Généalogie de la Famille DELIRY

Généalogie de la
Famille DELIRY
16/03/2009 - Cyrille Deliry

PRÉHISTOIRE DE LIRY
LIRIUS
Il se trouve sur la commune de Liry, un site préhistorique remarquable des Ardennes.
Deux périodes principales sont distinguées :
Âge de la Pierre polie
LÉGENDE FAMILIALE
Ce lieu est connu des préhistoriens par la découverte en 1881, au nord du village, d'un ossuaire de l'âge de la
pierre polie (5000 ans avant J.C.). C'est la plus importante station néolithique découverte dans les Ardennes. Une fosse
creusée dans la craie contenait une vingtaine de squelettes de différents âges avec un mobilier funéraire assez riche :
haches en silex poli et emmanchées, grattoirs, polissoirs. Ces Hommes succèdent à la race des Cro Magnon.
Période celte
Une autre découverte a été faite en 1928, celle d'un cimetière celtique à 150 m de l'ossuaire néolithique. Dans
24 tombes, creusées dans la craie, on a trouvé les squelettes, des débris de vases, fers de lance, épées de fer, anneaux,
fibules, boucliers et bracelets. Ces objets sont déposés au musée de St Germain en Laye (réf. 78220 à 78229 et 78231 à
78240).
Personnage légendaire, Lirius ou Lerius, propriétaire et fondateur de la villa romaine de Liriacum, en place actuelle
du village de Liry, situé à une cinquantaine de kilomètres de Reims i .

SEIGNEURS DE LIRY (X-XIÈ S.) ET VILLAGE DE LIRY (XI-XIVÈ S.)
SEIGNEURS ET DAMES DE LIRY
Les premiers seigneurs de Liry sont de puissants possesseurs terriens comme le montrent de nombreuses donations
faites en 1190, 1218, 1221… { des moines, aux Templiers ou { l’Abbaye St Denis… Une possession des Templiers se
trouvait sur Liry, néanmoins, outre cette indication, nous ne savons pas à quelle époque.
Au XIème siècle le village de Liry est indiqué en latin sous Lyreium en 1221 ou Lireium en 1223. Plus tard on trouve
encore en latin, Lireyum (1346).
En français, il semble que ce soit la forme Lirey qui ait été utilisée primitivement. Dans un même acte en 1322 on
trouve à la fois Lirey et Liry. La famille qui tire son nom du village se disait tantôt de Lire, tantôt de Liry.
En 1345 le seigneur est Bertrand DE CERNAY et il y a à Liry environ 300 habitants.
En 1449 le village a périclité comme presque tous ceux de la région pendant la guerre de 100 ans. Le château est en
ruines. Un titre en parle ainsi « moitié de masure sur laquelle voulait avoir une maison seigneuriale laquelle est
détruite ». Les ruines du château étaient encore visibles { l’est des habitations avant la guerre de 1914-1918.
L’église date du XIVè siècle.
BONNE DE LAUNAY, DAME DE LIRY
Elle apporte ce fief en 1495 { son mari, Aleaume d’AVERHOULT, seigneur de Lalobbe et Tourtelon, dont la stèle
funéraire est toujours dans les environs.
ROSETTE DE LIRY
En 1560 Rosette DE LIRY épouse Antoine d’ESTOQUAY, seigneur de Mt St Martin.
Elle avait pour armes « d’azur { la force d’argent, accompagnée de cinq étoiles d’or, deux en chef et trois en point et
surmontée d’un lambal d’argent ».
VILLAGE DE LIRY (XV-XXÈ S.)
En 1773 la terre de Liry est en vente. Elle est achetée par J.B.Gilbert DE SAVIGNY, trésorier aux écuries du Roi.
En 1791 une nouvelle mise en vente révèle que la propriété comprend une belle maison bourgeoise, 321 arpents de
terre, 37 de terre d’avoine, 68 en prés et un moulin { eau. Elle est loué 4800 livres.
Les ruines du château étaient encore visibles { l’est des habitations avant la guerre de 1914-1918. Liry a été
longtemps la zone des combats, notamment une position d’artillerie lourde allemande, cible des artilleurs français. La
IVème Armée française est lors des phases décisives de la première guerre, lors de l’offensive franco-américaine entre
la Meuse et la Suippe (26 septembre au 3 octobre 1918), le 1 er octobre, à Vaulx-les-Moussons et aux abords de Liry.
C’est de l{ qu’elle partira le 4 octobre au matin, { la poursuite de l’ennemi en retraite vers l’Aisne.
Ensuite tout { été reconstruit… l’église est restaurée en 1924.

ABBÉ LOUIS DE LIRY (1617-1709)
Né dans une localité inconnue en 1617.
PÉRIODE DE LA FERTÉ MILON
Curé de Marolles, vers la Ferté Milon sur la route de Meaux, pendant 52 ans. Bien que portant le nom de Liry, il n’est
pas à proprement parler de la famille, mais quelques éléments semblent indiquer que les Deliry de la Ferté Milon le
connaissaient… la fusion, non { juste dire de la particule, mais du « de » désignant l’origine de la famille a pu se faire {
cette époque.
Décédé vraisemblablement { la Ferté Milon en 1709, { l’âge de 92 ans, inhumé dans le chœur de l’église St Nicolas.
SÉBASTIEN DELIRY (1631-1706)
Né dans une localité inconnue en 1631. Nicolas DELIRY (1737-1709) semble être son frêre. Ce dernier est décédé
{ la Ferté Milon, localité où on retrouve l’Abbé Louis de Liry (1617-1709).
Un fils connu : Jean (XVIIè s. - 1708).
Décédé { l’âge de 75 ans le 21 décembre 1706 { la Ferté Milon.
JEAN DELIRY (XVIIÈ S. - 1708)
Né au XVIIè s. dans une localité inconnue, différente de celle de son décès.
Marié à Marguerite SUBTIL (XVIIè s. - 1712)
Née au XVIIè s. dans une localité inconnue.
Décédée à la Ferté Milon le 12 avril 1712.
Huit enfants nés à la Ferté Milon dont le troisième est Jean, Louis (1698-1777).
Décédé le 30 avril 1708 à la Ferté Milon.
JEAN, LOUIS DELIRY (1698-1777)
Né le 10 août 1698 à la Ferté Milon.
Marié à Jeanne SEURE (1702-1761)
Née en 1702 à la Ferté Milon.
Décédée en 1761, vraisemblablement à la Ferté Milon, âgée de 59 ans.
Quatorze enfants dont 9 décédés en bas âge. Jean, Joseph ii (1722-1762) en est l’aîné, alors que notre ancêtre est
Jean, Philippe (1736-1790) le 9 ème enfant.
Décédé le 25 septembre 1777, vraisemblablement à la Ferté Milon, âgé de 79 ans.
JEAN, PHILIPPE DELIRY (1736-1790)
Né le 30 décembre 1736 à la Ferté Milon.
Marié à Marie, Madeleine BOUVARD (XVIIIè s.)
Peut-être née à St Gobain.
Son père, Pierre BOUVARD est chirurgien { St Gobain, et sa sœur, Marie, Anne est mariée à Jean, Joseph,
frère aîné de Jean, Philippe.
Cinq enfants de 1766 { 1775 dont 4 n’ont survécu que quelques jours. Pas d’autres précisions, néanmoins deux sont
connus adultes : Louis, Etienne (1768-1849) et son frère dont on ne connaît que la génération suivante avec Joseph,
Sébastien iii (1798-XIXè s.).
Décédé le 23 octobre 1790 { l’âge de 54 ans.

LOUIS, ETIENNE DELIRY (1768-1849)
Né le 13 octobre 1768 à la Ferté Milon, toutefois son acte de décès donne pour date de naissance celle du 28
septembre 1768.
Il est marchand tailleur, c'est-à-dire tailleur { son compte, maître tailleur d’habits.
Marié à Geneviève, Henriette BRISSONNIER (1766-1845)
Née le 2 janvier 1768, peut-être Bourq.
Son père et Joseph BRISSONNIER, laboureur à Bourq et son oncle et frère de Joseph, Jacques BRISONNIER
(1765- XIXè s.) est marchand de vin, domicilié à St Nicolas aux Bois (vers Coucy, Aisne). Ce dernier est témoin
au mariage de Victor, Zaccharie DELIRY (1805-1883) et Anne, Adélaïde LORGUE (1807-1870) à Largny le 9
mai 1827. Le témoin ne sait pas signer.
Décédée le 5 avril 1845 à la Ferté Milon.
Deux enfants connus : Louise, Juliette (1803-XIXè s.) iv et Victor, Zaccharie (1805-1883).
Le couple habite { la Ferté Milon d’après l’acte de mariage en 1827 de leur fils Victor, Zaccharie.
Décédé le 7 avril 1849 { la Ferté Milon, rue Chaussée (sa demeure) { l’âge de 81 ans.

VICTOR, ZACCHARIE DELIRY (1805-1883)
Né le 2 juillet 1805 (an Treize, 14 Messidor à 11 h du soir) à la Ferté Milon v .
PÉRIODE DE SOISSONS & DE LA BOULANGE
Boulanger au 10 Place du Grand Marché (plus tard, Place d'Armes et actuellement Grand' Place) à Soissons. La
boulangerie existe toujours sous le n°8 Grand' Place.
La Grand Place après le bombardement en 1914-18
Les constructions nouvelles sur la Grand Place
Marié à Anne, Adélaïde LORGUE (1807-1870) à à Largny le 9 mai 1827, l’épouse étant alors mineure,
avec pour témoins le cousin de son époux, Joseph, Sébastien (1789-XIXè s.), boulanger, et, l’oncle de la
mère de son époux, Jacques BRISSONNIER (1763-XIXè s.), marchand de vin, ainsi que les deux frères de
l’épouse, Charles, François LORGUE (1797-XIXè s.) et Pierre LORGUE, tous deux maçons.
Anne, Adélaïde dite "Annette" est née le 28 mars 1807 à Largny (localité à 4 km de Villers Cotterêts) à 4h
de l'après-midi.
Son père Michel LORGUE (XVIII-XIXè s.) est maître maçon. Sur l'acte de mariage de sa fille, il ne sait pas
signer.
Sa mère est Marie, Anne, Victoire SIVRIERE (XVIII-XIXè s.). Nous connaissons par Jean, Pierre SIVRIERE
(XVIII-XIXè s.), instituteur à Haramont (vers Largny), père ou frère de Marie, Anne, Victoire et témoin sur
l'acte de naissance d'Anne, Adélaïde.
Elle est dite boulangère sur son acte de mariage.
Décédée le 10 octobre 1870 à Soissons, âgée de 63 ans.
Treize enfants, tous devenus adultes. Les enfants se séparent et quittent le plus souvent la région de Soissons,
essentiellement pour la région parisienne. On trouve dans l’ordre des naissances Clémence vi (1828-XIXè s.), Eudoxie,
Anne, Victoire vii (1830-1870), Victor viii (1831-1854), Henri, Hypolite ix (1834-1907), Victoire, Adélaïde x (1835-
1905), Maria xi (1836-XXè s.), Ernest, Auguste xii (1838-XXè s.), Ermine xiii (1839-XXè s.), Alphonse, Arthur xiv (1841-

1930), Léonie xv (1844-XXè s.), Albert, Gustave xvi (1845-XXè s.), Henri, Léon (1847-1912), Paul xvii (1849-vers
1905/15) et peut-être un 14 ème enfant, Blanche, Marie xviii (1851-XXè s.). Le 12 ème enfant, Henri, Léon (1847-1912) est
notre arrière-arrière grand-père.
Les traditions orales transmises par les différentes branches des familles issues de Victor, Zacharie (1805-1883) font
toutes référence à cet aïeul comme l'inventeur du premier pétrin mécanique qui a tant soulagé le labeur des
boulangers. En fait, c'est le fils du cousin de Victor : Joseph, Sébastien (1789-XIXè s.), nommé Félix (1812-1887), qui
a déposé le brevet (en 1861) avec son propre fils, Félix, aussi (1836-1882). Notons que Joseph, Sébastien (1789-XIXè
s.) est témoin au mariage de Victor, Zaccharie (1805-1883) le 9 mai 1827 et alors Félix (1812-1887) devait être
présent, à peine moins âgé que l'épousée.
Décédé en 1883 { l’âge de 78 ans.
HENRI, LÉON DELIRY (1847-1912)
Né le 26 septembre 1847 à Soissons.
Au moment de son mariage, il habite tout près de ses parents, 14 rue du Beffroy à Soissons, ce jusque vers 1880, puis 3
rue de la Surchette et enfin Faubourg de Crise où il est devenu propriétaire.
Sellier-carrossier à Soissons.
Marié à Marie DESJARDINS (XIXè-XXè s.)
Peut-être née à Vic sur Aisne, à une date inconnue.
Modiste ou suivant les actes, marchande de mode.
Décédée à une date et dans une localité inconnue.
Douze naissances entre 1870 et 1888, dont des jumeaux morts-nés, plusieurs autres meurent nourrissons. 6 enfants
parvenus à l'âge adulte. 3 filles qui se sont retrouvées à Paris du fait des hostilités ; elles s'y sont mariées, mais sans
avoir de postérité. Les 3 garçons sont Paul xix (1870-1920), Georges (1875-XXè s.) et Edgard xx (1885-XXè s.).
Bien que relativement jeune à 65 ans, il apparaît sur une photo comme un patriarche orné d'une majestueuse barbe
blanche. La guerre a perturbé le partage de son héritage avec destruction de sa maison à Soissons et de celle de Vic
sur Aisne (venant de son épouse ?). Le règlement des dommages de guerre, un fils tué, un autre aveugle, un notaire de
Soissons en aurait profité pour faire traîner les choses, puis aurait versé une somme au mari d'une des filles pour le
faire taire, la somme dilapidée par ce dernier, les autres enfants ou leurs ayant droit auraient été spoliés.
Décédé le 1 er avril 1912 à Soissons, âgé de 65 ans.
GEORGES DELIRY (1875-XXÈ S.)
Né le 11 octobre 1875 à Soissons.
D'abord ouvrier boulanger, il devient agriculteur à l'occasion de son mariage. Il reprend l'exploitation de ses beauxparents.
Marie à Honorine DESENLIS (XIX-XXè s.)
Née peut-être à Crépy en Valois à une date inconnue.
Décrite comme une "Sainte femme". Seule enfant, ses parents sont propriétaires d'une ferme de 30 ha au
hameau de Bellival de Gillocourt vers Crépy en Valois.
Décédée à une date et dans une localité inconnues.
Réformé et démobilisé en 1915, le cadet de ses enfants naît 20 ans après l'aîné en 1917. Deux enfants nés au XIXème
siècle, deux enfants nés au XXème siècle. Pour l’ancien siècle on trouve Henri (1897-XXè s.) et Gabriel xxi (1899 ? - XXè
s.).

HENRI DELIRY (1897-XXÈ S.)
Né en 1897 dans une localité inconnue.
PÉRIODE D’AILLEURS ET NULLE PART
Dit imaginatif, peu pondéré, après un essai dit "infructueux" en Agriculture, il propose chez les avions Caudron un
projet d'aile en delta, à partir de 1928, il est chez Renault et habite Courbevoie au 187 bd St Denis, mésentente
conjugale et vers 1940, il divorce de sa première femme. Il développe une importante exploitation agricole dans le
Berry dans les années 1940-50 puis travaille dans la restauration sur la Côte d'Azur.
Marié puis divorcé dans les années 1940.
Quatre enfants du premier mariage nés entre 1920 et ( ?)
Second mariage avec Anna KADZIOLKA (XXè-XXè s.)
Née à une date inconnue à Cracovie (Pologne).
Décédée à une date inconnue à Cannes.
Trois enfants du second mariage : Patrice, Honoré (1941), Martine (vers 1945) et Philippe (vers 1955).
PATRICE, HONORÉ DELIRY (1941)
Né le 3 août 1941 à Villiers (Indre).
Boulanger, cuisinier, patron de restaurant... souvent dit "polytechnicien en art culinaire".
Artiste peintre imperfectionniste.
Marie à Jeannine, Emilienne PASTORET (1946)
Née le 17 mai 1946 à Golfe Juan.
Son père est Joseph PASTORET (XXè-XXè s.).
Comptable de formation. Serveuse, patronne de restaurant... assistante maternelle.
Après la Côte d'Azur, le couple voyage beaucoup : Paris, Bretagne (Brest et Nantes), Valence (Drôme), Canada
(Montréal), retour à Valence, Annecy, Annecy le Vieux, Aoste (Isère)... puis Sommevoire.
CYRILLE, HENRI, JOSEPH DELIRY (1964)
Né le 26 juin 1964 à Cannes.
Professeur Agrégé de Sciences de la Vie et de la Terre.
Il suit ses parents dans de multiples déménagements (après la Côte d'Azur, Paris, Bretagne (Brest et Nantes), Valence
(Drôme), Canada (Montréal), retour à Valence, Annecy, Annecy le Vieux), et perpétue la tradition familiale
récemment installée sur le sujet : Chambéry, Grenoble, Villiers sur Marne, retour à Grenoble, Crémieu (Isère), Aoste
(Isère), Villeurbanne (Rhône), Aiguebelette le Lac (Savoie), Morestel, Montalieu et enfin Villette de Vienne.
Passionné de Nature, il est Directeur de publication de deux revues (Sympetrum et La Niverolle) et animateur
d'associations odonatologiques et ornithologiques. Auteur de diverses références et articles.
Concepteur d'un site web très complet sur la Nature : Histoires bien naturelles du Grand Père Soulcie.
Marie en novembre 2001, puis rapidement divorcé.
Une fille née le 25 février 2002 : Héloïse, Joséphine, Ondine.

SITUATION DE SOISSONS & DE LA FERTÉ MILON

NOTES
i Cette information s’est transmise par des voies orales distinctes, sans subir de véritable divergence !
ii Compléments disponibles à indiquer sur Jean, Joseph (1722-1762).
iii Compléments disponibles à indiquer sur Jean, Sébastien (1798-XIXè s.).
iv Louise, Juliette DELIRY est née le 26 mars 1803 à Villers Cotterêts ou à la Ferté Milon et décédée à une
date inconnue.
v La tradition orale donnait la naissance de Victor, Zaccharie (1805-1883) à Villers Cotterêts.
vi Clémence DELIRY est née le 2 juin 1828 { Soissons. Mariée (lors d’un second mariage vraisemblable) le
22 avril 1873.
vii Eudoxie, Anne, Victoire DELIRY est née le 5 juin 1830 à Soissons. Célibataire, elle est modiste. Décédée
le 1er janvier 1870 { l’âge de 40 ans dans une localité inconnue.
viii Victor DELIRY est né le 17 décembre 1831 à Soissons. Décédé le le 27 juillet 1854 âgé de 23 ans dans
l'hôpital militaire de Varna (alors en Turquie, actuellement en Bulgarie), au début de la guerre de Crimée.
Ceci vaudra à son frère « Eugène », Henri, Hypolite (1834-1907) d'être dispensé de service militaire.
ix Compléments disponibles à indiquer sur Henri, Hypolite, dit « Eugène » (1834-1907).
x Victoire, Adélaïde, dite « Henriette » DELIRY est née le 6 août 1835 à Soissons. Sans profession elle est
marier à Léon LAGINIERE (1836/37-XXè s.) le 8 janvier 1869 à Soissons. Son époux est receveur municipal
à Soissons. La mère de son époux née en 1819, est veuve lors du mariage. Elle est décédée en 1905, âgée de
70 ans. Nous ne savons pas si le couple a eu des enfants.
xi Maria DELIRY (1836-XXè s.) est née vraisemblablement { Soissons, bien que l’état civil de la ville n’en a
pas de trace. Son existence est toutefois attestée par le recensement de 1841 qui la mentionne avec son âge :
5 ans.
xii Compléments disponibles à indiquer sur Ernest, Auguste (1838-XXè s.).
xiii Ermine DELIRY est née à Soissons le 3 octobre 1839. On connaît guère plus de choses. Son décès
survient à une date et dans une localité inconnue.
xiv Compléments disponibles à indiquer sur Alphonse, Arthur (1841-1930).
xv Léonie DELIRY est née le 3 septembre 1844 à Soissons. Elle aurait épousé un représentant en
gramophones. Elle se serait installée à Paris. Nous ne savons pas si elle a eu des enfants. Décédée à une date
et dans une localité inconnue.
xvi Compléments disponibles à indiquer sur Albert, Gustave (1845-XXè s.).
xvii Compléments disponibles à indiquer sur Paul (1849-1905/15).
xviii Blanche, Marie DELIRY (1851-XXè s.) est née le 28 septembre 1851, selon l’état civil { Soissons, fille de
Victor et de Anne. Par contre le recensement de 1856 n’en fait pas mention dans la famille et aucun acte de
décès n’existe entre la naissance et le recensement. Elle ne peut vraisemblablement pas être confondue avec
Maria (1836-XXè s.) dont le recensement fait état en 1841.
xix Compléments disponibles à indiquer sur Paul (1870-1920).
xx Edgard DELIRY (1885-XXè s.) est né le 9 mars 1885 dans une localité inconnue. Marié à une certaine
Jeanne, ils ont un enfant prénommé aussi Edgard. Il attire la confiance du baron BAYENS qui désire monter
une entreprise de taxis à Bombay et Calcutta (Inde). Il est chargé de la mise en service de 300 taxis rouges
"Charron" (Inde). Il laisse femme et enfant et part dans cette aventure. Jeanne et Edgard (junior) son fils, le
rejoignent 6 mois plus tard. Edgard (père) part à la guerre de 1914 et laisse sa famille à Calcutta aux soins
de Fernand LEGRAND, un belge rencontré aux Indes et avec qui, il s'associe. Porté disparu le 11 avril 1915
aux Eparges près de Verdun. Jeanne se remarie avec Fernand LEGRAND vers 1920. Ils reviennent en
Europe quelques années plus tard et ils s’installent { Nimyr, près de Mons en Belgique. Fernand LEGRAND
fait ensuite régulièrement des voyages en Indes.
xxi Gabriel DELIRY (1899 ? - XXè s.), mon grand oncle est né vers 1899 dans une localité inconnue.
Agriculteur, il a repris l’exploitation familiale { Crépy en Valois. C’est ensuite un de ses gendres qui aurait
continué l’exploitation. Il a eu deux filles.