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L’OEIL DE LA SENTINELLE<br />
Au Royaume-Uni, 6 semaines de grossesse seulement suffi ront d’ici peu<br />
pour connaître le sexe d’un bébé. Avec un simple échantillon de sang, les<br />
futures mères auront cette information avec 98 % de fi abilité dans un délai<br />
de 4 à 6 jours. Les parents pourront alors dans un délai tout à fait légal<br />
choisir d’avorter si le sexe de l’enfant ne leur convient pas.<br />
Quand ce test sera exporté en Inde ou en Chine ou des politiques<br />
drastiques du contrôle de la natalité sont en vigueur, nous pouvons<br />
imaginer les dérives que ses gouvernements pourraient en faire…<br />
Dans certains pays d’Asie, ces pratiques sont déjà bien présentes quoi que<br />
de façon clandestines.<br />
En Inde, encore cette année, 500 000 fi lles ne naîtront pas…<br />
Des ambulances sillonnent les provinces, armada censée porter à domicile<br />
et aux plus démunis soins et prévention, mais qui se livre en réalité<br />
en sous-marin à une activité moins légale mais beaucoup plus juteuse :<br />
l’échographie suivie d’un avortement appelé « PACKTAGE ».<br />
Dépenser 5 000 roupies maintenant pour en économiser 50 000 demain.<br />
Le problème en Inde qui pousse les familles à avorter les fi lles, est la dot<br />
exigée par un futur mari.<br />
L’avortement est légal en Inde et la chasse aux médecins « ripoux » est<br />
bien molle. Les hommes sont les premiers bénéfi ciaires du système coutumier<br />
de la dot. En effet, c’est à la famille de la femme de payer la dot au<br />
mari pour qu’il l’épouse.<br />
Dans la Bible, nous voyons que c’est exactement le contraire qui s’y pratique.<br />
C’est la famille du mari qui paye la dot à la famille de la femme pour<br />
que celui-ci puisse l’épouser.<br />
Nous comprenons donc pourquoi il y a tant de dérives car ces pratiques<br />
sont totalement antibibliques. Le problème devient grave car le nombre de<br />
femmes baisse considérablement en Inde. L’élimination systématique des<br />
fi lles, le foeticide, loin d’être une pratique de pauvres, concerne toutes les<br />
castes de la société indienne.<br />
Cette dérive affecte non seulement l’Inde, mais aussi la Chine, le Bangladesh<br />
et le Pakistan. En Inde, environ 500 000 fœtus féminins sont supprimés<br />
par avortement en une année, soit en 20 ans environ 10 millions de<br />
fi lles disparues avant de naître.<br />
Par ailleurs, la police indienne recense chaque année de 6 000 à 7 000<br />
L’AVORTEMENT BAT <strong>LES</strong> RECORDS DE L’INADMISSIBLE<br />
20<br />
femmes victimes de la dot : des épouses assassinées par leur époux qui<br />
espère ainsi se remarier et toucher une nouvelle dot. Un tel manque de<br />
femmes a des conséquences brutales.<br />
L’Inde est le pays où la sécurité des femmes est plus que relative, les<br />
agressions sexuelles sont en augmentation constante ainsi que les crimes<br />
et les viols. De tout temps l’Inde a immolé ses fi lles mais maintenant cela<br />
atteint des proportions de génocide.<br />
En Espagne, pour 4 000 euros, une femme peut se faire avorter jusqu’à 8<br />
mois de grossesse (30 semaines) !<br />
Le gynécologue Carlos MORIN de Barcelonne possède trois cliniques<br />
en Espagne. C’est le « grand spécialiste » de « l’avortement à haut risque<br />
» en Europe.<br />
La technique consiste à injecter un produit toxique dans le cœur du<br />
bébé qui lui provoque une crise cardiaque.<br />
25 à 30 médecins pratiquent<br />
cela en Europe. Les<br />
tarifs pour avorter jusqu’à<br />
3 mois sont de 500 euros, 1<br />
000 euros jusqu’à 6 mois et<br />
4 000 euros jusqu’à 8 mois<br />
de grossesse.<br />
Environ 2 000 médecins<br />
en France sont en contact<br />
avec ces praticiens et envoient<br />
des femmes se faire avorter à un stade avancé de leur grossesse.<br />
Environ une cinquantaine de françaises par semaine arrivent dans ces<br />
cliniques à Barcelonne pour se débarrasser de leurs bébés.<br />
L’Espagne est devenue le « centre d’avortement libre » en Europe et dans<br />
le monde. L’église catholique a pourtant porté plainte pour avortement<br />
abusif dans l’indifférence générale.<br />
Il existe dans ce pays une trentaine de cliniques qui pratiquent ce type<br />
d’avortement à la chaîne. Il faut 4 à 5 minutes pour réaliser l’interruption<br />
de grossesse soit jusqu’à 30 avortements par jour et par clinique.<br />
En France, pour quelques dizaines d’euros, l’avortement est légal jusqu’à<br />
12 semaines. Depuis 2001, ce délai a été rallongé à 14 semaines mais<br />
beaucoup de médecins refusent encore de le faire. Le planning familial<br />
français cherche des solutions pour autoriser les IVG hors délais et travaille<br />
avec les cliniques espagnoles pour trouver gain de cause.<br />
Le docteur MENNESSON de l’hôpital de Pontoise pratique l’interruption<br />
de grossesse à un stade avancé mais comme il est l’un des rares à le<br />
faire, son service est « surbooké ».<br />
Dans la Loi Simone Veil de 1975, une clause de conscience permet à un<br />
médecin de refuser de pratiquer les avortements. C’est pourquoi certains<br />
aujourd’hui veulent faire voter une nouvelle loi pour obliger les médecins<br />
gynécologues à pratiquer des avortements même s’ils s’y opposent.<br />
Bien aimés, ce qui vient d’être relaté est très grave. L’avortement, est un<br />
meurtre, un péché abominable que Dieu condamne. Comme vous avez<br />
pu le constater, il ne s’agit pas d’une pratique exceptionnelle à laquelle<br />
on a recours pour raisons médiales ou en cas de viols mais de véritables<br />
infanticides. En tant qu’enfants de Dieu nous ne pouvons pas rester indifférents<br />
face à cette barbarie, dénonçons ces œuvres diaboliques et<br />
intercédons afi n que le sang cesse de couler.