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Dossier de presse - Rennes-le-Château

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<strong>Rennes</strong>-<strong>le</strong>-<strong>Château</strong>, <strong>le</strong> mystère reste à déco<strong>de</strong>r<br />

L'histoire foisonnante <strong>de</strong> L'Héritage du diab<strong>le</strong> est largement inspirée par <strong>le</strong> mystère<br />

<strong>de</strong> <strong>Rennes</strong>-<strong>le</strong>-<strong>Château</strong>, qui passionne aujourd'hui encore <strong>de</strong>s milliers <strong>de</strong> personnes.<br />

"<strong>Rennes</strong>-<strong>le</strong>-<strong>Château</strong> est un village perdu dans l'Au<strong>de</strong>, explique Jérôme Félix,<br />

scénariste <strong>de</strong> la série. En 1885 arrive dans ce village un nouveau curé, l'abbé<br />

Saunière. Il va dépenser une fortune pour la rénovation du village, <strong>de</strong> son église et<br />

la construction d'une villa somptueuse… Où a-t-il trouvé <strong>le</strong>s fonds ? On dit qu'il<br />

aurait découvert un trésor, un parchemin, voire un secret grâce auquel il aurait tenté<br />

<strong>de</strong> faire chanter toute l'Europe. On a écrit plus <strong>de</strong> 600 livres sur "<strong>le</strong> curé aux<br />

milliards". Le premier tome <strong>de</strong> L'Héritage du diab<strong>le</strong> comporte un dossier sur <strong>le</strong><br />

mystère <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong>-<strong>le</strong>-<strong>Château</strong>. "Il est important que <strong>le</strong> <strong>le</strong>cteur discerne l'histoire<br />

authentique <strong>de</strong> la fiction", précise Jérôme Félix.


Paris, 1938. L'amour existe, Constant l'a<br />

rencontré. El<strong>le</strong> s'appel<strong>le</strong> Juliette. Après<br />

une nuit passée en sa compagnie, la bel<strong>le</strong><br />

s'est envolée sans qu’il ne puisse jamais<br />

la retrouver.<br />

Cinq ans plus tard, chez un brocanteur, il<br />

aperçoit <strong>le</strong> visage <strong>de</strong> sa bien-aimée peint<br />

sur une reproduction d’un tab<strong>le</strong>au <strong>de</strong><br />

Nicolas Poussin datant du 17e sièc<strong>le</strong>,<br />

Les Bergers d'Arcadie. Persuadé que cette<br />

peinture peut l’ai<strong>de</strong>r à retrouver Juliette, il<br />

se porte acquéreur <strong>de</strong> la toi<strong>le</strong>, et l’emporte<br />

malgré la surenchère d’un prêtre tout aussi<br />

désireux que lui <strong>de</strong> l’obtenir.<br />

À peine rentré chez lui, <strong>le</strong> jeune artiste<br />

entend une détonation, et trouve l’abbé<br />

agonisant dans <strong>le</strong> hall <strong>de</strong> son immeub<strong>le</strong>.<br />

Dans un <strong>de</strong>rnier effort, il remet un<br />

étrange parchemin à Constant, document<br />

obscur et codé, mais qui par<strong>le</strong> assurément<br />

du tab<strong>le</strong>au.<br />

Le <strong>le</strong>n<strong>de</strong>main, la <strong>presse</strong> annonce que<br />

l’original <strong>de</strong>s Bergers d’Arcadie est mis<br />

aux enchères. Constant déci<strong>de</strong> <strong>de</strong> se rendre<br />

à la vente.<br />

Emma Calvé, une sublime cantatrice,<br />

est éga<strong>le</strong>ment dans la sal<strong>le</strong>. Férue<br />

d’ésotérisme, el<strong>le</strong> a découvert qu’en<br />

1656, <strong>le</strong> peintre Nicolas Poussin se<br />

disait en possession d’informations<br />

prouvant l’existence d’un pouvoir<br />

inimaginab<strong>le</strong>, pouvoir hérité du diab<strong>le</strong><br />

lui-même ! Femme cupi<strong>de</strong> et avi<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

pouvoir, el<strong>le</strong> compte monnayer <strong>le</strong><br />

résultat <strong>de</strong> ses recherches auprès <strong>de</strong>s<br />

conseil<strong>le</strong>rs en occultisme du Führer.<br />

Mais la toi<strong>le</strong> prend feu avant d’avoir<br />

été dévoilée aux acheteurs ! Constant<br />

surprend la pyromane - une jeune fil<strong>le</strong><br />

payée par un mystérieux commanditaire.<br />

Persuadée <strong>de</strong> <strong>le</strong>ur complicité, Emma<br />

Calvé <strong>le</strong>s capture.<br />

Après une course poursuite endiablée<br />

et un jeu <strong>de</strong> manipulations, la vo<strong>le</strong>use<br />

s’enfuit avec Constant. Séduite par ce<br />

jeune homme prêt à tout pour retrouver<br />

sa Juliette, el<strong>le</strong> déci<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong>r dans<br />

sa quête qui va <strong>le</strong>s conduire jusqu’à un<br />

petit village <strong>de</strong> l’Au<strong>de</strong> où se trouve<br />

<strong>le</strong> tombeau représenté sur <strong>le</strong> tab<strong>le</strong>au <strong>de</strong><br />

Nicolas Poussin…<br />

Cette femme est-el<strong>le</strong> sincère avec<br />

Constant ? Pourquoi la fiancée <strong>de</strong><br />

Constant est-el<strong>le</strong> présente sur un<br />

tab<strong>le</strong>au datant <strong>de</strong> 1660 ? Quel terrib<strong>le</strong><br />

secret cache ce tombeau ?<br />

Le mystère pourrait être percé dans<br />

un village isolé du Languedoc,<br />

<strong>Rennes</strong>-<strong>le</strong>-<strong>Château</strong>.


Un scénariste à suivre<br />

Jérôme Félix est <strong>de</strong> ces scénaristes<br />

préférant qualité à quantité. Présent<br />

en BD <strong>de</strong>puis une petite décennie,<br />

il ne compte que 9 albums à son<br />

actif, souvent remarqués comme <strong>le</strong><br />

one-shot Un pas vers <strong>le</strong>s étoi<strong>le</strong>s et<br />

la série L’Arche. Après Uchronia,<br />

L'Héritage du diab<strong>le</strong> est son<br />

<strong>de</strong>uxième scénario publié par<br />

Grand Ang<strong>le</strong>. Il sera suivi très<br />

prochainement par <strong>de</strong>ux autres<br />

séries, l'une évoquant un Hollywood<br />

mythique et l'autre entraînant <strong>le</strong><br />

<strong>le</strong>cteur dans un registre <strong>de</strong> comédie<br />

policière déjantée. 2009, année Félix.<br />

Quel<strong>le</strong> est l'origine <strong>de</strong> L'Héritage du diab<strong>le</strong> ?<br />

Mon point <strong>de</strong> départ, c'est <strong>le</strong> mystère <strong>de</strong><br />

<strong>Rennes</strong>-<strong>le</strong>-<strong>Château</strong> qui a défrayé la chronique<br />

dans <strong>le</strong>s années 60-70. Je m'étais intéressé<br />

à la question, notamment en songeant à<br />

adapter un épiso<strong>de</strong> d'Arsène Lupin sur fond<br />

ésotérique. Il s'est avéré que, en fait, Maurice<br />

Leblanc a bourré <strong>le</strong>s aventures d'Arsène<br />

Lupin d'allusions à cette énigme.<br />

Je caressais alors l'idée <strong>de</strong> mettre en scène<br />

Maurice Leblanc à <strong>Rennes</strong>-<strong>le</strong>-<strong>Château</strong>. Et<br />

puis l'idée <strong>de</strong> travail<strong>le</strong>r avec <strong>le</strong> <strong>de</strong>ssinateur<br />

Paul Gastine <strong>de</strong>venait plus concrète. Pour<br />

son premier album, il <strong>de</strong>vait choisir un type<br />

d'histoire qu'il avait envie <strong>de</strong> <strong>de</strong>ssiner.<br />

Il voulait "quelque chose comme <strong>le</strong> Da Vinci<br />

Co<strong>de</strong>". Le roman venait <strong>de</strong> sortir et je ne <strong>le</strong><br />

connaissais pas. J'ai vite découvert que cette<br />

histoire empruntait éga<strong>le</strong>ment beaucoup à<br />

<strong>Rennes</strong>-<strong>le</strong>-<strong>Château</strong>. Quant à Olivier Sulpice<br />

<strong>de</strong>s éditions Bamboo, il me parlait d'une<br />

aventure <strong>de</strong> fiction proche d'Indiana Jones.<br />

Je me suis dit : "OK, je me sers <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong><strong>le</strong>-<strong>Château</strong><br />

pour tirer quelques idées et on<br />

s'embarque dans une gran<strong>de</strong> aventure…"<br />

Comment vous êtes-vous accordé avec <strong>le</strong>s<br />

clichés du genre ?<br />

Il fallait trouver un souff<strong>le</strong> à l'histoire, pour<br />

cela <strong>le</strong>s clichés peuvent être d’une gran<strong>de</strong> ai<strong>de</strong>.<br />

En même temps, j'essaye toujours <strong>de</strong> situer<br />

mes histoires au niveau d'un personnage<br />

simp<strong>le</strong>, en l'occurrence Constant. Le <strong>le</strong>cteur<br />

va suivre l'aventure <strong>de</strong> son point <strong>de</strong> vue,<br />

lui qui n'a pas la carrure d'un aventurier.<br />

J'espère que ce parti pris donne l'humanité<br />

qui manque parfois aux BD d'aventures.<br />

Avec une note romantique ?<br />

Bien sûr. Constant est à la recherche d'une<br />

fil<strong>le</strong> qu'il a idéalisée. Une autre femme est<br />

en train <strong>de</strong> tomber amoureuse <strong>de</strong> lui et il est<br />

incapab<strong>le</strong> <strong>de</strong> <strong>le</strong> voir. On se <strong>de</strong>man<strong>de</strong> avec<br />

qui il va finir. Ce qui est rigolo, c’est que sa<br />

quête amoureuse <strong>le</strong> rend un peu idiot ; il est<br />

prêt à croire n'importe quoi. En contre-partie,<br />

<strong>le</strong> personnage secondaire, son ami Maurice<br />

Lenoir, est plus cartésien. Il s'agit évi<strong>de</strong>mment<br />

d'une allusion à Maurice Leblanc.<br />

Avec en plus une femme fata<strong>le</strong> <strong>de</strong> haute<br />

volée…<br />

Paul Gastine voulait absolument <strong>de</strong>ssiner<br />

une gran<strong>de</strong> méchante comme Cruella.<br />

J'ai imaginé Emma Calvé, qui est inspirée<br />

d'une authentique cantatrice du début du<br />

sièc<strong>le</strong> proche <strong>de</strong> l'abbé Saunière. Un tel<br />

personnage ne peut qu'influencer toute la<br />

structure <strong>de</strong> l'histoire. Avec el<strong>le</strong>, on est<br />

complètement dans <strong>le</strong> cliché, mais j'espère<br />

avoir été suffisamment habi<strong>le</strong> pour que<br />

l'histoire reste crédib<strong>le</strong>.<br />

Jubi<strong>le</strong>z-vous quand il s'agit d'animer <strong>de</strong>s<br />

méchants "gratinés" ?<br />

Oui, surtout dans <strong>le</strong> tome 2, où ils atteignent<br />

<strong>de</strong>s sommets <strong>de</strong> mégalomanie ! Et <strong>de</strong>s méchants<br />

aussi tarés, c'est rigolo. En revanche,<br />

j'ai fait attention à ne pas trop insister sur <strong>le</strong>s<br />

personnages <strong>de</strong> nazis. Dans L'Héritage du<br />

diab<strong>le</strong>, j'ai besoin <strong>de</strong> gens qui cherchent à<br />

percer <strong>le</strong> même secret que <strong>le</strong>s héros pour <strong>le</strong><br />

revendre aux nazis. Dans ce cas, on peut<br />

juste tolérer <strong>le</strong>s nazis en méchants d'opérette.<br />

Comment avez-vous connu <strong>le</strong> <strong>de</strong>ssinateur<br />

Paul Gastine ?<br />

Je l'ai connu quand il avait 15 ans alors qu'il<br />

participait à un atelier <strong>de</strong> ban<strong>de</strong>s <strong>de</strong>ssinées<br />

que j'animais. J'ai tout <strong>de</strong> suite repéré son<br />

ta<strong>le</strong>nt. J'étais sidéré par la vitesse à laquel<strong>le</strong> il<br />

apprenait, il était éga<strong>le</strong>ment très cultivé pour<br />

son âge. Quand il m'a dit qu'il voulait faire<br />

un métier lié au <strong>de</strong>ssin, j'ai <strong>de</strong>mandé à <strong>de</strong>s<br />

<strong>de</strong>ssinateurs comme Lidwine, Joël Parnotte,<br />

Vincent Malié et Marc Bourgne <strong>de</strong> <strong>le</strong> gui<strong>de</strong>r.<br />

Qu'est-ce qui vous a <strong>le</strong> plus impressionné<br />

dans son travail sur ce premier tome ?<br />

Il a su rester sobre. Beaucoup <strong>de</strong> débutants<br />

auraient voulu en mettre p<strong>le</strong>in la vue au<br />

<strong>le</strong>cteur et truffer l'album <strong>de</strong> morceaux <strong>de</strong><br />

bravoures, <strong>de</strong> plongées, <strong>de</strong> contre-plongées…<br />

Lui a évité cet écueil qui aurait en<strong>le</strong>vé toute<br />

humanité au récit. Cerise sur <strong>le</strong> gâteau,<br />

Scar<strong>le</strong>tt Smulkowski a accepté <strong>de</strong> se charger<br />

<strong>de</strong>s cou<strong>le</strong>urs et j'en suis ravi. Il est quand<br />

même rare qu'un <strong>de</strong>ssinateur bénéficie <strong>de</strong>s<br />

services <strong>de</strong> la coloriste <strong>de</strong> Blueberry pour<br />

son premier album. Le résultat est superbe.<br />

Qu'annoncez-vous pour la suite ?<br />

Encore <strong>de</strong>ux épiso<strong>de</strong>s toujours plus remuants<br />

pour conclure <strong>le</strong> cyc<strong>le</strong>. Je n'avais encore<br />

jamais écrit <strong>de</strong> scénario avec autant d'action.<br />

Là, je l'avoue, j'ai pris mon pied ...


Paul Gastine est né à Caen <strong>le</strong> 25 août 1985. Dès 18 mois, il <strong>de</strong>ssine sur <strong>de</strong>s<br />

post-it sans débor<strong>de</strong>r du cadre, un exploit ! Au collège, il ne fait rien d'autre<br />

que crobar<strong>de</strong>r et arrive au lycée en prenant l'option arts plastiques. En 2001,<br />

il s'inscrit à un atelier BD proposé par la mairie <strong>de</strong> Blainvil<strong>le</strong>-sur-Orne<br />

et dirigé par <strong>le</strong> scénariste Jérôme Félix qui est convaincu <strong>de</strong> son potentiel.<br />

En mars 2006, il signe un contrat avec Jérôme Félix et <strong>le</strong>s éditions Bamboo<br />

pour <strong>de</strong>ssiner <strong>le</strong>s trois volumes <strong>de</strong> L'Héritage du diab<strong>le</strong>.<br />

Qu'évoque pour vous <strong>Rennes</strong>-<strong>le</strong>-<strong>Château</strong> ?<br />

C'est bien sûr <strong>le</strong> mystère <strong>de</strong> l'abbé Saunière sur <strong>le</strong>quel<br />

nous avons extrapolé pour L'Héritage du diab<strong>le</strong>. Nous<br />

nous y sommes rendus en repérage. J'ai été intrigué par <strong>le</strong><br />

bénitier en forme <strong>de</strong> diab<strong>le</strong> qui se trouve dans l'église et<br />

stupéfait par <strong>le</strong> luxe <strong>de</strong> la villa construite par l'abbé avec<br />

ses tours et sa chapel<strong>le</strong>, <strong>le</strong> contraste avec <strong>le</strong>s habitations<br />

mo<strong>de</strong>stes du village est saisissant. Enfin, <strong>Rennes</strong>-<strong>le</strong>-<br />

<strong>Château</strong> est situé sur un promontoire. Le panorama est<br />

extraordinaire, pour un <strong>de</strong>ssinateur c'est fabu<strong>le</strong>ux !<br />

Comment avez-vous abordé la création <strong>de</strong> personnages<br />

inspirés <strong>de</strong> figures authentiques ?<br />

Pour la plupart, nous avons juste gardé <strong>le</strong> nom. Pour<br />

Emma Calvé qui était effectivement une cantatrice et<br />

une espionne franco-al<strong>le</strong>man<strong>de</strong>, j'ai composé sa silhouette<br />

à partir <strong>de</strong>s stars hollywoodiennes <strong>de</strong>s années 40.<br />

En revanche, je me suis quand même inspiré <strong>de</strong> l'allure<br />

du vrai abbé Saunière. Avec ses cheveux noirs, ses <strong>de</strong>ux<br />

mètres <strong>de</strong> hauteur, il était très impressionnant.<br />

D'où vient votre attirance pour <strong>le</strong>s femmes fata<strong>le</strong>s du<br />

type d'Emma Calvé ?<br />

Cela provient certainement du film Roger Rabbit que j'ai<br />

vu à 5 ans. Un traumatisme ! J'aime <strong>de</strong>ssiner ce genre<br />

<strong>de</strong> femmes dans une BD, el<strong>le</strong>s apportent du charisme à<br />

l'action. Si en plus l'une d'el<strong>le</strong>s prend <strong>le</strong> rô<strong>le</strong> du méchant<br />

number one, je suis aux anges !<br />

Quels sont <strong>le</strong>s passages <strong>de</strong> l'album qui vous ont donné<br />

<strong>le</strong> plus <strong>de</strong> fil à retordre ?<br />

Il s'agit <strong>de</strong> mon premier album, il a donc fallu que je me<br />

décarcasse à chaque page. En premier lieu, j'ai eu du mal<br />

avec <strong>le</strong>s pages parisiennes. Jusqu'à présent, je n'avais pas<br />

encore vraiment travaillé <strong>de</strong>s décors. Les scènes à bord<br />

du zeppelin ont été éga<strong>le</strong>ment très compliquées. Dans<br />

un objet pareil, tout est en courbe. Les perspectives<br />

<strong>de</strong>viennent ardues.<br />

Quel<strong>le</strong>s sont vos références graphiques ?<br />

Pendant longtemps, j'avais pour référence la BD que je<br />

lisais sur l'instant. Je pense avoir été principa<strong>le</strong>ment<br />

influencé par Mignola, Berthet et Marini.<br />

Est-ce faci<strong>le</strong> d'avoir pour scénariste celui qui<br />

a d'abord été votre professeur ?<br />

Relativement faci<strong>le</strong>, oui. Jérôme m'a appris <strong>le</strong>s<br />

bases <strong>de</strong> la BD. Nous nous sommes retrouvés sur la<br />

même longueur d'on<strong>de</strong> et avec L'Héritage du diab<strong>le</strong><br />

nous nous sommes fait plaisir tous <strong>le</strong>s <strong>de</strong>ux en<br />

abordant <strong>de</strong>s thèmes qui nous sont chers. Pendant la<br />

réalisation, je lui en ai fait voir <strong>de</strong>s vertes et <strong>de</strong>s pas<br />

mûres, notamment pour <strong>le</strong>s délais. Aujourd'hui que <strong>le</strong><br />

livre existe, j'ai conscience que la BD est vraiment<br />

<strong>de</strong>venue mon métier.<br />

Votre réaction lorsque vous avez vu la première page<br />

<strong>de</strong> L'Héritage du diab<strong>le</strong> mise en cou<strong>le</strong>ur par Scar<strong>le</strong>tt<br />

Smulkowski ?<br />

J'étais comme un gamin, je n'en revenais pas !<br />

À une époque, je songeais à faire moi-même <strong>le</strong>s cou<strong>le</strong>urs.<br />

Comme si je n'étais pas suffisamment occupé ! En plus,<br />

je suis daltonien. Il valait mieux s'adresser à un<br />

professionnel et quel<strong>le</strong> professionnel<strong>le</strong> nous avons<br />

avec Scar<strong>le</strong>tt !<br />

> Interview vidéo <strong>de</strong> Paul Gastine disponib<strong>le</strong> sur www.ang<strong>le</strong>.fr


Extraits du cahier graphique<br />

Huit pages <strong>de</strong> croquis préparatoires, d’étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> personnages et <strong>de</strong> décors commentées par Jérôme Félix,<br />

pour en savoir davantage sur la genèse <strong>de</strong> la ban<strong>de</strong> <strong>de</strong>ssinée L’Héritage du diab<strong>le</strong>.<br />

la vo<strong>le</strong>use<br />

Il s’agit là d’un personnage inventé par Paul<br />

avant qu’il ne se lance dans L’Héritage du diab<strong>le</strong>.<br />

Cette charmante <strong>de</strong>moisel<strong>le</strong> régnait en maîtresse dans<br />

ses carnets <strong>de</strong> <strong>de</strong>ssins <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s années. Paul nous a<br />

présentés. El<strong>le</strong> est <strong>de</strong>venue ma Arsène Lupin.<br />

emma calvé<br />

Paul souhaitait animer une « gran<strong>de</strong> méchante »<br />

à l’ancienne. Sa référence : Cruella d’Enfer <strong>de</strong>s<br />

101 Dalmatiens, la mienne Mata Hari.Voilà<br />

comment est née notre Emma Calvé. Certains ouvrages<br />

l’intègrent au mythe <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong>-<strong>le</strong>-<strong>Château</strong> comme la<br />

maîtresse <strong>de</strong> l’abbé Saunière. Peu importe que cela soit<br />

vrai ou faux, pourvu que cela nous fasse rêver…<br />

constant<br />

Constant, c’est notre Tintin à nous, un personnage un peu vi<strong>de</strong> dans<br />

<strong>le</strong>quel tout un chacun doit pouvoir se projeter. Lui donner vie a été un<br />

cauchemar pour Paul. Dessiner un bel homme sans particularité physique,<br />

au caractère effacé, est la pire chose que l’on puisse <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r à un<br />

<strong>de</strong>ssinateur. Constant n’est pas la seu<strong>le</strong> référence à Hergé, dont l’œuvre<br />

aura inconsciemment plané sur notre récit.


Selon vos dires,<br />

l’abbé Saunière<br />

s’intéressait au<br />

peintre Nicolas<br />

Poussin ?<br />

Le Vatican<br />

possè<strong>de</strong> une <strong>le</strong>ttre<br />

écrite en 1656 par<br />

un ministre <strong>de</strong> Louis XiV<br />

et envoyée à son frère<br />

Louis Fouquet alors<br />

archevêque <strong>de</strong> Paris.<br />

Certes !<br />

Et<br />

alors ?<br />

La <strong>le</strong>ttre<br />

dit à peu près ceci :<br />

M. Poussin m’a appris<br />

l’existence d’un pouvoir<br />

inimaginab<strong>le</strong>, un pouvoir<br />

hérité du Diab<strong>le</strong><br />

lui-même.<br />

D’autant<br />

plus que chez<br />

un brocanteur,<br />

je l’ai vu prêt à payer<br />

très cher une vulgaire<br />

copie <strong>de</strong> l’un <strong>de</strong>s<br />

tab<strong>le</strong>aux <strong>de</strong> Poussin.<br />

Et<br />

alors ?!!!<br />

Le<br />

pouvoir<br />

du<br />

Diab<strong>le</strong> !!!<br />

Durant son séjour<br />

à Paris, Saunière a<br />

visité énormément<br />

<strong>de</strong> Musées.<br />

Et <strong>le</strong>s seu<strong>le</strong>s<br />

toi<strong>le</strong>s qui l’ont<br />

intéressé sont<br />

cel<strong>le</strong>s <strong>de</strong> Poussin<br />

Ce que<br />

je vais vous<br />

dire n’est<br />

connu que <strong>de</strong><br />

quelques initiés.<br />

Et voilà qu’à la suite<br />

<strong>de</strong> la découverte<br />

d’un parchemin codé,<br />

notre curé Saunière<br />

se met à s’intéresser<br />

au peintre<br />

Poussin !<br />

Et que<br />

représentait<br />

cette copie ?<br />

Bizarre,<br />

non ?<br />

Sors <strong>de</strong><br />

là Constant.<br />

L’argent<br />

d’abord.<br />

Exactement<br />

comme je<br />

l’avais dis.<br />

ça pue<br />

<strong>le</strong> piège.<br />

Ton arme,<br />

Jette-la !<br />

Que t’at-il<br />

appris<br />

vo<strong>le</strong>use ?<br />

Ulrich,<br />

la mal<strong>le</strong>tte…<br />

Balance-lalui<br />

!<br />

rêve !


Presse / Partenariats France & Suisse<br />

M. Grimand & C. Loise<strong>le</strong>t<br />

BAMBOO ÉDITION<br />

Tél. : +33 (0)3 85 34 99 09<br />

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Contact <strong>presse</strong> Belgique :<br />

Stéphane Levens<br />

Tél. : +32 (0)4 79 74 95 98<br />

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L’HÉRITAGE DU DIABLE :<br />

Cyc<strong>le</strong> I (épiso<strong>de</strong> 1/3) - T1 - <strong>Rennes</strong>-<strong>le</strong>-<strong>Château</strong><br />

Scénario Félix • Dessins Gastine<br />

Prix 12,90 € • 25,40 CHF<br />

Col<strong>le</strong>ction Grand Ang<strong>le</strong><br />

Format 23,5 x 31 cm • 48 pages cou<strong>le</strong>ur<br />

Parution en mars 2009<br />

ISBN 978-2-35078-327-7<br />

CODE HACHETTE 58 5158 9<br />

CODE BARRE 978-2-350783-277<br />

Diffusion DELSOL 01 55 26 83 00<br />

Relations libraires<br />

Laurence Convers<br />

BAMBOO ÉDITION<br />

Tél. : +33 (0)3 85 34 99 09<br />

l.convers@bamboo.fr<br />

www.ang<strong>le</strong>.fr<br />

NUART : 94 4018 1

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