Les membres du Conseil - ENTP

Interview
M. Ben Amor Bachir, nouveau
Président-Directeur Général de
l’Entreprise Nationale des Travaux
aux Puits, à ENTP Le Journal.
QHSE
Deuxième chantier
de l’Entreprise à avoir dépassé
deux ans d’activité sans accident
Bravo au collectif du TP 160 !
FORAGE & WORK OVER
La tenue de la réunion du Conseil
de Gestion à Tripoli, le 22 avril
2009, coïncide avec la découverte
de pétrole dans la concession
attribuée à Sonatrach, en Libye.
Les membres du Conseil
d’administration partagent
la célébration du 24 Février
avec les travailleurs de l’ENTP

INTERVIEW
M. Ben Amor Bachir, nouveau Président-Directeur
Général de l’Entreprise Nationale des Travaux aux
Puits, à ENTP Le Journal.
Cérémonie de présentation de M. Ben Amor,
nouveau Président-Directeur Général,
le 9 avril, à Hassi-Messaoud
Les membres du Conseil d’administration
partagent la célébration du 24 Février avec
les travailleurs de l’ENTP
QHSE
P36
P10
P4
Campagne de sensibilisation sur les risques
routiers
L’accident de la route n’est pas une fatalité...
Exercice de simulation à l’incendie et évacuation
médicale d’urgence
Deuxième chantier de l’Entreprise à avoir
dépassé deux ans d’activité sans accident
Bravo au collectif du TP 160 !
ENTP le Journal N° 75 Juin 2009
Publication trimestrielle de l’Entreprise Nationale des Travaux aux Puits / Filiale Sonatrach
Siège Social :
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Fax. : 213 (0) 21 54 03 49
P14
P22
P23
P4-7
P7-8
P10-11
P12-17
Sommaire
ENTP le Journal N° 75
Responsable de la publication :
Mustapha Bahriz
Rédacteur en chef :
Hayette Manane
Secretariat de rédaction :
M.H.
FORAGE ET WORK OVER
Les collectifs félicités
TP 190, 186 et 188 : performances DTM louables
Samira, ou le quotidien d’une femme foreur
ACTIVITé à L’INTERNATIONALE
L’Ambassadeur d’Algérie à Oman rend une visite
de courtoisie aux équipes des rigs 57 et 90
La tenue de la réunion du Conseil de Gestion
à Tripoli, le 22 avril 2009, coïncide avec la
découverte de pétrole dans la concession
attribuée à Sonatrach, en Libye
Journée d’études sur le revamping à l’ENTP
Qu’est-ce que le revamping ?
Nouvelle Synergie à L’ENTP
Implantation d’un système de gestion intégré (ERP)
Oracle E-Business Suite à l’ENTP
Les archives à l’ ENTP
PREPARER L’HISTOIRE DE DEMAIN
Les Vemes P18-20
P21-22
MAINTENANCE PéTROLIèRE
P23-26
ERP
P27-31
ARCHIVES
P32-33
SANTé
P34-35
Journées de Formation médicale continue
se tiennent à Hassi-Messaoud
FAITS MARQUANTS
Le 8 Mars...
Célébration du 1 er Mai à l’ENTP
HOMMAGE à NOS RETRAITéS
P40-42
Un départ en retraite mérité
M. Serir, 60 ans, quitte le staff de l’ENTP cette année
ACTIVITé SyNDICALE
P43
Réunion de travail du Conseil du Syndicat d’Entreprise,
tenue le 27 janvier 2009
CONTRIBUTION
Les Règles du chèque, celles connues et celles moins
bien connues
Ont participé à ce numéro :
Hayette Manane
Mustapha Bahriz
Saïd Rabah
Salima Chegrouche
Yahia Lagab
Ahmed Bouhafsi
Crédit photos : ENTP
Hayette Manane
Ali Laitouti
Conception & réalisation :
PCcom
Khalida Bestani
Hamid Kasri
Abderrezzak Laredj
Tahar Chilla
Djamel-Eddine El-Ghaïma
P36-39
P40-46
Entreprise Nationale des Travaux aux Puits
Certifiée ISO 9001/2000-OHSAS18001/2007-ISO14001/2004

Interview
M. Ben Amor Bachir,
nouveau Président-Directeur
Général de l’Entreprise Nationale
des Travaux aux Puits,
à ENTP Le Journal.
6 ENTP Le Journal N°75
CER T IFIÉE QHSE
Entreprise Nationale des Travaux aux Puits
Certifiée ISO 9001/2000-OHSAS18001/2007-ISO14001/2004

Interview
M. le P-DG, vous
venez de prendre
la Direction de
l’ENTP après un
long parcours dans
le secteur pétrolier.
Pouvez-vous vous
présenter brièvement
à nos lecteurs ?
Je me présente, donc, à nos
lecteurs qui sont essentiellement
les travailleurs de l’ENTP. L’ENTP
est une Entreprise que j’ai eu le
plaisir de connaître depuis très
longtemps, en tant que principal
outil qui a permis à Sonatrach de
réaliser ses objectifs de forage
et de work over. Mes diverses
activités à Sonatrach m’avaient
déjà donné l’occasion de faire la
connaissance de l’ensemble des
responsables et des cadres de
cette Entreprise et de les côtoyer.
Ingénieur en production -
promotion 1976 -, j’ai débuté ma
carrière à Sonatrach (Division
production), comme tout le
monde, en qualité d’ingénieur
production. J’y ai gravi les
échelons petit à petit jusqu’à
mon avènement à l’ENTP, en
avril 2009. Ma première position
fut celle de chef du service
intervention puits à Rourd El-
Baghel. J’étais en charge, entre
autres, des diverses opérations
sur puits et des opérations de
work over et de stimulation. J’ai
exercé dans cette région pendant
une dizaine d’années, puis je
fus muté en qualité de chef de
division engineering production
à la Direction régionale de TFT
pour une durée de quatre ans. A
cette époque, Sonatrach voulait
développer toute la partie gaz de
TFT. Vu la situation de l’époque
(début des années 1990), le projet
fut gelé. Ce n’est que trois ans
plus tard que son démarrage sera
enfin effectif.
Je fus, par la suite, muté
à la Direction Régionale de
Hassi-R’mel, précisément à
Oued Noumer, où je fus appelé
à occuper le poste de directeur
exploitation . Ma principale
mission dans cette région était
l’achèvement de la construction
de l’unité GPL. En raison de
problèmes personnels, mon
activité à Oued Noumer ne
dura pas plus de deux ans. Je
dus, donc, quitter, en même
temps que le projet de GPNL de
Oued Noumer démarrait.
Cette période coïncida avec
l’avènement des associations
découlant de la nouvelle loi des
hydrocarbures , et Sonatrach signa
un contrat avec les deux entreprises
Total et Repsol qui formaient le
partenaire et qui avaient pour
principal objectif la construction
de l’usine de traitement de gaz de
TFT, où s’effectuaient toutes les
opérations de traitement de gaz
et de récupération de condensat
et GPL. Comme j’avais une bonne
connaissance de cette région, je
suis revenu à Hassi-Messaoud
en qualité d’ administrateur du
groupement TFT. Je fus nommé à
la tête de ce groupement qui était
constitué de ces trois Entreprises.
Après le démarrage de ce projet,
j’ai réintégré Sonatrach/Hassi-
Messaoud au poste de Directeur de
l’engineering et de la production,
poste que j’ai occupé huit ans
durant. L’essentiel de ma carrière
puits a été consacré à l’exercice
de cette fonction. Ce qui m’a
permis de développer un certain
nombre de nouvelles techniques,
essentiellement le short radius,
l’underbalanced drilling, le coiled
tubing drilling et les multi-drains,
dont je revendique d’ailleurs la
paternité, car étant l’initiateur
de l’installation de ces nouvelles
techniques dans la zone de Hassi-
Messaoud. Ceci m’a également permis
de travailler en étroite collaboration
avec l’ENTP car le plus gros des
services pétroliers est concentré
dans cette zone, vu que Hassi-
Messaoud représente le plus grand
champ pétrolier d’Algérie, avec plus
de 35 appareils de forage et de work
over en activité.
En 2005, j’ai été promu directeur
régional de Hassi-Messaoud.
Durant tout mon mandat j’ai
continué à réaliser principalement
le plan de développement de cette
importante province pétrolière.
Les grands projets que j’ai
soit achevés, soit lancés sont
essentiellement la poursuite
du forage et de la maintenance
puits ; le réseau de collecte
(rénovation, réorganisation
etc.) ; la délocalisation des
deux centres principaux (CINA
et CIS) ; la construction de la
nouvelle unité de traitement
et de stabilisation (toujours
en cours de construction) ; le
lancement de la 4e unité GPL de
Hassi-Messaoud (se situant au nord
de Hassi-Messaoud) ; la nouvelle
organisation de la région ainsi,
bien sûr que d’autres projets non
moins importants (infrastructures
sociales). J’y suis resté jusqu’au
7 avril 2009, date à laquelle je
fus nommé administrateur et
Président-Directeur Général de
l’ENTP. Voici mon parcours, en
quelques mots.
Il faut savoir une chose, le champ
de Hassi-Messaoud constitue
et constituera pour longtemps
encore le principal réservoir
d’hydrocarbure liquide.
ENTP Le Journal N°75
CER T IFIÉE QHSE
7

Interview
Lors de la cérémonie des
passations de consignes
du 9 avril 2009, vous
avez tenu à féliciter
M. Acila pour le travail
qu’il a effectué pour
conduire l’Entreprise à
bon port. Comment avezvous
trouvé l’ENTP à
votre prise de fonction ?
M. Acila m’a légué une Entreprise
en bonne santé, vu tout le
nouveau parc d’appareils dont
l’Entreprise est équipée. Depuis
2006, l’ENTP s’est dotée de
19 appareils neufs et d’autres
équipements de transport et de
manutention. Bien que quelques
soucis - que je qualifierais de
passagers - existent, lesquels sont
dus à l’effort d’investissement de
ces quelques dernières années,
l’ENTP n’en reste pas moins une
Entreprise qui se porte bien et
réalise de bonnes performances.
Ceci est d’autant plus vrai que
l’Entreprise a exporté son activité
à l’international et s’est fixée
comme objectif de se développer
au-delà de nos frontières.
Sur le plan des ressources
humaines, avec plus 7 000 agents,
il va de soi que l’ENTP est une
grande Entreprise ; c’est la plus
importante filiale de l’activité
amont de Sonatrach. Avant mon
arrivée à la tête de l’ENTP, et en
tant que son principal client, j’ai
toujours porté un avis positif sur
cette Entreprise qui représente
l’outil majeur de service du
Groupe. Une fois à la tête de
celle-ci, je continue à avoir une
opinion positive vis-à-vis de
cette entreprise. Toutefois, je
m’emploierai à faire en sorte
que l’ENTP continue à donner
satisfaction et à toujours projeter
8 ENTP Le Journal N°75
CER T IFIÉE QHSE
l’image que j’avais d’elle avant
d’en devenir le Président.
La récente signature du contrat
avec Sonatrach nous permettra
d’obtenir de meilleurs résultats.
M. le P-DG, quelles
sont les perspectives
de l’Entreprise
à moyen et long
termes, sous votre
conduite ?
D’abord, continuer sur la lancée
du développement de l’ENTP et
continuer à mettre en place tous
les processus de modernisation de
l’outil de production, c’est-à-dire
le remplacement des appareils
vétustes. D’ailleurs, au cours
de cette année, l’entreprise va
acquérir quatre appareils neufs
d’une puissance de 750 HP,
dédiés au work over, les anciens
ne donnant plus les résultats
escomptés et ne pouvant plus
être soumis au revamping. Nous
serons appelés à poursuivre le
programme d’acquisition jusqu’à
2012. L’ENTP possédera, alors, un
parc appareils dont l’âge moyen
variera entre 7 et 8 ans. Nous
disposons déjà de 19 appareils de
moins de 2 ans d’âge. S’agissant
du deuxième point, l’ENTP, de
par sa dénomination, est une
entreprise nationale de travaux
aux puits, et ces travaux relèvent
de plusieurs activités sur le puits.
Or, l’ENTP s’est confinée dans
l’activité du forage et du work
over.
A mon avis, il est temps
d’acquérir d’autres services et
d’autres technologies que je
m’emploierai à développer.
Avant mon arrivée à l’ENTP,
l’Entreprise a conclu un jointventure
avec Weatherford qui
a pour nom IDIS (International
Drilling and Integrated Services).
La nouvelle entité est supposée
accompagner l’ENTP dans
l’acquisition des nouvelles
techniques liées à diverses
opérations de forage et aux
services pétroliers. Je cite,
essentiellement, tout ce qui relève
du directionnel, de l’under balanced
drilling et de l’engineering de
forage. A travers cette filiale, nous
projetons d’encadrer et former
nos jeunes ingénieurs à toutes
ces nouvelles techniques. Et, de
la sorte, devenir un pourvoyeur
complet de ces services, à l’avenir.
Nous devons développer des
services autres que le forage
et le work over classique dont
l’ENTP possède déjà une très
grande maîtrise. M. le Ministre
de l’Energie et des Mines nous
a déjà instruits de réfléchir à
l’éventualité de la création - en
association - d’une filiale de

Interview
montage d’appareils de forage
hydraulique. Ce qui serait,
à mon avis, une très bonne
idée. Mais, avant tout, des
études approfondies devront
être réalisées pour identifier le
besoin national en matière de
forage hydraulique. Il faudra, au
préalable, prendre attache avec
les Ministères de tutelle de ce
créneau.
Pour réussir cette activité,
nous ne pouvons pas omettre
le principal facteur qu’est le
développement de l’engineering.
La composition de l’appareil de
forage ne nous échappe en rien,
car nous possédons une parfaite
connaissance de tous les éléments
qui le constituent. Mais, pour
rendre l’appareil performant, nous
devons disposer d’un engineering
de rigueur. Le choix des
équipements est aussi un facteur
prépondérant dans la performance
de l’appareil et son coût.
Concernant le volet HSE, j’ai
pu constater avec satisfaction,
après une analyse rétrospective
des chiffres et des courbes
de ces dernières années, les
grands efforts déployés par
l’ENTP pour l’aboutissement à
la certification, selon les trois
référentiels ISO 9001/2000,
OHSAS 18001/2007 et
ISO 14 001/ 2004, et la
diminution considérable des taux
d’accidents, malgré le nombre
croissant d’appareils. Nous devons
continuer sur la même lancée et
nous atteler au développement de
nos capacités dans ce domaine.
L’achèvement du projet ERP et du
tableau de bord de l’Entreprise,
nous permettra, sans le moindre
doute, d’avoir une meilleure vision
de la gestion de nos activités
(budget, stock de matériel, achats,
facturation, etc.).
Comment l’ENTP,
dans le cadre de son
appartenance au
Groupe Sonatrach,
peut-elle évoluer dans
un contexte marqué
par un ralentissement
économique mondial,
sans en subir les
contrecoups ?
C’est une question très
intéressante. Je dirais qu’une
Entreprise comme l’ENTP est
très peu affectée par ce contexte
économique mondial morose.
Il est vrai que nous vivons
une période très difficile pour
l’activité pétrolière qui a connu un
ralentissement à travers le monde,
en raison de la chute des prix du
pétrole, bien que ces derniers
aient retrouvé une certaine
stabilité ces derniers mois,
oscillant entre 65 et 70 dollars
le baril. L’ENTP fournit plus de
95% de son activité à son client
principal, Sonatrach et Sonatrach
et associés. Le programme de
forage lancé n’a pas été changé.
Nous continuerons à forer.
Sonatrach ne se module pas par
rapport à l’évolution du baril, car
elle nous a assurés du maintien de
son programme de forage et nous
garantit, de la sorte, le maintien
de la cadence de travail à son
rythme habituel pour l’ensemble
du personnel. Preuve en est que la
quasi totalité de nos appareils est
en activité. Nous risquerons, peutêtre,
de connaître des évolutions
dans les tarifs, mais sans plus.
Concernant un autre aspect de
votre question dont je pense qu’il
n’est pas moins important, à mon
avis, cette crise sera de courte
durée car, si vous avez remarqué,
le coût du baril se stabilise aux
alentours de 70 dollars, tandis
qu’il était à des prix beaucoup
plus bas il y a de cela deux mois
à peine. Je suis même convaincu
que cette crise est passagère
et qu’elle n’aura pas d’effets
irréversibles sur l’Entreprise où
un impact quelconque sur le plan
du volume de travail ou du chiffre
d’affaires, et encore moins sur les
résultats de l’Entreprise. Je ne
m’inquiète pas outre mesure à ce
sujet.
Un dernier mot ?
C’est plutôt un premier mot qu’un
dernier, car je viens de débarquer
au sein de cette Entreprise ! Je
souhaite beaucoup de chance à
mon ami, M. Acila, qui vient de
quitter cette Entreprise pour les
nouvelles tâches qu’il sera appelé
à assurer. Je ne le répèterai jamais
assez, M. Acila m’a légué une
Entreprise en bonne santé. Je
demanderai au collectif de l’ENTP
de persévérer dans l’effort de
développement et de m’apporter le
même soutien qu’il a voué à mon
prédécesseur. Je suis convaincu
que nous allons continuer
à moderniser ensemble cet
important outil pour la satisfaction
des besoins de nos clients et, par
voie de conséquence, de ceux du
pays tout entier.
Propos recueillis par : Hayette Manane
ENTP Le Journal N°75
CER T IFIÉE QHSE
9

Cérémonie de présentation de M. Ben Amor,
nouveau Président-Directeur Général,
10 ENTP Le Journal N°75
CER T IFIÉE QHSE
le 9 avril,
Après l’installation de
M. Ben Amor à la tête
de l’Entreprise Nationale
des Travaux aux Puits, lors de
l’assemblée générale ordinaire du 7
avril 2009 à la Base des Vergers, à
Birkhadem (Alger), une cérémonie
de présentation a été organisée
le 9 avril au siège social de ENTP,
à Hassi-Messaoud, en présence
de M. Ali Acila P-DG sortant, du
nouveau P-DG, M. Ben Amor, de
l’ensemble des cadres dirigeants, des
représentants du partenaire social et
des directeurs fonctionnels.
M. Acila a pris la parole pour
introduire M. Ben Amor, connu déjà
de la majeure partie de l’assistance,
étant donné le poste qu’il occupaitil
était Directeur Régional de la
Division Production de Sonatrach
-Hassi-Messaoud et représentant
de notre principal client: « Ami de
longue date, M. Ben Amor a une
carrière de plus de trente ans dans
le secteur pétrolier. Il a toujours
répondu présent pour remédier aux
divers tracas liés à la facturation et
œuvré à lever les obstacles devant le
grand programme d’investissements
lancé par l’ENTP. Le voici désormais
à la tête de l’ENTP, une nouvelle
mission pour laquelle je lui souhaite
pleine réussite et d’énormes succès.»
Dans son mot prononcé à l’adresse
des cadres dirigeants et des
représentants du partenaire social,
M. Acila exprimera, d’emblée,
ses vifs remerciements quant au
soutien et à la confiance accordés
dans sa démarche ambitieuse
d’investissements lancée en
2006 : « C’est grâce aux efforts
déployés par tout un chacun que
ce programme ambitieux a pu être
concrétisé à plus de 95 % ». Et
d’ajouter : « Cette année, l’ENTP
commencera à engranger les
bénéfices. Nous vous laissons, donc,
une Entreprise assise sur des bases
solides. Je vous passe le témoin à
présent !»
Prenant la parole à son tour,
M. Ben Amor remerciera M. Acila
d’avoir affronté avec succès son
challenge de rénovation totale
du parc appareils et l’acquisition
des 19 autres appareils de pointe.
Il annoncera que le futur défi de
l’Entreprise Nationale des Travaux
aux Puits sera concentré sur la
à Hassi-Messaoud
modernisation de la gestion.
M. Briki s’est exprimé au nom de
l’ensemble des cadres dirigeants
pour souhaiter plein succès à
M. Acila pour les nouvelles missions
qu’il sera appelé à remplir. Après
avoir souhaité la bienvenue à
M. Ben Amor au sein de l’Entreprise
Nationale des Travaux aux Puits, le
DGA Logistique assura le nouveau
P-DG de l’engagement de tous à le
soutenir dans sa fonction de premier
responsable de l’Entreprise.
Quant à M. Aït Hamouda, président
du Comité de participation,
il remerciera M. Acila d’avoir
mené l’ENTP à bon port grâce
à la modernisation de l’outil de
production, et d’avoir tourné notre
Entreprise vers l’international,
en citant la présence de l’ENTP à
Oman et en Libye. M. Aït Hamouda
félicitera M. Ben Amor à l’occasion
de sa prise de fonction au sein de
l’ENTP et lui souhaitera plein succès
dans les nouvelles tâches que sont
les siennes. Il insistera, par là même,
sur le fait que l’évolution de l’ENTP
ne peut se faire que dans un climat
social favorable.

M. Kasri
Allocution
de M. Kasri
secrétaire
général du
Syndicat
d’Entreprise
« Permettez-moi, au nom du
partenaire social, et cela après
avoir eu le privilège de participer à
cette cérémonie de présentation de
notre nouveau Président-Directeur
Général, M. Ben Amor, à qui nous
souhaitons la bienvenue, au nom de
toutes les travailleuses et tous les
travailleurs de l’ENTP.
Mon intervention sera axée sur
deux appréciations. La première est
adressée directement à M. Acila,
notre Président sortant et son staff
de cadres dirigeants et de cadres
supérieurs.
Depuis votre arrivée à la tête de
notre Entreprise, l’ENTP, en octobre
2005, vous avez ouvert beaucoup de
projets, devenus après des chantiers,
pour finir en outil de production.
Permettez-moi d’énumérer
quelques-unes de ces actions, à titre
d’exemple seulement :
Modernisation et renforcement du
parc appareil de forage passant de
35 à 54 (afin de demeurer leader
régional dans les domaines du forage
et du work over).
Renforcement du parc véhicules/
engins de manutention afin de
réduire les temps DTM.
Renforcement, rajeunissement,
formation et évolution de carrière
dans le volet ressources humaines.
Modernisation du système de
gestion et de communication.
Diversification des activités par la
création de filiales tant au niveau
national qu’international.
Beaucoup de projets ont été
réalisés, d’autres le seront et
d’autres encore viennent d’être
lancés.
Ces quelques actions sont le résultat
d’un système qui a été imposé
par l’activité pétrolière à travers
le monde, vu le prix élevé de son
produit et une concurrence toujours
menaçante.
Ce développement garantira,
nous en sommes persuadés, notre
part du marché dans l’activité
du forage et du work over.
Ce, au moment où de grandes
multinationales représentent une
menace permanente en matière de
concurrence.
Permettez-moi, au nom du
partenaire social, de vous exprimer
à vous ainsi qu’à votre staff, notre
reconnaissance pour les efforts que
vous avez déployés dans un climat
de pression permanente. Ces actions
permettront à notre Entreprise
d’être assise sur une base solide,
comme vous nous l’avez toujours
soutenu dans vos différentes
interventions, M. le Président.
Vous aurez remarqué, M. le
Président, que le partenaire social
a adhéré pleinement à votre
programme, comme cela a été
confirmé dans nos différents écrits.
Je ne terminerai pas mon
intervention sans vous rappeler
qu’une action consignée dans
notre rencontre du 14 décembre
2008, entre le partenaire social
et la Direction générale, n’a
malheureusement pas été réalisée ;
c’est celle relative à l’augmentation
des salaires. Nous reconnaissons
votre accord de principe, mais nous
souhaitons que cette action soit
consignée dans votre passation de
consignes pour rouvrir ce dossier
au moment opportun. Comme je
souhaite que la nouvelle équipe
dirigeante inscrive une action
urgente dans ses programmes, celle
relative à la réhabilitation de nos
bases de vie dont la situation est
préoccupante.
Je m’adresse à notre nouveau
Président-Directeur Général, au nom
des travailleuses et des travailleurs
de l’ENTP, pour le féliciter à
l’occasion de sa nomination à la tête
d’une Entreprise qui ne lui est pas
étrangère, tout comme son staff
dirigeant avec qui il a déjà eu à
travailler.
M. le Président, nous vous tendons
la main pour hisser ensemble notre
Entreprise à un niveau toujours
meilleur. Nous vous assurons de
notre entière collaboration et de
notre disponibilité pour le bien de
tous.
Merci pour votre aimable attention,
Mesdames, Messieurs. ».
Par : Mustapha Bahriz
ENTP Le Journal N°75
CER T IFIÉE QHSE
11

Les membres du Conseil
d’administration partagent
la célébration
du 24 Février
avec les travailleurs
de l’ENTP
Les TP 213 et 199 au programme de la visite
La Direction Générale de l’ENTP
a saisi l’occasion de la tenue
du Conseil d’administration
à Hassi-Messaoud, la veille de la
commémoration de la nationalisation
des hydrocarbures et de la création
de l’UGTA, pour convier les membres
du Conseil d’administration à prendre
part à la célébration de ce double
anniversaire au sein de l’Entreprise.
Les membres du Conseil ont eu
le loisir de constater de visu, loin
des chiffres et autres infographes,
l’état d’avancement du programme
d’investissements qu’ils ont soutenu
et approuvé trois années durant.
Durant la matinée du 24 Février,
MM. Touami, Djellas, Hamani,
Baghdad et les deux commissaires
aux comptes, MM. Tayebi et Daoudi,
accompagnés du Président-Directeur
Général, de l’ensemble du staff
dirigeant et des représentants des
travailleurs, portant leurs effets de
sécurité (casque, gants, chaussures
de sécurité et combinaison), se sont
rendus au chantier TP 213 puis au
TP 199, situés dans le périmètre de
Hassi-Messaoud.
Sur le site du TP 213, les invités,
reçus par un comité d’accueil, avec
à leur tête le directeur work over,
ont subi l’induction HSE de routine,
puis ont été mis au courant de la
date de mise en service de l’appareil,
c’est-à-dire le 27 novembre dernier,
et des puits forés à ce jour, au
12 ENTP Le Journal N°75
CER T IFIÉE QHSE
nombre de trois. Après avoir écouté
quelques explications techniques sur
l’appareil, les visiteurs ont procédé
à l’inspection de l’ensemble des
installations du chantier, à savoir les
cabines et moteurs SCR et les bacs à
boue. Sur le plancher, les membres
du Conseil d’administration ont été
impressionnés lors de l’inspection
de la cabine de pilotage de dernière
génération. De cette cabine, le chef
de poste peut, désormais, piloter
l’ensemble des opérations avec la plus
grande aisance.
Pour rappel, le TP 213 est un appareil
de forage de type Ideal Rig fabriqué
par National Oil Well Varco. Il jouit des
dernières avancées technologiques
et est doté de la Top drive. A l’issue
de la petite ronde sur le plancher où
les invités avaient pu observer de
près les manœuvres de l’accrocheur
et des ouvriers lors d’une opération
de changement de tige, M. le P-DG a
fourni d’amples informations sur les
commandes à distance (panel du tool
pusher), dans le cas où un problème
de disfonctionnement quelconque
venait à se déclarer au niveau des
autres panels de commande, qui
permettent la fermeture à distance du
système de sécurité des BOP.
Le respect de l’environnement en
ligne de mire
Au TP 199, qui se situe non loin du
premier appareil visité, les invités
ont été accueillis par le Directeur
forage et le staff opérationnel du
chantier, qui ont procédé aux mêmes
formalités d’usage. M .le P-DG a tenu
à encourager ces deux jeunes équipes
et a pris le soin de le formuler noir
sur blanc sur le registre réservé à
cet effet. Il a exprimé sa satisfaction
quant à l’esprit d’équipe qui règne
sur le TP 199. Dans le même temps,
il a exhorté les travailleurs à plus de
prudence pour les prochains DTM,
en raison de l’accident enregistré
lors de la dernière opération de
démontage, transport et montage.
M. Acila a également appelé les
responsables du chantier à demeurer
à l’écoute du client « pour amener
ce collectif à réaliser de meilleures
performances dans le strict respect de
l’environnement ».
La jeune équipe du TP 213 a, elle
aussi, été félicitée pour la bonne
ambiance de travail au sein du
chantier. A l’adresse de ces jeunes
foreurs, M. Acila a mis en avant les
performances déjà réalisées et le
bon fonctionnement de cet appareil
neuf, les invitant à plus de prudence
et leur souhaitant de figurer parmi
les équipes qui réaliseront le plus de
records de journées travaillées sans
accidents.
De son côté, M. Touami a tenu
à marquer son passage sur le
TP 213 en rédigeant quelques mots
d’encouragement à l’attention de
l’équipe du TP 213, « porteuse

d’espoir », selon lui, et pour laquelle
il a exprimé son souhait de continuer
dans l’élan des performances déjà
réalisées et qui débouchera sur une
meilleure productivité.
La base industrielle était au
programme de la visite. Dans
l’après-midi, les invités et leurs
accompagnateurs ont sillonné les
divers infrastructures de la Direction
de la maintenance pétrolière, dont
la plate-forme de revamping, puis
l’atelier des organes de sonde qui
a pour principales missions, la
rénovation des treuils, des tables
de rotation, des pompes à boue etc,
l’atelier de fabrication des pièces de
rechanges, à échange standard, pour
le compte de l’ENTP et pour les autres
Entreprises. Au niveau de cet atelier,
des discussions ont porté sur le type
des pièces fabriquées, le traitement
thermique des aciers et la rentabilité
du nouvel équipement de tour. Dernier
atelier visité, celui des moteurs
industriels qui effectue également la
rénovation des moteurs.
Au passage, M. le P-DG leur a fait
visiter l’installation du nouvel espace
de travail de l’ERP, doté de toutes les
commodités et composé de sept salles
de travail et d’une salle de formation.
Il a, à cette occasion, félicité les
l’équipes chargées de la concrétisation
de ce projet dont le délai de réalisation
est fixé à douze mois.
La délégation a visité le parc roulant
de la Direction du transport, qui
s’étend sur une immense superficie.
Cette visite a permis aux membres
du CA de voir les nouveaux camions
tracteurs de marque Mercedes,
récemment acquis, ainsi que le grand
nombre de véhicules et engins dont
dispose cette structure, pour assurer
les DTM notamment.
Sports, expositions et chants targuis
Outre les activités sportives ordinaires
(pétanque, billard, baby-foot, Pingpong),
le Département des œuvres
sociales et le partenaire social,
qui ont veillé au bon déroulement
des festivités du 24 Février, ont
organisé des tournois de football en
collaboration avec la Ligue de Ouargla,
de volley-ball avec la participation
des associations d’enseignants de
Hassi-Messaoud et de basket-ball avec
l’équipe représentante de Naftogaz.
Au programme de ces activités qui ont
duré une semaine, des jeux de société,
dont le Domino et les jeux de cartes.
A l’instar de l’année dernière, les
travailleurs de l’ENTP ont pu admirer
les véhicules de marques diverses
exposés à l’entrée de la base de vie
du 11-Décembre 1955 : Renault,
Peugeot, Chevrolet, Hyundai, Toyota
et Ford. Des offres spéciales et des
propositions de vente par facilité de
paiement de matériel informatique
étaient proposées par SOS Mobile
Alger. L’Entreprise Nationale des
Arts Graphiques (ENAG), toujours au
rendez-vous, a marqué sa présence
par une gamme de livres publiés par
cette Maison d’édition publique.
Avant le début de la cérémonie de
remise des trophées et des médailles
programmée durant la soirée au
restaurant 2000 de la base de vie de
Hassi-Messaoud, les invités de l’ENTP,
accompagnés de leurs hôtes, se sont
promenés dans les grandes artères
de cette base et visité les stands
d’exposition.
Après les mots de bienvenue du
Président-Directeur Général et des
représentants du partenaire social, les
invités à cette cérémonie grandiose
ont eu droit à une impressionnante
démonstration de karaté, exécutée
par une quinzaine de jeunes karatékas
du club Noudjoum El-Djanoub de
Hassi-Messaoud, avec à leur tête
Melle Bouarara, double championne
d’Algérie de karaté. La soirée a été
égayée par deux troupes musicales,
les amateurs de Hassi-Messaoud et la
troupe folklorique « TADRART » venue
spécialement de Djanet, aux fins fonds
du désert, entonner d’envoûtants et
majestueux airs targuis, jusqu’à une
heure tardive de la nuit.
Dans le cadre de la commémoration
des festivités du 24 Février, la Base
des vergers de Birkhadem a organisé
diverses activités sous la férule du
responsable des œuvres sociales.
Plusieurs tournois de jeux de société
ont eu lieu, tels que la pétanque,
les dominos, les jeux d’échec et le
scrabble. Il est à noter, l’appréciable
participation du personnel féminin aux
tournois de jeux d’échec et scrabble.
Par ailleurs, une rencontre de football
qui a opposé l’équipe de l’ENTP à celle
de l’ENVNH (Entreprise de la ville
nouvelle de Hassi Messaoud) a été
organisée au stade de Baraki.
Par : H.M.
ENTP Le Journal N°75
CER T IFIÉE QHSE
13

QHSE
Campagne de sensibilisation sur les risques routiers
L’accident de la route
n’est pas une fatalité…
Ces accidents récurrents,
devenus l’une des
préoccupations majeures
de la direction de l’Entreprise,
appellent, à plus d’un titre, tous
les acteurs à doubler d’efforts afin
d’éradiquer ce fléau considéré
comme la première cause de
mortalité au sein de l’Entreprise.
Le bien-être, la sécurité et la santé
de notre personnel sont l’affaire
de tous, du plus haut niveau
hiérarchique jusqu’au plus bas.
Une attention accrue doit lui être
accordée. Pour ce faire, la direction
s’est engagée solennellement à
prendre en charge la prévention
du risque routier et à soutenir les
dispositifs de sécurité déjà mis
en place, dont la formation à la
conduite défensive et le système de
la GMV, auxquels s’ajoute un large
14 ENTP Le Journal N°75
CER T IFIÉE QHSE
programme de sensibilisation sur
les risques liés à la conduite, dédié à
tous les employés conducteurs.
La direction QHSE, en collaboration
avec la direction du transport,
a lancé une campagne dans ce
sens, avec pour première cible les
500 chauffeurs, toutes catégories
confondues, que compte cette
direction. La première séance a
eu lieu le 19 avril, au sein même
de cette structure. Elle a vu la
participation de 36 chauffeurs
routiers.
La séance a été ouverte par
M. Khebbat, directeur QHSE, qui a
expliqué, dans un langage simple,
que la sécurité des personnels
primait la performance. Il arguera
que l’Entreprise, en déplorant des
pertes humaines, enregistre des
pertes. M. Khebbat dira que le
Durant l’exercice
2008, l’Entreprise a
enregistré 13 accidents
de la route et déploré
la mort de deux
agents. Les différentes
investigations menées
par les services
concernés indiquent
que le non-respect du
code de la route et
l’excès de vitesse sont
les principales causes
de cette hécatombe.
souci du bien-être du travailleur est
loin d’être celui de la seule ENTP,
tant il s’inscrit dans la stratégie de
l’ensemble du Groupe Sonatrach. Il
informera les chauffeurs présents
que la direction leur réservait le
droit de refuser le travail, « dans
le cas où un danger mettait leur
vie ou celles des autres en péril ».
Il précisera, toutefois, que ce refus
« doit être réfléchi et responsable »,
pour éviter d’ouvrir la voie à
quelque abus. Le directeur QHSE
insistera sur la responsabilité de
chacun dans cette lutte contre la
survenance des accidents de la
route : « La préservation de votre
vie et de votre santé est d’abord
votre devoir. Pensez à vos familles à
chaque fois que vous montez dans
votre véhicule ; pensez-y surtout dès
que l’idée d’appuyer encore plus sur
l’accélérateur vous effleure la tête ».

M. Khebbat a néanmoins admis
que les systèmes mis en place
n’étaient pas encore applicables à
tous les niveaux et que l’état des
routes nationales laissait à désirer.
« Cela dit, a-t-il insisté, il faut
cesser de chercher des prétextes,
car tous les sondages effectués par
différents organismes nationaux
et internationaux convergent »,
allusion au facteur humain, à
l’origine de plus de 90% des
accidents de la route.
MM. Benzaoui, responsable QHSE,
et Zegouani, superviseur HSE,
sont également intervenus. Ces
deux experts du comportement
routier des chauffeurs, ont expliqué
que « la conduite et loin d’être
une fatalité » : « C’est un acte de
civisme ! », ont-il insisté, avant
d’expliquer que les accidents de la
route, dont la plupart est due à des
Qu’est-ce que la GMV ?
La GMV signifie la gestion des
mouvements en sécurité des
véhicules. C’est un système qui
a pour objectif d’organiser et de
gérer les mouvements de tout
le parc roulant de l’Entreprise, y
compris les véhicules de la soustraitance.
Il impose la vérification
systématique de tous les engins et
véhicules avant chaque utilisation
et comprend la vérification
des accessoires d’arrimage et
de levage. Ces opérations de
vérification, listées et validées,
sont scindées en deux étapes : le
contrôle mécanique journalier qui
comprend les huiles, les freins,
l’état des pneus, l’éclairage, etc.,
et le contrôle HSE qui consiste
en la vérification du moteur,
de la boîte à pharmacie, des
extincteurs, du cric, du triangle
négligences, nécessitaient que l’on
fasse attention à chaque seconde
pour les éviter. Les intervenants
se sont longuement étalés sur les
statistiques mondiales de ce fléau
qui gangrène nos routes, ont projeté
des simulations et des reportages
sur des accidents mortels réels
et mis l’accent sur leur influence
sur le moral du personnel et de la
hiérarchie. MM. Benzoui et Zegouani
ont rapporté quelques expériences
vécues dans d’autres Entreprises
dans ce domaine.
Durant les débats, les chauffeurs
ont soumis une panoplie de
préoccupations liées à la bonne
de signalisation, des certificats
de conformité des accessoires de
levage et d’arrimage, ainsi que le
contrôle de la conformité de tous
les documents de bord, c’est-àdire
la carte grise, le permis de
conduire, la police d’assurance
et l’autorisation de transport de
gasoil.
Ce système qui sera implanté
au fur et à mesure dans chaque
structure, permettra la définition
exacte des responsabilités en cas
d’incident.
Une fois toutes les vérifications
approuvées et signées par le
conducteur, puis validées par
le chef d’équipe, le superviseur
HSE peut enfin établir sa GMV
en rappelant au conducteur les
directives SHE et en l’appelant au
strict respect du plan de trajet.
exécution de la tâche qui leur est
dévolue. « Ces soucis seront prises
en charge avec l’implantation
du système GMV », a rassuré
M. Benzaoui.
Plus de quatre groupe de 36 et
18 agents ont été sensibilisés
durant cette campagne. Ces
ateliers s’étendront à l’ensemble
des employés de l’Entreprise
conducteurs de véhicule et à tous
les niveaux, afin qu’eux aussi
soient informés de la politique de
l’ENTP qui place la sécurité et la
vie du travailleur au-dessus de
la « performance à tout prix ».
C’est l’axe principal du plus grand
programme jamais lancé par le
Groupe Sonatrach, le Safe Behavior
Programme, pour lequel sera
consacré un article détaillé dans
la prochaine édition de ENTP Le
Journal.
Par : H.M.
ENTP Le Journal N°75
CER T IFIÉE QHSE
QHSE
15

QHSE
16 ENTP Le Journal N°75
CER T IFIÉE QHSE
Exercice de
simulation à
l’incendie et
évacuation
médicale
d’urgence
Deux coups
longs
retentissent.
L’alarme
résonne
prélude à
l’évacuation
d’urgence
du lieu de
travail. Les
aiguilles de
la montre
indiquent
10h03mn.
Dans la matinée du 2 mars,
les travailleurs du siège
de la Direction générale
de l’ENTP, pour la plupart rompus
à cet exercice de simulation,
connaissent l’attitude à adopter :
évacuer dans le calme vers le point
de rassemblement, en laissant les
bureaux ouverts. Quant à ceux
qui vivaient cette expérience pour
la première fois de leur vie, ils
paraissaient rassurés à la vue de
leurs collègues aguerris agir sans
paniquer et dont ils suivaient les
gestes à la lettre.
Une fois l’alerte donnée, un agent
de l’équipe réseau incendie met
les pompes des moteurs de la
station réseau incendie de la base
industrielle à haute pression, tandis
que, dans la minute qui suit, ses
collègues motorisés, qui sillonnent
sans cesse la base, arrivent les
premiers sur le lieu de l’incendie,
pour une mission de reconnaissance.
Ces derniers n’en prêtent pas moins
une main forte à l’équipe déjà entrée
en action. La lutte contre le feu qui
a pris dans un bureau commence
à l’aide de l’extincteur à poudre.
Les agents de surveillance, avertis
du lieu de l’incendie, dirigent les
secours et s’assurent que la voie
des portails principaux est dégagée
pour que la circulation ne soit pas
entravée durant le déroulement de
l’opération d’extinction du feu.

Les travailleurs du bloc siège
- environ 90 -, regroupés à
une trentaine de mètres de là,
suivent ce spectacle aussi rare
qu’impressionnant, à partir du
point de rassemblement, et dont les
acteurs sont les pompiers qui sont
entrés en scène 5 minutes à peine
après que l’alerte eut été donnée.
Un délai jugé appréciable par la
hiérarchie. L’équipe d’intervention
contre les incendies, appartenant
à l’Entreprise, s’est déplacée du
poste de secours de la base vie du
11 Décembre 1955. Une quinzaine
de pompiers se mettent à l’œuvre
illico, chacun jouant pleinement son
rôle dans ce scénario de simulation
d’incendie et d’évacuation médicale
en urgence d’un blessé. Un premier
groupe se charge de l’extraction
de la victime, pendant qu’un
deuxième prépare l’acheminement
de la lance d’incendie LDT du
camion à travers le tuyau de 20 à
30 mètres vers le lieu de l’incendie.
Un troisième s’attelle à tirer sur
la deuxième lance du camion - la
lance Ø 45 - et accourt vers le lieu
des opérations. Pour ne pas être à
court d’eau, un quatrième groupe
procède à l’alimentation de la
réserve du camion à partir du poteau
d’incendie.
L’arrivée de l’ambulance du
Centre médical de santé de la base
industrielle s’est effectuée sept
minutes après l’alerte. L’évacuation
du blessé vers le CMS a pris une
minute.
A la fin de cet exercice de simulation
qui dura 18 minutes, selon le
chronomètre de l’agent chargé du
calcul du timing et de l’évaluation
de l’opération, plusieurs travailleurs
ont eu l’occasion, sur le lieu même
du rassemblement, d’apporter leur
remarque quant au déroulement de
cet exercice. Ainsi, il a été relevé
le problème du retentissement de
la sonnette d’alarme qui n’a pas
été entendu au deuxième étage
du bloc. Recommandation a été
faite d’installer une autre sirène à
cet étage. Il a été noté également
que quelques personnes n’avaient
pas été initiées à l’utilisation
des extincteurs et des robinets
d’incendie armés (RIA) posés à
l’entrée des blocs. Les responsables
de cette opération ont remarqué
l’absence de panneau indiquant
le lieu du rassemblement et
l’éloignement de la borne d’incendie
se trouvant à plusieurs mètres du
lieu de stationnement du camion
d’incendie. A la fin de cette
sensibilisation, le personnel a eu
droit à un rappel des consignes et
des mesures de sécurité en situation
d’urgence.
Depuis janvier dernier à ce jour,
plusieurs exercices qui s’inscrivent
dans le cadre du plan de mesures
d’urgence du 1 er semestre, dicté
par les trois référentiels de
certification de l’Entreprise, ont été
organisés par le Département de la
sécurité industrielle. L’évaluation
de ces simulations effectuée à la
Direction des finances et de la
comptabilité (pour un incendie au
niveau de l’office), à la Direction
de l’hôtellerie et des moyens
communs (pour une fuite de
gaz au niveau du restaurant), à
la Direction du transport (pour
déversement et incendie), aux
magasins de la Direction des achats
et de la gestion des stocks (pour
incendie et évacuation médicale)
et à l’unité des équipements
tubulaires (pour fuite de gaz),
a recensé quelques anomalies
pour lesquelles des améliorations
s’imposent. Cette évaluation a
relevé les défaillances suivantes :
omission de mettre hors service
l’alimentation en courant électrique
des blocs au début des simulations;
absence du panneau indiquant
les points de rassemblement ;
présence de véhicules dans les
lieux interdits au stationnement ;
absence d’uniformité de l’affichage
concernant le code d’alerte ;
sensibilisation insuffisante auprès
ENTP Le Journal N°75
CER T IFIÉE QHSE
QHSE
17

QHSE
du personnel à l’utilisation des
équipements anti-incendie (les
extincteurs et les RIA).
Il a été recommandé de désigner
une équipe de feu au sein de chaque
structure, de conduire l’ensemble du
personnel à réagir plus rapidement
lors de ces simulations et, enfin,
d’initier le personnel sous-traitant
aux consignes de sécurité.
Moyens de l’Entreprise
Pour plus d’efficacité et afin de se
prémunir contre tout sinistre, notre
Entreprise dispose de trois postes
de secours. Le plus important se
situe dans l’enceinte de l’ancienne
Base Nord, muni de camions d’une
capacité de 12 m3 pour l’un et de
3,5 m3 pour l’autre et composé d’un
personnel omniprésent de 8 agents
d’intervention au moins. Les deux
autres postes se trouvant à la base
logistique et la base de vie T32, sont
dotés chacun d’un camion d’une
capacité de réserve d’eau de 3,5 m3 .
Dans le cas où un grand incendie
devait se déclarer, les trois autres
unités de l’Entreprise seraient
prévenues. Si cela ne suffisait pas,
il serait fait appel aux pompiers et
aux diverses unités de lutte antiincendie
des autres Entreprises
du secteur et des régions voisines,
pour prêter main forte aux unités
d’intervention de l’ENTP.
18 ENTP Le Journal N°75
CER T IFIÉE QHSE
La base industrielle est équipée d’un
important réseau de lutte contre les
incendies, dont la station se trouve
à proximité du site revamping de
la même base. Cette station, qui
contient en permanence une réserve
d’eau gigantesque de 3030 m 3
dans ses bacs, est constamment
alimentée à partir d’un puits distant
de 4 mètres. La station fonctionne à
l’aide d’une pompe de maintien de
pression à 8,2 bars. Pour les débits
plus importants, une pompe de
10 HP électrique est actionnée. Les
moteurs diesel fonctionnent grâce
à une pompe de grande puissance
dont le débit est de 330 m3 /heure.
Celle-ci dispose d’un groupe
électrogène, pour parer à toute
coupure du courant électrique.
La longueur de la canalisation du
réseau incendie qui équipe cette
base est de 6 890 mètres, dont
3 140 mètres de tubage enterrés,
avec une variante de diamètre 9 5/8,
Ø 8’’, Ø 6’’, Ø 4’’ et Ø 2 ½.
Le second réseau incendie se trouve
à la base 11 Décembre 1955.
Il contient une réserve d’eau de
200 m3 et est muni d’une pompe
électrique de maintien de pression
à 8,2 bars de 150 m3 /heure et d’une
pompe diesel d’une puissance de
180 m3 /heure. La longueur de son
tubage est de 4 061 mètres, dont
586 mètres sous terre, avec une
différence de diamètre de 7’’ et
de 4’’.
Plus de 2 000 détecteurs de fumée
ont déjà été installés à l’ENTP et
environ 3 000 autres seront placés
d’ici la fin de l’année 2009.
Par : H.M.

Deuxième chantier
de l’Entreprise à avoir dépassé
deux ans d’activité sans accident
Bravo au collectif
Statistiques au 31 mars 2009 :
du TP 160 !
NOMBRE Appareil Date du dernier accident Nombre de jours sans AT Direction
1 TP 197 05/12/2006 836 DWO
2 TP 160 30/03/2007 721 DF
3 TP 196 11/06/2007 650 DWO
4 TP 158 29/06/2007 542 DF
5 TP 186 06/08/2007 595 DWO
6 TP 179 26/09/2007 545 DWO
7 TP 130 07/11/2007 504 DF
8 TP 139 20/11/2007 491 DWO
9 TP 178 04/02/2008 417 DF
10 TP 182 06/02/2008 415 DF
11 TP 173 10/02/2008 411 DWO
12 TP 184 20/04/2008 341 DF
13 TP 177 21/05/2008 310 DWO
14 TP 129 11/07/2008 260 DF
15 TP 181 12/07/2008 259 DF
16 TP 183 24/07/2008 247 DF
17 TP 202 26/07/2008 245 DF
18 TP 162 25/08/2008 216 DF
19 TP 175 09/09/2008 202 DWO
20 TP 195 13/09/2008 198 DWO
21 TP 199 22/09/2008 189 DF
22 TP 188 24/09/2008 187 DWO
23 TP 190 20/06/2008 181 DWO
24 TP 185 10/10/2008 171 DF
25 TP 169 15/10/2008 166 DF
26 TP 192 20/10/2008 161 DWO
27 TP 128 25/10/2008 156 DF
28 TP 194 27/10/2008 154 DF
29 TP205 04/11/2008 147 DWO
30 TP 201 05/12/2008 116 DWO
Le 31 mars, les membres du chantier
TP 160 ont, à leur tour, battu le record
de deux années d’activité sans aucun
accident, défi lancé par la Direction
générale. Ce collectif relevant de la
Direction du forage est le deuxième
collectif de l’Entreprise à avoir réalisé
cette belle performance de 721 jours
d’activité sans le moindre accident. Une
performance encouragée par l’Entreprise.
Le dernier accident enregistré par
l’équipe du TP 160 remonte au 30 mars
2007, s’inscrivant en deuxième place du
podium après le chantier de work over, le
TP 197, qui maintient sa place de leader
dans cette compétition avec 836 jours
sans accident depuis le 5 décembre 2006.
La troisième place revient au TP 196,
avec 650 jours.
Comme l’indique le tableau ci-dessous,
plus de onze collectifs ont dépassé la
barre d’une année sans enregistrer le
moindre accident durant l’exercice de leur
activité. Douze autres ont réalisé plus de
six mois de travail dans des conditions de
sécurité absolue.
Ces chiffres sont la preuve irréfutable de
l’enracinement de la culture HSE dans les
esprits de nos personnels activant sur les
nombreux chantiers de l’ENTP.
Par : Mustapha Bahriz
ENTP Le Journal N°75
CER T IFIÉE QHSE
QHSE
19

FORAGE & WORK OVER
Les collectifs des appareils TP 190, 186 et 188 relevant de
la Direction Work Over viennent de réaliser des opérations
complexes de DTM dans des délais beaucoup plus cours
que ceux fixés par l’Entreprise et ce, sans le moindre incident. La
meilleure performance a été enregistrée aux frontières libyennes,
plus précisément à Meriksen /S’tah dans la région d’In Aménas, par
les membres du chantier TP 190 qui ont gagné la localité du puits
ALRAR # 34, se trouvant à 75 kilomètres du puits MRK # 3, en trois
jours et deux heures - du 2 avril à 00h00 au 5 avril à 2h00. Dans
la région de Gassi Touil, à 150 kilomètres de Hassi-Messaoud, le
collectif du TP 186 a parcouru les 10 kilomètres qui séparent le puits
Equipe du TP 190
GT # 4 du puits GT # 35, en trois jours et deux heures - du 7 avril
à 7h00 au 10 avril à 9h00. Les
Les collectifs
membres de l’appareil TP 188
ont réalisé, de leur côté, leur
DTM en trois jours et six heures
du 3 avril à 00h00 au 7 avril à
6h00 , pour atteindre le puits
NRA # 4. La distance qui sépare
ce puits du puits NR# 49 est de
8 kilomètres.
20 ENTP Le Journal N°75
CER T IFIÉE QHSE
Equipe du TP 186
Equipe du TP 188
félicités
Ces performances ont pu
être accomplies grâce à
l’implication, la détermination
et la conjugaison des efforts des
50 agents constituant l’équipe
de chaque chantier, environ
30 agents de la Direction des
opérations et 20 autres de la
Direction transport. Telle une
fourmilière, chacun de ces
travailleurs a su parfaitement exécuter sa tâche sous les directives
de sa hiérarchie, c’est-à-dire le chef de chantier, dont la principale
mission est la supervision et l’avancement des travaux, le
superviseur HSE, qui a pour mission de sensibiliser le personnel aux
consignes de sécurité lors des safety meeting et de coordonner le
mouvement des moyens de transport dont les opérations de levage
des colis. Enfin, le chef d’équipe transport assure, entre autres, la
surveillance des travaux de manutention des colis.
TP 190, 186 et 188
performances
DTM louables
Aux fins de féliciter et d’encourager ces trois collectifs, M. Messaoudi,
directeur Work Over, a tenu à transmettre ses félicitations à ces
travailleurs méritants, à travers Le Journal d’Entreprise, exhortant
le reste des équipes à suivre l’exemple de ces trois rigs, voire à
faire mieux : « Décidément, vous venez de démontrer, une fois de
plus, que les limites des capacités de nos équipes sont loin d’être
atteintes et nous en sommes fiers. Les exploits que vous avez
réalisés ont été rendus possibles grâce à votre compétence, votre
sens du professionnalisme, votre engagement et votre courage
de relever les défis. Les aptitudes des chefs de chantier dans le
domaine de la planification et de l’organisation et la participation
active des équipes de transport, ainsi que celle des superviseurs, se
sont traduites par cette formidable réussite qui nous honore tous
et vous distingue des autres collectifs qui ont réellement besoin de
facteurs qui stimulent l’émulation en leur sein. C’est ce que vous
leur avez généreusement fourni.»
Par : H.M.

Samira,
ou le quotidien
d’une femme foreur
Samira Azzoune, 28 printemps,
ingénieure en forage pétrolier,
a rejoint les effectifs de l’ENTP
en 2004. Mais, elle n’occupe pas
un poste ordinaire pour une
femme de sa génération, dans les
bureaux des activités de soutien
ou au niveau des ateliers ou
des bases industrielles ; elle est
assistante maître sondeur sur un
des chantiers implantés au cœur
du rude désert : le TP 169. Samira
emboîte ainsi le pas à une autre
femme foreur, Safia Bourougâa, qui
occupe la très sensible fonction de
maître sondeur.
Le 5 février dernier, une
délégation lui a rendu visite
dans le cadre des activités de
l’Observatoire féminin à son lieu
de travail qui se trouve à plus de
16 km de Hassi-Messaoud, pour
s’enquérir des conditions de travail
et de l’ambiance générale dans son
milieu professionnel où elle évolue
au quotidien. La délégation était
constituée de M. Kasri, représentant
du partenaire social, Mmes Houria
Grainat, membre de l’Observatoire
féminin, Samira Derouiche, déléguée
des œuvres sociales, ainsi que
la représentante de la Direction
Business Development.
Samira s’approche de nous,
emmitouflée en cette journée d’hiver
ensoleillée mais frisquette. De loin,
avec sa stature d’athlète, il n’est
pas du tout aisé de la distinguer des
hommes. Il est midi.
Notre arrivée coïncide avec l’heure
de la relève et des passations de
consignes. Samira vient à peine de
terminer ses 12 heures d’affilées de
travail sur plancher.
Pressée de réintégrer sa chambre
pour se rafraîchir, se débarbouiller
et se débarrasser de la boue qui
éclabousse sa combinaison, Samira
ne consent pas moins à nous
consacrer un moment pour répondre
à nos questions. Elle nous explique
que les rapports qu’elle entretient
avec l’ensemble de son équipe sont
empreints de convivialité, au point
que la réaction de ses subordonnés
à ses directives journalières «est
très positive », nous dit-elle tout
de go. Samira nous confirme, très
à son aise, qu’elle ne rencontre
aucune insubordination ou quelque
contrariété due à son appartenance
à la gent féminine. Le fait qu’elle
soit l’unique femme sur ce chantier
de plus de 50 hommes ne pose plus
problème à présent. Aujourd’hui,
elle se remémore, sourire en coin,
l’étonnement qui se lisait sur le
visage de ses collègues les premiers
jours de son arrivée sur le chantier.
« Maintenant, ces hommes sont
accoutumés à ma présence.», nous
lance-t-elle, rassurée.
Abordant le sujet de son intégration
à l’Entreprise, Samira nous confie
que cela remonte à la signature
de sa lettre d’engagement en 4e
année d’études universitaires.
Cela s’est passé en juin 2004, dans
l’enceinte même de l’Université
M’hamed Bougara de Boumerdès,
nous explique-t-elle. Plus de
18 étudiants de sa promotion,
achevant leurs études à la Faculté
des Hydrocarbures et de la Chimie,
avaient été approchés par des
représentants de l’Entreprise
Nationale des Travaux aux Puits,
« une importante Entreprise
algérienne de forage en quête de
nouvelles recrues », leur avait-on
fait savoir. Pour les convaincre de
se jeter dans le bain, M. Khebbat,
un des représentants de l’ENTP,
à l’époque directeur du centre de
formation, les avait harangués,
s’étalant sur les vertus de cette
démarche qui se voulait fondatrice
d’une nouvelle génération de
foreurs, et les motiva en leur offrant
une carrière intéressante et un
ENTP Le Journal N°75
CER T IFIÉE QHSE
FORAGE & WORK OVER
21

FORAGE & WORK OVER
avenir professionnel sûr, avant
même que ces futurs foreurs n’aient
terminé leurs études universitaires.
La question du stage était, du coup,
réglée d’avance. Le représentant
de l’ENTP avait abordé le sujet des
formations qui allaient être assurées
parallèlement à leur activité
professionnelle, dès l’intégration
des nouvelles recrues au sein de
l’Entreprise, explique encore Samira.
Une fois l’expérience acquise après
quelques années d’exercice, avait-il
conclut, les 18 concernés allaient
enfin pouvoir accéder à ce poste de
prestige dans le domaine du forage
pétrolier, maître sondeur, connu
aussi sous le nom de « chef de
poste ».
C’est mue par un sentiment de
détermination doublé de curiosité
que Samira posera, pour la première
fois, ses pieds sur un chantier de
l’ENTP. C’était en juillet 2004. Sur le
TP 169, elle eut à se familiariser sur
le terrain et en-dehors de ses cours
théoriques, avec les fonctions qu’elle
était appelée à exercer.
Les encadreurs de l’ENTP avaient
suivi l’évolution de ces 18 étudiants,
de la 4e année universitaire jusqu’à
la fin de leur cursus. Samira avait
soutenu son mémoire en juin 2005,
en présence de M. Fourloul qui avait
pris les rênes du centre de formation
de l’Entreprise. Son mémoire de
fin d’études d’ingéniorat porte sur
« l’étude de l’instabilité des parois
du drain lors de la phase finale de
forage du puits OMKZ », situé aux
alentours de Haoudh El-Hamra. Elle
y avait effectué son stage pratique
de mise en situation professionnelle.
22 ENTP Le Journal N°75
CER T IFIÉE QHSE
Recrutée en qualité d’assistant
maître sondeur, elle s’est vue
confier toutes les tâches relatives
aux diverses fonctions qu’induit un
appareil de forage, et cela dès sa
première année d’activité. La jeune
foreuse assumera, trois années
durant, le poste pour lequel elle a
été recrutée. Elle seconde le maître
sondeur, procède à la vérification
de toute la partie hydraulique de
l’appareil, dont les bacs à boue et
les pompes de forage, et supervise
les différents travaux des ouvriers et
manœuvres opérant sur le chantier.
Au moment de notre visite, Samira
était en période de mise à l’essai
depuis plus de trois mois et attendait
sa confirmation dans sa nouvelle
fonction « maître sondeur ».
Notre jeune foreuse était éprouvée
par la fatigue et prise de sommeil.
Ces paupières devenant lourdes,
nous écourtons l’entretien pour la
laisser se reposer. Et, en dépit de
sa longue nuit éreintante, Samira
parcourt plus de 200 mètres à
pas cadencés pour rejoindre le
camp de forage. Elle doit faire vite
pour déjeuner car elle ne veut pas
retenir le maître d’hôtel au-delà
de 13 heures, bien qu’elle sache
pertinemment que, conscient des
aléas de l’activité sur un appareil de
forage, ce dernier ne la rabrouerait
pas.
Après le déjeuner, Samira regagne
sa chambre, bien rangée, pour
tomber dans les bras de Morphée.
Quelques heures de sommeil qui
lui permettront de reprendre des
forces. A 18 heures tapantes, son
portable – converti en réveil pour
la circonstance – sonne. En cette
fin d’après-midi, où le soleil décline
jusqu’à se perdre derrière les dunes
ocres de Hassi-Messaoud, Samira
se dirige vers un monticule non loin
du camp, que tout le monde sur le
TP 169 surnomme « le taxiphone ».
C’est le seul endroit dans les
alentours à capter un soupçon de
champ électromagnétique pour
pouvoir téléphoner. Et, même au
sommet de cette dune - qui fait le
bonheur des travailleurs opérant
dans ces zones reculées , il faut avoir
de l’entregent pour voir s’afficher
quelques barres sur l’écran du
portable en dirigeant celui-ci avec
la dextérité d’un sourcier. Une fois
trois barres affichées, Samira pourra
enfin contacter les siens et entendre
leur voix. Le soir, elle dîne, puis se
prépare à reprendre son service de
nuit. Jusqu’au lendemain midi…
Par : Hayette Manane

L’Ambassadeur
d’Algérie à Oman
rend une visite de courtoisie
aux équipes des rigs
57 et 90
Son Excellence l’Ambassadeur d’Algérie au
Sultanat d’Oman, M. Tayeb Saâdi, s’est rendu le
28 janvier dernier sur les chantiers de l’Entreprise
ENAFOR LLC (rigs 57 et 90), qui opèrent aux tréfonds du
désert omanais. Cette visite de deux jours, programmée
à la demande de M. l’Ambassadeur, vise à rapprocher
nos expatriés du pays, via notre ambassade à Mascate.
M. Abdelkader Mezouar, Directeur des opérations
d’ENAFOR LLC a invité notre ambassadeur à prendre
part à une cérémonie organisée à l’honneur de l’équipe
vainqueur de la compétition « Playsafe » (1) , le rig 90. La
cérémonie s’est déroulée dans la soirée du 28 janvier
sur le site même du rig 90, se situant à 400 kilomètres
de Mascate. L’Ambassadeur a eu le plaisir de passer la
nuit sur place et partager un moment de la vie avec les
foreurs algériens.
Tout au long de la soirée, M. Saâdi a eu l’occasion
d’échanger, dans une atmosphère détendue, des
discussions à bâtons rompus avec ses compatriotes
qui n’étaient pas peu fiers de sa présence pour cet
événement.
Le lendemain, M. l’Ambassadeur, accompagné de son
second et de M. Mezouar, se sont rendus au rig 57 (ENTP
212) distant de plusieurs centaines de kilomètres de la
capitale Mascate. Après l’inspection des deux chantiers,
le diplomate algérien s’est dit « impressionné de
constater l’état neuf des appareils de forage et de leurs
composants ».
Pour rappel, le chargé d’affaires consulaire avait
honoré de sa présence le staff d’ENOFOR LLC lors du
lancement du projet Oman, en 2005, qui coïncida avec
la nomination de M. Tayeb Saâdi comme Ambassadeur
d’Algérie à Oman.
(1) La compétition « Playsafe » est un programme d’HSE dynamique, qui
se déroule tout au long d’une année, fourni par PDO aux fins de maintenir
la vigilance des travailleurs et de promouvoir la culture HSE, traduit en
compétitions entre les 34 chantiers de forage. Ce qui détermine la chance
de se voir vainqueur ou de s’inscrire parmi les dix premiers des équipes
participantes, c’est l’enregistrement d’un plus grand nombre de points sur les
300, en respectant les procédures HSE sur le chantier, incluant, par exemple,
Stop card, Haz Id, le moins d’incidents, etc. Dans ce cas de figure, le chef de
chantier joue le rôle de capitaine d’équipe. Les travailleurs sur l’appareil de
forage constituent, quant à eux, les joueurs. A la fin de la compétition, les
vainqueurs reçoivent en guise de récompense 30 dollars chacun par mois.
Par : Abderrezzak laredj
ENTP Le Journal N°75
CER T IFIÉE QHSE
Activité à l’internAtionAle
23

La tenue de la réunion du Conseil de Gestion
à Tripoli, le 22 avril 2009,
coïncide avec la découverte de pétrole
dans la concession attribuée
à Sonatrach, en Libye
Dans le cadre du partenariat de
Sonatrach International Petroleum
Exploration and production (Sipex)
avec la Compagnie Nationale Libyenne
d’Hydrocarbures (Noc), le Groupe
Sonatrach a annoncé la découverte de
pétrole dans le bassin de Ghadamès, à
230 km au sud de Tripoli en Libye, durant
la 1ère quinzaine du mois d’avril. Cette
première découverte de pétrole dans le
bloc 65 attribué à Sonatrach, effectuée à
la suite du forage du puits d’exploration
A1-65/02, réalisé par l’Entreprise
24 ENTP Le Journal N°75
CER T IFIÉE QHSE
Nationale des Travaux aux Puits par le
biais de sa filiale ENTP-Libyan Branch.
La visite des membres du Conseil de
gestion, les 20 et 21 avril 2009, au RIG
TP 215 a coïncidé avec cet heureux
événement. Les membres du Conseil ont
partagé la joie de tout le collectif, sans
oublier le staff du maître d’œuvre (Sipex)
dont la convivialité est exemplaire. Le
Conseil de gestion a été très satisfait de
l’état du chantier, des bonnes conditions
de vie, de l’excellente ambiance de travail
et de la volonté
de relever le défi
de la consécration
de la stratégie du
top management
dans l’obtention de
parts de marché
à l’étranger et la
réussite de l’ENTP
à l’international.
A titre de rappel,
le RIG TP 215 a
été mobilisé de
Hassi-Messaoud le 12 mai 2008, soit une
distance de 1 230 km jusqu’à l’area 065,
localisation du premier puits A1 65/04,
dont le démarrage effectif le 18 juin 2008,
et fin de puits le 22 novembre 2008
à 12h00, soit une durée de 156 jours.
Le DTM vers le deuxième puits - le
puits A1 65/02 - a duré 15 jours, du 22
novembre 2008 au 7 décembre 2008,
parcourant une distance de 143 km de
piste.
Le Conseil de gestion s’est réuni le
22 avril au niveau du siège de la filiale
ENTP Libyan Branch à Tripoli, et a
examiné l’ordre du jour. Le Conseil a
notamment convenu de l’approbation des
comptes de l’exercice 2008, l’examen du
rapport d’activité au 31 décembre 2008 et
les perspectives de l’activité. Le résultat
de la filiale est bénéficiaire.
Le TP 215 a enregistré 410 jours sans
incidents (au 31 décembre 2008). Le
plan de charge prévu est maintenu pour
deux puits en délinéation et un autre en
exploration.
Par : Saïd Rabah / Président du Conseil de Gestion

sur le
La Journée d’études sur
le revamping (*) a été
organisée le 20 avril
2009, conjointement
par Sonatrach,
l’ENAFOR et l’ENTP, au
Centre de formation de
cette dernière.
Après avoir souhaité la
bienvenue aux participants
au nom de M. le P-DG
nouvellement installé, M. le DGA
Logistique de l’ENTP a procédé
à la lecture de l’ordre du jour
qui comportait une présentation
de l’historique du revamping à
l’ENTP et une présentation sur
l’exploitation des appareils de
forage par l’ENAFOR. L’après-midi
a été consacré au réseau de soustraitants
nationaux et aux sociétés
d’engineering et de fabrication.
Après l’allocution d’ouverture,
MM. le P-DG d’ENAFOR et le
Directeur de la Division forage
de Sonatrach, ont tenu à clarifier
les orientations de M. le Ministre
de l’Energie et des Mines, afin
d’examiner la possibilité de la
fabrication des organes de sonde
et leur montage sur le territoire
national, en intégrant les PME
algériennes.
La réduction des charges liées
aux attentes équipements lors des
différentes étapes du revamping -
mise à niveau d’un appareil de
forage - s’inscrit, en priorité,
dans les buts recherchés de cette
démarche. Ces charges sont
Journée d’études
revamping
à l’ENTP
engendrées principalement pas les
contraintes des diverses phases
d’acheminement des pièces de
rechange d’outre-mer. Autre objectif
visé par cette approche, la promotion
de l’industrie nationale, en associant
des Entreprises publiques et privées
de droit algérien dans le processus
de fabrication de certains organes
de sonde ; une association qui
contribuera, sans aucun doute, à
la création de nouveaux postes
d’emploi.
Toutefois, cette action ne saurait
être menée au détriment de la
qualité de l’outil produit qui doit
impérativement répondre aux
normes internationales en vigueur.
De son côté, le Directeur de la
maintenance pétrolière de l’ENTP a
défini l’activité revamping et retracé
son historique. « Cette activité, a-t-il
indiqué, a été intégrée à l’Entreprise
Nationale des Travaux au Puits, en
1991 ». Quant à la présentation
du Directeur de l’engineering de
(*) Exploitation des appareils et fabrication des équipements pétroliers et pièces de rechanges en intégrant l’outil national.
l’ENAFOR, celle-ci a porté sur
l’exploitation des appareils de forage
par l’Entreprise Nationale de Forage.
A la fin des interventions, des débats
ont été animés par les participants
sur deux thèmes phares : le réseau
des sous-traitants nationaux et
les sociétés d’engineering et de
fabrication.
Cette journée ne sera pas la
dernière, dans la mesure où d’autres
seront programmées afin de mieux
étudier et cerner les aspects liés à
la perspicacité qui devra résulter
d’un plan d’action efficace. Ce
plan prendra en considération le
recensement et l’évaluation des
Entreprises suscitant un intérêt et
proches de ce domaine d’activité,
et l’éventualité de leur intégration
dans la fabrication et le montage des
multiples organes de sonde.
A noter que les résultats de
ces ateliers seront soumis à
l’approbation de la tutelle.
Par : H.M.
ENTP Le Journal N°75
CER T IFIÉE QHSE
MAintenAnce pétrolière
25

MAintenAnce pétrolière
Le revamping est un terme
anglais usité dans le jargon
du métier qui signifie
l’ensemble des interventions
sur une installation
existante en vue de modifier
ou d’accroître sa production
ou les deux à la fois.
M. Megouas, superintendant
senior, diplômé de l’INH
en 1977, nous explique
que, dans le domaine
du forage, le revamping
consiste en la reconstruction
des appareils de forage
devenus vétustes en raison
de leur longue durée
d’exploitation. Lorsque
ceux-ci dépassent 25 ans
de service, les pannes
deviennent fréquentes et les
défaillances des organes se
multiplient. L’appareil est
alors mis hors service.
26 ENTP Le Journal N°75
CER T IFIÉE QHSE
Qu’est-ce que le
?
revamping
Dans l’objectif de préserver et
d’améliorer ses parts de marché,
l’ENTP a tracé un programme
ambitieux de rénovation de son
parc appareils. Ce programme a
concerné les TP devenus vétustes et
qui présentaient une menace réelle
sur la performance de l’Entreprise
et risquaient de baisser le degré de
satisfaction de ses clients.
En 1990, l’Entreprise a créé un
département revamping rattaché
à la Direction de la maintenance
pétrolière. La première opération de
rénovation totale fut lancée sur le
TP 184 pour le compte d’Anadarko.
Les travaux ont commencé le 20
novembre 1990 et se sont achevés
le 30 mai 1991. Afin de répondre
aux besoins des clients en matière
de réactivité et de disponibilité de
ses appareils de forage, l’Entreprise
a procédé à la réorganisation de son
département revamping sous forme
de deux projets :
• Projet Direction Forage
• Projet Direction Work over
L’Entreprise n’a pas manqué de doter
les deux directions d’importants
moyens logistiques pour leur assurer
la meilleure performance possible.
Ces deux directions sont rattachées
à une structure de coordination, la
COREV, placée sous la tutelle de la
Direction de l’engineering, dans un
premier temps, avant de relever
de la Direction de la maintenance
pétrolière.
Au yard, lieu de logis des appareils,
le staff du département revamping
se compose du chef de chantier
senior, responsable du yard. Il est
secondé par le chef de chantier
junior, le superintendant, chargé de
coordonner l’activité de plusieurs
yards. A leurs côtés travaillent un
chef mécanicien, un chef électricien,
un chef de poste et un gestionnaire
de chantier qui a pour mission
de contrôler les documents et
certificats afférents aux organes
des équipements de l’appareil (CD,
catalogues, manuels, etc.)
En parallèle à l’activité du
revamping, interviennent les
deux structures importantes que
sont le département fabrication,
chaudronnerie et soudure (DFCS)
et le département maintenance et
équipements spéciaux (DMES).
Une fois le travail de préparation
réalisé par l’équipe du revamping,
l’organisme certificateur
international, MODUSPEC, procède
à l’inspection de chaque organe
de l’appareil. Une fois les réserves
levées, l’organisme délivre la
re-certification du mât et de la
substructure.

En quoi consiste le
?
revamping
Rénover un appareil de forage
constitue un véritable projet qui doit
être bien étudié au préalable afin
de pouvoir cerner avec exactitude
tous les aspects à même de garantir
sa réalisation dans les meilleures
conditions et dans les délais
impartis, ainsi que le respect des
coûts.
Le processus du revamping passe
par les étapes suivantes :
• Identification de l’appareil à
rénover et repli de l’appareil vers le
département revamping ;
• Diagnostic et contrôle de
l’ensemble des équipements de
l’appareil ;
• Liste du matériel à rénover et à
acquérir ;
• Définition des spécifications
techniques relatives aux
équipements ;
• Élaboration du cahier des charges ;
• Élaboration du PPR (plan
prévisionnel de revamping) afin de
déterminer et estimer l’enveloppe
financière à dégager ;
• Lancement des DA (demande
d’achat) pour l’acquisition du
matériel ;
• Réception des équipements ;
• Lancement des travaux ;
• Test pour s’assurer que tous
les équipements fonctionnent
normalement. Test final de
l’appareil ;
• Audit appareil (rig acceptance).
L’audit de contrôle est effectué par
Moduspec ou tout autre organisme
habilité.
Actuellement, deux appareils sont
en rénovation, en l’occurrence les
TP 216 et 193.
Le TP 216 :
Le TP 216 est de type 1500HP
(classe II) LCM fabriqué en 1976
et mis en service la même année.
Replié de Hassi R’mel (le puit était
en work over) à la base du 20-Août
en juillet 2008, pour un revamping
total.
Arrivé à la phase terme de la
rénovation, l’appareil doit être
complètement démonté, organe par
organe, pour passer après à la phase
sablage (nettoyage des organes de
l’appareil par un jet de sable). Une
fois nettoyés, ces appareils seront
diagnostiqués par Woolslayer, un
organisme international spécialisé
dans la fabrication des mâts de
forage, et habilité à certifier le mât
de la substructure aux normes API
(American Petroleum Institute).
Une partie du matériel qui
doit équiper l’appareil est déjà
disponible, tandis que d’autres sont
en cours de rénovation, tel que
le treuil. Les organes manquants,
comme le SCR, l’unité table de
rotation et certains équipements
auxiliaires non encore disponibles,
sont en phase d’expédition par nos
différents fournisseurs.
ENTP Le Journal N°75
CER T IFIÉE QHSE
MAintenAnce pétrolière
27

MAintenAnce pétrolière
Le revamping d’un appareil est
planifié selon la disponibilité des
organes. La durée de rénovation du
TP 216 avoisine les huit mois.
Le TP 193 :
C’est un appareil léger de marque
Cooper, unique en son genre, de
type 750HP. Cet appareil destiné
au joint-venture Foraqua, a été
programmé pour un revamping
partiel, vu qu’il n’a pas été budgété
dans l’exercice 2009.
Les travaux ont commencé en
février 2009. La fin du montage était
prévue pour le 15 mai 2009. Le taux
d’avancement des travaux, à l’heure
où nous mettons sous presse, atteint
25%.
Il est à noter que l’équipe du
revamping peut procéder à des
modifications et des adaptations,
sur des parties de l’appareil, tels
que les organes de transmission, les
sélecteurs hydrauliques, les pompes
à boue, etc. A titre d’exemple, le
circuit pneumatique est en train
d’adopter une unité de pompage
modèle Oil Well 1100Pt qui sera
remplacé par des organes de marque
Cabot.
S’agissant des TP 207 et 208
destinés au projet IDIS, et du
TP 210, bientôt réceptionné par
Sonatrach, l’équipe en charge du
revamping a procédé au changement
de quelques organes et au rajout
d’autres, tels que le circuit eau, le
28 ENTP Le Journal N°75
CER T IFIÉE QHSE
gasoil, les équipements auxiliaires
(les racles, etc.). Autrement dit,
l’équipe a procédé à la remise à
niveau de l’appareil afin de répondre
aux exigences des clients.
En ce qui concerne le coût moyen du
revamping des appareils, l’appareil
de type 2000HP revient à quelque
6 millions de dollars US. Pour le
TP 216, identique au TP 181 New,
le coût du revamping avoisine
12 millions de dollars US. Quant
au 750HP, son revamping revient à
4 millions de dollars US.
Il est important de savoir que notre
Entreprise a adopté une politique
basée sur la réduction des coûts.
La rénovation des appareils de
forage par ses propres moyens, lui
assure des économies allant jusqu’à
8 millions de dollars US par an et
par outil de forage. Ceci d’une part.
D’autre part, cette opération permet
l’acquisition d’un capital expertise et
d’un savoir en la matière.
La réalisation d’un appareil rénové
est 50% moins chère qu’un
appareil acheté neuf pour une
même capacité. A titre d’exemple,
comparativement à un appareil
1500HP qui coûte aux alentours de
30 millions de dollars US, un même
appareil assemblé au niveau de
l’Entreprise revient à 15 millions de
dollars US.
Chemin faisant, l’ENTP a acquis
une immense expérience qui a
permis la formation d’un personnel
hautement qualifié dans le domaine
du revamping. Ce fait positif
nécessite la mise en place d’une
structure knowledge managment
afin de capitaliser et consolider ce
savoir et de permettre le transfert
des connaissances au sein même de
l’Entreprise.
Par : Salima Chegrouche / Assistante auprès du Directeur Business Development

Nouvelle Synergie à l’ENTP
Implantation d’un système
de gestion intégré (ERP)
Oracle E-Business Suite à l’ENTP
Le marché du forage en
Algérie est de plus en plus
concurrentiel et aujourd’hui
l’ENTP a un fort besoin de
compétitivité et de flexibilité. Le
principal obstacle réside en la
difficulté d’obtenir des données
voulues au temps voulu. La source
du problème vient du fait que
l’Entreprise est organisée selon un
modèle fonctionnel, caractérisé par
la multiplication de sous-systèmes
d’information disponibles au
niveau des différentes fonctions de
l’Entreprise. La Direction de l’ENTP
ne se contente plus d’informations
disparates, souvent contradictoires
générées à partir d’applications non
intégrées. L’ENTP a besoin d’une
solution de gestion réellement
intégrée dans un environnement
d’accès à l’information en temps
réel et d’interaction complète entre
les processus de l’opérationnel, de
l’administration et des finances
pour pouvoir planifier, contrôler
et décider. Pour faire face à
ce problème de dispersion de
l’information et aux défections
actuelles, l’ENTP a décidé
d’implanter une solution ERP
(Enterprise Resource Planning)
permettant l’intégration des
principaux processus de l’Entreprise
et la mise en place d’un système
d’information cohérent moyennant
l’unicité de l’information, tout en
garantissant l’accès à celle-ci à
partir de toutes les fonctions que
compte l’Entreprise. Cette solution
sera la colonne centrale de la gestion
et du pilotage de l’Entreprise et
s’appliquera à l’ensemble de ses
activités. L’ENTP a choisi Oracle
Par : Nour-Eddine SEKKAL , Chef de Projet MOE ENTP
(leader mondial dans les domaines
ERP, bases de données et les
architectures orientés services)
et oracle consulting comme
intégrateur. Les contrats licences
et mise en œuvre ont été signés le
24/11/2008.
ENTP Le Journal N°75
CER T IFIÉE QHSE
ERP
29

ERP
LANCEMENT OFFICIEL DU PROJET
(Kick off Direction Générale)
Le lancement officiel (kick off) du projet a été donné
par Mr. Le P-DG lors de la réunion du 17/03/2009 en
présence des cadres dirigeants de l’ENTP et les éléments
clés d’oracle consulting. Les points importants à retenir
sont : respect des délais, respect de la discipline, aller à
l’essentiel.
Cette réunion avait pour objectifs d’Apprendre à se
connaître, de présenter les objectifs du projet ainsi que
la structure du projet et Lancer le projet officiellement.
PRESENTATION DU FOURNISSEUR DE
LA SOLUTION
Oracle Corporation, Fondation : 1977, Employés :
78 000, Revenus : 18 Milliards de dollars ( 2007 )
World Headquarters : 500 Oracle Parkway Redwood
Shores, Calif. 94065 +1 650-506-7000
Il y a près de trente ans, Larry Ellison a identifié une
opportunité que d’autres Entreprises ont manqué : il
a pris connaissance de la description d’un prototype
opérationnel d’une base de données relationnelle, et
découvert qu’aucune Entreprise n’avait pris l’initiative
de commercialiser cette technologie. Larry Ellison et
ses co-fondateurs Bob Miner et Ed Oates ont réalisé
que le modèle de la base de données relationnelle
représentait un potentiel énorme, mais ils n’imaginaient
pas qu’ils transformeraient pour toujours l’informatique
professionnelle. Le métier d’Oracle, c’est l’information:
la gérer, l’utiliser, la partager, la protéger. Depuis près
de trois décennies, Oracle Corporation (NASDAQ :
ORCL), le premier éditeur mondial de logiciels
d’Entreprise, fournit les logiciels et les services qui
permettent aux Entreprises d’obtenir de leurs systèmes
d’information, les informations les plus récentes et
les plus précises. Avec un chiffre d’affaires annuel de
11,8 milliards de dollars, Oracle propose aux Entreprises
sa base de données, ses outils et ses applications, ainsi
que les services associés de conseil, de formation et de
support.
PRESENTATION DU PROJET
Contexte, enjeux et objectifs du projet
L’implantation d’un système de gestion intégré s’inscrit
dans la stratégie de l’Entreprise pour être réactive à
un marché de forage de plus en plus concurrentiel,
moderniser les outils de pilotage de l’Entreprise, et
améliorer la satisfaction des clients. Permettant ainsi
d’offrir une suite complète de processus entièrement
intégrés pour travailler en collaboration, de rendre
l’information disponible en temps réel pour permettre
une prise de décision efficace, d’introduire de meilleures
pratiques de gestion et de contrôle, de remplacer les
systèmes d’information cloisonnés (les applicatifs
spécifiques et propriétaires, les développements
onéreux en évolution et maintenance) et d’uniformiser
les standards technologie à l’échelle de l’Entreprise et
d’élargir la couverture informatique actuelle.
30 ENTP Le Journal N°75
CER T IFIÉE QHSE
L’ERP, Oracle E-Business Suite, offre à ENTP un modèle
de donnée commun pour une seule source de vérité
(unicité et cohérence), des processus standard de
gestion et de production, totalement intégrés, basés sur
une capitalisation internationale, des outils d‘analyses
financières, de contrôle budgétaire et de tableaux de
bord de suivi de la performance des activités, une
maîtrise des coûts et une croissance en productivité.
Périmètre métier de la solution
Afin d’aboutir aux objectifs décrits ci avant, il est
primordial de bien délimiter le périmètre du projet.
Le périmètre métier couvert par la mise en place des
applications e-Business Suite et hyperion Planing
comprend les domaines suivants :
Finances et budget (FIN) : - Finances : comptabilités
analytique, générale, fournisseurs et client,
immobilisations et suivi de la trésorerie (Financials,
Financials Intelligence), - Budget : Hyperion planning
Ressources humaines (RH) : - Gestion des ressources
humaines (HR, HR intelligence, Self-service), gestion
de la formation (Learning Management), - Gestion de la
paie (Payroll, time & labor)
Stock, Achat et maintenance (SAM) : - Achats et
stocks : (Purchasing, Sourcing, Procurement contracts,
iProcurement, Inventory), - Maintenance : (eAM),
gestion de la demande de travail (Work Request for eAM)
Gestion des chantiers et facturation (CH) : - Projets
(Management, contrats), gestion des ressources et la
collaboration (Resource Management, Collaboration), -
coûts et facturation (Costing, Billing)
En ce qui concerne le périmètre organisationnel
et géographique il est constitué par les différentes
Directions et localisations (Siège Sociale, Bases et
chantiers) de l’Entreprise qui seront affectées par
l’implantation du projet. Dans la mesure où il est
clairement établi que la plupart des échecs de projet
ERP sont dus à un glissement du périmètre, il est
impératif de bien contrôler ce périmètre pour éviter
toute dérive du projet.

Organisation et
gouvernance
Organisation du projet
Le projet est structuré selon
l’organisation représentée
ci-contre :
Entités organisationnelles
Maîtrise d’Ouvrage ENTP (MOE ENTP)
Être à l’origine du projet, en garantir l’enjeu pour le
métier et l’Entreprise, valider les jalons du projet.
Assumer pour l’Entreprise, la responsabilité du
changement dans toutes ses dimensions (stratégiques,
commerciales, financières, humaines, juridiques,
organisationnelles, ..).
Maîtrise d’œuvre Oracle OCS (Consulting)
Être le fournisseur de la solution progiciel pour le projet.
Être le fournisseur des prestations demandées, dans les
délais définis et dans le respect des besoins exprimés dans
le cahier des charges.
Maîtrise d’œuvre ENTP
Être le responsable des réalisations dans le périmètre de
la MOE ENTP.
Assurer la cohérence du positionnement technique du
projet par rapport à l’ensemble du SI ENTP.
Les acteurs du projet
Comité de pilotage :
Président : Mr. Le Président-Directeur Général
Membres :
- MM Les Cadres Dirigeants de l’Entreprise,
- Sponsor et direction du projet ENTP : M. Said Rabah,
DGA Economie, Bachouche Aissa, Directeur TI,
- Sponsor Oracle : Oucouc Houssine,
- Directeur Projet Oracle MOE : Dominici Jean Marc
(ED Dbali Majid),
- Chef de projet ENTP (MOE) : Sekkal Nour-Eddine, Chef
Département Systèmes Informatiques & Exploitations.
Equipes projet
Secrétariat du projet : Alouane Azzouz
Equipe Technique (Administration du système et de
l’architecture technique) : Hany Gaber, Tarek Mrabet
(Oracle), Abihourira Ahmed et Bennamia Belkhir Khelifi
Kamel, Aithamouda Djaafar, Annane Khaled, Hani Elyazid,
Ouazir Mustapha, Ould maamar Halim, Tamagoult Salah
Equipe Ressources humaines : Ed dbali Majid,
Tarik Mrabet, Zaouli Rachid (Oracle), Chabni
Hacene, Khoualed Badr-Eddine, Mamanou Said,
Bakir Abdelmalek.
Equipe Finances & Budget : El Malki Mohamed,
Outtassi Mohammed (Oracle), Lemnaouer Nour-
Eddine, Kamel ADDAD, Reguigue Mehdi, Fergui
Hacene, Benzerhouda Karim, Dellache Youcef,
Mme Hama Souhila
Equipe Maintenance : Boulahya Fouad (Oracle),
Hamlaoui Yacine, Meguellati Mâatallah, Lamraoui
Hacène, Bada Mohamed Ali, Medjekal Abdelalif,
Faghoul Mohamed, Ounnar Raouf
Equipe Achat/Stock : El masbahi Mustapha
(Oracle), Hamaili Sofiane, Himeur Yacine, Bouhafs
Riad, Ziar Mohamed, Makhloufi M.Yazid
Equipe Projets (chantiers) et facturation : Sherif
Mourad, Ghassan Harb, Beershid Mohammed
(Oracle), Bessaoud Rachid, Bouhourira Hocine,
Gadoum Hocine
ENTP Le Journal N°75
CER T IFIÉE QHSE
ERP
31

ERP
La liste, ci-après, des personnes qui interviennent directement sur le projet n’est pas exhaustive, nous tenons à
remercier tous ceux qui n’ont pas été cités ici.
Les structures de pilotage
Remontée
points bloquants,
Demande d’arbitrage
Risques critiques
Demandes d’évolutions
Remontée
points durs,
validations,
Demandes d’arbitrage
L’APPROCHE D’IMPLEMENTATION
Les principes directeurs
Construire un système cible sur la base des fonctions
standard du progiciel et une organisation de travail
efficace et mobilisant les énergies nécessaires ; animer
le projet par les délais et les livrables, selon des étapes
visibles et prédéfinies ainsi que l’utilisation de deux
méthodes éprouvées qui s’appuient sur les meilleures
pratiques Oracle Consulting :
ABF (Application for Business Flow) : méthode
d’implémentation accélérée
OUM Manage (Oracle Unified Method) : méthode de
management de projet
Une méthode c’est à la fois une carte, une boussole et un
itinéraire qui indique le parcours du projet de son point
de départ à son arrivée. Elle permet :
de ne pas passer à côté de quelque chose d’important
ni trop de temps sur des points mineurs,
d’avoir un langage commun à l’ensemble des
intervenants et de faciliter la communication,
d’avoir un référentiel commun à l’équipe projet
représentant l’état de l’art.
Les Atouts de la méthode
QUALITE : Itération à base d’atelier CRP (Conference
Room Pilot) = ajustement progressive de l’application
cible aux besoins métier.
Les utilisateurs sont très tôt familiarisés et en contact
direct avec l’applicatif
Le nombre d’adaptations/personnalisations est limité et
ainsi réduit les risques techniques
La communication projet avec les utilisateurs est
facilitée de même que la conduite du changement
32 ENTP Le Journal N°75
CER T IFIÉE QHSE
Définir les lignes directrices du projet,
prendre les grandes décisions qui peuvent
éventuellement le réorienter et arbitrer sur la
mise en œuvre des moyens nécessaires à sa
bonne marche. Gérer les risques et les points
durs critiques.
Contrôler l’avancement du projet et prendre
les décisions en termes de priorités,
planification, gérer les points durs et risques,
mise en œuvre des plans d’actions.
Valider les orientations
processus / organisation, et
les livrables métiers.
RAPIDE et ECONOMIQUE :
L’approche est pilotée par une proposition de solution
(par opposition à une analyse des besoins).
On part d’une solution pré configurée proposée comme
point de départ (par opposition à un démarrage “from
scratch”)
Utilisation d’outils et de supports projet
LA CONDUITE DU CHANGEMENT
La conduite du changement adresse les composantes
humaines et organisationnelles du projet : elle prend en
compte l’ensemble des évolutions induites par la mise
en œuvre du nouveau système d’information et pouvant
constituer des facteurs de déstabilisation : évolution des
métiers (disparition de tâches de saisie, renforcement
des tâches d’analyse, gestion de flux…), changements
technologiques (nouveaux concepts et nouveaux
outils), changements organisationnels (évolution des
procédures et des modes de relations entre les services).
Elle repose essentiellement sur la déclinaison d’un plan
de communication tout au long du projet mais a des
interactions fortes avec le plan de formation qui doit être
utilisé comme un élément essentiel dans l’appropriation
du nouveau contexte par les utilisateurs.

FEUILLE DE ROUTE
LES FACTEURS CLES DE SUCCES
L’implication de la Direction Générale ; l’adhésion
des utilisateurs représentatifs désignés aux choix
fonctionnels détaillés effectués en phase d’élaboration ;
le respect du modèle de données de l’application, des
processus et fonctions standard ; aller à l’essentiel –
minimiser les cas exceptionnels ; des validations « au
fil de l’eau » des processus dans les ateliers ; le respect
du planning ; la conduite du changement menée tout au
long du projet
PREMIER ATELIER STRUCTURANT
POUR LES CADRES DIRIGEANTS DE
L’ENTREPRISE
Le premier atelier structurant est organisé le 18 mars
2009 au niveau du centre ERP, dont l’ordre du jour est le
suivant :
Présenter par les responsables ENTP l’organisation, les
macros processus métiers, les enjeux et les points de
vigilances et les indicateurs du pilotage,
Présenter par Oracle consulting les éléments et choix
structurants (organisations / structures, Clé comptable
/ Axes d’analyses) et les propositions d’orientation de la
solution.
Cette réunion de travail entre les cadres dirigeants,
propriétaires des processus métiers, de l’ENTP et
l’équipe Oracle consulting a permis :
D’une part, aux teams leaders d’oracle, de capter des
inputs considérables quant à l’existant de l’ENTP en
matière d’organisation, schémas activités/processus
majeurs, indicateurs de pilotage Business. L’intervention
des responsables ENTP a porté des messages forts sur
les enjeux, les «douleurs», les grands processus clés et
leurs attentes du nouveau système.
D’autre part, aux cadres dirigeants de l’ENTP, de mieux
comprendre les fondations de la solution : organisations,
structures clé comptable et axes d’analyses.
L’objectif de cette réunion est de définir les fondations
structurantes de la solution oracle e-business suite au
sein de l’ENTP, il s’agit de mettre en évidence les choix
structurants relatifs aux domaines du périmètre métier
de la solution oracle E-business Suite :
Ressources humaine : fondamentaux (monnaie,
langue, age,..), structure de travail (lieux, organisations,
fonctions, postes, …), ect.
Finances et budget : organisations et environnements
de gestion, segments de la clé comptable, etc.
Achats & stocks : centres d’achats, types d’achats
et de commandes, circuits d’approbation, magasins,
emplacements, politique de réapprovisionnement,
valorisation, etc.
Maintenance : organisations de la maintenance,
maintenance préventive et curative, etc.
Projets (Chantiers) et facturation : contrats, opérations
et tarification, facturation, etc.
NOM ET LOGO DU PROJET
Les participants ayant contribué à la confection d’un logo
et le choix d’un nom à notre projet sont à remercier pour
leurs efforts et collaboration. Le choix final est en-cours
de validation par la Direction Générale.
ENTP Le Journal N°75
CER T IFIÉE QHSE
ERP
33

Archives
M. Yahia Lagab
La rubrique Préparer
l’histoire de demain
traitera des informations
relatives aux archives
de l’Entreprise. Elle
permettra de donner un
aperçu sur le domaine
des archives, de
présenter la terminologie
archivistique et de faire
connaître l’activité du
centre des archives.
Ce premier article est
consacré à l’introduction
et à la présentation du
projet « Archives ».
Les archives peuvent être
définies comme un ensemble
de documents, quels que
soient leur date, leur forme et
leur support matériel, produits ou
reçus par toute personne physique
ou morale, et par tout service ou
organisme dans l’exercice de leur
activité.
Le premier impératif consiste
à respecter la loi qui oblige
l’Entreprise à conserver ses archives
pour servir de pièces justificatives
relatives aux droits et pour prouver
l’existence de son activité. Les
archives sont une partie intégrante
de la maîtrise de la qualité qui
exige la disponibilité des documents
utiles, au bon moment et au bon
endroit. Certifiée, notre Entreprise
est astreinte à la mise en œuvre
d’un système de gestion des
enregistrements relatifs à la qualité
(ERQ) pour répondre aux exigences
de la norme.
34 ENTP Le Journal N°75
CER T IFIÉE QHSE
Les archives à l’ENTP
PREPARER L’HISTOIRE
DE DEMAIN
La production de masse
importante de documents par nos
administrations augmente d’année
en année, envahit les bureaux et
occupe de grandes surfaces. Ce
qui est le cas de notre Entreprise
où l’on ne peut désormais ignorer
la situation des archives qui est
le résultat de plusieurs décennies
d’activité, produisant un volume
considérable de documents, le plus
souvent emmagasinés ou stockés
anarchiquement dans des entrepôts
poussiéreux, encombrants et surtout
exposés aux intempéries.
L’absence de stratégie d’archivage,
de procédures d’élimination des
documents sans valeur, l’inexistence
de calendrier de conservation
définissant le cycle de vie des
documents, ont engendré un volume
d’archives qui a atteint un niveau
tel que les services producteurs
sont incapables de les gérer d’une
manière efficace et efficiente.
La problématique des archives a été
prise en charge par l’ENTP depuis
longtemps, en mettant en place
des études préliminaires relatives
à la stratégie de sauvegarde des
documents et aux techniques
d’archivage, en accordant une
grande importance aux séances de
sensibilisation, de formation, et ce,
en instaurant une politique générale
de gestion de documents des
structures.
La considération des archives comme
partie intégrante des technologies
de l’information a donné naissance
au projet « Archives », ayant pour
but la réhabilitation du patrimoine
archivistique de l’Entreprise.
L’objectif de ce projet est de mettre
en œuvre et de développer un
système de gestion des archives
répondant aux normes requises.
Le premier plan d’action introduit
était, évidemment, la constitution
d’un « groupe projet » avec le
recrutement de deux archivistes,
la planification des différentes
phases du projet et l’aménagement
d’un centre d’archives homologué
par une équipe du Centre national
des Archives, conformément à la
circulaire n° 964/98 .
Le bâtiment dédié aux archives est
constitué d’un rez-de-chaussée et
d’un étage, et s’étale sur une surface
d’environ 500 m2 . Celui-ci peut
contenir aisément 28 980 boîtes
d’archives.
Des procédures de gestion et de
sécurité des archives sont élaborées
et annexées comme mode opératoire
dans la procédure portant maîtrise
des enregistrements (PEN33). Nous
y reviendrons avec plus de détails
dans nos prochains articles.
La seconde phase a commencé par
l’identification des archives du
personnel et des finances, stockés
dans des conteneurs et dans des
baraques à travers les différentes
bases de l’Entreprise ( base logistique,
base nord et base industrielle ).
Le « groupe projet » a procédé
au dépoussiérage des dossiers
et à leur transfert vers le Centre
des archives. Pour finaliser cette
opération, ce centre a constitué un
fichier informatique des dossiers
concernant les employés retraités,
démissionnaires, licenciés ou
décédés. Mieux, même les agents
recrutés dans le cadre de contrats de
courte durée sont classés. Ce fichier,
servant de manuel de recherche,

permet à la Direction des ressources
humaines de traiter avec célérité les
demandes et les requêtes émanant
de ce personnel.
Quant aux documents relatifs aux
finances et à la comptabilité, les
archivistes ont classé, en premier
lieu, les dossiers par structure
pour, enfin, établir un inventaire et
constituer un fichier informatique.
Celui-ci sert à localiser rapidement
les documents pour répondre aux
demandes de la Direction finance et
comptabilité.
La troisième phase consiste en
l’élaboration d’une nomenclature
des archives, conformément à la
circulaire n° 438, émanant du Centre
des archives nationales, laquelle doit
être élaborée en collaboration avec
les structures habilitées à définir
la périodicité relative à chaque
document produit, en tenant compte
de la valeur de ce document pour
l’Entreprise et décider, ensuite, de
son devenir :
Détruire sur place ;
Conserver temporairement ;
Conserver définitivement.
Le Centre des archives a commencé
par réaliser des nomenclatures par
structure. Le but étant de recenser
tous les documents utiles et de leur
affecter une durée de conservation
d’un commun accord.
L’étude approfondie des différentes
nomenclatures va dégager des
documents spécifiques à chaque
structure et homogénéiser la durée
de vie des documents communs.
Cela permettra de constituer une
nomenclature propre à l’Entreprise,
qui servira de référence pour le
traitement des archives.
Ce qui doit être considéré comme
important, c’est une prise en main
sereine de la gestion des documents,
par toutes les structures de
l’Entreprise, en collaboration avec
le Centre des archives, aux fins de
constituer un fonds des archives de
l’Entreprise pour, ensuite, élaborer
une banque de données.
Les textes législatifs
Loi n° 88-09 du 26 janvier 1988 relative aux archives nationales.
Décret n° 88-45 du 1er mars 1988 portant création de la Direction générale des Archives nationales et fixant ses attributions.
Décret n° 87-11 du 6 janvier 1987 portant création du Centre des Archives nationales.
Arrêté du 10 juin 1991 portant création d’une annexe du Centre des Archives nationales dénommée « Centre de Préarchivage des Administrations centrales ».
Circulaire n° 1 Organisant la gestion des documents communs produits par les administrations centrales.
Circulaire n° 2 relative aux archives qui ne sont plus consultées au niveau du service.
Circulaire n° 3 du 2 février 1991 relative à la gestion des documents d’archives.
Circulaire n° 4 relative au centre de préarchivage des administrations centrales.
Circulaire n° 5 du 18 mars 1992 relative à la communicabilité des archives publiques.
Circulaire n° 6/94 du 26 septembre 1994 relative à l’élimination de certaines catégories d’archives de wilayas.
Circulaire n° 7/94 du 2 octobre 1994 relative au sauvetage des archives antérieures à 1962.
Circulaire n° 8/95 du 24 janvier 1995 relative à la gestion des archives administratives.
Circulaires n° 09/96 du 2 août 1996 relative au renforcement des actions d’assainissement du secteur des archives.
Circulaire n° 301 concernant la gestion des archives.
Circulaire n° 438 relative à la nomenclature des documents d’archives.
Par : Yahia Lagab / Chef de Projet Archives
ENTP Le Journal N°75
CER T IFIÉE QHSE
Archives
35

sAnté
Les V emes Journées
de Formation médicale
continue se tiennent
à Hassi-Messaoud
36 ENTP Le Journal N°75
CER T IFIÉE QHSE
Les V emes Journées de
Formation médicale continue,
organisées conjointement
par les Entreprises ENTP,
ENAFOR et ENAGEO, avec
le concours du service de
Médecine interne de l’hôpital
de Birtraria d’Alger, ont eu
lieu les 3 et 4 mars derniers,
à la Salle des conférences de
l’ENSP, à Hassi-Messaoud.
Aux fins de permettre une
couverture maximale, le
Comité d’organisation
a convié à cette importante
manifestation scientifique, un grand
nombre de médecins exerçant dans
les régions de Hassi-Messaoud,
Ouargla, Hedjira et Touggourt, et
relevant des différentes Entreprises
du secteur de l’énergie et des
mines, publiques et parapubliques.
Pas moins de 98 praticiens se sont
ainsi regroupés à l’occasion de cette
manifestation scientifique.
Les thèmes sélectionnés et
développés durant ces Journées sont
intimement liés à des pathologies
nombreuses au sein de nos
collectifs :
« Tabac et Entreprise », par le Dr
Taharboucht ;
« Dyslipidémie et diabète de type
2 : quelle prise en charge ? », par le
Dr. Hatri ;
« Accidents du travail en milieu de
forage », par le Pr. Nafaï ;
« Initiation à l’interprétation de
l’ECG », par le Pr. Zékri et le Dr.
Aissaoui ;
« Traitement de la douleur
chronique », par le Dr. Kassal et le
Dr. Hadjène ;
« Syndromes coronariens aigus »,
par le Dr. Diab ;
« Place des nouvelles insulines
dans le traitement du diabète de
type 2 », par le Pr. Guermaz ;
« Recommandations ADA-EASD-
2007/2008 », par le Pr. Brouri ;
« Dyslipidémie et diabète de type 2 :
cas clinique », par le Pr. Zekri.
Les sujets abordés à cette occasion,
ont montré une prédominance des
affections métaboliques, traduisant
leur persistance sur le plan
morbide, dont le facteur favorisant
principal demeure le non-respect

d’une hygiène de vie appropriée,
essentiellement alimentaire.
Dans ce cadre, il est indiqué
d’engager une correction des
désordres enregistrés dans la
confection des menus, sur la base
d’une enquête médico-diététique
spécialisée en vue de prescrire
un plan alimentaire adéquat
répondant aux besoins optimaux des
rationnaires.
De même, la question du tabagisme
et ses effets pathologiques sans
cesse croissants, étudiée sous le
thème « Tabac et Entreprise »,
appelle la mise en œuvre d’un
plan préventif qui repose sur le
lancement d’actions d’éducation
sanitaire envers les fumeurs,
pour prétendre à une prémunition
contre les risques qu’ils encourent.
Le projet détaillé dans ce sens
par le Professeur Brouri, et qui
consiste à lancer des opérations
de sensibilisation de masse, a été
Allocution d’ouverture de M. le Président Directeur Général de l’ENTP
« Nous souhaitons la bienvenue au
Professeur Brouri et aux membres de
son équipe, aux représentants des
différents laboratoires, aux médecins
relevant des secteurs public et
parapublic, ainsi qu’à l’ensemble de
nos invités.
Cinq années nous séparent des 1eres Journées et leur flux de formation,
lancées par les Entreprises ENTP
et ENAFOR, avec le concours du
Professeur Brouri.
Le capital acquis en matière de
formation pour le développement de
la compétence médicale, se trouve
indéniablement lié aux prescriptions
du plan QHSE de l’Entreprise, visant
essentiellement la préservation du
niveau de santé des travailleurs.
Aussi, la constance de ces
regroupements dont l’étalement
évolue vers une dimension
régionale, représente une garantie
pour assurer sa pérennité. A
travers les thèmes sélectionnés,
nous relevons entre autres l’espace
salué par la Direction générale de
l’Entreprise dont elle a reçu l’aval.
Pour appuyer cette démarche
salutaire, M. le Président-Directeur
Général a instruit les responsables
concernés d’introduire un module
dissuasif dans le système QHSE
en cours, lequel devra mettre en
évidence des règles préventives
réservé aux accidents de travail en
milieu de forage, segment principal
de l’ENTP, les incontournables
affections métaboliques dont l’état
de morbidité ne cesse de grossir, et
le tabagisme.
En ce qui concerne le tabagisme,
la meilleure approche réside dans
la sensibilisation de masse envers
les consommateurs afin de réduire
les effets pathologiques qu’ils
encourent. C’est, en effet, l’action
à laquelle adhère entièrement
l’ENTP, que compte engager le
Professeur Brouri à travers un projet
d’éducation sanitaire intitulé « Tabac
et Entreprise ».
Une réglementation sera introduite
strictes à observer, pour lutter
contre les effets néfastes du
tabagisme .
Lors de ces Vemes Journées, dix
laboratoires pharmaceutiques
ont participé à l’exposition des
tout nouveaux médicaments
introduits dans le domaine de la
pharmacologie (1) .
dans ce sens, dans la vie de
l’Entreprise, caractérisée par
l’insertion d’un module réservé à la
question du tabagisme, dans notre
plan QHSE.
L’autre préoccupation de nos
services à ne pas occulter, demeure
le stress dont le développement
trouve un terrain fertile parmi les
collectifs affectés dans des zones
enclavées du Sud.
Pour terminer, nous tenons à féliciter
l’ensemble de l’équipe composant le
Comité d’organisation ayant conduit
à la réussite de ce séminaire.
Nous vous remercions pour votre
aimable attention et souhaitons un
plein succès à vos travaux. ».
(1) Laboratoires de produits pharmaceutiques :
SANOFI AVENTIS ; ABDI IBRAHIM ; PFIZER ; MERCK SERONO ; SAIDAL ; GLAXOSMITH KLINE; NOVARTIS; NOVO NORDISK; ALOKA; GENERAL ELECTIRIC; HIRACHI;
MEDICALLIANCE
Par : Ahmed Bouhafsi / Chef du Département Santé
ENTP Le Journal N°75
CER T IFIÉE QHSE
sAnté
37

FAits MArquAnts
Le 8 Mars…
Tout comme l’année dernière,
le 8 Mars de cette année a
coïncidé avec une très belle
journée printanière, chose rare en
cette saison des vents de sable à
Hassi-Messaoud.
Le beau temps et la douceur du
climat ont donné de l’entrain aux
travailleuses qui se sont rendues
en nombre - elles étaient environ
90 - au restaurant VIP de la Base
nord afin de célébrer, ensemble, la
Journée de la Femme à l’Entreprise
Nationale des Travaux aux Puits.
Cette fête riche en couleurs est
l’occasion pour ces femmes,
éparpillées à travers les différentes
38 ENTP Le Journal N°75
CER T IFIÉE QHSE
structures de l’entreprise, de se
rencontrer après des périodes
parfois longues, de faire se connaître
les anciennes et les nouvelles
recrues, d’échanger de gentils mots
et de s’enquérir des nouvelles les
unes des autres. Tout ceci, autour
d’un repas fastueux.
Les organisateurs du Département
des œuvres sociales et la Direction
Business & Development, ont
réservé un accueil chaleureux
aux convives qui ont eu, chacune,
droit à une rose ; des roses
espagnoles arrivées la veille d’Alger,
spécialement pour dessiner un
sourire sur le visage de ces femmes
qu’enjolive la gracieuse fleur dans
leur main.
Nos cadres dirigeants ont tenu,
eux aussi, à marquer cet heureux
événement de leur présence, signe
du respect que l’Entreprise voue
à la gent féminine. En dépit du
pourcentage très insignifiant des
travailleuses (0,2 %) par rapport
aux hommes, il est important de
souligner que notre Entreprise
est parmi les premières dans son
domaine d’activité à avoir mené
l’expérience d’introduire deux
jeunes ingénieures dans deux
chantiers de forage pétrolier, où
elles occupent les postes de maître
sondeur et d’assistant maître
sondeur, deux postes clef dans le
forage des puits.
Plusieurs intervenants ont prononcé
des allocutions à l’ouverture des
festivités, des représentants de la
Direction Générale, du partenaire
social, etc. M. Merabet, animateur
de la cérémonie, a donné la parole
à M. Rabah Saïd qui, après avoir
souhaité la bienvenue aux convives,
a transmis au nom de M. le P-DG
et au nom de ses collègues cadres

dirigeants, ses salutations les plus
chaleureuses à cette occasion « qui
se veut, a-t-il dit, un symbole de
la liberté de la femme à traves le
monde ». M. Saïd a souligné que
la femme « s’affirme de plus en
plus en tant que telle, aux côtés de
l’homme pour transcender les aléas
du travail » nés des clichés éculés,
et « construire l’avenir ensemble ».
M. le DGA économie conclura
son intervention par la citation
d’un philosophe qu’il dira avec
sagacité : « La femme est l’avenir de
l’homme ».
Mme Hadj-Ali, présidente
de l’Observatoire féminin de
l’Entreprise, a, de son côté,
présenté ses sincères félicitations
à l’assistance, et saisi l’occasion
pour rappeler aux collègues femmes
le rôle actif de l’Observatoire.
Mme Hadj-Ali a exprimé son souhait
de voir cette journée à jamais
consacrée à rappeler les mérites
indéniables des femmes et leur rôle
de plus en plus influant au sein de la
société. « Car les femmes, insisterat-elle,
qui représentent la moitié de
la population mondiale, ne sont plus
considérées comme une minorité ».
La présidente de l’Observatoire a
mis en exergue la directive de M. le
Ministre de l’Energie et des Mines
concernant l’emploi féminin, basée
sur le principe « à compétence égale,
chance égale ». Mme Hadj-Ali a
également remercié la Direction
Générale pour les efforts consentis
en matière d’égalité professionnelle,
notamment dans les fonctions
techniques, saluant au passage le
courage de ces femmes qui sont
parvenues à mettre fin au monopole
de l’homme dans les métiers
opérationnels. Et de conclure que
cette journée « est plus qu’un
symbole pour la lutte de longue
haleine menée par les femmes,
car le slogan changer le regard
sur la Femme est enfin en phase
de concrétisation dans toutes les
institutions ».
Les représentants du partenaire
social, MM. Aït Hamouda et
Kasri ont, quant à eux, rappelé
les événements importants
proches du 8 Mars, dont le 24
Février, double anniversaire de la
nationalisation des hydrocarbures
et la création de l’UGTA. Les deux
représentants ont souhaité aux
travailleuses souffrantes un prompt
rétablissement. Les présents ont
longuement applaudi M. Kasri qui
scanda par trois fois, à la fin de sa
courte allocution : « Longue vie à
l’ENTP ! ».
Puis, vint le tour de la remise
des cadeaux aux doyennes de
l’Entreprise qui, pour la plupart,
comptabilisent plus de 35 ans
d’activité. Elles étaient, ainsi, six
à se voir remettre des présents
symboliques : Mmes Hadj-Ali,
Benhadjoudja, Houria Graïnat,
Zaïneb, Zahia Kellal et Leïla Tahri.
Cette année, Zahia Kellal fête pour
la dernière fois, en compagnie de ses
collègues et amies, la Journée de la
femme au sein de l’ENTP. Recrutée
en 1970 en qualité de secrétaire
à la Base Côte rouge de la DTP,
à Alger, elle gravira les échelons
jusqu’à sa retraite en mars dernier.
Elle terminera sa longue carrière
en qualité de cadre ADM. A 60 ans,
elle a effectué plus de 40 ans de
bons et loyaux services. Depuis sa
mutation au Sud, plus précisément
au Département santé, en 2002,
notre collègue a vécu le supplice
des allers-retours toutes les quatre
semaines de rotation de travail,
entre Alger et Hassi Messaoud.
« 40 ans, ça passe vite ! », soupiret-elle.
C’est les yeux imbibés de
larmes qu’elle prendra part au
déjeuner. M. Kasri, visiblement ému,
l’invitera à couper le gâteau préparé
à son honneur et à l’honneur
de toutes les femmes de l’ENTP.
Mme Hafida Benhadjoudja, triste à
la vue de son amie de longue date
les larmes aux yeux, se dirigea vers
elle, la prit par le bras et éternisa ce
moment émouvant par une photo
souvenir.
Dans l’après-midi, les employées
en fête ont poursuivi la célébration
de cette Journée à la base du
24-Février de Sonatrach. Des
travailleuses relevant des différentes
Entreprises et Institutions Nationales
de Hassi-Messaoud, ont convergé
vers la salle de cinéma où fut
programmé un gala animé par des
artistes et agrémenté d’humoristes
venus des quatre coins du pays.
A Alger, les 18 employées de la Base
de Birkhadem ne furent pas en reste,
puisqu’elles ont été conviées à une
cérémonie pour la même occasion.
Par : H.M.
ENTP Le Journal N°75
CER T IFIÉE QHSE
FAits MArquAnts
39

QHSE
40 ENTP Le Journal N°75
CER T IFIÉE QHSE
Célébration du 1 er Mai à l’ENTP

Célébration du 1 ENTP Le Journal N°75
CER T IFIÉE QHSE
er Mai à l’ENTP
QHSE
41

hoMMAge à nos retrAités
« C’est une grande
chose que d’être
fidèle dans les petites
choses, c’est enfin
par les petites choses
que les grandes se
maintiennent ».
Cette citation s’adapte on ne
peut mieux à la relation que
nourrissent nos retraités
honorés récemment envers leur
Entreprise.
Une réception a été organisée le 2
mars 2009, au magasin AP4 de la
base industrielle de l’ENTP - Base
du 20-Août 1955 -, par la DAGS et
les œuvres sociales pour célébrer le
départ en retraite de MM. Messaoud
Boukhris, Ahmed Aït Issad, Ahcène
Adjaoud et Khlifa Mezouar.
Cette cérémonie a été rehaussée
par la présence de MM. le DGA/
Logistique, le Président de Comité
de Participation, le Directeur
Approvisionnements et Gestion
des Stocks, le Directeur des
Ressources humaines, le Directeur
des Opérations IDIS, un membre du
Conseil d’Administration, ainsi qu’un
personnel composé d’agents, anciens
et nouveaux, exerçant dans les
différentes directions de l’Entreprise.
Ces derniers ont tenu à marquer
leur présence à cet événement pour
remercier ces retraités pour leur
fidélité, leurs efforts au profit de
leur Entreprise et pour les moments
exceptionnels qu’ils ont passés en
leur compagnie, des années durant.
Les intervenants ont tous fait
l’éloge de la carrière exemplaire
de ces quatre collègues. Dans son
allocution, M. le DGA Logistique
42 ENTP Le Journal N°75
CER T IFIÉE QHSE
Un départ
(Louis Bourdaloue,
Retraites spirituelles).
en retraite
mérité
a rappelé leurs débuts au sein de
l’Entreprise. « Une période difficile »
a-t-il souligné, avant d’ajouter :
« Mais, grâce à leur esprit du
sacrifice et de l’abnégation, ils
ont su s’adapter et transmettre
leur-savoir-faire aux nouveaux
agents ». L’intervenant leur a
présenté ses vœux de bonne santé,
de prospérité et leur a souhaité
une retraite paisible au sein de leur
famille.
Prenant la parole, le Président du
CP, ému, ne trouva pas les mots
pour exprimer toute sa sympathie
à l‘égard de ses collègues retraités,
les qualifiant de « travailleurs
exemplaires ». Il a loué leurs efforts
déployés pour le bien de l’Entreprise,
insistant, dans son discours, sur la
nécessité impérieuse de maintenir
un lien permanent entre les retraités
et l’Entreprise.
M. Boualem Zibouche, Directeur
des Achats et Gestion des Stocks,
a, pour sa part, déclaré qu’il n’allait
pas être facile d’assurer la relève,
car ces collègues retraités possèdent
des compétences avérées et sont
pétris de qualités humaines, au
premier rang desquelles la loyauté,
l’honnêteté et l’abnégation dans leur
travail : « Ils ont tellement donné à
l’Entreprise ! », a-t-il conclu.
Puis, il fit un geste fort symbolique
qui émut toute la salle, en allant
embrasser M. Khlifa Mezouar
sur le front, en signe de respect,
triste qu’il fut de se séparer de
ses collaborateurs et néanmoins
amis. L’image suscite tellement
d’admiration qu’il serait difficile de
trouver les mots qui siéent pour la
décrire.
C’est dans une atmosphère où
se mêlaient la joie et la tristesse,
la satisfaction et le regret, que
toutes les personnes présentes,
responsables, travailleurs et
stagiaires, se sont rassemblées pour

honorer ces quatre « anciens » qui se
sont donnés corps et âme à l’ENTP.
L’événement, fort en sensations,
a marqué les retraités honorés,
bouleversés de recevoir autant de
gratitude. Très émus, ils peinaient
à s’exprimer, se contentant de faire
part de leur reconnaissance pour
tous ces égards à leur endroit.
M. Ahcène Adjaoud a capitalisé
plus de quarante années de travail
au sein de l’ENTP. Touché, il eut
ces quelques mots poignants : « En
cette occasion solennelle, qu’il nous
soit permis de remercier toutes
les sœurs et tous les frères venus,
aujourd’hui, marquer par leur
présence, leur sympathie à notre
égard. Nous remercions également
tous ceux qui, de près ou de loin,
nous ont assistés dans notre travail
durant notre long parcours au
sein de l’ENTP. Notre Entreprise
a augmenté ses capacités ces
dernières années, par l’acquisition
d’un nouveau parc d’appareils de
forage et procède graduellement
au rajeunissement de son potentiel
humain. Faisons-lui confiance et
passons le relais à cette jeunesse
montante, avenir de l’Algérie
moderne, qui, nous n’en doutons
pas, hissera l’ENTP au niveau
international. Merci encore. Vive
l’ENTP ! Vive l’Algérie !»
A son tour, M. Messaoud Boukhris,
assistant auprès de la DAGS,
très reconnaissant, remercia le
partenaire social d’avoir honoré
les partants. Il salua, à cette
occasion, tout le personnel de la
DAGS relevant de la structure
des magasins, avec lequel il a eu
à exercer pendant près de 30 ans
et dont il a eu à apprécier autant
le grand sens de l’humanité que
le professionnalisme. M. Boukhris
a également saisi cette occasion
pour féliciter les responsables,
avant de s’adresser à la nouvelle
génération en ces termes : « Si nous
avons participé en tant qu’anciens
à la création de l’ENTP, ils vous
appartient, à vous, de participer à sa
pérennité. Il faut faire en sorte que
l’Entreprise continue, qu’elle reste
debout. La meilleure manière de
maintenir debout cette Entreprise,
c’est par le travail. Il faut travailler
d’arrache-pied et faire preuve de
discipline, de sérieux et de respect
envers la hiérarchie ».
Intervenant à son tour, M. Ahmed
Aït Issad, Chef du service de suivi
des contrats, n’a pas caché sa fierté
d’avoir exercé au sein de l’ENTP
durant plus de 35 ans. Envahi par
l’émotion, il ne put dire plus que
ces quelques mots, courts mais
lourds de sens : « Nous sommes les
pionniers de cette Entreprise ! ».
Quant à M. Khlifa Mezouar, à
l’ENTP depuis janvier 1974,
magasinier principal, il demandera
« pardon à tous les collègues ».
Son intervention qui noua la gorge
à plus d’un, résonna comme un
mot de la fin ; la fin d’une carrière
professionnelle pleine, mais,
aussi, un nouveau départ pour
une nouvelle vie et de nouveaux
espoirs…
Ils étaient tous là, de l’ex-DTP à
l’ENTP, participant à la création
de la nouvelle entité en 1981,
ensemble. Entreprise et travailleurs
ont progressé main dans la main et
partagé les périodes difficiles et les
moments de joie. Un lien solide les a
toujours réunis : celui de la fidélité,
de la loyauté, du sérieux et de la
discipline sans faille.
Au terme d’une vie de labeur, ces
travailleurs exemplaires ont donné
jusqu’à leur âme à l’Entreprise,
sans jamais exiger quoi que ce soit
en contrepartie. Ils sont un modèle
et un exemple à suivre pour les
nouvelles générations de foreurs.
Par : Khalida Bestani / Cadre chargée d’études
ENTP Le Journal N°75
CER T IFIÉE QHSE
hoMMAge à nos retrAités
43

hoMMAge à nos retrAités
A
l’occasion du départ en
retraite de M. Serir, une
sympathique cérémonie a
été organisée le 25 février par ses
proches collaborateurs à la Direction
générale. Ses collègues ont tenu à
lui témoigner leur amitié et lui ont
souhaité une bonne et heureuse
retraite.
M. Hachemi Serir, détenteur d’un
Brevet de technicien supérieur
en forage, a obtenu son diplôme
à l’Institut Algérien des Pétroles
(IAP) en 1969. Il était major de sa
promotion. Il sera affecté pour la
première, en juillet 1969, sur un
chantier de forage en exploration
de Sonatrach–DTP à El-Borma-
Kesskessa.
Durant l’année 1970, riche en
succès, M. Serir a bénéficié de
plusieurs promotions : second
de poste puis chef de poste à In-
Aménas, TFT sur des appareils
russes, avant de rejoindre Hassi
R’mel, sur un champ gazier. Lors de
la nationalisation des hydrocarbures
en février 1971, M. Serir sera
affecté en qualité de chef de poste
pour assurer le remplacement des
« Voilà que plus de 40 années
d’activité s’achèvent au sein de
mon Entreprise, l’ENTP, issue de la
réorganisation de la DTP Sonatrach,
en 1981 ; plus de 40 années à servir
mon Entreprise. Un chemin bien
long, mais ô combien passionnant !
Une longue partie de ce temps, je
l’ai consacrée à sillonner les rudes
pistes, parmi les dunes, pour enfin
accéder aux différents sondages
d’exploration où j’ai longtemps
exercé (Rhourde Yacoub, El Ariche,
Sif Fatima, etc.)
Beaucoup de joie, de fierté, de
motivation ; beaucoup d’efforts et de
peines pour servir mon Entreprise et
mon pays… Mais, aussi, pour
44 ENTP Le Journal N°75
CER T IFIÉE QHSE
M. Serir, 60 ans,
Message de M. Hachemi Serir :
quitte le staff
de l’ENTP
cette année
techniciens français sur les appareils
TP 137 - RDE 2500 et TP 139-J1400de
la CFPA, la Compagnie française
de Pétrole en l’Algérie.
De 1982 à 1983, il sera appelé
à occuper la fonction de chef de
chantier senior sur le champ de
Hassi-Messaoud. En 1983, il quitte
l’activité des opérations pour
rejoindre la Direction planification et
contrôle de gestion, dès sa création,
pour y assumer les missions de
cadre technique, puis de chargé
d’études et de missions.
M. Serir achève sa carrière pleine
comme assistant auprès du
directeur, mission qu’il a remplie de
main de maître des années durant
au sein de la même structure.
voir notre chère Entreprise gagner
des marchés à l’international, avec
des équipements de pointe et un
personnel de qualité, à la hauteur
des grandes Entreprises pétrolières
mondiales.
Oui, beaucoup de fierté d’avoir fait
partie de cette grande Entreprise
qui a su rehausser son niveau et
maîtriser les nouvelles technologies
et qui a la prétention de
concurrencer, sans aucun complexe,
les meilleures Entreprises de forage
mondiales.
L’ENTP restera à jamais gravée dans
mon cœur. Je lui souhaite d’autres
succès dans ses diverses activités,
avec à sa tête M. le P-DG
nouvellement installé.
Ma dernière pensée va à tous mes
amis et collègues de l’Entreprise
avec lesquels j’ai entretenu
d’excellents rapports de travail,
empreints de respect mutuel,
durant ma longue carrière. Je pense
plus particulièrement à MM. Larbi
Hamidi et Kamel Boussaïd,
respectivement Directeur de la
DPCG et Chef de Département, sans
oublier, bien sûr, tout le personnel
de la DPCG où je fus le doyen. De
tout ce personnel, je garderai à
jamais un souvenir inoubliable.
Beaucoup de nouveaux succès et
bonne chance à ma chère Entreprise
de toujours, l’ENTP !»

Réunion de travail
du Conseil du syndicat
d’Entreprise, tenue
le 27 janvier 2009
Une réunion ordinaire du Conseil du syndicat d’Entreprise s’est tenue
le 27 janvier 2009 au Centre de formation de l’Entreprise.
Cette réunion est la cinquième du genre depuis l’installation du bureau
du syndicat d’Entreprise, en juin 2006. Elle s’est tenue sous l’égide
de la Fédération nationale des travailleurs du pétrole, du gaz et de la
chimie (FNTPGC), représentée par les frères Noureddine Ouaddah et
Hocine Chanoune, membres du Bureau fédéral.
La réunion a vu la participation des membres du Conseil du syndicat
d’Entreprise, des secrétaires généraux des Conseils de base, des
coordinateurs des délégués du personnel et des membres de la
Commission exécutive fédérale.
Ont également assisté aux travaux, le frère Secrétaire général de
l’Union locale HMD, M. Debab, et M. le Directeur des ressources
humaines de l’Entreprise, M. Bouroubi.
Cette réunion a eu comme ordre du jour :
Communication des activités du syndicat d’Entreprise.
Communication des activités du comité de participation.
Communication des activités du secrétariat fédéral.
Situation organique 2008.
Communication du plan d’action des œuvres sociales 2009.
Débat.
Par : Hamid Kasri / Président Général du Syndicat d’Entreprise
ENTP Le Journal N°75
CER T IFIÉE QHSE
Activité syndicAle
45

CONTRIBUTION
bien connues
46 ENTP Le Journal N°75
CER T IFIÉE QHSE
Par : Tahar Chilla / Cadre Financier/DFC
Les Règles
chèque,
du
celles connues
et celles moins
Les échanges et les monnaies sont
à l’image des civilisations. Leur
développement a connu plusieurs
étapes. Au cours des âges, la monnaie,
comme moyen de règlement des échanges
puis élément au cœur des politiques
économiques, a pu prendre plusieurs
formes : de la monnaie marchande (bétail,
métal, pièce) à la monnaie fiduciaire
(papier, billet), en passant par la monnaie
scripturale (lettre de change, chèque),
jusqu’à la monnaie électronique (cartes).
L’apparition du chèque remonte à l’an
1742, lorsque la Banque d’Angleterre prit
le monopole des billets de banque. Les
banquiers privés anglais (les goldsmiths)
inventèrent alors leurs propres billets
(mandats ou checks), pour permettre à
leur clientèle d’opérer des paiements. De
fait, le dépôt assorti d’un droit de tirage
par chèque tire son origine de là.
Très pratique et largement utilisé,
le chèque reste, avec les espèces, un
moyen de paiement très utilisé dans le
commerce. Il est soumis à des règles
strictes, souvent méconnues.

Mentions obligatoires sur le chèque
En théorie, le chèque peut être
établi par écrit sur n’importe quel
support, pourvu qu’il comporte
les mentions obligatoires prévues
par la loi. Cependant, mieux vaut
utiliser les formules pré-imprimées
gratuitement. Le chèque doit
comprendre, pour qu’il soit valable,
des mentions qui peuvent être
imprimées ou manuscrites :
La dénomination « chèque »
insérée dans le texte même du titre,
qui signifie un mandat pur et simple
de payer une somme déterminée.
La somme doit figurer en chiffres
et en lettres ; en cas de conflit, la
somme en lettres prévaut. A ce
propos, la pratique exige qu’il y ait
correspondance ;
Le nom du tiré (celui qui doit
payer) bien défini dans le code de
commerce (art. 474). En pratique, le
tiré est un établissement bancaire
ou assimilé. Il faut savoir qu’à son
origine, le chèque pouvait être payé
sur n’importe quelle personne ;
Le lieu précis où le paiement doit
s’effectuer. A défaut d’indication
spéciale, le lieu désigné à côté du
nom du tiré est réputé être le lieu
de paiement sinon le lieu où le tiré a
son établissement principal ;
La date et le lieu de sa création.
A défaut d’indication, le chèque est
considéré comme souscrit dans le
lieu désigné à côté du nom du tireur.
La date en question est d’une grande
importance, c’est à partir d’elle que
courent les délais de présentation
et d’encaissement du chèque, le
pouvoir et capacité du bénéficiaire
s’apprécient également à cette date ;
La signature manuscrite de
l’émetteur appelé tireur ou d’une
personne ayant le pouvoir de le
représenter.
Le titre dépourvu d’une mention
obligatoire qui ne peut être
suppléé, perd sa qualité de chèque.
Néanmoins, le chèque incomplet
conserve, selon les cas, une certaine
valeur juridique sur le terrain du
droit commun (demeure par exemple
une preuve de créance).
Délai d’encaissement et de validité
En principe, le chèque doit être
présenté au paiement dans un délai
court : soit de 20 jours à partir de
la date d’émission en Algérie, soit
de 30 jours en Europe ou dans un
pays riverain de la Méditerranée et
soit de 70 jours ailleurs. En cas de
suffisance de provision, les banques
doivent payer tout chèque présenté
après l’expiration du délai de
présentation, mais pendant la durée
de validité fixée à 3 ans, à partir de
l’expiration du délai de présentation,
c’est-à-dire une durée cumulée de 3
ans et 20 jours (art. 527 du Code de
commerce relatif à la prescription).
Passé ce délai, la banque doit rejeter
le chèque même si la provision
existe. Toutefois, une action contre
l’émetteur qui n’a pas fait provision
subsiste.
Les différentes formes du chèque
bancaire
Il existe des titres qui portent
l’appellation de « chèque » sans
être soumis au régime des chèques
bancaires et dont l’utilisation est
limitée. A finalité particulière, ils
sont connus à l’étranger et quasi
inutilisés en Algérie. Nous pouvons
citer, à titre d’exemple : le chèque
emploi service, le chèque déjeuner,
le chèque voyage, etc.
Le chèque bancaire peut prendre
plusieurs formes :
Le chèque de paiement ordinaire :
Il s’agit de celui que délivre
gratuitement toute banque à ses
clients, sous la forme de carnets
à souches dites formules. Il peut
être visé ; le visa a pour effet de
constater l’existence de la provision
uniquement à la date à laquelle il a
été donné.
Le nom du tireur (bénéficiaire)
ne fait pas partie des mentions
obligatoires du chèque bancaire
qui peut être émis à une personne
dénommée, avec ou sans la
mention « à ordre », à une personne
dénommée avec la clause « non à
ordre » ou au porteur (lorsqu’il est
en blanc, il vaut comme un chèque
au porteur). Mais, des raisons de
sécurité évidentes nécessitent de
le libeller à l’ordre d’une personne
dénommée.
Le chèque est transmissible par
la voie de l’endossement en
inscrivant sur le dos du chèque ou
sur une allonge (feuille attachée)
en cas d’une suite d’endossements.
L’endossement transmet tous les
droits résultant du chèque et,
notamment, la propriété de la
provision. Les conditions, formes
et effets de l’endossement sont
expliqués dans le Code de commerce
(arts. 485 à 496 relatifs à la
transmission).
Le chèque barré est celui orné de
deux traits parallèles au recto. Dans
ce cas, le bénéficiaire n’a pas le
droit de l’échanger immédiatement
contre des espèces au guichet, il
doit le remettre à sa banque qui se
chargera de le lui encaisser.
En apposant sur le chèque ordinaire
la mention « certifié pour la
somme de », la banque garantit à
son bénéficiaire que la provision
est disponible sur le compte et
qu’elle sera bloquée à son profit
uniquement pendant le délai de
présentation.
Le chèque de banque est un chèque
de caisse émis par la banque ellemême
au profit du créancier de
son client. Il est très usité, car
il offre plus de sécurité quant à
son paiement. En effet, la banque
constitue la provision du chèque en
débitant, en même temps, le compte
de son client.
Il est sans doute remarquable que
le chèque visé et le chèque certifié
sont tombés en désuétude et que les
appellations « chèque certifié » et
« chèque de banque » se confondent.
Le chèque sans provision
Le chèque est un moyen de
paiement et non un instrument
de crédit, contrairement aux
effets de commerce (lettre de
change). Cela dit, la provision
(somme du chèque) doit exister au
moment de son émission. Quand
la somme disponible sur le compte
de l’émetteur est insuffisante
voire inexistante pour régler le
bénéficiaire, le chèque est dit « sans
provision ». Il a été mis en place, en
vertu du règlement de la Banque
d’Algérie n°08-01 du 20 janvier
2008, un dispositif de prévention et
de lutte contre l’émission de chèque
sans provision. L’émetteur de chèque
sans provision risque des sanctions
allant de l’interdiction bancaire
jusqu’aux poursuites pénales.
ENTP Le Journal N°75
CER T IFIÉE QHSE
CONTRIBUTION
47

CONTRIBUTION
S’agit-il d’un premier incident
commis, la banque est tenue d’en
faire la déclaration à la centrale
des impayés de la Banque d’Algérie
dans les 4 jours ouvrables, suivant
la date de présentation, de remettre
au bénéficiaire une attestation de
non paiement et de saisir l’émetteur
par une lettre qui vaut injonction de
payer dans le délai de 10 jours, sous
peine de lui appliquer la procédure
d’interdiction bancaire (interdiction
d’émettre des chèques auprès de
tous les établissements déclarants
pendant 5 ans et restitution de
toutes les formules de chèques
non émises en sa possession). Un
autre délai de 20 jours, qui suivent
l’expiration du délai d’injonction de
10 jours, est accordé à l’émetteur
pour régularisation de l’incident
de paiement et lui permettre de
recouvrer la possibilité d’émettre
des chèques. Par régularisation,
il faut entendre la constitution de
provision suffisante et disponible
avec acquittement d’une pénalité
libératoire de montant de 100 DA
par tranche de 1 000 DA ou fraction
de tranche. En cas de récidive,
l’interdiction bancaire s’applique à
l’émetteur et la pénalité libératoire
est doublée.
Faute de régularisation dans
les délais cumulés, l’émetteur
encourt des poursuites pénales
conformément aux dispositions
du Code pénal (art. 374), et
du Code de procédure pénale
(art. 337), lesquelles stipulent
l’emprisonnement d’un an jusqu’à
cinq ans et une amende qui ne
serait inférieure au montant du
chèque ou de l’insuffisance par
application de la procédure de la
citation directe devant le tribunal
(dispense d’instruction). Toutefois,
l’interdiction de chéquiers ne
s’applique pas aux chèques qui
permettent le retrait de fonds par
le tireur auprès de sa banque ; le
tireur peut disposer de ses avoirs par
chèque guichet et ouvre droit aux
chèques de banque.
Par ailleurs, les systèmes des
paiements dématérialisés
adoptés par la Banque d’Algérie,
en l’occurrence ATCI (Algérie
Télécompensation interbancaire)
et ARTS (Algérie Règlements en
Temps réel des gros montants),
48 ENTP Le Journal N°75
CER T IFIÉE QHSE
ont permis aux banques de
réduire les délais des transactions
(encaissement en 3 jours seulement)
et, par voie de conséquence, de
minimiser le nombre de chèques
sans provision. Désormais, seuls les
chèques normalisés seront traités
par ces systèmes de compensation
électronique. Le chèque normalisé
est celui qui remplit certaines
caractéristiques techniques prévues
par la réglementation (instruction
n°05/95 du 25 janvier 1995 de
la Banque d’Algérie, appliquée
également au chèque postal), le
traitement numérique des données
du chèque se font par scanner,
grâce au numéro du RIB (Relevé
d’Identité bancaire) se trouvant sur
la partie gauche, en bas du chèque,
le porteur est averti alors à être
prudent : éviter de plier, de créer
des surépaisseurs, de chevaucher la
signature sur la bande blanche qui
doit être gardée nette. En somme,
toute manipulation qui risque
d’entraver la lecture sur le scanner.
En toute hypothèse, les chèques non
normalisés ne seront payables que
lorsqu’ils ne nécessitent pas une
compensation comme les encaisser
en espèces au guichet de la banque.
Il arrive que le chèque ne soit
pas utilisé comme un instrument
de paiement, mais comme une
garantie. En effet, beaucoup de
professionnels commerçants exigent
des consommateurs de leur remettre
un chèque de garantie pour couvrir
le risque de non paiement lors d’une
transaction (exemple d’une vente
par facilité). La loi écarte toute
stipulation de terme et le considère
comme un chèque ordinaire, donc
payable à vue, dans la mesure où
elle permet à son bénéficiaire de
l’encaisser immédiatement, même
présenté avant le jour indiqué
comme date d’émission, en dépit de
son engagement de ne pas le faire.
Le risque évident pour l’émetteur
est de se retrouver en situation de
trésorerie obérée. Le chèque de
garantie est parfois « un faux ami ».
Le chèque connaîtra sûrement
davantage de succès, grâce à
une grande faveur des pouvoirs
publics, de par ce qu’il offre comme
avantages économiques : il limite
la circulation fiduciaire permettant
ainsi d’augmenter le taux de
bancarisation et il est d’un effet
anti-inflationniste apprécié. Malgré
la concurrence d’autres instruments
électroniques (carte de paiement et
de crédit) et à l’ère du e-commerce,
le chèque a encore de belles années
devant lui.
Sources
- Code de commerce Algérien
- Code pénal Algérien
- Code de procédure pénale Algérien
- Règlements, instructions et notes de la Banque d’Algérie.
- Communiqués de l’ABEF (Association des Banques et des Etablissements financiers).
- Lamy droit du financement.

Nous vous invitons également à nous faire part de
votre satisfaction et appréciation quant au meilleur
article et la meilleure photo parus dans ce numéro.
La meilleure photo sera publiée sous forme
d'un poster dans le prochain numéro.
M. HACHACNI Wahid
Diplôme : Ingénieur en
forage année 1983, Institut
Algérien du Pétrole/ IAP
Boumerdès.
Recruté au sein de
l’Entreprise en qualité
d’ingénieur en forage sur
chantier, le 19 octobre
1983.
Avant-dernier poste
occupé : Assistant auprès
du Directeur QHSE.
Nouvelle nomination :
Directeur des ressources
humaines en date du 10
février 2009
Nouvelles nominations
M. BOUROUBI Boubakeur M. FORLOUL Menad
Bac : Lettres en 1974
Diplôme : Licence en
Sociologie année 1978,
Université de Constantine.
Recruté au sein de
l’entreprise en qualité de
Chef Département
Personnel le 15 janvier
1992.
Avant-dernier poste
occupé : Directeur des
Ressources Humaines.
Nouvelle nomination :
Conseiller auprès de la
Direction Générale en date
du 10 février 2009.
Diplôme :
BTS forage / ex IAP Institut
Algérien de Pétrole de
Hassi-Messaoud 1978.
Ingénieur d’état en forage et
production, IAP Boumerdès
1986.
Magistère en forage, Institut
National des Hydrocarbures
(INHC) 1999.
Recruté au sein de
l’entreprise en qualité de
stagiaire forage le 18
novembre 1976.
Avant-dernier poste occupé :
Chef du centre de formation.
Nouvelle nomination :
Directeur de la formation en
date du 24 février 2009.
M. BOUCHERBAT Ali
Diplôme : Ingénieur
Motoriste année 2004,
Institut Algérien du Pétrole/
IAP Boumerdès.
Recruté au sein de
l’Entreprise en qualité de
chef atelier
électromécanique en 1981.
Avant-dernier poste
occupé : Chef Filière
Maintenance.
Nouvelle nomination :
Chef Département Sûreté
Interne par intérim à
compter du 22 juillet 2008.
Décision de confirmation le
4 avril 2009