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sensibilisation<br />
MINI-SChooLS à LANNIoN<br />
L’anglais ? Un jeu d’enfant !<br />
28 igwann<br />
Parfois, ils arrivent même à construire<br />
un petit bout de phrase.<br />
Un spectacle joué par les enfants, plein<br />
de charme et d’improvisation, clôture la<br />
saison.<br />
Alors, vous aussi, mettez vos enfants à<br />
la mode "So British" !<br />
MINI-SCHOOL,<br />
7, route de Ploubezre, 22300 Lannion<br />
Tél. 02 96 46 39 38, nklay@wanadoo.fr<br />
www.mini-schools.com<br />
Le saviez-vous ?<br />
Lorsqu’ils ont été interrogés (en 2005 déjà), 83 %<br />
des Européens pensaient que la connaissance des<br />
langues étrangères leur était (ou pourrait leur être)<br />
personnellement utile. En <strong>fait</strong>, 53 % des répondants<br />
considéraient les connaissances linguistiques comme<br />
"très utiles".<br />
Source : Eurobaromètre, Les Européens et leurs langues, 2006<br />
Créées il y a 40 ans, les mini-schools ont pour but d’initier les enfants âgés de 3 à 10 ans à l’apprentissage<br />
de la langue de Shakespeare. "L’objectif est de faire découvrir cette langue par le biais d’images et de<br />
chansons, c’est une méthode très ludique" précise Nathalie Klay, responsable de la mini-school de Lannion.<br />
"My tailor is rich"... ça vous dit quelque<br />
chose ? (sourire)... Partir dans la vie<br />
avec un bagage linguistique - anglais de<br />
surcroît - est aujourd’hui un atout considérable.<br />
Mais à quel âge et par quels<br />
moyens commencer l’apprentissage<br />
des langues ?<br />
Nathalie Klay a plus d’un tour dans son<br />
sac et initie nos petits bambins dès<br />
l’âge de 3 ans, à tours de chansons, de<br />
mimes et de comptines ("jamais de traduction"<br />
nous dit-elle).<br />
Ainsi, "lorsqu’ils entrent en 6 ème , ils<br />
connaissent déjà les bases et appréhendent<br />
cette matière beaucoup plus<br />
facilement".<br />
Les méthodes utilisées permettent aux<br />
enfants de découvrir les sons, d’apprendre<br />
les structures simples de l’anglais<br />
et d’en acquérir les automatismes.<br />
Le saviez-vous ?<br />
Dans l’Union Européenne, l’anglais est<br />
de loin la langue la plus<br />
fréquemment utilisée. En effet,<br />
plus de la <strong>moi</strong>tié des citoyens<br />
de l’UE (51 % exactement) le<br />
parlent, soit comme langue<br />
maternelle, soit comme langue<br />
étrangère.<br />
Source : Eurobaromètre, Les Européens<br />
et leurs langues, 2006<br />
Nathalie Klay et un<br />
policeman, lors du<br />
passage de la<br />
flamme olympique,<br />
Teignmouth,<br />
Devon.<br />
Petites histoires touchantes<br />
La maman de Camille (3 ans) penchée<br />
sur le pied de sa fille, découvre une belle<br />
cloque provoquée par les chaussures<br />
neuves. "Eh bien dis donc Camille, t’as une<br />
belle cloque" et la petite <strong>qui</strong> répond "The<br />
clock... tick tock, tick tock !" (programme<br />
de premiére année, histoire d’une horloge<br />
anglaise).<br />
Thomas (3 ans) me dit un jour, les mains<br />
sur les hanches : "Tu sais, eh ben <strong>moi</strong> mes<br />
copains dans la cour de récréation, je suis<br />
obligé de leur parler en français, parce que<br />
quand je leur dis "blue", "yellow", ils ne<br />
comprennent rien !".<br />
Aïlyn (4 ans). On joue avec la lumiére<br />
"switch off the light", "switch on the light",<br />
ça amuse les enfants, on se retrouve<br />
dans le noir. Sauf Aïlyn <strong>qui</strong> ne semble pas<br />
s’amuser et <strong>qui</strong> me dit, le petit doigt en l’air<br />
pointé sur <strong>moi</strong> : "tu vas te faire gronder, on<br />
ne joue pas avec la lumiére !".<br />
Déclaration d’amour d’une petite de 3<br />
ans "<strong>moi</strong> je t’aime beaucoup... même si tu<br />
ne parles pas comme nous !"<br />
Une photo de la reine Elisabeth est<br />
accrochée dans la salle de jeux.<br />
Une petite déclare : "Ah ! tu connais<br />
la reine, et c’est elle <strong>qui</strong> t’apprend<br />
ces jeux rigolos que tu nous fais<br />
faire !".<br />
VIVRE SANS FRoNTIèRE<br />
L’Americain Field Service (AFS) fut créé par des citoyens<br />
américains afin de secourir leurs compatriotes sur les champs<br />
de batailles de 39/45. En 1947, reprenant le flambeau, les<br />
étudiants des grandes universités américaines organisent,<br />
dans une optique de paix et de réconciliation entre les<br />
peuples, des échanges dans différents pays de jeunes en<br />
familles d’accueil pour une meilleure compréhension des autres<br />
cultures.<br />
Famille d’accueil<br />
C’est très simple : il faut simplement avoir envie d’accueillir<br />
chez soi une jeune personne étrangère <strong>qui</strong> veut apprendre et<br />
se cultiver. Le jeune vivra comme un enfant supplémentaire<br />
à la maison et suivra ses cours dans le lycée voisin. Chaque<br />
famille est, bien sûr, accompagnée par l’association avant,<br />
pendant et à l’issue du programme. Il est à noter que tout<br />
ceci fonctionne sur le bénévolat ce <strong>qui</strong> consolide le projet et<br />
le rend plus généreux. Le responsable d’AFS Côtes d’Armor,<br />
M. Daniel Mith <strong>fait</strong> lui-même partie des "accueillants".<br />
Quelques chiffres...<br />
1947 : création de l’AFS dans son système actuel<br />
12 000 : nombre d’échanges par an dans le monde<br />
50 : nombre de pays destinataires<br />
138 : nombre de familles d’accueil françaises<br />
manquantes pour septembre (sur un total de 422)<br />
1989 : récompense des Nations Unies pour le travail<br />
de l’AFS en faveur des jeunes dans le monde<br />
2012 : AFS Bretagne a reçu l’agrément de l’éducation<br />
Nationale.<br />
Té<strong>moi</strong>gnages de deux étudiants<br />
Anna, Brésilienne de 16 ans en séjour à Lannion : "Le plus dur<br />
ce sont les deux premiers <strong>moi</strong>s pour des raisons évidentes de<br />
communication. Maintenant, au bout de 9 <strong>moi</strong>s, je me sens<br />
plus forte et j’ai un sentiment de n’avoir plus peur de rien. Par<br />
contre, c’est tellement dur de <strong>qui</strong>tter la France que je prolonge<br />
mon séjour et pars en vacances avec ma famille d’accueil".<br />
quentin, Français, parti<br />
une année aux Etats-Unis :<br />
"J’y ai trouvé une seconde<br />
famille. C’est vraiment<br />
au 6 ème <strong>moi</strong>s que tout<br />
devient plus facile. Nous<br />
avons pris nos marques<br />
et sommes en totale<br />
sensibilisation<br />
Vous voulez accueillir, ou souhaitez<br />
partir ? Pour en savoir plus,<br />
contactez dès maintenant :<br />
AFS Vivre Sans Frontière<br />
Tél. : 01 45 14 03 10<br />
Mail : info-france@afs.org,<br />
Web. : www.afs-fr.org<br />
Contact AFS Côtes d’Armor<br />
Daniel MITH : 06 07 65 36 71<br />
daniel.mith22@orange.fr<br />
Comment ça se passe ?<br />
Si le jeune est motivé, il participera à<br />
plusieurs week-ends d’intégration afin<br />
d’évaluer ses capacités d’adaptation et<br />
savoir s’il est vraiment près à <strong>qui</strong>tter le<br />
foyer de PÂPÂ et MôMAN (!). Un <strong>moi</strong>s<br />
avant le départ, un dossier lui est adressé<br />
avec la destination (choisie parmi l’un de<br />
ses trois vœux), sa famille d’accueil, la<br />
ville ou il résidera et son établissement<br />
scolaire. Le but est de s’imprégner de la<br />
culture et de la vie locale, d’échanger et<br />
de partager ses traditions (sans parler de<br />
la langue). Les appels et communications<br />
web sont donc limités. Lors de leur séjour,<br />
quelques rendez-vous avec d’autres<br />
jeunes partis dans la même région sont<br />
prévus afin d’échanger leur expérience,<br />
de parler des difficultés rencontrées, etc.<br />
Enfin, sachez-le, le départ de la famille<br />
d’accueil est très souvent un moment<br />
déchirant mais le jeune revient plus mûr,<br />
plus enrichi suite à cette aventure.<br />
Anna<br />
Daniel Mith<br />
immersion dans la vie locale. Cette aventure apporte une<br />
réelle ouverture d’esprit et nous permet de nous projeter dans<br />
la vie. La maîtrise de la langue est un réel atout pour l’avenir".<br />
Quentin<br />
et sa famille<br />
d'accueil<br />
Preuve que la famille d’accueil est une seconde famille avec<br />
<strong>qui</strong> de forts liens se créent, quentin a reçu cet été sa famille<br />
américaine, Gauthier est retourné en Nouvelle-Zélande et<br />
Sophie la Berlinoise a revu plusieurs fois sa famille française.<br />
A noter que deux Trégoroises sont actuellement à l’étranger :<br />
Julie pour deux <strong>moi</strong>s en Australie et Marie-Astrid à Washington<br />
pour un an.<br />
igwann 29