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Diagnostics 04 - Pontivy

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IV - BÂTI ET TERRITOIRES<br />

O. Fetter, C. Herbaut, B. Lanctuit A.V.A.P. - PONTIVY - Diagnostic patrimonial - octobre 2012<br />

17


0<br />

N<br />

500m 1000m 1500m 2000m<br />

échelle: 1/50 000<br />

fond de plan : plan cadastral de 1814, tableau d’assemblage (AD56, 3P 224)<br />

IV- BÂTI ET TERRITOIRES<br />

OCCUPATION DU TERRITOIRE<br />

e<br />

AU DÉBUT DU 19 SIÈCLE<br />

La commune de <strong>Pontivy</strong> comptait environ 5000<br />

e<br />

habitants au début du 19 siècle, dont une large part<br />

résidaient en secteur rural.<br />

Vers 1850 l’emprise de la ville est encore réduite à<br />

e<br />

celle de la fin du 18 siècle. Le projet de la « nouvelle<br />

ville », au sud, ne prend véritablement forme qu’à<br />

partir des années 1860.<br />

Sur les plans cadastraux de 1814 et de 1846, le<br />

nombre et la répartition des villages, hameaux et<br />

écarts qui regroupent les habitations rurales, permet<br />

d'apprécier l’importance de l'économie agricole sur la<br />

commune. Seuls les secteurs où la topographie plus<br />

escarpée interdit la mise en culture, demeurent<br />

inhabités.<br />

En 1869, la commune perd une partie de son territoire,<br />

correspondant à la section G du cadastre de l’époque,<br />

à la faveur de la création de la commune voisine de Le<br />

Sourn.<br />

LÉGENDE<br />

emprise de la ville ancienne en 1814<br />

projet de la ville impériale<br />

villages et écarts<br />

section cédée à la commune de<br />

Le Sourn en 1869<br />

O. Fetter, C. Herbaut, B. Lanctuit A.V.A.P. - PONTIVY - Diagnostic patrimonial - octobre 2012<br />

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0<br />

N<br />

COMMUNE DE<br />

MALGUENAC<br />

COMMUNE DE<br />

CLEGUEREC<br />

500m 1000m 1500m 2000m<br />

échelle: 1/50 000<br />

COMMUNE DE<br />

LE SOURN<br />

Périmètre de la Z.A.C.<br />

de TALIN créée par<br />

D.C.M. du 07/<strong>04</strong>/<strong>04</strong><br />

COMMUNE DE<br />

NEULLIAC<br />

COMMUNE DE<br />

SAINT THURIAU<br />

COMMUNE DE<br />

NOYAL PONTIVY<br />

LÉGENDE<br />

COMMUNE DE<br />

NOYAL PONTIVY<br />

villages et écarts<br />

limites communales<br />

emprise de la ville actuelle<br />

OCCUPATION DU TERRITOIRE<br />

e<br />

AU DÉBUT DU 21 SIÈCLE<br />

Aujourd’hui la commune de <strong>Pontivy</strong> compte près de<br />

15 000 habitants.<br />

e<br />

L’étude comparative des plans du 19 siècle et actuels<br />

met en exergue l’extension du tissu urbain qui a<br />

fortement gagné sur les terres agricoles anciennement<br />

situées aux abords de la ville, mais aussi le long des<br />

principales voies d’accès. On trouve également le<br />

long de ces voies, en périphérie sud, nord et ouest, les<br />

zones d’activité et industrielles ainsi que des<br />

équipements spécifiques tel l’hospice dépendant de<br />

l ’hôpital le long de la D 764 ou la station d’épuration<br />

au sud.<br />

Le secteur rural a connu également bon nombre de<br />

modifications. Certains écarts sont désormais<br />

englobés dans les extensions urbaines : Saint-Médard,<br />

Kergresil et Saint-Niel à l’est ; Signan, Lestitut,<br />

Kergoustard au sud ; Talin, Le Resto à l’ouest ;<br />

Kerostin, Four-à-Chaux, Kerdudaval et Kervers au<br />

nord, etc.<br />

D’autres villages ont grandi à la faveur du lotissement<br />

de parcelles agricoles, aujourd’hui construites de<br />

maisons individuelles : Stival, Sainte-Tréphine, etc.<br />

Cependant dans une douzaine de hameaux et écarts<br />

non trop remaniés, le patrimoine bâti, les<br />

cheminements anciens et les espaces attenants,<br />

constituent toujours des témoignages identitaires forts<br />

des paysages ruraux et périurbains de <strong>Pontivy</strong>.<br />

O. Fetter, C. Herbaut, B. Lanctuit A.V.A.P. - PONTIVY - Diagnostic patrimonial - octobre 2012<br />

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IV - BÂTI ET TERRITOIRES<br />

- 1 - EN MILIEU RURAL<br />

O. Fetter, C. Herbaut, B. Lanctuit A.V.A.P. - PONTIVY - Diagnostic patrimonial - octobre 2012<br />

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01 : A Saint-Niel, la majorité des maisons-fermes possède une façade principale ouverte sur un<br />

espace commun aux habitants du village. On y trouve notamment un puits (flèche).<br />

02 : Dans les villages, ici à Stival,<br />

fermes et maisons sont souvent<br />

construites à l’alignement des<br />

a n c i e n s c h e m i n s . L e s<br />

dépendances, remises et granges<br />

sont parfois situées de l’autre côté<br />

de la voie.<br />

03 : Ferme isolée au sud de l’écart<br />

de Guernal : perpendiculaire à la<br />

route, la façade principale est<br />

orientée au sud-est, tandis qu’au<br />

nord contre une façade postérieure<br />

quasi aveugle, est adossé un<br />

appentis postérieur servant<br />

probablement de cellier.<br />

1<br />

2<br />

3<br />

IV - 1 - EN MILIEU RURAL<br />

A - RÉPARTITION ET IMPLANTATION DE L’HABITAT<br />

Entre 1968 et 1975 un inventaire systématique du patrimoine rural a été réalisé à<br />

l'échelle du territoire communal par le service régional de l’Inventaire (DRAC -<br />

Bretagne). Ce document n’a jamais été pris en compte dans les différents règlements<br />

d’urbanisme de <strong>Pontivy</strong>.<br />

Le présent diagnostic s’est fortement inspiré de l’enquête de l’Inventaire : 40 ans<br />

après, on constate non seulement d’importantes modifications, conséquence de<br />

l’aménagement et de la construction des espaces, mais aussi un appauvrissement du<br />

patrimoine architectural, dénaturé par des transformations abusives ou plus<br />

radicalement détruit.<br />

Cependant, il subsiste sur la commune plusieurs hameaux communément appelés<br />

villages, ainsi que des écarts regroupant une ou plusieurs fermes, qui constituent un<br />

patrimoine rural de qualité tant dans l’implantation et l’organisation des<br />

constructions et des espaces libres, que dans la forme architecturale du bâti.<br />

MORPHOLOGIE DES VILLAGES ET DES ÉCARTS<br />

A l'intérieur de certains villages et écarts, subsiste la trame de l'implantation<br />

groupée de l'habitat . Elle se caractérise par une agrégation de parcelles de petite<br />

taille, organisées suivant le modèle rural de la ferme (logis et dépendances) avec cour<br />

ouverte, à proximité desquelles se trouvaient « courtils » et « prateaux » c'est-à-dire<br />

les jardins potagers et les prés de petite<br />

surface.<br />

Dans une trame de cheminements<br />

parfois nombreux (Stival, Sainte-<br />

Tréphine, Talcoët-Noyal), les<br />

constructions sont généralement<br />

implantées à l'alignement des voies.<br />

E n a c c o m p a g n e m e n t d e s<br />

cheminements et du parcellaire, les<br />

talus et fossés, plus rarement des<br />

murets, structurent cette composition<br />

agglomérée.<br />

Sainte-Tréphine, plan cadastral de 1846<br />

AD56, 3P 224 (extrait)<br />

Sur les plans cadastraux du 19e siècle, est<br />

indiquée la nature des espaces libres et des<br />

cultures :<br />

A : aire à battre , C : courtil ; Ch : chanvrière ; J :<br />

jardin ; P : pré ; T : terres labourables, etc.<br />

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01 et 02 : Dans la partie septentrionale de Talcoët-Noyal, la morphologie du<br />

village avec ses chemins qui distribuent fermes, anciens potagers et vergers,<br />

est assez bien préservée. Elle offre à cet endroit de grandes similitudes avec<br />

le plan cadastral de 1846, car la voie neuve qui traverse le hameau a été<br />

aménagée plus à l’ouest (la maison parcelle n°88 est détruite).<br />

03 : A la Houssaye, la route qui menait au pont traversant le ruisseau du Saint-Niel a été déviée sur le flanc est<br />

du promontoire. Seul un tronçon de voie donnant accès au placître de la chapelle depuis le nord du village est<br />

un aménagement moderne. L’ancien chemin d’accès est conservé à l’ouest (à droite sur la photo) dans ses<br />

proportions d’origine avec son talus empierré.<br />

1<br />

V<br />

AD56, 3P 224 (extrait)<br />

2<br />

3<br />

Chemins et espaces libres<br />

Dans les villages et écarts non trop remaniés, l’organisation des masses bâties et des<br />

espaces libres – chemins, cours et jardins – est aussi préservée. Ce sont des éléments<br />

indissociables dans le contexte de l’habitat groupé, au sein duquel existe une relation<br />

étroite entre le bâti, les espaces de travail (cours et aires à battre), les espaces vivriers<br />

(courtils = jardins potagers) et les cheminements.<br />

Si la topographie l’autorise la majorité des fermes et des maisons ont leur façade<br />

principale aspectée au sud. De fait, la cour mais aussi l’aire à battre sont positionnées<br />

devant la façade ou légèrement latéralisées. Les jardins potagers et petits vergers<br />

aménagés à proximité des habitations forment un agrégat de parcelles parfois très<br />

modestes, telle une couronne autour des habitations au delà de laquelle se trouvent les<br />

parcelles agricoles de plus grande taille (champs et prairies).<br />

Le réseau des chemins qui parcourent les hameaux assure la desserte quotidienne de<br />

ces parcelles, en plus des voies traversières et de celles qui mènent aux points d’eaux :<br />

puits communs, lavoirs-fontaines ou cours d’eau.<br />

A l’exception de Stival où la route royale dite d’Angers à Brest (actuelle D. 764) fut<br />

élargie en traverse du village<br />

e<br />

dès le 19 siècle, la majorité des<br />

lieux-dits étudiés on vu leur<br />

e<br />

voirie modifiée au cours du 20<br />

s i è c l e e t p a r f o i s t r è s<br />

tardivement. Cependant, il<br />

subsiste encore des chemins<br />

dont la forme et le gabarit<br />

d e m e u r e n t e n p a r f a i t e<br />

a d é q u a t i o n a v e c l a<br />

morphologie ancienne du<br />

4 hameau.<br />

5<br />

<strong>04</strong> : Sainte-Tréphine, remarquable mur<br />

de soutènement appareillé en moellons<br />

de granite, bordant le chemin nord vers<br />

la route de l’Echantillon.<br />

05 : A Stival, dans la partie ouest du<br />

village qui se développe à flanc de<br />

coteau, sont conservés des anciens<br />

chemins, dans leurs configurations<br />

traditionnelles : gabarits et talus, à<br />

l’exception du revêtement goudronné.<br />

O. Fetter, C. Herbaut, B. Lanctuit A.V.A.P. - PONTIVY - Diagnostic patrimonial - octobre 2012<br />

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1 2<br />

01 : Stival, fontaine Saint-Pierre, aménagée dans le vallon<br />

du ruisseau du village<br />

02 : Stival, fontaine Saint-Mériadec, au sud du village<br />

(ISMH 1928)<br />

03 : Sainte-Tréphine, puits (commun ?) au centre du<br />

village, accessible depuis la voie publique.<br />

<strong>04</strong>-05 : Stival, puits (commun ?) portant la date 1827,<br />

accessible depuis la voie publique<br />

06 : Coët-Stival, l’un des deux fours à pain représentés sur<br />

e<br />

les plans cadastraux du 19 siècle, contrairement aux fours<br />

privatifs, son ouverture est orientée sur le chemin qui<br />

traverse le village.<br />

07 : Sainte-Tréphine, four à pain déjà représenté sur les<br />

e<br />

plans cadastraux du 19 siècle, sans doute commun à<br />

plusieurs familles car son ouverture est orientée sur la voie<br />

publique.<br />

3<br />

PATRIMOINE COMMUN DES VILLAGES ET DES ÉCARTS<br />

A l'intérieur de certains villages et écarts, subsistent des constructions liées aux<br />

usages anciens des populations rurales : fours, puits, fontaines, lavoirs, accessibles à<br />

tous sont souvent implantés sur des espaces communs ou en bordure de chemins.<br />

Ces édicules qui participent à la compréhension des espaces et des cheminements, ne<br />

peuvent être dissociés de l’approche patrimoniale globale des villages et des écarts.<br />

Les règlements d’urbanisme actuels, en répertoriant tout azimut ce « petit<br />

patrimoine » (en vertu de la Loi Paysage), tendent à focaliser l’attention sur des<br />

usages disparus, et à dissocier ces édicules de leur environnement d’origine :<br />

pourquoi fleurir un four (fig. 07) alors qu’il faudrait d’abord améliorer le traitement<br />

de ses abords immédiats ?<br />

Les fours à pain sont nombreux : les fermes isolées en sont dotées, les hameaux les<br />

plus important en possèdent plusieurs. Dans ce cas et pour en faciliter l’usage<br />

collectif ils étaient implantés sur des espaces communs ou en limite de ceux-ci.<br />

e<br />

Jusqu’à une période récente (milieu du 20 siècle) ces fours étaient entretenus car ils<br />

répondaient aux problèmes d’isolement des populations rurales.<br />

Les fontaines sont peu nombreuses sur le territoire étudié, elles ont probablement<br />

disparu en même temps que leur usage. Deux fontaines de dévotion subsistent à<br />

e<br />

Stival : l’une dédiée à saint Mériadec au sud du village, date du début du 16 siècle ; la<br />

seconde plus récente est dédiée à saint Pierre, comme l’était l’église paroissiale du<br />

village aujourd’hui disparue.<br />

En l’absence de fontaine certains hameaux et écarts sont dotés de puits. Il sont alors<br />

implantés sur un espace commun comme à Saint-Niel ou encore en pied de façade<br />

d’habitations situées en bordure de voies. Difficile dans ce cas de distinguer un puits<br />

privatif d’un puits à usage de la communauté.<br />

4 5 6 7<br />

O. Fetter, C. Herbaut, B. Lanctuit A.V.A.P. - PONTIVY - Diagnostic patrimonial - octobre 2012<br />

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1 2<br />

e<br />

01 et 02: La chapelle Saint-Tréphine d’origine ancienne fut fortement remaniée en 1623 puis au cours du 17<br />

siècle, par l’adjonction d’un retable et d’une sacristie adossée, occultant définitivement la baie du chevet.<br />

L’édifice d’apparence modeste recèle des lambris peints remarquables datés 1701. Elle est classée MH<br />

(27/11/1968).<br />

3 4<br />

e<br />

03 et <strong>04</strong> : L’église (autrefois chapelle) Saint-Mériadec de Stival est un édifice homogène de la fin du 15 siècle<br />

et du début du siècle suivant (ISMH, 27/11/1933). Les peintures murales qui ornent le choeur, illustrent la vie<br />

e<br />

et les miracles de saint Mériadec. Rare exemple du début 16 siècle conservé dans la région, elles sont classées<br />

MH (30/10/1985).<br />

06 : Calvaire daté 1644,<br />

situé devant le porche<br />

occidental de la chapelle ND<br />

de la Houssaye, (ISMH<br />

20/03/1934)<br />

5 05 : La chapelle Notre-Dame de La Houssaye, ISMH<br />

(15/01/1935), est un édifice imposant construit à<br />

partir de 1435. La partie occidentale de la nef et un clocher remarquable sont ajoutés entre 1730 et 1779, puis<br />

e<br />

une flèche au 19 siècle, accentuant d’avantage l’aspect imposant de l’église au sommet du promontoire.<br />

PATRIMOINE RELIGIEUX<br />

Les chapelles<br />

Il existe trois chapelles sur le secteur rural de <strong>Pontivy</strong>. Deux sont implantées au coeur<br />

des plus importants villages de la commune, Saint-Mériadec à Stival et Sainte-<br />

Tréphine ; la troisième dédiée à Notre-Dame de la Houssaye, est un édifice qui<br />

sacralise un lieu de foires réputées depuis la fin du Moyen Âge.<br />

Les qualités architecturales et le décor intérieur de chacune d’elles ont engendré une<br />

protection au titre de la loi sur les monuments historiques. Ces monuments sont bien<br />

documentés.<br />

Fontaines de dévotion<br />

Dans la région, ces fontaines sacralisées sont le plus souvent attachées à une chapelle<br />

(ou une église) proche. Elles se distinguent des simples fontaines par une architecture<br />

remarquable et la présence d’une niche dans laquelle figurait une représentation<br />

sculptée du saint protecteur. A Stival subsistent deux fontaines de dévotion l’une<br />

dédiée à saint Mériadec, la seconde à saint Pierre patron de l’église paroissiale<br />

démolie. La fontaine de dévotion attachée à Notre-Dame de la Houssaye se trouve à<br />

quelques centaines de mètres en contrebas du site, sur la commune de Saint-Thuriau.<br />

Les travaux d’aménagement de D 768 en ont rendu l’accès difficile, et une fontaine<br />

neuve a donc été bâtie au nord de cette voie à la fin des années 1970.<br />

Les croix monumentales<br />

Croix de chemin et calvaires sont peu nombreux sur le territoire étudié. Certaines<br />

croix ont disparu, telle celle représentée sur le cadastre ancien au nord de Talcoët-<br />

Noyal. Outre les calvaires associés aux chapelles de La Houssaye et de Stival, seules<br />

deux croix monumentales sont répertoriées en milieu rural : celle de Saint-Tréphine<br />

e<br />

et le calvaire de Kerlo, tous les deux datant du 19 siècle.<br />

6 7 8<br />

e<br />

07 : la croix de Sainte-Tréphine, 19 siècle, marque le carrefour de la VC n°2, ancienne route royale<br />

de Brest à Rennes, avec le chemin d’accès au village, actuelle rue du Calvaire.<br />

08 : socle d’une croix disparue (?), au milieu d’un chemin longeant le ruisseau du Saint-Niel, à l’est<br />

du hameau de Talcoët-Noyal<br />

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01: Ferme à Stival, parement en pierre de taille avec<br />

alternance d’assises de granite et de schiste.<br />

03 : Ste-Tréphine, maison datée 1820, façade en pierre<br />

de taille de granite.<br />

1 2<br />

3<br />

02: Coët-Stival, parement en moellons tout-venant<br />

de granite recouvert d’un enduit.<br />

<strong>04</strong> : Sainte-Tréphine, grange-remise en charpente<br />

dont le niveau supérieur est en pan de bois.<br />

05 : Kerlo-d’en-Bas, anciennes chaumières dont le toit présente une pente fortement prononcée.<br />

06 : Kerlo-d’en-Bas, logis-étable couvert en paille de seigle, photographie vers 1970 (© Service régional de l’Inventaire).<br />

4<br />

B - TYPOLOGIE DE L’HABITAT RURAL<br />

MATÉRIAUX ET MISE EN OEUVRE<br />

La pierre<br />

Le sous-sol de <strong>Pontivy</strong> est constitué en majorité de schistes argileux qui, en s’altérant,<br />

prennent une teinte verdâtre, et que l’on appelle dans le pays « la pierre bleue ». A<br />

l’ouest de la commune, des affleurements granitiques sont exploités de longue date.<br />

Les carrières de l’Echantillon aujourd’hui abandonnées, sont réputées depuis le<br />

Moyen Âge pour la qualité des matériaux extraits.<br />

Ces deux roches employées sous la forme de moellons ou de pierres de taille<br />

constituent l’essentiel des maçonneries du bâti en milieu rural (comme en milieu<br />

urbain d’ailleurs). Si le granite est parfois utilisé seul, la « pierre bleue » ne l’est<br />

quasiment jamais : les entourages des baies sont, sauf exception, toujours traités en<br />

granite.<br />

Lorsque les maçonneries en moellons sont de médiocre qualité esthétique, elles sont<br />

recouvertes par des enduits. Par ailleurs, sur les parements en pierres de taille,<br />

l’alternance d’assises de granite et de schiste offre des effets de polychromie<br />

e<br />

caractéristiques des périodes les plus anciennes. Cette mise en oeuvre disparaît au 18<br />

siècle.<br />

Le bois<br />

A l’image des maisons urbaines, la constructions en pan de bois est aussi présente en<br />

milieu rural, mais semble avoir été utilisée exclusivement pour les dépendances.<br />

Quelques granges, remises, charretteries de ce type subsistent encore notamment à<br />

Sainte-Tréphine.<br />

Les couvertures<br />

A l’exception des manoirs et des châteaux couverts en ardoises, les couvertures des fermes et des<br />

maisons en milieu rural étaient en chaume. Dans la région il s’agissait de paille de seigle. Aujourd’hui<br />

lors d’une restauration on utilise du roseau par défaut. Les couvertures d’ardoises à faîtage en terre cuite<br />

sont désormais généralisées, alors qu’il existait encore lors de l’enquête de 1968-1975 bon nombre<br />

d’exemples de couvertures à lignolets d’ardoises. La tuile reste exceptionnelle.<br />

5 6 7 8<br />

07 : La Houssaye, maison couverte en roseau.<br />

08 : Manoir de la Villeneuve, couverture d’ardoise, faîtage à lignolet d’ardoises.<br />

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25


Rappel :<br />

L’inventaire du bâti en milieu rural met en exergue la qualité et la diversité de ce patrimoine. Il se caractérise notamment par la présence d'un panel conséquent de manoirs, de fermes<br />

e e e<br />

et de maisons, datés des 16 , 17 et 18 siècles.<br />

Les enquêtes de 1968-1975 (DRAC) et de 2010-2011 révèlent certaines particularités des constructions : une mise en œuvre soignée des maçonneries de granite et de schiste, la<br />

présence de logis à deux niveaux d'habitation avec escalier extérieur, ou encore des granges-remises sur piliers monolithes et structure en pan de bois… Autant d'éléments qui<br />

permettent d'apprécier la richesse de l'économie agricole passée de la région.<br />

01 : Talcoët-Noyal, logis étable<br />

e<br />

e<br />

fin 16 - début 17 siècle. Les<br />

tôles remplacent la couverture en<br />

chaume de manière provisoire<br />

sans altérer la pente du toit.<br />

02 : Talcoët-Noyal, logis à pièce<br />

unique daté 1780. La fenêtre est<br />

encore à cette époque de<br />

proportion modeste. Dans un<br />

appentis postérieur aménagé<br />

contre la façade nord, existe un<br />

cellier communiquant avec la<br />

pièce à vivre.<br />

03 : Guernal, logis-étable à deux<br />

e<br />

portes du 19 siècle : la proportion<br />

des ouvertures, la standardisation<br />

de la taille des pierres des<br />

entourages de baie caractérisent la<br />

période.<br />

1<br />

3<br />

LES FERMES ET LEURS DÉPENDANCES<br />

Plusieurs types de fermes existent sur le territoire de <strong>Pontivy</strong>. Elles reflètent des<br />

adaptations variées à l’évolution des usages. Les plus simples réunissent sous un<br />

même toit logis, étable et greniers. Au cours des siècle la séparation des espaces<br />

réservés aux animaux et aux hommes s’affirme dans l’organisation des volumes et<br />

des circulations. Le logis des paysans les plus riches peut disposer d’une ou plusieurs<br />

chambres à l’étage.<br />

Le logis-étable à une seule porte au sud du village de Talcoët-Noyal, qui peut être<br />

e<br />

e<br />

daté fin 16 - début 17 siècle, illustre une disposition simple dans laquelle hommes et<br />

bêtes entraient par la même porte (fig.01). L’étable est éclairée par une petite<br />

ouverture, tandis que l’emplacement de<br />

l’unique pièce d’habitation est<br />

reconnaissable par la présence d’une<br />

fenêtre plus grande et la souche de<br />

cheminée en pignon. La lucarne passante<br />

dessert le grenier depuis la cour.<br />

Au siècle suivant ce logis-étable fut<br />

augmenté d’une nouvelle unité<br />

d’habitation : logis à pièce unique sous<br />

grenier daté 1780 (fig.02). C’est à cette<br />

époque que furent posées les grilles de<br />

défense aux fenêtres des deux logis.<br />

Le logis-étable à deux portes est une disposition plus évoluée où la séparation des<br />

espaces réservés aux animaux répond à des préoccupations de confort et, à partir du<br />

e e<br />

19 siècle, d’hygiène. Ci-contre (fig.03), au Guernal, cette ferme du 19 siècle se<br />

compose d’un logis à deux pièces chauffées à RDC et d’une étable séparée par un<br />

refend. Un grenier occupe chacun des deux combles, ouverts uniquement côté cour<br />

par des lucarnes passantes qui servent de gerbières.<br />

O. Fetter, C. Herbaut, B. Lanctuit A.V.A.P. - PONTIVY - Diagnostic patrimonial - octobre 2012<br />

26<br />

2


3<br />

1 2<br />

01 et 02 : ferme de Kerrous (Porh-Rous), logis à étage construit en 1772,<br />

dans l’alignement de l’étable. Un escalier intérieur distribue les chambres<br />

de l’étage. Le grenier dans les combles sert au stockage.<br />

A l’arrière le pan de toiture intègre dans sa mise en oeuvre un appentis<br />

postérieur. A l’intérieur se trouve, dès l’origine, une pièce dotée d’une<br />

cheminée destinée sans doute à la préparation de la nourriture des porcs.<br />

03 : Talcoët-Noyal, logis d’une ferme vers 1900. La façade enduite et les<br />

chaînes d’angle soignées, sont conformes aux modèles urbains de<br />

l’époque.<br />

4 5<br />

Le logis à étage reflète l’aisance des paysans les plus riches.<br />

Désormais une ou plusieurs chambres occupent l’étage, mais ces<br />

pièces peuvent aussi servir de grenier. Pour le propriétaire il s’agit de<br />

reproduire un modèle urbain de façade, tout en conservant l’usage<br />

agricole de certains espaces du logis. A cet effet on remarque que les<br />

façades arrières sont toujours plus simplement traitées, et qu’elles<br />

présentent généralement un appentis postérieur servant de cellier.<br />

Sur la commune de <strong>Pontivy</strong> les logis de ferme à étage apparaissent<br />

e<br />

dès la fin du 17 siècle (Guernal). Ils sont courants au siècle suivant<br />

e<br />

(Kerrous) et tendent à se généraliser à partir du 19 siècle, époque à<br />

laquelle le logis de<br />

f e r m e r e p r o d u i t<br />

systématiquement un<br />

modèle de maison<br />

particulière (Talcoët-<br />

Noyal).<br />

e<br />

06 : Stival, ferme du 17<br />

siècle, la distribution de<br />

l’étage est assurée par un<br />

escalier extérieur, adossé à la façade du logis et de l’étable ( © ville de <strong>Pontivy</strong>).<br />

Parmi les dépendances les granges-remises (à charrettes) offrent<br />

ponctuellement un traitement particulier. On rencontre plusieurs<br />

exemples de grange-remises à poteaux monolithes de granite<br />

(Talcoët-Noyal, Chefde-Ville).<br />

D ’ a u t r e s s o n t<br />

p a r t i e l l e m e n t o u<br />

entièrement construites<br />

en charpente (Guernal,<br />

S a i n t e - T r é p h i n e ,<br />

Stival), avec portion de<br />

façade en pan de bois.<br />

7<br />

<strong>04</strong> : Talcoët-Noyal, exemple de grange-remise sur poteaux de granite.<br />

05 : Sainte-Tréphine, remarquable exemple de grange-remise à façade sur poteaux<br />

bois, construite suivant le même principe que les maisons en pan de bois de la ville.<br />

Afin d’optimiser la ventilation du haut comble à surcroît, les pans de bois assemblés<br />

en losanges n’étaient probablement pas obturés par un hourdis.<br />

07 : Stival, grange à poteaux bois inclus postérieurement dans une cloison maçonnée<br />

O. Fetter, C. Herbaut, B. Lanctuit A.V.A.P. - PONTIVY - Diagnostic patrimonial - octobre 2012<br />

27<br />

6


1 2<br />

e<br />

01 : Coët-Stival, maison à pièce unique du 18 siècle<br />

02 : Talcoët-Noyal, maison à pièce unique datée 1758 ; façade soignée ornée d’une niche à Vierge et de<br />

linteaux sculptés<br />

03 : Sainte-Tréphine, maison à deux pièces symétriques, datée 1820.<br />

4 5<br />

<strong>04</strong> : Saint-Niel, maison à étage dont l’escalier extérieur a disparu ; de fait la porte haute est réduite en<br />

une fenêtre. La pièce de l’étage est éclairée d’une grande fenêtre à meneaux reposant sur appui<br />

e<br />

saillant (16 siècle), protégée à l’origine d’une grille de défense.<br />

LES MAISONS DE VILLAGE<br />

Les maisons de village présentent elles aussi des volumes et architectures variées,<br />

selon les époques et la qualité des<br />

propriétaires : ouvriers agricoles,<br />

artisans, prêtres ou commerçants ...<br />

Les formes les plus simples sont les logis<br />

à pièce unique consistant en une pièce<br />

chauffée à RDC surmontée d’un comble.<br />

Le logis à deux pièces symétriques<br />

traverse également toutes les époques du<br />

e e<br />

17 au 20 siècle.<br />

Les maisons à étage sous combles<br />

3<br />

introduisent un confort nouveau.<br />

A l’étage, la pièce chauffée est une chambre, celle qui ne comporte pas de cheminée<br />

peut servir de chambre ou de grenier. Dans les villages il n ’est pas rare de rencontrer<br />

de tels logis avec escalier extérieur distribuant l’étage.<br />

e<br />

05 : Sainte-Tréphine, maison à étage et escalier extérieur début 17 siècle. La souche de<br />

cheminée en pignon nord (à droite) a disparu. La pièce du RDC éclairée d’un simple jour en<br />

façade pourrait être un cellier ou une étable. A noter la qualité de l’appareil des parements.<br />

O. Fetter, C. Herbaut, B. Lanctuit A.V.A.P. - PONTIVY - Diagnostic patrimonial - octobre 2012<br />

28


3<br />

1<br />

2<br />

4<br />

01 : Stival, grande maison datée 1770, située le<br />

long de l’ancienne route de Cléguérec.<br />

02, 03 et <strong>04</strong> : Stival, maison à étage datée<br />

1792, dont la mise en oeuvre est remarquable<br />

avec façade en pierre de taille, lucarnes et<br />

corniches sculptées. Les baies à linteaux en<br />

arc segmentaire sont caractéristiques de la<br />

période.<br />

Les deux portes correspondent probablement<br />

à la séparation des usages domestiques et<br />

professionnels : à gauche se trouve le logis, à<br />

droite l’accès à un grand corps postérieur<br />

perpendiculaire à la maison : atelier ou remise<br />

surmontée de deux niveaux de greniers<br />

(fig.<strong>04</strong>).<br />

e<br />

A compter du 18 siècle, la maison rurale qu’elle soit avec ou sans étage, s’apparente<br />

de plus en plus aux modèles urbains.<br />

En façade des maisons à étage, l’ordonnancement devient la règle, et la mise en<br />

oeuvre est toujours soignée. On ne rencontre jamais de plan double en profondeur.<br />

Les maisons sont couvertes d’un toit de longs pans généralement couvert d’ardoises.<br />

Seuls quelques détails tels la taille réduite des ouvertures, la présence de grilles de<br />

défense au RDC, caractérisent des usages ruraux.<br />

e e<br />

Aux 19 et 20 siècles, la standardisation des modèles et des matériaux (taille des<br />

pierres) se généralise. La maison à étage à façade de rythme ternaire (trois travées<br />

symétrique, trois ouvertures par niveau) est comme en ville un type très courant. A<br />

cette époque, et comme le prouvent les photos anciennes, la plupart des façades<br />

appareillées en moellons tout-venants sont protégées par un enduit.<br />

En traverse du village de Stival, les maisons qui bordent<br />

la départementale ont presque toutes été reconstruites à<br />

e<br />

partir de la seconde moitié du 19 siècle.<br />

05 : Côté ouest, face à l’église, la maison au premier plan<br />

(à droite) présente une façade de type ternaire. Comme<br />

l’indiquent les entourages de baies non saillants (au nu<br />

du mur), cette façade en moellons n’a probablement<br />

jamais été enduite (© ville de <strong>Pontivy</strong>).<br />

06 : Côté est, au sud de l’église, la maison qui occupe une<br />

e<br />

parcelle d’angle date du début du 20 siècle. Elle offre<br />

tous les caractères architecturaux soignés d’une maison<br />

de ville.<br />

O. Fetter, C. Herbaut, B. Lanctuit A.V.A.P. - PONTIVY - Diagnostic patrimonial - octobre 2012<br />

29<br />

5<br />

6


1<br />

e<br />

Le manoir de la Ville-Neuve dit aussi « Coët-en-Faou » est un ensemble rare dont partie du logis seigneurial peut être daté fin 15 -<br />

e<br />

début 16 siècle (ISMH 1933).<br />

01 : plan cadastral de 1846 (AD56), révélant l’organisation autour d’une cour, les bâtiments agricoles au sud, la présence des<br />

allées plantées. 02 : façade sur cour du logis seigneurial appareillée en pierre de taille de schiste à l’exception des entourages de<br />

baies traités en granite. 03 : corps de passage au nord, avec porte cochère et porte piétonne. <strong>04</strong> : détail des fenêtres de l’étage à<br />

traverses et meneaux (disparus), appuis saillant et linteaux à double accolades. Les grilles de défenses n ’existent plus. Sous les<br />

lucarnes qui éclairent le grenier sont les rangs de boulins du colombier intégré à la façade. La faîtage est à lignolet d’ardoises.<br />

3<br />

2<br />

4<br />

LES MANOIRS ET CHÂTEAUX<br />

Le manoir est une entité seigneuriale et rurale qui regroupe un<br />

ensemble de bâtiments et d’espaces libres dont l’aménagement et la<br />

disposition dans l’espace répondent à des codes fixés à l’époque<br />

médiévale.<br />

Cet ensemble se compose d’un logis noble résidence réservée au<br />

seigneur et à sa famille, de logis secondaires pour les serviteurs et de<br />

bâtiments de services (écuries, fournil, remises...) que l’on qualifie de<br />

communs. Logis et dépendances s’organisent autour d’une cour dans<br />

laquelle on accède par un portail monumental. Aux abords immédiats<br />

de cet ensemble se trouvent une ou plusieurs allées plantées (les<br />

rabines) dont l’une placée de manière ostentatoire en perspective du<br />

manoir, au mieux dans l’axe du grand portail. Le colombier est en<br />

général construit à l’écart du manoir, à proximité de la principale<br />

métairie du domaine qui est aussi la plus proche. Car en effet le<br />

manoir est aussi une entité agricole qui regroupe plusieurs fermes<br />

attachées au domaine ainsi que des moulins.<br />

L’étude des cadastres anciens est précieuse dans l’approche spatiale<br />

de ces ensembles : à <strong>Pontivy</strong> plans de 1814 et de 1846. Sur le terrain<br />

l’analyse architecturale des bâtiments lorsqu’ils ne sont pas<br />

transformés, permet de reconnaître l’usage des différentes parties<br />

constituantes des anciens manoirs. Le logis principal se distingue<br />

dans tous les cas par une mise en œuvre soignée de la façade sur cour,<br />

une élévation à étage sous combles distribués le plus souvent par une<br />

tour d’escalier démonstrative.<br />

L’enquête de 1968-1975 menée par le service régional de l’inventaire<br />

dénombrait une douzaine de manoirs sur<br />

la commune de <strong>Pontivy</strong> dont six<br />

sélectionnés pour leur grand intérêt<br />

architectural. Parmi ces derniers deux<br />

manoirs, Talin et Kerostin, sont<br />

désormais fortement dénaturés.<br />

5<br />

05 : Du manoir de Talhouet, représenté sur les<br />

e<br />

plans cadastraux du 19 siècle, ne subsistent que<br />

des vestiges de bâtiments transformés en ferme<br />

après la construction du château en 1870. Seul la<br />

tour du colombier fut alors préservée en vertu<br />

d’une valeur symbolique de noblesse attachée au<br />

lieu.<br />

O. Fetter, C. Herbaut, B. Lanctuit A.V.A.P. - PONTIVY - Diagnostic patrimonial - octobre 2012<br />

30


03 et <strong>04</strong> : à Chef-de-Ville, le logis neuf du château de l’Epoque<br />

Moderne se juxtapose à un logis très remanié du manoir ancien. Au<br />

sud la cour a disparu, laissant la place à un jardin étagé sur la pente<br />

naturelle, dont la clôture est constituée au sud d’un mur bahut scandé<br />

de piliers sur lesquels étaient fixées des palissades en bois<br />

aujourd’hui disparues.<br />

05 et 06 : Le château de Talhouet est une construction massive de style<br />

néo-renaissance, implantée en rupture de pente d’un plateau.<br />

On y accède après avoir traversé le parc à l’anglaise puis franchi les<br />

grilles du portail d’honneur flanqué du pavillon de concierge.<br />

Chacune des façades ouest et est du château ouvre sur une perspective<br />

du parc planté.<br />

1<br />

3<br />

AD56, 3P 224 (extrait)<br />

01 et 02 : Le château de La Haye conserve dans son<br />

implantation le plan masse du manoir médiéval.<br />

Cependant au nord de la cour, le logis seigneurial<br />

e<br />

transformé au 17 siècle, offre une façade<br />

monumentale à travées presque régulières scandées<br />

de hautes lucarnes aux frontons alternativement<br />

triangulaires et cintrés.<br />

4<br />

2<br />

Les châteaux de plaisance sont des demeures de qualité qui<br />

échappent désormais à l’organisation spatiale séculaire et parfois<br />

étriquée des manoirs.<br />

L’adoption progressive de principes architecturaux modernes tant<br />

dans la forme que dans la distribution des pièces du logis, tels le<br />

percement des façades postérieures, l’escalier à rampes droites dans<br />

une cage éclairée, la grande fenêtre classique, etc, offrent aux<br />

propriétaires de nouvelles façons d’habiter.<br />

Les manoirs transformés en château sont à cet égard significatifs<br />

pour illustrer cette évolution, lorsque sont conservées comme à Chefe<br />

de-Ville, des parties anciennes – portail et bâtiments du 16 siècle –<br />

juxtaposées au nouveau corps de logis élevé deux siècles plus tard.<br />

Désormais, l’ouverture des façades, non plus sur une cour close mais<br />

sur un ou plusieurs jardins mis en perspective, offre à la demeure une<br />

liaison supplémentaire avec le paysage alentour.<br />

De château construit ex-nihilo, il n’existe qu’un seul exemple sur le<br />

territoire étudié, c’est celui de Talhouet situé à l’ouest de la ville de<br />

<strong>Pontivy</strong>. Le château et son parc à l’anglaise datant des années 1870<br />

furent en réalité aménagés à l’emplacement du manoir de Talhouët<br />

dont toutes traces, y compris dans le parcellaire, ont disparu à l’issue<br />

du nouveau projet (à l’exception du colombier et de quelques<br />

communs).<br />

6 5<br />

O. Fetter, C. Herbaut, B. Lanctuit A.V.A.P. - PONTIVY - Diagnostic patrimonial - octobre 2012<br />

31


LA HAYE<br />

C - ANALYSE DES ENTITÉS<br />

RURALES REPÉRÉES<br />

LOCALISATION DES ENTITÉS REPÉRÉES<br />

Suite à l’approche générale se rapportant au bâti en<br />

milieu rural sur l’ensemble du territoire, seule une<br />

douzaine d’entités rurales assez bien préservées a été<br />

sélectionnée pour étude.<br />

L’analyse approfondie de chacune de ces entités, à<br />

partir du repérage des composants que sont le<br />

patrimoine bâti, les cheminements anciens et les<br />

espaces attenants, a permis l’appréciation de la qualité<br />

patrimoniale de ces ensembles.<br />

Ils constituent des témoignages identitaires forts des<br />

paysages ruraux et périurbains de <strong>Pontivy</strong>.<br />

Les villages, les écarts et manoirs-châteaux repérés et<br />

étudiés sont présentés ci-après suivant l’ordre<br />

alphabétique des lieux-dits :<br />

01 Manoir de CHEF-DE-VILLE<br />

02 Village de COËT-STIVAL<br />

03 Écart de GUERNAL<br />

<strong>04</strong> Manoir de LA HAYE<br />

05 Écarts de LA HOUSSAYE et de KERLO<br />

06 Écarts du MINIO et de KERMAREC<br />

07 Village de SAINTE-TRÉPHINE<br />

08 Village de SAINT-NIEL<br />

09 Village de STIVAL<br />

10 Village de TALCOËT-NOYAL<br />

11 Château de TALHOUET<br />

12 Manoir de la VILLE-NEUVE<br />

O. Fetter, C. Herbaut, B. Lanctuit A.V.A.P. - PONTIVY - Diagnostic patrimonial - octobre 2012<br />

32


Kerentrée<br />

Chef-de-Ville<br />

Manoir de<br />

CHEF-DE-VILLE 01<br />

PRÉSENTATION GÉNÉRALE<br />

A proximité de Kerentrée, Chef-de-Ville est implanté<br />

sur des terrains en pente douce vers le sud, qui<br />

dominent la D 764, entrée Est de la ville par la route de<br />

Vannes.<br />

Au nord de l’enclos, l’ancien manoir doté d’une tour<br />

d’escalier postérieure a été augmenté d’un logis à<br />

e<br />

étage vers la fin du 17 siècle. Des dépendances dont<br />

plusieurs granges-remises sur poteaux monolithes,<br />

ferment la cour à l’est et à l’ouest.<br />

Au sud, le jardin d’agrément ouvrait sur un verger clos<br />

dont les murs n’existent plus. L’étagement des<br />

parcelles depuis la cour vers la route au sud constitue<br />

une perspective marquante dans le paysage<br />

environnant.<br />

Al’ouest de l’enclos, la<br />

ferme neuve possède un corps<br />

de bâtiment à étage qui porte la date 1841.<br />

L’exploitation actuelle utilise les bâtiments agricoles<br />

récents, bâtis au sud.<br />

Chef-de-Ville constitue un ensemble patrimonial de<br />

qualité où le parcellaire comme les cheminements<br />

figurés sur les cadastres anciens, persistent toujours.<br />

C’est notamment le cas de la grande allée nord, accès<br />

principal au portail du manoir depuis le chemin qui<br />

rejoint Kerentrée.<br />

1/5000<br />

1/5000<br />

0 50 100 150 200m<br />

O. Fetter, C. Herbaut, B. Lanctuit A.V.A.P. - PONTIVY - Diagnostic patrimonial - octobre 2012<br />

33


Plan cadastral de 1814 (AD56, 3P 224)<br />

PLANS CADASTRAUX DE<br />

1814 ET 1846<br />

Chef-de-Ville (détail) 1846<br />

Manoir de<br />

CHEF-DE-VILLE 01<br />

1/5000<br />

0 50 100 150 200m<br />

O. Fetter, C. Herbaut, B. Lanctuit A.V.A.P. - PONTIVY - Diagnostic patrimonial - octobre 2012<br />

34


e<br />

1 l’enclos : façade sud du manoir ancien et du logis 18 siècle<br />

e<br />

clôture du 18 s. séparant la cour<br />

de l’ancien jardin sud<br />

dépendances fermant l’enclos à l’est:<br />

structure sur poteaux monolithiques<br />

vue générale nord-ouest :<br />

e<br />

portail de l’enclos, manoir ancien et logis du 18 siècle<br />

2 façade sud de la ferme de 1841 3 allée principale : perspective vers le sud<br />

Manoir de<br />

CHEF-DE-VILLE 01<br />

PATRIMOINE PAYSAGER ET<br />

ARCHITECTURAL<br />

O. Fetter, C. Herbaut, B. Lanctuit A.V.A.P. - PONTIVY - Diagnostic patrimonial - octobre 2012<br />

35


Dacquin<br />

Rue<br />

Durocher<br />

Rue<br />

Debussy<br />

Bizet<br />

Masse<br />

Avenue<br />

Rue<br />

Rue<br />

Debussy<br />

Marc<br />

Boulevard<br />

Maurice Ravel<br />

(V.c. n°107)<br />

Mozart<br />

Kerentrée<br />

RueJef<br />

Avenue<br />

Jean<br />

Maurice<br />

Ravel<br />

Sangnier<br />

Jean<br />

(V.C. n°107)<br />

Place<br />

Rue Raymond<br />

Bart<br />

Rue<br />

Poincaré<br />

Le<br />

Rue<br />

Rue<br />

Moulin<br />

Penven<br />

Cimetière<br />

Léon<br />

(R.d. n°179)<br />

Surcouf<br />

Penven<br />

Léon<br />

Le<br />

Blu<br />

Jef<br />

Rue<br />

Blum<br />

Rue<br />

ancien chemin d’accès<br />

à Chef-de-Ville<br />

ferme<br />

de 1841<br />

Chef-de-Ville<br />

arrivée de la route de Vannes à <strong>Pontivy</strong><br />

de de Tassigny<br />

Lattre<br />

Unies<br />

2<br />

3<br />

1<br />

ancien<br />

jardin<br />

Kerbertin<br />

ancien chemin<br />

rejoignant celui<br />

de la Houssaye<br />

enclos<br />

du manoir<br />

l’avenue<br />

V.C. n°112<br />

Rue de Lattre de Tassigny<br />

dit<br />

de<br />

La Houssaye<br />

Saint-Niel<br />

de<br />

ruisseau<br />

PLAN D’ANALYSE<br />

LÉGENDE<br />

ancienne route principale<br />

anciens chemins<br />

emprise de du manoir sur les plans<br />

cadastraux de 1814 et 1846 (avec ses<br />

potagers, vergers, jardins et bois de<br />

décoration)<br />

immeubles ouvrages et édicules datant<br />

de l’Ancien Régime<br />

immeubles ouvrages et édicules datant<br />

de l’Epoque contemporaine<br />

patrimoine bâti de qualité<br />

(n° des photos)<br />

O. Fetter, C. Herbaut, B. Lanctuit A.V.A.P. - PONTIVY - Diagnostic patrimonial - octobre 2012<br />

36<br />

3<br />

Manoir de<br />

CHEF-DE-VILLE 01<br />

1/5000<br />

0 50 100 150 200m


Coët-Stival<br />

Village de<br />

COËT-STIVAL 02<br />

PRÉSENTATION GÉNÉRALE<br />

Le hameau est situé au nord-ouest de la commune en<br />

limite de celle de Malguénac. Son nom breton tel qu’il<br />

est mentionné sur le plan cadastral de 1814 évoque<br />

plus un habitat ancien - Costival (Coz = vieux) - qu’un<br />

e<br />

environnement boisé (coet = bois) ; au 19 siècle le<br />

paysage alentour est d’ailleurs constitué de landes.<br />

Coët-Stival est implanté sur le versant nord d’une<br />

colline à la topographie prononcée. L’habitat groupé<br />

se caractérise par des logis à une ou deux pièces,<br />

modestes maisons de bûcherons ou de carriers, telles<br />

que le laissent supposer les anciennes excavations<br />

observées à proximité. Une seule maison à étage<br />

occupe le centre du hameau.<br />

Traversé par un chemin qui le relie au village de<br />

Stival, à environ 1800 m. de là, Coët-Stival conserve<br />

un caractère isolé, aujourd ’hui dans un<br />

environnement boisé. L’implantation des habitations<br />

est principalement située à l’alignement de la voie,<br />

tandis que les terrasses des anciens jardins potagers<br />

(courtils) subsistent au sud sur les pentes de la colline.<br />

Plusieurs maisons sont dans un état d’abandon avancé<br />

voire ruinées.<br />

1/5000<br />

0 50 100 150 200m<br />

O. Fetter, C. Herbaut, B. Lanctuit A.V.A.P. - PONTIVY - Diagnostic patrimonial - octobre 2012<br />

37


Plan cadastral de 1846 (AD56, 3P 224)<br />

Village de<br />

COËT-STIVAL 02<br />

PLAN CADASTRAL DE 1846<br />

village de Coët-Stival (détail)<br />

1/5000<br />

0 50 100 150 200m<br />

O. Fetter, C. Herbaut, B. Lanctuit A.V.A.P. - PONTIVY - Diagnostic patrimonial - octobre 2012<br />

38


vue générale depuis les flancs nord de la colline<br />

vue générale depuis l’entrée ouest<br />

1<br />

e<br />

logis du 18 siècle, façade sud<br />

Village de<br />

COËT-STIVAL<br />

PATRIMOINE PAYSAGER ET<br />

ARCHITECTURAL<br />

O. Fetter, C. Herbaut, B. Lanctuit A.V.A.P. - PONTIVY - Diagnostic patrimonial - octobre 2012<br />

39<br />

02


2<br />

4<br />

e<br />

unique maison à étage du hameau, 18 siècle<br />

maison à deux pièces,<br />

située au départ d’un chemin au nord-est du village<br />

3<br />

5<br />

e<br />

alignement de logis du 19 siècle<br />

e<br />

logis à pièce unique fin 18 siècle sur les terrasses des jardins<br />

Village de<br />

COËT-STIVAL 02<br />

PATRIMOINE PAYSAGER ET<br />

ARCHITECTURAL<br />

O. Fetter, C. Herbaut, B. Lanctuit A.V.A.P. - PONTIVY - Diagnostic patrimonial - octobre 2012<br />

40


vers<br />

Malguénac<br />

commune de Malguénac<br />

Chemin<br />

anciennes<br />

carrières<br />

5<br />

rural<br />

ruisseau<br />

n°6<br />

de Coët-Stival<br />

de Malguénac<br />

1 3<br />

2 4<br />

four<br />

anciens potagers (courtils)<br />

étagés<br />

cheminde<br />

zone de protection<br />

de vestiges archéologiques :<br />

cimetière de l’Âge du fer<br />

à<br />

Stival<br />

Coët-Stival<br />

Stival<br />

commune<br />

de Cléguérec<br />

3<br />

Village de<br />

COËT-STIVAL<br />

PLAN D’ANALYSE<br />

LÉGENDE<br />

emprise village ancien<br />

ancien chemin principal<br />

anciens chemins<br />

principaux vallons<br />

immeubles ouvrages et édicules datant<br />

de l’Ancien Régime<br />

immeubles ouvrages et édicules datant<br />

de l’Epoque contemporaine<br />

bâtiments en ruines<br />

patrimoine bâti de qualité<br />

(n° photos)<br />

limite de la commune<br />

1/5000<br />

02<br />

0 50 100 150 200m<br />

O. Fetter, C. Herbaut, B. Lanctuit A.V.A.P. - PONTIVY - Diagnostic patrimonial - octobre 2012<br />

41


Guernal<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Ecart de<br />

GUERNAL 03<br />

PRÉSENTATION GÉNÉRALE<br />

Sur le versant est de la vallée du Blavet, l’écart de<br />

Guernal se situe en surplomb et en limite des prairies<br />

inondables.<br />

Avant la création du canal de Nantes à Brest l’écart<br />

voisin, aujourd’hui nommé Le Hâle, comportait le<br />

moulin de Guernal construit sur le ruisseau de Stanger-Luarn.<br />

L’aménagement du chemin de halage<br />

engendra le transfert du moulin sur la rive opposée<br />

(côté Stival), et l’écluse n°109 (côté Neuillac) fut<br />

baptisée « écluse de Guernal ».<br />

L’écart est constitué de trois fermes anciennes formant<br />

un habitat groupé aligné en barres au carrefour des<br />

chemins de la Villeneuve et de Pont-Saint-Eloi. Il<br />

englobe également une maison-ferme légèrement<br />

isolée au sud, remaniée au 20 siècle.<br />

Deux des trois fermes sont repérées. Celle datée 1635,<br />

représentative de l’habitat rural de qualité, est<br />

remarquable à plusieurs égards : mise en oeuvre<br />

soignée de la façade sud, présence d’une pièce<br />

chauffée à l’étage, porte haute accessible par un<br />

escalier extérieur (disparu), inscription portant le nom<br />

des propriétaires en 1635 : M : LE CROGO ET AN<br />

[Anne] LE GAL.<br />

<br />

<br />

¢ £ ¡<br />

1/5000<br />

<br />

¨©<br />

§ ¦ ¥ ¤


PLAN CADASTRAL DE 1846<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Ecart de<br />

GUERNAL 03<br />

<br />

<br />

1/5000


vue générale depuis Le Hâle à l’ouest<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

1<br />

2 ferme ancienne augmentée d’un logis neuf<br />

et d’une étable au 19 siècle<br />

au carrefour de Guernal, ferme comprenant un logis-étable daté 1635 ;<br />

un escalier extérieur (disparu) distribuait une pièce chauffée à l’étage<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Ecart de<br />

GUERNAL 03<br />

PATRIMOINE PAYSAGER ET<br />

ARCHITECTURAL<br />

3 façade postérieure de la maison-ferme<br />

située au sud de l’écart<br />

1<br />

logis-étable daté 1635 : détail de<br />

l’appareil en schiste et granite pour<br />

les entourages des baies


Le<br />

Guennec<br />

Rue<br />

Guennec<br />

Darcel<br />

Jouangy<br />

(C.D.n°156)<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Rue<br />

Rue<br />

Résistance<br />

Stival<br />

Rue<br />

Cimetière<br />

de la<br />

<br />

<br />

<br />

Le Corvec<br />

<br />

Rue<br />

C.D. n°156<br />

Jouanguy<br />

DP DP<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

commune<br />

¢ ¡<br />

¨¥<br />

¥<br />

¢<br />

¡ ©<br />

¥<br />

¥ ¢<br />

¨ ©¡ £<br />

© ¤<br />

£ ¢ ¤¥<br />

¦ § ¨ ©¤¢<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

de<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Neuillac<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Rue<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

du<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Guernal<br />

Hâle<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

3<br />

LÉGENDE<br />

emprise de l’écart sur le plan cadastral<br />

de 1846 (avec ses potagers, vergers et<br />

aires)<br />

anciens chemins<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Ecart de<br />

GUERNAL 03<br />

PLAN D’ANALYSE<br />

<br />

<br />

<br />

n°167de<br />

immeubles ouvrages et édicules datant<br />

de l’Ancien Régime<br />

immeubles ouvrages et édicules datant<br />

de l’Epoque contemporaine<br />

servitude de protection MH :<br />

rayon de 500 m.<br />

patrimoine bâti de qualité<br />

(n° des photos)<br />

limite du secteur canal de l’A.V.A.P<br />

limite de la commune<br />

<br />

<br />

Route<br />

<br />

Vannes<br />

départementale<br />

1/5000


La Haye<br />

la Villeneuve-Postic<br />

Manoir de<br />

LA HAYE <strong>04</strong><br />

PRÉSENTATION GÉNÉRALE<br />

Les plus anciennes parties du manoir de La Haye<br />

e<br />

peuvent être datées du début du 16 siècle. Cependant<br />

c’est à l’époque des Jan, propriétaires connus de 1620<br />

à 1709, que l’ensemble acquiert sa forme actuelle :<br />

logis à étage au nord-ouest d’une cour fermée par des<br />

dépendances, dont un corps de passage disparu au<br />

sud-est (SRI - 1968-1975).<br />

Comme il est figuré sur les cadastres anciens il existait<br />

à l’arrière du logis un second enclos dont les murs<br />

abritaient vergers et potagers.<br />

A l’est se trouvait l’avenue plantée, également<br />

disparue. Il subsiste à l’ouest le terre-plein d’un ancien<br />

mail.<br />

Sur des terrains en pente douce dans l’axe du logis fut<br />

créée une perspective sur une vaste prairie descendant<br />

à l’origine vers le ruisseau du moulin de la Haye. Dans<br />

ce vallon, la construction du canal de Nantes à Brest<br />

e<br />

au début du 19 siècle, engendra la disparition des<br />

anciens ouvrages hydrauliques, tandis que la<br />

perspective depuis le manoir s’ouvrit désormais sur le<br />

canal et son double chemin de halage.<br />

Le tracé de la déviation Nord de <strong>Pontivy</strong> jouxte cet<br />

ensemble.<br />

1/5000<br />

0 50 100 150 200m<br />

O. Fetter, C. Herbaut, B. Lanctuit A.V.A.P. - PONTIVY - Diagnostic architectural, patrimonial et environnemental - janvier 2012<br />

46


PLANS CADASTRAUX DE<br />

1814 ET 1846<br />

Plan cadastral de 1846 (AD56, 3P 224)<br />

Manoir de<br />

LA HAYE <strong>04</strong><br />

1/5000<br />

Plan cadastral de 1814 (AD56, 3P 224) 0 50 100 150 200m<br />

Plan cadastral de 1814 (AD56, 3P 224)<br />

O. Fetter, C. Herbaut, B. Lanctuit A.V.A.P. - PONTIVY - Diagnostic architectural, patrimonial et environnemental - janvier 2012<br />

47


1 vue générale ouest, terre-plein du mail au premier plan<br />

vue générale ouest<br />

2 e e<br />

façade sud du logis du 16 siècle, remaniée au 17 siècle vue générale de l’entrée sud<br />

Manoir de<br />

LA HAYE <strong>04</strong><br />

PATRIMOINE PAYSAGER ET<br />

ARCHITECTURAL<br />

O. Fetter, C. Herbaut, B. Lanctuit A.V.A.P. - PONTIVY - Diagnostic architectural, patrimonial et environnemental - janvier 2012<br />

48


ancien cheminde<br />

Chemin<br />

<strong>Pontivy</strong>à<br />

enclos disparu<br />

rural<br />

ancien mail<br />

canal<br />

de<br />

Neuillac<br />

avenue plantée disparue<br />

1<br />

de<br />

2<br />

écluse n°1<strong>04</strong><br />

La Haye<br />

La Haye<br />

grande prairie<br />

en pente douce<br />

réservoir<br />

Nantes<br />

ancienne<br />

fontaine<br />

ancien pont<br />

à Brest<br />

emplacement du<br />

moulin de la Haie<br />

commune<br />

de<br />

Neuillac<br />

La Villeneuve-Postic<br />

Chemin<br />

rural n°23<br />

n°168<br />

commune de Noyal-<strong>Pontivy</strong><br />

3<br />

Manoir de<br />

LA HAYE <strong>04</strong><br />

PLAN D’ANALYSE<br />

LÉGENDE<br />

emprise du manoir sur les plans<br />

cadastraux de 1814 et 1846 (avec ses<br />

potagers, vergers, jardins, mail et bois<br />

de décoration)<br />

anciens chemins principaux<br />

anciens chemins<br />

immeubles ouvrages et édicules datant<br />

de l’Ancien Régime<br />

immeubles ouvrages et édicules datant<br />

de l’Epoque contemporaine<br />

patrimoine bâti de qualité<br />

(n° des photos)<br />

commune de<br />

Noyal-<strong>Pontivy</strong><br />

limite secteur canal de l’A.V.A.P.<br />

limite de la commune<br />

Ã<br />

Rue<br />

1/5000<br />

Saint-Malo<br />

du<br />

Blanc<br />

0 50 100 150 200m<br />

O. Fetter, C. Herbaut, B. Lanctuit A.V.A.P. - PONTIVY - Diagnostic architectural, patrimonial et environnemental - janvier 2012<br />

49<br />

Lavoir


Z.I. de<br />

Kergoustar<br />

La Houssaye<br />

Kerlo<br />

d’en Haut<br />

Kerlo<br />

d’en Bas<br />

Écarts de LA HOUSSAYE<br />

et de KERLO 05<br />

PRÉSENTATION GÉNÉRALE<br />

Le hameau de la Houssaye s’organise autour de la<br />

chapelle Notre-Dame, lieu de foires réputées qui<br />

attiraient des foules considérables dès la fin du Moyen<br />

Âge.<br />

Il occupe un unpoints point haut d’une altitude moyenne moyenne de 75<br />

m, et domine la vallée du Saint-Niel à l’est et celle du<br />

Blavet au sud-ouest.<br />

Une route traverse la Houssaye depuis le nord et<br />

rejoint le pont du même nom.<br />

Le village village est composé d’une d’un habitat de modeste<br />

dimension ; la ferme (ou manoir ?) figurée à l’ouest<br />

sur les cadastres anciens n’existe plus.<br />

Les écarts de Kerlo sont constitués de fermes et de<br />

petites tenues. Les vestiges d’un manoir sont encore<br />

visibles à Kerlo-d’en Bas. Un réseau de chemins<br />

creux reliait anciennement les trois écarts ainsi que la<br />

vallée du Blavet et celle du Saint-Niel.<br />

Au cours des dernières décennies des aménagements<br />

réalisés autour de ces lieu-dits ont fortement modifiés<br />

le paysage environnant : la D 179 entre les deux Kerlo<br />

vers le pont de la Houssaye, le quartier de Keropert au<br />

nord, l’extension de la zone d’activités à Kergoustar,<br />

et enfin création de la voie expresse D 768 dans la<br />

vallée du Saint-Niel. Cependant la servitude de<br />

protection (rayon de 500m) autour des Monuments<br />

historiques que sont la chapelle et son calvaire (ISMH<br />

1935 et 1934), a contribué à réfréner la pression<br />

immobilière sur le promontoire et sur ses versants.<br />

1/5000<br />

0 50<br />

50<br />

50 100<br />

100<br />

100 150<br />

150<br />

150 200m<br />

200m<br />

200m<br />

O. Fetter, C. Herbaut, B. Lanctuit A.V.A.P. - PONTIVY - Diagnostic patrimonial - octobre 2012<br />

50


Plan cadastral de 1846 (AD56, 3P 224)<br />

Écarts de LA HOUSSAYE<br />

et de KERLO 05<br />

PLAN CADASTRAL DE 1846<br />

1/5000<br />

0 50 100 150 200m<br />

O. Fetter, C. Herbaut, B. Lanctuit A.V.A.P. - PONTIVY - Diagnostic patrimonial - octobre 2012<br />

51


plantation de hêtres au nord-est du placître<br />

de la chapelle Notre-Dame vue générale nord : à droite l’ancien chemin d’accès au hameau<br />

chapelle de N-D (ISMH 1935), le clocherporche<br />

daté 1730-1779 ;<br />

e<br />

calvaire du 17 siècle (ISMH 1934)<br />

1 rare logis couvert de chaume (roseau), daté 1715,<br />

représentatif des modestes maisons sans étages<br />

du hameau<br />

2<br />

Écarts de LA HOUSSAYE<br />

et de KERLO 05<br />

PATRIMOINE PAYSAGER<br />

ET ARCHITECTURAL<br />

e<br />

logis à pièce unique, fin 18 s.<br />

3 enclos fermé d’un large muret<br />

et ancienne étable<br />

O. Fetter, C. Herbaut, B. Lanctuit A.V.A.P. - PONTIVY - Diagnostic patrimonial - octobre 2012<br />

52


Kerlo-d’en Bas, ensemble de logis en ruine :<br />

e<br />

à droite une maison à haut grenier, vestige d’un manoir remanié à la fin du 18 siècle ;<br />

à gauche logis-étable couvert en chaume (seigle), daté 1739<br />

4<br />

5<br />

e<br />

la route départementale aménagée au 19 siècle à flanc de coteau,<br />

sépare les deux écarts de Kerlo<br />

calvaire de Kerlo<br />

e<br />

fin 19 siècle<br />

Écarts de LA HOUSSAYE<br />

et de KERLO 05<br />

PATRIMOINE PAYSAGER<br />

ET ARCHITECTURAL<br />

Proches le pont de la Houssaye qui enjambe le Saint-<br />

Niel, une fontaine et un calvaire (photo ci-dessus),<br />

élevés dans les années 1990, rappellent l’existence<br />

d’une fontaine de dévotion anciennement rattachée à<br />

La Houssaye et située sur la commune voisine de<br />

Saint-Thuriau. L’accès en est devenu difficile après<br />

l’aménagement de la voie express D 768 (Lorient - St-<br />

Brieuc).<br />

O. Fetter, C. Herbaut, B. Lanctuit A.V.A.P. - PONTIVY - Diagnostic patrimonial - octobre 2012<br />

53


Albert de<br />

Mun<br />

Schuman<br />

Leroy<br />

Rue<br />

Rue<br />

Rue<br />

Cassin<br />

Marc<br />

Sangnier<br />

Imp.Lestitut communale<br />

René<br />

Rue<br />

Clementel<br />

Rue Sacha<br />

Z.I. de<br />

Kergoustar<br />

Guitry<br />

ruisseau<br />

Parc<br />

Rue<br />

Rue<br />

de<br />

de<br />

Keropert<br />

zone de protection<br />

de vestiges archéologiques :<br />

enclos d’époque indéterminée<br />

zone de protection<br />

de vestiges archéologiques :<br />

enclos d’époque indéterminée<br />

Tavistock<br />

1<br />

Keropert<br />

Keropert<br />

de<br />

Saint-Niel<br />

Impasse<br />

La Houssaye<br />

Penven<br />

3<br />

Voie<br />

Kerlo<br />

d’en Haut<br />

chapelle Notre-Dame<br />

son calvaire<br />

et son placître<br />

communale communale communale<br />

n°13<br />

Route<br />

2<br />

départementale<br />

départementale<br />

départementale<br />

départementale<br />

départementale<br />

départementale<br />

départementale<br />

départementale<br />

départementale<br />

départementale<br />

départementale<br />

calvaire<br />

e<br />

fin 19 s.<br />

n°179<br />

4<br />

pont de<br />

la Houssaye<br />

D 768<br />

Voie VVVoie Voie VVoie Voie<br />

oie<br />

5<br />

fontaine et croix<br />

e<br />

du 20 s.<br />

Kerlo<br />

d’en Bas<br />

communale<br />

commune<br />

de<br />

Saint-Thuriau<br />

3<br />

Écarts de LA HOUSSAYE<br />

et de KERLO 05<br />

PLAN D’ANALYSE<br />

LÉGENDE<br />

emprise des écarts sur le plan cadastral<br />

de 1846 (avec potagers, et bois de<br />

futaie)<br />

ancienne route principale<br />

anciens chemins<br />

immeubles ouvrages et édicules datant<br />

de l’Ancien Régime<br />

immeubles ouvrages et édicules datant<br />

de l’Epoque contemporaine<br />

immeuble en ruine<br />

monuments historiques :<br />

croix de la Houssaye, ISMH 20/03/1934<br />

chapelle de la Houssaye, ISMH 15/01/1935<br />

servitude de protection MH :<br />

rayon de 500 m.<br />

patrimoine bâti de qualité<br />

(n° des photos)<br />

limite de la commune<br />

1/5000<br />

0 50 100 150 200m<br />

O. Fetter, C. Herbaut, B. Lanctuit A.V.A.P. - PONTIVY - Diagnostic patrimonial - octobre 2012<br />

54


Le Minio<br />

Stival<br />

Kermarec<br />

Écarts du MINIO<br />

et de KERMAREC 06<br />

PRÉSENTATION GÉNÉRALE<br />

Au sud-ouest de Stival, sur le versant ouest dominant<br />

la vallée du Blavet, subsistent deux écarts anciens : la<br />

ferme du Minio et le manoir de Kermarec.<br />

La ferme du Minio comporte deux corps de bâtiments<br />

principaux. Celui le plus en retrait de la route, remonte<br />

e<br />

au 17 siècle. C’est un logis-étable à deux portes, doté<br />

d’un étage et de deux unités d’habitation distinctes,<br />

chacune desservie par sa propre tour d’escalier<br />

postérieure. Le second est une maison à deux pièces,<br />

de la seconde moitié du 19<br />

e<br />

partie avec porte cintrée peut être datée du 16 siècle.<br />

e<br />

bâtiments ont été remaniés au 18 siècle mais surtout<br />

e<br />

siècle, dont la façade<br />

principale est tournée vers le premier, à l’ouest. Très<br />

peu remaniés ces bâtiments témoignent de la qualité<br />

de l’habitat rural ancien à <strong>Pontivy</strong> et de son évolution<br />

avec adjonction d’un logis supplémentaire après<br />

1846.<br />

Kermarec est un ancien manoir dont l’enclos du jardin<br />

et autres dépendances sont figurés sur le plan<br />

cadastral de 1846. On y distingue aussi plusieurs<br />

allées plantées dont celle qui accompagnait le chemin<br />

de Sainte-Tréphine à Stival, passant par la cour de<br />

Kermarec. Al’ouest de la cour le logis principal est un<br />

long corps de bâtiment rectangulaire à étage dont une<br />

Au nord la dépendance dotée d’une tour remonte aussi<br />

à cette époque (appui de fenêtre saillant). Tous ces<br />

aux siècles suivants lorsque Kermarec devient une<br />

simple ferme. L’ensemble conserve de réelles qualités<br />

patrimoniales.<br />

1/5000<br />

0 50 100 150 200m<br />

O. Fetter, C. Herbaut, B. Lanctuit A.V.A.P. - PONTIVY - Diagnostic patrimonial - octobre 2012<br />

55


C A H I E R D E R E G L E M E N T<br />

Plan cadastral de 1846 (AD56, 3P 224)<br />

PLAN CADASTRAL DE 1846<br />

ferme du Minio (détail)<br />

Ecarts de MINIO<br />

et de KERMAREC 06<br />

manoir de Kermarec (détail)<br />

1/5000<br />

0 50 100 150 200m<br />

O. Fetter, C. Herbaut, B. Lanctuit A.V.A.P. - PONTIVY - Diagnostic patrimonial - octobre 2012<br />

56


vue générale sur la vallée du Blavet, depuis les hauteurs du Minio<br />

vue générale de la ferme depuis la route<br />

1 bis Logis à deux pièces<br />

e<br />

symétriques, 19 siècle, façade ouest<br />

e<br />

1 logis double du 17 siècle, façade est<br />

Ecarts du MINIO<br />

et de KERMAREC 06<br />

PATRIMOINE PAYSAGER ET<br />

ARCHITECTURAL<br />

O. Fetter, C. Herbaut, B. Lanctuit A.V.A.P. - PONTIVY - Diagnostic patrimonial - octobre 2012<br />

57


entrée de la cour, vue générale depuis la route<br />

2<br />

e<br />

logis principal d’origine de la fin du 16 siècle<br />

e<br />

3 vue d’ensemble sur la cour ; au 1er plan : la remise du 19 siècle<br />

4 l’enclos de l’ancien jardin<br />

Ecarts du MINIO<br />

et de KERMAREC<br />

PATRIMOINE PAYSAGER ET<br />

ARCHITECTURAL<br />

O. Fetter, C. Herbaut, B. Lanctuit A.V.A.P. - PONTIVY - Diagnostic patrimonial - octobre 2012<br />

58<br />

06


ancien chemin de<br />

Stival au Minio<br />

1<br />

ferme<br />

1bis<br />

fontaine<br />

Le Minio<br />

Chemindit<br />

rural<br />

allée plantée disparue<br />

chemin de<br />

Sainte-Tréphine à Stival<br />

du<br />

fontaine<br />

St-Mériadec<br />

Minio<br />

manoir<br />

2<br />

fontaine<br />

allée plantée<br />

Le Stanc<br />

(ruines)<br />

chemin de<br />

Sainte-Tréphine à Stival<br />

4<br />

3<br />

Kermarec<br />

allée plantée disparue<br />

et<br />

Chemin<br />

rural<br />

dit du<br />

Stanc<br />

Déportés<br />

Rue Henri<br />

Stival<br />

Kermarec<br />

Pen en Nech<br />

es<br />

Avenue Jeanne de<br />

RN 164<br />

Quilleré<br />

3<br />

Kervenaoel<br />

tival<br />

Ecarts Plan cadastral du MINIO de 1846<br />

et de KERMAREC 06<br />

Alexamdre<br />

ancienne voie de chemin de fer<br />

PLAN D’ANALYSE<br />

LÉGENDE<br />

Le<br />

emprise de l’écart sur le plan cadastral<br />

de 1846 (avec ses potagers, vergers,<br />

jardins et bois de décoration)<br />

ancienne route principale<br />

anciens chemins<br />

principaux vallons<br />

Corvec<br />

immeubles ouvrages et édicules datant<br />

de l’Ancien Régime<br />

Route nationale n°164<br />

immeubles ouvrages et édicules datant<br />

de l’Epoque contemporaine<br />

monuments historiques<br />

servitude de protection MH :<br />

rayon de 500 m.<br />

patrimoine bâti de qualité<br />

(n° des photos)<br />

limite A.V.A.P. du village de Stival<br />

1/5000<br />

Route<br />

0 50 100 150 200m<br />

O. Fetter, C. Herbaut, B. Lanctuit A.V.A.P. - PONTIVY - Diagnostic patrimonial - octobre 2012<br />

59<br />

du


Sainte-Tréphine<br />

Village de<br />

SAINTE-TRÉPHINE 07<br />

PRÉSENTATION GÉNÉRALE<br />

Sainte-Tréphine se situe sur un point haut (120 m<br />

d’altitude) à l’ouest de la ville de <strong>Pontivy</strong>. A l’origine,<br />

l’accès principal au village se faisait depuis le nord.<br />

La jonction du chemin avec la route royale de Brest à<br />

Rennes, fut singularisée par l’érection d’une croix<br />

monumentale. La traverse du village se prolongeait à<br />

l’ouest par le chemin menant aux carrières de<br />

l’Echantillon, devenu depuis la D 130.<br />

Le village s’organise autour de la chapelle éponyme,<br />

classée MH depuis 1968, et d’un îlot central. Le<br />

e<br />

Kerjalotte<br />

(la ville)<br />

réseau de voies figuré sur les plans cadastraux du 19<br />

siècle a été modifié, mais il subsiste quelques chemins<br />

étroits bordés de murets et de talus.<br />

On dénombre une douzaine de logis antérieurs à la<br />

Révolution dont deux manoirs. Celui à l’ouest<br />

e<br />

remanié au 17 siècle est bien conservé, celui au sud<br />

est en l’état de vestiges à l’exception d’une<br />

remarquable grange remise à façade en pan de bois.<br />

Parmi les maisons-fermes deux maisons à étage et<br />

escalier extérieur se distinguent par leur ancienneté.<br />

e<br />

Elles datent du 16 siècle ; la plus remarquable jouxte<br />

la chapelle à l’ouest.<br />

1/5000<br />

0 50 100 150 200m<br />

O. Fetter, C. Herbaut, B. Lanctuit A.V.A.P. - PONTIVY - Diagnostic patrimonial - octobre 2012<br />

60


Plan cadastral de 1846 (AD56, 3P 224)<br />

détail de la croix de<br />

Sainte-Tréphine<br />

Village de<br />

SAINTE-TRÉPHINE 07<br />

PLAN CADASTRAL DE 1846<br />

détail du village<br />

1/5000<br />

0 50 100 150 200m<br />

O. Fetter, C. Herbaut, B. Lanctuit A.V.A.P. - PONTIVY - Diagnostic patrimonial - octobre 2012<br />

61


Entrée du village depuis le Nord par la rue du Calvaire qui conserve un tracé ancien<br />

Rue Ste-Tréphine : le grand chemin ouest est bordé<br />

d’un talus empierré ; à l’arrière plan four à pain<br />

e e<br />

Chapelle Sainte-Tréphine (Cl.MH 1968) : 16 et 17 siècles<br />

Village de<br />

SAINTE-TRÉPHINE 07<br />

PATRIMOINE URBAIN,<br />

PAYSAGER<br />

ET ARCHITECTURAL<br />

5 Hent Bihan, maison datée 1820<br />

à façade en pierre de taille<br />

e<br />

La croix de chemin du 19 siècle<br />

O. Fetter, C. Herbaut, B. Lanctuit A.V.A.P. - PONTIVY - Diagnostic patrimonial - octobre 2012<br />

62


1<br />

4<br />

manoir composé de plusieurs corps de bâtiments e<br />

fermant la cour à l’est et à l’ouest, remaniés au 17 siècle<br />

2 manoir de plan en équerre, avec tour d’escalier d’angle;<br />

le logis nord est presque totalement détruit<br />

e<br />

logis-étable du 16 s.<br />

A gauche, l’étage accessible par une<br />

porte haute et un escalier extérieur (détruit)<br />

4<br />

1 manoir : rue Sainte-Tréphine, la porte<br />

cochère et la porte piétonne, datées 161[?]<br />

2<br />

manoir : façade sur cour de la<br />

remarquable grange-remise<br />

e<br />

logis-étable du 16 s. :<br />

Toutes les ouvertures de la maison à étage sont<br />

en place, y compris le jour circulaire du grenier<br />

4<br />

l’un des 4 fours à pain du village<br />

3<br />

e<br />

logis fin 16 s. avec pièce<br />

habitable à l’étage accessible<br />

par un escalier extérieur<br />

e<br />

logis-étable du 16 s : grangeremise<br />

contre le pignon Est<br />

O. Fetter, C. Herbaut, B. Lanctuit A.V.A.P. - PONTIVY - Diagnostic patrimonial - octobre 2012<br />

63<br />

07


de<br />

Rue<br />

des<br />

Carrières<br />

Rue<br />

L'Echantillon<br />

Garennes<br />

du<br />

Morgard<br />

Kerficelle<br />

Prad<br />

Rue<br />

Rue<br />

ancienne route royale<br />

du<br />

aux<br />

Marché<br />

Femmes<br />

Rue<br />

manoir n°<br />

Sainte-Tréphine<br />

du Hent<br />

1<br />

5<br />

Rue<br />

deSainte-Tréphine<br />

G.R.<br />

Bihan<br />

4<br />

Rue<br />

de<br />

du<br />

Rue<br />

Rue<br />

du<br />

Four<br />

3<br />

Calvaire<br />

Rue<br />

Flouren<br />

du Rohanning<br />

du<br />

croix de<br />

Sainte-Tréphine<br />

Rue<br />

de Brest à Rennes<br />

Rue<br />

chapelle<br />

manoir n°<br />

des<br />

Kerficelle<br />

2<br />

Anciens<br />

Henri<br />

Combattants<br />

D 130<br />

Rue<br />

Rue des Rouges<br />

Rue<br />

Jean-Marie<br />

Rue<br />

Gorges<br />

Rue<br />

Rue<br />

Rue<br />

Rue<br />

des<br />

Le<br />

des<br />

Chardonnerets<br />

Clézio<br />

Rue<br />

Victor Segalen<br />

Mésanges<br />

André<br />

Rue<br />

Pinsons<br />

Rue des<br />

Bouvreuils<br />

Gaillard<br />

Saint-Pol Roux<br />

Le Breton<br />

des Mésanges<br />

Julien<br />

Sentier<br />

Rue<br />

(V.c. n°2)<br />

Avenue RomainRolland<br />

Rue<br />

des<br />

Ajoncs<br />

Saint-John Perse<br />

Rue<br />

Rue<br />

Rue desTourterelles<br />

Gracq<br />

Alouettes<br />

Louis<br />

Rue des Roitelets<br />

des<br />

3<br />

Rue<br />

des<br />

Marcel Pagnol<br />

Guilloux<br />

Rue des Fauvettes<br />

Rue<br />

Rue<br />

des Loriots<br />

Paul Claudel<br />

Mésanges<br />

Boulevard<br />

Rue<br />

Romain<br />

Avenue<br />

Rue<br />

Rolland<br />

Edouard<br />

Village de<br />

SAINTE-TRÉPHINE 07<br />

PLAN D’ANALYSE<br />

LÉGENDE<br />

emprise village ancien<br />

ancienne route principale<br />

anciens chemins<br />

principaux vallons<br />

Romain<br />

Pierre Jakèz Hélias<br />

Branly<br />

immeubles, ouvrages et édicules<br />

datant de l’Ancien Régime<br />

Rue Pierre Jakèz Hélias<br />

Avenue<br />

des<br />

Rue<br />

Rue<br />

Rolland<br />

immeubles, ouvrages et édicules<br />

datant de l’Epoque contemporaine<br />

monuments historiques<br />

chapelle Ste-Tréphine, Cl.MH 27/11/1968<br />

servitude de protection MH :<br />

rayon de 500 m.<br />

patrimoine bâti de qualité (n° photos)<br />

limite A.V.A.P. du château de Talhouët<br />

1/5000<br />

Romain<br />

Otages<br />

Rolland<br />

Rue<br />

Rue<br />

de<br />

du<br />

Impasse<br />

Rue<br />

0 50 100 150 200m<br />

O. Fetter, C. Herbaut, B. Lanctuit A.V.A.P. - PONTIVY - Diagnostic patrimonial - octobre 2012<br />

64<br />

Ajoncs<br />

Hameau<br />

Pablo<br />

Rue<br />

Salvador<br />

Rue Rue<br />

Kerjalotte<br />

Néruda<br />

de Pen E<br />

François<br />

Rue<br />

Pabl


Saint-Niel<br />

Village de<br />

SAINT-NIEL 08<br />

PRÉSENTATION GÉNÉRALE<br />

Cet Cet ancien hameau situé situé au nord au nord de la de route la route de Noyal a<br />

donné de Noyal son nom a donné à la zone son d’activité nom à la Est zone de <strong>Pontivy</strong>. d’activité Bien que<br />

désormais Est de <strong>Pontivy</strong>. situé en Bien milieu que désormais urbanisé, situé mais en implanté<br />

légèrement milieu urbanisé, en retrait mais de la implanté route principale, légèrement Saint-Niel en a<br />

conservé retrait les de caractéristiques la route principale, d’un ensemble Saint-Niel rural. a<br />

On conservé y reconnaît les caractéristiques la forme d’un habitat d’un ensemble groupé implanté<br />

autour rural. d’un espace commun doté d’un puits. Les maisonfermes<br />

On y reconnaît sont transformées la forme d’un mais habitat il subsiste groupé quelques<br />

modestes implanté logis, autour certains d’un à espace pièce unique, commun construits doté sur un<br />

parcellaire d’un puits. de petite Les taille. maison-fermes Sur le plan cadastral sont de 1846, on<br />

dénombre transformées pas moins mais de il quinze subsiste maisons quelques de ce type, la<br />

plupart modestes mitoyennes logis, avec certains courette à antérieure pièce unique, sur le commun<br />

central construits du village sur un et parcellaire courtils (jardins de petite potagers) taille. relégués<br />

généralement Sur le plan à cadastral l’arrière. de 1846, on dénombre<br />

Le pas percement moins de d’une quinze nouvelle maisons voie de d’accès ce type, au la nord et<br />

l’élargissement plupart mitoyennes de la rue avec principale courette antérieure ont partiellement<br />

éventré sur le ces commun dispositions central anciennes. du village et courtils<br />

Parmi (jardins les maisons potagers) non trop relégués remaniées généralement on retient la présence à<br />

d’un l’arrière. logis à étage éclairé par une haute fenêtre à meneau et<br />

e<br />

croisillon Le percement du 16 siècle. d’une nouvelle voie d’accès au<br />

nord et l’élargissement de la rue principale ont<br />

partiellement éventré ces dispositions<br />

anciennes.<br />

Parmi les maisons non trop remaniées on<br />

retient la présence d’un logis à étage éclairé<br />

par une haute fenêtre à meneau et croisillon<br />

e<br />

du 16 siècle.<br />

1/5000<br />

0 50 100 150 200m<br />

O. Fetter, C. Herbaut, B. Lanctuit A.V.A.P. - PONTIVY - Diagnostic patrimonial - octobre 2012<br />

65


Plan cadastral de 1846 (AD56, 3P 224)<br />

PLAN CADASTRAL DE 1846<br />

village de Saint-Niel (détail)<br />

Village de<br />

SAINT-NIEL 08<br />

1/5000<br />

0 50 100 150 200m<br />

O. Fetter, C. Herbaut, B. Lanctuit A.V.A.P. - PONTIVY - Diagnostic patrimonial - octobre 2012<br />

66


e<br />

1 au centre : logis du 16 siècle avec escalier extérieur (disparu) qui distribuait l’étage<br />

centre du village : vue générale vers le nord-ouest<br />

centre du village :<br />

vue générale nord-est, et l’ancienne arrivée<br />

2<br />

e<br />

logis d’origine du 17 siècle, façade sud<br />

chemin rural au nord-ouest du village<br />

3<br />

e<br />

logis d’origine du 16 siècle (remanié)<br />

puits commun du village, adossé au muret<br />

circulaire d’un vieux courtil<br />

4<br />

Village de<br />

SAINT-NIEL 08<br />

PATRIMOINE PAYSAGER ET<br />

ARCHITECTURAL<br />

ensemble de 3 logis au sud du village<br />

e<br />

logis à pièce unique fin 16 s.<br />

O. Fetter, C. Herbaut, B. Lanctuit A.V.A.P. - PONTIVY - Diagnostic patrimonial - octobre 2012<br />

67


Rue<br />

d'Alembert<br />

Bellevue<br />

Rue<br />

Beaumarchais<br />

J.J.Rousseau Lesage<br />

Herriot<br />

Herriot<br />

Braz<br />

Boulevard<br />

Rue<br />

Calloc'h<br />

Rue Voltaire<br />

Rue<br />

Avenue<br />

Masson<br />

Imp.<br />

zone de protection<br />

de vestiges archéologiques :<br />

enclos de l’Âge du fer<br />

Emile<br />

Blaise<br />

ancienchemin<br />

Louis<br />

des<br />

Rue Saint-Exupéry<br />

Edouard<br />

Gustave<br />

Rue<br />

Rue<br />

Rue<br />

Flaubert<br />

Jules Verne<br />

Cité<br />

Pasteur<br />

de<br />

Rue<br />

Pergaud<br />

Arthur<br />

Ecureuils<br />

Blaise<br />

Rimbaud<br />

Kergresil<br />

Rue<br />

Henri<br />

Vincenot<br />

la<br />

Rue<br />

Chemin<br />

Kermargot<br />

Libération<br />

de Kergrésil<br />

de <strong>Pontivy</strong><br />

Louis<br />

Rue Tristan Corbière<br />

Pergaud<br />

ancien chemin<br />

Rue Rue<br />

Paul<br />

Pascal<br />

1<br />

Avenue<br />

Verlaine Rue<br />

de<br />

2<br />

de<br />

Saint-Niel<br />

3<br />

à<br />

Saint-Niel<br />

4<br />

la<br />

Libération<br />

Zone artisanale<br />

et<br />

commerciale<br />

Noyal -<br />

Ch.<br />

<strong>Pontivy</strong><br />

communal<br />

n°112<br />

Saint-Niel<br />

RD 768<br />

Route<br />

Zone artisanale<br />

et<br />

commerciale<br />

deà La Houssaye<br />

RD 768<br />

3<br />

Village de<br />

SAINT-NIEL 08<br />

PLAN D’ANALYSE<br />

LÉGENDE<br />

emprise village ancien<br />

ancienne route principale<br />

anciens chemins<br />

immeubles ouvrages et édicules datant<br />

de l’Ancien Régime<br />

immeubles ouvrages et édicules datant<br />

de l’Epoque contemporaine<br />

patrimoine bâti de qualité<br />

(n° photos)<br />

limite de la commune<br />

1/5000<br />

0 50 100 150 200m<br />

O. Fetter, C. Herbaut, B. Lanctuit A.V.A.P. - PONTIVY - Diagnostic patrimonial - octobre 2012<br />

68


Stival<br />

Village de STIVAL 09<br />

PRÉSENTATION GÉNÉRALE<br />

Au nord de <strong>Pontivy</strong> le village de Stival se développe<br />

en limite des prairies inondables et sur le versant ouest<br />

de la vallée du Blavet. Deux vallons perpendiculaires<br />

marquent également le paysage, celui du ruisseau du<br />

Moulin de Stival au nord et celui de la fontaine Saint-<br />

Mériadec au sud. La RN 164, ancienne route royale de<br />

d’Angers à Brest s’inscrit de manière rectiligne en<br />

traverse du village, tandis qu’au nord subsiste le<br />

départ du grand chemin de Cléguerec, dit aussi<br />

«chemin des diligences».<br />

Siège d’une ancienne paroisse l’église Sainte<br />

e<br />

Mériadec fin 15 - début 16 siècle occupe le centre du<br />

bourg (ISMH 1933). Sur le plan cadastral de 1846<br />

figure également la nouvelle église Saint-Pierre<br />

(détruite) et le cimetière, espace actuellement partagé<br />

entre le placître actuel et un parking.<br />

L’habitat ancien est constitué de fermes et de maisons<br />

e<br />

avec jardins, les plus anciennes du 17 siècle, qui<br />

s’organisent selon la trame de cheminements étroits<br />

convergeant vers l’église. Le long de la D 764, rue des<br />

Déportés, les maisons respectent alignement et<br />

e e<br />

mitoyenneté. Elles datent en majorité des 19 et 20<br />

siècles, l’une d’elle porte la date 1792.<br />

A l’est de Stival subsiste une longue portion d’une<br />

voie de chemin de fer désaffectée désormais dévolue<br />

au GR 37.<br />

1/5000<br />

0 50 100 150 200m<br />

O. Fetter, C. Herbaut, B. Lanctuit A.V.A.P. - PONTIVY - Diagnostic architectural, patrimonial et environnemental - janvier 2012<br />

69


Plan cadastral de 1846 (AD56, 3P 224)<br />

PLAN CADASTRAL DE 1846<br />

bourg de Stival (détail)<br />

Village de STIVAL 09<br />

1/5000<br />

0 50 100 150 200m<br />

O. Fetter, C. Herbaut, B. Lanctuit A.V.A.P. - PONTIVY - Diagnostic architectural, patrimonial et environnemental - janvier 2012<br />

70


3<br />

4<br />

7<br />

e<br />

logis-étable du 17 s. (remanié)<br />

ferme datée 1685<br />

e<br />

e<br />

logis du 18 s. augmenté au 19 s., situé<br />

au départ de l’ancienne route de Cléguérec<br />

3<br />

5<br />

e<br />

maison du 19 s.<br />

e<br />

ferme fin 16 s. remaniée en 1672<br />

8 logis double daté 1792<br />

4 ferme datée 1685<br />

6<br />

Village de STIVAL 09<br />

PATRIMOINE URBAIN, PAYSAGER<br />

ET ARCHITECTURAL<br />

e<br />

logis 17 s. augmenté en 1835<br />

8 Logis daté 1792, corps postérieur en retour<br />

d’équerre servant d’étable, grange et grenier<br />

O. Fetter, C. Herbaut, B. Lanctuit A.V.A.P. - PONTIVY - Diagnostic architectural, patrimonial et environnemental - janvier 2012<br />

71


Eglise St-Mériadec (ISMH 1933), vue générale ouest<br />

RN 164 en traverse du village : vue nord-sud<br />

fontaine Saint-Mériadec (ISMH 1928)<br />

1 fontaine Saint-Pierre<br />

2<br />

e<br />

pont du 19 siècle sur la RN 164<br />

O. Fetter, C. Herbaut, B. Lanctuit A.V.A.P. - PONTIVY - Diagnostic architectural, patrimonial et environnemental - janvier 2012<br />

72


Brest<br />

Bief<br />

ancienne Rte. de Cléguérec<br />

route royale d’Anger à Brest<br />

ch.<br />

chemin<br />

Route<br />

du<br />

de<br />

Impasse<br />

du<br />

de Pan-er-Sant<br />

D 764<br />

fontaine<br />

Saint-Pierre<br />

Coët-Stival<br />

Minio<br />

Rue<br />

ancien<br />

moulin<br />

Rue<br />

Joseph<br />

Le Pennec<br />

Moulin<br />

à Stival<br />

Stival<br />

1<br />

Le Stanc<br />

(ruines)<br />

chemin de Stival<br />

à Sainte-Tréphine<br />

rue<br />

Rue du Meunier<br />

Rue<br />

de<br />

Pan-er-Sant<br />

de<br />

des<br />

Diligences<br />

lavoir<br />

7<br />

2<br />

Chemin du<br />

puits<br />

Rue Rue er er Verger Verger<br />

Pan er Sant<br />

fontaine<br />

Saint-Mériadec<br />

pont<br />

8<br />

Rue<br />

Bedeau<br />

Rue<br />

Rue des<br />

Déportés<br />

Chemin<br />

Rue<br />

Goic<br />

Saint-Pierre<br />

3<br />

église<br />

rue<br />

dit<br />

des<br />

Rue Noel Jegado<br />

rural du<br />

Rue<br />

Rue<br />

Impasse<br />

Stanc<br />

Rue<br />

Barthélémy<br />

3 Frères Euzenat<br />

5<br />

Henri<br />

Goic<br />

6<br />

Rue<br />

Derrien<br />

Jean-Marie<br />

4<br />

Rue des Frères Darcel<br />

Rue Porh<br />

école<br />

ruisseau<br />

Quilleré<br />

Rue<br />

de Saint-Mériadec<br />

Jean Léaute<br />

Avenue Jeanne<br />

Guennec<br />

Kervenaoe<br />

Rue<br />

Jouangy<br />

Cimetière<br />

Rue<br />

Résistance<br />

Jouanguy<br />

de la<br />

de<br />

DP DP<br />

la gare<br />

Rue<br />

ancienne voie de chemin de fer<br />

Alexamdre<br />

Stival<br />

3<br />

Village de STIVAL 09<br />

PLAN D’ANALYSE<br />

LÉGENDE<br />

emprise village ancien<br />

ancienne route principale<br />

anciens chemins<br />

principaux vallons<br />

immeubles ouvrages et édicules datant<br />

de l’Ancien Régime<br />

immeubles ouvrages et édicules datant<br />

de l’Epoque contemporaine<br />

monuments historiques<br />

église St-Mériadec ISMH 27/11/1933<br />

fontaine St-Mériadec ISMH<br />

25/09/1928<br />

servitude de protection MH :<br />

rayon de 500 m.<br />

patrimoine bâti de qualité<br />

(n° photos)<br />

limites du secteur canal de l’A.V.A.P.<br />

1/5000<br />

0 50 100 150 200m<br />

O. Fetter, C. Herbaut, B. Lanctuit A.V.A.P. - PONTIVY - Diagnostic architectural, patrimonial et environnemental - janvier 2012<br />

73<br />

Rue<br />

du


Talcoët-Noyal<br />

Village de<br />

TALCOËT-NOYAL 10<br />

PRÉSENTATION GÉNÉRALE<br />

A l’est de la commune le hameau se situe au sud de la<br />

route de Sainte-Noyale, lieu de foires très fréquenté<br />

e<br />

depuis la fin du Moyen Âge. Au 19 siècle une<br />

quinzaine de fermes s’échelonnent sur les flancs sud<br />

d’une colline qui surplombe la vallée du Saint-Niel.<br />

Plusieurs chemins descendent à la rivière.<br />

Au siècle suivant la création d’une voie régulière<br />

reliant la route de Sainte-Noyale à celle de <strong>Pontivy</strong> au<br />

sud, accentue l’aspect étiré du hameau, tandis qu’elle<br />

préserve de tout aménagement la majorité des voies<br />

secondaires situées de part et d’autre.<br />

De nos jours ces chemins et le parcellaire ancien qui<br />

les accompagne sont encore en place, en particulier<br />

dans la partie nord du village. De même il subsiste à<br />

Talcoët-Noyal plusieurs fermes et maisons non trop<br />

remaniées dont la plus ancienne, au sud du village est<br />

e<br />

un rare logis-étable à une seule porte du début du 17<br />

e<br />

siècle. D’autres remontent au 18 siècle dont un<br />

remarquable logis à façade en pierre de taille daté<br />

1758.<br />

La majorité des maisons-fermes y compris celles des<br />

e e<br />

19 et début 20 siècles possède une dépendance à<br />

l’alignement du logis respectant l’implantation<br />

ancienne en barres orientées au sud.<br />

1/5000<br />

0 50 100 150 200m<br />

O. Fetter, C. Herbaut, B. Lanctuit A.V.A.P. - PONTIVY - Diagnostic patrimonial - octobre 2012<br />

74


Plan cadastral de 1846 (AD56, 3P 224)<br />

Village de<br />

TALCOËT-NOYAL 10<br />

PLAN CADASTRAL DE 1846<br />

Talcoët-Noyal, partie Nord (détail)<br />

1/5000<br />

0 50 100 150 200m<br />

O. Fetter, C. Herbaut, B. Lanctuit A.V.A.P. - PONTIVY - Diagnostic patrimonial - octobre 2012<br />

75


3<br />

e<br />

logis du 18 siècle, vue générale<br />

depuis la route<br />

Partie nord du village : implantation préservée du bâti, des cheminements<br />

et des espaces libres<br />

2<br />

e<br />

logis-étable du 19 siècle, vue générale<br />

depuis la route<br />

5<br />

1<br />

Départ du chemin rural n°2<br />

vers la vallée du Saint-Niel<br />

implantation préservée du bâti, avec logis<br />

aspecté au sud<br />

Village de<br />

TALCOËT-NOYAL 10<br />

PATRIMOINE PAYSAGER ET<br />

ARCHITECTURAL<br />

O. Fetter, C. Herbaut, B. Lanctuit A.V.A.P. - PONTIVY - Diagnostic patrimonial - octobre 2012<br />

76


1<br />

6<br />

e<br />

à gauche : rare logis étable à une seule porte datant du 17 siècle<br />

à droite : logis à pièce unique daté 1780<br />

logis daté 1758<br />

façade soignée en pierres de taille, ornée d’une niche à Vierge<br />

3<br />

4<br />

If remarquable et four<br />

e<br />

ferme d’origine du 17 siècle (remaniée), avec<br />

grange-remise sur poteaux monolithiques<br />

7<br />

5<br />

alignement de deux logis<br />

et dépendances<br />

logis de ferme à étage<br />

e<br />

de la fin du 19 siècle<br />

O. Fetter, C. Herbaut, B. Lanctuit A.V.A.P. - PONTIVY - Diagnostic patrimonial - octobre 2012<br />

77


de<br />

ancien<br />

ancien<br />

chemin de<br />

chemin de <strong>Pontivy</strong><br />

Rue<br />

Rue<br />

Rue Parc<br />

de<br />

Touldouar<br />

Parc<br />

2<br />

1<br />

Bizeu<br />

Talcoet<br />

rue<br />

Bizeu<br />

de<br />

3<br />

l'If<br />

rue<br />

Rue<br />

Talcoet<br />

Ruede<br />

du<br />

7<br />

Nizan<br />

5<br />

rue<br />

Rue<br />

4<br />

du<br />

Sainte-Noyale<br />

6<br />

Fourme<br />

Douar<br />

de<br />

Chemin<br />

rural<br />

Talcoët-Noyal<br />

Mouch<br />

Sainte-Noyale<br />

ruisseau<br />

n°3<br />

du<br />

descente vers<br />

la vallée du Saint-Niel<br />

descente vers<br />

la vallée du Saint-Niel<br />

pont de Saint-Niel<br />

3<br />

Village de<br />

TALCOËT-NOYAL 10<br />

PLAN D’ANALYSE<br />

LÉGENDE<br />

emprise village ancien<br />

anciens chemins<br />

anciennes voies principales<br />

immeubles ouvrages et édicules datant<br />

de l’Ancien Régime<br />

immeubles ouvrages et édicules datant<br />

de l’Epoque contemporaine<br />

bâtiments en ruines<br />

patrimoine bâti de qualité<br />

(n° photos)<br />

limite de la commune<br />

ancien pont<br />

1/5000<br />

0 50 100 150 200m<br />

O. Fetter, C. Herbaut, B. Lanctuit A.V.A.P. - PONTIVY - Diagnostic patrimonial - octobre 2012<br />

78


Talhouët<br />

La Plage<br />

Château de<br />

TALHOUËT 11<br />

PRÉSENTATION GÉNÉRALE<br />

Le château et son parc sont implantés sur une<br />

colline dominant la vallée du Blavet. Sur le<br />

plan cadastral de 1846 figure l’ancienne<br />

demeure, château ou manoir ayant appartenu<br />

aux Lantivy puis aux Kervenoaël, et dont<br />

l’allée principale ouvrait au sud sur la route<br />

royale d’Angers à Brest.<br />

Le nouveau château est construit à partir de<br />

1868 suivant les plans de l’architecte Leray,<br />

prix de Rome (Lauranceau E., SRI, 20<strong>04</strong>). La<br />

date 1870 est inscrite sur la façade principale<br />

du bâtiment qui adopte un style éclectique<br />

mélange de diverses références historiques.<br />

La porterie, l’orangerie, les jardins potagers<br />

en terrasse et autres volières et chenils font<br />

aussi partie de la reconstruction. Seuls la<br />

longère ouest datée 1627 et le colombier<br />

remontent à l’époque du manoir disparu.<br />

Par la suite un parc à l’anglaise fut aménagé à<br />

l’emplacement des bois et terres agricoles<br />

alentours. Oeuvre d’un architecte-paysagiste<br />

spécialisé (inconnu), ce plan ménage des<br />

perspectives depuis le château, entre les<br />

bosquets, les allées, les pelouses et les bois. Le<br />

dessin du parc est inscrit dans le parcellaire<br />

<strong>Pontivy</strong><br />

(la ville)<br />

actuel. Les plantations d’essences variées,<br />

désormais âgées d’environ 150 ans, y ont<br />

acquis une taille remarquable.<br />

1/5000<br />

0 50 100 150 200m<br />

O. Fetter, C. Herbaut, B. Lanctuit A.V.A.P. - PONTIVY - Diagnostic patrimonial - octobre 2012<br />

79


Plan cadastral de 1846 (AD56, 3P 224)<br />

Château de<br />

TALHOUËT<br />

Plan cadastral de 1846<br />

PLAN CADASTRAL DE 1846<br />

1/5000<br />

11<br />

0 50 100 150 200m<br />

O. Fetter, C. Herbaut, B. Lanctuit A.V.A.P. - PONTIVY - Diagnostic patrimonial - octobre 2012<br />

80


1 le château, vue sud-ouest<br />

1 le château, façade ouest<br />

3 les terrasses du verger et du potager<br />

2 la porterie et sa grille d’entrée<br />

allée du château vers la grille de la porterie<br />

4 le colombier de l’ancien manoir<br />

Château de<br />

TALHOUËT<br />

PATRIMOINE ARCHITECTURAL<br />

ET PAYSAGER<br />

arbre remarquable dans le parc<br />

perspective à l’ouest du château<br />

O. Fetter, C. Herbaut, B. Lanctuit A.V.A.P. - PONTIVY - Diagnostic patrimonial - octobre 2012<br />

81<br />

11


Chemin<br />

aux<br />

Femmes<br />

chemin<br />

Pen en Nech<br />

Rue<br />

dit de<br />

croix de<br />

Sainte-Tréphine<br />

de<br />

orangerie<br />

et écuries<br />

communs<br />

vestiges ancien<br />

manoir<br />

Rue Rue<br />

1<br />

2<br />

Kermarec<br />

château 1870<br />

porterie<br />

Chemin<br />

Kerficelle<br />

3<br />

4<br />

rayon 500 m chapelle Ste-Tréphine<br />

et<br />

Talhouët<br />

du<br />

route D 764<br />

Minio<br />

jardin potager, verger,<br />

serres et chenils (ruinés)<br />

colombier (ruiné)<br />

(V.c. n°2)<br />

de<br />

Rue<br />

Jean-Marie<br />

Le<br />

Clézio<br />

Rue<br />

Victor Segalen<br />

d'Angers<br />

Rue<br />

canal<br />

Julien<br />

Talhouët<br />

Avenue RomainRolland<br />

à<br />

des<br />

Rue Marcel Pagnol<br />

La PlageDéversoir<br />

Brest<br />

Rue<br />

Rue<br />

du<br />

C.M<br />

Rue<br />

Rue Plage<br />

de<br />

la<br />

Ajoncs<br />

Edouard<br />

An<br />

Rue<br />

Rue<br />

du<br />

Vieille<br />

Impasse de la plage<br />

Rue<br />

des Otages<br />

3<br />

Branly<br />

Rue<br />

PLAN D’ANALYSE<br />

de la Cascade<br />

Hent<br />

Château de<br />

TALHOUËT<br />

LÉGENDE<br />

Rue<br />

de<br />

Dall<br />

anciennes routes principales<br />

anciens chemins<br />

Rue<br />

Rue de la<br />

principaux vallons<br />

immeubles ouvrages et<br />

édicules datant de l’Ancien<br />

Régime<br />

de<br />

des<br />

immeubles ouvrages et<br />

édicules datant de l’Epoque<br />

contemporaine<br />

la<br />

emprise du parc à l’anglaise<br />

e<br />

fin 19 siècle<br />

sols, potagers et allée du<br />

e<br />

château fin 19 siècle<br />

servitude de protection MH:<br />

rayon de 500 m.<br />

patrimoine bâti de qualité (n°<br />

photos)<br />

limites des secteurs de<br />

l’A.V.A.P.: le canal, la ville,<br />

village de Sainte-Tréphine<br />

1/5000<br />

11<br />

0 50 100 150 200m<br />

O. Fetter, C. Herbaut, B. Lanctuit A.V.A.P. - PONTIVY - Diagnostic patrimonial - octobre 2012<br />

82

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