Site officiel : www.ile-oleron-marennes.com - Ile d'Oleron Tourisme
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DOSSIER DOSSIER DE DE DE PRESSE<br />
PRESSE<br />
MAISON MAISON MAISON DU DU DU TOURISME TOURISME TOURISME DE DE<br />
DE<br />
L’ L’ ILE ILE D’OLERON D’OLERON ET ET DU DU BASSIN BASSIN DE DE DE MARENNES<br />
MARENNES<br />
(Charente-Maritime, Région Poitou-Charentes)<br />
Un terroir, une île et un océan de sensations<br />
:: <strong>Site</strong> <strong>officiel</strong> : <strong>www</strong>.<strong>ile</strong>-<strong>oleron</strong>-<strong>marennes</strong>.<strong>com</strong> ::
CONTACTS<br />
La maison du tourisme a pour mission de valoriser et dynamiser<br />
l'image du Pays Marennes Oléron.<br />
En étroite collaboration avec les Communautés de Communes du bassin de<br />
Marennes et de l'île d'Oléron, elle est présente tant en France qu'à l'étranger,<br />
grâce à de nombreuses opérations de promotion.<br />
Elle est aussi le lien indispensable entre les journalistes et les prestataires du<br />
territoire.<br />
Lionel PACAUD, directeur<br />
Céc<strong>ile</strong> CHARTIER, relations Presse<br />
tél 05 46 85 65 23<br />
télécopie 05 46 85 68 96<br />
c.chartier@<strong>marennes</strong>-<strong>oleron</strong>.<strong>com</strong><br />
<strong>www</strong>.<strong>ile</strong>-<strong>oleron</strong>-<strong>marennes</strong>.<strong>com</strong><br />
2<br />
Céc<strong>ile</strong> CHARTIER / Maison du <strong>Tourisme</strong> île d’Oléron – bassin de Marennes / c.chartier@<strong>marennes</strong>-<strong>oleron</strong>.<strong>com</strong>
NOUVEAUTÉS 2009<br />
Les passionnés de sport choisissent l’île d’Oléron !<br />
Ici tout se prête au tourisme sportif. Il y a, bien sûr, les sports nautiques. Quel bonheur de profiter<br />
des plages tout en pratiquant le char à vo<strong>ile</strong>, le kite surf, le kayak de mer, la plongée, les sports de<br />
glisse …<br />
Mais il y a aussi les pistes cyclables que l’on peut parcourir à bicyclette ou en VTT, tout en<br />
découvrant le patrimoine. Profiter des paysages à vélo, à cheval, ou à pied ; se promener dans la<br />
forêt ; emprunter les chemins de randonnées ; se perdre dans les marais… rien de tel pour apprécier<br />
toute la diversité des paysages tout en entretenant sa forme !<br />
Le golf 9 trous, en bord de mer (avec une vue imprenable sur le Fort Boyard), abrité par la dune,<br />
permet également de se ressourcer tout en s'adonnant à une activité physique.<br />
Et à ces éléments naturels vient se rajouter un <strong>com</strong>plexe sportif, doté d’un équipement de haut<br />
niveau : salle multisports, de musculation, de gymnastique, d’arts martiaux, de danse et d’activités<br />
rythmiques, deux stades de foot en revêtement synthétique, un tennis couvert, quatre courts de<br />
tennis extérieurs et un boulodrome couvert. On ne peut pas rêver mieux ! Entièrement neuf et<br />
performant, ses équipements sont à la pointe de l’innovation.<br />
Sans parler des activités ludiques telles que les accrobranches et les terrains de paint ball !<br />
Et au printemps 2009, il y aura également un <strong>com</strong>plexe aquatique avec un espace aqua-récréatif<br />
<strong>com</strong>posé de multiples toboggans, pataugeoires, rivière lente, rivières à bouée, pentagliss…<br />
L’ensemble offre de quoi satisfaire tout le monde : du simple amateur, au passionné de sport.<br />
3<br />
Céc<strong>ile</strong> CHARTIER / Maison du <strong>Tourisme</strong> île d’Oléron – bassin de Marennes / c.chartier@<strong>marennes</strong>-<strong>oleron</strong>.<strong>com</strong>
INTRODUCTION (P.5-9)<br />
Présentation du territoire : un tourisme de qualité<br />
Présentation des 15 <strong>com</strong>munes de Marennes-Oléron<br />
UNE NATURE ENVOUTANTE (P.10-13)<br />
Le littoral, la forêt, les marais, les pôles nature, le mimosa<br />
Marennes-Oléron joue la carte du tourisme durable<br />
L’OSTREICULTURE (P.14-17)<br />
Historique, les étapes de l’ostréiculture, les sites ostréicoles<br />
LA PECHE (P.18-19)<br />
Le port de La Cotinière : 1 er port de pêche de la Charente-Maritime<br />
Les écluses : un astucieux piège à poissons<br />
LA RESTAURATION : DES PRODUITS A L’ASSIETTE (P.20-27)<br />
La saliculture (les salines), la viticulture (les chais et établissements viticoles)<br />
L’association Marennes Oléron Produits Saveurs (les producteurs engagés dans le réseau)<br />
Quelques plats traditionnels, quelques produits originaux<br />
Nos restaurateurs, recettes de cuisine proposées par nos chefs<br />
LES LOISIRS (P.28-31)<br />
Les plaisirs nautiques : écoles françaises de vo<strong>ile</strong>, de surf, les ports, la plongée sous-marine,<br />
les promenades en mer<br />
Le petit train de St Trojan, les pistes cyclables, les centres équestres, le golf d’Oléron, le<br />
centre de thalassothérapie<br />
LE PATRIMOINE ARCHITECTURAL (P.32-36)<br />
Le patrimoine maritime : fort Boyard, fort Louvois, la citadelle de Brouage, du Château d’Oléron,<br />
le phare de Chassiron<br />
Au détour d’un village : les différents types d’habitats<br />
APPRENDRE EN S’AMUSANT (P.37)<br />
Le musée de l’île d’Oléron, le musée du phare de Chassiron<br />
DE CHARMANTES CHAMBRES D’HOTES (P.38)<br />
CRÉATEURS ORIGINAUX (P.39-40)<br />
Les cabanes d’artistes et créateurs, Retour de Plage, La perle d’O, Dominique DESANTI,<br />
Un créateur de girouettes, « Carnets de Voyages ».<br />
TOURISME ET HANDICAP (P.41)<br />
Plaisirs d’eau salée, des accès améliorés, une brochure adaptée<br />
ANNEXES (P.42)<br />
Quelques chiffres clés sur l’activité ostréicole<br />
4<br />
SOMMAIRE<br />
Céc<strong>ile</strong> CHARTIER / Maison du <strong>Tourisme</strong> île d’Oléron – bassin de Marennes / c.chartier@<strong>marennes</strong>-<strong>oleron</strong>.<strong>com</strong>
LE GUA<br />
ST SORNIN<br />
NIEULLE SUR SEUDRE<br />
ST JUST LUZAC<br />
HIERS BROUAGE<br />
MARENNES<br />
BOURCEFRANC LE CHAPUS<br />
LE CHÂTEAU D’OLERON<br />
SAINT TROJAN LES BAINS<br />
LE GRAND VILLAGE PLAGE<br />
DOLUS D’OLERON<br />
SAINT PIERRE D’OLERON<br />
SAINT GEORGES D’OLERON<br />
LA BRÉE LES BAINS<br />
SAINT DENIS D’OLERON<br />
BIENVENUE DANS L’ILE D’OLÉRON<br />
ET LE BASSIN DE MARENNES<br />
Qu’évoque pour vous Marennes Oléron ? Les huîtres,<br />
bien sûr, celles que l’on propose dans les meilleurs<br />
restaurants. Mais peut-être autre chose parce que<br />
Marennes-Oléron, c’est bien plus que le nom d’une<br />
huître, c’est surtout le nom d’un territoire véritablement<br />
attractif constitué de la plus grande île française après la<br />
Corse (d’une superficie de 175 km²) et du bassin de<br />
Marennes, territoire où s’entremêlent le milieu terrestre<br />
et aquatique.<br />
Le tourisme est aujourd’hui la première activité<br />
économique du territoire. L’environnement naturel, les<br />
superbes plages, le patrimoine, la gastronomie sont des<br />
atouts majeurs qui attirent une clientèle nombreuse.<br />
Avec l’ostréiculture et la pêche, ce sont les piliers de<br />
l’économie locale. Marennes-Oléron, c’est un des lieux les<br />
plus visités de la Charente-Maritime, deuxième<br />
département touristique de France, après le Var.<br />
Ici, les richesses écologiques sont remarquables : l’île<br />
d’Oléron <strong>com</strong>porte 3 forêts domaniales, 90 km de côtes<br />
variées, 14 écluses à poissons, des marais , des dunes...<br />
Quant au bassin de Marennes, les zones humides y sont<br />
omniprésentes avec les marais de Brouage, de Marennes<br />
et de la Seudre et pas moins de 110 km de canaux.<br />
Les oiseaux migrateurs sont d’ailleurs nombreux à y faire<br />
une halte.<br />
Les richesses patrimoniales ne manquent pas non plus<br />
et sont d’une grande diversité : les citadelles style<br />
Vauban, le phare de Chassiron, les églises romanes, le<br />
Fort Boyard sont autant d’exemples d’un patrimoine<br />
riche et varié.<br />
Et c’est un territoire ou la gastronomie a une place toute<br />
particulière avec les huîtres, bien sûr, mais également les<br />
autres coquillages et crustacés, le poisson de la<br />
Cotinière, les produits de la terre <strong>com</strong>me le cognac, le<br />
vin de pays et le Pineau des Charentes.<br />
5<br />
Céc<strong>ile</strong> CHARTIER / Maison du <strong>Tourisme</strong> île d’Oléron – bassin de Marennes / c.chartier@<strong>marennes</strong>-<strong>oleron</strong>.<strong>com</strong>
MARENNES OLÉRON :<br />
UN TOURISME DE . QUALITÉ<br />
L’île d’Oléron et le bassin de Marennes vivent essentiellement du tourisme car tout se<br />
prête à développer ce secteur économique. Depuis quelques années, de nombreux<br />
efforts ont été entrepris pour que cette destination dégage une véritable image de<br />
qualité.<br />
o Loisirs pour tous<br />
Le Pays Marennes Oléron, c’est plus de 30 plages (dont plusieurs labellisées pavillon bleu<br />
d’Europe), un environnement propice pour la pratique des loisirs nautiques, un<br />
territoire à découvrir à pied, à cheval ou à vélo (moyen de transport devenu<br />
incontournable dans l’île d’Oléron) au milieu d’une nature sauvage et préservée.<br />
Pratiquer le sport ou la randonnée, la balade sur la plage ou le farniente : tout est<br />
possible à Marennes Oléron. Equitation, vo<strong>ile</strong>, glisse, baignade, golf, vélo…:<br />
le choix est vaste et varié.<br />
o <strong>Site</strong>s de visites<br />
De nombreux sites sont très appréciés par les familles <strong>com</strong>me le phare de Chassiron,<br />
à Saint Denis d’Oléron ; le petit train de Saint Trojan-les-Bains ou les Pôles Nature.<br />
Marennes Oléron, c’est également un lieu idéal pour la découverte d’un patrimoine<br />
divers qui s’articule autour des fortifications du littoral, du patrimoine religieux, des<br />
é<strong>com</strong>usées ou musées d’art et de traditions populaires, des visites de sites ostréicoles<br />
ou de pêche et d’artisanat d’art.<br />
o Hébergements<br />
En terme d’hébergement, l’île d’Oléron et le bassin de Marennes proposent un<br />
éventail très <strong>com</strong>plet.<br />
Des chambres d’hôtes de charme, adaptées à une clientèle exigeante, <strong>com</strong>mencent à<br />
apparaître. Parallèlement, on peut trouver des meublés de tourisme et des gîtes plus<br />
classiques. La plupart d’entre eux sont classés pour en garantir le confort. Quant aux<br />
familles : les villages vacances et les résidences de tourisme sont là pour les accueillir<br />
ainsi que les hôtels et les campings, qui offrent une gamme de prestations très<br />
<strong>com</strong>plète.<br />
Toute l’année, le Pays Marennes-Oléron offre une multitude d’activités susceptible de satisfaire<br />
un public de tous horizons !<br />
6<br />
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A LA DECOUVERTE DES VILLAGES<br />
DE MARENNES-OLERON<br />
Le bassin de Marennes et l’île d’Oléron sont <strong>com</strong>posés de15 <strong>com</strong>munes, toutes différentes,<br />
chacune avec leurs charmes particuliers.<br />
o Le bassin de Marennes<br />
St Sornin : située à l’est du bassin, elle est marquée par la présence de la tour de Broue,<br />
vestige d’un donjon du 11 ème siècle. En fait, il existait à l’époque tout un ensemble fortifié<br />
qui dominait les marais de Brouage. Mais le retrait de la mer et l’envasement du site ont<br />
contraint les hommes à construire ailleurs, laissant la forteresse à l’abandon. Et même s’il<br />
ne reste à présent que des ruines, la vue panoramique (observatoire d’une faune et d’une<br />
flore riche qui vit au pied de l’édifice) est remarquable.<br />
St Sornin, c’est également un charmant petit village, aux belles maisons de caractère. Sur la<br />
place centrale, l’église romane St Saturnin vaut également le détour.<br />
Nieulle-sur-Seudre : posée au cœur des marais, cette <strong>com</strong>mune est notamment marquée par<br />
l’ostréiculture. Son petit port ostréicole, le « port paradis », est d’ailleurs très typique dans le<br />
marais de la Seudre.<br />
Le Gua : dans ses marais on peut y observer, par endroits, des petits abris en pierre qu’on<br />
appelle saloches ou tourettes. On a longtemps pensé qu’il s’agissait de lieu pour entreposer<br />
le sel mais, en fait, ce n’était très probablement que des poulaillers.<br />
St Just Luzac : une curiosité sur cette <strong>com</strong>mune est le Moulin des Loges. Cet ancien moulin<br />
à marée du 12 ème siècle, installé au milieu d’un espace naturel d’une grande richesse<br />
écologique, est ouvert au public et propose de surprenantes démonstrations de meuneries.<br />
Il appartient au Conservatoire du Littoral et il s’agit du dernier moulin à marée de la<br />
Seudre.<br />
Hiers-Brouage : cette <strong>com</strong>mune est constituée de deux hameaux : Hiers, un petit bourg<br />
paisible et Brouage, citadelle fortifiée (cf. p.32). Tous deux plantés au milieu des marais où<br />
se développe un grand nombre d’espèces.<br />
7<br />
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Marennes : On ne peut pas citer cette <strong>com</strong>mune sans parler de l’ostréiculture. Et s’il y a<br />
un endroit à ne pas rater c’est bien le petit port ostréicole typique de la Cayenne. Situé<br />
le long d’un chenal, on y découvre de nombreuses cabanes colorées et, tout au bout, la<br />
Cité de l’Huître (cf. p 13).<br />
En plus d’être la capitale de l’ostréiculture, cette <strong>com</strong>mune est pourvue d’un patrimoine<br />
architectural très intéressant. L’église St Pierre de Sales en est l’un des exemples, avec<br />
son clocher monumental, qui culmine à 85m de haut. Il offre d’ailleurs un panorama<br />
fantastique sur l’ensemble du bassin Marennes-Oléron.<br />
Il y a également le Château de la Gataudière, demeure bourgeoise du 18 ème siècle. Classé<br />
monument historique, il a appartenu à François Fresneau, ingénieur du roi connu pour<br />
avoir découvert l’hévéa, l’arbre à caoutchouc. Le centre ville reprend ce style<br />
architectural en pierres de taille rappelant que Marennes était une sous-préfecture.<br />
Bourcefranc-Le Chapus : <strong>com</strong>mune réunissant deux bourg - Bourcefranc et Le Chapus.<br />
Dotée d’un charmant petit port ostréicole et du Fort Louvois, dernier ouvrage maritime<br />
<strong>com</strong>mandé par Louis XIV (cf. p 31).<br />
o L’île d’Oléron<br />
St Trojan-les-Bains : Célèbre pour ses villas « Belle Epoque » et sa fête du mimosa (en<br />
février), cette <strong>com</strong>mune ne possède pas de vestiges architecturaux très anciens car le<br />
vieux village fut englouti par les sables au 17 ème siècle. Pour enrayer ce phénomène on<br />
plantera une forêt au 19 ème siècle. Elle a pour objectif de fixer les dunes et couvre<br />
aujourd’hui près de 2 000 hectares.<br />
Le Grand Village Plage : Dans les années 90, cette <strong>com</strong>mune a engagé des travaux<br />
d’aménagement du marais pour y créer le Port des Salines, un Pôle Nature très fréquenté<br />
(cf.p27). On peut aussi visiter la Maison Paysanne qui permet de découvrir les coiffes et<br />
costumes d’antan et l’habitat traditionnel oléronais.<br />
Le Château d’Oléron : La ville doit son nom à un château féodal, construit à l’époque<br />
médiéval par les ducs d’Aquitaine et détruit par les guerres de religion. Une citadelle<br />
sera érigée en 1630 pour protéger les côtes environnantes. (cf.p 32). Sur cette <strong>com</strong>mune<br />
se trouve également un charmant petit port ostréicole.<br />
8<br />
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Dolus d’Oléron : Sa côte ouest est réputée pour ses plages et ses sports nautiques, sa<br />
côte est, avec notamment le port de la Baudissière, est marquée par l’ostréiculture. La<br />
nature y a une place de choix puisque la réserve naturelle de Moëze Oléron et le pôle<br />
nature le Marais aux Oiseaux (cf. p 27) sont des sites incontournables de la <strong>com</strong>mune .<br />
St Pierre d’Oléron : C’est la capitale économique de l’île. Elle possède l’unique port de<br />
pêche de l’île : le port de La Cotinière (cf. p 14). C’est également à St Pierre d’Oléron<br />
que l’on trouve le musée de l’île d’Oléron (cf. p 37).<br />
St Georges d’Oléron : C’est la plus grande et l’une des plus anciennes <strong>com</strong>munes de<br />
l’île, <strong>com</strong>me en témoigne son église romane, construite au 11 ème siècle. A noter : sa très<br />
belle façade. Cette <strong>com</strong>mune possède également de jolis petits villages de pêcheurs<br />
<strong>com</strong>me, notamment, celui de Chaucre et deux ports de plaisance (Boyardville et Le<br />
Douhet).<br />
La Brée-les-Bains : Ce charmant petit village au dédale de ruelles sinueuses, menant à la<br />
plage et à une belle promenade littorale, a longtemps vécu du <strong>com</strong>merce du sel et du<br />
vin. On peut admirer, à marée basse, de belles écluses à poissons (cf. p 15).<br />
St Denis d’Oléron : A la pointe nord de l’île, cette <strong>com</strong>mune dispose d’un patrimoine<br />
important avec son église du 11 ème (à la belle façade en pur style roman saintongeais), ses<br />
cabines de bain colorées (qui rappellent les premiers bains de mer) et son phare (cf p.<br />
34). Son port de plaisance invite à la promenade avec ses quais bordés de boutiques et<br />
de bars.<br />
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UNE NATURE ENVOUTANTE<br />
L’île d’Oléron et le bassin de Marennes forment un territoire au cadre naturel exceptionnel. Sa<br />
caractéristique principale est sans aucun doute son côté sauvage et préservé. Véritable paradis pour<br />
les oiseaux migrateurs, on y trouve plusieurs réserves naturelles où la faune et la flore sont protégées.<br />
Comme, par exemple, la réserve de Moëze Oléron qui, par ses richesses écologiques, a permis le<br />
développement d’une végétation remarquable, riche en plantes très rares en Poitou-Charentes telle<br />
que l’œillet des sables. Lieu de halte migratoire pour de nombreuses espèces d’oiseaux d’eau : oies,<br />
bernaches, petits échassiers, c’est également un site de nidification pour les passereaux, très rares en<br />
Europe.<br />
Ce territoire, c’est aussi des plages nombreuses et variées, la présence d’un vaste massif forestier et<br />
une zone de marais de première importance. Autant de lieux protégés où la faune et la flore<br />
cohabitent en toute tranquillité.<br />
o Le littoral :<br />
Marennes-Oléron s’étire sur plus de 100 kms de côtes. Cette bande côtière abrite de nombreuses<br />
plages. Variées, elles ont un point <strong>com</strong>mun : la qualité de leur eau de baignade. Ce n’est d’ailleurs<br />
pas un hasard si actuellement 5 pavillons bleus d’Europe ont été décernés à Oléron. En bordure de<br />
forêt ou au pied de belles dunes, elles sont idéales pour le farniente ou la pratique d’activités<br />
nautiques. Et pour ceux qui désirent s’isoler, un peu de marche suffira pour trouver la tranquillité.<br />
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o La forêt :<br />
12% de l’île d’Oléron est couverte par des massifs forestiers. Les forêts de St Trojan, des<br />
Saumonards ou celle de Domino voient pousser des pins maritimes, des chênes verts et des genêts.<br />
De nombreux sentiers pédestres permettent aux promeneurs de parcourir, en toute sécurité, ces<br />
forêts odorantes. Et il est même possible de participer à des balades nature avec, notamment, la<br />
sortie « chasseurs d’émotions » qui permet d’observer les animaux sauvages de la forêt à la tombée<br />
de la nuit !<br />
o Les marais :<br />
L’île d’Oléron et le bassin de Marennes possèdent l’une des zones humides les plus importantes de<br />
France. Les marais constituent un élément primordial du paysage car il couvre plus de 70% du<br />
territoire de certaines <strong>com</strong>munes (notamment celles de Nieulle sur Seudre et de Hiers Brouage).<br />
L’absence d’industries et un secteur ostréicole très exigeant sont deux facteurs qui favorisent la<br />
valorisation écologique du patrimoine naturel.<br />
le marais des bris<br />
<strong>Site</strong> naturel protégé de 37 ha conquis par l’homme au XIXème siècle sur la mer, il a été<br />
acquis et aménagé par le Conseil général de la Charente-Maritime. Des visites y sont<br />
animées par un guide nature et un sentier pédestre, des parcours sportifs et des jeux pour<br />
les enfants y ont été aménagés. Ce site est protégé pour ses richesses biologiques (oiseaux et<br />
orchidées).<br />
le marais de brouage<br />
Lieu de nidification, plus de 150 espèces le fréquentent tels que les hérons cendrés, hérons<br />
pourprés ou les aigrettes. Les cigognes blanches y nichent depuis 1978 notamment grâce à<br />
l’aide du groupe ornithologique de Brouage. Cette zone est d’ailleurs considérée <strong>com</strong>me la<br />
Capitale de la Cigogne. Tous trouvent là une nourriture abondante. Ce marais est un lieu<br />
privilégié au maintien et au développement de très nombreuses espèces et il sert de halte à<br />
d’importantes populations d’oiseaux migrateurs.<br />
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o Les pôles nature<br />
La Charente-Maritime a créé un concept unique en France : le Pôle Nature. Il s’agit de sites naturels<br />
protégés pour lesquels se sont regroupés, autour d’une charte de qualité, le Conseil général, les<br />
collectivités, le Conservatoire du Littoral et les associations de Protection de la Nature. Ces espaces<br />
naturels offrent un accueil et des animations pour le public.<br />
Le Pays Marennes Oléron <strong>com</strong>prend 2 Pôles Nature :<br />
o le mimosa<br />
le marais aux oiseaux, à Dolus : il s’agit d’un parc de découverte de la faune sauvage<br />
domestique avec plus de 600 animaux représentant 60 espèces différentes.<br />
le port des salines, au Grand Village Plage : constitué de cabanes ostréicoles, c’est un<br />
espace où l’on peut découvrir un marais salant en activité. L’une des cabanes abrite un<br />
é<strong>com</strong>usée dans lequel on peut découvrir des expositions sur le sel et sur l’histoire<br />
oléronaise.<br />
Le premier mimosa, venu de la Côte d’Azur, fut planté en 1892. C’est Nicolas Martin (un jeune<br />
Savoyard) et Gertrude Testard, sa <strong>com</strong>pagne Saint-trojanaise, qui, de retour d’un voyage sur la côte<br />
d’Azur, en rapportèrent à Oléron pour embellir leur jardin. Dès 1959, les habitants du village<br />
décidèrent de lui consacrer une fête (en février, lors de la floraison des fleurs de mimosa). Cette fête<br />
existe toujours actuellement et accueille chaque année plus de 10 000 personnes.<br />
12<br />
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MARENNES OLERON JOUE LA CARTE<br />
DU TOURISME DURABLE<br />
Le territoire de Marennes-Oléron est engagé depuis plusieurs années<br />
dans un projet de tourisme durable. Et ça se voit !<br />
Proposer une offre alternative crédible à l’usage de la voiture : c’est le crédo de l’île d’Oléron qui<br />
réalise, chaque année, de nouvelles pistes cyclables sur l’ensemble de son territoire. Après<br />
l’achèvement de 50 kms de pistes reliant le nord au sud de l’île, une seconde phase intitulée « Plan<br />
Vélo II » est en cours de réalisation. Son objectif : le maillage de l’île d’Oléron par des itinéraires<br />
fonctionnels desservant les principaux lieux d’hébergement touristique et de loisirs (plages, villages,<br />
espaces de loisirs…). Soit 75 kms de pistes supplémentaires !<br />
Les plages, atouts majeurs de ce territoire, sont également « propres » car ici, nous garantissons la<br />
qualité d’eau de baignade. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si en 2007, 5 pavillons bleus ont été<br />
décernés à Oléron. Et pour renforcer cette dynamique, une « charte de protection et d’aménagement<br />
durable des plages » vient d’être mise en place. Elle prévoit une intégration paysagère des<br />
aménagements (éco-construction, revêtement au sol, respect des espaces remarquables classés, lutte<br />
contre le piétinement, protection des espaces forestiers, nettoyage adapté à la nature des plages…).<br />
L’énergie solaire va aussi être utilisée pour les postes de secours et l’eau de pluie va être récupérée<br />
pour les sanitaires.<br />
Pour conforter cette démarche environnementale, la protection de l’estran <strong>com</strong>mence elle aussi a<br />
être prise en <strong>com</strong>pte.Une association originale IODDE (<strong>Ile</strong> d’Oléron Développement Durable),<br />
spécialisée sur la pêche à pied et la gestion de l’estran, a imaginé des outils pour essayer de palier aux<br />
dégradations du littoral. Elle a notamment créé une réglette de pêche pratique et résistante<br />
indiquant les principales tailles des coquillages (mailles) à respecter.<br />
Une zone de reconquête a également été créée au nord de l’île pour permettre la régénération du<br />
milieu marin.<br />
Il ne faut pas oublier qu’un environnement préservé est essentiel pour garantir un tourisme durable.<br />
13<br />
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o Historique<br />
L’HUÎTRE MARENNES OLÉRON :<br />
LA PERLE DE L’ATLANTIQUE<br />
Les huîtres de Marennes Oléron sont réputées depuis longtemps pour leur qualité puisque les<br />
Romains les appréciaient déjà tout particulièrement. Mais l’exploitation de l’ostréiculture,<br />
telle qu’on la connaît aujourd’hui, se développe à partir de 1850. Les sauniers, souffrant de<br />
la concurrence des salines du midi, vont se tourner vers l’exploitation ostréicole et les<br />
premiers parcs vont alors apparaître. A cette époque, ce sont les huîtres plates qui peuplent le<br />
Bassin.<br />
La creuse fera son apparition un peu plus tard quand, en 1868, Le Morlaisien, bateau chargé<br />
d’huîtres creuses venu du Portugal, dut s’abriter dans l’embouchure de la Gironde, suite à<br />
une forte tempête. Le capitaine, M. Patoizeau fut contraint de jeter par dessus bord sa<br />
cargaison. Or, certaines huîtres survécurent et se mirent à proliférer jusqu’au bassin de<br />
Marennes-Oléron. Les plates et les creuses cohabitèrent alors pendant quelques années dans les<br />
eaux du pertuis, même si la creuse ne plaisait pas aux locaux, plus coutumiers de la plate.<br />
Mais en 1922, suite à une épizootie, les plates vont être décimées. Les ostréiculteurs n’ont pas<br />
d’autres choix que de cultiver les creuses. Une deuxième épizootie frappe le Bassin en 1970.<br />
Cette fois, les portugaises ne résistent pas. On fera donc appel à une huître originaire du<br />
Japon, la Crassostrea Gigas, pour sauver l’activité ostréicole. Une nouvelle génération de<br />
creuses est née, encore cultivée aujourd’hui.<br />
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o Les étapes de l’ostréiculture<br />
L’ostréiculture se pratique entre l’île d’Oléron et le bassin de Marennes, ainsi que sur les<br />
bords de la Seudre. Cette zone possède un écosystème très particulier puisque, tout au long<br />
de l’année, l’eau douce de la Seudre et de la Charente se mêle à l’eau de mer. C’est cette<br />
particularité qui va singulariser l’ostréiculture à Marennes-Oléron. Cet écosystème va permettre<br />
de pratiquer dans les anciens marais salants une technique unique au monde, ultime étape de<br />
l’ostréiculture ici : l’affinage.<br />
Mais avant cela, l’huître doit d’abord passer par d’autres étapes intermédiaires.<br />
Au printemps, les huîtres âgées d’au moins 3 ans, se gonflent de poches d’œufs et de laitance.<br />
Dès le mois de juillet, chaque huître pond au moins un million d’œufs qui, une fois fécondés,<br />
vont se transformer en larves.<br />
A peine née, l’huître doit se fixer pour pouvoir survivre aux nombreux prédateurs. Les<br />
ostréiculteurs procèdent alors à la phase de « captage » qui consiste à poser des collecteurs<br />
dans les parcs (concessions mises à disposition des ostréiculteurs). Les huîtres s’accrochent<br />
alors à des barres de fer ou des tubes en plastique, des tu<strong>ile</strong>s ou des pieux d’ardoise qui<br />
resteront en mer pendant une période de un an et demi à deux ans.<br />
Ensuite, vient la phase du détroquage : mission essentiellement féminine qui consiste à<br />
séparer les huîtres des collecteurs et à les détacher les unes des autres à l’aide d’un<br />
démanchoir. C’est un travail fastidieux. C’est pourquoi depuis quelques années une nouvelle<br />
technique de captage est apparu : le captage sur « coupelles », qui empêche l’amas d’huîtres et<br />
évite le détroquage classique.<br />
Une fois détroquées, elles sont remises en mer dans les parcs, au sol, ou placées dans des<br />
poches sur des tables. Elles y restent 2 années supplémentaires où elles se nourriront de<br />
phytoplancton. Durant cette période, l’ostréiculteur les déplace d’un parc à un autre afin<br />
qu’elles puissent grandir dans les meilleures conditions (en fonction des marées, des<br />
courants), les nettoie du limon, algue qui s’accroche dessus et autres organisme pouvant nuire<br />
à sa croissance, les aère, les secoue pour que les huîtres ne se collent pas à la poche…<br />
Au terme de sa croissance dans les parcs en mer, l’huître connaît alors son ultime phase de<br />
préparation. Il s’agit de l’affinage en claire, anciens marais salants au sol arg<strong>ile</strong>ux où se mêlent<br />
eau douce et eau salée, renouvelée à chaque marée. C’est à partir de septembre, quand la<br />
température de l’eau et de l’air descend, que les ostréiculteurs mettent leurs huîtres dans ces<br />
claires, où elles séjourneront entre un à huit mois. C’est là qu’elles vont prendre le goût du<br />
terroir et obtenir leur couleur verte si particulière, grâce à la présence de la navicule bleue<br />
(algue microscopique). En l’absorbant, elle diffuse son pigment bleu sur leurs branchies<br />
jaunes. C’est ce processus naturel qui singularise Marennes-Oléron et fait de ce territoire un lieu<br />
unique où l’on cultive des huîtres au goût inégalable.<br />
Une fois l’affinage en claire terminé, les huîtres sont lavées à l’eau de mer et mises en<br />
dégorgeoir pendant 24 h où elles y expulsent leurs impuretés. Elles sont alors prêtes à être<br />
mises en bourriche et à être expédiées sur les différents points de vente.<br />
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En ce qui concerne la taille : les huîtres sont classées de 0 à 5, les 0 étant les plus grosses.<br />
Pour l’affinage, toutes les huîtres du bassin de Marennes Oléron possèdent un signe <strong>officiel</strong><br />
de qualité.<br />
Le signe de qualité CQC (Critères Qualité Certifiés)<br />
Il indique que les huîtres ont été mises en claires sur le territoire de Marennes-Oléron.<br />
La fine de claire<br />
L’huître doit avoir effectué un séjour d’au moins 28 jours dans un bassin de claire.<br />
Elle n’est pas trop charnue.<br />
La spéciale de claire<br />
Choisie dès le départ pour sa forme régulière et son épaisseur, elle est plus concave ce qui lui<br />
donne un volume de chair plus important. Sa texture est plus intense que la fine de claire.<br />
Le Label rouge<br />
Ce sont les seules huîtres en France à l’avoir obtenu<br />
La fine de claire verte, label rouge<br />
C’est un produit de qualité supérieur. Cette huître doit son nom à la couleur de sa chair.<br />
Elle doit être bien ronde et doit avoir une belle couleur verte.<br />
Elle a obtenu le Label rouge en 1989, c’était le 1 er produit de la mer au monde à l’avoir obtenu.<br />
La pousse en claire label rouge<br />
C’est l’huître haut de gamme du bassin. Elle séjourne dans les claires durant quatre à huit<br />
mois et ne sont que 2 à 5 au m². Elles y engraissent pour atteindre un taux de chair élevé et<br />
un goût du terroir prononcé. Elle a obtenu le Label rouge en 1998.<br />
Le label européen : l’IGP<br />
La Section régionale conchylicole a entrepris des démarches de qualité depuis longtemps.<br />
La pratique ancestrale et traditionnelle de l’ostréiculture à Marennes- Oléron a permis d’obtenir<br />
l’ IGP (Indication Géographique Protégée), règlement de protection des origines au niveau<br />
européen.<br />
L’huître est excellente pour la santé. Elle renferme des protéines et de nombreux éléments minéraux, ainsi<br />
que des vitamines indispensables.<br />
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o Les sites ostréicoles<br />
De nombreuses structures ou sites existent dans le bassin de Marennes et l’île d’Oléron<br />
pour découvrir le milieu ostréicole :<br />
→ Fort Royer, <strong>Site</strong> ostréicole implanté sur la <strong>com</strong>mune de Saint-Pierre d’Oléron,<br />
dans la réserve naturelle de Moëze-Oléron : découverte du milieu, histoire et vie<br />
de l’huître, le métier d’ostréiculteur grâce à un circuit botanique ou à des visites<br />
de parcs,<br />
→ Découverte <strong>com</strong>mentée en bateau au départ du port de la Cayenne, à Marennes,<br />
→ L’association Terres Marines regroupe plusieurs ostréiculteurs qui présentent au<br />
public leur métier (sur les parcs ou dans leur cabane),<br />
→ La toute récente Cité de l’Huître (elle a ouvert ses<br />
portes en 2006) propose une découverte ludique et<br />
moderne du monde ostréicole. Construites le long du<br />
chenal de la Cayenne, à Marennes, 5 cabanes ostréicoles<br />
thématiques, agencées en un espace scénographique,<br />
permettent de découvrir de façon très originale<br />
« l’aventure de l’huître ».<br />
On y propose également des cours de cuisine.<br />
→ Enfin, on peut obtenir de nombreuses informations sur l’histoire et la culture de<br />
l’huître dans le Fort Louvois, Le Port des Salines et le Musée de l’île d’Oléron.<br />
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LE PORT DE LA COTINIERE,<br />
1 er PORT DE PECHE DE LA CHARENTE-MARITIME<br />
Le Port de La Cotinière est <strong>com</strong>posé d’une flottille d’une centaine de bateaux,<br />
employant 320 marins. Situé sur la <strong>com</strong>mune de Saint-Pierre d’Oléron, c’est le 1 er<br />
port de pêche charentais. La mise en place de démarches qualité et sa spécialisation<br />
dans la capture d’espèces noble expliquent ce très bon résultat. La fraîcheur des<br />
produits et une meilleure productivité lui ont donné sa notoriété et lui a permis<br />
d’occuper la 9 ème place au niveau national.<br />
C’est un port de pêche artisanal qui a su se moderniser avec une criée informatisée et<br />
un élévateur à bateaux, entre autres aménagements.<br />
Jusqu’à la fin des années 50, La Cotinière se spécialise dans la pêche à la sardine.<br />
Puis, est venu le temps de la crevette (il est resté pendant longtemps le 1 er port<br />
crevettier de France). Maintenant, la pêche est plus diversifiée pour que le port ne soit<br />
pas dépendant d’une seule espèce.<br />
La 1 ère espèce du port est la sole, produit noble. La langoustine, de haute renommée et<br />
de fine saveur, en a fait, quant à elle, sa réputation. Très recherchés par les<br />
connaisseurs, les céteaux, poissons plats à chair fine et blanche, sont sa spécialité.<br />
C’est d’ailleurs le premier port de débarquement de céteaux en France.<br />
Les encornets ou le bar de ligne sont autant d’espèces actuellement pêchées par les<br />
marins de La Cotinière.<br />
o La criée<br />
Depuis 1986, elle est informatisée et voit passer chaque année près de 5 000 tonnes<br />
de marchandises. 90 espèces sont représentées et chaque jour, sauf les samedis,<br />
dimanches et jours fériés, de nombreux mareyeurs achètent des lots qui sont déjà<br />
constitués. Leurs données sont rentrées dans le système informatique et la vente peut<br />
avoir lieu.<br />
Les acheteurs ont au préalable pris connaissance des arrivées de la journée pour<br />
pouvoir anticiper leurs achats.<br />
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LES ECLUSES : UN ASTUCIEUX PIÈGE A POISSONS<br />
De gigantesques pièges à poissons ont été imaginés par nos ancêtres et les traditions<br />
liées à cette activité se perpétuent encore de nos jours.<br />
Utilisés depuis des siècles (elles existent probablement depuis le Moyen Âge), les<br />
écluses, situées sur l’estran rocheux, sont en forme de fer à cheval. A une époque où<br />
la population vivait en autarcie, elles étaient un bon moyen pour alimenter toute la<br />
famille en poissons frais. Une part dans une bonne écluse était recherchée et valait<br />
une à deux vaches. C’est une concession maritime attribuée par l’administration des<br />
Affaires maritimes à un groupe de co-détenteurs, lesquels désignent entre eux un<br />
responsable : le chef d’écluse.<br />
L’intérieur de l’écluse est organisé pour attirer le poisson pendant la marée haute<br />
(entassement de pierres sur des algues). L’eau de mer recouvre l’écluse et les<br />
poissons s’en approchent. La technique de pêche consiste alors à laisser s’échapper<br />
l’eau de mer, au moment de la marée descendante, tout en maintenant captif à<br />
l’intérieur de l’écluse le poisson piégé entre ses murs.<br />
Ces écluses sont très frag<strong>ile</strong>s : construites à partir de pierres sèches, sans mortier, les<br />
murs sont cimentés de façon naturelle par les coquillages ou les algues et leur<br />
entretien est permanent. Il faut méticuleusement assembler les pierres les unes aux<br />
autres pour les maintenir entre elles. Des petites réparations sont effectuées après<br />
chaque marée, une brèche pouvant s’agrandir considérablement à la marée suivante.<br />
Autrefois, on trouvait des écluses autour des côtes rocheuses de l’île. On en<br />
dénombrait plus de 200 à la fin du 19 ème siècle. A présent, il en existe encore 15 en<br />
activité.<br />
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o La saliculture<br />
LA MER, LA TERRE ET TOUTE UNE GAMME<br />
DE PRODUITS A DEGUSTER<br />
Au Moyen Age, les salines étaient nombreuses à Marennes-Oléron et le sel local avait<br />
une renommée internationale puisque plusieurs pays d’Europe du Nord venaient<br />
s’approvisionner sur nos côtes. C’est d’ailleurs pour cette raison que le port de<br />
<strong>com</strong>merce de Brouage a été édifié.<br />
Mais, dans la deuxième moitié du 19 ème siècle, la concurrence avec les salines du Midi<br />
et des mines de sel obligent les sauniers à se reconvertir. Presque tous les marais<br />
salants seront abandonnés. Heureusement, une autre activité va voir le jour :<br />
l’ostréiculture. Les marais salants seront alors utilisés en claires d’affinage.<br />
De nos jours, on trouve encore 4 sauniers en activités, 4 passionnés qui travaillent de<br />
façon artisanale.<br />
Les salines<br />
→ Le Carré Salé, situées sur la <strong>com</strong>mune de St Pierre d’Oléron au marais des<br />
« Barbotinnes », entre Arceau et l’Eguille. Sel gris, sel fin, fleur de sel, sels<br />
aromatisés. Vente sur le marais.<br />
→ Le Grain de Sel, situées sur la <strong>com</strong>mune de La Brée les Bains. En saison : des<br />
visites des marais salants et des explications sur le travail d’un saunier,<br />
→ Le port des Salines, situées sur la <strong>com</strong>mune de Le Grand Village Plage : découverte<br />
d’un marais salants, vente de produits locaux,<br />
→ Les salines de Brouage, situées au pied de la citadelle, ancien port à sel. Ces salines<br />
sont cultivées par une femme saunier…<br />
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o La viticulture<br />
Apparue dès la fin du III ème siècle, la viticulture devient, au Moyen Age, l’activité<br />
prédominante.<br />
Au XIIème siècle, le mariage d’Aliénor d’Aquitaine et de Henri Plantagenêt permet de<br />
développer le <strong>com</strong>merce du vin avec l’Angleterre. Et pour réglementer ce <strong>com</strong>merce<br />
Aliénor promulgue, en 1190, les Rôles d’Oléron. En fait, il s’agira des premières règles du<br />
droit maritime, qui seront appliquées sur toutes les côtes d’Europe, de la Méditerranée<br />
à la Baltique jusqu’en 1681. Ces Rôles ont donné naissance au droit maritime moderne.<br />
Les premières distillations datent du XV ème siècle, mais il faudra attendre le début du<br />
XVIII ème siècle pour qu’elles se fassent en grande quantité.<br />
Mais, à la fin du XIX ème , le phylloxéra, maladie jusqu’alors inconnue, va s’attaquer aux<br />
plants de vignes et se propager sur l’ensemble du territoire. Presque toutes les vignes<br />
sont décimées, seules celles plantées en terrains sablonneux résistent. La plupart des<br />
grands domaines sont dans l’obligation de vendre leurs terres, qui seront<br />
essentiellement rachetées par d’anciens ouvriers. Les grandes propriétés se morcellent et<br />
les surfaces cultivées se réduisent progressivement.<br />
En 1906 le vignoble oléronais couvrait près de 4 000 hectares. Il n’en reste plus que 700<br />
aujourd’hui, la plupart dans le nord de l’île où la nature du sol y est plus propice.<br />
A partir de 1920, ces petits producteurs se regroupent autour d’une coopérative, pour<br />
faciliter la <strong>com</strong>mercialisation de leurs produits.<br />
Aujourd’hui, les viticulteurs se sont engagés dans une véritable démarche qualité. Et si<br />
par le passé le vin n’avait pas une très bonne réputation, à la différence du pineau et du<br />
Cognac, cela a bien changé. On trouve actuellement de très bons vins de pays qui ont<br />
obtenu l’appellation Vin de Pays Charentais - <strong>Ile</strong> d’Oléron depuis 1999.<br />
Visite de chais et d’établissements viticoles :<br />
→ VitiOléron (cave des vignerons réunis), <strong>com</strong>mune de St Georges d’Oléron<br />
→ Guy Videau, <strong>com</strong>mune de St Pierre d’Oléron<br />
→ Tardet-Pradère, <strong>com</strong>mune de St Pierre d’Oléron<br />
→ Favre et Fils, <strong>com</strong>mune de St Pierre d’Oléron<br />
→ Le Chai de la Grand’Côte, <strong>com</strong>mune de St Pierre d’Oléron<br />
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o L’association Marennes Oléron Produits Saveurs<br />
Créée en 2003, l'association « Marennes Oléron Produits Saveurs » regroupe les<br />
principales productions primaires du Pays Marennes-Oléron : maraîchers, pêcheurs,<br />
viticulteurs, ostréiculteurs, mythiliculteurs, sauniers...<br />
Ces professionnels se sont associés afin de valoriser les produits du pays. Cette démarche<br />
passe par la garantie de l'authenticité des produits dans le respect des principes de qualité,<br />
d'identification, de transparence et de traçabilité. Ces producteurs s'engagent sur l'origine<br />
des produits, issus exclusivement du territoire et sur leur qualité : respect du cahier des<br />
charges spécifiques à chaque production.<br />
Soutenue par le port de La Cotinière, la section Régionale conchylicole, le Syndicat des<br />
producteurs de vins de Pays charentais de l'île d'Oléron et la chambre d'agriculture,<br />
M.O.P.S. <strong>com</strong>pte se développer et attirer de nouveaux adhérents.<br />
Les producteurs engagés dans le réseau "Marennes-Oléron-produits-saveurs" :<br />
Bassin de Marennes<br />
→ EARL de Pelard. M. Mousset. Fromages frais de vache, yaourts, jonchées.<br />
Saint-Martin du Gua<br />
→ EARL Boyard&fils. Huîtres, crevettes imperiales, salicorne. Saint-Just Luzac<br />
→ Gaec Chagneaud. Viande bovine.<br />
Chanteloup<br />
→ Bodin Hélène. Sels, huîtres, plateaux de fruits de mer. Brouage<br />
<strong>Ile</strong> d’Oléron<br />
→ Mr & Mme Motard. Fromagerie des salines : Fromage de chèvre fermier. Petit Village<br />
→ La cagouille d'Oléron. Elevage d'escargots, conserves. Dolus d'Oléron<br />
→ Le carré salé. Sel gris, fleur de sel, sel fin et sel aromatisés. Saint-Pierre d'Oléron<br />
→ Le chai de la Grand'côte. Vins de pays, Pineau des Charentes, Cognac, liqueurs et<br />
légumes en été. Saint-Pierre d'Oléron<br />
→ Gaec du bois de la Lande. Fruits et légumes. Saint-Pierre d'Oléron<br />
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→ Samuel Parent. Maraîcher. Saint-Pierre d'Oléron<br />
→ Tardet-Pradère Vignoble d'Oléron. Vins, Pineau des Charentes, Cognac et Olérange.<br />
Saint-Pierre d'Oléron<br />
→ SARL Guinot. Viande bovine. Saint-Pierre d'Oléron<br />
→ Videau Guy. Vins de pays charentais « île d'Oléron », Pineau des Charentes, Cognac,<br />
cocktails. Saint-Pierre d'Oléron<br />
→ Viti-Oléron. Vins de pays, Pineau des Charentes, Cognac et liqueurs.<br />
Saint-Pierre d'Oléron<br />
→ La clef des champs - Mme Jugieau. Maraîcher, conserves et confitures.<br />
Saint-Georges d'Oléron<br />
→ Le jardin de la Josière. Légumes du jardin, conserves et confitures.<br />
Saint-Georges d'Oléron<br />
o Quelques plats traditionnels<br />
→ La chaudrée : pot au feu de la mer qui constitue un véritable repas. Elle se prépare à<br />
base de petits poissons (soles, blanc de seiche…)<br />
o Quelques produits originaux<br />
→ La Bière des Naufrageurs<br />
→ L’épi de mer : une ficelle aux algues<br />
→ Des pains riches en oméga 3<br />
→ L’églade de moules : les moules sont disposées sur une<br />
planche de bois et sont recouvertes d’aiguilles de pins que<br />
l’on fait brûler. 0n peut également mettre des feuilles de<br />
figuiers entre les moules et la planche.<br />
→ Les huîtres chaudes ou farcies<br />
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o Cuisine originale<br />
NOS RESTAURATEURS<br />
Le restaurant Saveurs des <strong>Ile</strong>s, situé sur la <strong>com</strong>mune de Saint Pierre d’Oléron, propose une<br />
cuisine créative et originale. L’hiver, Patrick DAUDU, le chef du restaurant, arpente les<br />
marchés de Thaïlande, d’Indonésie, d’Inde ou du Cambodge. De ses voyages il rapporte de<br />
nombreuses épices qu’il rajoute à ses plats : lotte à la vanille, f<strong>ile</strong>t de bar aux shiitakés et jus de<br />
viande, suprême de pintade au coulis de langoustines… De savoureux mélanges terre /mer<br />
mariant les produits régionaux aux saveurs exotiques.<br />
o Cadre original<br />
2 restaurants dans des cabanes ostréicoles traditionnelles :<br />
→ Le Relais des Salines : situé au cœur des marais de Petit Village, à proximité d’un marais<br />
salant en activité. Cuisine créative à base de produits locaux.<br />
→ Les Goélands : se trouve face au port ostréicole du Château d’Oléron, au pied de la citadelle<br />
du 17 ème siècle.<br />
o Cuisine gastronomique<br />
→ Le Moulin de Châlons : dans un ancien moulin à marées du 18 ème siècle, transformé en hôtel<br />
restaurant gastronomique. Cuisine raffinée.<br />
→ Les Jardins d’Aliénor : C’est dans un décor sobre, un mélange d’ancien et de contemporain,<br />
que vous pourrez découvrir une cuisine simple et raffinée.<br />
→ Les Cleunes : restaurant panoramique, face à la mer. Cuisine de qualité, à base de produits<br />
du terroir ; élaborée au gré des saisons.<br />
→ Le Homard Bleu : cuisine élaborée et inventive à partir de produits frais de la mer.<br />
Vue sur la mer.<br />
→ L’Albatros : cuisine élaborée. Spécialités de poissons frais et de fruits de mer.<br />
Vue sur mer, label « les pieds dans l’eau ».<br />
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o Où déguster de bons fruits de mer ?<br />
→ La Claire : restaurant de la Cité de l’Huître. Suggestion : goûter leur assiette de dégustation<br />
d’huîtres, cuisinées de 9 façons différentes.<br />
→ Chez Mamelou : cabane de dégustation d’huîtres le long d’un chenal ostréicole.<br />
Possibilité de manger des églades de moules en saison.<br />
→ Le Coq : homards et fruits de mer. Festivals de fruits de mer en juillet et août (dégustation à<br />
volonté de fruits de mer et de poissons cuisinés).<br />
→ L’assiette du Capitaine : spécialités de poissons, fruits de mer et produits du terroir. Arrivage<br />
de poissons journalier en direct du port de pêche de La Cotinière.<br />
o Un chef, une recette<br />
Le Relais des Salines, Petit Village<br />
Huîtres chaudes à la fondue de poireaux<br />
Ingrédients (4 personnes) : 24 huîtres spéciales de Marennes-Oléron, 10 cl de vin blanc,<br />
200 g de beurre fondu, 50 g d’échalotes hachées, une cuillère à soupe de jus de citron,<br />
2 poireaux entiers émincés, 10 cl de crème liquide, sel et poivre du moulin.<br />
Préparation : ouvrir les huîtres, vider leur eau et couper le pied en laissant les huîtres dans<br />
leurs coquilles.<br />
Faire un beurre blanc avec les échalotes hachées, le vin blanc, le beurre ramolli, le jus de<br />
citron. Finir par la crème liquide, puis ajouter la fondue de poireaux cuite préalablement dans<br />
une sauteuse avec une noisette de beurre. Garder au chaud.<br />
Mettre les huîtres cinq minutes dans le four chaud (thermostat 8). Retirer du four. Verser<br />
l’eau rendue par les huîtres dans le beurre blanc.<br />
Dresser les huîtres sur du gros sel pour maintenir en équilibre et napper avec la fondue de<br />
poireau et de beurre blanc. Servir aussitôt.<br />
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Saveurs des <strong>Ile</strong>s, La Menounière<br />
Mijotée de seiche au <strong>com</strong>bava (citron vert) et riz parfumé<br />
Ingrédients (pour 4 personnes) : 800 g de blanc de seiche, ½ litre de vin blanc sec, 1 <strong>com</strong>bava<br />
non traité, 4 feuilles de <strong>com</strong>bava (facultatif), ¼ de litre de crème liquide, sel, poivre, 1 pincée<br />
de piment d’Espelette.<br />
Préparation : détaillez les seiches en bâtonnets de 4 cm sur 1, placez-les dans une casserole<br />
sans matière grasse, faites revenir à sec jusqu’à ce que les blancs ne soient plus translucides.<br />
Versez le vin blanc sec, salez, poivrez, ajoutez le piment et la peau râpée de ¼ de <strong>com</strong>bava,<br />
laissez cuire 30 min à petits frémissements. Ajoutez la crème fraîche, puis laissez mijoter<br />
encore 30 min à feu doux.<br />
Servez avec du riz thaï et de la coriandre fraîche hachée.<br />
Le Pertuis (du Novotel Thalassa Oléron), St Trojan-les-Bains<br />
Médaillons de lotte poêlés<br />
Ingrédients (pour 4 personnes) : 160 g/pers. de médaillons de lotte, 250 gr de haricots verts,<br />
250 gr de céleri boule, 100 gr de carotte, 200 ml de fumet de poisson. Sauce mousseline à<br />
l’ail : 200 gr de courgettes, 3 gousses d’ail, 20 cl de lait écrémé, muscade râpée.<br />
26<br />
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Préparation : taillez les légumes pour les fagots. Taillez la carotte dans la longueur en tranches<br />
très fines à l’aide de la mandoline. Taillez le céleri en julienne à la mandoline. Poêlez les<br />
médaillons de lotte : faites chauffer la poêle, hu<strong>ile</strong>z avec de l’hu<strong>ile</strong> d’olive à l’aide d’un papier<br />
absorbant ou d’un vaporisateur. Poêlez les pavés de lotte de chaque côté. Ajoutez le fumet de<br />
poisson. Pochez les fines tranches de carottes dans le fumet pour les attendrir légèrement.<br />
Réalisez les fagots de légumes : ceinturez 6 haricots verts avec le ruban de carotte, fermez les<br />
fagots à l’aide d’un pic en bois. Re<strong>com</strong>mencez l’opération avec la julienne de céleri. Pochez les<br />
fagots dans la poêle 5 mn.<br />
Sauce à l’ail : retirez le germe des gousses d’ail et concassez-les. Faites chauffer le lait, ajoutez<br />
l’ail. Laissez cuire 5 mn. Couper grossièrement les courgettes, mixez le tout avec un peu de lait<br />
chaud. Passez au chinois. Ajoutez le restant de lait jusqu’à obtenir une sauce nappante.<br />
Salez, poivrez, ajoutez la muscade.<br />
La Verte Ostréa, Marennes<br />
Huîtres grillées à la charentaise<br />
Ingrédients (pour 4 personnes) : 24 huîtres n°2, 200 g de beurre 1/2 sel, 50 g d'ail, 50 g de<br />
persil, 50 g de noisettes décortiquées, Sel et poivre<br />
Préparation : Mixer l'ail, le persil et les noisettes dans un robot pendant 15 à 20 secondes,<br />
y ajouter le beurre un peu ramolli et mixer de nouveau pendant 2 à 3 minutes (vérifier<br />
l'assaisonnement). Ouvrir les 24 huîtres (penser à couper le noeud de l'huître dans la coquille<br />
pour faciliter sa cuisson et sa dégustation). Faire cuire les huîtres dans leur coquille à four<br />
chaud (180 °) pendant 2 minutes. Une fois les huîtres sorties du four, vider l'eau de la<br />
coquille puis les recouvrir du beurre aux noisettes.<br />
Remettre les huîtres dans un four chaud en position grill. (Attention à bien surveiller la<br />
cuisson car le beurre grille rapidement)<br />
Dresser sur un nid de gros sel pour bien maintenir les huîtres.<br />
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PLAISIRS NAUTIQUES<br />
<strong>Site</strong> exceptionnel pour la baignade et la pratique des sports nautiques, le Pays Marennes -<br />
Oléron est doté d’un espace balnéaire riche et varié. Toute une gamme d’activités s’offrent<br />
aux passionnés de la mer : vo<strong>ile</strong>, planche à vo<strong>ile</strong>, surf, char à vo<strong>ile</strong>, kayak….<br />
A la recherche de sensations fortes (vitesse ou glisse) ou de détente et de découverte les<br />
différents clubs (associatifs ou privés) sont là pour répondre à toutes les demandes.<br />
De nombreuses écoles de vo<strong>ile</strong>s jalonnent les plages de l’île d’Oléron et du bassin de<br />
Marennes. De l’initiation au perfectionnement, plusieurs activités sont proposées sur des<br />
bateaux variés : catamaran, dériveur, planche à vo<strong>ile</strong> ou habitables.<br />
Certaines de ces écoles ont le label Ecoles Françaises de Vo<strong>ile</strong>- EFV<br />
o Les écoles françaises de vo<strong>ile</strong><br />
Délivré et vérifié tous les ans ce label garantit un accueil et un enseignement pédagogique<br />
de qualité, une évaluation du niveau sportif et un dispositif de sécurité approprié.<br />
Il y a 5 EFV en Pays Marennes-Oléron :<br />
→ Centre nautique et de plein air, à Bourcefranc,<br />
→ Wind Oléron Club, à Dolus d’Oléron,<br />
→ Yacht Club de l’Océan, à Saint Denis,<br />
→ Centre sportif départemental, à Boyardville,<br />
→ Club nautique du Coureau d’Oléron, à Saint-Trojan-les-Bains<br />
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Ces écoles proposent des cours particuliers ou des stages collectifs ainsi que des séances<br />
pour les enfants en colonies de vacances sur différents types de bateaux. Elles organisent<br />
aussi des croisières en habitables avec des skippeurs diplômés d’Etat, des raids en<br />
catamarans ou des régates.<br />
o Les écoles françaises de surf<br />
Ces structures labellisées par la Fédération Française de Surf proposent la découverte des<br />
discipline du surf en toute sécurité ; un enseignement convivial et de qualité ; un matériel<br />
adapté au niveau des élèves ; un encadrement assuré par des moniteurs diplômés ; une<br />
sensibilisation à la protection de l’environnement.<br />
Il y a 3 EFS en Pays Marennes Oléron :<br />
→ Castel Surf Club, à Saint-Pierre d’Oléron<br />
→ Diabolo Fun, à Saint-Denis d’Oléron<br />
→ Kabanasurf, Le Grand Village<br />
o Les ports<br />
Les plaisanciers confirmés accosteront dans l’un des 3 ports (du Douhet, de Boyardville, de<br />
Saint-Denis) qu’offre l’île d’Oléron ou dans les points de mouillage pittoresques tandis que<br />
les adeptes du farniente pourront louer un vieux gréement ou un catamaran avec skippeur.<br />
o La plongée sous-marine<br />
La plongée sous-marine est aussi un sport accessible à tous puisque plusieurs clubs<br />
proposent des baptêmes ou des plongées d’exploration au large de la côte ouest de l’île<br />
d’Oléron. Les clubs disposent d’encadrements brevetés.<br />
o Les promenades en mer<br />
Les amateurs de promenades en mer pourront aussi faire le tour de Fort Boyard (au départ<br />
de Boyardville, St Denis ou Bourcefranc) ou voguer d’île en île grâce aux croisières<br />
organisées à bord de bateaux à moteurs.<br />
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LOISIRS ET BIEN ETRE<br />
Dans un cadre privilégié, entre mer et forêt, nos structures touristiques offrent aux<br />
visiteurs les richesses de l’environnement alliées à la détente.<br />
o le Petit Train de Saint-Trojan<br />
En service depuis 40 ans, c’est l’unique chemin de fer touristique de l’<strong>Ile</strong> d’Oléron. Le<br />
matériel est historique (la lo<strong>com</strong>otive à vapeur est de 1916) et le parcours magique. Ce<br />
petit train amène le voyageur depuis le village sur la plage sauvage du Pertuis de<br />
Maumusson, inaccessible en voiture, à travers 6 km de pinèdes.<br />
En service juillet et août et pendant les vacances scolaires. Un auteur-conteur de la<br />
mer anime, en saison, des veillées contes d’une durée de 2 h, au pied des dunes.<br />
o les pistes cyclables<br />
Doté d’un réseau de plusieurs dizaines de km, le Pays Marennes Oléron est le paradis<br />
des amateurs de bicyclette. A travers marais et forêt, ou en bord de mer, ces pistes<br />
permettent d’apprécier toute la diversité des paysages. Des aires de piques niques sont<br />
aménagées pour le plus grand confort du visiteur. Quel bon moyen d’allier plaisir et<br />
découverte !<br />
o les centres équestres<br />
Initiation, perfectionnement ou promenades de haut niveau peuvent se pratiquer au<br />
milieu d’une faune et d’une flore préservées. Toute une gamme d’activités liées à<br />
l’équitation est proposée dans les 13 centres équestres de notre territoire.<br />
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o Le golf d’Oléron<br />
Face au Fort Boyard et à l’île d’Aix, le long des dunes de la côte Est, ce golf homologué de<br />
neuf trous, situé au bord de l’Océan, est parfaitement entretenu. Posé tout contre le site<br />
naturel ostréicole de Fort Royer, c’est un lieu particulièrement agréable, <strong>com</strong>prenant<br />
différents parcours de type « links ».<br />
Il propose un practice de 25 places, deux putting green, un pro shop, la location de<br />
matériel (chariot, club, casier) pour les adultes et les enfants ainsi que des voiturettes, des<br />
cours particuliers et des stages.<br />
Géré par la municipalité de St Pierre d’Oléron, ses tarifs sont attractifs et permettent aux<br />
insulaires de se convertir à ce sport.<br />
Des aménagements réguliers améliorent chaque fois un peu plus le site. Ainsi, le club<br />
house a récemment été rénové.<br />
o Le centre de thalassothérapie<br />
Centre de soins et de détente tourné vers la mer, le Centre de Thalassothérapie est situé<br />
sur l’une des plus belles plages d’Oléron : la plage de Gatseau, à Saint-Trojan-les-Bains.<br />
Il a été totalement rénové et peut désormais accueillir jusqu’à 140 curistes. De nouveaux<br />
soins sont proposés <strong>com</strong>me le watermass (un palper-rouler avec de l’eau de mer), l’aquaform<br />
(8 appareils immergés seront utilisés sous forme de soins, dirigés par des professionnels et<br />
également à disposition du public), la massothermie (extension du dos) ou bien encore le<br />
gommage à l’eau de mer. Sans parler de l’apparition de produits « duo » où les clients<br />
peuvent profiter des bienfaits de la thalasso en couple !<br />
Et pour l’hébergement, le Novotel ***, directement relié à l’institut, dispose à présent de<br />
109 chambres spacieuses et rénovées, toutes climatisées, offrant une vue sur l’océan ou sur<br />
la forêt de pins. Chaque chambre est équipée d’une télévision à écran plat.<br />
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UN PATRIMOINE MARITIME RICHE<br />
Le patrimoine de l’île d’Oléron et du bassin de Marennes est marqué par son passé maritime.<br />
Citadelles, forts, phare : tout ici est lié à la mer, source de vie, mais également de dangers.<br />
Le Phare de Chassiron protège le marin de la côte et de ses multiples récifs tandis que les<br />
forteresses, en forme d’éto<strong>ile</strong> ou de fer à cheval, empêchent les ennemis d’envahir ce territoire<br />
convoité avec les Citadelles de Brouage et du Château d’Oléron ou le Fort Louvois, situé à<br />
Bourcefranc. Et, bien entendu, le Fort Boyard !<br />
o A l’assaut du Fort Boyard !<br />
Réalisé sous Napoléon entre 1801 et 1859, il était destiné à protéger l’embouchure de la<br />
Charente et la corderie royale de Rochefort des navires anglais. Depuis quelques années, il<br />
sert de lieu de tournage pour réaliser la célèbre émission qui porte son nom. Emprunt de<br />
mystère (car on ne peut pas le visiter), il est synonyme d’aventures extraordinaires.<br />
Situé au large de l’île d’Oléron, des promenades en mer autour du fort sont organisées d’avril<br />
à septembre depuis le port de Boyardville ou de Bourcefranc. Les départs sont quasiquotidiens,<br />
selon les marées.<br />
o Le Fort Louvois, à Bourcefranc-Le Chapus<br />
En 1690, le marquis de Louvois, ministre de la guerre sous Louis XIV, ordonne la<br />
construction d’un fort de forme ovale sur le rocher nommé « Le Chapus ». Faisant face à la<br />
citadelle du Château, il permettait de croiser les tirs de canons et de verrouiller l’accès sud à la<br />
rade de Rochefort, protégeant ainsi son arsenal. A la mort de Louvois, c’est Vauban qui<br />
reprendra le projet et le reverra à la baisse. Seule la moitié de l’ovale est réalisée, donnant<br />
cette forme de fer à cheval. Classé Monument Historique en 1929, il ouvre ses portes au<br />
public en 1972.<br />
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o La Citadelle de Brouage<br />
C’est au <strong>com</strong>merce du sel que la ville doit sa construction. Jacques de Pons, seigneur des<br />
lieux, décide en 1555 d’ériger la future ville. Dès sa création, cette ville de <strong>com</strong>merce nommée<br />
Jacopolis (le nom de Brouage s’imposera quelques années plus tard) est un véritable <strong>com</strong>ptoir<br />
où marchands et armateurs effectuent leurs transactions. Chaque été, d’énormes flottes<br />
chargées de sel partent pour les Pays Bas, les îles britanniques, l’Allemagne et les autres pays<br />
riverains de la Baltique.<br />
Sous la pression des guerres de religion, la ville s’entoure de ses premiers remparts à la fin de<br />
1569.<br />
Le but est de contrer La Rochelle, la protestante. Brouage deviendra d’ailleurs « ville royale »<br />
en 1578.<br />
En 1627, Richelieu envoit à Brouage l’ingénieur Pierre d’Argencourt afin de renforcer les<br />
fortifications et de créer de nouveaux remparts. Plusieurs bâtiments, <strong>com</strong>me la halle aux<br />
vivres et l’arsenal, sont également construits.<br />
En 1570, un certain Samuel Champlain voit le jour à Brouage. Fondateur de Québec, on le<br />
surnomme aujourd’hui le père de la Nouvelle France.<br />
C’est au début du 17 ème siècle que Brouage est a son apogée. Le <strong>com</strong>merce du sel enrichit la<br />
ville et l’activité militaire y est tès importante. Mais dès la deuxième moitié du siècle, la ville<br />
<strong>com</strong>mence à vivre une longue période de décadence. Elle sera abandonnée par les militaires<br />
vers 1885 et, petit à petit, par les civils, car le <strong>com</strong>merce du sel n’est plus rentable. Peu à peu,<br />
les marais prennent le dessus, la ville s’envase et périclite.<br />
Il faudra attendre 1989 pour que Brouage sorte de son sommeil. La ville obtient alors le label<br />
Grand <strong>Site</strong> national, et le Conseil Général décide d’en faire un haut lieu du tourisme.<br />
Les remparts et de nombreux édifices vont progressivement être rénovés.<br />
Aujourd’hui, on peut y découvrir d’élégants bâtiments <strong>com</strong>me la Halle aux Vivres, la glacière<br />
ou encore la poudrière St Luc. C’est également un lieu qui permet d’aller à la rencontre de<br />
nombreux artisans d’art, installés dans l’enceinte de la ville.<br />
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o La Citadelle du Château d’Oléron<br />
La ville du Château d’Oléron doit son nom à un ancien château des ducs d’Aquitaine, édifié au<br />
11 ème siècle et détruit par les guerres de religion.<br />
Par un ordre de Richelieu, Pierre d’Argencourt décide d’édifier une citadelle sur les ruines de<br />
l’ancien château. Commencée sous le règne de Louis XIII, en 1630, elle doit permettre d’éviter<br />
l’occupation anglaise et assurer la possession de l’<strong>Ile</strong> à la France. Elle sera renforcée sous Louis<br />
XIV, par Vauban, afin de protéger l’embouchure de la Charente et l’arsenal de Rochefort. Au<br />
18ème siècle, pendant la Révolution, elle servira de lieu de détention.<br />
Le 17 avril 1945, la citadelle est bombardée inut<strong>ile</strong>ment par l’aviation française.<br />
En 1988, la restauration des bâtiments <strong>com</strong>mence. Le chemin des remparts, long de plus de<br />
3 Kms, fait le tour de la ville en longeant le mur d’enceinte.<br />
o Le Phare de Chassiron<br />
Situé à l’extrémité Nord de l’île, il a été mis en service le 1 er décembre 1836. C’est d’ailleurs le<br />
plus ancien phare du département en activité.<br />
Dès le 17ème siècle le trafic est devenu tel dans le pertuis d’Antioche qu’il est nécessaire de<br />
baliser la côte. Une première tour, haute de 27m, est construite en 1685, sur ordre de Colbert.<br />
En 1836, apparaît un nouveau phare construit à 100m de l’ancien, qui est démoli. A l’origine,<br />
il était entièrement blanc. Mais en 1926 on décide de lui rajouter 3 bandes noires pour le<br />
distinguer du phare des Baleines de l’île de Ré.<br />
Actuellement, la rotation du phare est assurée par une machine à contrepoids, remontée par<br />
l’intermédiaire d’un moteur électrique.<br />
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AU DETOUR D’UN VILLAGE<br />
Jusqu'à la première guerre mondiale, on <strong>com</strong>pte 3 types de bâtis : la maison paysanne, la<br />
maison basse ou de pêcheur et la maison de maître. Leurs caractéristiques sont liées au<br />
métier et à la richesse du propriétaire.<br />
o la maison paysanne<br />
L'activité principale des Oléronais étant rurale, la maison paysanne est la plus répandue.<br />
Fonctionnelle, elle se démarque par un escalier extérieur permettant d'accéder à l'unique<br />
étage. Cet étage sert de grenier de stockage des récoltes et assure également l'isolement<br />
thermique du rez-de-chaussée, réservé à la famille.<br />
Depuis 1981, le musée de la maison paysanne au Grand-Village retrace tout cet<br />
environnement, <strong>com</strong>plété du musée de la Coiffe & du Costume (ouvert en 1989).<br />
o la maison de pêcheur<br />
Elle est basse et parfois enterrée d'une ou deux marches. Les murs étaient blanchis à chaque<br />
printemps d'un mélange de sable et de chaux afin de la protéger de la pluie et du gel.<br />
Certaines d'entre elles ont toujours une couche de "coaltar" noir (matière rendant étanches<br />
les bateaux) au bas de leurs murs. Le reste de peinture des bateaux servait également pour<br />
les portes et fenêtres.<br />
Le petit village de Chaucre, sur la <strong>com</strong>mune de Saint-Georges, est l'un des meilleurs<br />
exemples de village de pêcheurs.<br />
Ces deux types de maisons traditionnelles forment des volumes simples s'adaptant aux<br />
conditions climatiques, c'est à dire très peu d'ouvertures à cause de la forte luminosité et des<br />
toits à faible pente (en tu<strong>ile</strong>s « tiges de botte ») grâce à une pluviosité peu abondante.<br />
De plus, la forte exposition au vent est à l'origine de ces maisons basses et de ces rues<br />
étroites. Elles se regroupent en une multitude de petits cantons et "querreux": petites places<br />
<strong>com</strong>munautaires propres au milieu agricole. Ces places bénéficient en général d'un puits<br />
(unique point d'eau douce) et parfois d'un four collectifs.<br />
Les conditions de vie modestes font qu'avant 1914, la matière première utilisée pour toutes<br />
les constructions était locale. Les Oléronnais utilisaient donc des moellons de calcaire<br />
provenant des carrières et côtes les plus proches.<br />
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Avant le 20ème siècle les bois et forêts étaient rares sur Oléron. Les mâts de navires échoués<br />
pouvaient ainsi servir <strong>com</strong>me charpente pour les maisons.<br />
Ces maisons sont visibles aujourd'hui dans des villages tels que Petit Village, Trillou, La<br />
Bordelinière, Le Colombier, La chefmalière, La Gibertière, Les Boulassiers, La Gautrie et<br />
Chassiron.<br />
o la maison de maître<br />
A l'origine, ces maisons faisaient partie d'un ensemble de bâtiments à vocation viticole,<br />
d'anciennes distilleries auxquelles venaient se greffer les chais, les granges…<br />
Ce sont des maisons plus intimistes traversées par un corridor, un bel escalier mène à l'étage,<br />
découpé en chambres. Généralement en ardoises, les toits sont plus pentus. De plus,<br />
contrairement aux autres maisons, elles profitent de plusieurs petites cours individuelles et<br />
d'un jardin fleuri.<br />
o les chais<br />
Sortes de celliers construits près de l'habitation et avec les mêmes matériaux. Ils servent à<br />
stocker les récoltes de raisins et à mettre en fût le vin.<br />
o les moulins<br />
En 1686, ils étaient 56 et se sont développés jusqu'au 19ème. A cette époque l'énergie<br />
éolienne était la plus répandue, on en <strong>com</strong>ptait alors près de 120.<br />
Aujourd'hui quelques uns subsistent encore et on les repère fac<strong>ile</strong>ment : le moulin de la<br />
Parée, de la Côte (au Château), des Menounières (à St-Denis), de la Brée (de style anglais et<br />
qui est aussi l'un des plus anciens)…<br />
o l'architecture balnéaire<br />
La villa balnéaire se développe dès la fin du 19 ème grâce à la qualité du climat, on la trouve<br />
principalement sur la <strong>com</strong>mune de Saint-Trojan.<br />
Sur le front de mer de Saint-Trojan, 2 villas classées témoignent de cette époque : Sémiramis et<br />
L'Hermitage. On les repère fac<strong>ile</strong>ment grâce à leurs toits pointus très débordants et leurs<br />
décors de briques autour des fenêtres et des angles.<br />
L’architecture balnéaire disparaîtra peu à peu après 1936, avec les 1ers congés payés, pour<br />
céder sa place à la maison de vacance moderne dès 1950.<br />
Les cabines de bains. La mode des bains de mer apparaît à la seconde moitié du 19 ème , de<br />
nombreuses publications vantent les bienfaits de l’immersion dans l’eau de mer. Ainsi,<br />
chacun était invité à se changer dans ces cabines, les plus riches ayant la possibilité de le faire<br />
à flot (munies de roues et traînées par des chevaux, ou grâce à des porteurs, certains pouvaient<br />
se changer directement au dessus des vagues).<br />
Ainsi, quelques cabines en bois existent encore et font le charme des plages de La Boirie à<br />
Saint-Denis et de La Brée.<br />
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o Le musée de l’île d’Oléron<br />
APPRENDRE EN S’AMUSANT<br />
Ce musée a été totalement revu pour permettre aux visiteurs de découvrir l’histoire de l’île<br />
d’Oléron et son évolution jusqu’à aujourd’hui d’une manière plus dynamique, grâce aux<br />
ambiances sonores, aux films, aux technologies interactives…<br />
Dans le musée :<br />
- la diffusion de 3 films, dont un datant de 1907 sur l’ostréiculture<br />
- des témoignages sonores d’anciens oléronais<br />
- une maquette tact<strong>ile</strong> d’un marais salant<br />
- un espace cartographique interactif<br />
- des parcours de visite pour les enfants<br />
Et il est entièrement accessible aux personnes handicapées.<br />
o Deux petits tours et puis ça monte…<br />
Les visiteurs "du bout du monde" (nom donné par les autochtones à cet endroit), peuvent<br />
découvrir une exposition ludique et vivante dans l’espace muséographique aménagé dans la<br />
rotonde du phare de Chassiron, à St Denis d’Oléron.<br />
On y propose une visite originale dont le double parcours retrace l'histoire de Lucien, dit<br />
"Reste à terre". Ce jeune naufragé raconte son histoire, illustrée au moyen d'objets<br />
authentiques, de maquettes explicatives, d'images filmées, de témoignages.... On découvre<br />
également la vie des hommes de la côte, véritables "paysans de la mer".<br />
Ensuite, pourquoi ne pas se lancer à l'ascension des 224 marches de ce phare haut de 46<br />
mètres ? Du sommet, s'offre un panorama sur terres et mer : les îles de Ré, d'Aix et<br />
d'Oléron, le Fort Boyard, les écluses à poissons et les nouveaux jardins du phare,<br />
représentant la rose des vents. Une flânerie s'y imposera après être redescendus pour<br />
découvrir que ces jardins évoquent également la géologie, la vigne, le potager, la<br />
signalisation maritime et les différents visages d'Eole.<br />
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DE CHARMANTES CHAMBRES D’HOTES<br />
L’île d’Oléron et le bassin de Marennes disposent depuis quelques années de charmantes<br />
chambres d’hôtes. Certaines, dans d’anciennes maisons de sauniers, à la décoration originale<br />
et ingénieuse ; d’autres, dans une ancienne maison de meunier, au pied d’un moulin ou bien<br />
encore au cœur de villages historiques. D’autres encore on fait du neuf avec de<br />
l’ancien, souhaitant retrouver l’authenticité d’antan.<br />
L’utilisation de matériaux naturels tels que le bois, la pierre, la terre cuite, les ardoises (servant<br />
autrefois au captage des naissains d’huîtres),… est privilégiée.<br />
Les petits-déjeuners sont servis, dès que le temps le permet, sur la terrasse, dans le jardin ou le<br />
patio. Les confitures et les gâteaux sont souvent faits maison.<br />
L’accueil dans ces chambres d’hôtes de charme est particulièrement chaleureux et les<br />
moments partagés avec leurs propriétaires laissent un souvenir impérissable.<br />
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Les traditions locales, l’environnement, l’ambiance de Marennes Oléron inspirent de<br />
nombreux artistes, parfois venus de loin pour s’installer et créer des objets originaux.<br />
o Les cabanes d’artistes et créateurs<br />
Sur la <strong>com</strong>mune du Château d'Oléron, une vingtaine de cabanes ostréicoles<br />
traditionnelles ont été réhabilitées en ateliers d'artistes. Ces cabanes multicolores, vouées<br />
à l'abandon, accueillent désormais des artistes travaillant sur des supports très diversifiés.<br />
Peintres, céramistes, créateurs de bijoux, photographes : il y en a pour tous les goûts.<br />
o Retour de Plage<br />
Atelier-boutique situé à St Trojan-les-Bains.<br />
La créatrice, Myriam BATAILLE, y associe les matières les plus diverses (métal, verres,<br />
perles, graines, pierres, de la corne ou encore des coquillages). Tout s’assemble dans une<br />
subt<strong>ile</strong> harmonie de couleurs. Les bijoux sont présentés sur de vieilles planches blanchies<br />
ou sur des fenêtres posées sur des tréteaux. Les coquillages et le bois flottés font partie<br />
intégrante de la décoration.<br />
o La perle d’O<br />
CRÉATEURS ORIGINAUX<br />
Cet atelier-boutique, ludique et coloré, est situé à St Denis. Agathe KERSAUDY crée ses<br />
accessoires à base de pâte de verre et les agrémente de pierres semi-précieuses, de tissus ou<br />
de rubans.<br />
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o Dominique DESANTI<br />
Créatrice oléronaise, elle a une boutique de bijoux à St Pierre d’Oléron. Elle utilise les<br />
matériaux les plus divers mais le verre de plage et le bois flotté <strong>com</strong>pte parmi ses matières<br />
préférées. Ses bijoux sont plébiscités jusqu’au Japon.<br />
o Un créateur de girouettes<br />
Denis Walh, artisan d’art a son atelier à La Biroire, <strong>com</strong>mune de St Pierre d’Oléron. Il<br />
crée des girouettes personalisées.<br />
o « Carnet de voyages »<br />
Jean-marc BLANCHARD, dessinateur /artiste peintre propose des stages dans la<br />
Citadelle du Château d’Oléron.<br />
Ses stages s'adressent aux débutants <strong>com</strong>me aux initiés et proposent de créer "son carnet<br />
de voyages". Ils panachent l'apprentissage du croquis d'après un modèle vivant à celui<br />
d'apprivoiser les nuances, les lumières, les ambiances au cours des séances en pleine<br />
nature.<br />
De l'atelier plus "académique", en matinée à la citadelle du Château d'Oléron, les jeunes<br />
partent en escapades (sur la <strong>com</strong>mune), illustrer découvertes et rencontres oléronaises en<br />
avant-soirée.<br />
o Atelier n°13<br />
Découvrez dans cet atelier, situé au Château d’Oléron, les créations d’ Hélène Sanchez,<br />
artiste verrier : mur de verre, porte-fenêtre paravent, luminaires, miroirs carrelage, frises,<br />
sculptures, mobilier, art de la table.<br />
Elle propose également des stages d’initiation au vitrail destinés aux particuliers et aux<br />
entreprises. Deux techniques sont proposées : le vitrail traditionnel et le fusing.<br />
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TOURISME & HANDICAP<br />
Le Pays Marennes Oléron est depuis de nombreuses années sensibilisé aux problèmes<br />
que rencontrent les personnes handicapées désirant partir en vacances.<br />
Aussi, de nombreuses structures (hébergements, musées…) se sont adaptées et des<br />
équipements ont été mis en place pour pratiquer des loisirs tels que la baignade, le<br />
sport, la découverte… Le tout dans un cadre vivifiant et propice à des vacances<br />
agréables.<br />
o plaisirs d’eau salée<br />
Chaque été, des tiralos ou fauteuils amphibie et un hippocampe sont mis à disposition<br />
gratuitement et permettent aux personnes handicapées (ac<strong>com</strong>pagnées) de profiter<br />
des joies et des bienfaits de l’eau de mer en toute sécurité.<br />
o des accès améliorés chaque année<br />
Plusieurs plages disposent d’accès en caillebotis, à travers les dunes, afin d’améliorer<br />
l’acheminement au sable dur : espace de liberté.<br />
o Une brochure adaptée<br />
Afin d’informer au mieux les personnes à mobilité réduite, la Maison du <strong>Tourisme</strong>,<br />
en partenariat avec la chambre de <strong>com</strong>merce de La Rochelle, a réalisé une brochure<br />
regroupant l’ensemble des prestations leur étant destinées.<br />
On y retrouve les itinéraires adaptés, les équipements de plage, les sites de visites<br />
accessibles à tous, les différents hébergements labellisés « tourisme et handicap ».<br />
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ANNEXES<br />
o QUELQUES CHIFFRES CLES SUR L’ACTIVITE OSTREICOLE<br />
Les surfaces exploitables Les moyens humains Commercialisation<br />
2 484 ha de parc à huîtres<br />
3 000 ha de superficie des<br />
claires sur domaines privés<br />
Les exploitations<br />
1 200 exploitations<br />
ostréicoles<br />
essentiellement familiales,<br />
objet de concessions de 35<br />
ans, transmissibles à la<br />
génération suivante.<br />
450 naisseurs éleveurs<br />
700 expéditeurs affineurs<br />
près de 8 000 hommes et<br />
femmes (patrons et salariés)<br />
2 500 travailleurs saisonniers à<br />
l’approche des fêtes<br />
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45 000 à 60 000 t /an<br />
soit 45% des huîtres creuses<br />
en France<br />
dont 30 000 à 35 000<br />
produites localement<br />
20 000 à 30 000 tonnes<br />
d’huîtres sont transférées des<br />
autres bassins français pour<br />
être affinées localement en<br />
claires et ainsi bénéficier<br />
de la marque<br />
Huîtres Marennes-Oléron<br />
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