NOTICE ANNUELLE 2010 GROUPE BMTC INC.

NOTICE ANNUELLE
2010
GROUPE BMTC INC.
Montréal, le 3 mars 2011

TABLE DES MATIÈRES
1.
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CONSTITUTION DE L’ÉMETTEUR .................................................................... 1
1.1 Constitution de l’émetteur ......................................................................... 1
1.2 Organigramme.......................................................................................... 2
2. DÉVELOPPEMENT GÉNÉRAL DE L’ACTIVITÉ................................................. 2
2.1 Historique de l’entreprise .......................................................................... 2
3. DESCRIPTION NARRATIVE DE L’ACTIVITÉ..................................................... 7
3.1 Description de l’activité ............................................................................. 7
3.2 Clientèle et réseau de distribution............................................................. 7
3.3 Approvisionnement ................................................................................. 10
3.4 Conditions concurrentielles..................................................................... 10
3.5 Fluctuations saisonnières ....................................................................... 10
3.6 Ressources humaines ............................................................................ 11
3.7 Facteurs de risque .................................................................................. 11
4. DIVIDENDES ET FRACTIONNEMENTS..………….……………………………...14
4.1 Dividendes………………………………………..………….…...................14
4.2 Fractionnements…………………………………………...………………...15
5. DESCRIPTION GÉNÉRALE DE LA STRUCTURE DU CAPITAL ..................... 15
6. MARCHÉ POUR LA NÉGOCIATION DES TITRES DE LA SOCIÉTÉ .............. 19
7. ADMINISTRATEURS ET MEMBRES DE LA HAUTE DIRECTION................... 19
7.1 Administrateurs....................................................................................... 19
7.2 Dirigeants................................................................................................ 20
8. COMITÉ DE VÉRIFICATION............................................................................. 20
8.1 Général................................................................................................... 20
8.2 Mandat du comité de vérification ............................................................ 20
8.3 Expérience et formation pertinente des membres du comité de
vérification............................................................................................... 21
8.4 Politiques et procédures touchant l’attribution de contrats relatifs
aux services non liés à la vérification...................................................... 21
8.5 Honoraires du vérificateur externe.......................................................... 22
9. AGENT DES TRANSFERTS ET AGENT CHARGÉ DE LA TENUE DES
REGISTRES...................................................................................................... 23
10. LITIGES............................................................................................................. 23
11. RENSEIGNEMENTS COMPLÉMENTAIRES.................................................... 24

TABLE DES MATIÈRES
(suite)
ANNEXE A ................................................................................................................. A-1
ii
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- 1 -
Sauf indication contraire du contexte, les termes « nous », « notre », « nos » et
autres expressions similaires désignent Groupe BMTC inc. (la « Société ») et ses
filiales prises dans leur ensemble.
Déclarations prospectives
Nous faisons des « déclarations prospectives » dans la présente notice annuelle.
Par leur nature, ces déclarations comportent nécessairement des risques et des
incertitudes qui pourraient faire en sorte que les résultats réels diffèrent
considérablement de ceux envisagés dans ces déclarations prospectives. Nous
considérons que les hypothèses sur lesquelles s’appuient ces déclarations
prospectives sont raisonnables, mais nous vous avisons que les hypothèses
concernant des événements futurs, dont bon nombre sont indépendants de notre
volonté, pourraient se révéler incorrectes ou non fondées puisqu’elles sont
soumises à des risques et à des incertitudes qui nous touchent. Vous trouverez
plus loin dans la présente notice annuelle une description de certains des risques
et de certaines des incertitudes qui nous touchent (voir « Description narrative de
l’activité – Facteurs de risque »). Nous nions toute intention ou obligation de
mettre à jour ou de réviser toute déclaration prospective en date de la présente
notice annuelle à la suite de nouveaux renseignements, d’événements futurs ou
de toute autre situation, sous réserve de ce qui est prescrit par la loi.
1. CONSTITUTION DE L’ÉMETTEUR
1.1 Constitution de l’émetteur
Constituée le 5 septembre 1989, la Société est une Société par actions régie par
la partie IA de la Loi sur les compagnies (Québec). Elle a succédé à Groupe
Cantrex inc. comme Société mère de Brault et Martineau inc., d’Ameublements
M.T. inc. et de La Société d’Ameublement Colonial (Ottawa) Ltée aux termes
d’une réorganisation ayant pris effet le 1 er novembre 1989. Par suite de cette
réorganisation, la Société est devenue un émetteur assujetti. Ses actions
subalternes catégorie A comportant droit de vote ont à cette occasion été
inscrites à la cote de la Bourse de Montréal et sont, depuis le 6 novembre 1999,
inscrites à la Bourse de Toronto, sous le symbole « GBT.A ».
Notre siège social est situé au 8500, place Marien, Montréal Est (Québec) H1B
5W8.

1.2 Organigramme
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L’organigramme qui suit présente la structure actuelle de la Société.
Actionnaires
Classe B
Groupe BMTC inc.
100 %
Brault et Martineau inc.
(« Brault et Martineau »)
100 %
Ameublements Tanguay inc.
(« Ameublements Tanguay »)
2. DÉVELOPPEMENT GÉNÉRAL DE L’ACTIVITÉ
2.1 Historique de l’entreprise
Actionnaires
Classe A
Notre prédécesseur, Groupe Cantrex inc., s’est lancé dans le secteur de la vente
au détail de meubles et d’électroménagers à la suite de l’acquisition, le
1 er octobre 1986, de la totalité des actions en circulation de Brault et Martineau.
L’un des plus importants détaillants de meubles et d’électroménagers au
Québec, Brault et Martineau comptait alors cinq magasins dans la région de
Montréal et affichait un chiffre d’affaires de l’ordre de 50 M $.
De 1987 à 1989, le secteur des ventes au détail de Groupe Cantrex inc. a étendu
son champ d’activités principalement par l’acquisition, par Brault et Martineau, de
Ameublements Tanguay, le plus important détaillant de meubles, d’appareils

- 3 -
électroniques et d’électroménagers de la région de Québec, et par l’acquisition
de Ameublement Colonial, entreprise solidement implantée dans la région de
Hull-Ottawa, dont nous nous sommes départis au début de l’exercice 2000.
L’année 1989 a été marquée par la constitution de la Société et par notre prise
en charge du secteur des ventes au détail de Groupe Cantrex. Les années
suivantes l’ont été par l’ouverture de nouveaux magasins, par le déménagement,
le remplacement et la valorisation des magasins existants, par l’ouverture et la
valorisation des centres de distribution ainsi que par l’ouverture de centres de
liquidation ou le changement de la vocation de magasins en de tels centres.
En 2001, nous avons ouvert à Ste-Foy notre nouveau magasin Signature
Maurice Tanguay, d’une superficie de 47 300 pieds carrés (« pi 2 »), pour lequel
nous avons conclu un bail de 15 ans. Nous avons ouvert à Repentigny un
nouveau magasin (d’une superficie de 70 000 pi 2 ) pour lequel nous avons une
option d’achat sur le terrain. Ce magasin a remplacé celui de Pointe-aux-
Trembles (d’une superficie de 40 000 pi 2 ). Nous avons aussi construit et ouvert à
Laval un nouveau magasin de 70 000 pi 2 . La vocation du magasin qui y existait
déjà a été changée pour celle d’un centre de liquidation.
En outre, en 2001, nous avons acheté un terrain et entrepris la construction d’un
nouveau magasin d’une superficie de 70 000 pi 2 à Kirkland. Ouvert depuis
septembre 2002, ce magasin a remplacé l’ancien magasin de 40 000 pi 2 dont le
bail venait à échéance en août 2002. En novembre 2002, nous avons également
agrandi de 10 000 pi 2 notre magasin de la rue Jean-Talon, à St-Léonard.
En avril 2002, nous avons réaménagé le magasin de Chicoutimi afin d’ajouter
13 000 pi 2 à son espace de vente. Nous avons annoncé des travaux visant à
agrandir de 10 000 pi 2 le magasin de St-Hubert et de 24 000 pi 2 celui de
Ste-Thérèse, pour porter leur superficie respective à 70 000 pi 2 . Les travaux
d’agrandissement du magasin de St-Hubert se sont achevés en 2003 alors que
ceux du magasin de Ste-Thérèse ont été reportés à 2004.
De plus, en 2002, nous avons acheté un terrain et entrepris la construction d’un
nouveau magasin d’une superficie de 70 000 pi 2 à Brossard. Ouvert depuis
septembre 2003, ce magasin a remplacé l’ancien magasin de 40 000 pi 2 , qui
depuis a été converti en centre de liquidation.
En 2003, nous avons déménagé notre magasin de Beauport dans de nouveaux
locaux de 60 000 pi 2 . L’ancien magasin de Beauport, d’une superficie de
40 000 pi 2 , a été vendu et comptabilisé à la valeur d’échange à une Société
contrôlée par certains dirigeants. De plus, nous avons fermé notre centre de
liquidation de la rue Langelier, à Montréal. Enfin, à Rimouski, nous avons fait
l’acquisition d’un terrain sur lequel nous allons réaménager notre magasin au
cours de 2005.

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En 2004, nous avons agrandi notre centre de distribution à Québec de 68 000
pieds carrés, le portant à 260 762 pieds carrés et notre centre de distribution à
Montréal de 23 000 pieds carrés, le portant à 523 239 pieds carrés.
En outre, en 2004, nous avons agrandi notre magasin de Ste-Thérèse de 25 000
pieds carrés et sa réouverture officielle est planifiée pour le début de 2005.
L’ouverture en novembre 2005 du nouveau magasin de Rimouski, de 60 000
pieds carrés, a été couronné de succès et qui s‘est poursuivi durant les mois
suivants. Suite à ce transfert des opérations, l’ancien magasin a été mis en
vente.
Au cours du mois de février 2006, la Société a finalisé la vente du terrain
excédentaire de Kirkland pour la somme de 2 000 412 $, résultant dans un profit
de 453 118 $ avant impôts.
Au cours du mois de mai 2006, la Société a procédé à l’ouverture d’un nouveau
centre de liquidation de 63 000 pieds carrés. Cet emplacement situé au 3782
Côte-Vertu, Ville St-Laurent a été loué pour une période de dix ans, se terminant
le 31 mai 2016.
Durant août 2006, la Société a finalisé la vente du terrain excédentaire de Ste-
Thérèse pour la somme de $547 212, résultant une perte de $134 997 avant
impôts.
Au cours du mois d’octobre 2006 la Société a procédé à l’ouverture d’une
onzième Galerie du Sommeil Brault & Martineau. Cette dernière d’une superficie
de 5 400 pieds carrés est située à St-Hyacinthe et est la première située à
l’extérieur d’un magasin régulier.
Durant l’année 2007, la Société a procédé à l’ouverture de 5 nouvelles Galerie
du Sommeil Brault & Martineau d’une superficie d’environ 6000 pieds carrés
toutes situées à l’extérieur d’un magasin régulier dans les régions de St-Jeansur-le-Richelieu,
Granby, Vaudreuil, Mascouche et St-Jérôme.
Au cours du mois d’avril 2007, la Société a finalisé la vente de son centre de
liquidation de Longueuil pour la somme de 2 350 000 $, résultant en un profit
1 197 983 $ avant impôts. Suite à cette vente, la Société a loué l’emplacement
vendu pour une période d’un an, se terminant le 1 er mai 2008 et a reconduit le
bail pour une année additionnelle se terminant le 1 er mai 2009, permettant ainsi
de continuer les opérations jusqu’à la relocalisation de ce centre de liquidation.
Au cours du mois de mai 2007, la Société a finalisé la vente d’un immeuble à
Ottawa pour la somme de 3 800 000 $, (dont 950 000 $ sous la forme d’une
balance de prix de vente portant intérêt au taux de 5,46% remboursable en juin
2012) résultant en un profit de 1 507 717 $ avant impôts.

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Le 17 octobre 2007, la Cour supérieure du Québec a rendu un jugement
condamnant la filiale de la Société, Brault et Martineau, à payer des dommagesintérêts
punitifs de 2 millions de dollars (plus intérêts à compter du jugement et
frais de distribution) en rapport avec un recours collectif qui avait été intenté au
nom d’un groupe de consommateur ayant fait des achats auprès de Brault et
Martineau en se prévalant de programmes de crédit offerts par la Société et son
fournisseur de crédit.
Suite à son analyse du jugement rendu, la Société a décidé de porter le
jugement devant la Cour d’appel du Québec. La Société a l’intention de défendre
vigoureusement sa position. La Société estime que son appel est fondé et est
confiante qu’il sera ultimement accueilli. En attente de la conclusion de cet appel,
la Société a inscrit une charge extraordinaire d’un montant de 2 545 000 $ de
dollars, ou 1 731 000 $ de dollars net d’impôts, représentant le montant total des
dommages-intérêts accordés par la Cour supérieure et des frais des distributions
y afférents estimés par la Société.
Au 31 décembre 2007, la Société détenait des placements dans le marché
canadien de papiers commerciaux adossés à des actifs de tiers (« PCAA »)
d’une valeur nominale de 6,1 millions de dollars, représentant 6 % du total de
l’encaisse et des placements de la Société au 31 décembre 2007. Les
placements de la Société en PCAA son venus à échéance le 30 août 2007. La
Société évalue présentement ses alternatives et recours, incluant des recours
légaux, afin de récupérer la pleine valeur de ses placements en PCAA.
Le marché canadien des PCAA de tiers a souffert d’une crise des liquidités au
milieu d’août 2007, après quoi un groupe d’institutions financières et d’autres
parties ont convenu, en vertu de l’Accord de Montréal (l’ « Accord de Montréal»),
d’une période de moratoire relativement aux PCAA vendu par 23 émetteurs de
conduits. Les participants à l’Accord de Montréal ont également conclu une
entente de principe au sujet de la conversion des placements en PCAA en
instruments financiers à long terme assortis d’échéances correspondant aux
actifs sous-jacents. Un comité d’investisseurs pancanadien (le « Comité») a été
par la suite mis sur pied pour surveiller la restructuration ordonnée de ces
instruments pendant la période de moratoire. Le 23 décembre 2007, on
annonçait qu’un plan de restructuration devrait être complété d’ici le mois de
mars 2008. Le 21 janvier 2009, la Société a reçu des créances de
remplacement ainsi qu’une date d’échéance et des intérêts partiels sur la somme
dû. La compagnie n’est pas signataire de l’Accord de Montréal.
La société comptabilise ses placements à la juste valeur. Cependant, en raison
des problèmes de liquidité relativement aux PCAA, il n’y a présentement aucun
marché pour ces placements. La société a donc évalué la juste valeur du PCAA
en actualisant les flux de trésorerie anticipés. La société a actualisé les flux de
trésorerie en utilisant un taux d’escompte qui tient compte de la détérioration du

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marché mondial du crédit, d’un manque de liquidité prolongée et de
l’augmentation de la volatilité des marchés.
Au 31 décembre 2007, la société avait inscrit une charge de 1 525 000$ avant
impôts ou 1 288 000$ nette d’impôts, à titre de provision pour perte éventuelle.
Cette charge représentait la meilleure estimation de la direction quant à la baisse
de valeur à l’intérieur d’une fourchette raisonnable de réduction de valeur
possible.
Au 31 décembre 2008, a décidé d’inscrire une charge additionnelle pour les
placements en PCAA de 3 004 249$ avant impôts ou 2 534 835$ nette d’impôts
portant la provision pour perte éventuelle à 75% de la valeur d’origine.
L’évaluation de la société est fondée sur son appréciation des conditions qui
prévalent à ce moment, ce qui pourrait changer dans le futur. Les changements
possibles qui pourraient avoir une incidence importante sur la valeur future du
PCAA comprennent notamment les conditions relatives à la liquidité du marché
du PCAA et le contexte économique nord-américain.
Au cours du mois de février 2008 la Société a finalisé la vente d’un immeuble à
Rimouski pour la somme de 450 000 $, résultant en un profit de 97 000 $ avant
impôts.
Au cours du mois de mars 2008, la Société a finalisé la vente d’un immeuble à
Ottawa pour la somme de 7 000 000 $, résultant en un profit de 4 196 000 $
avant impôts.
Au cours du mois d’avril 2008, la Société a conclu une entente résultant dans la
vente d’un immeuble à Rock Forest pour la somme de 3 900 000 $, qui a procuré
un profit de 2 210 000 $ avant impôts. Cette transaction a été comptabilisée au
cours du dernier trimestre de 2008.
Au début du mois de mai, la Société a débuté la construction de son nouveau
magasin de Sherbrooke sur le plateau St-Joseph d’une superficie de 70 000
pieds carrés qui fut inaugurée en novembre 2008. Ce nouveau magasin
remplace celui situé à Rockforest.
Le 15 août 2008, la Compagnie a offert de racheter jusqu’à un maximum de
4 000 000 de ses actions subalternes catégorie A comportant droit de vote à un
prix de 20,00 $ par action. Cette offre expirait le 30 septembre 2008 à 12h (heure
de Montréal). La Compagnie a racheté à des fins d’annulation la totalité des
3 152 567 actions subalternes catégorie A comportant droit de vote déposées en
réponse à l’offre, pour une somme totale de 63 051 340 $ prise à même les
fonds généraux de la Compagnie.

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Au cours de l’exercice terminé le 31 décembre 2009, la Société a complété la
rénovation de trois départements d’électronique afin de les modelés selon le
nouveau concept établi lors de la construction du magasin de Sherbrooke ouvert
l’an dernier. Les autres départements d’électronique devant être rénovés le
seront au cours de l’année 2010.
Au cours du dernier trimestre de 2009, la Société a rénové un département
d’électroménager afin d’améliorer la présentation des produits. Lorsque
complété, ce nouveau concept d’aménagement sera reproduit dans les
départements d’électroménager sur une période non déterminée.
Au cours de l’exercice de 2010, la Société a complété la rénovation de 6
départements d’électroniques et de 5 départements d’électroménagers, 3
départements d’électroménagers additionnels seront rénovés au début de 2011.
Au cours du troisième trimestre de 2010, la Société a fait l’acquisition d’un terrain
à Lévis, pour la somme de 2 951 000 $, en vue de la construction prévue au
début de 2011 d’un nouveau magasin en remplacement de celui existant.
Finalement, le 6 avril 2010 suite à un fractionnement de ses actions 2 pour 1, la
Société a émis 15 962 013 actions subalternes catégorie A et 10 037 987 actions
catégorie B à droit de vote multiple.
3. DESCRIPTION NARRATIVE DE L’ACTIVITÉ
3.1 Description de l’activité
Nous exploitons, par le biais de nos filiales Brault et Martineau et Ameublements
Tanguay, une entreprise de vente au détail de meubles, d’appareils
électroniques et d’appareils électroménagers dans les régions de Montréal,
Québec, Repentigny, Ste-Thérèse, Laval, Longueuil, Kirkland, St-Georges, Trois-
Rivières, Sherbrooke, Chicoutimi, Rivière-du-Loup, Rimouski, Lévis, Beauport,
Ste-Foy, Gatineau, Ste-Hyacinthe, St-Jean-sur-le-Richelieu, Granby, Vaudreuil,
Mascouche et St-Jérôme .
3.2 Clientèle et réseau de distribution
Notre clientèle est surtout composée de consommateurs à la recherche de
produits de bonne qualité proposés à des prix abordables. Notre réseau de vente
et de distribution se compose de 20 grandes surfaces, de 6 centres de
liquidation, 6 Galerie du Sommeil Brault & Martineau et de 2 centres de
distribution. Le tableau qui suit donne, pour chacune de nos filiales, l’adresse et
la superficie de chaque établissement et indique, le cas échéant, la date
d’expiration des baux.

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Adresse de l’établissement
Brault et Martineau
Vocation Superficie
(en pieds
carrés)
Date
d’échéance
du bail
8500, Place Marien, Montréal-Est Centre de distribution 523 239 ----
145, boul. de la Fayette, Repentigny Magasin 69 120 ----
500, boul. le Corbusier, Laval Magasin 70 420 ----
6700, rue Jean-Talon, St-Léonard Magasin 70 000 ----
7272, boul. Newman, LaSalle Magasin 41 600 ----
500, boul. de la Gappe, Gatineau Magasin 59 749 ----
9500, boul. Taschereau, Brossard Magasin 73 047 ----
3950 Josephat Rancourt, Sherbrooke Magasin 74 350 ----
3150, boul. St-Charles, Kirkland Magasin 73 770 ----
125, boul. Desjardins Est, Ste-Thérèse
Magasin 74 830 ----
1351, Montée des Promenades,
St-Hubert Magasin 69 713 ----
12605, rue Sherbrooke Est, Montréal Centre de liquidation 43 000 ----
8220, boul. Taschereau, Brossard Centre de liquidation 39 460 ----
1770, boul. des Laurentides, Laval (1)
3782, Côte-Vertu, St-Laurent (1)
3300, Cusson, St-Hyacinthe (1)
575, Pierre-Caisse, St-Jean-sur-le-
Richelieu (1)
50, Simonds Nord, Granby (1)
585, Avenue St-Charles,
Vaudreuil (1)
210, Montée Masson, Mascouche (1)
21, Gauthier, St-Jérôme (1)
____________________________
(1) lieux loués par la Société
Centre de liquidation 30 050 31 mars 2020
Centre de liquidation 77 318 31 mai 2016
Galerie du Sommeil 5 704 30 nov 2016
Galerie du Sommeil 6 950 31 mars 2012
Galerie du Sommeil 6 478 31 juillet 2017
Galerie du Sommeil 7 245 31 août 2017
Galerie du Sommeil 6 286 30 nov 2022
Galerie du Sommeil 6 500 31 déc 2018

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Adresse de l’établissement Vocation
Ameublements Tanguay
Superficie
(en pieds
carrés)
Date
d’échéance
du bail
7200, Armand Viau, Québec Centre de distribution 260 762 ----
5720, boul. Étienne Dallaire, Lévis Magasin 42 444 ----
535, boul. Ste-Anne, Beauport Magasin 61 384 ----
4875, boul. Lormière, Québec Magasin 62 970 ----
2200, boul. des Récollets,
----
Trois-Rivières Magasin 49 448
375, Montée Industrielle et
Commerciale, Rimouski Magasin 66,971 ----
1990, boul. Talbot, Chicoutimi
245, Hôtel-de-Ville, Rivière-du-Loup
Magasin 83 253 ----
8955, boul. Lacroix,
Magasin 46 265 ----
St-Georges-de-Beauce Magasin 39 441 ----
2700, boul. Laurier, Ste-Foy (1)
Magasin 6 500 31 oct 2016
2450, boul. Laurier, Ste-Foy (1)
Magasin 51 267 31 mars 2016
5000, boul. des Galeries, Québec (1)
Centre de liquidation 52 919 31 déc 2024
79B, boul. Kennedy, Lévis (1)
4050, boul. Jean-Marchand, Québec
(1)
(1) lieux loués par la Société
Centre de liquidation 24 750 31 déc 2024
Ébénisterie et
entrepôt
29 925 31 déc 2018
Dans la majeure partie des cas, les magasins servent de salles de montre et de
points de vente. En règle générale, la livraison est assurée exclusivement par les
centres de distribution. En 2004, la direction de la Société a apporté certaines
modifications à son centre de distribution de Montréal et a réaménagé son centre
de distribution dans la région de Québec afin d’y ajouter 68 000 pieds carrés,
portant sa superficie à 260 762 pieds carrés. Elle est d’avis que, ainsi remaniée,
la superficie de ses centres de distribution sera suffisante pour répondre aux
besoins liés à la croissance prévue de l’entreprise.
Pour Brault et Martineau, la livraison est assurée dans tous les cas par des soustraitants,
engagés pour la plupart sur une base ponctuelle. Ainsi, nous sommes
en mesure de répondre à nos besoins saisonniers à moindres coûts et de
manière efficace.
Au lieu de recourir à des sous-traitants, Ameublements Tanguay préfère
effectuer elle-même la livraison des marchandises qu’elle vend, notamment
parce que ses ventes sont habituellement moins sensibles aux fluctuations
saisonnières que celles de Brault et Martineau (voir la rubrique « Fluctuations
saisonnières » ci-dessous). À cette fin, Ameublements Tanguay dispose d’une

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flotte de camions de livraison dont elle est propriétaire et utilise également des
sous-traitants.
3.3 Approvisionnement
Chacune des divisions s’approvisionne chez la plupart des principaux fabricants
et distributeurs avec lesquels elles ont des relations commerciales de longue
date. Aucune d’entre elles n’a de lien de dépendance particulier avec l’un ou
l’autre d’entre eux. Nous prévoyons n’avoir aucun problème d’approvisionnement
au cours du prochain exercice par conséquent, nous entendons continuer
d’appliquer notre politique d’achat, qui consiste à nous approvisionner auprès
d’un grand nombre de fournisseurs.
3.4 Conditions concurrentielles
Le marché de la vente au détail de meubles et d’appareils électroménagers et
électroniques fait l’objet d’une vive concurrence. Sur le marché québécois, nos
principaux concurrents sont Sears Canada, La Baie, Meubles Léon et le Groupe
Brick. De plus, nous faisons face à la concurrence de certains détaillants
spécialisés dans leurs marchés respectifs, tels que Ikea, Best Buy, Future Shop
et Corbeil. D’autres détaillants plus spécialisés, certains grands magasins à
rayon et plusieurs petits commerces indépendants nous font également
concurrence. Cette concurrence s’est aussi accrue avec la prolifération de
magasins-entrepôts et à rabais offrant des meubles prêts à monter et des
appareils électroménagers à prix abordable.
Toutefois, nous sommes d’avis que nos assises financières, l’ampleur de notre
réseau de vente et de distribution, la variété et la qualité supérieure de notre
marchandise, la souplesse de nos méthodes de financement et l’importance que
nous accordons au service à la clientèle nous procurent une place de choix sur
le marché. En 2007, nous estimions détenir autour de 30 % du marché
québécois de la vente de meubles et d’appareils électroménagers.
3.5 Fluctuations saisonnières
En règle générale, chez Brault et Martineau, le mois de juillet est le mois de
l’année le plus achalandé, et la majeure partie des produits d’exploitation sont
encaissés au cours du second semestre. Cette tendance est causée par un ratio
locataires/propriétaires très élevé dans la région de Montréal, où une proportion
importante des baux échoient le 30 juin. Toutefois, ces dernières années, Brault
et Martineau a réussi à atténuer quelque peu cette tendance en lançant un
programme promotionnel de type « Achetez maintenant et payez plus tard ». Ce
programme a entraîné un déplacement sensible des ventes traditionnellement
enregistrées en juillet.
Dans la région de Québec, cette réalité est moins présente étant donné un ratio
locataires/propriétaires moins élevé que celui de la région de Montréal. Malgré

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tout, le mois de juillet constitue, pour Ameublements Tanguay, l’un des mois les
plus importants de l’année.
3.6 Ressources humaines
Au 31 décembre 2010, nous comptions 2 452 employés permanents, répartis
entre nos filiales de la façon suivante:
Département
Nombre d’employés
Brault et Martineau Ameublements Tanguay
Administration 373 176
Vente 577 453
Service après vente 50 138
Entrepôt & livraison 397 308
1 377 1 075
De l’ensemble du personnel, uniquement 208 salariés affectés à l’entrepôt de
Montréal sont visés par une accréditation syndicale. La Société a conclu le
14 janvier 2008 avec ces employés une nouvelle convention collective échéant le
31 décembre 2011.
3.7 Facteurs de risque
Vulnérabilité à la conjoncture économique
Le secteur du commerce de détail de meubles et d’appareils électroménagers et
électroniques au Canada est vulnérable aux variations cycliques de la
conjoncture économique et à l’incertitude des perspectives économiques. La
vitalité de l’économie au Canada et, plus particulièrement, au Québec, territoire
où nous exerçons nos activités, a un incidence sur notre chiffre d’affaires. Les
variations des taux d’intérêt, la croissance du produit intérieur brut, la
disponibilité du crédit à la consommation et le taux de chômage et les tendances
de consommation sont susceptibles d’affecter la confiance des consommateurs.
Une détérioration de la conjoncture économique pourrait réduire la demande
globale en meubles et d’appareils électroménagers et électroniques et nuire à
nos ventes.
Soutien de la rentabilité de gestion de la croissance
Notre stratégie commerciale est assujettie à plusieurs variables qui peuvent la
toucher négativement. Ainsi, la concurrence dans le secteur du commerce de
détail de meubles, d’appareils électroniques et d’électroménagers à laquelle
nous faisons face, notre capacité à garder nos produits bon marché, l’efficacité
de nos programmes de commercialisation et notre capacité d’adaptation aux
nouvelles tendances des consommateurs, la force de rétention d’un personnel
qualifié, au niveau tant des cadres que des gestionnaires de magasins de détail,
l’amélioration de notre service à la clientèle pour attirer de nouveaux clients et

- 12 -
garder nos anciens clients et les conditions macroéconomiques générales sont
autant de facteurs qui influeront sur notre capacité de rester rentable et de
soutenir notre croissance.
Compte tenu de l’ensemble de ces facteurs, rien ne garantit que nous pourrons
mettre en oeuvre notre plan d’affaires ni que notre plan d’affaires nous permettra
de maintenir les taux de rendement et le chiffre d’affaires que nous avons
atteints dans le passé. Notre incapacité de mettre en oeuvre une partie
importante de notre plan stratégique pourrait avoir un impact négatif sur nos
activités, notre situation financière, nos liquidités et nos résultats d’exploitation.
Concurrence
Le secteur du commerce de détail de meubles et d’appareils électroménagers et
électroniques est très concurrentiel. Nous faisons face à la concurrence dans
toutes les régions où nous exerçons des activités. Nos concurrents incluent,
entre autres, les grands magasins, les magasins spécialisés, des chaînes
nationales et internationales de magasins de meubles et d’appareils
électroménagers ainsi que d’autres détaillants indépendants, en particulier ceux
qui sont associés à de grands groupes d’acheteurs. Les initiatives et les
stratégies de nos concurrents actuels et potentiels pourraient avoir un effet
défavorable important sur nos activités.
Tiers fournisseur de crédit
Nous offrons des solutions de financement à nos clients par l’intermédiaire de
tiers fournisseurs de crédit. Rien ne garantit que nous pourrons continuer de
procurer des solutions de financement aussi avantageuses à nos clients qui nous
permettraient de maintenir nos taux de rendement actuels.
Risques liés au portefeuille de placements
Nous possédons un portefeuille de placements qui est assujetti à certaines
conditions de marché et exposé à certains risques. Tout rendement négatif du
portefeuille de placements pourrait avoir une incidence négative sur notre
situation financière, nos liquidités et nos résultats d’exploitation.
Relations de travail
Notre prospérité repose en grande partie sur les relations de travail que nous
entretenons avec nos nombreux employés, dont certains sont syndiqués. Il est
possible que certains moyens de pression, comme des arrêts de travail, soient
utilisés, ce qui pourrait avoir une incidence négative sur nos activités, notre
situation financière, nos liquidités et nos résultats d’exploitation. Nous avons
toutefois conclu le 14 janvier 2008 avec nos employés syndiqués une nouvelle
convention collective échéant le 31 décembre 2011.

- 13 -
Dépendance vis-à-vis du personnel clé
Notre prospérité dépend en partie du maintien en poste des membres de la
haute direction. Rien ne garantit que nous serons en mesure de trouver au
besoin des cadres compétents pour remplacer les membres de notre haute
direction. Le départ d’un ou de plusieurs membres de la haute direction pourrait
nuire à nos activités et à notre bénéfice d’exploitation ainsi qu’à notre capacité de
réaliser efficacement notre stratégie commerciale.
Fournisseurs
Nous dépendons d’une source d’approvisionnement stable et constante pour
nous procurer les meubles et appareils électroménagers dont nous avons besoin
pour exercer nos activités de vente au détail. À cette fin, nous entretenons des
relations commerciales avec de nombreux fournisseurs à des prix négociés. Rien
ne garantit que nous pourrons continuer d’acheter ces produits auprès de nos
fournisseurs actuels ou éventuels, ni que nous pourrons continuer à nous les
procurer à des conditions similaires aux conditions actuelles. Si les produits que
nous vendons devaient subir une hausse du prix et si nous étions incapables de
trouver des substituts à moindre prix auprès de nouveaux fournisseurs, nos
activités, notre situation financière, nos liquidités et nos résultats d’exploitation en
seraient affectés.
Dépendance à l’égard des systèmes d’information
La direction de la Société a grandement besoin des systèmes d’information de
gestion pour analyser régulièrement le rendement de l’entreprise. En outre, nous
utilisons des systèmes d’information de gestion pour toutes les facettes de nos
activités, y compris la gestion de la chaîne d’approvisionnement, le contrôle des
stocks, le système de point de vente et le service après vente. Toute panne ou
obsolescence de ces systèmes pourrait nous nuire.
Activité de distribution
Toute interruption importante des activités de nos centres de distribution pourrait
retarder les livraisons de la marchandise à nos magasins de détail et à nos
clients, ce qui pourrait ternir notre réputation ou avoir quelque autre effet
défavorable sur nos activités, notre situation financière, nos liquidités et nos
résultats d’exploitation. La mauvaise coordination des activités de nos centres de
distribution pourrait également avoir un effet défavorable important sur nos
activités, notre situation financière, nos liquidités et nos résultats d’exploitation.
Les problèmes de distribution pourraient avoir une incidence importante sur nos
produits d’exploitation nets pendant des périodes en particulier et/ou sur le
moment de la constatation des produits d’exploitation tirés des commandes qui
n’ont pas encore été livrées.

- 14 -
Évolution des tendances de la mode et des goûts des consommateurs
Les meubles et appareils électroménagers subissent l’influence de l’évolution
des tendances de la mode et des goûts des consommateurs, qui peuvent
changer très rapidement. Notre capacité de suivre cette évolution et de nous y
adapter suffisamment rapidement est cruciale si nous ne voulons pas voir nos
ventes diminuer et nous retrouver avec des stocks excédentaires. L’écoulement
de ces stocks excédentaires pourrait se traduire par une baisse des ventes et du
bénéfice et avoir un effet important sur nos activités, notre situation financière,
nos liquidités et nos résultats d’exploitation.
Profits
Certains de nos produits sont vendus avec une marge de profit plus grande que
d’autres. Une augmentation des ventes de produits vendus avec une marge de
profit inférieure au détriment des ventes de produits vendus avec une marge de
profit élevée pourrait entraîner une diminution du bénéfice.
4. DIVIDENDES ET FRACTIONNEMENTS
4.1 Dividendes
Nous avons comme politique de déclarer et de verser des dividendes sur une
base semestrielle aux détenteurs d’actions subalternes catégorie A comportant
droit de vote et aux détenteurs d’actions catégorie B à droit de vote multiple.
Depuis notre inscription à la Bourse en octobre 1986, nous avons déclaré et
versé des dividendes sans interruption et nous les avons graduellement
augmentés. Le tableau ci-dessous détaille le montant des dividendes déclarés
par semestre au cours des trois derniers exercices pour chacune de nos
catégorie d’actions émises et en circulation.

- 15 -
Dividende déclaré par semestre au cours des dix derniers exercices pour
les actions subalternes catégorie A et les actions catégorie B à droit de
vote multiple
Dividende déclaré pour les
actions subalternes
catégorie A comportant droit
de vote ($/action)
Dividende déclaré pour les
actions catégorie B à droit de
vote multiple ($/action)
Exercice terminé le 31
décembre
1 er semestre 2 e semestre 1 er semestre 2 e semestre
2000 0,009375 0,0125 0,009375 0,0125
2001 0,0125 0,01375 0,0125 0,01375
2002 0,015 0,0175 0,015 0,0175
2003 0,0175 0,025 0,0175 0,025
2004 0,025 0,03 0,025 0,03
2005 0,03 0,035 0,03 0,035
2006 0,06 0,06 0,06 0,06
2007 0,07 0,075 0,07 0,075
2008 0,085 0,09 0,085 0,09
2009 0,09 0,10 0,09 0,10
2010 0,12 0,12 0,12 0,12
4.2 Fractionnements
La Société a procédé aux fractionnements au cours des dix derniers
exercices pour les actions subalternes catégorie A et les actions
catégorie B à droit de vote multiple
Date du
fractionnement
6 décembre 2000 Fractionnement 2 pour 1
3 juin 2002 Fractionnement 2 pour 1
11 décembre 2003 Fractionnement 2 pour 1
6 avril 2010 Fractionnement 2 pour 1
Actions subalternes catégorie A comportant droit de vote
et
Actions catégorie B à droit de vote multiple
5. DESCRIPTION GÉNÉRALE DE LA STRUCTURE DU CAPITAL
Notre capital-actions autorisé est composé comme suit :
a) un nombre illimité d’actions subalternes catégorie A sans valeur nominale;
b) un nombre illimité d’actions catégorie B à droit de vote multiple sans
valeur nominale;

- 16 -
c) un nombre illimité d’actions privilégiées de premier rang, sans valeur
nominale, émissibles en séries; et
d) un nombre illimité d’actions privilégiées de second rang, sans valeur
nominale, émissibles en séries.
Le texte qui suit est un résumé des attributs afférents aux actions subalternes
catégorie A, aux actions catégorie B à droit de vote multiple, aux actions
privilégiées de premier rang et aux actions privilégiées de second rang.
Actions subalternes catégorie A et actions catégorie B à droit de vote
multiple
Vote
Les actions subalternes catégorie A donnent un droit de vote par action alors que
les actions catégorie B à droit de vote multiple donnent 20 droits de vote par
action.
Au 31 décembre 2009 nous avions en circulation 48 219 714 actions subalternes
catégorie A et 2 465 786 actions catégorie B à droit de vote multiple. Au 31
décembre 2009, le pourcentage des droits de vote que comportaient les actions
subalternes catégorie A par rapport à l’ensemble des droits et de vote afférents à
nos titres était de 49,44 %.
Dividendes
Les actions subalternes catégorie A et les actions catégorie B à droit de vote
multiple participent également, action pour action, à tout dividende qui peut être
déclaré, payé ou mis de côté pour paiement.
Division ou refonte
Aucune division ni refonte des actions subalternes catégorie A ou des actions
catégorie B à droit de vote multiple ne peut avoir lieu à moins qu’en même
temps, les actions subalternes catégorie A ou les actions catégorie B à droit de
vote multiple, selon le cas, soient divisées ou refondues de la même façon.
Liquidation
Dans le cas de la liquidation ou de la dissolution de la Société ou de toute autre
distribution de ses biens parmi les actionnaires pour fins de liquidation de ses
affaires, tous les biens de la Société disponibles pour paiement ou distribution
aux détenteurs des actions subalternes catégorie A et aux détenteurs des
actions catégorie B à droit de vote multiple sont payés ou distribués également
entre eux, action pour action.

- 17 -
Privilège d’échange des actions subalternes catégorie A
Sous réserve de ce qui est énoncé ci-après, si une offre publique d’achat,
d’échange ou de rachat visant les actions catégorie B à droit de vote multiple est
faite aux détenteurs d’actions catégorie B à droit de vote multiple sans être faite
en même temps, au même prix et aux mêmes conditions aux détenteurs
d’actions subalternes catégorie A, chaque action subalterne catégorie A devient
échangeable pour une action catégorie B à droit de vote multiple à compter de la
date de l’offre, au gré de son détenteur, mais pour les fins seulement de
permettre à ce détenteur d’accepter l’offre.
Toutefois, le droit à l’échange est inexistant lorsque des détenteurs d’actions
catégorie B à droit de vote multiple détenant ensemble un nombre d’actions de
quelque catégorie que ce soit de la Société leur permettant d’exercer plus de
50% de l’ensemble des droits de votes afférents aux actions en circulation de
toutes les catégories d’actions de la Société comportant droit de vote, envoient à
l’agent de transfert un avis de refus de l’offre. De plus, ce droit d’échange est
présumé ne pas entrer en vigueur si l’offre n’est pas complétée par son initiateur.
Les statuts de la Société comportent une définition d’ « offre » donnant
naissance au droit d’échange, prévoient certaines procédures à suivre pour
effectuer l’échange et stipulent que lors d’une telle offre, la Société ou l’agent des
transferts doit communiquer par écrit aux détenteurs d’actions les détails
complets quant à la façon d’exercer le droit d’échange.
Privilège d’échange des actions catégorie B à droit de vote multiple
Les actions catégorie B à droit de vote multiple peuvent être échangées en tout
temps au gré de leur détenteur en actions subalternes catégorie A sur la base
d’une action subalterne catégorie A pour une action catégorie B à droit de vote
multiple.
Les statuts de la Société comportent une définition d’ « offre » donnant
naissance au droit d’échange, prévoient certaines procédures à suivre pour
effectuer l’échange et stipulent que lors d’une telle offre, la Société ou l’agent des
transferts doit communiquer par écrit aux détenteurs d’actions les détails
complets quant à la façon d’exercer le droit d’échange.
Modifications
Les droits, privilèges, conditions et restrictions se rattachant aux actions
subalternes catégorie A ou aux actions catégorie B à droit de vote multiple
peuvent respectivement être modifiés si la modification est approuvée par au
moins les trois quarts des voix exprimés à une assemblée des détenteurs
d’actions subalternes catégorie A et d’actions catégorie B à droit de vote multiple
dûment tenue à cette fin. Cependant, si les détenteurs d’actions subalternes
catégorie A, comme catégorie, ou les détenteurs d’actions catégorie B à droit de
vote multiple, comme catégorie, devaient être touchés d’une manière différente

- 18 -
de celle de l’autre catégorie d’actions, cette modification doit, en plus, être
approuvée par au moins les trois quarts des voix exprimées à une assemblée de
détenteurs d’actions de la catégorie d’actions ainsi touchées d’une manière
différente.
Rang
Sauf tel que prévu ci-dessus, chaque action subalterne catégorie A et chaque
action catégorie B à droit de vote multiple comporte les mêmes droit et est égale
à tous égards, et ces actions sont traitées par la Société comme si elles étaient
des actions d’une seule et même catégorie.
Actions privilégiées de premier rang et actions privilégiées de second rang
Les actions privilégiées de premier rang et les actions privilégiées de second
rang peuvent respectivement être émises en une série ou plusieurs séries,
chaque série comportant le nombre d’actions et les attributs que le conseil
d’administration de la Société détermine avant l’émission. Ces actions
privilégiées de premier rang et ces actions privilégiées de second rang ne
comportent pas de droit de vote et prennent rang avant les actions subalternes
catégorie A et les actions catégorie B à droit de vote multiple relativement au
versement de dividendes et au partage des biens de la Société advenant sa
liquidation, sa dissolution ou toute autre distribution de son actif et les actions
privilégiées de premier rang prennent rang avant les actions privilégiées de
second rang quant aux sujets précédents. Au 31 décembre 2009, aucune action
privilégiée de premier rang ou de second rang n’était en circulation.
Une première série d’actions privilégiées de premier rang constituée d’une action
désignée « action privilégiée de premier rang série 1 » est autorisée, comporte le
droit de recevoir, pour chaque exercice financier de la Société, un dividende fixe,
préférentiel et non cumulatif de 5 % du montant de capital émis et payé afférent
à cette action et est rachetable en tout temps au gré de la Société contre
paiement d’une somme égale au montant du capital émis et payé afférent à cette
action plus tout montant de dividende déclaré et impayé sur cette action à la date
de rachat. Au 31 décembre 2009, aucune action privilégiée de premier rang série
1 n’était en circulation.
Une seconde série d’actions privilégiées de premier rang constituée d’une action
désignée « action privilégiée de premier rang série 2 » est autorisée, comporte le
droit de recevoir, pour chaque exercice financier de la Société, un dividende fixe,
préférentiel et non cumulatif de 5 % du montant de capital émis et payé afférent
à cette action et est rachetable en tout temps au gré de la Société contre
paiement d’une somme égale au montant du capital émis et payé afférent à cette
action plus tout montant de dividende déclaré et impayé sur cette action à la date
de rachat ou au gré de son détenteur au même montant. Au 31 décembre 2009,
aucune action privilégiée de premier rang série 2 n’était en circulation.

- 19 -
6. MARCHÉ POUR LA NÉGOCIATION DES TITRES DE LA SOCIÉTÉ
Nos actions subalternes catégorie A comportant droit de vote actuellement
émises et en circulation sont inscrites à la cote de la Bourse de Toronto, sous le
symbole « GBT.A ».
Mois de
l’exercice
terminé le 31
décembre 2010
Cours de la
clôture ($)
Haut ($) Bas ($) Volume
Janvier 2010 31.35 34.95 30.06 81 011
Février 2010 33.52 34.00 30.00 59 493
Mars 2010 35.70 37.97 33.50 175 354
Avril 2010* 17,80 20.64 17.00 449 866
Mai 2010 18.13 19.54 16.80 166 853
Juin 2010 19.24 19.56 17.25 294 150
Juillet 2010 21.01 21.49 18.75 165 363
Août 2010 23.00 23.50 21.00 125 124
Septembre 2010 23.65 23.74 22.51 128 308
Octobre 2010 23.41 24.10 23.00 87 653
Novembre 2010 21.95 24.09 21.93 137 719
Décembre 2010 20.50 22.00 19.94 133 491
*Suite à un fractionnement de 2 pour 1 qui a pris effet le 6 avril 2010.
7. ADMINISTRATEURS ET MEMBRES DE LA HAUTE DIRECTION
7.1 Administrateurs
Certains renseignements sur les membres de notre conseil d’administration et de
ses comités sont présentés à la rubrique « Élection des administrateurs »
figurant aux pages 5, 6 et 7 de la circulaire de sollicitation de procurations datée
du 3 mars 2011 accompagnant l’avis de convocation à notre assemblée
annuelle. Ces renseignements sont intégrés par renvoi aux présentes. Des

- 20 -
exemplaires de la circulaire de sollicitation de procurations sont disponibles à
notre siège social ou sur SEDAR à l’adresse suivante : www.sedar.com.
7.2 Dirigeants
Les dirigeants de la Société sont les suivants :
Nom Province et pays de
résidence
Poste
Yves Des Groseillers Québec, Canada Président du conseil,
président et chef de la
direction
Marie-Berthe Des
Groseillers
Québec, Canada Secrétaire
Au cours des cinq derniers exercices, tous les dirigeants ont occupé les mêmes
fonctions auprès de la Société.
En date des présentes, nos administrateurs et dirigeants détiennent ou
contrôlent, directement et indirectement comme groupe, 28 120 388 actions
subalternes catégorie A, soit 58,32% de telles actions, et 1 450 000 actions
catégorie B à droit de vote multiple, soit 58,81 % de telles actions, de la Société.
8. COMITÉ DE VÉRIFICATION
8.1 Général
Nous disposons d’un comité de vérification, actuellement formé de MM. Serge
Saucier (président), André Bérard et Gilles Crépeau. Tous les membres du
comité de vérification sont considérés comme « indépendants » et possèdent
des « compétences financières » conformément au Règlement 52-110 sur les
Comités de vérification.
8.2 Mandat du comité de vérification
Le comité de vérification a pour principale fonction de superviser nos procédés
comptables et nos procédés de communication de l’information financière ainsi
que les missions de vérification de nos états financiers, y compris l’examen et la
surveillance des rapports financiers et des rapports de gestion annuelle et
intermédiaire et autres informations financières que nous fournissons à tout
organisme de réglementation ou au public, nos systèmes de contrôle interne en
matière de finances, de comptabilité et de conformité aux lois qui ont été établies
par les membres de notre direction et de notre conseil d’administration ainsi que
les pratiques que nous avons adoptées en matière de vérification, de
comptabilité, de contrôle interne et de présentation de l’information financière.
Dans le cadre de ces fonctions, le comité de vérification favorise l’amélioration

- 21 -
continue de nos politiques, de nos méthodes et de nos pratiques à tous les
niveaux, exige la conformité à celles-ci et encourage la conformité aux meilleures
pratiques de l’industrie en ces matières.
Nous avons reproduit à l’annexe A des présentes la charte de notre comité de
vérification.
8.3 Expérience et formation pertinente des membres du comité de vérification
Le tableau qui suit présente un résumé de la formation et de l’expérience
pertinente à l’exercice des responsabilités de chacun des membres du comité de
vérification, y compris toute formation ou expérience qui leur permettent d’avoir
une bonne compréhension des principes comptables que nous appliquons pour
produire nos rapports financiers annuels et intermédiaires.
Nom du membre du
comité de vérification
Formation et expérience pertinentes
Serge Saucier Serge Saucier est un comptable agréé depuis
1964 et Fellow de l’ordre des comptables agréés
du Québec. Aujourd’hui retraité, il a consacré toute
sa vie professionnelle au sein du cabinet Raymond
Chabot Grant Thornton s.e.n.c., dans lequel il a
exercé toutes les fonctions requises d’un
comptable agréé.
André Bérard André Bérard est un administrateur de Sociétés. Il
siège sur le conseil d’administration de plusieurs
Sociétés publiques et est membre du comité de
vérification de plusieurs Sociétés publiques. Il a
œuvré pendant plus de 40 ans auprès de la
Banque Nationale du Canada et a été pendant 12
ans le président du conseil et le chef de la
direction de la Banque Nationale du Canada.
Gilles Crépeau Gilles Crépeau est un administrateur de Sociétés.
Il siège au conseil du Groupe BMTC Inc. depuis
1989.
8.4 Politiques et procédures touchant l’attribution de contrats relatifs aux services
non liés à la vérification
Le comité de vérification a pour fonction d’approuver au préalable les mandats
de vérification et les autres mandats non reliés à la vérification qui sont confiés
au vérificateur externe et d’adopter et de mettre en œuvre des politiques
régissant le processus d’approbation. Sa tâche consiste aussi à examiner toute
rémunération qui est versée au vérificateur externe, y compris pour les services

- 22 -
de vérification ou autres services additionnels. En cas d’urgence, le président du
Comité peut approuver seul un mandat de vérification ou autre confié au
vérificateur externe.
En date des présentes, aucune politique formelle d’approbation n’a été adoptée
par le comité de vérification. Le comité évalue au cas par cas chacun des
mandats non reliés à la vérification attribués au vérificateur externe.
8.5 Honoraires du vérificateur externe
Le tableau qui suit indique les honoraires versés à Raymond Chabot Grant
Thornton s.e.n.c.r.l. en dollars canadiens pour l’exercice terminé le 31
décemnbre 2009 et 2010, pour les divers services qu’il nous ont fournis:
Catégorie de services Exercice terminé le
31 décembre 2009
Honoraires de
vérification
Honoraires pour
services liés à la
vérification
Honoraires pour
services fiscaux
Autres honoraires :
• Conversion aux
normes IFRS
• Nouvelle
présentation
trimestrielle
Exercice terminé le
31 décembre 2010
175 000 $ 188 900 $
13 150 $ 11 100 $
6 500 $ 10 700 $
14 000 $
4 500 $
30 000 $
Total : 213 150 $ 240 700 $

Honoraires de vérification
- 23 -
Ces honoraires visent les services professionnels rendus par les vérificateurs
externes pour la vérification des états financiers annuels en vertu de la loi et
autres vérifications.
Honoraires pour services liés à la vérification
Ces honoraires visent les services professionnels qui sont raisonnablement liés à
l’exécution de la vérification.
Honoraires pour services fiscaux
Ces honoraires visent les services professionnels pour la conformité fiscale, les
conseils fiscaux et la planification fiscale.
Autres honoraires
Ces honoraires comprennent les sommes des honoraires versés au vérificateur
pour tous les services autres que ceux présentés dans les catégories
d’honoraires de vérification, d’honoraires pour services liés à la vérification et
d’honoraires pour services fiscaux.
9. AGENT DES TRANSFERTS ET AGENT CHARGÉ DE LA TENUE DES
REGISTRES
Notre agent des transferts et agent chargé de la tenue des registres est Services
aux investisseurs Computershare inc. Le registre des transferts de nos actions
subalternes catégorie A et de nos actions catégorie B à droit de vote multiple
tenu par Services aux investisseurs Computershare inc. est conservé à ses
bureaux de Montréal (Québec).
10. LITIGES
La Société est citée dans des réclamations et poursuites qu’elle conteste
actuellement. Sauf pour ce qui est décrit ci-dessous, la direction croit que le
règlement de ces réclamations et de ces poursuites n’aura pas d’incidence
négative sur la situation financière, sur les résultats ni sur les flux de trésorerie
de la Société.
Le 17 octobre 2007, la Cour supérieure du Québec a rendu un jugement
condamnant la filiale de la Société, Brault et Martineau, à payer des dommagesintérêts
punitifs de 2 millions de dollars (plus intérêts à compter du jugement et
frais de distribution) en rapport avec un recours collectif qui avait été intenté au
nom d’un groupe de consommateurs ayant fait des achats auprès de Brault et
Martineau en se prévalant de programmes de crédit offerts par la Société et son
fournisseur de crédit.

- 24 -
Suite à son analyse du jugement rendu, la Société a décidé de porter le
jugement devant la Cour d’appel du Québec. La Cour d’appel ayant maintenue le
jugement de la Cour supérieur, la Société a pris entente pour le paiement de la
somme de 2,435 M$ qui s’effectuera au début de l’exercice 2011.
11. RENSEIGNEMENTS COMPLÉMENTAIRES
On peut trouver des renseignements supplémentaires nous concernant sur
SEDAR, au www.sedar.com.
Des renseignements supplémentaires, notamment la rémunération des
dirigeants et administrateurs ainsi que les prêts qui leur ont été accordés, s’il en
existe, les principaux actionnaires de la Société, les options d’achat d’actions et
les intérêts d’initiés dans des opérations importantes, s’il en existe, se trouvent
dans la circulaire de sollicitation de procurations de la direction datée du 3 mars
2011 établie pour l’assemblée annuelle des actionnaires du 21 avril 2011.
D’autres renseignements financiers sont inclus dans nos états financiers et notre
rapport de gestion pour notre dernier exercice terminé.

A-1
ANNEXE A
Charte du comité de vérification
(voir document ci-joint)

- 2 -
GROUPE BMTC INC.
CHARTE
DU COMITÉ DE VÉRIFICATION
Le 10 août 2004

1. OBJET ET MANDAT
- 3 -
Le comité de vérification (le « Comité ») de Groupe BMTC inc. (la « Société »)
est un comité du conseil d’administration de la Société (le « Conseil
d’administration ») chargé de surveiller les processus comptables et de
communication de l’information financière de la Société et les vérifications de ses
états financiers.
La présente charte (la « Charte »), adoptée par le Conseil d’administration,
expose le mandat et les principales responsabilités du Comité.
Le Comité a pour principale fonction de superviser les procédés comptables et
de communication de l’information financière de la Société ainsi que les missions
de vérification des états financiers de la Société, y compris l’examen et la
surveillance des rapports financiers et de gestion annuels et intermédiaires et
autres informations financières fournis par la Société à tout organisme de
réglementation ou au public, les systèmes de contrôle internes de la Société en
matières financières, de comptabilité et de conformité aux lois qui ont été établis
par la direction et par le Conseil d’administration ainsi que les pratiques adoptées
par la Société en matière de vérification, de comptabilité, de contrôle interne et
de présentation de l’information financière.
Dans le cadre de cette fonction, le Comité favorise l’amélioration continue des
politiques, méthodes et pratiques de la Société à tous les niveaux, exige la
conformité à celles-ci et encourage la conformité aux meilleures pratiques de
l’industrie en ces matières.
2. COMPOSITION
Le Comité est composé d’au moins trois membres, incluant un président,
désignés par le Conseil d’administration, dont tous les membres doivent être
administrateurs de la Société.
Tous les membres du Comité doivent respecter les exigences en vigueur à toute
date pertinente, relativement à la composition des comités de vérification et
l’indépendance de leurs membres qui sont établies par les autorités compétentes
en matière de réglementation des valeurs mobilières, toute bourse sur lesquelles
les titres de la Société sont négociés et tous autres organismes
gouvernementaux ou autorités de réglementation ayant autorité sur la Société
(individuellement, une « autorité de réglementation » et, collectivement, les
« autorités de réglementation »), selon l’appréciation faite par le Conseil
d’administration.
Tous les membres du Comité doivent détenir des compétences financières et
avoir une connaissance pratique des méthodes financières et comptables de
base, selon l’appréciation faite par le Conseil d’administration. Au moins un

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membre du comité doit avoir une expertise en comptabilité ou une expertise
connexe en gestion financière, selon l’appréciation faite par le Conseil
d’administration.
Une personne ne possédant pas de compétences financières peut toutefois être
nommée à titre de membre du Comité pour autant qu’elle acquière ces
compétences dans un délai raisonnable après sa nomination, aux conditions
établies par la réglementation applicable et celles fixées par le Conseil
d’administration.
Les membres et président du Comité demeurent en poste jusqu’à l’assemblée
annuelle des actionnaires suivante ou jusqu’à ce que leur remplaçant soit
nommé, le cas échéant, à moins qu’ils ne démissionnent, soient destitués ou
n’ont plus la qualité d’administrateur.
Un membre peut démissionner de son poste en donnant un avis écrit à la
Société et tout membre du Comité peut être à tout moment destitué de ses
fonctions par résolution du Conseil d’administration, ce dernier pouvant combler
toute vacance en résultant. Le membre du Comité qui cesse d’être
administrateur de la Société cesse automatiquement d’être membre du Comité.
Le Comité peut désigner un secrétaire du Comité qui n’a pas besoin d’être un
membre du comité ni un membre du Conseil d’administration, et il peut destituer
et remplacer le titulaire de cette charge à tout moment.
Les membres du Comité reçoivent à ce titre la rémunération que le Conseil
d’administration établit de temps à autre, le cas échéant.
3. PROCÉDURES
Le Comité se réunit aussi souvent que nécessaire pour s’acquitter de ses
responsabilités, mais au moins une fois par trimestre, et le fait sur demande du
président du Conseil d’administration ou des vérificateurs externes à l’égard de
toute question particulière.
Les réunions du Comité sont convoquées par le président du Comité, par tout
autre membre du Comité, par le président du Conseil d’administration ou par les
vérificateurs externes, ou à leur demande, sur préavis écrit d’au moins deux
jours avant la date fixée pour la réunion.
Le Comité peut inviter à participer à ses réunions d’autres personnes, qu’elles
soient ou non administrateurs de la Société, lorsqu’il le juge nécessaire. Tout
membre de la direction de la Société, le chef de la vérification interne et les
vérificateurs externes peuvent notamment être invités à faire des présentations
au Comité, au besoin. Un avis de convocation doit être expédié au vérificateur
externe et au chef de la vérification interne qui sont invités à assister à une
réunion du Comité.

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Le quorum aux réunions du Comité est fixé à deux de ses membres et aucune
affaire ne peut être traitée si un quorum n’est pas présent.
Chaque membre dispose d’une voix aux réunions du Comité et le président ne
dispose pas d’une voix prépondérante en cas d’égalité des voix.
Les membres du Comité peuvent tenir leurs réunions n’importe où au Québec ou
à l’extérieur du Québec et peuvent participer à toute réunion du Comité, si tous
sont d’accord, à l’aide de moyens permettant à tous les participants de
communiquer oralement entre eux, notamment par téléphone.
Une résolution écrite, signée de tous les membres du Comité habiles à voter sur
cette résolution, a la même valeur que si elle avait été adoptée au cours de la
réunion.
Le Comité détermine à tous autres égards sa procédure de fonctionnement ou, à
défaut, suit celles applicables au Conseil d’administration.
4. OBLIGATIONS ET RESPONSABILITÉS
La direction de la Société est responsable de la préparation, de la présentation et
de l’intégrité des états financiers de la Société et du maintien de principes et
conventions appropriés en matière de comptabilité et de présentation de
l’information financière ainsi que de contrôles internes et procédures en vue
d’assurer la conformité aux normes comptables et aux lois et règlements
applicables.
Les vérificateurs externes sont responsables de la planification et de l’exécution,
conformément aux normes professionnelles, de la vérification des états
financiers annuels de la Société.
La raison d’être du Comité est de revoir la pertinence et l’efficacité de ces
activités et d’aider le conseil dans son rôle de surveillance :
i) de l’intégrité des états financiers de la Société;
ii) des compétences et de l’indépendance des vérificateurs externes;
iii) du rendement de la fonction de vérification interne et des vérificateurs
externes de la Société;
iv) de la pertinence et de l’efficacité des contrôles internes; et
v) du respect par la Société des exigences légales et réglementaires.
Pour s’acquitter de ses obligations et responsabilités, le Comité doit :

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Examen des documents et rapports
- Passer en revue les états financiers intermédiaires, les états financiers
annuels et autres éléments d’information financière présentés dans les
documents annuels et intermédiaires de la Société, avant leur publication,
ainsi que les attestations par la direction de la Société, les rapports de
gestion et les communiqués de presse de la Société s’y rapportant, et en
faire rapport au Conseil d’administration.
- S’assurer, à ce titre, que les états financiers intermédiaires, les états
financiers annuels et autres éléments d’information financière présentés
dans les documents annuels et intermédiaires de la Société sont
conformes aux principes comptables généralement reconnus et donnent,
à tous les égards importants, une image fidèle de la situation financière de
la Société et des résultats de son exploitation et de ses flux de trésorerie,
aux dates et pour les périodes pertinentes, selon le cas, et faire une
recommandation au Conseil d’administration quant à leur approbation aux
fins d’inclusion dans les documents d’information dont le dépôt est exigé
par les autorités de réglementation et aux fins de diffusion et de
publication.
- S’assurer que l’information présentée dans les états financiers
intermédiaires et annuels, le rapport annuel aux actionnaires et les autres
publications financières de la Société telles que les rapports de gestion, la
notice annuelle (et les documents similaires exigés par les autorités de
réglementation) ainsi que les informations figurant dans un prospectus ou
une déclaration d’inscription ou tous autres documents de même nature,
ne contiennent aucune fausse déclaration au sujet d’un fait important et
n’omettent pas de déclarer un fait important qui est nécessaire pour
qu’une déclaration ne soit pas fausse ou trompeuse compte tenu des
circonstances dans lesquelles elle a été faite.
- Passer en revue tous autres rapports financiers importants ou autres
informations financières importantes de la Société présentés à une
autorité de réglementation ou au public.
- Examiner les questions relatives à la situation financière de la Société et
des Sociétés de son groupe ou les rapports à cet égard que le Conseil
d’administration peut, de temps à autre, soumettre au Comité.
- Revoir avec la direction et les vérificateurs externes tous les changements
importants qu’il est proposé d’apporter aux politiques et pratiques
comptables suivies par la Société.
- Réviser et mettre à jour la présente Charte et évaluer son efficacité à
remplir son mandat suivant les circonstances, mais au moins une fois l’an,
ainsi qu’à tout moment sur demande du Conseil d’administration.

Vérificateurs externes
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- Recommander au Conseil d’administration la nomination, la rémunération,
la reconduction du mandat ou, le cas échéant, la destitution des
vérificateurs externes (y compris la proposition de ne pas reconduire le
mandat des vérificateurs externes et d’y mettre fin) et assurer la
supervision du travail des vérificateurs externes dont la Société retient les
services pour la préparation et la délivrance du rapport de vérification et
l’exécution du travail connexe.
- S’assurer que les vérificateurs externes de la Société sont
« indépendants » de la direction, selon les meilleures pratiques de
l’industrie. Obtenir des vérificateurs externes, au moins une fois par
année, une déclaration formelle écrite indiquant tous les liens entre les
vérificateurs externes et la Société.
- S’assurer que la direction de la Société ou les vérificateurs externes
l’informe au préalable de tout mandat portant sur une question du
domaine de la vérification qui a été ou qui serait confié à un cabinet de
comptables autre que les vérificateurs externes.
- Approuver au préalable les mandats de vérification et autres confiés aux
vérificateurs externes et adopter des politiques pour une telle approbation
puis les mettre en œuvre, et examiner toute rémunération qui leur est
versée, y compris pour les services de vérification ou autres services
additionnels; en cas d’urgence, le président du Comité peut donner seul
une telle approbation à l’égard d’un mandat de vérification ou autre confié
aux vérificateurs externes.
- Examiner la performance et la rémunération des vérificateurs externes et
recommander la destitution des vérificateurs indépendants, lorsque les
circonstances le justifient.
- Surveiller les travaux des vérificateurs externes et s’assurer que la
fonction de vérification a bien été effectuée, que toute question que les
vérificateurs externes désirent porter à l’attention du Conseil
d’administration ou du Comité a été réglée et qu’il n’existe pas de
« différends non résolus » avec les vérificateurs externes. Être
directement responsable de la résolution des différends entre la direction
et les vérificateurs externes au sujet des questions touchant la
présentation de l’information financière.
- Veiller à une transition ordonnée des dossiers en cas de changement de
vérificateurs externes et examiner toute question soumise par les autorités
de réglementation au sujet de la présentation de l’information financière.

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Procédé de communication de l’information financière et gestion des
risques
- Passer en revue le plan de vérification des vérificateurs externes pour
chaque année financière de la Société, examiner l’intégration de la
vérification externe au programme de contrôle interne et revoir les
conseils des vérificateurs externes en ce qui a trait aux contrôles de
gestion et aux contrôles internes ainsi que les mesures prises par la
Société en réponse aux suggestions faites à cet égard.
- Examiner les contrôles comptables internes et les systèmes de cueillette
d’informations de la Société ainsi que les rapports sur les contrôles
internes présentés à la direction. Pour s’acquitter de cette responsabilité,
le Comité reçoit au moins une fois l’an du président et chef de la direction
ou du chef de la direction financière de la Société un rapport indiquant leur
évaluation des contrôles internes sur la communication de l’information
financière, relativement à ce qui suit : (i) les lacunes et faiblesses
importantes dans la conception et le fonctionnement des contrôles
internes sur la communication de l’information financière qui pourraient
vraisemblablement avoir une incidence sur la capacité de la Société
d’inscrire, de traiter, de résumer et de communiquer l’information
financière et (ii) les cas de fraude dont ils ont connaissance, qu’ils soient
graves ou non, et qui concernent un membre de la direction ou d’autres
employés jouant un rôle important dans les contrôles internes de la
Société sur la communication de l’information financière. Le Comité
indique les mesures à prendre et/ou recommande au Conseil
d’administration, les mesures à prendre dans la mesure où un tel rapport
indique la présence de lacunes importantes dans les contrôles internes
sur la communication de l’information financière ou l’existence de cas de
fraude.
- Revoir avec la direction et les vérificateurs externes la pertinence et le
caractère adéquat des principes et conventions comptables suivis par la
Société ainsi que les contrôles internes de la Société sur la
communication de l’information financière, et examiner et approuver tous
les changements importants qui y sont apportés.
- Obtenir chaque année des vérificateurs externes, relativement à un
rapport de vérification et avant son dépôt, un rapport indiquant le
caractère adéquat des contrôles internes de vérification et de
communication de l’information financière, soit notamment : (i) les
conventions et méthodes comptables critiques devant être appliquées,
(ii) tous les autres modes importants de traitement de l’information
financière conformes aux principes comptables généralement reconnus
qui ont été discutés avec la direction, les ramifications de leur application
et le mode de traitement privilégiée par les vérificateurs externes et (iii) les

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communications importantes entre la direction et les vérificateurs
externes.
- S’assurer que la Société a mis en place des systèmes adéquats de
contrôle interne de communication de l’information financière et superviser
l’examen et l’évaluation annuels, par la direction, des contrôles internes
sur la communication de l’information financière. Le Comité doit
également s’assurer que la Société a instauré des systèmes adéquats de
contrôle interne pour la protection des actifs de la Société et des autres
fonctions de «gestion de risques » (notamment l’identification des risques
importants et l’établissement de méthodes appropriées pour gérer ces
risques et la surveillance de la manière dont la Société fait face aux
risques pertinents) en ce qui a trait aux actifs, à la gestion, aux activités
financières et commerciales de la Société et à la santé et la sécurité de
ses employés, et que ces contrôles fonctionnent efficacement; faire des
recommandations appropriées au Conseil d’administration à l’égard de ce
qui précède.
- Examiner et approuver les politiques d’engagement par la Société et ses
filiales d’associés, salariés et anciens associés et salariés des
vérificateurs externes actuels et anciens de la Société.
- Examiner régulièrement les opérations entre apparentés afin de cerner les
cas de conflit d’intérêts, puis les approuver. Par « opérations entre
apparentés », on entend les opérations dont la communication est exigée
par la réglementation applicable en valeurs mobilières et les règles et
politiques applicables des bourses de valeurs.
- Interroger périodiquement les vérificateurs externes sur la compétence et
la performance du personnel affecté aux finances, à la comptabilité et au
contrôle interne.
Conformité aux lois et règlements
- S’assurer que toutes les retenues à la source importantes exigées par la
loi ont été effectuées par la Société et remises aux autorités compétentes.
- Établir des procédures concernant :
- la réception, la conservation et le traitement des plaintes reçues par
la Société au sujet de la comptabilité, des contrôles internes ou de
la vérification;
- l’envoi confidentiel, sous le couvert de l’anonymat, par les
employés, de préoccupations touchant des points discutables en
matière de comptabilité ou de vérification (communément appelées
« Politique de divulgation anonyme »; et

Budget
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- tout autre sujet important relevant de la compétence du Comité.
- Prêter assistance au Conseil d’administration en ce qui a trait à l’examen
et à l’approbation des budgets opérationnels, des budgets
d’investissement et des autres budgets proposés par la direction.
Généralités
- Se livrer à toute autre activité conforme à la présente Charte, aux
règlements généraux de la Société et aux lois et à la réglementation
applicables que le Comité ou le Conseil d’administration juge nécessaire
ou appropriée.
Pouvoirs
Le Comité a le pouvoir de :
- retenir aux frais de la Société, les services de conseillers externes, qu’il
juge nécessaire pour s’acquitter de ses obligations et fixer leur
rémunération.
- sous réserve des dispositions de la réglementation applicable, déléguer à
l’un ou plusieurs de ses membres le pouvoir d’approuver au préalable les
services non-liés à la vérification, tel que prévu à la présente Charte.
- entreprendre toute enquête à l’égard d’allégations de malversations ou
fraudes ou à l’égard de manipulations relativement à la présentation de
l’information financière de la Société.
- communiquer directement avec les vérificateurs externes ou internes de la
Société quant à toute question relevant de la compétence du Comité.
- avoir pleinement accès et sans restriction à :
- tous les livres et registres comptables ou autres de la Société et
ses filiales;
- tous rapports, compilations et analyses et informations
complémentaires de la Société et ses filiales, et la Société verra à
rendre tout membre de la direction ou autre employé disponibles
pour assister le Comité dans ses fonctions.