La place des femmes dans l'immigration maghrébine - Carhima
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<strong>La</strong> <strong>place</strong> <strong>des</strong> <strong>femmes</strong> <strong>dans</strong><br />
<strong>l'immigration</strong> <strong>maghrébine</strong><br />
<strong>La</strong> <strong>place</strong> <strong>des</strong> <strong>femmes</strong><br />
<strong>dans</strong> <strong>l'immigration</strong> <strong>maghrébine</strong><br />
Table ronde organisée le 27 mai 2010 - Espace Magh<br />
Modératrice : Nouzha BENSALAH, sociologue et chargée<br />
de mission auprès du Service de l’éducation permanente<br />
de la Communauté française Wallonie Bruxelles<br />
Intervenant(e)s :<br />
Nouria OUALI, docteur en sciences sociales et politiques,<br />
GERME - ULB<br />
Fouzia AARAB, formatrice au sein de l'asbl le Cactus<br />
Formatrice sociale<br />
Rachida EL IDRISSI, chargée de mission pour le projet «<br />
Seniors sans frontières »<br />
Myriem AMRANI, politologue, coordinatrice locale de la<br />
Cohésion sociale à Saint-Gilles, Bruxelles<br />
Une table ronde a réuni <strong>des</strong> militantes issues du monde associatif afin de faire émerger et<br />
reconstruire ensemble <strong>des</strong> pages non encore écrites de l'histoire de la participation militante<br />
de la femme <strong>maghrébine</strong> <strong>dans</strong> le contexte de <strong>l'immigration</strong>. Le but étant de faire apparaître de<br />
nouveaux sujets de recherches pour la science historique mais aussi d'engranger <strong>des</strong> sources<br />
orales et <strong>des</strong> pistes pour la récolte de fonds d'archives.<br />
Lors de la table ronde sur l’émergence <strong>des</strong> <strong>femmes</strong> issues de l’immigration <strong>maghrébine</strong> au<br />
sein du milieu associatif organisée le 27 mai, il a été demandé aux différentes oratrices de<br />
faire état de leur expérience sur la manière dont, à différents moments de l'histoire, elles ont<br />
été amenées chacune à rejoindre le tissu associatif. Le but était d’identifier les enjeux, les<br />
défis sur lesquels elles ont pu intervenir et les difficultés qu’elles ont pu rencontrer.<br />
<strong>La</strong> soirée a débuté par une introduction de Nouria Ouali sur quarante ans d'histoire de<br />
l’immigration ainsi qu’un rappel sur la manière dont les associations issues de <strong>l'immigration</strong><br />
marocaine prennent <strong>place</strong> en Belgique tout en s’attardant particulièrement sur la manière dont<br />
les <strong>femmes</strong> vont se positionner <strong>dans</strong> ce paysage associatif. Après cette conférence d’une<br />
trentaine de minutes qui a permis de refaire le tour de ces quarante ans de présence de<br />
l’immigration <strong>maghrébine</strong> et de tenter de donner quelques balises, la parole a été donnée aux<br />
intervenantes invitées.<br />
Ainsi, Rachida El Idrissi, l’une <strong>des</strong> fondatrices de l’Association <strong>des</strong> <strong>femmes</strong> marocaines<br />
(années 70) mais aussi la directrice et coordinatrice du Centre familial belgo-immigré durant<br />
plus d’une vingtaine d’année et actuellement chargée de mission pour le projet « Seniors sans
frontières » a évoqué pendant une dizaine de minutes son parcours depuis son arrivée en<br />
Belgique à l’âge de 19 ans jusqu’à nos jours.<br />
Ensuite, Fouzia Aarab lui a succédé et a partagé son expérience au sein de l’Union National<br />
<strong>des</strong> Étudiants Marocains, son parcours d’étudiante, son action au sein de l’asbl Cactus, son<br />
implication <strong>dans</strong> Culture et mémoire et <strong>dans</strong> Cadre. Son témoignage mettait donc en avant <strong>des</strong><br />
engagements auprès <strong>des</strong> <strong>femmes</strong> <strong>dans</strong> une perspective d’éducation permanente. Lors de son<br />
exposé, il ressort qu’elle avait fait le choix d’un travail spécifique avec les <strong>femmes</strong> axé sur un<br />
objectif de mise en mouvement de ces <strong>femmes</strong>.<br />
Le témoignage suivant était celui de Myriem Amrani, politologue, coordinatrice locale de la<br />
Cohésion sociale à Saint-Gilles, présidente de l’asbl Dakira et de la Mission locale pour<br />
l’emploi à Forest. D’arrivée plus récente, l’élément déclencheur de son implication en milieu<br />
associatif correspond aux émeutes de Forest au début <strong>des</strong> années 90. Elle a relaté les points<br />
essentiels de son engagement : de sa participation au sein du conseil <strong>des</strong> jeunes de la maison<br />
<strong>des</strong> jeunes du quartier, de l’animation de quelques émissions sur la radio Al Manar, de<br />
l’expérience de l’Emim, de celle de Dakira et de son engagement professionnel qui a ouvert<br />
<strong>des</strong> champs à la fois à l’action, mais également à la réflexion.<br />
<strong>La</strong> parole a ensuite été donnée au public afin de confronter ensemble vécus propres et<br />
expériences collectives. Le débat a été animé par Nouzha Bensalah (sociologue et chargée de<br />
mission auprès du Service d’éducation permanente de la Communauté française Wallonie<br />
Bruxelles) qui s’est également chargée de conclure cette table ronde.<br />
<strong>Carhima</strong> asbl<br />
Centre d’archives et de recherche sur l’histoire de l’immigration <strong>maghrébine</strong> et arabe<br />
17, rue du Poinçon, 1000 Bruxelles<br />
Téléphone : 02/274.05.19 (lundi, mardi, mercredi)<br />
E-mail : carhima@hotmail.fr – Site web : www.carhima.be