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/ VIE TU PERDS / ®évolution - DAVID NOIR 1 – Mondiale insistance ...

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<strong>VIE</strong> <strong>TU</strong> <strong>PERDS</strong> / <strong>®évolution</strong> - <strong>DAVID</strong> <strong>NOIR</strong><br />

Valérie / Sonia / Philippe / Any / David / Toutes et tous<br />

1 <strong>–</strong> <strong>Mondiale</strong> <strong>insistance</strong><br />

L’être et le paraître, voilà la question : j’expire<br />

Pour la Pâques, nous allumerons les télés, les radios religieuses et<br />

honnêtes<br />

Je vous salue maris et femmes,<br />

Le pouvoir est avec vous<br />

Libérez nous de vos entrailles<br />

Nous mangerons des nouilles japonaises<br />

Maintenant et à l’heure de notre mort<br />

Râmen<br />

Document terre _ Promotion canopée<br />

Parti en écovolontaire<br />

Mon esprit s’est empoisonné,<br />

Mon estomac s’est ballonné,<br />

Ma ceinture s’est trop serrée,<br />

J’ai des gaz, mes effets me serrent<br />

Et je dois me déshabiller<br />

Sous peine d’incendier la forêt ou de l’abattre à coup des pets<br />

Près du trou dans ma couche, ça zone<br />

Sans blague ! J’ai pas dormi de la nuit !<br />

Tes gaz font barrir ton cul comme un troupeau d’éléphant en marche …<br />

Et moi qui t’ prenait pour une bonne soeur … Chais pas c’ qui me<br />

retient de … Nous interrompons nos émissions pour, du ministre de<br />

l’intérieur, une prompte déclaration :<br />

Pénurie Gutenberg <strong>–</strong> plus de papier au cabinet ! Grosse restriction des<br />

émissions ! Je répète …<br />

Revers de médaille plutôt que de manchette,<br />

Me soulageant dans les Bousquet,<br />

J’ai préfet - raie<br />

Du coup, astucieuse et coquette,<br />

Me passer le doigt sous le nez<br />

Pour contrôler mon Etat net<br />

Si par malchance, j’étais souillée<br />

Moustache de merde ! M’écriais-je !<br />

En découvrant dans mon reflet,<br />

Hitler à cheval en manège,<br />

Dali à dada au bidet,<br />

Charlot à vélo dans la Drôme,<br />

Himmler sur son trône ennuyé.


Mieux vaut un névrosé qui progresse qu’un équilibré qui stagne, je<br />

répète<br />

Tu sens le kk<br />

Vous êtes sur France cul<br />

Tu sens le kk<br />

Vous êtes sur France cul<br />

Tu sens le kk<br />

Vous êtes sur France cul<br />

Interruption de choix : les devinettes déjà répondues<br />

Petite blague N°1<br />

L’éléphant Albinos barrit white<br />

L’éléphant Plus barrit more<br />

Merci<br />

Culture<br />

Le saviez-vous : En érection, le pénis de l’éléphant peut peser<br />

jusqu’à 27 kilos<br />

Blague approximative N°2<br />

Dans l’Antarctique, certains petits rorquals aux yeux ternes dont un<br />

borgne se sont enrhumés<br />

Moralité : l’évent gèle selon 5 mats yeux<br />

« Si l'on vient à moi sans haïr père et mère, fils, frères et sœurs,<br />

et même sa vie, on ne peut être mon disciple » (Luc, XIV, 26)<br />

Discours et chansons : ma bible de guerre<br />

Ta connerie me blesse. Sache le ami, nous sommes des ennemis de fond ;<br />

seul le social nous agglutine par les liens factices de la<br />

compréhension mutuelle. Les sentiments que l’on ressent sincères sont<br />

des faiblesses du caractère et du cœur ; les résidus de naïveté<br />

d’enfance dont l’empreinte émotionnelle fait croire à la notion de<br />

famille humaine. Mais plaisantons ; pour mieux s’entendre, blaguons,<br />

blaguons ; blaguons ensemble<br />

2 <strong>–</strong> Au bonheur des drames<br />

Sexe bio<br />

J’aime la souplesse caoutchouteuse du gland<br />

L’humidité des lèvres<br />

Le goût d’un cul lavé du jour, qui comme la jeune endive est privée<br />

d’amertume<br />

L’érotisme du laisser aller<br />

Ni bâtir pour se rassurer, ni peaufiner pour perdurer<br />

Faire propre, c’est encore faire du sacré


Ce qui est connerie dans la bouche de l’un, peut se révéler vérité<br />

lumineuse dans celle de l’autre, je répète<br />

Ici blonde ; les francs du collier tentent de se parler ; La connerie<br />

n’est pas dans les idées mais dans celui ou celle qui les profère, je<br />

répète aussi<br />

3 <strong>–</strong> Hypocrisie : le pays des sourires<br />

« Si je fais ce que je ne veux pas, ce n'est plus moi qui l'accomplis,<br />

mais le péché qui habite en moi » (épître de Paul aux Romains, VII, 20)<br />

« Croire à un seul, c’est se leurrer sur tous » (David Noir projet JaZon :<br />

le nouvel ordre sexuel, III, 2)<br />

La norme c’est la violence instituée et légalisée vis-à-vis de toute<br />

marge<br />

Je cherche une autre réponse à la violence que la violence … mais ne<br />

trouve pas ; la preuve :<br />

Les vieux sages<br />

Les vieux sages, les jeunes sereins et les papas peuvent se mettre<br />

leur bâton de philosophie dans l’anus et puis faire le dos rond pour<br />

ramoner maman avec ; qu’elle puisse crier oui oui encore encore, donne<br />

nous en s’il te plaît, une famille en or<br />

Oh oui tu nous en donne ; oh oui donne nous en !<br />

Désir de mort<br />

Je lui fis alors un sourire aussi large et accueillant que mon envie<br />

de mourir.<br />

Les femmes qui n’aiment pas les hommes qu’elles aiment, au point de ne<br />

pas connaître les détails de leur bite m’inspirent de la défiance.<br />

En forme<br />

Je me fracasse le long d’un train à grande vitesse, contre ce mur qui<br />

frôle ma vitre, qui jouxte le désastre. Mon envie de mourir est aussi<br />

grosse qu’un gros hug câlin big kiss une fois qu’on est bien sûr<br />

d’être sauvé de la noyade. Je ne fais pas dans la dentelle. Mon art<br />

est trop faible pour me laver les draps. Masques et superficialité.<br />

Vos détresses, vos bonheurs ; pas grand-chose à en faire. Ma musique<br />

alité. Une musique de malade.<br />

Dépourvu de réflexion, je deviens un sachet de thé qui infuse, qui<br />

diffuse comme une fusée traçant dans la voie lactée, sans cesser de<br />

ranger, ni d’écrire en direct dans mon atelier. Tiens les voisins<br />

baisent encore. Visibilité et images composites m’assaillent. Je me<br />

ressens guerrier, à la longue sagaie. Mon infantilisme sera toujours<br />

supérieur à ton infinie connerie culturelle mon chéri. Met ta vanité


dans ton cul. De la sympathie et de la bienveillance de la part de<br />

tous vaut sans doute mieux que l’amour d’un seul. Les livres, puf ! Je<br />

ne sais même pas ce que c’est.<br />

Uni à moi-même dans ma liberté ; tiens voilà du sperme ; fais en ce<br />

qu’il te plaît<br />

Parents, ce fut vraiment un triste bordel, cet amour impossible que<br />

vouliez tisser. Colère. Les parents ne meurent jamais ou alors sontils<br />

morts depuis longtemps, à notre insu. Fini ces préoccupations et<br />

l’attente de l’amitié des autres. Il est temps d’accepter le sexe<br />

comme ami de toujours, débarrassé de la pensée ; à défaut de vivre en<br />

Afrique où j’aurais des tantes par milliers et quelques oncles<br />

éparpillés<br />

Je vais traduire mon propos dans un autre tangage … langage. La<br />

création se produit quand on n’a pas eu la force de résister à la<br />

faire naître, je répète. Il ne faut rien faire naître jusqu’à ce qu’on<br />

redevienne animal.<br />

Interruption<br />

Emission de radiations / Intervention : chaire obnubile<br />

Ici le PD frappeur !<br />

Bonjour PD frappeur, qu’avez-vous à nous apprendre ?<br />

Eh bien, j’ai appris que la première économie est de préserver ma vie,<br />

la seconde est de dire non. Investir n’est autre que dire oui à qui<br />

vous apporte du bénéfice.<br />

Avez-vous frappé beaucoup d’homophobes aujourd’hui PD frappeur ?<br />

Effectivement, j’ai devancé beaucoup d’agressions par des coups de<br />

boules anticipés et des béquilles dans les roustons, avant de poser<br />

mes questions à un homme politique et un skinhead qui se tenaient par<br />

la main ;<br />

Merci Pd frappeur. On vous laisse poursuivre votre micro trottoir.<br />

Et surtout : frappez bien avant qu’on vous agresse !<br />

En tôle les bidonvilles !<br />

Salaud !<br />

4 <strong>–</strong> Familles d’écueils<br />

Pourvu que ça ne fasse pas sens ; sur la vie de papa, pourvu que ça ne<br />

fasse pas sens !<br />

Y a t il des amandes honowables ?


Économie ; qui veut de l’économie ; la nature sauvage n’a que le souci<br />

de l’économie<br />

Klaus Nomi ?<br />

Les sidéens qui veulent wetiwer leu’ gros paquets, sont wecommandés<br />

guichet 12<br />

Marginaux ; violence souveraine ; famille d’écueil guichet 13<br />

"Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de<br />

moi, et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n'est pas<br />

digne de moi ; celui qui ne prend pas sa croix, et ne me suit pas,<br />

n'est pas digne de moi. Celui qui conservera sa vie la perdra, et<br />

celui qui perdra sa vie à cause de moi la retrouvera." (Matt 10.37-39)<br />

5 <strong>–</strong> Fais des rations<br />

Que voulez-vous faire ? Arrêtez le système <strong>–</strong> redémarrer<br />

Pour aller droit dans l’ mur s’il vous plaît ?<br />

Vous continuez comme ça<br />

Windows et Tartefine est un spectacle pour enfants, vulgaire et<br />

grossier<br />

-Salut<br />

-j’aime pas les noirs<br />

-Dans ce cas !<br />

-Vous êtes homosexuel ?<br />

-oui<br />

-vous n’êtes pas beau. Je croyais que tous les homosexuels étaient<br />

beaux<br />

-Je suis minoritaire<br />

-Minotaure ?<br />

-Non, centaure à moitié notaire ? Non ; enfin oui et non, Centaure<br />

minotaure minoritaire et éplucheur de pommes de terre pendant la<br />

guerre<br />

-Ah !<br />

Acte 2<br />

-Champagne ! Tu es le 365ème hétéros de l’année que je suce ; on se<br />

fait la bise<br />

Au fait quel âge as tu ?


-15 ans<br />

-Ah flûte ! Mon compteur a du s’enrayer. Bon tant pis, mais dans 3 ans<br />

j’aurais légalement le droit de t’enculer<br />

-Faudrait quand même que je sois d’accord<br />

-123 partez ; le premier qu’attrape l’hépatite C a gagné<br />

6 <strong>–</strong> Deux : l’amour ?<br />

Brouhaha<br />

Nos associations sont justes des structures identitaires souvent vides<br />

de sens autant que de non-sens. Il ne suffit pas de s’aimer pour vivre<br />

ensemble. Demande à Céline Dion. Partager un projet. Les animaux se<br />

décousent et tombent en charpie, je répète. Partager un projet. À toi<br />

- Quel est-il ? Un enfant <strong>–</strong> un chien <strong>–</strong> un voyage <strong>–</strong> un diamant <strong>–</strong> un<br />

désir - le désir <strong>–</strong> la vie quotidienne. Être amoureux, c’est l’appel du<br />

large ; c’est un large appel. On peut réussir à être amoureux toutes<br />

les minutes en une cascade d’humeurs bienheureuses. Je suis toujours<br />

étonné des magasins qui ferment. Moi aussi. Aucun raisonnement, aucune<br />

structure ne peut tenir le choc face au désir d’être soi. Bonjour, je<br />

viens pour clôturer mon anti-oedipe. Dans la famille mourante, je<br />

prends … Je rentre dans l’oedipe, j’ te rappelle. Le temps se couvre<br />

sur mon regard millénaire. J’t entends pas bien ; tu dis que t’as<br />

perdu du poids ?! Non, mon père a été un poids. Une façade de<br />

démocratie libérale ; tous les interdits moraux et sexuels. Une<br />

machine à aller contre ma nature ; un tuteur de bonzaï. Je suis une<br />

baudruche de l’ombre. La vie à ras de terre. Des angoisses et des<br />

hommes. Ça a l’air bien ; qu’est-ce que tu lis ? Je ne m’attache pas<br />

plus au contenu des livres. Je n’aime plus que leurs titres. On se<br />

rappelle. De quoi ? Non, je veux dire, on s’appelle. Comment ?<br />

Essai<br />

La jalousie met au ras des pâquerettes la relation humaine. Je<br />

mettrais bien un pote au feu, moi. Quoi de mieux ?<br />

Notre société ou la solution de facilité érigée en modèle logique.<br />

Mener sa barque ou le sentiment du médiocre. La fidélité est une<br />

facilité que tu portes chaque soir dans ton lit.<br />

Dans le cas de Jésus, il me paraît important d’enfoncer le clou,<br />

On me dit qu’on le croit camé<br />

Pour les sans-culottes _ guichet 89 et ça ira ; les autres, vous<br />

attendez qu’on vous appelle<br />

Pour me rappeler, je revisite<br />

Pour réparer, je revois les causes ; les origines<br />

Je ramene à ma conscience les douleurs pour en désamorcer au mieux les<br />

déclencheurs, quitte à revivre la situation dans son horreur entière ;


la remettre en scène ; c’est ma façon de vivre : mettre en scène ; ça<br />

veut dire porter à la scène puis jouer avec ce que j’ai porté.<br />

7 <strong>–</strong> Bi polaire<br />

Des esquimaux comme partenaires ; voilà que je congèle à terre<br />

Ce que vous me dites, ça me fait froid dans le slip. Je décalotte<br />

glacière. Sois poli. Be polite ! Le couple éclate ! Famille et Norme ;<br />

une histoire de l’obsolète. Il est temps de mettre sa bible à plat, sa<br />

bible à soi en mouvement dans un cycle sans dieu, mais pétri de<br />

divinités. Premier palier de résorption de la norme. Voyager.<br />

S’éloigner. Bombay, la poitrine ; se tenir prêt à recevoir les coups<br />

sans broncher, sans piper. Moi ce que Gandhi. Maintenir écarté les<br />

lèvres. Esquisser un charmant sourire. Avantage de l’optimisme absolu.<br />

Toujours la banane. Rêveur invertébré et lueur d’amour à la bouche.<br />

L’ombre d’une possible hypothétique réussite suffit à rallumer<br />

l’énergie du désir aux commissures. Un désir de se transformer ; une<br />

auto-estime génétiquement modifiée. Expédition. Jamais se perdre dans<br />

le grand Nord. Pétri de froid dans une boîte de culture ; je fonde la<br />

dynamique de mon désir de synthèse. Un support à porter demain. Du<br />

substrat pour mes colonies de bactéries d’amour.<br />

La culture de l’amour ! Pourtant, rien n’est moins rare. Si des<br />

chapelets d’amour nous sortaient par le cul, nous verrions mieux<br />

combien nous en produisons tous les jours. Plutôt facile d’aimer ; à<br />

la portée de tout un chacun. Il suffit de ne pas se faire croire que<br />

c’est rare, qu’on vit là une expérience unique. Ah les histoires<br />

d’amour, c’est de la bonne pub pour l’espèce. Plus encore que l’idée<br />

de l’amour, l’homo sapiens aime l’intox et la pollution à outrance.<br />

La sauvagerie et l’air pur des montagnes : il les aime bien en carte<br />

postale ou alors une fois l’an, quelques jours, en sacerdoce. Pas pour<br />

se ressourcer, non, ça mon cul ; il aimerait bien s’en barrer loin, de<br />

la source ; pas trop traîner dans le quartier, depuis quelques<br />

milliers d’années qu’il sait qu’il peut mieux faire que de frotter<br />

deux silex l’un contre l’autre. Non ça non, mais pour se ramener un<br />

petit fagot de quoi avoir chaud aux fesses et se rappeler qu’il fuit<br />

tous les jours ; depuis qu’il a tenté une échappée hors du cercle<br />

animal de la lutte pour la survie ; ça oui.<br />

Toutes les vérités énoncées sont des conneries à dire, je répète.<br />

Ami chanteur ; avec un intellect méchament superpauvre, tu te délectes<br />

des rimes de ta prose ; je répète<br />

Mon pêcher fait des gros fruits, je répète


8 <strong>–</strong> Déni s’opère<br />

Chirurgie extatique<br />

Aucun bistouri au monde ne peut infliger le coup de jeune qui serait<br />

oh combien nécessaire, pour donner une gueule acceptable à la cellule<br />

familiale telle que nous la connaissons. La sauver n’étant plus<br />

permis, songeons à l’éradication, du mensonge et des lois obsolètes.<br />

Ému et recueilli sur la dépouille pantelante de mon vieil ennemi, je<br />

loue rides et peau racornie de l’amer dénis, vedette de mon enfance<br />

qui n’a su mériter ma confiance.<br />

Ça c’est vrai ça !<br />

Pourquoi n’est-il pas évident, paraît-il, de regarder les autres dans<br />

le plaisir quand on n’est pas soi-même en train d’en ressentir ? En<br />

d’autres termes, pourquoi n’est-il pas complètement évident de porter<br />

le regard sur une tierce personne en train de baiser à côté de soi ?<br />

Et là je me dis, est-ce que je peux encore regarder un film d’un bout<br />

à l’autre ? Oh la la non !<br />

Est-ce que je sais faire des œufs pochés ? Oh ça oui oui<br />

Quelle est la meilleure façon de zapper ?<br />

Ou bien : pourquoi semble-t-il difficile d’accepter l’évidence que le<br />

plaisir échappe au couple ?<br />

Bon je vais fumer une clope, continuez à baiser sans moi.<br />

Qu’est-ce qui vous fascine dans le spectacle des autres faisant<br />

l’amour et jouissant juste à nos côtés comme dans un reportage<br />

animalier ; je comprends pas ?<br />

Yé yé yé yé tous en cœur …<br />

S’incarne alors devant nos yeux, comme le spectacle de l’océan ; une<br />

image bien différente de la vision d’un partenaire. Une incarnation<br />

fascinante nous laissant démuni un moment, en panne de référence.<br />

Comme une nouvelle nature ; une autre excitation. Vision inégalée dans<br />

les plus grand péplum. Courses de sexes en char au cœur de mon arène.<br />

Et nous pourrions faire varier à l’envie couleurs et humeurs de cette<br />

image générique selon l’acte mis en pratique. Alors on voit des culs<br />

pâmés comme des visages et des visages enfin, toujours péter plus<br />

haut.<br />

La détente quoi, la vraie.<br />

La couleur du manteau de la vierge


Et là, tout comme en archéologie, on trie. On trie potes, on trie les<br />

amis, mais aussi les moins amis, les traîtres, les pas amis, les bêtes<br />

et les ennemis<br />

Alors en un instant tout ce qui me passe et me traverse s’écrit. La<br />

sphère de Rollerball déboule dans ma face et percute mon occiput qui<br />

vaut bien une courtisane orientale. Paf éclatement ; brisures des os.<br />

Clac ! Cassures / fissures / fission de la tome du savoir ; pan,<br />

fendue nette au sol ; trop tard. Quand disparaître n’est plus un<br />

problème, la vie me devient légère.<br />

9 <strong>–</strong> Allo bobo et les 40 malheurs<br />

Le vrai, le réel et la joie s’invite au banquet du malheur<br />

Remplacement ; indifférence ; tâché, pas touché, pas coulé<br />

Je ne « supporte pas » tes jugements … tes « je crois pas que … »<br />

Et c’est parti ! Politique et correct ; JaZon, une vision de l’amour.<br />

Ah mes colonies ; me voilà ! Je me porte doré.<br />

Modestie. Harmonie. Hégé…<br />

« crié, crié é Aline … oh j’avais trop de peine »<br />

Il n’y a pas tant de motifs de souffrance une fois qu’on a bien<br />

imaginé sa place.<br />

Seulement c’est une simple affaire de calcul, quoi !<br />

L’aberration infantile des gens de théâtre dans les petites structures<br />

les condamne à la misère. Ça travaillent pour 10 fois 10 spectateurs<br />

dans le meilleurs des cas et ça vient te rebattre les oreilles du<br />

« mais as-tu pensé au public ; à la transmission à l’autre » quand<br />

leur public est composé à 80% de gens du pseudo métier qui vivent à<br />

coup d’expédients - d’amis ou de connaissances. Moi j’ai l’impression<br />

qu’y z ont pas bien compris la nature réelle de leur boulot.<br />

Toujours la même préoccupation imaginaire du bien-être de l’inconnu<br />

qu’on voudrait tellement toucher, dont on souhaiterait, parait-il,<br />

tellement être reconnu (jusqu’à ce qu’on le connaisse lui-même un peu<br />

trop). Fantasme de gloire dont on ne désire pas réellement qu’elle<br />

advienne ; vulgarité de plaire ; jalousie du national vis-à-vis du<br />

privé qu’il méprise pour ses choix au ras du bitume ; stupidité de ce<br />

dernier, coupable de son inculture, dont il ne sait autrement se<br />

défendre qu’en taxant les nationaux d’intellectuels.<br />

Misère, misère, 100 fois misère.<br />

Voulons-nous réellement l’accès aux richesses ?


En une lettre type « circulaire » très personnelle <strong>–</strong> l’heure est à<br />

envisager l’ouverture <strong>–</strong> vertige des mots <strong>–</strong> l’impression de trop de<br />

chose à dire <strong>–</strong> sortir <strong>–</strong> peur de ne pas avoir le temps pour les dire ou<br />

peut-être rien<br />

Pas d’aliénation ni de droits extérieurs, tout doit être original.<br />

Progression pas à pas sur des années <strong>–</strong> énorme construction <strong>–</strong> saga <strong>–</strong> un<br />

monde <strong>–</strong> mon monde. Il ne s’agit pas de petites choses éparses _<br />

M’entourer des meilleurs. Départ. Je suis déjà mort tant de fois.<br />

Fraction, réalisations, formes. Pas la chose pour la chose <strong>–</strong> perte<br />

d’énergie <strong>–</strong> mais au service de ma construction, de mon histoire à<br />

venir. Rassembler l’énergie. Trouver mon corps hasardeux. Plus qu’un<br />

spectacle, être un ovule fécondé par un public. Le spectateur est mon<br />

spermatozoïde. Ma méthode anti-souffrance ; accouchement sans<br />

douleur : encore faut-il l’appliquer. Je travaille dans et sur le<br />

trouble. Assembler comme on fait une réussite ; c’est bien le but ;<br />

une réussite. On peut jouer aux échecs ou à la réussite ; c’est au<br />

choix. Tout rapatrier de soi ; la naissance est un exode ; je suis né<br />

banni de moi-même, expatrié de mon corps ; trier, purifier, refondre ;<br />

renaître. 40 ans d’exode.<br />

Une bible sibylline ; une religion à moi ; tome 1 : mes tables de la<br />

loi qu’on ne respecte pas ; hello, je suis mon Moïse descendu de moimême.<br />

Chacun de nous est une montagne à gravir puis à redescendre.<br />

J’entreprends mon être. Relation amoureuse ; s’entreprendre. Une<br />

entreprise virtuelle peut-elle être en faillite ?<br />

Je m’ouvre un monde, bien plus qu’une œuvre<br />

J’espère y intéresser des entrepreneurs comme moi<br />

Car je suis le PDG de l’Abandon<br />

Et puis sinon tant pis, à la scène comme ailleurs, je préfère être<br />

seul plutôt que mal accompagné, même si c’est par moi-même.<br />

« Je suis profondément désolé » me murmure un paysage ravagé<br />

10 <strong>–</strong> Petit couple de grognards gays cherche bon appart<br />

La scène institutionnelle rend le public idiot et obtient le<br />

contentement imbécile de soi ; a priori, le contraire du but<br />

recherché par les grands auteurs dénonciateurs qu’il veut mettre en<br />

avant. Bizarre technique.<br />

Suivant tous les dogmes en « ismes », la scène institutionnelle<br />

réveille les bas instincts du public. C’est à ça qu’amène le désir<br />

d’un spectacle abouti ; qui s’estime achevé ; qui est prêt à tourner ;<br />

tout pomponné, budgétisé ; applaudi ébaubi sous les vivats estomaqués<br />

des équipes coordonnées. Depuis qu’ils sont BB, « ils n’ont jamais<br />

rien vu de pareil » !


Public <strong>–</strong> pouvoir <strong>–</strong> théâtre<br />

Rapport sexuels / rapports humains / rapport scène - salle : rapports<br />

humains, des grandes scènes aux petits sketchs<br />

Hélas hélas les institutions n’inventent rien d’intéressant ni de<br />

créatif en matière de production. Naïveté ou suffisance règnent en<br />

maître. Il nous faut saborder ces navires de parade ; voler leur manne<br />

comme des bibelots de pacotille. L’argent d’état est un colifichet que<br />

brandit fièrement le barbare qui menace la liberté de notre<br />

sauvagerie. Corsaire, pirate ou ermite : les quelques voies qui<br />

s’offrent à nous face au paternalisme qui se prend pour la norme ne<br />

sont pas légions, centurion.<br />

«Si les instances officielles veulent bien noter les noms pour le<br />

procès »<br />

Je ne peux rien aimer qui contraigne mon corps. Mon travail<br />

saupoudré dans une vitrine offerte en catimini n’y est pas à l’abri<br />

Mon seul sujet tend à ce que je sois regardé. Pas d’autre choix. Qu’y<br />

a-t-il d’autre à part jouir et régner en maître sur son devenir libre.<br />

Amitié, amour et partage peuvent y trouver leurs places.<br />

Je suis heureuse de ne plus avoir de but.<br />

Le public, il faut songer à s’en passer dans la plus part des cas. Je<br />

fais du spectacle pour trois personnes qui passent et qui s’en<br />

souviendront peut-être.<br />

De mon cou de diplodocus je t’obstrue l’anus et je te suce le puce<br />

Tu as toutes les clefs ; maintenant si tu n’as pas compris, tu devrais<br />

rentrer chez toi et embrassez les tiens ou embrassez des seins et ne<br />

plus m’écouter<br />

Vanité<br />

De rond, point ; je ne vois rien dans ta pupille que la nation et la<br />

vanité des cons<br />

Tiens regarde, tes grands chevaux ; monte donc dessus<br />

Amour ou association<br />

Le public : l’endroit menacé du con<br />

Hélas, les hommes sexe - ploitent<br />

Je préfère des relations multiples et constantes à une débauche<br />

orgiaque d’alcooliques qui croient lâcher le contrôle en s’oubliant<br />

dans des corps anonymes<br />

Je te désire ou je t’aime ?<br />

Je prends l’habitude ou je t’aime ?<br />

J’aime le sacrifice ou je t’aime ?


« Du haut de ces pyramides … »<br />

11 <strong>–</strong> Queues choisir ?<br />

L’assédic ne dissocie pas les dates au sein d’une période chez le même<br />

employeur.<br />

Lien au corps<br />

Lien au sport<br />

Lien au sexe<br />

Le corps est sexe<br />

Question : Pourquoi ne pas mieux exploiter cette force de travail ?<br />

Baiser n’est, semble-t-il pour beaucoup, qu’une sorte d’incarnation de<br />

Noël pour adultes.<br />

Ils <strong>–</strong> elles n’ont rien trouvé à en faire d’autre ; ben moi ça me fait<br />

mal au cul ; vivement que je me tire.<br />

La toison dort bien, sous tous les rapports. C’est mort.<br />

Le pouvoir est aux adultes ; prenons leur, la culotte sur la tête !<br />

A mort l’engeance autoritaire maternante et paternaliste !<br />

A mort l’auteur qui sait ce qu’il fait et le défenseur du bel art !<br />

Place au règne du contempteur.<br />

Cracher dans la soupe me semble bien plus important que de faire de<br />

l’art.<br />

Clairvoyance et Invention - surtout maintenir le cap vert<br />

Je dois être attentif à tout ce que je produis, même ma merde, parce<br />

que tout m’apprend sur tout et sur moi-même et sur le monde et les<br />

autres, inaccessibles, et même ceux dont je ne veux pas. Très bien<br />

comme ça … »<br />

« Laisse les morts enterrer leurs morts, et toi quand tu es en marche,<br />

tu annonces le Royaume de Dieu! »<br />

Pardon ?!<br />

L’évangile selon st cul … luc<br />

Tiens, toi qu’a perdu ton père ; regarde un peu ce qui se passe autour<br />

et dedans toi, voir si il ne s’y cacherait pas encore.<br />

Eh oh la barbe ! Putain, si j’avais la copine à Frankenstein pour me<br />

défendre, tu ferais moins la maligne !<br />

Jazon Bride !


L’esprit des pros <strong>–</strong> le sérail et le réseau - t’empêchent de vivre. Au<br />

boulot.<br />

Tu es une usine d’armement à toi tout seul, mais tu ne parviens pas à<br />

discipliner ton être prolixe. Broutille. Chimères. Renonce à y voir<br />

clair. Tu perds ton temps Harvey ; tu perds ton temps ! Inutile de<br />

vouloir que ce que tu fabriques à l’instant soit fini pour passer à<br />

autre chose. Laisse ça autres. Pour toi, c’est ainsi. Sans issue.<br />

Cours, l’écriture te rattrape. Au moins fabrique des objets<br />

inaccessibles, des objets purs de démence à la vente<br />

Qui peut savoir si ça serait pas de la poésie industrielle ça ?!<br />

Le bon esprit de ma liberté<br />

Ce n’est pas quand je suis menacé de trouver la cohérence après<br />

laquelle il semble que bon nombre courent, que je suis contente <strong>–</strong> bien<br />

au contraire ; mon plaisir s’amenuise alors que l’architecture prend<br />

forme. J’aime l’urbanisme fruit du hasard ; à cheval sur le facteur,<br />

chance ; pas de parcours initiatique, ni de concept social. Pourquoi ?<br />

Parce que toute pensée conceptrice qui « m’invite » fait tors à la<br />

mienne qui ne veut pas y aller. Je viens en visite ; fichez moi<br />

gentiment la paix ; enfin soyez poli quoi ; je suis le dédale de mes<br />

constructions internes ; merci de ne pas m’inviter car vous me<br />

contraindriez à répondre. Je vous aime bien mais je crains vos lois.<br />

Ma substance surnageante se délite en bulles de graisse informes au<br />

contact de l’effort. Quoi de plus bête que les a priori, dit-on ;<br />

n’est-ce pas ?<br />

Angoisse, peur, fermeture, isolement, misanthropie, voilà, voilà,<br />

j’arrive. Réalité du hasard ou interférence de l’ordre naturel des<br />

choses sur soi, il m’a tellement manqué que par effet de compensation,<br />

peu à peu, une partie de moi est devenue totalement lui - clonage<br />

premier - les belles expériences de la douleur<br />

Véritable construction des profondeurs youpi !<br />

2 psychopathes suivent 2 voyants mais les voyants voient les<br />

psychopathes qui se rapprochent à quatre pattes.<br />

Elaborer, comprendre ses outils personnels est la tâche la plus<br />

palpitante du monde savez-vous et ce, certainement depuis le premier<br />

homme. Bâtir sa survie sollicite l’imaginaire à foison ; excite le<br />

corps tout entier ; crée une valeur exponentielle de soi-même qui va<br />

de l’avant, en concurrence avec soi-même et avec la nature de chaque<br />

être et de chaque chose nécessaire à soi-même. Dans le monde<br />

d’aujourd’hui, enfants et adultes se sont rejoint, se consolent autour<br />

des mêmes jouets<br />

Le lien de tout : sexe / pouvoir / vérité / art / public / bêtise /<br />

fond et forme / intimité / pudeur / la nature, les fauves et les


primates / la parole énoncée et les discours rentrés / la révolution /<br />

l’évolution / le pénis et la vulve / l’amitié / la camaraderie<br />

sexuelle / la caresse du temps<br />

Je tends … brasse … cule … merde<br />

Le sexe est l’organe émouvant par excellence<br />

La renaissance se crée au long de son long cour<br />

L’amour sans histoire d’amour ou une histoire d’amour sans amour ?<br />

Aujourd’hui, peu nous chaut ! Dans un bulletin de vote JaZon, tu<br />

trouveras toutes les formes d’attachement, grand chanceux ; l’ombre du<br />

testicule nouveau se penche sur ton berceau<br />

Et les corps se pénètrent en une encapsulation large. Dommage pour ma<br />

collection d’images. Il se peut bien qu’elle me coûte chère à faire<br />

cette fresque de cinéma<br />

12 <strong>–</strong> Morts dorées<br />

Semences guerrières<br />

Vite vite ; productif et vendre quoi ?<br />

Les autres, je ne les connais pas ; je ne connais que mes semblables<br />

Je n’ai pas le temps de mourir d’un cancer ; vite vite faut qu’ je<br />

vive ; j’ai du travail à faire !<br />

Ayant purgée sa peine et après plusieurs années d’errance, Médée bien<br />

décidée à tenter sa réinsertion sociale fait plusieurs petits métiers<br />

avant de monter sa propre entreprise :<br />

J’n’attends plus rien …<br />

La déception nous isole, tant pis. Et je me fous de ce que tu penses<br />

car au fond ce n’est encore que déception. Tu ne me soulageras de<br />

rien ; tu ne vivras pas à ma place.<br />

« Laisse les morts enterrer leurs morts, et toi quand tu es en marche,<br />

tu annonces le Royaume de Dieu! »<br />

Cochon qui s’en dédit<br />

Autrui est une truie<br />

Ma tendresse s’est cristallisée à partir du sentiment de déception ;<br />

ce n’est pas bien grave ; c’est juste une des portes de la consolation<br />

qui s’est refermée.<br />

Que se passe-t-il quand on s’est détaché de l’acception la plus<br />

courante du phénomène « amour » ?


De ces unions est né un enfant dont ils ignorent tout<br />

Dans les yeux du nourrisson sidéré<br />

Il n’y a que chocolat et sexualité : une affaire de température<br />

La repro-addiction : se reproduire ;<br />

Combler, la différence ?! Ça veut dire quoi ? Satisfaire autrui ?<br />

Pff ! J’aimerais bien ne pas être au chômage ! Qu’es-ce qui croient<br />

tous ; que les artistes ça invente gratuit<br />

L’argent ou quelque chose doit combler les trous <strong>–</strong> les manques <strong>–</strong> les<br />

brisures<br />

Puisque la ligne n’est pas continue <strong>–</strong> point t’y es <strong>–</strong> iras-tu voir<br />

jusqu’où l’amour ne nous lie pas à l’infini ?<br />

Pitié pas de trop de simplification <strong>–</strong> ça me file des complexes<br />

Pregnant, enceint et je suis bien mari<br />

Enceint de moi-même. Pas d’aliénation, ni de droits extérieurs. Je<br />

suis déjà mort tant de fois. Fraction, réalisations, formes. Trouver<br />

mon corps hasardeux parmi les décombres. Plus qu’un spectacle, je suis<br />

un ovule fécondé par un public. Le spectateur est un spermatozoïde.<br />

Accouchement sans douleur : le travaille se fait dans le trouble.<br />

J’assemble comme on fait une réussite ; c’est bien le but ; une<br />

réussite. On peut jouer aux échecs ou à la réussite ; c’est au choix.<br />

Tout rapatrier de soi vers soi ; ma naissance est un exode ; je suis<br />

né banni de moi-même, expatrié de mon propre corps. Il me faut trier,<br />

purifier, refondre ; renaître après des années d’exode hors de soi.<br />

J’ai moi aussi une longue route à faire dans une poésie industrieuse<br />

et fibreuse de mes sens - établir une liaison entre tous mes dossiers.<br />

Constituer l’entrelacs de mes cercles diffus.<br />

Peu importe les méthodes ; elles sont au final toutes bonnes. La<br />

méthode ne doit pas se dire pour ne pas se figer, ni figer celui qui<br />

la définit dans ses murs. Je doit juste savoir ; être au courant qu’il<br />

y en a une et co-exister avec elle. Ma méthode de vie et d’être est de<br />

créer un animal énorme, un rorqual bleu, une baleine bien franche, un<br />

calamar des profondeurs. Un encore né remonte vers la surface.<br />

Higher & higher & higher and pregnant<br />

Histoire d’un conte défait ou Dracula, la culotte en bas<br />

<strong>–</strong>Eh ben on doit pas rigoler tout les jours avec toi !<br />

-Ta gueule, tu nous fais chier avec ta misère<br />

-Le monde est retard avec des gens comme toi ; on régresse ; tu nous<br />

fais tous régresser.<br />

-C’est acheter qui me satisfait, d’avantage que consommer les produits


-Produit toi-même<br />

-Je vais t’attraper par la chatte la vieille<br />

Dans la violence, tout m’entraîne<br />

Nous les pauvres chiots, japons face à 100 000 hyènes<br />

Impossible de croire à la mascarade des adultes<br />

Je souffre de précarité cérébrale ; c’est quand le repos ?<br />

Note de mes camarades :<br />

L’enfance est un handicap comme un autre<br />

Avec moi ou contre moi<br />

Je ne transigerai plus<br />

Même pas une histoire de confiance<br />

Juste m’octroyer les moyens d’être obéi à défaut d’être choisi<br />

C’est vraiment duraille à s’avaler de n’être pas considéré parce qu’on<br />

y voit clair derrière les masques et les attitudes<br />

Petit despote ; petit soldat éclairé ou dans l’obscurité ! Ça m’<br />

dérange pas ma foy !<br />

Les camarades <strong>–</strong> les amitiés particulières : la douleur de<br />

l’interdiction faite aux hommes de s’aimer <strong>–</strong> l’ai ressenti tout enfant<br />

<strong>–</strong> condamné d’emblée à la race de ceux qui doivent se sacrifier pour …<br />

rituel tribal <strong>–</strong> tribalité médiocrité <strong>–</strong> t’abat sage <strong>–</strong> tabata sage -<br />

tabassage <strong>–</strong> un passage au tabac pour un paquet de lucky light<br />

La plus grande des violences des hommes vient de l’homophobie avec<br />

laquelle on éduque ces mêmes hommes à ne pas s’aimer eux-même.<br />

Quadrature du cercle et du rôle des femmes, car qui éduque les<br />

hommes ?<br />

Il y a cent façons d’endormir les poules<br />

Champ de Bataille / Théâtre des Opérations / Hôpital rectal<br />

Alors, t’accouche mou du gland ?<br />

La création scénique a ses paradoxes<br />

Structurer ne veut pas dire raconter ; m’entends-tu, lourd du cul ?<br />

Obsession obsolète<br />

Montrer sans démontrer et parfois l’inverse …<br />

Ah la passion de la dissertation ! On n’en est pas sorti. C’est grand<br />

genre ; ça fait de la subvention, mais ça créé du rebus. Des moyens<br />

nom de nom ! Attention : Projection et relief filmique ! Double écran<br />

simple / triple écran double / fusion / attraction de la lune et cycle<br />

démarré :<br />

Au cœur de mes tornades une pierre dans son erreur de parallaxe,<br />

heurte, et j’ai rarement vu ça, une chenille désormais borgne to be a<br />

larve. Sifflant trois fois d’admiration, je crains de me ronger car


elle me court le train. Fuyant, je me suspends au tampax tombé du trou<br />

des toilettes d’une micheline Paris Dax, et ça m’embête beaucoup.<br />

Casting équitable<br />

Je veux des singes partout et des culs de centaure<br />

Critère d’audition : acceptation de trucs dans les trous<br />

Enfin toutes et tous égaux par la pénétration obligatoire<br />

Et je te l’ai déjà dit, c’est pas l’homme qui prend ta mère …<br />

Juste après l’Algérie, juste avant les cités ; on n’est pas bien<br />

tombé ; nous petits blancs français, le doudouïsme nous a formé.<br />

C’est dur d’admettre que non, nous ne sommes pas des images. Non, ce<br />

monsieur noir bien mis, qui te fait ressentir de la bienveillance ;<br />

souviens toi qu’il n’a que l’apparence rassurante de l’oncle Bens de<br />

ton enfance ; il a une vie propre bien à lui ; il pense et pourtant ne<br />

reçoit ta considération émerveillée que parce son allure, son sourire<br />

et ses grands yeux pétillant se confonde avec le majordome amicale<br />

figurant sur ton paquet de riz de quand tu étais petit. Le<br />

colonialisme de droite, ni son corollaire de gauche, la compréhension<br />

gratuite, ne sont morts ; loin de là, dans tous les foyers de nos<br />

cœur, couvert des guirlandes de noël ou de la puanteur de la litière<br />

des fauves, en tous endroits de toi, ils brûlent encore, rêveurs.<br />

Comme un barrage qui éclate et libère les eaux retenues, la mort de<br />

Ponce Pilate m’ouvre grand les portes de son cul.<br />

Là je me lave les mains à l’aube de ce sanctuaire inconnu.<br />

Je hais l’écriture et son cortège d’admirateurs.<br />

Je hais le spleen et ses petits auteurs<br />

Je hais les professionnels et leurs trucs efficaces ; leur baissage de<br />

culotte, à voix basses et leur sérieuse messe de la renommée, de la<br />

verroterie et de la pacotille ; ce sont eux les zoulous, les morts,<br />

les déportés<br />

De leur conscience<br />

Faut se calmer mon vieux ! faut pas faire des remous en pleine mère ou<br />

on va dessaler.<br />

J’accoste en chemise légère, privé d’originaux sur les clous de mes<br />

murs ; privé d’originalité ; vraiment pas original ; pas même un<br />

orignal en vue. Il y a pourtant bien plus de fiction ici que dans tous<br />

les scénarii réunis ! Tout mon sanctuaire est faux et sujet à<br />

caution !<br />

Chanson de deux lignes<br />

La jalousie m’ennuie autant que la culpabilité. Ce sont des poids<br />

morts dont on nous a chargé


L’amour dit-il : « tu-es à moi ? » Peut-on s’aimer au-delà d’un<br />

contrat d’assurance ?<br />

C’est bien plus beau l’amour quand c’est du sexe ; ça danse<br />

La diffusion rend la parole imbécile et par trop importante ; alors<br />

qu’elle est toujours mensonge, quelque part, en nous même, contredite<br />

par de nombreuses autres parts de soi. Si je n’avais pas besoin de<br />

gagner ma vie, je ne parlerais pas ; en tout cas pas comme ça.<br />

Ah si le monde était un peu moins crasseux dans son exigence !<br />

Le rock, le bruit, au moins, c’est rigolo ; fascinant de facilité et<br />

vide de réflexion sans l’être tout à fait d’intelligence.<br />

Pff ! La sale manie d’écrire ! Ah la sale manie d’écrire !<br />

L’amour n’est pas l’amour, mais la peur de la mort<br />

Il suffit d’une simple douleur physique dans sa chair<br />

Pour que l’autre soit moins adéquat,<br />

Misère, misère<br />

Le courage d’avoir la force et la force d’avoir le courage ; où j’ai<br />

fourré tout ça ?<br />

Ce sont 2 choses distinctes de trouver les forces et d’avoir le<br />

courage de les mettre en œuvre ; parfois aucun des deux ne répond au<br />

son du corps beuglant de son envie d’être<br />

Le deal<br />

Je t’aime parce que tu me fais un enfant ; toujours le même châtiment<br />

À la source<br />

Les pros du respect sont des faiseurs de tartes à la crème.<br />

Non je ne te respecte pas a priori. Maintenant si tu veux la castagne,<br />

viens y mon petit gobelin. Je n’ai plus le temps d’attendre les<br />

personnages et leurs histoires. Je suis la vérité et la vérité, je<br />

m’en fous. Lâche l’affaire ; si tu ne peux pas venir là où je me<br />

situe. Ancien ou Nouveau test amant. En bon ordre. À mon ordre<br />

nouveau.<br />

Un seul objectif : mettre à genou ta vanité lorsque tu dis m’aimer<br />

1 heure d’émission littéraire à la radio et finalement 3 pages à<br />

retenir sur 150 pour 15 euros ; ça fait cher la vérité. Et ça critique<br />

la médiatisation et le marketing. Du vide, du creux et encore du vide.<br />

Putain, merde, j’en ai marre de ces cerveaux où s’agitent trois petits<br />

pois présomptueux qui pensent réinventer le monde en toute humilité.<br />

Marre de ces faux culs moralisateurs. L’important est sans importance<br />

et il n’est de réel que ce que je suis et non ce que je dis.<br />

Si bonheur durable il y a, il est dans le regard objectif sur le réel.


La fascination n’est qu’allégeance au pouvoir et négation du libre<br />

arbitre. Fantasmes, rêves et projections constituent l’univers mental<br />

d’enfants arriérés qui fait le monde triste et morbide dans lequel<br />

nous évoluons. Le rêve d’un bonheur fantasmé est déjà un crime en soi<br />

par l’oubli qu’il génère de sa propre indifférence cruelle vis-à-vis<br />

d’autrui. Acceptons de n’être rien de plus que des animaux qui luttent<br />

avec leur animalité. Ce fragile équilibre constituerait déjà une<br />

humanité suffisante si nous étions seulement capable de le faire<br />

exister en en ayant conscience.<br />

La peupré<br />

Le parfum des fruits mûrs a du mal face aux odeurs de merde, je répète<br />

13 <strong>–</strong> Sorrow est arrivé<br />

« Si je t’aime, me laisseras-tu ne pas devenir ton esclave ?<br />

Veilleras-tu sur ma santé mentale et la faiblesse de mon cœur ?<br />

En profiteras-tu pour m’astreindre à une seule et unique place ? »<br />

Toujours, c’est comme ça ; eh bien j’espère, tu sais !<br />

Jésus :<br />

Bon. Je n’ai pas de pain pour tout le monde, je le répète !<br />

Le petit Versailles des familles ou comment se donner de l’importance<br />

Il existe des parents de merde qui veulent toujours nous montrer<br />

qu’ils souffrent, qu’ils en bavent, qu’ils en chient. Ah c’est dur de<br />

donner une éducation <strong>–</strong> ordre sur ordre <strong>–</strong> Fais attention !<br />

Art <strong>–</strong> tillerie - lourde<br />

Des milliers de projets, autant que des chars en sont chargés<br />

Depuis longtemps c’est dessiné en moi le projet de vivre une part de<br />

ma sexualité à travers mon travail ; soit c’est possible ; soit ça<br />

l’est pas ; c’est comme-ci ou comme ça ; ou tu veux ou tu veux pas !<br />

Je cherche à gagner l’argent qui me permettra de me racheter un<br />

bonheur<br />

Il n’y a pas d’amour à vendre<br />

Putain ; je suis un honnête branleur ; allez file moi de l’amour en<br />

dur ou je te pète la gueule ; j’ai rien contre toi, tu sais ; juste la<br />

vie qui passe<br />

La barbe, artiste, même quand on l’est déjà, on doit le devenir ;<br />

tiens voilà 100 cars en sacs et me cours plus sur l’impériale. Chier !<br />

Demandez ma parole ; elle est fraîche ; elle fraîche ; on y va ; on y<br />

va ; de la bonne parole bio ; achetez aux entrepreneurs indépendants,<br />

un peu de leur parole ; un petit effort ; on y va


Non, faire du théâtre ; ça non ; mais s’en servir euh … bon… ouais<br />

On ne fait du théâtre que parce qu’on a peur, parce qu’on ressent la<br />

peur évidente de la vie et de ses dangers<br />

Ceux et celles qui ont peur font toujours du théâtre<br />

Choisir n’est pas pour moi et tant pis si je meurs plus que seul<br />

Je veux tout et pas qu’en chanson !<br />

Je me donne de la peine à longueur de temps alors, tu t’y mets quoi !<br />

Mon corps, mon chantier<br />

Le jugement se prenant pour la vérité me dégoûte<br />

Seul « l’avis » est envisageable<br />

Merci de ne pas laisser confondre la loi et la vérité. Avancez vers le<br />

fond s’il vous plaît.<br />

Douceur paternelle et aigreur homophobe ; l’affection des fashos juste<br />

avant le dodo<br />

Attentionné avec les garçons qui m’entourent et rendu homophobe par le<br />

discours ambiant ; La peur ; la peur ; la peur<br />

Le gros avantage de la musique c’est qu’elle se fait remarquer sans<br />

transporter d’idées déchiffrables très remarquables ; on ne peut se<br />

braquer que contre sa mélodie, son rythme, son harmonie ; rarement<br />

arriver à discerner et rejeter le fond de ce qui l’anime sans être<br />

spécialiste.<br />

C’est sûr, c’est dur de savoir quand un violoncelliste classique est<br />

ringard ; faut qu’il se mette à parler<br />

Le théâtre n’est qu’un lieu et c’est ici que ça se passe ; avancez<br />

dans le fond s’il vous plaît.<br />

C’est aujourd’hui que je sors ?<br />

Variétés<br />

Ah si on pouvait tuer les vieux !<br />

Ah si on pouvait tuer les vieux !<br />

Ce s’rait tellement plus économe …<br />

L’histoire dédoublée de ma vie<br />

Le ratage de sa vie a ses lois<br />

Mon père a tenté d’ériger le sien en succès du style appartement<br />

témoin<br />

Je n’ai pas le talent d’exister face à la comédie de l’amour familial<br />

Et toi qui crois que tu existes en faisant un enfant ; ça ne me suffit<br />

pas ; t’as autre chose à côté à me proposer ?


Peuple des intellectuels, lève-toi et comprends mon appel.<br />

Oui mais je suis … tu es un peu … légère … niveau artillerie … gourde<br />

Cesse de me donner des ordres<br />

Cesse de m’appeler à 8h<br />

Soigne-toi bien<br />

J’en ai eu assez du masochisme qui consiste à tout permettre aux<br />

autres, à délivrer toutes les permissions sans amour en retour ; rien<br />

d’autre comme salaire que la jalousie de ces cons d’hommes masculins<br />

et l’envie machiste de ces femmes violentes <strong>–</strong> alors j’ai tranché net<br />

le fil de leur suffisance à tous, fermé le portique de leurs<br />

récréations qui n’étaient pas leur création et de leur bac à sable.<br />

Tout prêt que j’étais à tomber de haut, au travers du vide et jusqu’à<br />

m’écraser. Je ne me suis pas planté.<br />

Je ne vis pas dans le monde mais dans la chambre de Proust qui aurait<br />

éternellement dix ans<br />

Je crois bien que le monde ne m’entend pas <strong>–</strong> l’illusion est comique<br />

pouet pouet !<br />

ATTENTION<br />

Qu’est-ce qu’on pourrait bien oser avant de mourir ?<br />

AGIR<br />

-<br />

ici<br />

La scène est une fantasmagorie intense <strong>–</strong> s’y faire prendre - mais pas<br />

de vitesse<br />

Nouvelles traditions et authentiques démesures<br />

L’ordre du testicule nouveau impose de juter juste avant l’apéro<br />

Vois tous ces bouts roses haut, admire comme la souplesse des<br />

glands s’enchaîne<br />

Une poésie neuve et stimulante sous une peau pierre<br />

Attention, tu vas te bananer le soir à la veillée, je répète<br />

Mes préoccupations sont de carton et mes melons de cavaillons<br />

Entre nous, la baise n’a pas collé, pourtant nos peaux moites étaient<br />

soudées à force de nous démener<br />

Tu fais ton taff, vive la population utile, moi je ne servirai jamais<br />

aryen<br />

Hum ah oui oui, c’est intéressant


Assis sur un trône de faïence le cul du roi de France<br />

Ah l’anus ! Ah l’anus !<br />

C’est n’importe quoi me dit une personne avec un degré de conscience<br />

très très mince<br />

Faire de la scène c’est jouer à la dînette avec ses roupettes, le<br />

menton fier et relevé comme un beau gland bien dessiné<br />

Ah la qualité ah la qualité<br />

L’incroyable nuisette se targue d’être amer, je répète<br />

14 <strong>–</strong> Est-ce crime ?<br />

Haine du genre<br />

Ton sens du subtil et tes effets de style sont pires que tout,<br />

écrivaillon de mes deux ; à moi, je vais faire mieux ;<br />

Pour quelques heures et minutes, je vais me contenter d’écrire, bien<br />

que je n’aime pas tellement me cantonner à cette unique tâche dans un<br />

laps de temps aussi long. Je n’aime ni les auteurs, ni les écrivains,<br />

ni le papier, ni la lecture, ni l’objet-livre et encore moins les<br />

romans et les fictions. Tout ce petit monde culturel, ainsi que ceux<br />

qui l’apprécient ou le côtoient me font chier au plus haut point ;<br />

c’est ainsi. Pourtant ça vient comme ça pisse ; ça ne me coûte rien ;<br />

parce que ça ne vaut rien ; ni moi, ni Stendhal. Parce que l’être<br />

humain est de la merde en branche et que toutes ses prétentions à être<br />

ou se prendre pour quelque chose me le rendent encore plus stupide et<br />

insupportable. Difficile de vivre là-dedans au quotidien. Impossible<br />

même de le revendiquer à 100% plus d’une minute sans se faire buter à<br />

la hauteur de ce que l'on a envie de cracher à la gueule du genre tout<br />

entier. Alors, j’avance sans réfléchir au rythme de ces doigts, les<br />

miens, qui avancent sur le clavier de façon rythmiquement monotone. Je<br />

hais pareillement le rythme et le prétendu swing qui nous mettrait<br />

tous d’accord d’un même tempérament bondissant enjoué, douloureux et<br />

commun. Je marche à contre sens dans une foule qui n’a aucune idée<br />

même que j’existe. Il suffit de se mettre à contre sens de la route<br />

pour s’en apercevoir. Faites le et vous verrez. Évidemment pas si vous<br />

êtes armé ; là ils se rendront compte de votre existence et fuiront<br />

comme les lapins qu’ils sont. Pas non plus si vous êtes à bord d’un<br />

véhicule qui recèle le pouvoir de causer quelques accidents mortels<br />

avant d’être intercepté par les brave gars de la police. Non, faites<br />

l’expérience juste à pied ; voilà, comme ça ; ne serrait-ce qu’au<br />

milieu de la foule du métro ; juste toi tout seul à contre-sens pour<br />

leur montrer que tu existes et que tu es beau. Eh bien, non ; démuni,<br />

sans arme pour faire valoir ta position, tu seras juste un gêneur et<br />

on tentera de regarder au delà, par-dessus ta carcasse, comme une


vague qu’on évite pour ne pas boire la tasse lorsqu’on se trouve soimême<br />

à nager à contre courant dans la mer.<br />

Une seule question : qui défends-tu quand tu m’agresses ?<br />

Tu veux pas répondre ?<br />

Rassure-toi mon canard, je ne cours pas après les fuyards<br />

J’ai pas le temps tu comprends ?<br />

Alors là tu m’épates<br />

Le couple est une contradiction ; du couple naissent les frustrations<br />

J’ai quand même envie d’essaimer mon sperme dans ton nez<br />

Mais t’es capable de vivre une histoire sexuelle ou pas bordel ?<br />

De l’amour sexuel, pas ta chienlit de maison de repos où y fait bon<br />

jouer à la belotte<br />

Pas de repos sans jouissance préalable hein ? C’est d’accord hein ?<br />

Dit le vieux<br />

Oh lala c’ que t’es ballot<br />

Ceux et celles qui ont un peu la force d’être encore hauts en couleur<br />

à cette heure tardive, apprécieront la bonne humeur de ces<br />

sympathiques clowns rieurs ah ah<br />

On est attiré par les groupes hein mon chéri ?<br />

On aime les mouvements de société hein ?<br />

On veut être là où on dit que ça se passe hein ?<br />

On veut pas mourir dans sa solitude et oublié ?<br />

On est ce qu’on s’est figuré être ; quand on s’en aperçoit, il est<br />

grand temps d’être ce qu’on se figure, pas vrai ?<br />

Recette pour aimer sans se rendre malade : se contenter de désirer, se<br />

concentrer sur ce désir et rien d’autre. Évacuer grossièrement tout<br />

acte d’amour qui pourrait passer pour du lien serein. Attention,<br />

présence possibles de traces de fruits à coques.<br />

Scène d’enculage<br />

Petite pute pute salope …<br />

Eh oh bon ça va maintenant !<br />

Je ne savais pas que le coinçage était une éthique<br />

Et je vous mets juste un peu de gel pour les discipliner

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