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CD-DTU V2 - Edition 150 - Décembre 2007<br />

Document : GS 7 : Certification CSTB des enduits monocouches d'imperméabilisation - Introduction (Cahiers CSTB 2669-1 août 1993)<br />

Sommaire<br />

Juillet-Août 1993<br />

Groupe spécialisé n° 7 produits et systèmes d'étanc héité et<br />

d'isolation complémentaire de parois verticales<br />

Certification CSTB des enduits monocouches<br />

d'imperméabilisation<br />

Introduction<br />

• Liste des auteurs<br />

• L'avis technique<br />

• La certification CSTB<br />

• Les fabricants de mortiers industriels face à la certification<br />

• Évolution de la certification<br />

• La certification des enduits monocouches : une confiance partagée<br />

• Intervention de Philippe GROSJEAN, président du groupe spécialisé n° 7<br />

Christian LEJEUNE<br />

Responsable de la Division Revêtements de Façades au CSTB<br />

Depuis le 1 er janvier 1993, les enduits monocouches d'imperméabilisation font l'objet d'une nouvelle procédure : la Certification<br />

CSTB.<br />

Le Président du Syndicat National des Mortiers Industriels, Dominique DELASSUS, et le Président du Groupe Spécialisé n° 7 et du<br />

Comité d'Attribution des Certificats, Philippe GROSJEAN, sont intervenus lors de la présentation officielle de cette nouvelle<br />

Certification, montrant ainsi tout l'intérêt de cette évolution pour les professionnels de la façade. Le texte de leur intervention est<br />

donné plus loin.<br />

Ce changement de procédure a été l'occasion de réviser le Cahier des Prescriptions Techniques (CPT) d'emploi et de mise en<br />

oeuvre, de façon à y inclure, à la demande des utilisateurs, l'ensemble des prescriptions générales relatives aux enduits<br />

monocouches car le nouveau Certificat n'indique que les conditions d'emploi propres à chacun des produits.<br />

Outre ce nouveau CPT, la présente publication regroupe les différents documents visant les enduits monocouches<br />

d'imperméabilisation :<br />

• classification MERUC des caractéristiques,<br />

• modalités d'essais,<br />

• contrôles effectués par le fabricant.<br />

L'avis technique<br />

Les premiers Avis Techniques sur les enduits d'imperméabilisation à base de liants hydrauliques ont été délivrés en 1976 par le<br />

Groupe Spécialisé n° 16. Puis ce domaine a été repris en 1977 par le Groupe Spécialisé n° 7 qui, entre 1 977 et 1992, a examiné<br />

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CD-DTU V2 - Edition 150 - Décembre 2007<br />

Document : GS 7 : Certification CSTB des enduits monocouches d'imperméabilisation - Introduction (Cahiers CSTB 2669-1 août 1993)<br />

116 enduits différents et délivré près de 400 Avis Techniques sur ces produits sous la présidence de Louis LOGEAIS.<br />

Le suivi du contrôle interne de fabrication a été décidé par le GS 7 dès les premières années avec la réalisation des premières<br />

visites d'usines en 1977, la mise en place d'un suivi systématique sur la base de deux visites par an en 1978 et la délivrance de<br />

Certificats de suivi et marquage, conformément à la loi Scrivener, à partir du 1 er janvier 1985.<br />

Parallèlement, la mise en oeuvre des enduits monocouches a fait l'objet d'un premier document général en 1982 intitulé «<br />

Conditions générales d'emploi et de mise en oeuvre » (Cahier du CSTB n° 1777 de juin 1982), révisé en oc tobre 1990 sous la<br />

dénomination « Cahier des Prescriptions Techniques d'emploi et de mise en oeuvre » (Cahier du CSTB n° 247 7 de mars 1991),<br />

pour y introduire la Classification des caractéristiques MERUC.<br />

Mais, après quinze ans d'Avis Techniques et dans la perspective d'une norme européenne sur les mortiers d'enduits à base de<br />

liants minéraux, la profession des mortiers industriels et le CSTB ont souhaité, d'un commun accord, remplacer la procédure d'Avis<br />

Techniques par une Certification spécifique aux enduits monocouches d'imperméabilisation.<br />

Des modalités d'essais progressivement complétées et améliorées ainsi que l'expérience acquise dans l'interprétation des résultats<br />

permettent aujourd'hui de fixer des spécifications minimales et dispensent d'une révision périodique (tous les 2, 3 ou 6 ans suivant<br />

l'ancienneté du produit dans le cadre de l'Avis Technique), la procédure d'instruction initiale s'avérant suffisamment fiable pour<br />

apprécier le comportement des produits.<br />

La certification CSTB<br />

La nouvelle procédure de Certification spécifique aux enduits monocouches d'imperméabilisation conserve la même base<br />

technique, maintenant largement validée, que l'Avis Technique qu'elle remplace mais simplifie les procédures administratives et<br />

fournit aux utilisateurs une information plus claire et directement accessible.<br />

Cette Certification est gérée par le CSTB assisté d'un Comité d'attribution, proche du Groupe Spécialisé n° 7, comportant des<br />

utilisateurs, des organismes techniques et des producteurs et présidé par Philippe GROSJEAN, directeur technique de l'Union<br />

Nationale de la Maçonnerie. Les révisions systématiques sont supprimées et seules les modifications de formulation des produits<br />

donnent lieu à révision du Certificat.<br />

Par ailleurs, les délais d'obtention après examen en Comité d'attribution sont réduits, le Certificat étant envoyé au demandeur dans<br />

les jours qui suivent la réunion du Comité.<br />

L'instruction de la demande de Certificat repose sur les méthodes mêmes qui ont fait leur preuves dans le cadre de l'Avis<br />

Technique : essais de laboratoire, visite de chantiers, visite de l'usine de fabrication et vérification du contrôle interne.<br />

Les performances réelles des produits mis en oeuvre à l'aide des moyens courants de chantier (machines à projeter en particulier)<br />

sont caractérisées par la Classification MERUC, attribuée à partir des résultats des essais effectués lors de l'instruction de la<br />

demande et des renseignements fournis par le fabricant.<br />

Les supports admissibles pour l'application des enduits sont classés en deux catégories :<br />

a tous supports verticaux en maçonnerie et en béton, à l'exclusion des supports peu résistants (supports neufs tels que béton<br />

cellulaire,... ou certains supports anciens).<br />

b tous supports verticaux en maçonnerie et en béton, y compris les supports peu résistants.<br />

La classification MERUC des caractéristiques de l'enduit ainsi que les supports admissibles sont indiqués au recto du Certificat.<br />

Ces indications sont également incluses dans le marquage porté sur les sacs.<br />

Les conditions d'emploi de l'enduit sont précisées, à l'attention des utilisateurs, au verso du certificat sous forme de fiche<br />

synthétique comportant :<br />

• la définition des supports admissibles.<br />

• la préparation particulière des supports,<br />

• les indications utiles à la mise en oeuvre : taux de gâchage, mode de malaxage et d'application,<br />

• les finitions possibles et les consommations minimales correspondantes.<br />

C'est le 23 octobre 1992 que le Groupe Spécialisé n° 7 a pris la décision de transformer les Avis Techn iques relatifs aux enduits<br />

monocouches en Certificats CSTB et que le Comité d'attribution a examiné les nouveaux Certificats. Cependant, cette mesure n'est<br />

effective que depuis le 1 er janvier 1993, date à laquelle les Certificats sont entrés en vigueur La liste des Certificats a été publiée<br />

dans les Cahiers du CSTB n° 2641 de mars 1993.<br />

Les fabricants de mortiers industriels face à la certification<br />

Intervention de Dominique DELASSUS, président du Syndicat National des Mortiers Industriels<br />

« La certification, un atout pour tous les participants de la construction ».<br />

« La performance par le produit certifié ».<br />

« Certification des produits : qualité contrôlée »<br />

Ces quelques titres relevés dans la presse, les revues professionnelles témoignent de la vigueur de la certification des produits par<br />

tierce partie qui promet d'être l'un des facteurs clés des échanges commerciaux de l'après 93, un atout majeur dans le nouveau<br />

contexte concurrentiel européen.<br />

J'emprunterai à Marc Petit, directeur chez Isover Saint-Gobain cette phrase prononcée lors d'un colloque organisé par l'AIMCC sur<br />

la certification :<br />

« Un industriel certifié est un industriel heureux ».<br />

Heureux, les industriels fabricants d'enduits monocouches d'imperméabilisation le sont car :<br />

• ils s'étaient engagés de façon volontaire dans la certification avec le suivi et le marquage CSTB dans le cadre de l'Avis<br />

Technique. La première délivrance d'un certificat date du 24 mars 1982. Cette procédure n'est pas nouvelle pour eux ;<br />

• cette certification a fonctionné de façon satisfaisante. Elle a permis des améliorations sensibles dans la maîtrise de la qualité<br />

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Document : GS 7 : Certification CSTB des enduits monocouches d'imperméabilisation - Introduction (Cahiers CSTB 2669-1 août 1993)<br />

des produits et la constance des fabrications ; elle s'est imposée progressivement aux participants à l'acte de construire ;<br />

• elle a accompagné le formidable développement de cette technique d'enduits projetés sur le marché de la construction.<br />

La certification, synonyme de qualité, permet de juger les produits, leur conformité et leurs performances. Elle obéit à des règles<br />

strictes, elle est accordée à un produit défini, fabriqué dans une usine déterminée, selon un processus agréé par un organisme<br />

indépendant du fabricant après différents essais, contrôles et vérifications.<br />

Elle vise à renforcer notre compétitivité ; adoptée comme une véritable stratégie par sa valeur distinctive, elle permet d'imposer nos<br />

produits français sur le marché unique. Elle est facteur d'élimination du marché de produits douteux. vendus au rabais elle<br />

représente pour chacun des acteurs de la construction un véritable moteur de développement et une image de sérieux et de<br />

qualité.<br />

Évolution de la certification<br />

Dans la perspective du marché unique européen et le contexte de l'élaboration d'une norme européenne sur les mortiers d'enduits<br />

à base de liants hydrauliques, les fabricants de mortiers se sont légitimement interrogés sur la pérennité et la validité de l'Avis<br />

Technique après quinze années de fonctionnement.<br />

L'Avis Technique servait jusqu'à aujourd'hui de référence à la certification demandée par le Groupe Spécialisés n° 7. Il appartenait<br />

au domaine « volontaire » et n'était pas obligatoire, mais revêtait une importance non négligeable puisqu'il était reconnu par les<br />

compagnies d'assurances. En outre, il s'attachait à apprécier l'aptitude à l'emploi, la performance et la durabilité du produit, ce que<br />

n'exigera pas la future norme européenne qui, réglementairement, impose la satisfaction aux six exigences essentielles. A notre<br />

sens, cette limitation présente un danger si elle se doublait d'une certification à caractère « minimaliste ».<br />

Nécessairement, il fallait envisager une évolution de cette procédure sans abandonner les acquis de la qualité qui y sont attachés.<br />

Les enduits monocouches se distinguent des mortiers de recette qui prédominent dans d'autres pays. C'est pourquoi, d'un commun<br />

accord avec le CSTB, les fabricants ont décidé d'abandonner l'Avis Technique et d'adopter une certification spécifique à caractère<br />

volontaire qui pourra coexister avec le futur mode d'attestation de conformité choisi par la norme européenne. L'une certifiera la<br />

qualité, l'aptitude à l'usage du produit, le respect des performances annoncées et l'autre certifiera la sécurité, la satisfaction aux<br />

exigences essentielles.<br />

Cette évolution, nous avons voulu qu'elle aille dans le sens de la simplification en allégeant la procédure administrative par la<br />

suppression des révisions systématiques et en fournissant de façon plus accessible et moins technicienne des informations sur les<br />

caractéristiques certifiées.<br />

La certification des enduits monocouches : une confiance partagée<br />

Une politique de qualité, ce qu'a toujours développé notre profession, passe par la voie de la certification produit. Tous les<br />

partenaires de la construction y ont intérêt; la qualité du produit est une condition essentielle à la qualité de l'ouvrage outre celle de<br />

la conception et celle de l'exécution.<br />

Choisir un produit certifié c'est le moyen le plus sûr d'éviter des désordres. c'est offrir une garantie aux distributeurs, aux utilisateurs<br />

et aux clients finaux, une garantie que le produit répond aux exigences demandées.<br />

Nous avons choisi d'adopter une attitude dynamique sans attendre les décisions prises au niveau européen. Cette certification<br />

serait sans valeur si elle n'était pas reconnue ni amplifiée par nos partenaires la notoriété de nos certificats est essentielle, leur<br />

reconnaissance par les assureurs tout autant<br />

Sans le soutien actif et le relais des négociants. des entrepreneurs, des maîtres d'ouvrage, des architectes, des bureaux d'études,<br />

des contrôleurs techniques, nous ne pourrions, seuls, défendre l'impératif de qualité dans la construction lié notamment au futur<br />

marché européen C'est le sens de notre démarche d'aujourd'hui.<br />

Intervention de Philippe GROSJEAN, président du groupe spécialisé n° 7<br />

Parmi les utilisateurs, on distingue des entreprises qui ont une activité de façadier, c'est-à-dire des spécialistes qui font des enduits<br />

de façade projetés avec des machines dites à projeter spécifiques. Cette profession est récente puisque les premiers enduits<br />

projetés extérieurs sont apparus dans les années 1970, les premiers Avis Techniques remontant à une quinzaine d'années.<br />

Début 1985, sous l'égide de fabricants de mortiers industriels et avec l'accord du Syndicat National de Mortier Industriel (SNMI), se<br />

crée une association dénommée les « Façadiers de France ». Cette association se structure progressivement avec comme objectif<br />

essentiel de faire reconnaître le métier exercé par ses membres et sa spécificité.<br />

Elle se rapproche, en 1988, de l'Union Nationale de la Maçonnerie, en devenant un groupement rattaché à cette union dans le<br />

cadre de la Fédération Nationale du Bâtiment.<br />

Cette même année 1988. L'OPQCB-Qualité Bâtiment crée une qualification professionnelle spécifique, ce qui constitue un premier<br />

pas très important vers la reconnaissance de ce métier La profession de façadier est récente, il existe un besoin important de<br />

formation, et c'est là un autre axe d'action de l'association.<br />

Après la mise au point d'un référentiel de tâches et de compétences qui a reçu l'aval des professionnels, les premiers stages de<br />

formation ont été organisés en province en 1991. Une démarche est actuellement en cours pour obtenir la création d'une mention<br />

complémentaire « Projection d'enduits » au CAP constructeur en maçonnerie et béton armé et elle a toutes les chances d'aboutir.<br />

Le nombre d'emplois existant dans la profession est de 7 000 à 8 000 pour 1 200 entreprises environ. Le chiffre d'affaires annuel<br />

est estimé à 3,5 milliards de francs pour une surface d'environ 40 millions de mètres carrés. L'association des Façadiers de France<br />

regroupe environ 150 entreprises. Il s'agit d'une organisation nationale avec des responsables régionaux.<br />

L'association réfléchit actuellement à la création d'un label « Professionnel Façadier » et à la mise en place d'un contrat qualité<br />

définissant les règles et recommandations professionnelles que les adhérents à la politique « prestation de qualité » s'engageront à<br />

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Document : GS 7 : Certification CSTB des enduits monocouches d'imperméabilisation - Introduction (Cahiers CSTB 2669-1 août 1993)<br />

respecter.<br />

Par ailleurs, des représentants de l'association ont participé activement aux travaux du Groupe Spécialisé n° 7, à la mise au point<br />

du Cahier des Prescriptions Techniques d'emploi et de mise en oeuvre des enduits, aux travaux de révision du DTU 20.1 et<br />

participent actuellement aux travaux de normalisation européenne sur l'exécution des enduits.<br />

Les façadiers seront naturellement représentés aux réunions du Comité d'Attribution des Certifications.<br />

Pour revenir maintenant, plus précisément, aux incidences pour les utilisateurs de la Certification CSTB, celle-ci doit constituer un<br />

outil plus pratique à l'usage :<br />

• Les sacs seront marqués, entre autres indications, par la classification MERUC sous une présentation unique, classification<br />

qui conditionne les emplois du produit et les supports admissible.<br />

• Le Certificat qui sera remis aux utilisateurs précise, sous une forme directement accessible, les conditions d'emploi propres à<br />

chaque enduit (type de préparation, d'application et de finition).<br />

• L'utilisateur aura bien sûr à se reporter au Cahier des Prescriptions Techniques d'emploi et de mise en oeuvre, réédité après<br />

mise à jour et adaptation à la certification afin de connaître l'ensemble des préconisations générales à tous les produits.<br />

• Le numéro de marquage reste inchangé tout au long de la vie du produit, tant qu'il n'y a pas de changement de l'appellation<br />

commerciale. Il comporte un numéro d'identification de l'usine de production et un numéro attaché à l'appellation commerciale.<br />

Pour en terminer, quelques mots sur la gestion de la marque : son organisation générale est celle prévue dans les règles générales<br />

de la Certification CSTB des produits de bâtiment fabriqués en usine.<br />

Le Comité d'Attribution du Certificat comporte un collège « Utilisateurs » constitué de 9 membres, un collège « Organismes<br />

techniques et laboratoires » constitue de 6 membres et un collège « Producteurs » constitué également de 6 membres : 2<br />

représentants du SNMI et 4 titulaires de Certificat.<br />

Concernant les organismes d'inspection, le CSTB ou le CEBTP assurent les vérifications en usine. Le laboratoire d'essai est celui<br />

du CSTB.<br />

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