Version imprimable - Le Parti de Gauche

vie de Gauche
Dans nos murs
C’est fait ! Notre parti a enfin
un local pour son siège national.
Vous le connaissez, Vie de Gauche a
publié en exclusivité la photo de sa
façade dans son numéro zéro.
Les plus observateurs auront pu
remarquer une plaque sur laquelle
était inscrit : S.A LAFONTAINE.
Un signe du destin autant qu’un bon
présage. N’est­ce pas le même nom
que celui d’Oskar Lafontaine,
l’ex­président du SPD allemand,
co­fondateur et dirigeant de
Die Linke (La gauche) ?
Cette photo que nous republions
appartient aujourd’hui à l’histoire.
L’enseigne a été décrochée par
les anciens locataires. N’empêche.
Le bail est bel et bien signé depuis
le 27 janvier. Situé avenue de la
République, dans le XIème
arrondissement de Paris, au métro
Saint­Maur, ce local de 150 m2
est d’accès facile.
Inutile toutefois de s’y précipiter.
Parti de Gauche, qui en aura les clefs
le 2 février, va devoir procéder à
quelques travaux de rafraichissement
et le meubler avant d’aménager.
Mais le compte à rebours a déjà
commencé pour les commissions
(adhésion, matériel, etc.) qui avaient
trouvé abris dans la permanence
de Jean­Luc Mélenchon à Massy
dans l’Essonne.
Congrès
C’est la course !
Les premières foulées du Parti de
Gauche s’apparentent à celles de l’athlète
engagé dans une course de haies.
Un obstacle après l’autre. Pas d’arrêt
entre eux. Car l’élan qui nous fait franchir
une haie nous jette déjà sur la
suivante. Ainsi, après avoir réussi un
rassemblement de lancement préparé
en seulement deux semaines, le Parti
de Gauche tient son Congrès fondateur
après deux petits mois d’existence, réveillons
compris !
Au moins, cette fois, nous avons trouvé
une salle plus de dix jours à l’avance,
grâce à Jo Rossignol, maire PG de Limeil­Brévannes.
Mais un Congrès c’est
bien d’autres choses : textes soumis au
débat, réunion des comités, délégués
élus, dizaines de bénévoles… Toutes
choses que nous avons dû faire dans l’urgence
sans sacrifier la qualité de la discussion
collective. Parti creuset, nous
devions prendre le temps de rapprocher
la diversité des cultures qui se
fondent en notre sein. Parti collectif et
démocratique, nous devions faire en
sorte que chaque adhérent soit véritablement
en mesure de discuter les textes.
www.lepartidegauche.fr
numéro 03 • 30 janvier 2009
Parti d’action, nous devions préparer la
mobilisation décisive du 29 janvier en
même temps que le Congrès deux jours
plus tard. Et parti en chantiers, nous
devions organiser un Congrès, équiper
la salle, réserver hôtels et repas, alors
que nous n’avions pas encore le
compte définitif des comités existants
et que les adhésions continuent à arriver
chaque jour !
Tenir tous ces objectifs en même temps
relevait de la mission impossible.
Nous avons fait du mieux que nous
pouvions. Car le moment politique est
exigeant. Notre Congrès se tient dans
la crise, au lendemain du 29, à la veille
des européennes. Sur toutes ces
questions, sans être définitif, nous voulons
qu’il soit au moins fondateur.
Alors bien sûr les organisateurs se sont
arrachés les cheveux. Les comités ont
tenté de faire au mieux avec des textes
trop longs ­malgré nos efforts­ et arrivés
trop tard. On se dit qu’on fera
mieux la prochaine fois. Car il faut à la
fois franchir la haie et garder l’œil sur
les suivantes.
François Delapierre
Crédit : DR

2 • 30 janvier 2009 • numéro 03
Journée de grève interprofessionnelle du 29 janvier
Grande mobilisation du Parti de Gauche
Plus de 2,5 millions de personnes
dans les rues ! La totalisation
de la CGT n’a rien de fantaisiste pour
tous ceux qui étaient dans un des 200
cortèges recensés à travers la France.
Le gouvernement peut bien tenter de
minimiser l’ampleur de la mobilisation,
les manifestants ne sont pas
près d’oublier l’incroyable densité des
défilés. Les cortèges étaient si massifs
que, même dans les petites villes, les
opposants à la politique de Nicolas
Rencontre à Paris
À Paris, Jean­Luc Mélenchon est venu
saluer Olivier Besancenot sur le point fixe
du NPA. A l’invitation de cette formation,
une dizaine d’organisations politiques,
dont le PG, le PCF et les Alternatifs, ont
discuté et signé une déclaration unitaire
de soutien à la mobilisation du 29 janvier
qui est aussi une véritable plate­forme
politique. Une première qui fera date.
Toutes ont convenu de se revoir dès la
semaine prochaine.
Bordeaux
Sarkozy ont dû piétiner.
Car c’est bien pour s’opposer au gouvernement
que tant de salariés, du privé
comme du public, avaient répondu
à l’appel des syndicats (CGT, CFDT,
FO, CFTC, CFE­CGC, FSU, Unsa, Solidaires),
unis autour d'une plateforme
commune pour la défense de
l'emploi, du pouvoir d'achat et des services
publics.
Le moment était tout indiqué pour
faire connaître nos propositions. Le
vie de Gauche
Cherbourg
PG avait appelé ses militants à participer
activement à cette journée. Ils ont
répondu présents. Avec enthousiasme
et… imagination. Les photos
que nous publions en donnent un (petit)
aperçu. Qu’il s’agisse de la spectaculaire
apparition du commando
culturel à Lyon ou la banderole volante
des Nantais qui culminait à
10 mètres. C’était la première grande
sortie du PG. Une réussite.
Octave Honorin
à Avignon (ci­dessus) et à Valence (ci­dessous)

vie de Gauche numéro 03 • 30 janvier 2009 • 3
Journée de grève interprofessionnelle du 29 janvier
à Montpellier (ci­dessus) et à Toulouse (ci­dessous)
à Paris
à Nantes
à Lyon
à Lille
Malgré la tempête
Les adhérents et sympathisants
landais du Parti de Gauche avaient prévu
une réunion le Mardi 27 Janvier.
Mais la tempête est passée par là le 24 et
a dévasté notre forêt, nos maisons, nous
privant le plus souvent d'électricité et de
téléphone, parfois même d’eau. La salle
où nous devions nous réunir a été réquisitionnée
: plus de réunion possible.
Pourtant ce matin 29 Janvier, nous
étions une trentaine du PG à la grande
manifestation à Mont­de­Marsan. Nous
avons défilé fièrement devant le PC et le
PS avec une dizaine de pancartes et deux
drapeaux. Nous ne sommes pas passés
inaperçus : des manifestants se sont
joints à nous et nous ont demandé nos
coordonnées. Un succès inespéré, qui
nous redonne confiance, au creux de ce
moment difficile, dans notre avenir.
Michelle Briquet
Bravo !
Mont­de­Marsan
Merci et encore merci. En lançant
notre appel à photos sur les
manifestations nous n’imaginions pas
un tel retour ! Plus de deux cents photos
nous ont été envoyées ! D’Albi, Avignon,
Béziers, Bordeaux, Caen, Cahors,
Châteauroux, Cherbourg, Epinal,
Guéret, Laval, Lille, Limoges, Lyon,
Marseille, Metz, Montauban, Mont­de­
Marsan, Montpellier, Nancy, Nantes,
Nîmes, Poitiers, Privas, Toulouse,
Tours, Troyes, Valence, Valenciennes…
Autant de témoignages de l’énorme
mobilisation de Parti de Gauche
dans cette journée de grèves et de
manifestations. Nous aurions aimé
toutes les publier. Il nous a fallu choisir.
Mais pour que cet extraordinaire album
ne se perde pas, nous les transmettons
au site internet du PG.

4 • 30 janvier 2009 • numéro 03
PG Tarn
La loi Bachelot
sévit avant d’être votée !
Comme les deux tiers des hôpitaux
publics de France, l'hôpital de
Lavaur dans le Tarn, est menacé. Le
conseil d'administration, présidé par le
député­maire UMP, a voté la fermeture
du service de chirurgie malgré l'opposition
des syndicats et des élus de gauche
qui y siègent, dont notre camarade
Anne­Marie Likiernik, conseillère régionale
du Parti de Gauche.
Anticipation de la loi Hôpital, Patients,
Santé et Territoire, une machine de
guerre contre le service public de santé,
que le gouvernement va faire voter prochainement
si nous ne parvenons pas à
créer un rapport de forces suffisant. L'hôpital­entreprise
devra se séparer des activités
non rentables !
Après des années de dotations budgétaires
délibérément insuffisantes, la tarification
à l'acte, imposée par la droite
avec le Plan Hôpital 2007 a plongé
99 % des hôpitaux publics dans le
rouge, instauré une logique de
concurrence entre établissements pous­
sant à la surconsommation, favorisé les
établissements privés qui peuvent choisir
les malades les plus « rentables ».
La fermeture du service de chirurgie
privera un territoire en pleine expansion
démographique d'un service essentiel,
ouvrant la voie à la transformation
de cet hôpital de proximité en maison
de soins pour personnes âgées. Cette
préconisation du rapport Larcher, devenu
la bible de Sarkozy pour démanteler
le tissu hospitalier public, génère ainsi
une ségrégation insupportable.
Les partisans du PG se sont investis
dans le Comité de soutien à l'hôpital de
Lavaur, avec des militants de toute la
gauche locale, PCF, NPA, Parti Occitan
et PS. Ce dernier reste toutefois discret
dans les actions publiques organisées
par le Comité ou par la CGT de l'hôpital
: manifestations, conférences de
presse, mobilisations des élus locaux et
de la population.
Bernard Cottaz­Cordier
vie de Gauche
PG Creuse
Avec les salariés
de Sonas­Automotive
Le Tribunal de Guéret vient de prolonger
de 6 mois, le 20 janvier, la période
d'observation de l’équipementier automobile
Sonas­Automotive donnant un
peu de temps à la recherche d'une solution
pérenne. Avec quatre usines en
France en Creuse, Haute­Vienne, Seine­
Maritime et dans le Territoire­de­Belfort
(886 salariés), et deux autres en Angleterre
où la destruction du droit du travail
sous Thatcher, inchangé par les Travaillistes,
a permis des licenciements
nets et la quasi fermeture d'un site, cette
entreprise d’emboutissage est l’un des
principaux fournisseurs de l’industrie
automobile européenne. Elle profite d'un
savoir­faire ouvrier remarquable et d'un
outil productif efficace. Sa crise est caractéristique
de la situation de fusible faite
aux sous­traitants par les donneurs
d'ordre (Renault, Peugeot) dans la crise
de l'industrie automobile.
En France les travailleurs ont réagi
« unis et solidaires » selon leur mot
d'ordre pour comprendre, informer et
agir, constituant un front de résistance
en l'absence d'un vrai bouclier social.
Dans les réunions publiques, ils expriment
leur précarisation : chômage
partiel avec des salaires tombés à environ
1 000 €, projets familiaux compromis…
La question des salaires retenus
n'est pas encore réglée malgré 8 millions
d'euros débloqués par Renault.
La chute du groupe aura des
conséquences globales et dévastatrices
sur les hommes et les territoires. En région
Limousin, où l'emploi industriel est
rare, les usines de La Souterraine
(373 salariés, siège social) et Bessines
(218 salariés) influencent une grande
partie du territoire : emplois privés,
commerces, services publics. Les représentants
des personnels (CGT, FO),
acteurs de la démocratie sociale ont regrettés
de n'être pas systématiquement
associés aux discussions des collectivités
et préfets avec d'éventuels repreneurs.
Le Parti de Gauche s'est naturellement
fondu dans cette mobilisation, instructive
sur l’utilité de réfléchir une politique
industrielle, la vie de la démocratie sociale,
la nécessité de doter les travailleurs
d'un « bouclier social » vers une République
sociale.
David Gipoulou

vie de Gauche numéro 03 • 30 janvier 2009 • 5
PG Ille­et­Vilaine
PG Marseille
La parité, sujet de discussions
En Ille­et­Vilaine le comité a organisé
deux réunions pour étudier et amender
les textes soumis au vote des
délégués lors du congrès fondateur du
parti les 30­31 janvier et 1er février. La
première réunion a regroupé quelques
camarades qui ont travaillé autour de la
notion de démocratie participative. La seconde
a réuni les adhérents du comité
35 afin de voter tous les amendements
prévus. Celle­ci, malgré un horaire fixé
en début de la séance, a duré 5h30. Oui
5h30 !
L'étude des statuts, bien qu'elle paraissait
facile de prime abord, a pris plus de
temps que prévu car la parité a été vivement
A Nanterre… discutée. La parité comme règle
contraignante pose concrètement des
problèmes. Comment peut­on l'appliquer
dans les petits comités ? Pourquoi
accorder une différenciation sur le
genre et non sur le pluralisme social ?
Au final les amendements votés par le
comité du tendent à mettre en exergue
la dimension sociale, et non sociétale.
PG Seine Maritime
Autour d’un banquet républicain
Nous avons tenu, en Seine­Maritime,
à commémorer l’anniversaire de
l’exécution de Louis XVI le 21 janvier
1793, en organisant un banquet. Celui­ci
n’avait d'autres significations que de
montrer notre attachement à la République
et à ses valeurs fondamentales : liberté,
égalité, fraternité certes, mais
aussi laïcité, solidarité.
Plus d'un mois après le lancement du Parti
de Gauche et deux semaines avant son
congrès fondateur, c'est au coeur du
Crédit : PG 76
Si un compromis a été trouvé, la parité
de genre demeure une question sujette
à débat qui provoque quelques dissensions
au sein du PG 35.
Une fois les statuts abordés, le comité
s’est penché sur le projet de texte
d'orientation et sur la note traitant des
européennes. Au sortir de cette
réunion, on ne pourrait sous­estimer
l'importance des mots, des concepts, et
même de la place d'une virgule ! Et oui,
les mots ont un sens. Le glossaire que le
Parti de Gauche (mesure annoncée lors
du Forum sur la planification écologique)
édictera s'inscrit donc dans cette
perspective pertinente.
Cette réunion s’est terminée à 2h du matin
par un pot offert par Françoise, une
camarade. Dans la bonne humeur après
de longs débats, passionnés parfois. En
somme, le PG 35 a réalisé un vrai travail
de parlementaire à une vétille près : aucun
siège n'était vide !
Hugo Rousseau
pays de Caux que nous nous sommes retrouvés
venant de Rouen, Le Havre,
Dieppe ou Fécamp : pour la plupart,
nous nous rencontrions pour la première
fois après avoir longtemps échangé
par mails.
Nous étions près de 40 adhérents ou
sympathisants à évoquer le dernier collage
ou à parler de soi, à apprendre à se
connaître. Quoique n'oubliant pas de
"taquiner" l'Anchaud du Périgord ou la
pintade aux airelles (préférée à la tête de
veau), nous avons, çà et là, évoqué nos
parcours politiques, syndicaux, associatifs
avant d'aller, pour clore cette journée,
coller sur le seul panneau
d'affichage de la commune... derrière
l'église.
A l'issue de ce moment festif (que nous
nous promettons de renouveler) nous
avons enregistré des adhésions et c'est
tous ensemble que nous avons planché
sur les textes du Congrès fondateur.
Christian Gauthier
Jeunes et passionnés
Quand le PG se lance à Marseille
le 15 décembre, je suis surpris par la
salle. Les invitations à la réunion sont
passées par le site Internet du PG. Je ne
pouvais prévoir l’assistance. Et, là, je
constate qu’il y a un fort pourcentage
de jeunes. Ils disent venir pour
construire un parti. Pas comme les
autres, à gauche.
Anticapitaliste et qui dit vouloir
gouverner. Nouveauté. Je me dis : ils
viennent voir. Ensuite : ça ne durera
pas. Que nenni !
Huit commissions de préparation du
congrès de fondation se forment ! Se
réunissent plusieurs fois dans les cafés
de la Canebière, de la Plaine… Echanges
de mail, discussions passionnées,
conflits parfois, mais elles arrivent à
conclure. Le plus fort : elles ont décidé
de ne pas s’arrêter avec le congrès. Oui!
Un programme de discussions et de
formations a été décidé.
Les profs d’éco très ardents avec les
syndicalistes de la banque décortiquent
la crise financière, les infirmiers
remettent à l’endroit l’hôpital malade
de la casse libérale. Les manifs de
solidarité avec le peuple Palestinien
engagent les débats sur le sionisme, la
laïcité. Les enseignants en grève
recherchent des actions et des
propositions alternatives…
Bref ce parti rassemble les révoltes qui
se changent en consciences, en projets
de lois de transformation. Un creuset
de partages de savoirs, d’expériences,
d’histoires militantes. Une furieuse
envie d’en découdre pour que ce monde
change !
Gérard Perrier
Crédit : PG 13

6 • 30 janvier 2009 • numéro 03 vie de Gauche
Le clin d’œil de Jean­Luc Mélenchon
On est en décembre 2005. Dehors un petit froid aigre vidait les rues de
leurs passants. Je me trouve au cinquième étage du siège du PCF, place du
colonel Fabien. Marie Georges Buffet a permis cette photo, à la fin de notre
discussion. Elle regardait la lumière du jour d'hiver et moi aussi j'avais eu
l'œil tiré par cette étrange ambiance des rues lumineuses et vides. Il s'agit
d'une de ces nombreuses rencontres que nous avons eues après la campagne
faite en commun pour le non au référendum. On échangeait. Je ne
sais plus quels étaient les ordres du jour. Il n'y en avait pas toujours. Mais
ces échanges ont construit petit à petit une compréhension de nos points de
vue respectifs. Davantage que des centaines de réunions ou de communiqués.
Compte tenu de ce qui s'est passé depuis, avec la création du Front de
gauche, je me dis que peut­être cela n'aurait pas été possible si nous
n'avions pas eu ces opportunités d'être convaincus et de se convaincre, de fil
en aiguille. Je crois que la politique est faite aussi de ces contacts personnels.
Nous sommes des êtres humains. En se donnant des espaces, du temps
sans but immédiat, on construit davantage que de l'immédiat.
La vie de VDG
Avec vous
Comme vous le voyez, Vie de Gauche
bouge, innove, s’étoffe. Il accueille pour
la première fois, dans ce numéro, une
chronique politique. D’un genre
particulier puisqu’elle s’appuie sur une
photo, un dessin. Un « Clin d’œil » dont
l’auteur est Jean­Luc Mélenchon.
En même temps VDG augmente son
nombre de pages. Agrandit son équipe
de bénévoles. Stéphane est venu
apporter son aide à Joseph pour la
mise en page. Une autre personne
devrait être recrutée. De même, côté
rédactionnel, nous cherchons des
camarades qui ont déjà une expérience
pour relire les articles, réécrire ce qui
ne va pas, couper, titrer, etc.
Mais Vie de Gauche ne peut pas, non
plus, exister sans vous. Et vous êtes
encore trop peu à nous proposer des
articles, des photos. Je dis bien proposer
car il n’est pas possible d’accueillir des
« papiers » dont le sujet, la longueur
n’ont pas été discutés au préalable.
Pourquoi ne nommeriez­vous pas dans
vos départements un correspondant
VDG ? Nous songeons à organiser, en
mars, pour ceux qui le désirent, une
formation presse écrite. Si cela vous
intéresse, dites­le nous. A bientôt.
Garance
garance.avanti@gmail.com
Crédit : Jean­Luc Mélenchon
Agenda
1er février
Public Sénat retransmet en direct
le congrès du PG et le discours de Jean­
Luc Mélenchon, de 11h00 à 13h00.
3 février
Angers (Maine­et­Loire)
Procès en appel d’Hervé Eon. Notre
camarade a fait appel de l’amende de
30 euros avec sursis à laquelle l’a
condamné le tribunal correctionnel de
Laval (Mayenne) parce qu’il avait sur lui
un carton portant la mention « Casse toi
pov’con » sur le passage de Nicolas
Sarkozy. Un rassemblement de soutien
est organisé devant le Palais de justice,
à partir de 12h00. Prévoir un pique
nique et…
N’oubliez pas de signer la pétition
du CODEDO (Collectif pour la
dépénalisation du délit d’outrage)
sur le site codedo.blogspot.com
5 février
Frontignan (Hérault)
Meeting unitaire, salle de l’Aire, 19h30,
à l’initiative du PCF et du PG.
« L’Europe du XXIe siècle a besoin
d’être démocratique, sociale, pacifique,
écologique. » Avec Jean­Luc
Mélenchon (PG), Francis Wurtz (PCF),
Denis Sieffert (Politis), Jacques Nikonoff
(Mpep) et des représentants nationaux
du MRC et des Alternatifs ainsi que
d’autres forces progressistes.
10 février
Marseille (Bouches­du­Rhône)
Meeting unitaire sur l’Europe,
Palais des congrès (8e arr.), 18h30,
à l’initiative du PCF et du PG.
Avec Francis Wurtz, Jean­Luc
Mélenchon et des acteurs
du rassemblement.
8 mars
Paris
Meeting unitaire Européennes,
au Zénith.
C’est un dimanche !
Retenez cette date, nous devrons
être très nombreux.
Directeur de la publication :
François Delapierre
Rédactrice en chef :
Garance Avanti
Comité de rédaction :
Garance Avanti
Octave Honorin
Joseph Larmarange
Stéphane Le Garrec
Mail :
garance.avanti@gmail.com