Magazine Pom's : la collection

yS.OS & J2lW yS
ait le nez rouge ou la queue vene, si elle fait le même travail ;
et qu'importe que mon ordinateur glapisse ou rote au lieu
d'émettre un bip : la première swprise passée, ce genre de détail
devient vite insupportable.
Du OS, j'attendais tout autre chose. Quand je vis son écran
graphique pour la première fois, j'eus un horrible
pressentiment : Apple avait joué la carte de J'école maternelle.
De plus, les petits génies de Version Soft s'étant tirés avec
élégance, eux aussi aux U.S.A., en laissant à Apple un
GSWrite inexploitable, on essaya d'amadouer les acheteurs
grugés en leur offrant le nouvel AppleWorks 1.4, en ProOOS
8 et écran texte.
Merci, Apple, de celte aubaine.
Et merci à Randy Brandt et aux Beagle d'y avoir ajouté la
so--&is, TimeOut, et cet extraordinaire outil qu'est UltraMacros.
Car UltraMacros est à l'opposé de la bidouille : c'est un
authentique langage de programmation, clair et à la portée de
tous. Peu importe si vos "programmes" ne font que quelques
lignes ; chacun d'entre eux peut être une \>Taie création qui en
réjouit l'auteur et fait plaisir à ceux qui la découvrent ensuite.
De plus AppleWorks, TimeOut et UltraMacros travaillent en
écran texte : ils sont rapides, efficaces et sans prétention.
li y a eu, depuis mon premier /lc de 1984, un progrès parallèle
entre logiciels tournant sous ProDOS 8 et les matériels qui
leurs étaient destinés. En deux mots : plus de vitesse, plus de
mémoire. Le tout restant dans des limites fort raisonnables.
Certes, les 128Ko de 1984 ne suffisent plus guère au dernier
AppleWorlcs 3.0, et il faut être un peu maso pour s'obstiner à
travailler uniquement avec des lecteurs 5,25". Mais ce n'est
rien à côté de ce qu'il faut désonnais pour passer au aSJQs.
Il y a quelque temps, Claris USA m'a envoyé en cadeau
(empoisonné ?) le nouvel AppleWorks as, version 1.1, dont
la disquette contient aussi le nouveau système d'exploitation
as/os 5.02. Eh bien, il faut quand même que je le dise : votre
as actuel, avec sa carte mémoire Apple pleine à ras bord, ne
lui suffira pas. Au mieux, il parviendra à charger AppleWorks
as, tout juste, ne vous laissant aucune place pour travailler ;
et si d'aventure vous utilisez ProS el pour lancer vos
programmes, n'y comptez pas, il ne se chargera même pas. li
faut donc augmenter la mémoire, en ajoutant une autre carte.
Ce que je fis. Je ne vous narrerai pas mes déboires par le détail.
Il s'avéra simplement que les nouvelles mémoires, de la
nouvelle carte, étaient incompatibles avec les chips mémoire de
ma carte Apple qui m'avait pourtant, jusqu'ici, donné entière
satisfaction.
J'ai donc dll renoncer complètement à ma carte Apple, et
acheter un méga de plus pour ma nouvelle cane. Et pour avoir
quoi ? Un traitement de textes où les caractères sont deux foi s
plus hauts que larges, qui se traîne lamentablement quand on
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rIJimitri (jeystor
essaie d'imprimer avec, et dont les fichiers importés sont
tnûfés de caractères américains ? SuperFonts fait aussi bien, et
même mieux. Les usagers américains eux-mêmes, qui n'ont
pas tous nos problèmes, n'arrêtent pas de se plaindre ; on leur
répond, dans les revues spécialisées : composez une page à
loisir -c'est pompeusement baptisé PAO pour les gogos- puis
reproduisez-la au photocopieur ; et si vous devez vraiment
écrire, utilisez "AppleWorks classic" -autrement dit,
l'AppleWorks sous ProDOS 8 en mode texte ...
Et le nouveau système d'exploitation GSJQS, autour duquel on
a fait tant de bruit ? Depuis la version 4.0, traduite par Apple
en français, plus rien, le 5.0 se fait attendre. Enfin se faisait
attendre, voyez l'article d'&rule Schwarz dans ces pages (un
système complet comprend tout de même 100 à 120
fichiers ... ). Oui, c'est vrai, les fichiers se chargent plus vite.
Mais attention ! li Y a des types de fichiers nouveaux, vous ne
savez pas trop lesquels, rien ne les distingue facilement des
autres, et la plupan des utilitaires auxquels vous étiez habitués
ne savent pas les copier. Pire, ils font semblant de le faire, et
le plantage vient plus tard. Les conseils contradictoires côtoient
les mises en garde ; faites ceci, mais pas cela, commencez avec
tel utilitaire, terminez avec tcl autre ; une partie avec le 5.0,
rnais l'autre surtout avec le 4.0 ...
Mieux que le Mac, dites-vous ? Permettez-moi de sourire. Ça
me rappelle la fable de la grenouille qui voulait se faire aussi
grosse que le bœuf. Non pas mieux, mais autre chose peut-être.
Quand son système d'exploitation sera au point (?), et qu'il
disposera de logiciels variés et conviviaux, le as sera une très
jolie machine pour les enfants.
Et si la face "Apple II'' du GS ne vous suffit pas, elle qui
répond à 95 % des besoins "ordinaires", chez soi ou même pour
une petite entreprise, renseignez-vous quand même sur le
Macintosh. Il peut tout faire, et il le fait de façon
sensatiOlUlelle. Mais attention ! Si vous vous laissez tenter,
vous passerez comme Alice "de l'autre côté du miroir", dans cet
univers où il faut courir pour rester sur place, et courir deux
fois plus vite encore pour aller plus loin ...
Pour le moment, je m'en tiens à mon Apple II, version as.
Mais courir pour courir, je sais quel choix je ferais.
NDLR : Le monde Apple, sunout celui de l'Apple 1/ est un
monde de passionnis ; il nous a semblé intéressant de ITU!ttre
en balance dmts nos pages cette 'humeur' de notre spécialiste
AppleWorks -utilisateur efficace- ,uvant un as/os aux J 20
fichiers et un AppleWorb OS pour le moins gourmant.
û
L'Apple 8 bits est toujours vert el le thermomètre, ce sont les
passions qu'il engendre ...
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