05 Mai 2013 - Algerie Confluences
05 Mai 2013 - Algerie Confluences
05 Mai 2013 - Algerie Confluences
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Lettre ouverte à Bruno Racine,<br />
Président de la Bibliothèque nationale de France<br />
l Lire en page 2<br />
Algérie<br />
<strong>Confluences</strong><br />
Quotidien national d’information<br />
N°627/1444 du Dimanche 5 <strong>Mai</strong> <strong>2013</strong> - Diffusion nationale - ISSN 111 0220 - Prix: 10 DA - Editions “Le Chroniqueur” - www.algerie-confluences.com<br />
GLOIRE AFRICAINE HIER, INDIGNITÉ AUJOURD’HUI<br />
Le MCA de Maarif,<br />
le Mouloudia de Drif<br />
l Lire de la page 3 à 7 et 12
Lettre ouverte à Bruno Racine,<br />
Président de la Bibliothèque nationale de France<br />
Par Nidam Abdi<br />
C<br />
her Bruno Racine,<br />
Je viens d'apprendre par les journaux algériens,<br />
votre présence, récemment à Alger, lors du colloque<br />
consacré à la numérisation du patrimoine maghrébin.<br />
Sachez, Monsieur Racine, qu'enfant, j'aimais beaucoup<br />
fréquenter les salles de la bibliothèque nationale<br />
d'Algérie, desquelles, disposées en surplomb d'un stade de<br />
handball, mes copains du quartier préféraient regarder les<br />
joutes sportives. C'est peut-être de cette période, qu'arrivant<br />
à Paris je me suis attaché à la Phonothèque nationale,<br />
à l'époque dans le deuxième arrondissement, juste en<br />
face des anciens et majestueux locaux de la BnF. J'y allais<br />
surtout pour écouter des enregistrements rares du patrimoine<br />
musical maghrébin.<br />
<strong>Mai</strong>s, il a fallu que je me fasse, tirer les oreilles par leconservateur<br />
François Lesure, notre éminent chartiste-musicologue<br />
et spécialiste de Claude Debussy, pour comprendre<br />
la valeur d'un patrimoine immatériel et le sens des sciences<br />
de la musicologie. François Lesure m'avait appris qu'il ne<br />
suffisait pas de venir écouter des enregistrements dans les<br />
cabines en acajou de la Phonothèque pour développer<br />
un goût pour les œuvres musicales. <strong>Mai</strong>s, qu'il fallait consulter<br />
les archives papier pour comprendre leurs origines et<br />
influences. C'est ainsi, qu'en feuilletant une revue, j'ai appris<br />
que le maître des maîtres de la musique chaoui, Aïssa<br />
Djarmouni, avait donné un concert en 1917 à l'Olympia au<br />
profil des tirailleurs algériens.<br />
De cette époque des années 80, je dois à François Lesure,<br />
à Marie-France Callas, la directrice de la Phonothèque<br />
nationale, Bernard Moussali et Christian Poche, les<br />
Levantins protecteurs de notre patrimoine musical arabe,<br />
un attachement à la BnF et surtout une nette distinction<br />
entre l'activisme socio-politique autour de nos chères<br />
musiques et la noble activité du collectage des patrimoines<br />
musicaux. J'ai, par exemple, un jour, à la<br />
Phonothèque, eu l'immense privilège de présenter François<br />
Lesure au grand expert et promoteur des musiques algériennes,<br />
El Boudali Safir. Ce dernier passait, par hasard, à la<br />
Phonothèque pour vérifier une information au sujet d'un<br />
enregistrement du grand maître de la musique andalouse<br />
algéroise, Edmond Yafil.<br />
Un moment inoubliable de voir deux mélomanes se jauger<br />
malicieusement et échanger avec une intelligence<br />
vive. François Lesure nous a quittés en 2001, la même<br />
année que mon ami, l'ethnomusicologue indien, Deben<br />
Bhattacharya. Par fidélité à ceque la Phonothèque m'a<br />
apporté, je l'ai aidé à obtenir le fonds des archives de<br />
Deben, et ce devait être encore un moment privilégié<br />
pour moi d'animer, en 2006, un débat à sa mémoire dans<br />
votre auditorium. <strong>Mai</strong>s voilà, cher Bruno Racine, à la suite<br />
"Le journalisme est un trait essentiel<br />
dans la cité moderne et, pour<br />
l'exercer, il faut, par delà une<br />
formation intellectuelle respectable,<br />
une connaissance aiguë de la<br />
responsabilité et du devoir"<br />
Abdelkader SAFIR<br />
Directeur Honoraire<br />
Abdelkader<br />
DRIF<br />
Directeur de Publication<br />
Abdelkrim<br />
LAKHDAR-EZZINE<br />
Et Ainsi De Suite...<br />
Nidam Abdi, ancien journaliste au Point et célèbre critique musical de Libération, aujourd’hui<br />
consultant et spécialiste de la question de la convergence énergie/numérique, écrit au… président<br />
de la BnF, la Bibliothèque nationale de France. Le sujet est très sérieux : il est notamment<br />
question de la phonothèque de la BnF et la numérisation des fonds de la bibliothèque nationale<br />
algérienne. Dans cette lettre ouverte de notre estimé et distingué confrère algérois, la question<br />
de savoir si la BnF est le meilleur partenaire pour mener à bien cette mission est posée<br />
de votre nomination au<br />
printemps 2007, suivie juste<br />
après par l'élection du<br />
Président Sarkozy, j'ai commencé<br />
à sentir comme une<br />
crispation à la BnF. On m'a<br />
appris que vous aviez pour<br />
mission de transformer la<br />
BnF en une institution rentable.<br />
C'est vers cette<br />
période que je me suis rapproché<br />
de votre Direction<br />
des réseaux et de la numérisation<br />
pour présenter un<br />
portail de recherche des oeuvres.<br />
Quelle a été ma surprise de constater, que le temps des<br />
relations apaisées entre un expert humain et une institution<br />
du savoir accueillante était révolu, pour laisser place à une<br />
entreprise aux objectifs financiers définis et faisant fi de<br />
toute volonté d'expertise ou de recherche. L'aventure du<br />
portail de recherche eguides.fra été tellement risible par<br />
l'obsession de vos collaborateurs à monétiser coûte que<br />
coûte les métadonnées de la bibliothèque, projet qui a été<br />
un échec total. Encore plus douloureux pour moi en regard<br />
du respect que je dois à François Lesure, les enregistrements<br />
numérisés puis affichés sur la plateforme Gallica.fr,<br />
ne sont même pas présentés avec des informations dignes<br />
d'une institution comme la vôtre. Pensez-vous qu'un<br />
François Lesure accepterait de mettre en exergue tel ou tel<br />
enregistrement sans la moindre présentation. Pensez-vous<br />
que lesAlgériens vous confierons la numérisation des fonds<br />
de la Bibliothèque nationale algérienne, lorsque votre service<br />
éditeur sur le web des contenus, ne fournit pas la<br />
moindre information concernant la chanteuse Fattouma El<br />
Blidia, ni sa région d'origine ni sa date de naissance et de<br />
décès, et surtout ni le genre de son interprétation.<br />
Cher Bruno Racine, sachez que mon aventure numérique<br />
avec votre direction des réseaux m'a mis dans bien des difficultés<br />
financières ; je n'aurais jamais pensé que cela m'arriverait<br />
avec une institution qui a marqué ma vie de mélomane,<br />
et que j'aime tant. J'ai le sentiment que cette<br />
obsession de la rentabilité, conduit à se fourvoyer, comme<br />
l'explique un site web culturel à chaque fois qu'il consacre<br />
un article à la BnF : "Une numérisation sans conscience<br />
n'est que ruine de l'âme?" Les Algériens ont le droit de<br />
connaître votre politique de numérisation, déjà ils peuvent<br />
consulter sur le portail Gallica.BnF, une grande partie de<br />
leur patrimoine de l'époque coloniale, à l'exemple de ce<br />
compte-rendu de 1867 et 1868, du Conseil Municipal de la<br />
ville de Sétif n<br />
l N.A<br />
Edition “Le Chroniqueur”<br />
Conçu, Réalisé et Edité<br />
Par Eurl Leed’Com<br />
R.C N°0973137.B.06<br />
CCB : 0300300796-75<br />
BNA - Agence Ain Benian<br />
N°627/1444 du Dimanche 5 <strong>Mai</strong> <strong>2013</strong><br />
Administration - Rédaction<br />
2, rue de la liberté<br />
- El-Biar - Alger<br />
Tel/Fax : 021.929.515<br />
ENTRE NOUS SOIT DIT<br />
Les Américains,<br />
"plus antisémites<br />
qu'islamophobes"<br />
Piqué sur le Net<br />
M<br />
ÊME APRÈS les attentats de<br />
Boston, l'antisémitisme est bien<br />
plus répandu aux Etats-Unis que<br />
l'islamophobie, estime Abe<br />
Foxman, le directeur de l'Anti-<br />
Defamation League (ADL, ou<br />
Ligue anti-diffamation). Agé de 73<br />
ans, il est depuis 26 ans à la tête de<br />
cette organisation fondée en 1913.<br />
Il explique que l'ADL n'est pas près<br />
d'être désœuvrée. "Il y a 10 fois plus<br />
d'actes commis à l'encontre des Juifs<br />
que des musulmans", explique Abe<br />
Foxman. "Cela ne signifie pas que les<br />
musulmans ne subissent aucune hostilité,<br />
mais même après les événements<br />
qui ont touché Boston, on ne<br />
voit pas d'attaque contre des mosquées,<br />
on ne voit personne manifester<br />
dans la rue. C'est un phénomène<br />
unique dans ce pays, presque un<br />
miracle. On n'assisterait jamais à une<br />
situation similaire en Europe." Et de<br />
poursuivre : "Lorsque la population a<br />
applaudi l'arrestation des terroristes<br />
à Boston, aucune répercussion négative<br />
ne s'est produite. Il s'est passé la<br />
même chose après le 11 septembre -<br />
nous étions si inquiets à l'époque que<br />
nous avions publié une annonce dans<br />
le New York Times dont le message<br />
était 'On ne lutte pas contre la haine<br />
par la haine'. Pourtant, rien de tout<br />
cela n'a eu lieu, ni à l'époque ni<br />
aujourd'hui. "Le sentiment anti-juif<br />
est bien plus développé que celui<br />
contre les musulmans, car l'antisémitisme<br />
est ancré très profondément<br />
dans l'histoire, les traditions, l'Eglise,<br />
chez les parents comme les amis",<br />
affirme Abe Foxman. "Selon notre<br />
dernier sondage [qui date de 2011],<br />
15 % des Américains sont foncièrement<br />
antisémites. Ce chiffre atteignait<br />
30 à 35 % dans les années<br />
1960, mais encore aujourd'hui, il<br />
concerne 40 millions de personnes.<br />
Et je pense que l'on ne fera pas<br />
mieux : la situation actuelle ne<br />
s'améliorera pas." n<br />
Impression SIA<br />
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Tel : 021 711 664 - 021 737 128<br />
Fax : 021 739 559 - 021 739 919
Avec ces dirigeants<br />
qui<br />
dévoient leurs<br />
clubs et gangrènent<br />
notre<br />
football, les<br />
équipes jouent<br />
sur des terrainsantédiluviens<br />
qui ne<br />
répondent pas<br />
aux normes de<br />
sécurité minimales.<br />
Des<br />
aires de jeu<br />
qui ressemblent<br />
le plus<br />
souvent à des<br />
champs de<br />
patates<br />
remués par<br />
des troupeaux<br />
de sangliers<br />
déchaînés !<br />
Des clubs<br />
gérés dans<br />
une grande<br />
opacité, à<br />
deux ou trois<br />
exceptions<br />
près, qui croulent<br />
sous le<br />
poids de<br />
dettes fiscales<br />
et qui ne sont<br />
pas en règle<br />
avec les<br />
Impôts et la<br />
sécurité<br />
sociale.<br />
Aujourd’hui,<br />
ce football,<br />
que le président<br />
de la<br />
fédération de<br />
football (FAF)<br />
prétend professionnaliser,<br />
est un monde<br />
informel où<br />
des joueurs<br />
médiocres<br />
sont surcotés,<br />
où la surfacturation<br />
est<br />
une règle<br />
Le MCA de Maarif,<br />
le Mouloudia de Drif<br />
L<br />
E MCA D’OMAR GHRIB, un pantin ridicule dans les oripeaux<br />
d’une gouape friquée, est en fait le<br />
Mouloudia Club Algérois de Rachid Maarif. Le MCA<br />
d’aujourd’hui, celui de la médiocrité sportive, de l’indignité,<br />
du déshonneur, de l’argent qui exhale les<br />
miasmes de Oued El Harrach, n’est pas celui<br />
d’Abdelkader Drif. Et pour cause !<br />
Le premier est celui des maquignons, des chevillards,<br />
des beggarine, des intrigants et de parrains de<br />
l’ombre, qui se servent de petites frappes érigées en<br />
marionnettes pathétiques. Le second,pour ceux qui ne le<br />
savent pas encore ou l’ont oublié, c’est le mythique<br />
Mouloudia qui a atteint en 1976 les cimes de la légende<br />
africaine.<br />
Le 18 décembre, au stade du 5 juillet, ce fut un soir de<br />
gloire sportive et d’ivresse footballistique : le MCA des<br />
grands «B», alias Bétrouni, Bencheikh, Bachi, Bachta, Bousri<br />
et Bellemou, humilié à Conakry par le redoutable Haïfa (3 à<br />
0), tel le phénix de la mythologie, renait alors de ses cendres<br />
à Alger et l’emporte finalement par des tirs au but… au<br />
point de faire oublier à un certain Houari Boumediene qu’il<br />
avait commencé à fumer son Monte-Cristo par le mauvais<br />
bout ! Ce Mouloudia-là était à l’image de l’Algérie de<br />
l’époque : conquérant, orgueilleux, ombrageux même, qui<br />
puisait son énergie dans un socle de valeurs où les notions<br />
de patrie, de peuple, de fierté avaient encore un sens.<br />
Ce Mouloudia-là était une école du patriotisme, une<br />
pépinière de talents, une académie de formation et un<br />
pôle de performance. Et, à cette époque, les dirigeants du<br />
football, issus pour la plupart du mouvement de libération<br />
nationale, avaient pour noms Drif Abdelakader, Boussad<br />
Benkaci, Abdennour Bekka, Omar Kezzal, Mohamed<br />
Harraïgue. Et, de leur temps, il n’y avait pas beaucoup d’argent<br />
et ces dirigeants puisaient au fond de leurs poches<br />
pour financer un football certes amateur mais qui faisait<br />
rêver. Le MCA d’aujourd’hui est, lui, à l’image de l’Algérie<br />
d’aujourd’hui : un pays où l’incurie, la gabegie, la perversion<br />
des valeurs et la déliquescence morale affectent profondément<br />
la politique, l’économie, la culture et le sport, et<br />
imprègne, en profondeur, la société.<br />
Ce MCA-là est une école de déformation, un pôle de<br />
contre-performances sportives et de médiocrité managériale.<br />
Et les dirigeants du foot d’aujourd’hui s’appellent<br />
Omar Ghrib, Mourad Lahlou, Rachid Maarif, Mohamed<br />
Raouraoua, Mohand-Chérif Hannachi. A l’ère de ces dirigeants,mi-<br />
guignol, mi-capo mafieux, l’argent coule à flot<br />
de sacs noirs en plastique et dégage des remugles nauséabonds.<br />
Avec ces dirigeants qui dévoient leurs clubs et gan-<br />
L’Edito 3<br />
LA GLOIRE AFRICAINE HIER, L’INDIGNITÉ AUJOURD’HUI<br />
Par Noureddine Khelassi<br />
Le MCA d’aujourd’hui, c’est, tout compte sportif et comptable fait, une<br />
entreprise non citoyenne, offerte, sur un plateau d’argent, à des margoulins<br />
dont le premier représentant, Omar Ghrib, est un forban de la<br />
pire espèce, qui se permet même d’insulter le Premier ministre, de<br />
manière symbolique sur les gradins et, dans les vestiaires, de façon<br />
effective, avec le langage fleuri d’un soudard grossier et obscène !<br />
N°627/1444 du Dimanche 5 <strong>Mai</strong> <strong>2013</strong><br />
grènent notre football, les équipes jouent sur des terrains<br />
antédiluviens qui ne répondent pas aux normes de sécurité<br />
minimales. Des aires de jeu qui ressemblent le plus souvent<br />
à des champs de patates remués par des troupeaux de<br />
sangliers déchaînés ! Des clubs gérés dans une grande<br />
opacité, à deux ou trois exceptions près, qui croulent sous<br />
le poids de dettes fiscales et qui ne sont pas en règle avec<br />
les Impôts et la sécurité sociale. Aujourd’hui, ce football,<br />
que le président de la fédération de football (FAF) prétend<br />
professionnaliser, est un monde informel où des joueurs<br />
médiocres sont surcotés, où la surfacturation est une règle.<br />
Avec également des jeux d’écriture et de faux de comptabilité,<br />
marques distinctives d’une certaine délinquance<br />
fiscale qui fait de ces clubs des entreprises de truands. Et<br />
avec ça, M. Raouraoua, nous parle de DNCG, unedirection<br />
nationale de contrôle de gestion… c’est comme si on<br />
demandait à un agneau d’aller inspecter les comptes<br />
d’une meute de loups affamés !<br />
Le MCA d’aujourd’hui, c’est, tout compte sportif et comptable<br />
fait, une entreprise non citoyenne, offerte, sur un plateau<br />
d’argent, à des margoulins dont le premier représentant,<br />
Omar Ghrib, est un forban de la pire espèce, qui se<br />
permet même d’insulter le Premier ministre, de manière<br />
symbolique sur les gradins et, dans les vestiaires, de façon<br />
effective, avec le langage fleuri d’un soudard grossier et<br />
obscène ! Et, tout compte politique établi, la question, la<br />
seule qui compte finalement, c’est le pouvoir politique qui<br />
laisse s’infiltrer au point de penalty du football national des<br />
intrus, des parvenus et des dirigeants illégitimes, incompétents<br />
et corrompus. <strong>Mai</strong>s soyons réalistes tout de même : ne<br />
nous étonnons guère alors qu’un Ghrib bafoue la morale<br />
publique et insulte la République ! n<br />
l N.K
4<br />
Par Samir Azzoug<br />
L<br />
E CRIME de lèse-majesté<br />
commis par le<br />
Mouloudia d’Alger lors<br />
de la finale de la coupe<br />
d’Algérie, n’est en fait<br />
que l’un des derniers symptômes<br />
d’une gangrène qui<br />
ronge le Doyen depuis plusieurs<br />
années. Le fait que les<br />
dirigeants et les joueurs aient<br />
refusé de se plier au protocole<br />
de remise symbolique<br />
des médailles, au-delàmême<br />
de l’offense adressée aux<br />
hauts responsables civils et<br />
militaires et aux amoureux du<br />
football, dénote de l’état de<br />
déliquescence morale dans<br />
lequel baigne ce club sportif<br />
d’élite. Livré à des sacripants,<br />
le MCA n’est plus le<br />
Mouloudia qui symbolisait à<br />
lui seul, toutes les hautes<br />
valeurs de l’Algérie combattante<br />
et digne. Les plaies du<br />
MCA, celles qui ont permis à<br />
la gangrène de se développer,<br />
s’appellent manipulations,<br />
infiltrations et travestissement.<br />
Le tout distillé sous<br />
formes d’intrigues. Le<br />
Mouloudia d’Alger est un<br />
club fédérateur qui compte<br />
plusieurs centaines de milliers<br />
de supporters à travers tout le<br />
pays. C’est donc une force<br />
Compétitions nationales<br />
l Ligue 1:<br />
Champion : 1972, 1975, 1976, 1978, 1979, 1999, 2010<br />
Vice-Champion : 1963, 1970, 1989.<br />
l Ligue départementale :<br />
Champion : 1940, 1945.<br />
Vice-champion : 1941, 1946, 1947, 1948, 1949, 1950 et 1951.<br />
l Coupe d'Algérie :<br />
Vainqueur : 1971, 1973, 1976, 1983, 2006, 2007.<br />
Finaliste : <strong>2013</strong>.<br />
l Coupe départementale :<br />
Vainqueur : 1948, 1951.<br />
Finaliste : 1952.<br />
Coupe de la Ligue (2) :<br />
Vainqueur : 1998, 1999.<br />
Demi-finaliste (tournoi annulé) : 1992.<br />
l Supercoupe d'Algérie :<br />
Vainqueur : 2006, 2007.<br />
Compétitions internationales<br />
l Ligue des champions d'Afrique :<br />
Le Doyen<br />
Amputez le Mouloudia<br />
de sa gangrène humaine !<br />
Comment le<br />
Mouloudia<br />
d’Alger peut-t-il<br />
inclure dans<br />
son staff dirigeant<br />
des<br />
intrus, indignes<br />
même de porter<br />
les fanions aux<br />
couleurs du<br />
nationalisme<br />
algérien ?<br />
L’ACTE DU 1 ER MAI EST LE SYMPTÔME<br />
D’UN ÉNORME GÂCHIS<br />
qui fait peur et qu’il faut<br />
absolument maîtriser, outre<br />
qu’il est quelque peu garant<br />
de la paix sociale à Alger. Et<br />
là est le jeu favori des «intrigants<br />
nationaux». La<br />
machine de dévoiement du<br />
symbole MCA s’est alors mise<br />
en branle. Sinon comment<br />
expliquer que le doyen des<br />
clubs algériens, au palmarès<br />
impressionnant et à la riche<br />
histoire, ait rencontré autant<br />
de difficultés pour trouver des<br />
bailleurs de fonds facilitant<br />
son passage de l’amateurisme<br />
au professionnalisme<br />
imposé par la FAF ?<br />
Comment le Mouloudia<br />
d’Alger peut-t-il inclure dans<br />
son staff dirigeant des intrus,<br />
indignes même de porter les<br />
fanions aux couleurs du<br />
nationalisme algérien ?<br />
Les Raouraoua, Maârif et<br />
leurs mentors ont fait mainbasse<br />
sur le club algérois.<br />
Sans vergogne aucune, ils<br />
ont placé leurs pions au détriment<br />
d’une évolution saine<br />
de l’association sportive.<br />
Faisant table rase de tout<br />
autour d’eux, ils ont joué de<br />
basses intrigues pour éliminer<br />
toute bonne volonté et tout<br />
actionnaire amoureux du<br />
légendaire maillot vert et<br />
rouge qui tentaient de<br />
redresser la barre. Les manifestations<br />
des supporters du<br />
Club à Bab El Oued en Juin<br />
2012, étaient déjà un signal<br />
fort de la crise organisationnelle<br />
et financière qui<br />
secouait le club. La peur de<br />
voir leur équipe favorite se<br />
disloquer, et la rage face au<br />
chaos organisé à fait descendre<br />
des milliers de fans<br />
dans la rue, imposant aux<br />
hautes autorités du pays d’intervenir<br />
pour mettre fin au<br />
gâchis. Le résultat de cet épisode,<br />
un nouveau statut bancal<br />
du MCA où dans le<br />
conseil d’administration<br />
siège aussi bien le PD-G de la<br />
Sonatrach (principal actionnaire<br />
du club) qu’un petit<br />
voyou nommé Omar Ghrib !<br />
Devant cette formidable<br />
«conspiration», l’acte irrévérencieux<br />
du 1er mai, s’il doit<br />
être sanctionné de la<br />
manière la plus sévère qui<br />
soit, reste un signe de<br />
nécrose. Au Mouloudia,<br />
comme dans tout le football<br />
national, il est urgent d’amputer<br />
les clubs de leur gangrène<br />
humaine n<br />
l S.A<br />
Le formidable palmarès du MCA<br />
N°627/1444 du Dimanche 5 <strong>Mai</strong> <strong>2013</strong><br />
Vainqueur : 1976.<br />
l Coupe du Maghreb des vainqueurs de coupe :<br />
Vainqueur : 1971, 1974.<br />
Demi-finaliste (3e) : 1972.<br />
l Coupe du Maghreb des clubs champions<br />
Finaliste : 1975.<br />
l Coupe d'Afrique du Nord des clubs champions<br />
Finaliste : 2010.<br />
Autres compétitions<br />
l Trophée du 75e anniversaire du Real Madrid :<br />
Demi-finaliste (3e) : 1977.<br />
l Coupe Myladi de football :<br />
Champion : 1955, 1956.<br />
l Championnat d'Algérie D2 :<br />
Champion : 1968, 1986, 2003.<br />
Ligue départementale :<br />
5e Division: Champion : 1923.<br />
4e Division: Champion : 1928.<br />
3e Division: Champion : 1931.<br />
2e Division: Champion : 1936<br />
Ghrib et Drif<br />
Rappelons quand même que comparaison<br />
n’est pas raison. Et précisons<br />
du coup qu’il s’agit juste d’établir<br />
un parallèle entre deux Mouloudia<br />
d’Alger, deux dirigeants, deux<br />
hommes, deux époques et, naturellement,<br />
deux morales. Et s’il y a<br />
aujourd’hui des Ghrib dans le football<br />
algérien, c’est justement parce<br />
qu’il n’y a plus des Drif. CQFD et<br />
CQFD. C’est-à-dire, ce qu’il fallait<br />
dire et ce qu’il fallait démontrer.<br />
Du temps de M. Abdelkader Drif,<br />
le MCA était un creuset du patriotisme,<br />
une école de formation, une<br />
pépinière de grands talents. Un pôle<br />
de performance, même si le football<br />
était alors une sérieuse affaire<br />
d’amateurs éclairés. Du temps de<br />
Ghrib, que je ne qualifie pas de<br />
monsieur, surtout pas avec un grand<br />
«M», le MCA est un foyer de déliquescence<br />
morale. Une pépinière de<br />
pieds-nickelés et de pieds plats qui<br />
jouent avec un ballon carré. C’est<br />
aussi une entreprise de délinquance<br />
fiscale même si, aujourd’hui, la<br />
Sonatrach est désormais actionnaire<br />
majoritaire du club. Ah, elle<br />
est bien singulière cette association<br />
entre l’argent public qui sent le<br />
pétrole et l’argent sale qui sent les<br />
écuries d’Augias et la putréfaction<br />
de Oued El Harrach ! L’affaire du<br />
MCA de Ghrib a révélé, au grand<br />
jour, que les pouvoirs publics, coupables,<br />
au minimum, de complicité<br />
passive, ont permis, avec la complicité<br />
active du président de la FAF et<br />
d’un ambassadeur de la République<br />
à l’étranger, de mettre un dealer à<br />
la tête du Mouloudia. Le résultat,<br />
on l’a vu, au Stade du 5 juillet, à<br />
Alger, le premier mai n<br />
l N.Khelassi
Le mariage sulfureux !<br />
Par Sid Ali Mebarki<br />
L’ascension fulgurante du sinistre Omar Ghrib ne peut être, à posteriori,<br />
que la face visible d’un jumelage criminel entre argent sale et<br />
postes de responsabilités auxquels on accède au prix<br />
de l’allégeance aux puissants du moment<br />
Avant de tomber<br />
si bas quand le<br />
MCA subit un<br />
guet-apens<br />
orchestré par<br />
des milieux<br />
maffieux<br />
ARGENT SALE ET MILIEUX MAFFIEUX<br />
C<br />
REUSET DU NATIONALISME et vecteur<br />
des valeurs positives de la vie, le MCA<br />
s’est vu transformé en sigle qui symbolise<br />
désormais la déliquescence. Né<br />
dans un contexte de lutte contre le<br />
colonialisme, le MCA catalysait les plus saines<br />
des énergies algériennes. Dans les annales<br />
du football national, c’est le MCA qui a offert<br />
à l’Algérie son premier titre continental,<br />
donc, sa première distinction internationale.<br />
C’était en 1976 sous la direction<br />
d’Abdelkader Drif. 37 ans plus tard, le club se<br />
taille une triste et hideuse image.<br />
C’est manifestement le résultat d’une<br />
convergence d’intérêts entre des acteurs<br />
qui, normalement, n’ont pas à manœuvrer<br />
ou coopérer dans le champ sportif. Surtout<br />
pas au sein d’un club créé pour jouer un rôle<br />
franchement plus sérieux que celui que lui<br />
font tenir aujourd’hui les usurpateurs et autres<br />
fossoyeurs de tout bord.<br />
La jonction entre banditisme et milieux<br />
d’affaires a orienté un club né pour éclairer<br />
et éveiller vers une triste destination. <strong>Mai</strong>s ces<br />
milieux maffieux, qui opèrent décidément<br />
entre Dely Brahim et Rome, n’ont pas trouvé<br />
meilleur profil pour protéger leurs intérêts inavoués<br />
que de livrer le MCA, valeurs et idéaux<br />
compris, à un sinistre personnage promu pré-<br />
A<br />
U MOMENT OÙ TOUT est perverti sur le plan<br />
économique, culturel et intellectuel, le<br />
sport ne pouvait demeurer en reste. Le<br />
football, sport exposé de par sa grande<br />
popularité, vit une triste réalité et mange<br />
inexorablement son pain noir, jusqu'à se<br />
retrouver face à des aberrations comme celle de<br />
cette fameuse finale de coupe d’Algérie.<br />
L’indignation a été unanime d’autant plus qu’il<br />
s’agissait du Mouloudia club d’Alger, doyen des<br />
clubs de football algérien et à la popularité établie.<br />
De nos jours, le football et le sport en général<br />
étant devenus l’otage des magouilleurs et de<br />
bandits de grands chemins, protégés et même<br />
encouragés dans leur dérive par ceux-là même<br />
qui sont censés défendre la pratique du sport et<br />
la propagation des valeurs qu’il véhicule. Le club<br />
algérois a pourtant été créé sur la base de<br />
valeurs fortement ancrées dans la glorieuse histoire<br />
du pays. Et il en sera ainsi jusqu’à ces jours<br />
triste où les clubs de football, dont le rôle naturel<br />
d’éducation et de préservation de l’esprit sportif,<br />
Le Doyen 5<br />
sident. L’ascension fulgurante du sinistre<br />
Omar Ghrib ne peut être, à posteriori, que la<br />
face visible d’un jumelage criminel entre<br />
argent sale et postes de responsabilités auxquels<br />
on accède au prix de l’allégeance aux<br />
puissants du moment. Pourtant et au vu de<br />
l’histoire du sport national, rien ne prédestinait<br />
le symbole MCA à une telle dérive.<br />
Présidé alors par un homme de la trempe<br />
d’Abdelkader Drif, le club avait vu grandir en<br />
son sein des joueurs aux talents techniques<br />
avérées, mais surtout aux qualités morales<br />
irréprochables.<br />
Avant de tomber si bas quand le MCA subit<br />
un guet-apens orchestré par des milieux maffieux<br />
prêts à clochardiser tout un symbole,<br />
juste pour préserver leur privilège. Difficile en<br />
effet de ne pas croire à ce schéma quand<br />
on se rappelle des multiples projets d’investissements<br />
proposés au club qui n’était guère à<br />
l’aise financièrement. Car au moment où des<br />
clubs étaient à la recherche de financiers, le<br />
MCA s’est permis le luxe de barrer la route à<br />
des offres d’investissement sérieuses. L’un<br />
d’eux, Eddir Longar a été ainsi prié d’aller voir<br />
ailleurs alors qu’il postulait, argent sain et projets<br />
à l’appui, pour reprendre le club. Ali<br />
Haddad, aujourd’hui propriétaire de l’USMA,<br />
comptait au départ racheter le MCA. Il<br />
s’en sont largement détournés. Bien après l’indépendance,<br />
le MCA est resté une valeur sûre à<br />
l’intérieur et en dehors des terrains. Le Mouloudia,<br />
durant les années de la réforme socialiste du<br />
sport, était l’exemple à suivre pour toute l’Algérie<br />
sportive et, surtout, pour la jeunesse. Le club était<br />
dirigé par des patriotes passionnés, à l’image<br />
d’Abdelkader Drif, l’ancien président qui a fait les<br />
beaux jours du MCA durant les années 70.<br />
Avant que les parasites n’arrivent à envahir les<br />
lieux. Le football étant un vecteur important de<br />
gestion des foules, sa politisation est devenue inéluctable.<br />
Au risque de se voir offrir un spectacle<br />
consternant, éclaboussant les symboles de la<br />
représentation étatique. Aujourd’hui, les clubs de<br />
football sont complètement à la dérive. Le professionnalisme,<br />
décrété à la hâte depuis trois saisons,<br />
semble loin de donner des résultats probants.<br />
Et pour cause. Les Omar Ghrib sont légion<br />
dans le football algérien, absolument phagocyté<br />
par les nouveaux indus-occupants en tout genre.<br />
Des clubs de prestige comme le MCA, le CRB, la<br />
N°627/1444 du Dimanche 5 <strong>Mai</strong> <strong>2013</strong><br />
essuya le même refus que seuls les parrains<br />
de Ghrib pourraient nous expliquer un jour. Il<br />
était dès lors évident qu’au MCA, tout a été<br />
ficelé pour réunir les conditions d’une rencontre<br />
inédite entre argent sale et milieux de<br />
voyous. Même un argentier, de renommée<br />
internationale dans les milieux financiers, a<br />
été vu comme un empêcheur de tourner en<br />
rond quand il suggéra une formule concrète<br />
en mesure de donner au MCA l’envergure<br />
d’un club professionnel avec une identification<br />
des sources de financement. Une telle<br />
suggestion a été vite balayée par les tenants<br />
de l’ordre au MCA, préférant l’option suicidaire<br />
de la terre brûlée avec Omar Ghrib.<br />
Entre le parrainage décisionnel de Rachid<br />
Maarif, la caution administrative de<br />
Mohamed Raouraoua, le laisser-aller immoral<br />
des pouvoirs publics et les lâchetés des<br />
patrons de Sonatrach, c’est le MCA qui a été<br />
envoyé en enfer, celui du ridicule et de<br />
l’indignité n<br />
l S.A.M<br />
D’Abdelkader Drif à Omar Ghrib<br />
Par El Hadi Boussellam<br />
JSK ou le MCO sont pris en otage de nos jours par<br />
des voyous au sens propre et figuré. Des figures<br />
comme Abdelkader Drif ou Boussad Benkaci, l’ex<br />
président de la glorieuse JSK sont devenus rares<br />
voire introuvables de nos jours. Le scandale de la<br />
dernière finale de la coupe est tout un symbole<br />
de la déchéance avancée du football algérienn<br />
l E.H.B<br />
© Algérie <strong>Confluences</strong> / Photo: Mehdi
6<br />
Par Noureddine Khelassi<br />
D<br />
ÈS QUE LA DÉCISION de consacrer le “Dossier<br />
du jeudi” à la descente aux enfers du football<br />
algérien fut prise, l’idée d’aller en parler avec<br />
Abdelkader Drif s’est imposée comme une<br />
simple évidence. C’est que l’homme, autant<br />
que le grand patriote, le businessman avisé et<br />
l’illustre dirigeant du Mouloudia d’Alger, a<br />
consacré une vie durant à la libération du<br />
pays et au football national auquel il a donné son<br />
premier titre de noblesse.<br />
Oui, ne l’oublions jamais, l’ancien commissaire politique<br />
du FLN révolutionnaire, devenu président du<br />
doyen des clubs algériens à la fin des années 1970,<br />
avait, dans le style d’un maquisard de l’ALN, mené<br />
le MCA, le mythique Mouloudia Club d’Alger, vers<br />
les sommets de la légende africaine. Le 18 décembre<br />
1976, au stade du 5 juillet, ce fut un soir de gloire,<br />
une nuit d’allégresse, après une soirée d’ivresse footballistique<br />
: le MCA des grands “B”, Bétrouni,<br />
Bencheikh, Bachi, Bachta, Bousri et Bellemou, humilié<br />
à Conakry par le Haifa (3 à 0), tel le phénix de la<br />
mythologie, renait alors de ses cendres à Alger et<br />
l’emporte par des tirs au but qui avaient fait oublier<br />
au président Boumediene qu’il fumait son cigare<br />
cubain par le mauvais bout ! Ce soir-là, Abdelkader<br />
Drif fut sacré roi de l’Afrique.<br />
Un soir de la semaine, après le bouclage du journal,<br />
il nous reçoit chez lui, à El Biar, dans une<br />
coquette et quiète demeure qui vous rappelle<br />
qu’Alger est bâtie autour de la baie des anges.<br />
Salons et cœur ouvert, sourire engageant, mots<br />
affectueux et thé à la menthe fumant, la discussion<br />
s’engage alors dans une atmosphère de chaleu-<br />
Le Doyen<br />
DRIF PRÉSIDENT<br />
DU MOULOUDIA LE PLUS GLORIEUX<br />
Les puissances de l’argent<br />
ont tout pourri<br />
En Mars dernier, Abdelkader Drif, qui a donné à l’Algérie et au Mouloudia son premier titre continental, avait<br />
évoqué pour Algérie <strong>Confluences</strong> le Mouloudia d’hier et le MCA d’aujourd’hui. Sans oublier de porter un regard<br />
lucide, pondéré mais sans concession, sur le foot algérien d’aujourd’hui. Après le scandale de la finale de Coupe<br />
d’Algérie, ses propos sonnent encore comme un diagnostic implacable. Revoici cette interview.<br />
© Algérie <strong>Confluences</strong> / Photo: Mehdi<br />
reuse convivialité. Pas de propos convenus, pas de<br />
politique non plus, mais, d’emblée, il est question de<br />
football, car l’actuel président de la FAF est, depuis<br />
trois jours, au centre d’un déballage journalistique<br />
de mauvais goût. Mohamed Raouraoua est présenté<br />
comme un Pablo Escobar des affaires, un<br />
aigrefin du foot dopé à une EPO nommée pot-devin,<br />
bref, un nabab en peau de saurien, roi du marigot<br />
des alligators !<br />
Sur Mohamed Raouraoua, premier dirigeant du<br />
football national, mais aussi personnalité du foot africain,<br />
arabe et international où il est aux premiers<br />
rangs, Abdelkader Drif dira qu’il fut “un des premiers<br />
à s’être élevé contre l’habillage, la mise en scène<br />
qui a présidé à son élection, comme candidat du<br />
pouvoir”, alors même que la FIFA exige que les instances<br />
du football affiliées soient issues de votes<br />
transparents et démocratiques. Et d’ajouter, sur un<br />
ton interrogatif, mais lourd de sens : “candidat du<br />
pouvoir ? On a permis aux puissances d’argent, l’argent<br />
qui pourrit les mentalités, de s’installer dans le<br />
football algérien. Regardez-donc où en est le football<br />
désormais”.<br />
Sur le président de la FAF, élu pour un troisième<br />
mandat, il s’interroge pour mieux faire ressortir le sens<br />
ubuesque des choses, le côté farcesque de la<br />
comédie du football algérien, versé depuis deux<br />
décennies dans le tragi-comique. “Comment, par<br />
quel miracle, un homme, certes rusé, malin, malicieux,<br />
est parvenu à utiliser tout un système politique,<br />
et dans quel but ?”. Pour en devenir le roi sur son<br />
trône, après un “plébiscite à la soviétique”.<br />
Comprenez, à la limite, Raouraoua n’est pas le vrai<br />
N°627/1444 du Dimanche 5 <strong>Mai</strong> <strong>2013</strong><br />
sujet, car la véritable question c’est le pouvoir politique<br />
qui laisse s’infiltrer au point de penalty du football<br />
des intrus, des parvenus et des dirigeants illégitimes,<br />
car mal élus et incompétents. Ça, Abdelkader<br />
Drif ne le dit pas expressément, mais c’est le journaliste<br />
qui interprète librement.<br />
La discussion se poursuit, franche, fraternelle, toujours<br />
avec du thé à la menthe odoriférant. Elle<br />
bifurque ensuite sur l’état de déliquescence et de<br />
putréfaction de notre football où “les clubs sont désormais<br />
entre les mains de gens qui n’y ont rien à<br />
voir”. Des “entreprises de chenapans qui prennent<br />
en otage les jeunes”. Et, inévitablement, la question<br />
du professionnalisme, marotte de Mohamed<br />
Raouraoua, serpent de mer fantasmatique et véritable<br />
usine à gaz d’un football algérien que rien ne<br />
destine actuellement à la gestion rigoureuse et à<br />
l’excellence des performances. Et toujours avec son<br />
sens de la question qui vaut bonne réponse,<br />
Abdelkader Drif vous demande “est-ce que les clubs<br />
étaient éligibles au professionnalisme, par rapport<br />
au cahier des charges défini par Raouraoua ?”. De<br />
son point de vue, “seuls le Mouloudia de<br />
Constantine et l’USM Alger répondaient aux critères”.<br />
Et “nous n’avons pas la base économique qui<br />
nous permet d’organiser un football professionnel”.<br />
Résultats des courses, on a des clubs qui jouent sur<br />
des terrains antédiluviens qui ne répondent pas aux<br />
normes de sécurité et de confort et qui ressemblent<br />
souvent à des champs de patates remués par les<br />
truffes de troupeaux de phacochères déchaînés ! Pis<br />
encore, les clubs, à deux exceptions près, “croulent<br />
sous le poids des dettes fiscales comme l’IRG et ne<br />
sont pas en règle avec la Sécurité sociale”. <strong>Mai</strong>s, “on<br />
ne touche pas aux clubs de peur que…”. Ici, le<br />
silence qui ponctue la phrase est en soi un euphémisme<br />
qui en dit beaucoup sur le sens civique et<br />
patriotique de dirigeants de clubs affairistes. Des<br />
“beggarine” dont le sens de la transparence financière<br />
est aussi opaque que les sachets noirs de<br />
liasses de dinars avec lesquels “les salaires sont versés<br />
à certains joueurs qui ristournent à des dirigeants<br />
véreux”. l (Suite en page 7)<br />
© Algérie <strong>Confluences</strong> / Photo: Mehdi
Le Doyen<br />
Abdelkader Drif, l’extraterrestre du football algérien, le volubile au verbe haut, c’est aussi la litote et le non-dit<br />
qui en dit long. <strong>Mai</strong>s ça, c’est le journaliste qui le dit, après avoir éprouvé le bonheur d’écouter<br />
L<br />
E FOOTBALL professionnel, version Raouraoua,<br />
c’est, en résumé, “surcôtation de joueurs<br />
médiocres, surfacturation, jeu d’écriture et<br />
faux en écriture comptable, rétrocession<br />
d’argent”, en n’oubliant pas d’ajouter la<br />
délinquance fiscale qui consiste à truander<br />
un fisc bien complaisant. “Quid alors de la<br />
DNCG ?”, la Direction nationale de contrôle<br />
de gestion, promise par Raouraoua mais qui ressemble<br />
au monstre du Loch Ness dont tout le monde<br />
parle mais que personne n’a vu finalement.<br />
Naturellement, le problème du hooliganisme à l’algérienne,<br />
et donc de la violence dans les stades, est<br />
également abordé avec une certaine retenue philosophique.<br />
“Le supporter a changé. Il est jeune et<br />
parfois drogué. Avant d’être violent, il a subi luimême<br />
toutes sortes de violence. La première violence<br />
vient de l’école qui l’éjecte pour le rejeter à la<br />
marge de la société. Le club c’est la vie de son<br />
quartier, sa vie même dans un quartier violent. La<br />
télévision, par ce qu’elle renvoie comme images<br />
négatives, est le troisième niveau de la violence<br />
subie par le jeune. Alors les jeunes, il faut leur parler<br />
franc, les yeux dans les yeux, les écouter, les respecter,<br />
leur parler vrai (…) Il faut responsabiliser les dirigeants<br />
des clubs pour qu’ils prennent en charge la<br />
sécurité à l’intérieur des stades, comme le font les<br />
autres clubs à l’étranger. Le problème de la violence<br />
dans les stades est indissociable de la question de la<br />
violence dans la société.”<br />
Les clubs de football étaient des écoles<br />
de formation et des familles.Il faut donc<br />
une politique et des gens pour la mener.<br />
Je souhaite ainsi un débat public, suscité<br />
par le président de la République sur le<br />
sport, le football et la jeunesse.”<br />
Le football professionnel, c’est avant tout une histoire<br />
de politique. “Aujourd’hui, dans le programme<br />
politique du président de la République, le sport est<br />
un laissé pour compte. On navigue sans cap.<br />
A l’Indépendance, le pouvoir politique avait<br />
donné toute son importance au sport. Il en avait<br />
confié l’organisation à Mohamed Abdoune, ancien<br />
basketteur du Mouloudia et ex-cadre du PPA. A<br />
l’époque, les clubs de football étaient des écoles de<br />
formation et des familles. Il faut donc une politique<br />
et des gens pour la mener. Je souhaite ainsi un<br />
débat public, suscité par le président de la<br />
République sur le sport, le football et la jeunesse.”<br />
Avec Abdelkader Drif, c’est analyse, introspection,<br />
souvenirs, anecdotes, rire et décontraction. Et toujours<br />
pas une seule digression, pas une seule bifurcation<br />
vers un sujet autre que le football, et, surtout, le<br />
MCA. Celui des sentiers glorieux et des terrains de la<br />
fierté. Le Mouloudia de la Coupe d’Afrique des clubs<br />
champions et son plus prestigieux supporter, le plus<br />
mordu, le plus acharné, le plus chauvin et le plus<br />
angoissé d’entre tous, un certain Houari<br />
Boumediene. <strong>Mai</strong>s d’abord le Mouloudia des jours<br />
peu glorieux, des temps qui déchantent et des affairistes<br />
et médiocres aux commandes. Sur le MCA<br />
d’hier et de maintenant, Abdelkader Drif, président<br />
de la trempe d’un Bernard Tapie ou d’un Claude<br />
Bez, l’affairisme et les casseroles judiciaires en moins,<br />
a des propos mesurés et posés.<br />
Le Mouloudia, dit-il, “c’est l’Histoire et c’est un club<br />
aujourd’hui au cœur de la paix sociale à Alger.<br />
C’est aussi le feuilleton Eddir Longar, un enfant de<br />
l’immigration, un méritant à la tête d’une holding<br />
française riche qui voulait construire un grand club<br />
professionnel mais, une coalition Marif-Raouraoua<br />
s’est mise sur son chemin.<br />
Longar, un président mécène que je suis allé chercher<br />
en France, a vite séduit les jeunes qui ont manifesté<br />
en sa faveur à Bab El Oued. Et c’est à la suite<br />
de cette manifestation que le président de la<br />
République lui-même a décidé le retour du MCA<br />
dans le giron de Sonatrach.<br />
Longar est un manager qui a accepté, d’emblée,<br />
de payer les dettes identifiées d’un club dont le<br />
© Algérie <strong>Confluences</strong> / Photo: Mehdi<br />
N°627/1444 du Dimanche 5 <strong>Mai</strong> <strong>2013</strong><br />
commissaire aux compte a refusé de valider les<br />
comptes. On s’est opposés à Longar parce que, lui,<br />
il aurait ramené de l’argent dont la traçabilité aurait<br />
été évidente.”<br />
Evidemment, naturellement, dirions-nous, le MCA<br />
lumineux, celui de 1976, mettra de la lumière dans<br />
les yeux de Drif et du bonheur non dissimulé dans ses<br />
propos. “A la tête du Mouloudia, j’ai pris ma part, en<br />
compagnie de dirigeants qui avaient le drapeau au<br />
cœur. Diriger le club dans l’Algérie socialiste et révolutionnaire<br />
de l’époque, c’était aussi faire de la<br />
diplomatie parallèle, pour le mettre dans les meilleures<br />
conditions pour gagner la première coupe<br />
d’Afrique dont le président Houari Boumediene<br />
avait fait un objectif quasi-révolutionnaire. A<br />
l’époque il fallait séduire plutôt que soudoyer,<br />
comme on pouvait y penser. Boumediene était un<br />
gagneur. Au match retour de la finale contre le<br />
Hafia de Conakry, le club des prestigieux Chérif<br />
Souleymane et Petit Sorry, le Président, accompagné<br />
de son ministre des Affaires étrangères,<br />
Abdelaziz Bouteflika, rentre au vestiaire, à la mitemps,<br />
alors que le MCA menait seulement 1 à 0.<br />
Tirant nerveusement sur son cigare, il dit, à brulepourpoint<br />
: “votre avant-centre, il ne peut pas tomber<br />
dans la surface de réparation ? En seconde mitemps,<br />
il y aura donc un penalty qui ne sera pas<br />
transformé. C’est à ce moment-là que le chef de<br />
l’Etat avait fumé son cigare de travers ! »<br />
Le souvenir du Mouloudia qui gagnait, ramène à la<br />
mémoire les noms de certains grands dirigeants.<br />
Abdelkader Drif aura alors “une grande pensée pour<br />
Abdennour Bekka, Omar Kezzal, des hommes qui<br />
avaient une vision. Pour Mohamed Harraigue aussi,<br />
qui a été éjecté parce qu’il voulait nettoyer les écuries<br />
d’Augias.” L’ombre de Mohamed Raouraoua<br />
est ainsi dessinée, en creux. Abdelkader Drif, l’extraterrestre<br />
du football algérien, le volubile au verbe<br />
haut, c’est aussi la litote et le non-dit qui en dit long.<br />
<strong>Mai</strong>s ça, c’est le journaliste qui le dit, après avoir<br />
éprouvé le bonheur d’écouter.n l N.K<br />
7<br />
© Algérie <strong>Confluences</strong> / Photo: Mehdi
8<br />
L<br />
ES ANCIENS souscripteurs pour un<br />
logement de l’AADL (Agence<br />
nationale de l’amélioration et du<br />
développement du logement)<br />
dont les dossiers ont été actualisés<br />
dernièrement vont commencer à<br />
payer la première tranche du prix de<br />
leurs logements à partir d’aujourd’hui,<br />
dimanche, a indiqué le directeur de<br />
l’agence, Elias Benidir.<br />
L’opération de paiement de la première<br />
tranche de 10% du prix du logement<br />
concerne les souscripteurs de<br />
2001 et 2002 dont les dossiers ont été<br />
actualisés et approuvés après consultation<br />
du fichier national de logements,<br />
a expliqué M. Benidir.<br />
La première tranche est fixée à<br />
210.000 dinars pour les logements de<br />
type F3 qui seront destinés aux familles<br />
ne dépassant pas trois membres (en<br />
comptant uniquement les parents et<br />
leurs enfants en charge) et 270.000<br />
dinars pour les logements de type F4<br />
réservés aux familles de quatre personnes<br />
ou plus.<br />
Les souscripteurs concernés par<br />
cette opération seront reçus au niveau<br />
de l’OPGI de Bir Mourad Raïs à raison<br />
de 500 personnes par semaine jusqu’à<br />
la finalisation des dossiers de tous les<br />
souscripteurs qui seront progressivement<br />
convoqués, a-t-il précisé. L’AADL<br />
a commencé la semaine dernière à<br />
envoyer par voie postale les avis favo-<br />
PROJETS AADL<br />
Début de paiements<br />
de la 1 ère tranche<br />
L’Info<br />
l LES TRAVAUX du<br />
5e congrès du<br />
Mouvement de la<br />
société pour la paix<br />
(MSP) se poursuivaient<br />
samedi au complexe<br />
Mohamed Boudiaf à<br />
Alger, pour l’élection<br />
des membres du<br />
Majless Echoura national<br />
qui élira, là son tour,<br />
le nouveau président<br />
du mouvement en remplacement<br />
de<br />
Bouguerra Soltani dont<br />
le mandat prend fin.<br />
Des amendements ont<br />
été introduits dans les<br />
statuts du mouvement<br />
adoptés par les congressistes<br />
dont la limitation<br />
du nombre de<br />
mandats du président<br />
à un seul renouvelable<br />
une seule fois n<br />
rables et les convocations pour retirer<br />
l’ordre de versement, selon son directeur<br />
qui rassure que cette opération se<br />
poursuivra suivant l’ordre chronologique<br />
des dossiers actualisés et<br />
approuvés.<br />
Sur les 32.102 dossiers de souscripteurs<br />
de 2001 et 2002 actualisés par<br />
l’AADL jusqu’à jeudi dernier, plus de<br />
20.000 dossiers sont passés par le fichier<br />
national, d’après les données de<br />
l’agence n<br />
l R.N/APS<br />
L’Info Nationale<br />
L<br />
’IMPORTANT DÉFICIT EN MATÉRIAUX de construction, parfois<br />
de longues périodes de pénuries, notamment le ciment,<br />
retarde les projets des secteurs du bâtiment et des travaux<br />
publics (BTPH), obligeant les entrepreneurs à s’approvisionner<br />
au marché noir à des prix souvent exorbitants.<br />
Cela fait plus de cinq ans que la pénurie du ciment se pose de<br />
manière récurrente notamment durant "la période sèche" (avriloctobre)<br />
qui connaît habituellement le lancement de projets de<br />
construction et des travaux d’aménagement des habitations,<br />
explique M. Abdelkrim Selmane de l’Association générale des<br />
entrepreneurs algériens (AGEA).<br />
Selon lui, ’’il suffit qu’une seule cimenterie effectue un arrêt technique<br />
pour la maintenance de ses installations pou que les spéculateurs<br />
en profitent pour créer une tension en stockant du ciment<br />
pour le revendre à des prix excessifs". Ce professionnel préconise<br />
le renforcement des opérations de contrôle effectuées par les brigades<br />
des services du commerce pour contrer<br />
cette "mauvaise pratique".<br />
Estimant que la production nationale du ciment, qui est de 18<br />
millions de tonnes/an (secteur public et privé), n’est pas en mesure<br />
de satisfaire la forte demande, "le déficit étant de 5 millions de<br />
tonnes/an", il appelle à augmenter le volume des importations<br />
pour combler totalement ce déficit. Interrogé sur la conformité des<br />
matériaux de construction les plus utilisés, M. Selmane note que<br />
L’Info<br />
l L’ADHÉSION de la<br />
Commission d’organisation<br />
et de surveillance<br />
des opérations<br />
de bourse (Cosob) à<br />
l’accord multilatéral<br />
de coopération et<br />
d’échange d’informations<br />
(MMOU) de<br />
l’Organisation internationale<br />
des commissions<br />
de valeurs<br />
(OICV) devrait intervenir<br />
en <strong>2013</strong>, a-t-on<br />
appris dimanche<br />
auprès du régulateur<br />
boursier. "Nous<br />
sommes en cours de<br />
préparation de cette<br />
adhésion qui devrait<br />
intervenir avant fin<br />
<strong>2013</strong> dans le cadre<br />
d’échange d’informations<br />
et de lutte contre<br />
la corruption et le<br />
blanchiment d’argent<br />
et des manoeuvres<br />
frauduleuses dans les<br />
marchés financiers", a<br />
affirmé le président de<br />
la Cosob, Abdelhakim<br />
Berrah. En 2009, la<br />
Cosob avait soumis sa<br />
candidature pour<br />
devenir signataire du<br />
MMOU et une évaluation<br />
du cadre législatif<br />
qui régit le marché<br />
financier algérien au<br />
regard des principes<br />
de cet accord a été<br />
réalisée en 2012 n<br />
BTPH-MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION<br />
N°627/1444 du Dimanche 5 <strong>Mai</strong> <strong>2013</strong><br />
ASSASSINATS, RAPTS<br />
ET VIOLS À ALGER<br />
Sept terroristes présumés<br />
devant la justice<br />
L<br />
E PROCÈS DE SEPT présumés terroristes impliqués<br />
dans des assassinats, pose de bombes dans<br />
des lieux publics, rapts et viols depuis 1997 à<br />
Alger et ses environs, aura lieu lundi devant le<br />
tribunal criminel d’Alger, a-t-on appris<br />
de source judiciaire.<br />
Parmi les accusés, figure le dénommé Kobbi<br />
Hocine qui est à l’origine du démantèlement d’une<br />
cellule du groupe islamiste armé (GIA) à Alger, selon<br />
la même source.<br />
Les accusés doivent répondre des chefs d’accusation<br />
de "constitution d’un groupe terroriste armé, de<br />
massacre avec pose de bombes dans des lieux<br />
publics, assassinats, rapts et viols", a ajouté la<br />
même source.<br />
L’affaire remonte à 1997 lorsque l’accusé Hocine<br />
Kobbi a été chargé par le groupe terroriste activant<br />
à Alger de déposer une bombe artisanale à la gare<br />
ferroviaire de Gué de Constantine. L’engin a explosé<br />
entre les mains de Kobbi, lui causant une cécité<br />
presque totale.<br />
Malgré son handicap, l’accusé Kobbi a continué<br />
d’être un élément de soutien et d’appui pour ce<br />
groupe terroriste, et il s’est chargé de procurer des<br />
renseignements ainsi que du transport des terroristes<br />
pour exécuter des attentats dans plusieurs régions de<br />
la capitale.<br />
Chargé par l’émir du GIA, Rachid Abou Tourab,<br />
d’exécuter un attentat suicide à la ceinture explosive,<br />
Hocine Kobbi décida alors d’informer les forces<br />
de sécurité sur les activités de ce groupe terroriste.<br />
Il a par ailleurs informé les forces de sécurité des<br />
caches des groupes terroristes ce qui a permis l’arrestation<br />
de plusieurs personnes et la récupération<br />
d’armes et de munitions de guerre.n<br />
l R.N/APS<br />
La pénurie de ciment ralentit la réalisation des projets<br />
certains revendeurs de ciment en vrac fraudent sur la qualité de<br />
ce matériau en le mélangent avec du sable ou du tout venant. En<br />
ce qui concerne le ciment importé, il relève que les opérations de<br />
contrôle au niveau des ports sont "rigoureuses", de même que<br />
pour les autres matériaux de construction importés. Les entrepreneurs<br />
affiliés à l’AGEA ’’n’ont formulé jusqu’à présent aucune<br />
doléance pour non conformité des matériaux commercialisés sur<br />
le marché national’’, a-t-il dit.<br />
M. Abdelmadjid Dennouni, président de l’Union générale des<br />
entrepreneurs algériens (UGEA) a plaidé de son côté pour une plus<br />
grande implication du secteur privé dans l’importation du ciment,<br />
estimant que les opérations d’importation de ciment restaient<br />
"timides". Le déséquilibre entre la demande, estimée à plus de 22<br />
millions de tonnes/an, dans le sillage de la mise en chantier de<br />
grands projets et l’offre (18 millions de tonnes/an), a provoqué une<br />
situation qui pousse les spéculateurs à vendre le sac de ciment de<br />
50 kg à 900 DA alors que son prix sortie-usine est à 300 DA.<br />
Les entrepreneurs sont contraints d’acheter du ciment à ce prix<br />
fort pour pouvoir livrer leurs projets dans les délais impartis, a-t-il<br />
regretté. L’Algérie produit annuellement 18 millions de tonnes de<br />
ciment dont plus de 11,5 millions de tonnes sont assurées par le<br />
groupe industriel des ciments d’Algérie "GICA" (public) qui détient<br />
12 cimenteries, le reste étant assuré par les cimenteries privées n<br />
l R.N
DROITS DE L’HOMME AU SAHARA OCCIDENTAL<br />
Une ONG britannique appelle l’ONU<br />
à intervenir rapidement<br />
L’ONG a mentionné dans son rapport "la répression,<br />
l’intimidation et le siège de villes, tous au moyen d’un déploiement<br />
étonnamment abusif et disproportionné de la police et de la force<br />
militaire, utilisées en permanence pour disperser des<br />
manifestations pacifiques"<br />
L<br />
’ORGANISATION britannique<br />
des droits de l’homme<br />
ADALA a appelé récemment<br />
l’ONU à intervenir "le<br />
plus rapidement possible"<br />
pour mettre un terme à la violence<br />
et assumer sa responsabilité<br />
face à la dégradation alarmante<br />
de la situation des droits de<br />
l’homme dans les territoires<br />
sahraouis occupés.<br />
"La situation des droits de<br />
l’homme au Sahara occidental,<br />
loin de s’améliorer, ne fait que<br />
s’aggraver en raison de l’absence<br />
de volonté politique de la part du<br />
Maroc", a souligné cette ONG.<br />
"Le 25 avril <strong>2013</strong>, quelques<br />
heures après que le Maroc ait<br />
promis au Conseil de sécurité de<br />
respecter les droits de l’homme<br />
au Sahara occidental, comme stipulé<br />
dans la résolution 2099, les<br />
forces de sécurité marocaines,<br />
sont violemment intervenues, sans<br />
avertissement, contre les<br />
Sahraouis sans défense pour mettre<br />
fin à leurs manifestations pacifiques",<br />
a rapporté ADALA.<br />
L’ONG a mentionné dans son<br />
rapport "la répression, l’intimidation<br />
et le siège de villes, tous au<br />
moyen d’un déploiement étonnamment<br />
abusif et disproportionné<br />
de la police et de la force<br />
militaire, utilisées en permanence<br />
pour disperser des manifestations<br />
INFOS<br />
l LES PAYS D’AFRIQUE centrale ont plaidé, vendredi<br />
à Brazzaville, pour la création d’un fonds spécial<br />
consacré au processus de transition en<br />
Centrafrique, où la situation s’est aggravée six<br />
semaines après la prise du pouvoir par les rebelles<br />
du Séléka. A l’issue d’un sommet extraordinaire, le<br />
document final intitulé "l’Appel de Brazzaville" a<br />
proposé "la création d’un fonds d’affectation spécial<br />
ou un fonds fiduciaire" dédié à la Centrafrique.<br />
Ce fonds doit permettre le "financement de la<br />
préparation et le déroulement des opérations électorales"<br />
prévues après la période de transition de 18<br />
mois, durant laquelle le président Michel Djotodia<br />
demeurera président et dirigera le pays .La plupart<br />
des ministres de la CEEAC, dont le Premier ministre<br />
centrafricain Nicolas Tiangaye, ont participé<br />
au sommet n<br />
pacifiques". Selon ADALA, cette<br />
intervention s’est poursuivie pendant<br />
cinq jours consécutifs dans<br />
différentes villes du Sahara occidental<br />
faisant un grand nombre<br />
de victimes et causant la destruction<br />
des maisons de nombreux<br />
militants sahraouis.<br />
"Ces scènes ont été vérifiées par<br />
deux délégations, l’une<br />
d’Amnesty International et l’autre<br />
du Parlement européen qui se<br />
trouvaient au Sahara occidental<br />
durant cette période", a rapporté<br />
encore l’organisation.<br />
"C’est la manière par laquelle<br />
l’Etat marocain et ses autorités<br />
agissent envers les Sahraouis,<br />
notamment les femmes et les<br />
enfants, sans défense dans les territoires<br />
occupés, et pourtant c’est<br />
un pays qui a récemment révisé<br />
sa Constitution et ses lois sur les<br />
droits de l’homme, y compris le<br />
droit de protester pacifiquement...",<br />
a souligné ADALA. Pour<br />
cette ONG, une fois de plus l’Etat<br />
marocain n’a pas tenu sa parole<br />
et les promesses faites à la communauté<br />
internationale, ce qui<br />
met ses défenseurs dans une<br />
situation "embarrassante".<br />
ADALA a lancé, à ce propos, un<br />
appel à la communauté internationale,<br />
aux organismes locaux de<br />
défense des droits humains, aux<br />
organisations internationales et<br />
L’Info Internationale 9<br />
aux gouvernements, pour intervenir<br />
et arrêter les violences perpétrées<br />
par les autorités marocaines<br />
au Sahara occidental contre les<br />
citoyens sahraouis sans défense.<br />
L’ONG a exprimé sa solidarité<br />
avec les victimes de l’intervention<br />
"brutale" commise par les autorités<br />
marocaines. Inscrit depuis 1964<br />
sur la liste des territoires non autonomes,<br />
et donc éligible à l’application<br />
de la résolution 1514 de<br />
l’Assemblée générale de l’ONU<br />
portant déclaration sur l’octroi de<br />
l’indépendance aux pays et peuples<br />
coloniaux, le Sahara occidental<br />
est la dernière colonie en<br />
Afrique, occupé depuis 1975 par<br />
le Maroc lequel est soutenu par<br />
la France n<br />
l Mourad B.<br />
l LE CENTRE D’AIDE aux migrants de<br />
l’Organisation internationale pour les migrations<br />
(OIM) à Obock, Djibouti, tente avec difficulté d’absorber<br />
le nombre croissant de migrants bloqués en<br />
provenance d’Ethiopie, qui demandent une aide<br />
au rapatriement chez eux, selon un communiqué.<br />
Au premier trimestre <strong>2013</strong>, quelque 7.137 migrants<br />
ont été enregistrés par le Centre à Obock, soit une<br />
hausse de 79% par rapport à la même période en<br />
2012. En 2012, l’OIM avait rapatrié 59 migrants<br />
éthiopiens vulnérables. Entre janvier et avril de<br />
cette année, l’Organisation a déjà aidé 246<br />
migrants à rentrer chez eux, a-t-on relevé. Un nombre<br />
croissant de personnes ne parvient désormais<br />
plus à trouver de logement abordable dans la ville.<br />
Bon nombre ont déjà dépensé leurs ressources<br />
limitées et se retrouvent démunis n<br />
N°627/1444 du Dimanche 5 <strong>Mai</strong> <strong>2013</strong><br />
UNION<br />
DU MAGHREB ARABE<br />
Réunion à Rabat<br />
des chefs de la diplomatie<br />
Outre des questions sécuritaires liées à la région,<br />
la réunion évoquera l’éventuelle tenue d’un sommet<br />
des chefs d’Etat maghrébins, un rendez-vous reporté<br />
jusqu’ici en raison des évènements politiques et sécuritaires<br />
qui ont secoué certains pays maghrébins<br />
L<br />
ES MINISTRES DES AFFAIRES étrangères des cinq<br />
pays de l’Union du Maghreb Arabe (UMA) tiennent<br />
ce dimanche une réunion à Rabat, sur<br />
fond d’une possible relance de ce regroupement<br />
en panne depuis plusieurs décennies,<br />
notamment en raison de la politique à géométrie<br />
variable du Maroc et du double langage qu’il entretient<br />
à l’égard de l’Algérie.<br />
Outre des questions sécuritaires liées à la région, la<br />
réunion évoquera l’éventuelle tenue d’un sommet<br />
des chefs d’Etat maghrébins, un rendez-vous reporté<br />
jusqu’ici en raison des évènements politiques et sécuritaires<br />
qui ont secoué certains pays maghrébins, sur<br />
fond de « Printemps arabe ». Outre Saad Eddine El<br />
Othmani du côté marocain, devront participer à la<br />
rencontre de Rabat, les chefs de la diplomatie<br />
d’Algérie Mourad Medelci, de la Tunisie Othman<br />
Jerandi, de Libye Mohamed Abdel Aziz et de<br />
Mauritanie Hamady Ould Hamady.<br />
Les rapports politiques et économiques entre les<br />
pays maghrébins ainsi que la situation en Libye et en<br />
Tunisie figurent au programme de cette rencontre.<br />
Alors que l’un des plus anciens partis politiques marocains<br />
menace notre pays d « ’invasion militaire » - il<br />
est vrai que le Maroc a de l’expérience en la<br />
matière-dans une déclaration de presse, le ministre<br />
marocain des Affaires étrangères, Saad Eddine El<br />
Othmani souhaite que cette réunion soit couronnée<br />
de succès, réaffirmant la « volonté du Maroc d’aller<br />
de l’avant pour édifier le Maghreb". "C’est une<br />
nécessité visant à assurer le progrès et le développement<br />
ainsi que la stabilité de la région », a-t-il dit.<br />
Encore faudrait-il que le Maroc cesse ses campagnes<br />
agressives et outrancières à l’égard de<br />
l’Algérie, d’autant que les officiels algériens de haut<br />
niveau s’abstiennent d’y répondre. Si ce n’est les<br />
mises au point du porte-parole du ministère des<br />
affaires étrangères. Il serait souhaitable que le chef<br />
de la diplomatie algérienne, qui assistera à la réunion<br />
- l’Algérie étant contre la politique de la chaise vide<br />
-, dira son fait à son homologue marocain. Même si<br />
ce sera entre quatre yeux.n<br />
l Amine Ben
Le Cahier<br />
Sportif<br />
L’équipe congolaise,<br />
loin d’être une proie<br />
facile comme<br />
d’aucuns s’étaient<br />
empressés de<br />
l’affirmer avant la<br />
rencontre, ne perd<br />
toutefois pas son<br />
calme et continue de<br />
bien quadriller<br />
le terrain, guettant<br />
la moindre occasion<br />
de déclencher un<br />
contre<br />
L<br />
E GARDIEN de but du MC Alger Faouzi<br />
Chaouchi et le capitaine de l’équipe<br />
Réda Babouche sont convoqués<br />
lundi prochain à 11h00 devant la<br />
commission de discipline de la Ligue<br />
de Football professionnel (LFP), pour s’expliquer<br />
sur leur attitude et celle de leurs<br />
coéquipiers, lors de la finale de la Coupe<br />
d’Algérie face à l’USM Alger, disputée mercredi<br />
dernier au stade du 5 juillet, a indiqué<br />
samedi la LFP.<br />
L’équipe du MC Alger avait refusé de<br />
monter à la tribune officielle, à la fin de la<br />
rencontre, pour recevoir des mains du<br />
Premier ministre Abdelmalek Sellal, les<br />
médailles de sa participation à la finale de<br />
cette compétition qui s’est achevée en<br />
faveur du l’USM Alger (1-0). Pour ce même<br />
motif, la commission de discipline avait<br />
lancé mercredi trois convocations pour<br />
Kamel Amrouche, président de la société<br />
par action du MCA, Omar Gharib, coordinateur<br />
de la section de football et Djamel<br />
Menad, entraîneur. Vendredi, le capitaine<br />
du MCA, Réda Babouche, ainsi que le gardien<br />
de but, Faouzi Chaouchi, ont dégagé<br />
Une troisième<br />
réalisation qui<br />
finira bien par<br />
intervenir dans le<br />
temps additionnel,<br />
grâce à<br />
Delhoum (90’ +<br />
2), mais ce ne<br />
sera-là qu’un<br />
sursis en attendant<br />
la fatidique<br />
et cruelle séance<br />
des tirs aux buts<br />
qui verra le<br />
gardien Lawrence<br />
sortir le tir de<br />
Ferahi pour<br />
propulser l’AC<br />
Léopards en<br />
phase de poules<br />
de la ligue des<br />
champion<br />
africains<br />
toute responsabilité concernant le refus de<br />
l’équipe algéroise de recevoir les médailles<br />
à l’issue de la finale de coupe d’Algérie.<br />
"Nous, joueurs, nous ne sommes que des<br />
N°627/1444 du Dimanche 5 <strong>Mai</strong> <strong>2013</strong><br />
LIGUE DES CHAMPIONS AFRICAINS<br />
L<br />
’ES SÉTIF, malgré une victoire par<br />
3 à 1 (mi-temps : 2-1) qui lui a<br />
permis de remonter son handicap<br />
(elle avait été défaite sur le<br />
même score au match aller), a<br />
été éliminée, vendredi sur son terrain,<br />
par les Congolais de l’AC Léopards<br />
aux tirs aux buts (4-5), en 1/8e de finale<br />
de la ligue des champions africains de<br />
football.<br />
Face à une équipe très disciplinée,<br />
pressant très haut et athlétique en diable,<br />
les sétifiens auront tout tenté mais<br />
le but encaissé à la 13’ aura pesé très<br />
lourd dans la balance puisqu’il<br />
contraindra l’Entente à jouer sa qualification<br />
à la ‘‘loterie’’ des tirs aux buts.<br />
Un exercice durant lequel les<br />
hommes de Joseph Omog se montreront<br />
plus chanceux et plus adroits que<br />
leurs adversaires en réussissant un<br />
sans-faute. Bien en jambes au coup<br />
d’envoi, les Sétifiens pourront s’en vouloir<br />
d’avoir ‘‘oublié’’ l’ailier Rochell sur<br />
le côté droit, lui permettant de servir<br />
comme à la parade son compère<br />
N’Dey qui plongera, d’une tête à bout<br />
portant, le stade du 8-<strong>Mai</strong> 1945 dans le<br />
silence (13’). Les sétifiens, portés par<br />
leur admirable public, font dès lors le<br />
siège de la cage du gardien<br />
Lawrence et manquent d’égaliser<br />
d a n s l a m i n u t e s u i v a n t e<br />
lorsqu’Aoudia, bien servi par Gourmi,<br />
rate son contrôle (15’). L’avant-centre<br />
de l’ESS se rattrapera cependant 5’<br />
minutes après en offrant l’égalisation<br />
à Djahnit qui trompe de près le keeper<br />
11<br />
L’ES Sétif éliminée par l’AC Léopards<br />
LIGUE DE FOOTBALL PROFESSIONNEL<br />
Chaouchi et Babouche convoqués devant la commission de discipline<br />
fonctionnaires au club de football : MC<br />
Alger. Nous n’avons fait qu’exécuter les<br />
décisions de nos responsables", a affirmé le<br />
capitaine du MCA. n<br />
de l’équipe de Dolisie (20’). L’équipe<br />
congolaise, loin d’être une proie facile<br />
comme d’aucuns s’étaient empressés<br />
de l’affirmer avant la rencontre, ne<br />
perd toutefois pas son calme et continue<br />
de bien quadriller le terrain, guettant<br />
la moindre occasion de déclencher<br />
un contre.<br />
L’un d’eux faillit d’ailleurs faire<br />
mouche à 31’ lorsque Rochell, une<br />
nouvelle fois esseulé sur le flanc droit,<br />
contraignit Lakhdari à un sauvetage<br />
quasi-miraculeux, dans les pieds d’un<br />
attaquant adverse. Il faudra attendre<br />
la 38’ pour voir l’Entente déclencher<br />
une offensive digne de ce nom, tout<br />
en mouvement, qui permit à Belkaïd<br />
d’alerter Aoudia dont la magnifique<br />
remise de la tête est reprise sans<br />
contrôle par le capitaine Delhoum<br />
qui, d’un tir à ras de terre de 20 m,<br />
donne l’avantage à son équipe avant<br />
la pause. Il ne restait alors plus aux<br />
hommes de Velud qu’à tirer profit des<br />
45’ restantes pour marquer les deux<br />
buts qui les auraient envoyés en phase<br />
de poules de la ligue de champions<br />
africains.<br />
Une troisième réalisation qui finira<br />
bien par intervenir dans le temps additionnel,<br />
grâce à Delhoum (90’ + 2),<br />
mais ce ne sera-là qu’un sursis en<br />
attendant la fatidique et cruelle<br />
séance des tirs aux buts qui verra le<br />
gardien Lawrence sortir le tir de Ferahi<br />
pour propulser l’AC Léopards en<br />
phase de poules de la ligue des<br />
champion africains. n<br />
L’Info<br />
l LES KARATEKAS de<br />
la wilaya d’Alger ont<br />
quasiment dominé les<br />
compétitions du championnat<br />
national de<br />
koshiki séniors (dames<br />
et messieurs), clôturé<br />
tard dans la nuit du<br />
vendredi à Yellel<br />
(Relizane). La wilaya<br />
d’Alger s’est classée<br />
première chez les messieurs<br />
dans deux sur<br />
quatre catégories de<br />
poids et dans trois<br />
catégories de poids<br />
chez les dames en<br />
kumite. Chez les messieurs,<br />
les karatekas<br />
d’Alger ont également<br />
remporté la première<br />
place en kata, suivis de<br />
ceux de la wilaya de<br />
Chlef qui ont obtenu<br />
deux premières places<br />
en kumite et kata messieurs.<br />
n
12<br />
GRAND PRIX<br />
CYCLISTE D’ORAN<br />
Benyoucef Abdellah du GSP<br />
remporte la 2 e étape<br />
L<br />
E CYCLISTE Benyoucef Abdellah, du<br />
Groupement sportif des pétroliers (GSP) a remporté<br />
samedi la deuxième étape du Grand Prix<br />
de la ville d’Oran, disputée à haï Es-Sedikkia, sur<br />
un circuit fermé de 4,1 kilomètres bouclé en 20<br />
tours. Benyoucef Abdellah du GSP s’est adjugé la<br />
première place suivi de ses coéquipiers Smaïn<br />
Lelouchi et de Abdelbasset Hannachi. Ce grand prix<br />
cycliste a été nettement dominé par les coureurs du<br />
GS Pétroliers, qui ont adopté une stratégie d’équipe<br />
apportant ses fruits. Chez les juniors, sur le même parcours<br />
et la même distance, la palme est revenue au<br />
cycliste Mansouri Abderahmane du club NRDI Dely<br />
Brahim qui s’est illustré devant son coéquipier<br />
Ammari Hichem et Abderrahmane Stambouli du<br />
Club Sovac d’Alger. Au total, 104 cyclistes ont participé<br />
à cette compétition dont 43 juniors et 61 séniors<br />
issus de 15 clubs représentant neuf wilayas du pays, à<br />
savoir Alger, Blida, Tipasa, Constantine, Chlef,<br />
Mostaganem, Relizane, Sidi Bel-Abbes et Oran.<br />
Cette manifestation sportive de deux jours a été<br />
organisée par la ligue oranaise de cyclisme en collaboration<br />
avec la Direction de la jeunesse et des<br />
sports (DJS). L’engouement des oranais pour la<br />
"petite reine" s’est confirmé encore une fois, compte<br />
tenu de l’affluence qu’a enregistré ce Grand Prix<br />
durant les deux journées sur les circuits de l’ALN (ex-<br />
Front de mer) et de haï Es-Sedikkia.<br />
A rappeler que la première étape de ce grand prix<br />
cycliste de la ville d’Oran, disputée vendredi sur le<br />
circuit fermé du boulevard de l’ALN (ex-Front de<br />
mer), a été remportée en séniors par le coureur<br />
Bourraza Abderrahmane sociétaire de l’équipe du<br />
Groupement sportif des pétroliers (GSP) et<br />
Benkebouche Chemseddine du Vélo Club de<br />
Relizane en catégorie juniors.n<br />
l F.K<br />
Le Cahier Sportif<br />
CSA/MC ALGER<br />
Des sanctions s’imposent contre les personnes responsables<br />
L<br />
E BUREAU EXÉCUTIF du Club<br />
sportif amateur (CSA) du MC<br />
Alger est monté samedi au<br />
créneau, en qualifiant<br />
d’"acte d’incivisme" la décision<br />
des dirigeants de la section<br />
football, d’empêcher leurs joueurs<br />
de recevoir leurs médailles des<br />
mains du Premier ministre,<br />
Abdelmalek Sellal, à l’issue de la<br />
finale de la coupe d’Algérie de<br />
football perdue face à l’USM<br />
Alger (1-0) mercredi au stade du 5<br />
juillet d’Alger. "Nous condamnons<br />
avec la plus grande fermeté cet<br />
acte inadmissible et anti-sportif<br />
des responsables et des joueurs<br />
de l’équipe. C’est un acte d’incivisme<br />
envers les institutions de<br />
l’Etat, un fait inédit et un grave<br />
impair qui n’honore ni notre cher<br />
club, ni le peuple algérien", a<br />
affirmé le secrétaire général du<br />
CSA, Kamel Kesbadji, lors d’un<br />
point de presse tenu à Alger. Les<br />
joueurs du MC Alger ont boudé la<br />
traditionnelle cérémonie protocolaire<br />
à l’issue de la finale de la 49e<br />
édition de cette compétition<br />
populaire. Une attitude condamnable<br />
qui constitue une première<br />
dans les annales du football algérien<br />
depuis la 1re édition de la<br />
coupe d’Algérie en 1963. Selon le<br />
SG du CSA/MCA, les responsables<br />
de cet acte doivent être "sévèrement<br />
sanctionnés". "Nous faisons<br />
confiance à la commission de dis-<br />
cipline. Nous souhaitons que des<br />
sanctions exemplaires soient<br />
prises à l’encontre du responsable<br />
ou ceux qui sont derrière<br />
cette décision que je qualifie de<br />
honte. Nous, au sein du bureau<br />
du CSA, nous demandons à ce<br />
que la radiation à vie du mouvement<br />
sportif soit appliquée sur les<br />
personnes incriminées", a-t-il<br />
ajouté.<br />
Et de poursuivre : "La commission<br />
de discipline doit faire la<br />
lumière sur cette affaire et déterminer<br />
avec exactitude les personnes<br />
qui sont responsables de<br />
cette situation déplorable".<br />
Appelé à évoquer les raisons<br />
qui ont amené à cette situation,<br />
l’interlocuteur est allé plus loin<br />
dans ses propos en rendant coupable<br />
la société nationale pétrolière,<br />
Sonatrach, qui n’est autre<br />
que l’actionnaire majoritaire au<br />
club. "Je peux dire aujourd’hui<br />
que Sonatrach est sous influence,<br />
en laissant une personne qui n’a<br />
rien à voir avec le football gérer<br />
un aussi glorieux club comme le<br />
Mouloudia.<br />
Les responsables du conseil<br />
d’administration de la SSPA/Le<br />
Doyen est responsable de cette<br />
situation", a regretté Kesbadji. Un<br />
des intervenants a imputé la responsabilité<br />
au coordinateur de la<br />
section football, Omar Ghrib, qui<br />
est, selon lui, "le seul responsable<br />
de cet acte qui a jeté l’émoi au<br />
sein de la population sportive<br />
algérienne et qui a discrédité<br />
l’Etat algérien".<br />
"Omar Ghrib est à mes yeux le<br />
seul responsable, parce que c’est<br />
lui qui a phagocyté et pris en<br />
otage le club avec la bénédiction<br />
de certains responsables du<br />
football national", a-t-il estimé.<br />
L’interlocuteur a absout les<br />
joueurs de toute implication dans<br />
"ce fait gravissime".<br />
"En tant que dirigeant, on doit<br />
assumer ses responsabilités et ne<br />
pas faire preuve de lâcheté en<br />
imputant cet acte aux seuls<br />
joueurs". n<br />
ORGANISATION NATIONALE DES JOURNALISTES SPORTIFS ALGÉRIENS<br />
Plusieurs journalistes sportifs algériens honorés<br />
L<br />
’ORGANISATION nationale des journalistes<br />
sportifs algériens (ONJSA) a<br />
honoré, vendredi en soirée à Alger,<br />
plusieurs anciens journalistes et<br />
acteurs du mouvement sportif algérien,<br />
qui ont marqué de leur empreinte la<br />
scène sportive algérienne et contribué de<br />
manière significative au développement et<br />
au progrès du sport algérien.<br />
La cérémonie a été rehaussée par la présence<br />
d’Ali Boughazi, conseiller du président<br />
de la République, Abdelaziz<br />
Bouteflika, du directeur du département<br />
des sports militaires au ministère de la<br />
Défense nationale, le Général Meguedad<br />
Benziane, du ministre des Ressources en<br />
l AFFAK RELIZANE a été sacré champion d’Algérie pour la troisième<br />
année consécutive, après sa victoire face au COTS Tiaret (4-<br />
0), lors de la 18e et dernière journée du championnat national de<br />
football féminin, disputée samedi. L’Affak s’est adjugé le titre de<br />
champion d’Algérie portant à 9 points l’avance sur son poursuivant<br />
immédiat, l’ASE Alger Centre. Le champion en titre aura donc tout<br />
raflé cette saison, le titre de champion et la coupe d’Algérie, et<br />
signé sa 18ème victoire en 18 matches. n<br />
eau, Hocine Necib, du président du<br />
Comité olympique algérien (COA),<br />
Mustapha Berraf, et du représentant de<br />
l’opérateur téléphonique Nedjma, partenaire<br />
de la soirée, Ramdane Djazairi, entre<br />
autres.<br />
"Cette fête représente un grand moment<br />
pour nous, afin de se remémorer le travail<br />
des journalistes sportifs qui ont passé plusieurs<br />
années au service de leur noble<br />
métier afin de préserver les grandes valeurs<br />
du sport", a déclaré le président de<br />
l’ONJSA, Youcef Tazir. "A l’instar des années<br />
précédentes, nous avons tenu à rendre<br />
hommage à des pionniers du journalisme<br />
sportif national qui étaient tout le temps au<br />
service du mouvement sportif et du paysage<br />
médiatique algérien", a expliqué M.<br />
Tazir.<br />
Des trophées commémoratifs ont été<br />
remis à neuf journalistes dont deux femmes<br />
et un photographe. Il s’agit des journalistes<br />
Redouane Bendali (Canal Algérie), Ahmed<br />
Achour (Le Temps d’Algérie), Benyoucef<br />
Ouadia et Ouahiba Belhawa (ENTV), Aicha<br />
M’hamedi, Hafaf Fayçal et Tahar Aggoun<br />
(Radio nationale), le photographe Madjid<br />
Nait Kaci (DK News) Une distinction a été<br />
également remise, à titre posthume, à la<br />
famille du défunt Sid Ali Azoug (Liberté).<br />
Le service sportif de l’agence Algérie<br />
Presse Service (APS) s’est vu remettre un Prix<br />
spécial, en guise d’encouragement pour le<br />
travail effectué à longueur d’année et surtout<br />
dans les grands évènements sportifs.<br />
Les organisateurs ont aussi tenu à honorer<br />
le Premier ministre, Abdelmalek Sellal,<br />
considéré comme "l’ami des journalistes" et<br />
le général Meguedad Benziane, qui a su<br />
faire du sport militaire national "une partie<br />
indivisible du mouvement sportif national".<br />
Il est à rappeler que la cérémonie avait<br />
été précédée dans la matinée de la même<br />
journée (vendredi) de la finale du 7e tournoi<br />
de football de la presse sportive algérienne<br />
qui a consacré l’équipe d’Ennahar,<br />
vainqueur de celle du journal Le Temps<br />
d’Algérie (1-0), au stade du 20 août 1955<br />
(Alger).<br />
La formation d’Ennahar succède ainsi au<br />
palmarès à l’équipe de Maracana, championne<br />
de la dernière édition. n<br />
Dans un entretien<br />
accordé à<br />
L’Equipe, Gilbert<br />
Ysern a rendu<br />
son verdict.<br />
"Après avoir pesé<br />
le pour et le<br />
contre, on a<br />
décidé de ne pas<br />
toucher à l’ordonnancement<br />
des têtes de<br />
série." Cette idée<br />
a pourtant longuement<br />
germé<br />
dans l’esprit des<br />
décideurs du<br />
tournoi.<br />
Officiellement<br />
"parce qu’au vu<br />
de ce que représente<br />
Nadal à<br />
Paris, soit le<br />
meilleur joueur<br />
de l’histoire du<br />
tournoi, il nous<br />
apparaissait<br />
incongru qu’il<br />
arrive ici avec le<br />
dossard 4 ou 5".<br />
Une manière<br />
indirecte d’éviter<br />
au Majorquin un<br />
potentiel quart<br />
de finale contre<br />
l’un des cadors<br />
du circuit,<br />
Djokovic, Murray<br />
ou Federer.<br />
"Nadal n’a<br />
jamais rien<br />
demandé" <strong>Mai</strong>s<br />
face à l’incompréhension<br />
de<br />
nombreux suiveurs,<br />
la FFT a<br />
fait machine<br />
arrière<br />
N°627/1444 du Dimanche 5 <strong>Mai</strong> <strong>2013</strong><br />
L<br />
E DIRECTEUR du tournoi<br />
Gilbert Ysern a rendu le verdict<br />
tant attendu. Rafael<br />
Nadal ne bénéficiera pas<br />
d’un statut protégé lors de<br />
Roland-Garros. a décision était<br />
attendue depuis plusieurs jours. En<br />
fait, depuis la défaite de Nadal en<br />
finale de Monte-Carlo face à<br />
Djokovic (6-2, 7-6). Par la voix de<br />
son directeur général Gilbert<br />
Ysern, la Fédération française de<br />
tennis, longtemps hésitante, a fini<br />
par trancher. Le sextuple vainqueur<br />
de Roland-Garros, ne<br />
bénéficiera pas d’un statut de<br />
tête de série meilleur que celui<br />
que son classement (5e actuellement<br />
à l’ATP) ne lui autorisera<br />
pour l’édition <strong>2013</strong>. La perspective<br />
de retrouver l’Espagnol face au<br />
Serbe, numéro un mondial, dès les<br />
quarts de finale, est donc bel et<br />
bien toujours envisageable.<br />
Dans un entretien accordé à<br />
L’Equipe, Gilbert Ysern a rendu<br />
son verdict. "Après avoir pesé le<br />
pour et le contre, on a décidé de<br />
ne pas toucher à l’ordonnancement<br />
des têtes de série." Cette<br />
idée a pourtant longuement<br />
germé dans l’esprit des décideurs<br />
du tournoi. Officiellement "parce<br />
qu’au vu de ce que représente<br />
Nadal à Paris, soit le meilleur<br />
joueur de l’histoire du tournoi, il<br />
nous apparaissait incongru qu’il<br />
arrive ici avec le dossard 4 ou 5".<br />
Une manière indirecte d’éviter au<br />
Majorquin un potentiel quart de<br />
finale contre l’un des cadors du<br />
circuit, Djokovic, Murray ou<br />
Federer. "Nadal n’a jamais rien<br />
ROLAND-GARROS<br />
Rafael Nadal ne sera pas protégé<br />
l GREOGRY VAN DER WIEL ne<br />
s'est pas imposé au Paris SG. À<br />
tel point que le club de la capitale<br />
envisagerait de l'utiliser<br />
comme monnaie d'échange sur<br />
le mercato. Arrivé en toute fin de<br />
mercato estival 2012, Gregory<br />
Van der Wiel (25 ans) a mis du<br />
temps à s'adapter au football<br />
français. Le latéral droit, soumis à<br />
la concurrence de Christophe<br />
Jallet, ne s'est pas définitivement<br />
imposé au Paris SG. Il le reconnaissait<br />
lui-même il y a quelques<br />
jours en conférence de presse. «<br />
J'ai eu besoin d'ajuster mon jeu<br />
au football français. Je venais<br />
des Pays-Bas où la philosophie de jeu est différente<br />
et plus portée sur le jeu. En France, on<br />
demandé" <strong>Mai</strong>s face à l’incompréhension<br />
de nombreux suiveurs,<br />
la FFT a fait machine arrière. A<br />
regret. Car "on évoquait un tripatouillage<br />
du tableau. Ce qui<br />
devait être un symbole fort, en fait<br />
un hommage, était assimilé à de<br />
la basse cuisine." Ce dont il se<br />
défend. Avoir Nadal face à<br />
Djokovic dès les quarts de finale<br />
"ne me posait aucun problème.<br />
Au contraire, ça animerait formidablement<br />
bien le milieu de la<br />
deuxième semaine. Et puis, le<br />
tournoi est bien plus fort que ça."<br />
Avant de rendre publique la décision,<br />
Gilbert Ysern a pris le soin de<br />
L’Info<br />
consulter "joueurs, organisateurs,<br />
observateurs du circuit. Les avis<br />
étaient très partagés." Tout en<br />
oubliant pas de dédouaner le<br />
principal intéressé. "Je tiens à préciser<br />
que Rafael Nadal, lui, n’a<br />
jamais rien demandé." Pendant<br />
ce temps, l’ancien numéro un<br />
mondial poursuit sa préparation. Il<br />
lui reste deux tournois, les Masters<br />
de Madrid et de Rome, pour performer<br />
et éventuellement grimper<br />
dans la hiérarchie avant le tirage<br />
au sort de Roland-Garros.<br />
La place de numéro 4 à l’ATP<br />
peut encore être accessible. n<br />
l A.F.P<br />
appuie plus sur le coté physique. J'ai donc eu<br />
besoin d'un peu de temps », expliquait-il. n<br />
Pendant ce temps, l’ancien numéro<br />
un mondial poursuit sa préparation.<br />
Il lui reste deux tournois, les Masters<br />
de Madrid et de Rome, pour performer<br />
et éventuellement grimper dans<br />
la hiérarchie avant le tirage au sort<br />
de Roland-Garros<br />
BECKHAM<br />
13<br />
Le spice Boy s’offre une réplique<br />
de la Porsche de Steve McQueen<br />
U<br />
NE PORSCHE 911 identique à celle de Steve<br />
McQueen dans Le Mans Vous ne le saviez peutêtre<br />
pas mais le milieu de terrain anglais du<br />
PSG, David Beckham, est un grand fan de l’acteur<br />
américain Steve McQueen,<br />
décédé en 1980.<br />
C’est du moins ce qu’affirme le tabloïd britannique<br />
The Mirror qui assure, par ailleurs, que le Spice Boy<br />
vient de faire, moyennant 70.000 livres (82.800 euros),<br />
l’acquisition d’une Porsche 911 « gris ardoise » de<br />
1969, réplique exacte de celle que conduisait l’acteur<br />
dans le film Le Mans, sorti en 1971.<br />
Fan de Steve McQueen, David Beckham<br />
s’est offert la réplique de sa Porsche 911<br />
La Porsche 911 originale du film avait récemment<br />
été vendue au cours d’une vente aux enchères à<br />
Monterey, en Californie, pour la somme astronomique<br />
de 832.800 livres (982.000 euros). David<br />
Beckham est resté plus sage même si son modèle est<br />
aussi un objet de collection acheté à un vendeur de<br />
Preston venu la lui livrer à Londres. Sur son site internet,<br />
le concessionnaire assure que l’auto sur la base<br />
d’une carrosserie californienne, du tableau de bord<br />
aux sièges en passant par les tapis de sol.<br />
Ce n’est pas la première Porsche 911 pour<br />
le milieu du PSG<br />
Beckham avait déjà fait, en 2008, l’achat d’une<br />
Porsche 911 plus moderne de couleur noir mat. Il<br />
l’avait payé 118.000 euros et l’avait fait personnaliser<br />
moyennant 59.000 euros environ.<br />
Entre autres ajouts souhaités par le milieu de terrain<br />
anglais du PSG, son numéro, le 23, qu’il portait<br />
lorsqu’il jouait pour le Real Madrid. Cette Porsche,<br />
David Beckham l’avait finalement revendu en 2011<br />
sans que l’on ne sache à quel prix. n<br />
l H.M.Y
A<br />
Prévues pour prendre fin cette semaine,<br />
Volkswagen Algérie décide de prolonger les<br />
remises Salon de 15 jours encore. Sovac a<br />
annoncé aujourd’hui même, sur la page officielle<br />
Facebook dédiée à la marque de<br />
Wolfsburg, que les remises sur leur gammes<br />
sont prolongées jusqu’au 15 mai. Avis alors<br />
aux retardataires qui ont encore 15 jours<br />
devant eux pour franchir le pas.<br />
Ci-dessous les remises :<br />
Polo Trendline 50 000<br />
Polo Black & Silver 100 000<br />
Polo R-line 100 000<br />
Jetta Trendline 100 000<br />
Jetta Confortline 100 000<br />
Passat TDI R-line 260 000<br />
VW CC Highline DSG 500 000<br />
ELSECOM VÉHICULE industriel, représentant<br />
de Daewoo, est arrivé au 6e Salon du véhicule<br />
utilitaire et industriel de l’Ouest (VUVI)<br />
avec un nouveau modèle : à savoir le Novus<br />
SE, Spéciale Edition. Deux nouvelles déclinaisons<br />
du camion Daewoo Novus baptisé<br />
SE « Spéciale Edition » ont été présentées au<br />
grand public à Oran. Le Novus SE est ainsi<br />
disponible en version à benne et camion<br />
béton toupie/Malaxeur spécialisé dans le<br />
transport du béton frais pour répondre à la<br />
demande grandissante du secteur des travaux<br />
public. Elsecom Daewoo vient également<br />
d’introduire le camion 10<br />
tonnes. Sur le plan esthétique,<br />
la cabine connait une grande<br />
évolution avec une nouvelle<br />
face avant complètement<br />
renouvelée.<br />
utomobile<br />
6L’ACTUALITÉ SUR LES VÉHICULES ROULANTS EN ALGÉRIE<br />
VOLVO<br />
VOLKSWAGEN ALGÉRIE<br />
LES REMISES JOUENT<br />
LES PROLONGATIONS<br />
ELSECOM DAEWOO<br />
Le Novus SE<br />
fait son entrée<br />
LA V40 ÉLUE VOITURE CITOYENNE <strong>2013</strong><br />
LES RÉCOMPENSES pleuvent pour la compacte suédoise.<br />
Après avoir été élue la voiture la plus sûre du<br />
monde, la V40 reçoit maintenant le titre de voiture<br />
citoyenne de l’année. Le classement des voitures<br />
cityoennes est publié par le Ligue contre la Violence<br />
Routière et l’association 60 millions de consommateurs.<br />
Ce palmarès récompensent les véhicules qui respectent<br />
le plus les occupants, les usagers de la route ainsi<br />
que l’environnement. Quatre critères sont pris en<br />
LA VIGNETTE AUTOMOBILE <strong>2013</strong><br />
MERCEDES<br />
La Classe S dévoilé ... par erreur!<br />
ELLE EST LÀ, la première<br />
photo officielle<br />
de la nouvelle<br />
Mercedes Classe S.<br />
"Officielle" en réalité<br />
pas tout à fait<br />
puisque l’image s’est<br />
retrouvée par erreur<br />
sur le site internet<br />
autrichien de la<br />
marque allemande.<br />
Une étourderie vite<br />
corrigée, la photo<br />
ayant été retirée très rapidement. Peut-être pas suffisamment<br />
car le site espagnol CocheSpias a réussi à<br />
immortaliser le moment. C’est donc avec une quinzaine<br />
de jours d'avance que l’on découvre le vaisseau amiral<br />
à l’Étoile, lequel sera dévoilé en première mondiale<br />
le 15 mai prochain.<br />
compte : protection des occupants, protection des<br />
usagers vulnérables, consommation en agglomération<br />
et énergie cinétique maximale.<br />
Pour la neuvième édition de ce classement, la lauréate<br />
est la compacte scandinave Volvo V40 D2 S&S. Depuis<br />
des années, la firme a fait de la sécurité son cheval de<br />
bataille en étant la premier constructeur à proposer<br />
des équipement innovants comme le City Safety, ou<br />
plus récemment, l’airbag piéton.<br />
Période d’acquittement du 5 mai au 3 juin<br />
LA PÉRIODE LÉGALE d’acquittement obligatoire de la<br />
vignette automobile <strong>2013</strong> débutera le 5 mai prochain<br />
et durera jusqu’au 3 juin. La vignette est disponible<br />
auprès des Recettes des impôts et des Recettes<br />
d’Algérie poste, a indiqué un communiqué de la DGI,<br />
ajoutant que les tarifs pour <strong>2013</strong> n’ont subi aucun<br />
changement par rapport aux années précédentes.<br />
Les propriétaires de véhicules peuvent ainsi consulter<br />
les tarifs de cette vignette sur le site Web de la DGI ou<br />
sur les placards affichés au niveau des recettes. Selon<br />
les modalités d’acquittement annuel, le prix de cette<br />
vignette, instauré par la loi de finances 1998, variera<br />
pour les véhicules de tourisme de moins de 3 ans<br />
d’âge entre 1.500 et 8.000 DA en fonction de la puissance<br />
de la motorisation. Le montant de cette<br />
vignette est compris respectivement entre 1.000 DA et<br />
4.000 DA pour les véhicules ayant entre 3 et 6 ans<br />
d’âge, entre 700 et 3.000 DA pour les 6 à 10 ans et<br />
entre 300 et 2.000 DA pour les véhicules de plus de 10<br />
ans. Pour les véhicules utilitaires, la vignette varie<br />
entre 5.000 et 15.000 DA pour ceux de moins de 5 ans<br />
d’âge, et entre 2.000 et 7.000 DA pour ceux de 5 ans<br />
d’âge et plus.<br />
N°627/1444 du Dimanche 5 <strong>Mai</strong> <strong>2013</strong><br />
SKODA<br />
Lancement de la Octavia Combi 4×4<br />
LE STAND de<br />
Citroën au<br />
salon Ouest<br />
VUVI et<br />
AUTOSAV<br />
<strong>2013</strong><br />
accueille plusieurs<br />
modèles de<br />
la gamme<br />
utilitaire de la<br />
marque au<br />
Chevrons,<br />
une forte présence qui dénote de l’intérêt que<br />
porte le concessionnaire au segment, avec une<br />
gamme étoffée destinée à une clientèle professionnelle<br />
à la recherche d’un outil fiable et sûr.
16<br />
C<br />
INQ NOUVEAUX marchés de<br />
proximité sont en cours d’aménagement<br />
dans la commune<br />
d’El Khroub, a indiqué jeudi le<br />
président de l’Assemblée populaire<br />
communale . Le même élu a précisé<br />
que ces aires commerciales,<br />
créées dans des quartiers et des<br />
agglomérations à forte densité démographique,<br />
offriront une quarantaine<br />
de stands à autant de jeunes commerçants<br />
ce qui permettra, selon M.<br />
Aberkane, de contribuer à réduire un<br />
tant soit peu le chômage dans la commune<br />
d’El Khroub.<br />
Le président de l’APC a ajouté que<br />
ces surfaces à usage commercial,<br />
aménagées dans les cités des "900<br />
logements", des "1.600 logements", des<br />
"1.200 logements", au quartier El Manar<br />
CONSTANTINE<br />
Création de cinq marchés de Proximité<br />
et à la nouvelle ville Massinissa, viendront<br />
s’ajouter au marché de proximité<br />
"en phase d’achèvement" à la<br />
nouvelle ville Ali Mendjeli. Une fois opérationnels,<br />
ces projets "contribueront<br />
dans une large mesure à résorber les<br />
marchés illicites, dispersés ça et là à<br />
travers le chef-lieu de commune et ses<br />
différentes localités, a indiqué à l’APS<br />
Sur un autre plan, le même élu a fait<br />
état de "l’organisation de plus d’une<br />
centaine de parkings et autres aires de<br />
stationnement dans la ville d’El Khroub<br />
et ses principales agglomérations,<br />
offrant "près de 200 emplois."<br />
Cette opération, actuellement au<br />
"stade du recensement", permettra<br />
d’organiser le stationnement des véhicules<br />
et de mettre fin à "l’anarchie"<br />
née du "squat" de lieux publics..n<br />
E MARCHÉ DES VÉHICULES d’occasion de Bouroumi, dans la commune<br />
d’El Afroun (Blida), nécessite des travaux d’aménagement et d’extension<br />
afin d’y redynamiser l’activité commerciale, estiment dimanche certains<br />
commerçants concernés par cet espace.<br />
"Exigu, boueux et impraticable à la moindre précipitation pluviale et poussiéreux<br />
en été, le marché des véhicules d’occasion de Bouroumi, dans la commune<br />
d’El Afroun, nécessite des travaux d’aménagement et d’extension afin<br />
d’y redynamiser l’activité commerciale", ont-il précisé.<br />
En activité depuis quelques années, cet espace commercial n’arrive plus à<br />
contenir les véhicules et les clients en provenance, non seulement des diverses<br />
communes de la wilaya de Blida, mais également des wilayas avoisinantes<br />
(Alger, Tipasa et Ain Defla). Dimanche, quelques goûtes de pluies ont suffi pour<br />
paralyser l’activité au niveau de ce marché, en raison de la boue qui s’est<br />
emparée du sol. Le nombre des revendeurs n’a pas dépassé la vingtaine, alors<br />
que les visiteurs se comptaient sur les doigts d’une seule main.<br />
"C’est démotivant de travailler dans de telles conditions. Les autorités locales<br />
devraient prendre les mesures nécessaires pour un réaménagement convenable<br />
du marché afin de le rendre attractif et dynamique", ont indiqué à l’APS certains<br />
revendeurs rencontrés sur place.<br />
"Les citoyens ne fréquentent cet espace que lorsque les conditions climatiques<br />
y sont favorables, ont-ils encore affirmé, regrettant le fait que "plusieurs revendeurs<br />
aient rebroussé chemin très tôt".<br />
D’autres revendeurs, en provenance des wilayas environnantes, n’ont pas, eux<br />
aussi, caché leur mécontentement face à l’état déplorable de ce marché, estimant<br />
que cette situation porte un lourd préjudice à leur activité, notamment en<br />
cette période où le commerce des véhicules d’occasion a l’habitude de<br />
L’Info Régionale<br />
L’Info<br />
l VINGT ET UNE (21)<br />
armes à feu ont été saisies<br />
par les services de<br />
police de l’air et des<br />
frontières (PAF) durant<br />
le premier trimestre<br />
<strong>2013</strong>, a indiqué un<br />
bilan de la Direction<br />
générale de la Sûreté<br />
nationale (DGSN).<br />
Ces armes ont été saisies<br />
suite au traitement<br />
de cinq affaires liées au<br />
trafic d’armes à feu<br />
ayant permis l’arrestation<br />
de 32 mis en cause<br />
qui ont été présentés<br />
devant le parquet, a<br />
indiqué le bilan.<br />
30 mis en cause ont été<br />
arrêtés en possession<br />
de 13 fusils de chasse<br />
et de six pistolets dont<br />
quatre à air comprimé<br />
à l’aéroport Houari-<br />
Boumediene, a précisé<br />
la même source.<br />
Une personne a été<br />
arrêtée à l’aéroport<br />
Belkaid (Chlef) en possession<br />
d’un fusil de<br />
chasse et une autre à<br />
l’aéroport Ahmed-Ben<br />
Bella (Oran) en possession<br />
d’un fusil à air<br />
comprimé. Le commissaire<br />
divisionnaire, M.<br />
Djilali Boudalia, a indiqué<br />
que ces saisies ont<br />
été effectuées grâce à<br />
la vigilance et professionnalisme<br />
des services<br />
et des agents de la<br />
Police des frontières. n<br />
N°627/1444 du Dimanche 5 <strong>Mai</strong> <strong>2013</strong><br />
BATNA<br />
Visite guidée au sein de la<br />
brigade d’identification<br />
L<br />
ES REPRÉSENTANTS de la presse locale et nationale<br />
ont été conviésà Batna, à une visite guidée<br />
au service de la brigade d’identification<br />
de la sûreté de wilaya, désormais dotée<br />
d’équipements de dernière génération, a-t-on<br />
constaté. Des explications ont été fournies à cette<br />
occasion par le responsable de ce service, le lieutenant<br />
Smaïl Laribi, sur le fonctionnement du logiciel<br />
d’identification des empreintes digitales, fonctionnel<br />
depuis mars dernier dans cette structure.<br />
Relié au réseau national de bases des données<br />
d’identification, ce logiciel d’une "haute technicité"<br />
est d’un "grand apport dans le travail quotidien de la<br />
brigade d’identification des services de police, a<br />
souligné le même officier, mettant l’accent sur la<br />
contribution de ce logiciel dans "l’enrichissement" de<br />
la base de données nationale d’identification à travers<br />
les empreintes digitales.<br />
La visite, première du genre, s’inscrit dans le cadre<br />
de la célébration de la journée internationale de la<br />
liberté de la presse. L’occasion a également été<br />
mise à profit pour honorer les journalistes exerçant à<br />
Batna au cours d’une cérémonie conviviale à<br />
laquelle ont assisté le chef de sûreté de wilaya et des<br />
cadres de ce corps constitué. n<br />
MARCHE DE VEHICULES DE BOUROUMI (BLIDA)<br />
Un espace en attente d’aménagement<br />
L<br />
connaître une dynamique extraordinaire.<br />
"C’est maintenant que plusieurs citoyens veulent acquérir de bons véhicules<br />
d’occasion en prévision de la saison estivale, car ils craignent que les prix ne<br />
s’affolent à l’avenir".L’extension de ce marché constitue l’autre doléance des<br />
revendeurs, qui estiment que l’espace actuel "ne répond pas convenablement<br />
à la demande". Une situation qui contraint plusieurs d’entre-eux à exposer leurs<br />
véhicules aux bords de la route menant à ce marché.n
TLEMCEN<br />
Sensibilisation<br />
sur la protection des plages<br />
L<br />
A RADIO DE TLEMCEN organise, du 4 au 10 mai<br />
courant, une semaine nationale autour du<br />
thème "la protection des plages et de la mer",<br />
dans le cadre de l’année <strong>2013</strong> consacrée<br />
"année de l’environnement et du développement<br />
durable", a-t-on appris auprès de son directeur.<br />
Le programme de cette semaine, organisée en<br />
collaboration avec la radio chaine 3, la direction de<br />
l’environnement de la wilaya de Tlemcen et plusieurs<br />
autres secteurs, comporte une grande exposition<br />
mettant en exergue les principales actions mises<br />
en £uvre pour la protection des plages et de la mer<br />
dans cette région du pays et les plus importants facteurs<br />
de pollution qui les menacent. Une journée<br />
d’étude intitulée "mise en place des mécanismes et<br />
stratégies de protection ders plages et de la mer",<br />
est également prévue dans ce cadre au niveau de<br />
la salle des conférences du parc national de<br />
Tlemcen. Des spécialistes dans le domaine de l’environnement<br />
et de la pollution marine seront présents<br />
à cette occasion pour animer la journée, a-t-on<br />
ajouté. Le programme en question prévoit en outre<br />
l’organisation d’une séance de pêche sportive au<br />
niveau du barrage El Mefrouch surplombant la ville<br />
de Tlemcen en plus de l’organisation d’une séance<br />
de plongée au profit des handicapés au niveau de<br />
la piscine olympique. n<br />
U<br />
NE TRENTAINE d’artisans de la commune de<br />
Fenoughil, dans la wilaya d’Adrar, ont bénéficié<br />
d’un cycle de formation en poterie, a-t-on<br />
appris vendredi auprès des responsables de la<br />
chambre de l’artisanat et des métiers (CAM) de<br />
la wilaya.<br />
Cette formation de cinq jours , vise à développer<br />
les compétences de cette catégorie d’artisans, et<br />
l’amélioration de la qualité de ce métier traditionnel<br />
qui caractérise cette région, considérée comme l’un<br />
des pôles de la poterie et la céramique en Algérie,<br />
ont indiqué les organisateurs.<br />
Des cours théoriques et des techniques pratiques<br />
sur la poterie et la fabrication des ustensiles de cuisine,<br />
de produits de décoration, et les meilleurs techniques<br />
d’adapter l’argile, matière première de base<br />
de ce métier traditionnel, ont été présentés aux participants<br />
issus de différentes régions de la commune<br />
de fenoughil, selon la même source.<br />
Plusieurs artisans de cette région ont exprimé leurs<br />
’’satisfaction’’ de cette initiative, deuxième du<br />
genre , qui a leur permis d’acquérir de nouvelles<br />
techniques de ce métier,et qui leur permettra<br />
d’améliorer la qualité du ce produit artisanal . Des<br />
diplômes de qualification ont été distribués au parti-<br />
L<br />
E MINISTRE DE LA JEUNESSE et<br />
des sports, Mohamed Tahmi,<br />
a annoncé, vendredi à<br />
Tamanrasset, que des piscines<br />
de proximité seront prochainement<br />
réalisées dans<br />
chaque commune de la wilaya.<br />
Le ministre qui a présidé une rencontre<br />
avec le mouvement associatif<br />
au terme d’une visite de<br />
deux jours dans la wilaya de<br />
Tamanrasset, a souligné qu’il sera<br />
procédé prochainement à la réalisation<br />
d’une piscine de proximité<br />
dans les 10 communes de la<br />
wilaya, en vue de satisfaire les<br />
besoins des jeunes en structures<br />
sportives, notamment eu égard au<br />
climat qui caractérise la région.<br />
Le ministre a mis l’accent sur la<br />
nécessité de donner à tous les<br />
enfants de cette wilaya l’opportunité<br />
de pratiquer la natation afin<br />
de leur permettre de développer<br />
leurs capacités sportives.<br />
Concernant le festival de volleyball<br />
sur sable qu’abrite la wilaya, le<br />
ministre a souligné l’importance<br />
de promouvoir ce genre d’activités<br />
sportives, affirmant que le<br />
ministère de tutelle apportera le<br />
ADRAR<br />
Une trentaine d’artisans bénéficient<br />
d’une formation en poterie<br />
L’Info Régionale 17<br />
cipants à cette, au cours d’une cérémonie organisée<br />
jeudi dernier, en présence des autorités de cette<br />
collectivité, cadres de la CAM, et des associations<br />
locales activant dans le domaine de la poterie. n<br />
TAMANRASSET<br />
Une piscine dans chaque commune<br />
Le ministre a inauguré un complexe sportif de proximité où il s’est enquit de certaines<br />
de ses activités. Il a également donné des instructions pour le revêtement<br />
du stade communal en pelouse artificielle<br />
Plusieurs artisans de cette région ont<br />
exprimé leurs ’’satisfaction’’ de cette initiative,<br />
deuxième du genre , qui a leur permis<br />
d’acquérir de nouvelles techniques<br />
de ce métier<br />
N°627/1444 du Dimanche 5 <strong>Mai</strong> <strong>2013</strong><br />
soutien nécessaire<br />
pour conférer à cette<br />
manifestation une<br />
d i m e n s i o n<br />
internationale.<br />
Revenant au problèmed’encadrement<br />
auquel le secteur<br />
fait face, M.<br />
Tahmi a promis de<br />
couvrir le déficit enregistré<br />
dans ce<br />
domaine, à travers la<br />
garantie de 15.000<br />
postes budgétaires durant les quatre<br />
prochaines années. Il a, d’autre<br />
part, annoncé que la wilaya de<br />
Tamanrasset bénéficiera de plusieurs<br />
projets importants au titre du<br />
prochain plan, qui sont susceptibles<br />
de donner une nouvelle<br />
impulsion aux activités sportives et<br />
de jeunes dans cette région<br />
du grand sud.<br />
A cette occasion, M. Tahmi a<br />
appelé la société civile dans cette<br />
wilaya à contribuer à la promotion<br />
du tourisme de jeunes, à travers<br />
une exploitation idoine des structures<br />
sportives et de jeunes disponibles<br />
actuellement, proposant à<br />
l’assistance de réfléchir à l’organisation<br />
d’une conférence nationale<br />
à Tamanrasset sur le tourisme<br />
de jeunes.<br />
Auparavant le ministre a inspecté<br />
une maison de jeunes dans<br />
la commune de Tadhrouk (250 km<br />
au nord-est du chef-lieu de<br />
wilaya) où il s’est enquis des différentes<br />
activités menées par les<br />
jeunes des deux sexes dans les<br />
domaines de l’artisanat, la coiffure<br />
et la confection de gâteaux. Il a<br />
en outre annoncé la décision du<br />
ministère de réserver un espace<br />
exclusif aux femmes au niveau de<br />
cette structure. n<br />
L’info<br />
l DOUZE PERSONNES ont trouvé la mort et 240<br />
autres ont été blessées dans 216 accidents de<br />
la circulation survenus dans les zones urbaines<br />
durant la période allant du 23 au 29 avril, selon<br />
un bilan de la Direction générale de la Sûreté<br />
nationale (DGSN) rendu public vendredi. La<br />
wilaya de Sétif vient en tête avec 23 accidents,<br />
suivie de Tébessa (11 accidents) et Ghardaïa<br />
(10 accidents). L’excès de vitesse, le non respect<br />
de la priorité et les dépassements dangereux<br />
sont a l’origine de ces accidents, selon le<br />
même bilan. Le responsable de la communication<br />
et des relations publiques de la DGSN, le<br />
commissaire divisionnaire Djilali Boudalia, a<br />
affirmé à cet égard que la direction de la circulation<br />
routière procèdait régulièrement à l’analyse<br />
des statistiques pour suivre les changements<br />
en terme de circulation routière et apporter les<br />
solutions à même de contribuer à la réduction<br />
de ces accidents en collaboration avec les parties<br />
concernées. La DGSN réitère son appel aux<br />
utilisateurs de la voie publique à respecter les<br />
lois et règles de la circulation routière pour assurer<br />
la sécurité de tous.n
18<br />
Astuces<br />
Faire Son Propre Gloss<br />
Brillant<br />
4 à 5 g de cire<br />
d’abeille. 1 petit pot<br />
1 cuillère à café d’huile<br />
de pépins de raisin.<br />
Quelques gouttes de<br />
jus de betterave.<br />
Faites fondre doucement<br />
au bain marie, la<br />
cire d’abeille et l’huile.<br />
Mélangez. Laissez tiédir<br />
aux alentours de 40°,<br />
puis ajoutez le jus de<br />
betterave. Ajoutez<br />
gouttes à gouttes pour<br />
mieux gérer la couleur.<br />
Mélangez soigneusement<br />
pour rendre le<br />
tout homogèn<br />
soin du visage gras<br />
frotter 2 fois par jour un<br />
demi citron sur votre<br />
visage puis<br />
Melanger votre gommage<br />
quotidien avec<br />
un pot de yaourt natre<br />
a appliqer 1 fois par<br />
jour comme masque a<br />
faire pendant une<br />
semaine.<br />
visage clair<br />
tremper de la menthe<br />
& du jus de citron dans<br />
un bol d'eau chaude &<br />
laisser 10 min. mixer<br />
pelure d'avocat &<br />
yaourt nature a obtenir<br />
une purée aprè melanger<br />
avec le liquide.<br />
étaler sur le visage 1h.n<br />
L<br />
ES PRATICIENS recommandent<br />
fortement d’annoncer<br />
ensemble aux enfants la<br />
décision de la séparation.<br />
L’objectif de cette<br />
démarche est de leur donner<br />
l’assurance que le couple parental<br />
est solide, même si le duo<br />
conjugal s’est effondré. Il faut les<br />
rassurer : les parents se séparent<br />
mais restent engagés à travailler<br />
ensemble au bien-être de leur<br />
progéniture. 2. Ne jamais prendre<br />
son enfant pour confident. Même<br />
si le parent est esseulé et si la fille<br />
ou le garçon semble d’une maturité<br />
précoce, il est néfaste de tout<br />
lui confier. A court terme, l’adulte<br />
peut croire que cette attitude est<br />
bonne pour son rejeton, que ce<br />
dernier pourrait se sentir valorisé.<br />
Le revers de la médaille est que,<br />
se voyant confier un rôle qui n’est<br />
pas de son âge, l’enfant risque<br />
de refuser peu à peu l’autorité<br />
parentale. Chacun doit être<br />
maintenu dans son rôle et rester<br />
à sa place. 3. Ecouter attentivement<br />
les protestations de sa fille<br />
ou de son fils et lui permettre<br />
d’exprimer ses émotions en réaction<br />
au divorce : impuissance,<br />
rage, colère, peur et souffrance.<br />
Il ou elle peut ressentir de l’angoisse<br />
pour l’avenir : “Si les<br />
A TABLE<br />
INGRÉDIENTS :<br />
1 litre de lait<br />
1 verre de riz<br />
Une pincée de<br />
sel. ½ verre de<br />
lait. 2 c à s de<br />
sucre. 2 boites<br />
de danette<br />
caramel<br />
½ c à s de cannelle.<br />
½ verre<br />
d’amande<br />
concassée<br />
½ verre de pistacheconcassée.<br />
½ verre de<br />
noix concassée<br />
Préparation :<br />
Faire bouillir le riz avec le lait et le sel pendant 15<br />
minutes. Retirer le mélange du feu puis le verser<br />
dans un moule à cake. Ajouter les autres ingrédients<br />
et mélanger bien. Glisser le moule au frigo et laisser<br />
refroidir. Servir frais le dessert au riz. n<br />
La Fée Du Logis<br />
FAMILLE<br />
Comment adoucir l'impact du divorce ?<br />
parents peuvent arrêter<br />
de s’aimer, peuvent-ils<br />
cesser de m’aimer<br />
aussi?” Permettre à l’enfant<br />
d’extérioriser ses<br />
maux donnera aux<br />
parents l’occasion de le<br />
rassurer sur la pérennité<br />
de l’amour qui lui est<br />
porté. 4. Aussitôt la décision<br />
de séparation prise,<br />
expliquer les nouvelles<br />
dispositions de la vie<br />
quotidienne, et prévoir<br />
des moments de communication<br />
et de présence<br />
avec chaque parent.<br />
Il faut garder une certaine souplesse<br />
pour permettre à l’enfant<br />
de parler avec l’adulte qui n’en<br />
a pas la garde, et le voir quand il<br />
en ressent le besoin. 5. Convenir<br />
d’un modus vivendi à la maison<br />
qui donne à l’enfant un sentiment<br />
d’ordre, de continuité et de<br />
stabilité pour l’aider à traverser<br />
ce moment pénible. Il est recommandé<br />
de lui permettre d’instaurer<br />
son propre rituel pour apaiser<br />
les transitions du départ et du<br />
retour, avant et après chaque<br />
visite. 6. Permettre, et même<br />
encourager son rejeton à poser<br />
des questions sur le divorce et sur<br />
l’avenir en y répondant aussi<br />
Idées<br />
honnêtement que possible, en<br />
fonction son degré de maturité.<br />
C’est une règle générale : avoir<br />
la bonne info réduit la peur de<br />
l’inconnu. 7. Dans la mesure du<br />
possible, et après discussion<br />
constructive, donner à l’enfant le<br />
choix sur l’organisation des conditions<br />
de vie chez chaque parent<br />
afin de lui procurer le sentiment<br />
qu’il a son mot à dire, et un certain<br />
contrôle dans chacun des<br />
foyers. Le mieux serait que les<br />
parents se concertent pour mettre<br />
en place une routine et un<br />
encadrement assez similaires<br />
dans chaque maisonnée. Plus<br />
l’enfant est jeune, plus son besoin<br />
de stabilité est grand.n<br />
I<br />
L EXISTE PLUSIEURS classes de<br />
médicaments aux propriétés<br />
sédatives Vrai. Même si, pour ce<br />
qui concerne les antihistaminiques,<br />
utilisés dans le traitement<br />
des allergies, ou certains antidépresseurs,<br />
il ne s’agit pas de leur action principale.<br />
Chapitre “somnifères” à proprement<br />
parler, on distingue les barbituriques,<br />
actuellement délaissés pour<br />
cause de réactions cutanées rares mais<br />
graves ; les benzodiazépines, à savoir<br />
les anxiolytiques ; et les hypnotiques<br />
nouvelle génération, qui n’altèrent pas<br />
le sommeil paradoxal et posent moins<br />
de problèmes de dépendance et<br />
d’amnésie antérograde.<br />
Le sommeil induit artificiellement est<br />
aussi réparateur que le naturel. Vrai et<br />
faux. Il est différent. On observe une<br />
diminution artificielle du niveau d’éveil,<br />
destinée à favoriser l’endormissement ;<br />
et un effet positif sur les réveils noc-<br />
SANTE<br />
De plus en<br />
plus de<br />
mariages<br />
finissent par<br />
une rupture.<br />
Les enfants<br />
du divorce<br />
sont appelés<br />
à s’adapter<br />
à un nouveau<br />
mode de vie.<br />
Que peuvent<br />
faire les<br />
parents pour<br />
aider leur<br />
progéniture<br />
à passer ce<br />
cap ? Pistes<br />
et conseils<br />
de spécialistes…<br />
Dessert au riz REMÈDES DE<br />
GRAND-MÈRE Les somnifère passés au crible<br />
Décoction<br />
de bourdaine<br />
La bourdaine est un<br />
purgatif naturel. Elle<br />
peut être utilisée ponctuellement<br />
en cas de<br />
constipation.<br />
Ingrédients<br />
Ecorce séchée de<br />
bourdaine<br />
Préparation<br />
Faire mijoter 2 à 3 cuillères<br />
à café d'écorce<br />
séchée de bourdaine<br />
dans 50cl d'eau, pendant<br />
20 minutes. Laisser<br />
refroidir et macérer<br />
pendant 5 à 6 heures.<br />
Filtrer. Boire une tasse<br />
un quart d'heure avant<br />
les principaux repas, de<br />
façon ponctuelle.<br />
En cas de persistance<br />
des symptômes, consulter<br />
un médecin. n<br />
N°627/1444 du Dimanche 5 <strong>Mai</strong> <strong>2013</strong><br />
Page réalisée par B. Hanane<br />
turnes. Pour les personnes qui vivent des<br />
lendemains vaseux, souvent, le problème<br />
résulte du temps de présence du<br />
somnifère dans l’organisme<br />
Un somnifère peut faire l’objet d’automédication.<br />
Faux. Sa prescription doit<br />
être encadrée par un médecin car le<br />
traitement doit avoir une durée limitée<br />
dans le temps : fixée à deux à quatre<br />
semaines pour les hypnotiques (deux<br />
semaines seulement pour le Triazolam),<br />
et à quatre à douze semaines pour les<br />
anxiolytiques. Par ailleurs, il existe certaines<br />
contre-indications aux somnifères,<br />
comme les apnées du sommeil<br />
l’insuffisance respiratoire, hépatique, et<br />
la myasthénie.<br />
Des médicaments destinés en priorité<br />
à soigner l’anxiété peuvent faire office<br />
de somnifères. Vrai. Lorsqu’une insomnie<br />
est occasionnée par un stress ponctuel,<br />
elle est régulée, en priorité, par la<br />
prise d’un anxiolytique. n
Il y a de la<br />
révolution<br />
dans l’air<br />
dans le<br />
monde de la<br />
pub et du<br />
cinéma algérien.<br />
Mobilis,<br />
en partenariat<br />
avec<br />
Samsung<br />
lancent un<br />
nouveau<br />
concept<br />
publicitaire,<br />
alliant fiction<br />
et marketing<br />
:<br />
«Switchers»<br />
MAIS SOUS LA FAÇADE de la<br />
simple comédie de mœurs<br />
familiale se cache une fiction<br />
radicalement différente: les<br />
Jennings sont en réalité deux agents<br />
dormants du KGB, implantés aux<br />
Etats-Unis en pleine Guerre froide. Une<br />
série imaginée par Joseph Weisberg,<br />
qui a travaillé au sein de la Direction<br />
des Opérations de la CIA de 1990<br />
à 1994.<br />
Slate s’est entretenu avec Weisberg<br />
(frère de Jacob Weisberg, rédacteur<br />
en chef de Slate Group) et son coscenariste,<br />
co-producteur executif et<br />
co-showrunner Joel Fields. Ils nous ont<br />
parlé d’authenticité, d’histoire, et des<br />
LA PREMIÈRE SÉRIE<br />
télévisée algérienne<br />
sera diffusée dès le<br />
4 mai sur les 3 chaines de<br />
la Télévision algérienne.<br />
Switchers a parcouru le<br />
monde, pour finir sa course<br />
en Algérie.<br />
Ce concept international qui<br />
a investi les écrans de plusieurs<br />
pays, dont dernièrement le<br />
Maroc, a été adapté à<br />
l’Algérie par le réalisateur algérien<br />
Actarus Hamed Aksas et la<br />
société de production Lotus<br />
Conseil & Bella prod. Lancée<br />
sous l’impulsion de Mobilis, et<br />
Samsung, cette série événement<br />
est un tournant dans le<br />
monde de la publicité, car elle<br />
introduit fiction, divertissement<br />
et promotion d’un produit.<br />
La série composée de 30 épisodes<br />
de 8 minutes, sera diffusée<br />
dès le 4 mai à la télévision<br />
algérienne. Elle raconte l’histoire<br />
d’Amine Mansouri, un<br />
garçon dont la vie n’a rien<br />
d’extraordinaire. Las de sa vie<br />
routinière et de sa «normalité»,<br />
il rêve d’être une autre personne<br />
pour briller devant<br />
la belle Anissa.<br />
Ses espoirs vont être entendus<br />
car le jeune algérien va vivre<br />
une expérience inouïe qui va<br />
bouleverser sa vie ennuyeuse…<br />
grâce aux nouvelles<br />
technologies !<br />
Cette fiction 100 % algérienne<br />
emprunte des techniques hollywoodiennes<br />
tout en gardant la<br />
culture algérienne. L’humour<br />
local se marie à la perfection<br />
«THE AMERICANS»<br />
La seule série d’espionnage<br />
réalisée par un espion, un vrai<br />
f<br />
SWITCHERS<br />
s<br />
Dans The Americans, la nouvelle série de la chaîne FX,<br />
dont les premiers épisodes sont diffusés samedi 27 avril<br />
au Forum des Images, dans le cadre de Séries Mania,<br />
Keri Russel et Matthew Rhys incarnent Elizabeth et<br />
Philip Jennings, un couple bien propre sur lui résidant<br />
dans une banlieue résidentielle et typiquement américaine<br />
de Washington D.C - en 1981.<br />
Musiques et Chansons 19<br />
La première adaptation Algérienne<br />
d'une série fantastique<br />
méthodes qu’ils ont employées pour<br />
nous faire aimer ces redoutables<br />
espions soviétiques.<br />
«Ca nous inquiétait au début; on se<br />
demandait si les gens pourraient s’attacher<br />
à des agents du KGB. Puis nous<br />
avons donné les rôles à Keri et<br />
Matthew, et lorsque nous avons commencé<br />
à observer leurs échanges,<br />
ces doutes se sont vite envolés. Ils<br />
étaient si attachants, si charismatiques;<br />
il n’y avait plus d’inquiétude à<br />
avoir. Puis nous avons commencé à<br />
écrire leur histoire, et nous leur avons<br />
fait commettre des actes plutôt<br />
atroces; l’inquiétude est revenue.» n<br />
H.H<br />
g<br />
avec des effets spéciaux digne<br />
d’un Spielberg. Il s’agit de la<br />
première comédie fantastique<br />
made in Algeria, qui met en<br />
scène un super-héros algérien.<br />
« Quand j’étais petit les superhéros<br />
étaient soit japonais, soit<br />
américains mais jamais arabes.<br />
Alors, humblement, j’ai toujours<br />
IZZET EL-ALAYLI<br />
ACTEUR ÉGYPTIEN, de son nom complet, Izzet<br />
Hassan El Alayli. Né le 6 février 1934 dans un<br />
quartier ouvrier du Caire. Au primaire déjà il<br />
récitait parfaitement des chants traditionnels pour les<br />
interpréter. Il s’amusait à imiter les enseignants et des<br />
chanteurs avec talent. Il obtint une maitrise de l'Institut<br />
Supérieur d'Art Dramatique, en 1960. Après le décès de<br />
son père il se retrouva responsable de ses quatre<br />
sœurs. Il va alors devoir pratiquer sa passion, la comédie, tout en gagnant<br />
sa vie. Durant la décennie soixante il va réussir à obtenir des rôles secondaires<br />
dans un premier temps, comme avec "Une lettre d’une femme inconnue"<br />
en 1962 avec Farid Al Atrach, "Entre deux palais" avec Yahya Chahin,<br />
"L’espion" avec Farid Chawki en 1964. A partir des années quatre-vingt-dix il<br />
tournera surtout dans des séries pour la télévision. Izzet El-Alayli est marié et<br />
père de deux enfants, un garçon, son fils Mahmoud et une fille, Raja. Son fils<br />
Mahmoud El-Alayli dentiste de métier, a décidé depuis peu de suivre les<br />
traces de son père. Il participera alors dans certains films et séries. n<br />
Chris "Mac<br />
Daddy" Kelly,<br />
l'un des rappeurs<br />
du duo<br />
américain<br />
Kris Kross est<br />
mort mercredi<br />
dans un hôpital<br />
d'Atlanta<br />
à l'âge de 34<br />
ans. Les<br />
causes du<br />
décès n'ont<br />
pas été confirmées<br />
dans<br />
l'immédiat<br />
mais il pourrait<br />
s'agir<br />
d'une overdose<br />
N°627/1444 du Dimanche 5 <strong>Mai</strong> <strong>2013</strong><br />
s<br />
UNE AUTOPSIE<br />
est prévue<br />
jeudi matin.<br />
Chris Kelly a été<br />
retrouvé inanimé à<br />
son domicile mercredi<br />
après-midi.<br />
Il a été conduit à<br />
l'Atlanta Medical<br />
Center, où le décès a<br />
été prononcé. Le duo<br />
Kris Kross, formé par<br />
Chris Kelly et Chris<br />
Smith, s'était fait<br />
connaître internationalement<br />
en 1992<br />
grâce au hit "Jump".<br />
Le single avait passé<br />
rêvé de faire des séries fantastiques<br />
avec des arabes et surtout<br />
avec des Algériens.<br />
J’espère qu’il y aura des<br />
enfants algériens qui triperont<br />
sur Switchers», explique le réalisateur<br />
algérien, qui a fait ses<br />
classes dans les studios de<br />
cinéma américains. n<br />
L’artiste du jour<br />
PEOPLE<br />
Un rappeur du duo<br />
Kris Kross est décédé<br />
huit semaines en tête<br />
du classement Hot<br />
100, a rappelé le<br />
magazine Billboard.<br />
Leur premier album,<br />
"Totally Krossed Out",<br />
avait aussi engendré<br />
les singles "It's A<br />
Shame", "I Missed The<br />
Bus" et "Warm It Up".<br />
La paire a sorti trois<br />
albums.<br />
Kris Kross s'était<br />
reformé en février<br />
pour un événement<br />
organisé à l'occasion<br />
des vingt ans du label<br />
So So Def. n
20<br />
L’Info<br />
l LA CINÉMATHÈQUE<br />
d’Alger a été, lundi<br />
dernier au soir, le<br />
théâtre d’une projection<br />
en avant- première<br />
du film intitulé «<br />
Cheba Louiza » de la<br />
réalisatrice Françoise<br />
Charpiat. Une foule<br />
nombreuse est venue<br />
suivre les péripéties<br />
d’une histoire qui<br />
remet sur la table la<br />
liberté de disposer de<br />
soi et de vivre en<br />
bonne amitié avec<br />
autrui qui n’est pas<br />
forcément issu de<br />
notre communauté.<br />
A travers les personnages<br />
de Djemila<br />
(Rachida Brakni) et<br />
Emma (Isabelle<br />
Carré), l’auteur<br />
aborde avec doigté<br />
et acuité la possibilité<br />
de s’aimer et de s’entendre<br />
au-delà des<br />
clichés galvaudés<br />
outrageusement. n<br />
L<br />
A CÉLÉBRATION de la Journée internationale<br />
de la danse s’est poursuivie jeudi, à Alger, pour<br />
son 2ème et dernier soir, avec au programme,<br />
l’Algérie, la Tunisie et la Turquie mêlant l’authenticité<br />
à la modernité dans des danses<br />
contemporaines et folkloriques.<br />
Les danseurs du Ballet national ont présenté au<br />
Palais Moufdi Zakaria "Ambivalence et début", deux<br />
chorégraphies essentiellement exécutées en pas de<br />
deux illustrant la dualité avec soi-même et l’appréhension<br />
d’un avenir incertain dans un quotidien<br />
plein de tourments et d’inattendus.<br />
La force du souffle et la violence dans le mouvement<br />
ont suggéré la présence d’un danger imminent<br />
qui guette l’ambition d’avancer et l’espoir de<br />
réussir, poussant à l’affrontement de l’être<br />
avec le néant.<br />
La compagnie tunisienne "Skett" répercutant les<br />
mutations sociales que vit la Tunisie, a exposé les différents<br />
modèles de société qui s’opposent mettant<br />
en valeur les aspirations du peuple à vivre dans la<br />
paix et la liberté. L’expression spontanée et sincère<br />
de la douleur, motivée par la peur de voir disparaître<br />
à jamais l’idéal républicain, a ému le public lors<br />
Originaire de Jijel, "Uncle Fofi" a très vite<br />
tissé la trame du spectacle et s’est<br />
positionné en maître de cérémonie et a<br />
établi une ambiance interactive avec le<br />
public, grâce à de petites imitations de son<br />
idole en matière d’humour algérien Hadj<br />
Abderrahmane dit "L’inspecteur Tahar",<br />
avant de présenter les artistes qui<br />
l’entourent dans ce projet depuis 2009<br />
L’Info Culturelle<br />
M<br />
USIQUE, danse, magie et beaucoup<br />
d’humour étaient au rendez<br />
vous lors de la présentation,<br />
pour la première fois en Algérie,<br />
du spectacle "Couscous comedy<br />
show de Montréal" conçu et produit<br />
par le comédien franco- algérien<br />
Fares Mkidech alias "Uncle Fofi".<br />
Présenté dans le cadre du programme<br />
de la première édition du festival<br />
du rire d’Alger, "Algé’rire" organisé<br />
par "Broshing events", ce spectacle<br />
à rassemblé sur scène cinq humoristes<br />
de différents horizons, un magicien<br />
québécois et un groupe de<br />
musique algérien devant un public<br />
venu nombreux.<br />
Originaire de Jijel, "Uncle Fofi" a très<br />
vite tissé la trame du spectacle et s’est<br />
positionné en maître de cérémonie et<br />
a établi une ambiance interactive<br />
avec le public, grâce à de petites imitations<br />
de son idole en matière d’humour<br />
algérien Hadj Abderrahmane dit<br />
"L’inspecteur Tahar", avant de présenter<br />
les artistes qui l’entourent dans ce<br />
projet depuis 2009.<br />
Le premier comédien à monter sur<br />
scène est le jeune talent algérien,<br />
Zoubir Belhor, découvert dans un<br />
concours à la télévision qui a fait ses<br />
premiers pas dans le monde du standup<br />
avant de laisser place à la<br />
musique, humoristique d’abord avec<br />
Uncle Fofi, puis flamenco avec Nadjim<br />
Bouizzoul, du groupe "Labess" jeune<br />
chanteur et guitariste algérien vivant<br />
au Canada. Pour sa première scène<br />
dans sa ville natale, Nadjim Bouizzoul,<br />
de l’interprétation de l’Hymne national tunisien avec<br />
une voix gémissante, étranglée par les sanglots.<br />
L’évocation, par l’expression corporelle, de la<br />
faune et de la flore, a été le thème proposé par<br />
"Minyatur" de Turquie, réunissant six ballerines et quatre<br />
danseurs dans des couleurs évoquant la diversité<br />
des écosystèmes.<br />
Les turcs ont brillé par la maîtrise technique et<br />
esthétique du spectacle alliant la finesse du geste à<br />
la justesse du mouvement soutenus par la pureté<br />
des mélodies de la musique classique universelle.<br />
Ornement et dorures ont caractérisé les modèles<br />
de haute couture portés par la dizaine de danseurs<br />
de la compagnie "Djoussour Ksantina", représentant<br />
l’est algérien, qui ont proposé un retour aux sources<br />
par la tradition folklorique. La cour royale du Dey et<br />
le harem des mille et une nuits ont constitué le premier<br />
tableau mettant en valeur les codes qui régissaient<br />
la vie d’antan et les rapports à la cour.<br />
Une danse mystique des "Aissaoua" introduisant le<br />
deuxième tableau a ensuite été exécutée dans des<br />
airs portés par une chorale masculine et des rythmes<br />
imposants donnant au spectacle un esprit festif qui a<br />
suscité l’adhésion du public. Suggérant l’ouverture<br />
FARES MKIDECH<br />
Le public algérois découvre<br />
le "Couscous comedy show de Montréal"<br />
JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA DANSE<br />
N°627/1444 du Dimanche 5 Avril <strong>2013</strong><br />
accompagné des musiciens du<br />
groupe "Dey", a repris des classiques<br />
du défunt Kamel Messaoudi sur une<br />
mélodie flamenco. Le public algérois<br />
qui connaît le chanteur grâce à son<br />
album ou à son succès sur Internet<br />
était ravis de le voir revenir en Algérie<br />
et a réclamé du chanteur un concert<br />
à Alger. Dans le "Couscous comedy<br />
show de Montréal" il y avait aussi de la<br />
magie au programme avec un<br />
numéro de l’illusionniste québécois<br />
"Sébastien Louis XVI", qui a séduit par<br />
ses tours mais aussi par la musique,<br />
l’énergie et la mise en scène de son<br />
tour de scène.<br />
D’autres jeunes comédiens sont aussi<br />
venus égayer le spectacle d’"Uncle<br />
Fofi" avec une bonne dose de dérision<br />
comme l’Algérien Samy Amara ou la<br />
Tunisienne Samia Orosemane dont les<br />
passages sur scène se basaient essentiellement<br />
sur la diversité culturelle des<br />
immigrés en France.<br />
Phil Darwin, humoriste originaire du<br />
Congo qui connaît un grand succès<br />
dans les pays francophones avec son<br />
spectacle "Made in Africa", a lui aussi<br />
marqué son passage sur la scène<br />
offerte par "Uncle Fofi" avec un spectacle<br />
qui met en avant sa propre<br />
vision sur l’Algérie qu’il "porte dans son<br />
coeur depuis qu’il y était étudiant", un<br />
passage qui a séduit le public.<br />
Le festival du rire d’Alger "Algé’rire"<br />
se poursuivra jusqu’au 3 mai avec un<br />
nouveau spectacle exclusif de<br />
Abdelkader Secteur ainsi qu’un spectacle<br />
de danse et de magie. n<br />
L’Algérie, la Tunisie et la Turquie en clôture<br />
vers la modernité dans la forme et l’authenticité<br />
dans le contenu, les chorégraphies présentées n’ont<br />
pas manqué de rappeler la nécessité de préserver<br />
le patrimoine qui renforce la souveraineté des peuples.<br />
L’ensemble des coopératives et compagnies<br />
conviées à cet évènement convergent dans leurs<br />
objectifs s’articulant autour de l’épanouissement de<br />
l’art chorégraphique, la nécessité de promouvoir le<br />
patrimoine matériel et immatériel et la création de<br />
passerelles d’échanges entre les peuples. n
Un exil de<br />
plus de<br />
trente ans<br />
commence.<br />
Elle ne<br />
cessera de<br />
prononcer<br />
des discours<br />
anti-apartheid<br />
et<br />
d’appeler<br />
au boycott<br />
de l’Afrique<br />
du Sud<br />
devant les<br />
Nations<br />
Unies.<br />
Elle chante<br />
en zoulou,<br />
en zhoxa,<br />
en tswana.<br />
Ses<br />
mélodies<br />
chantent la<br />
tolérance,<br />
la paix<br />
et le devoir<br />
de mémoire.<br />
Elle vit<br />
partout,<br />
libre<br />
et traquée,<br />
aux Etats-<br />
Unis,<br />
en Guinée,<br />
en Europe.<br />
Elle est<br />
devenue<br />
le symbole<br />
de la lutte<br />
anti-apartheid,<br />
avant même<br />
Nelson<br />
Mandela<br />
ADMIRÉE ET RESPECTÉE SUR LES CINQ CONTINENTS, A VU SON DESTIN<br />
DE CHANTEUSE SE CONFONDRE AVEC L’HISTOIRE CRUELLE DE SON PAYS<br />
Par Nadéra Bouazza<br />
M<br />
IRIAM MAKEBA est probablement la<br />
femme et la chanteuse africaine la<br />
plus célèbre de la planète. Elle est<br />
retournée vivre, il y a cinq ans, à<br />
Pretoria, à quelques pas de là où elle<br />
vécut enfant. Il y a quelques mois,<br />
elle était venue rendre visite à son<br />
public parisien, pour un concert chic<br />
à l’Olympia, histoire de montrer qu’elle est<br />
encore debout, à soixante-huit ans. Une<br />
légende vivante qui trimbale tout à la fois<br />
une incroyable juvénilité et la lassitude de<br />
ses ravages intérieurs.<br />
Née en 1932 dans la capitale sud-africaine,<br />
Zenzi de son vrai prénom, diminutif<br />
d’Uzenzile qui signifie, " Tu ne dois t’en prendre<br />
qu’à toi-même ", commence son destin<br />
tristement exemplaire en prison : elle n’a<br />
que quelques jours lorsque sa mère est<br />
inculpée durant six mois pour avoir fabriqué<br />
de la bière afin de subvenir aux besoins de<br />
sa famille. Son père meurt lorsqu’elle a cinq<br />
ans. En 1947, les nationalistes afrikaners<br />
Une Oeuvre, Un Destin 21<br />
Miriam Makeba : Mama Africa,<br />
souveraine et toujours rebelle<br />
Celle qui a toujours défendu bec et ongles son statut de chanteuse<br />
plutôt que celui de femme politique continue son combat sous<br />
une forme nouvelle<br />
N°627/1444 du Dimanche 5 <strong>Mai</strong> <strong>2013</strong><br />
gagnent les élections et plongent le peuple<br />
noir dans l’arbitraire et la violence que<br />
peut receler un régime dictatorial et raciste<br />
tel que l’apartheid.<br />
À 20 ans, Zenzi Makeba, bonne d’enfants<br />
puis laveuse de taxis, vit seule avec sa<br />
petite fille Bongi et sa mère. C’est là qu’elle<br />
commence à chanter, presque par<br />
hasard, avec les Cuban Brothers, puis les<br />
Manhattan Brothers, en 1952, qui lui donnent<br />
son nom de scène, Miriam. Si elle est<br />
déjà une vedette, elle se sert de son nouveau<br />
gagne-pain pour dénoncer<br />
le régime.<br />
Lorsqu’à 27 ans, elle quitte en toute légalité<br />
l’Afrique pour les besoins de sa carrière,<br />
elle ne sait pas qu’elle sera de fait bannie<br />
de son pays. Elle arrive aux Etats-Unis, parrainée<br />
par Harry Belafonte qui lui donne sa<br />
chance un soir de 1959. En quelques<br />
semaines, Miriam Makeba devient une star.<br />
Elle côtoie Marlon Brando et Duke Ellington,<br />
chante au Madison Square avec Marilyn<br />
Monroe pour l’anniversaire du président<br />
Kennedy. " J’étais très honorée, mais le lendemain,<br />
j’épluchais mes légumes dans ma<br />
cuisine " confie-t-elle au journal français<br />
Libération. En 1960, sa mère meurt. Miriam<br />
Makeba apprend sans aucune explication<br />
qu’elle est interdite de séjour et ne peut<br />
donc assister aux obsèques de sa mère.<br />
Un exil de plus de trente ans commence.<br />
Elle ne cessera de prononcer des discours<br />
anti-apartheid et d’appeler au boycott de<br />
l’Afrique du Sud devant les Nations Unies.<br />
Elle chante en zoulou, en zhoxa, en tswana.<br />
Ses mélodies chantent la tolérance, la paix<br />
et le devoir de mémoire. Elle vit partout,<br />
libre et traquée, aux Etats-Unis, en Guinée,<br />
en Europe. Elle est devenue le symbole de<br />
la lutte anti-apartheid, avant même Nelson<br />
Mandela. Dans ses chansons, pas l’ombre<br />
d’une amertume, aucune pointe de<br />
cynisme, mais une dignité à toute épreuve.<br />
Aujourd’hui, Miriam Makeba reste sidérée<br />
de voir certaines régions d’Afrique s’entretuer,<br />
elle qui rêve depuis toujours d’une<br />
grande Afrique unie. Pour son pays, elle<br />
exhorte ses frères noirs au pardon. " Il faut<br />
nous laisser grandir. L’Afrique du Sud n’a<br />
que sept ans d’existence. Les Noirs et les<br />
Blancs doivent apprendre à se connaître, à<br />
vivre ensemble. "<br />
Celle qui a toujours défendu bec et<br />
ongles son statut de chanteuse plutôt que<br />
celui de femme politique continue son<br />
combat sous une forme nouvelle. Elle s’occupe<br />
de l’insertion des jeunes filles des<br />
townships en difficulté, en favorisant l’ouverture<br />
de maisons d’accueil. n<br />
l N.B
22<br />
Le commissaire du festival, Zouhir Bouzid<br />
a déclaré à l’APS que la onzième édition<br />
est "celle de la maturité", précisant que<br />
cet événement culturel "évolue d’une<br />
édition à une autre avec une programmation<br />
en constante évolution, un niveau de<br />
technicité plus performant et une organisation<br />
bien maitrisée<br />
L<br />
A ONZIÈME ÉDITION du festival culturel international<br />
Dimajazz a été clôturée vendredi soir, en<br />
beauté, à la salle de spectacle du théâtre<br />
régional de Constantine ave une soirée inoubliable<br />
de blues, de musique et d’art animée<br />
par le bluesman américain Lucky Peterson et son<br />
épouse Tamara.<br />
En scène dés 21 heures, le surnommé légende<br />
vivante du blues, au clavier, accompagné de<br />
Shawn Kellerman à la guitare, Raul Valdes à la batterie<br />
et Timothy Waites à la basse entamé avec<br />
"Trouble" de Ray Lamontagne, dans un timbre de<br />
voix chaleureux dégageant une énergie et tenant<br />
en haleine un public qui savoure ses paroles et boit<br />
ses notes.<br />
Jonglant comme personne entre les instruments<br />
musicaux, Lucky Peterson passe à la guitare et<br />
déplace les frontières musicales en donnant à sa<br />
musique des airs de funk, de jazz et des slows blues<br />
dont il a le secret, s’approprie la scène dans ses<br />
moindres recoins et emporte un auditoire ébahit au<br />
septième ciel.<br />
Cherchant une parfaite communion, Lucky descend<br />
parmi le public et laisse libre court à sa guitare,<br />
et gratifie l’assistance avec un cocktail des morceaux<br />
instrumentaux agrémentés, de passages solos<br />
de basse et de guitare. Sa "moitié" Tamara Peterson<br />
fait, par la suite son entrée sur scène, et le couple<br />
offre une "scène de ménage" des plus captivante,<br />
dégageant une alchimie artistique magique avec "<br />
I wish I knew how it would feel to be free" de Nina<br />
Simone, "I Got a woman" de Ray Charles et Renald<br />
Richard, "Talking bout love" de leur album "Darling for<br />
ever" et "Superstition" de Stevie Wonder. Aux rappels,<br />
U<br />
N VIBRANT HOMMAGE a été rendu à Méziane<br />
Nourdine, dit cheikh Nourdine, hier et avanthier,<br />
par la direction de la <strong>Mai</strong>son de la culture<br />
Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou. Deux journées<br />
pour évoquer le parcours atypique de<br />
l’artiste qui fut le fondateur de la radio kabyle<br />
(aujourd’hui chaîne II).<br />
Né en 1918 au village Aguemoun, dans la commune<br />
de Larbaâ Nath Irathen, il commença sa carrière<br />
artistique en 1936, après qu’il eut quitté son village<br />
natal pour s’installer à Alger. Et ce fut le début<br />
de son aventure artistique, à la fois en tant que<br />
chanteur satirique, homme de théâtre et de radio.<br />
Il a à son actif de nombreuses émissions. Il est<br />
décédé au mois d’août 1999.<br />
Les enfants de l’artiste et plusieurs membres de sa<br />
famille étaient présents à ces deux journées hommage,<br />
ainsi que de nombreux artistes, dont Kamel<br />
Hammadi, Rabah Oufarhath, Takfarinas Oufarhath,<br />
Amirouche Abella, Brahim Targui, Malek Kezoui,<br />
Mohamed Ameziane Ouazib et beaucoup<br />
d’autres.<br />
Après la remise de cadeaux et de diplômes<br />
d’honneur à la famille de l’artiste, par le premier responsable<br />
du secteur de la culture M Ould Ali, les<br />
artistes se sont succédé sur scène. Le fils de l’artiste,<br />
L’Info Culturelle<br />
Lucky Peterson offre à son public un cocktail de morceaux<br />
musicaux, étalant toutes ses prouesses artistiques.<br />
Aux alentours de minuit, l’artiste quitte la<br />
scène après trois heures de spectacle, sous des tonnerres<br />
d’applaudissements.<br />
En coulisses, Lucky Peterson a déclaré qu’il a<br />
trouvé, pour sa première virée en Afrique du nord, le<br />
public superbe, soutenant que la musique est un<br />
"message d’amour, de partage et de paix" entre les<br />
peuples. La onzième édition du festival culturel international,<br />
placée sous le signe "pour la paix, pour la<br />
liberté" et classée par l’UNESCO, parmi les événe-<br />
MAISON DE LA CULTURE MOULOUD MAMMERI<br />
Vibrant hommage à Cheikh Nouredine<br />
Youcef Nourdine, ému aux larmes, nous a déclaré :<br />
« c’est pour moi un grand plaisir d’être ici dans ce<br />
lieux de culture, pour rendre hommage à un<br />
homme de culture ». Il nous confiera que son père a<br />
laissé plus de 600 textes et poèmes qu’il a écrits en<br />
une année et ajoutera : « mon père a été décoré<br />
par le ministre de la Culture français pour service<br />
rendu à l’art ». n<br />
FESTIVAL DIMAJAZZ <strong>2013</strong><br />
Soirée de clôture inoubliable<br />
avec Lucky et Tamara Peterson<br />
N°627/1444 du Dimanche 5 <strong>Mai</strong> <strong>2013</strong><br />
ments culturels les plus importants dans le monde,<br />
s’achève après neufs belles soirées de programme<br />
riche et diversifié et le passage d’une constellation<br />
d’artistes qui se sont déployés à étaler les écoles et<br />
influences du jazz.<br />
Le commissaire du festival, Zouhir Bouzid a déclaré<br />
à l’APS que la onzième édition est "celle de la maturité",<br />
précisant que cet événement culturel "évolue<br />
d’une édition à une autre avec une programmation<br />
en constante évolution, un niveau de technicité plus<br />
performant et une organisation bien maitrisée. n<br />
l A.R<br />
L’Info<br />
l CRÉATIVITÉ, élégance et rêve sont au rendezvous<br />
de ce temps fort Les Journées de la mode<br />
de l’Institut français d’Algérie.<br />
Initié il y a trois ans par l’Institut français de<br />
Constantine, ce rendez-vous avec la mode<br />
algéro-française continue de gravir les marches<br />
du podium et s’invite partout en Algérie par le<br />
biais de l’IFA. Cette année encore, Les journées<br />
de la mode réuniront, le temps de quelques<br />
jours, des créateurs algériens et français : croisement<br />
de regards, conjugaison de talents ou<br />
découverte de savoir-faire. A Constantine, c’est<br />
sous la direction artistique de Seon Bo Yun,<br />
créateur coréo-français de Paris (<strong>Mai</strong>son Baron<br />
Y), que seront présentées au public les créations<br />
donnant lieu à des défilés assortis d’expositions,<br />
d’animations, d’ateliers thématiques et<br />
d’illustrations cinématographiques. Rendez-vous<br />
le mardi 7 mai à l’Institut français de<br />
Constantine, le jeudi 9 mai au Novotel<br />
Constantine, le vendredi 10 mai à l’hôtel Sabri<br />
Annaba, le samedi 11 mai à l’hôtel Le Meridien<br />
d’Oran, le mardi 13 mai à l’hôtel Renaissance<br />
de Tlemcen et enfin le vendredi 17 mai à l’hôtel<br />
El Aurassi d’Alger. n
"Le Musée d’Alger s’inscrit dans un siècle<br />
d’histoire algérienne et, en même temps, il<br />
raconte l’art universel", a-t-elle expliqué,<br />
affirmant que le Musée des Beaux-Arts<br />
d’Alger "gagnerait, au vu de ses oeuvres<br />
saisissantes, à être davantage connu tant<br />
par les touristes étrangers que par les<br />
Algériens eux-mêmes"<br />
L<br />
E PROJET DE PROMOTION du musée des Beaux-<br />
Arts d’Alger par l’Association des Musées<br />
méconnus de la Méditerranée (AMMed) vient<br />
de connaître un début de concrétisation, a-ton<br />
appris auprès de la secrétaire générale<br />
de l’association.<br />
Deux actions sont actuellement en cours pour ce<br />
musée, un bel ouvrage surplombant la baie algéroise<br />
et réputé pour son fonds inestimable. Il s’agit de<br />
la construction du grand site internet interactif et la<br />
réalisation du documentaire en partenariat avec la<br />
chaîne ARTE.<br />
"Concernant la plateforme Internet, une première<br />
équipe de l’AMMed s’est rendue sur place il y a une<br />
dizaine de jours pour visiter le musée et identifier,<br />
avec l’aide de sa directrice Mme Dalila Mohamed-<br />
Orfali, les peintures et oeuvres d’art qui seront numérisées<br />
sur le grand site Internet qui est en préparation",<br />
a indiqué à l’APS la secrétaire générale de<br />
l’AMMed, Sonia Mabrouk.<br />
Selon elle, ce site permettra aux internautes du<br />
monde entier de découvrir les magnifiques pièces<br />
contenues dans ce musée. Tout en affirmant que la<br />
finalisation interviendra en juin prochain, la co-fondatrice<br />
de l’AMMed a rappelé que l’objectif à travers<br />
une telle action est de mettre en valeur des lieux<br />
d’histoire peu connus qui symbolisent le dialogue<br />
entre les deux rives de la Méditerranée.<br />
"Le Musée d’Alger s’inscrit dans un siècle d’histoire<br />
algérienne et, en même temps, il raconte l’art universel",<br />
a-t-elle expliqué, affirmant que le Musée des<br />
Beaux-Arts d’Alger "gagnerait, au vu de ses oeuvres<br />
saisissantes, à être davantage connu tant par les<br />
touristes étrangers que par les Algériens eux-mêmes".<br />
Concernant la seconde action, à savoir le tournage<br />
U<br />
N NOUVEL OUVRAGE sur "La Radio de l’Algérie<br />
libre et combattante", de l’homme de culture<br />
et ancien ministre de la Communication,<br />
Lamine Bechichi, sera prochainement sur les<br />
étals. Consacré à son expérience de journaliste<br />
de radio durant la guerre de libération nationale, cet<br />
ouvrage, préfacé par Zoheir Ihaddaden, professeur<br />
à l’Ecole nationale supérieure de journalisme, relate,<br />
a expliqué à l’APS, M. Bechichi, "le génie dont ont fait<br />
montre les hommes de la Révolution nationale dans<br />
le domaine médiatique".<br />
Cette radio a commencé à émettre en décembre<br />
1956 pour s’arrêter en septembre 1957, elle a donc<br />
duré 9 mois, a ajouté l’auteur de ce témoignage,<br />
soulignant que ce fut "une expérience extraordinaire"<br />
car cette radio fonctionnait "dans des conditions<br />
extrêmement difficiles, dans la clandestinité,<br />
dans la région du Rif marocain, non loin de la frontière<br />
algérienne". La radio émettait en "nomade",<br />
constamment en déplacement pour ne pas être<br />
localisée par l’ennemi. Elle a failli être bombardée<br />
car la parole de la Révolution "dérangeait l’ennemi<br />
au plus haut point", a encore souligné M. Bechichi. Il<br />
fallait que la Révolution contrecarre les puissants<br />
moyens de propagande du colonisateur qui a fait<br />
MUSÉE DES BEAUX-ARTS D’ALGER<br />
Une reconnaissance méditerranéenne<br />
du documentaire sur le musée algérois, elle a<br />
annoncé que, sur les conseils de Mme Orfali, il aura<br />
lieu au début du mois d’août afin de bénéficier de<br />
la plus belle lumière possible pour tourner les images<br />
en interne et en externe.<br />
Pour présenter les actions de l’Association muséale<br />
méditerranéenne en faveur du musée des Beaux-<br />
Arts d’Alger, Mme Mabrouk et le président de<br />
l’AMMed, Marc de Lacharrière, compte se rendre<br />
sur place au début de l’automne prochain.<br />
Considéré comme l’un des plus beaux balcons sur la<br />
Méditerranée, le Musée national des beaux-arts<br />
d’Alger est réputé pour son fonds inestimable.<br />
Outre les toiles de fondateurs de la peinture algérienne<br />
contemporaine comme Mohammed<br />
Khadda et Baya, il regorge d’oeuvres d’artistes français<br />
de renom, à l’instar de Delacroix, Fromentin,<br />
Degas, Renoir et autres. Le Musée a été érigé à partir<br />
de 1927 sur la colline boisé du quartier d’El<br />
"LA RADIO DE L’ALGÉRIE LIBRE ET COMBATTANTE"<br />
Nouvel ouvrage de Lamine Bechichi<br />
prochainement sur les étals<br />
L’Info Culturelle 23<br />
sien le crédo de Goebbels, le ministre de la propagande<br />
d’Hitler : "un mensonge répété mille fois<br />
devient une vérité", a ajouté l’ancien ministre, rappelant<br />
qu’à cette époque, la majorité du peuple algérien<br />
était analphabète, d’où le caractère précieux<br />
de la radio pour mobiliser la population et la protéger<br />
de la propagande ennemie.<br />
M. Bechichi qui a également indiqué que la radio<br />
émettait à partir d’un véhicule fourgon dissimulé, a<br />
affirmé que les journalistes et les techniciens vivaient<br />
dans des conditions très dures jusqu’à ce que des<br />
pays frères accueillent "Saout El Djazair" (La voix de<br />
l’Algérie). Il a évoqué avec une grande émotion, les<br />
pionniers de la radio de l’Algérie combattante qui<br />
émettait également des messages en morse destinés<br />
aux premiers groupes armés de l’Armée de libération<br />
nationale (ALN). Parmi les journalistes de cette radio,<br />
M. Bechichi a cité, entre autres, Redha Bencheikh El<br />
Hocine qui signait ses commentaires du nom de<br />
Okba, un magistrat algérien qui travaillait dans les tribunaux<br />
marocains qui intervenait sous le pseudonyme<br />
de Yougourta, Abdelmadjid Meziane qui<br />
émettait en français sous le nom de Salah-Eddine el<br />
Ayoubi, Madani Haouès, Belaïd Abdeslam ou encore<br />
Rachid Nedjar. n<br />
N°627/1444 du Dimanche 5 <strong>Mai</strong> <strong>2013</strong><br />
Hamma au coeur d’une végétation généreuse face<br />
au verdoyant Jardin d’Essai. Sa collection est considérée<br />
comme la plus importante pour l’art en<br />
Algérie et sur le continent africain. Outre sa grande<br />
collection de peintures, le musée renferme des gravures<br />
et estampes anciennes ainsi qu’un bel ensemble<br />
de sculptures, de mobilier ancien et d’art décoratif.<br />
Sa promotion par l’AMMed intervient après<br />
celles ayant concerné la maison du baron<br />
d’Erlanger, à Sidi Bou Saïd, en Tunisie (autrement<br />
appelée le palais Ennejma Ezzahra), et le Musée<br />
archéologique de Thessalonique en Grèce.<br />
Soutenue par une dizaine de mécènes versés dans<br />
la chose muséale, l’AMMed s’assigne comme principaux<br />
objectifs la mise en valeur des "musées méconnus"<br />
de la Méditerranée afin de parvenir au dialogue<br />
des cultures et au rapprochement des civilisations<br />
des pays de la région. n<br />
l A.P.S<br />
L’Info<br />
l L’ARCHITECTE-PAYSAGISTE Farid Hirèche<br />
présentera au festival international des jardins,<br />
qui se déroule du 24 avril au 30 octobre prochain<br />
à Chaumont-sur-Loire (France), un "jardin<br />
arabo-andalou", a-t-on appris mercredi<br />
auprès de l’intéressé. Sur la liste des participants<br />
à cette manifestation figurent le jeune<br />
Farid Hirèche, originaire de Jijel, et son compatriote<br />
Laribi Ghanem, natif d’Alger, qui présenteront<br />
aux visiteurs un modèle de jardin<br />
combinant à la fois le style arabe et andalou.<br />
Dans un entretien à l’APS, le jeune architecte<br />
a expliqué que son projet répond aux critères<br />
de ce type de jardins reconnus dans "l’Histoire<br />
de l’art des jardins", à savoir "le raffinement, le<br />
jeu de lumière, le jeu des volumes, des couleurs,<br />
le murmure de l’eau, les parfums et les<br />
saveurs". Il s’agit, selon son concepteur, d’une<br />
"réinterprétation contemporaine des jardins<br />
arabo-andalous inspirés de la mystique soufie".<br />
Il a également indiqué que ce jardin est<br />
une "invitation à se défaire des sens, à s’extirper<br />
de l’apparence externe et à s’ouvrir au<br />
monde intérieur", en somme une invitation,<br />
selon lui, à "redécouvrir sa source pour partager<br />
quelques fragments de plénitude". n
CRISE EN LIBYE<br />
Échauffourées entre<br />
manifestants rivaux<br />
Des échauffourées ont éclaté vendredi<br />
dans le centre de Tripoli entre des manifestants<br />
hostiles aux milices armées et des<br />
partisans d'une loi sur l'exclusion politique<br />
des collaborateurs de l'ancien régime, a<br />
constaté un journaliste de l'AFP.<br />
Q<br />
UELQUES CENTAINES de Libyens s'étaient regroupés<br />
dans l'après-midi sur la place d'Algérie pour<br />
dénoncer le siège imposé depuis plusieurs jours<br />
aux ministères de la Justice et des Affaires étrangères,<br />
par des milices armées qui exigent l'exclusion<br />
des ex-collaborateurs du régime déchu<br />
de Mouammar Kadhafi. "Finie l'ère des milices",<br />
"l'agression des ministères est une agression<br />
contre le peuple libyen", "Non aux armes, oui au<br />
dialogue", lit-on sur des pancartes brandies par<br />
les manifestants.<br />
Les protestataires se sont rendus par la suite sur la<br />
Place des martyrs où des heurts les ont opposés à<br />
d'autres manifestants qui observaient un sit-in pour<br />
réclamer l'adoption de la loi controversée. Certains en<br />
sont venus aux mains et d'autres manifestants ont<br />
détruit des pancartes.<br />
Il n'y a pas eu de victime. Les manifestants hostiles<br />
aux milices se sont ensuite retirés de la place et se sont<br />
dirigés au siège du gouvernement pour "éviter que la<br />
situation ne dégénère" et pour "exprimer la solidarité<br />
des Tripolitains au gouvernement et autorités légitimes<br />
du pays", selon l'un des organisateurs.<br />
Par ailleurs, à Benghazi, dans l'est libyen, un groupe<br />
d'hommes armés a agressé des militants politiques qui<br />
manifestaient pour appuyer "la légitimité de l'Etat et<br />
pour lever le siège des ministères" à Tripoli, selon la militante<br />
Mabrouka al-Mesmari. "Un groupe armé est<br />
venu et nous a empêché de se rassembler, en nous<br />
menaçant avec des armes", a-t-elle dit.<br />
Des miliciens armés cernent depuis dimanche le<br />
ministère des Affaires étrangères à Tripoli. Ils tentent<br />
ainsi de faire pression sur les autorités pour l'adoption<br />
d'une loi sur l'exclusion politique de collaborateurs de<br />
l'ancien régime. Des miliciens bloquent aussi depuis<br />
mardi le siège du ministère de la Justice. n<br />
MUSÉE DES BEAUX-ARTS D’ALGER<br />
Une reconnaissance méditerranéenne<br />
Quotidien national d’information<br />
N°627/1444 du Dimanche 5 <strong>Mai</strong> <strong>2013</strong> - Diffusion nationale - ISSN 111 0220 - Prix: 10 DA -<br />
Edition “Le Chroniqueur” - www.algerie-confluences.com<br />
Sur la Corniche, le magot a bonne fortune<br />
Sur la Corniche de la Kabylie Orientale, c’est-à-dire jijélienne, le singe magot est heureux parmi<br />
les hommes. Il a même bonne fortune dans cette nature avec laquelle Dieu fut miséricordieux<br />
et la géologie si généreuse. Ici, le sublime côtoie le grandiose et le magot, singe endémique du<br />
Maroc et de l’Algérie, dont on trouve aussi quelques beaux spécimens à Gibraltar, vit en parfaite<br />
symbiose avec les sublimes paysages de cette Corniche à nulle autre pareille dans le pourtour<br />
méditerranéen. Chers lecteurs, quand vous passerez par Ziama Mansouriah, les Aftis ou El<br />
Aouana, regardez bien le magot qui ne vous fuira point. Car il est cool zen et son bonheur paisible.<br />
Cela vous donnera peut-être des idées pour mieux vivre le vôtre si, un jour, il vous tombait<br />
sur la tête !<br />
l Noureddine Khelassi<br />
TUNISIE<br />
l Lire en page 23<br />
Ben Ali condamné à Perpétuité pour la troisième fois<br />
L<br />
E PRÉSIDENT TUNISIEN<br />
déchu Zine El Abidine Ben<br />
Ali a été condamné mardi<br />
par contumace par un tribunal<br />
militaire à Sfax (sudest)<br />
à la prison à vie, sa troisième<br />
peine à perpétuité<br />
depuis sa fuite vers l'Arabie<br />
saoudite à l'issue de la révolution<br />
de janvier 2011.<br />
M. Ben Ali était jugé pour la<br />
mort d'un manifestant et les<br />
blessures de deux autres lors<br />
de la répression de manifestations<br />
dans la région de Sfax durant la révolte populaire, a rapporté l'agence officielle TAP.<br />
Son ministre de l'Intérieur, Rafik Belhaj Kacem, a pour sa part a été condamné à 10 ans de prison<br />
tandis que l'ancien chef de la garde présidentielle, Ali Seriati, a bénéficié d'un non-lieu.<br />
Zine El Abidine Ben Ali avait déjà été condamné à deux reprises à la prison à perpétuité par<br />
contumace en juin et juillet 2012 pour les répressions de manifestations dans l'ouest du pays<br />
ainsi que dans la région de Tunis. Il a par ailleurs écopé de longues peines de détention notamment<br />
pour corruption, abus de pouvoir et détention de stupéfiants. n