Communiqué de presse - Schneider Electric

Communiqué de presse
30.05.94
MISE AU POINT SUR LES PARTICIPATIONS FINANCIERES
BELGES
Les incriminations formulées en Belgique à l'encontre du Groupe Schneider et de son
Président-Directeur Général visent à établir que les filiales Cofibel et Cofimines ont été
gérées au seul bénéfice de leur actionnaire majoritaire, qui aurait assuré son développement
en prélevant indûment des ressources financières dans ses filiales belges.
Le Groupe Schneider affirme que ces incriminations ne résistent pas à une analyse sérieuse
de la réalité.
Tout d'abord, le total des actifs détenus par Cofibel et Cofimines ne représente qu'environ 3
% des actifs du Groupe Schneider. Il ne peut donc prétendre, de ce simple fait, constituer
l'un des fondements du développement d'un Groupe qui génère chaque année une capacité
d'autofinancement trois fois supérieure à la valeur des actifs de Cofibel et Cofimines.
En second lieu, entre 1981 et 1993, l'actif net global par action de Cofibel a été multiplié par
3,75, celui de Cofimines par 2,75. Le prix versé aux actionnaires à l'issue des offres
publiques représente quant à lui 4,25 fois le cours de bourse de 1981 pour Cofibel et 4,60
fois pour Cofimines : entre 1981 et 1993, l'indice général de la Bourse de Bruxelles a connu
une évolution comparable en progressant de 4,59 fois.
Enfin, depuis 1989, le Groupe Schneider a investi 2,2 milliards de francs belges (360 MFF)
dans ses filiales Cofibel et Cofimines. Pour leur part, ces sociétés ont acquis depuis 1990
pour 3,8 milliards d'actifs (620 MFF), dans le cadre de la politique générale du Groupe dont
elles font partie ; au 15 mai 1994, la valeur de ces 3,8 milliards d'actifs s'établissait à 4,9
milliards de francs belges (800 MFF), enregistrant ainsi une progression de près de 30 %.
Ces différents éléments établissent clairement que les relations entre le Groupe Schneider et
ses filiales financières belges ne se sont pas développées au seul bénéfice de l'actionnaire
majoritaire et au détriment des autres actionnaires.
Au cours des deux derniers jours, ont été ravivées des rumeurs calomnieuses visant à
accréditer l'idée que le Groupe Schneider et son Président-Directeur Général auraient pu
être associés à des activités de blanchiment d'argent. Ces rumeurs semblent reposer sur le
lien instauré par l'intermédiaire de la société PB Finance entre Cofibel et Cofimines, et le
groupe de Monsieur Foti. Le Groupe Schneider confirme de la manière la plus catégorique le
démenti qu'il avait opposé en octobre dernier à ces rumeurs, contre lesquelles des plaintes
pour diffamation ont été déposées.
Contact Presse
Schneider Electric
Véronique Moine
Tel. +33 (0)1 41 29 70 76
Fax. +33 (0)1 41 29 71 95
Veronique.moine@schneider-electric.com

Communiqué de presse (p. 2)
En particulier, face à ces allégations mensongères, il convient de rappeler que:
- ni Monsieur Pineau-Valencienne, ni aucun dirigeant du Groupe Schneider n'a jamais été
mandataire social ou administrateur de PB Finance;
- Cofibel et Cofimines sont devenues actionnaires strictement minoritaires de PB Finance
dès 1988 et ne sont plus actionnaires aujourd'hui de cette structure;
- la gestion de cette société a été totalement et exclusivement assurée de concert par
Monsieur Foti et Monsieur Verdoot;
- enfin, les administrateurs judiciaires de PB Finance nommés à l'initiative de Cofibel et
Cofimines ont assuré qu'ils n'avaient rien trouvé d'anormal dans les comptes.
En conséquence, le Groupe Schneider réaffirme son démenti de la manière la plus
solennelle. Le Groupe Schneider n'acceptera pas qu'il soit porté atteinte gravement à son
image et à celle de son Président-Directeur Général au travers d'un amalgame indigne.
Contact Presse
Schneider Electric
Véronique Moine
Tel. +33 (0)1 41 29 70 76
Fax. +33 (0)1 41 29 71 95
Veronique.moine@schneider-electric.com