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Kpatcha GNASSINGBE annoncé en visite privée en FRANCE pour le 15 mars 2006:
Une insulte intolérable à la France, Patrie des Droits de l’Homme et un défi suicidaire
lancé aux Forces Patriotiques Constructives dans la Diaspora.
Par K. Kofi FOLIKPO 1
Introduction
La visite privée du sieur Kpatcha GNASSINGBE pour le 15 mars 2006 en France
annoncée par le site www.letogolais.com est non seulement une insulte condescendante
intolérable envers le Peuple Français dont les Ancêtres avaient quand même eu le mérite de
systématiser à l’échelle universelle la notion de Droits de l’Homme (même si beaucoup
d’actes des officiels français continuent de s’écarter de ce noble idéal), mais constitue une
bravade suicidaire envers les Forces Patriotiques Constructives de la Diaspora Togolaise.
Considérer la visite de notre sieur comme un non-événement risque de constituer un
grave précédent funeste qui pourrait encourager les génocidaires, les tortionnaires et les antilégalistes
à persister dans leur logique macabre. Une telle attitude signifierait un chèque en
blanc délivré à ces individus lugubres au moment même où nous parlons de l’épineux
problème de l’impunité dans la vie nationale togolaise.
1. Le sieur Kpatcha GNASSINGBE ou l’incarnation toujours vivante du Crime
Crapuleux Eyadémoniaque.
Le carnage systématique, la chasse à l’homme d’une rare brutalité et les ignobles viols
massifs des femmes organisés et diligentés par le sieur Kpatcha GNASSINGBE en Avril
2005 dans plusieurs quartiers de Lomé sont toujours vivaces dans l’esprit des Togolaises et
des Togolais, et sont soigneusement consignés dans le rapport de l’ONU.
S’il est vrai que son défunt géniteur jouit d’une réputation exceptionnelle en matière de
cruauté et de goût morbide pour le crime crapuleux durant ses 40 ans de règne sanguinaire, il
faut pourtant faire remarquer que le nombre de victimes que le sieur Kpatcha
GNASSINGBE a accumulé sur la conscience entre avril et juin 2005 bat largement le triste
record devant les ignominies de son géniteur défunt.
En effet, le sieur Kpatcha GNASSINGBE qui conduisait personnellement des milices
recrutées aussi bien parmi des désoeuvrés togolais, des mercenaires étrangers qu’au sein des
Officiers et Hommes de Troupe de certaines unités des Forces Armées Togolaises, n’hésitait
pas de traquer et de faire traquer ses victimes jusque dans leur maison et leur chambre pour
commettre ses forfaits.
Non satisfait d’avoir massacré des centaines de ses compatriotes afin d’usurper plus tard le
poste de ministre de la défense dans le gouvernement moribond formé par son frère complice
Faure Essozimna GNASSINGBE et le sieur Edouard (alias Edem) Kodjovi KODJO bien
connu pour son goût morbide du pouvoir pour le pouvoir, le sieur Kpatcha GNASSINGBE
continue de commanditer jusqu’aujourd’hui des enlèvements nocturnes et des agressions
armées selon plusieurs témoignages et informations concordantes qui continuent de nous
parvenir.
Sa nomination en qualité de ministre de la défense ne signifie pas seulement une «récompense
pour services rendus», mais veut signifier clairement au Peuple Togolais meurtri et humilié
1 Contacts:
PYRAMID of YEWEH
Badstrasse 15
CH-5400 Baden (SUISSE)
Web: http://www.pyramidofyewe.org
E-Mail: pyramidofyeweh@bluewin.ch ou Komdedzi@hotmail.com

que la culture du crime crapuleux et le sentiment de l’impunité comme moyen politique et
méthode gouvernement de son géniteur feu Etienne Eyadéma GNASSINGBE sont sur le
point d’être définitivement consacrés dans les mœurs politiques et sociales de notre modeste
TOGO pour des générations et des générations.
Le Peuple Togolais risque de créer encore une fois une première macabre en Afrique comme
en janvier 1963, s’il ne se lève pas comme seul Homme pour signifier au sieur Kpatcha
GNASSINGBE qu’il est temps pour lui de répondre de ses actes criminels et barbares.
Le sieur Kpatcha Gnassingbé
haranguant la foule au stade de
Kara (400 Km au nord de Lomé)
lors des festivités commémorant
le décès de sa grande-mère
Ndanida: une culture de la
démagogie héritée de son
géniteur défunt.
(Copyright
http://www.togoforum.com )
Les “chefs-d’oeuvre” des milices
du clan Gnassingbé
(Copyright
http://www.assassinstogo.org )
Un activiste armé du clan
Gnassingbé durant la campagne
électorale des présidentielles de
2003 au TOGO: une tradition de
la terreur à l’école des
Gnassingbé
(Copyright
http://www.assassinstogo.com)
Les “chefs-d’oeuvre” des milices
du clan Gnassingbé
(Copyright
http://www.assassinstogo.org )
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Un milicien du clan Gnassingbé
traquant la population civile dans
les maisons à Lomé en avril
2005 : le «gibier humain» est
traqué même jusque dans son
gîte pour la grande satisfaction du
sieur Kpatcha Gnassingbé!
(Copyright
http://www.assassinstogo.org )
Les “chefs-d’oeuvre” des milices
du clan Gnassingbé
(Copyright
http://www.assassinstogo.org )
2. Kpatcha GNASSINGBE bientôt en France: occasion pour la classe politique et la
société civile française de payer en retour le clan Gnassingbé en monnaie de
singe?
Pour toute personne ayant suivi les feuilletons rocambolesques récemment orchestrés
par le clan Gnassingbé autour des dirigeants de la société française Bolloré dans le but de
narguer et de forcer la main aux hommes politiques français, il s’agit d’une naïveté suicidaire
du sieur Kpatcha GNASSINGBE de vouloir effectuer aujourd’hui une visite privée en
France.
Loin de vouloir défendre ici les victimes de ce scénario de harcèlement (somme toute
bien mérité), il importe de souligner que cette manière cavalière de ridiculiser des opérateurs
économiques étrangers sous des motifs judiciaires fallacieux en vue de récolter des retombées
politiques risque de transformer notre modeste TOGO en un abîme abyssal qui risque d’être
toujours évité par tout investisseur étranger.
S’il est vrai que la France de la mafia doit enfin comprendre que la paupérisation
françafricaine peut finir tôt ou tard par se retourner contre elle, il est pourtant indécent que

l’hospitalité légendaire du Peuple Togolais et les relations franco-togolaises soient ainsi mises
à rude épreuve.
La société civile française n’étant pas dupe pour pouvoir séparer le blé de l’ivraie, celle-ci
pourra bien signifier à la classe politique française que la prochaine visite du sieur Kpatcha
GNASSINGBE est non seulement un signe de mépris et d’ostentation, mais traduit aussi une
provocation de mauvais goût pour signifier aux hommes politiques français leur incapacité de
démontrer leur probité politique dans l’imbroglio togolais.
La réplique inattendue et la contre-offensive politique des uns et des autres parmi ces hommes
politiques français risquent d’être fatales au sieur Kpatcha Gnassingbé.
3. L’occasion pour les Forces Patriotiques Constructives de la Diaspora Togolaise
de défendre Nos Martyrs par tous les moyens.
La visite prochaine du sieur Kpatcha GNASSINGBE en France pour se donner des soins
médicaux comme l’avait toujours fait son géniteur défunt n’ayant jamais songé doter notre
modeste TOGO d’hôpitaux dignes et équipés confirme parfaitement deux adages Ewe et
allemand: «une carpe ne donne jamais naissance à un silure» et «le fruit tombé d’un arbre ne
s’éloigne pas de la souche». En d’autres termes : Tel père, tel fils …
Il est dommage que Kpatcha GNASSINGBE n’a pas osé entamer ce voyage vers la
SUISSE. Cela nous aurait donné l’occasion de saisir immédiatement et sans tarder les
Autorités Judiciaires Helvétiques en vertu des requêtes que nous avons introduites avec
l’appui d’autres organisations influentes telles que TRIAL et le CICR afin que son procès
pour Crimes de Sang, Crimes contre l’Humanité et Génocide puisse déjà avoir lieu devant
un Tribunal compétent.
Il y a donc lieu d’espérer que les Forces Citoyennes Constructives en France pourraient
réserver cet «accueil spécial» au sieur Kpatcha GNASSINGBE à sa prochaine venue en
France. Les Togolaises et les Togolais de la Diaspora font déjà sûrement un pied de grue en
France et l’attendent de pied ferme.
Conclusion.
«On peut tromper tout le Peuple pour un temps ; on peut tromper une partie du Peuple tout le
temps ; mais on ne peut jamais tromper tout le Peuple tout le temps». Le clan Gnassingbé a
vraiment tort de ne pas connaître cette Sagesse légendaire des célèbres chanteurs Afro-
Jamaïcains, Honorables Feux Robert Nesta MARLEY et Peter TOSH.
L’heure a peut-être déjà sonné pour qu’un Juge crie bientôt devant une salle d’audience archicomble
: «Le sieur Kpatcha Gnassingbé à la barre!»
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