Wanty c'est vous

édito
MAGAZINE DE L’ENTREPRISE WANTY 2 e TRIMESTRE 2009 n o 04
Gardons le cap
malgré la crise
Michel et Christophe Wanty,
Benoît Soenen
L’économie fonctionne au ralenti.
La crise fait des dégâts chez nos clients
du secteur industriel, et indirectement,
le groupe Wanty en ressent les effets.
Pour rester compétitifs, nous devons
nous aligner sur les prix du marché,
de plus en plus bas. Mais notre ciel
n’est pas complètement gris. Derrière
les nuages se cache un carnet de
commandes déjà bien rempli pour
les prochains mois. Et les services
publics envisagent d’investir dans
de nouveaux chantiers dès le début
2010. Plutôt que de céder à la morosité
générale, courbons donc l’échine
pour anticiper la reprise. Cela passe
par deux impératifs intimement liés :
l’augmentation de notre productivité qui
passe par la conservation d’un matériel
performant, et la réduction des coûts,
en faisant quotidiennement la chasse
au gaspillage. Le futur de Wanty se
construit dès aujourd’hui.
Et ensemble.
P2 L’avenir se construit ensemble
P3 La vigilance partagée :
Protégez-vous mutuellement !
P4/5 Transports divers : Ça roule
pour le groupe Wanty
P6/7 Une démolition très constructive
L’avenir se construit
ensemble
P2
P8 Les géomètres :
une précision chirurgicale
P9 Un match de basket en famille
P10 Sur les traces de Federer
P11 Nos talents cachés
P12 Infos internes – Personnalia
4
6
8

2
L
a crise fi nancière touche toutes les
sphères de l’économie sans exception.
Le groupe Wanty connaît luimême
un ralentissement de ses activités.
Nos clients du secteur industriel
ont réduit considérablement leurs
investissements ou les ont carrément
mis en veille. Les conditions climatiques
de cet hiver n’ont pas non plus
favorisé notre tâche. Bref, l’avenir
pourrait sembler morose.
Mais chez Wanty, on ne se laisse jamais
abattre. D’ailleurs, le carnet de commandes
reste bien garni. Certes, les
prix sont plus bas qu’à l’accoutumée,
mais les pouvoirs publics envisagent de
nombreux investissements à l’horizon
2010. « Nous sommes donc confi ants
pour le volume futur de travail »,
déclare Christophe Wanty. « Mais le
niveau des prix nous inquiète quelque
peu. Néanmoins, nous avons foi en
l’avenir et nous espérons une reprise
rapide que nous devons anticiper en
améliorant la qualité de nos prestations.
Nous devons donc augmenter
notre productivité tout en réduisant
les coûts ».
Économies d’énergie au bureau
comme sur chantiers, diminution de
consommation du matériel : tous les
efforts sont donc les bienvenus. Un
comité de réduction des coûts a ainsi
été mis sur pied et planche d’ores
et déjà sur toutes les petites astuces
qui permettront d’aller en ce sens. Ce
ne sont parfois que de bonnes habitudes
à apprendre ou réapprendre.
« Notre meilleure motivation, c’est
de continuer à croire en l’avenir
en augmentant notre productivité
et en conservant
un matériel des plus performants »,
poursuit Christophe Wanty. « Il faut
travailler en synergie totale, en évitant
les temps d’arrêt sur les chantiers
pour améliorer la qualité de nos
prestations. Ce but doit être poursuivi
par toutes les strates de l’entreprise.
Du côté de la direction, nous préférons
garder nos 600 travailleurs et
construire ensemble le futur ».
Conscient que cet écueil économique
temporaire est parfaitement surmontable,
le groupe Wanty multiplie les
séances d’information et de sensibilisation
du personnel. Cadres, ouvriers,
sous-traitants et partenaires sont ainsi
conviés à ces réunions constructives
qui renforcent
l’homogénéité
de l’entreprise.
« Tout non-dit
actualité
L’avenir
P1
se construit
ensemble
Même si l’offre diminue, le carnet de commandes reste bien fourni, avec l’inconvénient d’une
concurrence vive. Plutôt que de s’apitoyer, le groupe Wanty veut anticiper la reprise de deux
manières : en augmentant la productivité et en faisant la chasse au gaspillage. Une motivation
qui doit être commune à tous les membres de l’entreprise.
Certes, les prix
sont plus bas qu’à
l’accoutumée, mais les pouvoirs
publics envisagent de nombreux
investissements à l’horizon 2010
doit être évité. Chacun doit s’exprimer
», enchaîne Arnaud Delmarche.
« Ces brainstormings permettent
aussi à la hiérarchie de se remettre en
question, sans que l’ambiance familiale
de Wanty ne s’en ressente ».
La période actuelle est indéniablement
rude. Mais le groupe Wanty entrevoit le
bout du tunnel, en misant sur ses atouts
habituels : un esprit d’équipe, une productivité
sans cesse croissante et la
complémentarité de ses compétences.
MAGAZINE DE L’ENTREPRISE WANTY - 2 e TRIMESTRE 2009 - NUMÉRO 4

I
Intervenir auprès de quelqu’un qui
risque sa vie est une obligation.
L’abstention volontaire de porter
secours à un individu en péril est
d’ailleurs punie par la loi : cela s’appelle
la non-assistance à personne en danger.
Chez Wanty, nous préférons qualifi
er cette attitude solidaire de « vigilance
partagée ».
qualité-sécurité-environnement
La vigilance partagée :
Protégez-vous
MUTUELLEMENT !
Chaque travailleur est en effet responsable
de sa sécurité. Mais bien entendu,
personne n’est à l’abri
d’une erreur d’inattention,
d’un coup de fatigue
ou d’une petite imprudence.
Le rôle de chacun
est alors de rappeler
le distrait à l’ordre de
manière constructive, en
lui expliquant posément
le motif de cette intervention
afi n d’avoir plus
d’impact sur son comportement futur.
De même, acceptez avec attention les
remarques judicieuses de vos collègues.
Et dans ce cas, plus question de
hiérarchie ! Un chef peut lui aussi commettre
une erreur et sera d’autant plus
reconnaissant d’être conseillé par un
ouvrier attentif. La vigilance partagée,
fi nalement, c’est être précautionneux
pour soi, mais aussi pour les autres. Ne
laissez donc pas un collègue courir à
l’accident sans intervenir. S’il lui arrive
Un petit conseil peut parfois
sauver une vie. N’hésitez donc
pas à rappeler à vos collègues,
et même à votre supérieur
hiérarchique, les principes
basiques de sécurité.
Un moment d’inattention
est si vite arrivé.
La vigilance partagée,
fi nalement, c’est
l’affaire de tous.
malheur, il ne vous restera plus que les
regrets d’être resté aussi passif.
Si un travailleur ne porte pas ses équipements
de protection individuelle,
obligez-le à les enfi ler. Chez Wanty, c’est
une règle essentielle, également applicable
à tous nos sous-traitants. Pour les
travaux de voirie, le port de la veste ou
de la chasuble fl uorescente, et du pantalon
à bandes phosphorescentes est
obligatoire. L’un ne va d’ailleurs pas
sans l’autre, ce qui vous
Si un travailleur
ne porte pas
ses équipements de
protection individuelle,
obligez-le à les enfi ler.
permet une meilleure
visibilité auprès des
automobilistes. Même
si les grandes chaleurs
arrivent à grands pas,
pas question donc de
travailler en short.
Régulièrement, des
séances d’informations
sont organisées par la hiérarchie pour
expliquer les grands thèmes de la sécurité.
Chaque ouvrier se voit d’ailleurs
proposer la signature d’un « toolbox
meeting » qui formalise en quelque sorte
ces « quarts d’heure sécurité ».
Grâce à tous ces efforts et à l’implication
de tous, les résultats sont encourageants.
En effet, le groupe Wanty
peut se vanter d’avoir un faible taux
d’accidents du travail.
REGARD
Jean Casier :
Wanty, la bonne
surprise belge
Directeur de la Division de la
Production Ingénierie Thermique
chez EDF (Électricité de France),
Jean Casier a appris à connaître
l’entreprise Wanty au début
des années 2000, lors de la
déconstruction de la centrale de
Chooz A, qui appartenait pour
moitié à Electrabel et EDF.
« Au départ, j’avais clairement une appréhension
envers cette société belge qui m’était inconnue
jusqu’alors », explique ce dernier. « L’offre était
fi nancièrement très compétitive. Il s’agissait
donc d’un risque à prendre puisque nous
ne connaissions pas forcément la manière
de travailler de Wanty. Or, chez EDF, nous
avons de fortes exigences en matière de
sécurité, de technique et de procédures ».
Mais le travail fourni par le groupe Wanty a
répondu à toutes les attentes. Si bien que
l’entreprise française a de nouveau fait
appel à la société belge pour la démolition
de la centrale de Pont-sur-Sambre, et
récemment, pour celle de Vaires-sur-Marne.
« Wanty a pu conserver ses prix attractifs tout en
confi rmant son image de société sérieuse. Elle
s’est aujourd’hui imposée comme un véritable
partenaire en qui nous avons toute confi ance ».
Plus de 200 000 heures de travail pour EDF sans
accident, y compris lors du désamiantage de
bâtiments : telle est la signature de Wanty qui n’a
pas fi ni d’être courtisée par le géant français.

4
Nantis d’une fl otte de 27 semi-remorques et de 3 camions
de 15 tonnes, les Transports Divers jouent un rôle important
dans l’acheminement et l’évacuation des matériaux sur les
chantiers de Wanty. Depuis janvier 2008, la société familiale
fait partie à 100 % du groupe.
Lorsqu’il y a plus de 40 ans, Camille
Divers crée sa société de transports
à Mellet, il s’inscrit dans la
continuité des activités agricoles de
ses parents. Le foin et le fourrage sont
les principaux matériaux qu’il véhicule.
Mais bien vite, ses camions vont
avoir une toute autre utilité. A Charleroi,
c’est l’heure des grands travaux
au au au autto autoroutiers torr : on construit le R3 et le
R9 R9 R R9 et eet
t l’entrepreneur l’en entr trep ep n’hésite pas à
remp remplacer mpla lace ce ce c r r le le foin ffoin
par pa p r des des matériaux…
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de de mmat mmatériaux
at at atér ér ér éria ia iaux ux u ppol
pollués ollu lu l és és
dangereux et non dangereux (hors
ADR), a pu se forger une excellente
réputation auprès des grandes entreprises
belges, de voirie notamment.
Les Transports Divers se sont donc
développés avec les années pour
employer aujourd’hui environ 45
personnes, machinistes compris. Le
charroi est lui-même devenu des plus
compétitifs puisqu’il représente quelque
27 semi-remorques et 3 camions
de 15 tonnes dont 2 fonctionnant en
système containers. Depuis le début
des années 2000, l’entreprise gère
également un parc de six engins de
génie civil, à savoir des chargeurs
sur pneus, qu’elle
loue à la société
Carsid. Un secteur
temporairement
en stand-by suite
à l’arrêt de la production
chez le
géant de l’industrie
si sidérurgique.
Qu Qu Qu’à Qu’à ccela
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Lecocq, ecoc ocq, q emp employé mployé y chez chez Transports
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engi g ns, si simp simple mp m le lle p
pont, double
pont… pont… Tout Toute utee la la g gam gamme am am a me es est représentée.
Depuis peu, nous plaçons également
des containers dans les petites entreprises
et chez les particuliers, grâce à
deux véhicules dédiés à cet effet ».
Les activités des Transports Divers
sont donc sans cesse en croissance. Et
la reprise à 100 % par le groupe Wanty
en janvier 2008, suite à la retraite
de l’administrateur-gérant Camille
Divers, devrait encore booster le chiffre
d’affaires. D’autant que depuis
lors, sept semi-remorques sont venus
compléter la fl otte, ce qui accroît forcément
les mouvements. « L’an dernier,
notre chiffre d’affaires a représenté
10 % pour le groupe Wanty qui
Transports
exécute de grands chantiers de voirie
et de démolition de bâtiments », poursuit
Eric Lecocq. « Quoiqu’il arrive,
nous restons attentifs au marché pour
dénicher de nouveaux clients. Nous
nous chargeons déjà du transport de
matières pour de grands noms tels
que Duferco, Thy-Marcinelle ».
“Semi-remorques, porte
engins, simple pont,
double pont… Toute la
gamme est représentée.”
MAGAZINE DE L’ENTREPRISE WANTY - 2 e TRIMESTRE 2009 - NUMÉRO 4

-
DIVERS Ça roule pour le groupe Wanty
Face à l’augmentation constante du
prix des carburants, les Transports
Divers tentent, avec l’appui de Wanty,
de moderniser au maximum le charroi,
tout en sensibilisant les chauffeurs
à cette problématique. Des camionneurs
qui, dès 5 h 30, sont présents au
bureau pour recevoir leur planning
de la journée. Ils partent ensuite sur
les
s routes rout utes es du dd dduuu
u pays, pa pa pa pays ys ys y , , parcourant pa pa p rc rcourant t entre ent ntre re
35 350 350 0 et 750 750 5 kil kilomètres ilom omèèt èt ètre re ress s qu qu qu quot quotidiens, ot ot otid idie iens ns, en
fonc fonction ncti tion on dee dde
la la lloc
localisation ocal alisation n du du du cha cchantier.
ha hant nn ier.
L’ LL’investissement investissement nt du u groupe gr grou oupe pe Wanty Wan Wanty an an anttt
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France France a aa
permis pper
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expéexpéri ri ri rien rience, en ee ce ce, ré réce récemment. cemm mmen mment. Parti Parti de Ressaix, Ressaix,
le camion s’est rendu jusqu’à la centrale
EDF de Vaires-sur-Marne pour
charger des déchets métalliques et les
ramener à Zele, en Flandres. Le tout
en une seule journée.
En charge du planning, Eric Lecocq
est aidé dans sa tâche par deux autres
employés : Joseph Bongiorno sert
ainsi d’intermédiaire entre les tra-
vailleurs vailleurs et le les services services sociaux. sociaux. VéroVéroni niqu nique que que D Ducas, Ducas, elle, elle, se charge charge du travai travail travail
aadministratif, administratif, mini rati encodant eencodant les bo bons bons bons ns ns de
livraison, livraison, sortant sortant les factur facture factures res s et et s’ocs’oc- cupant cupant de la comptabilité. compta om oompt pt pt ptab ab abil il ilit itéé. En EEn
n n congé co congé gé de
maternité maternité rnité é po pour ppour ur l’instant, l’instant, elle elle elle est est est remrempl plac plac placée acée ée ée ée temporairement tempora
r iremen rement par par Isabelle Isabelle
Chiarello, qui donne un sacré coup
de main à l’équipe en place. « Il n’y
a pas eu de grands bouleversements
dans la manière de travailler depuis
notre intégration dans le groupe
Wanty », déclare Eric Lecocq. « Nous
gardons cet esprit familial et beaucoup
d’autonomie, avec la confi ance
de notre nouvelle direction. En 2008,
notre notre chiffre chiffr chiffre d’affaires d’affaires a bie bbien
bien ie ie i n proprogres gress gressé. essé sé. . . Av Avec Avec la a crise crise e de de cette cette cet année année et
la météo météo mmaussade, auss aussade, ussad
le début début 2009 2009 est est
moins mo mo m ins ns bon bon. bon. Mais Mais la progression progression reste reste
re relativement relativement constante constante ».
En clair, clair, ça roule roule pas pas mal mal pour pour les
Transports Transports Divers Divers ! !

6
Chantier de
la centrale EDF
de Paris
En ce temps de crise, c’est une
excellente nouvelle : les chantiers
de démolition contractés par le
groupe Wanty sur le territoire français
vont générer quelque 30 millions
d’euros de chiffre d’affaire. Un résultat
dû à l’excellente réputation que
se sont forgées nos équipes Outre-
Quiévrain, notamment auprès d’EDF
Une démolition
La bonne réputation de Wanty franchit désormais les
frontières : un chantier colossal de démolition, représentant
300 000 heures de travail, est actuellement en cours à Vairessur-Marne,
près de Paris. Une tâche qui impose une fl exibilité
géographique aux équipes logeant sur place quatre jours par
semaine. Ce qui donne l’occasion aux travailleurs de tisser des
liens plus personnels entre collègues.
(Électricité de France). « Nous avons
d’excellentes relations avec le groupe
belge Electrabel, pour qui nous en
sommes à la seizième démolition »,
explique Christophe Wanty. « C’est
ainsi que nous avons été consultés
pour démonter un bâtiment conventionnel,
hors zone nucléaire, sur la
centrale de Chooz A. Le site appartenait
pour moitié à Electrabel et à EDF.
Nous avons décroché le chantier et
les Français ont pris confi ance, pour
fi nalement nous confi er d’autres missions,
comme la démolition de la
centrale de Pont-sur-Sambre,
près de Maubeuge, et à présent,
celle de la centrale thermique à
charbon de Vaires-sur-Marne, près
de Paris ».
Ce chantier occupant une superficie
de 7 hectares, qui représente
300 000 heures de travail et 35 000
tonnes de masse à concasser et remblayer,
s’étendra sur trois ans, dont une
année complète consacrée au désamiantage.
« Notre atout chez Wanty,
c’est que nous sommes facilement
exportables », explique Mike Wauthy,
gestionnaire du chantier. « Nous
venons avec notre propre matériel et
une équipe de 16 personnes qui reste
sur place en semaine. Bien sûr, c’est
une organisation de vie différente
pour les ouvriers qui sont coupés de
leur famille du lundi au jeudi. Mais
grâce à un rythme de 10 heures de
boulot quotidien, ils bénéfi cient d’un
congé le vendredi pour se consacrer à
leur vie privée ».
Notre atout chez Wanty,
c’est que nous sommes
facilement exportables
MAGAZINE DE L’ENTREPRISE WANTY - 2 e TRIMESTRE 2009 - NUMÉRO 4

très constructive
Et pour alléger un peu cet éloignement,
le groupe Wanty a dépêché sur
place Cécile Minaret, une secrétaire
qui joue un peu le rôle de confi dente
et de « petite maman ». « Ce rapprochement
entre travailleurs expatriés
permet de tisser des liens plus
personnels », poursuit Mike Wauthy.
« Tous les mardis soir,
toute l’équipe
de Wanty se
retrouve dans un petit restaurant
parisien. Le mercredi, nous invitons
nos sous-traitants chez nous. Ce sont
ces moments-là, vécus hors du cadre
professionnel, qui permettent de
mieux se connaître ».
Entamé en août 2008, le chantier
de Vaires-sur-Marne devrait voir sa
phase de désamiantage terminée pour
le mois d’août prochain. S’entamera
alors la phase de déconstruction, à
l’aide de quatre grues (55, 65, 85 et 87
focus sur chantier
tonnes) propres au groupe Wanty. Une
tâche exécutée en parfaite collaboration
avec EDF. Il faut dire qu’en plus
de 200 000 heures de travail avec le
partenaire français, pas un seul accident
n’a été enregistré. Une véritable
performance qui prouve que Wanty
s’exporte bien.

8
Vérifi er et revérifi er les plans, calculer
les quantités de matériaux
réellement nécessaires, optimiser
les coûts : tel est le travail quotidien
des géomètres du groupe Wanty. Un
rôle primordial qu’Octavian Micusan
et Stéphane Fourrez jouent quotidiennement
dans l’entreprise, depuis
l’étude de marché jusqu’à la remise
des plans « as-built » (défi nitifs) à
l’administration.
C’est en 2000 qu’Octavian Micusan,
conducteur de chantiers, a proposé
à Michel Wanty de remplir le rôle de
géomètre. « Je me suis investi un peu
plus dans mon travail, en prenant des
cours du soir », explique le géomètre.
« Depuis, le bureau a bien évolué. Il
y a un an et demi, Stéphane est venu
me rejoindre. Aujourd’hui nous travaillons
de concert ».
Le boulot de géomètre demande son
lot d’investissement personnel. Pour
chaque chantier, Octavian et Stéphane
vérifi ent et recalculent le métré fourni
par les bureaux d’études, avec parfois
le soutien d’Alfredo Fratini, du bureau
des soumissions. D’abord sur base des
plans et ensuite sur le terrain.
Les géomètres :
une précision
chirurgicale
Grâce aux données enregistrées,
l’équipe peut tenter d’optimiser les
coûts de mise en œuvre, en réduisant
notamment les quantités de matériaux
à acheter. « Cela nous a déjà permis
d’éviter de grosses pertes d’argent »,
se souvient Octavian Micusan. « Lors
du chantier des Grands Prés, à Mons,
un sous-traitant nous avait fourni
une masse imposante de pavage qui
ne correspondait pourtant
pas au montant de
la facture. Il y avait en
effet une différence de
30 000 euros en sa faveur.
Une somme que nous
avons pu récupérer ».
Bien entendu, chaque
marché nécessite une
phase de préparation
et de modélisation qui
s’effectue au bureau, sur
base de plans. « Tous les soirs, on
prépare notre descente sur le terrain
du lendemain », ajoute le géomètre.
« Le travail en extérieur dépend de
la météo. S’il fait beau, nous privilégions
les déplacements sur chantiers.
Dans le cas contraire, nous restons au
bureau pour préparer les dossiers ».
team
Sur plans comme en situation réelle, les géomètres du groupe Wanty sont d’une importance
capitale dans la mise en œuvre des chantiers. Grâce à leur travail millimétrique et à leurs
équipements de pointe, ils vérifi ent les données, optimisent les coûts des marchés et
permettent à l’entreprise d’économiser du temps et de l’argent.
Et à Stéphane Fourrez de renchérir :
« Nous travaillons in situ en moyenne
dix fois par semaine. Mais nous restons
fl exibles, en fonction des priorités
des conducteurs avec qui nous
sommes en contact permanent ».
Pour permettre une précision à toute
épreuve, l’équipe des géomètres dispose
d’un matériel ultra-performant.
Le théodolite classique
a aujourd’hui
L’installation de
systèmes GPS sur
les engins de chantier
permet de visualiser
directement les plans
laissé la place à une
« station totale » qui
mesure aussi les
distances et permet
de travailler seul.
« L’installation de
systèmes GPS sur
les engins de chantier
permet de visualiser
directement les
plans, sans que l’on
ne soit obligé d’installer des piquets
sur le terrain », explique Octavian.
« Ces instruments de nivellement sont
plus précis et permettent des économies
de personnel, qui peut ainsi être
utilisé à d’autres fi ns ». Chez Wanty,
on sait maintenant qu’un géomètre ne
perd jamais le nord !
MAGAZINE DE L’ENTREPRISE WANTY - 2 e TRIMESTRE 2009 - NUMÉRO 4

Assistez à
la rencontre
Spirous vs
Union
Mons-Hainaut
Chaque année, le groupe Wanty
récompense ses travailleurs
en leur offrant l’occasion d’assister,
avec leur famille, à la rencontre
de football mythique Charleroi-Standard.
Les amateurs du
ballon rond, et notamment les supporters
des Zèbres, auront peutêtre
été déçus de ne pas assister
au choc de cette saison. Qu’à cela
ne tienne, Wanty a décidé d’innover
cette année, en proposant à ses
employés quelque 600 places pour
le match au sommet de basket-ball
Spirous de Charleroi – Union Mons-
Hainaut qui se déroulera le samedi
25 avril prochain au Spiroudôme.
Le suspense sera forcément au rendez-vous
puisque les deux équipes
trônent pour l’instant en tête du
championnat de Belgique et qu’elles
tenteront de se placer pour les
qualifi cations des play-offs. Inutile
de dire qu’il y aura du spectacle et
de l’ambiance au cœur du chaudron
carolorégien.
Pour ne pas manquer cette rencontre
haute en couleurs, il vous est
donc recommandé de vous inscrire
auprès d’Aurore Grégoire et d’Arnaud
Delmarche. Les membres de
votre famille sont évidemment les
bienvenus. Et comme chez Wanty, anty, y,
on aime les événements ents co convionviviaux, un bar sera eera ra ra ouv ouvert vert ava avant vannt
et et
après près le e e mattch ma match, chhh,
hhisto histoire toir ire de de ppren
pren
enen- dr dr dre ddr dre dre le lle
verre vverre
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de e l’amiti l’amitié. tié é. AAtte
Atten Attention, tenttion,
le le le les les pla places lac ces sont sont nt dispon disp disponibles spon onib ible
les jusqu ju ju ju jjusqu’à sq qu’à
ép épuise épuisement emment
ent nt ddu
du st st st sstock. ockk. kkk k. k.
festivités
Un match de basket
en famille
Wanty offre 600 places pour le
match au sommet du 25 avril.
Inscrivez-vous et votre famille
pour assister au spectacle et
prendre le verre de l’amitié.

10
Sur les traces de Federer
A 20 ans, Germain Gigounon est l’un des grands espoirs du tennis belge.
Sponsorisé par Wanty, le Binchois, vainqueur de l’Astrid Bowl 2007,
s’entraîne avec les frères Rochus et Steve Darcis. Il parcourt déjà le
monde pour disputer les tournois.
Interviewer Germain
Gigounon n’est pas
une simple affaire. A
peine revenu d’une série
de tournois au Canada, le
voilà déjà reparti pour la Corée
du Sud, où il doit encore enchaîner
trois compétitions. C’est donc entre deux
avions que le tennisman binchois a pu
nous accorder quelques minutes pour
dresser le bilan de sa jeune carrière.
Avec un père, un grand-père et des
oncles accros au tennis, le petit Germain
s’est bien vite retrouvé avec une
raquette en main, sur les terrains de
Binche. Dès l’âge de 5 ans, il entame
les entraînements. Son style est rapidement
repéré par la fédération qui le
reprend ep e deen main a ve vers s l’âge âge de 8 aans. s.
« J’ai alors commencé les entraînementsments
fédéraux », explique Germain
Gigounon. « Puis, j’ai intégré les
es ten tennis- enni nissétudes
de Mons, vers 14 an ans,
s, c cce
ce e qu qui
i m’ m’a
a
permis de m’ mm’entraîner en entr traî aî aîne ne ner à un hhau
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n po ppoursuivant ur ursu suiv iv ivan an a t l’ ll’école éc écol ole e ».
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Bowl, inscrivant son nom au palmarès,
aux côtés de stars comme Petr Kordel
ou Martina Navratilova. Bref, un nouveau
pari de la société Wanty qui a misé
sur le talent du jeune homme en décidant
de le sponsoriser. « Wanty m’aide
à payer les entraînements d’une année
complète », se réjouit Germain Gigounon.
« A mon niveau, les prize money
ne sont pas encore assez importants
pour en vivre. Mais je m’en sors grâce
au sponsoring de Wanty, et aux aides
de la fédération et de la Communauté
française ».
Aujourd’hui, Germain Gigounon a réintégré
l’AFT et fait les beaux jours du T.C.
Vautour de Tournai. A l’étranger la moitié
de l’année, il vient de se hisser aux
aalentours e tou s de la a 650e place p ace mondiale. o d a e.
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sponsoring
Pour fi n 2009, son objectif est clair : se
glisser parmi les 400 premiers mondiaux.
Et pourquoi pas, à long terme,
hisser les couleurs de Wanty sur le
podium d’un tournoi du grand chelem.
MAGAZINE DE L’ENTREPRISE WANTY - 2e MAGAZINE DE L’ENTREPRISE WANTY - 2 TRIMESTRE 2009 - NUMÉRO 4
e TRIMESTRE 2009 - NUMÉRO 4

Dans votre magazine Wanty, c’est vous ! Vous pouvez
désormais découvrir les talents parfois méconnus ou les
passions de vos collègues de travail. N’hésitez d’ailleurs pas à
nous proposer des sujets pour nos prochains rep reportages eportages !
Salvatore Guttadauria auria :
La bascule sur
un air d’accordéon
B
Basculeur chez SATEA depuis
epuis
six années maintenant, Salvaalvatore Guttadauria voit défi ler er les
camions tout au long de la journée. rnée.
Le ronronnement du moteur diesel, sel, il
ne l’entend plus vraiment car, dans ans sa
tête, la musique est omniprésente. e.
C’est à l’âge de 6 ans que Salvatore atore
Guttadauria a posé les doigts pour la
première fois sur le clavier d’un accordéon.
« Mon père m’en avait acheté
un d’occasion au marché aux puces de
Bruxelles », se souvient-il. « J’ai appris
mes premiers accords sur le tas, avant
d’entrer à l’académie de La Louvière,
puis au conservatoire de Mons pour y
étudier le piano ». Devenu un mélomane
confirmé, Salvatore entame
donc ses premiers concerts avec une
bande de copains, passant en revue
tous les styles de musique. « À l’époque,
nous avons accompagné les New
Platters et Michel Delpech. J’ai aussi
participé à l’émission de RTL-TVI
« Dix qu’on aime » et à l’enregistrement
du synthé sur la reprise de Serge
Gainsbourg par Jo Lemaire ».
Aujourd’hui, le temps des concerts est
révolu. Diffi cile en effet de combiner le
travail, la vie de famille et l’existence
Toujours faire le maximum » : telle
est la devise de César Sola. Qu’il
soit au travail, sur un terrain de
golf ou derrière sa guitare, le contremaître
de chantier fait toujours preuve
du même entrain. « Dans chaque
chose, je m’investis à fond », explique
le Sicilien. « Je suis chez Wanty depuis
27 ans. J’y ai gravi tous les échelons
pour arriver au plus haut poste que
je pouvais atteindre. Les efforts sont
toujours récompensés ».
Cette hargne, César l’a transposée au
golf, son sport favori qu’il pratique
depuis 2003 sur les greens de Pierpont.
« J’avais lu beaucoup de livres à ce sujet.
J’aime cette discipline de gentleman
car elle nécessite de la concentration
et de la maîtrise. Le seul adversaire,
talents cachés
parfois dissolue d’un musicien. Mais
après 45 ans de pratique, Salvatore
peut aujourd’hui se targuer d’être un
véritable orfèvre en matière d’arrangements
musicaux. Régulièrement, il
assiste encore des chanteurs et des
petites comédies musicales. Mais c’est
au bureau qu’il peut vraiment discuter
de sa passion : son directeur, Jean-
Claude Gégo, est également accordéoniste
depuis 35 ans !
César Sola :
Le bon “swing” du mélomane
«
Jean-Claude Gégo
Salvatore Guttadauria
finalement, c’est soi-même ». Malgré
son travail, César Sola parvient à
enchaîner les compétitions tous les 15
jours, ce qui lui a permis de remporter
le Strokeplay en 2005 avec 68 points,
soit 4 sous le par. Véritable mordu du
golf, il teste le gazon des parcours du
monde entier, au gré de ses vacances.
C’est ainsi qu’il a pu « putter » en
France, en Italie, en Tunisie, en Turquie
et même en Australie.
S’il fait des ravages sur les greens,
le swing de César Sola lui est tout
aussi effi cace à la guitare. Né dans une
famille d’artistes, il « gratte » depuis
l’âge de 7 ans, reprenant des chansons
populaires du répertoire francoitalien.
Entre le golf et la musique, le
cœur de César Sola balance.

12
LES ARRIVÉES
Nous saluons l’arrivée dans nos diverses sociétés de :
LES NAISSANCES
Louise Bauvignet Nouvelles
née le 4 février 2009 - fi lle de
Willy Beulque,
Fabrice Godefroid, Quentin Bauvignet commandes
enregistrées par nos services commerciaux
Chef d’équipe en génie
Voiriste, entré le 05/01
Antoine Van Der Heyden
civil, entré le 09/03
Wanty
né le 9 avril 2009 (Wanty)
Wanty
Aydin Kaypak,
AC ANDERLUES
fi ls de Vincent Van Der Heyden
Aménagement
Edouard Boudart,
entré le 08/04
de la place Paul Pastur
Chauffeur ERSOperso
de camion
Divers
Bruno Delille,
Maçon, entré le 05/01
Wanty
Laurent Dramaix,
Voiriste, entré le 02/03
Wanty
2 nouveaux MAN TGS
chez Debliquit
LES RÉSULTATS SPORTIFS
Manœuvre maçon,
Wanty
Thierry Logeot,
Maçon, entré le 16/02
Wanty
Frédéric Pliez,
Aide-poseur de
conduites d’eau
Sowal
Nouveau matériel
Pelle hydraulique Hitachi ZX350
chez Wanty
Les résultats des sportifs qui portent les couleurs du groupe Wanty
TENNIS DE TABLE
Emmenée par l’inusable J-M Saive,
l’équipe de la Villette Charleroi a
atteint une nouvelle fois les demifi
nales de la Coupe d’Europe des
Clubs Champions où elle affrontera
Dusseldörf, les super-favoris.
MOTO
Championnat de Belgique
de vitesse pure
Associé à Sébastien Leyrelle,
Stéphane Mertens, pilote Wanty
depuis 1981 a remporté la
première manche du championnat
de Belgique d’endurance disputée
sur le circuit français de Croix
la Ternois. Rendez-vous pour
la seconde manche les 18 et
19 avril à Francorchamps.
Championnat de Monde de
Motocross MX1
Notre jeune protégé
Clément Dessule, âgé de 20 ans,
réussit un remarquable début de
saison au guidon d’une Honda
privée. Opposé au gratin du
motocross mondial, il est monté
Éditeur responsable
Christophe Wanty
Rue des Mineurs, 25 7134 Binche
Tél. +32 64 31 12 12 - Fax +32 64 36 94 88
www.wanty.be
N° d’entreprise : BE401212289
Chargeur sur pneus
Caterpillar 972 H
aux Carrières de la Thure
sur la troisième marche du
podium du G.P. d’Italie, disputé
dans des conditions dantesques. Il
a confi rmé ce résultat aux Grand
Prix de Belgique et de Turquie,
au terme desquels il occupe une
belle 9 e place au classement
général du championnat du
monde, devançant des pilotes
prestigieux comme D. Vuillemin,
K. Strijbos, S. Pourcel, etc.
S’il continue sur sa lancée, au
vu de son âge et des moyens
mis à sa disposition, on peut
penser que le motocross wallon
Conception et réalisation
MWP Communication - www.mwp.be
Textes
Frédéric Dubois
Photos
Archives et Amandine Lepage (MWP)
IDEA
ZAE de Strépy-Sud –
Nivellement et voirie –
Plat Marais (en association
avec la société TRBA)
TOTAL
PETROCHEMICALS
FRANCE
Usine de Carling –
Démantèlement
de l’unité styrène
(Saint Avold – France)
SEIDYS
Lotissement rue de
l’Inquiétude à Mons
RÉGIE SPORT
METTET MOTOR
Aménagement d’un circuit
permanent pour motos.
va enfi n trouver en Clément un
digne successeur de Joël Robert,
A. Malherbe et G. Jobe.
Enduro
M. Vuckcevic est actuellement
en tête en catégorie E3 avec
3 victoires et troisième au scratch.
Juniors
M. Warenghien a terminé 6e et 3e de la première manche
du championnat du monde en
catégorie Juniors.
Remerciements
Gilbert Delva et l’ensemble
du personnel du groupe Wanty
Le magazine “Wanty, c’est vous !”
est le magazine interne du Groupe Wanty
MAGAZINE DE L’ENTREPRISE WANTY - 2 e TRIMESTRE 2009 - NUMÉRO 4