Interviews - Trivalis
Interviews - Trivalis
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3<br />
Syndicat mixte départemental d’études et de traitement des déchets ménagers assimilés de la Vendée<br />
itinéraires<br />
Le magazine du traitement des déchets en Vendée<br />
La découverte du<br />
monde des déchets<br />
6<br />
Démonstration<br />
d’épandage du<br />
compost à Falleron<br />
12<br />
Tri de nouveaux plastiques,<br />
l’expérimentation<br />
à mi-parcours<br />
<strong>Interviews</strong><br />
Des collectes à objectif humanitaire<br />
N°31<br />
DÉCEMBRE<br />
2012
2<br />
édito<br />
Le 30 décembre 2002, le syndicat d’études<br />
que nous avons créé en 1997 prend la<br />
compétence traitement des déchets<br />
ménagers et assimilés de la Vendée ; dès<br />
lors, le syndicat se nomme <strong>Trivalis</strong>.<br />
L’année 2003 est la première année<br />
d’activité du syndicat de traitement, avec<br />
la reprise des équipements existants,<br />
la gestion des nombreux contrats et le<br />
lancement des projets de construction de nouveaux outils.<br />
Nous avions, avec Jean-Claude Merceron, alors président, et<br />
l’ensemble des élus de <strong>Trivalis</strong>, la volonté de faire de la Vendée<br />
un département autonome pour traiter chez nous les déchets<br />
produits par nos concitoyens. Au cours de ces 10 premières<br />
années d’activité, nous avons travaillé à rendre cela possible.<br />
Différentes installations publiques de traitement ont été<br />
créées : des centres de tri, des plateformes de compostage,<br />
des centres de transfert, des usines de traitement mécanobiologique<br />
et des centres de stockage. D’autres outils doivent<br />
compléter ce dispositif pour répondre aux besoins actuels et<br />
futurs de notre département.<br />
L’année 2013 sera l’occasion de revenir sur ces 10 années de<br />
travail, 10 années de chantiers mais également 10 années<br />
sommaire<br />
3<br />
4<br />
5<br />
6<br />
<strong>Trivalis</strong>, 10 ans au service public du traitement des déchets<br />
Communication<br />
La découverte du monde<br />
des déchets<br />
Interview<br />
Des collectes à objectif<br />
humanitaire<br />
Communication<br />
Des sentinelles autour<br />
de Trivalonne<br />
Route Syndicale<br />
Démonstration d’épandage<br />
du compost à Falleron<br />
31 rue de l’Atlantique<br />
BP 605 85015 La Roche-sur-Yon cedex<br />
Tél. 02 51 451 451 - Fax 02 51 451 450<br />
Site internet www.trivalis.fr<br />
Tirage : 10 000 exemplaires sur papier recyclé<br />
d’actions techniques et de communication pour développer<br />
de nouvelles filières de valorisation et inciter les habitants à<br />
réduire leurs déchets.<br />
Ce nouveau magazine présente, quant à lui, les actions<br />
récemment menées comme les portes-ouvertes à Trivalandes,<br />
qui ont été un succès. Itinéraires donne également la parole<br />
à deux présidents d’associations qui collectent des déchets<br />
pour les recycler et financer des actions humanitaires. De<br />
nombreux autres sujets sont présentés dans ce nouveau<br />
numéro et montrent, 10 ans après, que la dynamique de<br />
départ est toujours bien là pour améliorer, jour après jour, la<br />
gestion de nos déchets au sein de notre département.<br />
Yves Auvinet,<br />
Président de <strong>Trivalis</strong><br />
Conseiller Général de la Vendée<br />
Maire de La Ferrière<br />
8<br />
11<br />
12<br />
15<br />
Déviation<br />
Gobelets réutilisables <strong>Trivalis</strong>,<br />
les organisateurs en redemandent<br />
Étape infos<br />
Les déchets au fil de l’actualité<br />
Escale Technique<br />
Tri de nouveaux plastiques<br />
l’expérimentation à mi-parcours<br />
Déviation<br />
Couches lavables…<br />
allez on adopte !<br />
Directeur de la publication: Yves Auvinet, président<br />
Rédaction : Marie-Thérèse Terrée , Thomas Poirier,<br />
Coralie Boulard, Noëmie Chamard, Marine Lhommedé<br />
Crédit photos : <strong>Trivalis</strong><br />
Mise en page : service communication de <strong>Trivalis</strong><br />
Impression : MG Imprimerie labellisée
La découverte<br />
du monde des déchets<br />
Lors des portes-ouvertes du site de traitement des déchets de<br />
Trivalandes, du 17 au 24 novembre 2012, plus de 400 personnes<br />
découvrent le devenir de leurs ordures ménagères.<br />
Ils ont entendu parler de TMB et<br />
souhaitent en savoir plus sur le<br />
process, la qualité du compost<br />
produit,…. Ils s’interrogent sur le<br />
stockage des déchets et désirent<br />
voir, par eux-mêmes, les méthodes<br />
de protection du sol mises<br />
en place,….<br />
Les visiteurs venus des quatre<br />
coins de la Vendée jusqu’à Saint-<br />
Christophe-du-Ligneron à l’occasion<br />
de la Semaine de la réduction<br />
des déchets, sont curieux de savoir<br />
ce que deviennent leurs sacs<br />
poubelle, une fois collectés.<br />
A chaque étape de la visite, les<br />
personnes sont attentives aux<br />
explications des animateurs, et<br />
n’hésitent pas à poser leurs questions.<br />
Ils découvrent les bornes de<br />
détection de la non-radioactivité,<br />
la fosse et son grappin et les questions<br />
arrivent : « D’où viennent les<br />
déchets ? Combien de tonnes sont<br />
Le magazine du traitement des déchets en Vendée _ N°31 Décembre 2012<br />
3<br />
traitées par jour, par an ? L’usine<br />
fonctionne-t-elle à pleine capacité<br />
? Le TMB traite-t-il des ordures<br />
d’autres départements ?… ».<br />
La présentation des systèmes de<br />
tri mécanique et des tunnels de<br />
fermentation soulèvent des interrogations<br />
et amènent des échanges.<br />
Ainsi le fonctionnement de la table<br />
densimétrique, qui fait rebondir les<br />
petits déchets lourds, souffle la<br />
matière organique et propulse les<br />
petits déchets plastiques donne<br />
lieu à un partage de connaissances<br />
: « Dans mon métier, on utilise<br />
des machines similaires pour<br />
trier les lentilles et enlever les éléments<br />
indésirables » témoigne un<br />
visiteur-agriculteur.<br />
Bien entendu, la qualité du compost<br />
suscite d’autres questions et<br />
exige des explications des animateurs<br />
: « Chaque lot de compost<br />
est analysé pour vérifier sa confor-<br />
Communication<br />
mité avec la norme. Ensuite il peut<br />
être vendu aux agriculteurs et<br />
épandu. Si le compost n’était pas<br />
conforme, il serait enfoui. »<br />
Le quiz proposé, lors des 20 dernières<br />
minutes de la visite est l’occasion<br />
d’en apprendre plus sur la<br />
prévention, le tri et le traitement<br />
des déchets de manière ludique.<br />
Une façon sympathique de clôturer<br />
la visite.<br />
Le livret de visite, remis à chacun<br />
avant qu’il ne quitte Trivalandes,<br />
permet de partager, de retour à<br />
la maison, une découverte utile et<br />
responsable. Utile et responsable<br />
puisqu’il s’agit de la suite donnée<br />
aux ordures ménagères que nous<br />
jetons ; une suite complexe et méconnue.<br />
D’où la volonté des élus<br />
de <strong>Trivalis</strong> de permettre aux Vendéens<br />
de visiter Trivalandes pour<br />
comprendre comment ça marche !
4<br />
Des collectes à objectif<br />
humanitaire<br />
Quels types de déchets votre association<br />
collecte-t-elle ?<br />
Daniel Sellier : Depuis bientôt<br />
3 ans, l’APF<br />
Vendée collecte<br />
des téléphones<br />
portables, des<br />
batteries et<br />
des chargeurs.<br />
En 2011, environ<br />
500 kg ont<br />
été collectés<br />
au cours d’événements auxquels<br />
nous avons participé et grâce à la<br />
mobilisation des bénévoles.<br />
Dominique Lerat : Nous récoltons<br />
principalement<br />
des cartouches<br />
d’encre, environ<br />
10 tonnes par<br />
an en Vendée.<br />
Nous recevons<br />
également des<br />
téléphones<br />
portables mais<br />
en quantité<br />
moindre.<br />
Pourquoi avez-vous choisi de collecter<br />
ces déchets précisément ?<br />
Daniel Sellier : Les gens changent<br />
souvent de portable, que l’ancien<br />
fonctionne ou non. Ils restent<br />
souvent dans le fond des tiroirs.<br />
L’idée est donc de les récupérer<br />
pour leur donner une deuxième<br />
vie. On envoie les téléphones à<br />
Daniel Sellier, de l’Association des Paralysés de France (APF) et Dominique<br />
Lerat, président de La Ligue contre le cancer, sont membres<br />
de deux associations vendéennes qui collectent des déchets dans un<br />
objectif humanitaire. <strong>Interviews</strong><br />
une entreprise spécialisée avec<br />
qui nous sommes partenaire. Elle<br />
nous verse 1 euro par téléphone.<br />
Lorsque que cela est possible, les<br />
téléphones sont reconditionnés<br />
par un établissement de services<br />
et d’aide à la personne, l’ESAT<br />
APF à Villeurbanne. Si les téléphones<br />
sont en mauvais état, ils<br />
sont démantelés et les matériaux<br />
recyclés.<br />
Dominique Lerat : La Ligue contre<br />
le cancer a commencé à collecter<br />
les déchets en 1965. On a débuté<br />
avec le ramassage du verre, un<br />
service désormais assuré par les<br />
collectivités locales. Nous avons<br />
poursuivi avec les radiographies<br />
et, en 1999, nous avons mis en<br />
place la collecte des cartouches<br />
d’encre en Vendée. Nous souhaitions<br />
montrer aux habitants que<br />
le recyclage de nouveaux déchets<br />
était possible, comme les cartouches<br />
d’encre dont la production<br />
augmente de plus en plus.<br />
Quelles actions financez-vous avec<br />
l’argent issu de la vente de ces déchets<br />
triés?<br />
Daniel Sellier : C’est grâce à<br />
la collecte des téléphones portables<br />
que l’ESAT APF de Villeurbanne<br />
a été créée ainsi que 4 des<br />
20 postes, toujours à l’ESAT. En<br />
effet, lorsque 1 500 portables sont<br />
collectés, 1 500 euros sont versés<br />
à l’APF. L’argent permet aussi de<br />
financer des actions pour aider les<br />
personnes à mobilité réduite dans<br />
leur vie quotidienne.<br />
Dominique Lerat : Chaque année<br />
La Ligue contre le cancer en Vendée<br />
reçoit environ 15 000 euros<br />
grâce à ces collectes. Cet argent<br />
est destiné à aider les jeunes chercheurs.<br />
La Ligue finance une partie<br />
de leur allocation.<br />
TRIVAOÙ, LE MOTEUR<br />
DE RECHERCHE DU TRI SOLIDAIRE<br />
Sur trivalis.fr, Trivaoù indique aux<br />
usagers dans quel contenant où à<br />
quel endroit les habitants doivent<br />
déposer leurs déchets. Désormais,<br />
lorsque l’on tape le nom d’un<br />
déchet collecté par une association<br />
vendéenne à but humanitaire, le<br />
moteur fait le lien vers une page<br />
spécifique où sont recensées des<br />
associations de collecte. Une fiche<br />
indique alors l’organisation de la<br />
collecte et l’objectif de cette collecte.
Le magazine du traitement des déchets en Vendée _ N°31 Décembre 2012<br />
5<br />
Des sentinelles autour de Trivalonne Communication<br />
Aux alentours de l’usine de traitement mécano-biologique de<br />
Trivalonne, à Château d’Olonne, des riverains signalent par SMS la<br />
présence d’éventuelles odeurs. Une initiative originale pour alerter<br />
le syndicat.<br />
En juin dernier, suite à une fissure<br />
de la dalle béton supportant un des<br />
biofiltres, des problèmes d’odeurs<br />
apparaissent aux alentours de<br />
l’usine. Pour stopper les nuisances<br />
et procéder aux travaux de réparation,<br />
les élus du syndicat prennent<br />
la décision d’arrêter l’usine au<br />
cours de la période estivale. Ils<br />
décident également de créer un<br />
réseau de sentinelles, constitué de<br />
14 riverains de l’usine, capables<br />
d’alerter <strong>Trivalis</strong> en cas d’apparition<br />
d’odeurs.<br />
Le 4 octobre, ces habitants<br />
de Sainte-Foy et de Château<br />
d’Olonne, sont formés à reconnaître<br />
les différentes odeurs liées<br />
au fonctionnement de l’usine. A<br />
l’intérieur de l’usine, ils apprennent<br />
à distinguer les odeurs susceptibles<br />
de se dégager du bâtiment<br />
(ordures ménagères fraîches, préfermentation,<br />
compost, …). Cet<br />
apprentissage, nécessaire pour<br />
reconnaître et signaliser précisément<br />
les odeurs, est encadré par<br />
la société Aroma Consult, une entreprise<br />
spécialisée dans les analyses<br />
olfactives,<br />
La première campagne a débuté<br />
mi-octobre. Les sentinelles sont<br />
consultées une fois par mois par<br />
SMS pour savoir si elles ont ressenti<br />
ou non des odeurs provenant<br />
du TMB. Si c’est le cas, elles<br />
doivent mentionner de quelles<br />
odeurs il s’agit. Ces précisons<br />
permettent d’établir une carte présente<br />
sur Internet, mise en place<br />
par Aroma Consult, et alimentée<br />
en temps réel par les sentinelles.<br />
Lorsqu’un riverain du réseau détecte<br />
une odeur en dehors de la<br />
semaine de réception du SMS, il<br />
va sur la page Internet afin de la<br />
signaler. Le réseau de sentinelles<br />
indique le niveau de gêne provoqué<br />
ainsi que le type d’odeurs.<br />
Cette action, entre le réseau de<br />
sentinelles et <strong>Trivalis</strong>, va durer une<br />
année. Elle permettra d’identifier<br />
la source précise des odeurs, de<br />
réagir immédiatement, mais aussi<br />
d’établir le lien entre la météorologie<br />
et les odeurs issues de Trivalonne.
6<br />
Démonstration d’épandage<br />
du compost à Falleron Route syndicale<br />
Une cinquantaine d’agriculteurs assistent début octobre à Falleron<br />
à une démonstration d’épandage du compost issu du TMB<br />
de Trivalandes. Cette présentation est organisée par la Chambre<br />
d’Agriculture de la Vendée.<br />
Depuis le mois d’août, le compost<br />
normé issu de l’usine de traitement<br />
mécano-biologique de Trivalandes<br />
est utilisé comme amendement<br />
sur des terres vendéennes. Pour<br />
faire connaitre ce produit aux agriculteurs<br />
proches de Saint-Christophe-du-Ligneron<br />
et favoriser<br />
son utilisation locale, la Chambre<br />
d’Agriculture organise, le 4 octobre,<br />
une démonstration d’épandage<br />
à Falleron, dans le champ<br />
de l’un des premiers agriculteurs<br />
utilisateurs.<br />
Le représentant élu de la Chambre<br />
d’Agriculture, Philippe Ducept,<br />
présente, tout d’abord, le travail<br />
mené avec le Conseil Général et<br />
<strong>Trivalis</strong> en matière de valorisation<br />
du compost ; il rappelle les engagements<br />
de chacun. « En ce qui<br />
concerne la Chambre, notre rôle<br />
est de veiller à la transparence<br />
de l’information sur la qualité du<br />
compost et d’assurer sa traçabilité<br />
jusqu’à la parcelle réceptrice.»<br />
Véronique Héraud, conseillère spécialisée<br />
à la Chambre, détaille, pour<br />
sa part, les caractéristiques du<br />
compost qui constitue « un amendement<br />
organique structurant pour<br />
le sol, fertilisant et qui s’utilise hors<br />
plan d’épandage. » Face à un public<br />
de connaisseurs, Véronique<br />
Héraud précise les qualités agronomiques<br />
du produit et indique les<br />
périodes idéales d’apport selon le<br />
type de sol et de culture. Les résultats<br />
des analyses du compost et<br />
leur conformité avec la norme NFU<br />
44-051 sont également présentés<br />
ainsi que l’essai longue durée (Lire<br />
Itinéraires n° 30).<br />
Après la présentation théorique, les<br />
agriculteurs assistent à la démonstration.<br />
La répartition du compost<br />
dans le champ est réalisée à l’aide<br />
d’un épandeur équipé d’une table<br />
d’épandage. La diffusion d’un produit<br />
fin et léger est ainsi assurée.<br />
La qualité du produit, son aspect<br />
visuel et l’absence d’odeur lors<br />
de l’opération surprennent agréablement<br />
les participants. Samuel<br />
Chatelier, agriculteur à Falleron et<br />
utilisateur du produit, commente<br />
à son tour : « L’épandage de ce<br />
compost est bien plus agréable<br />
en terme d’odeurs que l’épandage<br />
de certains fumiers. C’est un bon<br />
produit qui permet de reconstituer<br />
l’humus de nos terres ».
Le coût de nos déchets illustré<br />
Chaque jour, nous produisons des<br />
déchets. Les Vendéens génèrent<br />
en moyenne 578 kg* de déchets<br />
par an et par habitant, soit 1,6 kg<br />
par jour et par habitant. La collecte<br />
et le traitement de ces déchets re-<br />
Le coût de la collecte<br />
et du traitement des déchets<br />
en Vendée est de<br />
par jour et par personne.<br />
Cela équivaut à :<br />
1<br />
cigarette<br />
Le magazine du traitement des déchets en Vendée _ N°31 Décembre 2012<br />
7<br />
présentent, en moyenne, un coût<br />
de 0,27 € par jour et par personne.<br />
Cela permet de financer le ramassage,<br />
la gestion des déchèteries,<br />
le transport, le tri en centre de tri,<br />
le traitement mécano-biologique,<br />
4 oeufs<br />
1/4 de café<br />
27 cl<br />
de gazoil<br />
10 cl<br />
de bière<br />
pression<br />
étapes infos<br />
l’enfouissement, les actions de<br />
sensibilisation au tri et à la réduction<br />
des déchets,…<br />
*Déchets ménagers collectés en porteà-porte,<br />
dans les points d’apport volontaire<br />
et en déchèterie, chiffre 2011.<br />
10 %<br />
d’un sandwich<br />
1/3<br />
de baguette
8<br />
Gobelets réutilisables <strong>Trivalis</strong>,<br />
les organisateurs en redemandent<br />
Depuis trois ans, le syndicat départemental <strong>Trivalis</strong> propose aux<br />
organisateurs d’événement vendéen des gobelets réutilisables.<br />
Avec succès.<br />
Année après année, les gobelets<br />
réutilisables proposés par<br />
<strong>Trivalis</strong> pour remplacer les gobelets<br />
jetables font de plus en plus<br />
d’adeptes. Ils sont utilisés en tout<br />
lieu et pour tout type d’événement :<br />
des manifestations sportives, des<br />
concerts, des kermesses, …<br />
Les organisateurs l’ont bien compris,<br />
utiliser des gobelets réutilisables,<br />
c’est tout d’abord écologique.<br />
En effet, le gobelet consigné<br />
à 1 € devient un objet « de valeur »<br />
qui ne se jette pas. Les publics les<br />
rapportent au bar pour récupérer<br />
leur consigne ou décident de le<br />
garder, en souvenir. En aucun cas,<br />
il ne finit à la poubelle. On estime<br />
que l’utilisation des 195 000 gobe-<br />
lets marqués <strong>Trivalis</strong> loués en 2012<br />
en Vendée a permis d’éviter une<br />
tonne de déchets en plastique.<br />
Outre un moyen concret de limiter<br />
la production de déchets, le<br />
gobelet réutilisable est aussi un<br />
outil de communication pour l’organisateur.<br />
Avec cette démarche,<br />
il met en avant sa volonté d’agir<br />
pour préserver l’environnement.<br />
Lorsque le gobelet est à l’effigie de<br />
l’événement, il est parfois conservé<br />
par le public ; là, il devient objet<br />
collector.<br />
Les organisateurs sont de plus en<br />
plus nombreux à solliciter le syndicat<br />
départemental. Cette année,<br />
65 conventions de partenariat ont<br />
été signées avec des organisa-<br />
Déviation<br />
teurs ; 30 d’entre eux avaient déjà<br />
utilisé ces gobelets les années<br />
précédentes. Au total, ce sont plus<br />
de 175 000 gobelets génériques et<br />
20 000 gobelets personnalisés qui<br />
auront être mis en service lors de<br />
rassemblements vendéens. Une<br />
action, un geste pour la prévention<br />
des déchets dans notre département.<br />
DES GOBELETS RÉUTILISABLES<br />
AU VENDÉE GLOBE<br />
A l’occasion du départ du 7 ème<br />
Vendée Globe, <strong>Trivalis</strong> s’est associé<br />
à la SAEM (société organisatrice<br />
du Vendée Globe 2012-2013) en<br />
signant une convention de partenariat.<br />
Cette année, sur le village de<br />
la course aux Sables d’Olonne, des<br />
gobelets réutilisables Ecocup ont<br />
été mis à disposition des visiteurs.<br />
Plus de 120 000 gobelets, marqués<br />
aux couleurs de l’événement avec<br />
le logo du syndicat départemental,<br />
ont été utilisés pendant les 23 jours<br />
d’ouverture du village. Avec Ecocup<br />
et <strong>Trivalis</strong>, un vent de réduction des<br />
déchets a soufflé sur le Vendée<br />
Globe.
Le magazine du traitement des déchets en Vendée _ N°31 Décembre 2012<br />
9<br />
Le Point sur la mise en œuvre<br />
du Plan Plan de route<br />
Dans cette rubrique,<br />
Itinéraires fait le point<br />
sur la construction des<br />
équipements dans le cadre<br />
de la mise en œuvre du Plan<br />
d’élimination des déchets<br />
ménagers et assimilés de<br />
la Vendée, Plan révisé en<br />
décembre 2011 par les élus<br />
du Conseil Général.<br />
Trivalandes (usine de TMB et ISD à Saint-Christophe-du-Ligneron)<br />
Le site traite des ordures ménagères provenant<br />
du Nord-Ouest du département depuis décembre<br />
2011. Les balles de refus sont enfouies dans l’ISD<br />
attenante. Mise en régime semi-industrielle depuis<br />
janvier 2012. Réception prononcée le 17 juillet 2012.<br />
La première campagne d’évacuation du compost<br />
s’est déroulée en août et septembre 2012.<br />
Trivalonne (usine de TMB à Château-d’Olonne)<br />
Mise en régime semi-industrielle depuis janvier<br />
2012. Mise en place d’un réseau de sentinelles de<br />
surveillance des odeurs avec les riverains du site, le<br />
13 septembre 2012. Réception prononcée le 11 septembre<br />
2012. Travaux du merlon paysager terminés.<br />
La végétalisation sera réalisée pour la fin de l’année.<br />
Des travaux d’amélioration du site ont été réalisés :<br />
installation de portes souples rapides et d’inducteurs<br />
; humidification de l’air en amont des filtres ;<br />
travaux d’étanchéité de la plateforme du premier<br />
biofiltre finalisés ; travaux d’étanchéité de la plateforme<br />
du second biofiltre prévus en février 2013.<br />
ISD de Talmont-Saint-Hilaire<br />
Fin de l’exploitation du site le 31 octobre 2012. Travaux<br />
de réhabilitation de la dernière alvéole en cours<br />
(fin des travaux en janvier 2013).<br />
Saint-Christophedu-Ligneron<br />
Châteaud'Olonne<br />
Talmont-<br />
Saint-Hilaire<br />
La Roche-sur-Yon<br />
Centre de transfert de Foussais-Payré<br />
Foussais-Payré<br />
Permis de construire obtenu le 26 octobre 2011.<br />
Démarrage des travaux le 1 er octobre 2012 pour<br />
une durée de 12 mois. Travaux de terrassements de<br />
la voie d’accès et ceux du pont-bascule en cours.<br />
Démolition de l’ancien bâtiment démarrée.<br />
TMB : Traitement mécano-biologique<br />
ISD : Installation de stockage
10<br />
Ici et là en Vendée<br />
des actions autour des déchets<br />
Les messagers du tri d’Eco-Emballages avec les ambassadeurs du tri<br />
Le 31 octobre dernier, aux Landes-Génusson, des responsables d’Eco-<br />
Emballages accompagnent les ambassadeurs du tri de <strong>Trivalis</strong> dans<br />
une opération de sensibilisation des habitants au porte-à-porte. « C’est<br />
la quatrième fois que nous menons cette action. C’est une volonté de<br />
notre direction de montrer à ses salariés les réalités du terrain. Personnellement,<br />
cela me sert aussi à mettre en place des actions de communication,<br />
tant sur le plan régional que national » explique Sandrine<br />
Favreau, responsable communication d’Eco-Emballages Grand-Ouest.<br />
Catherine Le Pober, responsable régionale d’Eco-Emballages, qui participe<br />
également à cette mission, précise la raison de leur venue sur<br />
notre département : « Nous avons fait deux missions de porte-à-porte<br />
en Bretagne et sur Angers. Il était important pour nous de venir en Vendée<br />
car <strong>Trivalis</strong> se trouve être le deuxième contrat d’Eco-Emballages de<br />
la région Grand-Ouest ».<br />
Après s’être affectées les différentes rues de la commune, les binômes,<br />
un ambassadeur de <strong>Trivalis</strong> et un collaborateur d’Eco-Emballages,<br />
vont à la rencontre des Landais pour les interroger sur le tri des emballages<br />
et le compostage des déchets. Une action souhaitée par les élus<br />
de la communauté de communes du Pays de Mortagne-sur-Sèvre et<br />
réalisée cette journée-là par des « VIP » du tri.<br />
Recyclage créatif à Beauvoir-sur-Mer<br />
Depuis le mois de mai, 23 jeunes de l’Office Enfance et Jeunesse (OEJ)<br />
de Beauvoir-sur-Mer ont réalisé des murs végétaux et des décors extérieurs<br />
en matériaux de récupération pour décorer leur espace de loisirs.<br />
Ils étaient accompagnés dans cette mission par Valérie Drouet, responsable<br />
de la Bricoterie, une association qui travaille sur la création<br />
d’objets à partir d’objets de récupération.<br />
Le 10 octobre dernier, a lieu l’inauguration de ces créations dans la<br />
cours de l’OEJ. « C’est une action originale issue d’un partenariat entre<br />
la communauté de communes du Pays-du-Gois, La Bricoterie et le syndicat<br />
<strong>Trivalis</strong>. Les jeunes ont ainsi pu apprendre, en bricolant, à détourner<br />
des déchets de l’enfouissement en leur donnant une seconde vie.<br />
C’est une véritable action pédagogique en matière de prévention des<br />
déchets » se réjouit Jean-Yves Gagneux, vice-président de <strong>Trivalis</strong>.<br />
Les matériaux utilisés pour cette action ont été récupérés par les jeunes<br />
dans les déchèteries ou auprès du service Espaces verts des communes<br />
du marais breton. Une collecte spéciale des déchets menée en<br />
collaboration avec les services de la ville de Saint-Jean-de-Monts et la<br />
communauté de communes du Pays-du-Gois.<br />
Voies des collectivités
Les déchets au fil de l’actualité<br />
Des agents de déchèteries<br />
à la découverte de Triade<br />
Le 26 octobre dernier, 25 agents<br />
de déchèterie de Vendée découvrent,<br />
à Angers, l’usine Triade, un<br />
centre de traitement et de valorisation<br />
des déchets d’équipements<br />
électriques et électroniques (D3E).<br />
Cette usine reçoit les appareils ménagers<br />
usagés - sèches-cheveux,<br />
téléviseurs, réfrigérateurs,… - collectés<br />
dans les déchèteries et les<br />
magasins de Vendée.<br />
En introduction de la visite, Vivien<br />
Bahuaud, responsable régional du<br />
développement d’Eco-systèmes,<br />
rappelle les chiffres du recyclage<br />
des D3E : « Un Français achète<br />
en moyenne 18 kg de D3E par an,<br />
mais aujourd’hui seulement 44 %<br />
sont recyclés. Depuis janvier 2012,<br />
les Vendéens ont trié en moyenne<br />
8,51 kg de D3E, ce qui classe la<br />
Vendée en tête des départements<br />
français ».<br />
Lors de cette visite, les agents<br />
découvrent les techniques du<br />
recyclage. Les petits appareils<br />
électriques passent au travers de<br />
machines qui les broient et séparent<br />
les différents matériaux. Les<br />
téléviseurs sont démantelés et<br />
les poussières des écrans captés.<br />
Le magazine du traitement des déchets en Vendée _ N°31 Décembre 2012<br />
11<br />
Les gaz des frigos sont aspirés et<br />
retraités. La visite d’une heure environ<br />
et les échanges permettent<br />
aux agents de mieux comprendre<br />
les consignes de tri et le devenir<br />
des déchets : « Je ne savais pas<br />
exactement comment se transformaient<br />
les D3E. Désormais, quand<br />
un usager me posera la question, je<br />
saurais lui répondre, et donc mieux<br />
servir les habitants » rapporte Elisabeth<br />
Vannier, agent de la déchèterie<br />
de La Chapelle Thémer.<br />
étapes infos<br />
L’harmonisation de la signalisation<br />
en déchèterie commence sur<br />
le département<br />
Pour harmoniser la communication<br />
et les moyens signalétiques dans<br />
toutes les déchèteries de Vendée,<br />
un groupement de commande<br />
pour la fabrication de panneaux a<br />
été mis en place par <strong>Trivalis</strong> avec<br />
19 de ses collectivités adhérentes.<br />
Depuis septembre, les collectivités<br />
peuvent moderniser la communication<br />
sur leurs déchèteries en<br />
commandant ces panneaux.<br />
A ce jour, 6 collectivités ont lancé<br />
une commande pour équiper<br />
leurs déchèteries : communauté<br />
de communes de Saint-Fulgent,<br />
du Pays de Palluau, du Pays de<br />
Saint-Gilles-Croix-de-Vie, syndicat<br />
mixte Montaigu Rocheservière,<br />
communauté de communes de<br />
l’Ile de Noirmoutier et commune<br />
de l’Ile d’Yeu. Au total, ces collectivités<br />
ont commandés 143 panneaux<br />
pour équiper 12 déchèteries<br />
sur le département.<br />
Lors de<br />
leur prochain<br />
passage en<br />
déchèterie,<br />
les usagers<br />
vont découvrir<br />
cette signalisation<br />
haute<br />
en couleur qui<br />
les guidera au<br />
mieux dans<br />
leurs gestes<br />
de tri.
12<br />
Tri de nouveaux plastiques,<br />
l’expérimentation à mi-parcours Escale Technique<br />
Depuis mars 2012, les habitants de 103 communes du Sud-<br />
Vendée expérimentent le tri d’autres emballages en plastique.<br />
Ces premiers mois de tests permettent de dessiner des<br />
premières tendances.<br />
Comme 3,7 millions d’habitants<br />
en France, 170 000 habitants du<br />
Sud-Vendée doivent trier, au-delà<br />
des seules bouteilles et flacons<br />
en plastique, les pots de yaourt,<br />
les barquettes en polystyrène,<br />
les tubes de dentifrice,… Cette<br />
expérimentation est conduite par<br />
Eco-Emballages au plan national<br />
et menée en Vendée par <strong>Trivalis</strong><br />
et 8 collectivités du Sud-Vendée<br />
chargées de la collecte. L’objectif<br />
est de vérifier la capacité de<br />
l’ensemble des acteurs à collecter,<br />
trier et recycler de nouveaux emballages<br />
dans de bonnes conditions<br />
humaines, techniques et<br />
financières.<br />
On constate tout d’abord que le<br />
dispositif de collecte en place<br />
absorbe les nouveaux tonnages<br />
d’emballages moyennant quelques<br />
adaptations : peu d’habitants ont<br />
demandé des bacs ou des sacs<br />
supplémentaires, seules quelques<br />
colonnes d’apport volontaire ont<br />
été ajoutées sur certaines communes.<br />
L’augmentation du temps<br />
de collecte et du nombre de kilo-<br />
40<br />
35<br />
30<br />
25<br />
20<br />
15<br />
10<br />
5<br />
0<br />
mètres parcourus reste faible :<br />
+ 3 % de temps et + 2 % de kilomètres.<br />
On note, au niveau du centre de<br />
tri de Mouzeuil-Saint-Martin, une<br />
augmentation des quantités de<br />
déchets traités. Ainsi en février,<br />
avant le départ de l’expérimentation,<br />
on retrouvait avec les emballages<br />
7,57 tonnes de pots et<br />
barquettes envoyés alors à l’enfouissement.<br />
Avec l’expérimentation,<br />
ces plastiques sont désormais<br />
admis au tri et valorisés. On<br />
en collecte également plus, en<br />
particulier au cours de la période<br />
estivale. Ainsi, 176 tonnes d’emballages<br />
supplémentaires ont été<br />
valorisés pendant ces 7 premiers<br />
mois d’expérimentation. Ces emballages<br />
sont ensuite envoyés vers<br />
le centre de tri optique de Fouesnant<br />
en Bretagne qui assure un<br />
« sur-tri ». Une automatisation du<br />
tri qui s’avère indispensable pour<br />
séparer les différentes résines et<br />
permettre leur recyclage. Le bilan<br />
de la rencontre nationale, organisée<br />
en septembre par Eco-Embal-<br />
Evolution des quantités de nouveaux emballages valorisés<br />
7,57<br />
19,47<br />
21,28<br />
27,12<br />
22,09<br />
33,44<br />
34,56<br />
17,94<br />
pt(0) mars - 12 avril - 12 mai - 12 juin - 12 juillet- 12 août - 12 sept - 12<br />
lages avec les différents acteurs<br />
impliqués dans l’expérimentation,<br />
conclut d’ailleurs « que les étapes<br />
de tri, sur-tri, séparation et leur<br />
organisation doivent être repensés<br />
car les centres de tri actuels n’ont<br />
pas été conçus pour accueillir les<br />
nouvelles résines. »<br />
Les conditions de travail des<br />
trieurs, qui changent avec l’introduction<br />
des nouvelles consignes<br />
de tri, font également l’objet d’observations<br />
dans plusieurs centres<br />
de tri participants, dont celui de<br />
Mouzeuil-Saint-Martin. L’Institut<br />
national de recherche et de sécurité<br />
(INRS) observe les impacts de<br />
l’expérimentation sur les gestes et<br />
postures des personnels trieurs<br />
et l’Apave, organisme de contrôle<br />
destiné à assurer la sûreté des installations,<br />
réalise quant à lui une<br />
étude sur la qualité de l’air intérieur<br />
et extérieur. Ces organismes<br />
étudient notamment l’augmentation<br />
des gestes de tri effectués par<br />
les trieurs, le stress du personnel,<br />
les risques de troubles musculosquelettiques,...<br />
La participation des collectivités<br />
vendéennes à cette expérimentation<br />
permet aux acteurs de la collecte<br />
et du traitement des déchets<br />
d’être attentifs dès aujourd’hui aux<br />
évolutions à venir en terme de gestion<br />
des emballages. Une façon de<br />
se préparer à l’éventuelle généralisation<br />
de ces nouvelles consignes.<br />
D’ici là, les études continuent.
Des travaux en cours<br />
Installation de stockage des Pineaux<br />
Le 3 septembre dernier, un<br />
incendie s’est déclenché sur le<br />
site de stockage de Bellevue sur<br />
la commune des Pineaux. La<br />
partie de l’alvéole de stockage,<br />
abîmée par l’incendie, a été vidée<br />
pour permettre la conduite des<br />
travaux de réparation. Sur une<br />
superficie de 200 m², de nouvelles<br />
géomembranes en PEHD et des<br />
géotextiles de protection ont été<br />
installés et le système de drainage<br />
reconstitué. Depuis le 12 octobre,<br />
l’alvéole est, à nouveau, utilisée<br />
dans son ensemble.<br />
Installation de stockage<br />
de Sainte-Flaive-des-Loups<br />
Le site de Sainte-Flaive-des-<br />
Loups a également connu un incendie.<br />
Les travaux de réparation<br />
de la géomembrane endommagée,<br />
sur le fond et sur la diguette<br />
de l’alvéole, sont achevés. Sur ce<br />
site, ces sont 600 m² qui ont fait<br />
l’objet de travaux de réparation.<br />
Le magazine du traitement des déchets en Vendée _ N°31 Décembre 2012<br />
13<br />
Escale Technique
14<br />
Le centre de transfert<br />
de l’Ile de Noirmoutier inauguré<br />
Les élus de <strong>Trivalis</strong> et de la communauté de communes de l’Ile de<br />
Noirmoutier inaugurent le 13 novembre 2012 le centre de transfert<br />
public des déchets implanté sur la commune de La Guérinière.<br />
De 1981 à 2008, les ordures ménagères<br />
collectées sur l’Ile de Noirmoutier<br />
étaient traitées à l’usine<br />
de broyage-compostage de La<br />
Guérinière. Le process obsolète<br />
de cette installation a conduit à<br />
sa fermeture en 2008. Les ordures<br />
ménagères étaient alors stabilisées<br />
avant d’être enfouies. En<br />
décembre 2011, l’usine a été démolie.<br />
Pour poursuivre le traitement des<br />
déchets de l’Ile de Noirmoutier,<br />
le syndicat public <strong>Trivalis</strong>, a créé<br />
un centre de transfert pour recevoir<br />
les déchets en transit. Deux<br />
bâtiments ont été construits. Le<br />
premier reçoit les ordures ménagères<br />
résiduelles qui sont ensuite<br />
acheminées vers l’usine de traitement<br />
mécano-biologique (TMB) de<br />
Saint-Christophe-du-Ligneron. Le<br />
second bâtiment est utilisé pour<br />
réceptionner les emballages, le<br />
papier et les cartons, avant transfert,<br />
vers les centres de tri des<br />
déchets recyclables du continent.<br />
A l’occasion de ces travaux, les<br />
plateformes de compostage des<br />
déchets verts et de concassage<br />
des gravats ont été réhabilitées<br />
ainsi que la lagune de traitement<br />
des eaux.<br />
Le 13 novembre, lors de l’inauguration,<br />
Yves Auvinet, président de<br />
du syndicat départemental, rappelle<br />
que « les centres de transfert<br />
sont des maillons essentiels<br />
pour articuler et rationaliser le<br />
circuit des déchets des lieux de<br />
collecte vers les sites de traitement.<br />
» Noël Faucher, président<br />
de la communauté de communes<br />
de l’Ile de Noirmoutier, souligne<br />
la qualité de l’installation qui permet<br />
aujourd’hui de transférer et de<br />
étapes infos<br />
traiter les déchets dans de bonnes<br />
conditions au cœur d’un espace<br />
naturel sensible. « Ces travaux ont<br />
été conduits en bonne intelligence<br />
pour faire en sorte que cette activité<br />
de traitement des déchets ne<br />
soit pas impactante pour les professionnels,<br />
en particulier les sauniers,<br />
qui travaillent aux alentours<br />
du site. »
Couches lavables…<br />
allez on adopte !<br />
Le 18 octobre dernier, les familles du syndicat mixte Montaigu<br />
Rocheservière qui participent à l’opération Bébé-Témoins se<br />
réunissent pour apprendre à utiliser les couches lavables<br />
d’aujourd’hui.<br />
Lors de la présentation de l’opération<br />
Bébé-Témoin, en septembre<br />
dernier, certaines mamans avaient<br />
émis des réticences sur l’utilisation<br />
des couches lavables pour<br />
leur bébé : « J’ai très envie d’utiliser<br />
les couches lavables, je suis<br />
convaincue par les arguments<br />
écologiques et économiques mais<br />
j’ai peur des contraintes que cela<br />
pourrait m’apporter. Je dois également<br />
convaincre mon conjoint ! »,<br />
raconte Camille Romagon-Rabineau.<br />
Pour rassurer les futures utilisatrices<br />
et … leurs maris, une<br />
rencontre a été organisée avec<br />
Florence des Langes de Flo, responsable<br />
de l’entreprise qui fournit<br />
les couches pour cette opération<br />
pilote menée par <strong>Trivalis</strong> et le syndicat<br />
mixte Montaigu-Rocheservière.<br />
Elle a donné aux parents<br />
Le magazine du traitement des déchets en Vendée _ N°31 Décembre 2012<br />
15<br />
des conseils tels que laver les<br />
couches entre 40 et 90°ou éviter<br />
d’utiliser un produit assouplissant.<br />
Après une démonstration, les familles<br />
présentes se sont réparties<br />
en petit groupe afin de mettre en<br />
pratique ces conseils. Les familles<br />
sont désormais prêtes pour adopter<br />
les couches lavables.<br />
Dans le cadre de cette opération<br />
test, les familles vont désormais<br />
peser pendant deux mois les déchets<br />
engendrés par les couches<br />
lavables. Cela permettra de réaliser<br />
un comparatif entre les pesées<br />
réalisées du 15 septembre au<br />
18 octobre lors de l’utilisation de<br />
couches jetables. En attendant,<br />
chacune des familles est repartie<br />
avec son set de couches lavables.<br />
Rendez-vous début janvier pour<br />
avoir une première estimation des<br />
résultats.<br />
Salon du jardinage au naturel<br />
Le 14 octobre dernier, avait lieu le<br />
1 er Salon du Jardin au Naturel au<br />
haras de Presne à Saint-Gervais.<br />
Une dizaine d’exposants ont animé<br />
la journée qui a eu la visite de<br />
200 personnes. Sur place, <strong>Trivalis</strong><br />
a sensibilisé les visiteurs au compostage<br />
et donné des conseils sur<br />
la prévention des déchets. Les vi-<br />
siteurs ont aussi pu découvrir des<br />
trucs et astuces sur les pratiques<br />
d’éco-jardinage. Egalement présente<br />
sur le salon, l’animatrice de<br />
la Bricoterie a proposé aux enfants<br />
la fabrication d’objets avec des<br />
matériaux de récupération.<br />
Déviation<br />
Déviation