. DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE<br />

3.1 Accord de principe pour la mise à disposition du port des associations à l’Etat<br />

La commune est propriétaire depuis 1985 du petit port des associations qui a été créé dans le cadre d’une<br />

concession d’endigage attribuée par l’Etat en 1896. Par ailleurs, elle est titulaire depuis le 21 octobre 1976 de<br />

la concession du port d’Amphion pour une durée de 50 ans à compter du 1 er janvier 1977. Aussi, dans le<br />

cadre d’une gestion harmonieuse de l’ensemble des équipements portuaires (dont le port de plaisance<br />

d’Amphion et port des associations), il a toujours été procédé à une administration commune (budget,<br />

personnel …). Il s’avère que la commune n’a pas été retenue par l’Etat comme délégataire du futur port<br />

d’Amphion malgré notre candidature et notre dossier remis dans le cadre de la procédure initiée par l’Etat le<br />

19 août 2010. Un courrier recommandé du 04 août 2011 de la préfecture de Hte-Savoie a indiqué à la<br />

commune que sa candidature n’avait pas été retenue. Aussi, afin de garder une synergie, une cohérence de<br />

gestion et surtout d’alléger les charges de la commune (personnel, dragage, assurances, entretien d’ouvrages<br />

qui ne sont plus mutualisés, le tout pour un très petit nombre d’anneaux), il est proposé de mettre à<br />

disposition de l’Etat notre port des associations. Il s’agit ici de se prononcer sur le principe étant entendu que<br />

les modalités restent à définir.<br />

Annie DUTRUEL : y aura-t-il une gestion différente entre les 2 Ports ?<br />

M. le Maire répond que le port des associations reste propriété de la Commune, on garde notre patrimoine.<br />

Il est mis à disposition au futur délégataire qui en assurera le fonctionnement ce qui nous soulagera sur cet<br />

équipement qui ne peut accueillir que de petites embarcations.<br />

Délibération 2012.060 : Accord de principe pour la mise à disposition du port des associations à l’Etat<br />

M. le Maire rappelle que la commune est propriétaire d’un tènement foncier cadastré au lieudit « La Rive »<br />

section AI n°414 d’une contenance de 21 a 60 ca à la suite d’une acquisition réalisée auprès des consorts<br />

Rieux par acte notarié dûment signé les 13 et 19 avril 1985. Cette propriété comprend le port des<br />

associations. Or, la commune risque de ne plus exploiter le port principal de la ville (le port de plaisance<br />

2


d’Amphion) dès lors qu’elle n’a pas été retenue dans le cadre de la procédure de délégation de service public<br />

en cours (courrier recommandé du 04 août 2011 de la préfecture de Hte-Savoie). Si la procédure étatique<br />

aboutit, la commune risque de devoir continuer à assumer des frais importants sur le port des associations<br />

(personnel, dragage, assurance, entretien des ouvrages …) sans synergie ni cohérence de gestion pour<br />

l’ensemble des équipements portuaires situés sur la commune.<br />

Aussi, il est proposé d’envisager de mettre cette propriété communale à disposition de l’Etat par convention<br />

selon des modalités à convenir.<br />

LE <strong>CONSEIL</strong> <strong>MUNICIPAL</strong><br />

Après en avoir délibéré, à l’UNANIMITE :<br />

ACCEPTE le principe d’une mise à disposition de l’Etat du tènement foncier cadastré au lieudit « La Rive »<br />

section AI n°414 d’une contenance de 21 a 60 ca, comprenant le port des associations<br />

PRECISE que cette mise à disposition selon des modalités à définir ultérieurement avec l’Etat est<br />

conditionnée par la concrétisation effective de l’opération d’extension du port d’Amphion menée<br />

actuellement par l’Etat<br />

DONNE TOUTES DELEGATIONS UTILES à M. le Maire, aux fins notamment de négociation et mise<br />

au point des modalités juridiques de cette mise à disposition du port des associations à l’Etat.<br />

3.2 Principe d’une participation financière de la commune de <strong>Publier</strong> aux équipements étatiques<br />

présentant un intérêt communal<br />

La commune mène depuis plusieurs années le projet de village portuaire de la baie d’Amphion qui comprend<br />

deux volets d’aménagement intimement complémentaires :<br />

− La ZAC, d’initiative communale<br />

− L’extension portuaire, d’initiative étatique puisque relevant du domaine public fluvial de l’Etat.<br />

En conséquence du fait que la commune n’a pas été retenue comme futur délégataire du port de plaisance<br />

d’Amphion, un ensemble de dispositifs a été adopté par le conseil municipal permettant de créer les outils et<br />

instruments nécessairement agréés par la commune qui permettent aux deux volets d’aménagement<br />

mentionnés ci-dessus de voir le jour d’une manière économiquement, techniquement et administrativement<br />

compatible. C’est ainsi que par délibérations des :<br />

- 29 août 2011 : le conseil a accepté par anticipation l’abrogation de l’arrêté préfectoral du 21 octobre<br />

1976, indiquant que la commune est titulaire depuis le 1 er janvier 1977 de la concession portuaire<br />

pour une durée de 50 ans. Par cette même délibération, M. le Maire a été habilité à négocier tout lien<br />

conventionnel permettant d’aboutir sur une interface technique entre les deux projets<br />

d’aménagement ;<br />

- 26 septembre 2011 : le conseil a adopté le principe de cession des terrains communaux nécessaires à<br />

la création des darses dans le cadre du projet d'extension du port de plaisance d'Amphion ;<br />

- 24 octobre 2011 : le conseil a adopté l’étude PRO du port de plaisance d’Amphion (dans le cadre de<br />

la candidature de la commune à la procédure de délégation de service public) et clos par la même<br />

occasion la mission d’assistant maîtrise d’ouvrage de cette opération d’extension du port de<br />

plaisance d’Amphion dès que l’Etat a avisé la commune qu’elle n’a pas été retenue comme futur<br />

délégataire du port d’Amphion ;<br />

- 19 décembre 2011 : le conseil a autorisé l’ouverture d’une enquête publique permettant le<br />

déclassement d’une partie de la « rue de la Plage » située en front de lac au sein de la ZAC de la<br />

Rive aux fins de classement dans le domaine privé communal et de cession ultérieure ;<br />

- 27 février 2012 : il est proposé d’accepter le principe de la mise à disposition du petit port des<br />

associations à l’Etat pour continuer à avoir une gestion coordonnée, harmonieuse et en synergie de<br />

l’ensemble des équipements portuaires situés sur la commune.<br />

Afin de finaliser les outils nécessaires à cette articulation devant permettre à un nouveau cœur de vie de<br />

battre grâce à cet aménagement central (réhabilitation de friches, réappropriation d’espaces, revalorisation<br />

d’un site exceptionnel …), il est proposé, dans la mesure des nécessités, de s’engager par une contribution<br />

3


financière à la réalisation des équipements étatiques du futur port de plaisance d’Amphion, qui présentent un<br />

intérêt public local pour l’aménagement urbain de la ZAC de la Rive articulé autour de l’extension de ce<br />

port. C’est l‘objet de la présente délibération.<br />

Enfin, il faut encore préciser que ces engagements de principe de mise en cohérence ne vaudront qu’en cas<br />

de concrétisation effective de l’extension portuaire.<br />

Isabelle COLDER demande quel sera le déroulement si le délégataire dépense moins ?<br />

Monsieur le Maire répond que le montant sera alors revu à la baisse.<br />

Monsieur le Maire ajoute qu’en tout état de cause le choix par l’Etat du gestionnaire privé soulage le coût<br />

de cet équipement pour notre collectivité. Une capacité d’emprunt a été prévue sur le budget à cet effet<br />

avec si l’on peut une partie d’autofinancement mais en tout état de cause l’annuité sera mineure par rapport<br />

au coût encouru initialement. La somme présentée ne sera pas dépassée, il s’agit d’acter un plafond. Le nom<br />

du futur délégataire ne sera mentionné expressément qu’une fois le contrat signé. Tout le montage sera<br />

présenté à l’occasion d’une réunion publique.<br />

Délibération 2012.061 : Principe d’une participation financière de la commune de <strong>Publier</strong> aux<br />

équipements étatiques présentant un intérêt communal<br />

La commune mène depuis plusieurs années le projet de village portuaire de la baie d’Amphion qui comprend<br />

deux volets d’aménagement intimement complémentaires :<br />

- La ZAC, d’initiative communale<br />

- L’extension portuaire, d’initiative étatique puisque relevant du domaine public fluvial de l’Etat.<br />

En conséquence du fait que la commune n’a pas été retenue comme futur délégataire du port, un ensemble de<br />

dispositifs a été adopté par le conseil municipal permettant de créer les outils et instruments nécessaires<br />

agréés par la commune qui permettent aux deux volets d’aménagement rappelés ci-dessus de voir le jour<br />

d’une manière économiquement, techniquement et administrativement compatible.<br />

M. le Maire rappelle l’ensemble des outils approuvés par le conseil municipal à cette fin et souligne l’intérêt<br />

communal qu’il existe pour qu’une contribution financière de la commune soit envisagée pour la réalisation<br />

des équipements et aménagements étatiques dans le cadre de l’opération d’extension du port d’Amphion qui<br />

serviraient l’aménagement de la ZAC de la Rive.<br />

LE <strong>CONSEIL</strong> <strong>MUNICIPAL</strong><br />

Après en avoir délibéré, à l’UNANIMITE :<br />

ACCEPTE, sous les conditions expresses qui suivent, le principe d’une participation financière communale<br />

à la réalisation des équipements et ouvrages étatiques du futur port principal, permettant au projet urbain<br />

global (le village portuaire de la baie d’Amphion) de voir le jour,<br />

DECIDE d’assortir le principe de cette contribution communale aux conditions cumulatives suivantes :<br />

- Que la phase d’instruction administrative du dossier de concession portuaire en cours de négociation<br />

par l’Etat aboutisse et que par suite, l’acte de la nouvelle concession finalisé soit effectivement<br />

notifié au délégataire retenu,<br />

- Qu’une convention d’interface technique (ou tout autre document en tenant lieu) liant l’extension du<br />

port d’Amphion et la ZAC de la Rive soit mise au point entre toutes les parties prenantes, garantie<br />

essentielle que ces deux projets d’aménagement interdépendants puissent être réalisés conjointement<br />

dans des conditions économiques, techniques et administratives compatibles.<br />

- Que la somme de 3.000.000 € au titre de la contribution communale ne soit en aucun cas dépassée,<br />

dans le cadre d’un calendrier et selon des modalités juridiques restant à définir avec l’Etat.<br />

PRECISE que la non réalisation de l’une et l’autre de ces conditions expresses rendra caduque le principe de<br />

la participation financière communale définie ci-dessus,<br />

DONNE TOUTES DELEGATIONS UTILES à M. le Maire aux fins notamment de négociation et mise au<br />

point avec l’Etat de l’instrument juridique le plus approprié formalisant le versement de cette participation<br />

financière avec garantie d’affectation des crédits correspondants à leur objet tel que visé ci-dessus.<br />

4


4. AFFAIRES FINANCIERES<br />

4.1 Mise en œuvre d’un nouvel outil de paiement : Titres Payables sur Internet (TIPI)<br />

La Ville procède progressivement à la modernisation des moyens de paiements mis à disposition des<br />

usagers. Les règlements en espèces ou par chèques demeurent, cependant, encore très majoritaires et sont<br />

très coûteux pour leur encaissement et leur traitement tant pour les services du comptable que pour ceux de<br />

l’ordonnateur.<br />

En plus des moyens de règlement traditionnels, ces derniers peuvent s’acquitter selon les services à payer<br />

par prélèvement automatique ou encore par des Terminaux Electroniques de Paiement (T.P.E.) permettant<br />

le règlement par carte bancaire.<br />

Un nouvel outil pourrait être mis en place. Il permet un encaissement des produits par carte bancaire sur<br />

internet. Le service serait accessible à partir du portail internet de la Ville permettant à l’usager d’effectuer<br />

ses règlements 24h/24 et 7 jours sur 7. Le service proposé est sécurisé et l’opération à réaliser est simple.<br />

Quelques clics suffisent à l’internaute pour procéder à son règlement. Il reçoit dans l’instant sur son adresse<br />

électronique, un avis attestant de son paiement.<br />

Pour la Ville et le Trésor Public, l’automatisation de la procédure contribue à une réduction de la charge de<br />

travail et sécurise les opérations de recouvrement. Une amélioration de la trésorerie peut aussi être attendue<br />

grâce à une réduction des délais de paiement et une accessibilité au service à tout moment. Le produit<br />

T.I.P.I. est un produit normalisé mis en ligne par la Direction Générale des Finances Publiques<br />

(D.G.F.I.P.). A ce titre, la Ville doit s’engager à respecter un cahier des charges. Par ailleurs, chaque type<br />

de recette pour lequel est mis en œuvre ce moyen de recouvrement doit préalablement donner lieu à un<br />

formulaire d’adhésion puis à un contrat qui lui est propre. Le tout s'intègre dans une convention liant la<br />

Ville et la D.G.F.I.P. Il est proposé de lancer cette application sur les secteurs de facturation qui<br />

fonctionnent sous rôles. Il s'agit notamment de la facturation concernant l'eau et l'assainissement, la cantine,<br />

voire le portage des repas ou encore le secteur jeunesse.<br />

Les coûts de mise en œuvre sont totalement supportés par la collectivité (de l’ordre de 200 € par le biais de<br />

notre prestataire informatique). Par contre, l’exploitation donne lieu à une répartition des frais entre l'État<br />

et la collectivité. La Ville prendrait en charge le commissionnement lié à l’usage de la carte bancaire (0,10 €<br />

+ 0,25 % du montant de l'opération à chaque transaction) tandis que la D.G.F.I.P. assumerait le coût<br />

d’exploitation du système.<br />

Il vous est proposé de donner un avis favorable à la mise en œuvre de ce nouveau moyen de paiement et<br />

d'autoriser Monsieur le Maire à signer les actes nécessaires.<br />

Délibération 2012.062 : Mise en œuvre d’un nouvel outil de paiement : TIPI<br />

M. le Maire rappelle que différentes modalités de paiement des titres de recettes émis par la collectivité<br />

peuvent être envisagées. Il présente le nouvel outil que propose Direction Générale des Finances Publiques<br />

(D.G.F.I.P.), le titre payable sur internet (TIPI). Il permet un encaissement des produits par carte bancaire sur<br />

internet. Le service serait accessible à partir du portail internet de la Ville permettant à l’usager d’effectuer<br />

ses règlements 24h/24 et 7 jours sur 7. Le service proposé est sécurisé et l’opération à réaliser est simple.<br />

L’automatisation de la procédure contribue à une réduction de la charge de travail et sécurise les opérations<br />

de recouvrement.<br />

Après avoir rappelé les coûts induits et la nécessité de conventionner sur la base d’un cahier des charges et<br />

de formulaire d’adhésion et un contrat propre à chaque produit qui serait concerné, il propose au conseil<br />

municipal d’adopter ce nouveau moyen de paiement.<br />

LE <strong>CONSEIL</strong> <strong>MUNICIPAL</strong><br />

Après en avoir délibéré, à l’UNANIMITE :<br />

APPROUVE le principe du paiement en ligne des titres de recettes via le dispositif TIPI,<br />

DECIDE la mise en œuvre de ce service au cours de l’exercice 2012,<br />

5


AUTORISE le Maire à signer la convention et l’ensemble des documents nécessaires à ce déploiement.<br />

4.2 Dématérialisation des actes budgétaires<br />

L’administration électronique est une opportunité de modernisation et de simplification pour les collectivités<br />

territoriales comme pour l’Etat. Il s’agit de renouveler les méthodes de travail et de rationaliser les<br />

organisations, afin d’optimiser l’efficacité de l’administration tout en permettant de mieux répondre aux<br />

attentes des citoyens. Le dispositif « Actes » (aides au contrôle de légalité dématérialisé des actes<br />

administratifs) développé par le ministère de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de<br />

l’immigration, permet actuellement de télétransmettre les actes soumis au contrôle de légalité. La<br />

transmission par voie électronique sécurisée offre un réel intérêt pour les collectivités. C’est en effet un outil<br />

simple, fiable, efficace, rapide et qui permet de réduire les coûts (photocopies, affranchissements). La<br />

dématérialisation de la transmission des documents budgétaires sera opérationnelle à compter de l’exercice<br />

2012. Ainsi les collectivités territoriales qui ont souscrit au dispositif « Actes » pourront désormais<br />

télétransmettre l’ensemble des décisions budgétaires via l’application TotEM mise gratuitement à la<br />

disposition des collectivités territoriales par la direction générale des collectivités locales. Cette application<br />

permettra d’élaborer les documents budgétaires et de sceller et valiser les fichiers à transmettre à la<br />

préfecture via les tiers de télétransmission. Elle concernera dans un premier temps les documents<br />

budgétaires de l’exercice 2012. Aussi, les comptes administratifs de l’exercice budgétaire 2011 ne seront pas<br />

inclus dans le déploiement.<br />

Délibération 2012.063 : Dématérialisation des actes budgétaires<br />

La Commune de <strong>Publier</strong> procède à la transmission des délibérations au contrôle de légalité par voie<br />

dématérialisée. L’Etat a annoncé le déploiement de l’application "actes budgétaires" permettant la<br />

dématérialisation de la transmission des documents budgétaires à compter de l’exercice 2012.<br />

La Commune, qui est impliquée dans les procédures de modernisation et de dématérialisation, possède les<br />

outils nécessaires pour intégrer ce déploiement. À cette fin, il est nécessaire de signer un avenant à la<br />

convention de télétransmission "actes réglementaires" signée avec Monsieur le Préfet de Hte-Savoie. Cette<br />

nouvelle procédure permettra de dématérialiser tous les actes budgétaires (budget primitif, compte<br />

administratif...). Elle concernera dans un premier temps les documents budgétaires de l’exercice 2012. Aussi,<br />

les comptes administratifs de l’exercice budgétaire 2011 ne seront pas inclus dans le déploiement.<br />

- VU le Code Général des Collectivités Territoriales,<br />

- VU le Budget Primitif,<br />

- VU la convention de télétransmission "actes réglementaires",<br />

Le <strong>CONSEIL</strong> <strong>MUNICIPAL</strong>,<br />

Après avoir délibéré, à l’UNANIMITE :<br />

APPROUVE la signature d’un avenant à la convention de télétransmission "actes réglementaires" afin<br />

d’intégrer les actes budgétaires,<br />

DIT que les crédits sont prévus au Budget Primitif,<br />

AUTORISE Monsieur le Maire à effectuer toute opération relative à l’application de la présente décision.<br />

6


5. ADMINISTRATION GENERALE<br />

5.1 ZAC LA RIVE : approbation du compte rendu annuel du mandataire au 31/12/2011<br />

La commune a signé le 02/02/2010 un contrat de mandat avec SED74 concernant l'aménagement de la ZAC<br />

de la Rive à Amphion.<br />

L'article 21 de ce contrat impose au mandataire d'établir chaque année un bilan prévisionnel actualisé des<br />

activités objets du contrat.<br />

Il convient au conseil municipal de donner son avis sur ce compte rendu arrêté au 31/12/2011.<br />

Jean Marc DAGAND : jusque quand aurons nous des honoraires sur la ZAC ?<br />

M. le Maire et Joseph-Alexis BREUIL précisent que le contrat est toujours en cours pour la partie ZAC de la<br />

Rive.<br />

Délibération 2012.064 : ZAC de la Rive : approbation du compte rendu annuel du mandataire au<br />

31/12/2011<br />

Monsieur le Maire rappelle au Conseil Municipal que la Commune a passé avec SED74 une convention de<br />

mandat relative à la réalisation de la ZAC de la Rive en date du 02/02/2010.<br />

L’article 21 de cette convention impose au mandataire d’établir chaque année un bilan prévisionnel actualisé<br />

des activités, objet du contrat,<br />

Le concessionnaire a transmis à la commune le compte rendu annuel au concédant de l'opération pour l'année<br />

2011.<br />

Les phases principales de cette opération sont les suivantes:<br />

ETAT D'AVANCEMENT DE L'OPERATION<br />

- L'essentiel du foncier nécessaire à la réalisation de l'opération a été acquis.<br />

- Les parties des parcelles n° 306 – 365 et 366 seront rétrocédées à titre gratuit par la SARL RESIDENCES<br />

DU PORT D'AMPHION une fois l'opération immobilière engagée et les constructions démolies<br />

- Il reste des tènements à acquérir le long de la Rue du Port avec implantation de molochs destinés à la<br />

collecte des ordures ménagères.<br />

- Les phases d'études "AVANT PROJET" ont été approuvées.<br />

- L'acte de vente de l'ilot I à la SARL RESIDENCES DU PORT D'AMPHION a été signé<br />

- De nombreuses réunions techniques et de coordination avec l'équipe du port ont eu lieues.<br />

ELEMENTS FINANCIERS<br />

2011 :<br />

Le montant des dépenses réalisées au 31/12/2011 s’élève à 239 266,43 € TTC et concernent le règlement de<br />

l'Agence des Territoires, du Cabinet BARNOUD (géomètre), des honoraires de SED74, des honoraires de la<br />

maitrise d'œuvre et de frais divers.<br />

Pour honorer ces dépenses, la commune a versé 35.760,40 €, puis la somme de 325 000 € a été perçue par<br />

SED74 début janvier 2012, suite à un appel de fond effectué fin 2011.<br />

2012 :<br />

Les montant des dépenses envisagées pour 2012 s'élèvent à 896 612 € TTC et concernent la finalisation de la<br />

phase PRO, l'engagement d'une première phase de travaux, la finalisation des conventionnements avec les<br />

concessionnaires réseaux, l'élaboration d'un schéma directeur des déplacements, les honoraires de SED 74,<br />

des frais divers d'études et de géomètre<br />

Les appels de fonds seront effectués auprès de la commune trimestriellement, en fonction des dépenses<br />

estimées.<br />

LE <strong>CONSEIL</strong> <strong>MUNICIPAL</strong>,<br />

après en avoir délibéré,<br />

- APPROUVE les termes de ce compte-rendu présenté par SED74.<br />

7


5.2 Aménagement du Port d'Amphion : approbation du compte rendu annuel du mandataire au<br />

31/12/2011<br />

La commune a signé le 23/09/2008 un contrat de mandat avec SED74 concernant les études et les travaux du<br />

nouveau port d'Amphion.<br />

L'article 19 de ce contrat impose au délégataire d'établir chaque année un bilan prévisionnel actualisé des<br />

activités objets du contrat.<br />

Il convient au conseil municipal de donner son avis sur ce compte rendu arrêté au 31/12/2011<br />

Délibération 2012.065 : Aménagement du Port d’Amphion : approbation du compte rendu annuel du<br />

mandataire au 31/12/2011<br />

Monsieur le Maire rappelle au Conseil Municipal que la Commune a passé avec SED74 une convention de<br />

mandat relative à la réalisation du Port d'Amphion en date du 23/09/2008.<br />

L’article 19 de cette convention impose au mandataire d’établir chaque année un bilan prévisionnel actualisé<br />

des activités, objet du contrat,<br />

Le mandataire a transmis le compte rendu annuel à la collectivité locale présentant l'avancement de<br />

l'opération ainsi que les éléments financiers à fin 2011 et indiquant les conditions de clôture du contrat du<br />

fait de la non attribution de la délégation de service public à la commune.<br />

ETAT D'AVANCEMENT DE L'OPERATION<br />

- Lancement de consultation et passation de commandes ou de marchés pour notamment la dépollution des<br />

sols, les avenant 2 – 3 et 4 de la maitrise d'œuvre, les diagnostics amiante et plomb des constructions à<br />

démolir<br />

- Approbation du dossier PRO le 24/10/2011<br />

- Réunions techniques diverses notamment d'interface avec l'équipe de la ZAC de la Rive<br />

- Assistance pour la préparation et le dépôt de l'offre de DSP.<br />

ELEMENTS FINANCIERS<br />

2011<br />

Le montant des dépenses réalisées au 31/12/2011 s’élève à 292 468 € TTC et concernent le règlement de<br />

frais d'études (Hydrogéotechnique, SAGE Environnement, Géodynamique), des honoraires de SED74, des<br />

honoraires de la maitrise d'œuvre et de frais divers de reprographie et de juristes.<br />

Pour honorer ces dépenses, la commune a versé 200 000 €, puis la somme de 90 000 € a été perçue par<br />

SED74 début janvier 2012, suite à un appel de fond effectué fin 2011.<br />

CONCLUSION<br />

En raison de la non attribution de la DSP à la commune de <strong>Publier</strong>, il sera procédé :<br />

- à la clôture du contrat de mandat entre SED74 et la commune<br />

- à la clôture du marché de maîtrise d'œuvre du port entre SED74 et le groupement de maîtrise d'œuvre<br />

En sus des 90 000 € appelés en 2011 et reçus en 2012, le financement porté par la commune sera de :<br />

- 51 906 € correspondant au solde de la rémunération de SED74<br />

- 57 580 € pour solder les factures de 2012 (dont marché de maîtrise d'œuvre, ADAMAS et SAGE)<br />

Le bilan financier à la fin du mandat de SED74 est de 981 866 € TTC imputés sur les postes suivants :<br />

- études préalables : 303 737 € TTC<br />

- honoraires : 626 336 € TTC<br />

- frais divers : 51 745 € TTC<br />

8


LE <strong>CONSEIL</strong> <strong>MUNICIPAL</strong>,<br />

après en avoir délibéré, à l’UNANIMITE :<br />

- APPROUVE les termes de ce compte-rendu présenté par SED74<br />

5.3 Surveillance de la plage d’Amphion : Adoption d’une convention de mise à disposition de<br />

personnel par le SDIS 74<br />

Pendant la période estivale de juillet – août, la commune institue traditionnellement sur la plage de … une<br />

zone surveillée d’activités nautiques qui répond à un besoin des centre de vacances, centre de loisirs, et qui<br />

rassure les parents bien que la surveillance se limite à une zone bien délimitée. Il s’agit en conséquence pour<br />

la commune de mener à bien la surveillance de la baignade gratuite ainsi ouverte dans cette zone.<br />

Le contexte du marché de l’emploi ne nous a pas permis de recruter directement du personnel pour l’été<br />

2011 car la saison étant courte, les titulaires des diplômes requis pour cette activité préfèrent logiquement<br />

être embauchés sur des postes proposant une saison plus longue. Aussi, cette année, pour pallier ce problème<br />

de recrutement qui a touché toute la rive française du Léman (comme s’en est émue la presse locale l’été<br />

dernier), il est proposé que le poste de secours soit occupé par des sapeurs-pompiers saisonniers. En<br />

conséquence de notre demande, et après accord du SDIS, il est proposé de formaliser notre accord sur la base<br />

d’une convention dont il faut retenir principalement que :<br />

cet accord vaut sous réserve pour le SDIS d’avoir le nombre de candidatures nécessaires pour répondre aux<br />

besoins<br />

la période s’étend du 07 juillet au 2 septembre 2012 avec une surveillance de 12h à 18h<br />

le coût estimé est de 16 329.90 € comprenant la rémunération, les équipements, les formations, les frais<br />

administratifs, les frais de coordination … à quoi s’ajoute l’engagement de loger les saisonniers s’ils habitent<br />

dans un rayon supérieur à 10 km du lieu de travail<br />

Pour l’heure, 13 autres plages sont surveillées ainsi en Hte-Savoie.<br />

Annie DUTRUEL : demande pourquoi elle n’est pas surveillée le matin ?<br />

Anne-Marie GUERARD répond qu’elle n’a jamais été surveillée le matin et que ça répond à la<br />

demande.<br />

Alain DECURNINGES demande combien il y a de postes et pourquoi n’avons-nous pas prévu<br />

l’embauche d’un BEESAN en direct ?<br />

Anne-Marie GUERARD précise qu’il y aura 2 MNS (1 chef de poste et 1 Adjoint) et que nous ne<br />

trouvons pas de BEESAN car la saison est trop courte (7 juillet au 2 septembre), peu intéressante<br />

au salarié avec en plus le problème de logement. Par ailleurs, il y a les renforts de la Cité de l’Eau<br />

qui sont prioritaires. Certes ce sont des coûts supplémentaires mais ils sont indispensables.<br />

Délibération 2012.066 : Surveillance de la plage d’Amphion : Adoption d’une convention de mise à<br />

disposition de personnel par le SDIS 74<br />

M. le Maire rappelle les difficultés connues l’an dernier pour recruter des surveillants de baignade,<br />

engendrant l’obligation pour la commune de fermer pour l’été 2011 la plage … à la baignade publique telle<br />

qu’organisée habituellement.<br />

Il indique que des contacts ont été pris avec le SDIS dès l’automne pour réussir cette année à l’ouvrir dans<br />

des conditions optimales. Il donne alors lecture du projet de convention devant régir les relations entre le<br />

SDIS74 et la commune pour la surveillance de la plage d’Amphion pour la période allant du 07 juillet au 02<br />

septembre prochain.<br />

LE <strong>CONSEIL</strong> <strong>MUNICIPAL</strong><br />

Après en avoir délibéré, à l’UNANIMITE :<br />

ADOPTE la convention de mise à disposition de personnel relative à la surveillance de plage et lieu de<br />

baignade d’accès non payant liant la commune au SDIS 74 pour la période du 07 juillet au 02 septembre<br />

2012,<br />

9


DIT que les crédits suffisants sont prévus au budget 2012,<br />

AUTORISE le Maire à signer la convention et l’ensemble des documents nécessaires à l’exécution de la<br />

présente délibération.<br />

5.4 Habilitation donnée à M. le Maire à représenter les intérêts de la commune dans l’affaire Notre<br />

Dame du Léman<br />

La commune a été destinataire de deux mémoires introductifs d’instance concernant la statue dénommée<br />

« Notre Dame du Léman ». Le premier, adressé par la Fédération de Haute-Savoie de Libre Pensée, demande<br />

le déplacement de la statue appartenant à l’association « Comité d’Animation Amphion-<strong>Publier</strong> ».<br />

L’argumentaire consiste à souligner que rien ne prouve qu’à l’avenir cette statue ne devienne pas un lieu de<br />

culte avec procession. Par ailleurs, elle se situerait sur du domaine public communal en infraction à la loi du<br />

9 décembre 1905 (article 28). Le second mémoire adressé par M. Alain PRIGENT (représentant également<br />

MM. Dominique AUBEPART, Gérard BLASZKIEWICZ, Noël DUVAND) se borne à reprendre<br />

l’argumentaire sus-évoqué.<br />

En conséquence il convient que M. le Maire soit habilité à représenter la commune dans ce dossier.<br />

Simone DAVID s’interroge sur la demande de retrait au tribunal administratif.<br />

M. le Maire précise que la décision appartient dès lors à la justice et qu’on s’y pliera. Pour les frais de<br />

déplacement éventuel, le propriétaire devra voir d’autant plus que la question de la domanialité se pose.<br />

Catherine VIOUD ajoute qu’il faut éviter les discussions permanentes et trancher le tout et que la meilleure<br />

chose est d’aller au Tribunal Administratif qui tranchera sur ce sujet.<br />

Délibération 2012.067 : Habilitation donnée à M. le Maire à représenter les intérêts de la commune<br />

dans l’affaire Notre Dame du Léman.<br />

M. le Maire rappelle à l’assemblée qu’une statue a été édifiée puis vendue au cours de l’année 2011 en ce<br />

qu’elle contrevenait à la loi du 9 décembre 1905. Il apparaît que la commune a été rendue destinataire de<br />

deux mémoires introductifs d’instance qui, une fois la question des marchés publics et de la propriété<br />

traitées, demandent son déplacement. En conséquence, il demande à être habilité à représenter les intérêts de<br />

la commune dans cette affaire.<br />

Vu le Code général des collectivités territoriales, notamment en ses articles L. 2122-21, L. 2122-22 alinéa<br />

16, L. 2122-23 et L 2132-2,<br />

LE <strong>CONSEIL</strong> <strong>MUNICIPAL</strong>,<br />

après en avoir délibéré, à l’UNANIMITE :<br />

AUTORISE Monsieur le Maire à défendre les intérêts de la commune dans l’affaire précitée<br />

DESIGNE le cabinet LEGA-CITE de Lyon pour les défendre.<br />

5.5 Adoption de la convention pour le Salon des Vins de Bordeaux 2012<br />

Il convient d’avoir un propos liminaire spécifique lié à la situation de la salle Olympe ces dernières<br />

semaines. Lors de la réunion technique sur site du 15 février 2012, un bureau de contrôle et un bureau<br />

d’études ont examiné la possibilité de remettre en service la salle Olympe compte tenu des relevés effectués<br />

au sujet des désordres constatés sur le mur ouest. Ils ont conclu que la sécurité des personnes étaient<br />

assurées. La réunion d’expertise du 20 février a entériné cet état de fait en conséquence de quoi il est<br />

possible de proposer cette délibération au conseil municipal.<br />

La commune accueille, depuis de nombreuses années aux environs de la mi-mars, un salon des vins de<br />

Bordeaux. Cet événement rayonne de manière importante sur l'ensemble de la commune puisqu’il accueille<br />

entre 6 et 8 000 personnes ayant des retombées intéressantes. Cette année il se déroulera du 16 au 19 mars<br />

10


2012 et nécessite une mobilisation totale de la salle Olympe (et de menus services complémentaires comme<br />

le minibus) pendant près d’une semaine.<br />

Aussi, il convient de conclure une convention avec l’organisateur (la Fédération des Vignerons Indépendants<br />

d’Aquitaine) qui régit nos relations et détermine le rôle de chacun. Il s'agit également par ce biais de<br />

déterminer le coût de cette mise à disposition.<br />

Martine DORIOZ fait remarquer que la salle Olympe a été déclarée dangereuse et tout à coup ne l’est plus,<br />

ça lui semble curieux.<br />

M. le Maire répond qu’après avis du bureau de contrôle et des bureaux d’étude tout est rentré dans l’ordre<br />

Ayant eu connaissance d’un éventuel danger, nous n’avons pris aucun risque et c’était notre devoir.<br />

Délibération 2012.068 : Salon des Vins de Bordeaux 2012<br />

M. le Maire rappelle que la commune accueille depuis près de 10 ans le salon des vins de Bordeaux. Cet<br />

événement qui rayonne de manière importante sur l'ensemble de la commune nécessite une mobilisation<br />

importante de nos services ainsi que de la salle Olympe qui vit au rythme de cette manifestation pendant près<br />

d’une semaine.<br />

Aussi, il demande au conseil municipal de bien vouloir adopter les termes de la convention de mise à<br />

disposition de locaux et services qui régira les relations entre la Fédération des Vignerons Indépendants<br />

d’Aquitaine, organisatrice, et la commune, étant précisé qu'un accord est intervenu pour que l’ensemble des<br />

prestations soit tarifé à hauteur de 4 560 €.<br />

LE <strong>CONSEIL</strong> <strong>MUNICIPAL</strong><br />

Après en avoir délibéré, à l’UNANIMITE :<br />

ADOPTE les termes de la convention à intervenir entre Fédération des Vignerons Indépendants d’Aquitaine<br />

et la commune pour l'organisation du salon des vins de Bordeaux 2012,<br />

PRECISE que l’ensemble des prestations sera facturé à hauteur de 4 560 €,<br />

DONNE TOUTES DELEGATIONS UTILES à M. le Maire.<br />

FONCIER<br />

6. RESSOURCES HUMAINES<br />

7. FONCIER- URBANISME - TRAVAUX<br />

7.1 Echange avec la SAEME dans la zone industrielle des Gennevrilles<br />

Les périmètres des zones industrielles des Gennevrilles et du Vieux Mottay sont composés de parcelles<br />

appartenant d'une part à la commune et d'autre part à la Société des Eaux d'Evian et autres propriétaires<br />

privés.<br />

Dans le cadre du remembrement de ces secteurs, la commune souhaite procéder à des échanges,<br />

acquisitions ou ventes foncières dont les négociations avec la SAEME sont avancées et ont trouvé un accord<br />

selon les modalités suivantes.<br />

Parcelles cédées par la commune ( en rose sur le plan ci-joint) :<br />

AB 929 388 m²<br />

AB 933 361 m²<br />

AB 921 491 m²<br />

AB 728 20 m²<br />

11


AB 729 340 m²<br />

AB 730 330 m²<br />

AB 731 90 m²<br />

AB 931 1928 m²<br />

AB 934 1318 m²<br />

AB 907 651 m²<br />

AB 939 1134 m²<br />

AB 940 1912 m²<br />

AV 57 211 m²<br />

AV 59 753 m²<br />

AV 61 583 m²<br />

AV 62 222 m²<br />

AV 538 2720 m²<br />

TOTAL 13452 m²<br />

Parcelles cédées par la SAEME (en vert sur le plan ci-joint) :<br />

AB 76 2595 m²<br />

AB 942 843 m²<br />

AB 944 100 m²<br />

AB 885 286 m²<br />

AB 946 2627 m²<br />

AB 947 2279 m²<br />

AT 178 993 m²<br />

AT 466 2968 m²<br />

AV 223 285 m²<br />

AV 225 240 m²<br />

AV 227 236 m²<br />

TOTAL 13452 m²<br />

Le service des Domaines, saisi sur les termes de cet échange, à estimé le tènement cédé par la SAEME pour<br />

un montant de 312 401 € et celui cédé par la commune pour un montant de 336 300 €.<br />

Il en résulte une soulte en faveur de la collectivité de 23 899 €<br />

Les frais de notaire seront payés pour moitié par chaque partie.<br />

Il convient donc au conseil municipal d'accepter les termes de cet échange et d'autoriser monsieur le Maire<br />

à signer l'acte à intervenir.<br />

Délibération 2012.069 : Echange avec la SAEME dans la zone industrielle des Gennevrilles<br />

Vu la délibération 28 février 2011<br />

Vu l'estimation du service des Domaines n° 2011-218V1661 en date du 22 septembre 2011<br />

Considérant que l'acquisition des parcelles appartenant à la SAEME est indispensable à la réalisation d'un<br />

remembrement foncier cohérent des zones industrielles des Gennevrilles et du Vieux Mottay, compte tenu de<br />

leur situation géographique pertinente en vue d'unifier le tènement foncier appartenant à la commune et de<br />

réaliser les voiries nécessaires à la bonne exploitation des zones<br />

12


Considérant que le fait d'échanger certaines parcelles communales est de nature à favoriser la finalité de<br />

cette opération sans préjudice pour la commune, du fait notamment de la situation cadastrale des parcelles<br />

faisant l'objet de l'échange,<br />

LE <strong>CONSEIL</strong> <strong>MUNICIPAL</strong><br />

Après en avoir délibéré, à l’UNANIMITE :<br />

DECIDE l'échange suivant:<br />

parcelles cédées par la commune :<br />

AB 929 388 m²<br />

AB 933 361 m²<br />

AB 921 491 m²<br />

AB 728 20 m²<br />

AB 729 340 m²<br />

AB 730 330 m²<br />

AB 731 90 m²<br />

AB 931 1928 m²<br />

AB 934 1318 m²<br />

AB 907 651 m²<br />

AB 939 1134 m²<br />

AB 940 1912 m²<br />

AV 57 211 m²<br />

AV 59 753 m²<br />

AV 61 583 m²<br />

AV 62 222 m²<br />

AV 538 2720 m²<br />

TOTAL 13452 m²<br />

parcelles cédées par la SAEME :<br />

AB 76 2595 m²<br />

AB 942 843 m²<br />

AB 944 100 m²<br />

AB 885 286 m²<br />

AB 946 2627 m²<br />

AB 947 2279 m²<br />

AT 178 993 m²<br />

AT 466 2968 m²<br />

AV 223 285 m²<br />

AV 225 240 m²<br />

AV 227 236 m²<br />

TOTAL 13452 m²<br />

DIT QUE cet échange se fera avec une soulte de 23 899 € en faveur de la commune de <strong>Publier</strong>,<br />

conformément à l'estimation des services fiscaux<br />

MANDATE Monsieur le Maire pour :<br />

- signer l'acte authentique à intervenir concernant cette opération<br />

13


- procéder au paiement de la quote-part des frais annexes afférents à cette affaire<br />

- procéder à l'émission du titre de recette correspondant à la soulte<br />

7.2 Cession d'un délaissé aux riverains du parking du stade<br />

Afin de réaliser le parking situé le long de la Rue de la Chapelle et desservant entre autre l'école du Centre<br />

et le stade mais également la chapelle d'Amphion et le secteur de la plage, les Consorts CURSCHELLAS,<br />

LUCAS et BLANC ont cédé une grande partie de leur propriété.<br />

Depuis les travaux d'aménagement de ce parking, un délaissé formant un talus difficile à entretenir se situe<br />

le long de trois propriétés riveraines pour une superficie totale de 79 m².<br />

Il semblait donc normal de rétrocéder à ces personnes, la superficie correspondant à ce délaissé au droit de<br />

leur parcelle.<br />

Le service des Domaines consulté a estimé à 79 €/m² le prix de vente possible.<br />

Compte tenu de l'historique de la situation, de la configuration de ces terrains et de l'absence d'intérêt pour<br />

la collectivité à les conserver dans son patrimoine et les entretenir, leur cession à titre gratuit peut être<br />

envisagée.<br />

Il convient donc au conseil d'accepter la vente de ces parcelles à titre gratuit en passant outre l'estimation<br />

des services fiscaux, et d'autoriser Monsieur le Maire à signer les actes à intervenir.<br />

Délibération 2012.070 : Cession d'un délaissé aux riverains du parking du stade<br />

Vu la délibération du 26 septembre 2011<br />

Vu l'estimation du service des Domaines n° 2011-218V2035 en date du 4 novembre 2011<br />

Considérant que le délaissé formé par les parcelles AI n° 690 – 691 et 692 à l'extrémité Sud du parking<br />

desservant l'école du Centre et le stade est inexploitable pour la commune du fait de sa déclivité et présentera<br />

à terme un problème pour son entretien<br />

Considérant que le fait de le céder aux propriétaires riverains n'est pas de nature à interférer avec la<br />

destination et le fonctionnement dudit parking,<br />

Considérant, compte tenu de l'historique de la situation, de la configuration de ces terrains et de l'absence<br />

d'intérêt pour la collectivité à les conserver dans son patrimoine et les entretenir, qu'il peut être passé outre<br />

l'estimation des services fiscaux et que ces parcelles peuvent être cédées à titre gratuit<br />

LE <strong>CONSEIL</strong> <strong>MUNICIPAL</strong><br />

Après en avoir délibéré, à l’UNANIMITE :<br />

DECIDE la vente des parcelles suivantes :<br />

- section AI n° 690 pour 21 m² à Monsieur et Madame Patrice CURSCHELLAS<br />

- section AI n° 691 pour 28 m² aux Consorts LUCAS<br />

- section AI n° 692 pour 30 m² aux Consorts BLANC<br />

DECIDE de passer outre l'estimation des Domaines et de céder ces terrains à titre gratuit.<br />

AUTORISE LE MAIRE à :<br />

. signer toute pièce à intervenir concernant cette affaire et plus particulièrement les actes authentiques<br />

. faire procéder au mandatement des frais de géomètre et de notaire correspondants<br />

14


URBANISME<br />

7.3 Bilan de la concertation et arrêt du projet de révision générale du Plan Local d’Urbanisme<br />

Les lois « solidarité et renouvellement urbains » du 13 décembre 2000 et « urbanisme et habitat » du 2 juillet<br />

2003 ont placé le développement durable au cœur de la démarche de planification : il s’agit de mieux penser<br />

le développement urbain pour qu’il consomme moins d’espace, qu’il produise moins de nuisances et qu’il<br />

soit plus solidaire en renversant les logiques de concurrence des territoires. Le plan local d’urbanisme, issu<br />

de ces lois, constitue un outil privilégié de mise en cohérence de politiques sectorielles, notamment en<br />

matière d’urbanisme, d’habitat, de déplacements, d’activité économique et d’environnement. La collectivité<br />

en charge de l’élaboration du document d’urbanisme intègre l’ensemble de ces préoccupations pour définir le<br />

projet communal, exprimé dans le projet d’aménagement et de développement durable (PADD) et décliné<br />

dans les autres pièces du PLU.<br />

Lancée le 25 juin 2003, la révision de notre POS a sensiblement avancée ces derniers mois et a intégré<br />

toutes les dernières évolutions des Grenelle I et II, impliquant notamment un diagnostic et d’une véritable<br />

évaluation environnementale très poussée. Le projet s’inscrit dans la droite ligne des principes d’équilibre, de<br />

diversité et de respect de l’environnement définis par le code de l’urbanisme comme moyens du<br />

développement durable. Il respecte les orientations fondamentales de l’Etat, le schéma de cohérence<br />

territoriale (SCOT), …<br />

La révision d’un document d’urbanisme repose sur une démarche de projet dont l’ampleur des études à<br />

conduire dépend du contexte communal, des besoins de la commune (projets, objectifs...) mais également<br />

des contraintes en présence (nuisances, bruit,...). Or, elles sont nombreuses et fortement évolutives sur notre<br />

territoire d’où le temps et la masse de travail afin que le document réponde à toutes les attentes.<br />

Lorsque les études sont achevées et le dossier constitué, la commune clôt la concertation et arrête le projet de<br />

PLU. Nous en sommes ici aujourd’hui. Il convient dès-lors de vous reporter à la notice explicative jointe qui<br />

complétera les propos.<br />

Simone DAVID constate qu’au final il y a eu peu d’interlocuteurs malgré les multiples moyens de<br />

concertation.<br />

Monsieur le Maire précise qu’il y a eu environ une cinquantaine de rendez-vous avec les élus sur des<br />

intérêts particuliers pensant avoir une oreille plus attentive, mais les réponses se font obligatoirement en<br />

lien avec l’équilibre global du document et les orientations réglementaires nouvelles. Il y aura certainement<br />

des calages à avoir dans le cadre du reste de la procédure, notamment à la suite de l’enquête publique.<br />

Catherine VIOUD précise qu’une fois la reprographie réalisée tout sera envoyé aux personnes publiques<br />

associées :<br />

- ensuite 3 mois pour recevoir les différents avis de ces personnes,<br />

- puis enquête publique d’un mois pour réaliser les calages ou des remises en cause, si remises en cause,<br />

nouvel arrêt à prévoir.<br />

- 1 mois au commissaire enquêteur pour rendre avis et conclusions.<br />

- Délibération pour approbation du PLU soumise au Conseil Municipal<br />

Simone DAVID : et les zonages, on en parle quand ? Sur le principe, c’est le rôle de l’enquête publique.<br />

Annie DUTRUEL mentionne que ce dossier est très compliqué pour les profanes, il est difficile<br />

d’argumenter et de bien comprendre le projet.<br />

Joseph Alexis BREUIL ajoute que le projet obéit à des lignes directrices réglementaires : SCoT, loi ENE et<br />

notamment le non étalement urbain le tout sur la base du bassin de vie en lien avec les transports, … aussi<br />

en lien avec des orientations très franches et claires dans le PADD. Les services de l’Etat nous ont bien<br />

suivis et épaulés.<br />

Martine DORIOZ : et sur la réforme actuelle de la majoration des droits à construire ?<br />

Cela relèvera d’une délibération.<br />

15


Délibération 2012.071 : Bilan de la concertation et arrêt du projet de révision générale du Plan Local<br />

d’Urbanisme<br />

Monsieur le Maire rappelle au Conseil Municipal les conditions dans lesquelles l’élaboration du Plan Local<br />

d’Urbanisme a été menée et à quelle étape de la procédure il se situe. Il présente alors le projet de révision<br />

générale des Plans d’Occupation des Sols actuels (la commune ayant deux POS partiels) valant Plan Local<br />

d’Urbanisme. A cet égard, Monsieur le Maire rappelle les objectifs poursuivis par la commune dans le cadre<br />

de cette procédure qui avait été évoqué en 2003, à savoir :<br />

de mieux maîtriser le développement de l'urbanisation de la plaine d'Amphion et du coteau ;<br />

de préserver les espaces naturels en respectant les sensibilités environnementales et paysagères de la<br />

Commune ;<br />

de poursuivre la politique d'aménagement public des rives du Lac ;<br />

de mettre en adéquation l'urbanisation et les équipements généraux de la Commune (voirie, réseaux,<br />

etc…) ;<br />

de préserver les hameaux et le Chef Lieu par la mise en place d'un développement harmonieux ;<br />

de mieux cadrer la mise en œuvre du projet de La Rive ;<br />

de maîtriser la production architecturale du cadre bâti ;<br />

de pouvoir opposer des sursis à statuer à tout projet qui pourrait mettre en péril les enjeux de la<br />

Commune.<br />

Ceux-ci ont été traduits ensuite au sein du Projet d’aménagement et de développement durables (PADD) de<br />

la manière suivante dans le cadre de deux débats des le 27 octobre 2008 et 27 juin 2011 (nouveau débat<br />

permettant également des compléments aux objectifs initiaux de la révision générale et un réajustement de la<br />

structure du document en phase avec la loi Engagement National pour l’Environnement du 12 juillet 2010<br />

dite ENE) :<br />

Axe 1 : un positionnement et une identité plus affirmés au sein du Chablais et vis-à-vis de l’extérieur<br />

dans des conditions qualitatives affirmées et un cadre intercommunal renforcé<br />

1) En confortant les fonctions d'accueil, dont les objectifs sont :<br />

- a/ Soutenir une politique d'habitat adaptée en quantité et en qualité<br />

- b/ Conforter <strong>Publier</strong> dans la pluralité de ses fonctions économiques<br />

- c/ Poursuivre une politique d'équipement adaptée aux mutations démographiques, sociales et<br />

urbaines<br />

2) En renforçant la structure territoriale de <strong>Publier</strong> dont les objectifs sont dans un souci d’optimisation<br />

de la consommation d’espace:<br />

- a/ Conforter les structures bâties<br />

- b/ Mieux organiser et encadrer l'urbanisation future<br />

Axe 2 : une qualité de vie et du cadre de vie à préserver en s’appuyant sur les grandes finalités de<br />

développement durables<br />

1) Pour assurer une meilleure gestion des ressources et du capital naturel et culturel de la commune afin<br />

de :<br />

- a/ Optimiser la gestion en ressource en eau<br />

- b/ Préserver et valoriser les espaces naturels, ruraux et les écosystèmes<br />

- c/ Maîtriser l'évolution des paysages sensibles et préserver des points de vue<br />

- d/ Promouvoir la performance environnementale des constructions et des nouveaux quartiers<br />

2) Pour contribuer au bien-être des populations actuelles et futures en :<br />

- a/ Favorisant l'accessibilité à un logement pour tous<br />

- b/ Contribuant à améliorer les conditions de déplacement<br />

- c/ Prévenant, limitant, réduisant les sources de risques et de nuisances de toutes sortes.<br />

Ces objectifs ont été traités sous l’angle des nouvelles lois urbanistiques et environnementales dites<br />

« Grenelle » avec notamment une évaluation environnementale réalisée conformément au Code de<br />

l'urbanisme qui a été réalisée par un bureau d'études spécialisé en Génie de l’environnement. Ce travail a été<br />

mené sur l’ensemble du territoire en lien avec le contexte actuel et les objectifs poursuivis par la loi et la<br />

16


municipalité afin de s’assurer d’une compatibilité et d’une cohérence entre tous ces points. Ce document est<br />

donc conforme aux attentes de la loi ENE : un contenu de PADD renforcé, des Orientations d’Aménagement<br />

et de Programmation (OAP) fortes, …<br />

Monsieur le Maire rappelle également les modalités de la concertation avec la population qui ont été mis en<br />

œuvre, conformément à la délibération du 25 juin 2003 qui a lancé la procédure :<br />

- Moyens utilisés d’information :<br />

• Utilisation des moyens habituels d’information aux habitants : panneaux d'affichage, informations<br />

délivrées dans le cadre du bulletin trimestriel d’informations communales, annonces par voie de presse ;<br />

• Rendez-vous possible sur demande avec M. le Maire, M. le 1 er adjoint ou Mme le Maire adjoint<br />

chargée de l'urbanisme lors de leurs permanences respectives (soit au total, près de 50 entrevues ayant<br />

trait spécialement sur des questions PLU, ne sont pas décomptés ceux qui ont pu au cours des<br />

discussions touchés ce dossier) ;<br />

• Des réponses aux courriers reçus dans la mesure de l’avancée du dossier et des règles contentieuses ;<br />

• Mise à disposition de documents d’information : PAC, éléments de diagnostic, compte-rendu de<br />

réunions, PADD débattu au sein du Conseil Municipal, le 27 octobre 2008, puis à nouveau le 27 juin<br />

2011 (pour prendre en compte la loi ENE) ;<br />

• Diffusion de cinq lettres d'information spécifiques : février 2007 (sur la démarche et les enjeux<br />

d'élaboration du PLU), décembre 2007 (sur la synthèse du diagnostic et des enjeux du territoire, ainsi<br />

que sur l'avancement du projet du village portuaire de la Rive d'Amphion), novembre 2008 ( sur<br />

le PADD), septembre 2010 (aménagement du port - du projet à la réalisation) et décembre 2010<br />

(aménagement de la ZAC de la Rive - du projet à la réalisation) ;<br />

• Organisation de plusieurs réunions publiques dont les dates et contenus ont été relayés par la presse ("le<br />

Messager", "le Dauphiné") ;<br />

- Moyens offerts au public pour s’exprimer et engager le débat :<br />

• Mise en place d’une adresse e-mail spécifique au P.L.U. offrant la possibilité de transmettre des<br />

observations, des suggestions, des remarques, … les habitants pouvant également utiliser l’adresse<br />

générique de la mairie (sur laquelle nous n’avons rien eu) ;<br />

• Mise en place d'un registre ouvert pendant toute la durée des études et de l'élaboration du projet, en vue<br />

de recueillir les observations éventuelles du public ;<br />

• Débats ouverts à l’occasion de chaque réunion publique ;<br />

• Rendez-vous avec les élus ;<br />

• la réception d’une dizaine de courriers adressés au Maire auxquels il a été répondu par courrier,<br />

exprimant des préoccupations diverses, le plus souvent liées à des intérêts ou à des projets particuliers;<br />

Il a été organisé 6 étapes de concertation sous forme de réunions publiques :<br />

Pour trois d’entre elles, il s’agissait de faire un point au moment d’une grande étape de la démarche de la<br />

construction de notre PLU. Elles ont été précédées pour chacune d’une lettre d’information et ont permis le<br />

débat :<br />

réunion publique du 21/02/07 : sur la démarche et les enjeux d'élaboration du PLU (250<br />

participants);<br />

réunion publique du 11/12/07 : sur la synthèse du diagnostic et des enjeux du territoire, ainsi que sur<br />

l'avancement du projet du village portuaire de la Rive d'Amphion (300 participants);<br />

réunion publique du 17/11/08 : sur le PADD (une centaine de participants)<br />

Pour les trois autres, il s’agissait de faire un zoom particulier sur des dossiers centraux à enjeux touchant le<br />

développement et le positionnement de la commune afin de bien montrer comment l’articulation était<br />

envisagée entre ces projets et le PLU. Elles ont là aussi été suivies d’un débat et de questions :<br />

réunion publique du 11 décembre 2007 : sur le projet du village portuaire de la Rive d'Amphion (300<br />

participants) ;<br />

réunion publique du 23 mai 2010 : sur le projet du village portuaire de la Rive d'Amphion (200<br />

participants);<br />

17


éunion publique du 15 novembre 2011 : sur le projet de centre de formation aux métiers du sport<br />

(comprenant une antenne CFA non strictement réservée au football), et du centre d’entraînement de<br />

l’équipe professionnelle, ainsi que le siège du club professionnel de Football Evian-Thonon-Gaillard<br />

(ETG FC), dans le secteur de Blonay-les Chapelles (projet concernant les communes de Marin et<br />

<strong>Publier</strong> en présence de 100 participants).<br />

Toutes ces réunions publiques ont fait l'objet de plusieurs articles de presse avant et après leurs tenues.<br />

Cette concertation a fait ressortir les points suivants :<br />

Globalement transparaît une satisfaction des personnes ayant participé certaines tenant à souligner des<br />

exposés « à la fois clair, sans détours, et d'une grande densité conceptuelle ». Les éléments mis en avant<br />

confortent les orientations du PADD en soulignant :<br />

• La nécessité pour <strong>Publier</strong>/Amphion, de se démarquer de Thonon et d'Evian ;<br />

• L’intérêt du projet de La Rive ;<br />

• Les "désagréments" liés à l'augmentation du trafic automobile avec des conditions de sécurité de<br />

circulation se dégradant sur certaines voies pour tous les types d’usagers ;<br />

• Le souhait de conserver suffisamment d'espaces verts et agricoles ;<br />

• La nécessité d’accorder de l’intérêt au patrimoine immobilier et de réussir à avoir plus de logements<br />

aidés ;<br />

• Des regrets sur l’évolution de l’urbanisation et des paysages aboutissant à une dégradation paysagère<br />

du coteau, dégradation des hameaux anciens, en somme à un certain « chaos » des constructions<br />

individuelles ;<br />

• Des questions sur les capacités d’accueil des petits artisans souhaitant s’installer ou se développer.<br />

Ces éléments ont été examinés et pris en compte dans la mesure où ils ne sont pas contradictoires avec le<br />

Projet d’Aménagement et de Développement Durables de la commune. En effet :<br />

- en premier lieu, les diverses remarques exprimées par écrit ou lors des réunions publiques n’ont à<br />

aucun moment remis en cause explicitement ou implicitement les divers documents mis à disposition du<br />

public, et ce, ni sur le fond, ni sur la forme ;<br />

- on peut regretter que les moyens spécifique de participation, mis à disposition du public (mèl,<br />

registre) depuis l’engagement de la procédure n’ait recueilli qu’un faible nombre de remarques, révélant<br />

notamment, que peu de personnes ont fait la démarche de se déplacer en mairie pour prendre<br />

connaissance des documents mis à leur disposition, et en faire le commentaire. Il reste que nombre de<br />

rendez-vous ont toutefois été tenu compensant cette remarques, les citoyens croyant sans doute plus en<br />

l’influence directe de l’élu sensibilisé à une question que par une remarque apposée sur un registre , les<br />

deux étant toutefois pris en compte de la même manière ;<br />

- on peut se féliciter par contre que les réunions publiques organisées aient mobilisé un nombre<br />

relativement important de personnes et suscité un intérêt exprimé par de vraies questions de fond sur<br />

l'avenir de la commune ;<br />

- en dehors des quelques remarques (inévitables) visant la défense d’intérêts fonciers particuliers<br />

(exprimés lors des entretiens avec les élus) les thématiques soulevées par ces remarques rejoignent les<br />

enjeux qui ont été identifiés suite au diagnostic territorial (notamment sur les questions du<br />

positionnement de la commune, des déplacements et du cadre de vie). Elles expriment des<br />

préoccupations légitimes, car le plus souvent en rapport avec la recherche d’un équilibre délicat entre les<br />

différentes composantes de la commune (contraintes, risques et sensibilités diverses), entre inscription de<br />

projets structurants (projet de village portuaire de la Rive, projet d'équipements sportifs au domaine de<br />

Blonay, …), développement économique démographique et urbain maîtrisé (notamment du point de vue<br />

de la consommation d’espace et de paysage), protection adaptée de l'environnement et de la biodiversité,<br />

de mise en valeur du patrimoine naturel et bâti, mais aussi gestion suivie du territoire et de son<br />

équipement dans le cadre d’une pression foncière toujours plus forte sous l’influence grandissante des<br />

aires urbaines limitrophes (Thonon et Evian ou de proximité (Genève, Lausanne) ;<br />

18


- cette concertation a permis au conseil municipal de rechercher une adéquation entre les préoccupations<br />

exprimées par les habitants et les orientations du projet communal, traduites dans le Projet<br />

d’Aménagement et de Développement Durables (PADD)<br />

En conclusion, le bilan de la concertation est positif. Les diverses remarques et entretiens sous-tendent et<br />

justifient des enjeux qui ont été identifiés dans le diagnostic et traduits à différents niveaux dans le PADD. Il<br />

convient donc de considérer que ce dernier tel qu'il a été débattu le 27 juin 2011, peut être validé dans ses<br />

orientations générales et dans ses principales traductions réglementaires. Aussi,<br />

VU<br />

- l’article L.123-19 du code de l’urbanisme ;<br />

- les articles L.123-1 et suivants et R.123-1 et suivants du code de l’urbanisme ;<br />

- les articles L.123-9 et R.123-18 du code de l’urbanisme ;<br />

- la délibération prescrivant la révision générale du POS et fixant les modalités de la concertation, du<br />

25 juin 2003<br />

- le projet de Plan Local d’Urbanisme dans l’ensemble de ses composantes,<br />

- les débats au sein du conseil municipal des 27 octobre 2008 et 27 juin 2011 sur les orientations du<br />

projet d’aménagement et de développement durable et les délibérations les retraçant ;<br />

- le bilan de cette concertation présentée par le M. le Maire, conformément à l’article L 300-2 du code<br />

de l’urbanisme<br />

ENTENDU l'exposé de Monsieur le Maire ;<br />

CONSIDERANT<br />

- le contenu du projet de révision du POS et notamment le rapport de présentation, le projet<br />

d’aménagement et de développement durable de la commune, le règlement, les documents<br />

graphiques et les annexes, conformément aux articles R 123-1 et suivants du code de l’urbanisme,<br />

- que ce projet est prêt à être transmis pour avis aux personnes publiques qui ont été associées à son<br />

élaboration ainsi que, à leur demande, aux communes limitrophes et aux établissements publics de<br />

coopération intercommunale, directement intéressés conformément à l’article L 123-9 du code de<br />

l’urbanisme,<br />

LE <strong>CONSEIL</strong> <strong>MUNICIPAL</strong>,<br />

Après en avoir délibéré, à l’UNANIMITE :<br />

CONFIRME que la concertation relative au projet de P.L.U. s’est déroulée conformément aux modalités<br />

fixées par la délibération du 25 juin 2003 ;<br />

TIRE LE BILAN DE LA CONCERTATION tel qu’il a été présenté par Monsieur le Maire ;<br />

ARRETE le projet de Plan Local d’Urbanisme tel qu'il est annexé à la présente délibération.<br />

PRECISE que conformément aux dispositions de l’article L.123-9 du code de l’urbanisme, le projet de Plan<br />

Local d’Urbanisme ainsi arrêté sera transmis pour avis aux personnes suivantes :<br />

- au préfet et aux services de l’Etat (STAP, DDT, DREAL, ARS …) ;<br />

- aux présidents du conseil régional et du conseil général ;<br />

- au président de l'établissement public en charge du SCOT ;<br />

- au président de l'autorité compétente en matière d'organisation des transports urbains ;<br />

- aux représentants de la chambre de commerce et d'industrie, de la chambre de métiers, de la chambre<br />

d'agriculture ;<br />

- à la commission départementale de la consommation des espaces agricoles<br />

-aux communes limitrophes et aux établissements publics de coopération intercommunale directement<br />

intéressés qui ont demandé à être consultés, à savoir :<br />

- communes de : Thonon-les-Bains, Marin, Larringes, Champanges, Evian-les-Bains<br />

- EPCI : SIAC, CCPE, SERTE, SIEERTE<br />

INFORME en outre que :<br />

19


- conformément aux dispositions de l’article R.123-17 du Code de l’urbanisme, l'Institut National de<br />

l'Origine et de la Qualité et le Centre national de la propriété forestière seront également consultés sur le<br />

projet de PLU,<br />

- conformément à l’article L 121-5 du code de l’urbanisme, les associations locales d’usagers, agrées dans<br />

les conditions définies par le décret en Conseil d’Etat, ainsi que les associations agrées mentionnées à<br />

l’article L 252-1 du code rural, ont accès au projet de révision du PLU dans les conditions prévues à l’article<br />

4 de la loi n° 78-753 du 17.07.1978 portant diverses mesures d’amélioration des relations entre<br />

l’administration et le public et diverses dispositions d’ordre administratif, social et fiscal,<br />

- conformément aux dispositions de l’article R.123-18 du Code de l’Urbanisme, la présente délibération<br />

sera transmise à M. le Préfet fera l’objet d’un affichage durant un délai d’un mois en mairie,<br />

- conformément à l’article L 300-2 code de l’urbanisme le bilan de la concertation et le projet de Plan<br />

Local d’Urbanisme tel qu'arrêté par la présente délibération, est tenu à la disposition du public en mairie aux<br />

jours et heures habituels d’ouverture.<br />

Monsieur le Maire lève la séance à 20 h 00.<br />

7 - QUESTIONS DIVERSES<br />

Secrétaire de séance, Le Maire,<br />

Claude SIGWALT Gaston LACROIX<br />

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