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Chantiers de restauration
L’orchestre de Versailles
Restitution des Vingt-quatre Violons du roi
Le CMBV renouvelle les questions de l’interprétation instrumentale
par une démarche expérimentale en recréant les « Vingt-quatre
Violons du roi », orchestre mythique de Versailles. Cet ensemble se
distinguait avant tout par sa composition à cinq parties de cordes :
entre les dessus et les basses de violon prenaient place hautes-contre,
tailles et quintes qui conféraient à l’ensemble son architecture sonore
particulière. Ces instruments ayant disparu, le CMBV en a commandé
la reconstruction aux luthiers Antoine Laulhère et Giovanna Chittó,
avec le conseil de Patrick Cohën-Akenine.
Dans le cadre de l'année Rameau en 2014, l’Académie d’orchestre des Vingt-quatre
Violons explorera un nouveau pan du répertoire orchestral français, celui menant du
Grand Siècle au Siècle des Lumières. Sous la direction de Sir Roger Norrington et de
Patrick Cohën-Akenine, cette Académie d'orchestre réunira les meilleurs étudiants de
l’École Supérieure de Musique de Catalogne (Barcelone), du Royal College of Music de
Londres, du Conservatoire royal de Bruxelles, et se produira notamment à Versailles
et Barcelone en juin 2014.
Le théâtre à machines
Restitution d’un fonds de décors historiques
À propos de l’opéra de son temps, La Bruyère déclarait : « le propre
de ce spectacle est de tenir les esprits, les yeux et les oreilles dans
un égal enchantement ». Unissant dans un même geste et un
même imaginaire la musique, la danse, la peinture des décors et la
machinerie de théâtre, le CMBV a entrepris la restitution d’un fonds
de décors capable de faire revivre la magie du spectacle baroque dans
toute sa cohérence.
Dans le cadre de l’année Rameau en 2014, de nouveaux décors de toiles peintes
seront réalisés par le scénographe et décorateur Antoine Fontaine pour la production
de Hippolyte & Aricie ou La Belle-mère amoureuse, parodie de 1742, d’après Hippolyte
& Aricie de Rameau. Ce projet s'inscrira donc dans la continuité d'une démarche qui,
depuis 2006, a permis de redonner vie aux Petits Riens (Mozart), Cadmus & Hermione
(Lully), L’ Amant jaloux (Grétry), Don Juan (Gluck), Amadis de Gaule (Jean-Chrétien Bach),
les ballets Renaud & Armide, Médée & Jason (arguments de Noverre). Recherche
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