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05 Mai 2013 - Algerie Confluences

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Lettre ouverte à Bruno Racine,<br />

Président de la Bibliothèque nationale de France<br />

l Lire en page 2<br />

Algérie<br />

<strong>Confluences</strong><br />

Quotidien national d’information<br />

N°627/1444 du Dimanche 5 <strong>Mai</strong> <strong>2013</strong> - Diffusion nationale - ISSN 111 0220 - Prix: 10 DA - Editions “Le Chroniqueur” - www.algerie-confluences.com<br />

GLOIRE AFRICAINE HIER, INDIGNITÉ AUJOURD’HUI<br />

Le MCA de Maarif,<br />

le Mouloudia de Drif<br />

l Lire de la page 3 à 7 et 12


Lettre ouverte à Bruno Racine,<br />

Président de la Bibliothèque nationale de France<br />

Par Nidam Abdi<br />

C<br />

her Bruno Racine,<br />

Je viens d'apprendre par les journaux algériens,<br />

votre présence, récemment à Alger, lors du colloque<br />

consacré à la numérisation du patrimoine maghrébin.<br />

Sachez, Monsieur Racine, qu'enfant, j'aimais beaucoup<br />

fréquenter les salles de la bibliothèque nationale<br />

d'Algérie, desquelles, disposées en surplomb d'un stade de<br />

handball, mes copains du quartier préféraient regarder les<br />

joutes sportives. C'est peut-être de cette période, qu'arrivant<br />

à Paris je me suis attaché à la Phonothèque nationale,<br />

à l'époque dans le deuxième arrondissement, juste en<br />

face des anciens et majestueux locaux de la BnF. J'y allais<br />

surtout pour écouter des enregistrements rares du patrimoine<br />

musical maghrébin.<br />

<strong>Mai</strong>s, il a fallu que je me fasse, tirer les oreilles par leconservateur<br />

François Lesure, notre éminent chartiste-musicologue<br />

et spécialiste de Claude Debussy, pour comprendre<br />

la valeur d'un patrimoine immatériel et le sens des sciences<br />

de la musicologie. François Lesure m'avait appris qu'il ne<br />

suffisait pas de venir écouter des enregistrements dans les<br />

cabines en acajou de la Phonothèque pour développer<br />

un goût pour les œuvres musicales. <strong>Mai</strong>s, qu'il fallait consulter<br />

les archives papier pour comprendre leurs origines et<br />

influences. C'est ainsi, qu'en feuilletant une revue, j'ai appris<br />

que le maître des maîtres de la musique chaoui, Aïssa<br />

Djarmouni, avait donné un concert en 1917 à l'Olympia au<br />

profil des tirailleurs algériens.<br />

De cette époque des années 80, je dois à François Lesure,<br />

à Marie-France Callas, la directrice de la Phonothèque<br />

nationale, Bernard Moussali et Christian Poche, les<br />

Levantins protecteurs de notre patrimoine musical arabe,<br />

un attachement à la BnF et surtout une nette distinction<br />

entre l'activisme socio-politique autour de nos chères<br />

musiques et la noble activité du collectage des patrimoines<br />

musicaux. J'ai, par exemple, un jour, à la<br />

Phonothèque, eu l'immense privilège de présenter François<br />

Lesure au grand expert et promoteur des musiques algériennes,<br />

El Boudali Safir. Ce dernier passait, par hasard, à la<br />

Phonothèque pour vérifier une information au sujet d'un<br />

enregistrement du grand maître de la musique andalouse<br />

algéroise, Edmond Yafil.<br />

Un moment inoubliable de voir deux mélomanes se jauger<br />

malicieusement et échanger avec une intelligence<br />

vive. François Lesure nous a quittés en 2001, la même<br />

année que mon ami, l'ethnomusicologue indien, Deben<br />

Bhattacharya. Par fidélité à ceque la Phonothèque m'a<br />

apporté, je l'ai aidé à obtenir le fonds des archives de<br />

Deben, et ce devait être encore un moment privilégié<br />

pour moi d'animer, en 2006, un débat à sa mémoire dans<br />

votre auditorium. <strong>Mai</strong>s voilà, cher Bruno Racine, à la suite<br />

"Le journalisme est un trait essentiel<br />

dans la cité moderne et, pour<br />

l'exercer, il faut, par delà une<br />

formation intellectuelle respectable,<br />

une connaissance aiguë de la<br />

responsabilité et du devoir"<br />

Abdelkader SAFIR<br />

Directeur Honoraire<br />

Abdelkader<br />

DRIF<br />

Directeur de Publication<br />

Abdelkrim<br />

LAKHDAR-EZZINE<br />

Et Ainsi De Suite...<br />

Nidam Abdi, ancien journaliste au Point et célèbre critique musical de Libération, aujourd’hui<br />

consultant et spécialiste de la question de la convergence énergie/numérique, écrit au… président<br />

de la BnF, la Bibliothèque nationale de France. Le sujet est très sérieux : il est notamment<br />

question de la phonothèque de la BnF et la numérisation des fonds de la bibliothèque nationale<br />

algérienne. Dans cette lettre ouverte de notre estimé et distingué confrère algérois, la question<br />

de savoir si la BnF est le meilleur partenaire pour mener à bien cette mission est posée<br />

de votre nomination au<br />

printemps 2007, suivie juste<br />

après par l'élection du<br />

Président Sarkozy, j'ai commencé<br />

à sentir comme une<br />

crispation à la BnF. On m'a<br />

appris que vous aviez pour<br />

mission de transformer la<br />

BnF en une institution rentable.<br />

C'est vers cette<br />

période que je me suis rapproché<br />

de votre Direction<br />

des réseaux et de la numérisation<br />

pour présenter un<br />

portail de recherche des oeuvres.<br />

Quelle a été ma surprise de constater, que le temps des<br />

relations apaisées entre un expert humain et une institution<br />

du savoir accueillante était révolu, pour laisser place à une<br />

entreprise aux objectifs financiers définis et faisant fi de<br />

toute volonté d'expertise ou de recherche. L'aventure du<br />

portail de recherche eguides.fra été tellement risible par<br />

l'obsession de vos collaborateurs à monétiser coûte que<br />

coûte les métadonnées de la bibliothèque, projet qui a été<br />

un échec total. Encore plus douloureux pour moi en regard<br />

du respect que je dois à François Lesure, les enregistrements<br />

numérisés puis affichés sur la plateforme Gallica.fr,<br />

ne sont même pas présentés avec des informations dignes<br />

d'une institution comme la vôtre. Pensez-vous qu'un<br />

François Lesure accepterait de mettre en exergue tel ou tel<br />

enregistrement sans la moindre présentation. Pensez-vous<br />

que lesAlgériens vous confierons la numérisation des fonds<br />

de la Bibliothèque nationale algérienne, lorsque votre service<br />

éditeur sur le web des contenus, ne fournit pas la<br />

moindre information concernant la chanteuse Fattouma El<br />

Blidia, ni sa région d'origine ni sa date de naissance et de<br />

décès, et surtout ni le genre de son interprétation.<br />

Cher Bruno Racine, sachez que mon aventure numérique<br />

avec votre direction des réseaux m'a mis dans bien des difficultés<br />

financières ; je n'aurais jamais pensé que cela m'arriverait<br />

avec une institution qui a marqué ma vie de mélomane,<br />

et que j'aime tant. J'ai le sentiment que cette<br />

obsession de la rentabilité, conduit à se fourvoyer, comme<br />

l'explique un site web culturel à chaque fois qu'il consacre<br />

un article à la BnF : "Une numérisation sans conscience<br />

n'est que ruine de l'âme?" Les Algériens ont le droit de<br />

connaître votre politique de numérisation, déjà ils peuvent<br />

consulter sur le portail Gallica.BnF, une grande partie de<br />

leur patrimoine de l'époque coloniale, à l'exemple de ce<br />

compte-rendu de 1867 et 1868, du Conseil Municipal de la<br />

ville de Sétif n<br />

l N.A<br />

Edition “Le Chroniqueur”<br />

Conçu, Réalisé et Edité<br />

Par Eurl Leed’Com<br />

R.C N°0973137.B.06<br />

CCB : 0300300796-75<br />

BNA - Agence Ain Benian<br />

N°627/1444 du Dimanche 5 <strong>Mai</strong> <strong>2013</strong><br />

Administration - Rédaction<br />

2, rue de la liberté<br />

- El-Biar - Alger<br />

Tel/Fax : 021.929.515<br />

ENTRE NOUS SOIT DIT<br />

Les Américains,<br />

"plus antisémites<br />

qu'islamophobes"<br />

Piqué sur le Net<br />

M<br />

ÊME APRÈS les attentats de<br />

Boston, l'antisémitisme est bien<br />

plus répandu aux Etats-Unis que<br />

l'islamophobie, estime Abe<br />

Foxman, le directeur de l'Anti-<br />

Defamation League (ADL, ou<br />

Ligue anti-diffamation). Agé de 73<br />

ans, il est depuis 26 ans à la tête de<br />

cette organisation fondée en 1913.<br />

Il explique que l'ADL n'est pas près<br />

d'être désœuvrée. "Il y a 10 fois plus<br />

d'actes commis à l'encontre des Juifs<br />

que des musulmans", explique Abe<br />

Foxman. "Cela ne signifie pas que les<br />

musulmans ne subissent aucune hostilité,<br />

mais même après les événements<br />

qui ont touché Boston, on ne<br />

voit pas d'attaque contre des mosquées,<br />

on ne voit personne manifester<br />

dans la rue. C'est un phénomène<br />

unique dans ce pays, presque un<br />

miracle. On n'assisterait jamais à une<br />

situation similaire en Europe." Et de<br />

poursuivre : "Lorsque la population a<br />

applaudi l'arrestation des terroristes<br />

à Boston, aucune répercussion négative<br />

ne s'est produite. Il s'est passé la<br />

même chose après le 11 septembre -<br />

nous étions si inquiets à l'époque que<br />

nous avions publié une annonce dans<br />

le New York Times dont le message<br />

était 'On ne lutte pas contre la haine<br />

par la haine'. Pourtant, rien de tout<br />

cela n'a eu lieu, ni à l'époque ni<br />

aujourd'hui. "Le sentiment anti-juif<br />

est bien plus développé que celui<br />

contre les musulmans, car l'antisémitisme<br />

est ancré très profondément<br />

dans l'histoire, les traditions, l'Eglise,<br />

chez les parents comme les amis",<br />

affirme Abe Foxman. "Selon notre<br />

dernier sondage [qui date de 2011],<br />

15 % des Américains sont foncièrement<br />

antisémites. Ce chiffre atteignait<br />

30 à 35 % dans les années<br />

1960, mais encore aujourd'hui, il<br />

concerne 40 millions de personnes.<br />

Et je pense que l'on ne fera pas<br />

mieux : la situation actuelle ne<br />

s'améliorera pas." n<br />

Impression SIA<br />

Publicité<br />

ANEP<br />

N°1 Avenue Pasteur - Alger<br />

Tel : 021 711 664 - 021 737 128<br />

Fax : 021 739 559 - 021 739 919


Avec ces dirigeants<br />

qui<br />

dévoient leurs<br />

clubs et gangrènent<br />

notre<br />

football, les<br />

équipes jouent<br />

sur des terrainsantédiluviens<br />

qui ne<br />

répondent pas<br />

aux normes de<br />

sécurité minimales.<br />

Des<br />

aires de jeu<br />

qui ressemblent<br />

le plus<br />

souvent à des<br />

champs de<br />

patates<br />

remués par<br />

des troupeaux<br />

de sangliers<br />

déchaînés !<br />

Des clubs<br />

gérés dans<br />

une grande<br />

opacité, à<br />

deux ou trois<br />

exceptions<br />

près, qui croulent<br />

sous le<br />

poids de<br />

dettes fiscales<br />

et qui ne sont<br />

pas en règle<br />

avec les<br />

Impôts et la<br />

sécurité<br />

sociale.<br />

Aujourd’hui,<br />

ce football,<br />

que le président<br />

de la<br />

fédération de<br />

football (FAF)<br />

prétend professionnaliser,<br />

est un monde<br />

informel où<br />

des joueurs<br />

médiocres<br />

sont surcotés,<br />

où la surfacturation<br />

est<br />

une règle<br />

Le MCA de Maarif,<br />

le Mouloudia de Drif<br />

L<br />

E MCA D’OMAR GHRIB, un pantin ridicule dans les oripeaux<br />

d’une gouape friquée, est en fait le<br />

Mouloudia Club Algérois de Rachid Maarif. Le MCA<br />

d’aujourd’hui, celui de la médiocrité sportive, de l’indignité,<br />

du déshonneur, de l’argent qui exhale les<br />

miasmes de Oued El Harrach, n’est pas celui<br />

d’Abdelkader Drif. Et pour cause !<br />

Le premier est celui des maquignons, des chevillards,<br />

des beggarine, des intrigants et de parrains de<br />

l’ombre, qui se servent de petites frappes érigées en<br />

marionnettes pathétiques. Le second,pour ceux qui ne le<br />

savent pas encore ou l’ont oublié, c’est le mythique<br />

Mouloudia qui a atteint en 1976 les cimes de la légende<br />

africaine.<br />

Le 18 décembre, au stade du 5 juillet, ce fut un soir de<br />

gloire sportive et d’ivresse footballistique : le MCA des<br />

grands «B», alias Bétrouni, Bencheikh, Bachi, Bachta, Bousri<br />

et Bellemou, humilié à Conakry par le redoutable Haïfa (3 à<br />

0), tel le phénix de la mythologie, renait alors de ses cendres<br />

à Alger et l’emporte finalement par des tirs au but… au<br />

point de faire oublier à un certain Houari Boumediene qu’il<br />

avait commencé à fumer son Monte-Cristo par le mauvais<br />

bout ! Ce Mouloudia-là était à l’image de l’Algérie de<br />

l’époque : conquérant, orgueilleux, ombrageux même, qui<br />

puisait son énergie dans un socle de valeurs où les notions<br />

de patrie, de peuple, de fierté avaient encore un sens.<br />

Ce Mouloudia-là était une école du patriotisme, une<br />

pépinière de talents, une académie de formation et un<br />

pôle de performance. Et, à cette époque, les dirigeants du<br />

football, issus pour la plupart du mouvement de libération<br />

nationale, avaient pour noms Drif Abdelakader, Boussad<br />

Benkaci, Abdennour Bekka, Omar Kezzal, Mohamed<br />

Harraïgue. Et, de leur temps, il n’y avait pas beaucoup d’argent<br />

et ces dirigeants puisaient au fond de leurs poches<br />

pour financer un football certes amateur mais qui faisait<br />

rêver. Le MCA d’aujourd’hui est, lui, à l’image de l’Algérie<br />

d’aujourd’hui : un pays où l’incurie, la gabegie, la perversion<br />

des valeurs et la déliquescence morale affectent profondément<br />

la politique, l’économie, la culture et le sport, et<br />

imprègne, en profondeur, la société.<br />

Ce MCA-là est une école de déformation, un pôle de<br />

contre-performances sportives et de médiocrité managériale.<br />

Et les dirigeants du foot d’aujourd’hui s’appellent<br />

Omar Ghrib, Mourad Lahlou, Rachid Maarif, Mohamed<br />

Raouraoua, Mohand-Chérif Hannachi. A l’ère de ces dirigeants,mi-<br />

guignol, mi-capo mafieux, l’argent coule à flot<br />

de sacs noirs en plastique et dégage des remugles nauséabonds.<br />

Avec ces dirigeants qui dévoient leurs clubs et gan-<br />

L’Edito 3<br />

LA GLOIRE AFRICAINE HIER, L’INDIGNITÉ AUJOURD’HUI<br />

Par Noureddine Khelassi<br />

Le MCA d’aujourd’hui, c’est, tout compte sportif et comptable fait, une<br />

entreprise non citoyenne, offerte, sur un plateau d’argent, à des margoulins<br />

dont le premier représentant, Omar Ghrib, est un forban de la<br />

pire espèce, qui se permet même d’insulter le Premier ministre, de<br />

manière symbolique sur les gradins et, dans les vestiaires, de façon<br />

effective, avec le langage fleuri d’un soudard grossier et obscène !<br />

N°627/1444 du Dimanche 5 <strong>Mai</strong> <strong>2013</strong><br />

grènent notre football, les équipes jouent sur des terrains<br />

antédiluviens qui ne répondent pas aux normes de sécurité<br />

minimales. Des aires de jeu qui ressemblent le plus souvent<br />

à des champs de patates remués par des troupeaux de<br />

sangliers déchaînés ! Des clubs gérés dans une grande<br />

opacité, à deux ou trois exceptions près, qui croulent sous<br />

le poids de dettes fiscales et qui ne sont pas en règle avec<br />

les Impôts et la sécurité sociale. Aujourd’hui, ce football,<br />

que le président de la fédération de football (FAF) prétend<br />

professionnaliser, est un monde informel où des joueurs<br />

médiocres sont surcotés, où la surfacturation est une règle.<br />

Avec également des jeux d’écriture et de faux de comptabilité,<br />

marques distinctives d’une certaine délinquance<br />

fiscale qui fait de ces clubs des entreprises de truands. Et<br />

avec ça, M. Raouraoua, nous parle de DNCG, unedirection<br />

nationale de contrôle de gestion… c’est comme si on<br />

demandait à un agneau d’aller inspecter les comptes<br />

d’une meute de loups affamés !<br />

Le MCA d’aujourd’hui, c’est, tout compte sportif et comptable<br />

fait, une entreprise non citoyenne, offerte, sur un plateau<br />

d’argent, à des margoulins dont le premier représentant,<br />

Omar Ghrib, est un forban de la pire espèce, qui se<br />

permet même d’insulter le Premier ministre, de manière<br />

symbolique sur les gradins et, dans les vestiaires, de façon<br />

effective, avec le langage fleuri d’un soudard grossier et<br />

obscène ! Et, tout compte politique établi, la question, la<br />

seule qui compte finalement, c’est le pouvoir politique qui<br />

laisse s’infiltrer au point de penalty du football national des<br />

intrus, des parvenus et des dirigeants illégitimes, incompétents<br />

et corrompus. <strong>Mai</strong>s soyons réalistes tout de même : ne<br />

nous étonnons guère alors qu’un Ghrib bafoue la morale<br />

publique et insulte la République ! n<br />

l N.K


4<br />

Par Samir Azzoug<br />

L<br />

E CRIME de lèse-majesté<br />

commis par le<br />

Mouloudia d’Alger lors<br />

de la finale de la coupe<br />

d’Algérie, n’est en fait<br />

que l’un des derniers symptômes<br />

d’une gangrène qui<br />

ronge le Doyen depuis plusieurs<br />

années. Le fait que les<br />

dirigeants et les joueurs aient<br />

refusé de se plier au protocole<br />

de remise symbolique<br />

des médailles, au-delàmême<br />

de l’offense adressée aux<br />

hauts responsables civils et<br />

militaires et aux amoureux du<br />

football, dénote de l’état de<br />

déliquescence morale dans<br />

lequel baigne ce club sportif<br />

d’élite. Livré à des sacripants,<br />

le MCA n’est plus le<br />

Mouloudia qui symbolisait à<br />

lui seul, toutes les hautes<br />

valeurs de l’Algérie combattante<br />

et digne. Les plaies du<br />

MCA, celles qui ont permis à<br />

la gangrène de se développer,<br />

s’appellent manipulations,<br />

infiltrations et travestissement.<br />

Le tout distillé sous<br />

formes d’intrigues. Le<br />

Mouloudia d’Alger est un<br />

club fédérateur qui compte<br />

plusieurs centaines de milliers<br />

de supporters à travers tout le<br />

pays. C’est donc une force<br />

Compétitions nationales<br />

l Ligue 1:<br />

Champion : 1972, 1975, 1976, 1978, 1979, 1999, 2010<br />

Vice-Champion : 1963, 1970, 1989.<br />

l Ligue départementale :<br />

Champion : 1940, 1945.<br />

Vice-champion : 1941, 1946, 1947, 1948, 1949, 1950 et 1951.<br />

l Coupe d'Algérie :<br />

Vainqueur : 1971, 1973, 1976, 1983, 2006, 2007.<br />

Finaliste : <strong>2013</strong>.<br />

l Coupe départementale :<br />

Vainqueur : 1948, 1951.<br />

Finaliste : 1952.<br />

Coupe de la Ligue (2) :<br />

Vainqueur : 1998, 1999.<br />

Demi-finaliste (tournoi annulé) : 1992.<br />

l Supercoupe d'Algérie :<br />

Vainqueur : 2006, 2007.<br />

Compétitions internationales<br />

l Ligue des champions d'Afrique :<br />

Le Doyen<br />

Amputez le Mouloudia<br />

de sa gangrène humaine !<br />

Comment le<br />

Mouloudia<br />

d’Alger peut-t-il<br />

inclure dans<br />

son staff dirigeant<br />

des<br />

intrus, indignes<br />

même de porter<br />

les fanions aux<br />

couleurs du<br />

nationalisme<br />

algérien ?<br />

L’ACTE DU 1 ER MAI EST LE SYMPTÔME<br />

D’UN ÉNORME GÂCHIS<br />

qui fait peur et qu’il faut<br />

absolument maîtriser, outre<br />

qu’il est quelque peu garant<br />

de la paix sociale à Alger. Et<br />

là est le jeu favori des «intrigants<br />

nationaux». La<br />

machine de dévoiement du<br />

symbole MCA s’est alors mise<br />

en branle. Sinon comment<br />

expliquer que le doyen des<br />

clubs algériens, au palmarès<br />

impressionnant et à la riche<br />

histoire, ait rencontré autant<br />

de difficultés pour trouver des<br />

bailleurs de fonds facilitant<br />

son passage de l’amateurisme<br />

au professionnalisme<br />

imposé par la FAF ?<br />

Comment le Mouloudia<br />

d’Alger peut-t-il inclure dans<br />

son staff dirigeant des intrus,<br />

indignes même de porter les<br />

fanions aux couleurs du<br />

nationalisme algérien ?<br />

Les Raouraoua, Maârif et<br />

leurs mentors ont fait mainbasse<br />

sur le club algérois.<br />

Sans vergogne aucune, ils<br />

ont placé leurs pions au détriment<br />

d’une évolution saine<br />

de l’association sportive.<br />

Faisant table rase de tout<br />

autour d’eux, ils ont joué de<br />

basses intrigues pour éliminer<br />

toute bonne volonté et tout<br />

actionnaire amoureux du<br />

légendaire maillot vert et<br />

rouge qui tentaient de<br />

redresser la barre. Les manifestations<br />

des supporters du<br />

Club à Bab El Oued en Juin<br />

2012, étaient déjà un signal<br />

fort de la crise organisationnelle<br />

et financière qui<br />

secouait le club. La peur de<br />

voir leur équipe favorite se<br />

disloquer, et la rage face au<br />

chaos organisé à fait descendre<br />

des milliers de fans<br />

dans la rue, imposant aux<br />

hautes autorités du pays d’intervenir<br />

pour mettre fin au<br />

gâchis. Le résultat de cet épisode,<br />

un nouveau statut bancal<br />

du MCA où dans le<br />

conseil d’administration<br />

siège aussi bien le PD-G de la<br />

Sonatrach (principal actionnaire<br />

du club) qu’un petit<br />

voyou nommé Omar Ghrib !<br />

Devant cette formidable<br />

«conspiration», l’acte irrévérencieux<br />

du 1er mai, s’il doit<br />

être sanctionné de la<br />

manière la plus sévère qui<br />

soit, reste un signe de<br />

nécrose. Au Mouloudia,<br />

comme dans tout le football<br />

national, il est urgent d’amputer<br />

les clubs de leur gangrène<br />

humaine n<br />

l S.A<br />

Le formidable palmarès du MCA<br />

N°627/1444 du Dimanche 5 <strong>Mai</strong> <strong>2013</strong><br />

Vainqueur : 1976.<br />

l Coupe du Maghreb des vainqueurs de coupe :<br />

Vainqueur : 1971, 1974.<br />

Demi-finaliste (3e) : 1972.<br />

l Coupe du Maghreb des clubs champions<br />

Finaliste : 1975.<br />

l Coupe d'Afrique du Nord des clubs champions<br />

Finaliste : 2010.<br />

Autres compétitions<br />

l Trophée du 75e anniversaire du Real Madrid :<br />

Demi-finaliste (3e) : 1977.<br />

l Coupe Myladi de football :<br />

Champion : 1955, 1956.<br />

l Championnat d'Algérie D2 :<br />

Champion : 1968, 1986, 2003.<br />

Ligue départementale :<br />

5e Division: Champion : 1923.<br />

4e Division: Champion : 1928.<br />

3e Division: Champion : 1931.<br />

2e Division: Champion : 1936<br />

Ghrib et Drif<br />

Rappelons quand même que comparaison<br />

n’est pas raison. Et précisons<br />

du coup qu’il s’agit juste d’établir<br />

un parallèle entre deux Mouloudia<br />

d’Alger, deux dirigeants, deux<br />

hommes, deux époques et, naturellement,<br />

deux morales. Et s’il y a<br />

aujourd’hui des Ghrib dans le football<br />

algérien, c’est justement parce<br />

qu’il n’y a plus des Drif. CQFD et<br />

CQFD. C’est-à-dire, ce qu’il fallait<br />

dire et ce qu’il fallait démontrer.<br />

Du temps de M. Abdelkader Drif,<br />

le MCA était un creuset du patriotisme,<br />

une école de formation, une<br />

pépinière de grands talents. Un pôle<br />

de performance, même si le football<br />

était alors une sérieuse affaire<br />

d’amateurs éclairés. Du temps de<br />

Ghrib, que je ne qualifie pas de<br />

monsieur, surtout pas avec un grand<br />

«M», le MCA est un foyer de déliquescence<br />

morale. Une pépinière de<br />

pieds-nickelés et de pieds plats qui<br />

jouent avec un ballon carré. C’est<br />

aussi une entreprise de délinquance<br />

fiscale même si, aujourd’hui, la<br />

Sonatrach est désormais actionnaire<br />

majoritaire du club. Ah, elle<br />

est bien singulière cette association<br />

entre l’argent public qui sent le<br />

pétrole et l’argent sale qui sent les<br />

écuries d’Augias et la putréfaction<br />

de Oued El Harrach ! L’affaire du<br />

MCA de Ghrib a révélé, au grand<br />

jour, que les pouvoirs publics, coupables,<br />

au minimum, de complicité<br />

passive, ont permis, avec la complicité<br />

active du président de la FAF et<br />

d’un ambassadeur de la République<br />

à l’étranger, de mettre un dealer à<br />

la tête du Mouloudia. Le résultat,<br />

on l’a vu, au Stade du 5 juillet, à<br />

Alger, le premier mai n<br />

l N.Khelassi


Le mariage sulfureux !<br />

Par Sid Ali Mebarki<br />

L’ascension fulgurante du sinistre Omar Ghrib ne peut être, à posteriori,<br />

que la face visible d’un jumelage criminel entre argent sale et<br />

postes de responsabilités auxquels on accède au prix<br />

de l’allégeance aux puissants du moment<br />

Avant de tomber<br />

si bas quand le<br />

MCA subit un<br />

guet-apens<br />

orchestré par<br />

des milieux<br />

maffieux<br />

ARGENT SALE ET MILIEUX MAFFIEUX<br />

C<br />

REUSET DU NATIONALISME et vecteur<br />

des valeurs positives de la vie, le MCA<br />

s’est vu transformé en sigle qui symbolise<br />

désormais la déliquescence. Né<br />

dans un contexte de lutte contre le<br />

colonialisme, le MCA catalysait les plus saines<br />

des énergies algériennes. Dans les annales<br />

du football national, c’est le MCA qui a offert<br />

à l’Algérie son premier titre continental,<br />

donc, sa première distinction internationale.<br />

C’était en 1976 sous la direction<br />

d’Abdelkader Drif. 37 ans plus tard, le club se<br />

taille une triste et hideuse image.<br />

C’est manifestement le résultat d’une<br />

convergence d’intérêts entre des acteurs<br />

qui, normalement, n’ont pas à manœuvrer<br />

ou coopérer dans le champ sportif. Surtout<br />

pas au sein d’un club créé pour jouer un rôle<br />

franchement plus sérieux que celui que lui<br />

font tenir aujourd’hui les usurpateurs et autres<br />

fossoyeurs de tout bord.<br />

La jonction entre banditisme et milieux<br />

d’affaires a orienté un club né pour éclairer<br />

et éveiller vers une triste destination. <strong>Mai</strong>s ces<br />

milieux maffieux, qui opèrent décidément<br />

entre Dely Brahim et Rome, n’ont pas trouvé<br />

meilleur profil pour protéger leurs intérêts inavoués<br />

que de livrer le MCA, valeurs et idéaux<br />

compris, à un sinistre personnage promu pré-<br />

A<br />

U MOMENT OÙ TOUT est perverti sur le plan<br />

économique, culturel et intellectuel, le<br />

sport ne pouvait demeurer en reste. Le<br />

football, sport exposé de par sa grande<br />

popularité, vit une triste réalité et mange<br />

inexorablement son pain noir, jusqu'à se<br />

retrouver face à des aberrations comme celle de<br />

cette fameuse finale de coupe d’Algérie.<br />

L’indignation a été unanime d’autant plus qu’il<br />

s’agissait du Mouloudia club d’Alger, doyen des<br />

clubs de football algérien et à la popularité établie.<br />

De nos jours, le football et le sport en général<br />

étant devenus l’otage des magouilleurs et de<br />

bandits de grands chemins, protégés et même<br />

encouragés dans leur dérive par ceux-là même<br />

qui sont censés défendre la pratique du sport et<br />

la propagation des valeurs qu’il véhicule. Le club<br />

algérois a pourtant été créé sur la base de<br />

valeurs fortement ancrées dans la glorieuse histoire<br />

du pays. Et il en sera ainsi jusqu’à ces jours<br />

triste où les clubs de football, dont le rôle naturel<br />

d’éducation et de préservation de l’esprit sportif,<br />

Le Doyen 5<br />

sident. L’ascension fulgurante du sinistre<br />

Omar Ghrib ne peut être, à posteriori, que la<br />

face visible d’un jumelage criminel entre<br />

argent sale et postes de responsabilités auxquels<br />

on accède au prix de l’allégeance aux<br />

puissants du moment. Pourtant et au vu de<br />

l’histoire du sport national, rien ne prédestinait<br />

le symbole MCA à une telle dérive.<br />

Présidé alors par un homme de la trempe<br />

d’Abdelkader Drif, le club avait vu grandir en<br />

son sein des joueurs aux talents techniques<br />

avérées, mais surtout aux qualités morales<br />

irréprochables.<br />

Avant de tomber si bas quand le MCA subit<br />

un guet-apens orchestré par des milieux maffieux<br />

prêts à clochardiser tout un symbole,<br />

juste pour préserver leur privilège. Difficile en<br />

effet de ne pas croire à ce schéma quand<br />

on se rappelle des multiples projets d’investissements<br />

proposés au club qui n’était guère à<br />

l’aise financièrement. Car au moment où des<br />

clubs étaient à la recherche de financiers, le<br />

MCA s’est permis le luxe de barrer la route à<br />

des offres d’investissement sérieuses. L’un<br />

d’eux, Eddir Longar a été ainsi prié d’aller voir<br />

ailleurs alors qu’il postulait, argent sain et projets<br />

à l’appui, pour reprendre le club. Ali<br />

Haddad, aujourd’hui propriétaire de l’USMA,<br />

comptait au départ racheter le MCA. Il<br />

s’en sont largement détournés. Bien après l’indépendance,<br />

le MCA est resté une valeur sûre à<br />

l’intérieur et en dehors des terrains. Le Mouloudia,<br />

durant les années de la réforme socialiste du<br />

sport, était l’exemple à suivre pour toute l’Algérie<br />

sportive et, surtout, pour la jeunesse. Le club était<br />

dirigé par des patriotes passionnés, à l’image<br />

d’Abdelkader Drif, l’ancien président qui a fait les<br />

beaux jours du MCA durant les années 70.<br />

Avant que les parasites n’arrivent à envahir les<br />

lieux. Le football étant un vecteur important de<br />

gestion des foules, sa politisation est devenue inéluctable.<br />

Au risque de se voir offrir un spectacle<br />

consternant, éclaboussant les symboles de la<br />

représentation étatique. Aujourd’hui, les clubs de<br />

football sont complètement à la dérive. Le professionnalisme,<br />

décrété à la hâte depuis trois saisons,<br />

semble loin de donner des résultats probants.<br />

Et pour cause. Les Omar Ghrib sont légion<br />

dans le football algérien, absolument phagocyté<br />

par les nouveaux indus-occupants en tout genre.<br />

Des clubs de prestige comme le MCA, le CRB, la<br />

N°627/1444 du Dimanche 5 <strong>Mai</strong> <strong>2013</strong><br />

essuya le même refus que seuls les parrains<br />

de Ghrib pourraient nous expliquer un jour. Il<br />

était dès lors évident qu’au MCA, tout a été<br />

ficelé pour réunir les conditions d’une rencontre<br />

inédite entre argent sale et milieux de<br />

voyous. Même un argentier, de renommée<br />

internationale dans les milieux financiers, a<br />

été vu comme un empêcheur de tourner en<br />

rond quand il suggéra une formule concrète<br />

en mesure de donner au MCA l’envergure<br />

d’un club professionnel avec une identification<br />

des sources de financement. Une telle<br />

suggestion a été vite balayée par les tenants<br />

de l’ordre au MCA, préférant l’option suicidaire<br />

de la terre brûlée avec Omar Ghrib.<br />

Entre le parrainage décisionnel de Rachid<br />

Maarif, la caution administrative de<br />

Mohamed Raouraoua, le laisser-aller immoral<br />

des pouvoirs publics et les lâchetés des<br />

patrons de Sonatrach, c’est le MCA qui a été<br />

envoyé en enfer, celui du ridicule et de<br />

l’indignité n<br />

l S.A.M<br />

D’Abdelkader Drif à Omar Ghrib<br />

Par El Hadi Boussellam<br />

JSK ou le MCO sont pris en otage de nos jours par<br />

des voyous au sens propre et figuré. Des figures<br />

comme Abdelkader Drif ou Boussad Benkaci, l’ex<br />

président de la glorieuse JSK sont devenus rares<br />

voire introuvables de nos jours. Le scandale de la<br />

dernière finale de la coupe est tout un symbole<br />

de la déchéance avancée du football algérienn<br />

l E.H.B<br />

© Algérie <strong>Confluences</strong> / Photo: Mehdi


6<br />

Par Noureddine Khelassi<br />

D<br />

ÈS QUE LA DÉCISION de consacrer le “Dossier<br />

du jeudi” à la descente aux enfers du football<br />

algérien fut prise, l’idée d’aller en parler avec<br />

Abdelkader Drif s’est imposée comme une<br />

simple évidence. C’est que l’homme, autant<br />

que le grand patriote, le businessman avisé et<br />

l’illustre dirigeant du Mouloudia d’Alger, a<br />

consacré une vie durant à la libération du<br />

pays et au football national auquel il a donné son<br />

premier titre de noblesse.<br />

Oui, ne l’oublions jamais, l’ancien commissaire politique<br />

du FLN révolutionnaire, devenu président du<br />

doyen des clubs algériens à la fin des années 1970,<br />

avait, dans le style d’un maquisard de l’ALN, mené<br />

le MCA, le mythique Mouloudia Club d’Alger, vers<br />

les sommets de la légende africaine. Le 18 décembre<br />

1976, au stade du 5 juillet, ce fut un soir de gloire,<br />

une nuit d’allégresse, après une soirée d’ivresse footballistique<br />

: le MCA des grands “B”, Bétrouni,<br />

Bencheikh, Bachi, Bachta, Bousri et Bellemou, humilié<br />

à Conakry par le Haifa (3 à 0), tel le phénix de la<br />

mythologie, renait alors de ses cendres à Alger et<br />

l’emporte par des tirs au but qui avaient fait oublier<br />

au président Boumediene qu’il fumait son cigare<br />

cubain par le mauvais bout ! Ce soir-là, Abdelkader<br />

Drif fut sacré roi de l’Afrique.<br />

Un soir de la semaine, après le bouclage du journal,<br />

il nous reçoit chez lui, à El Biar, dans une<br />

coquette et quiète demeure qui vous rappelle<br />

qu’Alger est bâtie autour de la baie des anges.<br />

Salons et cœur ouvert, sourire engageant, mots<br />

affectueux et thé à la menthe fumant, la discussion<br />

s’engage alors dans une atmosphère de chaleu-<br />

Le Doyen<br />

DRIF PRÉSIDENT<br />

DU MOULOUDIA LE PLUS GLORIEUX<br />

Les puissances de l’argent<br />

ont tout pourri<br />

En Mars dernier, Abdelkader Drif, qui a donné à l’Algérie et au Mouloudia son premier titre continental, avait<br />

évoqué pour Algérie <strong>Confluences</strong> le Mouloudia d’hier et le MCA d’aujourd’hui. Sans oublier de porter un regard<br />

lucide, pondéré mais sans concession, sur le foot algérien d’aujourd’hui. Après le scandale de la finale de Coupe<br />

d’Algérie, ses propos sonnent encore comme un diagnostic implacable. Revoici cette interview.<br />

© Algérie <strong>Confluences</strong> / Photo: Mehdi<br />

reuse convivialité. Pas de propos convenus, pas de<br />

politique non plus, mais, d’emblée, il est question de<br />

football, car l’actuel président de la FAF est, depuis<br />

trois jours, au centre d’un déballage journalistique<br />

de mauvais goût. Mohamed Raouraoua est présenté<br />

comme un Pablo Escobar des affaires, un<br />

aigrefin du foot dopé à une EPO nommée pot-devin,<br />

bref, un nabab en peau de saurien, roi du marigot<br />

des alligators !<br />

Sur Mohamed Raouraoua, premier dirigeant du<br />

football national, mais aussi personnalité du foot africain,<br />

arabe et international où il est aux premiers<br />

rangs, Abdelkader Drif dira qu’il fut “un des premiers<br />

à s’être élevé contre l’habillage, la mise en scène<br />

qui a présidé à son élection, comme candidat du<br />

pouvoir”, alors même que la FIFA exige que les instances<br />

du football affiliées soient issues de votes<br />

transparents et démocratiques. Et d’ajouter, sur un<br />

ton interrogatif, mais lourd de sens : “candidat du<br />

pouvoir ? On a permis aux puissances d’argent, l’argent<br />

qui pourrit les mentalités, de s’installer dans le<br />

football algérien. Regardez-donc où en est le football<br />

désormais”.<br />

Sur le président de la FAF, élu pour un troisième<br />

mandat, il s’interroge pour mieux faire ressortir le sens<br />

ubuesque des choses, le côté farcesque de la<br />

comédie du football algérien, versé depuis deux<br />

décennies dans le tragi-comique. “Comment, par<br />

quel miracle, un homme, certes rusé, malin, malicieux,<br />

est parvenu à utiliser tout un système politique,<br />

et dans quel but ?”. Pour en devenir le roi sur son<br />

trône, après un “plébiscite à la soviétique”.<br />

Comprenez, à la limite, Raouraoua n’est pas le vrai<br />

N°627/1444 du Dimanche 5 <strong>Mai</strong> <strong>2013</strong><br />

sujet, car la véritable question c’est le pouvoir politique<br />

qui laisse s’infiltrer au point de penalty du football<br />

des intrus, des parvenus et des dirigeants illégitimes,<br />

car mal élus et incompétents. Ça, Abdelkader<br />

Drif ne le dit pas expressément, mais c’est le journaliste<br />

qui interprète librement.<br />

La discussion se poursuit, franche, fraternelle, toujours<br />

avec du thé à la menthe odoriférant. Elle<br />

bifurque ensuite sur l’état de déliquescence et de<br />

putréfaction de notre football où “les clubs sont désormais<br />

entre les mains de gens qui n’y ont rien à<br />

voir”. Des “entreprises de chenapans qui prennent<br />

en otage les jeunes”. Et, inévitablement, la question<br />

du professionnalisme, marotte de Mohamed<br />

Raouraoua, serpent de mer fantasmatique et véritable<br />

usine à gaz d’un football algérien que rien ne<br />

destine actuellement à la gestion rigoureuse et à<br />

l’excellence des performances. Et toujours avec son<br />

sens de la question qui vaut bonne réponse,<br />

Abdelkader Drif vous demande “est-ce que les clubs<br />

étaient éligibles au professionnalisme, par rapport<br />

au cahier des charges défini par Raouraoua ?”. De<br />

son point de vue, “seuls le Mouloudia de<br />

Constantine et l’USM Alger répondaient aux critères”.<br />

Et “nous n’avons pas la base économique qui<br />

nous permet d’organiser un football professionnel”.<br />

Résultats des courses, on a des clubs qui jouent sur<br />

des terrains antédiluviens qui ne répondent pas aux<br />

normes de sécurité et de confort et qui ressemblent<br />

souvent à des champs de patates remués par les<br />

truffes de troupeaux de phacochères déchaînés ! Pis<br />

encore, les clubs, à deux exceptions près, “croulent<br />

sous le poids des dettes fiscales comme l’IRG et ne<br />

sont pas en règle avec la Sécurité sociale”. <strong>Mai</strong>s, “on<br />

ne touche pas aux clubs de peur que…”. Ici, le<br />

silence qui ponctue la phrase est en soi un euphémisme<br />

qui en dit beaucoup sur le sens civique et<br />

patriotique de dirigeants de clubs affairistes. Des<br />

“beggarine” dont le sens de la transparence financière<br />

est aussi opaque que les sachets noirs de<br />

liasses de dinars avec lesquels “les salaires sont versés<br />

à certains joueurs qui ristournent à des dirigeants<br />

véreux”. l (Suite en page 7)<br />

© Algérie <strong>Confluences</strong> / Photo: Mehdi


Le Doyen<br />

Abdelkader Drif, l’extraterrestre du football algérien, le volubile au verbe haut, c’est aussi la litote et le non-dit<br />

qui en dit long. <strong>Mai</strong>s ça, c’est le journaliste qui le dit, après avoir éprouvé le bonheur d’écouter<br />

L<br />

E FOOTBALL professionnel, version Raouraoua,<br />

c’est, en résumé, “surcôtation de joueurs<br />

médiocres, surfacturation, jeu d’écriture et<br />

faux en écriture comptable, rétrocession<br />

d’argent”, en n’oubliant pas d’ajouter la<br />

délinquance fiscale qui consiste à truander<br />

un fisc bien complaisant. “Quid alors de la<br />

DNCG ?”, la Direction nationale de contrôle<br />

de gestion, promise par Raouraoua mais qui ressemble<br />

au monstre du Loch Ness dont tout le monde<br />

parle mais que personne n’a vu finalement.<br />

Naturellement, le problème du hooliganisme à l’algérienne,<br />

et donc de la violence dans les stades, est<br />

également abordé avec une certaine retenue philosophique.<br />

“Le supporter a changé. Il est jeune et<br />

parfois drogué. Avant d’être violent, il a subi luimême<br />

toutes sortes de violence. La première violence<br />

vient de l’école qui l’éjecte pour le rejeter à la<br />

marge de la société. Le club c’est la vie de son<br />

quartier, sa vie même dans un quartier violent. La<br />

télévision, par ce qu’elle renvoie comme images<br />

négatives, est le troisième niveau de la violence<br />

subie par le jeune. Alors les jeunes, il faut leur parler<br />

franc, les yeux dans les yeux, les écouter, les respecter,<br />

leur parler vrai (…) Il faut responsabiliser les dirigeants<br />

des clubs pour qu’ils prennent en charge la<br />

sécurité à l’intérieur des stades, comme le font les<br />

autres clubs à l’étranger. Le problème de la violence<br />

dans les stades est indissociable de la question de la<br />

violence dans la société.”<br />

Les clubs de football étaient des écoles<br />

de formation et des familles.Il faut donc<br />

une politique et des gens pour la mener.<br />

Je souhaite ainsi un débat public, suscité<br />

par le président de la République sur le<br />

sport, le football et la jeunesse.”<br />

Le football professionnel, c’est avant tout une histoire<br />

de politique. “Aujourd’hui, dans le programme<br />

politique du président de la République, le sport est<br />

un laissé pour compte. On navigue sans cap.<br />

A l’Indépendance, le pouvoir politique avait<br />

donné toute son importance au sport. Il en avait<br />

confié l’organisation à Mohamed Abdoune, ancien<br />

basketteur du Mouloudia et ex-cadre du PPA. A<br />

l’époque, les clubs de football étaient des écoles de<br />

formation et des familles. Il faut donc une politique<br />

et des gens pour la mener. Je souhaite ainsi un<br />

débat public, suscité par le président de la<br />

République sur le sport, le football et la jeunesse.”<br />

Avec Abdelkader Drif, c’est analyse, introspection,<br />

souvenirs, anecdotes, rire et décontraction. Et toujours<br />

pas une seule digression, pas une seule bifurcation<br />

vers un sujet autre que le football, et, surtout, le<br />

MCA. Celui des sentiers glorieux et des terrains de la<br />

fierté. Le Mouloudia de la Coupe d’Afrique des clubs<br />

champions et son plus prestigieux supporter, le plus<br />

mordu, le plus acharné, le plus chauvin et le plus<br />

angoissé d’entre tous, un certain Houari<br />

Boumediene. <strong>Mai</strong>s d’abord le Mouloudia des jours<br />

peu glorieux, des temps qui déchantent et des affairistes<br />

et médiocres aux commandes. Sur le MCA<br />

d’hier et de maintenant, Abdelkader Drif, président<br />

de la trempe d’un Bernard Tapie ou d’un Claude<br />

Bez, l’affairisme et les casseroles judiciaires en moins,<br />

a des propos mesurés et posés.<br />

Le Mouloudia, dit-il, “c’est l’Histoire et c’est un club<br />

aujourd’hui au cœur de la paix sociale à Alger.<br />

C’est aussi le feuilleton Eddir Longar, un enfant de<br />

l’immigration, un méritant à la tête d’une holding<br />

française riche qui voulait construire un grand club<br />

professionnel mais, une coalition Marif-Raouraoua<br />

s’est mise sur son chemin.<br />

Longar, un président mécène que je suis allé chercher<br />

en France, a vite séduit les jeunes qui ont manifesté<br />

en sa faveur à Bab El Oued. Et c’est à la suite<br />

de cette manifestation que le président de la<br />

République lui-même a décidé le retour du MCA<br />

dans le giron de Sonatrach.<br />

Longar est un manager qui a accepté, d’emblée,<br />

de payer les dettes identifiées d’un club dont le<br />

© Algérie <strong>Confluences</strong> / Photo: Mehdi<br />

N°627/1444 du Dimanche 5 <strong>Mai</strong> <strong>2013</strong><br />

commissaire aux compte a refusé de valider les<br />

comptes. On s’est opposés à Longar parce que, lui,<br />

il aurait ramené de l’argent dont la traçabilité aurait<br />

été évidente.”<br />

Evidemment, naturellement, dirions-nous, le MCA<br />

lumineux, celui de 1976, mettra de la lumière dans<br />

les yeux de Drif et du bonheur non dissimulé dans ses<br />

propos. “A la tête du Mouloudia, j’ai pris ma part, en<br />

compagnie de dirigeants qui avaient le drapeau au<br />

cœur. Diriger le club dans l’Algérie socialiste et révolutionnaire<br />

de l’époque, c’était aussi faire de la<br />

diplomatie parallèle, pour le mettre dans les meilleures<br />

conditions pour gagner la première coupe<br />

d’Afrique dont le président Houari Boumediene<br />

avait fait un objectif quasi-révolutionnaire. A<br />

l’époque il fallait séduire plutôt que soudoyer,<br />

comme on pouvait y penser. Boumediene était un<br />

gagneur. Au match retour de la finale contre le<br />

Hafia de Conakry, le club des prestigieux Chérif<br />

Souleymane et Petit Sorry, le Président, accompagné<br />

de son ministre des Affaires étrangères,<br />

Abdelaziz Bouteflika, rentre au vestiaire, à la mitemps,<br />

alors que le MCA menait seulement 1 à 0.<br />

Tirant nerveusement sur son cigare, il dit, à brulepourpoint<br />

: “votre avant-centre, il ne peut pas tomber<br />

dans la surface de réparation ? En seconde mitemps,<br />

il y aura donc un penalty qui ne sera pas<br />

transformé. C’est à ce moment-là que le chef de<br />

l’Etat avait fumé son cigare de travers ! »<br />

Le souvenir du Mouloudia qui gagnait, ramène à la<br />

mémoire les noms de certains grands dirigeants.<br />

Abdelkader Drif aura alors “une grande pensée pour<br />

Abdennour Bekka, Omar Kezzal, des hommes qui<br />

avaient une vision. Pour Mohamed Harraigue aussi,<br />

qui a été éjecté parce qu’il voulait nettoyer les écuries<br />

d’Augias.” L’ombre de Mohamed Raouraoua<br />

est ainsi dessinée, en creux. Abdelkader Drif, l’extraterrestre<br />

du football algérien, le volubile au verbe<br />

haut, c’est aussi la litote et le non-dit qui en dit long.<br />

<strong>Mai</strong>s ça, c’est le journaliste qui le dit, après avoir<br />

éprouvé le bonheur d’écouter.n l N.K<br />

7<br />

© Algérie <strong>Confluences</strong> / Photo: Mehdi


8<br />

L<br />

ES ANCIENS souscripteurs pour un<br />

logement de l’AADL (Agence<br />

nationale de l’amélioration et du<br />

développement du logement)<br />

dont les dossiers ont été actualisés<br />

dernièrement vont commencer à<br />

payer la première tranche du prix de<br />

leurs logements à partir d’aujourd’hui,<br />

dimanche, a indiqué le directeur de<br />

l’agence, Elias Benidir.<br />

L’opération de paiement de la première<br />

tranche de 10% du prix du logement<br />

concerne les souscripteurs de<br />

2001 et 2002 dont les dossiers ont été<br />

actualisés et approuvés après consultation<br />

du fichier national de logements,<br />

a expliqué M. Benidir.<br />

La première tranche est fixée à<br />

210.000 dinars pour les logements de<br />

type F3 qui seront destinés aux familles<br />

ne dépassant pas trois membres (en<br />

comptant uniquement les parents et<br />

leurs enfants en charge) et 270.000<br />

dinars pour les logements de type F4<br />

réservés aux familles de quatre personnes<br />

ou plus.<br />

Les souscripteurs concernés par<br />

cette opération seront reçus au niveau<br />

de l’OPGI de Bir Mourad Raïs à raison<br />

de 500 personnes par semaine jusqu’à<br />

la finalisation des dossiers de tous les<br />

souscripteurs qui seront progressivement<br />

convoqués, a-t-il précisé. L’AADL<br />

a commencé la semaine dernière à<br />

envoyer par voie postale les avis favo-<br />

PROJETS AADL<br />

Début de paiements<br />

de la 1 ère tranche<br />

L’Info<br />

l LES TRAVAUX du<br />

5e congrès du<br />

Mouvement de la<br />

société pour la paix<br />

(MSP) se poursuivaient<br />

samedi au complexe<br />

Mohamed Boudiaf à<br />

Alger, pour l’élection<br />

des membres du<br />

Majless Echoura national<br />

qui élira, là son tour,<br />

le nouveau président<br />

du mouvement en remplacement<br />

de<br />

Bouguerra Soltani dont<br />

le mandat prend fin.<br />

Des amendements ont<br />

été introduits dans les<br />

statuts du mouvement<br />

adoptés par les congressistes<br />

dont la limitation<br />

du nombre de<br />

mandats du président<br />

à un seul renouvelable<br />

une seule fois n<br />

rables et les convocations pour retirer<br />

l’ordre de versement, selon son directeur<br />

qui rassure que cette opération se<br />

poursuivra suivant l’ordre chronologique<br />

des dossiers actualisés et<br />

approuvés.<br />

Sur les 32.102 dossiers de souscripteurs<br />

de 2001 et 2002 actualisés par<br />

l’AADL jusqu’à jeudi dernier, plus de<br />

20.000 dossiers sont passés par le fichier<br />

national, d’après les données de<br />

l’agence n<br />

l R.N/APS<br />

L’Info Nationale<br />

L<br />

’IMPORTANT DÉFICIT EN MATÉRIAUX de construction, parfois<br />

de longues périodes de pénuries, notamment le ciment,<br />

retarde les projets des secteurs du bâtiment et des travaux<br />

publics (BTPH), obligeant les entrepreneurs à s’approvisionner<br />

au marché noir à des prix souvent exorbitants.<br />

Cela fait plus de cinq ans que la pénurie du ciment se pose de<br />

manière récurrente notamment durant "la période sèche" (avriloctobre)<br />

qui connaît habituellement le lancement de projets de<br />

construction et des travaux d’aménagement des habitations,<br />

explique M. Abdelkrim Selmane de l’Association générale des<br />

entrepreneurs algériens (AGEA).<br />

Selon lui, ’’il suffit qu’une seule cimenterie effectue un arrêt technique<br />

pour la maintenance de ses installations pou que les spéculateurs<br />

en profitent pour créer une tension en stockant du ciment<br />

pour le revendre à des prix excessifs". Ce professionnel préconise<br />

le renforcement des opérations de contrôle effectuées par les brigades<br />

des services du commerce pour contrer<br />

cette "mauvaise pratique".<br />

Estimant que la production nationale du ciment, qui est de 18<br />

millions de tonnes/an (secteur public et privé), n’est pas en mesure<br />

de satisfaire la forte demande, "le déficit étant de 5 millions de<br />

tonnes/an", il appelle à augmenter le volume des importations<br />

pour combler totalement ce déficit. Interrogé sur la conformité des<br />

matériaux de construction les plus utilisés, M. Selmane note que<br />

L’Info<br />

l L’ADHÉSION de la<br />

Commission d’organisation<br />

et de surveillance<br />

des opérations<br />

de bourse (Cosob) à<br />

l’accord multilatéral<br />

de coopération et<br />

d’échange d’informations<br />

(MMOU) de<br />

l’Organisation internationale<br />

des commissions<br />

de valeurs<br />

(OICV) devrait intervenir<br />

en <strong>2013</strong>, a-t-on<br />

appris dimanche<br />

auprès du régulateur<br />

boursier. "Nous<br />

sommes en cours de<br />

préparation de cette<br />

adhésion qui devrait<br />

intervenir avant fin<br />

<strong>2013</strong> dans le cadre<br />

d’échange d’informations<br />

et de lutte contre<br />

la corruption et le<br />

blanchiment d’argent<br />

et des manoeuvres<br />

frauduleuses dans les<br />

marchés financiers", a<br />

affirmé le président de<br />

la Cosob, Abdelhakim<br />

Berrah. En 2009, la<br />

Cosob avait soumis sa<br />

candidature pour<br />

devenir signataire du<br />

MMOU et une évaluation<br />

du cadre législatif<br />

qui régit le marché<br />

financier algérien au<br />

regard des principes<br />

de cet accord a été<br />

réalisée en 2012 n<br />

BTPH-MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION<br />

N°627/1444 du Dimanche 5 <strong>Mai</strong> <strong>2013</strong><br />

ASSASSINATS, RAPTS<br />

ET VIOLS À ALGER<br />

Sept terroristes présumés<br />

devant la justice<br />

L<br />

E PROCÈS DE SEPT présumés terroristes impliqués<br />

dans des assassinats, pose de bombes dans<br />

des lieux publics, rapts et viols depuis 1997 à<br />

Alger et ses environs, aura lieu lundi devant le<br />

tribunal criminel d’Alger, a-t-on appris<br />

de source judiciaire.<br />

Parmi les accusés, figure le dénommé Kobbi<br />

Hocine qui est à l’origine du démantèlement d’une<br />

cellule du groupe islamiste armé (GIA) à Alger, selon<br />

la même source.<br />

Les accusés doivent répondre des chefs d’accusation<br />

de "constitution d’un groupe terroriste armé, de<br />

massacre avec pose de bombes dans des lieux<br />

publics, assassinats, rapts et viols", a ajouté la<br />

même source.<br />

L’affaire remonte à 1997 lorsque l’accusé Hocine<br />

Kobbi a été chargé par le groupe terroriste activant<br />

à Alger de déposer une bombe artisanale à la gare<br />

ferroviaire de Gué de Constantine. L’engin a explosé<br />

entre les mains de Kobbi, lui causant une cécité<br />

presque totale.<br />

Malgré son handicap, l’accusé Kobbi a continué<br />

d’être un élément de soutien et d’appui pour ce<br />

groupe terroriste, et il s’est chargé de procurer des<br />

renseignements ainsi que du transport des terroristes<br />

pour exécuter des attentats dans plusieurs régions de<br />

la capitale.<br />

Chargé par l’émir du GIA, Rachid Abou Tourab,<br />

d’exécuter un attentat suicide à la ceinture explosive,<br />

Hocine Kobbi décida alors d’informer les forces<br />

de sécurité sur les activités de ce groupe terroriste.<br />

Il a par ailleurs informé les forces de sécurité des<br />

caches des groupes terroristes ce qui a permis l’arrestation<br />

de plusieurs personnes et la récupération<br />

d’armes et de munitions de guerre.n<br />

l R.N/APS<br />

La pénurie de ciment ralentit la réalisation des projets<br />

certains revendeurs de ciment en vrac fraudent sur la qualité de<br />

ce matériau en le mélangent avec du sable ou du tout venant. En<br />

ce qui concerne le ciment importé, il relève que les opérations de<br />

contrôle au niveau des ports sont "rigoureuses", de même que<br />

pour les autres matériaux de construction importés. Les entrepreneurs<br />

affiliés à l’AGEA ’’n’ont formulé jusqu’à présent aucune<br />

doléance pour non conformité des matériaux commercialisés sur<br />

le marché national’’, a-t-il dit.<br />

M. Abdelmadjid Dennouni, président de l’Union générale des<br />

entrepreneurs algériens (UGEA) a plaidé de son côté pour une plus<br />

grande implication du secteur privé dans l’importation du ciment,<br />

estimant que les opérations d’importation de ciment restaient<br />

"timides". Le déséquilibre entre la demande, estimée à plus de 22<br />

millions de tonnes/an, dans le sillage de la mise en chantier de<br />

grands projets et l’offre (18 millions de tonnes/an), a provoqué une<br />

situation qui pousse les spéculateurs à vendre le sac de ciment de<br />

50 kg à 900 DA alors que son prix sortie-usine est à 300 DA.<br />

Les entrepreneurs sont contraints d’acheter du ciment à ce prix<br />

fort pour pouvoir livrer leurs projets dans les délais impartis, a-t-il<br />

regretté. L’Algérie produit annuellement 18 millions de tonnes de<br />

ciment dont plus de 11,5 millions de tonnes sont assurées par le<br />

groupe industriel des ciments d’Algérie "GICA" (public) qui détient<br />

12 cimenteries, le reste étant assuré par les cimenteries privées n<br />

l R.N


DROITS DE L’HOMME AU SAHARA OCCIDENTAL<br />

Une ONG britannique appelle l’ONU<br />

à intervenir rapidement<br />

L’ONG a mentionné dans son rapport "la répression,<br />

l’intimidation et le siège de villes, tous au moyen d’un déploiement<br />

étonnamment abusif et disproportionné de la police et de la force<br />

militaire, utilisées en permanence pour disperser des<br />

manifestations pacifiques"<br />

L<br />

’ORGANISATION britannique<br />

des droits de l’homme<br />

ADALA a appelé récemment<br />

l’ONU à intervenir "le<br />

plus rapidement possible"<br />

pour mettre un terme à la violence<br />

et assumer sa responsabilité<br />

face à la dégradation alarmante<br />

de la situation des droits de<br />

l’homme dans les territoires<br />

sahraouis occupés.<br />

"La situation des droits de<br />

l’homme au Sahara occidental,<br />

loin de s’améliorer, ne fait que<br />

s’aggraver en raison de l’absence<br />

de volonté politique de la part du<br />

Maroc", a souligné cette ONG.<br />

"Le 25 avril <strong>2013</strong>, quelques<br />

heures après que le Maroc ait<br />

promis au Conseil de sécurité de<br />

respecter les droits de l’homme<br />

au Sahara occidental, comme stipulé<br />

dans la résolution 2099, les<br />

forces de sécurité marocaines,<br />

sont violemment intervenues, sans<br />

avertissement, contre les<br />

Sahraouis sans défense pour mettre<br />

fin à leurs manifestations pacifiques",<br />

a rapporté ADALA.<br />

L’ONG a mentionné dans son<br />

rapport "la répression, l’intimidation<br />

et le siège de villes, tous au<br />

moyen d’un déploiement étonnamment<br />

abusif et disproportionné<br />

de la police et de la force<br />

militaire, utilisées en permanence<br />

pour disperser des manifestations<br />

INFOS<br />

l LES PAYS D’AFRIQUE centrale ont plaidé, vendredi<br />

à Brazzaville, pour la création d’un fonds spécial<br />

consacré au processus de transition en<br />

Centrafrique, où la situation s’est aggravée six<br />

semaines après la prise du pouvoir par les rebelles<br />

du Séléka. A l’issue d’un sommet extraordinaire, le<br />

document final intitulé "l’Appel de Brazzaville" a<br />

proposé "la création d’un fonds d’affectation spécial<br />

ou un fonds fiduciaire" dédié à la Centrafrique.<br />

Ce fonds doit permettre le "financement de la<br />

préparation et le déroulement des opérations électorales"<br />

prévues après la période de transition de 18<br />

mois, durant laquelle le président Michel Djotodia<br />

demeurera président et dirigera le pays .La plupart<br />

des ministres de la CEEAC, dont le Premier ministre<br />

centrafricain Nicolas Tiangaye, ont participé<br />

au sommet n<br />

pacifiques". Selon ADALA, cette<br />

intervention s’est poursuivie pendant<br />

cinq jours consécutifs dans<br />

différentes villes du Sahara occidental<br />

faisant un grand nombre<br />

de victimes et causant la destruction<br />

des maisons de nombreux<br />

militants sahraouis.<br />

"Ces scènes ont été vérifiées par<br />

deux délégations, l’une<br />

d’Amnesty International et l’autre<br />

du Parlement européen qui se<br />

trouvaient au Sahara occidental<br />

durant cette période", a rapporté<br />

encore l’organisation.<br />

"C’est la manière par laquelle<br />

l’Etat marocain et ses autorités<br />

agissent envers les Sahraouis,<br />

notamment les femmes et les<br />

enfants, sans défense dans les territoires<br />

occupés, et pourtant c’est<br />

un pays qui a récemment révisé<br />

sa Constitution et ses lois sur les<br />

droits de l’homme, y compris le<br />

droit de protester pacifiquement...",<br />

a souligné ADALA. Pour<br />

cette ONG, une fois de plus l’Etat<br />

marocain n’a pas tenu sa parole<br />

et les promesses faites à la communauté<br />

internationale, ce qui<br />

met ses défenseurs dans une<br />

situation "embarrassante".<br />

ADALA a lancé, à ce propos, un<br />

appel à la communauté internationale,<br />

aux organismes locaux de<br />

défense des droits humains, aux<br />

organisations internationales et<br />

L’Info Internationale 9<br />

aux gouvernements, pour intervenir<br />

et arrêter les violences perpétrées<br />

par les autorités marocaines<br />

au Sahara occidental contre les<br />

citoyens sahraouis sans défense.<br />

L’ONG a exprimé sa solidarité<br />

avec les victimes de l’intervention<br />

"brutale" commise par les autorités<br />

marocaines. Inscrit depuis 1964<br />

sur la liste des territoires non autonomes,<br />

et donc éligible à l’application<br />

de la résolution 1514 de<br />

l’Assemblée générale de l’ONU<br />

portant déclaration sur l’octroi de<br />

l’indépendance aux pays et peuples<br />

coloniaux, le Sahara occidental<br />

est la dernière colonie en<br />

Afrique, occupé depuis 1975 par<br />

le Maroc lequel est soutenu par<br />

la France n<br />

l Mourad B.<br />

l LE CENTRE D’AIDE aux migrants de<br />

l’Organisation internationale pour les migrations<br />

(OIM) à Obock, Djibouti, tente avec difficulté d’absorber<br />

le nombre croissant de migrants bloqués en<br />

provenance d’Ethiopie, qui demandent une aide<br />

au rapatriement chez eux, selon un communiqué.<br />

Au premier trimestre <strong>2013</strong>, quelque 7.137 migrants<br />

ont été enregistrés par le Centre à Obock, soit une<br />

hausse de 79% par rapport à la même période en<br />

2012. En 2012, l’OIM avait rapatrié 59 migrants<br />

éthiopiens vulnérables. Entre janvier et avril de<br />

cette année, l’Organisation a déjà aidé 246<br />

migrants à rentrer chez eux, a-t-on relevé. Un nombre<br />

croissant de personnes ne parvient désormais<br />

plus à trouver de logement abordable dans la ville.<br />

Bon nombre ont déjà dépensé leurs ressources<br />

limitées et se retrouvent démunis n<br />

N°627/1444 du Dimanche 5 <strong>Mai</strong> <strong>2013</strong><br />

UNION<br />

DU MAGHREB ARABE<br />

Réunion à Rabat<br />

des chefs de la diplomatie<br />

Outre des questions sécuritaires liées à la région,<br />

la réunion évoquera l’éventuelle tenue d’un sommet<br />

des chefs d’Etat maghrébins, un rendez-vous reporté<br />

jusqu’ici en raison des évènements politiques et sécuritaires<br />

qui ont secoué certains pays maghrébins<br />

L<br />

ES MINISTRES DES AFFAIRES étrangères des cinq<br />

pays de l’Union du Maghreb Arabe (UMA) tiennent<br />

ce dimanche une réunion à Rabat, sur<br />

fond d’une possible relance de ce regroupement<br />

en panne depuis plusieurs décennies,<br />

notamment en raison de la politique à géométrie<br />

variable du Maroc et du double langage qu’il entretient<br />

à l’égard de l’Algérie.<br />

Outre des questions sécuritaires liées à la région, la<br />

réunion évoquera l’éventuelle tenue d’un sommet<br />

des chefs d’Etat maghrébins, un rendez-vous reporté<br />

jusqu’ici en raison des évènements politiques et sécuritaires<br />

qui ont secoué certains pays maghrébins, sur<br />

fond de « Printemps arabe ». Outre Saad Eddine El<br />

Othmani du côté marocain, devront participer à la<br />

rencontre de Rabat, les chefs de la diplomatie<br />

d’Algérie Mourad Medelci, de la Tunisie Othman<br />

Jerandi, de Libye Mohamed Abdel Aziz et de<br />

Mauritanie Hamady Ould Hamady.<br />

Les rapports politiques et économiques entre les<br />

pays maghrébins ainsi que la situation en Libye et en<br />

Tunisie figurent au programme de cette rencontre.<br />

Alors que l’un des plus anciens partis politiques marocains<br />

menace notre pays d « ’invasion militaire » - il<br />

est vrai que le Maroc a de l’expérience en la<br />

matière-dans une déclaration de presse, le ministre<br />

marocain des Affaires étrangères, Saad Eddine El<br />

Othmani souhaite que cette réunion soit couronnée<br />

de succès, réaffirmant la « volonté du Maroc d’aller<br />

de l’avant pour édifier le Maghreb". "C’est une<br />

nécessité visant à assurer le progrès et le développement<br />

ainsi que la stabilité de la région », a-t-il dit.<br />

Encore faudrait-il que le Maroc cesse ses campagnes<br />

agressives et outrancières à l’égard de<br />

l’Algérie, d’autant que les officiels algériens de haut<br />

niveau s’abstiennent d’y répondre. Si ce n’est les<br />

mises au point du porte-parole du ministère des<br />

affaires étrangères. Il serait souhaitable que le chef<br />

de la diplomatie algérienne, qui assistera à la réunion<br />

- l’Algérie étant contre la politique de la chaise vide<br />

-, dira son fait à son homologue marocain. Même si<br />

ce sera entre quatre yeux.n<br />

l Amine Ben


Le Cahier<br />

Sportif<br />

L’équipe congolaise,<br />

loin d’être une proie<br />

facile comme<br />

d’aucuns s’étaient<br />

empressés de<br />

l’affirmer avant la<br />

rencontre, ne perd<br />

toutefois pas son<br />

calme et continue de<br />

bien quadriller<br />

le terrain, guettant<br />

la moindre occasion<br />

de déclencher un<br />

contre<br />

L<br />

E GARDIEN de but du MC Alger Faouzi<br />

Chaouchi et le capitaine de l’équipe<br />

Réda Babouche sont convoqués<br />

lundi prochain à 11h00 devant la<br />

commission de discipline de la Ligue<br />

de Football professionnel (LFP), pour s’expliquer<br />

sur leur attitude et celle de leurs<br />

coéquipiers, lors de la finale de la Coupe<br />

d’Algérie face à l’USM Alger, disputée mercredi<br />

dernier au stade du 5 juillet, a indiqué<br />

samedi la LFP.<br />

L’équipe du MC Alger avait refusé de<br />

monter à la tribune officielle, à la fin de la<br />

rencontre, pour recevoir des mains du<br />

Premier ministre Abdelmalek Sellal, les<br />

médailles de sa participation à la finale de<br />

cette compétition qui s’est achevée en<br />

faveur du l’USM Alger (1-0). Pour ce même<br />

motif, la commission de discipline avait<br />

lancé mercredi trois convocations pour<br />

Kamel Amrouche, président de la société<br />

par action du MCA, Omar Gharib, coordinateur<br />

de la section de football et Djamel<br />

Menad, entraîneur. Vendredi, le capitaine<br />

du MCA, Réda Babouche, ainsi que le gardien<br />

de but, Faouzi Chaouchi, ont dégagé<br />

Une troisième<br />

réalisation qui<br />

finira bien par<br />

intervenir dans le<br />

temps additionnel,<br />

grâce à<br />

Delhoum (90’ +<br />

2), mais ce ne<br />

sera-là qu’un<br />

sursis en attendant<br />

la fatidique<br />

et cruelle séance<br />

des tirs aux buts<br />

qui verra le<br />

gardien Lawrence<br />

sortir le tir de<br />

Ferahi pour<br />

propulser l’AC<br />

Léopards en<br />

phase de poules<br />

de la ligue des<br />

champion<br />

africains<br />

toute responsabilité concernant le refus de<br />

l’équipe algéroise de recevoir les médailles<br />

à l’issue de la finale de coupe d’Algérie.<br />

"Nous, joueurs, nous ne sommes que des<br />

N°627/1444 du Dimanche 5 <strong>Mai</strong> <strong>2013</strong><br />

LIGUE DES CHAMPIONS AFRICAINS<br />

L<br />

’ES SÉTIF, malgré une victoire par<br />

3 à 1 (mi-temps : 2-1) qui lui a<br />

permis de remonter son handicap<br />

(elle avait été défaite sur le<br />

même score au match aller), a<br />

été éliminée, vendredi sur son terrain,<br />

par les Congolais de l’AC Léopards<br />

aux tirs aux buts (4-5), en 1/8e de finale<br />

de la ligue des champions africains de<br />

football.<br />

Face à une équipe très disciplinée,<br />

pressant très haut et athlétique en diable,<br />

les sétifiens auront tout tenté mais<br />

le but encaissé à la 13’ aura pesé très<br />

lourd dans la balance puisqu’il<br />

contraindra l’Entente à jouer sa qualification<br />

à la ‘‘loterie’’ des tirs aux buts.<br />

Un exercice durant lequel les<br />

hommes de Joseph Omog se montreront<br />

plus chanceux et plus adroits que<br />

leurs adversaires en réussissant un<br />

sans-faute. Bien en jambes au coup<br />

d’envoi, les Sétifiens pourront s’en vouloir<br />

d’avoir ‘‘oublié’’ l’ailier Rochell sur<br />

le côté droit, lui permettant de servir<br />

comme à la parade son compère<br />

N’Dey qui plongera, d’une tête à bout<br />

portant, le stade du 8-<strong>Mai</strong> 1945 dans le<br />

silence (13’). Les sétifiens, portés par<br />

leur admirable public, font dès lors le<br />

siège de la cage du gardien<br />

Lawrence et manquent d’égaliser<br />

d a n s l a m i n u t e s u i v a n t e<br />

lorsqu’Aoudia, bien servi par Gourmi,<br />

rate son contrôle (15’). L’avant-centre<br />

de l’ESS se rattrapera cependant 5’<br />

minutes après en offrant l’égalisation<br />

à Djahnit qui trompe de près le keeper<br />

11<br />

L’ES Sétif éliminée par l’AC Léopards<br />

LIGUE DE FOOTBALL PROFESSIONNEL<br />

Chaouchi et Babouche convoqués devant la commission de discipline<br />

fonctionnaires au club de football : MC<br />

Alger. Nous n’avons fait qu’exécuter les<br />

décisions de nos responsables", a affirmé le<br />

capitaine du MCA. n<br />

de l’équipe de Dolisie (20’). L’équipe<br />

congolaise, loin d’être une proie facile<br />

comme d’aucuns s’étaient empressés<br />

de l’affirmer avant la rencontre, ne<br />

perd toutefois pas son calme et continue<br />

de bien quadriller le terrain, guettant<br />

la moindre occasion de déclencher<br />

un contre.<br />

L’un d’eux faillit d’ailleurs faire<br />

mouche à 31’ lorsque Rochell, une<br />

nouvelle fois esseulé sur le flanc droit,<br />

contraignit Lakhdari à un sauvetage<br />

quasi-miraculeux, dans les pieds d’un<br />

attaquant adverse. Il faudra attendre<br />

la 38’ pour voir l’Entente déclencher<br />

une offensive digne de ce nom, tout<br />

en mouvement, qui permit à Belkaïd<br />

d’alerter Aoudia dont la magnifique<br />

remise de la tête est reprise sans<br />

contrôle par le capitaine Delhoum<br />

qui, d’un tir à ras de terre de 20 m,<br />

donne l’avantage à son équipe avant<br />

la pause. Il ne restait alors plus aux<br />

hommes de Velud qu’à tirer profit des<br />

45’ restantes pour marquer les deux<br />

buts qui les auraient envoyés en phase<br />

de poules de la ligue de champions<br />

africains.<br />

Une troisième réalisation qui finira<br />

bien par intervenir dans le temps additionnel,<br />

grâce à Delhoum (90’ + 2),<br />

mais ce ne sera-là qu’un sursis en<br />

attendant la fatidique et cruelle<br />

séance des tirs aux buts qui verra le<br />

gardien Lawrence sortir le tir de Ferahi<br />

pour propulser l’AC Léopards en<br />

phase de poules de la ligue des<br />

champion africains. n<br />

L’Info<br />

l LES KARATEKAS de<br />

la wilaya d’Alger ont<br />

quasiment dominé les<br />

compétitions du championnat<br />

national de<br />

koshiki séniors (dames<br />

et messieurs), clôturé<br />

tard dans la nuit du<br />

vendredi à Yellel<br />

(Relizane). La wilaya<br />

d’Alger s’est classée<br />

première chez les messieurs<br />

dans deux sur<br />

quatre catégories de<br />

poids et dans trois<br />

catégories de poids<br />

chez les dames en<br />

kumite. Chez les messieurs,<br />

les karatekas<br />

d’Alger ont également<br />

remporté la première<br />

place en kata, suivis de<br />

ceux de la wilaya de<br />

Chlef qui ont obtenu<br />

deux premières places<br />

en kumite et kata messieurs.<br />

n


12<br />

GRAND PRIX<br />

CYCLISTE D’ORAN<br />

Benyoucef Abdellah du GSP<br />

remporte la 2 e étape<br />

L<br />

E CYCLISTE Benyoucef Abdellah, du<br />

Groupement sportif des pétroliers (GSP) a remporté<br />

samedi la deuxième étape du Grand Prix<br />

de la ville d’Oran, disputée à haï Es-Sedikkia, sur<br />

un circuit fermé de 4,1 kilomètres bouclé en 20<br />

tours. Benyoucef Abdellah du GSP s’est adjugé la<br />

première place suivi de ses coéquipiers Smaïn<br />

Lelouchi et de Abdelbasset Hannachi. Ce grand prix<br />

cycliste a été nettement dominé par les coureurs du<br />

GS Pétroliers, qui ont adopté une stratégie d’équipe<br />

apportant ses fruits. Chez les juniors, sur le même parcours<br />

et la même distance, la palme est revenue au<br />

cycliste Mansouri Abderahmane du club NRDI Dely<br />

Brahim qui s’est illustré devant son coéquipier<br />

Ammari Hichem et Abderrahmane Stambouli du<br />

Club Sovac d’Alger. Au total, 104 cyclistes ont participé<br />

à cette compétition dont 43 juniors et 61 séniors<br />

issus de 15 clubs représentant neuf wilayas du pays, à<br />

savoir Alger, Blida, Tipasa, Constantine, Chlef,<br />

Mostaganem, Relizane, Sidi Bel-Abbes et Oran.<br />

Cette manifestation sportive de deux jours a été<br />

organisée par la ligue oranaise de cyclisme en collaboration<br />

avec la Direction de la jeunesse et des<br />

sports (DJS). L’engouement des oranais pour la<br />

"petite reine" s’est confirmé encore une fois, compte<br />

tenu de l’affluence qu’a enregistré ce Grand Prix<br />

durant les deux journées sur les circuits de l’ALN (ex-<br />

Front de mer) et de haï Es-Sedikkia.<br />

A rappeler que la première étape de ce grand prix<br />

cycliste de la ville d’Oran, disputée vendredi sur le<br />

circuit fermé du boulevard de l’ALN (ex-Front de<br />

mer), a été remportée en séniors par le coureur<br />

Bourraza Abderrahmane sociétaire de l’équipe du<br />

Groupement sportif des pétroliers (GSP) et<br />

Benkebouche Chemseddine du Vélo Club de<br />

Relizane en catégorie juniors.n<br />

l F.K<br />

Le Cahier Sportif<br />

CSA/MC ALGER<br />

Des sanctions s’imposent contre les personnes responsables<br />

L<br />

E BUREAU EXÉCUTIF du Club<br />

sportif amateur (CSA) du MC<br />

Alger est monté samedi au<br />

créneau, en qualifiant<br />

d’"acte d’incivisme" la décision<br />

des dirigeants de la section<br />

football, d’empêcher leurs joueurs<br />

de recevoir leurs médailles des<br />

mains du Premier ministre,<br />

Abdelmalek Sellal, à l’issue de la<br />

finale de la coupe d’Algérie de<br />

football perdue face à l’USM<br />

Alger (1-0) mercredi au stade du 5<br />

juillet d’Alger. "Nous condamnons<br />

avec la plus grande fermeté cet<br />

acte inadmissible et anti-sportif<br />

des responsables et des joueurs<br />

de l’équipe. C’est un acte d’incivisme<br />

envers les institutions de<br />

l’Etat, un fait inédit et un grave<br />

impair qui n’honore ni notre cher<br />

club, ni le peuple algérien", a<br />

affirmé le secrétaire général du<br />

CSA, Kamel Kesbadji, lors d’un<br />

point de presse tenu à Alger. Les<br />

joueurs du MC Alger ont boudé la<br />

traditionnelle cérémonie protocolaire<br />

à l’issue de la finale de la 49e<br />

édition de cette compétition<br />

populaire. Une attitude condamnable<br />

qui constitue une première<br />

dans les annales du football algérien<br />

depuis la 1re édition de la<br />

coupe d’Algérie en 1963. Selon le<br />

SG du CSA/MCA, les responsables<br />

de cet acte doivent être "sévèrement<br />

sanctionnés". "Nous faisons<br />

confiance à la commission de dis-<br />

cipline. Nous souhaitons que des<br />

sanctions exemplaires soient<br />

prises à l’encontre du responsable<br />

ou ceux qui sont derrière<br />

cette décision que je qualifie de<br />

honte. Nous, au sein du bureau<br />

du CSA, nous demandons à ce<br />

que la radiation à vie du mouvement<br />

sportif soit appliquée sur les<br />

personnes incriminées", a-t-il<br />

ajouté.<br />

Et de poursuivre : "La commission<br />

de discipline doit faire la<br />

lumière sur cette affaire et déterminer<br />

avec exactitude les personnes<br />

qui sont responsables de<br />

cette situation déplorable".<br />

Appelé à évoquer les raisons<br />

qui ont amené à cette situation,<br />

l’interlocuteur est allé plus loin<br />

dans ses propos en rendant coupable<br />

la société nationale pétrolière,<br />

Sonatrach, qui n’est autre<br />

que l’actionnaire majoritaire au<br />

club. "Je peux dire aujourd’hui<br />

que Sonatrach est sous influence,<br />

en laissant une personne qui n’a<br />

rien à voir avec le football gérer<br />

un aussi glorieux club comme le<br />

Mouloudia.<br />

Les responsables du conseil<br />

d’administration de la SSPA/Le<br />

Doyen est responsable de cette<br />

situation", a regretté Kesbadji. Un<br />

des intervenants a imputé la responsabilité<br />

au coordinateur de la<br />

section football, Omar Ghrib, qui<br />

est, selon lui, "le seul responsable<br />

de cet acte qui a jeté l’émoi au<br />

sein de la population sportive<br />

algérienne et qui a discrédité<br />

l’Etat algérien".<br />

"Omar Ghrib est à mes yeux le<br />

seul responsable, parce que c’est<br />

lui qui a phagocyté et pris en<br />

otage le club avec la bénédiction<br />

de certains responsables du<br />

football national", a-t-il estimé.<br />

L’interlocuteur a absout les<br />

joueurs de toute implication dans<br />

"ce fait gravissime".<br />

"En tant que dirigeant, on doit<br />

assumer ses responsabilités et ne<br />

pas faire preuve de lâcheté en<br />

imputant cet acte aux seuls<br />

joueurs". n<br />

ORGANISATION NATIONALE DES JOURNALISTES SPORTIFS ALGÉRIENS<br />

Plusieurs journalistes sportifs algériens honorés<br />

L<br />

’ORGANISATION nationale des journalistes<br />

sportifs algériens (ONJSA) a<br />

honoré, vendredi en soirée à Alger,<br />

plusieurs anciens journalistes et<br />

acteurs du mouvement sportif algérien,<br />

qui ont marqué de leur empreinte la<br />

scène sportive algérienne et contribué de<br />

manière significative au développement et<br />

au progrès du sport algérien.<br />

La cérémonie a été rehaussée par la présence<br />

d’Ali Boughazi, conseiller du président<br />

de la République, Abdelaziz<br />

Bouteflika, du directeur du département<br />

des sports militaires au ministère de la<br />

Défense nationale, le Général Meguedad<br />

Benziane, du ministre des Ressources en<br />

l AFFAK RELIZANE a été sacré champion d’Algérie pour la troisième<br />

année consécutive, après sa victoire face au COTS Tiaret (4-<br />

0), lors de la 18e et dernière journée du championnat national de<br />

football féminin, disputée samedi. L’Affak s’est adjugé le titre de<br />

champion d’Algérie portant à 9 points l’avance sur son poursuivant<br />

immédiat, l’ASE Alger Centre. Le champion en titre aura donc tout<br />

raflé cette saison, le titre de champion et la coupe d’Algérie, et<br />

signé sa 18ème victoire en 18 matches. n<br />

eau, Hocine Necib, du président du<br />

Comité olympique algérien (COA),<br />

Mustapha Berraf, et du représentant de<br />

l’opérateur téléphonique Nedjma, partenaire<br />

de la soirée, Ramdane Djazairi, entre<br />

autres.<br />

"Cette fête représente un grand moment<br />

pour nous, afin de se remémorer le travail<br />

des journalistes sportifs qui ont passé plusieurs<br />

années au service de leur noble<br />

métier afin de préserver les grandes valeurs<br />

du sport", a déclaré le président de<br />

l’ONJSA, Youcef Tazir. "A l’instar des années<br />

précédentes, nous avons tenu à rendre<br />

hommage à des pionniers du journalisme<br />

sportif national qui étaient tout le temps au<br />

service du mouvement sportif et du paysage<br />

médiatique algérien", a expliqué M.<br />

Tazir.<br />

Des trophées commémoratifs ont été<br />

remis à neuf journalistes dont deux femmes<br />

et un photographe. Il s’agit des journalistes<br />

Redouane Bendali (Canal Algérie), Ahmed<br />

Achour (Le Temps d’Algérie), Benyoucef<br />

Ouadia et Ouahiba Belhawa (ENTV), Aicha<br />

M’hamedi, Hafaf Fayçal et Tahar Aggoun<br />

(Radio nationale), le photographe Madjid<br />

Nait Kaci (DK News) Une distinction a été<br />

également remise, à titre posthume, à la<br />

famille du défunt Sid Ali Azoug (Liberté).<br />

Le service sportif de l’agence Algérie<br />

Presse Service (APS) s’est vu remettre un Prix<br />

spécial, en guise d’encouragement pour le<br />

travail effectué à longueur d’année et surtout<br />

dans les grands évènements sportifs.<br />

Les organisateurs ont aussi tenu à honorer<br />

le Premier ministre, Abdelmalek Sellal,<br />

considéré comme "l’ami des journalistes" et<br />

le général Meguedad Benziane, qui a su<br />

faire du sport militaire national "une partie<br />

indivisible du mouvement sportif national".<br />

Il est à rappeler que la cérémonie avait<br />

été précédée dans la matinée de la même<br />

journée (vendredi) de la finale du 7e tournoi<br />

de football de la presse sportive algérienne<br />

qui a consacré l’équipe d’Ennahar,<br />

vainqueur de celle du journal Le Temps<br />

d’Algérie (1-0), au stade du 20 août 1955<br />

(Alger).<br />

La formation d’Ennahar succède ainsi au<br />

palmarès à l’équipe de Maracana, championne<br />

de la dernière édition. n<br />

Dans un entretien<br />

accordé à<br />

L’Equipe, Gilbert<br />

Ysern a rendu<br />

son verdict.<br />

"Après avoir pesé<br />

le pour et le<br />

contre, on a<br />

décidé de ne pas<br />

toucher à l’ordonnancement<br />

des têtes de<br />

série." Cette idée<br />

a pourtant longuement<br />

germé<br />

dans l’esprit des<br />

décideurs du<br />

tournoi.<br />

Officiellement<br />

"parce qu’au vu<br />

de ce que représente<br />

Nadal à<br />

Paris, soit le<br />

meilleur joueur<br />

de l’histoire du<br />

tournoi, il nous<br />

apparaissait<br />

incongru qu’il<br />

arrive ici avec le<br />

dossard 4 ou 5".<br />

Une manière<br />

indirecte d’éviter<br />

au Majorquin un<br />

potentiel quart<br />

de finale contre<br />

l’un des cadors<br />

du circuit,<br />

Djokovic, Murray<br />

ou Federer.<br />

"Nadal n’a<br />

jamais rien<br />

demandé" <strong>Mai</strong>s<br />

face à l’incompréhension<br />

de<br />

nombreux suiveurs,<br />

la FFT a<br />

fait machine<br />

arrière<br />

N°627/1444 du Dimanche 5 <strong>Mai</strong> <strong>2013</strong><br />

L<br />

E DIRECTEUR du tournoi<br />

Gilbert Ysern a rendu le verdict<br />

tant attendu. Rafael<br />

Nadal ne bénéficiera pas<br />

d’un statut protégé lors de<br />

Roland-Garros. a décision était<br />

attendue depuis plusieurs jours. En<br />

fait, depuis la défaite de Nadal en<br />

finale de Monte-Carlo face à<br />

Djokovic (6-2, 7-6). Par la voix de<br />

son directeur général Gilbert<br />

Ysern, la Fédération française de<br />

tennis, longtemps hésitante, a fini<br />

par trancher. Le sextuple vainqueur<br />

de Roland-Garros, ne<br />

bénéficiera pas d’un statut de<br />

tête de série meilleur que celui<br />

que son classement (5e actuellement<br />

à l’ATP) ne lui autorisera<br />

pour l’édition <strong>2013</strong>. La perspective<br />

de retrouver l’Espagnol face au<br />

Serbe, numéro un mondial, dès les<br />

quarts de finale, est donc bel et<br />

bien toujours envisageable.<br />

Dans un entretien accordé à<br />

L’Equipe, Gilbert Ysern a rendu<br />

son verdict. "Après avoir pesé le<br />

pour et le contre, on a décidé de<br />

ne pas toucher à l’ordonnancement<br />

des têtes de série." Cette<br />

idée a pourtant longuement<br />

germé dans l’esprit des décideurs<br />

du tournoi. Officiellement "parce<br />

qu’au vu de ce que représente<br />

Nadal à Paris, soit le meilleur<br />

joueur de l’histoire du tournoi, il<br />

nous apparaissait incongru qu’il<br />

arrive ici avec le dossard 4 ou 5".<br />

Une manière indirecte d’éviter au<br />

Majorquin un potentiel quart de<br />

finale contre l’un des cadors du<br />

circuit, Djokovic, Murray ou<br />

Federer. "Nadal n’a jamais rien<br />

ROLAND-GARROS<br />

Rafael Nadal ne sera pas protégé<br />

l GREOGRY VAN DER WIEL ne<br />

s'est pas imposé au Paris SG. À<br />

tel point que le club de la capitale<br />

envisagerait de l'utiliser<br />

comme monnaie d'échange sur<br />

le mercato. Arrivé en toute fin de<br />

mercato estival 2012, Gregory<br />

Van der Wiel (25 ans) a mis du<br />

temps à s'adapter au football<br />

français. Le latéral droit, soumis à<br />

la concurrence de Christophe<br />

Jallet, ne s'est pas définitivement<br />

imposé au Paris SG. Il le reconnaissait<br />

lui-même il y a quelques<br />

jours en conférence de presse. «<br />

J'ai eu besoin d'ajuster mon jeu<br />

au football français. Je venais<br />

des Pays-Bas où la philosophie de jeu est différente<br />

et plus portée sur le jeu. En France, on<br />

demandé" <strong>Mai</strong>s face à l’incompréhension<br />

de nombreux suiveurs,<br />

la FFT a fait machine arrière. A<br />

regret. Car "on évoquait un tripatouillage<br />

du tableau. Ce qui<br />

devait être un symbole fort, en fait<br />

un hommage, était assimilé à de<br />

la basse cuisine." Ce dont il se<br />

défend. Avoir Nadal face à<br />

Djokovic dès les quarts de finale<br />

"ne me posait aucun problème.<br />

Au contraire, ça animerait formidablement<br />

bien le milieu de la<br />

deuxième semaine. Et puis, le<br />

tournoi est bien plus fort que ça."<br />

Avant de rendre publique la décision,<br />

Gilbert Ysern a pris le soin de<br />

L’Info<br />

consulter "joueurs, organisateurs,<br />

observateurs du circuit. Les avis<br />

étaient très partagés." Tout en<br />

oubliant pas de dédouaner le<br />

principal intéressé. "Je tiens à préciser<br />

que Rafael Nadal, lui, n’a<br />

jamais rien demandé." Pendant<br />

ce temps, l’ancien numéro un<br />

mondial poursuit sa préparation. Il<br />

lui reste deux tournois, les Masters<br />

de Madrid et de Rome, pour performer<br />

et éventuellement grimper<br />

dans la hiérarchie avant le tirage<br />

au sort de Roland-Garros.<br />

La place de numéro 4 à l’ATP<br />

peut encore être accessible. n<br />

l A.F.P<br />

appuie plus sur le coté physique. J'ai donc eu<br />

besoin d'un peu de temps », expliquait-il. n<br />

Pendant ce temps, l’ancien numéro<br />

un mondial poursuit sa préparation.<br />

Il lui reste deux tournois, les Masters<br />

de Madrid et de Rome, pour performer<br />

et éventuellement grimper dans<br />

la hiérarchie avant le tirage au sort<br />

de Roland-Garros<br />

BECKHAM<br />

13<br />

Le spice Boy s’offre une réplique<br />

de la Porsche de Steve McQueen<br />

U<br />

NE PORSCHE 911 identique à celle de Steve<br />

McQueen dans Le Mans Vous ne le saviez peutêtre<br />

pas mais le milieu de terrain anglais du<br />

PSG, David Beckham, est un grand fan de l’acteur<br />

américain Steve McQueen,<br />

décédé en 1980.<br />

C’est du moins ce qu’affirme le tabloïd britannique<br />

The Mirror qui assure, par ailleurs, que le Spice Boy<br />

vient de faire, moyennant 70.000 livres (82.800 euros),<br />

l’acquisition d’une Porsche 911 « gris ardoise » de<br />

1969, réplique exacte de celle que conduisait l’acteur<br />

dans le film Le Mans, sorti en 1971.<br />

Fan de Steve McQueen, David Beckham<br />

s’est offert la réplique de sa Porsche 911<br />

La Porsche 911 originale du film avait récemment<br />

été vendue au cours d’une vente aux enchères à<br />

Monterey, en Californie, pour la somme astronomique<br />

de 832.800 livres (982.000 euros). David<br />

Beckham est resté plus sage même si son modèle est<br />

aussi un objet de collection acheté à un vendeur de<br />

Preston venu la lui livrer à Londres. Sur son site internet,<br />

le concessionnaire assure que l’auto sur la base<br />

d’une carrosserie californienne, du tableau de bord<br />

aux sièges en passant par les tapis de sol.<br />

Ce n’est pas la première Porsche 911 pour<br />

le milieu du PSG<br />

Beckham avait déjà fait, en 2008, l’achat d’une<br />

Porsche 911 plus moderne de couleur noir mat. Il<br />

l’avait payé 118.000 euros et l’avait fait personnaliser<br />

moyennant 59.000 euros environ.<br />

Entre autres ajouts souhaités par le milieu de terrain<br />

anglais du PSG, son numéro, le 23, qu’il portait<br />

lorsqu’il jouait pour le Real Madrid. Cette Porsche,<br />

David Beckham l’avait finalement revendu en 2011<br />

sans que l’on ne sache à quel prix. n<br />

l H.M.Y


A<br />

Prévues pour prendre fin cette semaine,<br />

Volkswagen Algérie décide de prolonger les<br />

remises Salon de 15 jours encore. Sovac a<br />

annoncé aujourd’hui même, sur la page officielle<br />

Facebook dédiée à la marque de<br />

Wolfsburg, que les remises sur leur gammes<br />

sont prolongées jusqu’au 15 mai. Avis alors<br />

aux retardataires qui ont encore 15 jours<br />

devant eux pour franchir le pas.<br />

Ci-dessous les remises :<br />

Polo Trendline 50 000<br />

Polo Black & Silver 100 000<br />

Polo R-line 100 000<br />

Jetta Trendline 100 000<br />

Jetta Confortline 100 000<br />

Passat TDI R-line 260 000<br />

VW CC Highline DSG 500 000<br />

ELSECOM VÉHICULE industriel, représentant<br />

de Daewoo, est arrivé au 6e Salon du véhicule<br />

utilitaire et industriel de l’Ouest (VUVI)<br />

avec un nouveau modèle : à savoir le Novus<br />

SE, Spéciale Edition. Deux nouvelles déclinaisons<br />

du camion Daewoo Novus baptisé<br />

SE « Spéciale Edition » ont été présentées au<br />

grand public à Oran. Le Novus SE est ainsi<br />

disponible en version à benne et camion<br />

béton toupie/Malaxeur spécialisé dans le<br />

transport du béton frais pour répondre à la<br />

demande grandissante du secteur des travaux<br />

public. Elsecom Daewoo vient également<br />

d’introduire le camion 10<br />

tonnes. Sur le plan esthétique,<br />

la cabine connait une grande<br />

évolution avec une nouvelle<br />

face avant complètement<br />

renouvelée.<br />

utomobile<br />

6L’ACTUALITÉ SUR LES VÉHICULES ROULANTS EN ALGÉRIE<br />

VOLVO<br />

VOLKSWAGEN ALGÉRIE<br />

LES REMISES JOUENT<br />

LES PROLONGATIONS<br />

ELSECOM DAEWOO<br />

Le Novus SE<br />

fait son entrée<br />

LA V40 ÉLUE VOITURE CITOYENNE <strong>2013</strong><br />

LES RÉCOMPENSES pleuvent pour la compacte suédoise.<br />

Après avoir été élue la voiture la plus sûre du<br />

monde, la V40 reçoit maintenant le titre de voiture<br />

citoyenne de l’année. Le classement des voitures<br />

cityoennes est publié par le Ligue contre la Violence<br />

Routière et l’association 60 millions de consommateurs.<br />

Ce palmarès récompensent les véhicules qui respectent<br />

le plus les occupants, les usagers de la route ainsi<br />

que l’environnement. Quatre critères sont pris en<br />

LA VIGNETTE AUTOMOBILE <strong>2013</strong><br />

MERCEDES<br />

La Classe S dévoilé ... par erreur!<br />

ELLE EST LÀ, la première<br />

photo officielle<br />

de la nouvelle<br />

Mercedes Classe S.<br />

"Officielle" en réalité<br />

pas tout à fait<br />

puisque l’image s’est<br />

retrouvée par erreur<br />

sur le site internet<br />

autrichien de la<br />

marque allemande.<br />

Une étourderie vite<br />

corrigée, la photo<br />

ayant été retirée très rapidement. Peut-être pas suffisamment<br />

car le site espagnol CocheSpias a réussi à<br />

immortaliser le moment. C’est donc avec une quinzaine<br />

de jours d'avance que l’on découvre le vaisseau amiral<br />

à l’Étoile, lequel sera dévoilé en première mondiale<br />

le 15 mai prochain.<br />

compte : protection des occupants, protection des<br />

usagers vulnérables, consommation en agglomération<br />

et énergie cinétique maximale.<br />

Pour la neuvième édition de ce classement, la lauréate<br />

est la compacte scandinave Volvo V40 D2 S&S. Depuis<br />

des années, la firme a fait de la sécurité son cheval de<br />

bataille en étant la premier constructeur à proposer<br />

des équipement innovants comme le City Safety, ou<br />

plus récemment, l’airbag piéton.<br />

Période d’acquittement du 5 mai au 3 juin<br />

LA PÉRIODE LÉGALE d’acquittement obligatoire de la<br />

vignette automobile <strong>2013</strong> débutera le 5 mai prochain<br />

et durera jusqu’au 3 juin. La vignette est disponible<br />

auprès des Recettes des impôts et des Recettes<br />

d’Algérie poste, a indiqué un communiqué de la DGI,<br />

ajoutant que les tarifs pour <strong>2013</strong> n’ont subi aucun<br />

changement par rapport aux années précédentes.<br />

Les propriétaires de véhicules peuvent ainsi consulter<br />

les tarifs de cette vignette sur le site Web de la DGI ou<br />

sur les placards affichés au niveau des recettes. Selon<br />

les modalités d’acquittement annuel, le prix de cette<br />

vignette, instauré par la loi de finances 1998, variera<br />

pour les véhicules de tourisme de moins de 3 ans<br />

d’âge entre 1.500 et 8.000 DA en fonction de la puissance<br />

de la motorisation. Le montant de cette<br />

vignette est compris respectivement entre 1.000 DA et<br />

4.000 DA pour les véhicules ayant entre 3 et 6 ans<br />

d’âge, entre 700 et 3.000 DA pour les 6 à 10 ans et<br />

entre 300 et 2.000 DA pour les véhicules de plus de 10<br />

ans. Pour les véhicules utilitaires, la vignette varie<br />

entre 5.000 et 15.000 DA pour ceux de moins de 5 ans<br />

d’âge, et entre 2.000 et 7.000 DA pour ceux de 5 ans<br />

d’âge et plus.<br />

N°627/1444 du Dimanche 5 <strong>Mai</strong> <strong>2013</strong><br />

SKODA<br />

Lancement de la Octavia Combi 4×4<br />

LE STAND de<br />

Citroën au<br />

salon Ouest<br />

VUVI et<br />

AUTOSAV<br />

<strong>2013</strong><br />

accueille plusieurs<br />

modèles de<br />

la gamme<br />

utilitaire de la<br />

marque au<br />

Chevrons,<br />

une forte présence qui dénote de l’intérêt que<br />

porte le concessionnaire au segment, avec une<br />

gamme étoffée destinée à une clientèle professionnelle<br />

à la recherche d’un outil fiable et sûr.


16<br />

C<br />

INQ NOUVEAUX marchés de<br />

proximité sont en cours d’aménagement<br />

dans la commune<br />

d’El Khroub, a indiqué jeudi le<br />

président de l’Assemblée populaire<br />

communale . Le même élu a précisé<br />

que ces aires commerciales,<br />

créées dans des quartiers et des<br />

agglomérations à forte densité démographique,<br />

offriront une quarantaine<br />

de stands à autant de jeunes commerçants<br />

ce qui permettra, selon M.<br />

Aberkane, de contribuer à réduire un<br />

tant soit peu le chômage dans la commune<br />

d’El Khroub.<br />

Le président de l’APC a ajouté que<br />

ces surfaces à usage commercial,<br />

aménagées dans les cités des "900<br />

logements", des "1.600 logements", des<br />

"1.200 logements", au quartier El Manar<br />

CONSTANTINE<br />

Création de cinq marchés de Proximité<br />

et à la nouvelle ville Massinissa, viendront<br />

s’ajouter au marché de proximité<br />

"en phase d’achèvement" à la<br />

nouvelle ville Ali Mendjeli. Une fois opérationnels,<br />

ces projets "contribueront<br />

dans une large mesure à résorber les<br />

marchés illicites, dispersés ça et là à<br />

travers le chef-lieu de commune et ses<br />

différentes localités, a indiqué à l’APS<br />

Sur un autre plan, le même élu a fait<br />

état de "l’organisation de plus d’une<br />

centaine de parkings et autres aires de<br />

stationnement dans la ville d’El Khroub<br />

et ses principales agglomérations,<br />

offrant "près de 200 emplois."<br />

Cette opération, actuellement au<br />

"stade du recensement", permettra<br />

d’organiser le stationnement des véhicules<br />

et de mettre fin à "l’anarchie"<br />

née du "squat" de lieux publics..n<br />

E MARCHÉ DES VÉHICULES d’occasion de Bouroumi, dans la commune<br />

d’El Afroun (Blida), nécessite des travaux d’aménagement et d’extension<br />

afin d’y redynamiser l’activité commerciale, estiment dimanche certains<br />

commerçants concernés par cet espace.<br />

"Exigu, boueux et impraticable à la moindre précipitation pluviale et poussiéreux<br />

en été, le marché des véhicules d’occasion de Bouroumi, dans la commune<br />

d’El Afroun, nécessite des travaux d’aménagement et d’extension afin<br />

d’y redynamiser l’activité commerciale", ont-il précisé.<br />

En activité depuis quelques années, cet espace commercial n’arrive plus à<br />

contenir les véhicules et les clients en provenance, non seulement des diverses<br />

communes de la wilaya de Blida, mais également des wilayas avoisinantes<br />

(Alger, Tipasa et Ain Defla). Dimanche, quelques goûtes de pluies ont suffi pour<br />

paralyser l’activité au niveau de ce marché, en raison de la boue qui s’est<br />

emparée du sol. Le nombre des revendeurs n’a pas dépassé la vingtaine, alors<br />

que les visiteurs se comptaient sur les doigts d’une seule main.<br />

"C’est démotivant de travailler dans de telles conditions. Les autorités locales<br />

devraient prendre les mesures nécessaires pour un réaménagement convenable<br />

du marché afin de le rendre attractif et dynamique", ont indiqué à l’APS certains<br />

revendeurs rencontrés sur place.<br />

"Les citoyens ne fréquentent cet espace que lorsque les conditions climatiques<br />

y sont favorables, ont-ils encore affirmé, regrettant le fait que "plusieurs revendeurs<br />

aient rebroussé chemin très tôt".<br />

D’autres revendeurs, en provenance des wilayas environnantes, n’ont pas, eux<br />

aussi, caché leur mécontentement face à l’état déplorable de ce marché, estimant<br />

que cette situation porte un lourd préjudice à leur activité, notamment en<br />

cette période où le commerce des véhicules d’occasion a l’habitude de<br />

L’Info Régionale<br />

L’Info<br />

l VINGT ET UNE (21)<br />

armes à feu ont été saisies<br />

par les services de<br />

police de l’air et des<br />

frontières (PAF) durant<br />

le premier trimestre<br />

<strong>2013</strong>, a indiqué un<br />

bilan de la Direction<br />

générale de la Sûreté<br />

nationale (DGSN).<br />

Ces armes ont été saisies<br />

suite au traitement<br />

de cinq affaires liées au<br />

trafic d’armes à feu<br />

ayant permis l’arrestation<br />

de 32 mis en cause<br />

qui ont été présentés<br />

devant le parquet, a<br />

indiqué le bilan.<br />

30 mis en cause ont été<br />

arrêtés en possession<br />

de 13 fusils de chasse<br />

et de six pistolets dont<br />

quatre à air comprimé<br />

à l’aéroport Houari-<br />

Boumediene, a précisé<br />

la même source.<br />

Une personne a été<br />

arrêtée à l’aéroport<br />

Belkaid (Chlef) en possession<br />

d’un fusil de<br />

chasse et une autre à<br />

l’aéroport Ahmed-Ben<br />

Bella (Oran) en possession<br />

d’un fusil à air<br />

comprimé. Le commissaire<br />

divisionnaire, M.<br />

Djilali Boudalia, a indiqué<br />

que ces saisies ont<br />

été effectuées grâce à<br />

la vigilance et professionnalisme<br />

des services<br />

et des agents de la<br />

Police des frontières. n<br />

N°627/1444 du Dimanche 5 <strong>Mai</strong> <strong>2013</strong><br />

BATNA<br />

Visite guidée au sein de la<br />

brigade d’identification<br />

L<br />

ES REPRÉSENTANTS de la presse locale et nationale<br />

ont été conviésà Batna, à une visite guidée<br />

au service de la brigade d’identification<br />

de la sûreté de wilaya, désormais dotée<br />

d’équipements de dernière génération, a-t-on<br />

constaté. Des explications ont été fournies à cette<br />

occasion par le responsable de ce service, le lieutenant<br />

Smaïl Laribi, sur le fonctionnement du logiciel<br />

d’identification des empreintes digitales, fonctionnel<br />

depuis mars dernier dans cette structure.<br />

Relié au réseau national de bases des données<br />

d’identification, ce logiciel d’une "haute technicité"<br />

est d’un "grand apport dans le travail quotidien de la<br />

brigade d’identification des services de police, a<br />

souligné le même officier, mettant l’accent sur la<br />

contribution de ce logiciel dans "l’enrichissement" de<br />

la base de données nationale d’identification à travers<br />

les empreintes digitales.<br />

La visite, première du genre, s’inscrit dans le cadre<br />

de la célébration de la journée internationale de la<br />

liberté de la presse. L’occasion a également été<br />

mise à profit pour honorer les journalistes exerçant à<br />

Batna au cours d’une cérémonie conviviale à<br />

laquelle ont assisté le chef de sûreté de wilaya et des<br />

cadres de ce corps constitué. n<br />

MARCHE DE VEHICULES DE BOUROUMI (BLIDA)<br />

Un espace en attente d’aménagement<br />

L<br />

connaître une dynamique extraordinaire.<br />

"C’est maintenant que plusieurs citoyens veulent acquérir de bons véhicules<br />

d’occasion en prévision de la saison estivale, car ils craignent que les prix ne<br />

s’affolent à l’avenir".L’extension de ce marché constitue l’autre doléance des<br />

revendeurs, qui estiment que l’espace actuel "ne répond pas convenablement<br />

à la demande". Une situation qui contraint plusieurs d’entre-eux à exposer leurs<br />

véhicules aux bords de la route menant à ce marché.n


TLEMCEN<br />

Sensibilisation<br />

sur la protection des plages<br />

L<br />

A RADIO DE TLEMCEN organise, du 4 au 10 mai<br />

courant, une semaine nationale autour du<br />

thème "la protection des plages et de la mer",<br />

dans le cadre de l’année <strong>2013</strong> consacrée<br />

"année de l’environnement et du développement<br />

durable", a-t-on appris auprès de son directeur.<br />

Le programme de cette semaine, organisée en<br />

collaboration avec la radio chaine 3, la direction de<br />

l’environnement de la wilaya de Tlemcen et plusieurs<br />

autres secteurs, comporte une grande exposition<br />

mettant en exergue les principales actions mises<br />

en £uvre pour la protection des plages et de la mer<br />

dans cette région du pays et les plus importants facteurs<br />

de pollution qui les menacent. Une journée<br />

d’étude intitulée "mise en place des mécanismes et<br />

stratégies de protection ders plages et de la mer",<br />

est également prévue dans ce cadre au niveau de<br />

la salle des conférences du parc national de<br />

Tlemcen. Des spécialistes dans le domaine de l’environnement<br />

et de la pollution marine seront présents<br />

à cette occasion pour animer la journée, a-t-on<br />

ajouté. Le programme en question prévoit en outre<br />

l’organisation d’une séance de pêche sportive au<br />

niveau du barrage El Mefrouch surplombant la ville<br />

de Tlemcen en plus de l’organisation d’une séance<br />

de plongée au profit des handicapés au niveau de<br />

la piscine olympique. n<br />

U<br />

NE TRENTAINE d’artisans de la commune de<br />

Fenoughil, dans la wilaya d’Adrar, ont bénéficié<br />

d’un cycle de formation en poterie, a-t-on<br />

appris vendredi auprès des responsables de la<br />

chambre de l’artisanat et des métiers (CAM) de<br />

la wilaya.<br />

Cette formation de cinq jours , vise à développer<br />

les compétences de cette catégorie d’artisans, et<br />

l’amélioration de la qualité de ce métier traditionnel<br />

qui caractérise cette région, considérée comme l’un<br />

des pôles de la poterie et la céramique en Algérie,<br />

ont indiqué les organisateurs.<br />

Des cours théoriques et des techniques pratiques<br />

sur la poterie et la fabrication des ustensiles de cuisine,<br />

de produits de décoration, et les meilleurs techniques<br />

d’adapter l’argile, matière première de base<br />

de ce métier traditionnel, ont été présentés aux participants<br />

issus de différentes régions de la commune<br />

de fenoughil, selon la même source.<br />

Plusieurs artisans de cette région ont exprimé leurs<br />

’’satisfaction’’ de cette initiative, deuxième du<br />

genre , qui a leur permis d’acquérir de nouvelles<br />

techniques de ce métier,et qui leur permettra<br />

d’améliorer la qualité du ce produit artisanal . Des<br />

diplômes de qualification ont été distribués au parti-<br />

L<br />

E MINISTRE DE LA JEUNESSE et<br />

des sports, Mohamed Tahmi,<br />

a annoncé, vendredi à<br />

Tamanrasset, que des piscines<br />

de proximité seront prochainement<br />

réalisées dans<br />

chaque commune de la wilaya.<br />

Le ministre qui a présidé une rencontre<br />

avec le mouvement associatif<br />

au terme d’une visite de<br />

deux jours dans la wilaya de<br />

Tamanrasset, a souligné qu’il sera<br />

procédé prochainement à la réalisation<br />

d’une piscine de proximité<br />

dans les 10 communes de la<br />

wilaya, en vue de satisfaire les<br />

besoins des jeunes en structures<br />

sportives, notamment eu égard au<br />

climat qui caractérise la région.<br />

Le ministre a mis l’accent sur la<br />

nécessité de donner à tous les<br />

enfants de cette wilaya l’opportunité<br />

de pratiquer la natation afin<br />

de leur permettre de développer<br />

leurs capacités sportives.<br />

Concernant le festival de volleyball<br />

sur sable qu’abrite la wilaya, le<br />

ministre a souligné l’importance<br />

de promouvoir ce genre d’activités<br />

sportives, affirmant que le<br />

ministère de tutelle apportera le<br />

ADRAR<br />

Une trentaine d’artisans bénéficient<br />

d’une formation en poterie<br />

L’Info Régionale 17<br />

cipants à cette, au cours d’une cérémonie organisée<br />

jeudi dernier, en présence des autorités de cette<br />

collectivité, cadres de la CAM, et des associations<br />

locales activant dans le domaine de la poterie. n<br />

TAMANRASSET<br />

Une piscine dans chaque commune<br />

Le ministre a inauguré un complexe sportif de proximité où il s’est enquit de certaines<br />

de ses activités. Il a également donné des instructions pour le revêtement<br />

du stade communal en pelouse artificielle<br />

Plusieurs artisans de cette région ont<br />

exprimé leurs ’’satisfaction’’ de cette initiative,<br />

deuxième du genre , qui a leur permis<br />

d’acquérir de nouvelles techniques<br />

de ce métier<br />

N°627/1444 du Dimanche 5 <strong>Mai</strong> <strong>2013</strong><br />

soutien nécessaire<br />

pour conférer à cette<br />

manifestation une<br />

d i m e n s i o n<br />

internationale.<br />

Revenant au problèmed’encadrement<br />

auquel le secteur<br />

fait face, M.<br />

Tahmi a promis de<br />

couvrir le déficit enregistré<br />

dans ce<br />

domaine, à travers la<br />

garantie de 15.000<br />

postes budgétaires durant les quatre<br />

prochaines années. Il a, d’autre<br />

part, annoncé que la wilaya de<br />

Tamanrasset bénéficiera de plusieurs<br />

projets importants au titre du<br />

prochain plan, qui sont susceptibles<br />

de donner une nouvelle<br />

impulsion aux activités sportives et<br />

de jeunes dans cette région<br />

du grand sud.<br />

A cette occasion, M. Tahmi a<br />

appelé la société civile dans cette<br />

wilaya à contribuer à la promotion<br />

du tourisme de jeunes, à travers<br />

une exploitation idoine des structures<br />

sportives et de jeunes disponibles<br />

actuellement, proposant à<br />

l’assistance de réfléchir à l’organisation<br />

d’une conférence nationale<br />

à Tamanrasset sur le tourisme<br />

de jeunes.<br />

Auparavant le ministre a inspecté<br />

une maison de jeunes dans<br />

la commune de Tadhrouk (250 km<br />

au nord-est du chef-lieu de<br />

wilaya) où il s’est enquis des différentes<br />

activités menées par les<br />

jeunes des deux sexes dans les<br />

domaines de l’artisanat, la coiffure<br />

et la confection de gâteaux. Il a<br />

en outre annoncé la décision du<br />

ministère de réserver un espace<br />

exclusif aux femmes au niveau de<br />

cette structure. n<br />

L’info<br />

l DOUZE PERSONNES ont trouvé la mort et 240<br />

autres ont été blessées dans 216 accidents de<br />

la circulation survenus dans les zones urbaines<br />

durant la période allant du 23 au 29 avril, selon<br />

un bilan de la Direction générale de la Sûreté<br />

nationale (DGSN) rendu public vendredi. La<br />

wilaya de Sétif vient en tête avec 23 accidents,<br />

suivie de Tébessa (11 accidents) et Ghardaïa<br />

(10 accidents). L’excès de vitesse, le non respect<br />

de la priorité et les dépassements dangereux<br />

sont a l’origine de ces accidents, selon le<br />

même bilan. Le responsable de la communication<br />

et des relations publiques de la DGSN, le<br />

commissaire divisionnaire Djilali Boudalia, a<br />

affirmé à cet égard que la direction de la circulation<br />

routière procèdait régulièrement à l’analyse<br />

des statistiques pour suivre les changements<br />

en terme de circulation routière et apporter les<br />

solutions à même de contribuer à la réduction<br />

de ces accidents en collaboration avec les parties<br />

concernées. La DGSN réitère son appel aux<br />

utilisateurs de la voie publique à respecter les<br />

lois et règles de la circulation routière pour assurer<br />

la sécurité de tous.n


18<br />

Astuces<br />

Faire Son Propre Gloss<br />

Brillant<br />

4 à 5 g de cire<br />

d’abeille. 1 petit pot<br />

1 cuillère à café d’huile<br />

de pépins de raisin.<br />

Quelques gouttes de<br />

jus de betterave.<br />

Faites fondre doucement<br />

au bain marie, la<br />

cire d’abeille et l’huile.<br />

Mélangez. Laissez tiédir<br />

aux alentours de 40°,<br />

puis ajoutez le jus de<br />

betterave. Ajoutez<br />

gouttes à gouttes pour<br />

mieux gérer la couleur.<br />

Mélangez soigneusement<br />

pour rendre le<br />

tout homogèn<br />

soin du visage gras<br />

frotter 2 fois par jour un<br />

demi citron sur votre<br />

visage puis<br />

Melanger votre gommage<br />

quotidien avec<br />

un pot de yaourt natre<br />

a appliqer 1 fois par<br />

jour comme masque a<br />

faire pendant une<br />

semaine.<br />

visage clair<br />

tremper de la menthe<br />

& du jus de citron dans<br />

un bol d'eau chaude &<br />

laisser 10 min. mixer<br />

pelure d'avocat &<br />

yaourt nature a obtenir<br />

une purée aprè melanger<br />

avec le liquide.<br />

étaler sur le visage 1h.n<br />

L<br />

ES PRATICIENS recommandent<br />

fortement d’annoncer<br />

ensemble aux enfants la<br />

décision de la séparation.<br />

L’objectif de cette<br />

démarche est de leur donner<br />

l’assurance que le couple parental<br />

est solide, même si le duo<br />

conjugal s’est effondré. Il faut les<br />

rassurer : les parents se séparent<br />

mais restent engagés à travailler<br />

ensemble au bien-être de leur<br />

progéniture. 2. Ne jamais prendre<br />

son enfant pour confident. Même<br />

si le parent est esseulé et si la fille<br />

ou le garçon semble d’une maturité<br />

précoce, il est néfaste de tout<br />

lui confier. A court terme, l’adulte<br />

peut croire que cette attitude est<br />

bonne pour son rejeton, que ce<br />

dernier pourrait se sentir valorisé.<br />

Le revers de la médaille est que,<br />

se voyant confier un rôle qui n’est<br />

pas de son âge, l’enfant risque<br />

de refuser peu à peu l’autorité<br />

parentale. Chacun doit être<br />

maintenu dans son rôle et rester<br />

à sa place. 3. Ecouter attentivement<br />

les protestations de sa fille<br />

ou de son fils et lui permettre<br />

d’exprimer ses émotions en réaction<br />

au divorce : impuissance,<br />

rage, colère, peur et souffrance.<br />

Il ou elle peut ressentir de l’angoisse<br />

pour l’avenir : “Si les<br />

A TABLE<br />

INGRÉDIENTS :<br />

1 litre de lait<br />

1 verre de riz<br />

Une pincée de<br />

sel. ½ verre de<br />

lait. 2 c à s de<br />

sucre. 2 boites<br />

de danette<br />

caramel<br />

½ c à s de cannelle.<br />

½ verre<br />

d’amande<br />

concassée<br />

½ verre de pistacheconcassée.<br />

½ verre de<br />

noix concassée<br />

Préparation :<br />

Faire bouillir le riz avec le lait et le sel pendant 15<br />

minutes. Retirer le mélange du feu puis le verser<br />

dans un moule à cake. Ajouter les autres ingrédients<br />

et mélanger bien. Glisser le moule au frigo et laisser<br />

refroidir. Servir frais le dessert au riz. n<br />

La Fée Du Logis<br />

FAMILLE<br />

Comment adoucir l'impact du divorce ?<br />

parents peuvent arrêter<br />

de s’aimer, peuvent-ils<br />

cesser de m’aimer<br />

aussi?” Permettre à l’enfant<br />

d’extérioriser ses<br />

maux donnera aux<br />

parents l’occasion de le<br />

rassurer sur la pérennité<br />

de l’amour qui lui est<br />

porté. 4. Aussitôt la décision<br />

de séparation prise,<br />

expliquer les nouvelles<br />

dispositions de la vie<br />

quotidienne, et prévoir<br />

des moments de communication<br />

et de présence<br />

avec chaque parent.<br />

Il faut garder une certaine souplesse<br />

pour permettre à l’enfant<br />

de parler avec l’adulte qui n’en<br />

a pas la garde, et le voir quand il<br />

en ressent le besoin. 5. Convenir<br />

d’un modus vivendi à la maison<br />

qui donne à l’enfant un sentiment<br />

d’ordre, de continuité et de<br />

stabilité pour l’aider à traverser<br />

ce moment pénible. Il est recommandé<br />

de lui permettre d’instaurer<br />

son propre rituel pour apaiser<br />

les transitions du départ et du<br />

retour, avant et après chaque<br />

visite. 6. Permettre, et même<br />

encourager son rejeton à poser<br />

des questions sur le divorce et sur<br />

l’avenir en y répondant aussi<br />

Idées<br />

honnêtement que possible, en<br />

fonction son degré de maturité.<br />

C’est une règle générale : avoir<br />

la bonne info réduit la peur de<br />

l’inconnu. 7. Dans la mesure du<br />

possible, et après discussion<br />

constructive, donner à l’enfant le<br />

choix sur l’organisation des conditions<br />

de vie chez chaque parent<br />

afin de lui procurer le sentiment<br />

qu’il a son mot à dire, et un certain<br />

contrôle dans chacun des<br />

foyers. Le mieux serait que les<br />

parents se concertent pour mettre<br />

en place une routine et un<br />

encadrement assez similaires<br />

dans chaque maisonnée. Plus<br />

l’enfant est jeune, plus son besoin<br />

de stabilité est grand.n<br />

I<br />

L EXISTE PLUSIEURS classes de<br />

médicaments aux propriétés<br />

sédatives Vrai. Même si, pour ce<br />

qui concerne les antihistaminiques,<br />

utilisés dans le traitement<br />

des allergies, ou certains antidépresseurs,<br />

il ne s’agit pas de leur action principale.<br />

Chapitre “somnifères” à proprement<br />

parler, on distingue les barbituriques,<br />

actuellement délaissés pour<br />

cause de réactions cutanées rares mais<br />

graves ; les benzodiazépines, à savoir<br />

les anxiolytiques ; et les hypnotiques<br />

nouvelle génération, qui n’altèrent pas<br />

le sommeil paradoxal et posent moins<br />

de problèmes de dépendance et<br />

d’amnésie antérograde.<br />

Le sommeil induit artificiellement est<br />

aussi réparateur que le naturel. Vrai et<br />

faux. Il est différent. On observe une<br />

diminution artificielle du niveau d’éveil,<br />

destinée à favoriser l’endormissement ;<br />

et un effet positif sur les réveils noc-<br />

SANTE<br />

De plus en<br />

plus de<br />

mariages<br />

finissent par<br />

une rupture.<br />

Les enfants<br />

du divorce<br />

sont appelés<br />

à s’adapter<br />

à un nouveau<br />

mode de vie.<br />

Que peuvent<br />

faire les<br />

parents pour<br />

aider leur<br />

progéniture<br />

à passer ce<br />

cap ? Pistes<br />

et conseils<br />

de spécialistes…<br />

Dessert au riz REMÈDES DE<br />

GRAND-MÈRE Les somnifère passés au crible<br />

Décoction<br />

de bourdaine<br />

La bourdaine est un<br />

purgatif naturel. Elle<br />

peut être utilisée ponctuellement<br />

en cas de<br />

constipation.<br />

Ingrédients<br />

Ecorce séchée de<br />

bourdaine<br />

Préparation<br />

Faire mijoter 2 à 3 cuillères<br />

à café d'écorce<br />

séchée de bourdaine<br />

dans 50cl d'eau, pendant<br />

20 minutes. Laisser<br />

refroidir et macérer<br />

pendant 5 à 6 heures.<br />

Filtrer. Boire une tasse<br />

un quart d'heure avant<br />

les principaux repas, de<br />

façon ponctuelle.<br />

En cas de persistance<br />

des symptômes, consulter<br />

un médecin. n<br />

N°627/1444 du Dimanche 5 <strong>Mai</strong> <strong>2013</strong><br />

Page réalisée par B. Hanane<br />

turnes. Pour les personnes qui vivent des<br />

lendemains vaseux, souvent, le problème<br />

résulte du temps de présence du<br />

somnifère dans l’organisme<br />

Un somnifère peut faire l’objet d’automédication.<br />

Faux. Sa prescription doit<br />

être encadrée par un médecin car le<br />

traitement doit avoir une durée limitée<br />

dans le temps : fixée à deux à quatre<br />

semaines pour les hypnotiques (deux<br />

semaines seulement pour le Triazolam),<br />

et à quatre à douze semaines pour les<br />

anxiolytiques. Par ailleurs, il existe certaines<br />

contre-indications aux somnifères,<br />

comme les apnées du sommeil<br />

l’insuffisance respiratoire, hépatique, et<br />

la myasthénie.<br />

Des médicaments destinés en priorité<br />

à soigner l’anxiété peuvent faire office<br />

de somnifères. Vrai. Lorsqu’une insomnie<br />

est occasionnée par un stress ponctuel,<br />

elle est régulée, en priorité, par la<br />

prise d’un anxiolytique. n


Il y a de la<br />

révolution<br />

dans l’air<br />

dans le<br />

monde de la<br />

pub et du<br />

cinéma algérien.<br />

Mobilis,<br />

en partenariat<br />

avec<br />

Samsung<br />

lancent un<br />

nouveau<br />

concept<br />

publicitaire,<br />

alliant fiction<br />

et marketing<br />

:<br />

«Switchers»<br />

MAIS SOUS LA FAÇADE de la<br />

simple comédie de mœurs<br />

familiale se cache une fiction<br />

radicalement différente: les<br />

Jennings sont en réalité deux agents<br />

dormants du KGB, implantés aux<br />

Etats-Unis en pleine Guerre froide. Une<br />

série imaginée par Joseph Weisberg,<br />

qui a travaillé au sein de la Direction<br />

des Opérations de la CIA de 1990<br />

à 1994.<br />

Slate s’est entretenu avec Weisberg<br />

(frère de Jacob Weisberg, rédacteur<br />

en chef de Slate Group) et son coscenariste,<br />

co-producteur executif et<br />

co-showrunner Joel Fields. Ils nous ont<br />

parlé d’authenticité, d’histoire, et des<br />

LA PREMIÈRE SÉRIE<br />

télévisée algérienne<br />

sera diffusée dès le<br />

4 mai sur les 3 chaines de<br />

la Télévision algérienne.<br />

Switchers a parcouru le<br />

monde, pour finir sa course<br />

en Algérie.<br />

Ce concept international qui<br />

a investi les écrans de plusieurs<br />

pays, dont dernièrement le<br />

Maroc, a été adapté à<br />

l’Algérie par le réalisateur algérien<br />

Actarus Hamed Aksas et la<br />

société de production Lotus<br />

Conseil & Bella prod. Lancée<br />

sous l’impulsion de Mobilis, et<br />

Samsung, cette série événement<br />

est un tournant dans le<br />

monde de la publicité, car elle<br />

introduit fiction, divertissement<br />

et promotion d’un produit.<br />

La série composée de 30 épisodes<br />

de 8 minutes, sera diffusée<br />

dès le 4 mai à la télévision<br />

algérienne. Elle raconte l’histoire<br />

d’Amine Mansouri, un<br />

garçon dont la vie n’a rien<br />

d’extraordinaire. Las de sa vie<br />

routinière et de sa «normalité»,<br />

il rêve d’être une autre personne<br />

pour briller devant<br />

la belle Anissa.<br />

Ses espoirs vont être entendus<br />

car le jeune algérien va vivre<br />

une expérience inouïe qui va<br />

bouleverser sa vie ennuyeuse…<br />

grâce aux nouvelles<br />

technologies !<br />

Cette fiction 100 % algérienne<br />

emprunte des techniques hollywoodiennes<br />

tout en gardant la<br />

culture algérienne. L’humour<br />

local se marie à la perfection<br />

«THE AMERICANS»<br />

La seule série d’espionnage<br />

réalisée par un espion, un vrai<br />

f<br />

SWITCHERS<br />

s<br />

Dans The Americans, la nouvelle série de la chaîne FX,<br />

dont les premiers épisodes sont diffusés samedi 27 avril<br />

au Forum des Images, dans le cadre de Séries Mania,<br />

Keri Russel et Matthew Rhys incarnent Elizabeth et<br />

Philip Jennings, un couple bien propre sur lui résidant<br />

dans une banlieue résidentielle et typiquement américaine<br />

de Washington D.C - en 1981.<br />

Musiques et Chansons 19<br />

La première adaptation Algérienne<br />

d'une série fantastique<br />

méthodes qu’ils ont employées pour<br />

nous faire aimer ces redoutables<br />

espions soviétiques.<br />

«Ca nous inquiétait au début; on se<br />

demandait si les gens pourraient s’attacher<br />

à des agents du KGB. Puis nous<br />

avons donné les rôles à Keri et<br />

Matthew, et lorsque nous avons commencé<br />

à observer leurs échanges,<br />

ces doutes se sont vite envolés. Ils<br />

étaient si attachants, si charismatiques;<br />

il n’y avait plus d’inquiétude à<br />

avoir. Puis nous avons commencé à<br />

écrire leur histoire, et nous leur avons<br />

fait commettre des actes plutôt<br />

atroces; l’inquiétude est revenue.» n<br />

H.H<br />

g<br />

avec des effets spéciaux digne<br />

d’un Spielberg. Il s’agit de la<br />

première comédie fantastique<br />

made in Algeria, qui met en<br />

scène un super-héros algérien.<br />

« Quand j’étais petit les superhéros<br />

étaient soit japonais, soit<br />

américains mais jamais arabes.<br />

Alors, humblement, j’ai toujours<br />

IZZET EL-ALAYLI<br />

ACTEUR ÉGYPTIEN, de son nom complet, Izzet<br />

Hassan El Alayli. Né le 6 février 1934 dans un<br />

quartier ouvrier du Caire. Au primaire déjà il<br />

récitait parfaitement des chants traditionnels pour les<br />

interpréter. Il s’amusait à imiter les enseignants et des<br />

chanteurs avec talent. Il obtint une maitrise de l'Institut<br />

Supérieur d'Art Dramatique, en 1960. Après le décès de<br />

son père il se retrouva responsable de ses quatre<br />

sœurs. Il va alors devoir pratiquer sa passion, la comédie, tout en gagnant<br />

sa vie. Durant la décennie soixante il va réussir à obtenir des rôles secondaires<br />

dans un premier temps, comme avec "Une lettre d’une femme inconnue"<br />

en 1962 avec Farid Al Atrach, "Entre deux palais" avec Yahya Chahin,<br />

"L’espion" avec Farid Chawki en 1964. A partir des années quatre-vingt-dix il<br />

tournera surtout dans des séries pour la télévision. Izzet El-Alayli est marié et<br />

père de deux enfants, un garçon, son fils Mahmoud et une fille, Raja. Son fils<br />

Mahmoud El-Alayli dentiste de métier, a décidé depuis peu de suivre les<br />

traces de son père. Il participera alors dans certains films et séries. n<br />

Chris "Mac<br />

Daddy" Kelly,<br />

l'un des rappeurs<br />

du duo<br />

américain<br />

Kris Kross est<br />

mort mercredi<br />

dans un hôpital<br />

d'Atlanta<br />

à l'âge de 34<br />

ans. Les<br />

causes du<br />

décès n'ont<br />

pas été confirmées<br />

dans<br />

l'immédiat<br />

mais il pourrait<br />

s'agir<br />

d'une overdose<br />

N°627/1444 du Dimanche 5 <strong>Mai</strong> <strong>2013</strong><br />

s<br />

UNE AUTOPSIE<br />

est prévue<br />

jeudi matin.<br />

Chris Kelly a été<br />

retrouvé inanimé à<br />

son domicile mercredi<br />

après-midi.<br />

Il a été conduit à<br />

l'Atlanta Medical<br />

Center, où le décès a<br />

été prononcé. Le duo<br />

Kris Kross, formé par<br />

Chris Kelly et Chris<br />

Smith, s'était fait<br />

connaître internationalement<br />

en 1992<br />

grâce au hit "Jump".<br />

Le single avait passé<br />

rêvé de faire des séries fantastiques<br />

avec des arabes et surtout<br />

avec des Algériens.<br />

J’espère qu’il y aura des<br />

enfants algériens qui triperont<br />

sur Switchers», explique le réalisateur<br />

algérien, qui a fait ses<br />

classes dans les studios de<br />

cinéma américains. n<br />

L’artiste du jour<br />

PEOPLE<br />

Un rappeur du duo<br />

Kris Kross est décédé<br />

huit semaines en tête<br />

du classement Hot<br />

100, a rappelé le<br />

magazine Billboard.<br />

Leur premier album,<br />

"Totally Krossed Out",<br />

avait aussi engendré<br />

les singles "It's A<br />

Shame", "I Missed The<br />

Bus" et "Warm It Up".<br />

La paire a sorti trois<br />

albums.<br />

Kris Kross s'était<br />

reformé en février<br />

pour un événement<br />

organisé à l'occasion<br />

des vingt ans du label<br />

So So Def. n


20<br />

L’Info<br />

l LA CINÉMATHÈQUE<br />

d’Alger a été, lundi<br />

dernier au soir, le<br />

théâtre d’une projection<br />

en avant- première<br />

du film intitulé «<br />

Cheba Louiza » de la<br />

réalisatrice Françoise<br />

Charpiat. Une foule<br />

nombreuse est venue<br />

suivre les péripéties<br />

d’une histoire qui<br />

remet sur la table la<br />

liberté de disposer de<br />

soi et de vivre en<br />

bonne amitié avec<br />

autrui qui n’est pas<br />

forcément issu de<br />

notre communauté.<br />

A travers les personnages<br />

de Djemila<br />

(Rachida Brakni) et<br />

Emma (Isabelle<br />

Carré), l’auteur<br />

aborde avec doigté<br />

et acuité la possibilité<br />

de s’aimer et de s’entendre<br />

au-delà des<br />

clichés galvaudés<br />

outrageusement. n<br />

L<br />

A CÉLÉBRATION de la Journée internationale<br />

de la danse s’est poursuivie jeudi, à Alger, pour<br />

son 2ème et dernier soir, avec au programme,<br />

l’Algérie, la Tunisie et la Turquie mêlant l’authenticité<br />

à la modernité dans des danses<br />

contemporaines et folkloriques.<br />

Les danseurs du Ballet national ont présenté au<br />

Palais Moufdi Zakaria "Ambivalence et début", deux<br />

chorégraphies essentiellement exécutées en pas de<br />

deux illustrant la dualité avec soi-même et l’appréhension<br />

d’un avenir incertain dans un quotidien<br />

plein de tourments et d’inattendus.<br />

La force du souffle et la violence dans le mouvement<br />

ont suggéré la présence d’un danger imminent<br />

qui guette l’ambition d’avancer et l’espoir de<br />

réussir, poussant à l’affrontement de l’être<br />

avec le néant.<br />

La compagnie tunisienne "Skett" répercutant les<br />

mutations sociales que vit la Tunisie, a exposé les différents<br />

modèles de société qui s’opposent mettant<br />

en valeur les aspirations du peuple à vivre dans la<br />

paix et la liberté. L’expression spontanée et sincère<br />

de la douleur, motivée par la peur de voir disparaître<br />

à jamais l’idéal républicain, a ému le public lors<br />

Originaire de Jijel, "Uncle Fofi" a très vite<br />

tissé la trame du spectacle et s’est<br />

positionné en maître de cérémonie et a<br />

établi une ambiance interactive avec le<br />

public, grâce à de petites imitations de son<br />

idole en matière d’humour algérien Hadj<br />

Abderrahmane dit "L’inspecteur Tahar",<br />

avant de présenter les artistes qui<br />

l’entourent dans ce projet depuis 2009<br />

L’Info Culturelle<br />

M<br />

USIQUE, danse, magie et beaucoup<br />

d’humour étaient au rendez<br />

vous lors de la présentation,<br />

pour la première fois en Algérie,<br />

du spectacle "Couscous comedy<br />

show de Montréal" conçu et produit<br />

par le comédien franco- algérien<br />

Fares Mkidech alias "Uncle Fofi".<br />

Présenté dans le cadre du programme<br />

de la première édition du festival<br />

du rire d’Alger, "Algé’rire" organisé<br />

par "Broshing events", ce spectacle<br />

à rassemblé sur scène cinq humoristes<br />

de différents horizons, un magicien<br />

québécois et un groupe de<br />

musique algérien devant un public<br />

venu nombreux.<br />

Originaire de Jijel, "Uncle Fofi" a très<br />

vite tissé la trame du spectacle et s’est<br />

positionné en maître de cérémonie et<br />

a établi une ambiance interactive<br />

avec le public, grâce à de petites imitations<br />

de son idole en matière d’humour<br />

algérien Hadj Abderrahmane dit<br />

"L’inspecteur Tahar", avant de présenter<br />

les artistes qui l’entourent dans ce<br />

projet depuis 2009.<br />

Le premier comédien à monter sur<br />

scène est le jeune talent algérien,<br />

Zoubir Belhor, découvert dans un<br />

concours à la télévision qui a fait ses<br />

premiers pas dans le monde du standup<br />

avant de laisser place à la<br />

musique, humoristique d’abord avec<br />

Uncle Fofi, puis flamenco avec Nadjim<br />

Bouizzoul, du groupe "Labess" jeune<br />

chanteur et guitariste algérien vivant<br />

au Canada. Pour sa première scène<br />

dans sa ville natale, Nadjim Bouizzoul,<br />

de l’interprétation de l’Hymne national tunisien avec<br />

une voix gémissante, étranglée par les sanglots.<br />

L’évocation, par l’expression corporelle, de la<br />

faune et de la flore, a été le thème proposé par<br />

"Minyatur" de Turquie, réunissant six ballerines et quatre<br />

danseurs dans des couleurs évoquant la diversité<br />

des écosystèmes.<br />

Les turcs ont brillé par la maîtrise technique et<br />

esthétique du spectacle alliant la finesse du geste à<br />

la justesse du mouvement soutenus par la pureté<br />

des mélodies de la musique classique universelle.<br />

Ornement et dorures ont caractérisé les modèles<br />

de haute couture portés par la dizaine de danseurs<br />

de la compagnie "Djoussour Ksantina", représentant<br />

l’est algérien, qui ont proposé un retour aux sources<br />

par la tradition folklorique. La cour royale du Dey et<br />

le harem des mille et une nuits ont constitué le premier<br />

tableau mettant en valeur les codes qui régissaient<br />

la vie d’antan et les rapports à la cour.<br />

Une danse mystique des "Aissaoua" introduisant le<br />

deuxième tableau a ensuite été exécutée dans des<br />

airs portés par une chorale masculine et des rythmes<br />

imposants donnant au spectacle un esprit festif qui a<br />

suscité l’adhésion du public. Suggérant l’ouverture<br />

FARES MKIDECH<br />

Le public algérois découvre<br />

le "Couscous comedy show de Montréal"<br />

JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA DANSE<br />

N°627/1444 du Dimanche 5 Avril <strong>2013</strong><br />

accompagné des musiciens du<br />

groupe "Dey", a repris des classiques<br />

du défunt Kamel Messaoudi sur une<br />

mélodie flamenco. Le public algérois<br />

qui connaît le chanteur grâce à son<br />

album ou à son succès sur Internet<br />

était ravis de le voir revenir en Algérie<br />

et a réclamé du chanteur un concert<br />

à Alger. Dans le "Couscous comedy<br />

show de Montréal" il y avait aussi de la<br />

magie au programme avec un<br />

numéro de l’illusionniste québécois<br />

"Sébastien Louis XVI", qui a séduit par<br />

ses tours mais aussi par la musique,<br />

l’énergie et la mise en scène de son<br />

tour de scène.<br />

D’autres jeunes comédiens sont aussi<br />

venus égayer le spectacle d’"Uncle<br />

Fofi" avec une bonne dose de dérision<br />

comme l’Algérien Samy Amara ou la<br />

Tunisienne Samia Orosemane dont les<br />

passages sur scène se basaient essentiellement<br />

sur la diversité culturelle des<br />

immigrés en France.<br />

Phil Darwin, humoriste originaire du<br />

Congo qui connaît un grand succès<br />

dans les pays francophones avec son<br />

spectacle "Made in Africa", a lui aussi<br />

marqué son passage sur la scène<br />

offerte par "Uncle Fofi" avec un spectacle<br />

qui met en avant sa propre<br />

vision sur l’Algérie qu’il "porte dans son<br />

coeur depuis qu’il y était étudiant", un<br />

passage qui a séduit le public.<br />

Le festival du rire d’Alger "Algé’rire"<br />

se poursuivra jusqu’au 3 mai avec un<br />

nouveau spectacle exclusif de<br />

Abdelkader Secteur ainsi qu’un spectacle<br />

de danse et de magie. n<br />

L’Algérie, la Tunisie et la Turquie en clôture<br />

vers la modernité dans la forme et l’authenticité<br />

dans le contenu, les chorégraphies présentées n’ont<br />

pas manqué de rappeler la nécessité de préserver<br />

le patrimoine qui renforce la souveraineté des peuples.<br />

L’ensemble des coopératives et compagnies<br />

conviées à cet évènement convergent dans leurs<br />

objectifs s’articulant autour de l’épanouissement de<br />

l’art chorégraphique, la nécessité de promouvoir le<br />

patrimoine matériel et immatériel et la création de<br />

passerelles d’échanges entre les peuples. n


Un exil de<br />

plus de<br />

trente ans<br />

commence.<br />

Elle ne<br />

cessera de<br />

prononcer<br />

des discours<br />

anti-apartheid<br />

et<br />

d’appeler<br />

au boycott<br />

de l’Afrique<br />

du Sud<br />

devant les<br />

Nations<br />

Unies.<br />

Elle chante<br />

en zoulou,<br />

en zhoxa,<br />

en tswana.<br />

Ses<br />

mélodies<br />

chantent la<br />

tolérance,<br />

la paix<br />

et le devoir<br />

de mémoire.<br />

Elle vit<br />

partout,<br />

libre<br />

et traquée,<br />

aux Etats-<br />

Unis,<br />

en Guinée,<br />

en Europe.<br />

Elle est<br />

devenue<br />

le symbole<br />

de la lutte<br />

anti-apartheid,<br />

avant même<br />

Nelson<br />

Mandela<br />

ADMIRÉE ET RESPECTÉE SUR LES CINQ CONTINENTS, A VU SON DESTIN<br />

DE CHANTEUSE SE CONFONDRE AVEC L’HISTOIRE CRUELLE DE SON PAYS<br />

Par Nadéra Bouazza<br />

M<br />

IRIAM MAKEBA est probablement la<br />

femme et la chanteuse africaine la<br />

plus célèbre de la planète. Elle est<br />

retournée vivre, il y a cinq ans, à<br />

Pretoria, à quelques pas de là où elle<br />

vécut enfant. Il y a quelques mois,<br />

elle était venue rendre visite à son<br />

public parisien, pour un concert chic<br />

à l’Olympia, histoire de montrer qu’elle est<br />

encore debout, à soixante-huit ans. Une<br />

légende vivante qui trimbale tout à la fois<br />

une incroyable juvénilité et la lassitude de<br />

ses ravages intérieurs.<br />

Née en 1932 dans la capitale sud-africaine,<br />

Zenzi de son vrai prénom, diminutif<br />

d’Uzenzile qui signifie, " Tu ne dois t’en prendre<br />

qu’à toi-même ", commence son destin<br />

tristement exemplaire en prison : elle n’a<br />

que quelques jours lorsque sa mère est<br />

inculpée durant six mois pour avoir fabriqué<br />

de la bière afin de subvenir aux besoins de<br />

sa famille. Son père meurt lorsqu’elle a cinq<br />

ans. En 1947, les nationalistes afrikaners<br />

Une Oeuvre, Un Destin 21<br />

Miriam Makeba : Mama Africa,<br />

souveraine et toujours rebelle<br />

Celle qui a toujours défendu bec et ongles son statut de chanteuse<br />

plutôt que celui de femme politique continue son combat sous<br />

une forme nouvelle<br />

N°627/1444 du Dimanche 5 <strong>Mai</strong> <strong>2013</strong><br />

gagnent les élections et plongent le peuple<br />

noir dans l’arbitraire et la violence que<br />

peut receler un régime dictatorial et raciste<br />

tel que l’apartheid.<br />

À 20 ans, Zenzi Makeba, bonne d’enfants<br />

puis laveuse de taxis, vit seule avec sa<br />

petite fille Bongi et sa mère. C’est là qu’elle<br />

commence à chanter, presque par<br />

hasard, avec les Cuban Brothers, puis les<br />

Manhattan Brothers, en 1952, qui lui donnent<br />

son nom de scène, Miriam. Si elle est<br />

déjà une vedette, elle se sert de son nouveau<br />

gagne-pain pour dénoncer<br />

le régime.<br />

Lorsqu’à 27 ans, elle quitte en toute légalité<br />

l’Afrique pour les besoins de sa carrière,<br />

elle ne sait pas qu’elle sera de fait bannie<br />

de son pays. Elle arrive aux Etats-Unis, parrainée<br />

par Harry Belafonte qui lui donne sa<br />

chance un soir de 1959. En quelques<br />

semaines, Miriam Makeba devient une star.<br />

Elle côtoie Marlon Brando et Duke Ellington,<br />

chante au Madison Square avec Marilyn<br />

Monroe pour l’anniversaire du président<br />

Kennedy. " J’étais très honorée, mais le lendemain,<br />

j’épluchais mes légumes dans ma<br />

cuisine " confie-t-elle au journal français<br />

Libération. En 1960, sa mère meurt. Miriam<br />

Makeba apprend sans aucune explication<br />

qu’elle est interdite de séjour et ne peut<br />

donc assister aux obsèques de sa mère.<br />

Un exil de plus de trente ans commence.<br />

Elle ne cessera de prononcer des discours<br />

anti-apartheid et d’appeler au boycott de<br />

l’Afrique du Sud devant les Nations Unies.<br />

Elle chante en zoulou, en zhoxa, en tswana.<br />

Ses mélodies chantent la tolérance, la paix<br />

et le devoir de mémoire. Elle vit partout,<br />

libre et traquée, aux Etats-Unis, en Guinée,<br />

en Europe. Elle est devenue le symbole de<br />

la lutte anti-apartheid, avant même Nelson<br />

Mandela. Dans ses chansons, pas l’ombre<br />

d’une amertume, aucune pointe de<br />

cynisme, mais une dignité à toute épreuve.<br />

Aujourd’hui, Miriam Makeba reste sidérée<br />

de voir certaines régions d’Afrique s’entretuer,<br />

elle qui rêve depuis toujours d’une<br />

grande Afrique unie. Pour son pays, elle<br />

exhorte ses frères noirs au pardon. " Il faut<br />

nous laisser grandir. L’Afrique du Sud n’a<br />

que sept ans d’existence. Les Noirs et les<br />

Blancs doivent apprendre à se connaître, à<br />

vivre ensemble. "<br />

Celle qui a toujours défendu bec et<br />

ongles son statut de chanteuse plutôt que<br />

celui de femme politique continue son<br />

combat sous une forme nouvelle. Elle s’occupe<br />

de l’insertion des jeunes filles des<br />

townships en difficulté, en favorisant l’ouverture<br />

de maisons d’accueil. n<br />

l N.B


22<br />

Le commissaire du festival, Zouhir Bouzid<br />

a déclaré à l’APS que la onzième édition<br />

est "celle de la maturité", précisant que<br />

cet événement culturel "évolue d’une<br />

édition à une autre avec une programmation<br />

en constante évolution, un niveau de<br />

technicité plus performant et une organisation<br />

bien maitrisée<br />

L<br />

A ONZIÈME ÉDITION du festival culturel international<br />

Dimajazz a été clôturée vendredi soir, en<br />

beauté, à la salle de spectacle du théâtre<br />

régional de Constantine ave une soirée inoubliable<br />

de blues, de musique et d’art animée<br />

par le bluesman américain Lucky Peterson et son<br />

épouse Tamara.<br />

En scène dés 21 heures, le surnommé légende<br />

vivante du blues, au clavier, accompagné de<br />

Shawn Kellerman à la guitare, Raul Valdes à la batterie<br />

et Timothy Waites à la basse entamé avec<br />

"Trouble" de Ray Lamontagne, dans un timbre de<br />

voix chaleureux dégageant une énergie et tenant<br />

en haleine un public qui savoure ses paroles et boit<br />

ses notes.<br />

Jonglant comme personne entre les instruments<br />

musicaux, Lucky Peterson passe à la guitare et<br />

déplace les frontières musicales en donnant à sa<br />

musique des airs de funk, de jazz et des slows blues<br />

dont il a le secret, s’approprie la scène dans ses<br />

moindres recoins et emporte un auditoire ébahit au<br />

septième ciel.<br />

Cherchant une parfaite communion, Lucky descend<br />

parmi le public et laisse libre court à sa guitare,<br />

et gratifie l’assistance avec un cocktail des morceaux<br />

instrumentaux agrémentés, de passages solos<br />

de basse et de guitare. Sa "moitié" Tamara Peterson<br />

fait, par la suite son entrée sur scène, et le couple<br />

offre une "scène de ménage" des plus captivante,<br />

dégageant une alchimie artistique magique avec "<br />

I wish I knew how it would feel to be free" de Nina<br />

Simone, "I Got a woman" de Ray Charles et Renald<br />

Richard, "Talking bout love" de leur album "Darling for<br />

ever" et "Superstition" de Stevie Wonder. Aux rappels,<br />

U<br />

N VIBRANT HOMMAGE a été rendu à Méziane<br />

Nourdine, dit cheikh Nourdine, hier et avanthier,<br />

par la direction de la <strong>Mai</strong>son de la culture<br />

Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou. Deux journées<br />

pour évoquer le parcours atypique de<br />

l’artiste qui fut le fondateur de la radio kabyle<br />

(aujourd’hui chaîne II).<br />

Né en 1918 au village Aguemoun, dans la commune<br />

de Larbaâ Nath Irathen, il commença sa carrière<br />

artistique en 1936, après qu’il eut quitté son village<br />

natal pour s’installer à Alger. Et ce fut le début<br />

de son aventure artistique, à la fois en tant que<br />

chanteur satirique, homme de théâtre et de radio.<br />

Il a à son actif de nombreuses émissions. Il est<br />

décédé au mois d’août 1999.<br />

Les enfants de l’artiste et plusieurs membres de sa<br />

famille étaient présents à ces deux journées hommage,<br />

ainsi que de nombreux artistes, dont Kamel<br />

Hammadi, Rabah Oufarhath, Takfarinas Oufarhath,<br />

Amirouche Abella, Brahim Targui, Malek Kezoui,<br />

Mohamed Ameziane Ouazib et beaucoup<br />

d’autres.<br />

Après la remise de cadeaux et de diplômes<br />

d’honneur à la famille de l’artiste, par le premier responsable<br />

du secteur de la culture M Ould Ali, les<br />

artistes se sont succédé sur scène. Le fils de l’artiste,<br />

L’Info Culturelle<br />

Lucky Peterson offre à son public un cocktail de morceaux<br />

musicaux, étalant toutes ses prouesses artistiques.<br />

Aux alentours de minuit, l’artiste quitte la<br />

scène après trois heures de spectacle, sous des tonnerres<br />

d’applaudissements.<br />

En coulisses, Lucky Peterson a déclaré qu’il a<br />

trouvé, pour sa première virée en Afrique du nord, le<br />

public superbe, soutenant que la musique est un<br />

"message d’amour, de partage et de paix" entre les<br />

peuples. La onzième édition du festival culturel international,<br />

placée sous le signe "pour la paix, pour la<br />

liberté" et classée par l’UNESCO, parmi les événe-<br />

MAISON DE LA CULTURE MOULOUD MAMMERI<br />

Vibrant hommage à Cheikh Nouredine<br />

Youcef Nourdine, ému aux larmes, nous a déclaré :<br />

« c’est pour moi un grand plaisir d’être ici dans ce<br />

lieux de culture, pour rendre hommage à un<br />

homme de culture ». Il nous confiera que son père a<br />

laissé plus de 600 textes et poèmes qu’il a écrits en<br />

une année et ajoutera : « mon père a été décoré<br />

par le ministre de la Culture français pour service<br />

rendu à l’art ». n<br />

FESTIVAL DIMAJAZZ <strong>2013</strong><br />

Soirée de clôture inoubliable<br />

avec Lucky et Tamara Peterson<br />

N°627/1444 du Dimanche 5 <strong>Mai</strong> <strong>2013</strong><br />

ments culturels les plus importants dans le monde,<br />

s’achève après neufs belles soirées de programme<br />

riche et diversifié et le passage d’une constellation<br />

d’artistes qui se sont déployés à étaler les écoles et<br />

influences du jazz.<br />

Le commissaire du festival, Zouhir Bouzid a déclaré<br />

à l’APS que la onzième édition est "celle de la maturité",<br />

précisant que cet événement culturel "évolue<br />

d’une édition à une autre avec une programmation<br />

en constante évolution, un niveau de technicité plus<br />

performant et une organisation bien maitrisée. n<br />

l A.R<br />

L’Info<br />

l CRÉATIVITÉ, élégance et rêve sont au rendezvous<br />

de ce temps fort Les Journées de la mode<br />

de l’Institut français d’Algérie.<br />

Initié il y a trois ans par l’Institut français de<br />

Constantine, ce rendez-vous avec la mode<br />

algéro-française continue de gravir les marches<br />

du podium et s’invite partout en Algérie par le<br />

biais de l’IFA. Cette année encore, Les journées<br />

de la mode réuniront, le temps de quelques<br />

jours, des créateurs algériens et français : croisement<br />

de regards, conjugaison de talents ou<br />

découverte de savoir-faire. A Constantine, c’est<br />

sous la direction artistique de Seon Bo Yun,<br />

créateur coréo-français de Paris (<strong>Mai</strong>son Baron<br />

Y), que seront présentées au public les créations<br />

donnant lieu à des défilés assortis d’expositions,<br />

d’animations, d’ateliers thématiques et<br />

d’illustrations cinématographiques. Rendez-vous<br />

le mardi 7 mai à l’Institut français de<br />

Constantine, le jeudi 9 mai au Novotel<br />

Constantine, le vendredi 10 mai à l’hôtel Sabri<br />

Annaba, le samedi 11 mai à l’hôtel Le Meridien<br />

d’Oran, le mardi 13 mai à l’hôtel Renaissance<br />

de Tlemcen et enfin le vendredi 17 mai à l’hôtel<br />

El Aurassi d’Alger. n


"Le Musée d’Alger s’inscrit dans un siècle<br />

d’histoire algérienne et, en même temps, il<br />

raconte l’art universel", a-t-elle expliqué,<br />

affirmant que le Musée des Beaux-Arts<br />

d’Alger "gagnerait, au vu de ses oeuvres<br />

saisissantes, à être davantage connu tant<br />

par les touristes étrangers que par les<br />

Algériens eux-mêmes"<br />

L<br />

E PROJET DE PROMOTION du musée des Beaux-<br />

Arts d’Alger par l’Association des Musées<br />

méconnus de la Méditerranée (AMMed) vient<br />

de connaître un début de concrétisation, a-ton<br />

appris auprès de la secrétaire générale<br />

de l’association.<br />

Deux actions sont actuellement en cours pour ce<br />

musée, un bel ouvrage surplombant la baie algéroise<br />

et réputé pour son fonds inestimable. Il s’agit de<br />

la construction du grand site internet interactif et la<br />

réalisation du documentaire en partenariat avec la<br />

chaîne ARTE.<br />

"Concernant la plateforme Internet, une première<br />

équipe de l’AMMed s’est rendue sur place il y a une<br />

dizaine de jours pour visiter le musée et identifier,<br />

avec l’aide de sa directrice Mme Dalila Mohamed-<br />

Orfali, les peintures et oeuvres d’art qui seront numérisées<br />

sur le grand site Internet qui est en préparation",<br />

a indiqué à l’APS la secrétaire générale de<br />

l’AMMed, Sonia Mabrouk.<br />

Selon elle, ce site permettra aux internautes du<br />

monde entier de découvrir les magnifiques pièces<br />

contenues dans ce musée. Tout en affirmant que la<br />

finalisation interviendra en juin prochain, la co-fondatrice<br />

de l’AMMed a rappelé que l’objectif à travers<br />

une telle action est de mettre en valeur des lieux<br />

d’histoire peu connus qui symbolisent le dialogue<br />

entre les deux rives de la Méditerranée.<br />

"Le Musée d’Alger s’inscrit dans un siècle d’histoire<br />

algérienne et, en même temps, il raconte l’art universel",<br />

a-t-elle expliqué, affirmant que le Musée des<br />

Beaux-Arts d’Alger "gagnerait, au vu de ses oeuvres<br />

saisissantes, à être davantage connu tant par les<br />

touristes étrangers que par les Algériens eux-mêmes".<br />

Concernant la seconde action, à savoir le tournage<br />

U<br />

N NOUVEL OUVRAGE sur "La Radio de l’Algérie<br />

libre et combattante", de l’homme de culture<br />

et ancien ministre de la Communication,<br />

Lamine Bechichi, sera prochainement sur les<br />

étals. Consacré à son expérience de journaliste<br />

de radio durant la guerre de libération nationale, cet<br />

ouvrage, préfacé par Zoheir Ihaddaden, professeur<br />

à l’Ecole nationale supérieure de journalisme, relate,<br />

a expliqué à l’APS, M. Bechichi, "le génie dont ont fait<br />

montre les hommes de la Révolution nationale dans<br />

le domaine médiatique".<br />

Cette radio a commencé à émettre en décembre<br />

1956 pour s’arrêter en septembre 1957, elle a donc<br />

duré 9 mois, a ajouté l’auteur de ce témoignage,<br />

soulignant que ce fut "une expérience extraordinaire"<br />

car cette radio fonctionnait "dans des conditions<br />

extrêmement difficiles, dans la clandestinité,<br />

dans la région du Rif marocain, non loin de la frontière<br />

algérienne". La radio émettait en "nomade",<br />

constamment en déplacement pour ne pas être<br />

localisée par l’ennemi. Elle a failli être bombardée<br />

car la parole de la Révolution "dérangeait l’ennemi<br />

au plus haut point", a encore souligné M. Bechichi. Il<br />

fallait que la Révolution contrecarre les puissants<br />

moyens de propagande du colonisateur qui a fait<br />

MUSÉE DES BEAUX-ARTS D’ALGER<br />

Une reconnaissance méditerranéenne<br />

du documentaire sur le musée algérois, elle a<br />

annoncé que, sur les conseils de Mme Orfali, il aura<br />

lieu au début du mois d’août afin de bénéficier de<br />

la plus belle lumière possible pour tourner les images<br />

en interne et en externe.<br />

Pour présenter les actions de l’Association muséale<br />

méditerranéenne en faveur du musée des Beaux-<br />

Arts d’Alger, Mme Mabrouk et le président de<br />

l’AMMed, Marc de Lacharrière, compte se rendre<br />

sur place au début de l’automne prochain.<br />

Considéré comme l’un des plus beaux balcons sur la<br />

Méditerranée, le Musée national des beaux-arts<br />

d’Alger est réputé pour son fonds inestimable.<br />

Outre les toiles de fondateurs de la peinture algérienne<br />

contemporaine comme Mohammed<br />

Khadda et Baya, il regorge d’oeuvres d’artistes français<br />

de renom, à l’instar de Delacroix, Fromentin,<br />

Degas, Renoir et autres. Le Musée a été érigé à partir<br />

de 1927 sur la colline boisé du quartier d’El<br />

"LA RADIO DE L’ALGÉRIE LIBRE ET COMBATTANTE"<br />

Nouvel ouvrage de Lamine Bechichi<br />

prochainement sur les étals<br />

L’Info Culturelle 23<br />

sien le crédo de Goebbels, le ministre de la propagande<br />

d’Hitler : "un mensonge répété mille fois<br />

devient une vérité", a ajouté l’ancien ministre, rappelant<br />

qu’à cette époque, la majorité du peuple algérien<br />

était analphabète, d’où le caractère précieux<br />

de la radio pour mobiliser la population et la protéger<br />

de la propagande ennemie.<br />

M. Bechichi qui a également indiqué que la radio<br />

émettait à partir d’un véhicule fourgon dissimulé, a<br />

affirmé que les journalistes et les techniciens vivaient<br />

dans des conditions très dures jusqu’à ce que des<br />

pays frères accueillent "Saout El Djazair" (La voix de<br />

l’Algérie). Il a évoqué avec une grande émotion, les<br />

pionniers de la radio de l’Algérie combattante qui<br />

émettait également des messages en morse destinés<br />

aux premiers groupes armés de l’Armée de libération<br />

nationale (ALN). Parmi les journalistes de cette radio,<br />

M. Bechichi a cité, entre autres, Redha Bencheikh El<br />

Hocine qui signait ses commentaires du nom de<br />

Okba, un magistrat algérien qui travaillait dans les tribunaux<br />

marocains qui intervenait sous le pseudonyme<br />

de Yougourta, Abdelmadjid Meziane qui<br />

émettait en français sous le nom de Salah-Eddine el<br />

Ayoubi, Madani Haouès, Belaïd Abdeslam ou encore<br />

Rachid Nedjar. n<br />

N°627/1444 du Dimanche 5 <strong>Mai</strong> <strong>2013</strong><br />

Hamma au coeur d’une végétation généreuse face<br />

au verdoyant Jardin d’Essai. Sa collection est considérée<br />

comme la plus importante pour l’art en<br />

Algérie et sur le continent africain. Outre sa grande<br />

collection de peintures, le musée renferme des gravures<br />

et estampes anciennes ainsi qu’un bel ensemble<br />

de sculptures, de mobilier ancien et d’art décoratif.<br />

Sa promotion par l’AMMed intervient après<br />

celles ayant concerné la maison du baron<br />

d’Erlanger, à Sidi Bou Saïd, en Tunisie (autrement<br />

appelée le palais Ennejma Ezzahra), et le Musée<br />

archéologique de Thessalonique en Grèce.<br />

Soutenue par une dizaine de mécènes versés dans<br />

la chose muséale, l’AMMed s’assigne comme principaux<br />

objectifs la mise en valeur des "musées méconnus"<br />

de la Méditerranée afin de parvenir au dialogue<br />

des cultures et au rapprochement des civilisations<br />

des pays de la région. n<br />

l A.P.S<br />

L’Info<br />

l L’ARCHITECTE-PAYSAGISTE Farid Hirèche<br />

présentera au festival international des jardins,<br />

qui se déroule du 24 avril au 30 octobre prochain<br />

à Chaumont-sur-Loire (France), un "jardin<br />

arabo-andalou", a-t-on appris mercredi<br />

auprès de l’intéressé. Sur la liste des participants<br />

à cette manifestation figurent le jeune<br />

Farid Hirèche, originaire de Jijel, et son compatriote<br />

Laribi Ghanem, natif d’Alger, qui présenteront<br />

aux visiteurs un modèle de jardin<br />

combinant à la fois le style arabe et andalou.<br />

Dans un entretien à l’APS, le jeune architecte<br />

a expliqué que son projet répond aux critères<br />

de ce type de jardins reconnus dans "l’Histoire<br />

de l’art des jardins", à savoir "le raffinement, le<br />

jeu de lumière, le jeu des volumes, des couleurs,<br />

le murmure de l’eau, les parfums et les<br />

saveurs". Il s’agit, selon son concepteur, d’une<br />

"réinterprétation contemporaine des jardins<br />

arabo-andalous inspirés de la mystique soufie".<br />

Il a également indiqué que ce jardin est<br />

une "invitation à se défaire des sens, à s’extirper<br />

de l’apparence externe et à s’ouvrir au<br />

monde intérieur", en somme une invitation,<br />

selon lui, à "redécouvrir sa source pour partager<br />

quelques fragments de plénitude". n


CRISE EN LIBYE<br />

Échauffourées entre<br />

manifestants rivaux<br />

Des échauffourées ont éclaté vendredi<br />

dans le centre de Tripoli entre des manifestants<br />

hostiles aux milices armées et des<br />

partisans d'une loi sur l'exclusion politique<br />

des collaborateurs de l'ancien régime, a<br />

constaté un journaliste de l'AFP.<br />

Q<br />

UELQUES CENTAINES de Libyens s'étaient regroupés<br />

dans l'après-midi sur la place d'Algérie pour<br />

dénoncer le siège imposé depuis plusieurs jours<br />

aux ministères de la Justice et des Affaires étrangères,<br />

par des milices armées qui exigent l'exclusion<br />

des ex-collaborateurs du régime déchu<br />

de Mouammar Kadhafi. "Finie l'ère des milices",<br />

"l'agression des ministères est une agression<br />

contre le peuple libyen", "Non aux armes, oui au<br />

dialogue", lit-on sur des pancartes brandies par<br />

les manifestants.<br />

Les protestataires se sont rendus par la suite sur la<br />

Place des martyrs où des heurts les ont opposés à<br />

d'autres manifestants qui observaient un sit-in pour<br />

réclamer l'adoption de la loi controversée. Certains en<br />

sont venus aux mains et d'autres manifestants ont<br />

détruit des pancartes.<br />

Il n'y a pas eu de victime. Les manifestants hostiles<br />

aux milices se sont ensuite retirés de la place et se sont<br />

dirigés au siège du gouvernement pour "éviter que la<br />

situation ne dégénère" et pour "exprimer la solidarité<br />

des Tripolitains au gouvernement et autorités légitimes<br />

du pays", selon l'un des organisateurs.<br />

Par ailleurs, à Benghazi, dans l'est libyen, un groupe<br />

d'hommes armés a agressé des militants politiques qui<br />

manifestaient pour appuyer "la légitimité de l'Etat et<br />

pour lever le siège des ministères" à Tripoli, selon la militante<br />

Mabrouka al-Mesmari. "Un groupe armé est<br />

venu et nous a empêché de se rassembler, en nous<br />

menaçant avec des armes", a-t-elle dit.<br />

Des miliciens armés cernent depuis dimanche le<br />

ministère des Affaires étrangères à Tripoli. Ils tentent<br />

ainsi de faire pression sur les autorités pour l'adoption<br />

d'une loi sur l'exclusion politique de collaborateurs de<br />

l'ancien régime. Des miliciens bloquent aussi depuis<br />

mardi le siège du ministère de la Justice. n<br />

MUSÉE DES BEAUX-ARTS D’ALGER<br />

Une reconnaissance méditerranéenne<br />

Quotidien national d’information<br />

N°627/1444 du Dimanche 5 <strong>Mai</strong> <strong>2013</strong> - Diffusion nationale - ISSN 111 0220 - Prix: 10 DA -<br />

Edition “Le Chroniqueur” - www.algerie-confluences.com<br />

Sur la Corniche, le magot a bonne fortune<br />

Sur la Corniche de la Kabylie Orientale, c’est-à-dire jijélienne, le singe magot est heureux parmi<br />

les hommes. Il a même bonne fortune dans cette nature avec laquelle Dieu fut miséricordieux<br />

et la géologie si généreuse. Ici, le sublime côtoie le grandiose et le magot, singe endémique du<br />

Maroc et de l’Algérie, dont on trouve aussi quelques beaux spécimens à Gibraltar, vit en parfaite<br />

symbiose avec les sublimes paysages de cette Corniche à nulle autre pareille dans le pourtour<br />

méditerranéen. Chers lecteurs, quand vous passerez par Ziama Mansouriah, les Aftis ou El<br />

Aouana, regardez bien le magot qui ne vous fuira point. Car il est cool zen et son bonheur paisible.<br />

Cela vous donnera peut-être des idées pour mieux vivre le vôtre si, un jour, il vous tombait<br />

sur la tête !<br />

l Noureddine Khelassi<br />

TUNISIE<br />

l Lire en page 23<br />

Ben Ali condamné à Perpétuité pour la troisième fois<br />

L<br />

E PRÉSIDENT TUNISIEN<br />

déchu Zine El Abidine Ben<br />

Ali a été condamné mardi<br />

par contumace par un tribunal<br />

militaire à Sfax (sudest)<br />

à la prison à vie, sa troisième<br />

peine à perpétuité<br />

depuis sa fuite vers l'Arabie<br />

saoudite à l'issue de la révolution<br />

de janvier 2011.<br />

M. Ben Ali était jugé pour la<br />

mort d'un manifestant et les<br />

blessures de deux autres lors<br />

de la répression de manifestations<br />

dans la région de Sfax durant la révolte populaire, a rapporté l'agence officielle TAP.<br />

Son ministre de l'Intérieur, Rafik Belhaj Kacem, a pour sa part a été condamné à 10 ans de prison<br />

tandis que l'ancien chef de la garde présidentielle, Ali Seriati, a bénéficié d'un non-lieu.<br />

Zine El Abidine Ben Ali avait déjà été condamné à deux reprises à la prison à perpétuité par<br />

contumace en juin et juillet 2012 pour les répressions de manifestations dans l'ouest du pays<br />

ainsi que dans la région de Tunis. Il a par ailleurs écopé de longues peines de détention notamment<br />

pour corruption, abus de pouvoir et détention de stupéfiants. n

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