YAMANA GOLD INC. - Canadian Stocks

YAMANA GOLD INC.
NOTICE ANNUELLE POUR L’EXERCICE TERMINÉ
LE 31 DÉCEMBRE 2010
Le 31 mars 2011
150 York Street, bureau 1102
Toronto (Ontario) M5H 3S5

TABLE DES MATIÈRES
NOTES D’INTRODUCTION.....................................................................................................................................2
Mise en garde relative aux énoncés prospectifs ..............................................................................................2
Présentation de la monnaie et renseignements sur le taux de change..............................................................3
STRUCTURE DE LA SOCIÉTÉ...............................................................................................................................3
ÉVOLUTION GÉNÉRALE DES ACTIVITÉS........................................................................................................5
Survol des activités..........................................................................................................................................5
Historique........................................................................................................................................................5
DESCRIPTION DES ACTIVITÉS............................................................................................................................7
Principaux produits .........................................................................................................................................8
État de la concurrence .....................................................................................................................................8
Activités ..........................................................................................................................................................8
Environnement ................................................................................................................................................9
Risques liés aux activités...............................................................................................................................10
Information technique ...................................................................................................................................20
Projets miniers...............................................................................................................................................23
Sommaire de l’estimation des réserves minérales et des ressources minérales....................................................23
Terrains miniers d’importance..............................................................................................................................27
Le texte suivant présente un résumé de l’historique de la mine Chapada. ...........................................................28
Autres mines exploitées........................................................................................................................................79
Projets d’exploration et d’aménagement à un stade avancé .................................................................................81
Autres projets .......................................................................................................................................................85
DIVIDENDES............................................................................................................................................................88
DESCRIPTION DE LA STRUCTURE DU CAPITAL .........................................................................................88
MARCHÉ POUR LA NÉGOCIATION DES TITRES..........................................................................................89
ADMINISTRATEURS ET DIRIGEANTS .............................................................................................................89
PROMOTEUR...........................................................................................................................................................96
POURSUITES ET APPLICATION DE LA LOI ...................................................................................................96
MEMBRES DE LA DIRECTION ET AUTRES PERSONNES INTÉRESSÉS
DANS DES OPÉRATIONS IMPORTANTES........................................................................................................97
AGENTS DES TRANSFERTS ET AGENT CHARGÉ DE LA TENUE DES REGISTRES.............................97
CONTRATS IMPORTANTS...................................................................................................................................97
COMITÉ DE VÉRIFICATION ...............................................................................................................................98
EXPERTS INTÉRESSÉS .......................................................................................................................................100
RENSEIGNEMENTS SUPPLÉMENTAIRES .....................................................................................................102
ANNEXE A - CHARTE DU COMITÉ DE VÉRIFICATION.............................................................................103

Mise en garde relative aux énoncés prospectifs
RUBRIQUE 1
NOTES D’INTRODUCTION
La présente notice annuelle renferme ou intègre par renvoi des « énoncés prospectifs » au sens de l’expression
forward-looking statements de la loi des États-Unis intitulée Private Securities Litigation Reform Act of 1995 et au sens de
la législation canadienne en valeurs mobilières applicable. Certains renseignements, à l’exception de ceux qui concernent
des faits historiques, constituent des déclarations ou des renseignements prospectifs, y compris les renseignements
concernant la stratégie, les plans ou les rendements financiers ou rendements d’exploitation futurs de la Société. Souvent,
les énoncés prospectifs se caractérisent par l’emploi de termes comme « plan », « budget », « cible », « projet », « a
l’intention de », « croit », « prévoit », « estime » et d’autres expressions similaires ou par des termes laissant entendre que
certains événements ou certaines conditions « pourraient » ou « pourront » se concrétiser. Les énoncés prospectifs sont
fondés sur les opinions, les hypothèses et les estimations de la direction qui sont jugées raisonnables à la date à laquelle les
énoncés sont formulés et qui sont, de par leur nature, exposées à des risques et à des incertitudes et à d’autres facteurs
connus et inconnus qui pourraient entraîner un écart important entre les événements ou les résultats prévus dans les
énoncés prospectifs et les événements ou les résultats réels. Ces facteurs comprennent l’incidence de la conjoncture
économique, de la conjoncture du marché, de la disponibilité des liquidités et du crédit en général sur l’échéancier des flux
de trésorerie et sur la valeur des actifs et des passifs établie selon les conditions futures prévues, la fluctuation du cours des
métaux (comme l’or, le cuivre, l’argent et le zinc), la fluctuation des devises (comme le real brésilien, le peso chilien et le
peso argentin par rapport au dollar américain), la variation possible de la teneur en minerai et des taux de récupération, les
changements apportés au programme de couverture de la Société, les modifications de conventions comptables, les
changements dans les ressources dont dispose la Société, les modifications aux paramètres des projets au fur et à mesure
que les plans se précisent, les changements dans l’évolution du projet ou dans les délais de production, les risques liés aux
coentreprises, les éventuels dépassements de coûts dans le cadre d’un projet ou les frais et les charges imprévus, la hausse
du prix du carburant, de l’acier, de l’électricité, de la main-d’œuvre et des autres produits de consommation qui entraînent
une hausse des coûts et des risques généraux dans l’industrie minière, les pannes dans les usines, la défectuosité de
l’équipement ou les problèmes dans les procédés, les changements imprévus touchant la durée de vie d’une mine,
l’établissement du prix final pour les ventes de concentrés, les résultats inattendus des études futures, les variations
saisonnières et les conditions météorologiques imprévues, le coût de l’aménagement de nouveaux gisements et le temps
devant y être consacré, la réussite des activités d’exploration, les délais d’obtention de permis, la réglementation
gouvernementale à l’égard de l’exploitation minière, les risques environnementaux, les dépenses de remise en état
imprévues, les différends et les réclamations concernant des titres de propriété, les restrictions applicables à la couverture
d’assurance et le moment où surviennent des litiges et des conflits de travail et leur dénouement, ainsi que les facteurs de
risque qui sont énoncés dans le rapport de gestion de la Société déposé auprès de l’autorité de réglementation en valeurs
mobilières de chacune des provinces du Canada, qui peut être consulté sur Internet à l’adresse www.sedar.com. Bien que la
Société ait tenté d’énoncer les principaux facteurs pouvant entraîner un écart important entre les mesures, les événements
ou les résultats réels et ceux décrits dans les énoncés prospectifs, d’autres facteurs pourraient entraîner des mesures, des
événements ou des résultats imprévus. Rien ne garantit que ces énoncés prospectifs se révéleront exacts, étant donné que
les résultats réels et les événements futurs pourraient différer considérablement de ceux prévus dans ces énoncés. Il est
recommandé aux lecteurs de ne pas se fier indûment aux énoncés prospectifs. Les énoncés prospectifs qui figurent dans les
présentes visent à aider les investisseurs à mieux comprendre les résultats financiers et le rendement d’exploitation prévus
de la Société ainsi que ses plans et ses objectifs afin de prendre une décision de placement éclairée et ils pourraient ne pas
convenir à d’autres fins. La Société ne s’engage pas à mettre à jour les énoncés prospectifs qui figurent dans les présentes
ou qui y sont intégrés par renvoi, sauf conformément aux lois sur les valeurs mobilières applicables.
Mise en garde aux investisseurs américains relativement aux estimations des ressources mesurées, indiquées et
présumées. La présente notice annuelle emploie les expressions ressources « mesurées », « indiquées » et
« présumées ». Les investisseurs épargnants américains doivent savoir que, même si ces expressions sont reconnues et
requises pas la réglementation canadienne, la Securities and Exchange Commission des États-Unis ne les reconnaît pas.
Les « ressources minérales présumées » comportent une grande part d’incertitude quant à leur existence et quant à leur
viabilité économique et juridique. On ne peut présumer que la totalité ou qu’une partie des ressources minérales
présumées sera reclassée dans une catégorie supérieure. Aux termes des règles canadiennes, les estimations des
ressources minérales présumées peuvent ne pas constituer le fondement d’une étude de faisabilité ou d’une autre étude
de nature économique. Les investisseurs américains sont avisés de ne pas présumer que la totalité ou qu’une partie
des ressources minérales mesurées ou indiquées seront converties éventuellement en réserves minérales. Les
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investisseurs américains sont également avisés de ne pas présumer que la totalité ou qu’une partie des ressources
minérales présumées existent ou peuvent être extraites de façon économique et conformément aux lois.
Présentation de la monnaie et renseignements sur le taux de change
Dans la présente notice annuelle, le numéraire est exprimé en dollars américains et en dollars canadiens. À
moins d’indication contraire, les montants sont libellés en dollars américains et l’appellation « $ CA » ou « dollars
canadiens » est employée, lorsqu’il s’agit de dollars canadiens.
Le tableau qui suit présente la valeur maximale, la valeur minimale, la valeur moyenne et la valeur de clôture du
taux de change pour un dollar américain en dollars canadiens pour chacun des exercices terminés les 31 décembre 2010,
2009, 2008 et 2007 selon le cours du comptant à midi, tel qu’il a été déclaré par la Banque du Canada :
Exercice terminé le 31 décembre
2010 2009 2008 2007
Valeur de clôture 0,99 $ 1,05 $ 1,22 $ 0,99 $
Valeur maximale 1,08 1,30 1,30 1,19
Valeur minimale 0,99 1,03 0,97 0,92
Valeur moyenne 1) 1,03 1,14 1,07 1,07
Calculée selon la moyenne du cours quotidien à midi pour chaque période.
Le 30 mars 2010, le taux de change de la Banque du Canada à midi était de 1,00 $ US = 0,,9714 $ CA ou
1,00 $ CA = 1,0294 $ US.
RUBRIQUE 2
STRUCTURE DE LA SOCIÉTÉ
Yamana Gold Inc. (la « Société » ou « Yamana ») a été prorogée sous le régime de la Loi canadienne sur les
sociétés par actions, au moyen de clauses de prorogation en date du 7 février 1995. Le 7 février 2001, aux termes des
statuts de modification, la Société a créé une catégorie d’actions privilégiées de premier rang de série 1 et a autorisé
l’émission d’un nombre maximal de 8 000 000 de ces actions. Le 30 juillet 2003, aux termes des statuts de modification,
la dénomination sociale de la Société, Yamana Resources Inc., a été changée pour Yamana Gold Inc. Le 12 août 2003,
le capital-actions autorisé de la Société a été modifié par la consolidation de l’ensemble des actions ordinaires alors
émises et en circulation de la Société à raison de une nouvelle action ordinaire pour 27,86 actions ordinaires existantes.
Le bureau principal de la Société se trouve au 150 York Street, bureau 1102, Toronto (Ontario) M5H 3S5 et
son siège social se trouve au 2100 Scotia Plaza, 40 King Street West, Toronto (Ontario) M5H 3C2.
L’organigramme suivant présente les principales filiales de la Société (collectivement, les « filiales ») ainsi que
leur territoire de constitution respectif et le pourcentage de titres comportant droit de vote dont la Société est
propriétaire véritable ou sur lesquels elle exerce un contrôle ou une emprise, directement ou indirectement. Comme il
est employé dans la présente notice annuelle, à moins d’indication contraire requise par le contexte, le terme « Société »
ou « Yamana » désigne Yamana Gold Inc. et ses filiales.
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Survol des activités
RUBRIQUE 3
ÉVOLUTION GÉNÉRALE DES ACTIVITÉS
Yamana est un producteur aurifère établi au Canada qui détient d’importants terrains au stade de la production,
de l’aménagement et de l’exploration ainsi que des terres au Brésil, au Chili, en Argentine, au Mexique et en Colombie.
Yamana compte continuer sur cette voie en procédant à l’expansion des mines en exploitation existantes et en
augmentant la capacité de production, en poursuivant la progression de ses terrains au stade de l’exploration et en ciblant
d’autres occasions de consolidation de terrains aurifères en Amérique.
Le portefeuille de la Société comprend (i) sept mines d’or en exploitation, soit les mines Chapada (cuivre-or),
El Peñón (or-argent), Jacobina, Gualcamayo, Minera Florida (or-argent-zinc), Fazenda Brasileiro, ainsi qu’une
participation indirecte de 12,5 % dans la mine Alumbrera (cuivre-or-molybdène); et (ii) divers projets dont le stade
d’exploitation est avancé ou qui en sont presque au stade de l’aménagement et des terrains au stade de l’exploration
situées au Brésil, au Chili, en Argentine, au Mexique et en Colombie.
Les mines et terrains principaux de Yamana sont les suivants :
Mines productrices
• Mine Chapada (Brésil)
• Mine El Peñón (Chili)
• Complexe minier Jacobina (Brésil)
• Mine Gualcamayo (Argentine)
• Mine Minera Florida (Chili)
• Mine Fazenda Brasileiro (Brésil)
• Mine Alumbrera (Argentine) – participation indirecte de 12,5 %
Projets d’exploration au stade de l’aménagement ou à un stade avancé
Sauf indication contraire, la décision d’entreprendre des travaux de construction a été prise pour les terrains
suivants :
• Pilar (Brésil)
• Ernesto/Pau-a-Pique (Brésil)
• C-1 Santa Luz (Brésil)
• Mercedes (Mexique)
• Résidus de Minera Florida (Chili)
• Zone inférieure ouest QDD (Argentine)
• Jeronimo (Chili) – (aucune décision quant à la construction n’a été prise)
Autres projets
• Agua Rica (Argentine)
• Suyai (Argentine)
• Amancaya (Chili)
• La Pepa (Chili)
• Caiamar (Brésil)
Historique
Au cours des trois derniers exercices terminés, les événements suivants ont contribué de façon importante à
l’évolution des activités de la Société.
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Mine Gualcamayo – Construction, production commerciale et expansion
La Société a terminé en quasi-totalité la construction de la mine aurifère Gualcamayo au cours du quatrième
trimestre de 2008. L’extraction a commencé à la fin de 2008, tandis que le traitement du minerai a été entrepris au début
de 2009. Le début de la production commerciale de l’or à Gualcamayo a été annoncé, avec prise d’effet le 1 er juillet
2009. Les trois principaux gisements minéraux à Gualcamayo incluent le gisement principal Quebrada del Diablo
(QDD), les gisements satellites Magdalena et Amelia Inés (AIM) et le gisement inférieur ouest souterrain QDD. En
2010, un montant d’environ 6,6 millions de dollars a été affecté à la poursuite des activités d’exploration dans les
gisements AIM et la zone inférieure ouest QDD de même qu’à l’expansion prévue visant à faire passer la capacité à
1 500 tonnes par heure, et l’expansion a été achevée au quatrième trimestre de 2010. La poursuite des travaux de forage
dans le gisement inférieur ouest QDD a permis d’accroître les réserves minérales, plus particulièrement dans le
prolongement ouest. En août 2010, la Société a pris une décision quant à la construction à l’égard de l’aménagement de
la zone inférieure ouest QDD et elle a mis à jour son plan de production à la suite de la réalisation d’une étude de
faisabilité à jour. L’étude de faisabilité démontrait une hausse des réserves et des ressources minérales ainsi qu’une
augmentation de la production annuelle moyenne prévue à compter de 2013. En 2009, la Société a découvert une zone
de minéralisation à environ 10 kilomètres au nord de Gualcamayo, dans la zone appelée Salamanca. Se reporter à la
rubrique « Description des activités – Projets miniers ».
Mine Chapada – Expansion et découverte d’une nouvelle zone minéralisée
Au quatrième trimestre de 2006, la Société a terminé la construction de la mine cupro-aurifère Chapada. La
mine et l’usine ont commencé leurs activités continues à la fin du mois de novembre 2006 et la production de concentré
a également commencé en novembre 2006. Le 11 février 2007, la Société a annoncé le début de la production
commercial à Chapada et la mine produit et vend des concentrés cupro-aurifères sur une base régulière. Au cours de
l’année 2007, Yamana a réalisé une étude de délimitation de l’étendue et une étude de marché sur l’acide sulfurique se
rapportant à la production et à la vente éventuelle de concentré de pyrite provenant de la mine Chapada. Au cours du
quatrième trimestre de 2008, Yamana a également terminé une nouvelle étude de faisabilité portant sur une hausse de la
production à 20 millions de tonnes par année. En 2009, Yamana a mené à terme l’expansion de la mine cupro-aurifère
Chapada, doit la production est passée à 20 millions de tonnes par année, et la Société a axé ses activités sur
l’optimisation de l’usine devant lui permettre d’augmenter la capacité à plus de 22 millions de tonnes par année d’ici
2012. En 2009, la Société a également découvert une nouvelle zone minéralisée, Suruca, à Chapada. D’après les
résultats de forage obtenus à ce jour à Suruca, il serait possible d’ajouter des onces provenant des zones entourant la
mine, prolongeant davantage la durée de vie de la mine de Chapada à 17 ans. En 2010, une étude de préfaisabilité visant
Suruca effectuée afin d’évaluer la viabilité économique de l’aménagement du projet Suruca proposait l’ajout d’environ
1,05 million d’onces d’or aux réserves minérales de Chapada, dont 268 000 onces de matières oxydées et 784 000 onces
de matières sulfurées. Se reporter à la rubrique « Description des activités – Projets miniers ». Les travaux de
construction pour le minerai oxydé du projet Suruca et la hausse de la récupération aurifère de Chapada seront réalisés
en 2011 et en 2012, et l’entrée en production débutera au début de 2013.
Agua Rica – Intégration du terrain dans la mine Alumbrera
En mars 2011, la Société a annoncé la conclusion, sous réserve des documents officiels, avec Xstrata
Queensland Limited (« Xstrata ») et Goldcorp Inc. (« Goldcorp »), d’un arrangement qui faciliterait l’intégration
définitive du terrain Agua Rica dans la mine Alumbrera. Sous réserve de l’exercice par Xstrata et Goldcorp de leur
option visant l’acquisition du terrain Agua Rica par la mine Alumbrera, et par suite de l’intégration des projets, Xstrata,
Goldcorp et Yamana détiendraient des participations respectives dans le projet regroupé de 50 %, 37,5 % et 12,5 %,
conformément à leurs participations dans la mine Alumbrera. Comme Yamana conserverait une participation de 12,5 %
dans le projet regroupé, la Société ne consentirait qu’à vendre une participation de 87,5 % dans le terrain Agua Rica. La
décision officielle d’acquérir le terrain Agua Rica serait prise en même temps qu’une décision de construction. Si
Xstrata et Goldcorp décidaient de ne pas prendre de décision de construction, ou si la période d’option de quatre ans
venait à échéance, Yamana conserverait une participation intégrale dans le terrain Agua Rica, ainsi que tous les
paiements qu’elle aurait reçu avant l’échéance, et aurait le droit de conserver tout produit du travail ainsi que les études
techniques et les rapports portant sur le terrain Agua Rica qui ont été établis pendant la période d’option.
Les modalités de l’arrangement prévoient que Yamana recevra de Xstrata et de Goldcorp les paiements
combinés suivants :
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Les paiements initiaux, qui totalisent 110 millions de dollars, payables comme suit :
• une tranche 10 millions de dollars exigible dans les sept jours suivant l’annonce de la conclusion de
l’arrangement;
• une tranche de 20 millions de dollars exigible à la signature des documents officiels relatifs à l’opération
(la « clôture »);
• une tranche de 20 millions de dollars exigible 12 mois après la clôture;
• une tranche de 30 millions de dollars exigible 24 mois après la clôture;
• une tranche de 30 millions de dollars exigible 36 mois après la clôture.
D’autres paiements totalisant 200 millions de dollars et comprenant ce qui suit :
• une tranche de 150 millions de dollars exigible à l’approbation du début des travaux de construction;
• une tranche de 50 millions de dollars exigible au début de la phase de production commerciale.
Outre la contrepartie décrite ci-dessus, la Société recevrait une contrepartie différée sous forme de flux de
rentrées. La contrepartie différée que recevrait Yamana serait calculée en utilisant la méthode de calcul suivante (sous
réserve de certains rajustements) : 65 % de la production aurifère payable multiplié par le cours de l’or au comptant ou
le cours de l’or au comptant moins [450 $ + 10 % multiplié par (cours de l’or au comptant – 1 000 $)], selon le moins
élevé de ces montants, jusqu’à concurrence d’un volume maximal d’or de 2,3 millions d’onces payé à Yamana.
Vente de San Andrés, de São Francisco et de São Vicente à Aura Minerals Inc.
Le 9 juin 2009, la Société a conclu une convention d’achat et de vente avec Aura Minerals Inc. (l’« acheteur »)
dans le cadre de la vente à Aura de trois mines en exploitation non essentielles de la Société, à savoir San Andrés au
Honduras ainsi que São Francisco et São Vicente au Brésil, pour une contrepartie totale d'environ 270,0 millions de dollars
à ce moment, composée d’un montant au comptant, d’actions, de billets à ordre garantis et de paiements reportés.
L’opération de vente a été structurée en deux parties afin de satisfaire aux exigences d’ordre réglementaire du territoire. La
première cession visait la vente d’actions des filiales détenant une participation de 100 % dans la mine San Andrés, et a été
réalisée le 25 août 2009, date à laquelle la Société a reçu une contrepartie d’environ 84,9 millions de dollars. La deuxième
cession visait la vente d’actifs englobant les mines São Francisco et São Vicente pour une contrepartie totale de
166,6 millions de dollars, et a été réalisée le 30 avril 2010. Compte tenu des modalités définitives de la convention d’achat
et de vente signée avec l’acheteur, les résultats d’exploitation des mines susmentionnées ont été rétroactivement reclassés à
titre d’activités abandonnées par la Société. Dans le cadre des opérations de vente, la Société a conservé une redevance
éventuelle fondée sur les flux de trésorerie pour San Andrés, São Francisco et São Vicente qui procurera à Yamana des
paiements supplémentaires pouvant atteindre 40 millions de dollars, lesquels paiements devraient débuter dès 2012.
RUBRIQUE 4
DESCRIPTION DES ACTIVITÉS
Yamana est un producteur aurifère établi au Canada qui détient d’importants terrains aurifères au stade de la
production, des terrains aurifères au stade de l’aménagement, des terrains au stade de l’exploration et des terres au
Brésil, au Chili, en Argentine, au Mexique et en Colombie. Yamana a l’intention de continuer sur cette voie en
procédant à l’expansion de mines en exploitation et en augmentant la capacité de traitement, en poursuivant la
progression de ses terrains au stade de l’exploration et en ciblant d’autres occasions de consolidation de terrains
aurifères en Amérique.
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Principaux produits
Le principal produit de la Société est l’or, la production aurifère générant une partie importante de ses revenus.
Il y a un marché mondial pour l’or sur lequel Yamana peut vendre sa production aurifère et, par conséquent, la Société
ne dépend pas d’un acheteur particulier pour vendre l’or qu’elle produit.
La Société a commencé à produire des concentrés cupro-aurifère en 2007 à la mine Chapada, ce qui a
grandement accru les produits d’exploitation et les flux de trésorerie provenant de sa production aurifère. La Société a
des contrats avec de nombreuses fonderies, raffineries et sociétés de commerce de cuivre pour vendre les concentrés
cupro-aurifères.
État de la concurrence
Les secteurs de l’extraction et de l’exploration minières de métaux précieux sont des secteurs d’activités
concurrentiels. La Société rivalise avec plusieurs autres sociétés et particuliers en vue de trouver et d’acquérir des
terrains miniers intéressants contenant des métaux précieux. La capacité de la Société à acquérir des terrains miniers
contenant des métaux précieux à l’avenir dépendra non seulement de sa capacité à aménager ses terrains actuels, mais
également de sa capacité à choisir et à acquérir des terrains productifs ou des zones d’intérêt convenables pour
l’aménagement ou l’exploration minière de métaux précieux.
Activités
Employés
Au 31 décembre 2010, la Société comptait les employés et entrepreneurs suivants :
Employés Entrepreneurs Total
Brésil 1 835 1 142 2 977
Argentine 580 181 761
Chili 1 988 2 385 4 373
Mexique 34 434 468
Colombie 9 9 18
États-Unis 12 6 18
Canada 55 9 64
Activités à l’étranger
Les mines et les projets miniers de la Société se trouvent au Brésil, en Argentine, au Chili, au Mexique et en
Colombie (se reporter à la rubrique « Survol des activités » pour obtenir un sommaire des projets de la Société). Toute
modification à la réglementation ou évolution de la situation politique dans ces territoires, ou dans les autres territoires
où Yamana détient des projets, à l’occasion, est indépendante de la volonté de la Société et pourrait avoir des
conséquences défavorables sur ses activités. Les activités et l’aménagement futurs pourraient être touchés à divers
degrés par des facteurs tels que la réglementation gouvernementale (ou des changements apportés à celle-ci) visant les
restrictions sur la production, les contrôles à l’exportation, les impôts sur le revenu, l’expropriation de biens, le
rapatriement des bénéfices, les lois sur l’environnement, l’utilisation des terrains, l’utilisation des eaux, les
revendications territoriales de la part des populations locales, la sécurité des mines et l’obtention des permis nécessaires.
Il est impossible de prévoir avec exactitude les conséquences de ces facteurs.
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Environnement
Tout comme les autres sociétés de ressources naturelles et de traitement de minerai, les activités de la Société
génèrent des déchets dangereux et non dangereux, des effluents et des émissions dans l’air, dans l’eau et dans le sol à des
degrés conformes aux règlements et aux normes en vigueur à l’échelle locale et internationale. De nombreuses lois en
matière d’environnement au Brésil, au Chili, en Argentine, au Mexique, aux États-Unis et ailleurs en Amérique
s’appliquent aux activités de la Société, à ses projets d’exploration et d’aménagement ainsi qu’à ses avoirs fonciers. Ces
lois visent des questions comme la protection du milieu naturel, la qualité de l’air et de l’eau, les normes d’émission ainsi
que l’élimination des déchets.
Yamana cherche à adopter pour ses mines en exploitation des programmes de pratiques exemplaires en
environnement afin de traiter les questions d’ordre environnemental et de se conformer aux lois à l’échelle locale et
internationale. Ces programmes incluent la promotion d’une utilisation rationnelle de l’eau, la gestion des déchets
solides, le contrôle des émissions et de la consommation de combustibles fossiles, le rationnement de l’énergie, la
protection de la biodiversité et des sols, la surveillance des sites archéologiques et des ruines, une éducation en matière
d’environnement, les expositions archéologiques, la surveillance de l’eau de surface et de l’eau souterraine, la
surveillance de la pollution atmosphérique, la remise en état, des essais de revégétation, la gestion et le rétablissement
des espèces sauvages, la gestion des poissons et la production de semis autochtones.
L’objectif de Yamana est de réduire continuellement sa consommation de ressources naturelles. La
consommation d’électricité ait augmenté en 2010, par rapport à 2009, en raison du forage en profondeur des mines
souterraines et de l’utilisation accrue du processus de concassage. Yamana a obtenu d’excellents résultats, quant à elle,
pour ce qui est de la diminution de la consommation d’eau et de diesel et la production de déchets est demeurée stable
en 2010.
Yamana dispose d’un système de gestion d’entreprise intégré relatif à la sécurité, à la santé, à l’environnement,
à la relation avec les communautés et à la responsabilité sociale (le « système de gestion de Yamana ») qui a été établi
en octobre 2006. Ce système a été élaboré en s’appuyant sur les pratiques exemplaires et les normes internationales ISO
14001 – systèmes de gestion environnementale, OHSAS 18001 – système de gestion de la santé et de la sécurité au
travail et SA 8000 – responsabilité sociale, ainsi que sur le Code international de gestion du cyanure.
Depuis le début de 2009, la Société fait partie de l’indice social Jantzi. Les sociétés qui figurent dans cet indice
doivent respecter un ensemble de critères généraux touchant l’environnement, la responsabilité sociale et la gouvernance.
L’inscription de la Société à l’indice social Jantzi témoigne de la qualité de ses programmes en matière de responsabilité
sociale, d’environnement, de santé et de sécurité qui, de l’avis de Jantzi, sont considérés comme meilleurs que la moyenne.
À ce jour, les systèmes de gestion environnementale des six mines détenues en propriété exclusive par la Société ont
obtenue une certification ISO 13001. Il s’agit d’une proportion supérieure à la moyenne de l’industrie.
Le système de gestion de Yamana englobe l’évaluation des risques, l’identification de toutes les exigences
juridiques et contractuelles et la définition des objectifs et des buts de la Société, et comprend des systèmes permettant
de s’assurer que Yamana exerce ses activités conformément à ses programmes de gestion et à ses politiques. La mise en
application du système de gestion de Yamana a débuté au Brésil en 2007 et s’est poursuivie au Chili en 2008. Yamana a
poursuivi la mise en application du système de gestion de Yamana pour l’ensemble de ses activités en 2010. Afin de
vérifier la conformité au système de gestion de Yamana, des vérifications sont réalisées pour chaque mine et projet
d’aménagement. En 2010, la conformité au système de gestion de Yamana a atteint 91 %, comparativement à 72 % en
2009.
Chaque exploitation minière a établi un comité en matière de santé, de sécurité, d’environnement et de relations
avec les communautés (le « comité SSER »), qui est présidé par le directeur général. Ces comités se rencontrent au
moins une fois par mois pour discuter des questions et des solutions se rapportant à la santé, à la sécurité, à
l’environnement et aux relations avec les communautés ainsi qu’aux autres pratiques d’exploitation. L’objectif de
chaque comité de SSER est de déterminer l’efficacité et le rendement des programmes de durabilité de la Société. En
2009, un comité SSER d’entreprise a été constitué. Composé de certains vice-présidents et administrateurs de la Société
et présidé par le président et chef de l’exploitation de la Société, il s’agit d’un lieu d’échange pour s’entretenir au sujet
des questions stratégiques relatives au SSER et pour discuter de solutions pour les divers emplacements miniers.
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Les mines de la Société situés au Brésil (Jacobina et Fazenda Brasiliero) et au Chili (El Peñón et Minera
Florida) sont des signataires du Code international de gestion du cyanure depuis septembre 2008. En souscrivant au
Code, une société dispose d’une période de trois ans pour obtenir une certification attestant le respect des principes et
des normes du Code. En 2010, Yamana a obtenu une certification attestant qu’elle respecte le Code pour les quatre
mines susmentionnées, et la Société prévoit obtenir un certificat de conformité pour Gualcamayo en 2011.
La Société a également effectué plusieurs investissements dans l’infrastructure afin d’améliorer ses relations
avec la collectivité aux endroits où elle exerce ses activités. Elle parraine des programmes qui appuient et visent à
améliorer la santé, l’éducation et la culture dans les collectivités locales.
Les programmes de responsabilité sociale de la Société sont axés sur le développement local, la production de revenu
et l’amélioration de la qualité de vie dans les communautés locales. Par l’entremise de programmes comme le Partnership
Seminar, le programme Integration et le programme Open Doors, Yamana a offert son soutien aux communautés locales dans
différents domaines comme l’éducation, la culture, la santé, l’environnement et la création d’emploi et de revenu.
Le comité de durabilité supervise le respect des politiques et des obligations en matière d’environnement par
la Société.
Risques liés aux activités
Les activités de la Société, soit l’acquisition, le financement, l’exploration, l’aménagement et l’exploitation de
terrains miniers sont spéculatives en raison du risque élevé qu’elles comportent. Ce risque pourrait avoir des
répercussions importantes sur les résultats d’exploitation futurs ou sur la situation financière de la Société et pourraient
faire en sorte que les événements réels diffèrent sensiblement de ceux qui sont décrits dans les énoncés prospectifs
relatifs à la Société.
Risques liés à l’exploration, à l’aménagement et à l’exploitation
Les activités minières comportent en général un degré élevé de risque. Les activités de Yamana sont assujetties
à tous les dangers et risques normalement associés à l’exploration, à l’aménagement et à la production de l’or, du cuivre
et de l’argent notamment les formations géologiques inhabituelles et imprévues, l’activités sismique, les coups de toit,
les effondrements, les inondations, les ruptures de parois et d’autres conditions rattachées au forage et à l’extraction de
matières, qui peuvent tous causer des dommages aux mines et à d’autres installations de production, ou encore leur
destruction, ainsi que des blessures aux êtres vivants ou des dommages aux biens et à l’environnement pouvant entraîner
une responsabilité juridique éventuelle. Les précautions nécessaires seront prises pour minimiser le risque, mais la
concentration est assujettie à des dangers tels que les incendies, les pannes d’équipement et la défaillance des digues de
retenue des aires stériles, qui pourraient entraîner la pollution de l’environnement et engendrer la responsabilité en
découlant.
L’exploration et l’aménagement des gisements miniers comportent des risques importants que même une
combinaison d’évaluations attentives, d’expérience et de connaissances peut ne pas éliminer. Bien que la découverte
d’un gisement minier puisse se transformer en une production considérable, peu de terrains faisant l’objet de travaux
d’exploration sont, en définitive, aménagés et transformés en mines productrices. Des dépenses importantes peuvent être
nécessaires pour trouver les réserves minérales et en établir la valeur, mettre au point des procédés métallurgiques et
construire des installations minières et de traitement sur un site donné. Rien ne garantit que les programmes
d’exploration ou d’aménagement de Yamana aboutiront à l’exploitation commerciale rentable d’une mine. La viabilité
commerciale d’un gisement minier dépend d’un certain nombre de facteurs, dont les attributs du gisement en cause,
comme sa taille, sa teneur et sa proximité aux infrastructures, les prix des métaux, qui sont fortement cycliques, et la
réglementation gouvernementale, notamment en matière de prix, d’impôts et de taxes, de redevances, de régimes
fonciers, d’utilisation du sol, d’importation et d’exportation des minéraux ainsi que de la protection de l’environnement.
On ne peut prévoir avec exactitude l’effet qu’auront ces facteurs, mais leur combinaison pourrait faire en sorte que
Yamana n’obtienne pas un rendement adéquat sur le capital investi.
Rien ne garantit que les dépenses engagées par Yamana à des fins de recherche et d’évaluation des gisements
miniers aboutiront à des découvertes ou à un aménagement de quantités commerciales de minerais.
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Risques et dangers en matière d’environnement
Toutes les phases des activités de la Société sont soumises à la réglementation environnementale dans les
différents territoires exploités. Cette réglementation régit notamment les normes de qualité de l’eau et la remise en état
des terrains ainsi que la production, le transport, le stockage et l’élimination des résidus dangereux. La façon dont évolue
la législation environnementale nécessitera des normes et des règles en matière de conformité plus rigoureuses, ainsi que
des sanctions augmentées en cas d’inobservation des évaluations environnementales plus rigoureuses des projets
proposés et une responsabilité accrue des sociétés et de leurs dirigeants, administrateurs et employés. Rien ne garantit
que la modification éventuelle de la réglementation en matière d’environnement n’aura pas d’effet défavorable sur les
activités, la situation financière et les résultats d’exploitation de la Société.
À la mine Alumbrera, dans laquelle Yamana détient une participation de 12,5 %, un panache de ruissellement de
sulfate s’est formé en aval de la nappe phréatique naturelle de l’installation de traitement des résidus. Ce panache se trouve
actuellement dans la concession minière. Après avoir achevé le modèle initial, un premier puits de pompage avec mailles a
été conçu et construit avant le début de la production afin de capter le ruissellement, qui se caractérise par une quantité
élevée de calcium et de sulfate dissous. Il sera nécessaire d’accroître le nombre de puits de repompage au cours de la durée
de vie de la mine afin de contenir le panache dans la concession et d’assurer le contrôle des puits de la rivière Vis Vis.
D’après le dernier modèle à eaux souterraines, le système de repompage devra être exploité pendant plusieurs années après
la fermeture de la mine. Le pipeline des concentrés de la mine Alumbrera traverse des zones de terrains montagneux et de
rivières importantes, aux fortes chutes de pluies et à l’agriculture active. Même si divers programmes de surveillance et de
contrôle des structures ont été mis en place, le bris d’un pipeline constitue un risque en matière d’environnement lié au
déversement de concentré. Yamana ne dispose d’aucune indemnité accordée par les anciens propriétaires de sa
participation dans la mine Alumbrera à l’égard d’un passif environnemental éventuel pouvant découler de ses activités,
notamment le passif éventuel pouvant découler d’un panache de ruissellement ou d’un bris du pipeline.
Des dangers environnementaux peuvent également menacer les terrains dans lesquels la Société détient des
intérêts, dont la Société ignore l’existence à l’heure actuelle, et qui ont été provoqués par les anciens propriétaires ou
même les propriétaires actuels ou les exploitants des terrains.
Les activités de la Société nécessitent actuellement, et pourraient nécessiter à l’avenir, l’obtention
d’approbations et de permis relatifs à l’environnement du gouvernement. Si ces approbations sont nécessaires mais
qu’elles ne sont pas obtenues. Les projets d’exploration ou d’aménagement de terrains miniers de la Société pourraient
être restreints ou interdits.
La non-conformité aux lois, aux règlements et aux exigences applicables en matière de permis pourrait se
traduire par la prise de mesures d’exécution aux termes de ces régimes, y compris les ordonnances rendues par les
autorités réglementaires ou judiciaires en vue de faire cesser ou restreindre les activités, et possiblement des mesures
correctives exigeant que soient engagées des dépenses en immobilisations, que soit installé l’équipement supplémentaire
ou que soient prises des mesures de redressement. Il se pourrait que les parties à l’exploitation minière, y compris la
Société, soient tenues d’indemniser les personnes qui subissent des pertes ou des dommages causés par les activités
minières et qu’elles se fassent imposer des amendes ou des sanctions civiles ou pénales en raison de la violation des lois
ou des règlements applicables.
La modification des lois, des règlements et des exigences en matière de permis actuels applicables aux activités
des sociétés minières, ou la mise en œuvre plus rigoureuse des mesures susmentionnées, pourrait avoir un effet
défavorable important sur la Société, entraînant la hausse des dépenses liées à l’exploration, des dépenses en
immobilisations ou des coûts de production, la réduction des niveaux de production des terrains exploités, ou l’abandon
ou le retard de l’aménagement de nouveaux terrains miniers.
Certaines mines de la Société utilisent du cyanure de sodium, un produit toxique. Si une fuite de cyanure de
sodium devait survenir ou si ce produit devait se déverser accidentellement, la Société pourrait être dans l’obligation
d’assainir les lieux et pourrait ne pas être assurée contre ce type d’incident. Même si des mesures appropriées seront
prises pour prévenir le déversement de produits polluants dans les eaux souterraines et dans l’environnement, la Société
pourrait être tenue responsable de certains dangers contre lesquels elle pourrait ne pas être assurée. La Société a signé le
Code international de gestion du cyanure en septembre 2008. On peut trouver de plus amples renseignements sur le
Code international de gestion du cyanure sur le site Web de l’Institut international de gestion du cyanure à l’adresse
www.cyanidecode.org.
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Risque de contrepartie et accès au financement
La Société est exposée à de nombreux risques liés aux contreparties qui découlent notamment de ce qui suit : (i) les
institutions financières qui détiennent les liquidités et les investissements à court terme de la Société; (ii) les sociétés qui
ont des dettes envers la Société, y compris les clients qui achètent des concentrés et des lingots; (iii) les fournisseurs de
services de gestion des risques; (iv) les fournisseurs de services de transport qui transportent l’équipement de la Société;
(v) les fournisseurs d’assurance de la Société; et (vi) les prêteurs de la Société. La Société est également exposée à des
risques liés à la liquidité qui pourraient l’empêcher de combler ses besoins en matière de dépenses de fonctionnement et
de dépenses en immobilisations si elle est incapable de maintenir ses positions de trésorerie ou si le financement adéquat
n’est pas disponible. Ces facteurs sont susceptibles d’avoir une incidence sur la capacité de la Société d’obtenir des prêts
et d’autres facilités de crédit et de refinancer les facilités existantes et, si elle réussit à obtenir des prêts ou d’autres
facilités de crédit, elle pourrait ne pas réussir à les obtenir selon des modalités qu’elle juge favorables.
Construction et mise en service de nouvelles mines
La réussite des projets de construction et de la mise en service de nouvelles mines par la Société dépend de
différents facteurs, notamment la disponibilité et l’exécution des entrepreneurs d’ingénierie, des entrepreneurs en
construction, des entrepreneurs miniers, des fournisseurs et des experts-conseils, l’obtention de l’ensemble des approbations
et des permis gouvernementaux requis dans le cadre de la construction d’installations minières et des activités
d’exploitation minière (y compris les permis environnementaux), la réalisation et l’exploitation des cheminées à minerai,
les usines ADR et les convoyeurs utilisés aux fins de transport du minerai et d’autres éléments relatifs à exploitation. Un
retard dans l’exécution des travaux réalisés par un ou plusieurs des entrepreneurs, des fournisseurs, des experts-conseils ou
des tiers sur lesquels la Société compte pour poursuivre ses activités de construction, un retard dans l’obtention des
approbations et des permis gouvernementaux requis ou le défaut de les obtenir en temps opportun ou conformément à des
modalités raisonnables, ou encore un retard dans la réalisation et l’exploitation des éléments d’exploitation ou le défaut de
réaliser ou d’exploiter les éléments d’exploitation relatifs à de nouvelles mines est susceptible de retarder ou compromettre
la construction et la mise en service de nouvelles mines comme prévu. Rien ne garantit que les plans de construction et de
mise en service actuels ou futurs élaborés par la Société seront réalisés, que la Société sera en mesure d’obtenir des fonds
suffisants lui permettant de financer ses activités de construction et de mise en service, que la main-d’œuvre et
l’équipement seront disponibles en temps opportun ou qu’ils le seront conformément à des modalités raisonnables qui lui
permettront de mener à bien ses projets de construction, que la Société sera en mesure d’obtenir l’ensemble des
approbations et des permis gouvernementaux nécessaires, ni que l’exécution des travaux de construction ne prendra pas
beaucoup plus de temps que ce que la Société avait envisagé ni que les frais de mise en service et les charges d’exploitation
permanentes associés à l’aménagement de nouvelles mines ne seront pas de beaucoup supérieurs à ceux que la Société avait
prévus. Les facteurs qui précèdent sont tous susceptibles d’avoir une incidence défavorable sur les activités d’exploitation
et la situation financière de la Société.
Incertitude liée à l’estimation des réserves minérales et des ressources minérales
Afin de prolonger la durée de vie de ses mines et de ses projets miniers, d’assurer la poursuite de ses activités et
de mettre en œuvre sa stratégie de croissance, la Société doit être en mesure de rendre les réserves indiquées existantes
concrètes, de convertir ses ressources en réserves, de diversifier ses ressources grâce à la concrétisation de zones
minéralisées possibles repérées, ou d’entreprendre des activités d’exploration visant de nouvelles ressources ou encore
d’acquérir de nouvelles ressources.
Les chiffres des réserves minérales et des ressources minérales dont fait état la présente notice annuelle ne sont
que des estimations, et rien ne garantit que leur tonnage et leur teneur prévus ou que le niveau indiqué de récupération
seront atteints ou encore que les réserves minérales pourraient être extraites ou traitées de façon rentable. Les réserves
réelles pourraient ne pas correspondre aux prévisions géologiques ou métallurgiques ou autres, et le volume ainsi que la
teneur du minerai récupéré pourraient être inférieurs aux estimations. Plusieurs incertitudes sont inhérentes à
l’estimation des réserves minérales et des ressources minérales, y compris de nombreux facteurs indépendants de la
volonté de la Société. Une telle estimation relève d’un processus subjectif et l’exactitude de toute estimation de réserves
ou de ressources est fonction de la quantité et de la qualité des données disponibles et des hypothèses formulées ainsi
que des jugements exercés au cours du processus de technogénie et de l’interprétation géologique. De plus, des facteurs
d’exploitation à court terme liés aux réserves minérales, par exemple, la nécessité d’aménager de façon systématique les
corps minéralisés ou le traitement de nouvelles ou de différentes teneurs en minerai pourraient rendre les activités
minières non rentables au cours d’une période comptable donnée. De plus, rien ne garantit que les récupérations
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aurifères expérimentées lors d’essais en laboratoire à petite échelle se reproduiront lors d’essais à plus grande échelle sur
les lieux ou au cours de la production. Des cours inférieurs, des coûts de production accrus, un taux de récupération
réduit et d’autres facteurs pourraient donner lieu à une révision de l’estimation des réserves ou faire en sorte que les
réserves de la Société se révèlent non rentables aux fins de l’exploitation. Les données sur les réserves ne sont pas
révélatrices des résultats d’exploitation futurs. Si les ressources minérales et les réserves minérales réelles de la Société
sont inférieures aux estimations actuelles ou si la Société n’est pas en mesure d’aménager ses ressources grâce à la
concrétisation de zones minéralisées possibles repérées, ses résultats d’exploitation ou sa situation financière pourraient
être touchés de manière défavorable et importante. Les évaluations des réserves et des ressources sont réalisées au
besoin et peuvent varier en fonction d’une interprétation géologique plus poussée, des résultats du forage et des cours
des métaux. La catégorie des ressources présumées est souvent la catégorie de ressources la moins fiable et la plus
susceptible de varier. La Société évalue périodiquement ses ressources et se penche souvent sur le bien-fondé d’accroître
le degré de fiabilité de ses ressources globales.
Besoins en réserves minérales supplémentaires
Étant donné que les mines ont une durée de vie restreinte selon les réserves minérales prouvées et probables, la
Société doit continuellement remplacer et accroître ses réserves à ses mines d’or. Les estimations de la durée de vie des
mines figurant dans la présente notice annuelle pourraient se révéler inexactes. La capacité de la Société à conserver ou
à augmenter sa production aurifère annuelle sera fonction, en grande partie, de sa capacité à faire passer les nouvelles
mines au stade de la production et à accroître les réserves des mines existantes.
Incertitude liée aux ressources minérales
Les ressources minérales qui ne sont pas des réserves minérales n’ont pas présenté de viabilité économique. En
raison de l’incertitude qui peut être rattachée aux ressources minérales présumées, rien ne garantit que les ressources
minérales présumées seront améliorées à des réserves minérales prouvées et probables à la suite de l’exploration continue.
Prix des produits de base
La rentabilité des activités de la Société sera tributaire du prix du marché des produits miniers. Les prix des
produits miniers fluctuent largement et sont touchés par plusieurs facteurs indépendants de la volonté de la Société. Les
taux d’intérêt, le taux d’inflation, l’offre et la demande mondiale à l’égard des produits miniers et la stabilité des taux de
change peuvent tous occasionner une fluctuation importante des prix. Ces facteurs économiques externes sont à leur tour
influencés par les mouvements d’investissement internationaux, par les changements aux systèmes monétaires et par les
développements politiques. Le prix des produits miniers a fluctué largement au cours des dernières années, et une baisse
future des prix pourrait rendre impossible la production commerciale, ce qui aurait un effet défavorable important sur les
activités, la situation financière ainsi que les résultats d’exploitation de la Société.
En outre, l’estimation des réserves et de la durée de vie des mines fondée sur des prix des métaux nettement
plus bas pourrait se traduire par une réduction importante de la valeur des participations de la Société dans les terrains
miniers et par une augmentation de la charge d’amortissement et des frais de remise en état et de fermeture.
Le recul des prix des produits de base peut non seulement avoir des répercussions négatives sur l’estimation des
réserves minérales de la Société et sur sa situation financière, mais il peut influer sur les activités en exigeant la
réévaluation de la faisabilité d’un projet donné. Une telle réévaluation peut résulter d’une décision de la direction ou
peut être requise aux termes d’arrangements financiers relatifs à un projet donné. Même si un projet est reconnu en fin
de compte comme étant économiquement viable, le besoin d’effectuer une telle réévaluation peut causer des retards
importants ou même interrompre les activités jusqu’à ce que la réévaluation soit achevée.
La majorité des concentrés de cuivre produit à la mine Chapada sont livrés à l’étranger dans des fonderies situées
en Europe et en Inde. Les frais de transport du concentré de cuivre pourraient augmenter de façon importante si le prix du
pétrole venait à augmenter ou si le nombre de navires était insuffisant pour transporter le concentré vers les fonderies.
Coentreprises
Yamana détient une participation indirecte de 12,5 % dans la mine Alumbrera, le reste de la participation de
37,5 % et de 50 % étant détenue par Goldcorp et Xstrata, respectivement. La Société comptabilise cet investissement selon
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la méthode de comptabilisation à la valeur de consolidation. La participation de la Société dans la mine Alumbrera est
soumise aux risques qui sont généralement liés à la conduite des affaires d’une coentreprise. L’existence ou la survenance
de l’un ou de plusieurs des cas ou événements suivants, par exemple, pourrait avoir une incidence défavorable importante
sur la rentabilité de la Société ou sur la viabilité des participations qu’elle détient par l’intermédiaire des coentreprises, ce
qui pourrait avoir une incidence défavorable importante sur ses flux de trésorerie, ses revenus, ses résultats d’exploitation et
sa situation financière : un désaccord avec les coentrepreneurs sur la façon d’aménager et d’exploiter les mines de manière
efficace, l’incapacité des coentrepreneurs à remplir leurs obligations envers la coentreprise ou des tiers ou un litige entre les
coentrepreneurs se rapportant à des questions relatives à la coentreprise.
Infrastructures
Les activités d’extraction, de traitement, d’aménagement et d’exploration sont fonction, de façon ou d’autre,
d’infrastructures adéquates. Parmi les facteurs déterminants pouvant avoir une incidence sur les dépenses en
immobilisations et les frais d’exploitation, figurent des routes et des ponts sûrs ainsi que des sources d’électricité et
d’alimentation en eau fiables. Les phénomènes météorologiques inhabituels ou rares, le sabotage, l’ingérence
gouvernementale ou autre dans l’entretien ou la fourniture d’une telle infrastructure, pourraient avoir un effet
défavorable sur les activités, la situation financière et les résultats d’exploitation de la Société.
Attribution des permis
Les activités de la Société sont assujetties à la réception et au maintien des permis des autorités
gouvernementales pertinentes. Rien ne garantit que des délais ne seront pas encourus dans le cadre de l’obtention des
renouvellements des permis nécessaires pour les activités existantes, des permis supplémentaires pour des modifications
aux activités futures éventuelles ou des permis supplémentaires associés à la nouvelle législation. Avant tout nouvel
aménagement d’un de ses terrains, la Société doit recevoir les permis des autorités gouvernementales pertinentes. Rien
ne garantit que la Société continuera de détenir tous les permis nécessaires afin d’aménager et de poursuivre
l’exploitation à un terrain donné.
Assurance et risques non assurés
Les activités de Yamana comportent plusieurs risques et dangers, dont des conditions environnementales difficiles, des
accidents industriels, des conflits de travail, des conditions géologiques inhabituelles ou inattendues, des glissements de
terrain ou de talus, des effondrements, des défaillances de matériel catastrophiques, des modifications à la
réglementation ainsi que des phénomènes naturels tels que des conditions météorologiques défavorables, des
inondations et des tremblements de terre. De tels événements pourraient causer des dommages aux terrains miniers ou
aux installations de production, des lésions corporelles ou des décès, des dommages environnementaux aux terrains de la
Société ou aux terrains appartenant à d’autres, des retards dans les activités minières et des pertes monétaires, et
engendrer des responsabilités légales éventuelles.
Bien que, pour se protéger contre certains risques, Yamana veille à ce que l’assurance soit en vigueur pour des montants
qu’elle considère comme raisonnables, son assurance ne couvrira pas l’ensemble de risques potentiels liés aux activités d’une
société minière. Yamana peut aussi être incapable de conserver une assurance couvrant ces risques moyennant des primes
abordables. La couverture d’assurance pourrait ne plus être accessible ou pourrait ne pas être adéquate pour couvrir toute
responsabilité qui en découle. En outre, Yamana et les autres sociétés du secteur minier n’ont généralement pas accès, à des
modalités acceptables, à une assurance couvrant les risques tels la pollution de l’environnement ou d’autres dangers causés par
l’exploration et la production minière, notamment l’assurance pour les activités souterraines. Yamana pourrait également être
tenue responsable de la pollution ou d’autres dangers contre lesquels on ne peut s’assurer ou contre lesquels Yamana peut
décider de ne pas s’assurer parce que les primes sont trop élevées ou pour d’autres raisons. Les pertes subies en raison de ces
événements peuvent occasionner à Yamana des dépenses importantes, lesquelles pourraient avoir un effet défavorable
important sur son rendement et sur ses résultats d’exploitation.
Instabilité économique et politique en Argentine
Les mines Alumbrera et Gualcamayo ainsi que les projets Agua Rica et Suyai de la Société sont menés en
Argentine. Il existe des risques liés à un environnement politique et économique incertain ou imprévisible en Argentine.
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Il y a un risque de violence politique et de tension sociale en Argentine à la suite du rendement économique
passé et l’Argentine a connu des agitations civiles, des crimes et des agitations ouvrières de temps à autre. Par exemple,
des barrages routiers (piqueterou) par les membres de communautés locales, les activistes politiques, les personnes sans
emploi et les syndicats surviennent parfois sur les routes nationales et provinciales sans préavis, ce qui peut entraîner des
interruptions éventuelles pour accéder aux routes à proximité des mines et toucher l’approvisionnement en produits par
moment.
Certains événements politiques et économiques, tels que les actes ou le défaut d’agir par l’autorité
gouvernementale en Argentine et les actes de violence politique en Argentine, pourraient avoir une incidence
défavorable importante sur la capacité de la Société à exploiter ses mines et à mener ses projets en Argentine.
Hausse des coûts de production
La fluctuation des coûts de production de la Société pourrait avoir une incidence importante sur sa rentabilité.
Ses principales dépenses liées à la production sont les honoraires des entrepreneurs et le coût de l’équipement, de la
main-d’œuvre et de l’énergie. Une variation du coût des activités d’extraction et de traitement de la Société pourrait
survenir à la suite d’événements imprévus, comme des perturbations économiques et politiques sur la scène
internationale ou régionale, une fluctuation du prix des marchandises, une hausse des coûts (y compris le pétrole, l’acier
et le diesel) ou la rareté de la main-d’œuvre, ce qui pourrait donner lieu à un écart dans les estimations relatives à la
rentabilité et aux réserves. Bon nombre de ces facteurs sont indépendants de la volonté de la Société.
La Société dépend de fournisseurs tiers pour certaines matières premières. Une hausse importante du coût des
matières premières, ou l’incapacité par la Société à s’approvisionner auprès de fournisseurs tiers en matières premières,
pourrait avoir un effet défavorable important sur les résultats d’exploitation ou la situation financière de la Société.
Titre foncier
L’acquisition d’un titre de terrain minier constitue un processus de longue haleine très détaillé. Le titre afférent
aux concessions minières et leur étendue peuvent être contestés. Bien que la Société estime avoir pris des mesures
raisonnables pour s’assurer qu’elle détient un titre en bonne et due forme de ses terrains, rien ne garantit que le titre
afférent à l’un quelconque de ses terrains ne sera pas contesté ou affecté. Des tiers peuvent détenir des réclamations
valables à l’encontre de certaines parties des intérêts de la Société, consistant notamment en des privilèges antérieurs
non enregistrés, des ententes et des transferts ou des concessions, y compris des revendications territoriales aborigènes,
et le titre peut être touché par, entre autres, des défauts non décelés. De plus, la Société peut se trouver dans
l’impossibilité d’exploiter ses terrains selon les autorisations ou d’exercer ses droits à l’égard de ses terrains.
Les concessions minières de la Société peuvent être révoquées dans certains cas
Les concessions minières de la Société peuvent être révoquées dans certains cas. Conformément aux lois des
territoires où la Société exerce ses activités, mène des projets d’aménagement ou détient des zones prometteuses, les
ressources minérales appartiennent à l’État et l’obtention de concessions gouvernementales est nécessaire pour explorer
et exploiter les réserves minérales. La Société est titulaire de concessions minières, de concessions d’exploration et
d’autres concessions dans chacun des territoires où elle exerce ses activités, mène des projets d’aménagement et détient
des zones prometteuses. Les concessions détenues par la Société à l’égard de ses activités, de ses projets d’aménagement
et de ses zones prometteuses peuvent être révoquées dans certains cas, notamment si un niveau de production minimal
n’est pas atteint par la Société (ou une pénalité correspondante n’est pas payée), si certains frais ne sont pas acquittés ou
si certaines normes en matière d’environnement et de sécurité ne sont pas respectées. La révocation d’une ou de plus
d’une concession minière, concession d’exploration ou autre de la Société pourrait avoir un effet défavorable sur sa
situation financière et ses résultats d’exploitation.
Concurrence
Le secteur minier est très concurrentiel sous tous ses aspects. Les concurrents de la Société sont nombreux et
disposent de ressources financières et techniques plus importantes que celles de la Société. La concurrence dans le
secteur minier des métaux précieux touche essentiellement les terrains riches en minerai susceptibles d’être aménagés et
exploités de façon rentable, l’expertise technique nécessaire à la découverte, à l’aménagement et à l’exploitation de ces
terrains, la main-d’œuvre pour l’exploitation de ces terrains et les capitaux nécessaires au financement de tels terrains.
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Outre l’exploration et l’extraction de métaux précieux, plusieurs concurrents poursuivent des activités de raffinage et de
mise en marché à l’échelle mondiale. Une telle concurrence pourrait faire en sorte que la Société soit incapable
d’acquérir des terrains convoités, de recruter ou de conserver des employés compétents ou de lever les capitaux
nécessaires au financement de ses activités et à l’aménagement de ses terrains. La concurrence actuelle ou future dans le
secteur minier pourrait avoir un effet défavorable important sur les projets de la Société en matière exploration minière
et sur sa réussite à venir.
Capitaux supplémentaires
L’exploration et l’aménagement des terrains de la Société, y compris les projets d’exploration et
d’aménagement continus, ainsi que la construction d’installations minières et le démarrage des activités minières,
pourraient nécessiter un financement supplémentaire important. L’incapacité d’obtenir des fonds suffisants entraînera le
retard ou la suspension indéfinie de l’exploration, de l’aménagement ou de la production d’un quelconque terrain ou de
tous les terrains de la Société, voire même la perte d’un intérêt dans un terrain. Il est possible que le financement
supplémentaire nécessaire ne soit pas disponible au moment voulu ou s’il est disponible, que les conditions de ce
financement ne soient pas favorables à la Société et entraînent une importante dilution de la participation des
actionnaires actuels. L’incapacité à amasser les capitaux nécessaires au moment opportun pourrait avoir un effet
défavorable important sur les activités, la situation financière et les résultats d’exploitation de la Société.
Fluctuations monétaires
Les fluctuations monétaires peuvent avoir une incidence sur les coûts en capital et sur les coûts engagés par la
Société pour les besoins de ses activités d’exploitation. L’or est vendu à l’échelle mondiale en fonction principalement
du prix en dollars américains, mais une partie des dépenses d’exploitation et d’investissement de la Société sont
engagées en réales brésiliens, en pesos argentins, en pesos chiliens, en pesos mexicains, et, dans une moindre mesure, en
dollars canadiens. La hausse des devises, plus particulièrement du real brésilien et du peso chilien, par rapport au dollar
américain entraînerait une augmentation des coûts de la production aurifère à ces exploitations minières, ce qui pourrait
avoir une incidence importante et défavorable sur le bénéfice et la situation financière de la Société. La Société n’a
couvert qu’une partie des risques liés à la fluctuation du real brésilien et n’a aucune couverture contre la fluctuation des
autres devises et elle est, par conséquent, exposée aux risques liés à la fluctuation des prix.
Réduction de valeur et dépréciation
Les participations dans des biens de nature minérale et minière sont les plus importants actifs de la Société et
représentent les dépenses capitalisées liées à l’aménagement des terrains miniers et à l’usine et à l’équipement connexes
ainsi que la valeur attribuée aux possibilités d’exploration au moment de l’acquisition. Les coûts associés aux biens
miniers sont répartis entre les possibilités d’exploration, les réserves et les ressources et comprennent les participations
acquises dans les terrains aux stades de la production, de l’aménagement et de l’exploration, selon leur juste valeur au
moment de leur acquisition. Les valeurs de ces biens miniers dépendent surtout de la nature et du nombre d’intérêts
importants, réputés ou éventuels, que renferment les terrains.
La Société passe en revue et évalue ses participations minières pour voir s’il y a eu dépréciation au moins une
fois par année ou plus souvent si des événements ou des revirements de situation indiquent que les valeurs comptables
correspondantes pourraient ne pas être recouvrables, ce qui représente un risque de plus en plus élevé compte tenu de la
conjoncture économique mondiale actuelle. Il y a dépréciation si le total des flux de trésorerie futurs estimatifs non
actualisés est inférieur à la valeur comptable des actifs. Une perte de valeur est mesurée et comptabilisée en fonction des
flux de trésorerie futurs estimatifs actualisés. Les flux de trésorerie futurs sont estimés en fonction de la production, des
prix des produits de base, des charges d’exploitation et des dépenses en immobilisations prévus. L’estimation des
réserves minérales et des ressources minérales comporte de nombreuses incertitudes. Les écarts entre les hypothèses de
la direction et la conjoncture du marché pourraient avoir une incidence importante sur la situation financière et les
résultats d’exploitation futurs de la Société.
En outre, dans un contexte où l’économie mondiale est affaiblie, le niveau de stocks est exposé à un risque plus
élevé. Les hypothèses sur lesquelles s’appuie l’évaluation des produits en cours réalisée par la Société tiennent compte des
estimations de l’or contenu dans le minerai qui est empilé sur les remblais de lixiviation, des hypothèses quant à la quantité
d’or empilé que l’on s’attend à récupérer dans les remblais de lixiviation, des hypothèses quant à la quantité de cuivre qui
sera broyé en vue d’obtenir un concentré, des hypothèses quant à la quantité d’or et de cuivre en phase de traitement et des
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prévisions des prix de l’or et du cuivre que l’on s’attend à obtenir au moment où l’or et le cuivre seront récupérés. Si ces
estimations ou ces hypothèses devaient se révéler inexactes, la Société se verrait dans l’obligation de réduire la valeur
comptable de ses produits en cours, ce qui ferait diminuer le bénéfice et le fonds de roulement de la Société.
Risques de litige
Tous les secteurs, y compris le secteur minier, sont assujettis à des réclamations juridiques, qu’elles soient
fondées ou non. À l’heure actuelle, la Société est visée par un litige peu important et elle pourrait être ultérieurement
visée par des différends d’ordre juridique. Les coûts liés à la défense et au règlement de ces litiges peuvent être
importants, même à l’égard de réclamations qui ne sont pas fondées. Compte tenu de l’incertitude inhérente à de telles
procédures, rien ne garantit que la résolution d’une procédure particulière n’aura pas un effet important sur la situation
financière ou sur les résultats d’exploitation de la Société.
En 2004, un ancien administrateur de Northern Orion Resources Inc. (« Northern Orion ») a intenté des
poursuites en Argentine contre Northern Orion, réclamant des dommages-intérêts de 177 millions de dollars pour la
violation présumée de contrats qui avaient été conclus par le demandeur. Le demandeur alléguait que les contrats lui
conféraient un droit de préemption lui permettant de participer aux acquisitions réalisées par Northern Orion en
Argentine et réclamait des dommages-intérêts dans le cadre de l’acquisition par Northern Orion de sa participation
indirecte de 12,5 % dans le projet minier Alumbrera. Le 22 août 2008, le tribunal de commerce national n o 8 de la ville
de Buenos Aires a rendu un jugement de première instance qui rejetait la demande. Le demandeur a porté ce jugement
en appel et la décision de la cour d’appel est toujours en instance. Bien que la Société estime que les allégations du
demandeur sont non fondées et qu’elle a été informée par ses conseillers juridiques argentins que l’appel sera
probablement rejeté, le règlement de cette question demeure incertain. Rien ne garantit que la Société sera en mesure de
faire confirmer le jugement de première instance devant les cours d’appel.
Utilisation d’instruments dérivés
À l’occasion, la Société utilise ou peut utiliser certains instruments dérivés afin de gérer les risques liés aux
fluctuations du prix de l’or, du prix de l’argent, du prix du cuivre, aux taux d’intérêt, aux taux de change des devises et aux
prix de l’énergie. L’utilisation d’instruments dérivés compote certains risques inhérents, notamment : a) un risque lié au
crédit – le risque lié à un défaut à l’égard d’un montant exigible par la Société auprès de contreparties avec lesquelles la
Société a conclu ces opérations; b) un risque lié à la liquidité du marché – le risque que la Société engage dans une position
sur des titres dérivés qui ne peut être liquidée rapidement, soit en liquidant ces instruments dérivés, soit en établissant une
position compensatoire; c) un risque lié à la valeur du marché non réalisée – le risque, à l’égard de certains produits dérivés,
qu’un changement défavorable des cours du marché pour les marchandises, les devises ou les taux d’intérêt fasse en sorte
que la Société subisse une perte liée à la valeur du marché non réalisée à l’égard de ces produits dérivés.
Acquisitions et intégration
À l’occasion, la Société examine la possibilité d’acquérir de nouveaux actifs et entreprises minières. Les
acquisitions que la Société choisit de réaliser peuvent être de taille importante, peuvent modifier l’étendue des activités et
de l’exploitation de la Société et peuvent exposer la Société à de nouveaux risques au plan géographique, politique,
opérationnel, financier et géologique. Le succès de la Société dans le cadre de ses activités d’acquisition est tributaire de sa
capacité à repérer des candidats d’acquisition adéquats, à négocier des modalités acceptables pour de telles acquisitions et à
intégrer les entreprises acquises à celles de la Société avec succès. Toute acquisition est assujettie à des risques. Par
exemple, un changement important du prix des marchandises peut survenir après que la Société se soit engagée à réaliser
l’opération et ait établi le prix d’achat ou le ratio d’échange; un corps minéralisé important peut se révéler inférieur aux
attentes; la Société peut avoir de la difficulté à intégrer et à assimiler les activités et les membres du personnel des sociétés
acquises, à réaliser les synergies prévues et à maximiser la position financière et stratégique des entreprises regroupées,
ainsi qu’à maintenir des normes, des politiques et des contrôles uniformes pour toute l’organisation; l’intégration des
entreprises ou des actifs acquis peut perturber la poursuite des activités de la Société et ses relations avec ses employés, ses
clients, ses fournisseurs et ses entrepreneurs; et les entreprises ou les actifs acquis peuvent comporter des éléments de passif
inconnus qui pourraient s’avérer importants. Si la Société choisit d’emprunter des capitaux afin de financer ces acquisitions,
le levier financier de la Société sera augmenté. Si la Société choisit d’avoir recours aux actions ordinaires à titre de
contrepartie pour ces acquisitions, les actionnaires existants pourraient subir une dilution. Sinon, la Société peut choisir de
financer ces acquisitions au moyen de ses ressources existantes. Rien ne garantit que la Société sera en mesure de
surmonter de tels risques et les autres problèmes rencontrés dans le cadre de ces acquisitions.
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Réglementation gouvernementale dans le secteur minier
Les activités d’exploration minière de la Société sont soumises à diverses lois sur la prospection,
l’aménagement, la production, les taxes et impôts, les normes du travail et la santé au travail, la sécurité dans les mines,
les produits toxiques ainsi que certaines autres questions. Les activités d’extraction et d’exploration sont également
soumises à diverses lois et divers règlements connexes à la protection de l’environnement. Bien que la Société estime
que ses activités d’exploration sont actuellement effectuées conformément à toutes les règles et à tous les règlements
applicables, rien ne garantit que de nouvelles règles ou de nouveaux règlements ne seront pas adoptés ou que les règles
et règlements actuels ne seront pas appliqués de façon à restreindre ou à freiner la production ou l’aménagement des
terrains de la Société. La modification ou l’application plus rigoureuse des lois et règlements en vigueur qui régissent
l’exploitation et les activités de la Société pourraient avoir un effet défavorable important sur les activités, la situation
financière et les résultats d’exploitation de la Société.
Activités à l’étranger
La Société exerce actuellement des activités dans des territoires à l’étranger, notamment au Brésil, au Chili, en
Argentine et au Mexique et exerce certaines de ses activités en Colombie; pour cette raison, les activités de la Société
sont confrontées à divers risques et incertitudes, notamment de nature politique et économique. Ces risques et
incertitudes varient d’un pays à l’autre et ils comprennent le terrorisme, la prise d’otages, la répression militaire, les
fluctuations extrêmes des taux de change, les taux d’inflation élevés, l’agitation ouvrière, le risque de guerre ou
d’agitation civile, l’expropriation et la nationalisation, la renégociation ou l’annulation des concessions, des licences, des
permis et des contrats actuels, les activités minières illégales, la modification des politiques fiscales, les restrictions en
matière d’échange et de rapatriement, ainsi que les changements de conjoncture politique, les contrôles monétaires et la
réglementation gouvernementale favorisant ou exigeant l’attribution des contrats aux entrepreneurs locaux ou obligeant
les entrepreneurs étrangers à employer des citoyens d’un territoire particulier ou à s’approvisionner auprès de
fournisseurs d’un territoire particulier.
Si des changements devaient survenir dans les politiques minières ou en matière d’investissements ou encore dans
le climat politique dans un territoire où la Société exerce ses activités, une telle situation pourrait avoir un effet défavorable
sur les activités et la rentabilité de la Société. Les activités pourraient être touchées à différents degrés par la réglementation
gouvernementale en ce qui a trait, notamment, aux restrictions de production, au contrôle des prix, au contrôle des
exportations, à la remise de devises, à l’impôt sur le revenu et aux autres taxes, à l’expropriation de terrains, à
l’investissement étranger, à la conservation des concessions, aux lois en matière d’environnement, à l’utilisation du sol, aux
revendications territoriales de la population locale, à l’utilisation de l’eau et à la sécurité dans les mines.
Si les lois applicables, la réglementation et l’usage local connexes au régime des droits miniers et au régime
foncier ne sont pas respectés rigoureusement, il pourrait s’ensuivre des pertes, la réduction ou l’expropriation des droits,
ou l’imposition de tiers, locaux ou étrangers, à titre de coentrepreneurs détenant des intérêts passifs ou d’autres intérêts.
Il est impossible de prévoir avec exactitude la survenance de ces différents facteurs et incertitudes, lesquels
pourraient avoir un effet défavorable sur les activités et la rentabilité de la Société.
Questions reliées au travail et à l’emploi
Si la Société entretient de bonnes relations autant avec ses employés syndiqués qu’avec ses employés non
syndiqués, la production dans ses établissements miniers demeure fonction des efforts consacrés par les employés de la
Société. De plus, les relations entre la Société et ses employés peuvent être touchées par certains changements dans le
mécanisme des relations de travail pouvant être apportés par les autorités gouvernementales pertinentes des territoires
dans lesquels la Société exerce ses activités. Les changements apportés à cette réglementation ou aux relations entre la
Société et ses employés pourraient avoir un effet défavorable important sur les activités commerciales, les résultats
d’exploitation et la situation financière de la Société.
Filiales étrangères
La Société constitue une société de portefeuille qui exerce des activités par l’entremise de filiales étrangères et
la presque totalité de ses actifs sont détenus par de telles entités. Par conséquent, toute restriction au transfert d’argent ou
d’autres actifs entre la Société mère et ces entités, ou entre ces entités, pourrait restreindre la capacité de la Société à
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financer efficacement ses activités. De telles restrictions, ou la perception que de telles restrictions existent ou
existeraient, pourraient avoir un effet défavorable sur l’évaluation de la Société et sur le prix des titres de la Société.
Cours des actions ordinaires
Les actions ordinaires sont inscrites à la cote de la TSX, de la NYSE et de la LSE. Le cours de l’action
ordinaire de la Société ainsi que sa situation financière et ses résultats d’exploitation présentés dans les états des résultats
trimestriels sont susceptibles d’être grandement touchés par des fluctuations à court terme du prix de l’or. D’autres
facteurs sans rapport avec le rendement de la Société pourraient avoir une incidence sur le cours des actions ordinaires.
Par exemple, l’étendue de la couverture analytique des activités commerciales de la Société à laquelle les investisseurs
peuvent avoir accès peut être restreinte si les banques d’investissement disposant de capacités de recherche ne
continuent pas de suivre les titres de la Société, la diminution du volume des opérations et de l’intérêt général du marché
pour les titres de la Société peut avoir une incidence sur la capacité d’un investisseur à transiger un nombre important
d’actions ordinaires et le nombre d’actions de la Société détenues par le public peut restreindre la capacité de certaines
institutions à investir dans les titres de la Société.
Si l’un de ces facteurs se matérialisait, le cours des actions ordinaires sur le marché pourrait ne pas refléter avec
justesse la valeur à long terme de la Société. Des recours collectifs en valeurs mobilières ont souvent été intentés contre des
sociétés après des périodes de volatilité du cours de leurs titres sur le marché. La Société pourrait éventuellement faire
l’objet de procédures semblables, lesquelles pourraient se traduire par des coûts et des dommages-intérêts importants et
pourraient empêcher la direction de se concentrer adéquatement sur les activités courantes de la Société.
Politique en matière de dividendes
La Société a versé son premier dividende trimestriel de 0,01 $ par action ordinaire le 13 octobre 2006 et a
commencé à verser des dividendes mensuels de 0,01 $ par action ordinaire à partir de juillet 2008 et en a versé jusqu’en
décembre 2008. La Société a adopté une politique en matière de dividendes qui prévoit un rendement des actions
conforme à celui des actions de sociétés comparables et qui fera l’objet d’une révision périodique et d’une évaluation en
fonction du taux de croissance des flux de trésorerie d’exploitation de la Société. À la fin de 2008, le rendement des
actions ordinaires dépassait de beaucoup les taux de dividendes de sociétés comparables et le rendement des actions
ordinaires au moment où la politique en matière de dividendes de la Société a été adoptée. En janvier 2009, le conseil
d’administration de la Société a modifié la politique en matière de dividendes de la Société pour rétablir les dividendes
trimestriels de 0,01 $ par action à compter du premier trimestre de 2009, et cette politique a été modifiée de nouveau aux
deuxième, troisième et quatrième trimestres de 2010 afin de faire passer les dividendes trimestriels versés par action à
0,015 $ au deuxième trimestre, à 0,02 $ au troisième trimestre et à 0,03 $ au quatrième trimestre de 2010. La Société a
également déclaré un dividende supplémentaire de 0,01 $ par action au quatrième trimestre de 2010.
Le versement des dividendes futurs se fera au gré du conseil d’administration de la Société, après que celui-ci
aura pris en compte divers facteurs, notamment les résultats d’exploitation de la Société, la conjoncture financière, la
comparaison du rendement des actions avec celui de sociétés aurifères comparables et les besoins en capitaux courants
et prévus de la Société.
Dilution des actions ordinaires
Tout au long de la durée des bons de souscription d’actions ordinaires en cours de la Société, ainsi que des
options et des autres droits octroyés ou pris en charge par la Société, les porteurs se voient accorder la possibilité de tirer
profit de la hausse du cours des actions ordinaires sur le marché, ce qui entraîne une dilution de la participation des
autres actionnaires. La capacité de la Société d’obtenir du financement supplémentaire au cours de la période durant
laquelle ces droits sont en cours peut être touchée et l’existence de droits peut avoir un effet défavorable sur le prix des
actions ordinaires. Les porteurs des bons de souscription d’actions ordinaires, des options et des autres droits de la
Société peuvent exercer ces titres à un moment où la Société serait vraisemblablement capable d’obtenir le capital
nécessaire au moyen d’un nouveau placement de titres selon des modalités plus favorables que celles qui sont prévues
aux termes des droits en circulation.
L’augmentation du nombre d’actions ordinaires sur le marché et la possibilité que ces actions soient vendues
pourraient avoir pour effet de déprimer le prix des actions ordinaires. De plus, l’émission de ces actions ordinaires
supplémentaires fera en sorte de diluer les droits de vote des actionnaires actuels.
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Ventes futures des actions ordinaires par les actionnaires actuels
Les ventes d’un nombre important d’actions ordinaires sur les marchés publics ou la possibilité de telles ventes
pourraient entraîner une baisse du prix de négociation des actions ordinaires et pourraient compromettre la capacité de la
Société de réunir du capital au moyen de ventes futures d’actions ordinaires. La totalité ou la quasi-totalité des actions
ordinaires non détenues par des membres du même groupe que la Société, peuvent être revendues sans restriction
importante aux États-Unis, au Canada ou dans les deux pays.
Dépendance à l’égard des hauts dirigeants clés
La Société est dépendante de bon nombre de hauts dirigeants clés. La perte des services offerts par un ou
plusieurs de ces dirigeants clés pourrait avoir un effet défavorable important sur la Société. La capacité de la Société à
gérer ses activités d’exploitation, d’aménagement, d’exploration et de financement sera essentiellement fonction des
efforts apportés par ces personnes. La Société doit affronter une concurrence féroce en matière de personnel compétent,
et rien ne garantit que la Société sera en mesure d’attirer et de retenir un tel personnel. La Société a conclu des contrats
d’emploi avec certains de ses cadres clés.
Conflits d’intérêts des administrateurs et des dirigeants de la Société
Certains administrateurs et dirigeants de la Société sont également administrateurs ou dirigeants d’autres
sociétés actives dans le secteur de l’exploration et de l’aménagement des ressources naturelles et, par conséquent, il est
possible que ces administrateurs et dirigeants se trouvent en situation de conflit d’intérêts. La Société s’attend à ce que
toute décision prise par l’un de ces administrateurs ou dirigeants au sujet de la Société sera prise conformément à leurs
devoirs et obligations d’agir de façon juste et de bonne foi, dans l’intérêt de la Société et de ses actionnaires, bien que
rien ne le garantisse. De plus, chaque administrateur est tenu de déclarer tout fait au sujet duquel il pourrait se trouver en
conflit d’intérêts et de s’abstenir de voter à cet égard, conformément à la Loi canadienne sur les sociétés par actions et à
d’autres lois applicables.
Information technique
Les ressources minérales et les réserves minérales estimatives des diverses mines et des divers projets miniers
de la Société ont été, à l’exception de la mine Alumbrera (se reporter à la rubrique « Définitions en vertu du code du
JORC ») calculées conformément aux normes du conseil de l’Institut canadien des mines, de la métallurgie et du pétrole
(« ICM ») d’après les définitions adoptées par le conseil de l’ICM le 11 décembre 2005 (les « normes de l’ICM »). Les
définitions suivantes sont extraites des normes de l’ICM :
L’expression « ressources minérales » désigne la concentration ou la présence de diamants, de matériel
organique fossilisé ou de matériel inorganique naturel et solide, y compris des métaux de base et des métaux précieux,
du charbon et des minéraux industriels, dans ou sur la croûte terrestre, dont la forme et la quantité ainsi que la teneur ou
la qualité indiquent qu’il y a des perspectives raisonnables pour l’extraction rentable. L’emplacement, la quantité, la
teneur, les caractéristiques géologiques et la continuité d’une ressource minérale sont connus, estimés ou interprétés à
partir de connaissances et de preuves géologiques particulières. Les ressources minérales sont divisées en ressources
présumées, indiquées et mesurées, suivant l’ordre croissant de confiance géologique.
L’expression « ressources minérales présumées » désigne la partie des ressources minérales dont la quantité
ainsi que la teneur ou la qualité peuvent être estimées en fonction des preuves géologiques et d’un échantillonnage limité
et à l’égard desquels la continuité géologique et la teneur peuvent être raisonnablement présumées mais non vérifiées.
L’estimation est basée sur des renseignements et des échantillonnages limités recueillis grâce à des techniques
appropriées à partir d’emplacements tels que des affleurements, des tranchées, des carrières, des travaux souterrains et
des trous de forage.
L’expression « ressources minérales indiquées » désigne la partie des ressources minérales dont la quantité, la
teneur ou la qualité, les densités, la forme et les caractéristiques physiques peuvent être estimées avec un niveau de
confiance suffisant pour permettre l’application appropriée de paramètres techniques et économiques, dans le but d’appuyer
la planification d’une mine et l’évaluation de la viabilité économique du gisement. L’estimation est basée sur des
renseignements d’exploration et d’essais détaillés et fiables recueillis grâce à des techniques appropriées à partir
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d’emplacements tels que des affleurements, des tranchées, des carrières, des travaux souterrains et des trous de forage dont
l’espacement est suffisamment rapproché pour présumer de façon raisonnable de la continuité géologique et de la teneur.
L’expression « ressources minérales mesurées » désigne la partie des ressources minérales dont la quantité, la
teneur ou la qualité, les densités, la forme et les caractéristiques physiques sont bien établies à tel point qu’elles peuvent
être estimées avec un niveau de confiance suffisant pour permettre l’application appropriée de paramètres techniques et
économiques, dans le but d’appuyer la planification de la production ainsi que l’évaluation de la viabilité économique du
gisement. L’estimation est basée sur des renseignements d’exploration, d’échantillonnage et d’essais détaillés et fiables
recueillis grâce à des techniques appropriées à partir d’emplacements tels que des affleurements, des tranchées, des
carrières, des travaux souterrains et des trous de forage dont l’espacement est suffisamment rapproché pour confirmer à
la fois la continuité géologique et de la teneur.
L’expression « réserves minérales » désigne la partie exploitable économiquement des ressources minérales
mesurées ou indiquées qui ont été démontrées au moyen d’au moins une étude de faisabilité préliminaire. Cette étude doit
comprendre des renseignements adéquats sur l’extraction, le traitement, la métallurgie, les facteurs économiques et d’autres
facteurs pertinents qui indiquent, au moment où le rapport est rendu public, que l’extraction rentable peut être justifiée. Une
réserve minérale doit tenir compte de la dilution et des pertes qui peuvent survenir lorsque le matériel est extrait.
L’expression « réserves minérales probables » désigne la partie exploitable économiquement des réserves
minérales indiquées et, dans certains cas, des ressources minérales mesurées, qui ont été démontrées au moyen d’au
moins une étude de faisabilité préliminaire. Cette étude doit comprendre des renseignements adéquats sur l’extraction, le
traitement, la métallurgie, les facteurs économiques et d’autres facteurs pertinents qui indiquent, au moment où le
rapport est rendu public, que l’extraction rentable peut être justifiée.
L’expression « réserves minérales prouvées » désigne la partie exploitable économiquement des réserves
minérales mesurées qui ont été démontrées au moyen d’au moins une étude de faisabilité préliminaire. Cette étude doit
comprendre des renseignements adéquats sur l’extraction, le traitement, la métallurgie, les facteurs économiques et d’autres
facteurs pertinents qui indiquent, au moment où le rapport est rendu public, que l’extraction rentable est justifiée.
Définitions en vertu du code du JORC
Les quantités estimatives des réserves de minerai et des ressources minérales pour la mine Alumbrera ont été
établies conformément à la version actuelle (1999) du code australien pour le rapport des ressources minérales et des
réserves de minerai (Australian Code for Reporting Mineral Resources and Ore Reserves) (le « code du JORC »). Le code
du JORC, qui est une norme australienne reconnue à l’échelle mondiale, a été accepté aux fins des règles courantes en
matière d’information au Canada en vertu du Règlement 43-101. Les définitions qui suivent sont tirées du code du JORC :
L’expression « ressources minérales » désigne une concentration ou la présence de matériel qui comporte un
intérêt économique intrinsèque dans ou sur la croûte terrestre et dont la forme et la quantité indiquent qu’il y a des
perspectives raisonnables pour une extraction rentable. L’emplacement, la quantité, la teneur, les caractéristiques
géologiques et la continuité d’une ressource minérale sont connus, estimés ou interprétés à partir de connaissances et de
preuves géologiques particulières. Les ressources minérales sont divisées en ressources présumées, indiquées et
mesurées, suivant l’ordre croissant de confiance géologique,
L’expression « ressources minérales présumées » désigne la partie de la ressource minérale dont la quantité, la
teneur et la qualité peuvent être estimées avec peu de confiance en fonction de preuves géologiques et à l’égard de
laquelle la continuité géologique ou la teneur peuvent être raisonnablement présumées mais non vérifiées. L’estimation
est fondée sur des échantillonnages limités recueillis grâce à des techniques appropriées à partir d’emplacements tels des
affleurements, des tranchées, des carrières, des travaux souterrains et des trous de forage pouvant être de qualité et de
fiabilité incertaines.
L’expression « ressources minérales indiquées » désigne la partie de la ressource minérale dont la quantité, la
teneur, la qualité, la densité, la forme et les caractéristiques physiques peuvent être estimées avec un niveau de confiance
raisonnable. L’estimation est fondée sur des renseignements d’exploration, d’échantillonnage et d’essais recueillis grâce
à des techniques appropriées à partir d’emplacements tels des affleurements, des tranchées, des carrières, des travaux
souterrains et des trous de forage dont l’espacement est trop large ou mal établi pour confirmer la continuité géologique
et la teneur, mais suffisamment rapproché pour que l’on puisse présumer d’une continuité.
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L’expression « ressources minérales mesurées » désigne la partie de la ressource minérale dont la quantité, la
teneur, la qualité, la densité, la forme et les caractéristiques physiques sont si bien établies que l’on peut les estimer avec
un niveau élevé de confiance. L’estimation est fondée sur des renseignements d’exploration, d’échantillonnage et
d’essais détaillés et fiables recueillis grâce à des techniques appropriées à partir d’emplacements tels des affleurements,
des tranchées, des carrières, des travaux souterrains et des trous de forage dont l’espacement est assez rapproché pour
confirmer la continuité géologique et la teneur.
L’expression « réserves de minerai » désigne la partie exploitable des ressources minérales mesurées ou
indiquées. Elle inclut la dilution et les pertes pouvant survenir lorsque la matière est extraite. Des évaluations
appropriées, pouvant comprendre des études de faisabilité, ont été faites et tiennent compte des facteurs d’extraction, des
facteurs métallurgiques, économiques, juridiques, environnementaux, sociaux et gouvernementaux et des modifications
apportées aux évaluations par ces facteurs. Ces évaluations indiquent qu’au moment de la rédaction du rapport,
l’extraction peut être raisonnablement justifiée. Les réserves de minerai sont divisées en réserves probables et en
réserves prouvées, selon l’ordre croissant de confiance.
L’expression « réserves de minerai probables » désigne la partie exploitable des ressources minérales
indiquées et, dans certains cas, des ressources minérales mesurées. Elle inclut la dilution et les pertes pouvant survenir
lorsque la matière est extraite. Des évaluations appropriées, pouvant comprendre des études de faisabilité, ont été faites
et tiennent compte des facteurs d’extraction, des facteurs métallurgiques, économiques, juridiques, environnementaux,
sociaux et gouvernementaux et des modifications apportées aux évaluations par ces facteurs. Ces évaluations indiquent
que, au moment de la rédaction du rapport, l’extraction rentable peut être justifiée.
L’expression « réserves de minerai prouvées » désigne la partie exploitable des ressources minérales mesurées.
Elle inclut la dilution et les pertes pouvant survenir lorsque la matière est extraite. Des évaluations appropriées, pouvant
comprendre des études de faisabilité, ont été faites et tiennent compte des facteurs d’extraction, des facteurs
métallurgiques, économiques, juridiques, environnementaux, sociaux et gouvernementaux et des modifications
apportées aux évaluations par ces facteurs. Ces évaluations indiquent que, au moment de la rédaction du rapport,
l’extraction rentable peut être justifiée.
Les définitions précitées concernant les réserves de minerai et les ressources minérales, telles qu’elles sont
énoncées dans le code du JORC, ont été rapprochées avec les définitions énoncées dans les normes de l’ICM. Si les
réserves de minerai et les ressources minérales de la mine Alumbrera étaient évaluées conformément aux définitions
mentionnées dans les normes de l’ICM, il n’y aurait vraisemblablement aucune différence importante en ce qui a trait
aux réserves de minerai et aux ressources minérales.
Mise en garde à l’intention des investisseurs américains relativement aux estimations des ressources mesurées,
indiquées et présumées
La présente rubrique emploie les expressions ressources « mesurées », « indiquées » et « présumées ». Nous
avisons les investisseurs américains que même si ces expressions sont reconnues et exigées par les organismes de
réglementation canadiens, la Securities and Exchange Commission des États-Unis ne les reconnaît pas. Les « ressources
minérales présumées » comportent un grand degré d’incertitude quant à leur existence de même qu’à la faisabilité de
leur exploitation tant sur le plan économique que juridique. Rien ne garantit que les ressources minérales présumées
passeront à une catégorie supérieure, en totalité ou en partie. En vertu des règles canadiennes, les estimations des
ressources minérales présumées ne peuvent servir de fondement à des études de faisabilité ou à d’autres études de nature
économique. Les investisseurs américains sont donc avisés de ne pas supposer que la totalité ou une partie des
ressources minérales mesurées ou indiquées seront converties en réserves minérales. Les investisseurs américains
sont également mis en garde de ne pas supposer que la totalité ou une partie des ressources minérales présumées
existent ni qu’elles pourront être exploitées sur le plan économique ou juridique.
Coûts décaissés moyens
La Société affiche ses « coûts décaissés moyens » car elle comprend que certains investisseurs se servent de
cette information pour déterminer la capacité de la Société à générer des bénéfices et des flux de trésorerie pouvant être
utilisés aux fins d’investissement et pour d’autres activités. La Société est d’avis que les mesures habituelles du
rendement établies conformément aux PCGR du Canada ne font pas ressortir entièrement la capacité de ses mines en
exploitation à générer des flux de trésorerie. Les coûts décaissé moyens sont calculés selon une norme mise au point par
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l’Institut de l’or, laquelle était une association mondiale de fournisseurs d’or et de produits en or et incluait les plus
importants producteurs nord-américains d’or. L’Institut de l’or a cessé ses activités en 2002, mais la norme demeure une
norme reconnue en Amérique du Nord pour l’établissement des coûts décaissés liés à la production. L’adoption de la
norme est volontaire, et les méthodes d’établissement des coûts aux présentes pourraient ne pas être comparables aux
autres méthodes similaires employées par d’autres sociétés. Les coûts comprennent les frais d’exploitation des sites
miniers, comme les frais d’extraction, de traitement, d’administration et les redevances et taxes de production, mais
excluent l’amortissement, les frais de récupération, les coûts en capital, les frais d’aménagement et d’exploration. Les
coûts décaissés moyens sont calculés à la fois compte tenu des co-produits et des sous-produits. Les coûts décaissés
moyens compte tenu des co-produits sont calculés en répartissant les coûts décaissés d’exploitation séparément entre les
métaux (or et cuivre) en fonction d’un ratio estimatif ou présumé. Ces coûts sont ensuite divisés par once d’équivalentor
produite et par livre de cuivre produite afin d’obtenir les coûts décaissés moyens de production par once d’équivalentor
et par livre de cuivre, respectivement. Les coûts décaissés compte tenu des sous-produits sont calculés en déduisant
les produits d’exploitation tirés du cuivre sous forme de sous-produits du calcul des coûts décaissés moyens de la
production par once d’équivalent-or. Les coûts décaissés moyens sont calculés en fonction d’une moyenne pondérée.
Cette méthode, de concert avec les ventes, est considérée comme un indicateur clé de la capacité d’une société à réaliser
des bénéfices d’exploitation et à générer des flux de trésorerie de son exploitation minière. Ces données sont fournies à
titre de renseignements supplémentaires et ne constituent pas une mesure conforme aux PCGR. Elles ne doivent pas être
considérées séparément, en tant que substituts des méthodes d’évaluation du rendement préparées conformément aux
PCGR et ne sont pas nécessairement indicatrices des frais d’exploitation, des bénéfices d’exploitation ou des flux de
trésorerie présentés conformément aux PCGR.
Coûts décaissés compte tenu des co-produits et des sous-produits
La Société a inclus les renseignements relatifs aux coûts décaissés par once d’équivalent-or (« onces
d’équivalent-or ») et les coûts décaissés par livre de cuivre car elle croit savoir que certains investisseurs se servent de
ces renseignements pour déterminer la capacité de la Société à générer des bénéfices et des flux de trésorerie pouvant
être utilisés aux fins d’investissements et pour d’autres activités. La Société est d’avis que les mesures de rendement
habituelles établies en conformité avec les PCGR du Canada ne font pas ressortir entièrement la capacité de ses mines en
exploitation à générer des flux de trésorerie. Les mesures ne constituent pas nécessairement une indication des bénéfices
d’exploitation ou des flux de trésorerie provenant de l’exploitation tels qu’ils sont établis conformément aux PCGR du
Canada. Les coûts décaissés par once d’équivalent-or sont établis conformément aux normes de l’Institut de l’or en
matière de coût de production et sont calculés compte tenu des co-produits et des sous-produits. Les coûts décaissés
compte tenu des co-produits sont calculés en répartissant les coûts décaissés d’exploitation séparément selon les métaux
(or et cuivre) selon un ratio estimé ou présumé. Les coûts décaissés compte tenu des sous-produits sont calculés en
déduisant les produits d’exploitation tirés du cuivre sous forme de sous-produits du calcul des coûts décaissés de la
production par once d’équivalent-or. Les coûts décaissés par once d’équivalent-or et par livre de cuivre sont calculés en
fonction d’une moyenne pondérée.
Projets miniers
Sommaire de l’estimation des réserves minérales et des ressources minérales
Réserves minérales (prouvées et probables)
Le tableau suivant présente les estimations des réserves minérales pour les projets miniers de la Société au
31 décembre 2010. Se reporter à la rubrique « Experts intéressés » pour obtenir une liste des personnes qualifiées qui se
sont chargées de ces estimations.
Or
Réserves prouvées Réserves probables
- 23 -
Total des réserves
prouvées et probables
Tonnes Teneur Contenu Tonnes Teneur Contenu Tonnes Teneur Contenu
(en
milliers)
(g/t) oz (en
milliers)
(en milliers (g/t) oz (en
milliers)
(en milliers (g/t) oz (en
milliers)
Alumbrera (12,5 %) 34 625 0,39 434 875 0,28 8 35 500 0,39 442
Chapada 167 765 0,21 1 125 261 406 0,24 2 009 429 171 0,23 3 134
C-1 Santa Luz 13 452 1,63 706 10 336 1,44 479 23 788 1,55 1 184

Réserves prouvées Réserves probables
- 24 -
Total des réserves
prouvées et probables
El Peñón 1 349 7,53 327 7 204 7,24 1 677 8 554 7,29 2 003
Ernesto/Pau a Pique 2 279 3,86 283 4 827 2,75 427 7 106 3,11 710
Fazenda Brasileiro
1 254 2,85 115 545 3,49 61 1 799 3,04 176
Gualcamayo 20 614 0,97 641 48 461 1,14 1 775 69 075 1,09 2 416
Jacobina 3 754 1,93 233 17 205 2,60 1 439 20 959 2,48 1 672
Jeronimo (57 %)* - - - 7 310 3,95 928 7 310 3,95 928
Mercedes - - - 4 362 5,66 794 4 362 5,66 794
Minera Florida 1 831 4,54 267 3 149 3,96 401 4 980 4,18 668
Pilar (Jordino) - - - 11 098 4,03 1 439 11 098 4,03 1 439
Sous-total des réserves minérales d’or 246 923 0,52 4 131 376 779 0,94 11 437 623 702 0,78 15 565
Agua Rica 384 871 0,25 3 080 524 055 0,21 3 479 908 926 0,22 6 559
Total des réserves minérales d’or 631 794 0,35 7 211 900 834 0,52 14 916 1 532 628 0,45 22 124
Argent
Tonnes Teneur Contenu Tonnes Teneur Contenu Tonnes Teneur Contenu
(en
milliers)
(g/t) oz (en
milliers)
(en milliers) (g/t) oz (en
milliers)
(en milliers) (g/t) oz (en
milliers)
El Peñón 1 349 280,70 12 176 7 204 171,34 39 687 8 554 188,59 51 863
Mercedes - - - 4 362 59,80 8 386 4 362 59,80 8 386
Minera Florida 1 831 30,54 1 798 3 149 29,39 2 976 4 980 29,81 4 774
Sous-total des réserves minérales d’argent 3 180 136,67 13 974 14 715 107,90 51 049 17 896 113,01 65 023
Agua Rica 384 871 3,73 46 176 524 055 3,33 56 070 908 926 3,50 102 246
Total des réserves minérales d’argent 388 051 4,82 60 150 538 770 6,18 107 119 926 822 5,61 167 269
Cuivre
Tonnes Teneur Contenu Tonnes Teneur Contenu Tonnes Teneur Contenu
(en
milliers)
(%) lb (M) (en milliers) (%) lb (M) (en milliers) (%) lb (M)
Alumbrera (12,5 %) 34 625 0,39 298 875 0,32 6 35 500 0,39 304
Chapada 167 765 0,29 1 068 200 951 0,24 957 368 716 0,26 2 149
Sous-total des réserves minérales de cuivre 202 390 0,31 1 366 201 826 0,24 963 404 216 0,27 2 453
Agua Rica 384 871 0,56 4 779 524 055 0,43 5 011 908 926 0,49 9 789
Total des réserves minérales de cuivre 587 261 0,47 6 144 725 881 0,38 5 974 1 313 142 0,42 12 242
Zinc
Tonnes Teneur Contenu Tonnes Teneur Contenu Tonnes Teneur Contenu
(en
milliers)
(%) lb (M) (en milliers) (%t) lb (M) (en milliers) (%) lb (M)
Minera Florida 1 831 1,19 48 3 149 1,17 81 4 980 1,18 129
Total des réserves minérales de zinc 1 831 1,19 48 3 149 1,17 81 4 980 1,18 129
Molybdène
Tonnes Teneur Contenu Tonnes Teneur Contenu Tonnes Teneur Contenu
(en
milliers)
(%) lb (M) (en milliers) (%) lb (M) (en milliers) (%) lb (M)
Alumbrera (12,5 %) 34 625 0,013 10 875 0,015 0,3 35 500 0,013 10
Sous-total des réserves minérales de
molybdène
34 625 0,013 10 875 0,015 0,3 35 500 0,013 10
Agua Rica 384 871 0,033 279 524 055 0,030 350 908 926 0,031 629
Total des réserves minérales de molybdène 419 496 0,031 289 524 930 0,030 350 944 426 0,031 639
* Les réserves minérales de Jeronimo sur une base consolidée totalisent 1,628 million d’onces en plus de 165 000 onces de ressources minérales.

Ressources minérales (mesurées, indiquées et présumées)
Le tableau suivant présente les estimations de ressources minérales pour les projets miniers de la Société au
31 décembre 2010. Se reporter à la rubrique « Experts intéressés » pour obtenir une liste des personnes qualifiées qui se
sont chargées de ces estimations.
Or
Ressources mesurées Ressources indiquées
- 25 -
Total des ressources
mesurées et indiquées Ressources présumées
Tonnes Teneur Contenu Tonnes Teneur Contenu Tonnes Teneur Contenu Tonnes Teneur Contenu
(en
milliers)
(g/t) oz (en
milliers)
(en
milliers)
(g/t) oz (en
milliers)
(en
milliers)
(g/t) oz (en
milliers)
(en milliers) (g/t) oz (en
milliers)
Amancaya - - - - - - - - - 1 390 7,90 351
C1-Santa Luz 12 029 1,50 580 13 728 1,43 633 25 757 1,46 1 213 4 989 1,43 230
Caiamar - - - 703 4,76 108 703 4,76 108 1 380 3,30 150
Chapada 65 250 0,13 269 369 693 0,19 2 254 434 943 0,18 2 523 105 325 0,12 404
El Peñón 822 12,71 336 1 843 7,12 422 2 665 8,85 758 4 447 8,12 1 161
Ernesto/Pau a Pique 204 6,28 41 1 793 1,44 83 1 997 1,93 124 4 459 1,79 257
Fazenda Brasileiro 4 617 1,76 262 3 267 2,00 210 7 884 1,86 472 2 021 3,11 202
Gualcamayo 5 336 1,38 237 20 283 1,06 694 25 619 1,13 931 4 381 0,82 115
Jacobina 3 403 2,18 238 13 735 3,23 1 425 17 138 3,02 1 663 13 555 2,97 1 293
Jeronimo (57 %)* - - - 830 3,54 94 830 3,54 94 1 846 3,70 219
La Pepa 15 750 0,61 308 133 682 0,57 2 452 149 432 0,57 2 760 37 900 0,50 620
Mercedes - - - 1 509 3,88 188 1 509 3,88 188 3 444 4,23 468
Minera Florida 1 105 5,77 205 888 5,85 167 1 992 5,81 372 2 980 5,58 534
Pilar (Jordino) - - - 703 5,13 116 703 5,13 116 697 5,71 128
Pilar (Tres Buracas) - - - - - - - - - 4 100 1,30 170
Suyai - - - 4 700 15,00 2 286 4 700 15,00 2 286 900 9,90 274
Sous-total des ressources
minérales d’or
108 515 0,71 2 476 567 357 0,61 11 132 675 872 0,63 13 608 193 814 1,06 6 576
Agua Rica 27 081 0,14 120 173 917 0,14 776 200 998 0,14 896 642 110 0,12 2 444
Total des ressources minérales
d’or
Argent
135 596 0,60 2 596 741 274 0,50 11 908 876 870 0,51 14 504 835 924 0,34 9 020
Tonnes Teneur Contenu Tonnes Teneur Contenu Tonnes Teneur Contenu Tonnes Teneur Contenu
(en
milliers)
(g/t) oz (en
milliers)
(en
milliers)
(g/t) oz (en
milliers)
(en
milliers)
(g/t) oz (en
milliers)
(en milliers) (g/t) oz (en
milliers)
Amancaya - - - - - - - - - 1 390 73,00 3 270
El Peñón 822 332,59 8 789 1 843 193,64 11 477 2 665 236,53 20 266 4 447 258,17 36 911
Mercedes - - - 1 509 48,70 2 363 1 509 48,70 2 363 3 444 32,10 3 554
Minera Florida 1 105 20,53 729 888 30,87 881 1 992 25,14 1 610 2 980 55,63 5 329
Suyai - - - 4 700 23,00 3 523 4 700 23,00 3 523 900 21,00 575
Sous-total des ressources
minérales d’argent
1 927 153,67 9 518 8 940 63,48 18 244 10 866 79,47 27 762 13 161 117,31 49 639
Agua Rica 27 081 2,35 2 042 173 917 2,89 16 158 200 998 2,82 18 200 642 110 2,33 48 124
Total des ressources minérales
d’argent
Cuivre
29 007 12,40 11 560 182 857 5,85 34 402 211 864 6,75 45 962 655 271 4,64 97 763
Tonnes Teneur Contenu Tonnes Teneur Contenu Tonnes Teneur Contenu Tonnes Teneur Contenu
(en (%) lb (M) (en (%) lb (M) (en (%) lb (M) (en milliers) (%) lb (M)
milliers)
milliers)
milliers)
Chapada 65 250 0,18 239 278 787 0,19 1 146 344 037 0,19 1 385 96 147 0,19 392
Sous-total des ressources
minérales de cuivre
65 250 0,18 239 278 787 0,19 1 146 344 037 0,19 1 385 96 147 0,19 392
Agua Rica 27 081 0,45 266 173 917 0,38 1 447 200 998 0,39 1 714 642 110 0,34 4 853
Total des ressources minérales
de cuivre
92 331 0,26 505 452 704 0,26 2 593 545 035 0,26 3 099 738 257 0,32 5 245

Zinc
Ressources mesurées Ressources indiquées
- 26 -
Total des ressources
mesurées et indiquées Ressources présumées
Tonnes Teneur Contenu Tonnes Teneur Contenu Tonnes Teneur Contenu Tonnes Teneur Contenu
(en (%) lb (M) (en (%) lb (M) (en (%) lb (M) (en milliers) (%) lb (M)
milliers)
milliers)
milliers)
Minera Florida 1 105 2,26 55 888 1,52 30 1 992 1,94 85 2 980 1,43 94
Total des ressources minérales
de zinc
Molybdène
1 105 2,26 55 888 1,52 30 1 992 1,94 85 2 980 1,43 94
Tonnes Teneur Contenu Tonnes Teneur Contenu Tonnes Teneur Contenu Tonnes Teneur Contenu
(en (%) lb (M) (en (%) lb (M) (en (%) lb (M) (en milliers) (%) lb (M)
milliers)
milliers)
milliers)
Agua Rica 27 081 0,049 29 173 917 0,037 142 200 998 0,039 172 642 110 0,034 480
Total des ressources minérales
de molybdène
27 081 0,049 29 173 917 0,037 142 200 998 0,039 172 642 110 0,034 480
Note : Les réserves minérales ne sont pas incluses dans les ressources minérales.
Yamana Gold Inc. – Notes relatives aux réserves minérales et aux ressources minérales :
1. Prix du métal et teneur limite
Mine Réserves minérales Ressources minérales
Alumbrera (12,5 %) 1 040 $ Au, 2,80 $ Cu, 16,00 $ et 0,22 % équivalent-cuivre s.o.
Amancaya s.o. 1,0 g/t équivalent-or pour la zone à ciel ouvert et 3,4 g/t équivalentor
pour la zone souterraine
Caiamar s.o. teneur limite de 1,5 g/t Au
Chapada 900 $ Au, 2,50 $ Cu, teneur limite de 3,53 $ RNE teneur limite de 3,53 $ RNE hors du puits
C1-Santa Luz 750 $ Au, teneur limite de 0,5 g/t Au teneur limite de 0,5 g/t Au
El Peñón 900 $ Au, 15,00 $ Ag, teneur limite de 3,6 g/t équivalent-or teneur limite de 3,9 g/t équivalent-or
Ernesto/Pau-a-Pique 825 $ Au, teneur limite de 1,0 g/t pour la zone souterraine et de 0,3 g/t teneur limite 0,3 g/t pour la zone à ciel ouvert et 1,0 g/t pour la zone
Au pour la zone à ciel ouvert
souterraine
Fazenda Brasileiro 1 000 $ Au, teneur limite de 1,34 g/t Au pour la zone souterraine et de teneur limite de 0,5 g/t Au pour la zone souterraine et de 0,25 g/t Au
0,94 g/t Au pour la zone à ciel ouvert
pour la zone à ciel ouvert
Gualcamayo 900 $ Au, teneur limite de 1,00 g/t Au pour la zone souterraine et de teneur limite de 1,00 g/t Au pour la zone souterraine et de
0,15 g/t Au pour la zone à ciel ouvert
0,15 g/t Au pour la zone à ciel ouvert
Jacobina 900 $ Au, teneur limite de 1,18 g/t Au teneur limite de 0,5 g/t Au pour les mines de Jacobina et de 1,5 g/t
Au pour le projet Pindobaçu
Jeronimo 900 $ Au, teneur limite de 2,0 g/t Au teneur limite de 2,0 g/t Au
La Pepa s.o. 780 $ Au, teneur limite de 0,30 g/t Au
Mercedes 900 $ Au, 15,00 $ Ag, teneur limite de 3,0 g/t équivalent-or teneur limite de 2,0 g/t équivalent-or
Minera Florida 900 $ Au, 15,00 $ Ag, 1,00 $ livre de Zn teneur limite de 2,51 g/t
équivalent-or
teneur limite de 1,2 g/t équivalent-or
Pilar 900 $ Au; teneur limite de 2,0 g/t teneur limite de 2,0 g/t Au
Suyai s.o. teneur limite de 5,0 g/t Au
Agua Rica 1 000 $ Au, 2,50 $ la livre de Cu, 17,00 $ g/t Ag, 12,00 $ la livre de Mo teneur limite de 0,2 % Cu
2. Toutes les réserves minérales et les ressources minérales ont été calculées conformément aux normes de l’Institut canadien
des mines, de la métallurgie et du pétrole et du Règlement 43-101, à l’exclusion des estimations pour la mine Alumbrera,
qui ont été calculées conformément au code du JORC, qui est reconnu en vertu du Règlement 43-101.
3. Toutes les ressources minérales sont données compte non tenu des réserves minérales.
4. Les ressources minérales qui ne sont pas des réserves minérales n’ont pas démontré de viabilité au plan économique.
5. Les réserves minérales et les ressources minérales sont données en date du 31 décembre 2010.
6. Pour obtenir le nom des personnes qualifiées chargées de l’estimation des réserves minérales et des ressources minérales, se
reporter au tableau des personnes qualifiées à la rubrique 15, « Experts intéressés », de la présente notice annuelle.

Terrains miniers d’importance
Mine Chapada
Description et emplacement du terrain
Mineração Maracá contrôle le terrain Chapada au moyen d’une série de concessions minières ainsi que de
permis et de claims d’exploration et d’exploitation visant au total 17 182 hectares. La concession minière visant le
gisement Chapada a été accordée en 1979 et a été renouvelée périodiquement. Cette concession vise environ
3 000 hectares de terrain.
Mineração Maracá contrôle les droits de surface dans la région du gisement Chapada et couvrent les
emplacements pour toutes les installations fixes et les bâtiments pour le projet, ainsi que les zones pour les terrils de
déchets et l’évacuation des résidus jusqu’en 2012 du plan de mine courant. Yamana croit qu’elle peut obtenir le droit
d’éliminer les roches stériles et les résidus sur d’autres surfaces du terrain, selon les besoins. Le droit de propriété de
Mineração Maracá sur le terrain est enregistré auprès du registraire immobilier à Mara Rosa, État de Goiás.
Outre les redevances prévues par la loi qui sont versés au gouvernement brésilien en fonction de la production
cuprifère et aurifère commerciale, la Société n’a connaissance d’aucun droit, convention ou privilège auquel le terrain
Chapada est assujetti et qui pourrait avoir des conséquences défavorables sur la valeur du terrain ou sur le droit de
propriété de Mineração Maracá à cet égard. La Société n’a connaissance d’aucune responsabilité environnementale
concernant le terrain.
Accessibilité, climat, ressources locales, infrastructure et physiographie
Le terrain Chapada est situé dans le nord de l’État de Goiás au Brésil, à environ 320 kilomètres au nord de
Goiânia, la capitale de l’État, et à 270 kilomètres au nord-ouest de Brasilia, la capitale nationale. Le terrain est accessible
au moyen de la route BR-153, une route fédérale asphaltée. La ville d’Alto Horizonte, qui possède une piste
d’atterrissage en terre convenable pour les petits avions, se trouve à 10 kilomètres du terrain et les villes de Campinorte
et de Nova Iguacu, qui se trouvent à 6 et à 30 kilomètres de distance, respectivement, et de la ville d’Uruaçu, située à
moins de 50 kilomètres. Une nouvelle ligne de chemin de fer proposée, qui est présentement à l’étape de la construction,
devrait passer à environ 25 kilomètres du terrain. Il existe des routes revêtues adéquates pour la livraison de fournitures
jusqu’à l’emplacement et pour le transport des concentrés de minéraux à divers ports et fonderies.
L’élévation moyenne du terrain est d’environ 300 mètres au-dessus du niveau de la mer et la topographie
consiste en des collines ondulantes peu élevées entourées de vastes zones adjacentes relativement plates. Des
emplacements convenables sont disponibles pour l’élimination des déchets, le traitement et les installations connexes
pour le projet. La température annuelle varie généralement d’un minimum d’environ 4°C à un maximum d’environ
45°C. Les précipitations annuelles s’élèvent à environ 1 500 millimètres en moyenne. Les conditions climatiques
permettent une exploitation à ciel ouvert à longueur d’année.
L’alimentation en électricité provient du réseau national brésilien au moyen d’une ligne de transmission de
230 kV. La mine dispose d’un permis d’utilisation de l’eau applicable pour un approvisionnement en eau dans la Rio
dos Bois qui est en vigueur jusqu’en 2012. Les activités d’exploitation actuelles nécessitent une quantité d’environ
1 000 mètres cubes d’eau par heure. Rios dos Bois fournit, à l’heure actuelle, environ 750 mètres cubes par heure. Le
reste des besoins en eau est assuré par l’eau d’exhaure, les chutes de pluie et l’eau industrielle.
- 27 -

Historique
Le texte suivant présente un résumé de l’historique de la mine Chapada.
1975-1976 INCO Ltda réalise un programme de forage au moyen d’un quadrillage de 2000 m x 500 m.
Parsons-Eluma Projetos e Consultoria S/C, société cuprifère du Brésil, acquiert une participation de
50 % dans le projet.
1976-1979 INCO Ltda et Parsons-Eluma Projetos e Consultoria S/C procèdent à un forage au moyen d’un
quadrillage de 200 m x 100 m. Un puits d’une profondeur de 92 m pourvu de travers banc de 255 m
est creusé pour l’exploration et l’échantillonnage métallurgique.
1979 La concession minière numéro 2394 d’une superficie de 3 000 hectares est accordée à Mineracao
Alonte par le Departamento Nacional da Producao Mineral.
1980-1981 Un forage au sol est fait à l’emplacement futur de l’usine, des bassins des résidus et des digues
éventuelles.
1981 Parsons-Eluma Projetos e Consultoria S/C réalise une étude de faisabilité.
1994-1995 Un gisement aurifère situé à proximité de la surface fait l’objet d’une nouvelle évaluation dans le
cadre d’un programme de forage totalisant 4 500 m. Watts, Griffis and McQuat réalise une étude de
préfaisabilité.
Mai 1994 Mineração Santa Elina Industria e Comercio S/A acquière le gisement Chapada par l’intermédiaire
d’une filiale, Mineracao Maraca Industria e Comercio.
Juillet 1994 Echo Bay acquiert une participation initiale dans Mineração Santa Elina Industria e Comercio S/A
grâce à l’achat de 5 % des actions en circulation auprès de Sercor.
Décembre 1994 Mineração Santa Elina Industria e Comercio S/A réalise son premier appel public à l’épargne.
Septembre 1995 Mineração Santa Elina Industria e Comercio S/A et Echo Bay approuvent la coentreprise du projet
Chapada. Santa Elina a émis environ 3 % de ses actions ordinaires en faveur d’Echo Bay. Echo Bay
s’est vu attribuer une option lui donnant le droit d’acquérir une participation de 50 % dans le projet.
Mai 1996 Mineração Santa Elina Industria e Comercio S/A est privatisée et Sercor ainsi que Echo Bay
deviennent les propriétaires à parts égales de la société.
Décembre 1996 Mineração Santa Elina Industria e Comercio S/A réalise un programme de forage intercalaire.
Décembre 1997 Independent Mining Consultants, Inc. examine le modèle d’Echo Bay et procède à une étude de
faisabilité.
Janvier 1998 Kilborn Holdings Inc., maintenant Groupe SNC-Lavalin inc., réalise une étude de faisabilité
susceptible d’un concours bancaire à l’égard du projet Chapada (l’étude de 1997 dont il est question
dans le présent document).
Novembre 1999 Le permis d’ordre environnemental initial est délivré.
Avril 2001 Le permis de construction est délivré.
Mai 2000 PINUS acquiert la totalité de Mineracao Maraca.
2003 Acquisition du projet par Yamana.
2004 Yamana retient les services de Hatch Limited, Independent Mining Consultants, Inc. et d’autres
experts-conseils afin qu’ils évaluent divers aspects liés à l’aménagement viable du terrain. L’étude a
été réalisée en août 2004.
2004 Yamana obtient un financement par emprunt de 100 millions de dollars pour la construction du
projet Chapada en octobre. Une décision formelle quant à la construction est prise en décembre.
2005 La construction de l’usine et la découverture des terres stériles sont amorcées.
2006 La construction est achevée au quatrième trimestre de 2006 et la production de concentré débute en
novembre.
- 28 -

2007 La production commerciale est annoncée le 11 février 2007.
2007 Yamana reprend son programme d’exploration avec le forage de neuf trous au diamant totalisant
1 924 mètres dans le gisement Chapada Est afin d’examiner le prolongement de la minéralisation
recoupé au moment d’un forage antérieur réalisé en 1996 par la coentreprise Santa Elina-Echo Bay
et d’éprouver un pli synclinal à l’est à l’aide du modèle de minéralisation associé au sulfure massif
volcanogène.
2008 Yamana entreprend des travaux d’expansion à la mine Chapada initialement en vue d’accroître la
capacité de production, qui passera de 16 à 20 millions de tonnes par année, puis à 22 millions de
tonnes par année.
2010 Yamana creuse des trous de forage d’exploration dans la zone au sud-ouest du puits principal et un
trou intercalaire afin de faciliter le classement des ressources minérales. Aucune estimation des
ressources n’a été établie en se fondant sur cette nouvelle série de forages.
Depuis les années 1970, diverses sociétés ont exploré la cible Suruca et des garimpeiros l’ont exploité dans les
années 1980. Le texte qui suit présente un sommaire des activités qui y ont été réalisées :
Cadre géologique
• Suruca a été explorée par plusieurs sociétés : Inco/Eluma (1980 et 1981), Cominco (1987 et 1988),
WMC (1993 et 1994) et Santa Elina/Echo Bay (1996 et 1997);
• Dans les années 1980, Suruca a été exploitée par des « Garimpeiros »;
• En 2008, Yamana a entrepris des travaux d’exploration qui comprenaient une cartographie géologique,
un échantillonnage par éclats et un forage peu profond (partie sud de Suruca);
• En 2009, Yamana a réalisé d’autres travaux de forage visant une anomalie magnétique et le Garimpo
de Suruca, qui ont donné des résultats positifs.
Le gisement Chapada est situé dans la partie nord de l’État de Goiás, qui est une région de production minérale
importante qui contient plusieurs mines produisant de l’or, du nickel, du phosphate et de l’amiante.
La géologie régionale de la zone de Chapada comprend des roches vertes protérozoïques composées de
séquences volcaniques et sédimentaires qui ont été recoupées de façon transversale à l’échelle locale par des intrusions
granitiques. Dans la zone minéralisée de Chapada, les roches vertes ont été transformées en du schiste composé de
biotite et d’amphibolite.
La zone de Chapada est située entre le craton amazonien en direction nord-ouest et le craton São Francisco en
direction sud-est. Cette zone fait partie d’un large système de ceintures mobiles qui ont des antécédents de déformation
complexes et polyphasés. L’âge des composantes varie énormément.
Dans la région immédiate du gisement Chapada, les unités de schiste composées de biotite et d’amphibolite ont
été pliées en un vaste anticlinal dont l’axe du pli est orienté vers le nord-est. Les deux flancs de la structure anticlinale
sont inclinés en direction nord-ouest et sud-est. La principale antiforme contient un pli synclinal secondaire mineur de
telle sorte que les extrémités nord-est et sud-ouest sont légèrement plus élevées que la partie centrale de la structure qui
se trouve au milieu du gisement. Cette combinaison de plis donne au gisement la forme d’une large « selle ».
La minéralisation Chapada est encaissée dans les schistes composés de biotite et d’amphibolite décrits cidessus.
Les teneurs les plus élevées du gisement semblent être situées près de à l’axe de l’anticlinal, ce qui indique peutêtre
que le développement structural associé au plissement a offert de meilleurs conduits pour les fluides hydrothermaux.
Le gisement contient des pegmatites intrusives qui sont essentiellement stériles.
- 29 -

Les schistes de l’assise rocheuse sont recouverts d’une couche de matériel saprolithique d’environ 25 mètres. Près
de l’extrémité supérieure de la zone de saprolite, on trouve une composante latéritique de moindre importance. À l’intérieur
de la composante latéritique, on trouve une « ferricrète » ou une zone contenant de la grenaille de fer à la surface qui pourra
s’avérer utile pour l’assise de la route et qui fournira une solide base de travail initiale dans la région de la mine.
La géologie de Suruca est composée comme suit, de la base au sommet : une amphibolite, des roches
métavolcaniques intermédiaires et des métasédiments, plusieurs intrusions de porphyre de diorite quartzique qui se
trouvent principalement dans les roches métavolcaniques intermédiaires et les métasédiments. L’altération
hydrothermale repose sur les lithologies et se caractérise par la présence de halos internes et externes : (i) le halo interne
est présent dans les roches intermédiaires, les métasédiments et les diorites affichant une altération séricitique
envahissante et importante; (ii) le halo externe consiste en un halo propylitique qui est présent principalement dans les
amphibolites.
Exploration
Des quantités irrégulières de cuivre ont été repérées pour la première fois dans la zone de Chapada en 1973
dans le cadre d’un programme d’échantillonnage portant sur la sédimentation d’un ruisseau régional. Le gisement
Chapada a été identifié lors des travaux de suivi menés en 1974 et en 1975 qui ont compris des levés détaillés sur la
sédimentation du ruisseau, des travaux géochimiques sur les sols, des travaux géophysiques, des travaux d’excavation et
des travaux de forage initiaux sur des cibles à espacement large. D’autres anomalies cupro-aurifères ont été identifiées
dans la direction générale délimitée par l’orientation nord-ouest du gisement Chapada. Les prédécesseurs de Yamana
avaient entrepris d’explorer la direction d’environ 50 kilomètres au moyen de travaux géophysiques, géochimiques et
d’échantillonnage de forage, ces travaux ont connu un certain succès.
En raison de l’omniprésence d’une couverture composée de sols latéritiques et saprolitiques, les affleurements
dans la zone de Chapada sont clairsemés. Par conséquent, il a fallu procéder à d’importants travaux d’exploration par
forage au diamant pour mieux définir les gisements. Le forage de développement du gisement s’est fait dans le cadre de
plusieurs campagnes exécutées, de 1976 à 1996, par Inco, Eluma, Eluma-Noranda, Santa Elina et Santa Elina/Echo Bay.
En 2007, Yamana a repris les travaux d’exploration par forage au diamant principalement à l’est de la carrière en
vue d’analyser le prolongement de la minéralisation pouvant être encaissée dans une structure synclinale, d’après un
modèle de minéralisation associé au sulfure massif volcanogène.
Au début de 2008, M. Richard Sillitoe, expert-conseil, a découvert un modèle génétique de la minéralisation
comportant un système porphyrique classique cuivre-or (association Cu-Au-Mo) ayant fait l’objet d’épisodes de
plissement isoclinal intenses et de métamorphisme au faciès des amphibolites pendant la collision des continents qui
s’est produite à la fin du Néoprotérozoïque. La minéralogie initiale pourrait cependant ne pas beaucoup avoir changé en
raison de la stabilité de certains minéraux, comme le quartz, l’anhydrite, la pyrite, la chalcopyrite, la magnétite et la
biotite, face aux conditions du faciès des amphibolites. La minéralisation à valeur commerciale se trouve dans une zone
de chalcopyrite remobilisée exerçant un contrôle structural dans la zone axiale d’un pli asymétrique anticlinal D2. Un
forage au diamant totalisant 5 500 mètres a été exécuté en 2008 afin de prolonger la ressource en fonction d’une grille de
100 mètres sur 100 mètres.
Minéralisation
Se reporter également à la rubrique « Exploration et aménagement ».
La principale minéralisation de cuivre et d’or à Chapada est épigénique. Le cuivre est présent principalement
sous forme de chalcopyrite avec un montant moindre de bornite. L’or à grains fins est associé étroitement à la
minéralisation de sulfures et était probablement contemporain à la minéralisation de cuivre. Le cisaillement et
l’événement métasomatique ont donné lieu à l’apparition d’au moins deux zones tabulaires de schiste biotite qui
renferment la minéralisation disséminée.
La minéralisation cuprifère se manifeste sous forme de cristaux sulfurés finement disséminés, d’amas allongés, de
lentilles le long de la foliation, de filonets entrecoupés et de gros amas dans des filons de quartz tardives occasionnelles ou
sous forme de pegmatites. La minéralisation cuprifère et la teneur sont légèrement plus élevées dans la zone centrale du
gisement le long de l’axe anticlinal par rapport aux flancs anticlinaux environnants. Toutefois, on retrouve la minéralisation
- 30 -

cuprifère un peu partout sur une vaste étendue. La minéralisation aurifère a une répartition spatiale plus inégale et ceci est
peut-être dû à la remobilisation résultant de phénomènes d’alternance à basse température antérieurs à la minéralisation.
De façon générale, le gisement cupro-aurifère Chapada est de forme tabulaire, direction nord-est, et se trouve
dans le pli anticlinal hébergeant la minéralisation. La longueur directionnelle générale du gisement est d’à peu près
3 500 mètres, sa largeur est de 900 mètres et sa profondeur pourrait atteindre 220 mètres. Le gisement se trouve près de
la surface et présente uniquement une petite couverture composée de saprolites. Les latérites et les saprolites sont
essentiellement des couches stériles à teneur économique. On retrouve par contre une minéralisation à teneur
économique dans l’assise rocheuse, au centre du gisement. Certains minéraux de cuivre oxydés sont présents dans
l’assise rocheuse et le saprolite, mais le sont en petites quantités et ne sont actuellement pas considérés comme
exploitables. Aucune quantité mesurable de minéraux de cuivre de deuxième fusion n’a été observée.
Forage
Entre 1976 et 1996, 856 trous de carottage au diamant, totalisant 67 314 mètres et 47 939 intervalles
d’échantillons, ont été forés à proximité du gisement Chapada dans le cadre de plusieurs campagnes menées par Inco,
Eluma/Noranda, Santa Elina et Santa Elina/Echo Bay.
Le forage consiste en deux séries de trous, soit : (1) des trous courts de série CHD forés afin de tester les
saprolites, et (2) des trous plus longs de série M. Les travaux de forage ont délinéé les principales zones du gisement à
des intervalles de 100 mètres sur 50 mètres, avec un canevas de forage plus serré de 50 mètres dans la portion centrale
du gisement.
Au total, 680 des 856 trous ont été forés dans le cadre des programmes de forage de 1995-1996, et les trous de
sonde avaient une carotte de taille NQ ou NX. Les trous plus longs de série M ne semblent s’étendre que sur une longueur
d’environ 150 mètres en raison de la nature peu profonde du gisement, bien qu’une déviation prononcée de l’orientation du
trou ne soit pas prévue. Il existe de la documentation indiquant que plusieurs trous à circulation inverse semblent avoir été
forés aux fins de condamnation. Les saprolites ont également présenté quelques trous précoces de série M.
Le gisement Chapada est essentiellement à fond plat et les trous de forage sont majoritairement verticaux; les
recoupements minéralisés représentent donc l’épaisseur réelle.
Analyse des échantillons
Au cours des plus récentes campagnes de forage en 1995 et 1996, toutes les carottes forées par Santa Elina ont
fait l’objet d’une diagraphie et les renseignements, tant de nature géologique que de nature géotechnique, ont été
enregistrés. Les données inscrites aux registres comprennent le genre de roches, le degré d’oxydation, le degré
d’altération, le pourcentage estimatif des minéraux sulfurés et la présence de minéraux additionnels.
L’échantillon le plus commun prélevé a une longueur de 1,5 mètre mais cela peut varier considérablement étant
donné que des échantillons sont sélectionnés afin de respecter les points de contact lithologiques ou d’autres
caractéristiques géologiques. Le taux de récupération des carottes s’est établi en moyenne à 95 %.
Micon International Limited, dans son rapport de juillet 2003 intitulé « Technical Report on the Chapada
Copper-Gold Property, Goias State, Brazil », a conclu que les procédures d’échantillonnage utilisées par Santa Elina ont
fourni des échantillons représentatifs du gisement à l’étude. Micon déclare n’avoir connaissance d’aucun facteur relatif
au forage, à l’échantillonnage ou à la récupération qui pourrait avoir des conséquences importantes sur l’exactitude des
résultats obtenus. Par conséquent, IMC a conclu que les procédures d’échantillonnage, de même que les procédures de
préparation et d’analyse des échantillons qui ont été utilisées ont donné lieu à des échantillons représentatifs du gisement
Chapada.
La carotte échantillonnée était sciée en deux, une moitié étant conservée à des fins de référence et l’autre étant
soumise à la préparation de l’échantillon et analysée. La totalité de la demi-carotte soumise aux fins d’analyse est
d’abord réduite à des fragments de taille de moins de ¼ po au moyen d’un concasseur à mâchoires, pour être ensuite
réduite davantage à une taille inférieure à 1 millimètre au moyen d’un concasseur à rouleaux. Le produit résultant du
concassage est ensuite divisé en trois portions dont deux sont conservées. La troisième portion est pulvérisée au moyen
d’une maille de calibre inférieur à 150 afin de produire un échantillon de 500 grammes de pulpe finale.
- 31 -

L’analyse de l’or a été effectuée au moyen d’un échantillon de 30 grammes qui a été soumis à un essai
pyrognostique par absorption atomique. L’analyse globale du cuivre a été effectuée au moyen d’un échantillon de
0,25 gramme qui a été dissous au moyen de la méthode de digestion de quatre acides (hydrochlorique, nitrique,
fluorhydrique et perchlorique). La solution a été évaporée et analysée par absorption atomique pour déterminer la
présence de cuivre.
Le principal laboratoire d’analyse utilisé par Yamana était Geolab (faisant maintenant partie du groupe de
laboratoires d’ALS Chemex), situé à Belo Horizonte, au Brésil, quoiqu’un autre laboratoire brésilien, Nomos, ait été
utilisé pour analyser des échantillons obtenus dans le cadre des travaux de forage de 1995 à peu de profondeur dans la
couche de saprolite. Micon a cru comprendre que le groupe de laboratoires d’ALS Chemex a obtenu l’attestation ISO
9002. L’installation de préparation des échantillons de Chapada à Alto Horizonte a habituellement eu recours à des
méthodes de concassage à mâchoires et à cylindres. Toutefois, durant les périodes de grandes activités de forage,
certains échantillons provenant des demi-carottes ont été expédiés à Geolab.
En 1996, Echo Bay a participé activement au programme de forage et d’échantillonnage visant le projet
Chapada. Un programme rigoureux de contrôle de la qualité a été lancé; des analyses d’échantillons de référence, à
blanc et en double ont été utilisées pour observer les résultats. Geolab a été choisie comme laboratoire d’analyse
principal. À des fins de vérifications d’analyses, un grand nombre d’échantillons ont également été envoyés à divers
laboratoires en Amérique du Nord.
IMC a passé en revue plusieurs rapports préparés par K.A. Lovstrom, expert-conseil en géochimie établi aux
États-Unis, donnant une description du programme de contrôle de la qualité. IMC a également passé en revue le fichier
des données pour l’ensemble des analyses de contrôle de la qualité et a conclu que le programme de contrôle de la
qualité était adéquat pour garantir des analyses uniformes et d’assez haute qualité relativement au projet Chapada.
IMC a choisi au hasard 31 trous de forage de la base de données relative aux trous de forage se trouvant sur la
mine Chapada afin de procéder à une vérification des procédures. Les 31 trous sélectionnés représentent environ 3,6 %
des trous de forage et environ 5 % des trous présentant une minéralisation importante et font état de tous les programmes
de forage effectués depuis 1979. IMC a demandé d’obtenir des certificats d’évaluation ainsi que des registres
géologiques en rapport avec ces trous afin de comparer ces données avec les analyses se trouvant dans la base de
données informatique. Les données disponibles sur copie papier ont été comparées avec les analyses se trouvant dans la
base de données afin de s’assurer que celle-ci a été conçue de manière adéquate.
De l’avis général, les procédures de gestion de la base de données sont raisonnables et aucune erreur ou
omission importante n’est survenue dans l’établissement de la base de données. La piste de vérification des données
recueillies par Santa Elina/Echo Bay est conforme aux normes de l’industrie. Les données disponibles relatives au
contrôle de la qualité en rapport avec les forages plus anciens ne sont pas aussi détaillées que celles des forages récents.
Toutefois, il faut noter que de nouveaux trous ont été forés à grande échelle sur le gisement et qu’une comparaison entre
les anciens et les nouveaux forages peut donc être effectuée.
IMC a passé en revue la base de données d’analyse relative à Chapada. IMC n’a cependant effectué aucune
analyse indépendante mais a procédé à l’examen d’un grand nombre de données existantes. À son avis, la qualité de la
base de données était suffisante pour permettre de réaliser une étude de faisabilité.
À en croire les analyses récentes de cuivre, les analyses effectuées par Geolab sont d’environ 6 % supérieures
aux analyses effectuées par d’autres laboratoires en Amérique du Nord et aux données recueillies dans le cadre des
anciens forages. Il semble également que les analyses récentes de l’or sont de 2 % à 3 % inférieures aux analyses
effectuées par certains laboratoires en Amérique du Nord et aux données antérieures.
La base de données de Chapada, qui contient les données sur tous les forages effectués depuis 1976, renferme
47 939 intervalles d’échantillons individuels.
Sécurité des échantillons
Selon les rapports, la chaîne de possession des échantillons de carottage est la suivante. Les carottes ont été
placées dans des boîtes d’entreposage en bois près de l’appareil de forage sous la supervision des géotechniciens. Les
boîtes contenant les carottes ont été ensuite transportées à une installation de préparation sécuritaire des échantillons à
- 32 -

Alto Horizonte (un complexe comprenant des dortoirs, des entrepôts et des bureaux situés dans une enceinte entourée de
murs) où les caractéristiques géotechniques de la carotte ont été enregistrées et ses coordonnées longitudinales ont été
dûment inscrites avant qu’elle ne soit sciée en deux. Le sciage a été pratiqué à un endroit distinct, à deux blocs de
l’installation de préparation des échantillons en raison des problèmes que le bruit pourrait occasionner pour un secteur
résidentiel environnant. La carotte sciée a été ensuite replacée dans les boîtes pour les carottes et retournée à
l’installation de préparation des échantillons où elle a fait l’objet d’un enregistrement géologique par des géologues. La
carotte a été ensuite divisée en des échantillons individuels pour les fins des procédures de préparation des échantillons
décrites ci-dessus.
La préparation et l’analyse des échantillons ont été effectuées selon des procédures qui sont considérées comme
conformes aux normes habituelles de l’industrie. Les procédures de sécurité sont également raisonnables compte tenu du
volume élevé des échantillons et des concentrations relativement peu élevées de minéraux dans les échantillons. Les
demi-carottes, les rejets grossiers et les pulpes provenant des campagnes de forage de 1995-1996 se trouvent toujours à
l’installation d’entreposage des carottes, à Alto Horizonte.
Estimations des ressources minérales et des réserves minérales
Se reporter à la rubrique « Projets miniers – Sommaire de l’estimation des réserves minérales et des ressources
minérales ».
Le tableau suivant présente un résumé des principaux paramètres économiques utilisés dans le cadre de
l’estimation des réserves minérales au 31 décembre 2010.
DESCRIPTION UNITÉ VALEUR
Prix du cuivre $/lb 2,50
Prix de l’or $/oz 900,00
Exploitation minière $/tonne 1,5400
Traitement $/tonne 3,6900
Frais généraux et frais d’administration $/tonne 0,2500
Taux de récupération moyen du cuivre à l’usine % 85,43 %
Taux de récupération moyen de l’or à l’usine % 51,07 %
Redevance d’extraction du cuivre payable % 96,5 %
Redevance d’extraction de l’or payable % 97,0 %
Redevance d’extraction du cuivre, affinage et transport $/lb 0,49
Affinage de l’or $/oz 5,00
Taxes de vente et redevances sur le cuivre % brut 2,82
Redevances sur l’or % brut 1,00
Rendement net sur le cuivre à la sortie de la fonderie 1) $/tonne 41,26
Rendement net sur l’or à la sortie de la fonderie 2) $/tonne 27,63
Rendement net à la sortie de la fonderie, teneur de coupure du seuil
de rentabilité
- 33 -
$/tonne 5,48
Rendement net à la sortie de la fonderie, teneur de coupure interne $/tonne 3,94
Rendement net à la sortie de la fonderie, pile de stockage $/tonne 3,53
Metalica a procédé à la validation d’un modèle de blocs (sur des blocs mesurant 10 mètres sur 10 mètres sur
5 mètres) afin de confirmer la production prévue dans le plan de mine et la définition des réserves de minerai. Le modèle
de blocs comprenait de nouvelles caractéristiques en rapport avec la désignation des ressources de minerai. La validation

a permis de définir la catégorie, la teneur en cuivre et en or, ainsi que la corrélation entre le cuivre et l’or. L’examen était
fondé sur la présence de gradins tous les 20 mètres, à une hauteur allant de 250 mètres au-dessus du niveau de la mer à
350 mètres au-dessus du niveau de la mer.
Le modèle de ressources employé par Yamana a été mis en place en conformité avec les normes internationales et
reproduit avec succès la variabilité réelle de la teneur dans le gisement. Ce modèle peut être utilisé dans le cadre de
l’aménagement de plans de production à long terme. Le modèle de bloc est suffisamment étoffé pour définir les réserves
minérales respectives en conformité avec les plans d’exploitation minière devant être réalisés. La relation entre les teneurs
de cuivre et d’or est liée à la profondeur des gradins de minerai, les gradins inférieurs présentant une relation plus directe.
Les ressources du terrain Suruca seront exploitées à ciel ouvert. AMEC a élaboré la conception définitive du
puits final et un plan de production préliminaire de la faisabilité distinct pour les minerais aurifères de type sulfuré et
oxydé. AMEC n’a inclus que les réserves minérales indiquées dans cette évaluation.
Yamana a fourni le modèle de blocs employé pour la planification minière. Les réserves minérales du projet
Suruca sont classées conformément aux définitions adoptées par l’ICM en 2005 pour les ressources minérales et les
réserves minérales et sont données en fonction d’un prix de l’or de 900 $ US l’once.
Critères de conception définitive pour le puits de Suruca :
Le logiciel Micromine a été utilisé pour générer une enveloppe de puits optimisée en utilisant l’algorithme
Lerch Grossman. À l’aide des limites définies de l’enveloppe du puits à ciel ouvert optimisé, une série de phases et la
conception définitive du puits ont été mises au point. Le tableau suivant présente les paramètres employés par le logiciel
Micromine pour générer le puits définitif. Yamana et AMEC ont validé ce puits.
Paramètres d’entrée pour le puits définitif
Paramètre Unité Valeur
Prix du métal - Au $ US/oz 900
Coût d’extraction $ US/t extraite 1,80
Coût de traitement – lixiviation $ US/t de minerai 3,00
Coût de traitement – flottation $ US/t de minerai 5,01
Frais de vente, frais généraux et frais
d’administration
$ US/oz 12,44
Récupération à l’aide du procédé de lixiviation % 80,0
Récupération à l’aide du procédé de
flottation/lixiviation au carbone
% 80,0
Teneur limite marginale (minerai oxydé) g/t Au 0,20
Teneur limite marginale (minerai sulfuré) g/t Au 0,30
Récupération de minerai dans le puits % 97,0
Dilution du minerai dans le puits % 3,0
Pente de la mine - oxydé degrés 30
Gradin de la mine – sulfuré degrés 35
- 34 -

Choix géotechnique et angle de la pente
AMEC – MINPROC a retenu les services de VOGBR Consulting pour réaliser une étude géotechnique et de
choix de la pente. Le résultat de cette étude donne deux zones de pentes délimitées pour différents types de roches. Dans
la première zone (« saprolitos » et matière oxydée), du sommet du puits jusqu’au gradin de 350, la conception du puits
pourrait présenter un gradin d’un angle de tête maximal de 45°. Cette zone nécessite l’ajout d’un palier horizontal de
7 mètres de largeur pour chaque tranche de 10 mètres de profondeur (palier double).
Dans la deuxième zone (matière sulfurée), du gradin de 350 jusqu’au fonds du puits, le gradin a un angle de tête
maximal de 70°, en plus d’un palier horizontal de 12 mètres tous les 30 mètres de profondeur (6 paliers horizontaux).
Ainsi, l’angle des pentes de la mine est de 30° et de 53°, respectivement pour chaque zone.
Exploitation minière
Méthode d’extraction et procédé métallurgique
L’extraction minière à Chapada se fait par des méthodes traditionnelles d’exploitation à ciel ouvert. Les gradins
sont d’une hauteur de 10 mètres, et d’une hauteur de 20 mètres aux limites de la carrière, sauf dans les gradins plus élevés,
où ils sont maintenus à 10 mètres de hauteur. Six phases d’exploitation ont été conçues pour soutenir la production minière,
à commencer par les travaux de topographie initiaux effectués en janvier 2009 jusqu’aux derniers travaux de géométrie due
la carrière. Pour rendre possible l’activité future de camions d’une capacité de 150 tonnes, il faut des rampes de transport
d’une largeur de 30 mètres avec une pente maximale de 10 %. L’angle entre chacune des rampes en fonction des zones
utilisées pour concevoir les parois de la mine varie de 45 o à 56 o pour une meilleure stabilité de la zone rocheuse. Au début
de 2012, un concasseur primaire sera construit à l’intérieur de la carrière sur des gradins de 300 mètres de hauteur, ce qui
rendra le transport du mélange de minerai vers l’usine plus facile et nécessitera moins de camions.
L’usine est en fonction depuis 2007 en conformité avec une étude de faisabilité réalisée en 2004. Le plan de mine
mis au point par Metalica se fonde sur l’approvisionnement du minerai vers une installation classique de flottation du
sulfure de cuivre sur une période de quatre ans à un taux croissant d’au plus 22 millions de tonnes par année.
Par conséquent, pour atteindre une telle production de minerai, 42 millions de tonnes (minerai et stériles) devront
être extraits en 2009, 50 millions de tonnes en 2010 et 55 millions de tonnes en 2011. Après l’achèvement du calendrier
annuel des activités prévues par le plan de mine, Yamana a estimé les taux de récupération métallurgique, d’une année à
l’autre, pour le cuivre et l’or. D’après le plan de mine d’une durée de 15 ans, le taux de récupération global du cuivre est
estimé à 86 % et celui de l’or, à 65 %, ce qui représente une production de métaux atteignant les 2 098 millions de livres de
cuivre et 1 607 milliers d’onces d’or.
Les taux de récupération se fondent sur des résidus de cuivre titrant 0,04 % de cuivre, des résidus d’or titrant 0,12 g/t
et une teneur de concentré titrant 28 % de cuivre. Par exemple, pour une teneur de 0,332 % de cuivre, le taux de récupération et
le taux de concentration du cuivre établis en fonction des deux formules de composition types sont les suivants :
Taux de récupération du cuivre = 100 % x 28 x (0,332 – 0,040) / (0,332 x (28 – 0,040)) = 88,1 %
Taux de concentration = (28 – 0,040) / (0,332 – 0,040) = 95,8
Dans l’hypothèse d’un même taux de concentration pour l’or, la teneur du minerai aurifère concentré compte tenu
d’une teneur en or hypothétique de 0,239 g/t est établie comme suit :
Teneur du minerai aurifère concentré = 95,8 x (0,239 – 0,120) + 0,120 = 11,5 g/t
Taux de récupération aurifère = 100 % x 11,5 x (0,239 – 0,120) / (0,239 x (11,5 – 0,120)) = 50,3 %
- 35 -

Il peut être démontré, selon une formule algébrique, que le calcul pour établir le taux d’or récupéré se résume
comme suit :
Teneur en or récupéré = or – résidu + résidu/taux de concentration
Or récupéré = 0,239 – 0,120 + 0,120/95,8 = 0,120 g/t
Et 0,120 / 0,239 = un taux de récupération de 50,3 %
Ces calculs démontrent également que le taux de récupération de l’or n’est pas touché par les hypothèses
relatives au taux de concentration et à la teneur de saturation.
Un grand nombre d’essais métallurgiques ont été effectués sur les échantillons prélevés du gisement Chapada,
les premiers travaux préliminaires ayant été effectués en 1975. Les essais, qui ont utilisé des échantillons représentatifs
de tous les principaux types de roches minéralisées, ont compris les étapes suivantes : des examens minéralogiques, des
essais concernant l’aptitude au broyage et le calcul des indices de travail Bond; des études portant sur les liens entre la
taille du broyage et la récupération métallurgique, dont une évaluation du rebroyage du concentré non dégrossi résultant
de la flottation; des essais de flottation, dont l’évaluation des réactifs, de la densité de la pulpe, du taux pH et du temps
de séjour; et des essais relatifs à la décantation. Les résultats des analyses ont démontré qu’un concentré propre composé
principalement de chalcopyrite peut être produit à partir de l’or associé. Les essais et les travaux de conception
démontrent qu’un concentré d’une teneur en cuivre de 28 % peut être obtenu par la récupération d’une quantité
acceptable de cuivre et d’or.
Marchés
L’usine de concentration de Chapada produit du concentré de cuivre titrant de 27 % à 28 % de cuivre pouvant se
vendre facilement sur les marchés mondiaux. Dans le cadre du processus, l’or contenu dans le concentré est récupéré au
cours de l’étape d’affinage.
Contrats de vente
La mine Chapada est visée par des contrats de vente à long terme conclus par Hindalco Industries Limited – Birla
Copper Group de l’Inde à l’égard d’un volume total de 70 000 tonnes métriques sèches (tms) en 2007, de 130 000 tms en
2008, et de 100 000 tms de 2009 à 2018; par Atlantic Copper-Freeport-MacMoRan Copper & Gold Inc. Group d’Espagne à
l’égard d’un volume total de 30 000 tms en 2007 et de 50 000 tms de 2008 à 2011; et par Caraiba Metais S/A –
Paranapanema Group du Brésil à l’égard d’un volume total de 16 000 tms en 2007 et de 24 000 tms chaque année, en 2008
et 2009. Chapada fait également l’objet de contrats conclus par deux sociétés commerciales, soit par Trafigura AG à l’égard
d’un volume de 40 000 tms en 2007 et de 30 000 tms de 2008 à 2010; et par Louis Dreyfus Commodities Metals Suisse SA
à l’égard d’un volume total de 30 000 tms en 2007 et de 40 000 tms chaque année, de 2009 à 2011.
Facteurs environnementaux
Une grande quantité d’études, d’analyses et d’examens réglementaires d’ordre environnemental ont été
entreprises relativement au projet Chapada. En novembre 1996, Geomina Consultants de Goiâna, dans l’État de Goiás,
au Brésil, a réalisé une étude des incidences environnementales. Cette étude a été utilisée afin d’obtenir les observations
du public et a été utilisée afin d’appuyer la demande de permis au plan environnemental par la Société. Yamana a obtenu
les trois permis au plan environnemental nécessaires aux activités minières au Brésil, le premier permis ayant été délivré
en décembre 1999. Le permis de construction a été délivré en avril 2001 (et a été renouvelé à deux reprises en avril 2003
et en avril 2006) et le permis d’exploitation a été délivré en novembre 2006 et est valide jusqu’en avril 2008. En
décembre 2007, la Société a soumis à l’agence environnementale de l’État de Goiás tous les documents nécessaires pour
obtenir le renouvellement du permis au plan environnemental pour la mine Chapada. Tous les permis nécessaires ont été
obtenus et sont en règle pour la mine Chapada.
- 36 -

Le texte qui suite constitue un sommaire de l’étude des incidences environnementales réalisée par Geomina
Consultants :
Les caractéristiques environnementales et socioéconomiques de la zone d’influence de la mine ont été
déterminées en utilisant les données existantes disponibles et en obtenant des renseignements précis concernant
l’emplacement. Aucune minorité ethnique ni groupe tribal n’avait été identifié dans la zone d’influence de la mine. Des
fouilles archéologiques sans intervention, organisées en mai 2004, ont mené à l’identification et à l’enregistrement de
huit et de neuf sites archéologiques et indices archéologiques, respectivement. Le sauvetage archéologique a
effectivement identifié 19 sites et 8 indices. Les pièces sauvées ont été confiées au Porangatu Museum. En 2009, un
nouveau sauvetage archéologique sera organisé sur les nouveaux sites, lesquels seront inondés afin d’accroître le bassin
de retenue des résidus.
Un contrôle de la végétation du site a permis d’identifier 118 espèces appartenant à six types de végétation
(savane), appuyant la caractéristique tropicale de la couverture végétale naturelle. Quatre espèces protégées ont été
découvertes. Des permis de déforestation ont été approuvés. Deux réserves forestières (186 et 234 hectares) ont été
créées conformément à la loi, et l’utilisation des terres est interdite dans ces zones. L’analyse de la faune a permis
d’identifier 121 espèces, dont 6 sont des espèces protégées. D’après l’étude sur les impacts environnementaux,
l’incidence sur ces espèces devrait être minime.
Un programme d’essai de caractérisation environnemental des produits de l’usine et des roches non traitées a
été réalisé au cours de l’année 1997 selon les normes et protocoles de l’Agence de protection environnementale. Les
résultats laissent présumer un faible potentiel d’exhaure de formations rocheuses acides. Le niveau d’aluminium, de fer
et de manganèse décelé dans les trous de forage se situe dans les limites des concentrations décelées dans les eaux
souterraines locales. L’incidence éventuelle de la présence de sélénium dans certains cas devrait être examiné au cours
l’exploitation. Les concentrations naturelles des eaux en surface sont supérieures aux rejets prévus, Yamana est en voie
de tirer au clair les exigences relatives à une qualité d’eau de catégorie 2, conformément à la Règle 357/206 du National
Environmental Council (CONAMA). Les installations de traitement des effluents physicochimiques comprennent un
bassin prévu spécifiquement pour les débordements de la digue à stériles et/ou les excédents d’eau d’exhaure
contaminée. Un programme de surveillance permettra de s’assurer de la qualité de l’eau. La circulation des eaux de
ruissellement et la manipulation des liquides dangereux sont prises en compte de façon adéquate selon des pratiques de
gestion optimales. L’usine de traitement des eaux d’égout est en activité pour assurer des conditions sanitaires pour toute la
mine. Les déchets industriels, sanitaires et solides ont été éliminés aux installations de Chapada, soit dans un dépôt
temporaire des déchets et dans la zone d’enfouissement Alto Horizonte, respectivement.
Le plan de fermeture et de remise en état fait l’objet d’une révision afin de rehausser la protection de
l’environnement et de la vie humaine, en réduisant la surveillance, l’entretien et la responsabilité éventuelle à long terme.
Les coûts d’abandon et de fermeture sont évalués à environ 51 millions de dollars d’ici la fin de la durée de vie de la mine.
Impôts
IMC a appris que l’impôt à payer sur les liquidités imposables était de 34 %. Ce pourcentage est établi en
fonction d’un taux d’imposition des sociétés de 25 % et d’une contribution sociale de 9 %. En plus des coûts directs
d’exploitation, les paiements de redevances ainsi que l’amortissement des immobilisations sont déduits lors du calcul de
l’impôt à payer sur les liquidités.
Durée de vie de la mine
Selon le plan de mine actuel de Metalica, des activités d’exploitation à ciel ouvert seront exercées jusqu’en 2020.
Le traitement des stocks de réserves à faible teneur pourrait accroître la durée de vie du projet jusqu’à environ 2023.
Exploration et aménagement
En 2009, 37 trous de forage totalisant 4 440 mètres ont été creusés, dont la majorité dans une zone de
minéralisation désignée Suruca, qui se trouve à environ 6 kilomètres au nord-est de la mine à ciel ouvert de Chapada.
Le forage a permis de délimiter une minéralisation aurifère importante avec des quantités moindre de Ag et de Zn sur
une distance longitudinale de 500 mètres ainsi que deux horizons distincts d’une épaisseur moyenne de 70 et de
20 mètres. La minéralisation actuelle repose sur une anomalie géochimique au sol beaucoup plus vaste ayant une
- 37 -

étendue longitudinale de plus de 5 kilomètres. La zone Suruca est susceptible d’ajouter des onces à la mine Chapada, et
les travaux d’exploration pour 2010 seront axés sur le prolongement de la minéralisation de Suruca dans toutes les
directions et sur le dégagement de la continuité de la teneur de sorte à établir une ressource minérale initiale d’ici 2011.
En 2010, une étude de préfaisabilité visant Suruca a été réalisée en vue d’évaluer la viabilité économique de
l’aménagement du projet Suruca. Le projet a pour objectif de vendre les quantités annuelles moyennes d’or suivantes :
• 46 koz par année de minerai oxydé aurifère de 2013 à 2017, pour un total de 228 koz;
• 104 koz par année de minerai sulfuré aurifère de 2017 à 2022, pour un total de 626 koz;
• 14 koz par année d’or provenant de la récupération améliorée d’or à la mine Chapada où le minerai sulfuré sera
traité. Le système de lixiviation au carbone employé pour le traitement du minerai sulfuré sera mis en place au
début du projet, ce qui rehaussera la récupération d’or de 2013 à 2029, pour un total d’environ 230 koz
supplémentaires au cours de cette période;
• compte tenu des réserves actuelles, le total des ventes d’or projetées après l’aménagement du projet Suruca est
évalué à 1 084 koz.
Les réserves minérales du projet Suruca sont classées conformément aux définitions adoptées par l’ICM en
2005 pour les ressources minérales et les réserves minérales et sont évaluées en fonction d’un prix de l’or de
900 $ US/oz. AMEC Minproc Engenharia e Consultoria a évalué les réserves minérales.
Le modèle de blocs employé dans le cadre de l’étude de préfaisabilité en cause comprend les ressources indiquées
et présumées. L’optimisation du puits n’a tenu compte que des ressources indiquées. Les blocs de ressources présumées
sont classés en tant que stériles. Les réserves totales s’élèvent à environ 1,1 million d’onces réparties comme suit :
Réserves minérales probables de Suruca, avec prise d’effet en décembre 2010
Notes :
Projet Suruca
Réserves probables Métal contenu (oz)
Tonnes
(en
milliers)
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Au (g/t) Au (en milliers d’onces)
Oxydé 16 331 0,510 268
Sulfuré 44 124 0,553 784
Total 60 455 0,541 1 052
1. Toutes les réserves minérales sont classées dans la catégorie des réserves
probables.
2. Les réserves sont évaluées en fonction d’un prix de l’or de 900 $ US/oz et de
dimensions économiques qui incluent les frais d’exploitation, la récupération
des métaux et les coûts de vente.
3. L’arrondissement, tel qu’il est exigé par les lignes directrices relatives à la
présentation de l’information, pourrait donner lieu à des écarts apparents entre
les tonnes, la teneur et le métal contenu.
4. Les mesures relatives au volume et à la teneur sont exprimées en unités
métriques. Les onces d’or sont présentées en once troy.
Les activités de construction relatives au minerai oxydé du projet Suruca et la hausse de la récupération aurifère
de Chapada seront réalisées en 2011 et en 2012, et la phase de production du projet sera amorcée au début de 2013.
Le taux de récupération aurifère de Chapada sera augmenté en deux étapes :
1. Une première étape comprenant la mise en service d’une usine de lixiviation au carbone et d’un concentrateur
par gravité dès le début du projet (phase 1), qui permettra une hausse de 10 % du taux de récupération moyen;

2. Une deuxième étape comprenant la mise en service d’une usine de traitement du minerai sulfuré à Suruca en
2016 (phase 2), qui permettra une hausse de 10 % supplémentaire du taux de récupération.
Yamana a procédé à une analyse des flux de trésorerie fondée sur les données tirées de l’étude de préfaisabilité.
Les principales hypothèses du scénario de base sont les suivantes :
• Prix de l’or correspondant à 1 300 $ US/oz en 2013 et à 1 100 $ US/oz au cours des années ultérieures;
• Taux de change correspondant à 1,80 $ R/ $ US;
• Taxe de vente (CEFEM) : 1 % de la valeur des ventes annuelles;
• Investissements provenant en totalité de nos propres capitaux;
• Exploitation de la mine par des tiers;
• Usine de traitement exploitée par la Société;
• Taux d’actualisation de 5 % en chiffres absolus par année;
• Intérêt sur les capitaux propres correspondant à 10 % par année (taux « Selic » annuel de la Banque centrale du
Brésil);
• Emploi des mesures incitatives suivantes : régime spécial pour l’acquisition d’immobilisation par les sociétés
exportatrices (RECAP) et remboursement incitatif pour l’acquisition de fournitures internationales;
• Amortissement : conformément à la loi brésilienne en vigueur;
• Impôt sur le revenu de 25 %, majoré d’une contribution sociale de 9 %, pour un impôt sur le revenu totalisant
34 %;
• Valeur résiduelle composée des rentrées provenant de la vente d’actifs, de la récupération du crédit d’impôt de
70 % pour les impôts de l’état (les crédits d’impôt fédéraux sont récupérés au cours de la durée de vie du
projet) et des fonds de roulement.
Le tableau suivant présente l’analyse de sensibilité selon une valeur actualisée nette du projet et un taux de
rentabilité interne de 5 %, respectivement. Par exemple, une variation du prix de 10 % a une incidence sur la valeur
actualisée nette du projet et le taux de rentabilité interne après impôt de l’ordre d’environ 61,0 millions de dollars
américains (117,2 millions de dollars - 56,2 millions de dollars) et 5,2 % (15,0 % - 9,8 %), respectivement.
Analyse de sensibilité – Valeur actualisée nette en fonction du taux d’actualisation de la Société
Taux
d’actualisation
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Valeur
actualisée nette
15,00 % 184 120
12,50 % 18 143 413
10,00 % 41 961 762
7,50 % 73 882 126
5,00 % 117 180 852
0,00 % 259 946 288

Mine El Peñón
Le terrain El Peñón se trouve dans le désert d’Atacama dans le nord du Chili, à environ 165 kilomètres au sudest
d’Antofagasta. Yamana détient 256 claims miniers individuels d’une superficie de 49 302 hectares qui composent la
mine El Peñón, la zone Fortuna et les terrains d’exploration adjacents. La Société est devenue propriétaire de la totalité
d’El Peñón, après avoir franchi la dernière étape de l’acquisition de Meridian Gold Inc. (« Meridian ») le
31 décembre 2007. La mine est exploitée toute l’année.
La mine El Peñón acquitte un paiement de redevances de l’ordre de 4 % calculé sur son revenu imposable
annuel, qui s’élève à environ 6 000 000$. De plus, un rendement net à la sortie de la fonderie de 2 % est payable à Gold
Fields Limited, tel qu’il a été convenu au moment de l’achat des claims Nado visant la zone Fortuna. Minera Meridian
Limitada verse un montant d’environ 1 000 000 $ chaque année à Gold Fields Limited.
La mine El Peñón est exploitée depuis 1999 et détient des droits de surface suffisants pour ses activités
d’extraction et de traitement. De plus, la mine El Peñón dispose d’une alimentation en eau suffisante, d’un bon
approvisionnement en électricité, d’une main-d’œuvre abondante, de même que d’une surface adéquate pour
l’entreposage des résidus et l’évacuation des déchets.
La Société détient tous les permis et de toutes les licences nécessaires sur le plan environnemental pour exploiter
la mine El Peñón.
Accessibilité, climat, ressources locales, infrastructure et physiographie
Antofagasta constitue la première source d’approvisionnement de la mine. Il s’agit d’une ville portuaire
comptant 302 000 habitants et assurant une liaison aérienne quotidienne jusqu’à Santiago. On peut accéder à la mine par
une route revêtue et la distance entre Antofagasta et la mine peut être parcourue en environ 2,5 heures.
Le climat de la région d’Atacama est très aride, les précipitations annuelles dans la plupart des zones étant
pratiquement nulles. La température varie entre le point de congélation et 29 o C. La mine se trouve dans une zone
désertique caractérisée par une sécheresse extrême, peu ou pas de précipitations et une forte amplitude thermique (-0,5 à
+30 o C).
À l’heure actuelle, l’emplacement de la mine compte des bureaux administratifs, une carrière à ciel ouvert et un
chantier souterrain, une usine, des laboratoires, des piles de stockage du minerai, un terril de déchets, un entrepôt pour le
minerai brut, des zones d’entreposage des résidus, des ateliers, des entrepôts, un complexe d’hébergement et des
installations connexes telles que la cafétéria et les installations récréatives. La mine a accès à des installations disposant
d’une infrastructure de base comme l’énergie électrique, l’épuration de l’eau, un approvisionnement en eau ainsi que
l’épuration des eaux usées. Les infrastructures souterraines incluent les rampes de la mine, les cheminées de ventilation,
les ateliers d’entretien et le parc d’équipement mobile.
La mine se trouve à une altitude d’environ 1 800 mètres au-dessus du niveau de la mer. Le relief dans la région
est modeste, comptant des collines très dispersées et des pics séparés par de larges vallées ouvertes. La zone entourant la
mine ne compte que peu ou pas de végétation ou de faune sauvage, et les terres sont principalement utilisées pour
l’extraction minière.
Historique
Le terrain El Peñón a été découvert par les géologues de FMC Gold, société remplacée par Meridian, qui ont
effectué avec succès des travaux d’exploration primaires au début des années 1990. Meridian a pris la décision, en
juillet 1998, de faire du terrain une mine productrice, si bien qu’elle a entrepris, plus tard cette même année, l’aménagement
d’un site minier ayant une capacité de production de 2 000 tonnes par jour ainsi que la construction d’une usine. La
production a été lancée en septembre 1999, atteignant sa pleine capacité en janvier 2000, et s’est poursuivie jusqu’à ce jour.
Depuis septembre 1999, les activités se poursuivent à la capacité nominale et à la capacité accrue, traitant à la fois le
minerai provenant de la carrière à ciel ouvert que celui des chantiers souterrains.
En date du 31 décembre 2009, la mine avait produit environ 8 409 000 tonnes de minerai titrant 11,3 grammes
par tonne d’or et 264 grammes par tonne d’argent.
- 40 -

Antécédents de production minière jusqu’au 31 décembre 2009
Année Tonnes
- 41 -
Teneur en Au
(g/t)
Teneur en Ag
(g/t)
1999 369 290 13,96 215,08
2000 640 045 14,71 215,43
2001 707 199 18,92 300,08
2002 582 478 17,89 270,94
2003 542 616 16,40 247,50
2004 568 170 13,90 222,04
2005 734 372 12,35 236,69
2006 861 224 8,71 230,00
2007 968 159 8,17 291,45
2008 1 044 176 6,91 298,70
2009 1 391 486 5,82 289,22
Total 8 409 215 11,29 263,55
Les filons minéralisés d’El Peñón ont fait l’objet d’une grande quantité de travaux d’aménagement souterrain.
Des travaux d’aménagement souterrain totalisant environ 87 600 mètres ont été réalisés de 1998 à décembre 2009.
Cadre géologique
Aménagement souterrain, 1998-2009
Année Aménagement minier
(m)
1998 2 901
1999 9 445
2000 4 386
2001 5 262
2002 5 678
2003 5 893
2004 7 493
2005 9 249
2006 8 610
2007 9 547
2008 9 573
2009 9 599
Total 87 635
La mine El Peñón est située dans la dépression centrale du désert d’Atacama. La région repose sur des roches
magmatiques de type arc du Crétacé tardif à l’Éocène précoce, connu sous le nom de ceinture du Paléocène. Les roches
dans la région se composent de laves et tufs allant de balsatiques à rhyiolitiques, d’intrusions porphyriques

subvolcaniques et de granitoïdes, qui s’étendent du sud du Pérou au centre du Chili. Cette ceinture renferme bon nombre
de gisements épithermaux et de systèmes porphyriques subvolcaniques.
La minéralisation d’El Peñón est encaissée dans des roches volcaniques de balsatiques à rhyiolitiques de
l’Éocène au Paléocène dont le pendage varie de pratiquement horizontal à faiblement incliné. La séquence
stratigraphique consiste en une séquence inférieure de brèches volcaniques et de coulées d’andésitiques à balsatiques,
recouvertes par des roches pyroclastiques de rhyiolitiques dacitiques, des coulées de dacitiques à andésitiques, et des
brèches volcaniques. Les roches intrusives rhyiolitiques, les dômes et les coulées connexes sont intercalés aux unités
volcaniques antérieures. La répartition des roches volcaniques du Crétacé et de l’Éocène est contrôlée par des structures
en graben délimitées par des failles à orientation nord-nord-est. Il s’agit de structures à l’échelle régionale à fort pendage
présentant des déplacements de l’ordre de centaines de mètres. La direction des dykes de phase tardive et de bon nombre
de failles minéralisées à forte teneur est généralement parallèle aux failles de délimitation. Les failles minéralisées
plongent abruptement en direction est sur le côté est du terrain et en direction ouest sur le côté ouest, d’une manière
laissant croire à la présence d’une structure d’extension horst/graben. La plupart des travaux d’extraction ont lieu le long
des filons d’orientation nord. Une quantité relativement mineure de la production a été réalisée le long des structures de
direction nord-est.
Exploration
Les travaux d’exploration axés sur les ceintures volcaniques de l’Éocène de précoce à moyen dans le nord du
Chili ont mené à l’acquisition du terrain El Peñón en 1993. L’excavation de tranchée effectuée au cours de cette année,
suivie d’un programme de forage de 13 trous, ont permis la découverte d’une minéralisation aurifère et argentifère
importante. L’année qui a suivi, le premier trou du programme de suivi a recoupé une teneur de 10,9 grammes par tonne
d’or et de 123,4 grammes par tonne d’argent sur une distance de 100 mètres dans ce qui est devenu par la suite le
gisement Quebrada Orito.
En 2009, un forage d’exploration totalisant 57 935 mètres et un forage intercalaire totalisant 58 149 mètres ont
été réalisés. Ces travaux de forage visaient à déterminer l’emplacement du prolongement des filons connus et à
découvrir de nouveaux filons dans le but de remplacer les réserves et les ressources extraites dans les zones minières. Le
programme d’exploration de 2009 comprenait un forage de délimitation de ressources et un forage d’extention dans
diverses zones comme Abundancia et Esmeralda, Al Este, Bonanza Norte et Martillo Flats. De nouvelles découvertes
ont été faites dans Martillo Central Sur et Martillo Flats Hangingwall et le prolongement de filons situés à Bonanza
Norte, Pampa Campamento et Sorpresa a été repéré. Un forage intercalaire des ressources a été réalisé à Bonanza Norte
et à Pampa Campamento.
En 2010, à la fin du mois de septembre, le forage d’exploration a totalisé 39 905 mètres et le forage intercalaire,
54 820 mètres. Le forage de 2010 visait à déterminer l’emplacement du prolongement des filons connus et à découvrir
de nouveaux filons dans le but de remplacer les réserves et les ressources extraites dans les zones minières. Le
programme d’exploration de 2010 comprenait un forage de délimitation des ressources dans les zones Al Este, Dorada,
Providencia, Sorpresa, Pampa Campamento et Martillo Central Sur. Un forage d’extension a été fait dans diverses zones
dont Abundancia et Esmeralda, Al Este Norte, Bonanza Norte, Fortuna et Martillo Flats.
Minéralisation
Les gisements d’El Peñón sont des gisements épithermaux d’or-argent d’une teneur de faible à intermédiaire,
encaissés dans des filons contrôlés par des failles à pendage abrupt. La minéralisation aurifère et argentifère se compose
d’électrum dissous, d’or natif, d’argent natif, de sulfosels d’argent et d’halogénures d’argent présents dans une gangue à
prédominance de quartz, d’adulaire, de carbonate et d’argile. L’électrum constitue le métal précieux le plus courant dans le
gisement et est présent sous forme de grains irréguliers et subarrondis d’une taille allant de l’ordre du micromètre au
millimètre. Deux phases d’électrum sont présentes : une phase primaire, qui renferme environ 55 % d’or à 65 % d’or, et
une phase secondaire, qui découle d’un processus supergène ayant entraîné le déplacement de l’argent, qui renferme
généralement plus de 95 % d’or.
Les minéraux sulfurés sont relativement rares, et cette situation peut être attribuable à l’oxydation, ou à une
abondance initiale faible comme celle que l’on trouve dans un milieu à faible sulfuration. Une quantité abondante
d’oxyhydroxides de fer et de manganèse est courante avec quelques traces de reliptes de sulfures. Par ordre
d’abondance, on peut observer une quantité traces de pyrite, de galène, de sphalérite, de chalcocite et de covellite. Les
- 42 -

minéraux de la gangue se composent de matériau de remplissage de fractures et de brèches ainsi que des minéraux de
remplacement de quartz, d’adulaire, de carbonate et d’argile. Les filons ont souvent une texture crustiforme, bien que la
minéralisation or-argent à plus forte teneur semble associée au quartz-adulaire rubané massif. Les minéraux de la gangue
sont présents sous forme de remplissage d’espace ouvert de même que de remplacements des phases minérales des
roches hôtes primaires.
Treize zones principales de filons et un grand nombre de filons secondaires répartis dans neuf systèmes ont
soutenu, soutiennent ou devraient soutenir les activités d’exploitation en surface et souterraines. Les filons ont une
orientation nord-sud et plongent abruptement vers l’est et l’ouest. Les zones de failles d’orientation nord-nord-est à
nord-est renferment également des zones minéralisées; toutefois, la proportion relative du gisement global est faible. Les
principales zones minéralisées sont Al Este, Bonanza, Cerro Martillo/Dorada, Dominador, El Valle/Discovery Wash,
Fortuna, Martillo Flats, Pampa Campamento, Playa, Providencia, Quebrada Colorada, Quebrada Orito et Vista Norte.
Le gisement comprend plusieurs zones ou colonnes tubulaires individuelles à pendage abrupte qui sont
susceptibles d’une exploitation selon les méthodes souterraines et en surface. La largeur des filons varie de l’ordre du
décimètre à plus de 20 mètres. Les colonnes minéralisées individuelles sont de l’ordre de moins de un kilomètre à
quatre kilomètre de distance, et peuvent atteindre 350 mètres en aval-pendage. La teneur en or peut aller jusqu’à des
centaines de grammes par tonne, mais est généralement inférieure à 30 grammes par tonne. La teneur en argent est de
l’ordre d’une centaine à un millier de grammes par tonne.
Forage
Meridian a entrepris la mise à l’essai systématique des zones aurifères en 1993, travaux qui se poursuivent à
l’heure actuelle. Les travaux d’exploration se sont poursuivis afin de repérer des cibles de forage pour remplacer les
réserves. Le forage est effectué selon une grille nominale de 60 m sur 60 m, les trous intercalaires étant forés selon une
grille de 30 m sur 30 m. Les estimations provisoires des ressources minérales ont été calculées au moyen d’information
provenant des activités de forage. Par la suite, les estimations ont été vérifiées par l’analyse des échantillons par saignée
prélevés sur les terrains souterrains non aménagés. Le forage de délimitation souterrain est réalisé selon un espacement
de 30 m sur 30 m au besoin, tandis que d’autres travaux sont effectués selon une grille de 15 m sur 15 m afin de
contrôler la teneur et d’obtenir une meilleure compréhension des complexités structurales. De petits trous d’essais sont
également creusés pour repérer l’emplacement des filons et pour aider à l’extraction et au contrôle de la teneur.
La méthode de forage en surface par circulation inverse est généralement employée avec au moins un trou de
forage au diamant par section de 30 m. Les trous sont souvent pourvus d’un orifice à l’aide de l’équipement à circulation
inverse, jusqu’à ce que le trou se trouve à peu près dans la zone, puis il est modifié pour une carotte au diamant. Certains
trous sont carottés sur toute la longueur. La carotte est de calibre HQ (diamètre de la carotte de 63,5 mm) et elle est
parfois réduite à un calibre NQ (47,6 mm de diamètre). Les trous à circulation inverse sont forés à l’aide d’un
équipement ayant un diamètre de 146 mm, qui produit un trou d’environ 152 mm de diamètre.
Se reporter également à la rubrique « Exploration et aménagement ».
Échantillonnage et analyse
Les échantillons sont prélevés au moyen de forage en surface et de forage souterrain ainsi que d’un
échantillonnage par carreau de mine. Le forage en surface est généralement effectué afin de repérer les structures et
d’évaluer les ressources minérales. L’échantillonnage de la mine comprend à la fois le forage au diamant de délimitation
et l’échantillonnage des galeries d’avancement aux fins de contrôle de la teneur. Les échantillons d’exploration
consistent en des déblais par la méthode de circulation inverse et des demi-carottes de forage au diamant. Les
échantillons de la mine consistent en des échantillons du front de la galerie d’avancement prélevés par carreau ainsi que
des carottes entières.
Les échantillons d’exploration (par circulation inverse) sont prélevés à intervalles de deux mètres à l’extérieur
d’une zone minéralisée et de un mètre à l’intérieur d’une telle zone. Les foreurs prennent deux échantillons pour chaque
intervalle, divisant les déblais à l’aide d’un échantillonneur à riffles. Chaque échantillon représente 18,75 % de
l’échantillon total. Les échantillons sont placés dans des sacs en plastique et transportés jusqu’à l’installation de
préparation des échantillons d’Acme Analytical Laboratories Ltd. (« Acme ») sur les lieux. Un échantillon est conservé
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aux fins de référence et l’autre est préparé pour analyse. Des spécimens sont également prélevés dans des bacs à
copeaux aux fins de diagraphie.
Les carottes prélevées en surface sont transportées jusqu’à l’installation de diagraphie et d’échantillonnage située à
proximité du complexe de bureaux et d’usine. La carotte est diagraphiée et étampée pour l’échantillonnage par le géologue.
Les techniciens en échantillonnage photographient la carotte intacte, la divisent, puis la placent dans des sacs en plastique et
les remettent à l’installation de préparation des échantillons. Tous les échantillons prélevés en surface sont analysés par
Acme à La Serena.
Les échantillons de mine sont prélevés de la même façon que les trous d’exploration, mais ils sont remis au
laboratoire du site de la mine.
Chaque front de la galerie d’avancement est cartographié et échantillonné par les techniciens en teneur. Les
échantillons se composent de copeaux prélevés sur les carreaux mesurant environ 1 m de hauteur sur un maximum de
1 m de largeur. La largeur minimale des échantillons est de 30 cm pour le filon et de 50 cm pour les déchets. Les limites
des zones échantillonnées se trouvent aux zones de contact avec les filons et les structures importantes. La taille des
échantillons est limitée entre 5 kilogrammes et 9 kilogrammes. Les techniciens en géologie utilisent un compas et un
ruban pour mesurer la distance et la direction par rapport au poste de sondage le plus près de l’intervalle échantillonné.
Les intervalles pour chaque front prennent la forme de cordons linéaires d’échantillons semblable à la forme des trous de
forage (pseudo-trous de forage). L’« orifice » du trou de forage se trouve à l’extrémité gauche du cordon. L’« azimut »
correspond à peu près à la direction parallèle du front de la galerie. La longueur des échantillons est projetée sur le front
comme la trace linéaire du pseudo-trou de forage afin de tenir compte des irrégularités ou de la courbure du front.
El Peñón a fait appel aux services du laboratoire certifié ISO 9001:2000 d’Acme situé à Santiago au Chili, et au
laboratoire certifié ISO/IEC 17025 de Geoanalitica Ltda. (« Geoanalitica ») situé à Coquimbo, au Chili, pour toutes les
analyses des échantillons d’exploration prélevés en surface et souterrains, en plus du forage intercalaire. Les échantillons
sous forme de pulpe sont expédiés aux fins d’analyse dans des lots scellés par camion ou par voie aérienne. Le
laboratoire El Peñón traite tous les échantillons de production provenant de la mine. Des échantillons de référence et
répétés certifiés de même que des échantillons stériles et de contrôle des pulpes servent à contrôler la qualité. Les
échantillons sous forme de pulpe sont soumis à un deuxième laboratoire externe (Andes Analytical Assay Ltda.
(« Andes ») certifié ISO 9001:2000 et situé à Santiago, au Chili).
En 2010, El Peñón a commencé à soumettre des échantillons sous forme de pulpe au laboratoire ALS Chemex
de La Serena, au Chili, en plus des laboratoires d’Acme et de Geoanalitica.
La procédure suivante a été employée pour la préparation et l’analyse des échantillons d’El Peñón :
• Un formulaire de soumission a été rempli par un géologue ou un technicien et remis avec les
échantillons à l’installation de préparation d’Acme.
• Les échantillons ont été ouverts et séchés à la température requise de 60ºC.
• Les échantillons ont été entièrement concassés pour obtenir une taille de 85 % passant -
10 mailles. Les concasseurs ont été nettoyés avec de l’air comprimé entre chaque échantillon,
avec des stériles chaque 5 échantillons et du quartz chaque 40 échantillons. Des vérifications
granulométriques étaient effectuées tous les 20 échantillons.
• Un sous-échantillon de 500 grammes a été prélevé et pulvérisée au moyen d’un broyeur à anneau
en acier chromifère jusqu’à obtenir une taille de 85 % passant -150 mailles. Des vérifications
granulométriques ont été effectuées tous les 20 échantillons. Les pulvérisateurs étaient nettoyés
avec de l’air comprimé entre chaque échantillon et avec des stériles tous les cinq échantillons.
• Deux pulpes de 250 grammes ont été prélevées, l’une pour l’analyse et l’autre pour l’entreposage.
Un échantillon sous forme de pulpe de 50 grammes a fait l’objet d’un essai pyrognostique pour déterminer la
totalité de la teneur en or. Les échantillons d’une teneur supérieure ou égale à cinq parties par millions d’or soumis à un
essai pyrognostique avec finition par spectrométrie d’absorption atomique ont fait l’objet d’un essai pyrognostique avec
finition gravimétrique pour en établir l’exactitude. Les analyses d’argent ont été réalisées par digestion à l’acide
nitrochlorhydrique suivi d’une spectrométrie d’absorption atomique. Les échantillons dont l’analyse provisoire était
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supérieure à 100 grammes par tonne d’argent, mais inférieure à 5 gramme par tonne d’or (c’est-à-dire une teneur élevée
en argent mais faible en or) étaient à nouveau soumis à quatre digestions acides et une absorption atomique.
En 2009 (jusqu’au 9 novembre), Acme a préparé 38 896 échantillons et, selon le contrôle, au tamis la
préparation des échantillons était totalement acceptable. Au total, de 1 599 essais (4,1 %) ont été faits pour le concassage
et 1 561 (4,0 %) pour la pulvérisation. Un seul essai de pulvérisation a donné un résultat inférieur à une taille de 95 %
passant 150 mailles, celui-ci s’est élevé à 94,7 2%, ce qui est acceptable.
Entre le 1 er janvier et le 9 novembre 2009, un total de 41 343 échantillons ont été expédiés à Acme, à
Geoanalitica, et à Andes aux fins d’analyse. Quinze échantillons de référence renfermant diverses teneurs d’or et
d’argent ont été utilisées. Au cours de cette période, Acme a préparé 34 301 pulpes à partir de 201 trous de forage en
surface et inséré 739 échantillons de contrôle dans la série analytique de ces échantillons. Les 127 échantillons stériles
insérés pour contrôler la préparation des échantillons ont donné des résultats satisfaisants à 100 %, tant pour l’or que
l’argent. Les 186 échantillons de contrôle insérés pour déceler la contamination au cours de l’analyse ont donné des
résultats acceptables de 97 % pour l’or et de 100 % pour l’argent. Les 305 échantillons de référence insérés dans la série
d’échantillonnage ont donné des résultats acceptables de 100 % pour l’or et de 97 % pour l’argent. Les résultats
inacceptables pour l’argent ont été réanalysés au besoin.
Au total, 732 échantillons répétés de préparation et 265 échantillons répétés d’analyse ont été analysés pour El
Peñón. Seuls sept échantillons répétés de préparation et cinq échantillons répétés d’analyse ont nécessité la prise de
mesures correctrices. De façon générale, la corrélation était excellente tant pour l’or que pour l’argent.
De plus, 28 025 échantillons de production (carottes, échantillons pris en rainure, échantillons de matériaux
abattus) ont été expédiés en 2009 au laboratoire El Peñón, qui emploie un protocole semblable à celui d’Acme.
Sécurité des échantillons
La sécurité des échantillons est jugée adéquate, puisque l’ensemble des échantillons sont prélevés et préparés
dans des lieux sûrs et transportés par le personnel de Yamana ou des entrepreneurs choisis.
Estimation des ressources minérales et des réserves minérales
Se reporter à la rubrique « Projets miniers – Sommaire de l’estimation des réserves minérales et des ressources
minérales ».
La méthodologie employée pour estimer les ressources minérales comprend :
L’analyse statistique et variographique des teneurs en or et en argent dans la base de données
d’analyse de même que des composés d’échantillons.
L’établissement d’un modèle de blocs à l’aide du logiciel Vulcan.
L’interpolation de la teneur par krigeage et la méthode de l’inverse de la distance au carré des filons
pour lesquels les données sont insuffisantes pour calculer les variogrammes.
Toutes les réserves minérales sont estimées à l’aide de logiciels modernes. Le logiciel Vulcan fait partie de
l’offre groupée générale pour les mines, il est employé en combinaison avec Microsoft Excel et AutoCAD.
La valeur économique de chaque délimitation minière potentielle est calculée en fonction du prix hypothétique
à long terme de l’or et de l’argent par once, compte tenu des tonnes diluées et de la teneur, tel qu’il est indiqué à la
rubrique « Sommaire de l’estimation des réserves minérales et des ressources minérales ». La valeur nette des blocs est
comparée aux coûts prévisionnels et aux taux de récupération métallurgique présentés pour chaque délimitation minière
potentielle. Ces produits d’exploitation et modèles de coûts combinés font partie des modèles d’unités minières
sélectives (UMS).
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Le texte qui suit résume la procédure suivie pour établir les blocs pour les réserves minérales prouvées et les
réserves minérales probables :
Exploitation
• le personnel du service géologique procède à l’interprétation géologique et à l’estimation des ressources;
• un modèle UMS est établi compte tenu des méthodes d’extraction employée, des caractéristiques
géomécaniques des roches, de la dilution prévue et de la valeur des blocs;
• les solides du modèle UMS sont mis au point à l’aide des logiciels Vulcan et AutoCAD;
• d’autres critères économiques sont utilisés dont le prix du métal, les frais d’exploitation et la
récupération;
• les blocs sont analysés aux fins d’insertion dans le plan de durée de vie de la mine (le « plan de durée de
vie de la mine »);
• si la valeur du bloc est positive, une analyse des coûts d’aménagement est réalisée avant son insertion
définitive dans le plan de durée de la mine.
Méthode d’extraction et procédé métallurgique
La méthode d’extraction principale employée sera la méthode d’abattage par gradins avec remblayage
souterraine et l’accès aux filons se fera par les rampes et par les travers-bancs. Une distance de 100 à 500 mètres sépare
les filons. L’emploi de cette méthode variera selon les filons, mais elle sera généralement utilisée pour les sous-niveaux
espacés de 10 à 18 mètres. Le pendage des filons est prononcé et les gradins des galeries d’avancement suivent l’axe
longitudinal du filon. Une galerie d’accès supérieur est creusée pour le forage et une galerie d’accès inférieur est creusée
pour l’extraction du minerai. Selon la largeur du filon, la galerie d’accès a généralement 3,5 mètres de largeur sur
4,0 mètres de hauteur. La galerie d’accès pour le forage et la galerie d’extraction de minerai inférieur sont
échantillonnées aux fins de contrôle de la teneur pour chaque cycle de forage, d’abattage, de chargement et de transport.
Pour ce qui est de la conception et de l’exploitation, les paramètres typiques des modèles UMS prévoient des
chantiers de 1 à 6 mètres de largeur sur 6 à 16 mètres de hauteur pour 15 mètres de longueur. La largeur des filons
déterminera la dilution qui sera subie pendant l’extraction du chantier.
Une largeur de chantier moindre ou une extraction par le mur représentent des options permettant de réduire la
dilution. L’exploitation par le mur (prédécoupage) consiste à extraire d’abord le minerai dans une galerie d’avancement,
puis à abattre et à charger une quantité suffisante de matière de sorte à élargir la galerie pour permettre à l’équipement
minier d’y accéder. Si la largeur des chantiers est diminuée afin de réduire la dilution, un équipement de petite taille sera
utilisé dans les ouvertures souterraines réduites.
Une fois les galeries d’avancement creusées et le contrôle des pressions de terrain nécessaire mis en place,
l’exploitation par gradins du corps minéralisé aux fins de production pourra débuter. Le remblayage est effectué après
l’extraction du gradin.
El Peñón a eu recours à la méthode d’exploitation à ciel ouvert par le passé. Aucune exploitation à ciel ouvert
d’importance n’est prévue pour les filons d’El Peñón, mais une petite quantité de matière à faible teneur à proximité de
la surface pourrait être extraite dans l’avenir afin de fournir une charge d’alimentation supplémentaire.
L’ensemble des galeries d’avancement, des travers-bancs et des chantiers souterrains doivent être d’abord
approuvés par l’équipe géotechnique d’El Peñón avant le début de la production à grande échelle. L’équipe
géotechnique assure également la surveillance des zones d’aménagement et des gradins de production. Le soutènement
comprend généralement des boulons fendus, des boulons en résine, du grillage et du béton projeté.
L’usine de traitement d’El Peñón a été modifiée dans le but de faire passer la capacité de production à environ
4 350 tonnes métriques par jour de minerai empilé et extrait, ou 1,59 million de tonnes métriques par année. Yamana y
est parvenue en augmentant de façon progressive son rendement grâce à l’ajout de nouveaux équipements. De plus, au
cours de la dernière partie de 2007 et au début de 2008, la taille de broyage de la matière d’alimentation du circuit de
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lixiviation au cyanure a augmenté progressivement pour passer d’un P80 de 120 μm à 180 μm, ce qui offre un meilleur
rendement en termes de volume au détriment d’une baisse légère de la récupération.
Selon un scénario de base d’environ 3 150 tonnes métriques par jour, la récupération est haussée pour la durée
de vie de la mine. Selon les réserves actuelles (2001-2015) pour la durée de vie de la mine, l’usine serait exploitée à un
rythme d’environ 3 150 tonnes métriques par jour, ou 1,15 million de tonnes métriques par année, grâce au minerai
empilé et extrait. En 2016, la production devrait augmenter de nouveau pour passer à 3 850 tonnes métriques par jour.
Le minerai tout-venant empilé est déversé dans un crible, puis transféré dans un silo de stockage de 100 tonnes
utilisables. Le minerai est ensuite utilisé pour alimenter un concasseur à mâchoires de 950 mm sur 1 250 mm, à l’aide
d’un alimentateur à tablier métallique. Le minerai est concassé de nouveau dans un concasseur à cônes installé
récemment qui fournit un produit concassé P80 de 30 mm.
Le minerai concassé est entreposé dans un silo d’une capacité de 1 500 tonnes, à partir duquel il sert à alimenter
un broyeur semi-autogène de 4,72 mètres sur 7,77 mètres de 2 500 kW. Un nouveau broyeur à boulets d’un diamètre de
4,27 mètres sur 6,10 mètres a été placé en série avec le broyeur semi-autogène en 2009 afin d’accroître la capacité de
l’usine. Les galets provenant du broyeur semi-autogène sont concassés dans un concasseur à galets. Une solution au
cyanure et de la chaux sont ajoutées au circuit de broyage. Les broyeurs fonctionnent en circuit fermé avec des
hydrocyclones.
Le produit provenant du circuit de broyage, la surverse du cyclone de P80 à 180 μm, est acheminée vers un
épaississeur dans lequel la solution est épaissie pour obtenir 50 % de solide et la sousverse est dirigé vers un circuit de
lixiviation au cyanure. La surverse de l’épaississeur est ensuite expédiée dans un bac à solution non clarifiée. Le produit
du circuit de lixiviation est acheminé dans un circuit de décantation à contre-courant.
Les métaux précieux sont récupérés à l’aide d’un procédé de précipitation par le zinc de Merrill-Crowe. La
solution de surverse du premier épaississeur du circuit de décantation à contre-courant est acheminée vers un bac de
stockage de solution dans l’usine ou encore dans le bac de solution non clarifiée. La solution de l’usine est recyclée dans
le broyeur semi-autogène.
La solution non clarifiée est acheminée vers un circuit de clarification dans lequel elle est filtrée avant d’être
acheminée vers le bac de liqueur mère. Certains équipements supplémentaires ont été ajoutés au circuit de clarification
en 2009. La solution est ensuite désaérée dans une tour sous vide et une poussière de zinc y est ajoutée en amont des
filtres sous pression. Un filtre précouche de même que des filtres de clarification se trouvent également en amont des
filtres. L’or et l’argent sont précipités sur la poussière de zinc et sont prélevés sur les filtres sous pression, puis calcinés
dans une cornue afin d’en extraire le mercure. Le précipité calciné accompagné d’adjuvent de scories est ensuite fondu
dans un four basculant pour obtenir des barres d’argent aurifère renfermant environ 2,1 % d’or et 97,9 % d’argent.
La solution épaissie provenant de la sousverse du quatrième épaississeur du circuit de décantation à contre-courant
est acheminée vers un réservoir tampon dans lequel l’eau qu’elle contient est extraite au moyen de filtres à bande. Le
produit filtré d’une proportion d’environ 20 % de solides est envoyé vers une zone de retenu des stériles secs.
Le rendement de l’usine a augmenté de façon constante au fil des années. Le rendement est passé d’environ
2 500 tonnes par jour en 2005 – 2006 à 3 600 tonnes par jour en 2009, pour atteindre un taux de production théorique de
4 350 tonnes par jour à compter de décembre 2009 par suite du projet d’agrandissement de l’usine. Grâce à cette hausse,
l’usine fournit une production aurifère raisonnablement stable malgré la chute de la teneur de tête. À compter de 2011, le
plan de durée de vie de la mine fondé sur les réserves actuelles fait état d’une usine exploitée à un rythme d’environ
3 150 tonnes métriques par jour, ou 1,15 million de tonnes métriques par année, pour une période de cinq ans (de 2011 à
2015). En 2016, le taux de traitement passera à 1,41 million de tonnes métriques par année.
La teneur de tête du minerai aurifère, qui était de plus de 11 grammes par tonne d’or en 2005 a diminué de façon
constante pour se situer à près de 5 grammes par tonne d’or en 2010. La diminution de la teneur de tête du minerai de
même que la hausse de la taille de broyage, qui est passée de 96 % à 91 %, ont eu des contrecoups sur la récupération
aurifère. La production aurifère s’est établie en moyenne à 226 000 onces par année au cours des quatre dernières années.
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L’argent représente un sous-produit important de l’exploitation El Peñón. Les teneurs en argent sont demeurées plus
stables que celles de l’or, puisque le ratio argent/or est passé d’environ 20 : 1 à plus de 40 : 1 au cours des trois dernières
années. La récupération argentifère s’est établie généralement à 3 % ou 4 % de moins que la récupération aurifère.
La récupération métallurgique est demeurée relativement constante, s’établissant en moyenne à 91,3 % pour
l’or et à 86,6 % pour l’argent au cours des trois dernières années, grâce à la hausse du rendement de l’usine. El Peñón
prévoit que la récupération passera à 94 % pour l’argent et à 92 % pour l’argent par rapport au taux de production du
scénario de base de 3 150 tonnes par jour traitées.
Les coûts liés au projet d’agrandissement de l’usine de 2009, qui a fait passer la capacité nominale de l’usine à
4 350 tonnes par jour, se seraient élevés à 8,9 millions de dollars, ce qui comprend des coûts d’équipement de l’ordre de
2,8 millions de dollars et des coûts de construction de l’ordre de 4,1 millions de dollars. Les modifications apportées à
cette usine ont permis d’accroître sa capacité ou encore de permettre à El Peñón de hausser la récupération
métallurgique en raison de l’allongement de la durée de broyage qui donne des particules plus fines pour la lixiviation et
un temps de lixiviation allongé qui accroît la récupération.
Les volumes traités sont fondés sur les relevés de la bascule peseuse sur bande qui se trouve dans le convoyeur
de la charge d’alimentation du broyeur semi-autogène et au point de déversement des stériles. Les résultats d’analyse
des échantillons des solutions de l’usine et des stériles sont utilisés pour établir le rendement métallurgique de l’usine.
Les ventes de métaux et le stock présent dans le circuit et dans l’affinage sont établis à la fin de chaque mois et les
rajustements appropriés sont effectués. À partir de ces renseignements, l’usine rend compte de la teneur du minerai traité
rétrocalculée de la charge d’alimentation.
Durée de vie de la mine
Marchés
La mine El Peñón devrait avoir une durée de vie d’au moins 7 ans compte tenu des réserves minérales actuelles.
L’or et l’argent, sous forme de barres d’argent aurifère, constituent les principaux produits de base provenant
d’El Peñón et ils sont librement négociables, à des prix généralement connus, ce qui fait en sorte que la vente de la
production est quasiment assurée.
Contrats
El Peñón a conclu différents contrats, ce qui est habituel des exploitations minières au Chili. La durée des
divers contrats est conforme aux normes de l’industrie.
Questions d’ordre environnemental
La surveillance environnementale mensuelle et annuelle continue comprend ce qui suit :
• les résidus sont échantillonnés et éprouvés pour déterminer la teneur en cyanure, en cuivre, en mercure,
en plomb, en fer, en zinc, en argent et en arsenic;
• un poste d’échantillonnage continu de l’air a été implanté et des essais périodiques sont effectués;
• les émissions provenant du laboratoire et de l’affinerie sont contrôlées;
• le niveau de la surface de la nappe est mesuré chaque année.
El Peñón a initialement obtenu une approbation d’ordre environnemental en 1998. Plusieurs permis
d’exploitation visent actuellement El Peñón, lesquels sont détaillés dans le rapport technique actuel. Les résidus secs de
l’usine d’une teneur en humidité d’environ 15 % à 20 % sont transportés vers la zone de stockage des résidus afin d’être
éliminés. À la connaissance de Scott Wilson RPA, aucun élément de passif n’est en cours en rapport avec les activités
exercées à El Peñón et l’exploitation n’a aucune incidence inhabituelle ou importante sur l’environnement. La mine El
Peñón dispose d’un plan de remise en état et de fermeture. La réglementation gouvernementale exige la soumission d’un
plan de fermeture complet si la durée de vie de la mine est de moins de cinq ans.
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Impôts
Tel qu’il était indiqué dans le plan de durée de vie de la mine de 2010 d’El Peñón, le taux d’imposition sur le
revenu inscrit s’élève à 35 %, déduction faite des frais d’exploitation et de la charge d’amortissement. Le taux d’impôt sur
le revenu rajusté payé, déduction faite des frais d’exploitation (moins les redevances) et de la charge d’amortissement, était
de 17 %. Le plan de durée de vie de la mine d’El Peñón ne prévoit aucun autre impôt.
Exploration et aménagement
En 2010, les activités d’exploration réalisées à la mine El Peñón dans le nord du Chili ont été élargies afin
d’inclure un programme d’exploration régionale en plus des travaux d’exploration effectués dans la mine et à proximité
de celle-ci. Dans le cadre du premier de ces programmes d’exploration régionale, la Société a découvert la structure
filonienne Pampa Augusta Victoria qui se trouve à une distance de 30 kilomètres de la mine d’El Peñón.
El Peñón produit actuellement environ 400 000 à 420 000 onces d’équivalent or par année et affiche de longs
antécédents pour ce qui est du remplacement des onces extraites et de l’accroissement des ressources minérales. Si le
programme d’exploration de 2010 d’El Peñón était axé sur le bloc nord et les structures filoniennes actuelles situés à
proximité de la mine, et ce, dans le but de remplacer les onces extraites et d’accroître les ressources minérales, les
activités d’exploration régionales quant à elles visaient à repérer une nouvelle minéralisation située à distance de
transport de l’exploitation actuelle.
En 2010, 91 trous à circulation inverse et trois trous au diamant totalisant 38 835 mètres ont été forés en vue
d’élargir les systèmes filoniens Victoria et Victoria Este dans la zone Pampa Augusta Victoria.
La minéralisation est soumise à un contrôle structural et composée de filons de quartz épithermaux à faible
degré de sulfuration, de stockwerks et de brèches hydrothermales, similaire de façon aux autres corps minéralisés d’El
Peñón. Ces roches sont affleurantes dans une fenêtre régie par la structure d’une superficie d’environ 400 kilomètres
carrés. À ce jour, le filon Victoria a été suivi parallèlement à la direction sur une distance d’environ 900 mètres et sur
250 mètres en aval pendage. Le système filonien Victoria Este est composé de trois structures subparallèles distinctes
dont la largeur varie de un à quatre mètres et d’une étendue longitudinale délimitée par forage de 500 mètres. Ni le filon
Victoria ni le filon Victoria Este n’affleurent et ils demeurent ouverts dans toutes les directions.
Un nouveau système filonien subparallèle, Elizabeth, a été découvert en septembre 2010. Les trous de forage
DAV0032, DAV0089, DAV0090 et DAV0091 ont recoupé une nouvelle structure minéralisée qui est située 200 mètres
à l’est du système filonien Victoria Este. Une minéralisation est associée aux filons, filonnets et brèches hydrothermales
encaissés dans les andésites et, à ce jour, minéralisation qui a été suivie sur une étendue longitudinale de 170 mètres
avec des filons d’une largeur allant de un à cinq mètres. D’autres travaux de forage sont en cours afin de mieux délimiter
les dimensions horizontales et verticales de cette nouvelle découverte.
Complexe minier Jacobina
Description et emplacement du terrain
Le terrain Jacobina est située dans l’État de Bahia dans le nord-est du Brésil à environ 340 kilomètres au nordouest
de la ville de Salvador. Salvador, la capitale de l’État de Bahia, a 2,5 millions d’habitants. Le terrain consiste en
5 996 hectares de concessions minières et en 128 209 hectares de concessions d’exploration octroyées. Les concessions
d’exploration peuvent être renouvelées pour une période de trois ans et sont assorties des frais annuels variant de 0,70 $
à 1,30 $ par hectare. Le terrain Jacobina forme un rectangle contigu élongé qui s’étend en direction nord-sud sur une
distance de 155 kilomètres et dont la largeur varie de 2,5 kilomètres à 4 kilomètres. Cette forme reflète la géologie sousjacente,
les roches encaissantes à minéralisation aurifère s’étendant le long de l’axe directionnel nord-sud du terrain.
Une part importante de trois des concessions de la mine Jacobina se trouvent dans les limites du Parque Sete
Passagens, soit la zone tampon d’un parc. L’extraction n’est pas autorisée dans les limites du parc, mais JMC détient
des concessions d’extraction en règle délivrées par le département national de la production minière (Departamento
Nacional da Produção Mineral ou DNPM) et est actuellement en pourparlers avec le gouvernement d’État et les
responsables pour obtenir l’accès au parc.
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Le 5 avril 2006, Yamana s’est portée acquéreur du projet Jacobina et des projets d’exploration situés dans la
ceinture aurifère de Bahia lorsqu’elle a acquis la totalité des actions en circulation de Desert Sun Mining Corp.
(« DSM »). Le projet est détenu par l’intermédiaire de la filiale en propriété exclusive de Yamana, Jacobina Mineraçao e
Comercio Ltda.
Accessibilité, climat, ressources locales, infrastructure et physiographie
À partir de Salvador, on accède au terrain au moyen d’une route secondaire revêtue jusqu’à la ville de Jacobina
située à environ 330 kilomètres au nord-nord-ouest. Des routes revêtues bien entretenues reliant la ville assurent l’accès
au complexe ainsi qu’au gisement Pindobaçu.
La ville de Jacobina est un centre agricole régional. Cette ville offre tous les services d’hébergement, de
magasinage et de services sociaux nécessaires pour le personnel de la mine. La ville de Jacobina dispose également de
services téléphoniques et de services Internet haute vitesse.
Le projet Jacobina est situé dans une région dotée d’un climat subtropical et semi-aride dont la topographie varie
entre des terrains plats et des collines peu élevées d’une élévation d’environ 500 mètres. La zone immédiate entourant
Jacobina est composée de crêtes à flancs abrupts s’élevant à 1 200 mètres qui ont été formées par les quartzites, les
conglomérats métamorphisés et les schistes résistants du Paléoprotérozoïque du groupe Jacobina. La précipitation à
Jacobina est un peu plus élevée que la moyenne régionale, fort probablement en raison de la chaîne de montagnes qui
contient les gisements. La précipitation annuelle moyenne est de 84 cm, la période de mai à octobre étant légèrement moins
humide que durant le reste de l’année. Les températures varient très peu durant l’année. Juillet est le mois le plus froid avec
des maximums moyens de 26 o le jour et de 17 o la nuit. Février est le mois le plus chaud, les températures maximales
moyennes atteignant 32 o le jour et 20 o la nuit.
La mine Jacobina détient tous les permis nécessaires au plan environnemental pour exploiter le projet. Un
permis au plan environnemental a également été demandé auprès de l’IMA (l’agence environnementale de l’État de
Bahia) pour la construction d’un nouveau bassin de retenue des résidus. Le projet de bassin de retenue des stériles et les
études environnementales applicables ont été présentés à une assemblée publique et le projet a été bien reçu. Le permis
pour la construction a ultérieurement été émis en mai 2008. La première phase de construction du bassin de retenue des
stériles a été achevée et le permis d’exploitation a été obtenu.
Historique
On extrait de l’or des montagnes de Serra do Jacobina depuis la fin du 17 e siècle. Plusieurs anciens sites
d’activités artisanales (garimpos) exploités par des mineurs artisanaux (garimpeiros) sont encore visibles le long d’un
axe directionnel de 15 kilomètres qui suit la crête de la chaîne de montagnes.
L’histoire moderne du camp minier de Jacobina remonte au début des années 1970 lorsque Anglo American
Corporation a entrepris d’importantes études géologiques ainsi que des travaux d’exploration. L’étude de faisabilité a
recommandé qu’une mine soit aménagée à Itapicurú (une zone qui fait maintenant partie de la zone de Morro do Vento)
avec une usine d’une capacité initiale de 20 000 tonnes par mois. L’aménagement de la mine Itapicurú permettant
d’accéder au filon minéralisé principal a débuté en octobre 1980 et l’usine de traitement est entrée en service en
novembre 1982. L’année 1983 a constitué la première année d’exploitation.
De 1984 à 1987, les travaux d’exploration ont privilégié l’évaluation des conglomérats minéralisés de la colline
João Belo Norte, se trouvant à environ 2 kilomètres au sud de la mine Itapicurú. Ces travaux ont permis de délinéer une
quantité suffisante de réserves pour justifier une exploitation à ciel ouvert, dont l’aménagement a débuté en août 1989.
En même temps, la capacité de l’usine de traitement a été augmentée. L’aménagement souterrain à João Belo a
commencé en 1990 en raison des réserves limitées pour l’exploitation à ciel ouvert.
William Resources Inc. (maintenant Valencia Ventures Inc.) s’est portée acquéreur de la totalité de la mine d’or
Jacobina et a pris en charge la gestion à compter du 1 er août 1996 en achetant Jacobina Mineração e Comércio Ltda.
(« JMC ») auprès des filiales de Minorco de Luxembourg et de la Banque Paribas de France. William Resources a
exploité les mines João Belo et Itapicurú d’août 1996 jusqu’en décembre 1998 lorsque les mines ont dû fermer en raison
de la baisse du cours de l’or et d’une devise brésilienne forte. De 1983 à 1998, JMC a traité 7,96 millions de tonnes de
minerai moyennant une teneur de récupération de 2,62 grammes d’or par tonne, lui permettant de produire environ
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670 000 onces d’or. La majeure partie de la production historique provenait des zones d’Itapicurú (Morro do Vento et le
prolongement de Morro do Vento) et de João Belo.
Les cours peu élevés des métaux ont forcé la fermeture de la mine entre 1999 et 2004, après quoi la production
a repris au milieu de 2005. La production totale de 1983 à 2005 s’élève à 8 586 744 tonnes pour une teneur de
récupération de 2,57 g/t Au, contenant 710 836 onces d’or.
Le 1 er mai 2002, DSM a conclu une convention d’option avec William Multi-Tech Inc. (anciennement William
Resources Inc. et maintenant Valencia Ventures), en vertu de laquelle William a accordé à DSM une option lui permettant
d’acquérir une participation de 51 % dans une filiale en propriété exclusive de William, à savoir JMC, qui était propriétaire
des droits miniers, des mines et d’une usine d’une capacité de 4 000 tonnes par jour se trouvant sur le terrain d’or
paléoplacérien de la mine Jacobina au Brésil. Pour acquérir la participation de 51 % dans JMC, DSM a dû dépenser
2 000 000 $ sur des travaux d’exploration à l’égard du terrain Jacobina avant le 31 décembre 2004. Le 20 septembre 2002,
DSM a conclu un protocole d’entente en vertu duquel William accordait à DSM une option lui permettant d’acquérir le
solde de la participation de 49 % dans la mine et dans les concessions minières s’y rapportant moyennant un versement
relatif à l’option de 100 000 $ au moment de la signature du protocole d’entente et un versement additionnel de 5 millions
de dollars en espèces dans les 90 jours après avoir acquis la participation initiale de 51 %, dont une tranche jusqu’à
concurrence de 2 500 000 $ pouvait être acquittée sous forme d’actions de DSM d’une valeur équivalente. En
septembre 2003, DSM a engagé les dépenses d’exploration requises pour acquérir la participation de 51 % dans le terrain et
elle a ensuite levé son option pour acquérir l’autre 49 % de participation dans le terrain Jacobina. Par suite de la levée de
son option, DSM s’est portée acquéreur de la totalité de la participation dans le terrain Jacobina.
La réactivation de la mine João Belo a débuté en avril 2004 et, en juillet 2004, l’extraction de minerai a été
amorcée. Les coûts du projet d’immobilisations, qui a compris l’aménagement de la mine João Belo, la remise à neuf des
installations et l’achat de la machinerie, de l’équipement et des véhicules, se sont chiffrés à environ 37 millions de dollars.
DSM a coulé le premier lingot d’or à la mine João Belo en mars 2005 et a annoncé que la production commerciale
débuterait le 1 er juillet 2005. En août 2005, DSM a entrepris les travaux visant le portail d’accès au niveau 720 à Morro do
Vento et a entrepris le perçage de la galerie d’accès. En date du 31 décembre 2005, la galerie avait 720 mètres de longueur.
En novembre 2005, DSM a annoncé qu’un total de 340 913 tonnes de minerai avaient été extraites au cours du troisième
trimestre terminé le 30 septembre 2005 et que 300 505 tonnes de minerai, d’une teneur moyenne de 2,03 g/t Au, avaient été
traitées. La production aurifère s’est établie à 18 683 onces, pour un coût décaissé moyen de 292 $ par once. Le taux de
récupération moyen de l’usine s’est élevé à 95,4 %. La production totale provenant de Jacobina depuis le début des activités
d’extraction en 2003 est prise en compte dans le rapport technique courant. De 2004 à la fin de 2006, JMC a réalisé des
activités d’exploration à Pindobaçu, dont il est question dans le rapport technique le plus récent.
Le 5 avril 2006, Yamana s’est portée acquéreur du projet Jacobina et de certains projets d’exploration situés
dans la ceinture aurifère de Bahia par le truchement de son acquisition de Desert Sun Mining.
En 2008, Yamana a mené à terme l’expansion de l’usine qui a permis de porter sa capacité de production à plus de
6 000 tonnes par jour. Par suite des autres travaux d’aménagement réalisés en 2009, Jacobina a atteint un débit de
production de 6 000 tonnes par jour, le niveau prévu pour 2010. Yamana s’attend à traiter le minerai à un niveau de
6 200 tonnes par jour en 2011.
Cadre géologique
Pour ce qui est de la géologie régionale, les terrains précambriens de la partie nord-est du craton de São Francisco,
dans l’État de Bahia, témoignent d’une longue histoire d’accroissement de terrains. Les trois principales unités crustrales
archéennes, à savoir les blocs Gavião, Serrinha et Jequié, ont été soumises à plusieurs épisodes de tectonisme qui ont abouti
à la collision de deux masses continentales durant la période paléoprotéozoïque, lorsque la consolidation du craton s’est
produite le long d’une principale ceinture orogénique désignée comme la ceinture mobile de Salvador-Curaçá. Le
linéament Contendas-Jacobina, une zone de suture de 500 kilomètres de long et orientée plus ou moins vers le nord qui se
trouve près de l’extrémité orientale du bloc de Gavião, constitue une importante zone de faiblesse crustrale dans cette partie
du craton. La réactivation du linéament Contendas-Jacobina durant la période paléoprotéozoïque, antérieure et
contemporaine à la collision des masses continentales, a résulté en un bassin d’effondrement le long de la marge
continentale où les sédiments siliciclastiques de l’effondrement de Jacobina se sont déposés.
- 51 -

Pour ce qui est de la géologie du terrain, la ceinture aurifère de Bahia recouvre la majeure partie de la chaîne
Jacobina, où des quartzites, des métaconglomérats et des schistes du groupe Jacobina de la période paléoprotéozoïque
constituent une série de chaînes de montagnes élongées à orientation nord-est s’élevant jusqu’à 1 200 mètres au-dessus
du niveau de la mer. Les vallées profondes et longitudinales, limitrophes aux montagnes, correspondent aux profonds
dykes et filons couches ultramafiques altérés. Les vallées à orientation est-ouest correspondent aux dykes altérés allant
de mafiques à intermédiaires. Un socle rocheux, composé principalement de gneiss contenant de la granodiorite, de la
trondhjémite et de la tonalite archéenne, et des vestiges associés aux roches supracrustales, regroupés sous le complexe
Mairi, sont répartis à la fois dans les régions à fond plat et dans les régions légèrement vallonnées à l’est de la chaîne
Jacobina. À son extrémité orientale et également dans un terrain plat, on trouve les gneiss de biotite à grains fins du
complexe archéen Saúde. La transition entre les régions vallonnées et escarpées de l’extrémité orientale correspond aux
affleurements de la ceinture archéenne de roches vertes de Mundo Novo (la « CRVMN »). La géologie de Pindobaçu se
compose de deux domaines tectoniques principaux : la CRVMN, qui est l’enveloppe de la roche encaissante, et le
groupe Jacobina. La CRVMN de l’Archéen est composée, de l’est vers l’ouest, d’une association de métabasaltes et de
schistes riches en graphites avec de la pyrite hydrothermale, des formations de fer rubanées, des métacherts et des
métagrauwackes interstratifiés avec des conglomérats. Le groupe Jacobina est représenté par la formation Serra da
Paciência. Cette formation se caractérise, de l’est vers l’ouest, par la présence de quartzite de fin à très grossier, passant
du gris au vert; de quartzite riche en fuchsite-séricite feuilleté, de la quartzite silicifiée à fuchsite-hématite-pyrite avec de
la tourmaline; et d’une association entre des métaconglomérats à séricite et des quartiztes à fuchsite recristallisés.
Exploration
Canavieiras constitue la cible la plus prometteuse à proximité de la mine, elle est située 4 kilomètres au nord de
l’usine et représente 40 % des ressources globales de Jacobina, avec une teneur de plus de 3 grammes par tonne, ce qui
est supérieur à João Bello et à Morro Vento, les mines actuelles. Les programmes de forage de 2006-2007 ont permis de
prolonger les filons minéralisés de conglomérat sur une distance de 2 kilomètres au sud des anciens chantiers
d’excavation. Les filons minéralisés cibles ne sont pas découverts en surface, mais ils ont été recoupés à une profondeur
allant de 100 m à 600 m sous la surface. Des failles normales à orientation est-ouest ont entraîné le déplacement vertical
de la stratigraphie sur une distance pouvant atteindre 200 m, ce qui a occasionné la formation d’une série de blocs
superposés ayant chacun une longueur de 500 m à 600 m.
Plusieurs cibles régionales ont été explorées par Yamana, la plus importante étant Pindobaçu (70 kilomètres au nord
de la zone de la mine), un gisement d’or primaire situé dans la discordance du bassin de reefs et dans le substratum rocheux de
la ceinture de roches vertes, qui présente d’importants recoupements de forte teneur. Entry Point, où un nouveau filon
minéralisé a été découvert à 80 kilomètres au nord de la zone classique de la mine Jacobina, constitue une autre de ces cibles.
Compte tenu du dégagement de Canavieiras sur un axe longitudinal (prolongement sud), du dégagement de
Morro Vento en aval-pendage (prolongement est), du fort potentiel à l’échelle régionale, des similarités à des gisements
de classe mondiale et de la croissance remarquable des ressources minérales au cours des quatre dernières années, on
peut s’attendre à ce que les ressources et les réserves de Jacobina continuent d’augmenter.
Comme il a été signalé par Golder Associates (2008), JMC a réalisé, en 2006, des travaux de forage
d’exploration au diamant comptant 54 trous et totalisant 22 920 mètres. Ces travaux de forage visaient les
prolongements de minéralisation connue à Canavieiras, à João Belo, à Morro do Vento et à Serra do Córrego dans la
zone de Jacobina ainsi que la minéralisation de Pindobaçu. Le programme d’exploration de 2007 a compris le forage de
56 trous totalisant 30 601 mètres à Canavieiras, à João Belo, à Morro do Vento, à Serra do Córrego et à Pindobaçu.
L’exploration des prolongements de minéralisation connue s’est poursuivie en 2008, et 25 trous de forage en
surface totalisant 12 405 mètres ont été forés. Les travaux de forage ont été effectués à Canavieiras, à João Belo, à
Morro do Vento et à Pindobaçu.
Le programme d’exploration de 2010 de Jacobina était axé principalement sur le prolongement et le
reclassement des ressources minérales actuelles ainsi que sur le repérage et la délimitation de ressources minérales à
forte teneur principalement dans les zones Morro do Vento et Canavieiras afin d’accroître la teneur de la charge
d’alimentation moyenne de l’usine.
Au total, 38 trous totalisant 17 000 mètres ont été forés au cours de l’année à ce jour, notamment un forage
intercalaire et d’extension. D’après les résultats initiaux, les activités d’exploration ont été un succès et les objectifs ont
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été atteints. Les activités de forage réalisées à Morro do Vento et à Canavieiras se sont poursuivies au quatrième
trimestre de 2010 ainsi qu’en 2011. En 2011, les activités seront axées sur le reclassement de la majorité des ressources
minérales présumées de Canavieiras en réserves minérales.
Le gisement Canavieiras et le filon minéralisé principal du gisement Morro do Vento sont les zones minéralisées à
plus forte teneur qui ont été découvertes à ce jour dans ce complexe minier, il s’agit des principales cibles à proximité de la
mine susceptibles d’accroître la teneur des ressources et des réserves minérales. Les résultats de forage de Canavieiras et de
Morro do Vento montrent une teneur dans les recoupements qui est sensiblement supérieure à la teneur globale des réserves
de Jacobina de 2,14 g/t. La plupart des activités d’exploration de 2010 ont été centrées sur ces zones.
Minéralisation
Se reporter également à la rubrique « Exploration et aménagement ».
Le groupe Jacobina renferme quatre principaux gisements aurifères distincts : (i) le gisement encaissé dans des
conglomérats; (ii) le gisement encaissé dans du quartzite, du schiste d’andalusite et des métaconglomérats; (iii) le
gisement encaissé dans des roches ultramafiques; et (iv) le gisement encaissé dans des roches mafiques/des dykes
intermédiaires. Le texte qui suit présente les caractéristiques de chacun des principaux types de gisements aurifères.
Gisements aurifères encaissés dans des conglomérats :
Ces gisements se composent de métaconglomérats aurifères de nature pyritique, silicifiée et recristallisée ayant
fait l’objet de cisaillement ou de microfracture, avec une matrice de fuchsite verdâtre, de la formation Serra do Córrego.
Ces roches se superposent souvent aux revêtements d’hématite le long des surfaces de cisaillement, de diaclase et de
fracture, qui sont postérieures à la structure minéralisée aurifère. Le district aurifère Jacobina de 40 kilomètres de
longueur, les mines Canavieiras, Itapicurú, [Morro do Vento et prolongement Morro do Vento] et João Bello, Serra
Branca (et autres occurrences mineures), qui s’étendent de Campo Limpo, au sud, jusqu’à Santa Cruz do Coqueiro, au
nord, constituent les meilleurs exemples de ce groupe.
Gisements aurifères encaissés dans des métaconglomérats, des schistes d’andalusite et du quartztite :
Ce groupe englobe les filons et filonnets de quartz contenant de l’or qui ont rempli les fissures d’extension et
les fractures ouvertes associés aux zones de cisaillement semi-concordantes encaissées dans des quartzites et des schistes
d’andalusite-graphite-quartz, ainsi que les métaconglomérats locaux des formations Rio do Ouro et Serra da Paciência
(c’est-à-dire les installations d’extraction aurifère Goela da Ema, Biquinha, Cercadinho et Guardanapo). Les principaux
genres d’altérations hydrothermales associées à ces gisements sont la silification, la séricitisation, la chloritisation et la
pyritisation, ainsi que des quantités moindres de chalcopyrite et de tourmaline. Les filons et filonnets de quartz
renfermant de l’or déposés le long de zones de cisaillement à angle très faible et à orientation ouest, qui sont encaissés
dans les quartiztes de Rio do Ouro, font également partie de ce groupe; toutefois, il est à noter que, compte tenu de leur
emplacement particulier (dans le bloc ouest de la faille Maravilhas à un angle de près de 90 o par rapport à la
stratification des quartzites), ces filons et filonnets semblent représenter des zones de cisaillement verticales s’étant
formées avant l’inclinaison du groupe Jacobina. Les installations d’extraction aurifère Coxo, Jaqueira, Maravilha et
Lajedo constituent les meilleurs exemples de ce groupe. Les principaux genres d’altérations hydrothermales associées à
ce groupe sont la silification, la séricitisation, la chloritisation, la pyritisation (à l’échelle locale avec de la chalcopyrite)
et la tourmalinisation localisée.
Gisements aurifères encaissés dans des roches ultramafiques :
Ces gisements sont composés de 4 minces zones de cisaillement, d’une épaisseur pouvant atteindre 4 mètres,
qui se sont formés dans les filons-couches et dykes de roches ultramafiques d’orientation nord-sud, à proximité des
points de contact de l’éponte inférieure et supérieure avec les quartzites et métaconglomérats encaissant les formations
Serra do Córrego, Rio do Ouro et Serra da Paciência. Les zones de cisaillement minéralisées se caractérisent par la
formation de filons ou de stockwerks de quartz aurifères. Les principaux genres d’altérations hydrothermales sont la
silification, la fuchsitisation, la pyritisation et la séricitisation, avec une tourmalinisation localisée. Un certain nombre
d’exemples de ce groupe se trouvent à l’emplacement des mines et dans les zones environnantes (Canavieiras, Itapicurú,
Serra do Córrego, Morro do Vento et João Belo) et à Serra da Paciência (installations d’extraction aurifère Mina Velha,
Várzea Comprida, Ciquenta e Um, Cabeça de Nego et Milagres), au nord.
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Gisements aurifères encaissés dans des dykes intermédiaires/roches mafiques :
Il s’agit du dernier, et du moins important, groupe de minéralisation aurifère à s’être formé dans la région de
Jacobina. Ce groupe se compose de filons de quartz aurifères présents dans des fissures de tension, présentant une
remobilisation de la pyrite à l’échelle locale, à proximité des zones de contact entre les dykes gabbroïques et dioritiques
associés à la fin de la période tectonique et les mégaconglomérats et les quartzites des formations Serra do Córrego et
Rio do Ouro. Les dykes se trouvent le long de fractures et de failles orientées est-ouest et nord-ouest-sud-est. La pyrite
est concentrée dans les zones de contact encaissant les métasédiments, une texture de cornéennes qui s’est formée dans
les roches gabbroïques et dioritiques.
Forage
À la fin de décembre 2010, un forage en surface de 38 trous totalisant 17 000 mètres a été effectué à l’égard de
cibles à l’échelle régionale ainsi qu’à proximité de la mine. Les ressources minérales ont ensuite été mises à jour grâce à un
forage au diamant totalisant 7 447 mètres.
Les procédures actuellement utilisées dans le cadre des programmes de forage au diamant sont les suivants :
• l’emplacement de l’orifice de tous les trous de forage est signalé par l’équipe de sondage de JMC avant le
forage et les orifices font l’objet d’un levé après la réalisation du forage;
• un appareil de levé Maxibor est utilisé pour fournir de l’information de contrôle portant sur la déviation au plan
directionnel (l’azimuth et l’inclinaison) de chaque trou à des intervalles de 50 mètres;
• la diagraphie lithologique relative à la carotte de forage est effectuée et les observations géotechniques sont
formulées par les géologues de l’entreprise, faisant état de toutes les données en fond de trou, notamment les
valeurs d’analyse. Tous les renseignements sont consignés numériquement au moyen d’un logiciel Gemcom
Logger. Les renseignements suivants sont consignés :
o le contact lithologique;
o la géologie descriptive;
o la consignation au dossier de la teneur en minéral lourd et en sulfure;
o l’intensité des divers types d’altérations;
o les caractéristiques structurales, comme les zones de fracture et de faille;
o l’angle des carottes;
o le diamètre des carottes;
o l’inclinaison en fond de trou;
o les dossiers de récupération des carottes;
o les mesures de qualité de la roche (RQD).
Échantillonnage et analyse
JMC a retenu les services de SGS (ISO 9001 : 2000) de Belo Horizonte, au Brésil, et de Acme
(ISO 9001 : 2000) de Goiania, au Brésil et de Santiago, au Chili, pour la préparation et l’analyse des échantillons
provenant des carottes de forage d’exploration et de délimitation de Jacobina. Les échantillons de carotte étaient
expédiés au laboratoire en lots scellés par camion jusqu’à Salvador, puis transportés par avion à Belo Horizonte ou à
Goiania. Des échantillons de référence certifiés, de contrôle, de même que des doubles de pulpes ont été utilisés aux fins
du contrôle de la qualité. Des doubles de carotte et des rejets grossiers ont aussi été soumis. Acme a effectué une
nouvelle analyse des échantillons initialement analysés par SGS.
Un rapport portant sur l’AQ/CQ de Yamana a démontré que 31 échantillons de référence certifiés et
34 échantillons de contrôle ont été soumis avec les échantillons de forage d’exploration provenant de la zone Jacobina en
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octobre 2008. Un total de 56 doubles de carotte et 19 doubles de concassage grossier ont également été soumis. Les
échantillons d’AQ/CQ provenant de la zone Pindobaçu totalisaient 27 échantillons de référence certifiés, 42 échantillons de
contrôle et 89 doubles de carotte. Entre le mois de janvier et la fin d’octobre 2008, un total de 330 échantillons de contrôle,
766 doubles d’échantillons grossiers, 331 échantillons de référence certifiés et 53 doubles de pulpe ont été soumis.
Scott Wilson RPA est d’avis que les procédures de préparation et d’analyse des échantillons utilisées pour les
carottes de forage d’exploration et de délimitation sont conformes aux normes de l’industrie.
Des activités de préparation et d’analyse des échantillons sont également effectuées au laboratoire du complexe
de la mine Jacobina. Le laboratoire de la mine analyse des échantillons provenant des échantillons en rainures et des
forages d’exploitation. Le laboratoire traite également des échantillons aux fins du contrôle de procédé dans l’usine et
aux fins de la surveillance au plan environnemental. Le laboratoire est exploité sous contrat par SGS, et les protocoles
internes de SGS, les mêmes que ceux du laboratoire SGS de Belo Horizonte, y sont employés.
Les procédures suivies par chaque laboratoire pour la préparation et l’analyse des échantillons sont détaillées
dans le rapport technique courant.
Les échantillons de forage de Jacobina ont été soumis au laboratoire Acme de Goiania, au Brésil, et de
Santiago, au Chili, aux fins de la préparation et de l’analyse des échantillons, respectivement. Les certificats d’analyse
sont transmis par voie électronique à la mine. Après qu’il a été déterminé si le protocole AQ/CQ avait été respecté, les
résultats ont été téléchargés dans la base de données Jacobina.
Sécurité des échantillons
Seul le personnel autorisé de JMC manipule les échantillons. Les échantillons provenant de l’exploitation
minière sont envoyés directement au laboratoire de la mine chaque jour après la réalisation de l’échantillonnage
souterrain. Toutes les carottes provenant du forage en surface et du forage souterrain sont expédiées directement dans la
zone d’échantillonnage et de diagraphie, endroit sûr et protégé par le personnel autorisé ou par le personnel du service
d’exploration sur le terrain. Les intervalles de carottes minéralisées font l’objet d’une diagraphie et d’un
échantillonnage, et les échantillons sont remis directement à Acme, à Goiania.
Chaque échantillon se voit attribuer un numéro unique afin de pouvoir être retracé dans le cadre des procédures
d’échantillonnage et d’analyse et aux fins de la validation par rapport à l’emplacement initial d’échantillonnage. La
deuxième moitié de la carotte divisée est entreposée sur les lieux à titre d’échantillon de contrôle, disponible aux fins
d’examen et de rééchantillonnage, au besoin.
Ressources minérales et réserves minérales
Se reporter à la rubrique « Projets miniers – Sommaire de l’estimation des réserves minérales et des ressources
minérales ».
La méthodologie employée par l’équipe de JMC et de Yamana pour l’estimation des ressources minérales au
moment de la récente mise à jour de l’estimation comprend a) l’analyse statistique et la variographie des valeurs d’or
dans la base de données d’analyse, b) l’établissement d’un modèle de blocs au moyen du logiciel Vulcan et
c) l’interpolation de la teneur au moyen d’une méthode de kriegage. Une petite quantité des ressources situées dans les
parties plus anciennes de la mine ou dans les zones en périphérie avait, par le passé, fait l’objet d’une estimation au
moyen de la méthode polygonale sur section longitudinale et ces ressources n’ont pas encore été converties à une
estimation selon le modèle de blocs.
La validation des modèles de blocs par Yamana comprend a) un affichage à l’écran des plans et des sections
montrant la teneur des composites et des blocs et b) l’analyse de la dérive calculée par rapport aux « tranches » sur un
axe longitudinal dans chaque zone. Pour ces analyses, les teneurs moyennes établies par kriegage ont été comparées
avec les teneurs moyennes des échantillons initiaux.
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Extraction
Méthodes d’extraction et procédé métallurgique
La méthode d’extraction qui est utilisée à la mine Jacobina (João Belo) est la méthode d’abattage en taille
rabattante avec des sous-niveaux. Des piliers sont laissés en place en fonction de l’étude de la mécanique des roches
effectuée par MLF Geotecnica e Mechanica de Roches Ltda. (MLF). Des piliers de séparation seront laissés en place le
long de l’axe directionnel, au besoin, mais optimisés dans les zones à basse teneur ou les sections à rendement peu élevé
(non payantes) au sein du corps de minerai. Des piliers de semelle et des piliers d’accès aux gradins sont laissés en place
temporairement et enlevés une fois que l’extraction est terminée dans les sections supérieures. Avec ce processus, le taux de
récupération de l’extraction a été établi à environ 88 %, ce qui est conforme aux résultats atteints à l’heure actuelle et cela
est également conforme aux résultats obtenus pour des corps de minerai de taille semblable présentant d’excellentes
conditions au sol et en utilisant des méthodes d’extraction pour longs trous. En règle générale, la disposition prévoit deux
entraînements de forage parallèles qui seront établis à la fois dans le point de contact de l’éponte inférieure et de l’éponte
supérieure à des intervalles qui limitent généralement le forage de longs trous à environ 30 mètres. Le forage se fait au
moyen d’appareils de forage électriques et hydrauliques assemblés sur pneus et dotés d’un marteau ITH et le forage se fait à
partir du sous-niveau jusqu’à la galerie de forage ou la galerie de sous-cavage.
Par le passé, JMC n’a pas inclus la méthode de récupération des piliers dans le plan de mine, mais elle le fera
dans l’avenir. À l’heure actuelle, quelque 600 000 tonnes de piliers de séparation titrant 2,10 g/t sont inclus dans les
réserves minérales ainsi que dans le plan pour la durée de vie de la mine. Scott Wilson RPA recommande d’établir un
plan de mine détaillé relatif à la récupération des piliers afin de s’assurer que cette méthode peut être appliquée de
manière sécuritaire. L’emploi de diverses matières pour le remblayage devrait également être considéré dans le cadre de
cette planification. Selon Scott Wilson RPA, les problèmes liés à la récupération des piliers pourraient avoir une
incidence défavorable sur la quantité totale de métal récupéré.
L’analyse d’une nouvelle méthode d’exploitation des zones ayant habituellement un angle de moins de 40 o est
effectuée en collaboration avec Itasca S.A. et SRK, laquelle comprendrait la méthode du « retrait vers le haut ». La
conception du chantier d’extraction est amorcée. Ses dimensions doivent être établies de manière à assurer un forage, un
abattage et un déblaiement efficaces en vue de maximiser la récupération du minerai en raison des problèmes liés à
l’acheminement des déblais qui surviennent à des angles aussi peu prononcés. SRK a également procédé à une analyse
de l’exploitation par gradins des chambres et des piliers de Canavieiras Sud. Scott Wilson RPA participe au travail
d’analyse de nouvelles méthodes ou de méthodes améliorées ayant pour but de maximiser la récupération du minerai au
complexe minier Jacobina.
Le processus métallurgique au complexe minier Jacobina utilise un processus de traitement simple et efficace.
Le processus comporte les activités suivantes : le broyage du matériel tout-venant pour obtenir une pulpe, la lixivation
de la pulpe au moyen d’un procédé de lixivation conventionnel à base de cyanure et ensuite l’extraction de l’or à partir
d’une solution enrichie dans un circuit de charbon en pulpe (CEP). Les données réalisées par l’usine pour l’année
d’exploitation 2006 s’élevaient à environ 1,4 millions de tonnes traitées pour un taux de récupération de l’usine
d’environ 94 %. Une brève description du processus métallurgique utilisé à la mine Jacobina est présentée ci-dessous.
Le matériel tout-venant est transporté par camion de la mine jusqu’à l’installation de broyage adjacente à
l’usine de traitement. Le matériel tout-venant est initialement dimensionné au moyen d’un casse-pierres de type grizzly
doté d’une ouverture de 50 sur 80 cm se trouvant dans la partie supérieure du principal concasseur à mâchoires. Le
principal concasseur à mâchoires, qui est alimenté au moyen d’une trémie d’une capacité de 80 tonnes, mesure
1 200 mm sur 900 mm et a une capacité de 350 tonnes à l’heure. Le produit provenant du concasseur à mâchoires, dont
la taille est de

est retiré et l’or qui s’y trouve est recueilli. La solution additionnée circule ensuite à travers des cellules d’électrolyse et
un lingot d’or est produit composé de 96 % d’or et de 3 % d’argent.
Le procédé de broyage est entièrement automatisé, ayant recours à une technologie d’automatisation et à des
instruments modernes de marque Siemens assurant un meilleur contrôle du procédé. Toutes les questions
environnementales sont rigoureusement surveillées. L’usine a une exigence de « décharge zéro » en ce qui concerne les
effluents déversés dans l’environnement. Toute l’eau utilisée pour le traitement est recyclée. Sur une quantité totale
d’eau d’appoint de 450 m 3 à l’heure, environ 200 m 3 à l’heure est recyclée à partir du bassin des résidus. Un nouveau
système de pompage des résidus a été installé permettant de traiter un débit plus élevé. Un ingénieur environnemental de
service surveille et évalue de façon continue le rendement des mines et de l’usine.
Les services d’AMEC Americas ont été retenus pour réaliser une étude de préfaisabilité relativement à
l’expansion proposée de l’usine en vue d’accroître sa capacité de 6 500 tonnes par jour à 10 000 tonnes par jour. Des
essais métallurgiques additionnels à l’égard du minerai sont prévus afin d’établir comment mieux optimiser le
déroulement du circuit dans les scénarios d’expansion.
Des améliorations de la production et des coûts ont été apportées à la mine d’or Jacobina en 2006. La Société a
entrepris les améliorations suivantes :
- La méthode d’extraction a été modifiée afin de réduire la dilution et d’accroître la teneur.
- Des procédés améliorés ont été mis en place pour augmenter la sécurité et pour réduire les risques de
dommages aux équipements.
- Un circuit de broyage à cône a été installé, portant la capacité de l’usine de 4 000 – 4 200 tonnes par jour à
l’origine à 5 000 tonnes par jour et réduisant la consommation d’énergie des broyeurs.
- Des travaux de technogénie et de planification de la mine ont été mis en place dans le but d’augmenter la
production à 6 500 tonnes par jour d’ici la fin de 2007.
La hausse de la teneur découlant de la modification de la méthode d’extraction et la production accrue
découlant du nouveau circuit de broyage ont commencé à se faire sentir en 2007. La production totale s’est élevée à
110 515 onces d’or en 2009.
L’énergie nécessaire pour exploiter les usines a également été réduite grâce à l’ajout du circuit de broyage. La
réduction estimative de l’énergie consommée pour faire fonctionner le plus important des deux broyeurs est de 20 % à
25 % en-dessous des niveaux d’énergie consommée antérieurement. Ceci devrait se traduire par une réduction additionnelle
des coûts décaissés et des coûts d’entretien et, par conséquent, réduire l’usure des garnitures des broyeurs.
Marchés
Les principaux produits de base provenant de Jacobina sont librement négociables, à des prix généralement
connus, ce qui fait en sorte que la vente de la production est quasiment assurée. Comme scénario de référence, Scott
Wilson RPA a utilisé un prix aurifère moyen pondéré en fonction de la durée de vie de la mine de 725 $ l’once.
Questions d’ordre environnemental
La Société a obtenu tous les permis au plan environnemental nécessaires pour exploiter le complexe minier
Jacobina. Le passif environnemental comprend la remise en état de la mine à ciel ouvert Jão Belo, les anciennes aires de
stockage et l’installation des résidus. Les coûts de fermeture de la mine sont inclus d’une année à l’autre dans le plan de
durée de vie de la mine et totaliseront environ 25 millions de dollars d’ici la fin de la durée de vie de la mine.
La construction d’une nouvelle installation de stockage des résidus pourvue d’un revêtement en mesure de contenir
des résidus pendant au moins 20 ans a été amorcée en 2008, et la première phase de construction a été réalisée en 2009.
Durée de vie de la mine et récupération du capital
Scott Wilson RPA indique que la durée de vie de la mine présentée dans le rapport se base sur les tonnes et la
teneur exploitables et les exigences d’aménagement prévues par Yamana. Scott Wilson RPA a rajusté les données de
- 57 -

production afin de tenir compte des réserves minérales mises à jour et a inclus des provisions supplémentaires au titre de la
poursuite de l’aménagement. Le plan pour la durée de vie de la mine actuel, qui ne tient compte que de la production tirée
des réserves minérales, prévoit une durée de vie de la mine totale d’environ 11 ans.
Exploration et aménagement
Le programme d’exploration de 2010 de Jacobina était axé principalement sur le prolongement et le
reclassement des ressources minérales actuelles ainsi que le repérage et la délimitation de ressources minérales à forte
teneur principalement dans les zones Morro do Vento et Canavieiras afin d’accroître la teneur de la charge
d’alimentation moyenne de l’usine.
Au total, 38 trous totalisant 17 000 mètres ont été forés au cours de l’année à ce jour, notamment un forage
intercalaire et d’extension. D’après les résultats initiaux, les activités d’exploration ont été un succès et les objectifs ont
été atteints. Les activités de forage réalisées à Morro do Vento et à Canavieiras se sont poursuivies au quatrième
trimestre de 2010 et en 2011. En 2011, les activités seront axées sur le reclassement de la majorité des ressources
minérales présumées de Canavieiras en réserves minérales.
Le gisement Canavieiras et le filon minéralisé principal du gisement Morro do Vento sont les zones minéralisées à
plus forte teneur qui ont été découverts à ce jour dans ce complexe minier. Il s’agit des principales cibles à proximité de la
mine susceptibles d’accroître la teneur des ressources et des réserves minérales. Les résultats de forage de Canavieiras et de
Morro do Vento montrent une teneur dans les recoupements qui est sensiblement supérieure à la teneur globale des réserves
de Jacobina de 2,14 g/t. La plupart des activités d’exploration de 2010 ont été centrées sur ces zones.
Mine Gualcamayo
Description et emplacement du terrain
Le terrain Gualcamayo est situé dans le nord de la province de San Juan, en Argentine, à environ 270 kilomètres
au nord de la capitale provinciale de San Juan. Le principal bloc de Gualcamayo est composé d’un cateo et de 57 minas et il
recouvre une superficie de 7 128 hectares. Un cateo est une concession d’exploration qui confère au porteur le droit
exclusif d’explorer la région sous réserve de certains droits des propriétaires des mines préexistantes dans la région du
cateo. Dès qu’une demande est déposée à l’égard d’un cateo, tous les droits relativement à toute découverte minérale dans
le cateo appartiennent à l’auteur de la demande. Une mina est un droit immobilier qui confère au porteur le droit d’explorer
et d’exploiter les manifestations d’une découverte d’une façon permanente après avoir réalisé un sondage officiel pour aussi
longtemps que le droit est utilisé de façon diligente et que des taxes foncières sont acquittées. Cinquante-cinq des minas
sont contiguës et elles se trouvent toutes à l’intérieure du cateo. Une mina (Chani) se trouve partiellement à l’extérieur du
cateo et une autre mina (Perico) se trouve entièrement à l’extérieur du cateo. Six minas contiguës connues collectivement
sous le nom de la propriété Virgen de Lourdes, dans lesquelles la Société ne détient pas un intérêt et qui couvre une
superficie de 50 hectares, se trouvent à l’intérieur du bloc principal du terrain Gualcamayo.
Le terrain Gualcamayo comprend trois gisements connus, soit QDD, Amélia Inés et Magdalena. Le terme
« AIM » employé aux présentes désigne ces deux derniers gisements. Le gisement QDD comprend la zone supérieure
QDD, qui est en voie d’être aménagée sous forme d’une exploitation à ciel ouvert, et la zone inférieure ouest QDD, qui
a été récemment approuvée comme étant au stade de la faisabilité. Les autres cibles sur le terrain se trouvent à un stade
précoce d’exploration.
La minéralisation aurifère de Gualcamayo a été découverte en 1980 par Mincorp Exploration SA
(« Mincorp »), filiale de Anglogold South America Ltd. Mincorp a réalisé un vaste programme d’exploration dans les
zones Amélia Inés, Magdalena et Belgrano du terrain. En 1997, Minas Argentinas S.A. (« MASA »), filiale en propriété
exclusive de Viceroy Resources Corporation, a acquis auprès de Mincorp une participation de 60 % dans le terrain. Elle
a acquis la participation résiduelle en 2002. En 2003, Viceroy Exploration Limited a acquis MASA auprès de la société
qu’elle a remplacée, à savoir Viceroy Resource Corporation. Yamana a par la suite fait l’acquisition de Viceroy
Exploration Ltd. (« Viceroy ») au début de 2007.
Le terrain Gualcamayo appartient en totalité à MASA, filiale en propriété exclusive de Yamana que celle-ci a
acquise dans le cadre de l’achat de Viceroy en octobre 2006. Les redevances se rattachant au terrain sont les suivantes :
(i) une redevance nette à la sortie de la fonderie de 1 % (« RNSF ») sur la production provenant du terrain Gualcamayo est
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payable à l’égard de certaines concessions à Inversiones Mineras Argentinas Inc. (« IMA ») qui a cédé ses droits et
obligations à Golden Arrow Resource Corporation en vertu d’une convention de cession datée du 4 juillet 2004; (ii) une
RNSF de 1 %, plafonnée à 200 000 $, sur la production provenant des baux miniers Patrimonio, Patrimonio I,
Patrimonio III, Patrimonio IV et Leticia, est payable à la famille Lirio; (iii) une RNSF de 1,5 %, plafonnée à 500 000 $ est
payable à la famille Lirio sur la production provenant du cateo de Rio Piojos; (iv) une redevance provinciale de 3 % est
payable sur la production minière, déduction faite de coûts d’extraction directs et des coûts généraux et administratifs
connexes; et (v) une taxe à l’exportation de 5 % sur la valeur de l’argent aurifère exporté. Un apport supplémentaire de
l’ordre de 1,5 % aux fonds d’infrastructure en fiducie est calculé sur les ventes brutes et est versé au gouvernement de San
Juan. Cet apport est compris dans les coûts indirects liés à l’emplacement de la mine, tout comme les impôts et taxes
connexes (1,2 % du total des transactions effectués par l’intermédiaire du système bancaire de l’Argentine).
En Argentine, les droits de surface ne sont pas conférés avec le titre d’un bail minier ou d’un claim et doivent
être négociés avec le propriétaire du terrain. En 2004, MASA a fait l’achat des droits de surface visant un ensemble de
terrains contigus totalisant 26 218 hectares, couvrant en partie le terrain Gualcamayo et en entier les routes d’accès à la
zone d’intérêt à partir de la route 40, la principale route d’accès au terrain.
Les travaux d’exploration sur le terrain sont conditionnels au dépôt d’une demande et à la délivrance d’un
permis pour l’utilisation de l’eau auprès du service hydrologique de San Juan, lequel permis a été délivré à MASA.
À l’achèvement de chaque phase d’exploration, une étude portant sur les incidences environnementales doit être
déposée auprès de l’Unité de gestion provinciale pour l’environnement (« UGPE »; Unidad de Gestion Ambiental
Provincial) du ministère des Mines de San Juan. Deux rapports, soumis en 2005 et en 2006, visent le terrain Gualcamayo.
Une demande relative à l’aménagement du projet (une évaluation environnementale) pour la phase de production a été
soumise aux organismes responsables de San Juan en décembre 2006. En août 2007, Yamana a obtenu une approbation
officielle à l’égard de cette demande. L’approbation de l’évaluation environnementale a permis d’entreprendre
l’aménagement minier, sous réserve de l’obtention de permis sectoriels visant les installations spécifiques du projet. Les
permis sectoriels ont été obtenus pour la plupart des installations du projet QDD, et l’aménagement de celles-ci progresse
bien. La planification relative à la délivrance de permis sectoriels pour l’installation de remblais de lixiviation a été
entreprise en décembre 2006 et s’est poursuivie en 2007 et en 2008, un intérêt particulier étant accordé au long processus
d’attribution des principaux permis, comme la concession d’utilisation de l’eau, et aux approbations de la conception et de
la construction des remblais de lixiviation. La phase active de l’obtention des permis devrait se poursuivre en 2009 et la
production commerciale devrait commencer en milieu d’année. La cinquième mise à jour du rapport d’évaluation
environnementale pour la phase d’exploration a été soumise et elle renferme des renseignements se rapportant à la
construction future de la rampe d’accès jusqu’au gisement de la zone inférieure ouest QDD.
La mise à jour du rapport d’évaluation environnementale pour la phase d’extraction a été réalisée en 2009, et
elle comprend le rapport d’évaluation environnementale pour la phase d’extraction, la rampe d’accès de la zone
inférieure QDD et le projet d’extraction du gisement souterrain.
Accessibilité, climat, ressources locales, infrastructure et physiographie
On accède facilement au projet à partir de la ville de San Juan en conduisant trois heures vers le nord sur la
route 40 qui est revêtue et ensuite sur une distance de 20 kilomètres sur une route de gravier vers le chantier principal. Il
est également possible d’accéder à l’emplacement en voiture à partir des villes voisines de Guandacol, de Huaco et de
Jachal, après un trajet de 40 à 90 minutes.
La zone dispose de services généraux et d’infrastructures adéquats. Le principal chantier (Campamento
Gualcamayo) peut héberger environ 400 personnes et comprend un bureau, des cuisines, des dortoirs, des salles de
lavage, des installations d’entreposage, une installation de manutention et de recyclage des déchets, un système d’égout,
une zone d’entreposage de carburants et des aires d’établissement. Le réseau public fournit l’électricité aux chantiers.
Le climat est semi-aride, avec des précipitations annuelles moyennes de 190 mm. La saison des pluies débute
en décembre et se termine à la fin mars. La température moyenne sur les lieux s’établit à 15 o C. Les températures
extrêmes varient de -9 o C en hiver à 40 o C en été. La température diurne en hiver s’élève en moyenne à 15 o C, les
températures tombant à l’occasion sous le point de congélation, surtout la nuit. En juillet et en août, les accumulations de
neige peuvent atteindre 15 cm dans les zones se situant à plus de 2 000 mètres d’altitude, mais cette neige ne demeure
généralement au sol que pendant une journée ou deux. La vallée de la rivière Gualcamayo traverse l’emplacement du
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projet à l’est de la zone d’extraction. La rivière s’écoule sous forme d’un mince filet pendant la majeure partie de
l’année et peut aisément être traversée par des véhicules légers. Pendant la saison des pluies, des crues subites peuvent
se produire à l’occasion, rendant la rivière infranchissable. En règle générale cette situation ne persiste pas plus de
six heures, mais il peut arriver, dans des cas extrêmes, qu’elle dure jusqu’à 12 heures.
La zone dispose de services généraux et d’infrastructures adéquats. Le réseau d’électricité national est situé à
environ 129 kilomètres de l’emplacement du projet. On trouve des entrepreneurs de forage, des concessionnaires de
machinerie lourde et des ateliers de réparation et des pièces dans les villes de San Juan et de Mendoza. On peut avoir
recours sans difficulté à la main-d’œuvre locale et recruter des ingénieurs d’études et des géologues par l’entremise de
l’Université de San Jan ainsi qu’auprès des cabinets-conseil œuvrant dans la région. La région de Campamento
Gualcamayo compte des dépôts de stockage de combustible, et un puits situé à environ 2,5 kilomètres au sud-est de
Campamento Gualcamayo assure l’alimentation en eau fraîche. Ce puits renferme une quantité d’eau plus que suffisante
pour répondre aux besoins futurs de l’exploitation. L’espace est suffisant pour aménager des zones de
culbutage/entreposage des stériles et des remblais de lixiviation.
Historique
La zone générale du projet aurifère Gualcamayo a fait l’objet de travaux de prospection sporadiques effectués par
des mineurs locaux pendant au moins les 60 dernières années. Ces activités d’exploration ont été concentrées sur les
affleurements en surface d’une minéralisation d’argent, d’or, de cuivre, de zinc et de plomb encaissée dans du skarn. Des
traces d’une production moindre de magnétite provenant des skarns ont également été repérés.
Mincorp a exploré la minéralisation aurifère associée aux skarns et aux roches intrusives à Amélia Inés, à
Magdalena et à Belgrano entre 1983 et 1988. Au gisement Amélia Inés, Mincorp a exécuté un forage au diamant en
surface totalisant 3 414 mètres, un aménagement souterrain de 1 405 mètres sur trois niveaux et un forage souterrain de
79 trous totalisant 4 047 mètres. Mincorp a également effectué un levé à polarisation induite (« PI »), et des travaux
d’excavation de tranchée, d’échantillonnage et de cartographie totalisant 750 mètres. À la suite de ces travaux, Mincorp
a repéré trois zones de minéralisation aurifère désignées sous le nom de Betsy, Ana et Diana.
Un tunnel de 92 mètres désigné sous le nom de « tunnel D » a également été aménagé au sud-est d’Amélia Inés.
Bien qu’il ait été creusé pour permettre l’aménagement de postes de forage souterrain aux fins de l’exploration du
gisement Amélia Inés, le tunnel n’a jamais été utilisé.
Dans la zone d’intérêt Magdalena, Mincorp a réalisé un levé PI, un forage au diamant en surface totalisant
980 mètres, un aménagement souterrain sur deux niveaux (4 galeries d’accès) de 335 mètres et un forage souterrain
totalisant 795 mètres. À la suite de ce programme d’exploration, Mincorp a conclu que les zones minéralisées étaient
petites et irrégulières. Toutefois, une interprétation ultérieure donne à penser que les galeries d’accès et les trous de
forage pourraient avoir été orientés parallèlement à la direction de la minéralisation, offrant ainsi peu d’information utile
quant à la taille ou à la teneur de la zone.
Dans la zone prospective générale Belgrano, un travers-banc de 350 mètres a été creusé au niveau de 1 850
(élévation de 1965 mètres) et a recoupé cinq filons. Un percement de galeries de 195 mètres supplémentaires a été
exécuté le long de ces filons. L’un des filons présentait une structure de type subconcordant renfermant de la pyrite, de
la chalcopyrite, de la tétraédrite et de la sphalérite. Les teneurs signalées s’établissaient en moyenne à 10,8 g/t Au et à
1 002 g/t Ag sur une distance de 55,6 mètres pour une épaisseur de 0,3 mètre. Mincorp a conclu que les filons Belgrano
étaient généralement minces et qu’ils avaient fait l’objet d’une dislocation par des failles, rendant l’exploration difficile.
Les travaux ont ainsi été suspendus.
En 1997, MASA a formé une coentreprise avec Mincorp pour acquérir une participation de 60 % dans le projet
aurifère Gualcamayo. Le programme d’exploration mis sur pied par MASA avait pour but d’explorer et d’évaluer la
possibilité d’une minéralisation aurifère encaissée dans le sédiment épithermal se trouvant en périphérie de la
minéralisation encaissée dans le skarn qui avait été explorée par Mincorp.
À la fin de 1997 et en 1998, les travaux de prospection et d’échantillonnage géochimique des roches effectués à
l’échelle régionale par M. Bill Rowell ont révélé la présence de brèches carbonatées contenant de l’or dans Quebrada del
Diablo, à environ 1,2 kilomètre au sud-est d’Amélia Inés. Les zones minéralisées, telles qu’elles ont été délinées par
l’échantillonnage en surface, s’étendent sur 400 mètres le long de la Quebrada et sur un maximum de 800 mètres en
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direction est sur l’affleurement de falaises abruptes. La découverte initiale a été confirmée au moyen d’un
échantillonnage pris en rainure, puis coupé à la scie, et d’un programme de suivi d’échantillonnage par éclats de roches
prélevé de manière continue, le long d’une route récemment construite dans la Quebrada.
Entre décembre 1997 et décembre 2000, MASA a réalisé 4 programmes de forage comptant 58 trous et
totalisant 11 230 mètres. Les travaux ont compris un forage au diamant totalisant 6 043 mètres et un forage à circulation
inverse totalisant 5 187 mètres et ils visaient principalement la zone QDD.
La cartographie géologique et l’échantillonnage en surface réalisés en 1999 et 2000 ont permis de mieux
délimiter la tendance de la minéralisation aurifère, qui s’étend actuellement sur plus de 2,5 kilomètres à partir de QDD
jusqu’aux zones Amelia Inés et Magdalena.
En 2004, MASA a poursuivi les travaux de forage de délimitation et de forage intercalaire à QDD, forant
26 trous à circulation inverse totalisant 7 167,5 mètres. Un forage à circulation inverse a également été effectué à Amélia
Inés (5 trous totalisant 947 mètres), à Magdalena (8 trous totalisant 1 844 mètres) et à l’égard de trois autres cibles en
périphérie (8 trous totalisant 1 964 mètres).
GeoSim Services Inc. (Simpson, 2004) a achevé la mise à jour de l’estimation des ressources minérales des
gisements QDD et AIM en décembre 2004.
Vers la fin de 2004, Major Drilling a mis en place un appareil de forage monté sur châssis mobile UG JKS
Boyles B20 pouvant forer des trous en angle de -90 o à +45 o afin de mener des essais à l’égard de parties auparavant
inaccessibles des gisements QDD et AIM de même qu’à l’égard d’autres cibles d’exploration. Quatre trous de carotte
avaient été forés avant la fin de 2007, totalisant 712 mètres.
En janvier 2005, AMEC Americas Limited (« AMEC ») a réalisé une évaluation préliminaire de la conjoncture
économique du gisement QDD conformément au Règlement 43-101. L’étude était fondée sur un prix de l’or de
400 $ US l’once et a montré que le projet QDD pouvait être viable au plan économique et qu’il faudrait procéder aux
prochaines étapes de l’étude de faisabilité. Les travaux de carottage et de forage à circulation inverse se sont poursuivis
en 2005 et en 2006 dans la zone QDD et les cibles avoisinantes. Entre janvier et août 2006, les résultats ont été obtenus
pour 114 trous de carotte et 69 trous à circulation inverse, ce qui représente une surface additionnelle de 38 452 mètres.
En septembre 2006, GeoSim Services Inc. (« GeoSim ») a réalisé une mise à jour de l’estimation des ressources
minérales.
Le forage d’exploration s’est poursuivi pendant le reste de 2006 et en 2007, et a été axé principalement sur les
gisements satellites en périphérie, Amélia Inés et Magdalena (désignés collectivement sous le nom de « AIM »).
L’exploration du prolongement ouest en profondeur du gisement QDD s’est également poursuivi et, vers le milieu de
2007, le creusement d’une descenderie d’exploration a été entamé afin d’offrir un meilleur accès.
En août 2007, Wardrop Engineering a réalisé une étude de faisabilité visant le gisement QDD (Wardrop, 2007).
L’étude comprenait l’élaboration d’une conception en fonction de la viabilité pour tous les aspects du projet, notamment
la conception de la mine, le traitement des minerais, les installations de lixiviation en tas, la récupération aurifère et
l’évaluation économique. L’évaluation financière a conclu que le terrain Gualcamayo constituait un projet positif selon
le prix de l’or actuel et en fonction de ressources calculées conformément au Règlement 43-101.
Dans ce même rapport, l’estimation des ressources a été mise à jour pour les gisements AIM et utilisée comme
fondement pour une étude de délimitation de l’étendue distincte. L’étude de délimitation de l’étendue visant les
gisements AIM a été réalisée selon un degré d’exactitude de + 30 % et a conclu que l’ajout des gisements AIM au
gisement QDD permettrait d’accroître de manière significative la dimension économique globale du projet.
En septembre 2007, une mise à jour provisoire des ressources des gisements AIM a été réalisée au moyen des
données d’analyse obtenues en date du 12 juillet 2007. Cette mise à jour comprenait 25 carottes et 6 trous à circulation
inverse supplémentaires.
Yamana a annoncé, en août 2007, après avoir obtenu des résultats favorables d’une étude de faisabilité ainsi
que l’approbation officielle du rapport d’évaluation environnementale visant Gualcamayo, qu’elle entreprenait la phase
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de construction du gisement QDD. Les travaux d’exploitation minière se poursuivent au gisement QDD et la production
commerciale a été amorcée au milieu de l’année 2009.
À la fin de 2007, un total de 190 trous de carotte et 134 trous à circulation inversée, totalisant 79 784 m, avaient
été forés à l’égard des gisements supérieurs et inférieurs QDD.
En mars 2008, GeoSim a effectué une nouvelle mise à jour de la base de données visant trois gisements, soit la
zone supérieure QDD, AIM et le gisement souterrain de la zone inférieur ouest QDD.
En janvier 2009, Yamana a annoncé les résultats d’une étude de préfaisabilité mise à jour ayant trait au
gisement inférieur ouest QDD, dans laquelle deux méthodes d’exploitation possibles ont été évaluées. Se reporter à la
rubrique « Exploitation minière – Zone inférieure ouest QDD ».
À la fin de 2008, la construction a été achevée en grande partie, et le premier lingot d’or a été coulé au début de
2009. Le rythme de production s’est accéléré en juillet 2009 au moment du début de la production commerciale.
Cadre géologique
Pour ce qui est de la géologie régionale, le projet aurifère Gualcamayo se trouve le long de l’extrémité orientale
de la Précordillère dans le centre-ouest de l’Argentine. La Précordillère est une mince ceinture d’orientation nord-sud de
roches carbonatées et clastiques tectoniquement déformées du Paléozoïque inférieur à moyen, recouverte par des
sédiments continentaux et marins du Carbonifère et du Permien, des roches volcaniques et des couches rouges
continentales du Trias ainsi que des couches rouges continentales du Tertiaire.
Pour ce qui est de la géologie locale du terrain, le projet Gualcamayo est situé principalement à l’intérieur d’un
ensemble stratigraphique du Paléozoïque inférieur qui est caractérisé par d’épaisses séquences de carbonates de la
formation Los Sapitos du Cambrien supérieur et de la formation San Juan de l’Ordovicien, lesquelles sont recouvertes par
des roches clastiques marines de la formation de l’Ordovicien supérieur. La totalité de la section stratigraphique dépasse
1 000 mètres d’épaisseur. La zone immédiate du projet a subi l’intrusion de stocks de diorite quartzique, âgés d’environ
16-5,6 MA, ayant produit des halos de skarn relativement minces ainsi qu’une aréole métasomatique se prolongeant sur une
distance de 100 m vers l’extérieur dans les carbonates environnants.
La cartographie souterraine de la zone inférieure ouest QDD a révélé les facteurs structuraux et lithologiques
exerçant un contrôle sur l’emplacement de la minéralisation. L’hypothèse initiale relative au rôle important de la
géométrie des fissures de tension a été confirmée.
Exploration
Depuis 1983, le terrain Gualcamayo a fait l’objet d’importants programmes d’exploration menés par Mincorp
et MASA. Les phases d’exploration ont progressé grâce à plusieurs programmes de forage qui ont été suffisants pour
réaliser une estimation des ressources. Les programmes d’exploration menés dans le passé ont été évalués dans les
rapports techniques antérieurs publiés en 2003, en 2004 et en 2008.
Depuis l’acquisition du terrain Gualcamayo par Yamana en 2006, MASA a effectué, jusqu’en 2008, divers
travaux d’exploration, notamment un carottage, un forage à circulation inverse, un échantillonnage géochimique des
roches, une cartographie géologique, des levés géophysiques aéroportés, une étude pétrographique et une analyse par
microsonde électronique.
Un ambitieux programme d’exploration à l’échelle régionale est actuellement en cours afin d’évaluer les
nombreuses anomalies aurifères qui se prolongent sur une distance supplémentaire de 12 km à l’ouest et de 8 km au
nord de Gualcamayo. Les anomalies sont associées à des structures de transtension de décrochement analogues, à des
roches intrusives du Tertiaire et à des carbonates du Paléozoïque inférieur ayant été constatés à Gualcamayo.
En octobre 2008, les travaux de forage exécutés totalisaient 6 157 m, ce qui comprend des trous de carotte
totalisant 2 956 m et des trous issus de forages à circulation inverse totalisant 3 201 m. Des trous totalisant 2 708 m ont
été forés par circulation inverse au projet Las Vacas, et des trous totalisant 493 m ont été forés à Cerro Diablo. Le forage
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au diamant a totalisé 816 m au projet régional Quebrada Perdida, et un forage d’exploration à proximité de la mine a
totalisé 2 140 m à Gualcamayo (trous souterrains de 1 608 m et trous en surface de 532 m).
Une nouvelle mise à jour des ressources dans la zone inférieure ouest QDD a été effectuée en octobre 2008. Le
rapport définitif a été présenté au début novembre (Simpson, novembre 2008). Cette étude tient compte des données
provenant des travaux de forage intercalaire effectués récemment en vue de rehausser un volume d’environ
240 000 onces de ressources mesurées dans la catégorie des ressources indiquées et mesurées.
Les résultats provisoires tirés de cette nouvelle mise à jour des ressources indiquent une hausse globale en
onces de 294 000 onces, pour un total de 905 000 onces titrant 2,86 g/t Au. Les nouvelles ressources mesurées et
indiquées se sont chiffrées à 392 000 onces, pour un total de 769 000 onces titrant 2,9 g/t Au.
Le forage intercalaire a permis de confirmer et d’accroître l’estimation initiale des ressources (janvier 2008)
grâce à l’ajout d’autres données relatives à la teneur et au volume pour la zone inférieure QDD. Les données
d’exploration provisoires ont également confirmé le prolongement ouest de la ressource.
Minéralisation
Le terrain Gualcamayo compte quatre minéralisations distinctes, dont trois présentent actuellement un intérêt
économique. Il s’agit (i) de l’or disséminé distal encaissé dans des sédiments (QDD), (ii) des gisements de skarn sulfurés
qui renferment du cuivre, du zinc et du molybdène ainsi qu’une minéralisation or-arsenic de phase tardive (AIM) et
(iii) d’une minéralisation porphyrique de molybdène.
QDD
La minéralisation aurifère à QDD est présente sous forme de sédiments carbonatés dans des brèches
carbonatées concordantes et discordantes et du calcaire fracturé. La minéralisation aurifère est associée à un épisode
hydrothermal se superposant sur les skarns proximaux et se prolongeant dans les calcaires et les marbres environnants.
Le canyon QDD lui-même est situé le long d’un système de dykes et de failles, qui est considéré comme une structure
de rifts de l’Ordovicien réactivée ayant servi de conduit principal pour les fluides hydrothermaux qui se sont éloignés
des points de contact intrusifs.
Les fluides minéralisés se sont dispersés dans des aquifères de calcaire réceptif et semi-concordant se déplaçant en
amont-pendage suivant le sens du gradient hydraulique, sur une distance de plus de 600 m du filon nourricier QDD. La
perméabilité a été assurée par plusieurs facteurs de déformation et d’altération formant de vastes brèches d’effondrement
concordantes et inclut ce qui suit : a) la karstification météorique précoce de la formation supérieure San Juan et, plus
particulièrement, les membres de calcaire à falaises ayant subi une bioturbation; b) la dolomitisation hydrothermale du
membre de dolomite de diagénèse préexistante de la formation supérieure San Juan qui a amorcé l’effondrement et la
formation de la brèche du calcaire karstique sus-jacent; c) une formation de faille d’orientation est-ouest, une formation de
brèches tectoniques le long des charnières de plis, une formation de stylolite au cours de la phase de déformation de
contraction et de transpression continue pendant l’orogénèse des Andes. Ces trois facteurs ont produit une fenêtre
stratigraphique très perméable (brèche concordante) dans la formation San Juan supérieure qui, par la suite, a circonscrit les
fluides sulfureux de minéralisation dans les brèches d’effondrement hydrothermales plus anciennes.
Au cours de la période de dépôt d’or, la karstification hydrothermale et la formation des brèches se sont
également superposées sur les brèches d’effondrement plus anciennes, entraînant la dissolution de carbonate et son
écoulement en amont du gradient, où ils se sont déposés sous forme d’un réseau de filons composés de calcite,
recouvrant les fractures et les vides, sus-jacent aux brèches d’effondrement. Les fluides supergènes descendants ont
également été regroupés le long du système de karst hydrothermal en formation, donnant naissance aux brèches à
structure de sédiments de karst et aux sédiments de karst ayant une teneur pouvant atteindre un mètre d’épaisseur au
fond des cavernes. L’altération des roches hôtes est minimale et la teneur en sulfure est plus élevée. L’or, les sulfures
(l’arsénopyrite), le réalgar, l’orpiment, la pyrite et la calcite se sont déposés le long des fractures ainsi que sous forme de
remplissage matriciel. Les valeurs aurifères plus élevées sont reliées, sur le plan spatial, aux brèches intrusives (Bx4).
Les structures minéralisées sont fortement oxydées sur toute la profondeur des forages, à l’exception d’intervalles
mineurs non oxydés où la minéralisation primaire a été préservée.
- 63 -

AIM
Dans le cas d’Amélia Inés et de Magdalena, la minéralisation d’or et d’arsenic de phase tardive repose sur des
zones de skarn et se prolonge dans les marbres environnants de la formation San Juan. La minéralisation encaissée dans
le skarn, composée de chalcopyrite, de sphalérite, de galène, de pyrrhotite et de pyrite, a été déposée dans le cadre d’un
épisode rétrograde précédant l’apparition de la minéralisation d’or-arsenic. La minéralisation aurifère est intimement
associée au marcasite à grains fins qui recouvre les fractures de phase tardive et forme la principale composante des
matrices de brèches de skarn et de marbre. La bréchification et la minéralisation aurifère à teneur plus élevée se trouvent
le long de la zone de contact du marbre et du skarn d’orientation ouest à nord-ouest et recoupent les structures
d’extension d’orientation est-ouest. Le contraste rhéologique entre le skarn cassant et le marbre ductile est supposé avoir
permis la plupart des déplacements au moment de l’activité tectonique ultérieure des failles verticales de décrochement,
formant des zones d’extension localisées à orientation est-ouest (c’est-à-dire les zones de brèches) qui se prolongent sur
des dizaine de mètres vers l’extérieur dans les marbres et les skarns de la zone de contact.
Zone inférieure ouest QDD
Dans la zone inférieure ouest QDD, le minéral de gangue prédominant est la calcite, suivi par le quartz, la
pyrite, les oxydes de fer, le feldsparth et une quantité moindre de réalgar. La minéralisation aurifère dans la zone
inférieure ouest QDD a tendance à être de type transitionnel et à être circonscrite dans une zone à orientation ouest à
nord-ouest composé de fissures d’extension subhorizontal à peu près situées le long de la zone de contact
carbonate/intrusive.
Forage
Mincorp a exécuté des travaux de carottage aux gisements AIM entre 1983 et 1988. Au total, 127 trous
totalisant 1 475 m ont été forés dans le cadre de travaux à ciel ouvert et de travaux souterrains. Tout le forage ultérieur à
l’égard des gisements a été effectué par MASA entre 2000 et 2007 et ces travaux ont compris à la fois du carottage et du
forage à circulation inverse. Depuis novembre 2004, les services de Major Perforaciones S.A. ont été retenus pour
effectuer des travaux de forage d’exploration au diamant au moyen d’un appareil de forage sur châssis mobile UG JKS
Boyles B-20 pouvant forer des trous à des angles variant de -90 o à +45 o .
De 2006 à la fin de 2007, les services de EcoMinera Drilling de San Juan ont été retenus à titre de principal
entrepreneur devant réaliser des travaux de forage à circulation inverse, au moyen d’un appareil de forage Schramm
monté sur camion. L’équipement en fond de trou se composait d’un marteau d’échantillonnage au diamètre nominal du
taillant de 5¼ pouces et d’une tige de forage de 4½ pouces. Au total, 17 trous (7 397 m) ont été forés par circulation
inverse sur le gisement QDD au cours de cette période, et 24 trous supplémentaires (2 760 m) ont été forés à AIM. Un
nombre de 13 trous (5 450 m) ont également été forés par circulation inverse sur d’autres cibles.
Avant mai 2007, les programmes de forage d’exploration étaient réalisés sous la supervision directe du
géologue-conseil en chef Rick Diment de Whitehorse, au Yukon, et du géologue-conseil Jeff Dean de Reno, au Nevada.
Le 1 er mai 2007, M. Walter Soechting a été nommé directeur de l’exploration de MASA et a pris la relève de la
supervision des programmes en cours. Pendant les travaux de forage à circulation inverse, un géologue de MASA chargé
de l’appareil était sur les lieux en tout temps lorsque l’appareil était en fonction. Le géologue chargé de l’appareil était
responsable de la supervision de l’entrepreneur et de la diagraphie des trous. Une diagraphie de forage géologique et
géotechnique a été effectuée pour chaque trou. La diagraphie géotechnique comprenait des données portant sur
l’exécution du forage, les problèmes liés au forage et à l’échantillonnage et les modifications apportées à la tige de
sonde pouvant avoir une incidence sur la qualité des échantillons. Les variations du taux de retour des échantillons, la
profondeur de pénétration et la perte de pression d’air, entre autres, ont également été consignés afin de permettre
notamment la délimitation des structures principales et des vides. La diagraphie géologique est conforme aux procédures
normales de MASA établies dans le cadre de programmes antérieurs et comprend la description détaillée de la géologie,
de la lithologie, de l’altération et de la minéralisation. Ces renseignements sont consignés en format numérique et
intégrés dans la base de données numérique sur le forage.
Les programmes de forage à QDD ont permis de mieux délimiter l’étendue et la teneur de la minéralisation
aurifère de la zone inférieure ouest QDD. Les largeurs minéralisées exprimées dans le rapport technique ne représentent
pas l’épaisseur réelle, mais simplement la longueur de l’intervalle. Les zones minéralisées ont une forme très irrégulière
et l’épaisseur réelle n’a pas été utilisée en tant que facteur pour l’estimation des ressources.
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Pour ce qui est du carottage, entre septembre 2006 et la fin de 2007, un total de 42 trous de carotte (15 190 m)
ont été forés à QDD, tandis que 67 trous (10 468,9 m) ont été forés à AIM. Onze trous de carotte (1 661 m) ont été forés
dans d’autres cibles. Depuis la découverte initiale de la zone inférieure ouest QDD en juin 2006 et jusqu’à la fin de
2008, MASA a foré un total de 79 trous de carotte, totalisant 26 881 mètres.
En octobre 2008, les travaux de forage effectués totalisaient 6 157 m, ce qui comprend des trous de carotte
totalisant 2 956 m et des trous forés par circulation inverse totalisant 3 201 m. Des trous forés par circulation inverse
totalisant 2 708 m et 493 m ont été creusés au projet Las Vacas à Cerro Diablo, respectivement. Le forage au diamant a
totalisé 816 m dans la cible régionale Quebrada Perdida et le forage d’exploration a totalisé 2 140 m à proximité de la
mine à Gualcamayo (des trous souterrains de 1 608 m et des trous en surface de 532 m).
Les résultats provisoires d’une nouvelle mise à jour des ressources réalisée à l’aide des nouvelles données
intercalaires se rapportant à la ressource de la zone inférieure ouest QDD sont présentés sommairement ci-dessous.
Le forage d’exploration et les interceptes de forage d’octobre 2008 se rapportent au trou 08QD-560 (trou
d’exploration visant le prolongement ouest de la zone inférieure ouest QDD; 156,8 m titrant 2,74 g/t Au) foré à partir de
UG2; au trou 08QD-561 (7,7 m titrant 1,2 g/t, 5,6 m titrant 1,4 g/t et 11,1 m titrant 1,5 g/t Au) et au trou 08QD-563
(27,9 m titrant 0,9 g/t Au) foré à partir de UG1; ainsi qu’au trou foré par circulation inverse 08QDR-564 (16 m titrant
4,3 g/t, 18 m titrant 1,6 g/t et 14 m titrant 1 g/t Au) à Cerro Diablo. Deux trous ont été forés par circulation inverse dans
cette zone (les résultats d’un autre trou sont toujours en instance) afin d’éprouver la continuité d’un intercepte de
ressource situé en profondeur (trou 06QD-377, 80 m titrant 2 g/t Au).
Se reporter également à la rubrique « Exploration et aménagement ».
Échantillonnage et analyse
Forage à circulation inverse
Les trous de forage à circulation inverse ont été forés au moyen d’une mèche de 5 1/4 pouces et le matériel de
forage a été prélevé à des intervalles de deux mètres au moyen d’un système avec cyclone à sec; la totalité des
échantillons prélevés au moyen du cyclone ont été recueillis dans des sacs en plastique préétiquetés. L’échantillon total a
été pesé et deux fractions à parts égales ont été recueillies au moyen d’un diviseur Gilson doté d’une large trémie de telle
sorte que l’ensemble de l’échantillon a pu être fractionné en même temps. L’une des deux moitiés est ensuite fractionnée
en deux de nouveau pour produire deux fractions de 25 % (de 12 à 15 kg). Les deux échantillons fractionnés de 25 %
ont été déposés dans des sacs en plastique robustes, une des fractions étiquetée en fonction du numéro du trou et de
l’intervalle et l’autre étiquetée de la même façon mais avec l’ajout de la lettre « R » après le numéro de l’échantillon. La
fraction « originale » a été expédiée au laboratoire principal et la fraction « rejetée » a été entreposée sur les lieux. Tous
les échantillons ont été scellés au moyen d’attaches en plastique intraficable. De petits échantillons représentatifs (lavés
et non lavés) ont été prélevés dans les échantillons répétés de 50 % et placés dans des bacs collecteurs en plastique pour
les copeaux aux fins d’une diagraphie détaillée.
En 2007, l’échantillon fractionné de 25 % a été divisé en deux afin d’obtenir deux fractions de 12,5 % (de
7 à 10 kg). Une fraction a été remise au laboratoire et l’autre, étiquetée de la lettre « R », a été entreposées sur place.
Les taux de récupération des échantillons ont été calculés en pesant les débris provenant de l’ensemble de
l’intervalle échantillonné. Les taux de récupération pour les intervalles de deux mètres s’élevaient en moyenne à 63 kg,
avec des variations interquartiles variant de 58 à 70 kg. Les bacs collecteurs pour les copeaux ont été remplis à l’endroit
du forage et préservés aux fins de la diagraphie en suivant les mêmes procédures que pour les programmes de forage
antérieurs.
Deux doubles provenant de l’appareil de forage ont été préparés pour chaque 20 e échantillon. L’un d’eux a été
soumis à l’aveugle au laboratoire principal et l’autre a été expédié au laboratoire de vérification. Un rejet de laboratoire
répété a également été préparé pour chaque 20 e échantillon et expédié au laboratoire de vérification. De plus, un
échantillon de contrôle a été soumis pour chaque trou après un intervalle minéralisé soupçonné.
Des échantillons de référence soumis à l’aveugle ont été ajoutés en 2005. Les échantillons de référence
provenaient du double du matériel obtenu de l’appareil de forage à circulation inverse à partir de trous forés antérieurement
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à Gualcamayo, lequel matériel avait été préparé par Alex Stewart (Assayers) Argentina S.A. (« Alex Stewart ») de
Mendoza et soumis à un essai comparatif interlaboratoire auprès de plusieurs laboratoires dans le but d’obtenir les données
statistiques. Alex Stewart constituait le laboratoire principal tandis que ALS-Chemex de La Serena, au Chili, était le
laboratoire de vérification. En 2008, une série de 5 échantillons de référence ont été acquis auprès de Rocklabs Ltd. Les
échantillons de référence sont soumis régulièrement sous forme de pulpes à l’aveugle dans le courant d’échantillonnage
expédié au laboratoire principal chaque 20 e échantillon.
Depuis 2005, les levés en fond des trous sont prélevés périodiquement au moyen d’un appareil mono-coup à
des intervalles d’environ 50 mètres.
Carottage
Entre janvier et septembre 2008, 49 trous de forage au diamant ont été exécutés sur la zone inférieure ouest
QDD, totalisant 14 768 mètres. Des carottes de taille HQ ont été utilisés afin d’obtenir un taux de récupération et une
taille d’échantillon supérieurs. Certains trous ont été réduits à une taille NQ afin d’atteindre les cibles en profondeur. La
récupération de la carotte était généralement bonne, s’établissant en moyenne à plus de 84 % (valeur médiane = 88 %).
Les carottes ont été placées dans les boîtes de carottes habituelles en bois et transportées au chantier aux fins de
diagraphie et d’échantillonnage. La plupart des trous de carotte ont été échantillonnés à des intervalles de deux mètres,
ou à l’emplacement d’une variation sur le plan géologique. Toutes les carottes ont été photographiées avant la
diagraphie et l’échantillonnage. Des diagraphies géologiques et géotechniques ont été préparées pour tous les trous. Une
fois la diagraphie achevée, les intervalles d’échantillon ont été fractionnés sur les lieux au moyen d’un appareil
traditionnel de fractionnement hydraulique. Les échantillons aux fins d’analyse ont été placés dans des sacs en plastique
dotés de sceaux intraficables.
En décembre 2004, l’ajout d’échantillons de référence soumis à l’aveugle a débuté. La première série
d’échantillons de référence provenait du double du matériel obtenu d’un appareil de forage à circulation inverse à partir
de trous forés antérieurement à Gualcamayo, lequel matériel avait été préparé par Alex Stewart (Assayers)
Argentina S.A. de Mendoza et soumis à un essai comparatif interlaboratoire auprès de plusieurs laboratoires afin
d’obtenir des données. Les échantillons de référence ont été soumis sous forme de pulpes à l’aveugle dans le courant
d’échantillonnage expédié au laboratoire principal chaque 20 e échantillon. Trois valeurs de référence ont été utilisés :
faible (620 et 500 parties par milliards Au), moyen (1 280 et 1 110 parties par milliards Au) et élevé (2 260 et
2 760 parties par milliards Au). Un second lot d’échantillons de référence ont été préparés en 2006, lorsque la première
série a été consommée. En 2008, une série de 5 échantillons de référence ont été achetés auprès de Rocklabs Ltd.
Jusqu’au mois de janvier 2008, Alex Stewart (Assayers), Argentina S.A. constituait le laboratoire principal,
tandis que ALS-Chemex de La Serena, au Chili, était le laboratoire de vérification. En janvier 2008, le laboratoire
principal a été changé pour ACME Analytical Laboratories de Santiago, au Chili. Le laboratoire de vérification a été
remplacé par ALS-Chemex (Santiago).
Les levés en fond des trous ont été prélevés au moyen d’un appareil mono-coup 10 m sous la surface et à des
intervalles d’environ 50 mètres par la suite. Les changements relatifs à l’azimut et à l’inclinaison étaient inférieurs à
5 degrés par 100 mètres. L’inclinaison avait une tendance marquée à s’accentuer, plus particulièrement pour les trous
forés selon un angle plat ou positif. Le taux moyen s’établissait à environ 1 o par 100 mètres. L’azimut ne montrait aucun
écart particulier vers la droite ou la gauche.
Les échantillons en rainure continus, coupés à la scie, ont été prélevés le long de la descenderie d’exploration
souterraine et ont fait l’objet d’une coupe transversale à la fin de 2007 et au début de 2008. La largeur des échantillons varie
de 1,1 mètre à 3,1 mètres et s’établit en moyenne à moins de 2 mètres. Des bâches ont été placées le long de la rainure afin
de s’assurer que toute la matière, y compris les fines, était prélevée. Tous les échantillons ont été ensachés et scellés au
moyen de sceaux intraficables pour l’expédition. Les échantillons en rainure ont été prélevées dans le tunnel d’exploration,
qui se trouve dans la zone minéralisée. Ainsi, aucun facteur ne pourrait avoir une incidence importante sur l’exactitude et la
fiabilité des résultats ou sur la qualité des échantillons.
Sécurité des échantillons
Tous les échantillons de forage sont transportés par camion des emplacements de forage au chantier pour y être
entreposés dans un entrepôt sûr fermé. Ces tâches sont exécutées par des employés de Yamana et sont placés sous leur
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autorité. Les échantillons sont ensuite expédiés directement aux installations de préparation d’ALS-Chemex ou d’Alex
Stewart à Mendoza par une entreprise de camionnage commercial qui a des arrangements avec le laboratoire. Les
échantillons sont placés dans des gros sacs en plastique tissés durables dotés d’attaches en plastique intraficables et de
sceaux numérotés. Une liste des échantillons et des sacs est préparée pour chaque livraison et vérifiée au laboratoire
dans le cadre de la chaîne de possession. Les deux laboratoires sont certifiés ISO 9001.
Tous les échantillons ont été préparés et analysés pour déterminer la présence d’or et de 39 éléments par ICP au
moyen de procédures d’analyse et de préparation d’échantillons par essai pyrognostique et spectrométrie par absorption
atomique, avec finition. Les procédures utilisées pour la préparation des échantillons en laboratoire comprennent des
échantillons à sec, un concassage grossier (70 % passant dans une maille de 2 mm), une fraction de 250 g pour la pulpe et
une fraction de fines pulvérisée d’une taille de 85 % passant dans une maille de 75 microns.
Toutes les données d’analyse provisoires sont envoyées par courriel à partir du laboratoire jusqu’au bureau de
MASA à San Juan. Les certificats relatifs aux analyses définitives sont envoyés par courriel en format PDF.
À la suite de la compilation des résultats de forage dans la base de données, un rapport d’analyse pour l’ensemble
des trous 2006-2008 a fait l’objet d’une vérification manuelle par rapport aux certificats d’analyse initiaux sur copie papier;
cette vérification a été effectuée par les membres du personnel de MASA au bureau de San Juan. La comparaison des
vérifications d’analyse par rapport aux vérifications initiales et aux vérifications de contrôle a eu lieu immédiatement après
la réception des analyses provenant du laboratoire commercial. Conformément aux normes de l’industrie, le degré de
confiance relatif à l’écart entre les vérifications d’analyse et les analyses initiales ainsi que les analyses de contrôle est
déterminé avant l’estimation des ressources et des réserves ou la communication au public des données d’analyse relatives
aux trous de forage.
D’autres validations de la vérification ont été effectuées au moment de l’importation des données dans le logiciel
Surpac aux fins de modélisation. Cette validation a permis de déceler des intervalles se superposant et des écarts entre la
profondeur de levé et celle des échantillons. Des vérifications visuelles ont également été utilisées pour déceler la présence
d’erreurs se rapportant aux levés en fond de trou.
Réserves minérales et ressources minérales
Se reporter à la rubrique « Projets miniers – Sommaire de l’estimation des réserves minérales et des ressources
minérales ».
Les ressources sont touchées par divers facteurs, notamment la récupération métallurgique, le choix de la
méthode d’extraction (la sélectivité, la récupération et la dilution) et les infrastructures. Le but visé par l’extraction est
d’optimiser ces facteurs. Yamana a obtenu un bon niveau de récupération métallurgique, maintenant un taux de plus de
80 %, et continue d’effectuer des essais métallurgiques afin d’accroître ces valeurs, plus particulièrement à l’égard des
minéraux dans le gisement AIM. Tous les modèles de ressources ont été obtenus auprès de M. Ronald G. Simpson de
Geosim, un expert-conseil externe de la Société. Pour l’optimisation des réserves, le logiciel Whittle a été utilisé et, par
la suite, les plans des carrières ont été conçus à l’aide du logiciel MineSight. Aux fins de planification, un tableur
dynamique a été employé. Pour ce qui est du choix de la méthode d’extraction, deux méthodes d’extraction ont été
envisagées. Bien que ces deux méthodes d’extraction puissent être utilisées pour le gisement de la zone inférieure ouest
QDD, la Société a choisi la méthode du foudroyage de face, puisqu’elle devrait donner un rendement grandement
supérieur, permettre l’accroissement des ressources et composer de manière adéquate avec les contraintes
géotechniques. L’infrastructure dont dispose Gualcamayo à l’heure actuelle est supérieure aux normes et a été conçue
selon des normes de sécurité très élevées. L’incidence négative que pourraient avoir ces facteurs sur les ressources
actuelles de Gualcamayo est très faible.
Exploitation minière
Méthode d’extraction et procédé métallurgique
Plusieurs programmes d’essai importants ont été élaborés pour déterminer la réaction métallurgique des
gisements QDD, AIM et de la zone inférieure ouest QDD et pour optimiser les schémas de traitement de chacun d’eux.
- 67 -

La conception de l’exploitation à ciel ouvert QDD et du schéma de traitement de l’usine est fondée sur les
résultats d’essais de concassage et métallurgiques complets exécutés par Research Development Inc. (« Rdi »), de
l’Université de San Juan, et par d’autres laboratoires.
Le circuit de concassage conçu pendant la phase des études techniques détaillées pour le projet Gualcamayo
comprend un concassage primaire, secondaire et tertiaire. Le volume et la teneur du minerai d’alimentation utilisé
étaient tirés du modèle d’extraction mis à jour établi en fonction des données d’exploration géologique de 2006. Le
coefficient de récupération de 80 % est fondé sur les essais de RDi à l’Université de San Juan.
L’usine de traitement de Gualcamayo fonctionne, en règle générale, à une capacité d’environ 1 100 tonnes par
heure (7 600 000 tonnes par année, selon une récupération de 80 %); toutefois, l’équipement du circuit a été conçu pour
un débit maximal de 1 250 tonnes par heure afin de permettre de mener une campagne visant le minerai de AIM et de la
zone inférieure ouest QDD dans l’usine de traitement au cours de la durée de vie de la mine.
Zone supérieure QDD :
Le gisement QDD se trouve dans une zone à topographie accidentée. Les pentes naturelles dans la plupart des
zones d’extraction sont supérieures à 40 o et, dans certaines zones, dépassent 80 o . L’altitude la plus élevée de la mine est
de 2 670 m et la plus faibles, de 1 940 m.
La teneur limite de traitement de 0,18 g/t Au a été calculée en fonction d’un prix de l’or de 480 $ l’once, d’un
taux de récupération de 80 % et d’un coût de traitement de 2,19 $ la tonne. Les frais d’exploitation liés au procédé
incluent les frais généraux et frais d’administration, les coûts énergétiques et les dépenses environnementales. Cette
teneur a été utilisée pour le calcul des réserves de la mine. Tous les blocs d’une teneur inférieure à 0,18 g/t étaient
considérés comme des roches stériles. La taille de la mine est très sensible au prix de l’or. La taille de la mine et sa
forme augmentent de manière significative à un prix de l’or de 220 $ l’once et de 480 $ l’once. À un prix de 220 $
l’once, un total de 0,925 millions d’onces d’or peuvent être extraites de manière rentable. À un prix de 480 $ l’once, un
total de 1,79 million d’onces d’or peuvent être extraites de manière rentable. Ces augmentations importantes peuvent
être attribuées à la topographie, à la forme du corps minéralisé et à la répartition de la teneur.
Les blocs dans le modèle de blocs ont une dimension de 10 m de hauteur, de 10 m de largeur et de 10 m de
longueur. À l’échelle du laboratoire, la taille et la forme de la minéralisation sont inconnues. Chaque bloc est modelé à
titre de minerai ou de stérile. La taille du bloc correspond à la hauteur du gradin de 10 m. La dilution interne est
comprise dans le calcul du modèle de blocs. La dilution externe présente en raison de facteurs liés à la géométrie et aux
stériles entre les couches a été calculée.
Le calendrier de production a été élaboré en fonction de la conception définitive de la mine. Afin de maximiser la
valeur actualisée nette du projet, l’extraction de minerai à haute teneur et l’élimination des stériles sont prévues au cours de
la première année d’exploitation. Le calendrier de production repose sur un taux de production de 7,6 millions de tonnes
par année provenant de la mine à ciel ouvert QDD et sur un plan de mine élaboré dans le cadre du rapport de faisabilité. Ce
rapport fait état d’une réserve d’environ 1,4 million d’onces d’or récupérable au cours d’une durée de vie de 10 ans.
En 2009, Gualcamayo a produit 143 471 onces d’or, provenant principalement du gisement supérieur QDD.
En 2010, Gualcamayo a produit 135 140 onces d’or provenant principalement du gisement supérieur QDD.
Zone inférieure ouest QDD :
En 2010, l’étude de faisabilité a été rehaussée grâce à l’intégration des travaux d’ingénierie préliminaires de
Metálica Consultores. Seule la méthode d’exploitation par sous-niveaux abattus permettrait éventuellement d’atteindre
la cadence de production souhaitée pour le projet (5 000 tonnes par jour ou 1,8 million de tonnes par année); l’emploi
d’une autre méthode se traduirait par une cadence de production sensiblement inférieure. Les données actuellement
disponibles dénotent la viabilité technique de cette méthode entre les hauteurs de 1 800 et de 1 900 masl.
L’abattage en masse présente un risque important pour la production à grande échelle dans la zone inférieure
ouest QDD. Le plan de production actuel indique que les trois dernières années de production minière seront exploitées
entièrement par abattage de masse.
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Metálica a acquis de l’expérience dans l’abattage de masse dans le cadre de ses activités minières au Chili, plus
précisément aux mines El Soldado et Santos. Bien que Metálica prévoie obtenir un résultat positif de l’emploi de la
méthode d’abattage de masse dans la zone inférieure ouest at QDD, l’abattage de masse demeure l’un des aspects les
plus complexes de la récupération des réserves de la zone inférieure ouest QDD.
Le corps minéralisé de la zone inférieure ouest QDD se trouve à environ 150 mètres sous l’exploitation à ciel
ouvert. L’extraction souterraine présente également un risque lié à la formation d’un cratère d’affaissement dans le puits.
Réserves
consolidées
Zone
inférieure
QDD
Le tableau suivant présente les réserves minérales estimatives de la zone inférieure ouest QDD :
Teneur
limite
Au
en g/t Tonnes
Réserves prouvées Réserves probables Réserves prouvées et probables
Teneur
en Au
g/t
Onces
contenues Tonnes
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Teneur
en Au
g/t
Onces
contenues Tonnes
Teneur
en Au
g/t
Onces
contenues
1,00 1 214 708 2,63 102 687 9 542 354 2,12 651 255 10 757 062 2,18 753 948
L’étude de faisabilité visant le projet souterrain de la zone inférieur ouest QDD a été mise à jour et tient compte
du modèle géométallurgique, du nouvel accès à la mine et de nouveaux modèles géologiques fondés sur le forage
intercalaire de 2009-2010.
Dans le scénario de base compte tenu des réserves actuelles, la production prévue s’élève à 492 400 onces d’or
sur 7,5 ans pour un coût décaissé moyen de 372 $ l’once, soit une valeur actualisée nette après impôt, à un taux
d’actualisation de 5 %, de 63,1 millions de dollars et un taux de rentabilité interne de 20 %.
Les risques de nature économique liés au projet comprennent le contrôle des dépenses en immobilisations et le
respect des échéances pour la réalisation du projet.
Les problèmes éventuels liés à la complexité de la méthode d’extraction et d’aménagement représentent un
risque technique d’importance. Le projet exigera un niveau élevé de gestion technique. La diminution de la récupération
métallurgique en profondeur pourrait se révéler un problème important pour le creusement de la mine.
Amélia Inés et Magdalena :
L’étude de faisabilité pour les zones Amelia Ines et Magdalena a été effectuée par Metálica Consultores sous la
supervision de MASA (filiale en propriété exclusive de Yamana située en Argentine).
Les zones minéralisées aurifères du gisement AIM sont composées principalement de skarn, de brèches et de
marbres sulfurés renfermant des quantités moindre de cuivre, de zinc et de molybdène en plus d’une minéralisation
or-arsenic de phase tardive.
Le skarn renferme des quantités moindres de chalcopyrite, de sphalérite, de galène, de pyrrhotite et de pyrite
qui ont précédé la mise en place de la minéralisation or-arsenic (AMEC, 2005). La minéralisation aurifère s’étend audelà
du skarn dans les marbres avoisinants.
Les essais métallurgiques historiques exécutés avant mai 2007 sont décrits dans le rapport technique de 2007
visant le terrain Gualcamayo qui a été rédigé par Wardrop Engineering (Wardrop, 2007).
Pour appuyer l’essai métallurgique de AIM, Yamana a retenu les services d’un expert-conseil externe pour compiler
les résultats des études métallurgiques réalisées à ce jour. Le minerai, selon les principales conclusions de cette étude :
• renferme 12 % d’or libre;
• est associé à 84 % avec les sulfures;
• 4 % d’or est occlus dans les stériles.

La minéralogie complexe et la taille du grain des particules fines d’or auront une incidence défavorable sur
l’extraction par cyanuration de l’or de cette matière.
Pour les besoins de l’estimation des réserves, la récupération est évaluée à 45 % compte tenu d’une
consommation de cyanure de 1,5 kilogramme par tonne et d’une consommation de chaux de 8 kilogrammes par tonne.
Dans le cas des minerais mixtes, la récupération aurifère est évaluée à 65 %, compte tenu d’une consommation
de cyanure de 750 grammes par tonne et d’une consommation de chaux de 2 kilogrammes par tonne.
Pour le minerai oxydé seulement, la récupératon aurifère est évaluée à 80 %, compte tenu d’une consommation
de cyanure de 500 grammes par tonne et d’une consommation de chaux de 1,5 kilogramme par tonne.
Metálica Consultores a défini l’optimisation du puits définitif et la séquence d’extraction pour les corps Amelia
Inés et Magdalena à l’aide du logiciel Whittle Four-X, compte tenu des paramètres techniques et économiques décrits
dans les rubriques suivantes. Il est à noter que, pour l’établissement du puits définitif, seules les ressources mesurées et
indiquées ont été prises en compte, les ressources présumées étant considérées comme des déchets.
Réserves AIM
Le tableau suivant présente les réserves probables et prouvées diluées des gisements AIM.
Teneur
Prouvées Probables Prouvées et probables
Puits
limite
Au en
Tonnes
Teneur
en Au
Contenu Tonnes
Teneur
en Au
Contenu Tonnes
Teneur
en Au
Contenu
g/t t g/t oz t g/t oz t g/t oz
Amelia Inés 0,18 200 550 2,02 13 023 1 710 450 2,08 114 227 1 911 000 2,07 127 251
Magdalena 0,18 218 400 1,68 11 812 2 734 200 1,70 148 972 2 952 600 1,69 160 783
Total 0,18 418 950 1,84 24 835 4 444 650 1,84 263 199 4 863 600 1,84 288 034
Marchés
L’argent aurifère sous forme de lingots adaptés à une fonte directe et à un échantillonnage constitue le produit
final de la mine Gualcamayo. Les lingots de Gualcamayo renferment de 80 % à 90 % d’or, le reste étant composé de
métaux de base. La totalité de la production de lingots est exportée à partir de l’Argentine, expédiée par transport
terrestre et par fret aérien pour un affinage définitif à l’étranger. L’argent aurifère sera expédié sous forme de barres
pesant de 15 à 30 kilogrammes à partir de San Juan, puis par fret aérien à partir de l’aéroport international de Mendoza.
Contrats de vente
L’exportation de la matière provenant de la zone supérieure QDD a débuté au cours du deuxième trimestre de
2009. Yamana vend toute la matière au taux du marché. Yamana continue d’évaluer les possibilités de règlement
relatives à la vente de la matière à un affineur ou d’inscrire au crédit le résultat du processus d’affinage dans un compte
de métaux pour la vendre à des tiers (des courtiers en lingots).
Facteurs environnementaux
Un plan de fermeture conceptuel a été élaboré pour le projet Gualcamayo, et a été soumis dans le cadre du
rapport d’évaluation des incidences environnementales. Ce plan envisage à la fois des scénarios de fermeture temporaire
(par exemple, en cas de baisse du prix de l’or) et de fermeture définitive.
Une fois l’exploitation terminée, les activités de fermeture, ce qui comprend la démolition et le démantèlement,
la remise en état et la stabilisation chimique et physique des remblais de lixiviation, devraient être achevées dans un
délai de deux ans. La surveillance au plan environnemental et géotechnique devrait se poursuivre selon un calendrier
réduit pour une période supplémentaire de quatre ans jusqu’à la fermeture définitive.
- 70 -

Dans l’étude des incidences environnementales, la Société s’est engagée à améliorer et à mettre à jour le plan
de fermeture pendant la durée de vie du projet, ainsi qu’à soumettre un plan de fermeture définitif aux organismes de
réglementation du secteur minier deux ans avant la date de clôture définitive prévue.
Taxes et impôts
Une taxe de rétention des importations de l’ordre de 5 % doit être acquittée sur la valeur de l’argent aurifère
exporté. En outre, un taux d’imposition sur le revenu de 35 % s’applique sur le revenu imposable net des entreprises qui
résident dans le pays. Le revenu imposable net est calculé en fonction du bénéfice net comptable, déduction faite des
déductions fiscales, comme les déductions supplémentaires liées aux frais d’exploration et d’aménagement et à
l’amortissement accéléré des infrastructures au cours des trois premières années. Compte tenu de ces déductions
particulières, Minas Argentinas S.A. estime prudemment qu’aucun impôt ne devra être payé au cours des trois premières
années d’exploitation.
Les estimations des coûts en capital n’ont pas été prises en compte dans le modèle de blocs. L’impôt sur les biens
mobiliers personnels a été pris en compte en fonction des actifs de la Société et est estimé correspondre à 0,5 % des avoirs
nets. La taxe sur la valeur ajoutée (généralement 21 % sur le prix net des biens et des services achetés) doit être acquittée au
moment de l’achat ou de l’importation, ce qui génère un crédit d’impôt pouvant être récupéré à partir du moment où les
activités d’exportation débutent. La taxe sur la valeur ajoutée n’a pas été prise en compte dans le modèle, mais son effet
éventuel doit être envisagé, puisqu’elle pourrait avoir une incidence négative (en raison des charges financières liées aux
immobilisations pendant la phase de construction) sur le calcul du taux de rentabilité interne.
Durée de vie de la mine
La durée de vie estimative de l’ensemble des mines s’établit à neuf ans. Le délai de récupération pour le scénario
de référence visant les ressources combinées de QDD, de la zone inférieure ouest QDD et de AIM, selon l’étude de
délimitation de l’étendue, s’établit à 4,9 ans, en fonction d’un coût en capital initial de 265 millions de dollars.
Activités d’exploration et d’aménagement en cours
La méthode d’exploitation souterraine prévue a été l’extraction par foudroyage de face, puisqu’elle est
susceptible d’offrir un rendement grandement rehaussé, de permettre un accroissement des ressources et de mieux
composer avec les contraintes géotechniques. La méthode par chambres-magasins avec remblayage permettrait de
devancer l’échéance de la production provenant de la zone inférieure ouest QDD; toutefois, la méthode de foudroyage
de face prévoit une durée de vie prolongée et un rendement ainsi qu’une valeur supérieurs. La Société poursuivra les
travaux de forage en vue d’éprouver le prolongement ouest de la zone inférieure ouest QDD, pouvant ainsi accroître de
manière significative les réserves. De l’avis de la Société, la réalisation de forages supplémentaires et le prolongement
de la zone inférieure ouest pourraient permettre de devancer l’échéance dans le cas de la méthode de foudroyage de face
en débutant l’extraction dans l’extrémité ouest, accélérant ainsi la production et augmentant davantage la valeur de la
zone inférieure ouest et le rendement pouvant en être tiré.
Le projet est conforme aux résultats économiques minimaux exigés par Yamana (c’est-à-dire un taux de
rentabilité interne de 20 %); toutefois, il sera nécessaire de prendre les mesures suivantes afin de permettre la poursuite
du projet souterrain de Gualcamayo : a) rehausser le sélectivité de la mine souterraine; b) accroître la récupération des
ressources; c) réduire les coûts d’extraction; d) réduire les coûts en capital (utilisation de camions pour le transport
jusqu’au convoyeur de l’exploitation à ciel ouvert).
En 2009, 34 trous de forage au diamant totalisant 7 707 mètres ont été creusés dont 12 dans la zone inférieure
ouest QDD, 15 dans la zone minéralisée Salamanca récemment découverte et 5 dans la zone Las Vacas.
À Salamanca, qui se trouve dans l’État de La Rioja à 10 kilomètres au nord de Gualcamayo, 17 trous de forage au
diamant ont été creusés, pour un total de 3 930 mètres. Le forage a délimité une zone de minéralisation d’au moins
400 mètres de longueur et 200 mètres d’aval-pendage et qui est ouverte dans toutes les directions. Une nouvelle ressource
devrait être établie au cours de la première moitié de 2010, en plus des essais métallurgiques.
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Mine Minera Florida (terrain Alhué)
Description et emplacement du terrain
La mine Minera Florida (également connue sous le nom de terrain Alhué ou de mine Pedro Valencia) se trouve
dans la chaîne côtière de la région métropolitaine du centre du Chili, à environ 75 km au sud-ouest de Santiago, à proximité
de la ville de Melipilla. Le terrain est constitué de 166 licences d’exploitation minière, couvrant une superficie totale
d’environ 15 600 hectares. Trente-six licences d’exploitation minière visent la zone de la mine, ce qui comprend la mine,
l’usine et les autres infrastructures. Le terrain appartient en partie à Yamana, qui en loue également une partie, et la mine
Pedro Valencia se trouve à l’intérieur des limites du terrain. Les permis d’exploitation de la zone de la mine Pedro Valencia
et dans les environs de celle-ci sont compris dans un bloc rectangulaire (2,5 km sur 1,5 km) comptant 33 permis. Le terrain
comprend également 133 concessions minières dans une vaste zone entourant les permis d’exploitation.
Yamana est devenue le propriétaire véritable de Minera Florida à la suite de l’acquisition de la totalité de
Meridian Gold Inc. le 31 décembre 2007.
La Société n’a aucun passif environnemental impayé pour la mine Minera Florida. Tous les permis au plan
environnemental sont en vigueur et les activités d’extraction aurifère n’ont pas d’incidence importante ou inhabituelle
sur l’environnement.
Accessibilité, climat, ressources locales, infrastructure et physiographie
L’accès au terrain se fait par une route revêtue. On emprunte la route 78 vers Melipilla sur une distance
d’environ 60 km, puis les routes secondaires 34 et 21 en direction sud sur une distance d’environ 60 km et ensuite la
route secondaire 29 en direction est sur une distance d’environ 55 km. La distance totale entre le terrain et Santiago est
d’environ 175 km.
Les sources et les cours d’eau permanents sont courants sur le terrain. Les précipitations annuelles moyennes
totalisent environ 330 mm et ont lieu principalement l’hiver, de juin à août, qui est relativement pluvieux. La
température varie entre zéro et 12 o C pendant l’hiver jusqu’à un maximum d’environ 35 o C (moyenne d’environ 14 o C)
pendant l’été, de novembre à mars.
Les villes d’Alhué et d’El Asiento sont situées à proximité de la mine Alhué, également connue sous le nom de
mine Pedro Valencia, et elles comptent une population d’environ 3 000 personnes en tout (environ 2 650 habitants à
Alhué et 350 habitants à El Asiento), dont certains sont des employés de la mine. Le transport jusqu’à la mine Alhué ou
jusqu’à l’usine est assuré par des véhicules appartenant à l’entreprise.
Le terrain Alhué se trouve dans une zone ayant un relief topographique de modéré à abrupt qui est caractérisé
par des vallées étroites et des collines élevées. De façon générale, la région se caractérise par la présence d’une vallée
centrale de 2 km à 3 km de largeur, entourée de deux chaînes de montagnes, qui font partie de la chaîne côtière du centre
du Chili. L’altitude se situe entre 1 500 à 2 300 m au-dessus du niveau de la mer, les montagnes pouvant généralement
atteindre 2 000 m au-dessus du niveau de la mer.
El Asiento, ville située à environ 12 km de la mine Pedro Valencia, est reliée au réseau d’énergie électrique
chilien assure l’approvisionnement en énergie électrique. Des services téléphoniques et d’Internet à haute vitesse sont
également disponibles sur les lieux. L’alimentation en eau est assurée à partir de petites rivières et de ruisseaux sur le
terrain. Les infrastructures pour l’équipement minier et la main-d’œuvre existent à Melipilla, à Rancagua et à Santiago
dans le centre du Chili, où un certain nombre de gisements souterrains sont en production, notamment la mine cuprifère
El Teniente.
La végétation de la zone Alhué comprend diverses espèces d’herbes et d’arbres, comme le chêne, le pin, le cyprès
de montagne et une espèce rare de palmier, une plantation récente de Minera Florida.
Historique
Les activités de prospection et d’extraction dans la région métropolitaine du centre du Chili, qui encaisse le
gisement Alhué, remontent au début du 18 e siècle, alors que des gisements d’or alluvionnaires étaient exploités le long
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des ruisseaux et des rivières. Les travaux de prospection ont mené à la découverte de plusieurs occurrences aurifères et à
l’aménagement de gisements aurifères dans des filons de quartz en 1739, ce qui a donné lieu à une petite ruée vers l’or.
En 1886, Albion Mining Company a construit une usine de cyanuration, la première de ce genre au Chili, et a
entrepris la production d’or selon la méthode par cyanuration. Quelques années plus tard, Sociedad Aurífera de Alhué a
construit une usine de flottation et exploité une mine ainsi qu’une usine jusqu’en 1944. De 1944 à 1986, peu d’activités
d’exploration ou d’extraction ont été réalisées dans la région.
En 1986, Sociedad Minera Maipo S.A. (SMM, société remplaçante de Florida) a entrepris une exploration et
une évaluation régionale de la zone. En 1987, SMM a construit une usine de traitement, aménagé les filons aurifères du
gisement Alhué et entrepris une exploitation minière à petite échelle aux gisements Lo Toro et Pedro Valencia
(actuellement Petro Valencia est désignée sous le nom de mine Alhué).
Au début de 2001, SMM, dans le cadre d’une coentreprise avec Sociedades Agua Fria y Mila de Alhué, a
construit l’usine de flottation actuelle et a amorcé le traitement du minerai provenant de la mine Pedro Valencia de
même que de la mine El Mayzano située à proximité. De 1987 à la fin de décembre 2009, près de 7,6 millions de tonnes
de matières d’une teneur moyenne de 5,6 g/t Au et de 50 g/t Ag ont été extraites de la mine Pedro Valencia, pour une
production d’environ 1,4 million d’onces d’or.
Cadre géologique
Pour ce qui est de la géologie régionale et locale, la zone du terrain Alhué repose sur des roches intrusives et
volcaniques du Crétacé supérieur. Les roches volcaniques comportent de l’andésite porphyrique, de l’andésite
bréchique, du tuf lithique et cristallin et du tuf bréchique. La grande majorité de ces roches ont également été marquées
par une séquence d’altération hydrothermale. Les roches intrusives sont composées principalement de granodiorites et
de monzodiorites.
La formation Lo Valle comprend une série alternée de roches pyroclastiques (brèches et tufs) et de coulées de
lave d’andésitique à dacitique subaérienne. Ces roches ont fait l’objet d’une intrusion par le batholite de composition
granodioritique de l’Éocène précoce. Le batholite couvre une large partie de la section au sud, au sud-ouest et au nordouest
de la zone reposant sur la formation Lo Valle. La zone de contact générale entre ces deux domaines montre une
orientation nord-ouest. L’âge radiométrique (K/Ar et Ar/Ar sur biotites) pour le batholite varie de 80+ 1 millions
d’années à 92+ 2 millions d’années. À l’échelle locale, les vestiges de la formation Lo Valle sont présents dans le
batholite sous forme de lambeaux de toit et affichent un métamorphisme de contact. La série volcanique a subi un
métamorphisme de faible teneur, comme en témoigne la présence de montmorillonite, de chlorite, de laumontite, de
calcite, de quartz-albite, de prehnite, d’épidote et de pumpellyite. Dans la zone située au nord et au nord-ouest de la
mine Alhué, les roches de la formation Lo Valle sont en discordance avec les roches de la formation Veta Negra du
Crétacé de moyen à supérieur et de la formation Horqueta du Crétacé inférieur. L’orientation générale des zones
minéralisées est parallèle à la zone de contact avec le batholite.
Pour ce qui est de la géologie locale, les roches de la zone Alhué forment une séquence homoclinale d’une
épaisseur d’environ 1 800 m montrant une direction générale à l’azimut variant de 030 o à 330 o et plongeant faiblement de
20 o à 40 o en direction est. Dans la zone, on trouve deux types de roches intrusives : des roches monzogranitiques et des
corps hypovolcaniques. Les affleurements de monzogranite sont généralement observés dans les berges de Quebrada Agua
Fría et de Quebrada Las Animas. Leur couleur varie de grisâtre à jaune et ils présentent une structure hypidiomorphe à
grains moyens. La composition minéralogique correspond à du quartz (60 %), à de l’orthoclase (35 %) et à du
biotite+muscovite (5 %), et les altérations limoniteuses (avec des traces de pyrite) sont courantes. Le corps hypovolcanique
renferme des filons-couches mafiques interstratifiées d’une épaisseur de 1 à 10 mètres et conformes aux tufs andésitiques
encaissants. Deux unités de filons-couches ont été constatées; il s’agit de Filón Casino et de Filón Cadena.
Minéralisation
La minéralisation aurifère de la zone de la mine Alhué est présente sous forme d’or natif et d’électrum associés
aux minéraux sulfurés comme la pyrite, la chalcopyrite, la sphalérite et la galène ainsi que la magnétite. La minéralisation
est généralement associée à l’altération hydrothermale, notamment le quartz, l’adulaire, l’épidote, la chlorite et l’actinolite.
Quatre types de quartz sont présents : le quartz gris siliceux, le quartz vert, le quartz translucide et le quartz blanc. Certains
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filons montrent une zonalité métallique avec une zone riche en argent et en zinc dans la partie supérieure du filon, une zone
riche en or dans la partie centrale et une zone riche en zinc dans la partie inférieure du filon.
En général, les structures minéralisées comprennent un filon de quartz interne (noyau) composé de matières
présentant un envahissement de quartz ou des quartz massifs, entourés de stockwerks de filonnets de quartz ou de
brèches hydrothermales, qui sont tous deux minéralisés.
La minéralisation aurifère dans la zone de la mine Alhué a été repérée dans quatre types de roche. Ces roches
sont adjacentes, comme suit : (1) du tuf cristallin silicifié; 2) du tuf cristal-lithique; 3) du tuf bréchique; et 4) de
l’andésite porphyrique.
On compte au moins 19 filons minéralisés découverts et partiellement aménagés dans la zone de la mine Alhué.
L’épaisseur de ces filons varie de 0,8 m à 30 m, et la teneur moyenne va de 1,5 g/t Au à 12 g/t Au, de 6 g/t Ag à
100 g/t Ag et de 0,1 % Zn à 1,81 % Zn. Bon nombre des filons minéralisés dans la zone de la mine Alhué ne sont pas
affleurants, mais ils sont connexes à des structures repérées dans le cadre de forage au diamant souterrain.
Quatre séries de structures minéralisées importantes sont constatées dans la région :
• les structures d’orientation nord-ouest – les filons ont en général de 0,2 mètre à 2,5 m d’épaisseur et s’étendent
sur une distance d’environ 160 m et d’environ 200 m sur le plan vertical;
• les structures est-ouest – les filons ont de 2 à 30 m d’épaisseur et s’étendent sur une distance de 150 m à environ
300 m et d’environ 400 m sur le plan vertical;
• les structures d’orientation nord-est – les filons varient de 0,5 à 3 m d’épaisseur et s’étendent sur une distance de
50 m à 200 m et de plus de 200 m sur le plan vertical;
• les structures d’orientation nord – les filons ont de 1 à 6 m d’épaisseur et s’étendent sur une distance de plus de
1 000 m et de plus de 400 m sur le plan vertical.
Forage
Des forages totalisant 236 369 m ont été réalisés au gisement Alhué. Ces travaux comprenaient le forage de
26 578 m qui a été effectué en 2009 (jusqu’à la fin d’octobre), avec des recoupements à Centenario, Lisset, Polvorin, Mina
Este et Sorpresa.
Les procédures utilisées pendant les programmes de forage sont les suivantes :
a) L’emplacement de l’orifice de tous les trous de forage fait l’objet de levés et est repéré par l’équipe de
Minera Florida.
b) Un appareil de levé Maxibor est utilisé pour fournir de l’information de contrôle portant sur la
déviation au plan directionnel (de l’azimut et de l’inclinaison) de chaque trou. Comme la roche hôte
renferme des quantités notables de magnétite, ce système utilise une source lumineuse sur laquelle le
magnétisme environnant n’a pas d’effet.
c) Une diagraphie lithologique est effectuée à l’égard de la carotte de forage, et des observations
géotechniques sont formulées par les géologues de la Société. Tous les renseignements sont inscrits à la
main dans les diagraphies faisant état de toutes les données en fond de trou, y compris les valeurs
d’analyse.
Les services de Major Drilling Chile S.A. et de Geotec Boyles Bros. S.A. ont été retenus à titre d’entrepreneurs
en forage.
En 2008 et 2009, les travaux d’exploration en surface dans la zone Membrillo ont permis d’obtenir des valeurs
importantes pour plusieurs trous de forage. Les filons ciblés par le forage d’exploration comprenaient les filons Membrillo
et Pisgina. Les services d’Atacama Drilling Ltda. ont été retenus à titre d’entrepreneur en forage pour le forage en surface
de la zone Membrillo.
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Échantillonnage et analyse
La méthode d’échantillonnage des carottes et d’échantillonnage souterrain à Minera Florida est la suivante :
a) Carotte au diamant : Les carottes sont placées dans des boîtes étiquetées à l’emplacement de forage et
les boîtes sont transportées jusqu’au lieu de diagraphie. Les intervalles d’échantillonnage/analyse ont
généralement un mètre de longueur, mais peuvent être réduits conformément aux limites géologiques.
Des numéros d’échantillons sont attribués aux intervalles. Les échantillons internes et de référence
certifiés, les pulpes de contrôle et les échantillons stériles sont insérés dans la série d’échantillons.
Aucun échantillon de forage répété n’a été expédié aux fins d’analyse. La carotte est photographiée au
moyen d’un appareil numérique. Les échantillons de carotte sont coupés en deux, une moitié étant
envoyée aux fins d’analyse et l’autre entreposée sur les lieux. Les échantillons de carotte sont placées
dans des sacs et expédiés à Acme Analytical Laboratories S.A. (« Acme ») à Santiago. Les orifices de
forage font l’objet d’un levé et un appareil Maxibor est utilisé pour réaliser les levés de position en
fond de trou. La quantité de carottes récupérées pour chaque intervalle diagraphié est consignée dans
la diagraphie. Aucune statistique globale de récupération de carottes n’a fait l’objet d’un examen;
toutefois, par suite de l’examen d’un certain nombre de diagraphies de forage et de l’inspection
visuelle des carottes divisées provenant de plusieurs trous de forage, on estime que la récupération
globale des carottes est supérieure à 90 %.
b) Échantillonnage souterrain : Les tailles souterraines sont lavées et les zones de contact de la
minéralisation sont signalées. Les échantillons en rainure sont prélevés à l’horizontal sur la taille des
minerais et des déchets pour les contacts des zones géologiques. Les échantillons ont une longueur
maximale de un mètre. Les échantillons sont ensachés et envoyé au laboratoire de Minera Florida aux
fins de préparation et d’analyse. Aucun échantillon de référence ou de contrôle n’est inséré dans la série.
Avant que Yamana ne soit propriétaire de l’exploitation, des échantillons de carottes entières et de matériaux
abattus étaient utilisés par Minera Florida afin d’établir une estimation des ressources et de déterminer la teneur.
Minera Florida a fait appel à Acme pour toutes les analyses effectuées dans le cadre du forage d’exploration et
de carottes intercalaires. Les échantillons de carottes ont été expédiés par camion au laboratoire dans des lots scellés. Le
laboratoire de Minera Florida manipule tous les échantillons de la production provenant de la mine. Les échantillons de
référence certifiés, de même que les pulpes de contrôles et les échantillons stériles, ont été utilisés aux fins de contrôle
de la qualité. Aussi, les échantillons de pulpes ont été soumis à nouveau à une analyse dans un deuxième laboratoire à
l’extérieur (ALS Chemex situé à La Serena, au Chili). Aucun échantillon double n’a été soumis.
En 2009 (jusqu’au 9 novembre 2009), un total de 160 envois d’échantillons de forage contenant un total de
14 908 échantillons ont été expédiés à Acme. Au cours de la même période, 13 454 échantillon de production (carottes,
échantillons en rainure, échantillons de matériaux abattus) ont été expédiés au laboratoire de Minera Florida en
770 envois. Un total de 15 échantillons de référence d’une teneur aurifère variée était disponible et un total de 662
échantillons de référence individuels ont été insérés dans la série d’analyses. En tout, 6 288 échantillons de contrôle ont
été insérés et 399 échantillons stériles ont été soumis. De plus, 704 échantillons de contrôle de sable quartzeux ont été
traités dans le laboratoire de Minera Florida.
Minera Florida a utilisé les procédures de préparation et d’analyse des échantillons suivantes :
a) un formulaire de dépôt a été rempli par un géologue ou un technicien de Minera Florida et remis
conjointement aux échantillons à Acme à Santiago;
b) les échantillons ont été ouverts et séchés à 105 o C, comme il convient;
c) la totalité des échantillons ont été concassés pour obtenir une taille d’au moins 85 % passant
-10 mailles. Les concasseurs ont été nettoyés avec de l’air compressé entre chaque échantillon et avec
du sable quartzeux après dix échantillons. Des vérifications granulométriques ont été effectuées tous
les 30 échantillons;
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d) un sous-échantillon de 1 000 grammes a été prélevé au moyen d’un diviseur rotatif pour les
échantillons de moins de quatre kilogrammes et d’un diviseur à riffles pour les échantillons de plus de
quatre kilogrammes. La division obtenue a été pulvérisée à l’aide d’un laminoir en acier chromifère
pour obtenir au moins 85 % passant -200 mailles. Des vérifications granulométriques ont été faites
tous les 30 échantillons. Les appareils de pulvérisation étaient nettoyés avec de l’air comprimé entre
chaque échantillon et avec du sable quartzeux après dix échantillons;
e) deux pulpes de 250 g ont été séparées, l’une pour l’analyse et l’autre pour l’entreposage.
La méthode d’essai pyrognostique au moyen d’un échantillon de pulpe de 30 g a été utilisée pour déterminer la
teneur en or totale. Les échantillons d’une teneur supérieure ou égale à 5 parties par million d’Au analysés au moyen
d’un essai pyrognostique avec finition par spectrométrie d’absorption atomique ont fait l’objet d’une nouvelle analyse
avec finition gravimétrique afin d’en déterminer l’exactitude. Les analyses de la teneur en argent ont été réalisées par
voie de digestion multi-acide d’un échantillon de pulpe de 1 g, suivie d’une spectrométrie d’absorption atomique. Si
l’analyse initiale était supérieure à 300 parties par million, un échantillon de 30 g faisait l’objet d’une analyse avec
finition gravimétrique pour en déterminer l’exactitude. Les analyses de la teneur en cuivre, en plomb et en zinc ont été
effectuées à l’aide d’échantillons de 1 g par voie de digestion multi-acide, suivie d’une spectrométrie d’absorption
atomique. Si l’un des métaux analysé par Acme avait une teneur supérieure à 30 % de Zn, 10 % de Pb ou 30 % de Cu, le
métal en question faisait l’objet d’une nouvelle analyse au moyen d’une méthode avec plasma induit modifié. Si l’un des
métaux analysés par Minera Florida avait une teneur supérieure à 10 % de Zn, 2 % de Pb ou 2 % de Cu, le métal en
question faisait l’objet d’une nouvelle analyse au moyen d’un facteur de dilution de 10.
Pour ce qui est de la vérification des données, une partie de la base de données de ressources et plusieurs
fichiers de diagraphie de forage ont été examinés par Scott Wilson RPA, afin de déterminer l’exactitude de la
transcription d’analyses dans les certificats. Aucune erreur significative n’a été décelée. De plus, plusieurs rapports
renfermant des graphiques de contrôle et détaillant les résultats d’analyses des échantillons de référence et de contrôle
provenant des carottes de forage en 2009 ont été examinés. Les procédures de Minera Florida semblent repérer les
erreurs d’analyse lorsque les échantillons de contrôle ou de référence ne sont pas en mesure de remplir le critère énoncé.
En 2009, jusqu’au début de novembre, on a répertorié 35 erreurs d’analyse d’échantillons de référence et de contrôle
pour les échantillons d’exploration et 35 autres erreurs pour les analyses de production. Dans ces cas, les essais
individuels, ou le lot dans son ensemble, ont été repris. Si la valeur de référence était inférieure à moins de 5 g,
l’échantillon de référence et les deux échantillons adjacents étaient soumis à une nouvelle analyse. Si la valeur d’analyse
de l’échantillon de référence était supérieure à 5 g, tout le lot était repris. Les résultats d’analyses des pulpes répétées ont
permis d’obtenir un facteur de corrélation d’au moins 97 % pour les divers métaux et teneurs.
Depuis le début du programme d’exploration avec Yamana, la vérification des données est également effectuée
par Dafne Herreros V., géologue en ressources et par Paola Coco, superviseur de la base de données de Yamana. La
vérification de données des analyses de production est effectuée en totalité par M me Karina Flores, géologue de la base
de données.
Sécurité des échantillons
Les échantillons ne sont manipulés que par le personnel autorisé de Florida. Les échantillons prélevés à
l’exploitation minière sont remis par le géologue de la mine ou par un technicien directement au laboratoire de la mine
chaque jour après la réalisation de l’échantillon souterrain. Toutes les carottes provenant des trous de forage souterrains
sont acheminées directement des appareils de forage à la zone de diagraphie et d’échantillonnage, qui se trouve sur le
terrain de la mine et qui est protégée par le personnel autorisé de la mine ou par le personnel d’exploration. Les
intervalles de carottes potentiellement minéralisés sont photographiés, diagraphiés et échantillonnés et les échantillons
sont remis directement à Acme au Chili.
Chaque échantillon se voit assigner un numéro d’échantillon unique afin de pouvoir être retracé dans le cadre
des procédures d’échantillonnage et d’analyse ainsi qu’aux fins de validation par rapport au site d’échantillonnage
initial. La deuxième moitié de la carotte est entreposée sur les lieux comme échantillon de contrôle, disponible à des fins
d’examen et de rééchantillonnage, au besoin.
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Ressources minérales et réserves minérales
Se reporter à la rubrique « Projets miniers – Sommaire de l’estimation des réserves minérales et des ressources
minérales ».
Scott Wilson RPA a examiné l’estimation des ressources minérales et des réserves minérales de la mine Pedro
Valencia de Minera Florida, comme il a été annoncé par Yamana au 31 décembre 2009. Scott Wilson RPA a effectué un
certain nombre de vérifications afin de contrôler les diverses procédures et les nombreux calculs employés dans les
estimations de Minera Florida, notamment la méthode employée pour estimer le volume et la teneur des blocs de
ressources et de réserves. Outre quelques exceptions, Scott Wilson RPA a déterminé que la valeur et la compilation des
teneurs aurifères étaient consignées et calculées correctement, comme il a été observé dans les coupes géologiques et les
plans. Scott Wilson RPA dénote que, bien qu’il ne s’agisse pas d’un élément essentiel, une épaisseur minimale n’a pas
été appliquée à la structure minéralisée pour l’estimation des ressources minérales.
Dans le cadre de la vérification, Scott Wilson RPA a effectué une estimation indépendante de quatre filons
(Centenario, Milenium, Peumo et Tribuna) afin de bien comparer les estimations de Yamana avec les siennes, en fonction
des données relatives aux trous de forage souterrains et aux modèles fil de fer fournis. L’extraction est en cours dans les
filons Milenium et Peumo, mais la production n’a pas été amorcée dans les filons Centenario et Tribuna.
Yamana a compilé, au moyen des ressources mesurées et indiquées, l’énoncé de la durée de vie des réserves
souterraines. Cette procédure comporte une série d’étapes, notamment l’élaboration de données d’extraction générales
possibles fondées sur les méthodes d’exploitation par sous-niveaux abattus et par tranches montantes remblayées. Les
données générales de forage et d’excavation sont établies de manière interactive et converties en solides à l’aide du
logiciel Vulcan. La minéralisation intercalaire (le gradin) qui sera forée fait ensuite l’objet d’une modélisation. La
conception tient compte de la dilution de la mine, qui renferme des teneurs en or et en argent, en agrandissant les
solides. Toutes les ressources restantes sont automatiquement répertoriées comme ressources minérales.
Compte tenu de ces tonnes et de ces teneurs diluées, la valeur économique de chaque donnée d’extraction
possible est calculée selon un cours de l’or prévu à long terme de 825 $ l’once, d’un cours de l’argent à long terme de
14,00 $ l’once et d’un coût du zinc à long terme de 0,75 $ la livre. Ces valeurs économiques sont pondérées par rapport
aux coûts prévus d’environ 79,08 $ la tonne et à la récupération métallurgique pour chaque donnée d’extraction prévue.
Ces modèles combinant les produits d’exploitation et des coûts font partie des modèles d’extraction choisis.
Exploitation
Méthode d’extraction et procédé métallurgique
À l’heure actuelle, la mine Alhué est exploitée à un rythme d’environ 2 200 tonnes par jour (830 000 tonnes par
année). Les chantiers souterrains sont aménagés au moyen de galeries d’accès creusées à partir de la surface et un
système de rampes internes permet d’accéder aux réseaux filoniens. Des galeries de tranches individuelles sont creusées
dans les filons étroits, et l’extraction progresse à partir du haut, des piliers de semelle étant établis à des intervalles
réguliers. Cette exploitation souterraine sans rails utilise des camions articulés, un équipement électronique et
hydraulique et des jumbos de production, des chargeurs-transporteurs et un certain nombre de véhicules de service et
d’entretien au sol. Le minerai est transporté par des camions de 25 tonnes à partir de la mine jusqu’à un point de
transfert, puis du point de transfert jusqu’à l’usine de traitement par des camions de 50 tonnes. Des camions de
25 tonnes sont utilisés pour transporter les déchets.
Jusqu’en décembre 2009, un aménagement souterrain totalisant environ 121 600 mètres et comprenant des
galeries d’avancement, des travers-bancs, des galeries montants et trois tunnels d’accès, avait été creusé. De 1987 à la
fin de novembre 2009, la production totale extraite de la mine Alhué s’est établie à 7,6 millions de tonnes titrant
5,6 g/t Au, 50 g/t Ag et 1,05 % de Zn.
L’expansion prévue de la mine, dont la réalisation avait été fixée pour la fin de 2009, a fait l’objet d’un
rajustement. Les travaux d’aménagement de la galerie d’accès El Hornito et du concept de cheminée à minerai, qui
étaient en cours en 2008, ont pris fin en raison des conditions de contrôle au sol qui ont entraîné des coûts élevés
d’excavation. Les cheminées de ventilation et les autres ouvertures de la mine assurent la ventilation souterraine
nécessaire, et fournissent également des voies d’échappement en cas d’urgence.
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Marchés
Les principaux produits d’Alhué sont librement négociables, à des prix généralement connus, ce qui fait en sorte
que la vente de la production est pratiquement assurée. Scott Wilson RPA a utilisé un cours moyen de 961 $ US l’once
d’or, de 14,78 $ US l’once d’argent et de 0,87 $ US la livre de zinc pour établir le scénario de référence. Ces cours sont
fondés sur la moyenne prévue par les banques pour les matières premières au moment de la rédaction du rapport.
Contrats de vente
Scott Wilson RPA comprend que Florida vend des lingots d’argent aurifère à Johnson-Matthey et que le
concentré de zinc est vendu sur les marchés mondiaux, mais n’a pas examiné les contrats.
Durée de vie de la mine
La durée de vie prévue de la mine de Minera Florida est d’environ 4,5 ans de production.
Facteurs environnementaux
Une quantité importante de données sont disponibles relativement au statut du projet Alhué au plan
environnemental. Au cours des trois dernières années, Florida a participé à quatre importants projets d’ordre
environnemental. Il s’agit des projets suivants :
• l’agrandissement de la zone des résidus actuelle, notamment l’installation d’une couverture en polyéthylène au
fond du bassin;
• la construction d’une route et le pavage de la route qui rejoint la ville de El Asiento;
• le reboisement d’une zone adjacente à El Asiento et au sud de celle-ci avec des palmiers.
Tous les permis au plan environnemental ont été obtenus et sont en règle, et les activités n’ont pas une
incidence inhabituelle ou importante sur l’environnement. En outre, la mine a eu un effet socioéconomique positif pour
la main-d’œuvre et le village d’Alhué.
Traitement du minerai
Compte tenu de la modernisation et de l’expansion de l’usine, la récupération métallurgique globale devrait
s’élever à environ 83,0 % pour l’or, 67,7 % pour l’argent et 77,0 % pour le zinc au cours de la durée de vie de
l’exploitation minière. Ces prévisions sont semblables aux résultats antérieurs, qui s’établissaient en moyenne à 84 %
pour l’or, 71 % pour l’argent et 71 % pour le zinc en 2008.
La production aurifère prévue varie d’environ 101 000 onces à 116 000 onces de 2010 à 2013. La production
argentifère devrait passer d’environ 503 000 onces en 2010 à 695 000 onces en 2013.
Dépenses d’investissement et frais d’exploitation
Les dépenses d’investissement totales évaluées par Yamana pour la durée de vie de la mine s’élèvent à
110 millions de dollars. Ces coûts comprennent les coûts liés à l’expansion de la mine et de l’usine, les frais
d’exploration et d’aménagement de la mine, le capital de maintien et les frais de remise en état.
Les frais d’exploitation devraient s’établir en moyenne à 79 $ la tonne traitée pour la durée de vie de
l’exploitation.
Analyse économique
Comme le projet Minera Florida constitue un projet autonome, les flux de trésorerie avant impôt non actualisés
totalisent 138,0 millions de dollars au cours de la durée de vie de la mine. Le coût décaissé total s’élève à 426 $ US
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l’once d’équivalent-or (ce qui comprend le crédit pour les sous-produits de l’argent et du zinc). Le coût décaissé unitaire
pour la durée de vie de la mine s’élève à 164 $ US l’once, pour un coût de production total de 590 $ US l’once
d’équivalent-or. La production aurifère annuelle moyenne (ce qui ne comprend pas l’once d’équivalent des sousproduits)
représente 107 000 onces par année pendant l’exploitation. La valeur actualisée nette avant impôts au taux
d’escompte du scénario de base de 5 % s’établit à 115,6 millions de dollars américains.
Exploration et aménagement
Les résultats des récents travaux de forage au diamant indiquent que la tendance de minéralisation aurifère du
gisement Alhué se poursuit sur un axe longitudinal vers le nord-ouest et le sud-est. Compte tenu de la continuité projetée
des structures existantes et des indices relatifs à la présence de structures minéralisées similaires, Yamana a fait savoir
que la région présentait la possibilité au plan géologique d’une minéralisation aurifère supplémentaire. Deux autres
zones de minéralisation aurifère connues se trouvent au sud-est du gisement Alhué. Yamana a entrepris l’exploration de
ces zones. En 2008 et 2009, les travaux d’exploration en surface de la zone Membrillo ont permis d’obtenir une valeur
significative dans plusieurs trous de forage. Par exemple, le trou CLMB 017 a permis d’obtenir une carotte d’une
longueur de 8,25 m titrant 3,79 g/t Au, 1,87 g/t Ag et 0,25 Zn dans un recoupement du filon Membrillo.
En 2010, des efforts considérables ont été déployés afin de reclasser les ressources en réserves dans les zones
Polvorin, Centenario, Marquis Sur, Veta Central et Rafael, de réaliser un forage d’exploration souterrain à l’extrémité
nord de la mine et de procéder à un forage d’exploration de district à Mila. Au total, 188 trous de forage au diamant
totalisant 30 000 mètres ont été forés.
En octobre, le gisement à haute teneur Victoria a été découvert. En 2011, les activités d’exploration de la Société à
Minera Florida seront axées sur les zones Victoria et Tribuna Norte. Les travaux d’exploration se poursuivront dans les
zones avoisinant la mine dans le but de repérer de nouvelles onces en remplacement des réserves et des ressources.
Autres mines exploitées
Mine Fazenda Brasileiro
Le terrain Fazenda Brasileiro comprend une mine d’or productrice ainsi que des terrains d’exploration
adjacents d’une superficie d’environ 197 000 hectares. Elle se trouve dans le nord-est du Brésil, dans le secteur oriental
de l’État de Bahia, à 180 kilomètres au nord-nord-ouest de Salvador, la capital de l’État. Le terrain, qui se trouve
entièrement dans la ceinture des roches vertes de Rio Itapicuru (la « CRVRI »), se divise approximativement en deux
parties. Une partie couvre la ceinture Weber à orientation est-ouest, qui contient la mine ainsi que les carrières
d’exploitation à ciel ouvert et les zones à potentiel d’exploration immédiat. L’autre partie couvre des tranches
importantes de la portion à orientation nord-sud de la CRVRI ainsi que plusieurs permis d’exploration au sud-ouest de la
région d’exploitation. La région de la ceinture Webec comprend 15 tènements contigus à diverses étapes du processus
de tenure au Brésil, totalisant environ 12 000 hectares. Le restant de la zone comprend 148 blocs, dont plusieurs sont
contigus et dont tous sont à diverses étapes du processus de tenure, totalisant 184 500 hectares.
La mine Fazenda Brasileiro est entrée en production en 1984 en tant qu’exploitation à ciel ouvert et à
lixiviation en tas. En 1988, les activités souterraines sont entrées en production grâce à la mise en place de l’usine CEP
nouvellement construite et cette exploitation s’est poursuivie depuis cette date.
Les travaux d’exploration miniers ont été concentrés principalement dans les corps de minerai F, G, E-est et Eprofond.
Des travaux de forage au diamant en éventail au moyen de quadrillages de 25 mètres sur 10 mètres à partir des
galeries du compartiment intérieur ont été effectués dans le cadre du processus de délinéation des chambres. Cette zone
contient la majeure partie des réserves minérales prouvées et probables et la quasi-totalité de la production souterraine
actuelle provient de cette zone. Il s’agit de travaux de forage habituels conçus dans le but de faire passer les ressources
minérales indiquées à la catégorie des ressources minérales mesurées.
Depuis août 2003, Yamana a mis en œuvre un programme de forage de remplissage et d’exploration à la mine
Fazenda Brasileiro conçu en vue de rehausser les réserves minérales probables actuelles en des réserves minérales
prouvées et de remplacer les réserves minérales extraites, de même qu’un programme de forage à plus grande
profondeur conçu pour augmenter les ressources minérales souterraines de la mine en profondeur et vers l’est. Les
travaux de forage ont été concentrés sur les corps de minerai souterrains adjacents à la mine, ainsi que sur les corps de
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minerai souterrains au même niveau, ou presque, que les installations existantes de la mine, et les corps de minerai situés
en-dessous des installations existantes de la mine. En 2006, Yamana avait foré 214 trous totalisant 26 729 mètres, ces
travaux de forage avaient pour objectif l’exploration et l’aménagement de la mine Fazenda Brasileiro, ainsi qu’une cible
d’évaluation minière à proximité.
En 2009, la mine Fazenda Brasileiro a produit un total de 76 413 onces d’or. La Société prévoit traiter le
minerai à plus faible teneur à la mine Fazenda Brasileiro, avant d’accéder aux corps minéralisés et aux zones à plus forte
teneur situés sous les galeries souterraines existantes afin de poursuivre le forage et l’exploration.
En 2009, 155 trous de forage au diamant ont été forés, totalisant 21 804 mètres. La majorité des travaux de
forage ont été effectués dans les zones « F » et « G » à l’ouest de la mine principale ainsi que dans la zone de la cible
Lagoa do Gato à l’est de la mine principale.
Le forage a permis de délimiter une nouvelle zone de minéralisation importante à Lagoa do Gato. La
minéralisation est encaissée dans trois niveaux distincts ou reefs pouvant être suivis sur une distance d’environ
1 200 mètres et demeurant à découvert. En outre, l’interprétation des données du levé aéromagnétique indique que la
structure de Lagoa do Gato s’étend sur une distance totale de huit kilomètres.
Dans les zones « F » et « G », le forage a permis de repérer une ressources de petite taille encaissée dans une
unité volcanique désignée CLX2. Cette unité se trouve à un niveau inférieur au plan stratigraphique à CLX1 et est
parallèle à ce dernier, CLX1 étant la principale roche encaissante de la minéralisation de Fazenda Brasileiro. L’horizon
CLX2 demeure relativement inexploré et constituera une nouvelle cible importante d’exploration pour 2010.
La découverte de CLX2 constitue une découverte importante pour les raisons suivantes :
a) CLX2 se trouve dans la zone de contact du mur de la principale zone d’extraction de Fazenda
Brasiliero et est, par conséquent, un endroit facilement accessible à partir des galeries actuelles de
la mine; il est donc prévu que les besoins en capitaux pour l’aménagement seront modestes;
b) l’étendue longitudinale de la découverte s’établit actuellement à 500 mètres et elle est
complètement ouverte, seule une zone de 15 % a fait l’objet d’un forage;
c) la largeur et le teneur sont supérieures à celles des zones faisant actuellement l’objet d’une
extraction et sont comparables à la largeur et à la teneur antérieures des corps minéralisés
précédents qui ont produit plus de 100 000 onces par année et jusqu’à 150 000 onces par année;
d) CLX2 présente une possibilité forte et immédiate d’accroître la teneur, de hausser les ressources
minérales, de prolonger la durée de vie de la mine et d’augmenter éventuellement la production à
Fazenda Brasiliero.
Le gisement Lagoa do Gato a également été découvert en 2009 et, à ce jour, seul un quart de la tendance
minéralisée a été forée. Au cours de la première moitié de 2010, les activités d’exploration ont été axées sur le
reclassement des ressources minérales présumées en ressources minérales indiquées et seuls quelques trous d’extension
ont été creusés. Tant le forage intercalaire que d’extension totalisant 8 000 mètres à ce jour ont confirmé le
prolongement de la minéralisation. Lagoa do Gato se caractérise par la présence de colonnes de minerai minéralisées
dans une zone de cisaillement ayant 10 kilomètres de longueur sur 400 mètres de largeur dans le prolongement nordouest
de la ceinture Weber.
Il a été établi que la ceinture Weber, qui renferme la zone CLX2, possède un potentiel important. Une
stratigraphie et une structure prometteuses de 10 kilomètres restent à forer.
Yamana détient tous les permis nécessaires au plan environnemental pour exploiter la mine Fazenda Brasileiro.
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Mine Alumbrera
La mine Alumbrera est une mine à ciel ouvert de cuivre, d’or et de molybdène située à proximité de Belen, dans la
province de Catamarca, dans le nord-ouest de l’Argentine. Elle comprend un bail minier de 600 hectares détenu par
Yacimientos Mineros de Agua de Dionisio (« YAMD »). En avril 1994, Minera Alumbrera Limited (« MAA ») a conclu
avec YAMD une convention de coentreprise qui a été modifiée par la suite. La convention de coentreprise définit la relation
de travail entre les parties, notamment la nomination de MAA en qualité d’exploitant, les obligations en matière de
redevances, et exige que la propriété de certaines installations et infrastructures retourne à YAMD après la fin des activités.
Les infrastructures actuelles de la mine et ses autres installations couvrent une superficie supplémentaire autorisée de
5 200 ha. Xstrata détient une participation de 50 % dans la mine Alumbrera et en est l’exploitant. Goldcorp détient une
participation de 37,5 %, tandis que Yamana détient une participation de 12,5 %.
La mine Alumbrera est composée des cinq installations suivantes, en plus des bureaux situés à Tucumán, dans
la ville de Catamarca, à Rosario et à Buenos Aires :
1. une mine à ciel ouvert, des installations de traitement et des bureaux d’administration centrale à
Alumbrera, dans la province de Catamarca;
2. un pipeline de concentré en suspension de 316 km qui traverse les provinces de Catamarca et de
Tucumán;
3. une ligne de transport d’énergie de 220 kilovolt sur une distance de 202 km à partir de la sous-station
du projet jusqu’à El Bracho, dans la province de Tucumán;
4. une usine de filtration et des installations ferroviaires de chargement à Cruz del Norte, dans la
province de Tucumán;
5. un port, des installations de manutention et d’entretien ferroviaire à San Martin, à proximité de
Rosario, dans la province de Santa Fé.
La mine Alumbrera traite le minerai au moyen de circuits classiques de concassage, de broyage, de flottation
des sulfures et de concentration par gravité. Les concentrés en suspension provenant des installations de traitement sont
aspirés par pompage sur une distance de 316 kilomètres jusqu’à l’usine de filtration de Cruz del Norte. Les concentrés
provenant de l’usine de filtration sont expédiés sur 830 kilomètres par voie ferroviaire de Cruz del Norte, dans la
province de Tucumán, jusqu’à Puerto Alumbrera. Le port est situé à San Martin, à Rosario dans la province de Santa Fé.
Les droits miniers de la mine Alumbrera détenus par MAA sont limités à une zone rectangulaire de
3 000 mètres sur 2 000 mètres (600 ha) à peu près centrés sur la mine à ciel ouvert. Cette région, désignée la région
visée par le contrat, dépasse légèrement les dimensions limites de la mine à ciel ouvert. Aucune exploration n’a été
effectuée par MAA à l’extérieur de la région visée par le contrat. Comme la région visée par les droits miniers est très
limitée et qu’elle est dominée par la mine à ciel ouvert, il n’est pas prévu d’effectuer d’autres travaux d’exploration. Il
est actuellement prévu que la durée de vie de la mine Alumbrera se prolongera jusqu’en 2017.
La participation de Yamana dans les réserves d’Alumbrera s’établit à 35 500 000 tonnes titrant 0,39 g/t Au,
0,39 % de cuivre et 0,013 % de molybdène, totalisant 442 000 onces d’or, 304 000 000 de livres de cuivre et
10 000 000 de livres de molybdène.
Projets d’exploration et d’aménagement à un stade avancé
Pilar
Le projet d’exploration Pilar comprend 59 000 hectares de concessions d’exploration détenues par Yamana
dans la section nord-ouest de l’État de Goiás, au Brésil. La zone qui couvre une partie des ceintures Pilar de Goiás et
Guarinos, deux cas classiques de terrains abritant des ceintures de roches vertes du Précambrien ancien comptant
plusieurs occurrences aurifères (dont plusieurs anomalies jamais vérifiées par cartographie géologique ou par forage).
De l’or a été découvert et extrait pour la première fois dans la région en 1740 par l’Empire portugais. Par la suite, des
activités de prospection artisanales n’ont cessé d’être menées dans la région.
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Les ceintures Pilar et Guarinos ont des séquences volcano-sédimentaires comparables à celles de la ceinture de
roches vertes Crixas, où se trouve la mine Serra Grande (Anglo Gold/Kinross) de 3 millions d’onces, et elles sont situées
à environ 20 kilomètres à l’ouest de Guarinos. Les régions les plus explorées sont situées dans la partie sud de la
ceinture de roches vertes Pilar, appelée Jordino-Ogó-Três Buracos (JOT), une tendance aurifère anomale orientée
nord-ouest qui s’étend sur près de 8 kilomètres. Bien que les occurrences de Guarinos soient moins présentes dans la
ceinture Guarinos, les occurrences aurifères sont constantes dans toute la ceinture.
Les travaux d’exploration menés antérieurement par plusieurs sociétés (notamment Mineradora Montita, BHP
(Marex) et INCO/CNM) ont consisté en des programmes d’échantillonnage de ruisseau et de sol, des sondages
géophysiques avec interprétation et retraitement des données, une polarisation induite ainsi que certaines campagnes
restreintes d’examen géophysique du sol, des travaux d’excavation incluant la prise en rainure d’échantillon, une
cartographie géologique et des campagnes restreintes de forage totalisant environ 5 000 mètres.
En juillet 2006, Yamana a entrepris les travaux d’exploration dans les ceintures de roches vertes Pilar et
Guarinos. En 2007, Yamana a axé ses activités de forage sur les cibles Três Buracos et Jordino. La cible Três Buracos
présente un fort potentiel à titre d’exploitation à ciel ouvert et de lixiviation en tas. Le programme de forage de Yamana
vise à délimiter la minéralisation JOT, en testant la continuité le long de la délimitation des cheminées de minerai à forte
teneur. Les cibles Três Buracos et Jordino constituent seulement deux des nombreuses cibles importantes dans la région,
ce qui démontre le potentiel de nouvelles découvertes aurifères à forte teneur.
Le programme de forage de 2009 était axé sur la mise à l’essai de la cible Jordino au moyen de forages
intercalaire. Un total de 220 trous de forage au diamant totalisant 37 868 mètres ont été forés dans le cadre du
programme de forage intercalaire. Ces travaux de forage ont donné lieu à l’établissement d’une configuration de forage
de 50 mètres sur 50 mètres pour la totalité de la ressource Jordino, qui a confirmé la continuité et la teneur de la
minéralisation. En plus du forage, un tunnel d’accès a été amorcé au troisième trimestre. Le tunnel permettra de prélever
des échantillons souterrains en vrac et d’élaborer la cartographie afin de confirmer les résultats des modèles de
ressources en fonction du forage en surface et de calculer les réserves.
La Société a entrepris, parallèlement à l’aménagement de la mine, un programme d’exploration dynamique qui
a débuté en 2010. Le programme d’exploration de 2010 à Pilar a trois objectifs :
• le forage intercalaire des zones renfermant les réserves minérales en vue de faciliter l’aménagement
minier;
• le forage intercalaire des zones renfermant les ressources minérales en vue de les faire passer à la
catégorie des réserves minérales;
• le prolongement des zones de minéralisation connues.
Le 4 août 2010, Yamana a pris une décision officielle quant à la construction du projet d’exploration Pilar
compte tenu des résultats positifs de l’étude de faisabilité. En 2010, les activités d’exploration ont été axées sur le
prolongement de la minéralisation Jordino principale en aval-pendage et, à cette fin, un forage au diamant totalisant
38 500 mètres a été réalisé au cours de l’année. Le trou le plus profond foré à ce jour, le trou JD-364 a recoupé le
gisement Jordino, pour 0,50 mètre titrant 6,2 grammes par tonne d’or (g/t Au) à une profondeur de 840 mètres, ces
données indiquent que la minéralisation demeure ouverte. Ce prolongement en aval-pendage représente plus du double
de l’étendue du pendage des ressources minérales actuelles, ce qui semble indiquer une hausse significative de
l’exploration et une croissance des ressources minérales.
Caiamar
Yamana a acquis en juillet 2009 une vaste concession d’exploration et un projet désigné Caiamar, qui se trouve
à environ 38 kilomètres du projet Pilar de Yamana et à l’est de la ceinture de roches vertes Crixas. Caiamar se trouve
dans la partie nord d’une zone de cisaillement régionale dans la ceinture de roches vertes Guarinos, la minéralisation est
composée de brèches de quartz riches en arsèrno-pyrite encaissées dans des couches de metagrauywacke.
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Les projets Pilar et Caiamar partagent une géologie ainsi qu’une prospectivité comparable et la Société est
d’avis que le regroupement de ces deux zones permettra d’accroître de façon significative la possibilité d’une hausse des
ressources et d’une progression rapide de l’aménagement du projet. En outre, Pilar et Caiamar se trouvent à environ
78 kilomètres et 50 kilomètres, respectivement, de la mine Chapada de Yamana et la Société estime que les activités de
Chapada donneront lieu à des synergies entre ces projets.
En 2009, un forage totalisant environ 14 000 mètres a été réalisé. Les travaux de forage ont confirmé la
présence de colonnes minéralisées dans une zone de 2,5 kilomètres de longueur sur 700 mètres de largeur. En 2010,
61 trous de forage supplémentaires totalisant 19 000 mètres ont été creusés afin de mieux délimiter et définir la
minéralisation.
Ernesto/Pau-a-Pique
Le projet Ernesto/Pau-a-Pique est situé dans la partie sud-ouest de l’État de Mato Grosso, à proximité de Pontes
e Lacerda, au Brésil. Le gisement Pau-a-Pique se trouve à environ 62 kilomètres par la route au sud du gisement
Ernesto. L’importante infrastructure en place, notamment les routes revêtues, favorise l’aménagement d’Ernesto/Pau-a-
Pique sous forme de deux mines disposant d’une usine commune. Il est prévu d’exploiter Pau-a-Pique comme mine
souterraine et Ernesto comme mine à ciel ouvert et comme mine souterraine exploitée par tranches montantes
remblayées. Les gisements sont encaissés dans des roches métasédimentaires du Protérozoïque et au point de contact
avec le socle granitique sous-jacent. La minéralisation aurifère est encaissée dans des filons de quartz dans les roches
métasédimentaires (arénites et conglomérats) ou associée à des zones de cisaillement au point de contact des
métasédiments avec le socle granitique sous-jacent. À Ernesto, les filons et les filonnets de quartz riches en or se
trouvent dans une épaisse structure à angle peu prononcé à la base de la séquence métasédimentaire et dans les horizons
sulfurés des unités d’arénite métamorphisée altérées sous-jacentes.
En janvier 2010, Yamana a pris officiellement la décision d’amorcer la construction du projet Ernesto/Pau-a-Pique,
compte tenu des résultats positifs obtenus dans l’étude de faisabilité et d’une hausse prévue des ressources minérales par suite
d’un forage en profondeur du corps minéralisé. Le projet a une durée de vie initiale d’environ sept ans, avec des réserves
minérales actuelles de 710 000 onces d’or comprises dans les ressources minérales mesurées et indiquées de 854 000 onces
d’or. La Société est d’avis qu’il est possible de prolonger la durée de vie de la mine si elle poursuit ses travaux en vue de
reclasser les onces des ressources minérales dans la catégorie des réserves prouvées et probables, et d’accroître les ressources
minérales d’Ernesto, les résultats obtenus ayant démontré que le gisement était ouvert en profondeur et en aval-pendage. Le
permis a été obtenu en 2010 et la construction devrait débuter vers le milieu de l’année 2011, la production étant prévue pour
la fin de 2012. La valeur d’actualisation nette initiale après impôts s’élève à environ 106 millions de dollars, est fondée
sur un taux d’actualisation de 5 % et affiche un taux de rentabilité interne de 31 %. La production annuelle totale devrait
s’élever en moyenne à 100 000 onces d’or au cours de la durée de vie de la mine, les deux premières années de
production s’établissant en moyenne à 120 000 onces, rehaussant davantage la dimension économique du projet. La
période de récupération pour le projet Ernesto/Pau-a-Pique est évaluée à deux ans.
C-1 Santa Luz
Située dans l’État de Bahia, au Brésil, à environ 140 kilomètres au nord de la mine Fazenda Brasileiro et à
160 kilomètres à l’est de la mine Jacobina, C-1 Santa Luz doit être aménagée comme une mine à ciel ouvert classique
ayant un rendement de 2,5 millions de tonnes par année ou de 6 800 tonnes par jour. Le traitement sera effectué par un
circuit de flottation CIL conventionnel. La production aurifère annuelle moyenne est évaluée à environ 104 000 onces.
Au cours des deux premières années complètes de production, environ 130 000 onces devraient être traitées, la
production prévue devant débuter au milieu de 2012. Le projet C-1 Santa Luz comprend sept concessions octroyées par
DNPM, d’une superficie totale de 5 004,5 hectares.
Le gisement aurifère du projet C-1 Santa Luz se trouve au sein de la ceinture de roches vertes Rio Itapicuru, un
terrain de granites-roches vertes déformées et métamorphisées du Paléoprotérozoïque. Les gisements aurifères sont
structuralement contrôlés et étroitement associés aux petites intrusions de porphyre dacitique et à de vastes zones de
brèches, encaissées dans des roches métasédimentaires carbonées, associées à une altération hydrothermale connexe
localisée dans les intrusions. Le projet renferme un certain nombre de gisements, notamment les gisements Antas 1,
Antas 2, Antas 3, Mansinha et Mari. Le plus vaste gisement connu, Antas 1, est présent dans une zone minéralisée
continue associée à un corps en forme de filon-couche de brèche de quartz dacitique et de brèche de quartz carboné,
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d’orientation nord-est et plongeant à un angle de 35 o à 55 o vers le nord-ouest. La plupart de la minéralisation aurifère
(environ 80 %) est présente dans le quartz-bréchique.
Le potentiel d’exploration est excellent, le terrain comptant plusieurs cibles satellites sous-explorées dans un
rayon de 30 kilomètres du projet C-1 Santa Luz. En outre, les corps minéralisés connus, plus particulièrement Antas 2,
Antas 3 et Mansinha, présentent de fortes possibilités liées à un prolongement.
Compte tenu des résultats positifs de l’étude de délimitation de l’étendue de 2005 de Yamana à l’égard de ce
projet, une étude de faisabilité a été entreprise en 2006 en vue d’évaluer l’aménagement du projet à titre de mine
autonome, laquelle étude a été terminée en 2007. Comme il a été recommandé dans l’étude de faisabilité, un programme
de forage intercalaire, en plus des activités d’exploration visant à délinéer les nouveaux corps minéralisés satellites, est
en cours. La Société prévoit ajouter au moins 400 000 onces de nouvelles ressources aux ressources actuelles avant le
début de la production. Cela permettra, au minimum, de prolonger de trois autres années la durée de vie de la mine. Près
de la moitié des ressources s’étendent sur un axe longitudinal et représentent un excellent potentiel pour prolonger la
durée de vie de la mine de trois autres années. Cette période de trois ans supplémentaires devrait réduire les coûts en
capital pour la durée de vie de la mine.
En 2008, Yamana a foré 147 trous de forage au diamant intercalaire et d’exploration totalisant environ
20 908 mètres. Yamana a décidé d’entreprendre la construction du projet C-1 Santa Luz en juillet 2009 compte tenu de
la mise à jour au plan économique de la dernière étude de faisabilité, qui démontrait une dimension économique
rehaussée et une durée de vie de la mine prolongée. Les réserves prouvées et probables mises à jour totalisent
23,8 millions de tonnes titrant 1,55 g/t Au contenant 1,2 millions d’onces. Les coûts de construction ont été évalués à
143 millions de dollars. L’analyse financière mise à jour est fondée sur un cours de l’or de 900 $ l’once et un taux
d’actualisation de 5 %, pour une valeur actualisée nette initiale après impôts d’environ 142 millions de dollars. La durée
de vie de la mine pour le projet est passée d’environ sept ans, dans l’étude de faisabilité initiale de 2007, à dix ans.
De nombreuses études ont été effectuées afin de réaliser un énoncé des incidences environnementales
(l’« EIE ») pour C-1 Santa Luz. L’EIE a été soumis aux fins d’évaluation par le CRA (l’agence environnementale de
l’État de Bahia) et une demande a été présentée en décembre 2007 pour obtenir les permis nécessaires au plan
environnemental. Le processus de délivrance des permis et le démarrage des travaux de construction de la mine sont
prévus pour le début de 2011 et il est prévu d’amorcer la production à la fin de 2012.
Mercedes
Mercedes est située à environ 75 km au sud-est de Magdalena de Kino, dans l’État de Sonora, au Mexique.
Curcurpe, qui compte environ 1 000 habitants, est la ville la plus proche et se trouve à environ 15 km au nord-ouest de
Mercedes. La population de Magdalena de Kino est d’environ 25 000 habitants. Hermosillo, la capital de l’État, se
trouve à 260 km au sud-ouest de Mercedes et compte plus de 700 000 habitants. Le réseau électrique praticable le plus
près se trouve à Magdalena de Kino. L’alimentation en eau est assurée par les ruisseaux locaux pendant la saison des
pluies (février, juillet et août) et par des puits sur le terrain. Yamana exerce un contrôle sur une vaste zone de
concessions minières et sur les droits en surface visant l’emplacement du projet. Mercedes se trouve dans une région
marquée par une importante tradition minière.
Au plan géologique, la zone est composée principalement de tufs, de coulées volcaniques et de sédiments
volcanoclastiques du Tertiaire et de graviers moins âgés provenant de l’érosion des roches volcaniques. Les gisements
consistent en un réseau de stockwork/de filons hydrothermaux, à faible sulfuration or-argent qui comporte plusieurs
structures minéralisées découvertes à ce jour. Trois de ces filons, à savoir Mercedes, Barrancas et Klondike, ont fait l’objet
de travaux importants et appuient l’aménagement de Mercedes à titre de mine.
Le programme de forage pour 2008 a été axé sur le prolongement du filon Mercedes jusqu’à Breccia Hill et à
un essai par forage intercalaires des filons Mercedes et Klondike. En 2008, un total de 318 trous au diamant, totalisant
82 805 mètres, ont été forés. L’étude de préfaisabilité visant Mercedes était fondée sur ces résultats.
En 2009, des travaux d’exploration de forage au diamant totalisant 32 856 mètres ont été réalisés et se sont traduits
par la découverte du nouveau filon Barrancas. Ce filon est structurellement parallèle au nord-ouest du filon Mercedes.
Barrancas a été découvert à l’aide de levés géophysiques aériens et au sol réalisés à la fin de 2008 et au début de 2009. Une
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minéralisation locale à forte teneur a également été recoupée dans le filon Lupita, qui est situé à cinq kilomètres au nord-est
du filon Mercedes. Ces nouvelles zones appartiennent à la catégorie des ressources présumées pour 2009.
En 2010, un forage au diamant totalisant 45 805 mètres a été réalisé en vue d’éprouver par forage intercalaire
les zones Barrancas et Klondike. En plus du forage intercalaire, la zone Barrancas a été prolongée en direction nord
grâce à la découverte de la zone Lagunas. À Lupita, le forage d’exploration a permis de découvrir la zone Diluvio à l’est
des ressources présumées de Lupita, des ressources présumées importantes se sont ajoutées aux stocks de Mercedes.
Compte tenu des dimensions économiques positives du projet et des résultats de forage haussant le degré de
certitude quant au prolongement de la durée de vie initiale de la mine, la Société a pris la décision d’amorcer la
construction pour l’aménagement de Mercedes en 2009. En 2009, l’aménagement de Mercedes s’est poursuivi avec la
réalisation des travaux techniques préliminaires et détaillés ainsi que la construction d’une rampe dans le filon Mercedes
dans le but de confirmer les paramètres géotechniques, métallurgiques et géologiques.
À la fin d’avril 2010, la Société a obtenu l’approbation des autorités de Sonoran relativement à la construction
du projet Mercedes. Les travaux de construction ont débuté en mai 2010 et se poursuivent.
La méthode d’extraction proposée comprend divers coupes et remblais, en fonction des caractéristiques
géologiques et géotechniques des filons. L’usine de traitement emploie la lixiviation par agitation, la décantation à
contre-courant et la détoxication des résidus. La production annuelle moyenne devrait s’établir à 120 000 onces
d’équivalent-or, en fonction d’une capacité de 1 500 tonnes par jour. La production devrait être amorcée en 2012.
En 2010, 163 trous, totalisant environ 45 700 mètres, ont fait l’objet d’un forage au diamant. Le forage a été
mené en vue de faire passer les ressources présumées du gisement Barrancas dans la catégorie des ressources indiquées
puis des réserves. Un forage d’exploration a été effectué parallèlement à la direction des systèmes filoniens Barrancas et
Lupita et a donné lieu à la découverte du gisement Lagunas Norte au nord de Barrancas et du gisement Diluvio, qui se
trouve à l’est de la zone filonienne Lupita. En 2011, le forage permettra de mieux délimiter le prolongement de la
minéralisation à Diluvio et à Lagunas Norte, et d’éprouver de nouvelles cibles géologiques et géophysiques.
Autres projets
Projet Agua Rica
À l’heure actuelle, Yamana détient en totalité le projet Agua Rica, vaste gisement porphyrique de cuivre, d’or,
de molybdène et d’argent situé dans la province nord-ouest de Catamarca en Argentine. Certains indices laissent croire
que le corps minéralisé renfermerait également une grande quantité de rhénium pouvant également constituer une source
importante de sous-produits. En mars 2011, la Société a annoncé la conclusion d’un arrangement avec Xstrata et
Goldcorp qui faciliterait l’intégration définitive d’Agua Rica dans Alumbrera, tel qu’il est décrit plus en détail à la
rubrique « Évolution générale des activités – Historique – Agua Rica – Intégration du terrain dans la mine Alumbrera ».
Le tableau suivant rend compte du métal contenu dans les réserves minérales et les ressources minérales
d’Agua Rica au 31 décembre 2010, lesquelles estimations des ressources minérales et des ressources minérales sont
données en détail dans le tableau figurant à la rubrique « Projets miniers – Sommaire de l’estimation des réserves
minérales et des ressources minérales – Réserves minérales (prouvées et probables »).
Métal contenu dans les réserves prouvées et probables
Cuivre 9 789 millions de livres
Or 6 559 000 onces
Molybdène 629 millions de livres
Argent 102 246 000 onces
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Projet Suyai
Métal contenu dans les ressources mesurées et indiquées
Cuivre 1 714 millions de livres
Or 896 000 onces
Molybdène 172 millions de livres
Argent 18 200 000 onces
Métal contenu dans les ressources présumées
Cuivre 4 853 millions de livres
Or 2 444 000 onces
Molybdène 480 millions de livres
Argent 48 124 000 onces
Le projet Suyai est un projet d’exploration aurifère à un stade avancé d’une superficie de 141 000 ha, situé dans
la Sierra de Suyai dans le sud de l’Argentine. Les divers terrains qui composent le projet Suyai sont classés comme des
« permis », des « claims » ou des « mines » et sont détenus soit entièrement par Minera Meridian Austral S.A.
(« MED »), soit par l’entremise de contrats d’option entre MED et les propriétaires directs.
Le 3 juillet 2002, Meridian a réalisé une offre d’achat d’actions sans condition avec Brancote, le propriétaire du
projet Suyai. Le processus de délivrance de permis pour le projet et la réalisation d’une étude de faisabilité ont été
entrepris au cours du troisième trimestre de 2002. En mars 2003, alors que l’étude de faisabilité était pratiquement
terminée, le projet a été mis en attente après que l’opposition locale à la mine ait donné lieu à un référendum non
contraignant dans le cadre duquel la majorité des citoyens de Suyai ont voté contre la mine.
La Société continue de surveiller les événements dans la province de Chubut en rapport à l’extraction minière
et continuera d’évaluer ce projet de façon continue.
Jeronimo (Agua de la Falda)
Yamana détient une participation majoritaire de 56,7 % dans Agua de la Falda (« ADLF »), qui comprend le
gisement Jeronimo. Cette participation a été initialement acquise par Meridian en 2006 auprès de la Corporacion Nacional
del Cobre de Chile (« CODELCO »), avec laquelle Meridian a initié un partenariat stratégique. Les terrains d’ADLF, situés
à 50 kilomètres au sud-est de El Salvador dans la région III du nord du Chili, englobent plus de 240 kilomètres et
comprennent les mines El Hueso, Coya et Agua de la Falda, qui ont produit plus de 660 000 onces d’or pour Homestake
Mining Company entre 1988 et 2002. Le gisement Jeronimo constitue le prolongement en aval-pendage du gisement
ADLF. Les travaux d’exploration et d’aménagement réalisés par les propriétaires précédents, Homestake et Barrick,
comprenaient le forage au diamant d’au moins 150 trous qui ont permis de délimiter le manto qui encaisse le gisement
Jeronimo. Un modèle géologique tridimensionnel réalisé à l’aide des résultats de forage indique la présence d’une
minéralisation possible de 12 à 18 millions de tonnes d’une teneur moyenne se situant entre 5 et 7 g/t d’or. Le corps minéral
éventuel est fortement inoxydé et devra faire l’objet d’autres essais métallurgiques afin de déterminer les techniques de
traitement les plus rentables pour la récupération aurifère dans un environnement de production.
En 2006, une campagne géométallurgique a été menée dans les zones minéralisées Upper, Inter-Fault et Lower,
zones dont le nom correspond à leur morphologie par suite du glissement des soi-disant failles Jerónimo et Silica Roja.
Un total de 43 trous, totalisant 17 092 mètres, ont été forés. Une grande quantité d’essais métallurgiques ont été exécutés
en 2007, et les résultats étaient prometteurs. En 2008, 81 nouveaux trous ont été creusés afin de procéder à un forage
intercalaire ou à un remplissage dans la zone Upper aux fins du classement de la ressource. En 2008, Yamana a réalisé
une étude de délimitation de l’étendue qui a conclu que la flottation dans une atmosphère inerte constituait l’option de
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traitement en aval la plus viable au plan commercial pour les concentrés de flottation. Au début de 2010, une mise à jour
de l’étude de délimitation de l’étendue prévoyant l’emploi d’un processus d’oxydation sous pression pour les concentrés
de flottation a donné des résultats positifs. La première estimation des réserves minérales faisait état de 1,6 million
d’onces d’or, fondé sur une étude de préfaisabilité réalisée récemment, sur une base consolidée. Compte tenu de la
participation actuelle de Yamana (57 %), les réserves minérales qui lui sont attribuées s’élèvent à 0,93 million d’onces.
L’étude de préfaisabilité (pour une participation de 100 %) prévoit des besoins en capitaux préalables à la production de
l’ordre d’environ 310 millions de dollars; une production annuelle moyenne approximative de 145 000 onces pour une
durée de vie initiale de la mine de dix ans, en fonction d’un coût décaissé moyen de 550 $ US l’once, compte tenu d’une
production annuelle moyenne d’environ 185 000 onces pour les quatre premières années en fonction d’un coût décaissé
inférieur à 500 $ l’once.
La Société évalue d’autres méthodes de traitement assurant un taux de supérieur, ce qui devrait optimiser
davantage les dimensions économiques du projet. La Société pourra également prendre en compte l’incidence des
crédits obtenus pour la vente de manganèse qui n’ont pas été inclus dans l’étude de préfaisabilité, de même que
l’incidence positive des autres produits de l’exploitation. La ressource demeure ouverte en profondeur et est susceptible
d’accroître les ressources de manière significative. Les résultats de l’évaluation des différentes options de traitement et
d’optimisation possibles seront inclus dans de l’étude de faisabilité qui sera remis à la fin de 2011. Par la suite, la
décision quant à la mise à exécution sera fondée sur l’obtention de résultats positifs dans le cadre d’une étude de
faisabilité complète et sur la poursuite de la consolidation de la propriété de Jeronimo; ce qui devrait se faire si ces deux
événements se produisent.
Amancaya
Amancaya est située 120 kilomètres au sud-ouest des opérations minières de la mine El Peñón de Yamana
située dans le désert d’Atacama dans le Nord du Chili. Le terrain, acquis en 2004 dans le cadre de l’acquisition de
terrains dans cette région, renferme un gîte filonien épithermal à faible degré de sulfuration qui se délinée sur une
distance longitudinale de 1 200 mètres et sur une distance de pendage de 250 mètres.
Les travaux d’essai métallurgique préliminaires, qui consistent en des études du lixiviat de cyanure réalisées sur
135 kilogrammes d’échantillons composés de déblais de forage, ont indiqué des taux de récupération d’or et d’argent de
97 % et de 80 %, respectivement. Aucune étude d’optimisation n’a été réalisée dans le cadre des travaux d’essai
métallurgique.
Un rapport technique rédigé par Scott Wilson RPA a conclu que le gisement Amancaya renfermait des
ressources présumées de 1,39 million de tonnes titrant 7,9 g/t Au et 73,00 g/t Ag contenant 351 000 onces Au et
3,27 millions d’onces Ag, respectivement. Le rapport a tenu compte de paramètres suivants : un prix de 550 $/oz Au et
de 8,50 $/oz Ag et une teneur limite pour l’exploitation à ciel ouvert de 1,0 g/t Au équivalent et de 3,4 g/t Au équivalent.
La Pepa
Le projet La Pepa est situé dans la ceinture prolifique Maricunga, une région de la cordillère des Andes, dans le
Nord du Chili, qui renferme d’abondants indices aurifères et argentifères. Yamana a pris le projet en charge par suite de
l’acquisition de Meridian. La Société est plutôt optimiste en ce qui concerne ses possibilités de production futures, compte
tenu de la similitude entre ce projet et d’autres importants gisements connus dans la région, soit Refugio (Kinross), Cerro
Casale (Barrick et Kinross), Marte – Lobo (Kinross) et El Volcan (Andina Resources).
Les activités d’exploration en 2007-2008 ont été axées sur les travaux de délinéation et de forage intercalaire du
porphyre Cavancha. À ce jour, une minéralisation supérieure à 0,6 g/t Au a été délinéée sur une superficie de 400 mètres
par 200 mètres, à une profondeur de 250 mètres. L’objectif ultime consiste à délinéer un gîte porphyrique à faible teneur en
or permettant une lixiviation en tas semblable à celui de la mine Refugio de Kinross, qui est située 40 kilomètres au sud.
En 2008, un total de 42 forages totalisant 13 774 mètres ont été achevés et ont permis d’accroître de manière
significative la ressource. Les ressources mesurées et indiquées combinées s’établissaient à 149,4 millions de tonnes
titrant 0,57 g/t Au contenant 2,76 millions d’onces Au et les ressources présumées, à 37,9 millions de tonnes titrant
0,50 g/t Au contenant 620 000 oz Au.
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RUBRIQUE 5
DIVIDENDES
La Société a versé son premier dividende trimestriel de 0,01 $ par action le 13 octobre 2006 et a commencé à
verser des dividendes mensuels de 0,01 $ par action ordinaire à partir de juillet 2008 et en a versé jusqu’en décembre
2008. La Société a adopté une politique en matière de dividendes qui prévoit un rendement des actions conforme à celui
des actions de sociétés comparables et qui fait l’objet d’une révision périodique et d’une évaluation en fonction du taux
de croissance des flux de trésorerie d’exploitation de la Société. À la fin de 2009, le rendement des actions ordinaires
dépassait de beaucoup les taux de dividendes de sociétés comparables et le rendement des actions ordinaires au moment
où la politique en matière de dividendes de la Société a été adoptée. En janvier 2009, le conseil d’administration de la
Société a modifié la politique en matière de dividendes de la Société pour rétablir les dividendes trimestriels de 0,01 $
par action à compter du premier trimestre jusqu’au quatrième trimestre de 2009. En mai, en août et en novembre 2010,
le conseil d’administration de la Société a modifié de nouveau la politique en matière de dividendes pour augmenter les
dividendes trimestriels, qui sont passés à 0,15 $ par action, à 0,02 $ par action et à 0,03 $ par action aux deuxième,
troisième et quatrième trimestres de 2010, respectivement. La Société a également déclaré un dividende supplémentaire
de 0,01 $ par action au quatrième trimestre de 2010.
Le versement des dividendes futurs se fera au gré du conseil d’administration de la Société, après que celui-ci
aura pris en compte divers facteurs, notamment les résultats d’exploitation de la Société, la conjoncture financière, la
comparaison du rendement des actions avec celui de sociétés aurifères comparables et les besoins en capitaux courants
et prévus de la Société.
Capital autorisé
RUBRIQUE 6
DESCRIPTION DE LA STRUCTURE DU CAPITAL
La Société est autorisée à émettre un nombre illimité d’actions ordinaires et un nombre illimité d’actions privilégiées
de premier rang de série 1 (les « actions privilégiées »). Au 30 mars 2011, un total de 744 859 369 actions ordinaires avaient
été émises et étaient en circulation, tandis qu’aucune action privilégiée n’avait été émise ni n’était en circulation.
Actions ordinaires
Les porteurs d’actions ordinaires ont le droit de recevoir un avis de convocation à toutes les assemblées des
actionnaires de la Société et d’y assister et d’exercer un droit de vote par action ordinaire qu’ils détiennent à toutes ces
assemblées. Les porteurs d’actions ordinaires n’ont pas de droits de vote cumulatifs relativement à l’élection des
administrateurs et, par conséquent, les porteurs d’une majorité des actions ordinaires ayant le droit de voter lors de
l’élection des administrateurs peuvent élire tous les administrateurs qui sont candidats à l’élection. Les porteurs
d’actions ordinaires ont le droit de recevoir leur quote-part des dividendes, le cas échéant, qui sont déclarés par le
conseil d’administration de la Société, à son gré, sur les fonds légalement réservés à cette fin et, en cas de liquidation ou
de dissolution de la Société, ils ont le droit de recevoir leur quote-part de l’actif net de la Société après le remboursement
des dettes et des autres obligations, dans chaque cas sous réserve des droits, des privilèges, des restrictions et des
conditions se rattachant à toute autre série ou catégorie d’actions de rang supérieur, en priorité sur les porteurs d’actions
ordinaires en ce qui a trait aux dividendes ou à la liquidation ou à parts égales avec ceux-ci. Les actions ordinaires ne
comportent aucun droit de préemption, de souscription, de rachat ou de conversion et elles ne comportent aucune
disposition relativement à un fonds d’amortissement ou à un fonds de rachat.
Actions privilégiées
Par suite du regroupement ou de la fusion de la Société avec une autre entreprise, les porteurs d’actions
privilégiées qui n’ont pas exercé leur droit de conversion à la date du regroupement ou de la fusion ont le droit de
recevoir, à l’exercice de leur droit de conversion, après la date de prise d’effet du regroupement ou de la fusion, le
nombre total d’actions ou de titres ou de biens de la Société issus du regroupement ou de la fusion, que chaque porteur
aurait eu le droit de recevoir si, à la date de prise d’effet du regroupement, il avait été le porteur inscrit de ce nombre
d’actions ordinaires. Les porteurs d’actions privilégiées ont également le droit de recevoir, en cas de liquidation ou de
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dissolution de la Société, un montant correspondant à 0,125 $ pour chaque action privilégiée qu’ils détiennent et tous les
dividendes cumulatifs impayés avant toute répartition de l’actif de la Société entre les porteurs d’actions ordinaires ou de
toute autre catégorie d’actions.
Fourchette des cours et volume des opérations
RUBRIQUE 7
MARCHÉ POUR LA NÉGOCIATION DES TITRES
Les actions ordinaires sont inscrites et affichées à des fins de négociation à la cote de la TSX, sous le symbole
« YRI », à la cote de la NYSE, sous le symbole « AUY », et à celle du LSE, sous le symbole « YAU ». Le tableau qui
suit présente des renseignements concernant les opérations mensuelles sur les actions ordinaires à la TSX pour
l’exercice terminé le 31 décembre 2010.
Période
Haut
($ CA)
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Bas
($ CA) Volume
Janvier 2010 13,12 10,76 176 144 580
Février 2010 11,34 10,57 149 472 530
Mars 2010 11,52 9,94 168 297 549
Avril 2010 11,08 10,00 143 685 929
Mai 2010 11,78 10,60 181 355 166
Juin 2010 11,44 10,52 124 692 382
Juillet 2010 10,33 9,50 95 194 553
Août 2010 10,94 9,75 113 545 692
Septembre 2010 11,97 10,38 149 534 742
Octobre 2010 11,94 10,86 157 748 700
Novembre 2010 12,07 10,85 164 375 054
Décembre 2010 12,79 12,06 100 321 348
RUBRIQUE 8
ADMINISTRATEURS ET DIRIGEANTS
Le tableau qui suit présente le nom, la province ou l’État et le pays de résidence, le poste occupé au sein de la
Société, la période durant laquelle chaque administrateur de la Société a agi en qualité d’administrateur, ainsi que la
principale occupation de chaque administrateur et haut dirigeant de la Société. Tous les administrateurs de la Société
exercent leurs fonctions jusqu’à la prochaine assemblée annuelle des actionnaires de la Société ou jusqu’à ce que leurs
remplaçants respectifs soient dûment élus ou nommés.
Nom et lieu de résidence
Peter Marrone
Ontario, Canada
Patrick J. Mars 1)3)4)
Ontario, Canada
John Begeman 3)
Dakota du Sud, États-Unis
Alexander Davidson 3)
Ontario, Canada
Richard Graff 1)
Colorado, États-Unis
Poste occupé au sein de la Société
et administrateur depuis Occupation principale
Président du conseil, chef de la direction et
administrateur (administrateur depuis le
31 juillet 2003)
Actuellement administrateur principal et
administrateur depuis le 16 août 2001
Président du conseil et chef de la direction
de la Société
Président de P.J. Mars Investments
Limited
Administrateur depuis le 2 mai 2007 Président et chef de la direction de Avion
Gold Corp.
Administrateur depuis le 31 août 2009 Administrateur de sociétés
Administrateur depuis le 16 octobre 2007 Expert-conseil

Nom et lieu de résidence
Robert Horn 2)3)
Colombie-Britannique,
Canada
Nigel Lees 1)2)
Ontario, Canada
Juvenal Mesquita Filho 4)
São Paulo, Brasil
Carl Renzoni 1)4)
Ontario, Canada
Antenor F. Silva, Jr.
Rio de Janeiro, Brésil
Dino Titaro 2)3)4)
Ontario, Canada
Ludovico Costa
São Paulo, Brésil
Charles Main
Ontario, Canada
Evandro Cintra
São Paulo, Brésil
Darcy Marud
Nevada, États-Unis
Greg McKnight
Ontario, Canada
Sofia Tsakos
Ontario, Canada
Lisa Doddridge
Ontario, Canada
Jason LeBlanc
Ontario, Canada
Ana Lucia Martins
São Paulo, Brésil
Nelson Munhoz
São Paulo, Brésil
Ricardo Palma
Santiago, Chili
Arão Portugal
São Paulo, Brésil
Patrick Portmann
Ontario, Canada
Betty Soares
Ontario, Canada
Poste occupé au sein de la Société
et administrateur depuis Occupation principale
Administrateur depuis le 16 octobre 2007 Administrateur de société
Administrateur depuis le 16 juin 2005 Président et chef de la direction de SAGE
Gold Inc.
Administrateur depuis le 31 juillet 2003 6) Administrateur de société
Administrateur depuis le 16 octobre 2007 Administrateur de société
Administrateur depuis le 31 juillet 2003 Président et chef de la direction de MBAC
Fertilizer Corp.
Administrateur depuis le 5 août 2005 Président et chef de la direction de
Carpathian Gold Inc.
Président et chef de l’exploitation 7) Président et chef de l’exploitation de la
Société
Vice-président directeur, Finances et chef
des finances
- 90 -
Vice-président directeur, Finances et chef
des finances de la Société
Premier vice-président, Services techniques Premier vice-président, Services
techniques de la Société
Premier vice-président, Exploration Premier vice-président, Exploration de la
Société
Premier vice-président, Expansion de
l’entreprise
Première vice-présidente, Affaires
juridiques et secrétaire générale
Vice-présidente, Relations avec les
investisseurs et communications de
l’entreprise
Premier vice-président, Expansion de
l’entreprise de la Société
Première vice-présidente, Affaires
juridiques et secrétaire générale de la
Société
Vice-présidente, Relations avec les
investisseurs et communications de
l’entreprise de la Société
Vice-président, Finances et trésorier Vice-président, Finances et trésorier de la
Société
Vice-présidente, Santé, sécurité,
environnement et relations avec les
collectivités
Vice-présidente, Santé, sécurité,
environnement et relations avec les
collectivités de la Société
Vice-président, Operations, Brésil Vice-président, Operations, Brésil de la
Société
Vice-président, Gestion nationale, Chili Vice-président, Gestion nationale, Chili de
la Société
Vice-président, Administration et gestion
nationale, Brésil
Vice-président, Administration et gestion
nationale, Brésil de la Société
Vice-président, Expansion des affaires Vice-président, Expansion des affaires de
la Société
Vice-présidente, contrôleur et chef de la
comptabilité
Vice-présidente, contrôleur et chef de la
comptabilité de la Société

1) Membre du comité de vérification.
2) Membre du comité de rémunération.
3) Membre du comité de durabilité.
4) Membre du comité de gouvernance et des mises en candidature.
L’occupation, l’entreprise ou l’emploi principal de chacun des administrateurs et des hauts dirigeants de la
Société au cours des cinq dernières années sont présentés dans les brèves notes biographiques qui figurent ci-après.
Peter Marrone – Président et chef de la direction. M. Marrone a fondé Yamana. Il est président et chef de la
direction de Yamana depuis juillet 2003 et a été nommé président du conseil en mai 2007. Il compte plus de 25 ans
d’expérience sur le marché financier et sur le marché des affaires et a siégé au conseil de bon nombre de sociétés
ouvertes, en plus de conseiller des sociétés exerçant d’importantes activités Sud-Américaines. M. Marrone est titulaire
d’un baccalauréat en droit. Avant de se joindre à Yamana, M. Marrone était chef des services bancaires d’investissement
d’une importante banque d’investissement canadienne et, auparavant, il a pratiqué le droit à Toronto où il a acquis une
expérience internationale importante.
Patrick J. Mars – Administrateur principal. M. Mars est un expert-conseil indépendant et un administrateur
de société spécialisé dans le financement et l’analyse des activités minières. Il était un administrateur de Yamana
Resources que la Société a remplacé, et est un administrateur de la Société depuis le mois d’août 2001. Il compte plus de
30 années d’expérience dans le secteur de l’investissement et a participé à de nombreux travaux de recherche, de
financement et de consultation dans le secteur minier. Il a passé la plus importante partie de sa carrière au sein d’Alfred
Bunting & Co/Bunting Warburg, maison de courtage canadienne où il a occupé le poste de président et chef de la
direction entre 1981 et 1994. Au cours de cette période, il a accepté un mandat de trois ans à titre de gouverneur de la
TSE et d’administrateur de l’IDA. De 1999 à 2001, il a été président du conseil et administrateur de First Marathon
Securities (UK)/NBC Financial (UK) Limited. À l’heure actuelle, M. Mars siège au conseil d’Aura Minerals (président),
de Carpathian Gold, de SAGE Gold (président) et de Selwyn Resources, et il est président de P.J. Mars Investments
Limited, une société fermée. Il siège également au conseil de Renascent Foundation, une fondation de bienfaisance.
John Begeman – Administrateur. M. Begeman est ingénieur minier professionnel et compte plus de 30 ans
d’expérience dans ce domaine. Il exerce actuellement les fonctions de président, de chef de la direction et d’administrateur
de Avion Gold Corporation ainsi que d’administrateur de Valencia Ventures Inc. Il siège également au conseil de Premier
Goldmines Limited. Auparavant, il a été chef de l’exploitation de Zinifex Canada Inc. et vice-président, Opérations de
l’ouest, de Gold Corp. Inc. Dans le cadre de ses fonctions au sein de Gold Corp., il a été chargé des activités aurifères de
surface de cette dernière dans le Dakota du Sud et de la division du minerai industriel en Saskatchewan. Avant son emploi
chez Gold Corp., M. Begeman a occupé divers postes d’ingénieur et de gestionnaire chez Morrison Knudsen Company,
pour son segment des activités minières contractuelles menées dans l’ouest des États-Unis. M. Begeman est titulaire d’un
baccalauréat en génie minier, d’une maîtrise en gestion des études techniques et d’un MBA.
Alexander J. Davidson – Administrateur. M. Davidson siège au conseil d’administration de Yamana depuis
août 2009. Auparavant, M. Davidson a occupé les fonctions de vice-président directeur, Exploration et développement de la
Société et était chargé des programmes d’exploration et des activités de développement de Barrick Gold à l’échelle
internationale. M. Davidson s’est joint à Barrick en octobre 1993 à titre de vice-président, Exploration, et est en charge du
programme d’exploration élargi de la Société. Il a mis en œuvre la croissance de Barrick à l’extérieur de l’Amérique du
Nord et son entrée en Amérique Latine et ailleurs. Avant de se joindre à Barrick, M. Davidson était vice-président,
Exploration, chez Metall Mining Corporation. M. Davidson compte plus de 25 ans d’expérience dans la conception, la mise
en œuvre et la gestion de programmes d’exploration et d’acquisition d’or et de métaux de base à l’échelle internationale. En
avril 2005, l’Institut canadien des mines, de la métallurgie et du pétrole a décerné le prix A.O. Dufresne 2005 à
M. Davidson afin de souligner les réalisations exceptionnelles et les nombreuses contributions de celui-ci à l’exploration
minière au Canada. En 2003, l’Association des prospecteurs et entrepreneurs du Canada a nommé M. Davidson prospecteur
de l’année afin de le récompenser pour la découverte, par son équipe, du projet Lagunas Norte dans le district Alto
Chicama, au Pérou. Il est titulaire d’un baccalauréat et d’une maîtrise en géologie économique de l’Université McGill.
Richard Graff – Administrateur. M. Graff est un associé retraité de PricewaterhouseCoopers s.r.l./S.E.N.C.R.L., où il
était vérificateur aux États-Unis pour le secteur minier. Depuis sa retraite, M. Graff occupe des fonctions d’expert-conseil
dans le secteur minier et il a participé au groupe de travail du Financial Accounting Standards Board chargé d’établir les
- 91 -

lignes directrices en matière de comptabilité et de déclaration d’information financière pour le secteur minier. Il est titulaire
d’un diplôme de premier cycle en économie du Boston College et d’un diplôme d’études de deuxième cycle en
comptabilité de la Northeastern University. Il siège actuellement au conseil d’administration de Alacer Gold Corp.
(auparavant Anatolia Minerals Development Limited) et de Dynamic Materials Corporation et est président de leurs
comités de vérification.
Robert Horn – Administrateur. M. Horn est un géoscientifique agréé dans la province d’Ontario qui compte
plus de 40 ans d’expérience à l’échelle internationale dans l’exploration et l’exploitation minière. Il a obtenu son
baccalauréat spécialisé en géologie de l’Université de Exeter, R.-U., en 1965, et sa maîtrise en géologie de l’Université
College de Londres en 1967. Au cours de sa carrière, il a travaillé en Zambie et en Australie dans le domaine de
l’exploration, de l’évaluation du minerai, du contrôle de la teneur et de la production; il a été conseillé technique pour le
programme d’exploration de métaux non ferreux de la société Vale, au Brésil, et directeur de l’exploration, Europe, et
vice-président, Exploration, Canada, pour BP Minerals. Lorsque BP s’est retirée du Canada, il a travaillé tout d’abord
occupé la fonction de vice-président, Exploration, chez FMC Gold Company aux États-Unis, au Mexique et au Chili
puis, à compter de 1995, les fonctions de vice-président, Exploration, au sein de Inco Limited, au Canada, en Amérique
Latine, en Chine et en Indonésie. Il a siégé au conseil de plusieurs sociétés ouvertes et a été président de Exmibal,
société d’extraction du nickel, dont Inco et le gouvernement du Guatemala ont la propriété conjointe. Il a pris sa retraite
de Inco en 2004. Il a siégé sur les comités d’experts de l’Agence internationale de l’énergie atomique/agence pour
l’énergie nucléaire à Bruxelles et dans l’Union européenne ainsi qu’au comité consultatif de la Commission géologique
du Canada à Ottawa et a présidé le conseil consultatif de la Commission géologique de l’Ontario. On lu a décerné le prix
A.O. Dufresne en 2004 pour sa contribution au secteur de l’exploration minière au Canada.
Nigel Lees – Administrateur. M. Lees compte plus de 25 ans d’expérience dans le secteur des services bancaires
d’investissement. Il a siégé en qualité de membre du comité des inscriptions de la Bourse de Toronto de même que des
comités de vérification de plusieurs sociétés inscrites en bourse. Il est le fondateur de TVX Gold Inc., dont il a été
administrateur, qui a fusionné avec Kinross en 2003. Il est exerce actuellement les fonctions de président de C.N. Lees
Investments Limited, société fermée de consultation et de placement, ainsi que les fonctions de président et chef de la
direction de SAGE Gold Inc., société ouverte d’exploration et d’aménagement de métaux précieux.
Juvenal Mesquita Filho – Administrateur. M. Mesquita est membre du conseil de Yamana depuis juillet 2003.
Auparavant, il était président de Mineração Santa Elina S/A, au Brésil, ainsi qu’administrateur de Santa Elina Mines
Corporation depuis septembre 1994. Il est actuellement un administrateur de Cascadero Copper Corporation. Il compte
plus de 30 ans d’expérience dans le secteur minier.
Carl Renzoni – Administrateur. M. Renzoni a quitté BMO Nesbitt Burns en 2001, où il travaillait depuis 1969
et où son dernier poste a été celui de directeur général. Il possède plus de 30 ans d’expérience dans le secteur des valeurs
mobilières et il est spécialisé dans le secteur minier. M. Renzoni est titulaire d’un baccalauréat en sciences spécialisé en
géologie de l’Université Queen. M. Renzoni siège actuellement au conseil de Copper Mountain Mining Corp. et a
auparavant siégé aux conseils d’International Molybdenum Ltd., de Peru Copper Inc. et de Meridian Gold Inc.
M. Renzoni a également siégé au comité de vérification de Meridian Gold Inc.
Antenor F. Silva – Administrateur. M. Silva a été nommé au conseil de Yamana en juillet 2003. Auparavant,
soit de juillet 2003 à mai 2007, il a occupé les fonctions de chef de l’exploitation, puis, de mai 2007 jusqu’à ce qu’il se
retire de cette fonction en septembre 2009, il a occupé la fonction de président. M. Silva compte environ 40 ans
d’expérience dans l’industrie minière et chimique et a fourni des services de consultation et de formation techniques en
matière d’aménagement, de construction, de démarrage, d’exploitation, de planification stratégique et de productivité à bon
nombre de sociétés du secteur de l’énergie et des secteurs minier et industriel. Au cours de cette période, M. Silva a joué un
rôle essentiel dans la recherche et l’élaboration de procédés métallurgiques et de procédés d’ingénierie pour des usines de
traitement dans le cadre de projets miniers au Brésil et dans l’établissement de procédés métallurgiques qui ont contribué à
l’aménagement de mines en Tunisie et au Togo, sur le continent africain. M. Silva a acquis une vaste expérience de la haute
direction auprès de diverses sociétés d’ingénieurs et de sociétés minières, pétrolières et chimiques. Avant de se joindre à
Yamana, M. Silva a exercé les fonctions de chef de l’exploitation de Santa Elina Mines Corporation. M. Silva a également
siégé aux conseils de plusieurs sociétés d’ingénieurs, sociétés minières et sociétés d’extrusion d’aluminium. M. Silva est
titulaire d’un baccalauréat ès sciences en génie minier et métallurgique de la Universidade do Estado de São Paulo, à São
Paulo, au Brésil. M. Silva est président de MBAC Fertilizer Corp.
- 92 -

Dino Titaro – Administrateur. M. Titaro exerce actuellement les fonctions de président et chef de la direction
de Carpathian Gold Inc., société d’exploration minière ouverte inscrite à la cote de la TSX, et siège à son conseil. De
1986 à 2003, M. Titaro a exercé les fonctions de président et chef de la direction de A.C.A. Howe International Limited,
cabinet d’experts-conseils dans le domaine minier et le domaine de la géologie. De 1980 à 1986, M. Titaro était à
l’emploi de Getty Mines Limited, occupant différents postes de supervision à titre de géologue et travaillant sur des
projets de métaux de base et précieux ainsi que sur des projets d’uranium, principalement au stade de définition des
ressources. M. Titaro est titulaire d’une maîtrise ès sciences en géologie de l’Université de Western Ontario. Il est
également une personne qualifiée au sens du Règlement 43-101 et est un géologue agréé en Ontario et en Saskatchewan.
M. Titaro siège actuellement au conseil d’administration de Mincor Inc., société fermée de ressources minérales, et de
Royal Coal Corporation et a été administrateur et dirigeant de plusieurs sociétés inscrites en bourse exerçant des
activités dans le domaine de l’exploitation minière, le secteur industriel et le domaine des technologies relatives aux
soins de santé.
Ludovico Costa – Président et chef de l’exploitation. M. Costa compte de nombreuses années d’expérience en
gestion, dans le secteur minier. Il est actuellement président et chef de l’exploitation de Yamana. Avant d’occuper ces
postes, il agissait en qualité de premier vice-président, Exploitation de Yamana depuis octobre 2007. Auparavant, il
occupait les postes de vice-président, Exploitation et de directeur du service d’exploitation depuis mai 2007 et mars
2006, respectivement. Avant d’occuper ces postes, M. Costa a travaillé au sein de la division de la planification
stratégique de Companhia Vale do Rio Doce, une société minière ouverte inscrite à la cote de la New York Stock
Exchange, de la Bourse de São Paulo et de la Bourse de Madrid, de novembre 2003 à mars 2006. De novembre 2000 à
novembre 2003, M. Costa a agi en qualité de conseiller en matière de sécurité de Rio Tinto plc, une société minière
ouverte inscrite à la cote de la London Stock Exchange et de la New York Stock Exchange. M. Costa a été en
détachement en Angleterre pendant trois ans et a suivi des cours à la Harvard Business School, aux États-Unis, et à
l’Université McGill, au Canada.
Charles B. Main – Vice-président directeur, Finances et chef des finances. M. Main s’est joint à Yamana à
titre de vice-président, Finances et chef des finances en août 2003. Il compte plus de 20 ans d’expérience dans les
secteurs financier et minier. Avant de se joindre à Yamana, M. Main a occupé les postes de haute responsabilité de
directeur, Expansion de l’entreprise de Newmont Capital Corporation, de vice-président de Normandy Mining Limited
et de chef des finances et administrateur de Banff Resources Ltd., de mars 2000 à juillet 2003, et il a été le viceprésident,
Finances de TVX Gold Inc., de 1999 à 2000, société qui a été acquise par Kinross Gold Corporation en 2003.
M. Main est comptable agréé et membre des instituts des comptables agréés de l’Ontario et du Canada. M. Main est
titulaire d’un baccalauréat en commerce de l’Université McGill.
Evandro Cintra – Premier vice-président, Services techniques. M. Cintra compte plus de 25 ans d’expérience
en matière d’exploration et de réserves de minerai dans le secteur de l’exploitation aurifère et occupe actuellement le
poste de premier vice-président, Services techniques de Yamana. Avant d’occuper ce poste, il a agi en qualité de
directeur de l’exploration et de vice-président, Exploration de Yamana, de 2003 à octobre 2007. De 1986 à 2003, il a été
au service de Mineração Santa Elina et Echo Bay Mines, où il a agi en qualité de directeur, Exploration, exploitation et
réserves de minerai. M. Cintra est titulaire d’un doctorat en géologie et est un géoscientifique professionnel membre de
l’Ordre des géoscientifiques professionnels de l’Ontario.
Darcy Marud – Premier vice-président, Exploration. M. Marud s’est joint à Yamana à titre de premier viceprésident,
Exploration en octobre 2007. Auparavant, il occupait les postes de vice-président, Exploration de Meridian
Gold Inc. depuis 2004 et de directeur de l’exploration, Amérique du Sud, depuis 1997. M. Marud a cumulé plus de
21 ans d’expérience à titre de géologue spécialiste de l’exploration aurifère sur le continent américain, qu’il a acquise au
sein de sociétés telles que Homestake Mining Company, FMC Gold Company et Meridian Gold Inc.
Greg McKnight – Premier vice-président, Expansion de l’entreprise. M. McKnight s’est joint à Yamana à
titre de vice-président, Expansion de l’entreprise en février 2004. M. McKnight compte environ 20 ans d’expérience
dans le domaine des services bancaires d’investissement et des affaires, période durant laquelle ses activités ont presque
exclusivement été axées sur le secteur minier. Avant de se joindre à Yamana, M. McKnight était administrateur dans la
division des services bancaires d’investissement de La Corporation Canaccord Capital, poste qu’il occupait depuis
décembre 2001. De 1997 à 2001, M. McKnight a occupé le poste de directeur, Services bancaires d’investissement,
Secteur minier au sein de Valeurs Mobilières TD Inc. et de Valeurs mobilières HSBC Inc. Pendant l’année ayant
précédé son arrivée chez Yamana, M. McKnight a joué un rôle déterminant à titre de spécialiste des services bancaires
d’investissement dans la structuration de prise de contrôle inversée d’une opération et dans la mobilisation de capitaux
- 93 -

pour Yamana, qui a permis à la Société d’assurer son financement et de se repositionner en tant que société productrice
d’or qui détient bon nombre de possibilités d’aménagement au Brésil. M. McKnight est titulaire d’un baccalauréat en
commerce de l’Université de Toronto ainsi que d’une maîtrise en administration des affaires de la Ivey School of
Business de l’Université de Western Ontario.
Sofia Tsakos – Première vice-présidente, Affaires juridiques et secrétaire générale. M me Tsakos s’est jointe à
Yamana à titre de vice-présidente, Affaires juridiques en décembre 2007 et a été nommée secrétaire générale en
novembre 2009. Avant de se joindre à Yamana, M me Tsakos était une associée exerçant le droit des valeurs mobilières au sein
du cabinet d’avocats Cassels Brock & Blackwell LLP. De 2001 à 2006, elle a été avocate-salariée du cabinet d’avocats
Goodman and Carr LLP. M me Tsakos est titulaire d’un baccalauréat ès arts avec spécialisation en économie et en sciences
politiques (avec distinction) de l’Université de Toronto, d’une maîtrise en administration des affaires avec spécialisation en
finances de l’Université de Windsor, ainsi que d’un baccalauréat en droit, également de l’Université de Windsor.
Lisa Doddridge – Vice-présidente, Relations avec les investisseurs et communications de l’entreprise.
M me Doddridge s’est jointe à la Société en novembre 2010. Avant d’exercer les fonctions de vice-présidente,
Communications de l’entreprise et relations avec les investisseurs, M me Doddridge a occupé divers postes supérieurs
dans le domaine des relations avec les investisseurs dans le secteur des métaux précieux. M me Doddridge est titulaire
d’un baccalauréat en commerce avec spécialisation de l’Université de Guelph.
Jason LeBlanc – Vice-président, Finances et trésorier. M. LeBlanc a plus de dix ans d’expérience en
recherche et en finances dans le secteur minier et occupe actuellement les fonctions de vice-président, Finances et
trésorier de Yamana. Il s’est joint à Yamana en janvier 2006. Il était auparavant analyste minier dans le secteur des
métaux de base et des marchandises en vrac auprès de Dominion Bond Rating Service. M. LeBlanc est titulaire d’un
baccalauréat en commerce de l’Université de Windsor et est analyste financier agréé.
Ana Lucia Martins – Vice-présidente, Sécurité, santé, environnement et relations avec les
collcetivités. M me Martins possède 18 ans d’expérience en gestion environnementale, qu’elle a acquise dans le secteur
de l’exploitation aurifère, et elle occupe actuellement le poste de vice-présidente, Sécurité, santé, environnement et
relations avec les collectivités de Yamana. Avant d’occuper ce poste, elle a agi en qualité de directrice, Sécurité, santé,
environnement et relations avec les collectivités de Yamana, de 2006 à juillet 2007, et de directrice de l’environnement
de Yamana, de 2003 à 2005. De 1994 à 2003, elle a été au service de Mineração Santa Elina et Echo Bay Mines, où elle
a occupé divers postes liés à la gestion environnementale, à l’obtention de permis, aux études d’évaluation de l’impact
sur l’environnement, aux contrôles préalables, aux projets de remise en état, aux études de faisabilité et aux essais sur
l’exhaure de formations rocheuses acides. M me Martins est titulaire d’un diplôme en génie agricole avec spécialisation en
environnement de la Universidade de São Paulo, située à São Paulo, au Brésil. Durant sa carrière, elle a acquis de
l’expérience en visitant des mines situées au Brésil, au Canada, aux États-Unis, en Argentine, au Chili et au Honduras.
Nelson Munhoz – Vice-président, Exploitation, Brésil. M. Munhoz s’est joint à Yamana en février 2008, fort
d’une expérience de plus de 30 ans dans le secteur minier. Avant d’occuper ses fonctions de vice-président, Exploitation,
Brésil de Yamana, il travaillait pour Rio Tinto Brasil depuis 1987 dans différentes fonctions. Il a été gestionnaire de projets
pour Corumbá Iron Mine Expansion de janvier 2005 à janvier 2008. Il a occupé les fonctions de gestionnaire de la
métallurgie et, ensuite, de gestionnaire général au sein de Serra da Fortaleza Nickel Mine de 1996 à 2004. Il a également
occupé le poste de gérant de la métallurgie auprès de Rio Paracatu Mineração de 1987 à 1996. M. Munhoz détient un
baccalauréat en ingénierie minière de l’Université de São Paulo et d’un M.B.A. de la Fundação Getúlio Vargas.
Ricardo Palma – Vice-président, Gestion nationale, Chili. M. Palma s’est joint à Yamana à titre de viceprésident,
Gestion nationale, Chili en septembre 2008, fort de plus de 33 ans d’expérience dans le secteur minier. Il a été
actif à tous les paliers de l’exploitation, de la conception, de la planification, de la construction et de la mise en
exploitation de nouvelles mines et il a de l’expérience tout particulièrement en ce qui a trait aux mines de cuivre, de
molybdène et d’or ainsi qu’aux mines autres que de métaux. Avant de se joindre à Yamana, il a travaillé pour Barrick
Gold Corporation comme gestionnaire de l’exploitation du projet Pascua Lama et comme gestionnaire général de la
mine Veladero. M. Palma a travaillé à la mine Collahuasi au Chili pendant plus de neuf ans, et ce, depuis la mise en
exploitation, à titre de vice-président de l’exploitation puis de vice-président du développement. Il avait auparavant
acquis de l’expérience auprès de Homestake, de CODELCO et de Cemento Melon (mine de calcaire souterraine de Blue
Circle). M. Palma est titulaire d’une maîtrise en sciences spécialisée en mécanique des roches de l’Université Columbia
à New York ainsi que d’un diplôme en ingénierie minière de l’Université du Chili à Santiago.
- 94 -

Arão Portugal – Vice-président, Administration et gestion nationale, Brésil. M. Portugal compte de
nombreuses années d’expérience en gestion dans le secteur minier et exerce actuellement les fonctions de vice-président,
Administration et gestion nationale, Brésil de Yamana. Avant d’occuper ce poste, M. Portugal a travaillé pendant plus
de vingt-cinq ans au sein de Companhia Vale do Rio Doce (CVRD), où il a acquis une expérience inestimable à titre de
surveillant de l’entretien, de chef du service de l’entretien, de directeur de la division de l’entretien, de directeur de la
division des matières premières et de la logistique, d’administrateur, d’analyste principal, de gestionnaire de
l’établissement et de directeur général de la chaîne d’approvisionnement. En juillet 2003, il s’est joint à Mineração
Fazenda Brasileiro et à Yamana Desenvolvimento Mineral S.A., deux filiales de Yamana, à titre de directeur général et
d’administrateur, avant d’occuper son poste actuel. M. Portugal est titulaire d’un diplôme en administration des affaires
ainsi que d’un diplôme d’études supérieures en commerce international, qu’il a obtenu à Vitória, Espirito Santo, au
Brésil, de même que d’une maîtrise en administration des affaires avec spécialisation en gestion de la chaîne
d’approvisionnement, qu’il a obtenue à São Paulo, au Brésil.
Patrick Portmann – Vice-président, Expansion des affaires. M. Portman a été nommé vice-président,
Expansion des affaires de Yamana en novembre 2010. Auparavant, il a occupé le rôle de directeur, Expansion de
l’entreprise. Il occupe un poste auprès de la Société depuis l’acquisition de Meridian. Au sein de Meridian, il a occupé
divers postes de gestionnaire tant dans le secteur des finances que de l’expansion de l’entreprise pour les activités de
Meridian au Chili et aux États-Unis. M. Portmann compte 20 ans d’expérience dans le secteur des finances et de la
fabrication, notamment les six dernières au sein du secteur minier, et est titulaire d’une maîtrise en gestion internationale
de la Thunderbird School of Global Management.
Betty Soares – Vice-présidente, contrôleur et chef de la comptabilité. M me Soares s’est jointe à la Société en
janvier 2004 comme contrôleur de gestion et est actuellement vice-présidente, contrôleur et chef de la comptabilité.
Avant de se joindre à Yamana, elle a travaillé dans le domaine de la vérification et de la fiscalité chez DMCT LLP
(maintenant Collins Barrow Chartered Accountants) et chez BDO Dunwoody. M me Soares est titulaire d’un baccalauréat
spécialisé en administration des affaires de l’Université Wilfrid Laurier. Elle est également comptable agréée et membre
de l’Institut Canadien des Comptables Agréés et de l’Institut des comptables agréés de l’Ontario.
Selon les renseignements figurant dans le System for Electronic Disclosure by Insiders (SEDI), au 30 mars 2011,
les administrateurs et les hauts dirigeants de la Société, en tant que groupe, avaient la propriété véritable, directement ou
indirectement, d’environ 2 409 109 actions ordinaires, soit environ 0,32 % du nombre total d’actions ordinaires en
circulation, ou exerçaient un contrôle ou une emprise sur un tel nombre d’actions ordinaires.
Ordonnances d’interdiction d’opérations, faillites, pénalités ou sanctions
Aucun administrateur ni aucun haut dirigeant de la Société n’est, à la date des présentes, ou n’a été, au cours de
la période de dix ans ayant précédé la date des présentes, un administrateur, un chef de la direction ou un chef des
finances d’une société (notamment de Yamana) qui :
a) a fait l’objet d’une ordonnance d’interdiction d’opérations ou d’une ordonnance semblable, ou d’une
ordonnance refusant à la société le droit de se prévaloir d’une dispense prévue par la législation en
valeurs mobilières, qui a été délivrée pendant que l’administrateur ou le haut dirigeant agissait en
qualité d’administrateur, de chef de la direction ou de chef des finances; ou
b) a fait l’objet d’une ordonnance d’interdiction d’opérations ou d’une ordonnance semblable, ou d’une
ordonnance refusant à la société le droit de se prévaloir d’une dispense prévue par la législation en
valeurs mobilières, qui a été délivrée après que l’administrateur ou le haut dirigeant a cessé d’exercer
ses fonctions d’administrateur, de chef de la direction ou de chef des finances et qui découlait d’un
événement qui s’est produit pendant que cette personne agissait en qualité d’administrateur, de chef de
la direction ou de chef des finances,
qui a été en vigueur pendant une période de plus de 30 jours consécutifs, à l’exception de M. Dino Titaro, qui est
administrateur de Plata Peru Resources Inc., société qui a fait l’objet d’une ordonnance d’interdiction d’opérations en
2002 en attendant sa restructuration, qui a été approuvée par les actionnaires mais qui n’est pas terminée. M. Titaro était
également administrateur de Compressario Corp. au moment où celle-ci a fait l’objet d’une ordonnance d’interdiction
d’opérations en 2003 pour avoir omis de déposer ses états financiers annuels vérifiés de l’exercice 2002. La société est
ensuite devenue insolvable et est depuis inactive.
- 95 -

Aucun administrateur ni aucun haut dirigeant de la Société, ni aucun actionnaire détenant un nombre suffisant
de titres de la Société pour influer considérablement sur le contrôle de la Société,
n’est, à la date des présentes, ou n’a été, au cours de la période de dix ans ayant précédé la date des présentes, un
administrateur ou un haut dirigeant d’une société (notamment de Yamana) qui, pendant que cette personne agissait en
qualité d’administrateur ou de haut dirigeant, ou dans l’année durant laquelle cette personne a cessé d’agir en qualité
d’administrateur ou de haut dirigeant, a déclaré faillite, a déposé une proposition concordataire en vertu d’une loi sur la
faillite ou l’insolvabilité, a été poursuivi par ses créanciers, a conclu un arrangement ou un compromis avec ses
créanciers, a intenté des poursuites contre ses créanciers, a pris des mesures ou a fait des démarches en vue de conclure
un arrangement ou un compromis avec ses créanciers ou a vu un séquestre, un séquestre-gérant ou un syndic être
nommé en vue de détenir les biens de l’administrateur, du haut dirigeant ou de l’actionnaire en cause.
Aucun administrateur ni aucun haut dirigeant de la Société, ni aucun actionnaire détenant un nombre suffisant
de titres de la Société pour influer considérablement sur le contrôle de la Société, ne s’est vu imposer :
a) des pénalités ou des sanctions par un tribunal, en vertu de la législation en valeurs mobilières, ou par
une autorité de réglementation en valeurs mobilières, ou n’a conclu une entente à l’amiable avec une
autorité de réglementation en valeurs mobilières; ou
b) d’autres pénalités ou sanctions par un tribunal ou par un organisme de réglementation qui serait
probablement jugées importantes pour un investisseur raisonnable qui doit prendre une décision de
placement éclairée.
Conflits d’intérêts
À la connaissance de la Société, et à moins d’avis contraire, il n’existe pas de situation réelle ou éventuelle de
conflits d’intérêts entre la Société et ses administrateurs ou ses dirigeants, hormis le fait que certains administrateurs et
dirigeants agissent à titre d’administrateurs, de dirigeants, de promoteurs et de membres de la direction d’autres sociétés
ouvertes ou fermées et, par conséquent, il est possible qu’un conflit d’intérêt survienne entre leurs fonctions à ce titre et
leurs fonctions d’administrateur ou de dirigeant de la Société.
Les administrateurs et les dirigeants de la Société sont conscients de l’existence de lois qui régissent
l’obligation des administrateurs et des dirigeants de rendre des comptes en cas d’occasions favorables et qui exigent la
déclaration des conflits d’intérêts par les administrateurs. La Société s’en remet à ces lois en cas de conflits d’intérêts
mettant en cause un administrateur et un dirigeant ou en cas de manquement au devoir d’un administrateur ou d’un
dirigeant. Les conflits seront déclarés par ces administrateurs et ces dirigeants, conformément à la Loi canadienne sur
les sociétés par actions et ces derniers se comporteront à cet égard au mieux de leur habileté, conformément aux
obligations qui leur sont imposées par la loi.
RUBRIQUE 9
PROMOTEUR
Aucune personne ni aucune société n’a été, au cours des deux derniers exercices terminés, ou n’est, durant
l’exercice en cours, un promoteur de Yamana ou d’une filiale de celle-ci.
RUBRIQUE 10
POURSUITES ET APPLICATION DE LA LOI
Sauf tel qu’il est présenté dans le tableau ci-après, la Société n’a pas été, durant l’exercice 2010, et n’est pas, à
l’heure actuelle, partie à une poursuite en cours ou à une poursuite envisagée la mettant en cause ou mettant en cause ses
biens, dans le cadre de laquelle une réclamation en dommages-intérêts importante, au sens de la législation en valeurs
mobilières applicable, aurait été formulée.
- 96 -

En 2004, un ancien administrateur de Northern Orion a intenté des poursuites en Argentine contre Northern
Orion, réclamant des dommages-intérêts de 177 millions de dollars pour la violation présumée de contrats conclus par le
demandeur. Le demandeur alléguait que les contrats lui conféraient un droit de préemption l’autorisant à prendre part
aux acquisitions réalisées par Northern Orion en Argentine et réclamait des dommages-intérêts dans le cadre de
l’acquisition par Northern Orion de sa participation indirecte de 12,5 % dans le projet Alumbrera. Le 22 août 2008, le
Tribunal commercial national n o 8 de la ville de Buenos Aires a rendu un jugement de première instance rejetant la
poursuite. Le demandeur a porté le jugement en appel et une décision est en instance quant à cet appel. Bien que la
Société estime que ces allégations sont non fondées et qu’elle ait été informée par ses conseillers juridiques argentins
que l’appel était peu susceptible d’être entendu, le règlement de cette question demeure incertain. Rien ne garantit que la
Société réussira entièrement à faire confirmer le jugement de première instance auprès d’une cour d’appel.
Aucune pénalité ni aucune sanction n’a été imposée à la Société par un tribunal, en vertu de la législation en
valeurs mobilières, ou par une autorité de réglementation en valeurs mobilières au cours de l’exercice 2010, ou à tout
autre moment, qui serait probablement jugée importante pour un investisseur raisonnable qui décide d’investir dans la
Société. La Société n’a conclu aucune entente à l’amiable avec un tribunal, en vertu de la législation en valeurs
mobilières, ou avec une autorité de réglementation en valeurs mobilières au cours de l’exercice 2010.
RUBRIQUE 11
MEMBRES DE LA DIRECTION ET AUTRES PERSONNES INTÉRESSÉS
DANS DES OPÉRATIONS IMPORTANTES
À l’exception de ce qui est décrit ailleurs dans les présentes, aucun des administrateurs, des hauts dirigeants ou
des personnes physiques ou morales qui ont la propriété véritable, directement ou indirectement, de plus de 10 % des
titres comportant droit de vote en circulation d’une catégorie de titres de la Société, ou qui exercent un contrôle ou une
emprise sur un tel pourcentage de titres, ni aucune personne ayant des lien avec l’une ou l’autre des personnes qui
précèdent ni aucun membre du même groupe que l’une ou l’autre de ces personnes, n’a ou n’a eu d’intérêt important,
direct ou indirect, dans une opération réalisée au cours des trois derniers exercices ou pendant l’exercice en cours, qui a
eu ou qui est raisonnablement susceptible d’avoir une incidence importante sur la Société.
RUBRIQUE 12
AGENTS DES TRANSFERTS ET AGENT CHARGÉ DE LA TENUE DES REGISTRES
L’agent des transferts et agent chargé de la tenue des registres pour les actions ordinaires de la Société est
Compagnie Trust CIBC Mellon, à ses bureaux principaux situés à Toronto, en Ontario, et l’agent des transferts adjoint
pour les actions ordinaires aux États-Unis est Mellon Investor Services LLC, à ses bureaux principaux situés à Jersey
City, au New Jersey.
RUBRIQUE 13
CONTRATS IMPORTANTS
Les seuls contrats importants conclus par la Société, autrement que dans le cours normal des activités, qui ont
été conclus au cours du dernier exercice terminé ou avant et qui sont toujours en vigueur, sont les contrats présentés ciaprès.
Il est possible d’obtenir des exemplaires de ces contrats importants sous le profil de la Société, sur le site Internet
de SEDAR, à l’adresse www.sedar.com.
La Société a conclu une convention de crédit datée du 16 décembre 2009 (la « convention de crédit ») aux termes
de laquelle un groupe d’institutions financières ont accordé à la Société une facilité de crédit à terme renouvelable d’un
montant de 680 millions de dollars venant à échéance le 16 décembre 2012 (la « facilité de crédit »). Les prêts dans le cadre
de la facilité de crédit peuvent être obtenus sous forme d’emprunts au taux de base du Canada ou d’emprunts au TIOL
selon les taux de référence habituels, majorés d’une marge située dans une fourchette de 1,70 % à 3,00 % par année dans le
cas des emprunts au taux de base du Canada, et de 2,70 % à 4,00 % par année dans le cas des emprunts au TIOL, selon le
ratio (le « ratio de levier financier ») des dettes totales de la Société par rapport à son bénéfice avant intérêts, impôts et
amortissement. La facilité de crédit est payable en entier à sa date d’échéance. Si la Société vend certains actifs ou certaines
participations dans des filiales en exploitation importantes, le produit net de cette opération devra être affecté au
- 97 -

emboursement de l’encours de la facilité de crédit. La facilité de crédit est garantie par certaines filiales importantes (les
« garants »). La convention de crédit prévoit des clauses restrictives portant notamment, sous réserve de certaines
exceptions, sur la capacité de la Société et de certaines de ses filiales à faire ce qui suit : (i) contracter de nouveaux
emprunts; (ii) donner des garanties ainsi que d’autres sûretés sur ses biens; (iii) effectuer des restructurations de l’entreprise
ou modifier la structure du capital de celle-ci; (iv) exercer d’autres activités que des activités minières ou des activités
connexes; (v) vendre ou céder de toute autre façon des biens importants; (vi) verser ou déclarer des dividendes ou faire
toute autre distribution ou tout autre paiement à l’égard de ses actions; (vii) faire des acquisitions ou des investissements,
sauf dans le cours normal des activités; et (viii) effectuer d’autres opérations avec des sociétés membres de son groupe. La
Société est également tenue de maintenir certains ratios financiers de même qu’une valeur corporelle nette minimale. La
convention de crédit prévoit certains cas de défaut. La Société a conclu un premier accord modificateur daté du 4 janvier
2011 (le « premier accord modificateur ») modifiant la convention de crédit. Aux termes du premier accord modificateur :
(i) la date d’échéance de la facilité de crédit, le 16 décembre 2012, a été reportée au 16 juin 2014; (ii) la facilité de crédit est
passée de 680 millions de dollars à 750 millions de dollars; (iii) les marges applicables aux emprunts au titre de la facilité
de crédit ont été réduites; et (iv) la Société s’est vu accorder le droit, moyennant l’obtention d’autres engagements,
d’accroître la facilité de crédit d’un montant global pouvant atteindre 250 millions de dollars. La facilité de crédit, dans sa
version modifiée par le premier accord modificateur, demeure garantie par certaines filiales importantes.
La Société a conclu une convention d’achat de billets datée du 18 décembre 2009 (la « convention d’achat de
billets ») aux termes de laquelle elle a émis et vendu des billets non garantis de premier rang d’un capital global de
270 000 000 $ US, dont une tranche de 15 000 000 $ US de billets de premier rang de série A à 5,53 % venant à échéance
le 21 décembre 2014 (les « billets de série A »), une tranche de 73 500 000 $ US de billets de premier rang de série B à
6,45 % venant à échéance le 21 décembre 2016 (les « billets de série B ») et une tranche de 181 500 000 $ US de billets de
premier rang de série C à 6,97 % venant à échéance le 21 décembre 2019 (les « billets de série C » et, avec les billets de
série A et les billets de série B, les « billets »). La Société pourrait rembourser par anticipation les billets à tout moment
pourvu qu’elle verse un montant compensatoire aux titulaires. Les garants garantissent également les billets. Les
obligations, y compris les obligations financières, et les cas de défaut aux termes de la convention d’achat de billets et des
modalités des billets sont semblables aux obligations et aux cas de défaut prévus par la convention de crédit, dans sa
version modifiée par le premier accord modificateur.
RUBRIQUE 14
COMITÉ DE VÉRIFICATION
Le comité de vérification est chargé de surveiller les systèmes et les procédures de la Société aux fins de la
déclaration de l’information financière et des contrôles internes, d’examiner certains documents d’information publics et de
superviser le rendement et l’indépendance des vérificateurs externes de la Société. Le comité est également chargé
d’examiner les états financiers vérifiés annuels de la Société, les états financiers trimestriels non vérifiés et l’analyse par la
direction de la situation financière et des résultats d’exploitation portant sur les états financiers annuels et intermédiaires et
d'examiner les opérations connexes avant leur approbation par le conseil d’administration dans son ensemble.
La charte du comité de vérification présente les fonctions et responsabilités, les conditions d’admissibilité, les
procédures pour la révocation et la nomination des membres du comité et l’obligation de rendre des comptes au conseil
d’administration. Un exemplaire de la charte est joint aux présentes à l’Annexe A.
Au cours de l’exercice terminé le 31 décembre 2010, le comité de vérification était composé de quatre
administrateurs, qui étaient tous des administrateurs indépendants. Les membres actuels du comité de vérification sont
Richard Graff (président), Patrick J. Mars, Nigel Lees et Carl Renzoni. En plus d’être des administrateurs indépendants,
tel qu’il est décrit ci-dessus, tous les membres du comité de vérification de la Société doivent remplir un critère
d’indépendance additionnel en vertu du Règlement 52-110 sur le comité de vérification, selon lequel la rémunération
qu’ils reçoivent à titre d’administrateur constitue la seule rémunération qu’ils reçoivent ou que leur entreprise reçoit de
la Société et ils ne sont pas membres du même groupe que la Société. Chaque membre du comité de vérification possède
des compétences financières au sens du Règlement 52-110.
Le comité de vérification s’est réuni sept fois au cours du dernier exercice terminé et toutes les personnes qui
étaient membres du comité au moment où les réunions ont été tenues étaient présentes.
- 98 -

Expérience et formation pertinente
Le texte ci-dessous présente une description de la formation et de l’expérience de chacun des quatre membres
actuels du comité de vérification de la Société, qui sont pertinentes à l'exercice de leurs fonctions à titre de membre du
comité de vérification.
Richard Graff – M. Graff est un associé à la retraite de PricewaterhouseCoopers s.r.l./S.E.N.C.R.L., où il a
occupé le poste de chargé de mission de vérification au sein du secteur minier, aux États-Unis. Depuis qu’il a pris sa
retraite, M. Graff a agi en qualité d’expert-conseil au sein du secteur minier et de membre d’un groupe de travail du
Financial Accounting Standards Board en vue d’établir des lignes directrices en matière de déclaration de l’information
comptable et financière à l’intention du secteur minier. Il est titulaire d’un baccalauréat en économie du Boston College
ainsi que d’un diplôme d’études supérieures en comptabilité de la Northeastern University. Il siège actuellement au
conseil d’administration et agit en qualité de président du comité de vérification de Alacer Gold Corp. (auparavant
Anatolia Minerals Development Limited) et de Dynamic Materials Corporation.
Patrick J. Mars – M. Mars est un analyste financier agréé et il compte plus de 30 ans d’expérience dans le
secteur de l’investissement. Il était un administrateur de Yamana Resources, que la Société a remplacé, et est un
administrateur de la Société depuis août 2001. M. Mars a, par le passé, exercé les fonctions de président du conseil et
d’administrateur de First Marathon Securities (UK) Ltd., avant l’acquisition de cette société par la Banque Nationale du
Canada, après quoi, il a exercé les fonctions d’administrateur de NBC Financial (UK) Ltd. par suite de cette acquisition.
De 1965 à 1994, M. Mars a occupé le poste d’analyste financier et, de 1981 à 1994, il a été le président de Alfred
Bunting & Co./Bunting Warburg, maison de courtage canadienne. À l’heure actuelle, M. Mars est le président de
P.J. Mars Investments Limited, une société privée d’investissement, et il exerce également les fonctions d’expert minier
et siège au conseil de diverses sociétés de ressources naturelles. M. Mars est titulaire d’un baccalauréat en commerce et
d’une maîtrise en administration des affaires.
Nigel Lees – M. Lees compte plus de 25 ans d’expérience dans le secteur des services bancaires d’investissement.
Il siège en qualité de membre du comité des inscriptions de la Bourse de Toronto de même qu’aux comités de vérification
de plusieurs sociétés inscrites en bourse. M. Lees est le fondateur et un administrateur de TVX Gold Inc., qui a fusionné
avec Kinross en 2003. M. Lees occupe actuellement le poste de président de C.N. Lees Investments Limited, société de
placement privé et d’experts-conseils et de président et chef de la direction de SAGE Gold Inc., société ouverte
d’exploration et d’aménagement de métaux précieux.
Carl Renzoni – M. Renzoni compte plus de 30 ans d’expérience dans le secteur des investissements au Canada. Il
a travaillé chez BMO Nesbitt Burns, où il a été analyste financier de 1969 à 1980, puis directeur général du groupe
d’investissement bancaire dans le secteur minier de 1980 à 2001. Auparavant, M. Renzoni a siégé au conseil de plusieurs
sociétés d’exploration minière et a également siégé au comité de vérification de Meridian Gold Inc., à titre de président.
Procédures et politiques préautorisées
La charte du comité de vérification énonce les responsabilités relatives à la prestation des services non liés à la
vérification par les vérificateurs externes de la Société. Cette politique favorise un examen visant à déterminer si la
prestation de services, à l'exception des services de vérification, est compatible au maintien de l’indépendance des
vérificateurs. La préapprobation du comité de vérification est exigée lors de la prestation de services de vérification et de
services liés à la vérification autorisés.
Honoraires des vérificateurs externes
Honoraires de vérification
Pour l’exercice terminé le 31 décembre 2010, un montant total de 3 050 000 $ CA (3 807 000 $ CA au
31 décembre 2009) a été facturé par les vérificateurs externes de la Société à titre d’honoraires pour services de vérification.
Les honoraires de vérification ont trait à la vérification des états financiers consolidés annuels de la Société et à certaines
vérifications réglementaires à l’extérieur du Canada.
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Honoraires liés à la vérification
Pour l’exercice terminé le 31 décembre 2010, un montant total de 142 000 $ (27 000 $ CA au
31 décembre 2009) a été facturé par les vérificateurs externes de la Société à titre d’honoraires pour services liés à la
vérification. Les honoraires liés à la vérification ont trait aux services fournis dans le cadre de l’examen des états
financiers consolidés intermédiaires non vérifiés, aux vérifications réglementaires d’autres sociétés affiliées et aux
services de traduction et aux consultations et aux analyses relatives au passage de la Société aux IFRS.
Honoraires liés aux services fiscaux
Aucuns honoraires liés aux services fiscaux n’ont été facturés par les vérificateurs externes de la Société au cours
de l’exercice terminé le 31 décembre 2010 (néant au 31 décembre 2009). Les honoraires liés aux services fiscaux ont trait à
la conformité fiscale, aux conseils fiscaux et à la planification fiscale.
Autres honoraires
Aucuns autres honoraires n’ont été facturés par les vérificateurs externes de la Société au cours des deux
derniers exercices.
RUBRIQUE 15
EXPERTS INTÉRESSÉS
Le texte qui suit présente les rapports techniques établis conformément au Règlement 43-101 desquels a été tirée
l’information technique portant sur les principaux projets miniers de la Société figurant dans la présente notice annuelle,
ainsi que les noms des personnes qualifiées qui ont établi ces rapports.
Mine Chapada – Rapport technique intitulé « Chapada Mine and Suruca Project, Goias State, Brazil, Technical Report
pursuant to National Instrument 43-101 of the Canadian Securities Administrators », daté du 7 mars 2011 et établi par
MM. Sergio Brandão Silva, géoscientifique, directeur de l’exploration, Yamana Gold Inc., Greg Walker,
géoscientifique, directeur principal, Estimation des ressources, Yamana Gold Inc., Emerson Ricardo Re, MSc,
MAusIMM, directeur général, Réserves et ressources, Yamana Gold Inc., Homero Delboni, Jr., Ph.D., expert-conseil
principal de HDA Serviços s/s Ltda., Raul Contreras, MAusIMM, expert-conseil principal, Estimation des ressources de
Metálica Consultores S.A.et Renato Petter, ingénieur, directeur des services techniques de Yamana Gold Inc.
Mine El Peñón – Rapport technique intitulé « Technical Report on the El Peñón Mine, Northern Chile », daté du
7 décembre 2010 et établi par MM. Stuart E. Collins, P.E., Chester M. Moore, ingénieur, Kevin C. Scott, ingénieur de
Scott Wilson Roscoe Postle Associates Inc.
Complexe minier Jacobina – Rapport technique intitulé « Technical Report on the Jacobina Mine Complex, Bahia State,
Brazil », daté du 30 mars 2009 et établi par MM. Normand Lecuyer, B.sc. ingénieur, et Chester M. Moore, ingénieur, de
Scott Wilson Roscoe Postle Associates.
Terrain de Gualcamayo – Rapport technique intitulé « Technical Report for Gualcamayo Project, San Juan, Argentina,
Report for NI 43-101 pursuant to National Instrument 43-101 of the Canadian Securities Administrators », daté du
25 mars 2011 et établi sous la supervision de MM Guillermo Bagioli, MAusIMM, de Metálica Consultores S.A.,
Marcelo Trujillo, MAusIMM, de Metálica Consultores S.A., Alvaro Vergera, MAusIMM, de Metálica Consultores S.A.,
Emerson Ricardo Re, MSc, MAusIMM, directeur général, Réserves et ressources, Yamana Gold Inc., Marcos Eduardo
Valencia Araya, géoscientifique, directeur de l’estimation des ressources régionales, Exploration andine, Yamana Gold
Inc. et Renato Petter, ingénieur, directeur des services techniques de Yamana Gold Inc.
Mine Minera Florida – Rapport technique intitulé « Technical Report on the Alhue Mine of Minera Florida Limitada,
Central Chile, Prepared for Yamana Gold Inc., Report for NI 43-101 », daté du 22 mars 2010 et établi par MM. Chester
M. Moore, ingénieur et Stuart Collins, P.E., de Scott Wilson Roscoe Postle Associates Inc.
- 100 -

On peut consulter les rapports techniques et les mises à jour susmentionnés sur le site Internet de SEDAR, à l’adresse
www.sedar.com. Un résumé de chaque rapport figure dans la présente notice annuelle, à la rubrique « Description des
activités – Information technique – Projets miniers – Terrains miniers d’importance ».
Le tableau suivant présente les personnes qualifiées chargées des estimations des réserves et des ressources minérales pour
chacun des projets miniers de la Société présentés dans la présente notice annuelle à la rubrique « Projets miniers – Sommaire
de l’estimation des réserves minérales et des ressources minérales ».
Terrain Personnes qualifiées à l’égard des réserves
minérales
Minera Florida Marco Antonio Alfaro Sironvalle, MAusIMM,
directeur général, Reserves, Yamana Gold Inc.
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Personnes qualifiées à l’égard des ressources minérales
Marcos Valencia A., géoscientifique, directeur de l’estimation des
ressources régionales, Exploration andine, Yamana Gold Inc.
Amancaya s.o. Chester M. Moore, ingénieur, Scott Wilson Roscoe Postle
Associates Inc.
Alumbrera Julio Bruna Novillo, AusIMM, Xstrata Plc Julio Bruna Novillo, AusIMM, Xstrata Plc
Chapada Raul Contreras, Metalica Consultores S.A. Emerson Ricardo Re, MSc, MAusIMM, directeur général R&R,
Yamana Gold Inc., pour Chapada et Greg Walker,
géoscientifique, directeur principal, Estimation des ressources,
Yamana Gold Inc., pour Chapada – Suruca
C-1 Santa Luz Enrique Munoz Gonzalez, MAusIMM, Metalica
Consultores S.A.
El Peñón Marco Antonio Alfaro Sironvalle, MAusIMM,
directeur général, Réserves, Yamana Gold Inc.
Ernesto/Pau-a-Pique Renato Petter, ingénieur, directeur des services
techniques, Yamana Gold Inc.
Marco Antonio Alfaro Sironvalle, MAusIMM, directeur général,
Réserves, Yamana Gold Inc.
Marcos Valencia A., géoscientifique, directeur de l’estimation des
ressources régionales, Exploration andine, Yamana Gold Inc.
Rogerio Moreno, MAusIMM, géologue principal, MCB Servicos
e Mineracao Ltda.
Suyai s.o. Robin J. Young, géo., Western Services Engineering, Inc.
Fazenda Brasileiro Rogerio Moreno, MAusIMM, géologue principal, MCB
Servicos e Mineracao Ltda.
Gualcamayo Emerson Ricardo Re, MSc, MAusIMM, directeur
général R&R, Yamana Gold Inc.
Jacobina Emerson Ricardo Re, MSc, MAusIMM, directeur
général R&R, Yamana Gold Inc.
Mercedes Greg Walker, géoscientifique, directeur principal,
Estimation des ressources, Yamana Gold Inc
Jeronimo Guillermo Bagioli Arce, MAusIMM, Metálica
Consultores S.A.
Rogerio Moreno, MAusIMM, géologue principal, MCB Servicos
e Mineracao Ltda.
Marcos Valencia A., géoscientifique, directeur de l’estimation des
ressources régionales, Exploration andine, Yamana Gold Inc.
Rogerio Moreno, MAusIMM, géologue principal, MCB Servicos
e Mineracao Ltda.
Greg Walker, géo., directeur principal, Estimation des ressources,
Yamana Gold Inc.
Dominique Bongarçon, Ph.D, ingénieur, Agoratek International
La Pepa s.o. Chester M. Moore, ingénieur, Scott Wilson Roscoe Postle
Associates Inc.
Pilar Guillermo Bagioli, MAusIMM, Metalica Consultores
S.A., pour Jordino et Emerson Ricardo Re, MSc,
MAusIMM, directeur général R&R, Yamana Gold Inc.,
pour le prolongement Jordino
Agua Rica Enrique Munoz Gonzalez, MAusIMM, Metalica
Consultores S.A.
Marco Antonio Alfaro Sironvalle, MAusIMM, directeur général,
Réserves, Yamana Gold Inc., pour Jordino et Pamela L. De Mark,
géoscientifique, conseillère principale, Snowden Mining Industry
Consultants Inc., pour Tres Buracos
Evandro Cintra, Ph.D., géo., premier vice-président, Services
techniques, Yamana Gold Inc.
Les sociétés ou les personnes susmentionnées détenaient moins de un pour cent des titres de la Société ou d’un membre du
même groupe qu’elle ou d’une personne ayant des liens avec elle, ou ne détenaient aucun titre de la Société ou d’un membre
du même groupe qu’elle ou d’une personne ayant des liens avec elle, au moment où elles ont établi les rapports ou les
estimations des réserves ou des ressources minérales dont il est question ci-dessus, ou après avoir établi ces rapports ou ces
estimations, et n’ont pas reçu de participation dans des titres de la Société ou d’un membre du même groupe qu’elle ou d’une
personne ayant des liens avec elle, ou ont reçu une participation directe ou indirecte inférieure à un pour cent dans de tels titres
dans le cadre de l’établissement de ces rapports ou de ces données.
On prévoit qu’aucune des sociétés ou des personnes susmentionnées, ni aucun administrateur, dirigeant ou employé de
ces sociétés, n’est ni ne sera élu, nommé ou embauché à titre d’administrateur, de dirigeant ou d’employé de la Société

ou d’un membre du même groupe qu’elle ou d’une personne ayant des liens avec elle, sauf Renato Petter, Evandro
Cintra, Greg Walker et Marco Antonio Alfaro Sironvalle, qui sont tous à l’emploi de Yamana.
Deloitte & Touche s.r.l. est le vérificateur de Yamana et est indépendant au sens des règles de déontologie de l’Institut
des comptables agréés de la Colombie-Britannique.
RUBRIQUE 16
RENSEIGNEMENTS SUPPLÉMENTAIRES
Des renseignements complémentaires, notamment des renseignements sur la rémunération des administrateurs
et des dirigeants et les prêts qui leur ont été consentis par la Société, sur les principaux porteurs de titres de la Société et
sur les titres autorisés à des fins d’émission aux termes des régimes de rémunération à base de titres de participation,
selon le cas, seront présentés dans la circulaire d’information de la direction de la Société devant être déposée dans le
cadre de la tenue de son assemblée annuelle des actionnaires de 2011. Des renseignements financiers complémentaires
sont fournis dans les états financiers de la Société ainsi que dans le rapport de gestion pour l’exercice terminé
le 31 décembre 2010. On peut également trouver d’autres renseignements financiers concernant la Société sous le profil
de la Société, sur le site Internet de SEDAR, à l’adresse www.sedar.com.
- 102 -

I. OBJET
ANNEXE A
CHARTE DU COMITÉ DE VÉRIFICATION
DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
EN DATE DU 14 DÉCEMBRE 2006
Le comité de vérification prêtera assistance au conseil d’administration de Yamana Gold Inc. (la « Société ») à l’égard
de ses responsabilités envers les actionnaires de la Société et le milieu des investisseurs concernant les rapports et les
contrôles financiers. Les vérificateurs externes relèvent directement du comité de vérification. Les principales fonctions
et responsabilités du comité de vérification sont les suivantes :
assurer le suivi des procédures de présentation des renseignements financiers et comptables de la Société, et de la
vérification des états financiers, notamment : (i) de l’intégrité des états financiers de la Société; (ii) du respect par la
Société des exigences juridiques et réglementaires; et (iii) de l’indépendance et des compétences des vérificateurs
indépendants;
servir d’entité objective et indépendante pour surveiller la préparation des rapports financiers de la Société et ses
systèmes de contrôles internes;
passer en revue et évaluer les activités de vérification des vérificateurs indépendants de la Société;
maintenir ouvertes les lignes de communication entre les vérificateurs indépendants, la direction financière et la haute
direction ainsi que le conseil d’administration relativement aux questions concernant les rapports et les contrôles
financiers, et rencontrer périodiquement la direction et les vérificateurs indépendants.
II. COMPOSITION
Le comité de vérification sera composé d’au moins trois administrateurs. Chaque membre du comité doit être un
« administrateur indépendant » au sens du Règlement 52-110 - Comités de vérification (le « Règlement 52-110 »), en sa
version modifiée, à l’occasion. Aux termes du Règlement 52-110, un membre peut être considéré comme « indépendant »
s’il n’a pas de relation importante, directe ou indirecte, avec la Société. De plus, la composition du comité de vérification
respectera les règles et les règlements de la Bourse de Toronto et de toute autre bourse à la cote de laquelle les actions de la
Société sont inscrites, sous réserve de toute renonciation ou dispense accordée par de telles bourses.
De plus, un administrateur ne sera pas habilité à être membre du comité de vérification si (i) l’administrateur en
question est un « membre du même groupe » ou (ii) s’il reçoit (ou si un membre de sa famille immédiate ou l’entité dont
il est administrateur, membre, associé ou principal intéressé et qui fournit des services de consultation, des services
juridiques, des services d’investissement bancaires, des services financiers ou d’autres genres de services semblables à
la Société, reçoit) directement ou indirectement, une rémunération pour des services de consultation ou d’expertiseconseil
ou toute autre rémunération de la part de la Société, à l’exception de la rémunération versée pour les services
fournis en sa capacité à titre de membre du conseil d’administration et de membre d’un comité du conseil
d’administration. Un « membre du même groupe » s’entend d’une personne qui contrôle directement ou indirectement
la Société, ou un administrateur, un haut dirigeant, un associé, un membre, un principal intéressé ou une personne
désignée d’une entité qui, directement, ou indirectement par l’entremise d’un ou plusieurs intermédiaires, contrôle la
Société ou est contrôlé par la Société ou est sous le contrôle commun de la Société.
Tous les membres devront, à la satisfaction du conseil d’administration, être compétents sur le plan financier
conformément aux exigences du Règlement 52-110 (c’est-à-dire être capables de lire et comprendre un jeu d’états
- 103 -

financiers d’une portée et d’un niveau de complexité en matière de comptabilité généralement comparables à la portée et à
la complexité des questions que pourront raisonnablement soulever les états financiers de la Société) et au moins un des
membres doit avoir suffisamment de compétences en comptabilité ou en gestion financière connexe pour être admissible à
titre d’« expert financier ». Une personne sera admissible à titre d’« expert financier » si elle possède les attributs suivants :
1. une connaissance des états financiers et des principes comptables généralement reconnus utilisés par la Société
dans la préparation de ses états financiers;
2. la capacité d’évaluer l’application générale de ces principes relativement à la comptabilité concernant les
estimations, les comptes de régularisation et les réserves;
3. de l’expérience dans la préparation, la vérification, l’analyse ou l’évaluation d’états financiers d’une portée et
d’un niveau de complexité en matière de comptabilité généralement comparables à la portée et à la complexité
des questions que pourront raisonnablement soulever les états financiers de la Société, ou de l’expérience dans
la surveillance active d’une ou plusieurs personnes exerçant ce genre d’activités;
4. une connaissance des procédures et des contrôles internes relativement à la préparation de rapports financiers;
5. une connaissance des fonctions qui incombent à un comité de vérification.
Les membres du comité seront élus annuellement à la première assemblée du conseil d’administration après l’assemblée
générale annuelle des actionnaires.
Le quorum pour la délibération des questions aux réunions du comité est la majorité des membres du comité ou un
nombre supérieur établir par le comité par voie de résolution.
III. RESPONSABILITÉS ET POUVOIRS
Les responsabilités et les pouvoirs du comité de vérification comprennent :
examiner et mettre à jour la présente charte sur une base annuelle, au besoin, avec l’approbation du conseil
d’administration, à la condition que la présente charte puisse être modifiée et mise à jour à l’occasion sans l’approbation
du conseil d’administration afin de s’assurer que la composition du comité de vérification ainsi que ses responsabilités
et pouvoirs soient conformes aux lois applicables et aux règles applicables des bourses de valeurs;
faire des recommandations au conseil d’administration concernant le choix, la nomination, l’évaluation, les honoraires
et la rémunération des vérificateurs indépendants et, au besoin, le remplacement de ces derniers et aider à résoudre tout
désaccord entre la direction et les vérificateurs indépendants relativement aux renseignements financiers;
approuver les honoraires appropriés relativement au mandat de vérification et le financement pour l’acquittement de la
rémunération des vérificateurs indépendants et de tout conseiller dont les services sont retenus par le comité de
vérification;
s’assurer que les vérificateurs relèvent directement du comité de vérification et soient redevables envers le conseil et le
comité de vérification, à titre de représentants des actionnaires envers lesquels les vérificateurs sont ultimement
responsables;
confirmer l’indépendance des vérificateurs, ce qui nécessitera l’envoi par les vérificateurs d’une déclaration formelle
écrite faisant état de tous les liens entre les vérificateurs et la Société et de tout autre facteur qui pourrait avoir des
répercussions sur l’indépendance des vérificateurs, et passer en revue et discuter avec les vérificateurs tout lien
important ainsi que les autres facteurs soulevés dans la déclaration. Faire rapport au conseil d’administration de ses
conclusions sur l’indépendance des vérificateurs et sur le fondement desdites conclusions;
assurer le contrôle suivi des vérificateurs indépendants dont les services sont retenus pour la préparation ou
l’établissement d’un rapport de vérification ou l’exécution d’autres services de vérification, d’analyse ou de
certification;
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s’assurer que les vérificateurs indépendants ne fournissent pas les services suivants non reliés à la vérification :
- la tenue de livre ou autres services associés aux registres comptables ou aux états financiers de la
Société;
- la conception et la mise en œuvre de systèmes d’informations financières;
- des services d’évaluation, des avis quant au caractère équitable ou des rapports concernant les apports
en nature;
- des services d’actuariat;
- l’impartition des services de vérification interne;
- des fonctions associées à la gestion ou aux ressources humaines;
- des services de courtier en valeurs ou en placement, de courtage en placement ou des services
bancaires d’investissement;
- des services juridiques et des services d’expertise non reliés à la vérification;
- tout autre service que le « Public Company Accounting Oversight Board » désigne comme non autorisé;
préapprouver tous les services de vérification, les services reliés au contrôle interne et approuver tout mandat permis
non relié à la vérification pour les vérificateurs indépendants, conformément aux lois applicables;
rencontrer les vérificateurs et les membres de la direction financière de la Société pour étudier la portée de la
vérification envisagée pour l’année en cours et les procédures de vérification devant être utilisées;
se réunir trimestriellement à huis clos avec les vérificateurs afin de discuter du caractère raisonnable du processus de
communication de l’information financière, du système de contrôle interne, des principales observations et
recommandations et du rendement de la direction;
passer en revue avec la direction et les vérificateurs indépendants :
- les états financiers annuels de la Société (et les états financiers intermédiaires, le cas échéant) et les
notes liminaires s’y rapportant, le rapport de gestion de la direction et la notice annuelle, dans le but
d’en recommander l’approbation par le conseil d’administration avant qu’ils ne soient rendus publics
et pour s’assurer que :
o la direction a passé en revue les états financiers vérifiés avec le comité de vérification, y compris
les décisions importantes concernant les états financiers;
o les membres du comité ont discuté entre eux des renseignements divulgués au comité hors de la
présence de l’équipe de la direction ou des vérificateurs indépendants;
o le comité a reçu l’assurance à la fois de la direction financière et des vérificateurs indépendants
que les états financiers de la Société sont présentés de façon fidèle conformément aux PCGR
canadiens à tous les égards importants;
- tous les changements importants exigés dans le plan de vérification des vérificateurs indépendants et
toute question de nature sérieuse avec la direction concernant la vérification;
- les rapports sur les contrôles internes de la Société et l'attestation du rapport par les vérificateurs
externes, et passer en revue les communications faites au comité par le chef de la direction et le chef des
services financiers relativement à un défaut important dans la conception ou le fonctionnement des
contrôles internes ou une lacune importante de ceux-ci, et de toute fraude mettant en jeu la direction ou
un autre employé qui joue un rôle important dans le cadre des contrôles internes de la Société;
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- les autres questions concernant la réalisation de la vérification qui doivent être communiquées au
comité conformément aux normes de vérification généralement reconnues;
s’assurer que des procédures adéquates sont en place pour la présentation publique de renseignements financiers de la
Société tirés ou extraits des états financiers de la Société, à l'exception des présentations publiques décrites dans le
paragraphe précédent, et évaluer périodiquement le caractère adéquat de ces procédures;
examiner avec les vérificateurs indépendants et les membres de la direction le caractère adéquat et efficace des contrôles
financiers et comptables de la Société;
établir les procédures pour (i) recevoir, traiter et retenir les plaintes transmises à la Société concernant des questions de
comptabilité, de vérification ou de contrôles internes et (ii) permettre aux employés de faire part, de façon confidentielle
et anonyme, de leurs inquiétudes concernant des questions de comptabilité ou de vérification qui soulèvent des doutes;
passer en revue avec les vérificateurs indépendants tout problème ou difficulté de vérification et la réaction de la
direction et résoudre les différends entre la direction et les vérificateurs, et passer en revue et analyser les
communications écrites importantes échangées entre la direction et les vérificateurs indépendants, notamment les lettres
de recommandation portant sur les écarts non ajustés;
faire des enquêtes auprès de la direction et des vérificateurs indépendants afin d’identifier les principaux risques sur le
plan commercial, politique, financier et des contrôles et évaluer les démarches que la direction a prises pour réduire au
minimum de tels risques pour la Société;
faire des enquêtes auprès de la direction et des vérificateurs indépendants afin d’identifier les principaux risques sur le
plan commercial, politique, financier, juridique et des contrôles et évaluer les démarches prises par la direction pour
minimiser ces risques pour la Société;
évaluer la procédure globale permettant d’identifier les principaux risques sur le plan commercial, politique, financier et
des contrôles et offrir son avis quant à l’efficacité de cette procédure au conseil d’administration;
s’assurer que la divulgation du processus entrepris par le conseil d’administration et ses comités pour assurer le contrôle
suivi des principaux risques commerciaux par la direction de la Société soit présentée de façon complète et équitable;
obtenir des rapports de la direction et des vérificateurs indépendants de la Société que la Société est conforme aux
exigences juridiques ainsi qu’au Code de déontologie et d’éthique de la Société et passer en revue les rapports et les
divulgations d’opérations d’initiés et d’opérations entre personnes apparentées;
analyser tous les communiqués de presse annonçant les résultats, ainsi que les renseignements financiers et les lignes
directrices de nature financière fournis aux analystes et aux agences d’évaluation du crédit;
s’assurer que des procédures adéquates soient en place pour analyser la présentation des renseignements financiers de la
Société et évaluer le caractère adéquat de ces procédures au moins une fois par année;
passer en revue aux fins de confirmation les politiques de la Société en matière de contrôles internes, de conflits
d’intérêts, de déontologie, de pratiques étrangères en matière de corruption, etc.;
s’assurer que la notice annuelle de la Société et la circulaire d’information de la direction de la Société contiennent les
renseignements prévus par la loi, y compris les renseignements requis par le Règlement 52-110;
passer en revue avec la direction financière et les vérificateurs indépendants les renseignements financiers
intermédiaires, y compris les états financiers intermédiaires, le rapport de gestion et les communiqués de presse de
nature financière dans le but d’en recommander l’approbation par le conseil d’administration avant qu’ils ne soient
rendus publics;
au moins une fois par année, obtenir et examiner un rapport préparé par les vérificateurs indépendants décrivant (i) les
procédures internes des vérificateurs en matière de contrôle de la qualité; (ii) toute question importante soulevée lors du
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plus récent examen des procédures internes en matière de contrôle de la qualité ou de tout examen par des pairs à
l’égard des vérificateurs ou lors de toute enquête ou investigation par des autorités gouvernementales ou
professionnelles au cours des cinq années précédentes relativement à une ou à plusieurs des vérifications indépendantes
effectuées par les vérificateurs, et toutes les mesures prises pour régler de telles questions; et (iii) tous les liens entre les
vérificateurs indépendants et la Société (afin d’évaluer l’indépendance des vérificateurs);
passer en revue et approuver les politiques d’embauche pour les employés ou les anciens employés des vérificateurs
indépendants actuels et antérieurs;
examiner le travail de la direction en matière de communication de l’information dans le cas où elle s’écarterait des
politiques et procédures approuvées, laquelle information doit également paraître dans les sous-formulaires d’attestation
de la communication de l’information financière;
retenir des conseillers indépendants ou d’autres conseillers, sans nécessiter l’approbation du conseil d’administration ou
de la direction, si le comité décide que ceux-ci sont nécessaires pour prêter assistance au comité dans l’exécution de ses
fonctions et établir et verser la rémunération de tout conseiller ou expert-conseil dont le comité de vérification aura
retenu les services à ces fins. Le comité doit aviser le conseil d’administration et la direction de cette embauche;
analyser avec les conseillers juridiques de la Société toute question juridique pouvant avoir une incidence importante
sur les états financiers de la Société ou sur les contrôles internes et les politiques de conformité de la Société;
mener des enquêtes spéciales, de manière indépendante du conseil d’administration ou de la direction, à l’égard des
questions financières et non financières concernant la Société et/ou l’un ou plusieurs de ses administrateurs, dirigeants,
salariés, conseillers et/ou entrepreneurs indépendants, si le comité juge qu’il est au mieux des intérêts de la Société et de
ses actionnaires de le faire. S’il entreprend pareilles enquêtes, le comité doit en informer le conseil d’administration et
doit soumettre périodiquement un rapport des conclusions tirées de ces enquêtes au conseil d’administration;
faire un rapport annuel à l’intention des actionnaires dans le cadre de la notice annuelle de la Société relativement à
l’exécution de ses responsabilités en vertu de la présente charte et relativement à toute autre question, comme l’exigent
les autorités applicables en matière de valeurs mobilières.
IV. RÉUNIONS
Le comité de vérification se réunira périodiquement lorsque nécessaire pour exécuter les fonctions décrites ci-dessus en
temps opportun, mais au moins quatre fois par année et à chaque fois que la Société propose d’émettre un communiqué
de presse annonçant les résultats trimestriels ou annuels. Les réunions auront lieu lorsque les membres du comité le
jugeront approprié.
Le comité de vérification se réunit périodiquement lors de sessions privées avec la direction (ce qui comprend le chef
des services financiers), les vérificateurs internes et les vérificateurs indépendants, et communique directement et de
façon indépendante avec ces personnes à l’occasion, comme il est jugé approprié par les membres du comité de
vérification. Le comité de vérification peut demander à un dirigeant ou à un employé de la Société ou aux conseillers
externes de la Société ou aux vérificateurs indépendants d’assister à une réunion du comité ou de rencontrer les
membres ou les consultants du comité.
Les vérificateurs indépendants auront un accès direct au comité de leur propre initiative.
Le président du comité doit rendre compte périodiquement au conseil d’administration des observations et des
recommandations du comité.
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