Au sommaire : un dossier spécial "Animations de Noël" - Albert

Rencontre avec Alain JONARD,
tout jeune retraité de la présidence
du Rétro Albertin
Qui ne connaît pas Alain JONARD ? Grande question pour une réponse simple : très peu de monde ! Eh oui, car Alain JONARD est un
“personnage” comme on dit ! Ancien instituteur à Bécordel-Bécourt, il a toujours été, et, est toujours, passionné de billard.
AED : Alain JONARD, comment avez-vous
découvert le billard ?
AJ : La rencontre s’est faite, tout naturellement,
dans ma jeunesse lorsque
j’accompagnais mon père…au billard.
Et ça m’a tellement plu, qu’à l’âge de
14 ans, j’ai pris ma première licence,
soit deux ans seulement après la création
du club « Le Retro Albertin ». Je
suis un peu, comme on pourrait dire,
la mémoire du club. Cela fait maintenant
58 ans que je pratique ce sport,
et il n’est pas question que je m’arrête.
Licencié du club depuis 1954,
ce n’est qu’en 1958 que j’ai intégré le
bureau en tant que secrétaire. J’y suis
resté jusqu’en 1976, année où j’ai pris
la Présidence. Et j’ai passé 36 ans à
la tête du club. 36 années d’une belle
aventure, 36 années inoubliables.
AED : Le 14 septembre dernier vous avez
passé le flambeau, pourquoi ?
AJ : Oui, j’ai choisi de tirer ma révérence.
Le 14 septembre dernier, j’ai
donc passé le flambeau, et je suis fier
que ce soit l’un de mes fils, Frédéric
en l’occurrence, qui me succède. Mon
départ était mûrement réfléchi. Je
voulais me retirer d’une part, par rapport
à mon âge, et je voulais d’autre
part laisser un club en bonne santé à
mon successeur, ce qui est le cas. Je
pars ainsi l’esprit libre. Mais je reste
tout de même membre du club et du
bureau puisque j’ai pris le poste de
trésorier.
AED : Quels souvenirs garderez-vous en tant
que Président ?
AJ : Je garderai en mémoire le souvenir
d’une très belle aventure : une
très bonne équipe de travail, de bons
rapports avec mes licenciés, du plus
jeune (8 ans) au plus âgé (89 ans), et la
satisfaction d’avoir pu faire connaître
et développer le billard auprès des
plus jeunes…
Mais mon plus beau souvenir reste
l’honneur d’avoir pu organiser un
Championnat du Monde en 2000 au
Théâtre du Jeu de Paume. Quel challenge
! Imaginez seize joueurs venus
des quatre coins de la planète, réunis,
chez nous à Albert, au Théâtre du Jeu
de Paume pendant quatre jours ! Mais
imaginez surtout le dimanche, pour la
finale, plus de 1 000 spectateurs venus
les applaudir ! Fabuleux ! Merveilleux
! Il n’y a pas de mot pour décrire
ce que j’ai pu vivre à ce moment-là !
n°94 - décembre 2012 15