03.07.2013 Views

RF - RHYTHM Congress

RF - RHYTHM Congress

RF - RHYTHM Congress

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

La maladie de Bouveret<br />

Dr Brémondy Michel<br />

Rhythm Marseille<br />

26 mai 2011<br />

Atelier de Rythmologie


Réentrée intra-nodale typique<br />

TRIN<br />

Tachycardies régulières à QRS fins de<br />

fréquence moyenne à 180/mn , sans<br />

activités auriculaires bien visibles car<br />

incluses dans le QRS .


Généralités<br />

Les tachycardies par réentrée intranodale (TRIN)sont<br />

la cause la plus fréquente des tachycardies<br />

jonctionnelles (TJ)<br />

Pronostic excellent dans l’ensemble -Prédominance<br />

féminine<br />

Crises plus ou moins bien tolérées,fréquentes,parfois<br />

responsables de syncopes ou d’insuffisance cardiaque<br />

ou d’angor rythmique (personnes âgées)<br />

L’ablation par radiofréquence (<strong>RF</strong>)à permis de guérir<br />

les patients Nous parlerons de la cryoablation


Mécanismes des TRIN<br />

Coexistent dans le nœud AV 2 voies à périodes<br />

réfractaires et vitesses de conduction différentes<br />

*voie à conduction rapide et période réfractaire longue<br />

*une voie à conduction lente et période réfractaire courte<br />

La TRIN :un rythme réciproque ou réentrée tournant<br />

dans ces 2 voies démarrant à la suite d’une<br />

extrasystole qui s’engage dans la voie lente et<br />

remonte par la voie rapide pour les TRIN typiques<br />

dites SLOW –FAST (90% des cas).L’extrasystole<br />

peut ,dans les formes atypiques, descendre par la voie<br />

rapide et remonter par la voie lente dites<br />

FAST – SLOW (10%) des cas et SLOW - SLOW


Mécanismes<br />

Cette dualité pourrait être plus complexe avec<br />

l’existence possible d’autres voies non situées<br />

dans le nœud AV et s’étendrai dans l’oreillette<br />

aux abords du nœud ou dans l’entrée du SC<br />

Ces voies seraient le substrat des TRIN<br />

atypiques<br />

La nature des voies est discutée,leur<br />

individualisation anatomique n’a jamais été<br />

prouvée ; structure anisotropique


Mecanisme - Topographie<br />

Dualité de conduction nodale<br />

-voie rapide antéro-supérieure<br />

-voie lente postéro inférieure


Substrats anatomopathologique et<br />

électrophysiologique<br />

La voie antéro supérieure est en connexion directe avec<br />

le nœud A-V : c’est une voie à conduction rapide mais<br />

dont la période réfractaire est longue .<br />

La voie postéro inférieure est une voie indirecte et plus<br />

longue dont la vitesse de conduction est lente mais la<br />

période réfractaire plus courte.


Méthodes<br />

Déclenchement de la TRIN pour confirmer le<br />

mécanisme: dualité de la voie nodale,saut de<br />

conduction,tachycardie nodale typique,éliminer WPW<br />

Repérer le circuit de réentrée<br />

Réaliser l’ablation puis vérifier que la crise n’est plus<br />

déclenchable<br />

Trt AA stoppé depuis 5 demi-vies<br />

Prémédication<br />

HBPM en postprocédure (1 jour)-Hospitalisation 48H


1ère étape:<br />

déclenchement de la TRIN<br />

Déclenchement en général facile par SAP<br />

Difficile dans 10% des cas ou il faut répéter les SAP<br />

avec ISUPREL<br />

Avant l’ablation s’assurer du statut de la conduction<br />

auriculo ventriculaire(A-H,HV,point de Wenckebach)<br />

ventriculo- auriculaire de type décrémentiel<br />

physiologique (absence de voie accessoire type WPW)


Repérage faisceau de HIS et nœud AV et<br />

position des sondes


Stimulation auriculaire programmée<br />

mise en évidence du saut de conduction


Saut de conduction : dualité de la voie nodale


Echo atrial de dépolarisation rétrograde de<br />

l’OD par la voie rapide


METTRE MIEUX UN ECHO NODAL<br />

MR DIFRANCO


Déclenchement reproductible de la tachycardie nodale typique<br />

par stimulation atriale programmée: S1 = 600, S2 = 310 ms<br />

Voie rapide<br />

Conduction antérograde par la voie lente<br />

Conduction rétrograde par la voie rapide<br />

Voie lente<br />

Voie lente<br />

H<br />

V<br />

A


TRIN après jump


OD septale et ventricule fusionnés<br />

< 50 ms


His puis alignement oreillette ventricule<br />

Vitesse 200ms


Double réponse voie rapide - voie lente


ESA conduction antérograde et non écho<br />

atrial rétrograde


ESA ne modifie pas le circuit =<br />

microréentrée


2ème étape<br />

Localiser le circuit de réentrée<br />

Critères électrophysiologiques :<br />

Enregistrement de potentiels endocavitaires dans le<br />

triangle de KOCH : HIS, Noeud AV, SC<br />

Critères radiologiques :<br />

OAG 30° ou 45°<br />

1 vertèbre sous le His vers le rachis en avant par rapport à<br />

l’entrée du SC,en arrière de l’anneau tricuspide<br />

La voie lente est située dans la partie postéro inférieure du<br />

triangle de KOCH plus ou moins à distance du faisceau de<br />

HIS


METTRE UN RADIO OA 30° SONDE ABL<br />

VERS LE RACHIS


Repérage radiologique voie lente . OAD et OAG .


CRITERES ELECTROPHYSIOLOGIQUES<br />

POTENTIELS DE VOIE LENTE<br />

Position postéro-inférieure nœud A-V<br />

Potentiel de JACKMAN :<br />

Potentiel spécifique rapide correspondant à<br />

l’insertion atriale de la voie lente (ostium du<br />

sinus coronaire).<br />

Potentiel lent « mousse » mis en évidence<br />

par HAISSAGUERRE .


Voie lente<br />

Potentiel de JACKMANN<br />

Pdt la TRIN mise en évidence de potentiels rapides<br />

l’auriculogramme est dédoublé à ce site avec une 1ére<br />

composante de grande amplitude et une seconde de<br />

faible amplitude<br />

Ces potentiels représenteraient l’insertion atriale de la<br />

voie lente et sont espacés de 24 ms<br />

En rythme sinusal l’ordre de ces potentiels est inversé


Potentiel de JACKMANN


Voie lente<br />

Potentiel d’HAISSAGUERRE<br />

Potentiels situés au niveau du septum moyen ou<br />

postérieur en avant du sinus coronaire,entre<br />

l’auriculogramme et le ventriculogramme<br />

La stimulation auriculaire peut les révéler en sachant<br />

que lorsque la conduction se fait par la voie lente ils<br />

disparaissent<br />

Taux élevé de succès ,nombre d’applications plus<br />

faible,moins de BAV (1% en moyenne)


3 ème étape:<br />

Destruction du circuit de réentrée<br />

Le principe est d’altérer ou de supprimer une des voies du<br />

circuit de réentrée (<strong>RF</strong>,Cryoablation)<br />

L’ablation par <strong>RF</strong> de la voie rapide est trop dangereuse<br />

( Bloc A-V fréquent ) : 10%<br />

Actuellement ,<br />

l’ablation ne se pratique plus que sur la voie<br />

lente<br />

Le risque de bloc A-V persiste mais il est rare < 1% (moyenne)


3ème étape<br />

Destruction du circuit de réentrée<br />

Application de la <strong>RF</strong> à ce site : 70°/ 50 watts - cathéter<br />

non irrigué<br />

Énergie requise pour une voie lente plus faible que<br />

pour un Kent<br />

La lésion induite par un cathéter de 4 mm atteint 5 à<br />

7mm de diamètre<br />

L’application entraîne un rythme jonctionnel<br />

accéléré(automaticité accélérée ds la zone de transition<br />

nodale)L’obtention du rythme jonctionnel n’est pas une<br />

obligation<br />

Lorsque celui-ci est trop rapide >stop application<br />

risque de BAV


Rythme jonctionnel actif au début <strong>RF</strong><br />

A = V et potentiel de voie lente


Rythme jonctionnel actif pdt <strong>RF</strong>


Attention le risque de Bloc A-V est réel . Il faut<br />

savoir s’arrêter à temps .<br />

Tirs <strong>RF</strong> step by step de 10 sec/10sec


Récupération complète si le tir est stoppé rapidement à la<br />

1ère onde P bloquée 3 secondes


4ème étape:<br />

TRIN non inductible<br />

Non inducibilité à l’état de base et sous isuprel selon<br />

même protocole qu’au début de la procédure (SAP)<br />

Disparition du saut de conduction+++<br />

Savoir attendre car parfois réapparition après 15 à<br />

30mn<br />

Parfois persistance du jump avec quelques échos(pas<br />

forcément péjoratif quand au résultat)<br />

En fin de procédure vérifier le statut de la conduction<br />

antérograde AV


Disparition du Jump


Période réfractaire du nœud A-V (la voie lente est<br />

bloquée)et non inducibilité de la tachycardie


Télémétrie 24-48H .<br />

Peuvent se voir<br />

Suivi immédiat<br />

*des BAV 2 ou 3 à QRS fins pdt quelques secondes,<br />

*échappement jonctionnel rapide(inflammation?)qui<br />

cède spontanément<br />

Possibilité de tachy inappropriées quelque temps ou<br />

perception des extrasystoles sans conséquences du fait de<br />

lésions de fibres parasympathiques proches de la voie lente<br />

>perte temporaire de la variabilité sinusale<br />

Cs à 1 mois


Résultats<br />

Succès de la procédure dans 90 à 99%<br />

Récidive dans 2 et 10% des cas dans un délai de qq jours à<br />

plusieurs années<br />

Complications:<br />

*Liées au cathéterisme<br />

*Hémopericarde:exceptionnel<br />

*Le BAV +++ expérience mais parfois triangle de KOCH<br />

étroit, déplacement des cathéters,ischémie de l’artère du nœud<br />

AV<br />

En général haut situé,plutôt bien toléré, peuvent apparaître ds<br />

les jours suivants,régréssifs le plus souvent dans les 10 jours


Complication<br />

Le risque de BAV complet per procédure est<br />

évalué 1% en moyenne<br />

Le suivi à long terme est favorable concernant le<br />

risque tardif de BAV (même si <strong>RF</strong> sur voie rapide)


Point sur Cryoablation


La Cryothérapie: Une approche thérapeutique validée<br />

Un historique d’utilisation dans diverses applications médicales<br />

Une des plus récentes sources d’énergie dans l’ablation par cathéter des arythmies<br />

cardiaques<br />

Expérience initiale par cathéter (chez l’animal):<br />

Gillette PC et al. Pacing Clin Electrophysiol. 1991<br />

Fujino H et al. Am Heart J. 1993<br />

Okishige K et al. NASPE 1993<br />

Première publication d’ablation de voie lente nodale chez l’Homme en 2000<br />

“Cryothermal Ablation of the Slow Pathway for the Elimination of<br />

Atrioventricular Nodal Reentrant Tachycardia” Skanes A et al.<br />

Circulation 2000


Mécanisme de formation de la lésion cryogénique<br />

Le but de la cryothérapie est de provoquer la mort cellulaire<br />

par le froid<br />

L’hypothermie (- 35 °c) entraîne un<br />

ralentissement du métabolisme:<br />

Phénomène de cryomapping<br />

La lésion permanente produite par hypothermie<br />

(- 70°c) est la formation de glace<br />

Phénomène de cryoablation<br />

Cycle gel - dégel


Le Cryomapping … ou l’utilisation des<br />

températures hypothermiques<br />

~ -75°C -30°C 0°C 32°C 45°C 50°C<br />

CRYOABLATION<br />

Sub-Zero Effets ablatifs<br />

CRYO MAPPING<br />

Effets Hypothermiques<br />

transitoires<br />

<strong>RF</strong><br />

Potentiellement<br />

transitoire<br />

L’altération transitoire de la conduction électrique<br />

intracardiaque se produit pour des températures comprises entre<br />

+5°C et +32°C<br />

Ses applications :<br />

La sécurité : permet de confirmer que l’ablation sur un site<br />

particulier n’affectera pas une structure que l’on souhaite<br />

préserver ( noeud AV)<br />

L’efficacité : permet de confirmer que le tissu visé ( voie<br />

accessoire, voie lente) sera ablaté avec succès<br />

<strong>RF</strong><br />

Effets<br />

ablatifs


Caractéristiques spécifiques à la<br />

cryothérapie<br />

- L’adhésion de l’électrode au<br />

tissu cardiaque<br />

- La réversibilité des effets<br />

électriques<br />

- Les effets histologiques


Effets histologiques de la Cryoablation vs <strong>RF</strong><br />

<strong>RF</strong><br />

Endocarde endommagé<br />

Hémorragie encore<br />

présente<br />

Thrombus<br />

Début de fibrose<br />

Lésion <strong>RF</strong> à 1 semaine (modèle canin)<br />

+70°C • 50 W • 60 seconds<br />

Khairy P, et al. Circulation. 2003;107:2045-2050.<br />

Fibrose complete<br />

Cryo<br />

Thrombus minimal Endocarde intact<br />

bien démarquée<br />

Cryolesion à 1 semaine (modèle canin)<br />

-75°C • 1 x 4 minutes


Effets macroscopiques de la Cryoablation vs <strong>RF</strong><br />

Lésion <strong>RF</strong> (ventricule gauche)<br />

durée: 60 sec, Temp: +65 ◦C, Puis.: 25-30 Watts<br />

Catheter: 4 mm tip<br />

Lésion Cryo (ventricule gauche)<br />

durée: 240 sec, Temp: -80 ◦C,<br />

Cathéter: Freezor ® Xtra 6 mm tip<br />

Courtesy of Vivek Reddy, MD, Massachusetts General Hospital, Boston, MA.


Avantages de la cryothérapie versus ablation par <strong>RF</strong><br />

Avantages Implications cliniques<br />

Adhésion du cathéter au tissu cardiaque<br />

Lésions homogènes bien délimitées<br />

Intégrité de l’ultrastructure préservée<br />

Stabilité du cathéter, possibilité de<br />

réaliser des manoeuvres de stimulation<br />

en cours de cryoablation<br />

Moins arythmogéne, contrôle de la taille<br />

de la lésion<br />

Diminution du risque de formation de<br />

thrombus<br />

Ablation indolore Minimise l’inconfort<br />

Suppression réversible des propriétés de<br />

conduction<br />

Prédit le site de succès, évite les lésions<br />

non désirées, ablation des substrats à<br />

haut risque


Les données de la littérature


Comparaison efficacité Cryo vs <strong>RF</strong><br />

- 142 patients avec tachycardie par réentrée intra-nodale<br />

• 71 Cryo<br />

• 71 <strong>RF</strong><br />

- 1 application de Cryo de 240 sec avec Freezor ® 7F 4mm<br />

vs procédure conventionnelle en <strong>RF</strong><br />

« A higher procedural failure rate (15.4% vs. 2.8%;<br />

P.01) and higher recurrence rate (19.7% vs. 5.6%;<br />

P.01) associated with 4-mm-tip Cryo catheters. »<br />

Freezor ® 7F 4mm<br />

Gupta et al., Europace 2006


Comparaison efficacité Cryo vs <strong>RF</strong><br />

- 272 patients avec tachycardie<br />

par réentrée intra-nodale<br />

• 123 Cryo<br />

• 149 <strong>RF</strong><br />

- 3 applications de Cryo de 240<br />

sec sur 2 sites distincts avec<br />

Freezor ® Xtra 7F 6mm<br />

vs procédure conventionnelle en<br />

<strong>RF</strong><br />

Freezor ® Xtra 7F 6mm<br />

« The initial acute procedural success was 93% (114/123) with<br />

Cryo and 95% (142/149) with <strong>RF</strong> (P .8). There was a greater<br />

recurrence of AVNRT with Cryo (12/114, 10% vs. 4/142, 3%; P<br />

.02) when compared with <strong>RF</strong>. » Opel et al., Heart Rhythm 2010


Cryoablation<br />

après Cryomapping:<br />

BAV transitoire tardif<br />

BAV possible en Cryoablation même si absent en Cryomapping.<br />

Toujours réversible à l’arrêt du tir.


Cryoablation<br />

sans Cryomapping:<br />

BAV transitoire précoce<br />

Début Cryoablation<br />

17,5 sec<br />

Freezor ® MAX 8mm<br />

Freezor ® MAX 8mm<br />

Arrêt Cryoablation Rythme sinusal


En résumé,on retiendra<br />

Avec cathéter de 4mm: échec:15% avec CA vs<br />

3% avec <strong>RF</strong> , récidive:20% (CA)/5% (<strong>RF</strong>)<br />

Avec cathéter de 6mm: taux de succès<br />

comparable 93%/95%; 10% de récidive<br />

(CA)/3%(<strong>RF</strong>)<br />

Moins de BAV ,voir résultats sur plus grands<br />

nombre d’études et patients


Tachycardie nodale atypique et<br />

diagnostics différentiels<br />

5% des TRIN


Tachycardie nodale FAST-SLOW<br />

La conduction rétrograde se fait par la voie lente .<br />

Onde P’ (-) en D2 D3 VF et V1(+) à distance du QRS . RP’>P’R


TRIN atypiques FAST-SLOW et SLOW-SLOW<br />

Conditions électrophysiologiques et substrats anatomiques<br />

Conditions électrophysiologiques et électriques:<br />

Le développement de la TRIN atypique s’explique par<br />

une PR rétrograde de la voie rapide plus longue que<br />

celle de la voie lente;la voie rapide présente une<br />

conduction antérograde rapide et une PR antérograde<br />

suffisamment courte pour accepter de conduire<br />

l’influx issu de la conduction rétrograde par la voie<br />

lente


Tachycardie nodale de type FAST-SLOW


Conditions anatomiques<br />

Le site de dépolarisation auriculaire le plus précoce<br />

n’est pas comme dans la TRIN typique l’apex du<br />

triangle de KOCH mais la base de ce triangle entre<br />

l’anneau tricuspidien et l’ostium du SC ou dans les<br />

premiers cms du SC<br />

Les TRIN avec des sites de dépolarisation<br />

auriculaires initiaux localisés à la base du triangle de<br />

KOCH ou à l’intérieur du SC ,font probablement<br />

intervenir dans leur genèse les extensions inférieures<br />

ou gauche du nœud AV


Extension gauche nœud AV


Connexions SC – OG:<br />

fibres de PLATONOV


CONNEXIONS SC ET OG


Diagnostic différentiel des TRIN<br />

WPW et tachycardie orthodromique réciproque<br />

PJRT<br />

Tachycardie atriale


Kent rétrograde et tachycardie réciproque


OD septale et ventricule fusionnés<br />

< 50 ms= TRIN,<br />

si entre 65 et 85 ms = WPW


ESA ne modifie pas le circuit =<br />

microréentrée et non macrocircuit


Conduction rétrograde V-A<br />

La conduction rétrograde VA de type non<br />

décrementiel « loi du tout ou rien »<br />

Evaluée en stimulation ventriculaire à fréquence<br />

croissante ou extrasystolique


Kent rétrograde


Kent rétrograde G – SC 1-2 prématuré


Tachycardie Kent latéral g rétrograde


TACHYCARDIE RECIPROQUE<br />

JONCTIONNELLE PERMANENTE<br />

(PJRT)<br />

Tachycardie permanente ou incessante,rebelle aux<br />

traitements, bien décrite par Philippe COUMEL .<br />

Liée à la présence d’une voie accessoire A-V latente à<br />

conduction décrémentielle .<br />

Cette voie relie habituellement l’anneau mitral à<br />

l’ostium du SC , au travers du septum ( connexion VG-<br />

OD )


Tachycardie permanente<br />

peu rapide avec onde<br />

’(-) en D2 D3 VF et en V6<br />

Rythme sinusal<br />

intermittent<br />

notamment la nuit .<br />

neficacité des traitements<br />

PJRT


PJRT


PJRT –ABLATION dans les 1ers cm du SC<br />

Utiliser l’irrigation car voie parfois profonde


Tachycardie atriale<br />

Diagnostic sur la relation AV et mise en<br />

évidence d’un bloc auriculoventriculaire<br />

transitoire sur plus de 2 battements<br />

spontanés ou lors de manœuvres vagales<br />

sans modification du cycle ni de la<br />

morphologie de l’activité auriculaire


Conclusion Indication<br />

Cas habituel du sujet jeune<br />

Toujours garder à l’esprit qu’il s’agit dans la majorité<br />

des cas d’une maladie bénigne<br />

Explications +++Communication<br />

Ablation si crises invalidantes,fréquentes,résistantes<br />

aux manœuvres vagales et aux différents traitements<br />

Métiers particuliers


Conclusion - Indication<br />

Ablation si crise documentée,saut de<br />

conduction,tachycardie nodale déclenchée<br />

Abstention si notion de palpitations sans Ecg<br />

documenté,si saut de conduction isolé sans<br />

tachycardie déclenchable


Merci pour votre attention !

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!