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Procès-verbal du 3 avril 2012 (PDF - 889.47 Ko) - Onex

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Séance <strong>du</strong> 3 <strong>avril</strong> <strong>2012</strong> à 19 heures<br />

SÉANCE ORDINAIRE<br />

Présidence : Monsieur Christian MÜLLER, Conseiller municipal<br />

Ordre <strong>du</strong> jour :<br />

1) Approbation de l'ordre <strong>du</strong> jour<br />

2) Approbation <strong>du</strong> procès-<strong>verbal</strong> de la séance <strong>du</strong> 13 mars <strong>2012</strong><br />

3) Communications <strong>du</strong> bureau <strong>du</strong> Conseil municipal p. 15902<br />

4) Communications <strong>du</strong> Conseil administratif p. 15902<br />

5) Informations <strong>du</strong> Conseil administratif sur les objets en suspens p. 15904<br />

6) Questions sur les points 3, 4 et 5 p. 15905<br />

PROPOSITION-S DU CONSEIL MUNICIPAL<br />

7) Rapport de la commission des finances (FIN-199-1223) : Suppression<br />

<strong>du</strong> centime additionnel de l’impôt sur les chiens (projet de motion<br />

PM/248 <strong>du</strong> 08.02.2011) p. 15909<br />

Rapporteur : Monsieur Victor TAMBA<br />

- Suppression <strong>du</strong> centime additionnel de l’impôt sur les chiens<br />

(projet de motion PM/248 A de la commission des finances) p. 15909<br />

8) Rapport de la commission sécurité (SEC-63-1225) : Vidéosurveillance -<br />

Point de situation -- Pétition « Pour plus de sécurité à <strong>Onex</strong> » p. 15915<br />

Rapporteur : Monsieur Sergio PRAT<br />

- Problème sécuritaire à la Galerie <strong>du</strong> Loup<br />

(projet de motion PM/258 de la commission sécurité) p. 15915<br />

9) Pour la défense de la 5 ème<br />

zone (projet de résolution PR/164<br />

<strong>du</strong> groupe libéral-radical) p. 15928<br />

PROPOSITION-S DU CONSEIL ADMINISTRATIF<br />

10) Approbation des crédits budgétaires de fonctionnement supplémentaires<br />

2011 et des moyens de les couvrir (projet de délibération N° 1979) p. 15955<br />

11) Approbation <strong>du</strong> compte de fonctionnement, <strong>du</strong> compte des investisse-<br />

ments, <strong>du</strong> financement des investissements, <strong>du</strong> compte de variation de la<br />

fortune et <strong>du</strong> bilan de l’exercice 2:11 (projet de délibération N° 198:) p. 15959<br />

AUTRES PROPOSITIONS<br />

12) Rapport de la commission des finances (FIN-199-1223) :<br />

Pétition en faveur <strong>du</strong> maintien de la gestion <strong>du</strong> restaurant <strong>du</strong> TCO<br />

par le Tennis Club d’<strong>Onex</strong> : Décision p. 15963<br />

Rapporteur : Monsieur Victor TAMBA<br />

13) Rapport de la commission espaces-verts et infrastructures (EVI-39-1224) :<br />

Gestion des déchets : Point de situation - Orientation future p. 15964<br />

Rapporteur : Madame Karine VUAGNAT<br />

15899


15900<br />

14) Réponse <strong>du</strong> Conseil administratif à la motion M/232 B <strong>du</strong> 17 mai 2011 :<br />

Politique de stationnement à <strong>Onex</strong> p. 15966<br />

15) Propositions indivi<strong>du</strong>elles et questions p. 15971<br />

Réponse-s <strong>du</strong> Conseil administratif à :<br />

- la question écrite QE/48 <strong>du</strong> 13 mars <strong>2012</strong>, de Monsieur Christian MÜLLER,<br />

Conseiller municipal : Augmentation des délits sur la commune et<br />

missions des APM p. 15984<br />

- la question écrite QE/51 <strong>du</strong> 13 mars <strong>2012</strong>, de Monsieur Daniel CATTANI,<br />

Conseiller municipal : Les trottoirs aux piétons ! p. 15987<br />

Présent-e-s : Mesdames BOURGOIN, RIME, SALVI, SCHMIDT MESSINA, VUAGNAT,<br />

Conseillères municipales<br />

Messieurs AUBERT, BOSSON, CANTIELLO, CATTANI, COUDRAY, DE-<br />

ROUETTE, GALLAND, LÉCHENNE, MUMENTHALER, OUEDRAOGO, PAS-<br />

CHE, POUSAZ, PRAT, TAMBA, VUAGNAT, ZWEIFEL, Conseillers municipaux<br />

Excusé-e-s : Madame VUARNOZ, Conseillère municipale<br />

Messieurs BERNARD, FINO, GIRARDOT, HILTPOLD, MANNISI, PERIN,<br />

Conseillers municipaux<br />

Assistent à la<br />

séance : Mesdames BÄNZIGER et KAST, Monsieur STAUFFER, Conseillers administratifs<br />

* * *<br />

Le Président (MCG) : Mesdames et Messieurs, j’ouvre cette séance <strong>du</strong><br />

Conseil municipal. Nous avons été régulièrement convoqués, nous pouvons donc valablement<br />

délibérer.<br />

Je salue la présence de Madame Carole-Anne KAST, de Madame Ruth BÄNZIGER, ainsi<br />

que Monsieur Eric STAUFFER, Conseillères et Conseiller administratifs.<br />

Sont excusés pour cette séance, Madame VUARNOZ, Messieurs BERNARD, GIRARDOT,<br />

HILTPOLD, MANNISI et PERIN.<br />

Est également excusé Monsieur Daniel FINO, qui a per<strong>du</strong> sa maman. Nous lui présentons<br />

nos plus sincères condoléances en cette douloureuse épreuve qu’il traverse.<br />

Je vais faire circuler une carte pour Monsieur FINO.


1) Approbation de l'ordre <strong>du</strong> jour<br />

Le Président (MCG) : Qui accepte veut bien le faire en levant la main !<br />

L’ordre <strong>du</strong> jour est approuvé à l’unanimité des présents (21).<br />

2) Approbation <strong>du</strong> procès-<strong>verbal</strong> de la séance <strong>du</strong> 13 mars <strong>2012</strong><br />

Le Président (MCG) : Qui accepte veut bien le faire en levant la main ! Qui<br />

s’oppose ? Qui s’abstient ? Monsieur BOSSON ? D’accord, merci.<br />

Le procès-<strong>verbal</strong> est approuvé par 20 oui et un non.<br />

Le Président (MCG) : Je vous remercie, le procès-<strong>verbal</strong> est accepté ... (Interruption.)<br />

Oui alors, allez-y, exprimez-vous.<br />

M. DEROUETTE (S) : Merci. Donc, il y a des incorrections dans le procès<strong>verbal</strong>.<br />

En tout cas dans ce que j’ai dit et je les ai notées, j’ai renvoyé, on m’a dit qu’il fallait<br />

que je le signifie lors de la séance plénière et donc j’en profite pour le signifier.<br />

J’ai toute une liste d’incorrections à apporter, à corriger ...<br />

Le Président (MCG) : Allez-y, on vous écoute !<br />

M. DEROUETTE (S) : Alors, je dois juste ouvrir le bon PV. Voilà. Alors, à la page<br />

25 ... Voilà, j’arrive ... Veuillez m’excuser, j’ai pas ouvert le bon ... procès-<strong>verbal</strong> ... Où estce<br />

qu’il est ... Excusez-moi, j’ai besoin d’une petite minute pour retrouver le bon truc. (Conciliabules<br />

dans les rangs.) Désolé ! ... ... ça charge ... Alors, page 25 ... Voilà, ça y est, j’y suis.<br />

Page 25 : ma phrase se termine par : « ... en regard des qualités. » Mais : « ... en vos grades<br />

et qualités. » Parce que, sinon, ça veut juste rien dire.<br />

En fait, il y a des tas de petites corrections : « En commission, nous avons noté - plutôt -, un<br />

défaut de proposition ... », et puis ... « qui a un enjeu majeur ... », deux points au lieu d’un<br />

point et d’une majuscule.<br />

Troisième chapitre, c’est pour éviter ce genre de « désagrément » et pas de choses.<br />

Et puis, alors, après, on passe à la page 29 : ... « le canton vient ... » Alors, dans ma ... une,<br />

deux, trois, quatre, quatrième chapitre « ... le canton vient maintenant d’essayer de nous refiler<br />

la facture totale de la location. Suite à certaines négociations <strong>du</strong> Conseil administratif,<br />

notamment concernant la facture de la location des locaux <strong>du</strong> CMD ... qui reviendra que à<br />

l’Etat. » Voilà.<br />

15901


15902<br />

Et puis, après, je passe à la page 35. ... C’est le deuxième chapitre de la page 35, deuxième<br />

phrase : « Mais ce que je veux dire, c’est qu’au moment où la commission a eu lieu, au<br />

moment où nous avons voté, les conditions étaient remplies, c’est encore le cas ... » Est, au<br />

lieu de c’et, qui ne veut rien dire et qui ne peut en aucun cas être ma phrase : « ... c’est encore<br />

le cas aujourd’hui, pour que nous ayons cette subvention. Ces propos ne se bornent<br />

que à cela ! » Au lieu de qu’à ça.<br />

Et puis, après, on passe à la page 47 ... Voilà ... Dans le ... Alors ... Ma troisième strophe,<br />

dernière phrase : « Il serait bienséant de garder un ratio de proportionnalité, nous parlons<br />

ici d’un chauffagiste ! » Ma phrase et le sens en ont été modifiés.<br />

Donc, je tenais à apporter ces corrections. Voilà. Corrections qui ont été envoyées par<br />

e-mail au secrétariat.<br />

Le Président (MCG) : Merci, Monsieur DEROUETTE. Nous prenons note de vos<br />

remarques. Vous n’avez rien d’autre à rajouter ?<br />

M. DEROUETTE (S) : Non. Mais j’accepte le PV à condition que ces remarques<br />

soient intégrées.<br />

Le Président (MCG) : Je vous remercie, Monsieur DEROUETTE. Nous pouvons<br />

passer au point suivant de notre ordre <strong>du</strong> jour.<br />

3) Communications <strong>du</strong> bureau <strong>du</strong> Conseil municipal<br />

Le Président (MCG) : Parmi les documents, vous avez reçu la réponse <strong>du</strong><br />

Conseil administratif aux questions écrites N° 48 et 51.<br />

Vous trouverez également sur vos places une note <strong>du</strong> Conseil administratif, qui répond à la<br />

demande de Monsieur Yvan ZWEIFEL d’accéder aux comptes et budgets dans la version<br />

6/6, ainsi que la Lettre <strong>du</strong> Léman, de mars <strong>2012</strong>.<br />

Si personne ne veut rajouter quelque chose concernant ça, nous pouvons passer au<br />

point 4 de notre ordre <strong>du</strong> jour.<br />

4) Communications <strong>du</strong> Conseil administratif<br />

Mme le Maire : Merci, Monsieur le Président. Pour ma part, pas de<br />

communications spécifiques. Mais mes collègues en ont, je crois, quelques-unes.<br />

Mme BÄNZIGER : Merci, Monsieur le Président. J’ai quelques communications.


D’une part, les mandataires ont pris un tout petit peu de retard pour le plan directeur<br />

communal. Comme vous l’avez certainement vu dans l’agenda, les séances <strong>du</strong> comité de<br />

pilotage recommencent le 24 <strong>avril</strong> et le forum citoyen <strong>du</strong> printemps est prévu le 5 juin<br />

<strong>2012</strong>.<br />

Au niveau mobilité, nous avons reçu ce matin Madame KÜNZLER, avec le Directeur des<br />

TPG et les représentants <strong>du</strong> DCTI et de la DGM, afin de répondre à un certain nombre de<br />

courriers que nous leur avons envoyé depuis le mois de janvier et de les mettre en commun<br />

pour qu’ils ne se renvoient pas la balle.<br />

A ce sujet, Madame KÜNZLER a aussi évoqué le souhait d’assister à la séance des commissions<br />

réunies. Malheureusement, elle n’est pas disponible le 23 <strong>avril</strong>, donc on vous proposera<br />

une nouvelle date où Madame KÜNZLER pourra être présente pour répondre aussi<br />

à vos questions.<br />

En ce qui concerne les Evaux, le Président de la fondation, Frédéric RENEVEY, nous propose<br />

de faire à nouveau une présentation de ce qui se passe à la fondation et aux Evaux. Pour<br />

ma part, je suggérerais, si cela vous intéresse, de faire cette présentation en commission<br />

mixte espaces verts - infrastructures et écoles, culture, loisirs, sports, parce que c’est les<br />

deux commissions qui sont intéressées par ce sujet.<br />

La dernière fois qu’il y avait eu une présentation sur les Evaux, elle n’avait été faite qu’à la<br />

commission écoles, culture, loisirs, sports. Je souhaite qu’un maximum de personnes<br />

concernées et par les extérieurs et par les animations puissent être informées.<br />

Sinon, je ne sais pas si j’avais déjà fait une information ou pas. Le parc de la Mairie dispose<br />

maintenant d’un petit étang, alimenté en souterrain par l’eau qui coule depuis la fontaine<br />

située en haut de parc.<br />

En ce qui concerne le patrimoine arboré, nous travaillons actuellement avec la DGNP (Direction<br />

générale nature et paysage) pour le renouvellement de l’allée de chênes qui se<br />

trouve le long <strong>du</strong> Vieux-Chemin-d’<strong>Onex</strong>. Ces chênes sont en très mauvais état. La replantation<br />

d’un chêne coûte extrêmement cher, c’est plus de Fr. 1:':::.-- à 12'000.--. Nous aurons<br />

un plan de replantation que nous allons discuter avec les riverains et voisins pour voir<br />

si on replante - ça veut dire aussi qu’il y aura quelques abattages d’éléments qui sont en<br />

mauvaise santé -, pour voir un peu comment sont perçus l’abattage et la replantation de<br />

ces chênes et, en fonction de la réaction des habitants, nous mo<strong>du</strong>lerons le taux de replantation.<br />

Pour la motion TPG (M/257 A <strong>du</strong> :7.:2.2:12), l’action qui répond à votre motion commencera<br />

le 4 juin et <strong>du</strong>rera jusqu’au 14 juillet. En ce qui concerne les bons, ils seront valables<br />

trois mois, c’est-à-dire que les personnes qui voudront bénéficier de l’achat<br />

d’abonnements TPG entre autres, plus les objets de la motion à prix ré<strong>du</strong>it, auront jusqu’au<br />

14 octobre pour en profiter.<br />

Enfin, peut-être la nouvelle qui réjouira un peu les cœurs en fin de séance, nous pouvons enfin<br />

vous reproposer de l’Onésie. L’Onésie 2:1: a pris <strong>du</strong> retard, parce que nous devions refaire<br />

des étiquettes. Les mentions sur l’ancienne étiquette n’étaient plus d’actualité et il a<br />

fallu un certain temps pour concevoir la nouvelle étiquette, qui, j’espère, vous plaira. En tout<br />

cas je remercie beaucoup le SRD et Sophie NEBOUX en particulier pour avoir développé le<br />

concept.<br />

Donc il y aura une bouteille d’Onésie à disposition de chacun de vous en fin de soirée et,<br />

comme d’habitude, il est possible d’en acheter encore trois bouteilles supplémentaires à la<br />

réception de la mairie, pour un prix de Fr. 14.--. Pourquoi Fr. 14.-- ? Nous l’avons augmenté,<br />

le prix de revient par bouteille étant de Fr. 16,58.<br />

15903


15904<br />

Peut-être encore profiter juste que j’ai la parole pour la question des arrosoirs au cimetière,<br />

qui avait été posée la dernière fois. Donc, l’eau sera remise à Pâques et il y a bien des<br />

arrosoirs, mais les gens ne les remettent pas en place. Merci.<br />

Le Président (MCG) : Merci, Madame BÄNZIGER. Monsieur STAUFFER, vous<br />

voulez prendre la parole ?<br />

M. STAUFFER : Merci, Monsieur le président. Une bonne nouvelle !<br />

Comme quoi, vous voyez que quand votre Conseil municipal vote des budgets, il y a des<br />

conséquences, et des conséquences positives, puisque le Conseil administratif a le plaisir<br />

de vous annoncer l’ouverture et l’inauguration des Marchés <strong>du</strong> Monde, le 22 <strong>avril</strong> prochain,<br />

où vous serez donc évidemment tous invités officiellement pour cette inauguration. Un événement<br />

d’envergure, sans précédent dans notre commune, puisque, je vous le dis, valeur<br />

aujourd’hui, il y a déjà trente-et-un exposants inscrits, dont dix-huit exposants alimentaires<br />

et treize exposants non alimentaires, pour un total de 177 mètres de stands sur la place<br />

des Deux-Eglises et rue des Bossons.<br />

Pour cette occasion, le trafic va être interrompu, tous les dimanches, de 5 heures <strong>du</strong> matin<br />

à 15 heures. La ligne de bus 21 va être déviée par la rue des Grand’Portes, en déplaçant<br />

deux arrêts, soit celui à la rue des Bossons devant la canne de hockey et celui devant la<br />

Permanence, où les gens auront à peine trente mètres à faire pour aller à l’arrêt <strong>Onex</strong>, là<br />

où il y a le tram qui passe. Donc, pas beaucoup de nuisances et, en plus, cela les incitera à<br />

traverser les marchés onésiens et ce sera donc un bonheur, sans nul doute, pour eux.<br />

Voilà, vous êtes toutes et tous cordialement invités à cet événement majeur dans notre<br />

commune où, vous le verrez, plein de cultures culinaires vont être représentées, avec toutes<br />

les bonnes choses que nous aimons et, surtout, un dimanche matin, dans notre belle<br />

commune. J’en ai terminé.<br />

Le Président (MCG) : Je vous remercie, Monsieur STAUFFER. Nous pouvons<br />

passer au point ... (Interruption.) Oui, Monsieur BOSSON ? (Conciliabules dans les rangs.)<br />

Oui ? (Flottement.) Au point 6, pace qu’il n’y a pas d’objets en suspens. C’est ça ? (Réplique.)<br />

Le Conseil administratif, vous n’avez pas d’objets en suspens ?<br />

5) Informations <strong>du</strong> Conseil administratif sur les objets en suspens<br />

Mme le Maire : On n’a pas d’informations spécifiques sur les objets en<br />

suspens. Je crois que tout est en phase d’être traité par les différentes commissions ou la<br />

plupart des réponses sont élaborées.<br />

Il y en a peut-être encore une ou deux. Mais je crois qu’il y a un certain nombre de réponses<br />

qui figurent à l’ordre <strong>du</strong> jour d’aujourd’hui.<br />

Le président (MCG) : D’accord. Merci, Madame KAST. Donc, nous passons au<br />

point 6 de notre ordre <strong>du</strong> jour. (Conciliabules.) Monsieur MUMENTHALER.


6) Questions sur les points 3, 4 et 5<br />

M. MUMENTHALER (PLR) : Merci, Monsieur le Président. J’aimerais remercier<br />

Monsieur STAUFFER pour l’information qu’il vient de nous donner concernant les Marchés<br />

<strong>du</strong> Monde, sur la place des Deux-Eglises. Je me réjouis personnellement de voir cette animation.<br />

J’ai eu l’occasion de parler avec Madame Graziella BUCOLO-MAUTONE, je sais qu’elle s’est<br />

beaucoup engagée pour que ce marché puisse se faire.<br />

Je relève notamment que les TPG ont accepté de modifier le parcours le dimanche matin.<br />

Mais je pense que vous n’avez pas oublié que, autour de cette place des Deux-Eglises, il y a<br />

deux églises qui célèbrent, l’une, la messe vers 9 heures 30 jusqu’à 10 heures 30 et,<br />

l’autre, le culte de 1: heures à 11 heures. Ces deux communautés apprécieraient qu’il n’y<br />

ait pas de manifestations bruyantes pendant ce laps de temps. Notamment, pas de fanfare<br />

ou autres qui perturberaient la messe et le culte de manière désagréable. Mais je pense<br />

que vous y avez pensé et que vous prendrez les mesures nécessaires.<br />

Le président (MCG) : Merci, Monsieur MUMENTHALER. Monsieur STAUFFER,<br />

vous voulez répondre ?<br />

M. STAUFFER : Bien évidemment, l’inauguration est prévue à partir de<br />

11 heures. Donc, après ... (Interruption.) La partie officielle. Donc, aucun problème, cela a<br />

été pensé et prévu pour ne pas mettre une fanfare ou <strong>du</strong> rock’n’roll pendant les cultes,<br />

qu’ils soient protestant ou catholique.<br />

M. BOSSON (DC) : Oui, dans la même direction que Monsieur MUMENTHA-<br />

LER. Il y a deux églises, donc il y a les cultes. Où iront se garer les gens ? Parce que les paroisses<br />

ont accordé certains privilèges soit pour le tram soit autres. Vous allez peut-être<br />

nous le faire regretter. S’ils ne peuvent plus se garer, où iront-ils ?<br />

Vous direz qu’ils peuvent aller à la salle communale. Mais je pense que ce n’est pas bien.<br />

Et puis, qui est Madame Graziella BUCOLO-MAUTONE ?<br />

M. STAUFFER : Je n’ai pas compris la dernière partie ... ?<br />

M. BOSSON (DC) : Qui est Madame Graziella BUCOLO-MAUTONE ?<br />

Le Président (MCG) : Monsieur STAUFFER, je vous laisse répondre ?<br />

M. STAUFFER : Alors, oui, bon, eh bien, je vais répondre.<br />

Alors, pour les places de parc, eh bien, aucun problème ! Aucune modification des places<br />

de parking, si ce n’est celles qui se trouvaient à la place des Deux-Eglises et sur la partie de<br />

la rue des Bossons qui sera utilisée pour le marché.<br />

15905


15906<br />

Comme il y a le parking de la salle communale, le parking de la Maison Rochette et le parking<br />

de la Piscine à proximité, nul doute que toutes les personnes qui voudront assister au<br />

culte ou à la messe trouveront des places de parking.<br />

En ce qui concerne la dernière partie de votre question, c’est la mandataire qu’a engagée<br />

la Ville d’<strong>Onex</strong> pour l’organisation et la supervision de cet événement majeur pour notre<br />

commune. <strong>Onex</strong> est une commune qui bouge !<br />

(Remarque.) Je viens de dire « mandataire », Monsieur BOSSON. Je peux vous le répéter<br />

une troisième fois, si cela vous sied ! (Réplique.)<br />

Pardon ? (Réplique.) Pardon ? (Réplique.) Oui, accessoirement de la vôtre aussi, Monsieur<br />

BOSSON.<br />

M. BOSSON (DC) : Non, pas de la mienne ! (Rires et remarques.)<br />

M. ZWEIFEL (PLR) : Merci, Monsieur le président. Vous réglerez vos problèmes<br />

de famille dehors ! (Rires.)<br />

J’ai deux questions. La première, toujours sur les Marchés <strong>du</strong> Monde. Outre le fait que l’on<br />

aurait peut-être pu commencer par un dimanche par mois, pour voir ce que ça donne, plutôt<br />

que tous les dimanches, ma question est : par rapport à la circulation, est-ce que ça<br />

rester la même chose ? C’est-à-dire, par exemple, si je viens depuis François-Chavaz, est-ce<br />

que je passe toujours par la rue des Bossons pour sortir ou bien vous avez changé quelque<br />

chose par rapport à la route de Loëx, pour faciliter les accès, pour que les gens puissent<br />

quand même circuler à cet endroit-là ?<br />

Et mon autre question vient évidemment par rapport à la réponse que vous donnez à ma<br />

question orale. Peut-être me suis-je mal exprimé et, dans ces conditions, je m’en excuse, ou<br />

peut-être m’avez-vous mal compris. Mon but n’est pas de connaître les charges salariales<br />

ou le salaire exact de chaque employé de la commune. Je connais la loi sur l’administration<br />

des communes et son règlement d’application, comme vous.<br />

On nous a toujours dit, lorsque l’on visait un poste particulier lors <strong>du</strong> budget, ce que nous<br />

pouvons faire sans en connaître le montant, là n’est pas la question, pour dire : « Ce postelà,<br />

nous n’en voulons pas. » Prérogative que le Conseil municipal a le droit d’avoir, notamment<br />

lors <strong>du</strong> vote <strong>du</strong> budget, le Conseil administratif nous disait toujours : « Oui, mais, on ne<br />

peut pas fixer un poste en particulier, il faut viser la nature 301 correspondant à la fonction<br />

à peu près recherchée. »<br />

Or, on s’est aperçu, lors <strong>du</strong> point que vous évoquez ici, donc <strong>du</strong> projet de délibération<br />

N° 1978, qu’en réalité il était tout à fait possible de connaître la série de chiffres correspondant<br />

un poste particulier.<br />

Donc, mon but n’est pas, à la commission des finances ou à une quelconque autre commission,<br />

d’avoir le détail de tous les postes exacts avec les salaires. Ce n’est pas <strong>du</strong> tout ça.<br />

Le but c’est que, si l’on décide de toucher un poste en particulier, parce que, prérogative <strong>du</strong><br />

Conseil municipal oblige, nous ne voulons pas de ce poste-là, on puisse nous donner ce<br />

compte-là et c’est tout ! Mais pas <strong>du</strong> tout d’avoir tous les détails que vous énumérez, là.<br />

Donc, peut-être me suis-je mal exprimé, mais, faute de quoi, j’aimerais savoir si ceci répond<br />

ou pas à ma question exacte <strong>du</strong> 13 mars <strong>2012</strong>.


Le président (MCG) : Merci, Monsieur Zweifel. Madame KAST, vous voulez répondre<br />

?<br />

Mme le Maire : Je vais répondre pour la circulation et pour l’autre question.<br />

Concernant la circulation, puisque c’est mes services qui sont notamment en charge des<br />

questions de circulation, il est clair que c’est un régime spécifique au dimanche. Donc, le<br />

reste de la semaine, la circulation n’est pas perturbée. On est bien d’accord.<br />

Le dimanche, il sera possible de sortir et d’entrer de François-Chavaz par la route de Loëx<br />

dans les deux sens, avec emprunt de la voie de bus pour ceux qui sortent de François-<br />

Chavaz, puisque, effectivement, ils ne pourront pas tourner à gauche sur la rue des Bossons,<br />

puisque jusqu’à l’entrée de l’église catholique, pour parler très clairement, il y aura le<br />

marché aussi sur cette partie-là.<br />

Mais il y aura une autorisation spécifique, liée au dimanche, de tourner à droite sur la voie<br />

<strong>du</strong> bus, en fait, dans la route de Loëx. Sans danger, puisque le bus n’empruntera pas ce<br />

carrefour-là, puisque, comme vous l’a expliqué Monsieur STAUFFER, le bus fera le tour par<br />

la route de Chancy pour, après, rejoindre le chemin de l’Auberge. Donc, il n’y aura pas de<br />

conflits potentiels sur cette voie de bus.<br />

Et puis, dans l’autre sens, c’est comme la législation actuellement en place.<br />

Donc, ceci a évidemment été validé, que l’on peut dévier la circulation pour des mesures<br />

temporaires de ce type.<br />

Concernant votre autre question, moi je vous réponds que si vous voulez viser un poste<br />

spécifique et que vous voulez la nature en 6/6, donc dans les détails que vous avez eus la<br />

dernière fois, eh bien, vous avez forcément le montant <strong>du</strong> salaire.<br />

Donc, il y a un moment donné, si vous voulez vous exprimer sur un poste spécifique, vous le<br />

faites par les outils qui sont à votre disposition au sein d’un Conseil municipal : résolution,<br />

motion, délibération et autres. Mais, nous, nous vous avons ... Comme vous le rappelez, il y<br />

a la compétence <strong>du</strong> Conseil municipal en termes de personnel, qui sont d’ordre général. La<br />

compétence <strong>du</strong> Conseil administratif en terme spécifique et ... Non, mais, j’entends bien<br />

que ma réponse ne vous satisfait pas, mais c’est la réponse que nous avons obtenue, notamment<br />

<strong>du</strong> Service de surveillance des communes, et c’est aussi la volonté <strong>du</strong> Conseil<br />

administratif de respecter une certaine confidentialité vis-à-vis de notre personnel.<br />

Donc, si vous visez un poste et non pas un montant, vous l’exprimez en poste et non pas en<br />

montant. Je vous rappelle que, notamment au niveau des variations de postes, vous avez la<br />

liste de tous les postes qui varient au moment <strong>du</strong> budget. Vous connaissez les postes de<br />

l’administration et je crois que ce n’est pas un souci pour vous, de vous exprimer si vous<br />

voulez viser un poste et non pas un montant. Pour cela vous n’avez pas besoin de connaître<br />

le montant précis au budget ... (Remarque.) Vous pouvez très bien l’exprimer autrement.<br />

Non, mais, votre demande portait sur la possibilité d’avoir des chiffres de cette précision-là.<br />

Eh bien, vous n’aurez pas des chiffres de cette précision-là.<br />

Le Président (MCG) : Monsieur ZWEIFEL, je vous laisse répondre brièvement.<br />

15907


15908<br />

M. ZWEIFEL (PLR) : Vraiment très brièvement. Je ne veux pas connaître le<br />

montant. Je veux connaître le compte comptable.<br />

Après, moi, je ne veux pas le 6/6, je ne veux pas voir le détail des salaires. Je veux juste<br />

pouvoir dire : « C’est ce poste-là. »<br />

Parce que, Madame KAST, il est déjà arrivé qu’effectivement nous disions : « Nous ne voulons<br />

pas de ce poste-là. » Je vous signale que votre illustre ancien collègue avait cette sale<br />

habitude de prendre ... On lui disait : « On ne veut pas de ce poste-là. » Il nous disait : « Très<br />

bien. Ok. » Mais, comme on ne visait pas quelque chose de « particulier », malgré toute<br />

l’expression que l’on pouvait avoir la plus claire possible, on nous expliquait que l’on avait<br />

quand même engagé ce poste-là, mais qu’on avait économisé sur d’autres, donc que, finalement,<br />

sur le total <strong>du</strong> budget voté, c’était tout à fait juste.<br />

Mais on n’avait pas respecté la volonté <strong>du</strong> Conseil municipal !<br />

Donc, je le répète. Je ne veux pas connaître le montant <strong>du</strong> 6/6, je veux juste l’intitulé <strong>du</strong><br />

poste exact, pour pouvoir dire : « Je ne veux pas de ce poste précis. » Quel que soit le montant<br />

qui se trouve là-dedans.<br />

Mme le Maire : Je vais peut-être juste répondre, mais après on va couper<br />

court à ce débat. J’attire votre attention sur la note, dernière phrase : « Dès lors, les<br />

comptes et comme le budget demeureront présentés sous une forme consolidée de 2 et 3<br />

positions. » Parce que c’est là-dessus que vous vous exprimez au moment <strong>du</strong> vote <strong>du</strong> budget.<br />

Si vous visez un poste spécifique, vous le faites par un autre biais. Mais nous n’entrons pas<br />

plus dans les détails concernant les numéros budgétaires, parce que c’est comme ça que<br />

la loi est formulée et c’est là-dessus que nous fixons notre limite par rapport à la confidentialité<br />

que l’on doit à nos employés. Merci, Monsieur le Président.<br />

M. CANTIELLO (MCG) : Merci, Monsieur le Président. Une question à Madame la<br />

Conseillère administrative BÄNZIGER concernant les arrosoirs. Malheureusement, je me<br />

rends dans ces lieux tous les jours. Donc, hier, il n’y en avait aucun et, aujourd’hui, il y en<br />

avait deux !<br />

Pour moi, je suis un grand garçon. Je peux même aller chercher l’eau aux Evaux, ça ne me<br />

pose aucun problème. Cependant, des personnes âgées se rendent régulièrement dans<br />

ces lieux, même tous les jours et plus que moi, si cela se trouve, et puis, chaque fois, je vois<br />

ces personnes âgées qui font tout le cimetière pour trouver un arrosoir. Je trouve franchement<br />

honteux pour notre commune.<br />

Donc, je ne sais pas si, simplement, les jardiniers peuvent faire un peu plus de passages làbas<br />

et contrôler s’il y a des arrosoirs. Ce n’est quand même pas compliqué ! A un moment<br />

donné, je veux dire, c’est un service que la commune offre, je le comprends tout à fait. Mais<br />

je ne pense pas que les gens se rendent là-bas par plaisir. Voilà. Je vous remercie pour cette<br />

question.<br />

La seconde n’est pas une question, mais une remarque. J’aimerais que ces règlements de<br />

comptes systématiques provenant <strong>du</strong> PDC stoppent, pace que cela n’apporte rien à<br />

l’hémicycle. Je trouve, personnellement. Systématiquement attaquer le MCG, le PDC, on<br />

peut tous s’attaquer mutuellement, mais je pense que cela n’apporte rien. Merci.


M. MUMENTHALER (PLR) : ... 6/6 et au 3/3 .... une discussion entre quatre yeux<br />

avec Madame KAST pour comprendre.<br />

Mme le Maire : Si vous voulez !<br />

Mme BÄNZIGER : Pour les arrosoirs, écoutez, personnellement, j’estime<br />

que je pense que les jardiniers ont passablement de travail. A moins qu’on veuille créer un<br />

poste supplémentaire, on ne peut pas les faire courir après les arrosoirs, si les gens ne les<br />

remettent pas en place. Je suis effectivement aussi compatissante par rapport aux personnes<br />

qui vont au cimetière. Je comprends. Je l’ai déjà évoqué avec eux et, a priori, il n’y<br />

aura pas mieux à faire. Mais je veux bien, encore une fois, demander si, par hasard, ils ont<br />

<strong>du</strong> temps de trop, s’ils peuvent faire un détour. Mais, franchement ... (Remarque.) ça me<br />

paraît un peu difficile. (Réplique.)<br />

Alors, oui, effectivement, je pense que l’on va plutôt passer par une information, en demandant<br />

aux gens qui sont bien-portants et qui ont de bonnes jambes, par respect pour les<br />

personnes âgées ou les personnes qui ont plus de peine, de remettre les arrosoirs à leur<br />

place. Je pense que c’est la bonne solution.<br />

Le Président (MCG) : Merci, Madame BÄNZIGER. S’il n’y a pas d’autres questions,<br />

nous pouvons passer au point 7 de notre ordre <strong>du</strong> jour.<br />

7) Rapport de la commission des finances (FIN-199-1223) : Suppression <strong>du</strong> centime<br />

additionnel de l’impôt sur les chiens (projet de motion PM/248 <strong>du</strong> 08.02.2011)<br />

- Suppression <strong>du</strong> centime additionnel de l’impôt sur les chiens<br />

(Projet de motion PM/248 A de la commission des finances)<br />

M. TAMBA (S) : Merci, Monsieur le Président. La commission s’est déroulée<br />

dans un climat calme favorisant un travail efficace.<br />

Il en ressort que les commissaires, après les débats, se sont accordés pour dire que tous<br />

les détails sont inscrits dans la loi sur les chiens.<br />

Les divergences sont venues <strong>du</strong> fait des frais occasionnés par les chiens. Pour certains, il<br />

est injuste de voir que l’ensemble de la population doit payer pour ces frais en déresponsabilisant<br />

les propriétaires des chiens. Pour d’autres, une baisse de la taxe est utile, afin<br />

d’améliorer le quotidien des personnes seules, pour qui le chien est un accompagnant très<br />

important.<br />

Les débats menés lors de cette commission n’ont pas permis de départager les deux<br />

camps, car il manquait plusieurs éléments permettant de jauger les coûts financiers liés<br />

aux chiens.<br />

En renvoyant cette motion au Conseil administratif, la commission demande des compléments<br />

sur la base desquels celles et ceux qui veulent diminuer la taxe communale, sur les<br />

chiens, pourront se prononcer en connaissance de cause lors de la discussion sur le budget<br />

2013. Merci, Monsieur le Président.<br />

15909


15910<br />

M. CATTANI (S) : Merci, Monsieur le Président. Juste deux mots. Le groupe<br />

socialiste soutient le travail de cette commission et les recommandations, donc le projet<br />

qui va avec.<br />

J’aimerais attirer l’attention sur un des faits. C’est que l’on a pas mal causé aussi des émoluments<br />

qui viennent, maintenant, s’ajouter. Ce que l’on aimerait, dans la réponse <strong>du</strong><br />

Conseil administratif, quand ils nous feront rapport, c’est de nous expliquer à quoi servent<br />

ces Fr. 20.-- d’émoluments qui sont venus s’ajouter depuis cette année.<br />

Ensuite, c’est vrai que l’ensemble de la commission tenait à ce que l’on trouve une solution<br />

pour que les personnes les plus défavorisées puissent, quand même, joindre les deux<br />

bouts. Donc, une aide ou bien une ré<strong>du</strong>ction de cette taxe. Voilà, c’est tout. Merci.<br />

M. ZWEIFEL (PLR) : Merci, Monsieur le Président. C’est vrai que la commission<br />

a été un petit peu gênée, parce qu’il nous manquait un certain nombre d’éléments<br />

pour prendre une décision concrète. Il faut dire que cet impôt porte assez mal son nom,<br />

car en réalité il s’agit plutôt d’une taxe, c’est-à-dire d’un émolument que l’on prélève auprès<br />

des propriétaires de chiens, pour couvrir des frais liés à ces mêmes chiens. Par exemple,<br />

des frais d’administration, des frais liés à la sécurité ou des frais en particulier liés à la voirie.<br />

A partir <strong>du</strong> moment où l’on ne connaît pas exactement les coûts engendrés, c’est-à-dire<br />

ceux de la voirie, de la sécurité ou administratifs, c’est difficile de savoir si cette taxe était<br />

surélevée ou au contraire pas assez élevée. Si on pouvait la diminuer, la supprimer, voire<br />

même l’augmenter.<br />

Donc, il nous manquait vraiment des chiffres à disposition et je crois que la motion demande<br />

exactement cela, c’est d’avoir ces coûts complets et surtout ces éléments pour que l’on<br />

puisse prendre une décision en toute connaissance de cause.<br />

Dans l’idéal, le PLR était de toute façon, lui, opposé à cette suppression de la taxe, parce<br />

que l’on sait qu’il y a de toute façon des frais engendrés et qu’il faudra bien les couvrir. A<br />

partir <strong>du</strong> moment où quelqu’un décide, de lui-même, d’avoir un animal de compagnie, en<br />

l’occurrence un chien, alors, il doit évidemment en assumer les coûts. Ce d’autant plus que<br />

ces coûts ne paraissent pas élevés au niveau annuel.<br />

Mais, je rejoins ce qu’a dit Monsieur CATTANI et ce qu’a dit la majorité de la commission, il<br />

peut y avoir des exceptions, par exemple, des personnes âgées, où l’on peut comprendre<br />

qu’effectivement un animal de compagnie est plus qu’un simple joujou, mais quelque chose<br />

qui peut vraiment apporter socialement à la personne, ou dans d’autres cas de figure de ce<br />

type-là, et on pouvait considérer qu’alors, là, il ne fallait pas forcément amener une diminution<br />

ou une suppression de taxe, mais plutôt une subvention qui passerait par le service social.<br />

Mais, là encore, il nous manquait des chiffres pour bien nous en rendre compte. En conséquence<br />

de quoi le PLR vous propose d’accepter la motion telle qu’elle est proposée par la<br />

commission, pour que l’on puisse ensuite prendre une décision claire, concrète et précise.<br />

Le Président (MCG) : Merci, Monsieur ZWEIFEL. Mais là, nous sommes toujours<br />

dans le rapport, on n’a pas encore fait l’entrée en matière <strong>du</strong> projet. Monsieur COU-<br />

DRAY !<br />

M. COUDRAY (MCG) : Merci, Monsieur le Président. Je vais vous laisser faire<br />

l’entrée en matière et puis, après, je prendrai la parole.


Le Président (MCG) : Merci, Monsieur COUDRAY. Bon, au vu des discussions,<br />

je pense que nous allons passer sur l’acceptation ou non de l’entrée en matière. Qui accepte<br />

l’entrée en matière veut bien le faire en levant la main.<br />

L’entrée en matière est acceptée à l’unanimité des présents (21).<br />

Je passe la parole à Monsieur COUDRAY.<br />

M. COUDRAY (MCG) : Merci, Monsieur le Président. Cette proposition, déposée<br />

à la base par le groupe MCG, a été discutée en commission. Les arguments des différents<br />

partis ont été que nous manquions de beaucoup d’informations, comme l’ont dit mes deux<br />

préopinants, même si nous n’étions pas entrés en matière.<br />

Ce que nous constatons et ce que nous voyons, c’est que l’aspect social de la possession<br />

d’un chien pour certaines personnes, comme cela a été souligné, est un aspect important.<br />

Sachant que cette taxe/impôt, on l’appelle comme on veut, n’est finalement pas si peu<br />

chère, puisque pour le premier chien on est à Fr. 105.--, une dame âgée ou un monsieur<br />

âgé qui aurait deux ou trois chiens, ça va progressivement à 105, 145, 205 chiens. Donc,<br />

ce sont quand même des montants assez importants ... Fr. 205.--, pardon ! (Rires.)<br />

205 chiens, effectivement, c’est très cher !<br />

Nous trouvons, néanmoins, que cette motion, qui permettra une étude plus approfondie, va<br />

dans le bon sens. En soulignant que nous espérons que, dans les propositions de budget<br />

2:13, le Conseil administratif trouvera un moyen d’abolir cette taxe sur les chiens.<br />

Nous vous remercions et nous soutiendrons donc ce projet de motion.<br />

Mme SALVI (Ve) : Merci, Monsieur le Président. Notre groupe acceptera la<br />

conclusion des commissaires. Par contre, c’est vrai qu’il était quand même très regrettable<br />

d’arriver à cette commission et de n’avoir aucun élément par rapport aux coûts in<strong>du</strong>its,<br />

alors que ce projet de motion a été déposé une année avant. Ça, c’était vraiment regrettable,<br />

parce que, voilà, on a tourné beaucoup sur, faut-il, ne faut-il pas ? Comment pouvonsnous<br />

réfléchir à cela véritablement ?<br />

Je suis propriétaire d’un chien et je viens d’aller chercher la médaille. Alors, je vais parler<br />

de la même chose que Monsieur CATTANI. Pour avoir des chiens depuis plusieurs années,<br />

payer Fr. 20.-- d’émoluments, alors que l’on se rend à la Police municipale, que le travail est<br />

exactement le même ... (Remarque.) ... quasiment ! Le temps est le même, je ne suis même<br />

pas restée dix minutes pour faire la médaille de mon chien.<br />

Je ne trouve pas très logique. On parle de proximité. La proximité passe aussi par la relation<br />

avec un guichet. Et puis, on arrive à des émoluments tels que celui-ci. Pour finir, on va<br />

aller demander un renseignement, on en a pour dix minutes, un quart d’heure, et on va être<br />

taxé par rapport au temps que l’on met !<br />

Alors, je sais. Monsieur WALDER nous a bien expliqué en commission le pourquoi de cet<br />

émolument. Donc, je demande aussi à ce que le Conseil administratif réfléchisse, parce que<br />

je ne trouve pas <strong>du</strong> tout logique qu’on cherche, d’un côté, à baisser une taxe ou un impôt<br />

pour que les Onésiens, avec leurs animaux, aient moins de charges et que, de l’autre côté,<br />

on leur rajoute Fr. 20.--. Donc, cette année, non seulement ils auront le plein par rapport à<br />

la médaille, mais Fr. 20.-- en plus. Merci.<br />

15911


15912<br />

Mme le Maire : Oui, d’abord, je pense que Monsieur WALDER vous a expliqué<br />

que le changement de procé<strong>du</strong>re n’était pas de notre fait. C’est le canton qui nous a<br />

imposé ce mode de faire. Avec un programme informatique, je vous le dis franchement, à<br />

vous, cela ne vous a pris que dix minutes, vous avez eu beaucoup de chance. Cela démontre<br />

aussi probablement que votre chien n’est pas issu de la SPA ... (Si !)<br />

Eh bien, vous avez eu encore plus de chance ! Parce que vous avez probablement fait le<br />

changement de propriété préalable auprès de ANIS, parce que nous avons énormément<br />

de problèmes avec les chiens provenant de la SPA, parce que la base de données ANIS et<br />

celle <strong>du</strong> vétérinaire cantonal ne concordent pas et chacun se renvoie la balle. Et je peux<br />

vous dire que Monsieur DUVILLARD, donc le monsieur qui s’est probablement occupé de<br />

vous au guichet, a passé des heures et des heures au téléphone, tant avec ANIS qu’avec le<br />

vétérinaire cantonal à cause de ces bases de données.<br />

Ceci est très clairement un transfert de charges qui a été opéré <strong>du</strong> canton sur la commune.<br />

Je tiens à rappeler aussi que le Conseil administratif n’a pas fixé cette taxe, cet émolument<br />

sans y réfléchir, dans la mesure où les personnes AVS, AI, chômeurs sont exonérées<br />

de cet émolument. Donc, les préoccupations, notamment sociales, qui sont prévues dans<br />

l’invite de cette motion ont été prises en compte, préalablement <strong>du</strong> reste à la rédaction de<br />

la motion par rapport à l’émolument.<br />

Maintenant, je vais vous dire, aussi clairement, qu’en termes de charge de travail, cela ne<br />

couvre évidemment pas la charge de travail et que, en plus, on en est au stade de se dire<br />

que, effectivement, on va peut-être exonérer tout le monde, parce que c’est plus de paperasse<br />

et plus de temps que de vérifier qui est à l’AVS, qui est à l’AI, qui a les papiers<br />

d’attestation qu’il est chômeur, etc., que, finalement, de faire gratuit pour tout le monde.<br />

Je relève juste que l’on peut faire cette prestation gratuite pour tout le monde. C’est juste<br />

un transfert de charges <strong>du</strong> canton sur la commune. Maintenant, voilà. Si vous trouvez que<br />

c’est à la commune de prendre en charge cette prestation. Nous, alors, franchement, ça<br />

fera moins de travail au guichet. Donc, on peut être clair. Mais, il faut être très clair qu’il y a<br />

une tâche supplémentaire. Que si, pour vous, elle a pris dix minutes, vous êtes quasiment<br />

une miraculée ! Parce que, pour beaucoup d’entre eux cela a été bien plus long. Et ce n’est<br />

pas de gaieté de cœur que ce genre de système se met en place.<br />

Je rappelle aussi, peut-être que vous n’êtes pas au courant, que nous avons reçu le courrier<br />

<strong>du</strong> canton début de décembre, pour nous dire : « Ah ! A partir <strong>du</strong> 1 er janvier, c’est vous<br />

qui vous occupez de rentrer les gens dans la base de données, qui n’est pas encore au<br />

point à ce jour mais ça ne saurait tarder ! » Donc, on apprécie beaucoup de recevoir ce<br />

genre de courrier courant décembre pour le 1 er<br />

janvier et nous avons dû dire à un certain<br />

nombre d’utilisateurs particulièrement ponctuels, qui sont venus tout début janvier prendre<br />

leur médaille, qu’ils feraient mieux de repasser dans quelques semaines, parce que le programme<br />

n’était pas encore tout à fait au point et que les accès n’étaient pas donnés, etc.<br />

Simplement pour rappeler que l’on fait au mieux sur ce dossier. Ce n’est pas notre choix.<br />

On peut décider ... Alors, moi, je n’en fais vraiment pas une affaire d’Etat. On a voulu faire un<br />

système où les gens qui étaient, on peut imaginer, dans une situation précaire économiquement<br />

étaient exonérés et puis que les autres, finalement, eh bien, effectivement, Fr. 20.-<br />

à l’année, comme vous l’avez relevé, sur ce que coûte un animal, ce n’est pas grand-chose.<br />

Mais, cela nous crée presque plus de travail que de faire tout le monde gratuit.<br />

Certains, dans certaines communes ont fait ce choix, de mettre à zéro tout le monde. Et<br />

moi, si c’est une volonté <strong>du</strong> Conseil municipal, franchement, je pense qu’en terme<br />

d’efficience de l’administration, ce ne serait même pas une mauvaise solution, parce que le<br />

temps que Monsieur DUVILLARD perd à demander les justificatifs, il le gagnerait à délivrer<br />

le truc sans passeport, sans paperasse, sans encaissement, etc.


Donc, de toute manière, cet émolument ne couvre pas le travail. Voilà. C’est juste qu’il faut<br />

estimer que cela va faire des rentrées en moins pour la commune ! Mais, moi je n’en fais<br />

alors vraiment pas une maladie. Il faut juste savoir que l’on a un employé communal qui, par<br />

une décision <strong>du</strong> canton, se retrouve avec <strong>du</strong> travail supplémentaire, qu’on doit l’assumer<br />

dans la gestion et qu’on ne couvrira pas ce travail et les heures supplémentaires y relatives,<br />

enfin, ceci s’ajoutant au reste, par l’émolument. Mais, je veux dire, voilà !<br />

Ce ne sont pas des gros montants et puis, effectivement, on pourrait parfaitement exonérer<br />

tout le monde. Alors, c’est quelque chose que, très volontiers, on étudie, parce que ...<br />

pour l’année prochaine, parce que maintenant la plupart des gens sont venus. Donc, on va<br />

terminer pour cette année, pour qu’il y ait égalité de traitement. Mais, alors, c’est quelque<br />

chose, je pense, que si on le propose, au vu de ce qu’on ramasse avec ça et au vu de ce<br />

qu’on perd comme temps, c’est tout à fait gérable. On ne gagne pas d’argent avec cette<br />

opération, de toute manière, on en perd. Donc, il faut être très clair.<br />

Mais je trouve intéressant votre remarque, pace que ça montre ce que c’est, le service public,<br />

et puis ça montre que, effectivement, on a des tâches qu’on n’a pas toujours choisies<br />

de faire et que, de toute manière, l’émolument que l’on peut demander ne couvre pas la<br />

charge que cela représente en terme d’heures de travail.<br />

Maintenant, il nous paraissait plus correct de demander un émolument, parce que, finalement,<br />

si l’on n’en demande pas, qu’est-ce qu’il se passe ? Le travail de Monsieur DUVIL-<br />

LARD, comme pour les autres tâches, est financé par le contribuable, qu’il soit propriétaire<br />

de chien ou pas. Alors que, là, c’est les gens qui demandent la prestation qui la paient, partiellement<br />

encore, je le dis bien, partiellement. Cela nous semblait plus juste. Mais c’est vrai<br />

qu’au vu <strong>du</strong> travail et au vu des montants, moi je serais assez disposée, pour l’année prochaine,<br />

à supprimer cet émolument.<br />

Maintenant, je suis un peu étonnée d’entendre que vous n’avez pas eu les chiffres pertinents<br />

lors de la commission. Mais volontiers on vous fera un rapport, en réunissant dans<br />

les différents services ce que coûte l’entretien des parcs à chiens, les procé<strong>du</strong>res faites<br />

par les agents autour ... pas tellement, alors, de la prise de médaille, mais plutôt <strong>du</strong> contrôle<br />

pendant l’année, de courir après les chiens errants, parce que cela nous arrive aussi assez<br />

régulièrement, de régler les problèmes de voisinage liés aux chiens, ça aussi ça nous<br />

arrive assez régulièrement, Et puis, évidemment, les prestations plus techniques, typiquement,<br />

effectivement, la délivrance de la médaille et des choses comme ça. Mais, volontiers,<br />

on vous fait un rapport là-dedans. On ne parle pas de sommes astronomiques.<br />

Moi, ce que j’aimerais juste relever dans cette histoire, c’est qu’effectivement je peux parfaitement<br />

comprendre le rôle social que peut avoir un animal de compagnie. Maintenant,<br />

c’est vrai que si vous comparez, si vous regardez ce que coûte un animal de compagnie à<br />

l’année et le montant de l’impôt, on est vraiment dans des ratios qui ne sont ... L’impôt n’est<br />

pas prohibitif. C’est le coût de l’animal qui est prohibitif. Donc, autant on peut parfaitement<br />

entrer en matière sur une aide ciblée, peut-être pour les personnes âgées ou une tarification<br />

... je ne sais pas encore si, légalement, on a le droit de le faire. Mais on pourrait entrer<br />

en matière là-dessus.<br />

C’est un peu le sens de ce que l’on a fait de l’exonération au niveau de l’émolument. Mais je<br />

ne suis pas sûre qu’on puisse faire un impôt ciblé. D’après mes connaissances <strong>du</strong> dossier,<br />

nous pouvons simplement décider de faire 0 % d’impôt, 5: % d’impôt, 1:: % d’impôt par<br />

rapport à l’impôt cantonal et je ne suis pas sûre que l’on puisse mettre quelque chose en<br />

place de spécifique, <strong>du</strong> style dire que pour certains c’est 1:: % de l’impôt cantonal et pour<br />

d’autres c’est 5: et pour d’autres encore c’est :. Ça, il faudra vérifier, effectivement. Je ne<br />

sais pas si c’est possible.<br />

15913


15914<br />

Il me semble que l’on pourrait aussi envisager d’autres moyens d’aider les propriétaires de<br />

chiens pour qui le chien a un rôle social. Par le biais d’actions de distribution des petits sachets,<br />

par le biais d’aide au cours, parce que vous savez que maintenant il faut suivre des<br />

cours pour avoir un chien. Enfin, des choses qui sont peut-être plus axées sur une autre aide<br />

économique que celle de l’impôt. Et je trouverais que ça serait, finalement, peut-être un<br />

meilleur moyen d’aider les propriétaires de chiens pour qui le chien joue ce rôle social, que<br />

de travailler, finalement, sur une taxe, enfin sur un impôt, qui est géré de manière globale et<br />

qui, finalement, vous avez, on ne le voit même plus passer, puisque tout est fait sur la déclaration<br />

d’impôts aujourd’hui. Donc, on peut juste donner une tarification et puis c’est tout.<br />

Merci, Monsieur le président.<br />

Mme SALVI (Ve) : Merci, Monsieur le Président. Je voudrais juste quand<br />

même dire que je ne remets pas <strong>du</strong> tout en cause le travail de Monsieur DUVILLARD. Cela<br />

n’a absolument rien à voir. C’est vraiment par rapport au temps que j’ai passé là-bas pour<br />

avoir cette médaille que je prends toujours au dernier moment, pour tout vous dire ! (Réplique.)<br />

Et puis, par rapport aux chiens venant de la SPA, je peux vous dire que, par rapport à ANIS,<br />

il reste toujours fiché en tant que propriété de la SPA. On est juste propriétaire pour information,<br />

comme quoi le chien a été adopté par nous. Donc voilà.<br />

Ce que je voulais dire aussi, c’est que, effectivement, au moment de la présentation <strong>du</strong> projet<br />

en plénière on avait demandé beaucoup de renseignements en vue de la future commission<br />

et, effectivement, tout ça n’était pas mis en place. Merci.<br />

Le Président (MCG) : Merci, Madame SALVI. Si la parole n’est plus demandée,<br />

nous pouvons passer au vote <strong>du</strong> projet PM/248 A. Qui accepte veut bien le faire en levant<br />

la main ... (Protestations.) Ah oui, excusez-moi ... (Lecture.)<br />

Merci, Madame BOURGOIN. Que celles et ceux qui acceptent ce projet veuillent bien le faire<br />

en levant la main.<br />

Le projet de motion PM/248 A est accepté à l’unanimité des présents (21).<br />

Motion M/248 A dont la teneur est la suivante :<br />

« Considérant que<br />

- Le centime additionnel de l’impôt sur les chiens ne représente pas pour <strong>Onex</strong> une rentrée<br />

fiscale prépondérante<br />

- Le minimum cantonal apparaît comme suffisamment onéreux pour les animaux de<br />

compagnie<br />

- A l’heure où l’on veut considérer l’animal de compagnie non plus comme un objet (au<br />

sens <strong>du</strong> droit) mais comme un être vivant devant être protégé<br />

- Le fait de payer un impôt pour un être vivant peut être considéré comme « barbare » et<br />

d’une autre époque, un peu comme si, pour avoir un fidèle ami, il fallait payer un impôt<br />

- Que la Ville d’<strong>Onex</strong> doit montrer l’exemple en abolissant le centime additionnel de l’impôt<br />

des chiens qui se veut être le plus fidèle ami de nous autres les humains<br />

Sur proposition <strong>du</strong> groupe MCG<br />

Vu le rapport FIN-199-1223 de la commission des finances <strong>du</strong> 28 février <strong>2012</strong>


LE CONSEIL MUNICIPAL<br />

AU CONSEIL ADMINISTRATIF<br />

A l’unanimité des présents (21),<br />

d e m a n d e<br />

1. De présenter une analyse des coûts communaux in<strong>du</strong>its par les chiens (administration,<br />

matériel, amendes, contrôles, assainissement et autres)<br />

2. D’étudier la possibilité de ré<strong>du</strong>ire le centime additionnel communal de l’impôt des<br />

chiens appartenant aux personnes nécessiteuses, qui pourrait être pris en charge<br />

par le service social<br />

3. De présenter un rapport au Conseil municipal avant l’établissement <strong>du</strong> projet de budget<br />

de l’année 2:13. »<br />

8) Rapport de la commission sécurité (SEC-63-1225) : Vidéosurveillance - Point de<br />

situation -- Pétition « Pour plus de sécurité à <strong>Onex</strong> »<br />

- Problème sécuritaire à la Galerie <strong>du</strong> Loup<br />

(Projet de motion PM/258 de la commission sécurité)<br />

Le Président (MCG) : Je passe la parole au rapporteur, Monsieur PRAT, et<br />

après nous voterons l’entrée en matière <strong>du</strong> projet.<br />

M. PRAT (S) : Merci, Monsieur le président. Lors des deux séances de<br />

la commission de sécurité, nous avons pu connaître le revers de la médaille sur les problèmes<br />

de la Galerie <strong>du</strong> Loup. Nous avons aussi eu l’occasion de connaître le travail que<br />

font les autorités et les différentes dispositions légales qui cadrent la vidéosurveillance.<br />

Comme conclusion, la commission de sécurité propose à ce Conseil municipal un projet de<br />

motion qui, j’espère, aura un bon accueil de votre part. Merci, Monsieur le Président.<br />

Le Président (MCG) : Merci, Monsieur PRAT. Nous allons passer à l’entrée en<br />

matière. Que celles et ceux qui acceptent l’entrée en matière sur le projet de motion<br />

PM/258 veuillent bien le faire en levant la main.<br />

L’entrée en matière est acceptée à l’unanimité des présents (21).<br />

Je vous remercie. Qui souhaite prendre la parole ? Madame RIME.<br />

Mme RIME (S) : Merci, Monsieur le Président. Notre groupe soutient le<br />

projet de motion PM/258 et vous demande de faire de même.<br />

Chers Collègues. Le dialogue entamé entre les différents acteurs de la Galerie <strong>du</strong> Loup est<br />

très important et permet de rappeler à chacun ses responsabilités. Le travail effectué<br />

dans ce sens par les agents municipaux et la gendarmerie est très conséquent et mérite<br />

tout notre soutien. Merci, Monsieur le Président.<br />

15915


15916<br />

M. COUDRAY (MCG) : Merci, Monsieur le Président. ... débat, lié, suite à ce renvoi<br />

en commission et discussion et parfois énervement et autres, toujours est-il que, effectivement,<br />

si les différents intervenants, propriétaires, locataires, commerces et personnes<br />

qui traînent devant ont décidé de faire des efforts, on a quand même constaté, de par les<br />

informations en notre possession, que le propriétaire de la Galerie <strong>du</strong> Loup n’est pas très<br />

décidé à effectuer les modifications qui seraient nécessaires pour limiter les nuisances que<br />

subissent les commerçants de la place et puis aussi, évidemment, les clients de ces commerçants,<br />

qui parfois ... Quid de se rendre au distributeur de la Poste, qui est à l’extérieur,<br />

certes ! Qui n’osent pas tant, parce qu’il y a beaucoup de personnes qui traînent devant.<br />

Quid d’entrer dans un commerce ? Donc, il y a quand même toujours quelques situations<br />

problématiques et, comme je le disais, le propriétaire n’a pas l’air très motivé à effectuer<br />

des modifications.<br />

Raison pour laquelle le groupe MCG, ce soir, propose un amendement à ce projet de motion<br />

PM/258, un amendement qui consiste en deux parties. D’abord, une modification des<br />

considérants, ajoutant que, effectivement :<br />

- Les propriétaires n’entendent pas investir dans la rénovation et l’embellissement<br />

de la Galerie <strong>du</strong> Loup<br />

Et puis, d’ajouter une invite au Conseil administratif, proposant :<br />

- Préalablement à toute mesure, que la Ville d’<strong>Onex</strong> ou la Fondation immobilière de la<br />

Ville d’<strong>Onex</strong> fasse l’acquisition de la Galerie <strong>du</strong> Loup dans son intégralité.<br />

Donc, ça, c’est le texte de l’amendement que je tiendrai à disposition tout à l’heure.<br />

L’objectif de cette éventuelle acquisition est, pourquoi pas, de dynamiser ce quartier. De faire<br />

quelque chose de nouveau avec, pourquoi pas, un centre commercial, avec des commerces<br />

plus modernes et adaptés. Et développer également l’emploi sur la Ville d’<strong>Onex</strong>.<br />

(Remarques.) La création, pour régler le problème <strong>du</strong> parking aux Marchés <strong>du</strong> Monde, à<br />

terme, d’un parking souterrain éventuellement. Bref, de rendre cette partie de la ville plus<br />

vivante. (Conciliabules.)<br />

Non, ça ce n’est pas l’amendement. Le point de l’amendement s’arrêtait à « fasse<br />

l’acquisition de la Galerie <strong>du</strong> Loup ». Le reste, c’était mon intervention. (Flottement.)<br />

Le Président (MCG) : C’est tout, Monsieur COUDRAY ?<br />

M. COUDRAY (MCG) : (Haussant le ton.) Il paraît que l’on ne m’entend pas ?<br />

Plusieurs voix : Si, si ! C’est mieux ! Voilà !<br />

M. COUDRAY (MCG) : (Se rapprochant <strong>du</strong> micro.) C’est mieux ? Bon, très bien.<br />

Donc, oui, c’est à peu près tout. J’espère que vous m’avez tous compris.<br />

Le Président (MCG) : Merci, Monsieur COUDRAY. Je vous demanderais juste<br />

de venir déposer votre amendement ici. Monsieur MUMENTHALER.<br />

M. MUMENTHALER (PLR) : Ah, c’est déjà mon tour ... (Eclats de rires dans toute la<br />

salle.) Vous me prenez un peu au dépourvu, mais je vais m’en sortir !


Effectivement, ce projet de motion a été rédigé suite à l’audition, notamment, de la Police<br />

cantonale, de la Police municipale et des services sociaux, où l’on a quand même été obligé<br />

de constater que, par rapport au procès-<strong>verbal</strong> de la commission des pétitions, qui nous<br />

avait tous un peu ébranlés, on parlait de menaces de mort, on parlait de choses assez<br />

épouvantables, on s’est ren<strong>du</strong> compte que l’on n’était pas tout à fait dans cette situation,<br />

même pas <strong>du</strong> tout dans cette situation.<br />

Le but de ce projet de motion était justement de remettre un peu l’église au milieu <strong>du</strong> village<br />

en émettant un certain nombre de considérants qui permettent de ne pas nier la problématique.<br />

Certains disaient que la zone de la Galerie <strong>du</strong> Loup était devenue une zone de<br />

non-droit. Je pense que c’est totalement faux. On avait l’impression, à la lecture de ce procès-<strong>verbal</strong>,<br />

que tous les services sociaux, de même que la Police municipale et la Police<br />

cantonale, avaient laissé tomber cet endroit et qu’il s’y passait des choses terribles. Or, ce<br />

n’est pas le cas.<br />

Le but de ce projet de motion était justement de rappeler que ce n’était pas si grave que<br />

ça, mais qu’il y avait de vrais problèmes et que, quelque part, c’était quand même au propriétaire<br />

<strong>du</strong> lieu - je vous rappelle que c’est une propriété privée, y compris la plus grande<br />

partie <strong>du</strong> parking - de faire le nécessaire et de prendre les mesures adéquates. Notamment,<br />

des mesures techniques et améliorer ce problème de sécurité.<br />

Ensuite, on avait quand même constaté un problème de deux-trois personnes qui étaient en<br />

rupture. Les personnes en rupture, c’est aussi le devoir de nos services sociaux d’essayer<br />

de les réintégrer. Je crois que là, les discussions qu’on a eues, notamment avec les gens<br />

<strong>du</strong> SJAC et des services sociaux, nous montrent qu’ils sont prêts à faire quelque chose.<br />

Et puis, évidemment, il s’agit de continuer la surveillance qui se fait actuellement, aussi bien<br />

par la Police municipale que cantonale sur ce lieu.<br />

Maintenant, quant à votre proposition d’amendement, si le principe d’acquérir ce lieu me<br />

paraît intéressant, notamment par rapport à la révision de notre plan directeur - vous vous<br />

souvenez, pour ceux en tout cas qui font partie <strong>du</strong> comité de pilotage, que l’idée est de recréer<br />

une centralité autour ... j’allais dire <strong>du</strong> carrefour des deux églises, mais ... (Rires.) ...<br />

autour de la place des Deux-Eglises et de la salle communale -, on voit que ce lieu fait partie<br />

de cette nouvelle centralité.<br />

Ce qui me dérange un petit peu, c’est d’enfiler ça dans ce projet de motion, qui est vraiment<br />

un projet lié au problème sécuritaire.<br />

Et vous voulez rajouter un considérant dans lequel vous parlez notamment<br />

d’embellissement.<br />

Alors, ma position est claire. Si la commune ou la FIVO achète cet espace, c’est pour en faire<br />

quelque chose de nouveau. Ce n’est pas pour en faire l’embellissement. Il ne faudrait pas<br />

que le propriétaire puisse imaginer une seconde, qu’il va pouvoir se défaire d’un truc pas<br />

terrible sur le dos de la commune ! Parce que je suis convaincu, je n’aimerais pas être propriétaire<br />

de cet espace comme il est aujourd’hui.<br />

Donc, comme vous m’aviez plus ou moins laissé entendre que vous déposeriez cet amendement,<br />

j’ai réfléchi à cela et je pense que, plutôt que de mettre cet amendement dans ce<br />

projet de motion, il faudrait faire un projet de motion spécifique pour l’acquisition de ce lieu,<br />

pour ne pas mélanger ... Et, en plus, j’ai le sentiment que si on met votre amendement dans<br />

votre projet de motion, on mélange deux problématiques et ce n’est jamais bien que, dans<br />

une même motion, on traite de deux sujets ... (Interruption.) Comment ? (Conciliabules.)<br />

L’unité de la matière. Heureusement, mon collègue me souffle !<br />

15917


15918<br />

Donc, j’ai fait une proposition de rédaction d’un nouveau projet de motion, ce que l’on a le<br />

droit de faire, conformément à l’article 61 de notre règlement. Je vais vous en donner lecture<br />

et, après, si ça vous intéresse j’en ferai une photocopie. On pourrait même le renvoyer<br />

en commission. Et la, je vous propose ce projet de motion :<br />

Vu la volonté de la commune, exprimée dans le cadre de la révision <strong>du</strong> plan directeur<br />

communal, de créer une nouvelle centralité dans le périmètre de la place des Deux-<br />

Eglises et de la salle communale<br />

Vu que le propriétaire actuel ne semble pas vouloir mieux valoriser son patrimoine<br />

Vu les informations ... Mais on n’a pas encore eu d’informations, donc ... ok.<br />

LE CONSEIL MUNICIPAL<br />

AU CONSEIL ADMINISTRATIF<br />

d e m a n d e<br />

1. D’évaluer les droits à bâtir, ainsi que le potentiel de valorisation immobilière existant<br />

sur la parcelle 927 (Galerie <strong>du</strong> Loup)<br />

2. De les faire confirmer formellement par le Conseil d’Etat<br />

Parce que, pour avoir examiné un petit peu la problématique, on est proche d’un autre immeuble,<br />

on est en zone 4B qui limite la hauteur des gabarits à 10 m, donc deux étages sur<br />

rez, ce n’est pas évident. Donc, il ne suffit pas que Monsieur LONGCHAMP, qui est au pouvoir<br />

maintenant dise : « Oui, oui ! On va étudier. » Donc, il faut vraiment qu’on ait une garantie<br />

formelle qu’il existe un vrai potentiel sur cette parcelle.<br />

3. Pour autant qu’un potentiel existe,<br />

a) De rechercher un partenaire privé pour réaliser, en collaboration avec la<br />

commune et/ou la Fondation immobilière de la Ville d’<strong>Onex</strong>, un projet immobilier<br />

On rejoint un peu votre idée.<br />

b) De faire une offre d’achat au propriétaire actuel.<br />

Et, avant d’aller plus loin<br />

4. De faire un rapport à la commission des finances et à la commission d’urbanisme.<br />

Parce que, effectivement, c’est tant un problème financier que d’aménagement <strong>du</strong> territoire.<br />

Voilà ! Donc, si ce projet de motion vous intéresse, je suis prêt à le photocopier et à le distribuer.<br />

Mais en tout cas, personnellement, j’ai de la peine avec cet amendement qu’on enfile<br />

dans un projet de motion qui vise une réponse à un rapport sur la sécurité.<br />

Je vous remercie de votre attention.<br />

Le Président (MCG) : Merci, Monsieur MUMENTHALER. Monsieur STAUFFER,<br />

vous voulez répondre ?


M. STAUFFER : Oui, très brièvement, merci. Votre idée, Monsieur MU-<br />

MENTHALER, est certainement beaucoup plus technique. Elle est bonne. Maintenant, peutêtre<br />

la seule remarque, mais on n’en a pas parlé au Conseil administratif, c’est que si l’on<br />

fait tout le travail pour la valorisation <strong>du</strong> potentiel, vous venez de dire que vous ne voudriez<br />

pas être le propriétaire de la Galerie <strong>du</strong> Loup en l’état, si maintenant on fait la valorisation,<br />

évidemment que quand on va faire une offre pour l’acheter, elle va être évidemment supérieure<br />

à celle que l’on pourrait peut-être escompter aujourd’hui.<br />

Maintenant, c’est une appréciation, c’est une approche. Encore une fois, le Conseil administratif<br />

n’en a pas discuté. Donc, on n’a pas d’avis sur la question. Mais c’était juste une remarque<br />

préliminaire que je voulais faire.<br />

Et, si ce Conseil municipal voulait donner une impulsion au Conseil administratif, il serait<br />

peut-être opportun d’accepter la maladresse d’insérer un amendement sur un aspect sécuritaire<br />

pour donner un signal clair au Conseil administratif et de voir par la suite comment<br />

cela évolue ... (Interruption.) Pas de problème.<br />

Encore une fois, on n’a pas de position. On n’en a pas discuté au Conseil administratif.<br />

Maintenant, s’il y a une volonté, avec ou sans amendement, peu importe, qui est exprimée<br />

ce soir, le Conseil administratif la prendra en considération, après une concertation au collège<br />

gouvernemental. Merci.<br />

M. BOSSON (DC) : Merci, Monsieur le Président. Je commence à tout mélanger.<br />

Est-ce que l’on va voter une modification <strong>du</strong> projet ou qu’est-ce que l’on va faire,<br />

Monsieur MUMENTHALER ?<br />

M. MUMENTHALER (PLR) : (Inaudible.) ... d’amendement d’un projet de motion.<br />

Personnellement, pour respecter l’unité de matière, ça ne me plaît pas. Mais vous avez le<br />

droit d’avoir un autre avis. Ça ne me plaît pas, de mettre cette invite supplémentaire dans<br />

un projet de motion qui était orienté sécurité. Parce que, là, on parle de tout autre chose.<br />

Et, notre règlement nous permet, à l’article 61, dans le cadre des débats, d’utiliser notre<br />

droit d’initiative et de déposer un projet lié au sujet. C’est ce que je fais.<br />

Donc, nous devrons voter le projet de motion PM/258, avec ou sans l’amendement. Et<br />

puis, vous pouvez soit accepter mon projet, soit le shooter. Ça m’est égal ... (Interruption et<br />

rires.) Non, mais, j’entends, pour moi, l’unité de matière est importante et, vu que j’ai la parole,<br />

j’aimerais répondre à Monsieur STAUFFER.<br />

Vous avez raison. C’est malheureux que l’on discute d’un éventuel achat dans une séance<br />

publique. Parce que, chaque fois que l’on a fait cela, l’affaire a, dit vulgairement, foiré ! Donc,<br />

il faudrait un petit peu de discrétion.<br />

Maintenant, je vous le dis tout de suite. Acheter cette parcelle sans avoir une garantie formelle<br />

qu’il existe un potentiel, moi, je ne signerais jamais.<br />

A priori, il n’y a pas beaucoup de potentiel. Donc, cela ne vaut pas la peine. Pour qu’il y ait un<br />

potentiel, il faut des dérogations et ça, c’est le Conseil d’Etat qui les donne. Donc, moi, je<br />

vous enjoins, vraiment, avant de faire quoi que ce soit comme démarches, ça ne coûte pas<br />

très cher de mandater quelqu’un, ou même de mandater directement le DCTI. Finalement,<br />

ils peuvent travailler un peu, les fonctionnaires cantonaux (Rires.), pour qu’ils évaluent les<br />

potentiels et ils sont parfaitement capables de le faire. Ils connaissent parfaitement les lois<br />

et les possibilités de dérogations, sans aller crier sur les toits ce que cela vaut, etc.<br />

15919


15920<br />

Et puis, après, ce sera une négociation. Mais, de toute façon, ne vous faites pas d’illusion.<br />

Aujourd’hui, le propriétaire sait déjà que l’on en discute et il sait que peut-être il y a un potentiel<br />

et il ne va pas accepter n’importe quel prix.<br />

Le Président (MCG) : Merci, Monsieur MUMENTHALER. Monsieur BOSSON,<br />

vous voulez poursuivre ?<br />

M. BOSSON (DC) : Oui, merci Monsieur le Président. Je partage ce qui vient<br />

d’être dit et je pense que la sécurité, c’est une chose, les acquisitions, c’en est une autre.<br />

Mais, si on a la possibilité, par rapport au sujet, de faire une motion, je pense que ce serait<br />

la meilleure des choses.<br />

Donc, notre parti, bien sûr, votera ce projet de motion. Mais j’aimerais attirer l’attention de<br />

tout le monde dans cette enceinte que, quand on a eu la commission des pétitions, on s’est<br />

beaucoup trop focalisé sur les deux personnes qui étaient venues - il y en avait trois, mais<br />

deux dames -. Donc, sur la Galerie <strong>du</strong> Loup, c’est vrai que ce que l’on nous a dit m’a beaucoup<br />

impressionné. Mais on a trop focalisé là-dessus.<br />

Parce que, la pétition, c’est une pétition qui concerne la Ville d’<strong>Onex</strong>, pas la Galerie <strong>du</strong> Loup !<br />

La pétition demande plus de sécurité dans <strong>Onex</strong> ! Donc, il n’y a pas que la Galerie <strong>du</strong> Loup,<br />

je le répète, il y a tout ce qui se passe dans la cité nouvelle. Ces personnes souhaiteraient<br />

aussi avoir des caméras sur l’avenue des Grandes-Communes ou ailleurs, pour avoir des<br />

contrôles, etc.<br />

Pour l’instant, on va partir comme ça. Il semblerait, d’après certaines personnes, qu’à la<br />

Galerie <strong>du</strong> Loup c’est un tout petit peu plus propre maintenant. Mais on aimerait bien aussi<br />

avoir un retour sur ce que les gens ont dit à la Police municipale ou à la brigadière ou à<br />

l’îlotier après avoir passé en commission, parce qu’ils étaient très étonnés par ce qu’on<br />

leur disait. Ils avaient dit en commission que tout allait relativement bien, qu’il n’y avait pas<br />

eu de plaintes. C’était en contradiction avec les dires des personnes présentes.<br />

Mais, n’oublions pas quand même que c’est l’ensemble de la sécurité à <strong>Onex</strong> qui est visée<br />

par la pétition et notre parti reviendra là-dessus ultérieurement.<br />

Nous voterons ce projet, parce que nous sommes très attachés à la sécurité.<br />

M. PASCHE (Ve) : Oui, merci Monsieur le Président. Le problème de la sécurité,<br />

pas rien qu’à <strong>Onex</strong>, mais je dirais en ville, dans le canton, c’est vraiment un problème<br />

important pour les habitants et je pense que l’on doit répondre quand même à leur attente.<br />

Maintenant, ce projet de motion, pour moi, je pense, répond déjà bien à une certaine attente<br />

que pourrait avoir la population. C’est vrai que, comme l’a dit Monsieur BOSSON, c’est<br />

un peu général aussi dans <strong>Onex</strong>. Mais, c’est vrai qu’à la Galerie <strong>du</strong> Loup, c’est un peu focalisé,<br />

ces problèmes de nuisances, qui ne datent pas d’hier d’ailleurs, et je crois que l’on doit<br />

attendre de la commune qu’elle fasse le nécessaire. Même si elle l’a déjà fait, mais je crois<br />

qu’il faut toujours, toujours, toujours remettre l’ouvrage sur la table pour que ça puisse<br />

peut-être un jour ... qu’on ait quelque chose.<br />

Pour moi, cette motion est un bon compromis sur ce que l’on peut faire. Bien sûr, maintenant,<br />

vient ce projet. Mais je n’ai pas bien compris si, dans cet amendement, c’était<br />

l’acquisition ou bien c’était d’étudier l’acquisition. Je n’ai pas bien enten<strong>du</strong>. Peut-être que le<br />

MCG pourra me préciser. (Remarque.)


C’est bien clair que ça ne sera en tout cas pas l’acquisition. Enfin, pour moi. On ne peut pas<br />

demander dans un projet de motion d’acquérir la Galerie <strong>du</strong> Loup.<br />

Je suis aussi tout à fait de l’avis de Monsieur François MUMENTHALER qui, lui, propose directement<br />

une motion qui va un petit peu plus loin, pour étudier la faisabilité. Cette motion<br />

pourrait même, sans être étudiée en commission, votée sur le siège lors d’un prochain<br />

Conseil municipal. Simplement en donnant le feu vert, comme l’a dit Monsieur STAUFFER,<br />

pour que le Conseil administratif puisse peut-être aller de l’avant, s’il a besoin de cette motion<br />

pour aller de l’avant ou bien s’il peut déjà peut-être entreprendre certaines démarches<br />

afin d’étudier cette possibilité.<br />

Donc, pour nous, nous voterons ce projet de motion, en espérant que cela puisse améliorer,<br />

je ne dis pas résoudre, mais en tout cas améliorer peut-être la situation dans ce secteur<br />

de la Galerie <strong>du</strong> Loup.<br />

Le Président (MCG) : Merci, Monsieur PASCHE. Monsieur COUDRAY, vous<br />

voulez répondre brièvement à Monsieur PASCHE ?<br />

M. COUDRAY (MCG) : Oui, merci Monsieur le Président. Alors, effectivement,<br />

l’amendement va dans le sens d’une étude de faisabilité de l’acquisition et pas l’acquisition<br />

immédiate et unilatérale par la FIVO ou par la Ville d’<strong>Onex</strong> de la Galerie <strong>du</strong> Loup et de sa<br />

parcelle.<br />

Nous maintenons néanmoins cette proposition d’amendement et accepterions éventuellement<br />

la motion <strong>du</strong> PLR, qui va de toute façon dans le sens d’une amélioration de cette<br />

zone au milieu de la cité d’<strong>Onex</strong>. Merci.<br />

Le Président (MCG) : Merci, Monsieur COUDRAY. Monsieur CATTANI ... Je<br />

vous donnerai la parole après, Madame KAST. Cela vous permet de répondre à toutes les<br />

questions en une fois. Monsieur CATTANI !<br />

M. CATTANI (S) : Je n’avais pas de question, mais je pense que le groupe<br />

socialiste va soutenir le projet de motion tel qu’il était au début, sans l’amendement. Le<br />

problème d’unité est clair.<br />

Moi, ce que je relèverais, c’est, qu’en fait, il y a un problème, il y a des ressentiments dans<br />

cette partie d’<strong>Onex</strong>. Je pense que l’on doit réagir, donner une réponse concrète. Il faut<br />

avancer dans ce sens-là. Si on met dans la même motion quelque chose qui parle d’achat,<br />

cela devient un peu plus abstrait et je pense que ce n’est pas le moment de donner ce signal.<br />

Donc, on va soutenir le projet de motion tel qu’il est.<br />

Et puis, j’ai bien écouté ce que Monsieur MUMENTHALER nous a proposé. Moi, je ne vois<br />

pas trop d’inconvénients à voter cela sur le siège ce soir. Je n’ai pas besoin de plus<br />

d’information, il s’agit d’une étude, il s’agit d’une approche, regarder ce que l’on pourrait<br />

réellement faire là-dessus. Cela me semble tout à fait cohérent avec notre plan directeur<br />

communal, de ce que j’en ai vu, parce que je ne suis pas en commission. Donc, allons-y, oui !<br />

Voilà, maintenant je peux laisser la parole au Conseil administratif.<br />

Le Président (MCG) : Merci, Monsieur CATTANI. J’ai encore Monsieur LÉ-<br />

CHENNE ... (Interruption.)<br />

15921


15922<br />

Mme le Maire : Monsieur le Président, je m’excuse, mais quand mon collègue<br />

demande la parole, vous la lui donnez immédiatement, alors qu’il n’est pas en charge<br />

<strong>du</strong> dossier ! Ça fait un quart d’heure que j’attends pour répondre à un certain nombre ...<br />

(Interruption.)<br />

Le Président (MCG) : Bon, alors, allez-y, Madame KAST, répondez. Allez-y, répondez,<br />

Madame KAST.<br />

Mme le Maire : Merci beaucoup, Monsieur le Président ... (Interruption.)<br />

Parce que j’ai demandé la parole avant vous, Monsieur LÉCHENNE ! Et c’est une décision<br />

unilatérale <strong>du</strong> Président de, de temps en temps, suivre l’ordre et, de temps en temps, de<br />

ne pas le suivre !<br />

Alors, je demande simplement à être traitée comme ... (Interruption.)<br />

M. LÉCHENNE (PLR) : Ce n’est pas une décision unilatérale, puisque c’est la vôtre<br />

! (Exclamations.)<br />

Mme le Maire : Non ! C’est une décision unilatérale de Monsieur ... (Chahut<br />

dans toute la salle.) Monsieur le Président, vous confirmez que j’ai demandé la parole<br />

avant Monsieur LÉCHENNE ?<br />

Le Président (MCG) : Oui, je confirme ! Allez-y, Madame KAST !<br />

Mme le Maire : Merci beaucoup, Monsieur le Président ! Alors ! J’aimerais<br />

quand même juste recadrer une ou deux choses.<br />

La première, c’est qu’effectivement Monsieur STAUFFER l’a dit, nous n’avons pas de position<br />

sur l’amendement MCG. Mais, à ce titre, je dois dire que ma position diffère de la sienne.<br />

Je tiens à dire que je peux entendre parfaitement l’idée d’investiguer sur l’acquisition de<br />

cette parcelle et notamment dans la perspective de redynamiser et pas de juste embellir<br />

ou rafraîchir, mais de redynamiser le lieu.<br />

Je peux donc n’avoir aucun problème avec la proposition de motion formulée par Monsieur<br />

MUMENTHALER. Je tiens quand même à relever que, pour moi, ce serait une erreur stratégique<br />

importante d’intégrer l’amendement dans la motion sur la sécurité. Pare que je<br />

vous rappelle la première invite que vous avez déterminée en commission, qui est :<br />

- De convoquer formellement le propriétaire foncier, afin de lui présenter la situation et<br />

de lui rappeler ses responsabilités de propriétaire. C’est à lui, en accord avec ses locataires,<br />

de prendre des mesures techniques, par exemple, la vidéosurveillance et/ou<br />

avoir recours à une société de surveillance privée<br />

Alors, moi, vous allez m’expliquer ce que l’on va dire au propriétaire. C’est : « 1. Bonjour ! On<br />

aimerait acheter votre truc. 2. Vous avez plein de devoirs, hein ! En tant que propriétaire, il<br />

faudrait prendre vos responsabilités ! »<br />

Je m’excuse, mais ça ne tient pas debout, c’est incohérent et ça n’amène rien, <strong>du</strong> reste, à<br />

une éventuelle position de négociation pour une acquisition. Donc, je pense que c’est parfaitement<br />

contre-pro<strong>du</strong>ctif.


Maintenant, de toute manière, moi j’entends bien qu’il y en a certains qui se disent : « Mais,<br />

ce lieu, il n’est pas terrible et ça serait peut-être bien que quelqu’un qui a envie d’y amener<br />

plus de dynamisme en soit le propriétaire, plutôt que quelqu’un qui, finalement, fait de la<br />

gestion à la petite semaine, parce qu’il n’a pas forcément d’intérêt sur ce lieu. »<br />

On n’a pas besoin d’une motion pour faire ça. Moi, je vous dis de toute manière que l’on ne<br />

peut rien acheter, même si c’est à la FIVO, sans votre aval. Donc, de toute manière, quoi<br />

qu’il en soit, le côté publicité lorsqu’on parle d’une collectivité publique on n’y coupe pas !<br />

Donc, le débat, on peut l’avoir maintenant, on peut l’avoir une fois que l’on aura une offre,<br />

etc. Mais, de toute manière on devra repasser devant vous. Donc, de toute manière, on devra<br />

avoir un prix de vente, un accord. J’imagine que vous n’allez pas nous valider une dépense<br />

de ce type sans qu’on ait au moins étudié des aspects de rentabilité tels qu’évoqués<br />

dans la motion de Monsieur MUMENTHALER. Sinon, ce serait une grande nouveauté au<br />

sein <strong>du</strong> Conseil municipal de la Ville d’<strong>Onex</strong> et je serais très étonnée. Et je ne pense pas que<br />

vous feriez très bien votre travail de haute surveillance.<br />

Donc, moi, ce que je vous propose, c’est de traiter la question de la sécurité dans la motion<br />

qui émane de la commission sécurité ! Et ni de la commission des finances et ni de la<br />

commission des bâtiments et ni de la commission d’urbanisme ! Donc, de traiter ce, en fait,<br />

à quoi la commission est compétente.<br />

Monsieur BOSSON a raison sur un point. C’est que, pour le moment, formellement, suite<br />

n’a pas été donnée à la pétition qui avait été à l’issue <strong>du</strong> procès-<strong>verbal</strong>, qui a été à l’issue<br />

des commissions sécurité, etc. C’est pour ça qu’avec votre Président <strong>du</strong> Conseil municipal,<br />

qui est également votre Président de la commission des pétitions, nous avons agendé une<br />

séance au ... rafraîchissez-moi la mémoire ... (Conciliabules.) Peut-être 23 <strong>avril</strong>, tout à fait.<br />

Enfin, bref, pas le lundi de la rentrée, celui d’après. Donc, c’est ça, le 23 <strong>avril</strong>, afin de pouvoir<br />

traiter la pétition en tant que pétition et lui donner un rapport et lui donner des conclusions<br />

avec des votes de commission qui seront confirmés ou pas par le vote de plénière. Enfin,<br />

bref, de la traiter correctement, comme une pétition doit être traitée. Ça, c’est pour<br />

l’aspect de votre remarque.<br />

Et moi je n’ai aucun problème à ce que l’on ait une motion pour nous dire d’étudier,<br />

d’envisager, d’examiner l’acquisition <strong>du</strong> centre commercial de la Galerie <strong>du</strong> Loup.<br />

Effectivement, cela nous sortira une belle épine <strong>du</strong> pied par rapport à certains problèmes<br />

de gestion, notamment <strong>du</strong> parking, autour de cette galerie où, finalement, on a beaucoup<br />

de peine à obtenir une situation claire sur ce lieu.<br />

Je vous dis quand même qu’à mon avis ce n’est pas un objet d’une rentabilité mirifique,<br />

comme Monsieur MUMENTHALER l’a, <strong>du</strong> reste, relevé. Et si vous voulez que ça devienne<br />

un objet d’une rentabilité intéressante, cela nécessitera des investissements conséquents !<br />

Donc, ce n’est pas quelque chose qui va se décider à la légère, ni en terme de zoning,<br />

comme relevé dans la motion de Monsieur MUMENTHALER, ni en terme d’investissement,<br />

parce que je vous rappelle qu’il me semble que ce n’est pas forcément la vocation d’une<br />

collectivité publique de devenir un bailleur pour centres commerciaux. Mais peut-être que<br />

ça peut être celle de la Fondation immobilière de la Ville d’<strong>Onex</strong>, qui a notamment dans ses<br />

buts de faire <strong>du</strong> logement, mais pas seulement, et également d’offrir des locaux d’activités<br />

à la population.<br />

Je tiens simplement à rappeler qu’à mon avis il ne faut effectivement pas tout mélanger et<br />

que, puisque certains sont friands <strong>du</strong> partenariat public-privé, peut-être que pour une fois<br />

on peut faire l’exercice dans l’autre sens ! C’est-à-dire d’avoir un partenariat privé-public, en<br />

regardant peut-être avec le propriétaire actuel, qui n’a manifestement pas une grosse capacité<br />

d’investissement sur la rénovation de ce centre, de voir finalement avec la Fondation<br />

15923


15924<br />

immobilière de la Ville d’<strong>Onex</strong> si on ne pourrait pas utiliser la capacité d’investissement de<br />

la fondation pour amener la plus-value sur ce centre commercial. Cela me paraît une piste<br />

tout à fait intéressante.<br />

Mais je vous propose effectivement de laisser la motion sur la sécurité à la commission de<br />

la sécurité, de voter le projet de motion tel qu’il nous est proposé, là pour que l’on aille de<br />

l’avant dans cette recherche, tout en vous rappelant qu’effectivement, de toute manière,<br />

quoi qu’il en soit, cette acquisition ne se fera pas sans votre aval. Donc, de toute manière,<br />

quoi qu’il en soit, le Conseil administratif devra revenir, soit au titre de la FIVO, soit au titre<br />

<strong>du</strong> Conseil municipal, devant votre Conseil pour demander l’investissement nécessaire à<br />

l’acquisition ou à un partenariat privé-public pour un investissement en PPE sur ce lieu.<br />

Merci, Monsieur le Président.<br />

M. LÉCHENNE (PLR) : Alors, je voulais aller ... C’était à peu près dans le sens<br />

que vous êtes intervenue, Madame KAST, ce que je voulais simplement rajouter.<br />

Je ne comprenais pas que, dans une même motion, on décide de faire pression sur un<br />

propriétaire, parce que le problème urgent, c’est qu’il y ait un minimum d’ordre et de propreté<br />

dans ce quartier et le meilleur moyen, voire le seul moyen, c’est de faire pression sur<br />

le propriétaire pour lui dire que ça ne va plus et puis que des mesures importantes de sa<br />

part doivent être prises, notamment la fermeture de certains locaux, la fermeture de certaines<br />

portes, l’accès aux WC qui pose problème avec le Kebab.<br />

Donc, tout ceci, on l’a vu dans cette première commission des pétitions. Ça fait partie <strong>du</strong><br />

problème qui est à résoudre, plus ou moins urgemment, à la suite de la pétition c’était très<br />

urgemment. Maintenant, ça devient peut-être moins urgemment, mais néanmoins il y avait<br />

problème et il y a toujours problème.<br />

Alors, de lier le règlement de ce problème de sécurité avec un achat, moi, je partage tout à<br />

fait votre point de vue, Madame KAST ! Je ne comprends pas comment on peut aller voir<br />

un propriétaire en lui disant : « Il faut intervenir urgemment pour remettre de l’ordre dans<br />

votre bâtiment ! » Et puis, en même temps : « Oui, mais, on serait quand même intéressé à<br />

l’acheter. » Comment est-ce qu’un propriétaire va investir de l’argent pour régler un problème,<br />

sachant que, peut-être, vous voulez l’acheter ?<br />

Donc, je pensais qu’il fallait bien différencier les deux choses. Il y a urgence relative sur la<br />

sécurité et puis, sur l’acquisition, dans la mesure où, de toute façon, il est prévu que vous<br />

convoquiez et que vous receviez les propriétaires, à ce moment-là vous pouvez déjà prendre<br />

la température de ces gens-là quant à un possible intérêt de part et d’autre, à envisager<br />

une cession. Evidemment !<br />

Je pense que n’importe quel conseiller administratif un peu éclairé, à un moment donné,<br />

c’est un sujet qui va être abordé. Et sans que, pour le moment, il y ait besoin d’une quelconque<br />

motion, qui va donner inévitablement un peu de relativité à l’urgence <strong>du</strong> premier<br />

point, qui est la sécurité. Merci ! C’était ce que je voulais vous dire à tous et à vous aussi,<br />

Madame KAST.<br />

M. COUDRAY (MCG) : Merci, Monsieur le Président. Le MCG, suite à l’évolution<br />

et au dépôt de ce projet de motion sur le siège <strong>du</strong> PLR, décide de retirer l’amendement qui<br />

a été proposé au projet de motion PM/258. Mais il insiste sur le fait que, suite à ce projet<br />

de motion PM/258, il faut absolument que le Conseil administratif fasse cette pression<br />

sur le propriétaire des lieux pour que la sécurité soit assurée à ses frais ou en tout cas<br />

améliorée à ses frais dans cette zone.


A mon avis, faire une pression sur leurs obligations, notamment en leur proposant un<br />

achat, n’est pas forcément si inopportune. Sachant que, finalement, jusqu’ici le SIT, puisque<br />

c’est de lui qu’il s’agit, ne montre pas une certaine volonté à améliorer la situation sur place.<br />

Maintenant, effectivement, nous soutiendrons de toute façon les deux projets de motion<br />

tels que proposés. Merci.<br />

Le Président (MCG) : Merci, Monsieur COUDRAY. Si plus personne ne demande<br />

la parole concernant ce projet, nous allons pouvoir le mettre au vote ... (Interruption.)<br />

Oui, Monsieur STAUFFER !<br />

M. STAUFFER : Oui, très brièvement, merci, Monsieur le Président.<br />

Alors, évidemment, le Conseil administratif est un peu pris au dépourvu. Vous l’avez remarqué.<br />

Mais, encore une fois, je rappelle que nous n’avons pas, et pour cause, eu le temps de<br />

nous consulter.<br />

J’aimerais juste remercier, alors, peut-être Monsieur COUDRAY, effectivement, au vu de<br />

l’évolution de vos débats, d’avoir retiré cet amendement.<br />

Maintenant, la motion <strong>du</strong> PLR, eh bien, va aller dans un certain sens. Nous verrons ce que<br />

le Conseil administratif pourra faire ou ne pas faire. Effectivement, je confirme que c’est le<br />

syndicat SIT qui est propriétaire de la Galerie <strong>du</strong> Loup et qu’effectivement ce ne sont pas<br />

des spéculateurs immobiliers. Enfin, quoique, on pourrait se poser la question ! Mais je vous<br />

laisse, alors, à vos déclarations !<br />

Partant de ce principe-là, vu qu’il y a quand même un défaut d’entretien légal par rapport à<br />

cet objet, eh bien, il faudra qu’il se passe des choses. Et, à ce titre-là, je pense qu’un<br />

consensus sera trouvé au sein <strong>du</strong> Conseil administratif pour essayer, à tout le moins, de<br />

modifier cette situation ou au mieux de racheter, pour effectivement construire quelque<br />

chose de nouveau peut-être de plus dynamique.<br />

Voilà ce que je voulais juste ajouter. Et à titre indivi<strong>du</strong>el, puisque, encore une fois, le Conseil<br />

administratif n’a pas pu, je veux dire, en discuter, pour avoir une position arrêtée et commune.<br />

Le Président (MCG) : Madame BOURGOIN ? (Lecture.) Merci, Madame<br />

BOURGOIN. Que celles et ceux qui acceptent ce projet veuillent bien le faire en levant la<br />

main. (Conciliabules.) Oui, Madame KAST ?<br />

Mme le Maire : Oui, Madame SANCHIS a attiré mon attention sur le fait<br />

que la date donnée tout à l’heure pour la commission des pétitions était fausse. Il s’agit<br />

donc bien <strong>du</strong> 3: <strong>avril</strong> et c’est un lundi aussi.<br />

Le projet de motion PM/258 est accepté à l’unanimité des présents (21).<br />

Motion M/258 dont la teneur est la suivante :<br />

15925


15926<br />

« CONSIDÉRANT QUE<br />

Le secteur de la Galerie <strong>du</strong> Loup ne constitue pas une zone de non-droit<br />

Des incivilités, notamment des salissures en tous genres et des nuisances sonores,<br />

sont régulièrement constatées<br />

Des attroupements de personnes devant l’accès à certains commerces engendrent<br />

un sentiment d’insécurité, certaines d’entre elles étant connues pour être en totale<br />

rupture<br />

La consommation de drogues douces a parfois été constatée<br />

Les polices municipale et cantonale suivent de près l’évolution <strong>du</strong> secteur<br />

Les services sociaux de la Ville d’<strong>Onex</strong>, ainsi que des collaborateurs de la FASe, suivent<br />

les jeunes concernés<br />

Les propositions faites par la Ville d’<strong>Onex</strong> aux commerçants et au propriétaire <strong>du</strong> centre<br />

permettant de ré<strong>du</strong>ire les nuisances ont été refusées par ceux-ci<br />

Ni le propriétaire, ni les commerçants n’ont déposé formellement une plainte<br />

Vu le rapport SEC-63-1225 de la commission sécurité <strong>du</strong> 28 février <strong>2012</strong><br />

Vu l’exposé des motifs<br />

Sur proposition de la commission de sécurité<br />

LE CONSEIL MUNICIPAL<br />

- Remercie la Police municipale, la Police cantonale, ainsi que les services sociaux de la<br />

Ville d’<strong>Onex</strong> et les institutions cantonales, pour les actions entreprises afin de maîtriser<br />

la situation et<br />

AU CONSEIL ADMINISTRATIF<br />

A l’unanimité des présents (21),<br />

d e m a n d e<br />

- De convoquer formellement le propriétaire foncier, afin de lui présenter la situation et<br />

de lui rappeler ses responsabilités de propriétaire. C’est à lui, en accord avec ses locataires,<br />

de prendre des mesures techniques, par exemple, la vidéosurveillance et/ou<br />

avoir recours à une société de surveillance privée<br />

- D’entreprendre une démarche é<strong>du</strong>cative vis-à-vis des deux - trois personnes en rupture,<br />

afin de tenter de les intégrer<br />

- De maintenir la surveillance <strong>du</strong> secteur par la Police municipale, la Police cantonale et<br />

les services sociaux communaux, en collaboration avec les institutions cantonales. »


Le Président (MCG) : Nous allons passer au projet de motion de Monsieur<br />

MUMENTHALER. Madame BOURGOIN ? (Lecture.) Merci, Madame BOURGOIN. Que celles<br />

et ceux qui acceptent l’entrée en matière sur ce projet veuillent bien le faire en levant la<br />

main. (Flottement dans les rangs et remarques.)<br />

Plusieurs voix : On le vote, on vote !<br />

Le Président (MCG) : Alors, que celles et ceux qui acceptent ce projet tel quel<br />

veuillent bien le faire en levant la main.<br />

Le projet de motion PM/259 est accepté par 18 oui et 3 abstentions.<br />

Motion M/259 dont la teneur est la suivante :<br />

« Vu la volonté de la Ville d’<strong>Onex</strong>, exprimée dans le cadre de la révision <strong>du</strong> plan directeur<br />

communal, de créer une nouvelle centralité dans le périmètre de la place des Deux-Eglises<br />

et de la salle communale<br />

Vu que le propriétaire actuel ne semble pas vouloir mieux valoriser son patrimoine<br />

Vu les informations données par le Conseil administratif, lors de la séance <strong>du</strong> Conseil municipal<br />

<strong>du</strong> 3 <strong>avril</strong> <strong>2012</strong><br />

Sur proposition des groupes PLR et MCG<br />

LE CONSEIL MUNICIPAL<br />

AU CONSEIL ADMINISTRATIF<br />

Par 18 oui et 3 abstentions,<br />

d e m a n d e<br />

1. D’évaluer les droits à bâtir, ainsi que le potentiel de valorisation immobilière existant<br />

sur la parcelle 34:927 (Galerie <strong>du</strong> Loup)<br />

2. De les faire confirmer formellement par le Conseil d’Etat<br />

3. Pour autant qu’un potentiel existe,<br />

a) De rechercher un partenaire privé pour réaliser, en collaboration avec la Ville<br />

d’<strong>Onex</strong> et/ou la Fondation immobilière de la Ville d’<strong>Onex</strong>, un projet immobilier<br />

b) De faire une offre d’achat au propriétaire actuel.<br />

4. De faire un rapport à la commission des finances et à la commission d’urbanisme. »<br />

15927


15928<br />

9) Pour la défense de la 5 ème<br />

zone<br />

(Projet de résolution PR/164 <strong>du</strong> groupe libéral-radical)<br />

Le Président (MCG) : Que celles et ceux qui acceptent l’entrée en matière sur<br />

ce projet veuillent bien le faire en levant la main.<br />

L’entrée en matière est acceptée par 15 oui et 6 non.<br />

Qui demande la parole ? Monsieur MUMENTHALER.<br />

M. MUMENTHALER (PLR) : Merci, Monsieur le Président. Vu que certains ne sont<br />

pas chauds pour entrer en matière, j’en dé<strong>du</strong>is que vous avez quelques réserves par rapport<br />

à soutenir ce projet de loi qui a été déposé, effectivement, par le groupe PLR <strong>du</strong> Grand<br />

Conseil.<br />

J’aimerais vous rassurer tout de suite. Nos députés n’ont pris contact ni avec Yvan, ni avec<br />

moi pour rédiger ce projet. (Remarque.)<br />

Donc, ... c’est vrai, ils ont fait ça sans nous consulter, je vous assure ! Et ils n’ont pas à le<br />

faire.<br />

Alors, effectivement, vous le savez tous, dans le cadre de la révision <strong>du</strong> plan directeur<br />

communal, on réfléchit sur différents problèmes, notamment, comment mieux utiliser les<br />

zones à bâtir existantes.<br />

En ce début d’année, évidemment, j’ai lu avec intérêt ce projet de loi et je me suis dit qu’il<br />

avait été écrit pour la commune d’<strong>Onex</strong>. Pourquoi ? Parce que, dans notre commune, vous<br />

savez tous nos problèmes financiers. Vous savez tous que nous avons déjà largement<br />

contribués à la création de logements ou d’habitats collectifs à caractère social. Vous<br />

connaissez les problèmes de la cité et notre problème de déséquilibre emplois/habitants.<br />

Vous savez aussi que le maintien d’une zone villas de qualité à <strong>Onex</strong> est nécessaire pour<br />

assurer un certain nombre d’engagements financiers et pouvoir ainsi fournir les prestations<br />

que notre commune doit fournir à ses habitants.<br />

Alors, pourquoi est-ce que je dis que ce projet de loi est intéressant pour notre commune ?<br />

Tout d’abord, il permet une meilleure utilisation des grandes parcelles et il en existe quelques-unes<br />

sur notre commune, encore sans déclassement. Notamment sans déclassement<br />

en zone de développement.<br />

Je sais que c’est ce qui ne plaît pas à certains d’entre vous, que l’on ne passe pas par un<br />

déclassement en zone de développement. Mais on voit quand même que, partout où l’on a<br />

des déclassements en zone de développement, il y a un blocage total de la part des propriétaires<br />

pour rien faire.<br />

Or, là, on peut quasiment atteindre les densités de la zone 4B sans passer par un déclassement<br />

et ce sont les propriétaires qui, par eux-mêmes, vont être l’élément moteur pour<br />

mieux utiliser et densifier ces grandes parcelles.<br />

Autre avantage que j’y vois, c’est que pour les petites parcelles, donc moins de 2::: m 2<br />

,<br />

j’imagine que vous avez tous lu l’exposé des motifs en détail, que pour les parcelles de<br />

moins de 2000 m 2 , on limite la densité par rapport à la loi actuelle.


Je vous rappelle que la loi actuelle, c’est :,2 voire :,27 en cas de très haut potentiel énergétique.<br />

Là, pour les parcelles de moins de 2000 m 2 , la loi limiterait à 0,3. Ce qui est une<br />

bonne chose, parce que, qu’est-ce que l’on a pu constater sur les dernières dérogations<br />

que nous avons accordé ? C’est que l’on fait une surdensification de ces petites parcelles<br />

et que bientôt, une fois que l’on aura construit les bâtiments habitat groupé, les garages, la<br />

place de jeux, les places pour les voitures, il n’y a plus d’herbe ! Donc, le fait de limiter la<br />

densité des petites parcelles permet d’y faire des aménagements de qualité.<br />

Ensuite, pour les parcelles de plus de 2000 voire 5000 m 2 , on peut aller à des densités<br />

pour les parcelles de plus de 5000 m 2 , toujours en cas de très haut potentiel énergétique,<br />

à quasiment 0,78, ce qui est quasiment les densités de la zone 4B.<br />

Mais, là où c’est extrêmement intéressant, c’est que ce genre de dérogation nécessite la<br />

constitution d’un plan d’ensemble ou d’un plan directeur de quartier ! Et, là, on a une vraie<br />

maîtrise de la densification de ces lieux et que ça ne se passe pas n’importe comment. Et<br />

c’est là le grand intérêt de cette loi, c’est que l’on aura enfin un outil pour pouvoir avoir une<br />

vision globale de cette densification de la zone villas, tout en permettant aux propriétaires<br />

de définir eux-mêmes leur programme et d’aller de l’avant.<br />

Donc, je suis convaincu que, si cette loi passe au Grand Conseil, très rapidement on pourra<br />

créer <strong>du</strong> logement à <strong>Onex</strong> dans ces zones et ces habitations indivi<strong>du</strong>elles, sur des petites<br />

parcelles, c’est clair que ce sera des petites parcelles de 4:: - 500 m 2 , mais ça correspond<br />

à ce que la classe moyenne qui vient habiter à <strong>Onex</strong> est capable de payer.<br />

Ne vous faites pas d’illusions ! Les gens qui peuvent mettre deux ou trois millions dans la<br />

construction d’un bâtiment sur une parcelle de 2::: ou 3::: m 2 ne viendront pas à <strong>Onex</strong>.<br />

Donc les potentiels à bâtir qu’il y a à <strong>Onex</strong> c’est vraiment un potentiel qui est parfaitement<br />

bien adapté à de l’habitat contigu, voire groupé. Et ce projet de loi le permet. Vraiment, cette<br />

idée de demander un plan d’ensemble ou un plan de quartier donne un outil.<br />

Ensuite, évidemment, personnellement, cette loi, au passage, enlève la prérogative <strong>du</strong><br />

Conseil municipal. Cela ne me plaît pas trop. Rassurez-vous, Yvan et moi, nous allons dire à<br />

nos collègues que ce n’est pas une bonne idée. Mais voilà. On ne peut pas avoir le beurre,<br />

l’argent <strong>du</strong> beurre et les faveurs de la laitière, comme on dit. Mais ce n’est pas pour le procès-<strong>verbal</strong>,<br />

ça ! (Réplique.)<br />

Je pense beaucoup de bien de ce projet de loi, qui est actuellement en discussion à la<br />

commission cantonale d’urbanisme. Il semble que l’accueil soit plutôt favorable, en tout cas<br />

dans certains milieux. Typiquement, une association comme Pic-Vert, qui a plutôt la réputation<br />

de sauvegarder la zone villas, de vouloir la figer, soutient totalement ce projet de loi,<br />

justement pour les arguments que je vous ai développés.<br />

Et puis, en plus, je pense que, si cette loi devait passer, il me semblerait aussi impératif que<br />

les communes, notamment à <strong>Onex</strong>, dans le cadre de son plan directeur communal, Madame<br />

BÄNZIGER, dans le cadre de son plan directeur communal, intro<strong>du</strong>ise un volet global<br />

sur la densification de la zone villas. Comment est-ce que l’on veut densifier la zone villas<br />

tout en maintenant des espaces verts, des pénétrantes, etc.<br />

Le grand problème que nous avons aujourd’hui, chaque fois que l’on nous a soumis des projets<br />

de densification, c’est que ça s’est fait au coup par coup et que nous n’avons jamais eu<br />

une vision d’ensemble. Et je crois que Madame KAST, à l’époque où elle s’occupait de<br />

l’aménagement, avait demandé une fois au DCTI de pouvoir faire une étude de ce genre et<br />

que le DCTI a dit : « Oui, on est d’accord de la payer, mais pour autant que vous soyez<br />

d’accord de déclasser toute la campagne Borgeaud en zone de développement 3. » Non !<br />

Ce n’est pas comme ça que l’on fait de l’aménagement.<br />

15929


15930<br />

Je pense que, là, nous avons une opportunité de donner un signe au Grand Conseil que,<br />

même pour une commune comme <strong>Onex</strong>, ce genre de loi présente un intérêt. Je vous remercie<br />

de votre attention.<br />

Monsieur Denis PASCHE quitte la salle. 20 heures 35.<br />

Mme le Maire : Merci, Monsieur le Président. J’aimerais intervenir, finalement,<br />

au stade d’un débat qui n’a pas eu lieu, qui est celui de l’entrée en matière, et à ce<br />

titre j’interviendrais en tant que magistrate qui a mis en place le processus de révision <strong>du</strong><br />

plan directeur communal lors de la précédente législature.<br />

Effectivement, je reconnais, Monsieur le Président, qu’aucun conseiller municipal ne s’est<br />

précipité pour demander la parole au niveau de l’entrée en matière, ce que je regrette.<br />

Mais ... (Remarque.) Eh bien, alors, manifestement que Monsieur le Président ne vous a<br />

pas vu !, puisqu’il a fait voter l’entrée en matière sans débat. (Brouhaha.)<br />

Je relève le point. Vous vous arrangerez avec votre président. Il a fait voter l’entrée en matière<br />

sans débat et, effectivement, il peut y avoir un débat d’entrée en matière.<br />

A cet égard, je vous dis quel est mon point de vue sur la démarche et pas sur le fond.<br />

J’interviendrai peut-être après dans le débat sur le fond. Mais c’est à ma collègue, Ruth<br />

BÄNZIGER, de vous donner la position <strong>du</strong> Conseil administratif sur le fond.<br />

Sur la forme, je relève que Monsieur MUMENTHALER, qui défend aujourd’hui cette résolution,<br />

m’avait félicitée et cela m’avait beaucoup touchée, sur le processus participatif, participatif<br />

vis-à-vis <strong>du</strong> Conseil municipal, qui avait été mis en place pour la révision <strong>du</strong> plan directeur<br />

communal.<br />

Notamment, vous aviez, non sans malice !, relevé que c’était quand même vachement<br />

mieux qu’avec la précédente magistrate en charge, puisque celle-ci avait mis, en 2001-<br />

2002, je ne me rappelle plus exactement, le Conseil municipal devant le fait accompli de la<br />

réflexion de la précédente révision <strong>du</strong> plan directeur communal, en disant que finalement le<br />

Conseil municipal n’avait plus eu qu’à valider des options prises par un mandataire.<br />

Cela avait mis tout le monde dans l’inconfort, avec des grosses séances d’élimination des<br />

divergences, après coup, qui avaient amené, je crois, encore presque de rallonger de près<br />

d’une année les travaux sur la révision de ce plan directeur communal, si mes souvenirs de<br />

conseillère municipale qui ne siégeait pas dans ladite commission, sont bons.<br />

Donc, lorsque le Conseil administratif précédent a lancé la révision de ce plan directeur<br />

communal, il a voulu associer le Conseil municipal à cette démarche, depuis le choix <strong>du</strong><br />

mandataire jusqu’au suivi.<br />

Ma collègue, Ruth BÄNZIGER, a respecté tout à fait cet esprit, lorsqu’elle a repris ce dicastère<br />

et qu’elle a continué les travaux de révision <strong>du</strong> plan directeur communal.<br />

Alors, moi, aujourd’hui, alors que les travaux ne sont pas finis. Alors que, d’après ce que j’ai<br />

comme informations, puisque ma collègue communique avec le reste <strong>du</strong> Conseil administratif<br />

sur l’avancée de ces travaux, je vois, finalement, quelque chose qui, à mon sens, va<br />

clairement contre l’esprit que le Conseil administratif a voulu mettre en place avec votre<br />

Conseil municipal et court-circuite très clairement la réflexion qui est menée au niveau <strong>du</strong><br />

COPIL <strong>du</strong> plan directeur communal, quel que soit, finalement, le contenu <strong>du</strong>dit texte et je<br />

trouverais parfaitement légitime que, s’il y avait une motion pour dire « on déclasse », une<br />

motion pour dire « toutes les communes de plus de 15'000 habitants ne doivent plus avoir


de zone villas » au Grand Conseil et puis qu’il y avait un groupe qui proposerait de soutenir<br />

ça, eh bien, je serais tout aussi choquée, en terme de procé<strong>du</strong>re. Donc, ce n’est pas un débat<br />

de fond, que je suis en train de vous faire, c’est un débat de procé<strong>du</strong>re.<br />

Je ne comprends pas, alors que nous sommes dans un processus participatif que le<br />

Conseil administratif a voulu associer le Conseil municipal dès le choix <strong>du</strong> mandataire,<br />

d’associer le Conseil municipal pendant tout le suivi des travaux <strong>du</strong> mandataire, jusqu’à la<br />

préparation des forums, Madame BÄNZIGER vous en a parlé tout à l’heure, je ne comprends<br />

pas qu’aujourd’hui, alors qu’on est à bout touchant en plus !, en terme de travaux<br />

de ce COPIL sur le plan directeur communal, on demande, finalement, à ce Conseil municipal<br />

de se positionner de manière générale sur un point qui est fondamental pour notre<br />

commune, c’est-à-dire l’avenir de la zone 5. Et nous avons, comme vous le savez, encore<br />

près de la moitié de la commune, dans ce qui est bâtissable, j’exclus les zones vertes et de<br />

forêts, mais près de la moitié de la commune qui est en zone 5 en termes de surface.<br />

Et vous demandez, comme ça, en soutenant un projet de loi qui, finalement, au Grand<br />

Conseil ... et puis, qui impactera, s’il passe, évidemment, la commune d’<strong>Onex</strong>, mais qui en<br />

est au stade <strong>du</strong> débat, qui risque d’être amendé en commission, qui risque encore de, finalement,<br />

être adopté sous une version x, y ou z, et vous demandez sur un vote de résolution<br />

qui, finalement, n’a pas d’autre portée qu’un vote politique symbolique, de court-circuiter<br />

tout ce processus participatif mis en place depuis plus d’une année par le précédent<br />

Conseil administratif.<br />

Alors, moi, je ne vous le dis pas quant au fond, je vous le dis quant à la forme, en tant que<br />

magistrate qui a monté ce COPIL, qui a fait voter par ce Conseil municipal cette procé<strong>du</strong>re<br />

participative avec le Conseil municipal, je me sens trahie.<br />

Je considère que, finalement, cela ne sert à rien de vous consulter, parce que vous n’avez<br />

pas plus d’égard vis-à-vis d’un Conseil administratif qui veut être participatif et vous associer,<br />

que peut-être ma prédécesseure en avait vis-à-vis <strong>du</strong> Conseil municipal lorsqu’elle a<br />

fait ces travaux-là.<br />

Par conséquent, au niveau <strong>du</strong> fond, on fera le débat tout à l’heure. Mais au niveau de la<br />

forme, moi je vous le dis, ce genre de texte, quel que soit son contenu de fond, mais de la<br />

manière dont il intervient dans un processus de réflexion de notre commune, nous incite<br />

juste à penser une seule chose, c’est que finalement ça ne sert à rien d’associer le Conseil<br />

municipal à nos travaux, parce qu’il n’en tient pas compte et qu’il n’a aucun problème à<br />

court-circuiter toute une réflexion menée depuis une année pour, finalement, des enjeux de<br />

politique politicienne et je trouve ça regrettable.<br />

Je vous remercie, Monsieur le Président, et je remercie Conseil municipal de son attention<br />

face à ces propos, qui ont finalement assez peu de portée quant au fond.<br />

M. DEROUETTE (S) : Alors, je regrette, Monsieur le Président, effectivement,<br />

que, pour l’entrée en matière, il n’y ait pas eu de débat.<br />

J’ai plusieurs points à exposer. Le premier, c’est que, comme l’a dit Madame la Conseillère<br />

administrative, Madame KAST, ça va à l’encontre d’une volonté que nous avions demandée,<br />

en tant que Conseiller municipal, puisque, dans la législature précédente, le processus participatif<br />

avait été évincé.<br />

Nous avons participé et, en votant ce texte, cela revient, finalement, à décider qu’on fait fi<br />

<strong>du</strong> travail <strong>du</strong> COPIL, qu’on fait fi <strong>du</strong> travail de la commission sur le plan directeur communal.<br />

15931


15932<br />

Je n’entends pas, à titre personnel, faire fi de mon travail comme ça. Et je n’entends, aussi,<br />

faire fi <strong>du</strong> travail de mes collaborateurs de cette commission. (Intervention.) Collègues, si<br />

vous préférez.<br />

Ensuite, l’aménagement <strong>du</strong> territoire est une compétence cantonale et, sur le coup, pas<br />

communale.<br />

Effectivement, vous avez évoqué des intérêts personnels, qui font que vous avez tout intérêt<br />

à que ce texte passe et, finalement, à la promotion <strong>du</strong> texte. Je trouve ceci assez désagréable,<br />

puisqu’il s’agit-là d’intérêts personnels. Et puis, je reviendrais d’ailleurs sur ce point,<br />

un peu plus tard.<br />

Il y a aussi autre chose qui me semble anormal, c’est, tout simplement, que cette résolution<br />

… On va à l’encontre, aussi, <strong>du</strong> Conseil municipal qui envisageait, un moment, de déclasser<br />

le long de la route de Chancy, notamment pour accueillir des activités économiques,<br />

dans notre commune, dont elle a besoin.<br />

Alors, pas tout le long de la route de Chancy, pas d’un certain côté, mais, il y avait une volonté<br />

et ce texte va à l’encontre de cette volonté, qui était établie dans le travail <strong>du</strong> plan<br />

directeur communal.<br />

Ensuite, vous avez cité certains arguments, alors, je vais les reprendre. Pour passer de<br />

0,2 en taux de densité à :,25, bon, pour moi, ce n’est pas trop dramatique. Simplement,<br />

aujourd’hui, ces projets doivent avoir l’aval <strong>du</strong> Conseil administratif. Ce qui nous permet, le<br />

cas échéant, d’améliorer le projet ou d’exiger certains aspects écologiques dans ce projet.<br />

Alors, vous avez cité l’Association Pic-Vert. Il y a d’autres associations, comme celle de<br />

ChavazBien, qui mettent un point d’honneur, justement, à respecter l’aspect écologique et<br />

chaque dérogation nous permet, ou permet au Conseil administratif, d’inclure ces aspects.<br />

En votant ce projet ou cette loi, cela supprimera tout simplement ces invites que nous serions<br />

amenés ou que le Conseil administratif serait amené à faire.<br />

Ensuite, supprimer la nécessaire autorisation <strong>du</strong> Conseil municipal pour passer à 0,4. Il ne<br />

s’agirait donc plus d’un préavis communal et donc, ça n’est plus contraignant.<br />

Ce qui est assez cocasse, c’est que ça a toujours été vous, Messieurs <strong>du</strong> PLR, qui vous<br />

êtes opposés et qui avez, justement, notamment dans certaines dérogations, préavisé certaines<br />

choses.<br />

Alors, aujourd’hui, vous proposez vous-même de vous enlever ce droit ! Bon. Ça fait un peu<br />

Merlin l’enchanteur.<br />

Ensuite, ces dérogations, jusque dans le passé … Je vais prendre un exemple assez simple,<br />

dans le cadre de François-Chavaz, nous ont permis d’améliorer et, le cas échéant, de refuser<br />

certains projets.<br />

Dans ce cadre-là, dans le projet de loi que vous proposez ... en anglais on dit supporter<br />

: « Supported » mais de … (On souffle.) ... soutenir, merci, que vous proposez de soutenir,<br />

toutes ces améliorations, on ne pourra plus les faire.<br />

Moi, je pense que pour ce que vous appelez la qualité de la zone villas, c’est se tirer une balle<br />

dans le pied, si vous prônez le projet de loi, comme vous le préconisez maintenant. Le<br />

premier projet à François-Chavaz, il serait passé, on n’aurait rien pu imposer.


Donc, en fait, vous proposez, aujourd’hui, de lever un levier puissant qui est un outil à notre<br />

disposition. La perte de ce levier serait, à mon sens, une diminution de l’autonomie communale<br />

dans ce domaine et risquerait d’autoriser n’importe quoi, sans tenir compte des<br />

préoccupations locales des …. des préoccupations locales des associations dont vous venez<br />

de parler.<br />

Ensuite, supprimer la possibilité de faire <strong>du</strong> 0,25, en dessous <strong>du</strong> 0,25, ou de 0,4 sur les<br />

parcelles de moins de 2'000 m 2 … C’est vrai qu’on n’a pas forcément toujours des bons<br />

projets pour des 0,4%, sur des petites parcelles, mais ça existe quand même, surtout<br />

quand il s’agit de projets familiaux.<br />

Alors, je reviens à François-Chavaz. A François-Chavaz, on a une amélioration, justement, de<br />

la qualité de la zone villas, parce qu’il s’agit, là, de projets familiaux. Et puis, à chaque fois, on<br />

les a acceptés.<br />

Alors, faire fi de tout ça, faire fi, en fait, <strong>du</strong> pouvoir que nous avons aujourd’hui, qui est de<br />

modérer certaines ardeurs spéculatives, moi je n’entends pas, hein, c’est quelque chose<br />

auquel je me refuse !<br />

Et puis, mon dernier argument, c’est l’article 75, Messieurs, pour certains d’entre nous,<br />

Conseillers municipaux, vous êtes directement concernés, puisque vous possédez des parcelles<br />

en zone 5. Donc, vous n’avez pas le droit de vote ! J’ai dit.<br />

Le Président (MCG) : Merci, Monsieur DEROUETTE. Monsieur MUMENTHA-<br />

LER, je vous passe la parole après, je veux juste prendre les gens dans l’ordre. S’il vous<br />

plaît.<br />

M. VUAGNAT (MCG) : Merci, Monsieur le Président. Moi, je suis quand même<br />

un petit peu surpris par la réaction de mes collègues socialistes par rapport à ce projet.<br />

Je ne pensais pas que ça engendrerait de telles réactions, au point de ne pas vouloir entrer<br />

en matière.<br />

Je veux aussi rebondir sur … Enfin, rebondir ... réagir un petit peu à ce qu’a dit, Madame<br />

KAST, qui nous donne l’impression qu’elle nous a fait une fleur, que le Conseil municipal ait<br />

pu être consulté dans le cadre <strong>du</strong> plan directeur communal. Il me semble que c’est la<br />

moindre des choses, c’est le b.a.-ba.<br />

Mme le Maire : Ah non !<br />

M. VUAGNAT (MCG) : Le Conseil municipal est justement là pour, on va dire,<br />

guider les décisions et, ensuite, le Conseil administratif pour les exécuter. Donc, je pense<br />

que c’est la moindre des choses et c’est normal.<br />

Si le Conseil municipal n’est plus consulté pour des choses aussi importantes que l’aménagement,<br />

on peut fermer le Conseil municipal.<br />

Cette loi, qui est proposée par le PLR, pour nous, en tout cas, elle va dans le sens de donner<br />

plus de libertés au niveau communal. On est face à une espèce de monopole que le<br />

canton veut avoir, par rapport à la création d’une agglomération, etc. Cette loi permet justement<br />

de remettre un petit peu les choses à leur niveau, on va dire, et de donner la possibilité<br />

à une espèce de développement local, communal, etc.<br />

15933


15934<br />

Et Monsieur MUMENTHALER a bien précisé, c’est marqué dans le texte, que, justement,<br />

c’est sujet à un plan d’ensemble. Donc, ce n’est pas laisser non plus la liberté à n’importe<br />

qui, n’importe où, de faire n’importe quoi, mais c’est permettre à des petits quartiers, des<br />

choses comme ça, de se densifier.<br />

Je crois que la situation est assez claire. On a ce plan directeur cantonal qui nous fait peur<br />

à tous, parce qu’on a tous voté pour un préavis négatif par rapport à ce plan directeur cantonal.<br />

Toute cette volonté d’urbaniser à outrance, je crois que tout le monde est d’accord<br />

qu’on ne veut pas aller dans ce sens.<br />

Maintenant, bon, d’un autre côté, on est quand même face à une problématique de logements.<br />

On a une crise, on le sait et, pour moi, un projet de loi comme ça va tout à fait dans<br />

le sens de trouver un compromis, c'est-à-dire de permettre à des zones où il y aurait un<br />

peu d’espace de développer de manière, on va dire, modérée et à taille humaine et de<br />

créer <strong>du</strong> logement.<br />

Au MCG, peut-être contrairement à d’autres partis, on est pour la création de logements,<br />

alors on soutiendra cette loi … Enfin ce projet, plutôt.<br />

M. GALLAND (Ve) : Merci, Monsieur le Président. J’aimerais juste vous faire<br />

remarquer que, moi aussi, je suis assez nouveau dans ce Conseil municipal et j’ai cru comprendre<br />

que lorsqu’il y a des réticences à entrer en matière, avant l’exposé des motifs, on<br />

doit pouvoir avoir la parole pour expliquer, justement, ce geste, ce qui n’a pas été fait. Donc,<br />

je vous remercie de, la prochaine fois, le faire.<br />

Tout d’abord, concernant la non-entrée en matière. Alors, très clairement, j’ai l’impression<br />

que ce projet est une manœuvre très, très, très, très politique. Pourquoi ?<br />

Parce que, si on a la possibilité d’avoir un processus participatif pour pouvoir avoir une certaine<br />

collégialité entre tous les partis, qu’on puisse se concerter, qu’on puisse essayer<br />

d’avoir une vue d’ensemble, qu’on essaie d’être des a<strong>du</strong>ltes, en essayant de se dire : « Bon,<br />

on va essayer de prendre les choses où elles en sont et que tous les acteurs qui sont ici,<br />

autour de cette table, puissent avoir leur mot à dire et qu’on aille dans une direction qui<br />

nous paraît la meilleure, tout en ayant des refus, des propositions, etc. »<br />

J’ai l’impression que ce projet relève, plutôt, <strong>du</strong> : « On va museler la discussion en essayant<br />

de lui faire prendre un chemin qu’on a décidé qui serait bon. »<br />

Alors, à ce moment-là, la première réaction que j’ai eue et que nous avons eue dans mon<br />

groupe, c’était de dire : « Mais, où veulent-ils nous amener ? » Ils veulent être ceux qui tiennent<br />

les rênes et on a déjà fait un travail conséquent, on s’est réuni, tout le monde a bien<br />

réfléchi, bien travaillé, et là, de nouveau, eh bien, tous les efforts qui ont été faits jusqu’à aujourd’hui,<br />

pour régler les problèmes que l’on dit réglés dans ce projet, eh bien, sont ré<strong>du</strong>its<br />

à néant, si, aujourd’hui, ce même projet passe. Pourquoi ?<br />

Parce que, à mon sens, eh bien, évidemment, c’est peut-être parti d’une bonne pensée,<br />

c'est-à-dire, essayons de mettre un frein à ce processus de densification qui nous est imposé<br />

par la politique cantonale en termes d’aménagement, de nos jours.<br />

Eh bien, qu’est-ce qu’on répond à cela ? On va reprendre une loi, pendant mon exposé des<br />

motifs, j’amène des nouveaux éléments, parce que ces trois pages, quatre pages même, je<br />

les ai lues très attentivement, ce que vous venez de dire, n’était pas dans ces quatre pages.<br />

Et j’ai relevé que, finalement, eh bien, ça, on nous le donne un peu comme ça, avec un petit<br />

exposé qui n’est pas de votre patte, vu que vous le citez. Et, ensuite, vous rajoutez des choses.<br />

Bon, alors, la manière politique, c’est clair qu’on est là pour faire <strong>du</strong> débat.


Personnellement, je trouve que cette résolution, dans le cours des choses à suivre, va<br />

amener quoi ? Du négativisme, <strong>du</strong> conflit, une perte de confiance, l’impression d’avoir un<br />

interlocuteur qui nous prend, peut-être, pour des bêtas, parce que, derrière notre dos, il va<br />

arriver avec ces projets ? Bon, alors excusez-moi, si j’ai été mauvaise langue, ce n’était pas<br />

mon but.<br />

Là-dedans, dans ce projet, j’ai l’impression qu’il n’y avait pas assez de spécification, parce<br />

que, quand on entend, aménagement, on entend, un ensemble de procé<strong>du</strong>res à mener à<br />

bien pour qu’on ait l’harmonie.<br />

Finalement, pourquoi on est là ? Pour que nos Onésiens aient une qualité de vie qui soit<br />

respectée. Eh bien, en lisant ce projet, j’ai eu l’impression qu’on allait, si, aujourd’hui, il est<br />

accepté, donner le pouvoir, ce qui est normal, aux propriétaires des parcelles, mais que<br />

nous-mêmes nous n’avons pas de garantie, ni sur l’aménagement qui va suivre, ni sur<br />

l’harmonie des quartiers, ni sur ce dont on s’est engagé, c'est-à-dire un maillage vert cohérent<br />

des promenades qui nous paraissent agréables, etc. Il n’y a aucune garantie que l’on<br />

peut demander là, écrite, noir sur blanc, comme si on faisait un PLQ où, là, on peut demander<br />

quelque chose, mais peut-être qu’on ne l’aura pas.<br />

A ce moment-là, qu’est-ce qu’on peut se dire ? On peut se dire que : « Oui, on voulait de la<br />

qualité de vie. » Eh bien, peut-être qu’on ne l’aura pas quand même ! On voulait un développement<br />

qui soit harmonieux et peut-être qu’on n’en aura pas quand même. On voulait peutêtre<br />

une qualité de la ver<strong>du</strong>re et <strong>du</strong> paysage, eh bien, peut-être qu’on ne l’aura pas quand<br />

même.<br />

Alors, je trouve qu’il y a des compromis à faire, là-dedans c’est vrai, si ce projet est accepté.<br />

Mais, à mon sens, il faudrait le renvoyer en commission pour ajouter des choses et pouvoir<br />

le discuter un petit peu plus sérieusement. Parce que là, ce que vous nous faites, c’est :<br />

« Ouais, c’est comme ça et puis voilà. Bravo. »<br />

Mais, moi, j’ai envie qu’on le rediscute et qu’on puisse y amener des solutions plus claires<br />

que celles qui sont écrites là-dedans. Merci.<br />

Le Président (MCG) : Merci, Monsieur GALLAND. Juste une question, est-ce<br />

que vous demandez formellement le renvoi en commission ?<br />

M. GALLAND (Ve) : Oui.<br />

Le Président (MCG) : D’accord. Donc, comme le renvoi en commission est<br />

demandé, c’est un membre par groupe qui peut s’exprimer.<br />

Mme BÄNZIGER : Et le Conseil administratif ?<br />

Le Président (MCG) : Oui, un petit instant.<br />

Mme BÄNZIGER : Eh bien, ça fait déjà un bout de temps que … J’ai dit que<br />

je laissais passer les Conseillers municipaux avant, mais je pense que maintenant je peux<br />

prendre la parole.<br />

Le Président (MCG) : Bon, oui, allez-y, Madame BÄNZIGER.<br />

15935


15936<br />

Mme BÄNZIGER : Merci, Monsieur le Président. Donc, comme je l’ai dit au<br />

Président, je pense que c’est normal que vous preniez d’abord la parole et qu’on puisse<br />

s’exprimer, ensuite.<br />

Je vais juste, effectivement, répéter les gros principes. Effectivement, ce projet de résolution<br />

n’est pas conforme à ce qu’on fait actuellement, dans le cadre <strong>du</strong> plan directeur communal.<br />

C’est une balle dans le pied, ça enlève toutes options, à l’avenir, de discussions dans<br />

le cadre de ce plan directeur communal.<br />

Donc, en gros, après plus d’une demi-année de discussions en commission et en comité de<br />

pilotage, actuellement, vous ne nous laissez plus aucune latitude. Je ne sais pas quel est le<br />

message. Est-ce que, finalement, vous dites que pour vraiment densifier à certains endroits<br />

vous voulez qu’on rehausse ou qu’on densifie la cité ? J’aimerais bien le savoir.<br />

Deuxième chose, deuxième balle dans le pied, avec ce projet. C’est que, je ne sais pas si<br />

vous vous souvenez, on avait préavisé défavorablement le concept cantonal de l’aménagement<br />

et le schéma de plan directeur cantonal. Or, on avait quand même donné un certain<br />

nombre d’éléments dans l’exposé des motifs. Notamment, celui de réfléchir à une densification<br />

partielle, à certains endroits, sous certaines conditions, de la zone villas et de la densification,<br />

aussi, par déclassement.<br />

Donc, par rapport aux promesses ou par rapport au sérieux avec lequel notre « non » au<br />

plan directeur cantonal actuel peut être considéré, je dirais que, là aussi, on se met une balle<br />

dans le pied.<br />

Ensuite, au niveau règlement, au niveau sécurité, par rapport au fait qu’on puisse faire une<br />

zone villas de qualité, on n’a plus rien. On n’a plus de plan directeur de quartier, on n’a plus<br />

rien qui permet … Plus d’outil contraignant qui permet de s’assurer qu’il y a une cohérence<br />

au niveau <strong>du</strong> quartier, parce que le plan d’ensemble n’a aucun statut légal. Donc, on se retrouve<br />

avec rien.<br />

On perd tout ce qu’on avait au niveau Conseil municipal et Conseil administratif et, encore<br />

dernièrement, c’est un projet qui va certainement vous être présenté la prochaine fois, on<br />

se rend compte, qu’il y a des projets qui oscillent entre le 0,275 et le 0,25. Bon, ça pourrait<br />

être d’autres densités ; c’est quelque chose qui, effectivement, pourrait être revu, à l’avenir,<br />

notamment dans le cadre de la fiche A03, <strong>du</strong> plan directeur cantonal actuel qui demande,<br />

effectivement, de revoir les questions de densification.<br />

Donc, on ne dit pas qu’il n’y a pas matière à réfléchir à nouveau sur cette question mais les<br />

… On a eu, de nouveau dernièrement, une demande de densification supérieure à :,25.<br />

Demande, qui, impliquera l’avis <strong>du</strong> Conseil municipal.<br />

Et, je dirais, grâce aussi au fait que ça doit passer au Conseil municipal, ce projet qui, a<br />

priori, aurait certainement été refusé par vous, parce que d’autres projets, au même endroit,<br />

ont été refusés par vous avec des densités inférieures et avec des conséquences inférieures.<br />

Cela permet, actuellement, de négocier, de mettre une pression par rapport aux<br />

aménagements extérieurs et pour le voisinage et au niveau qualité environnementale. Cela<br />

permet de forcer les architectes à tirer le meilleur de leurs connaissances, c'est-à-dire de<br />

faire le mieux sur un lopin de terre restreint.<br />

Et, je pense que c’est vraiment, notamment le préavis Conseil municipal, quand même une<br />

force de pression dont je n’aimerais pas me passer, même si, parfois, par le passé, j’ai regretté,<br />

finalement, vos décisions.<br />

En ce qui concerne, juste, le plan d’ensemble, je me suis exprimée.


Pic-Vert. Bon, je suis un petit peu étonnée, vu que je connais bien la personne qui est au secrétariat<br />

actuellement et qui, normalement, est une forte défenderesse des zones villas, ça<br />

m’étonne un peu qu’elle défende ce projet de loi. Mais, dans la mesure où elle est UDC, on<br />

la comprend.<br />

Il faut bien voir, là-dedans, qu’il n’y a vraiment rien qui permet de protéger. Et, comme je le<br />

disais, tout à l’heure, il y a d’autres éléments. Ce qui est dommage, c’est qu’il y a d’autres<br />

réflexions qui se font, au niveau <strong>du</strong> canton. Il y a des réflexions qui se font dans le cadre de<br />

la commission d’aménagement <strong>du</strong> territoire. Pour voir comment on pourrait tirer le meilleur<br />

de cette zone villas en garantissant une certaine qualité et c’est, notamment, au lieu<br />

de parler de taux d’occupation <strong>du</strong> sol, de parler, en fait, de taux de non-occupation <strong>du</strong> sol.<br />

Ce taux de non-occupation <strong>du</strong> sol permet de garantir une surface, en pourcentage à définir,<br />

qui est là pour les réseaux biologiques, qui est là pour préserver un patrimoine arboré ou<br />

de haies et cela permet aussi, contrairement au taux d’occupation <strong>du</strong> sol actuel, de garantir<br />

une perméabilité <strong>du</strong> sol.<br />

Parce qu’il ne faut pas oublier qu’actuellement au niveau de la loi, le taux d’occupation <strong>du</strong><br />

sol n’empêche pas, à côté de votre densité que vous voulez établir, d’avoir encore des<br />

cheminements, des piscines et autres. Donc, avec une parcelle à 7:% d’occupation, finalement,<br />

vous pouvez vous retrouver avec une parcelle presque à 100% bétonnée, simplement<br />

parce qu’il n’y a rien qui empêche, en dehors de la surface habitable, d’avoir, encore<br />

de la surface qui est bâtie, qui est bétonnée.<br />

Donc, aubaine pour <strong>Onex</strong>, j’ai enten<strong>du</strong> ... Enfin, chance pour <strong>Onex</strong> ! Comme cela a été évoqué<br />

tout à l’heure. Une chance pour <strong>Onex</strong> ... Mais, est-ce que c’est vraiment une chance<br />

pour <strong>Onex</strong> ?<br />

Comme cela a été dit précédemment, si cette loi est appliquée et c’est bien le cas, sur<br />

l’ensemble <strong>du</strong> canton, il y a plein d’autres communes qui vont aussi pouvoir en bénéficier.<br />

Donc, où est-ce que vous allez faire vos logements ? Où est-ce que vous allez déclasser<br />

pour faire des nouveaux logements sur le canton ?<br />

Et si, ailleurs, on ne les fait pas, parce que vous appliquez partout cette loi pour la zone villas,<br />

parce que vous la promouvez. Est-ce que ce n’est pas, de nouveau, <strong>Onex</strong> qui va s’en<br />

ressentir et devoir, quand même, trouver des nouveaux logements ? Là aussi, vous vous<br />

mettez une balle dans le pied.<br />

Franchement, par rapport à cette loi, cette loi n’est pas aboutie. Cette loi donne quelques<br />

éléments, elle ne donne aucune manière de garantir la qualité. Elle ne garantira pas<br />

qu’<strong>Onex</strong> sera meilleure pour l’avenir. Je vous demande vraiment de réfléchir sérieusement<br />

sur ce que vous pourriez faire.<br />

Et c’est bien volontiers, le cas échéant, qu’on peut en parler en commission d’urbanisme ou<br />

dans le cadre <strong>du</strong> comité de pilotage. Mais, vraiment, ne vous tirez pas une balle dans le<br />

pied. Intégrez ça, éventuellement, dans votre réflexion au niveau <strong>du</strong> plan directeur communal,<br />

que cela reste encore un plan directeur de concertation et pas un plan directeur alibi.<br />

Merci.<br />

Le Président (MCG) : Merci, Madame BÄNZIGER. Monsieur MUMENTHALER.<br />

Je vous rappelle, néanmoins, qu’il y a une demande formelle de renvoi en commission.<br />

C'est-à-dire, un membre par groupe qui s’exprime et uniquement sur le renvoi.<br />

Si le renvoi est refusé, après, nous pourrons reprendre les débats.<br />

15937


15938<br />

M. MUMENTHALER (PLR) : Alors, je vais tout d’abord ... Bien sûr, on verra ce qu’on<br />

fait.<br />

Tout d’abord, j’aimerais répondre à Madame KAST. Je suis un peu surpris de sa réaction.<br />

Comme vous l’avez relevé, j’ai apprécié et souligné votre ouverture, par rapport à la création<br />

d’un comité de pilotage où vous intégriez le Conseil municipal.<br />

Jamais, dans mes propos et jamais en déposant ce projet de résolution qui soutient un<br />

projet de loi cantonale qui me semblait offrir un outil supplémentaire, ne mettait en péril …<br />

Vos propos me surprennent ! Mettre en péril l’idée de la collégialité <strong>du</strong> travail qu’on peut<br />

faire dans ce comité de pilotage.<br />

Mais, il est vrai qu’en tant que … Je défends un parti, je défends une position politique et j’ai<br />

le devoir de mener une réflexion, par rapport aux valeurs que je défends et aux valeurs pour<br />

lesquelles nous avons été élus.<br />

Donc, pour moi, il n’est absolument pas question de remettre en cause le travail qui est fait<br />

dans le comité de pilotage pour la révision <strong>du</strong> plan cantonal.<br />

Ensuite, vous semblez dire qu’avec cette loi, si elle est acceptée, on ne peut plus rien déclasser.<br />

C’est totalement faux !<br />

Au comité de pilotage, on peut très bien dire que l’on profite de cette loi, si elle passe, pour<br />

densifier sans déclassement. Puis, à un autre endroit, le long de la route de Chancy …<br />

(Commentaires.)<br />

Je suis désolé, je continuerai à débattre tant que je veux ! Vous m’avez pratiquement insulté,<br />

alors je continue, maintenant ... (Commentaires.)<br />

Le Président (MCG) : Monsieur MUMENTHALER, sur le renvoi en commission,<br />

s’il vous plaît.<br />

M. MUMENTHALER (PLR) : Moi, je ne vois pas l’utilité, franchement, de renvoyer en<br />

commission, parce que … qu’est-ce que vous voulez que je vous dise de plus ?<br />

Vous refusez d’écouter ce que je vous dis ! Donc, je ne suis pas chaud pour renvoyer en<br />

commission. Surtout que, si on renvoie en commission, ça va prendre deux mois, il y aura<br />

un rapport et puis, d’ici là, le Grand Conseil aura voté ou pas voté cette loi. Et puis, on sera<br />

bien avancé.<br />

Donc, pour nous, c’était montrer au Grand Conseil … Et je m’arrêterai là, vous voulez me<br />

couper la parole ... C’était montrer au Grand Conseil que, même pour <strong>Onex</strong>, qui est une<br />

commune suburbaine, qu’on pense pouvoir sacrifier en déclassant totalement toute la zone<br />

villas ... Je vous rappelle que le plan directeur, c’était 5:: mètres de part et d’autre de la<br />

route de Chancy ! Non ! Il y a d’autres alternatives et ce projet de loi nous offre des outils<br />

supplémentaires pour notre réflexion, dans le cadre pour notre plan directeur.<br />

Maintenant, quant à Monsieur DEROUETTE ... J’aimerais bien qu’il m’écoute, parce que,<br />

moi, je vous ai écouté ! Vous avez dit que je n’avais pas le droit de voter. Je trouve ça,<br />

quand même, fortement abusif. Je vous rappelle que le secteur …<br />

M. DEROUETTE (S) : … Article 75 …


M. MUMENTHALER (PLR) : Je vous signale que le secteur dans lequel je suis fait déjà<br />

l’objet d’un déclassement et qu’en aucune manière, que ce projet de loi soit accepté ou<br />

pas, ça ne changera quoi que ce soit pour ça !<br />

Et, je me suis exprimé à plusieurs fois … que chaque fois qu’il s’agissait d’un problème où<br />

j’étais directement concerné, je n’ai pas voté et vous n’avez pas à me faire la morale, Monsieur<br />

DEROUETTE !<br />

J’en resterai là ...<br />

Le Président (MCG) : S’il vous plaît, Monsieur MUMENTHALER !<br />

M. MUMENTHALER (PLR) : Autrement, il y a la moitié <strong>du</strong> Conseil qui ne peut pas voter,<br />

ce soir !<br />

Le Président (MCG) : Pas de débordement, je vous prie.<br />

M. DEROUETTE (S) : … le règlement.<br />

Le Président (MCG) : Monsieur DEROUETTE, je vous donnerai la parole après.<br />

Vous avez terminé, Monsieur MUMENTHALER ? Monsieur ZWEIFEL voulait rajouter quelque<br />

chose, brièvement. (Exclamations et vociférations dans la salle.)<br />

Plusieurs voix : Non, c’est le renvoi en commission. Respectez le règlement<br />

!<br />

M. ZWEIFEL (PLR) : Monsieur le Président ... (Interjection.) Monsieur le Président,<br />

je n’ai pas l’intention de m’exprimer sur le renvoi en commission, ni sur le fond, ni<br />

sur la forme <strong>du</strong> débat. (Brouhaha.) Non !, je vais m’exprimer.<br />

Monsieur DEROUETTE m’a personnellement mis en cause en tant que coauteur <strong>du</strong> projet<br />

en insistant sur le fait que j’avais des intérêts personnels … (Changement de cassette.) ...<br />

soit il sort d’ici, parce que ... (Interruption.)<br />

Le Président (MCG) : Monsieur ZWEIFEL !<br />

M. ZWEIFEL (PLR) : … et c’est de la calomnie ! Que les choses soient extrêmement<br />

claires. Parce que, sinon, la moitié <strong>du</strong> PS n’a pas le droit de voter, vous êtes tous<br />

propriétaires de villas ! Alors arrêtez … (Interruption.)<br />

Le Président (MCG) : Monsieur ZWEIFEL, s’il vous plaît ! S’il vous plaît.<br />

M. ZWEIFEL (PLR) : Non, mais, ça va !<br />

Le Président (MCG) : Monsieur DEROUETTE, mais sur le renvoi en commission,<br />

je vous prie.<br />

15939


15940<br />

M. DEROUETTE (S) : Donc, le groupe PS sera d’accord d’envoyer en commission<br />

et l’article 75 concerne effectivement certains de notre parti, qui, effectivement ...<br />

(Remarque.) Mais, j’ai dit seulement ceux qui sont concernés par l’article 75 ...<br />

M. ZWEIFEL (PLR) : Vous avez dit « les auteurs » ! Vous avez formellement<br />

mis en cause les auteurs <strong>du</strong> projet.<br />

M. DEROUETTE (S) : Certains auteurs !<br />

M. ZWEIFEL (PLR) : Non !<br />

M. DEROUETTE (S) : Si … (Intervention.) Certains auteurs sont concernés.<br />

Alors, je maintiens que certains auteurs sont concernés, pas tous les auteurs et je fais bien<br />

la distinction. Voilà.<br />

Mme RIME (S) : Voilà ! T’es content !<br />

Le Président (MCG) : Merci, Monsieur DEROUETTE. Monsieur VUAGNAT ! Le<br />

renvoi en commission, donc.<br />

M. VUAGNAT (MCG) : Oui, bien sûr. Nous nous opposerons au renvoi en commission.<br />

Je pense que ça ne vaut pas la peine d’aller discuter en commission. Si on a envie<br />

de se donner, on va dire, plus de libertés, plus de moyens ou si on ne veut pas, autant le voter<br />

tout de suite.<br />

Le Président (MCG) : Merci, Monsieur VUAGNAT. Nous allons procéder au vote<br />

sur le renvoi en commission.<br />

Que celles et ceux qui acceptent le renvoi en commission d’urbanisme veuillent bien le faire<br />

en levant la main. (Conciliabules dans les rangs.) Oui ! Que celles et ceux qui acceptent le<br />

renvoi en commission, le fassent en levant la main. (Brouhaha dans toute la salle.)<br />

(Intervention de M. DEROUETTE, incompréhensible, pendant le décompte de la présidence.)<br />

Une voix : .... comme ça, Monsieur DEROUETTE est content !<br />

Le Président (MCG) : Bien ... Le renvoi en commission est ... (Interruption.)<br />

Oui ? Monsieur VUAGNAT.<br />

M. VUAGNAT (MCG) : Le raisonnement, Monsieur DEROUETTE, là. Avant, on<br />

parlait de la médaille de chiens, ça veut dire que tous les gens qui ont des chiens n’auraient<br />

pas pu voter ? Je veux dire, ce raisonnement, on peut le pousser loin ! Alors, moi je ne suis<br />

pas concerné, parce que je ne suis pas propriétaire, je ne suis pas en zone 5. Mais, à un<br />

moment donné, je crois qu’il faut arrêter ! (Remarques.)


Dès qu’on vote quelque chose qui concerne des Onésiens, tous les Onésiens ne peuvent<br />

plus se prononcer ! C’est ça ? (Réplique et brouhaha.)<br />

Le Président (MCG) : Oui, mais, Monsieur VUAGNAT, on ne va peut-être pas<br />

faire un amalgame de tout, parce qu’autrement, on ne va pas s’en sortir !<br />

Une voix : S’il vous plaît, là, je demande <strong>du</strong> respect. Je demande <strong>du</strong><br />

respect ! (Répliques.) Oui, mais je demande <strong>du</strong> respect. Parce que là, on s’énerve beaucoup<br />

à côté et il y a tout le monde qui en prend !<br />

(Discussions, brouhaha, tout le monde s’exprime en même temps.)<br />

Le Président (MCG) : S’il vous plaît ! Le renvoi en commission a été refusé.<br />

Le renvoi en commission est refusé par 10 non, 8 oui et 2 absentions. Une personne est<br />

absente au moment <strong>du</strong> vote.<br />

Le Président (MCG) : Nous pouvons reprendre les débats. Monsieur ZWEI-<br />

FEL … (Exclamation.)<br />

Une voix : Oh, oh !, j’avais demandé la parole, là !<br />

Le Président (MCG) : Monsieur GALLAND, alors, excusez-moi ...<br />

M. ZWEIFEL (PLR) : Mais moi, je l’ai demandée bien avant !<br />

M. LÉCHENNE (PLR) : Quelle est la liste ? Il y a une liste ! Voilà, prenez votre liste<br />

!<br />

Le Président (MCG) : Oui, mais tout le monde lève les mains en même temps.<br />

Alors, Monsieur GALLAND. Je vous donne la parole. Après, Monsieur ZWEIFEL.<br />

M. GALLAND (Ve) : Ah … Merci. Non mais, là, j’ai un … J’hallucine, franchement<br />

!<br />

Je suis le plus jeune de ce parlement, là. Normalement, c’est moi qui suis censé, selon les<br />

dires <strong>du</strong> plus grand nombre, déroger, envoyer des menaces et patati et patata. Mais, on<br />

est où là ? J’ai 19 ans, je ne suis pas en train de crier, comme vous, là !<br />

Je peux attendre de vous une attitude un peu plus a<strong>du</strong>lte, si moi je dois en adopter une !<br />

Je suis un jeune, c’est vrai, j’ai mes défauts. Mais, j’espère qu’on arrivera à se respecter.<br />

15941


15942<br />

On se croirait en France, là. (Remarques.) Quand on regarde les grands débats, où il y en a<br />

un qui sort, où il n’y a pas la moitié des gens qui sont là, mais quand même, ils arrivent à<br />

s’engueuler ! ...<br />

Une voix : … Et ceux qui sont là, ils n’écoutent pas.<br />

M. GALLAND (S) : Mais, j’aimerais bien que, autant d’un camp que l’autre,<br />

parce que je n’ai pas pris part à ce débat un peu envenimé, on arrive à se calmer un peu !<br />

Puis après. Il y a aussi une chose que j’aimerais bien clarifier. Moi, j’attends d’un règlement<br />

qu’il soit appliqué pour tout le monde. Je n’aime pas <strong>du</strong> tout quand on dit : « Oui, mais alors<br />

si on applique le règlement, eh bien, il n’y aura plus la moitié de ce Conseil municipal ! »<br />

Eh bien, s’il n’y a plus la moitié de ce Conseil municipal, il n’y a plus la moitié de ce Conseil<br />

municipal ! On fait un règlement et on l’applique, à la lettre. Merci.<br />

Plusieurs voix : Bravo, bravo ! (Applaudissements.)<br />

M. ZWEIFEL (PLR) : Merci, Monsieur le Président. Moi, je ne suis de toute façon<br />

pas impacté par ce règlement, donc je parle en toute connaissance de cause, et je vais<br />

le faire calmement pour aller dans le sens de Monsieur GALLAND.<br />

Quelques éléments sur la forme, comme sur le fond.<br />

Tout d’abord, de noter que ce projet de résolution a un intérêt commune-canton. Combien<br />

de fois a-t-on enten<strong>du</strong> dire que les communes ne s’entendaient pas avec le canton et viceversa<br />

?<br />

Trente communes, vous l’avez dit, dont la nôtre, ont refusé le plan directeur cantonal et je<br />

crois que, nous, on a bien insisté pour dire qu’on le refusait non pas sur tous ces aspects,<br />

parce qu’on se voulait constructif, mais qu’on le refusait par rapport à des éléments bien<br />

ciblés et bien précis. Et que si on pouvait essayer de régler, un peu, ces problèmes de dissensions<br />

entre la commune et le canton, alors, il fallait aller de l’avant.<br />

Et je crois que c’est le cas avec ce projet-là, j’y viendrai sur le fond.<br />

Ensuite, c’est un projet qui est en cours, aujourd’hui, au Grand Conseil. Evidemment, on<br />

n’allait pas attendre que le plan directeur communal soit voté. A ce moment-là, le projet de<br />

loi cantonale sera déjà, peut-être, voté et, évidemment, ça n’aurait plus aucun impact. Donc,<br />

ce n’était pas intelligent.<br />

C’est en cours, maintenant ! Faisons preuve de « leadership » au niveau onésien. Montrons<br />

que nous pensons, justement, que ce sujet-là va préserver la zone 5, contrairement à certains,<br />

que j’entends en face, qui diraient que ça va péjorer la situation, Madame BÄNZIGER<br />

en particulier.<br />

Si Pic-Vert soutient ça, c’est que, peut-être, ça va dans le sens de la préservation de la zone<br />

5. En tout cas, c’est notre avis et c’est, évidemment, dans ce sens-là, qu’on veut aller.<br />

Vous avez le droit d’avoir un avis divergent, il n’y a pas de problème là-dessus. Mais, si <strong>Onex</strong><br />

est pionnier au niveau cantonal, alors, on donne un message clair à l’Etat et c’est le but de<br />

cette résolution-là.


On n’est pas député au Grand Conseil, je vous rappelle, Monsieur GALLAND, on ne peut pas<br />

revoir le projet de loi à la place des députés. Mais on peut dire : « Ah, on pense que, dans le<br />

fond, c’est plutôt une bonne idée. » Parce que moi, je rejoins ... et Monsieur MUMENTHA-<br />

LER l’a fait, sur le point de l’acceptation par le Conseil municipal, c’est un problème. On est<br />

tous d’accord là-dessus. Mais, à un moment donné, on prend une loi, on dit : « Ok, il y a des<br />

aspects positifs, des aspects négatifs. Il y a plus d’aspects positifs ? Bon, eh bien, on pense<br />

que c’est bon, alors on l’accepte. »<br />

Enfin, je ne crois pas, Madame KAST et Madame et Monsieur <strong>du</strong> Conseil administratif, qu’il<br />

y ait une volonté de court-circuiter. En tout cas, ne le prenez pas mal, Messieurs et dames<br />

<strong>du</strong> banc d’en face, ne le prenez pas mal. On n’a pas fait cette résolution dans le but de<br />

court-circuiter la totalité des discussions qu’il y a, actuellement, sur le plan communal. Ce<br />

n’est pas <strong>du</strong> tout le but.<br />

L’idée c’est d’amener une pierre, en vous disant : « Tiens, voilà, cet élément-là pourrait nous<br />

aider dans les réflexions <strong>du</strong> plan directeur communal. » Mais évidemment qu’il faut, alors,<br />

soutenir cette résolution-là et aller de l’avant.<br />

Sur le fond, maintenant, combien de fois on l’a dit ? Lorsqu’il y a déclassement, on l’a vu<br />

avec Pré-Longet, pendant près de 60 ans, on le voit maintenant avec Cressy-Dode, eh bien,<br />

le canton impose le déclassement, même si on s’y oppose, et qu’est-ce qui se passe ? Toute<br />

la parcelle est gelée et il n’y a rien qui se passe ! Il n’y a rien qui se passe, d’un côté, pour<br />

les propriétaires qui voudraient, peut-être, construire une villa contiguë, parce qu’ils pourraient<br />

le faire, même dans le cadre de la loi actuelle. C’est dommage et on perd peut-être<br />

des Onésiennes et des Onésiens, notamment des jeunes qui vont vivre dans une autre<br />

commune, parce qu’ils ne peuvent pas en profiter.<br />

Et, de l’autre côté, le canton n’avance pas non plus, parce que, si les propriétaires ne vendent<br />

pas, il n’y a rien qui se passe !<br />

Aujourd’hui, avec ce projet de loi, on a peut-être justement la possibilité de permettre aux<br />

propriétaires d’agrandir. Ce qui ne veut pas, évidemment, révolutionner le logement à Genève,<br />

mais va quand même amener une avancée, puisqu’on pourra créer <strong>du</strong> logement,<br />

comme le disait très justement Monsieur VUAGNAT, en préservant la zone villas, la zone 5,<br />

et toute la qualité qui va avec.<br />

Donc, là-dessus, je crois que c’est vraiment un projet qui va dans le bon sens. Et s’il est fait<br />

par les députés PLR, il n’est pas fait de manière anodine. Il est bien fait par des gens qui<br />

veulent construire dans le canton, mais se rendent bien compte que la zone villas est quelque<br />

chose d’important, d’important par sa qualité de vie, Monsieur GALLAND, je suis entièrement<br />

d’accord avec vous, on parle d’une qualité de vie. Mais, également, par … - et là, je<br />

parle aux autres écologistes de la salle - par l’environnement, parce qu’on sait que ce sont<br />

des zones où il y a des écosystèmes au niveau biologique plus avancés que dans des zones<br />

3. C’est évident. C’est vraiment une pesée d’intérêts dans un sens, comme dans<br />

l’autre.<br />

Ensuite, Mesdames et Messieurs, je crois que vous exagérez simplement. Monsieur GAL-<br />

LAND le disait, il faut se détendre, mais c’est vous qui avez été extrêmement agressifs dès<br />

le départ !<br />

Personne, ici, ne s’est dit : « Tiens, on va leur mettre le couteau sous la gorge et puis on va<br />

leur imposer quelque chose. » Pourquoi ?<br />

Dans le cadre <strong>du</strong> plan directeur communal, qu’est-ce qu’on fait ? On redéfinit des zonages,<br />

on prend des zones et puis on se dit : « Là, je veux mettre une zone d’activités. Là, j’ai envie<br />

de refaire une centralité. Là, j’ai plutôt envie de préserver une zone de qualité, que cela soit<br />

15943


15944<br />

en zone villas, en zone agricole ou que sais-je encore. Là, je veux faire <strong>du</strong> 4A à la place de<br />

4B, parce que je veux surélever. » C’est ça, un vrai travail.<br />

En quoi ce projet, Monsieur GALLAND, Mesdames, et Messieurs, vous empêche-t-il de faire<br />

ça ? En rien <strong>du</strong> tout ! En rien <strong>du</strong> tout !<br />

Par contre, ça nous donne un argument pour ceux qui, comme nous, voudraient préserver<br />

la zone villas, la zone 5, un maximum. Alors, on pourra utiliser ça comme argument, si c’est<br />

voté au Grand Conseil, pour dire : « Ok, on va développer, parce que c’est le vœu <strong>du</strong> canton,<br />

mais dans le cadre de la zone 5, et dans le cadre d’une qualité de vie. » Comme tout le<br />

monde l’évoque ici.<br />

Enfin, et je veux terminer là-dessus ... Enfin, pas tout à fait ! On parle de manœuvre politique.<br />

Monsieur GALLAND, vous avez entièrement raison ! Il s’agit d’une manœuvre politique !<br />

Parce que notre programme, je crois que personne ne l’a caché ici, c’est la préservation de<br />

la zone 5. Nous estimons que ce projet va dans ce sens-là et que, si la commune d’<strong>Onex</strong> est<br />

pionnière pour dire au Grand Conseil : « Bravo ! Vous avez fait quelque chose de bien ! » Ou<br />

« On considère que c’est quelque chose de bien. » Alors, on aura cette carte-là à jouer dans<br />

les négociations. Sinon, on n’aura aucune carte à jouer et ce sera bien dommage.<br />

Puis, Monsieur DEROUETTE, je suis obligé de finir par vous ! Alors, je vous remercie de vous<br />

être excusé, parce que ... Je veux le prendre comme ça, parce que je n’ai aucun intérêt<br />

personnel sur ce sujet-là.<br />

Et je crois qu’il faut arrêter cette discussion d’intérêt personnel sur l’article 75, qui vise un<br />

objet bien particulier et très ciblé, et que ce que vous êtes en train de dire, c’est que<br />

n’importe qui, qui habite dans zone 5 ou est propriétaire en zone 5, même pas à <strong>Onex</strong><br />

d’ailleurs, n’importe où, pourrait être concerné par ce règlement.<br />

Monsieur VUAGNAT a tout à fait raison, en disant : « Bon, eh bien, tous les propriétaires de<br />

chiens n’ont pas le droit de discuter de ça ! » Et quand on parle de subventions qui concernent<br />

le sport, tous ceux qui font <strong>du</strong> football, parce qu’on discute de la subvention <strong>du</strong> FC<br />

<strong>Onex</strong> n’auraient pas le droit d’y participer !<br />

C’est complètement stupide et irrationnel ! Il faut être un petit peu pragmatique, Monsieur<br />

DEROUETTE. Mais je sais que le pragmatisme, ce n’est pas votre truc !<br />

Et puis alors, Monsieur DEROUETTE, pour terminer ... (Réplique.) ... pour terminer ... (Remarque.)<br />

Pour terminer, j’ai failli hurler de rire !, Monsieur DEROUETTE ! Vous êtes en train<br />

de nous parler de ce qui s’est passé à François-Chavaz, alors que votre groupe, je ne me<br />

souviens pas si vous étiez déjà Conseiller municipal, veuillez m’en excuser, mais votre groupe<br />

a voulu accepter un projet qui était qualitativement mauvais, voire médiocre, voire inadmissible,<br />

et qui était refusé par l’association et par tous les habitants locaux !<br />

Et vous venez, ici, nous faire la morale pour nous dire qu’on veut faire ce projet pour aller<br />

dans quelque chose de pas qualitatif ? C’est l’hôpital qui se fout de la charité, voire l’Abbé<br />

Pierre qui se fout <strong>du</strong> monde ! Il faut juste arrêter, Monsieur DEROUETTE.<br />

Donc, Mesdames et Messieurs, je crois qu’ici on a une carte à jouer, importante, face au<br />

canton pour lui dire : « On vous a enten<strong>du</strong>s sur la création de logements, on est prêt à faire<br />

un pas, mais un pas raisonné, un pas raisonné pour préserver également la zone 5. » Ce<br />

qui était, je crois, l’avis de la majorité de ce Conseil municipal ou tout <strong>du</strong> moins des candidats<br />

des partis lors des dernières élections municipales.


Nous considérons que ce n’est pas une balle dans le pied, bien au contraire, plutôt une armure<br />

que l’on met ici.<br />

Nous avons bien l’intention de voter ce projet-là et nous avons bien l’intention de continuer<br />

toutes les discussions très utiles, très pragmatiques et très consensuelles, qui existent sur<br />

le plan directeur communal.<br />

Et je vous enjoins, Mesdames et Messieurs, à voter ce projet-là, dans le calme et pour le<br />

bien d’<strong>Onex</strong> !<br />

21 heures 15 – Retour de Monsieur Denis PASCHE<br />

Le Président (MCG) : Merci, Monsieur ZWEIFEL. Avant de passer la parole à<br />

Madame BÄNZIGER, je voudrais juste vous rappeler qu’il est déjà presque 21 heures 2:.<br />

On a encore des projets et, au-delà de minuit, on ne pourra plus rien voter.<br />

Mme BÄNZIGER : Merci, Monsieur le Président. Moi, j’ai une seule question,<br />

encore une fois, à vous tous. Où est l’intérêt pour la commune ? Où est l’intérêt pour<br />

les habitants ? Où est l’intérêt pour la nature ?<br />

Vous voulez perdre toutes vos prérogatives au niveau Conseil municipal, vous ne pourrez<br />

plus jamais rien dire. Vous serez livrés, au coup par coup, parce que la loi est partout la<br />

même. Alors, même si on dit qu’on pourra l’arranger, à quoi sert une loi, finalement, si vous<br />

l’arrangez au coup par coup, quand même ? Donc, autant le faire dans le cadre de notre<br />

plan directeur communal.<br />

Et j’avoue, vraiment, que je regrette quand même un peu. Il me semblait qu’avant, enfin au<br />

début quand j’étais Conseillère municipale, qu’ici on réfléchissait à l’intérêt pour la commune,<br />

aux intérêts de nos « communiers ».<br />

Là, maintenant, c’est vraiment des discussions où, stupidement, de manière aveugle, on se<br />

bat juste pour des alliances au niveau cantonal. Mais vos alliances au niveau cantonal, elles<br />

ne vont pas faire le bien-être de votre commune. Donc, franchement, il y a quand même un<br />

certain regret !<br />

Vous dites qu’il faut amener une pierre ! Oui, ça va être une pierre qui fait couler, parce<br />

que, là, vous n’avez absolument rien qui va garantir …<br />

Le fait qu’il n’y ait pas de règles. Le fait que vous n’aurez pas de moyens de pression pour<br />

que, quand vous ferez des nouvelles villas, etc., il y ait des moyens pour la commune de<br />

pouvoir payer les équipements, ça, apparemment, tout le monde s’en fiche !<br />

Qu’il n’y ait plus aucun plan contraignant, qu’il n’y ait plus rien qui oblige le Service des autorisations<br />

de construire à faire attention à certains éléments, ça, tout le monde s’en fiche !<br />

Les conditions énergétiques, bien sûr que je suis favorable à tout ce qui est énergie et<br />

compagnie. Mais on sait très bien que, dans les premiers degrés de performance énergétique,<br />

actuellement, il n’y a pas besoin de montrer beaucoup d’éléments pour pouvoir qualifier<br />

un bâtiment d’intéressant en point de vue énergétique.<br />

Alors, je comprends qu’ici vous défendez, actuellement, de construire ce qui rapporte, avec<br />

le moins d’incidence sur mettre quelque chose dans le pot commun, comme quand on bâtit<br />

des immeubles.<br />

15945


15946<br />

Vous construisez ce qui rapporte aux promoteurs. C’est bien là, pour beaucoup d’entre<br />

vous, les milieux desquels vous êtes issus ou que vous défendez. Malheureusement, je suis<br />

obligée de revenir à ça, c’est de la politique. Mais, vu que vous insistez, je vais répondre de<br />

même !<br />

Donc, voilà, vous montrez clair dans votre jeu ! L’intérêt est le vôtre, contre l’intérêt de la<br />

commune !<br />

Et puis, je répète encore une fois. Aucun plan d’ensemble ne pourra garantir que les aménagements<br />

extérieurs seront de qualité ! Et ça, malheureusement, comme je le disais, Pic-<br />

Vert, apparemment, a oublié ses origines qu’à l’époque, je pouvais partager avec une de<br />

ses secrétaires.<br />

Donc, vous proposez un programme de préservation, pseudo-préservation de la zone 5,<br />

mais sans aucun outil pour le garantir.<br />

Et c’est là-dessus que vous tous, Conseillers municipaux et Conseillères municipales, vous<br />

voulez vous engager ? C’est bien léger de votre part !<br />

Et je regrette, vraiment, que cet hémicycle ne donne plus lieu a des vraies discussions !<br />

Vous arrivez ici avec un avis préconçu, fait. Alors que, je pense que, le Conseil municipal est<br />

aussi un endroit pour apprendre. Et, pour apprendre et discuter réellement des enjeux, il y<br />

a les commissions. Merci.<br />

Mme le Maire : Merci, Monsieur le Président. Il y a une chose que Monsieur<br />

ZWEIFEL a dite, qui est vraie, c’est une manœuvre politique et ce n’est pas intelligent !<br />

(Exclamations.)<br />

Alors, on va être clair ! Mesdames, Messieurs, les Députés je vais être obligée d’être un<br />

peu crue …<br />

Une voix : … Députés ?<br />

Mme le Maire : … C’est un beau lapsus et vous allez tout de suite comprendre<br />

pourquoi.<br />

Je vais être obligée d’être un peu crue.<br />

Vous croyez vraiment que la résolution <strong>du</strong> Conseil municipal d’<strong>Onex</strong>, votée, dans le meilleur<br />

des cas à 11 contre 10, parce que je sais compter et que les positions sont claires, a une<br />

quelconque importance vis-à-vis <strong>du</strong> Grand Conseil de la République et canton de Genève ?<br />

Sérieusement ?<br />

Vous pensez que ça peut influencer d’une quelconque manière le point de vue des députés,<br />

des commissaires qui traitent ce projet de loi ? Et puis, je ne sais pas où ils en sont dans le<br />

traitement, mais, avec le rythme de travail <strong>du</strong> Grand Conseil, on a peut-être le temps de<br />

terminer trois fois la révision <strong>du</strong> plan directeur avant que le projet de loi soit voté !<br />

Donc, moi, je vais être très claire. Le seul résultat qu’aura ce texte ... Vous le votez si vous<br />

voulez, fondamentalement, c’est une résolution, ce n’est pas contraignant, ça n’engage pas<br />

le Conseil administratif, ça ne change rien. Tout ce que vous aurez réussi à faire, et c’est<br />

fait ! Et donc, c’est déjà réussi ! C’est à pourrir le débat sur la révision <strong>du</strong> plan directeur<br />

communal ! Bravo ! (Madame le Maire applaudit.) Bravo, excellente manœuvre !


Excellente manœuvre, pour quel résultat ? (Soupir.) Rien !<br />

Le projet de loi, il n’est pas voté, à ce jour. On ne sait même pas s’il va être voté dans cette<br />

version, dans une autre. De toute manière, le Grand Conseil, ça lui est complètement égal<br />

de savoir quel est l’avis <strong>du</strong> Conseil municipal de la Ville d’<strong>Onex</strong> sur un projet de loi PLR. Parce<br />

qu’honnêtement, je veux dire, j’ai quand même fait deux ans au Grand Conseil, mon collègue<br />

de gauche en a fait bien plus, je n’ai jamais vu, autrement que dans les points initiaux<br />

..., Points initiaux - Lecture des courriers … Vous pouvez prendre sur le point <strong>du</strong> Grand<br />

Conseil : Courrier de la Ville d’<strong>Onex</strong> annonçant son soutien ... Généralement, aux points initiaux<br />

<strong>du</strong> Grand Conseil, il y a trois députés dans la salle.<br />

Voilà. Voilà l’impact de la discussion qu’on a, ce soir, depuis une heure et demie, qui a crispé<br />

tout le monde. Où tout le monde s’est envoyé des noms d’oiseaux. Où le processus qui,<br />

me semblait-il, était relativement constructif est bien remis en cause. Tout ça pour quoi ?<br />

Pour que trois conseillers municipaux PLR et trois conseillers municipaux MCG puissent dire<br />

à leurs députés : « Hi, hi, hi ! On a réussi à minoriser le Conseil administratif de gauche<br />

d’<strong>Onex</strong>, trop cool ! » (Rires et commentaires.)<br />

Mais, s’il vous plaît ! S’il vous plaît ! (Remarques.) C’est quoi, le résultat ? C’est quoi, l’intérêt<br />

pour notre commune ? (Remarques.) Mais, il est inexistant ! Il est inexistant ! (Réplique.)<br />

Moi, j’ai envie de vous dire …<br />

M. BOSSON (DC) : C’est pas drôle, Madame KAST, ce n’est vraiment pas<br />

drôle ! Alors, s’il vous plaît, reprenez-vous !<br />

Mme le Maire : Ce n’est peut-être pas drôle, Monsieur BOSSON, mais<br />

c’est peut-être une certaine réalité dont vous devriez tenir compte …<br />

M. BOSSON (DC) : Vous êtes magistrate, Madame KAST !<br />

Mme le Maire : Mais c’est la réalité, Monsieur BOSSON ! (Interjection.)<br />

Je suis désolée de vous le dire, c’est la réalité ! Donc, aujourd’hui … (Intervention.)<br />

Mais, ce n’est pas grave, vous ne voulez pas l’entendre, vous ne vous pas la voir, c’est votre<br />

problème. Moi, ce que je vous dis, aujourd’hui, c’est que les effets, pour la Ville d’<strong>Onex</strong>, sont<br />

inexistants avec ce texte, ni en bien, ni en mal, en fait. En fait, ni en bien, ni en mal !<br />

M. LÉCHENNE (PLR) : Mais, pourquoi on s’écharpe ? Pourquoi on fait …<br />

Mme le Maire : Parce que, simplement ... Eh bien, simplement, vous avez<br />

réussi à détruire une confiance. Vous avez réussi à détruire un partenariat qui semblait<br />

être évident !<br />

Parce que, je vous rappelle qu’il y a un élément que nos mandataires ont très bien expliqué,<br />

lors de la présentation de leur projet, c’est que c’est difficile de faire valoir les arguments<br />

communaux en matière d’aménagement <strong>du</strong> territoire. L’aménagement <strong>du</strong> territoire est<br />

une compétence cantonale.<br />

15947


15948<br />

C’est difficile de faire valoir des arguments communaux. Mais le seul moyen d’y arriver,<br />

c’est d’y arriver avec un soutien fort <strong>du</strong> Conseil municipal. Alors, on peut jouer le jeu des<br />

majorités, mais n’importe quel objet, et notre plan directeur à plus forte raison, une résolution,<br />

encore plus, puisqu’elle n’a pas de pouvoir contraignant … N’importe quel objet voté à<br />

11 contre 10, ne fera pas le poids face au plan directeur cantonal.<br />

Et c’est pour ça aussi, que j’ai voulu mettre en place un processus participatif et collaboratif<br />

avec le Conseil municipal. Parce que je suis parfaitement consciente qu’on peut jouer le<br />

jeu d’une majorité contre l’autre, mais ça ne servira pas les intérêts de la Ville d’<strong>Onex</strong>. Et<br />

ma collègue, Ruth BÄNZIGER, l’a parfaitement compris.<br />

Donc, on peut jouer le jeu d’un bloc contre l’autre, mais à l’arrivée on ne sera pas écouté<br />

avec des majorités à 11 contre 10.<br />

En fait, Mesdames, Messieurs les Conseillers municipaux, vous êtes condamnés à trouver<br />

un consensus, si vous voulez défendre les intérêts de la Ville d’<strong>Onex</strong>, des deux bords <strong>du</strong><br />

Conseil municipal.<br />

Toute autre position, non consensuelle, dans le cadre de l’aménagement <strong>du</strong> territoire ne<br />

fera pas porter vos arguments.<br />

Parce que toute autre position, qui n’est pas conforme au plan directeur cantonal et qui est<br />

aussi divisée que l’est le débat ce soir, va faire arriver la position disant : « 11 contre 10,<br />

bon, ok, de toute manière c’est un bloc contre l’autre. Donc, finalement, il n’y a pas de position<br />

unique à la Ville d’<strong>Onex</strong>. Il y a une petite minorité qui a per<strong>du</strong> face à une petite majorité.<br />

» Et, finalement, ce point de vue n’est pas fort. Et on affaiblit notre point de vue en nous<br />

divisant là-dessus.<br />

Donc, le seul moyen de défendre les intérêts de la Ville d’<strong>Onex</strong> est d’avoir une position<br />

consensuelle sur l’aménagement <strong>du</strong> territoire. Qui dit consensus, dit compromis ! On en<br />

est tous conscients de part et d’autre.<br />

Cette résolution n’a aucun poids au niveau <strong>du</strong> débat cantonal, elle n’en a pas beaucoup au<br />

niveau <strong>du</strong> débat communal, si ce n’est celui de pourrir le débat, de rompre la confiance et<br />

de ré<strong>du</strong>ire à néant, finalement, des mois de travail dans le bon sens.<br />

Donc, je veux bien croire, parce que je crois en la bonne foi, que ce n’était pas l’intention<br />

des auteurs. Mais je pense que le seul moyen de sortir par le haut d’un débat qui a bien<br />

plongé dans les profondeurs, c’est d’accepter, simplement, la prise en compte de cette<br />

idée.<br />

Parce que si c’est véritablement ce que vous voulez et vous l’avez répété à de réitérées reprises<br />

: « Nous ne voulons pas plomber le débat. Nous ne voulons pas instaurer le conflit.<br />

Nous voulons amener une idée. » Eh bien, si c’est ça, faites confiance à Madame BÄNZI-<br />

GER pour intégrer cette idée de réflexion sur certaines zones qui s’y prêtent particulièrement<br />

bien, dans le COPIL <strong>du</strong> plan directeur communal !<br />

Mais arrêtons de nous écharper pour une communication au Grand Conseil dont, honnêtement,<br />

le Grand Conseil ne tiendra pas compte, parce qu’il verra aussi, dans le vote de la<br />

résolution, et vous savez que c’est mentionné, un vote à 1: contre 11 ! Parce que l’état<br />

des forces, ce soir, c’est celui-ci ! Merci, Monsieur le président.<br />

Le Président (MCG) : Merci, Madame KAST. Avant de passer la parole aux<br />

suivants, moi, j’ai l’impression qu’on joue un petit peu au ping-pong, là, ce soir, concernant<br />

ce projet et que les choses sont répétées cinquante fois !


Ça serait peut-être bien à propos d’être un petit peu concis et puis de ne pas perdre trop<br />

temps sur ce projet. Merci.<br />

M. MUMENTHALER (PLR) : Merci, Monsieur le Président. Je vais essayer d’être le<br />

plus bref possible.<br />

Evidemment, je ne suis pas <strong>du</strong> tout d’accord avec les propos de Madame BÄNZIGER qui dit<br />

que la commune sera totalement démunie ! Un plan d’ensemble, de la manière dont c’est<br />

rédigé, on ne sait pas <strong>du</strong> tout encore quelle sera la portée de ce plan d’ensemble. Certains<br />

parlent même d’un plan localisé spécifique pour la zone villas et pour ses densifications.<br />

Aujourd’hui, nous n’avons pas d’outil, contrairement à ce que vous dites ! Peut-être avec<br />

cette loi, cette fois, nous en aurons un.<br />

Ensuite, nulle part dans cette loi il est dit que, dans le cadre de notre révision <strong>du</strong> plan directeur,<br />

on ne peut pas prévoir des déclassements ! Où est-ce que vous voyez ça écrit ? Nulle<br />

part !<br />

Donc, dans les discussions qu’on va avoir, probablement, si on se met d’accord que certaines<br />

zones doivent être déclassées et d’autres pas, eh bien, on soutiendra ou on ne soutiendra<br />

pas. Mais, j’entends, arrêtez de nous faire un procès … J’ai le sentiment que vous<br />

nous faites un procès d’intention.<br />

Et puis, Monsieur DEROUETTE, pour clore l’histoire de l’article 75, je crois qu’il faut lire ! Ça<br />

veut dire ... les frères, les sœurs, etc. ça veut dire que personne dans cette salle ne peut voter.<br />

Parce que, probablement tout le monde a, dans sa famille, peut-être un frère, une<br />

sœur, un ascendant ou descendant, quelqu’un qui, de loin ou de près, possède une villa.<br />

Donc, votre interprétation de l’article est fausse et je demande à ce qu’on puisse voter.<br />

Et, si vous estimez que le vote n’est pas valable, vous faites une intervention auprès de la<br />

Surveillance des communes, je vous donne même le numéro de téléphone, si vous voulez,<br />

et le nom de son directeur, vous ferez une intervention auprès de la Surveillance des communes<br />

pour dire que vous demandez à ce que le Conseil d’Etat annule ce vote et puis ça<br />

sera très intéressant de voir la réponse de votre interprétation de cet article qui, je le répète,<br />

est fausse.<br />

Et puis, je crois qu’on a assez discuté, je crois que les auteurs de ce projet ... Pour ma part<br />

je ne rajouterai plus rien. Les auteurs, Monsieur ZWEIFEL et moi, n’essaient absolument<br />

pas de remettre en cause le bon climat qui règne au sein <strong>du</strong> comité de pilotage, nous<br />

continuerons à y travailler avec une ouverture. Mais, je crois, effectivement, que si, vous,<br />

vous considérez que c’est une attaque, alors que c’est vous qui aurez des problèmes, pas<br />

nous. Je n’ai pas à rajouter là-dessus.<br />

Le Président (MCG) : Merci, Monsieur MUMENTHALER. Je pense qu’on a tous<br />

envie et besoin d’une pause. Mais on va quand même terminer ce projet.<br />

M. DEROUETTE (S) : Oui, alors, je vais répondre, puisque je suis l’objet de plusieurs<br />

attaques, ce soir.<br />

D’abord, que vous sachiez, Monsieur VUAGNAT, c’est que je suis pour la création de logements,<br />

hein. Contrairement à ce que vous pensez ou à ce que vous dites, en tout cas.<br />

15949


15950<br />

Je suis pour la création de logements, mais dans un cadre de zones de développement,<br />

que ça soit clair. Pourquoi ?<br />

Parce que ça permet à la commune de contrôler le développement et les infrastructures<br />

et, donc, les futurs financements que la commune devra faire. Si vous êtes contre le futur<br />

contrôle <strong>du</strong> développement de la commune et, en particulier, de ses infrastructures, je suis<br />

assez étonné, à moins que vous n’ayez un intérêt personnel dans une zone villas, dans la<br />

zone 5 …<br />

Mais, je vais en venir à l’article 75, que dit l’article 75 : « Dans les séances <strong>du</strong> Conseil municipal<br />

et des commissions, les conseillers municipaux, les conseillers administratifs qui,<br />

pour eux-mêmes, leurs ascendants, descendants, frères et sœurs, conjoint ou alliés au<br />

même degré, ont un intérêt personnel direct à l’objet soumis à la délibération ne peuvent<br />

intervenir dans la discussion ni voter. »<br />

D’abord, donc, il y a déjà le point « intervenir dans la discussion ». Secundo, donc, je trouve<br />

très bien que Monsieur ZWEIFEL est intervenu principalement, c’est tout à son honneur.<br />

Contrairement à son voisin, mais c’est mon avis.<br />

La deuxième chose, c’est qu’en possédant une villa, en zone 5, je ne parle pas de votre frère,<br />

ou de votre sœur, ou de votre tante, mais en possédant une villa dans la zone 5, vous<br />

êtes, effectivement, directement concerné par ce vote ! Et, c’est juste l’application <strong>du</strong> règlement.<br />

Alors, maintenant, qu’on ne m’en fasse pas un procès d’intention. Je demande juste à ce<br />

que le règlement soit appliqué, ce n’est pas très compliqué. Sinon, à quoi bon avoir un règlement<br />

! C’est tout. Moi, je ne fais pas d’attaque personnelle, je constate. C’est une simple<br />

constatation.<br />

Et puis, pour terminer, je demande le vote nominatif, voilà. Et je suis sûr que quelqu’un<br />

d’autre le fera autrement.<br />

M. GALLAND (Ve) : Alors, pour être clair, pour clore le sujet, moi et mes collègues<br />

des Verts, nous vous avions donné la possibilité de nous montrer que votre projet<br />

était un bon projet en l’envoyant en commission.<br />

Mais, finalement, vous n’avez même pas voulu que cela soit renvoyé en commission. Alors,<br />

c’est comme toute chose, quand on n’a pas de garantie, eh bien, on ne prend pas position<br />

et j’ai l’impression que ce projet, c’est un peu comme une aspirine avec une forme de<br />

brosse à dent, ça coince ! Donc, personnellement, nous refuserons ce projet et nous demandons<br />

le vote nominatif.<br />

M. COUDRAY (MCG) : Merci, Monsieur le Président. Alors, sur le fond, je suis,<br />

effectivement, et nous soutiendrons ce projet. J’ai juste deux ou trois petites remarques.<br />

J’ai enten<strong>du</strong> deux ou trois choses qui, moi, m’ont surprises.<br />

On demande qu’on respecte le règlement, je pense que c’est le cas de tout le monde, tous<br />

les jours, dans leur vie, dans cette assemblée. J’ai appris une chose, moi, qui me choque un<br />

peu, c’est que, finalement, la voix d’une petite commune, sixième commune <strong>du</strong> canton avec<br />

17'000 habitants, ne compte pas au Grand Conseil. Je pense que c’est quand même important<br />

de s’exprimer, même si c’est deux blocs.<br />

Le jeu des alliances, au niveau cantonal ... A ma connaissance, au niveau cantonal, il n’y a<br />

aucune alliance, actuellement, qui entre en jeu dans ces discussions. Si on peut parler


d’alliance, et je comprends peut-être plus le côté dogmatique de certains propos tenus ici,<br />

elle s’est plutôt vue au mois de mars de l’année passée de ce côté de la salle, donc, en parlant<br />

d’alliance, c’est peut-être ça qui vous dérange le plus, dans cette histoire de blocage.<br />

Mais bref, on ne va continuer la polémique, on va voter ça et puis on va aller prendre une<br />

bonne pause qu’on aura bien méritée ! Merci.<br />

M. ZWEIFEL (PLR) : Merci, Monsieur le Président. Je vais aller un peu dans le<br />

sens de Monsieur COUDRAY.<br />

J’ai été étonné aussi par l’intervention de Madame KAST, qui consisterait à dire que la voix<br />

de la commune d’<strong>Onex</strong> n’a pas d’intérêt ! Je vous renvoie à vous-même et à votre propre<br />

parti, dont une des spécialités au Grand Conseil, il y a quelques années, était de débattre<br />

pendant des heures sur des sujets qui n’étaient aucunement de la compétence <strong>du</strong> Grand<br />

Conseil, par exemple, sur ce qui se passait au Proche-Orient.<br />

Pensant peut-être que la petite résolution d’une minorité <strong>du</strong> Grand Conseil <strong>du</strong> canton de<br />

Genève aurait un impact grandiose sur la politique israélienne au Proche-Orient.<br />

Bon, ça ne vous a pas empêchés de le faire ! Donc, ne venez surtout pas nous dire, Madame<br />

KAST, qu’on n’a pas le droit de le faire et qu’on ne sera pas écouté ! Ça ne sera peutêtre<br />

pas écouté, effectivement, au moment où cela sera lu.<br />

Seulement, cette résolution, si elle est votée ce soir, on fait tous partie de partis politiques<br />

qui ont des députés au Grand Conseil et l’idée n’est pas qu’il y en ait trois de chaque parti<br />

qui aillent faire les guignols pour dire : « Ah, regardez, je suis le meilleur, j’ai fait passer<br />

ça ! » C’est bien d’aller discuter avec eux, pour leur démontrer que nous avons un projet.<br />

Qu’on montre qu’une fois, une commune, dans ce canton, ne va pas forcément à l’encontre<br />

des intérêts <strong>du</strong> canton. Qu’on peut discuter ensemble ! Et c’est bien le but de ce projet de<br />

résolution.<br />

Que, nous, on est prêt à faire un pas vers le canton et qu’évidemment, on s’attend à quelque<br />

chose de l’autre côté ! Et qu’on peut tout à fait être enten<strong>du</strong>, mais c’est sûr que si on<br />

envoie juste ça par la poste et puis qu’on ne fait rien derrière, oui, effectivement, il y a des<br />

chances qu’il ne se passe rien <strong>du</strong> tout.<br />

Mais, ce n’est pas notre conception de la politique et j’espère, et je suis assez certain que<br />

ce n’est pas la vôtre non plus.<br />

Monsieur DEROUETTE, il ne faut pas nous dire, vous et d’autres, qu’on pourrit le débat.<br />

D’abord, je vous signale que ceux qui ont été agressifs, ce n’est en aucun cas nous. Nous<br />

avons exposé notre idée sur ce projet de résolution, on a été assailli de prises de paroles,<br />

extrêmement agressives, personnelles et impersonnelles, sur ce sujet-là, et en aucun cas<br />

c’est nous qui avons d’une façon quelconque pourri ou voulu pourrir le débat.<br />

Monsieur DEROUETTE, ce que vous faites, c’est de l’idéologie ! Vous exposez ici, que, pour<br />

vous, l’aménagement <strong>du</strong> territoire au niveau onésien, passe par le contrôle, zone de développement<br />

3, en très bon socialiste que vous êtes.<br />

Vous ne m’en voudrez pas, en très bon libéral-radical que je suis, de penser que, eh bien, la<br />

propriété privée est quelque chose d’extrêmement important et qu’on peut faire confiance<br />

à la population et que, parfois, faire confiance à l’indivi<strong>du</strong>, eh bien, ça fait grandir la société.<br />

Qu’aujourd’hui, les sociétés libérales, les vraies, ne me citez pas les Etats-Unis, ça ne<br />

15951


15952<br />

m’intéresse pas, les vraies sont des sociétés qui s’en tirent bien mieux que les autres. Il<br />

suffit de regarder notre propre pays !<br />

Vous, vous voulez défendre une idéologie, comprenez qu’on en défende une autre. Mais ne<br />

dites pas, ici, qu’on pourrit le débat et qu’on empêche de discuter au niveau <strong>du</strong> plan directeur<br />

communal pour des raisons idéologiques, blocs contre blocs, parce que vous êtes en<br />

train de nous dire que c’est exactement ce que vous voulez faire.<br />

Donc, soit vous nous donnez raison, soit vous mentez. Ce n’est pas très compréhensible.<br />

Moi, je crois vraiment que, nous, on propose ceci pour la défense de la zone 5, comme un<br />

élément de discussion <strong>du</strong> plan directeur communal qui ne nous empêche en aucun cas, en<br />

aucun cas !, de discuter des vrais enjeux pour la commune, notamment la centralité au<br />

carrefour - place des Deux-Eglises, notamment la surélévation de certains endroits, la zone<br />

agricole <strong>du</strong> chemin de Sur-le-Beau, et ce genre de discussions qui, là, oui, ont un vrai impact.<br />

Et c’est ça qui va compter.<br />

Donc, Mesdames et Messieurs, je vous enjoins encore une fois à voter ce projet de résolution,<br />

qui est une arme, une arme qu’on va pouvoir utiliser pour discuter avec le canton.<br />

M. MUMENTHALER (PLR) : Merci. Quand Monsieur DEROUETTE dit que, lui, il est<br />

pour les zones de développement, je pense que, lui, il rompt la confiance qu’on avait au comité<br />

de pilotage !<br />

Parce que, dans le comité de pilotage, on a eu un débat là-dessus, il s’était quand même<br />

dégagé une majorité qui ne lui a pas plu, certes, et qu’a priori on préférait : si déclassement<br />

il devait y avoir, des déclassements en zones ordinaires.<br />

Mais, maintenant, il fait preuve d’une doctrine, il dit : « Moi, je suis pour le déclassement en<br />

zone de développement. » On a compris votre position et puis ça va être intéressant au<br />

prochain comité de pilotage où vous allez nous annoncer que toutes les discussions qu’on a<br />

eues jusqu’à maintenant, ça vaut tripettes, parce que vous, vous avez décidé qu’on voulait<br />

tous des zones de développement à <strong>Onex</strong>. Bravo !<br />

M. DEROUETTE (S) : Moi, je veux juste répondre à quelque chose.<br />

Le Président (MCG) : Alors, brièvement ! Monsieur DEROUETTE, très brièvement.<br />

(Exclamations.)<br />

M. DEROUETTE (S) : Moi, je tiens juste à dire certaines choses. C’est que ce<br />

qui se passe en commission, et en particulier quand en commission il n’y a pas de citations<br />

<strong>du</strong> commissaire qui a dit certaines choses, vous êtes juste en train de violer le secret !<br />

Et je vous en remercie … Non, c’est très agréable et je vous rappelle que c’était mal. Mais je<br />

vous en remercie.<br />

M. MUMENTHALER (PLR) : C’est vous qui venez de dire que vous soutenez la position<br />

…<br />

M. DEROUETTE (S) : Vous venez de le dire …


Le Président (MCG) : S’il vous plaît, restez poli, s’il vous plaît, vous n’êtes pas<br />

dans un match de tennis.<br />

Mme BÄNZIGER : Je vais essayer d’être très brève. Je disais juste, par<br />

rapport à l’intervention de Monsieur MUMENTHALER, c’est vrai qu’il a été évoqué la question<br />

des zones ordinaires. D’ailleurs, c’est mentionné aussi dans notre fameux avis, qui est<br />

joint à notre prise de position par rapport au plan directeur cantonal.<br />

Mais, je pense que l’ensemble <strong>du</strong> COPIL était en train de discuter de savoir qu’il y avait …<br />

Que les zones ordinaires par rapport aux zones de développement, il y avait un certain<br />

nombre de conséquences négatives pour la commune et que ce n’était pas ordinaire, tel<br />

quel.<br />

C’est la même chose par rapport à votre projet de loi actuel, il se base sur ce qui est actuellement,<br />

en terme légal, et il ne peut pas être pris tel quel parce qu’actuellement, au niveau<br />

zone villas, on a quand même des règles à 0,25 ou 0,275 pour le Conseil administratif,<br />

pour le Conseil municipal, qui permettent, quand même, de donner des indications et de<br />

contraindre, éventuellement, les gens à prendre les meilleures mesures, au niveau qualité<br />

et de l’habitat et de l’environnement.<br />

Et c’est ça qu’on perd avec ce projet de loi, on perd vraiment ce côté réglementaire au niveau<br />

zone villas, avec rien en contrepartie. Puisque, actuellement pour une densité équivalente<br />

à ce que vous proposez dans ce projet de loi, on déclasse. Donc, on a des contraintes<br />

au niveau plan directeur de quartier, qui permettent justement de s’assurer que les équipements,<br />

etc., soient faits. Voilà.<br />

Le Président (MCG) : Merci, Madame BÄNZIGER. Est-ce que nous pouvons<br />

procéder au vote de ce projet ? (Silence.) Oui.<br />

Je vous rappelle que, comme il n’y a que deux personnes qui ont demandé le vote nominatif<br />

… Monsieur CATTANI, je m’y attendais. Trois personnes. Bien, nous allons passer au vote<br />

nominatif. Je laisse Monsieur POUSAZ lire le projet. (Lecture.) Merci, Monsieur POUSAZ.<br />

Nous allons passer au vote nominatif.<br />

Acceptez-vous le projet de résolution PR/164 ?<br />

M. AUBERT (MCG) Oui<br />

M. BOSSON (DC) Abstention<br />

Mme BOURGOIN (Ve) Non<br />

M. CANTIELLO (MCG) Oui<br />

M. CATTANI (S) Abstention<br />

M. COUDRAY (MCG) Oui<br />

M. DEROUETTE (S) Non<br />

M. GALLAND (Ve) Non<br />

M. LÉCHENNE (PLR) Oui<br />

M. MUMENTHALER (PLR) Oui<br />

M. OUEDRAOGO (DC) Oui<br />

M. PASCHE (Ve) Non<br />

M. POUSAZ (PLR) Oui<br />

M. PRAT (S) Non<br />

Mme RIME (S) Non<br />

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15954<br />

Mme SALVI (Ve) Non<br />

Mme SCHMIDT MESSINA (S) Abstention<br />

M. TAMBA (S) Non<br />

M. VUAGNAT (MCG) Oui<br />

Mme VUAGNAT (MCG) Oui<br />

M. ZWEIFEL (PLR) Oui<br />

Le Président (MCG) : Un petit instant, on compte.<br />

Très bien, le projet a été accepté par 10 oui, 8 non et 3 abstentions.<br />

Le projet de résolution PR/164 est accepté par 10 oui, 8 non et 3 abstentions.<br />

Résolution R/164 dont la teneur est la suivante :<br />

« Vu les efforts importants consentis par la commune d’<strong>Onex</strong> en faveur de l’habitat collectif<br />

et de caractère social<br />

Vu la nécessité d’améliorer l’assiette fiscale communale de manière à ce qu’<strong>Onex</strong> puisse<br />

offrir les services et prestations qu’attend la population d’une ville moyenne<br />

Vu le besoin de corriger les déséquilibres structurels qui pénalisent la commune (répartition<br />

des catégories de logements, déficits d’emplois, absence de mixité, etc.)<br />

Vu la nécessité pour la commune d’<strong>Onex</strong> de conserver l’intégralité de sa 5 ème zone<br />

Vu la nécessité de mieux utiliser les zones à bâtir disponibles<br />

Vu le projet de loi 10891 modifiant la loi sur les constructions et les installations diverses<br />

(LCI) (L 5 05) (Préserver la zone de villas)<br />

Vu l’exposé des motifs<br />

Sur proposition <strong>du</strong> groupe PLR<br />

LE CONSEIL MUNICIPAL<br />

Par 10 oui, 8 non et 3 abstentions,<br />

1. Soutient le projet de loi 10891 modifiant la loi sur les constructions et les installations<br />

diverses (LCI) (L 5 05) (Préserver la zone de villas)<br />

2. Demande au bureau <strong>du</strong> Conseil municipal de transmettre le présente résolution à<br />

Monsieur le Président <strong>du</strong> Grand Conseil et à Madame la Présidente de la commission<br />

de l’aménagement. »


Le Président (MCG) : Il est 21 heures 50, je vous propose de faire une pause.<br />

Il est 22 heures10, les débats reprennent.<br />

10) Approbation des crédits budgétaires de fonctionnement supplémentaires 2011<br />

et des moyens de les couvrir<br />

(Projet de délibération N° 1979)<br />

Le Président (MCG) : Que ceux qui acceptent l’entrée en matière, le fassent en<br />

levant la main ? Abstention ? (Silence.) Personne ne s’y oppose.<br />

Il n’y a pas d’opposition à l’entrée en matière. Le débat continue.<br />

J’ouvre le débat de fond. Qui demande la parole ? (Discussion à la table de la présidence.)<br />

On a repris la séance, les absents tant pis pour eux. (Le président agite la cloche.)<br />

M. STAUFFER : Merci, Monsieur le Président. Mesdames et Messieurs<br />

les Conseillers municipaux, comme chaque année, eh bien, il y a quelques dépassements<br />

budgétaires … (Exclamations.)<br />

Depuis cette nouvelle législature, vous avez très certainement remarqué le changement. Il<br />

est, <strong>du</strong> reste, relaté dans l’exposé des motifs <strong>du</strong> texte 1979 et, nonobstant les crédits<br />

qu’on vous a amenés, qui n’étaient pas prévus, eh bien, il y a eu des dépassements budgétaires.<br />

Alors, ceux-ci s’expliquent pour plusieurs raisons.<br />

La première réside dans le fait que la manière dont la commune était gérée et la manière<br />

dont sont gérées les autres communes, aussi, puisque nous n’avons aucune obligation légale<br />

d’appliquer les normes IPSAS qui sont beaucoup plus rigides et qui seraient autobloquantes<br />

pour une administration communale, eh bien, il arrive, que sur des lignes budgétaires<br />

il y ait des dépassements de Fr. 5'000.--, Fr. 10'000.--, Fr. 20'000.-- et il y a aussi ce<br />

qu’on appelle les critères d’urgence quand il y a des réparations à faire, si …<br />

Alors, encore une fois, depuis cette législature, chaque fois qu’il sera possible de venir devant<br />

votre Conseil municipal pour des dépassements dits urgents, style la chaudière qui<br />

saute dans une école et qu’il faut changer, eh bien, il y a un critère d’urgence. Donc là, la loi<br />

nous permet de dépenser des sommes importantes, Fr. 40'000.-- ou Fr. 50'000.--, par<br />

exemple, pour changer une chaudière. Si c’est possible, et ça l’avait été une fois, <strong>du</strong>rant ce<br />

début de législature, nous passons devant votre Conseil municipal.<br />

Pour les autres, le Conseil administratif assume ses responsabilités, avec ce critère<br />

d’urgence. Mais, évidemment, il n’y a pas que ça.<br />

Alors, vous l’avez bien compris, le nouveau Conseil administratif hérite d’une situation de<br />

gestion de la part de l’équipe sortante, je vais le dire comme ça, un petit peu chaotique,<br />

puisque nous n’avons pas pu avoir toute la rigueur que nous aurions souhaitée, en tout cas<br />

que ce nouveau Conseil administratif aurait souhaitée. Ce qui fait qu’aujourd’hui, eh bien, il y<br />

15955


15956<br />

a Fr. 1'776'195,42 de crédits supplémentaires pour compenser les dépenses de fonctionnement<br />

de votre commune.<br />

Evidemment, l’année prochaine, ça ne sera pas le cas, ça sera nettement, nettement, nettement<br />

inférieur, et ça devrait ne se cantonner qu’aux exceptions avec le principe de<br />

l’urgence. Quand le Conseil administratif, en fonction de la loi, a dû consentir une dépense.<br />

Voilà, ce que je peux dire en préambule. Bien enten<strong>du</strong>, ce projet de délibération sera sans<br />

nul doute renvoyé en commission par votre Conseil municipal où vous pourrez avoir tous<br />

les détails que vous souhaitez avoir.<br />

Et, comme vous l’avez vu dans l’exposé des motifs, je vous le rappelle quand même, en tenant<br />

compte des projets des délibération et des ouvertures de crédit de fonctionnement<br />

qui ont été faites par l’autorité de surveillance des communes, c'est-à-dire Madame KÜN-<br />

ZLER, au DIM. Pour, notamment, les déchets, les « Poubelles de tri pour les écoles, crédit<br />

de fonctionnement supplémentaire » de Fr. 65'000.-- N° 1959 <strong>du</strong> 4 octobre 2:11… ça<br />

c’était la salle Hermès-Braillard, ça vous l’aviez voté … Et, ensuite, on se retrouve, aussi,<br />

avec le projet N° 1973, selon décision <strong>du</strong> DIM, 28 février <strong>2012</strong>, pour la « Maison des jardiniers,<br />

étude, crédit de fonctionnement supplémentaire » de Fr. 43'640.--.<br />

Donc, vous voyez que rien que ces deux éléments, que nous avions découverts avec l’instauration<br />

<strong>du</strong> système de contrôle interne, représentent plus de Fr. 100'000.-- sur 1,7 million.<br />

Je vous laisse prendre connaissance, surtout en commission, des autres éléments qui ont<br />

provoqué ce dépassement de 1,7 million. Je vous remercie.<br />

M. BOSSON (DC) : Merci, Monsieur le Président. Comme les grandes déclarations<br />

concernant le budget se font toujours au moment où on approuve les comptes<br />

et après les commissions qui doivent les étudier, nous vous proposons le renvoi en commission<br />

de ces deux projets, on devrait les lier, parce qu’ils vont ensemble, à la commission<br />

des finances et aux différentes commissions adéquates.<br />

Le Président (MCG) : Merci, Monsieur BOSSON. Comme le renvoi en commission<br />

est formellement demandé, c’est donc un membre par parti qui peut s’exprimer.<br />

M. ZWEIFEL (PLR) : Merci, Monsieur le Président. A l’instar de ce que disait<br />

Monsieur BOSSON, je pense que les deux objets devraient être liés, mais ce n’est pas<br />

l’intervention de Monsieur STAUFFER, si j’ai bien suivi.<br />

Donc, je ne sais pas quelle est, exactement, la procé<strong>du</strong>re que vous voulez faire ... (Flottement.)<br />

Donc, je vais m’en tenir à ce qu’a dit Monsieur STAUFFER sur le projet N° 1979,<br />

l’approbation des crédits budgétaires de fonctionnement supplémentaires.<br />

Il faut dire que le montant, j’ai été un peu regarder les années précédentes, il est juste gigantesque<br />

!<br />

En fait, on a tendance à dire qu’il y a un aspect qu’on maîtrise et un aspect qu’on maîtrise<br />

moins dans la gestion financière communale …<br />

M. BOSSON (DC) : … Sur le renvoi en commission …<br />

M. ZWEIFEL (PLR) : C’est bon, Monsieur BOSSON, je peux m’exprimer ?


M. BOSSON (DC) : … Sur le renvoi en commission …<br />

M. ZWEIFEL (PLR) : Et alors ?<br />

Une voix : Quand il y a des dépassements comme ça, je pense que<br />

le Conseil municipal dans son ensemble doit le savoir …<br />

M. BOSSON (DC) : … ça vient après !<br />

M. ZWEIFEL (PLR) : Mais, je peux m’exprimer sur le renvoi en commission<br />

où ? Il faut arrêter de boire pendant la pause !<br />

Le Président (MCG) : Continuez, Monsieur ZWEIFEL.<br />

M. ZWEIFEL (PLR) : Qu’est-ce que je voulais dire ? J’approuve le renvoi en<br />

commission et j’explique maintenant pourquoi.<br />

Etant donné, en particulier, l’importance de ce dépassement et, donc, comme je le disais,<br />

j’ai été regarder les années précédentes et on n’a jamais eu … L’année passée il y avait déjà<br />

un million, mais les années précédentes, il y avait moins.<br />

Et, comme je le disais, en termes de… (Intervention.) Ah ? Il y avait 2 millions l’année passée.<br />

Non, alors bon, on est … 2 millions, vous êtes sûr ? Ce ne sont pas les investissements ?<br />

Bon, alors très bien, on est sur la même chose, mais ça ne change rien à ce que je veux dire<br />

!<br />

La réalité c’est qu’en terme de gestion financière, il y a un aspect qu’on maîtrise et l’autre<br />

un peu moins.<br />

Celui qu’on ne maîtrise pas vraiment, c’est évidemment, celui des recettes puisqu’il dépend,<br />

en particulier des impôts, donc des estimations cantonales, plus les années de décalage,<br />

ceci fait que c’est difficile d’avoir une bonne vue entre le budget et les comptes.<br />

En revanche, les dépenses, c’est clairement ce qu’a voté, ici, le Conseil municipal, on l’a dit<br />

dans le cadre <strong>du</strong> budget 2011, que nous avions un plafond de dépassement par fonction<br />

ou par nature.<br />

Or, ici, 1,7 million de dépassements, c’est juste gigantesque ! En fait, additionné dans le projet<br />

N° 198: au boni de l’exercice, 1,3 million, on aurait dû faire un excédent de 3 millions !<br />

3 millions qui auraient pu nous permettre de faire, peut-être, d’autres choses, je ne vais<br />

pas vous parler de baisses d’impôts, parce que je sais que ça crispe des gens. Mais, même<br />

des prestations simplement supplémentaires pour la population et c’est bien dommage.<br />

Et, j’insiste dans le cadre <strong>du</strong> renvoi en commission, pour qu’on ait une explication détaillée<br />

de ces 1,7 million, en tout cas des postes importants, pour savoir, pourquoi le Conseil administratif,<br />

dont je comprends qu’une bonne partie est <strong>du</strong>e à la législature précédente,<br />

pourquoi il a eu de tels dépassements par rapport à ce que le Conseil municipal a voté.<br />

15957


15958<br />

Parce qu’on entend souvent deux explications. La première c’est : « On n’avait pas prévu. »<br />

Et la deuxième c’est : « On savait, mais on ne l’a quand même pas mis, parce qu’il fallait<br />

qu’on coupe quelque part dans le budget. » Ça arrive souvent avec les bâtiments.<br />

On nous explique : « On savait très bien que ce serait 3 millions - j’invente un chiffre de budgété,<br />

enfin qu’on dépensera -, mais on a dû couper pour faire plaisir à d’autres chefs de<br />

service alors, on a mis que 2,7 millions. Mais on sait très bien qu’on va, de toute façon, dépasser<br />

les 3 millions. » C’est l’explication, je m’en souviens très bien, qu’on a eue l’année<br />

passée.<br />

J’avais clairement dit qu’on n’accepterait plus ce genre d’explications, parce qu’elles ne<br />

sont juste pas justifiables. Si vous êtes sûrs <strong>du</strong> montant à dépenser, vous devez le mettre<br />

dans le budget.<br />

Alors, si cette année je vois exactement les mêmes explications, il y a un vrai problème de<br />

gestion dans cette commune-là. Et j’espère bien que le nouveau Conseil administratif fera le<br />

nécessaire.<br />

Nous, le groupe PLR, on propose de renvoyer le projet N° 1979 en commission, en demandant,<br />

vraiment, un détail sur tous ces dépassements-là. Merci.<br />

M. VUAGNAT (MCG) : Merci, Monsieur le Président. Le groupe MCG soutiendra<br />

aussi le renvoi en commission. On voit qu’on subit, encore, peut-être, certaines choses<br />

qui datent <strong>du</strong> passé.<br />

On se réjouit de voir que ça va de mieux en mieux et que ça va aller encore mieux. Et puis,<br />

on va passer ça en commission, peut-être, pour tirer les leçons et voir où on peut, encore,<br />

améliorer les choses. Je vous remercie.<br />

M. CATTANI (S) : Eh bien, vous voyez qu’on est tous d’accord. Je soutiens<br />

aussi le renvoi en commission, j’espère que ça se passe bien.<br />

Effectivement, l’année passée on avait demandé pas mal de détails en commission, quand<br />

on a regardé les comptes. Les détails concernant les gros postes où il y avait des dépassements<br />

et, c’est vrai, que je rejoins mes préopinants, c’est qu’on puisse regarder ces postes<br />

en détail, voir si Monsieur ZWEIFEL a oublié les imprévus dans sa liste, ce qui arrive, et<br />

qu’on n’avait pas budgété, parce que, simplement, c’est un imprévu.<br />

Alors, maintenant, savoir comment on doit gérer tout ça, c’est, à mon avis, un bon exercice<br />

ou une bonne discussion qu’on pourra avoir en commission.<br />

M. PASCHE (Ve) : Merci, Monsieur le Président. Je crois que nos anciens<br />

Conseillers administratifs doivent avoir les oreilles qui sifflent.<br />

Moi, je ne veux pas jeter la pierre, en tout cas. J’attends simplement d’aller en commission<br />

et puis il y aura, sûrement, des explications sur ce dépassement.<br />

Je sais que c’est toujours difficile dans les travaux de pouvoir prévoir certaines choses,<br />

parce que, des fois, on prévoit des travaux, aussi, à un certain coût et puis, quand on veut<br />

commencer ces travaux, on s’aperçoit qu’il y a des choses encore plus pourries dessous.<br />

Mais bon, j’entends, on va aller… Nous sommes tout à fait pour le renvoi en commission et<br />

je pense que nous aurons des explications. Voilà, pas de souci pour nous.


Le Président (MCG) : Merci, Monsieur PASCHE. Bien, nous pouvons passer au<br />

vote concernant le renvoi en commission <strong>du</strong> projet N° 1979.<br />

Que celles et ceux qui acceptent le renvoi en commission le fassent en levant la main.<br />

Le projet de délibération N° 1979 est renvoyé dans les diverses commissions à<br />

l’unanimité des présents.<br />

Le Président (MCG) : On aurait dû le lire avant de le faire voter, excusez-moi.<br />

Plusieurs voix : Non, ça part en commission !<br />

Le Président (MCG) : Ah, non, c’est juste ! Fin de soirée …<br />

11) Approbation <strong>du</strong> compte de fonctionnement, <strong>du</strong> compte des investissements, <strong>du</strong><br />

financement des investissements, <strong>du</strong> compte de variation de la fortune et <strong>du</strong> bilan<br />

de l’exercice 2011<br />

(Projet de délibération N° 1980)<br />

Le Président (MCG) : Que celles et ceux qui acceptent l’entrée en matière le<br />

fassent en levant la main.<br />

Il n’y a pas d’opposition à l’entrée en matière. Le débat continue.<br />

Personne ne s’y oppose. J’ouvre le débat de fond.<br />

M. STAUFFER : Oui, puisque vous insistez, Monsieur le Président. Mesdames<br />

et Messieurs les Conseillers municipaux. Evidemment, je me doute aussi que les<br />

comptes vont être renvoyés en commission afin d’être étudiés.<br />

Puisque, de toute façon, il faudra aussi régulariser avec le projet de délibération précédent,<br />

que vous avez déjà renvoyé en commission. Alors, évidemment, qu’il y aura passablement<br />

de choses à dire sur ces comptes.<br />

Peut-être, il faudra séparer les débats entre avant le 1 er juin 2011 et après le 1 er juin 2011,<br />

mais ce n’est pas innocent, ce que je dis. Puisque pour la première fois, depuis un certain<br />

temps, ou un certain nombre d’années, eh bien, le Conseil administratif peut vous dire que,<br />

aujourd’hui, alors évidemment, ça ne figure pas exactement dans les comptes au<br />

31 décembre 2011, mais nous avons remboursé 6,5 millions sur la dette communale, qui<br />

fait que, aujourd’hui, nous ne sommes, je dirais, plus qu’à 4: millions.<br />

15959


15960<br />

Et, pourquoi je vous cite ce chiffre ? Comme vous le verrez dans un tableau que vous recevrez<br />

demain matin par voie électronique, mais il est tard, on a encore quelques sujets qui<br />

vont certainement enflammer le Conseil municipal. Donc, je ne vais pas m’étendre puisqu’on<br />

le fera en commission.<br />

Mais, laissez-moi, toutefois vous dire qu’au 31 décembre 2:11, la dette de la commune<br />

s’élevait à Fr. 46'496'958.-- et que cela représente un endettement de Fr. 2'631.-- par habitant,<br />

calculé sur 17'674 habitants.<br />

Alors, pourquoi je vous cite ce chiffre ? Parce qu’il faut quand même savoir qu’<strong>Onex</strong> a toujours<br />

été une exception dans le canton de Genève, on fait avec ce qu’on a et avec les budgets<br />

qui sont les nôtres.<br />

Alors, laissez-moi juste vous donner quelques exemples tirés au hasard, <strong>du</strong> niveau d’endettement<br />

de certaines communes <strong>du</strong> canton de Genève.<br />

Donc, je viens de vous le dire, 31 décembre 2:11, le niveau d’endettement était à<br />

Fr. 2'631.--, on pourrait dire aujourd’hui avec le remboursement que j’ai voulu, de<br />

6,5 millions, de certains emprunts, en mettant, et je vous le dis, la trésorerie de la commune<br />

d’<strong>Onex</strong> a flux ten<strong>du</strong>, puisque nous sommes descen<strong>du</strong>s, à un moment, à moins de<br />

Fr. 300'000.-- de liquidités.<br />

Donc, c’est vraiment une gestion, que nous faisons au jour le jour pour vraiment ne pas réemprunter<br />

et faire les économies là où elles peuvent être faites, et évidemment, enlever les<br />

intérêts que la commune paie.<br />

Donc, si on prend 40 millions, comme chiffre de référence, ça nous donnerait un endettement<br />

de Fr. 2'263.-- par habitant. Alors :<br />

Aire-la-Ville Endettement par habitant Fr. 5'149.--<br />

Avusy Endettement par habitant Fr. 6'681.--<br />

Mais ce sont des petites communes. Prenons de plus grosses communes :<br />

Genève Endettement par habitant Fr. 7'368.--<br />

Grand-Saconnex Endettement par habitant Fr. 2'896.--<br />

Plan-les-Ouates Endettement par habitant Fr. 3'674.--<br />

Lancy Endettement par habitant Fr. 3'580.--<br />

Alors, c’est pour vous dire qu’<strong>Onex</strong> est parmi les moyennes les plus basses <strong>du</strong> taux d’endettement<br />

des communes genevoises. Nous avons toujours travaillé de cette manière. Pourquoi<br />

? Parce que notre possibilité d’autofinancement est évidemment limitée par rapport<br />

aux revenus fiscaux que nous avons et, à <strong>Onex</strong>, nous sommes les champions <strong>du</strong> monde <strong>du</strong><br />

système D !<br />

Par exemple, je vous le dis déjà, bien que cela soit un des dicastères d’une de mes collègues,<br />

mais il nous faudra bientôt remplacer ... enfin ajouter un camion pour les or<strong>du</strong>res.<br />

Vous savez qu’<strong>Onex</strong> n’a que deux camions pour la levée des or<strong>du</strong>res, ce sont des objets qui<br />

coûtent extrêmement cher et là, il faudra que votre Conseil municipal vote ces crédits, en<br />

tout cas les compléments si nécessaire.<br />

Si on prend d’autres communes, comme Lancy, on est vraiment les enfants pauvres <strong>du</strong><br />

canton de Genève et c’est, quand même ... Pour vous dire que, même si je jette, de temps<br />

en temps, la pierre sur la manière dont a été gérée notre commune et, surtout les contournements<br />

de la loi avérés <strong>du</strong> magistrat que j’ai remplacé et de son collègue de l’époque, je


dois quand même reconnaître, parce qu’il faut quand même dire les choses avec justesse,<br />

que la gestion dans son ensemble a été bien faite pour maintenir un niveau d’endettement<br />

… (Commentaires.)<br />

Non, mais je veux dire, il faut être correct et je le suis et le Conseil administratif l’est. Le niveau<br />

d’endettement n’est pas extraordinairement élevé pour une commune avec les capacités<br />

que nous avons au niveau fiscal.<br />

Ceci étant dit. Nous pouvons, aujourd’hui, renvoyer de manière assez sereine les comptes<br />

en commission. Vous pourrez poser toutes les questions que vous voulez.<br />

Mais je dois vous dire, on vous l’avait déjà dit, mais je vous le réaffirme aujourd’hui, que la<br />

Cour des comptes rendra un rapport très prochainement sur votre commune. Un rapport<br />

qui mettra en évidence certaines, on va le prendre <strong>du</strong> côté positif, améliorations possibles<br />

dans la gestion. Où je puis vous assurer que le Conseil administratif, ici représenté devant<br />

vous, n’avait pas atten<strong>du</strong> la Cour des comptes, car depuis le 1 er<br />

juin beaucoup de choses<br />

ont été entreprises pour l’amélioration des contrôles et de la gestion.<br />

Malheureusement, je dois quand même vous dire que nous sommes limités par un outil qui<br />

émane <strong>du</strong> SIACG, le système informatique de l’Association des communes genevoises, qui<br />

ne permet pas exactement de faire ce que j’aurais souhaité au niveau des blocages, notamment<br />

sur le système <strong>du</strong> contrôle des engagements.<br />

Mais, nous sommes en train d’y travailler, j’ai mis sous pression le SIACG, vous savez que<br />

quand j’ai une idée en tête ou quand je tiens un os, je ne le lâche pas !<br />

Donc, il y a un certain malaise aujourd’hui, au SIACG, pour pouvoir implémenter ces mo<strong>du</strong>les<br />

et faire en sorte qu’ils ne se fassent pas ramasser par des auditeurs, fussent-ils la Cour<br />

des comptes.<br />

Voilà, ce que je pouvais dire dans les grandes lignes sur ces comptes. Je vais vous faire<br />

grâce de tous les chiffres et tableaux.<br />

Vous recevrez, comme je vous l’ai dit, par courrier électronique, demain matin, la présentation<br />

des comptes 2:11, ce qui vous permettra de l’étudier sereinement pour les travaux<br />

en commission qui, je n’en doute pas, seront passionnants. Je vous remercie, Monsieur le<br />

Président.<br />

M. ZWEIFEL (PLR) : Merci, Monsieur le Président. A l’instar <strong>du</strong> projet précédent,<br />

nous allons, évidemment demander le renvoi dans les différentes commissions pour<br />

étude.<br />

C’est un petit peu dommage, quand même, qu’on n’ait pas eu cette présentation directement<br />

ce soir, parce qu’elle aurait vraiment été intéressante à voir avec les commentaires<br />

<strong>du</strong> Conseiller administratif en charge, puisque, parfois, il nous manque quelques éléments,<br />

lorsqu’on les découvre, comme ça, brut de décoffrage. Même si toutes les statistiques ne<br />

sont pas utiles ou intéressantes.<br />

Concernant la Cour des comptes, ça serait quand même pas mal d’avoir l’éventuel rapport<br />

avant la commission des finances, je crois le 26 <strong>avril</strong> 2:12, parce que, évidemment … (Interventions.)<br />

Je sais bien, mais si vous pouviez leur faire comprendre que ça serait pas mal de l’avoir.<br />

Parce que, s’il y a des répercussions dont on devrait tenir compte dans le cadre de l’étude<br />

des comptes ... Enfin, ça serait quand même pas mal de l’avoir avant.<br />

15961


15962<br />

Ensuite, j’ai bien lu votre laïus sur la dette et, évidemment, je ne peux que me réjouir si celleci<br />

diminue. Encore que, je me doute qu’il s’agit surtout des excédents de trésorerie qui ont<br />

été utilisés pour la diminuer.<br />

Mais, n’oublions pas que cette dette doit tout de même être corrélée avec la capacité<br />

financière de la commune, c'est-à-dire sa capacité de remboursement. Et qu’il est un peu<br />

difficile de comparer la dette par habitant d’<strong>Onex</strong>, avec la dette par habitant, je ne sais pas<br />

moi, de Lancy, qui est certes plus élevée, mais dont la capacité de remboursement est sacrément<br />

plus aisée, je l’imagine.<br />

Donc, attention à ce genre de comparatif, un petit peu hasardeux, même si, évidemment, je<br />

ne peux que me réjouir d’avoir une dette par habitant qui est basse et une dette qui est<br />

simplement en train de diminuer plutôt qu’en train d’augmenter.<br />

Le PLR vous propose le renvoi dans les différentes commissions.<br />

M. VUAGNAT (MCG) : Merci. Le groupe MCG soutiendra aussi le renvoi en<br />

commission de ce projet.<br />

Moi, je suis tout particulièrement heureux, parce que c’est vrai que j’ai toujours défen<strong>du</strong><br />

une gestion saine, équilibrée, des deniers publics. On m’a reproché, des fois, en me disant<br />

: « Une commune, ça ne se gère pas comme des comptes privés ou des comptes de<br />

particuliers. Une commune, elle, peut s’endetter, une commune ... etc. »<br />

Et là, ça me fait vraiment plaisir de voir qu’on change le raisonnement et puis on arrive,<br />

vraiment, dans un raisonnement sain où on va vers un avenir beaucoup plus serein. Merci.<br />

M. PASCHE (Ve) : Merci. Monsieur VUAGNAT, Dieu vous entende !<br />

Moi, tout ce que je souhaite, c’est que l’on puisse débattre, justement, en commission et<br />

puis voir un petit peu tous les détails de ces comptes.<br />

Je vois, simplement, qu’on a fait de nouveau un bénéfice cette année, ce qui est une bonne<br />

chose. C’est vrai qu’on prend toujours de grandes précautions quand on prévoit les rentrées<br />

fiscales. Que l’on prévoit toujours en dessous de ce qui est prévu par le canton. Donc,<br />

ça nous permet toujours d’engranger un petit bénéfice.<br />

Mais, en même temps, ça nous évite de faire des dépenses, je ne dirais pas immodérées<br />

mais j’entends, de prendre des grandes précautions sur les rentrées fiscales, nous évite<br />

aussi de faire des dépenses, peut-être, qui pourraient être plus faciles si l’on prévoyait un<br />

budget avec des rentrées fiscales un peu plus basses.<br />

Donc, nous sommes bien sûr pour le renvoi en commission et voir, un petit peu, en détail<br />

ces comptes. Merci.<br />

M. CATTANI (S) : Oui, Monsieur CATTANI est aussi pour le renvoi en<br />

commission avec son groupe.<br />

Je suis un petit peu frustré de ne pas avoir eu la présentation des comptes, comme on l’a<br />

d’habitude, c’est vrai que j’ai réclamé, les autres années, parce qu’on l’avait sous forme papier,<br />

mais, cette fois, elle n’y est même pas informatiquement !


Je regrette, parce que tout le monde ne participe pas à la commission finances. Donc, tout<br />

le monde n’a pas la même vue globale et c’est quand même, comme diraient mes camarades<br />

d’en face, l’acte le plus fort que l’on fait, qui est le vote <strong>du</strong> budget et sa surveillance.<br />

Donc, c’est bien que tout le monde en ait connaissance de manière globale, ensemble,<br />

avant d’aller dans les commissions précises. Merci.<br />

M. STAUFFER : Oui, Monsieur CATTANI, simplement pour vous répondre.<br />

Vous avez certainement raison sur le fond, mais sur la forme, en lieu et place de faire une<br />

partie <strong>du</strong> débat qui devra, de toute façon, avoir lieu et vous comprendrez mieux pourquoi en<br />

commission, j’ai préféré vous faire cette présentation que vous avez reçue dans les documents<br />

qui sont les vôtres, le rapport.<br />

Vous n’avez pas reçu ma synthèse de la présentation des comptes. Alors, c’est volontaire<br />

de ma part. Mais ce n’est pas <strong>du</strong> tout par défiance, c’est simplement que ça nous évite<br />

d’avoir une partie des débats de commission e séance plénière.<br />

Donc, de toute façon, en commission, vous aurez tout loisir de tout éplucher. Et lorsque ça<br />

reviendra en plénière, tout le monde sera à l’aise et tout le monde aura eu connaissance<br />

de ce qu’il devra avoir connaissance.<br />

Et pour répondre à Monsieur ZWEIFEL, nous n’avons aucune maîtrise, de quelque nature<br />

que ce soit sur la Cour des comptes. La loi nous interdit de divulguer une quelconque information<br />

sur le contenu <strong>du</strong> rapport que nous avons déjà reçu.<br />

Il faudra attendre que la Cour des comptes fasse sa conférence de presse - qui ne manquera<br />

pas de faire un certain bruit - et, à ce moment-là, eh bien, vous aurez accès, comme<br />

tous les citoyens genevois, au rapport de la Cour des comptes.<br />

Le Président (MCG) : Si plus personne ne demande la parole, nous pouvons<br />

passer au vote pour le renvoi dans les différentes commissions. Que celles et ceux qui acceptent<br />

le renvoi dans les différentes commissions de ce projet de délibération N° 1980<br />

veuillent bien le faire en levant la main.<br />

Le projet de délibération N° 1980 est renvoyé dans les diverses commissions à<br />

l’unanimité des présents.<br />

12) Rapport de la commission des finances (FIN-199-1223) : Pétition en faveur <strong>du</strong><br />

maintien de la gestion <strong>du</strong> restaurant <strong>du</strong> TCO par le Tennis Club d’<strong>Onex</strong> : Décision<br />

Le Président (MCG) : Je passe la parole au rapporteur, Monsieur TAMBA, s’il<br />

le souhaite.<br />

M. TAMBA (S) : Merci, Monsieur le Président. Il y a peu de choses à ajouter.<br />

Le Président de la commission a voulu formaliser le traitement de la pétition concernant<br />

le Tennis Club d’<strong>Onex</strong> et le restaurant <strong>du</strong> tennis.<br />

15963


15964<br />

La commission s’est accordée pour affirmer que la pétition a été traitée lors des commissions<br />

des finances des mois de décembre et de février et, que le résultat <strong>du</strong> travail, à savoir<br />

le projet de résolution modifié, est une réponse <strong>du</strong> Conseil municipal à la pétition. Merci,<br />

Monsieur le Président.<br />

M. CATTANI (S) : Oui, juste un mot, on ne va pas faire trop long, pour dire<br />

quand même que, depuis que je suis ici, c’est une des pétitions qui, si je me souviens bien, a<br />

récolté le plus de signatures. Je ne sais plus si on était autour des 800. Je ne sais pas si<br />

quelqu’un à mémoire d’une pétition qui a récolté autant de signatures ?<br />

Et puis, je pense que, maintenant, il y a tout un travail qu’il faut qu’on fasse ensemble pour<br />

communiquer aux différentes partenaires les décisions qui ont été prises. Donc, comment<br />

on va cadrer les prochains contrats. C’est ce qu’on a fait à l’assemblée générale <strong>du</strong> Tennis<br />

Club. Madame BÄNZIGER est venue ainsi que deux membres <strong>du</strong> Tennis club.<br />

Et, on leur a expliqué, en fait, la démarche <strong>du</strong> Conseil administratif et celle <strong>du</strong> Conseil municipal<br />

et je pense que c’est dans cette voie, avec apaisement, qu’il faut continuer pour que<br />

tout le monde puisse se développer dans le meilleur des mondes et que Dieu nous entende,<br />

comme disait mon prédécesseur !<br />

M. STAUFFER : Oui, merci, Monsieur le Président. Monsieur CATTANI,<br />

comme vous dites que « Dieu vous entende », si vous pouviez transmettre à quelques pyromanes<br />

ou apprentis sorciers, que vous avez juste en face de vous, qu’il était inutile de<br />

mettre le feu et d’aller remuer ce qui n’avait pas lieu de l’être, puisque votre Conseil municipal<br />

a convenu que la position <strong>du</strong> Conseil administratif était la bonne et qu’il n’a jamais été<br />

dans l’intention <strong>du</strong> Conseil administratif de nuire à une association sportive qui fait la fierté<br />

des Onésiens et des joueurs d’autres communes. Eh bien, tout ceci n’aurait pas eu lieu.<br />

Maintenant, l’avantage, parce qu’il faut toujours regarder le côté positif, l’avantage et je<br />

vous remercie de ces démarches explicatives, parce que je pense qu’il y a eu, effectivement,<br />

une incompréhension à un certain moment donné sur ce qui va se passer.<br />

Le Conseil administratif, avec beaucoup de tranquillité, est en train de réaborder, maintenant,<br />

ce dossier et nous n’hésiterons absolument pas à faire appel à toutes les bonnes volontés<br />

pour qu’ils aillent expliquer que personne, ni le Conseil municipal, ni le Conseil administratif,<br />

ne veut nuire à une association sportive mais qu’il y a des lois que nous sommes<br />

tenus de respecter, notamment des lois comptables et qu’il n’y a pas à tortiller là-dessus.<br />

Voilà.<br />

Le Président (MCG) : Si plus personne ne demande la parole, nous passons au<br />

point suivant de notre ordre <strong>du</strong> jour.<br />

13) Rapport de la commission espaces-verts et infrastructures (EVI-39-1224) :<br />

Gestion des déchets : Point de situation - Orientation future<br />

Le Président (MCG) : Je passe la parole au rapporteur, Madame Karine VUA-<br />

GNAT.


Mme VUAGNAT (MCG) : Merci, Monsieur le Président. Cette séance avait les objectifs<br />

suivants : faire une sorte de débriefing, suite à l’abandon <strong>du</strong> projet des bennes enterrées<br />

; définir la stratégie de la commune en terme de gestion des déchets, suite à cette<br />

décision ; passer en revue les cas en suspens sur lesquels cette décision a un impact.<br />

Dans un premier temps, on a discuté de l’attitude à adopter à l’avenir. Le débat a débouché<br />

sur l’idée suivante : Pour les bâtiments existants, on ne change rien. Pour les nouvelles<br />

constructions ou rénovations importantes, on inclut dans le préavis de la commune une<br />

exigence en terme de construction de bennes enterrées avec, évidemment, un traitement<br />

au cas par cas, selon le nombre de logements dont il est question.<br />

Ensuite, nous avons abordé un certain nombre de cas pour lesquels des autorisations … Et<br />

où des arrangements avec les propriétaires sont déjà en cours. Je ne vais pas repasser<br />

tous ces cas en détail, mais, d’une manière générale, la commission a considéré que, si la<br />

pose de bennes enterrées était prévue et financée par les propriétaires, on n’allait pas faire<br />

machine arrière.<br />

Par contre, lorsque d’autres cas plus limite, projets pas encore validés ou entraînant un<br />

financement par la commune, nous ont été présentés, l’ensemble de la commission a refusé<br />

d’entrer en matière, estimant que cela ne respectait pas le choix <strong>du</strong> Conseil municipal.<br />

M. CATTANI (S) : Merci. J’ajoute peu de choses, si ce n’est la position <strong>du</strong><br />

groupe socialiste qui va dans le sens des votes de préavis qu’on nous a demandés lors de<br />

cette commission.<br />

Alors, maintenant, c’est vrai qu’il faut continuer de travailler dans le sens <strong>du</strong> tri. Il y a différentes<br />

voies qui ont été présentées. Des projets qui sont pratiquement finalisés et qui sont<br />

plutôt pour des déchetteries, donc, tout le monde était d’accord.<br />

En ce qui concerne les nouvelles constructions, là, il n’y a pas de problème non plus.<br />

Maintenant, dans les immeubles et dans les constructions qui sont déjà existantes, il faut<br />

vraiment que la commune s’engage à faire des actions pour rester dans les principes de<br />

l’Agenda 21, pour lesquels on est tous partants, c'est-à-dire améliorer le tri et faire quelque<br />

chose dans ce sens.<br />

C’est vrai que cette commission, on l’a arrêtée. Et moi, j’étais de ceux qui l’on arrêtée pour<br />

ne pas que l’on déborde sur un vote qui avait déjà enterré les bennes enterrées. Mais, je<br />

pense que, ce qu’il faut bien garder en tête, Madame BÄNZIGER, c’est que la commission<br />

veut accentuer le tri. Mais le tri partout, même dans les endroits où il y a déjà de la construction<br />

vieillissante, disons dans les immeubles de la cité, par exemple. Merci.<br />

M. GALLAND (Ve) : Je rejoins ce que vient de dire Monsieur CATTANI. C’est<br />

vrai qu’il y a encore des situations assez limite qu’on peut rencontrer dans notre cité en<br />

termes de déchets, d’insalubrité. Donc, il faudra faire des efforts, en essayant de trouver<br />

encore des solutions.<br />

C’est vrai que, pendant cette commission, c’était, à la fin, presque une relance sur le sujet<br />

des bennes enterrées. On sait que, aujourd’hui, eh bien, la situation est claire. Les nouveaux<br />

bâtiments en auront. Ceux qui en ont déjà, les garderont. Mais, dans notre cité d’<strong>Onex</strong> il<br />

reste encore, localement, dans des endroits bien précis, des cas qui font honte à la population<br />

des bâtiments qui sont à côté. Et il faudra trouver une solution très vite.<br />

Pour nous, le sujet n’est pas encore clos.<br />

15965


15966<br />

Mme BÄNZIGER : Merci, Monsieur le Président. Alors, je voulais juste remercier<br />

la commission pour sa patience. Parce qu’en fait, j’aurais souhaité une commission<br />

d’information, je le rappelle, un peu plus intéressante ou passionnante, en terme<br />

d’options.<br />

C’est vrai qu’on a passé énormément de temps sur ces fameuses questions de bennes, qui<br />

avaient été demandées dans des autorisations de construire, et puis, on verra à quel rythme,<br />

si jamais, on reviendrait vers le Conseil municipal pour voir, si finalement le Conseil municipal<br />

in corpore valide ces bennes-là, par un projet de délibération.<br />

On est bien d’accord que ce rapport ne fait pas office de projet de délibération. Au fur et à<br />

mesure de ce qui va se passer, les travaux qui commencent avec des immeubles, eh bien,<br />

on vous présentera un projet de délibération et puis, après, à vous de dire si, finalement,<br />

vous estimez toujours que c’est en ordre.<br />

Donc, c’est vrai que j’aurais voulu profiter de cette commission pour qu’on puisse encore<br />

un petit peu plus discuter sur l’avenir de la gestion des déchets de manière générale, parler<br />

des alternatives qu’on peut proposer dans la commune. Je me sens aussi un peu responsable<br />

<strong>du</strong> fait que, peut-être, l’ordre <strong>du</strong> jour n’était pas assez bien présenté et je m’en<br />

excuse.<br />

Le Président (MCG) : Merci, Madame BÄNZIGER. Si plus personne ne demande<br />

la parole, nous pouvons passer au point 14 de notre ordre <strong>du</strong> jour.<br />

14) Réponse <strong>du</strong> Conseil administratif à la motion M/232 B <strong>du</strong> 17 mai 2011 : Politique<br />

de stationnement à <strong>Onex</strong><br />

MOTION<br />

Vu la situation suburbaine de la Ville d'<strong>Onex</strong> qui l'expose à une utilisation de parcs de stationnement<br />

pour des non-résidents<br />

Vu le mécontentement de la part de la population, des commerçants et de leur clientèle<br />

sur le manque de place de stationnement<br />

Vu les possibilités très ré<strong>du</strong>ites de créer de nouvelles places et les ré<strong>du</strong>ctions récentes<br />

liées à de nouveaux aménagements routiers ou immobiliers<br />

Vu la densité importante de la Ville d'<strong>Onex</strong> qui exerce une forte pression sur les places de<br />

stationnement, d'une part la nuit (pour la Cité) et aussi le jour, avec l'arrivée récente de<br />

l'OCP et de l'entreprise IMPLENIA<br />

Vu la décision de mettre prochainement en zone bleue complète la Ville de Lancy, ce qui<br />

provoquera un transfert de stationnements de longue <strong>du</strong>rée sur des parcs illimités à <strong>Onex</strong><br />

Vu l'étude qui a été effectuée récemment par le service de sécurité de la Ville d'<strong>Onex</strong> sur la<br />

problématique <strong>du</strong> stationnement à <strong>Onex</strong> montrant clairement, que malgré une marge de


manœuvre relativement limitée, le Conseil administratif dispose de différentes solutions<br />

pour orienter la politique en la matière<br />

Vu les réunions de la commission sécurité <strong>du</strong> Conseil municipal qui ont eu lieu le 23 février<br />

2009 (voir PV <strong>du</strong> 5 mars) et le 17 mars 2009 (voir rapport <strong>du</strong> 24 mars)<br />

Vu le débat qui a eu lieu à la séance <strong>du</strong> Conseil municipal <strong>du</strong> 7 <strong>avril</strong> 2009 et l'adoption, à<br />

l'unanimité des présents (25), de la résolution R/135 proposée par la commission sécurité,<br />

invitant le Conseil municipal à se prononcer sur la politique à adopter par le Conseil administratif<br />

en matière de stationnement<br />

Vu les études menées par le Conseil administratif et le service de la sécurité municipale<br />

Vu le rapport présenté à la commission sécurité le 28 mars 2011<br />

Vu le rapport SEC-59-1185 de la commission sécurité <strong>du</strong> 28 mars 2011<br />

Sur proposition de la commission sécurité<br />

LE CONSEIL MUNICIPAL<br />

AU CONSEIL ADMINISTRATIF<br />

A l’unanimité des présents (26),<br />

d e m a n d e<br />

1. D’augmenter le nombre de forfaits de stationnement pour le parking de la Piscine de<br />

10, soit de passer de 80 à 90, selon le régime de stationnement actuel<br />

2. De tester la gratuité <strong>du</strong> parking de la Maison Onésienne le dimanche et d’en faire<br />

rapport au Conseil municipal dans quelques mois<br />

3. De généraliser le principe des parkings privés communaux payants par la pose de<br />

barrières, lorsque ceci est possible, ou par la pose d’horodateurs, si cela s’avère nécessaire<br />

4. De mettre en place le principe des ventes de forfaits de stationnement pour le parking<br />

de la Maison Onésienne, selon le régime de stationnement actuel<br />

5. De mettre en place le système de la zone bleue avec macarons sur les secteurs statistiques<br />

cité nouvelle, Gros-Chêne, Cressy, <strong>Onex</strong>-Village<br />

a. De ne pas confier le contrôle <strong>du</strong> stationnement à la Fondation des parkings, mais<br />

à la Police municipale<br />

b. D’augmenter les effectifs de la Police municipale, afin de pouvoir assumer cette<br />

tâche<br />

6. De présenter un crédit d’investissement <strong>du</strong>rant l’année 2:11 permettant la mise en<br />

œuvre des mesures visées aux points 2 et 4 ci-dessus<br />

15967


15968<br />

7. D’intervenir auprès <strong>du</strong> Conseil d’Etat pour que celui-ci modifie la loi ad hoc régissant<br />

l’activité de la Fondation des parkings, afin de donner aux communes la compétence<br />

de la politique <strong>du</strong> stationnement et de la vente des macarons.<br />

RÉPONSE<br />

Invite N° 1<br />

* * *<br />

Le nombre de forfaits de stationnement sur le parking de la piscine a été augmenté à nonante<br />

unités.<br />

Invite N° 2<br />

La gratuité <strong>du</strong> parking à la Maison Onésienne a été testée. On constate que les détenteurs<br />

de forfait ont des difficultés à trouver de la place le dimanche, car le parking est surchargé.<br />

Vu la décision prise d’installer des barrières sur ce parking, nous estimons qu’il est inutile<br />

de modifier le régime dans l’intervalle.<br />

Invite N° 3<br />

Le crédit d’étude pour la pose de barrières sur les parkings a été voté (Délibération<br />

N° 1970 <strong>du</strong> 13.12.2011), nous espérons pouvoir présenter le crédit de réalisation avant<br />

l’été, afin de débuter les travaux avant la fin de l’année <strong>2012</strong>.<br />

Invite N° 4<br />

La vente de forfaits pour le parking de la Maison Onésienne fonctionne depuis le mois de<br />

juin 2011. Tous les forfaits ont trouvé preneur.<br />

Invite N° 5<br />

La mise en place de la zone bleue à macarons a été initiée. Un crédit d’étude complémentaire<br />

a été voté (Délibération N° 1969 <strong>du</strong> 13.12.2911) et nous espérons pouvoir mettre<br />

en application la zone bleue dès septembre <strong>2012</strong>.<br />

Le contrôle <strong>du</strong> stationnement sera effectué par la Police municipale. L’engagement de deux<br />

agents supplémentaires est prévu au budget <strong>2012</strong>. Ces nouveaux collaborateurs devraient<br />

être engagés en 2013 pour effectuer ce travail.<br />

Invite N° 6<br />

Le crédit d’investissement pour la réalisation de la politique <strong>du</strong> stationnement pourra être<br />

présenté au terme des études détaillées en cours. La présentation de cette demande de<br />

crédit devrait se faire avant l’été.


Invite N° 7<br />

Le point est en partie réglé par la résolution R/162 « Zone bleue et macarons : le retour à<br />

la proximité » <strong>du</strong> 13.12.2011, qui a été transmise au Grand Conseil. La démarche sera<br />

appuyée lors des négociations qui devront avoir lieu avec la Fondation des parkings.<br />

En espérant avoir répon<strong>du</strong> de façon claire et précise à ces invites, nous restons à votre<br />

disposition pour les questions éventuelles.<br />

*<br />

Mme le Maire : Merci, Monsieur le Président. Vous êtes en présence<br />

d’une réponse formelle à une motion, mais je pense que vous n’avez pas appris grandchose<br />

dans cette réponse. Dans la mesure où ce dossier est revenu à réitérées reprises<br />

quant à sa mise en œuvre devant le Conseil municipal ou devant la commission de sécurité.<br />

Il nous semblait, néanmoins, quand même nécessaire de fermer, j’ai envie de dire, la procé<strong>du</strong>re<br />

relative à la motion. Puisque la plupart des mesures demandées étaient réalisées<br />

ou, en tout cas, les procé<strong>du</strong>res étaient lancées et que le stade suivant était de faire voter<br />

des crédits d’investissement qui, nous l’espérons et nous mettons tout en œuvre, vous seront<br />

présentés au prochain Conseil municipal pour que, si nécessaire, un passage en<br />

commission puisse avoir lieu et amener un vote, encore avant l’été, pour une mise en œuvre<br />

globale de la politique <strong>du</strong> stationnement à la rentrée <strong>2012</strong>.<br />

Quand je dis globale, je vise à la fois la zone bleue à macarons, la pose de barrières et la<br />

systématisation <strong>du</strong> système de forfaits sur les parkings privés communaux.<br />

Les autres mesures qui étaient demandées dans la motion ont été mises en œuvre, notamment<br />

l’élargissement <strong>du</strong> test <strong>du</strong> parking de la piscine sur le parking de la Maison Onésienne.<br />

Ceci conformément à la volonté <strong>du</strong> Conseil municipal, sans changer le régime de<br />

stationnement qui était en vigueur avant les travaux de la Maison Onésienne et qui est resté<br />

le même, après les travaux, lors de remise en fonction <strong>du</strong> parking.<br />

Avec, effectivement, quand même la limite <strong>du</strong> dimanche qui montre sa difficulté, finalement,<br />

pour les preneurs d’abonnements, puisque le dimanche, le parking est gratuit et donc, les<br />

preneurs d’abonnements ont de la peine à trouver à stationner sur ce parking le dimanche.<br />

Ce n’est pas vraiment une surprise.<br />

On a vu, quand même, que, pour le moment, ça passe tout juste, et que c’est des choses<br />

qui pourront être facilement réglées par la mise en place de barrières. Donc, on a décidé<br />

de ne pas vous proposer un changement <strong>du</strong> régime avant la mise en place des barrières.<br />

Au niveau de la mise en macaron, eh bien, je ne vais pas revenir là-dessus, on en a parlé<br />

récemment, avec le projet d’investissement pour une étude complémentaire, pour l’étude<br />

de rotation.<br />

Je peux vous dire que l’étude de rotation donne les résultats escomptés mais les chiffres,<br />

donc, c’était tout à fait utile de la faire … D’abord, c’était nécessaire pour la DGM, pour<br />

compléter le dossier. Mais, c’était aussi tout à fait utile pour nous, de la faire. Parce que,<br />

cette étude de rotation montre qu’avec une réglementation en zone bleue, finalement, on<br />

permettrait aux Onésiens de trouver des places sur le territoire, donc, sur le parking le long<br />

des voies. Pourquoi ?<br />

15969


15970<br />

Parce que, finalement, on se rend compte que la difficulté est, effectivement, que ces places<br />

sont utilisées par des stationnements qu’on va appeler, pen<strong>du</strong>laires. Dans la mesure<br />

où il y a assez de places le matin tôt, il y a un certain nombre de voitures qui prennent ces<br />

places-là dans la journée et qui ne les quittent que le soir.<br />

Donc, c’est typiquement des personnes, soit qui travaillent à <strong>Onex</strong>, mais il y a un peu trop<br />

de véhicules par rapport au nombre d’emplois qu’on a et sachant qu’on a, quand même un<br />

certain nombre d’emplois qui sont des emplois de proximité, dont on peut imaginer que<br />

c’est des résidants d’<strong>Onex</strong>, soit qui travaillent ailleurs et laissent leur véhicule là.<br />

Ça montre bien que, finalement, notre commune est un peu un P+R gratuit à ciel ouvert,<br />

comme on l’évoquait, encore ce matin, avec Madame KÜNZLER, puisqu’il y a un certain<br />

nombre de personnes qui, manifestement, utilisent ces stationnements gratuits illimités<br />

comme parking avant de prendre les transports publics pour se rendre sur leur lieu de travail<br />

en ville.<br />

L’étude de rotation prouve cette intuition et ça a été tout à fait utile de la faire. On pourra<br />

vous montrer les résultats plus détaillés lors de la commission qui suivra peut-être les crédits<br />

d’investissement nécessaires aux barrières.<br />

De toute manière, c’est un dossier qu’on suit avec vous, de près. Et je tiens à relever la<br />

démarche tout à fait constructive qui a eu lieu sur ce dossier depuis que, finalement, cette<br />

motion a été votée. Enfin, la première motion qui nous a demandé de mettre en place ces<br />

premières mesures. Celle-ci qui a suivi, qui élargissait, finalement, les mesures proposées.<br />

On espère être à bout touchant pour septembre <strong>2012</strong>, avec, il faut en être conscient, un<br />

contrôle renforcé, puisque si cette politique <strong>du</strong> stationnement doit fonctionner, elle doit<br />

fonctionner avec un contrôle, sinon elle ne fonctionne pas.<br />

Là aussi, sont prévus au budget <strong>2012</strong> les engagements nécessaires en terme de contrôles<br />

de stationnement.<br />

Par ailleurs, pour le dernier point de la motion, qui était de communiquer au Grand Conseil<br />

notre volonté d’avoir une politique communale <strong>du</strong> stationnement et d’avoir un peu plus de<br />

marge de manœuvre que ce que la loi actuelle nous permet, eh bien, il y a eu une résolution<br />

qui a été votée par votre Conseil municipal le 13 décembre 2011 (R/162), qui a été<br />

transmise au Grand Conseil.<br />

Je dois quand même, néanmoins, puisqu’on parlait <strong>du</strong> poids des résolutions tout à l’heure,<br />

vous informer que l’ACG a été auditionnée concernant le projet de loi MCG, <strong>du</strong> reste, qui<br />

proposait finalement, d’accorder plus de compétences communales et que l’ACG n’a pas<br />

émis un point de vue en disant : « Oui, les communes attendent ceci avec beaucoup<br />

d’impatience ! » Ça a été une position relativement mitigée.<br />

A cet égard, on est plusieurs communes à avoir regretté que le comité de l’ACG ne nous<br />

ait pas auditionnés avant de formuler sa position devant le Grand Conseil. Pourquoi ?<br />

Parce que, ce qu’il faut savoir, et vous le savez déjà, c’est que Lancy a fait le Grand-Lancy en<br />

zone bleue et est en train de faire le Petit-Lancy. Meyrin est dans la même logique et va<br />

mettre également un système de zone bleue en place, avec contrôle <strong>du</strong> stationnement fait<br />

par la police municipale de Meyrin. Carouge met également en place des zones bleues, là,<br />

avec un contrôle fait par la Fondation des parkings.<br />

Donc, on se rend compte que les grandes communes suburbaines ou la couronne urbaine,<br />

comme on l’appelle, va de l’avant sur ce dossier, parce qu’évidemment, avec ce qui est mis


en place en Ville de Genève, il y a un report <strong>du</strong> stationnement pen<strong>du</strong>laire sur nos communes<br />

de la couronne urbaine.<br />

Là encore, finalement, les intuitions pressenties se confirment avec l’évolution de la situation.<br />

Et nous ne faisons, finalement, que nous inscrire dans une tendance tout à fait générale,<br />

qui est celle de la gestion <strong>du</strong> stationnement dans la zone urbaine, au sens large <strong>du</strong> terme.<br />

Donc, voilà pour ces réponses. Je me réjouis de voir avec vous ces projets d’investissement<br />

pour les barrières. Et puis, j’espère, ce projet d’investissement pour la mise en zone bleue<br />

effective, puisque, comme vous le savez, ça aura quand même des coûts en termes de<br />

peinture, marquage, plan de marquage et autres choses de cette nature-là. On avance<br />

avec la DGM sur ce dossier aussi vite qu’on peut. Merci, Monsieur le Président.<br />

Le Président (MCG) : Si la parole n’est plus demandée, nous pouvons passer<br />

au point 15.<br />

15) Propositions indivi<strong>du</strong>elles et questions<br />

M. LÉCHENNE (PLR) : Merci, Monsieur le Président. D’abord, je constate avec<br />

une certaine satisfaction ... Mais je ne passe pas tous les jours à la même heure, en voiture,<br />

dans la cité nouvelle ... Mais je me suis plaint, avec d’autres, de tous ces bouchons qu’il y<br />

avait à la rue où les pétitionnaires avaient rouspété. Mais, je constate, tout de même, que la<br />

circulation à <strong>Onex</strong>, aux heures de pointe, notamment entre 17 et 19 heures va un peu<br />

mieux.<br />

Et, on a assez râlé contre tous ceux qui avaient pris des décisions qui nous paraissaient un<br />

peu bizarres pour quand même constater une amélioration. Il y aura toujours des flux importants,<br />

mais, il me semble que ça va mieux et qu’il y a moins de bouchons.<br />

Ceci étant dit, il reste la route de Chancy, qui semble être, maintenant, terminée et il reste<br />

un bout de cette place des Deux-Eglises où il y a des marquages bizarres. On ne sait plus<br />

s’il y a un rond-point tournant vers François-Chavaz ou s’il y a un stop. Et puis, on ne peut<br />

toujours pas aller dans un sens, mais un petit peu dans l’autre.<br />

On ne voit pas très bien où on va, est-ce que quelqu’un aurait un peu de lumière à nous<br />

donner sur ce sujet ? Merci.<br />

M. BOSSON (DC) : Merci, Monsieur le Président. J’ai plusieurs points dans<br />

mon intervention et le premier vous concerne, ainsi que votre bureau.<br />

Je souhaite ardemment que vous puissiez vous pencher, avec le bureau, sur l’ordonnance<br />

de nos séances de commission et <strong>du</strong> Conseil municipal. Il me semble que, depuis quelque<br />

temps, c’est un peu tout et rien !<br />

15971


15972<br />

En commission, nous avions décidé de nous vouvoyer pour maintenir un certain respect<br />

dans nos débats. Ça disparaît !<br />

Et, je constate également, de la part <strong>du</strong> Conseil administratif, un tutoiement envers les<br />

chefs de service, quand nous sommes en commission. Ça, je pense que c’est inadmissible<br />

et que ce n’est pas normal. C’est une forme de politesse qui se perd. D’autres s’absentent<br />

régulièrement pour téléphoner !<br />

Au Conseil municipal, un flou artistique commence à s’installer. L’ordonnance de nos séances<br />

n’est plus comme elle était. Est-ce qu’on rentre en matière ou on ne rentre pas en matière<br />

? Qui a la parole ? Fin de la discussion, etc.<br />

Cela reflète un certain dysfonctionnement, c’est aussi un manque de respect et surtout, je<br />

dirais, à la vue de tout le monde, quand le Conseil administratif, comme ce soir, se permet<br />

de boire de la bière pendant la séance ! Pour moi, Monsieur le Président, je me demande<br />

où on va et j’ai envie de dire que : « Tout fout le camp ! »<br />

Le débat de ce soir démontre, aussi, qu’il est urgent que vous preniez une décision.<br />

J’estime que le Conseil administratif, comme je l’avais mis en place quand j’étais président,<br />

doit arrêter, absolument, d’intervenir pour un oui, pour un non, il doit prendre la parole pour<br />

présenter son projet, il doit prendre la parole à la fin des débats quand tout le monde a posé<br />

ses questions. Et, je pense, qu’on arrivera à diminuer le temps de parole.<br />

J’ai encore une déception qui concerne ONEX Magazine ! Depuis quelque temps, quand je<br />

l’ouvre, je vois par exemple « Monsieur et Madame DEROUETTE fêtent leurs 50 ans de mariage<br />

» et puis on dit « Carole-Anne KAST, Ruth BÄNZIGER, Carole-Anne KAST ». Je pense<br />

que ces personnes ont un titre, Madame la Conseillère administrative, Monsieur le Conseiller<br />

administratif, et je pense que, d’opter pour cette règle qu’on rencontre dans tous les<br />

médias maintenant, comme si on avait tous gardé les vaches ensemble, c’est fort déplorable.<br />

C’est un nivellement, pour moi, par le bas.<br />

Le point suivant concerne Belle-Cour. A Belle-Cour, nous avons deux passages piétons, on<br />

peut les voir c’est à peu près sur cette photo. Un qui est sécurisé par des feux, pour ceux<br />

qui se rendent directement dans le parc de la Mairie et un autre, quand on monte la route<br />

<strong>du</strong> Grand-Lancy, tout de suite après le virage <strong>du</strong> chemin Charles-Borgeaud. Là, c’est un feu<br />

clignotant. Pour répondre à une certaine demande, les gens se demandent si on ne pourrait<br />

pas, au moment où on appuie sur le bouton de l’un de ces deux feux, que les deux feux<br />

deviennent rouges en même temps, pour assurer la sécurité. (Remarques.)<br />

Vous avez deux feux à Belle-Cour, le premier quand on monte la route <strong>du</strong> Grand-Lancy, là, il<br />

y a un feu clignotant et cent mètres plus loin, il y a le passage à piétons qui vous amène au<br />

parc de la Mairie et là, il y a des feux rouges. Il y a un feu, on appuie, et puis c’est rouge,<br />

vert, jaune… Rouge, jaune, vert. D’accord ? (Interrogation.)<br />

Quand vous êtes à Belle-Cour, que vous allez au parc de la Mairie, il y a un feu qui passe au<br />

rouge, au jaune et au vert. On appuie sur un bouton, il passe au rouge pour laisser passer<br />

les piétons.<br />

Alors, ce que je demande, c’est que celui qui est un peu plus loin, juste après le virage, estce<br />

qu’on ne pourrait pas le sécuriser en faisant que ces deux feux deviennent rouges en<br />

même temps ?<br />

De toute manière, les voitures doivent s’arrêter à un endroit ou à un autre. Elles doivent<br />

s’arrêter. Ce serait de sécuriser les deux endroits et puis que les deux feux s’arrêtent en<br />

même temps.


Madame BÄNZIGER, je l’ai enten<strong>du</strong> à Canal <strong>Onex</strong>, parce que je regarde de temps en temps,<br />

mais je ne sais pas si vous en avez parlé ici, j’ai oublié, vous avez parlé concernant le<br />

« tourner à gauche » à la rue des Grand’Portes. Je ne me suis pas encore fait coller, mais<br />

on m’a déjà dit plusieurs fois : « Tu n’as pas le droit de tourner à gauche, tu n’as pas le droit<br />

de tourner à gauche ! »<br />

Je n’ai jamais vu, dans cette enceinte, qu’on ait pris cette décision de supprimer le « tourner<br />

à gauche ». Bien au contraire, on voulait toujours que la rue des Grand’Portes soit à<br />

deux sens et puis qu’elle puisse rester comme ça.<br />

Alors, le « grelu » qui a pris cette décision, je ne le connais pas, mais j’aimerais bien savoir<br />

qui c’est !<br />

Concernant les poubelles qui sont dans les préaux d’école, dont on a beaucoup parlé il y a<br />

quelques mois, certains parents font remarquer qu’elles sont à angle droit. Est-ce qu’il y a<br />

déjà eu des accidents ? Est-ce que ces angles droits, qui pourraient être dangereux, parce<br />

que ces poubelles sont carrées ou rectangulaires, pourraient être protégés par <strong>du</strong> plastic<br />

ou par <strong>du</strong> caoutchouc ? Je ne le sais pas, je vous transmets cette question, comme on me<br />

l’a demandé.<br />

J’ai également enten<strong>du</strong> dire - je ne sais plus si c’est vraiment un ancien local des pompiers,<br />

qu’il y avait près de la salle communale - , que l’on aurait donné congé à son locataire et<br />

que l’on y ferait un kiosque à journaux ou je ne sais pas. Est-ce qu’on pourrait nous informer<br />

? Le locataire aurait déménagé à la villa Lebedinsky ? Je n’en sais pas plus. J’ai terminé,<br />

Monsieur le Président et je vous en remercie.<br />

23 heures – Départ de Madame Philippine SCHMIDT MESSINA<br />

M. AUBERT (MCG) : Je me permets d’intervenir suite à un incident qu’on a<br />

vécu avec Monsieur TAMBA. A la rue <strong>du</strong> Comte-Géraud - où il y a les travaux, les camions<br />

tournent autour de la rue <strong>du</strong> Comte-Géraud -, un camion s’est trouvé bloqué.<br />

On a, à peu près, encore une année de travaux et il y aura de plus en plus un flux de camions.<br />

Je pense que ça serait nécessaire que ces camions puissent faire demi-tour et reviennent<br />

sur la rue et qu’un ouvrier leur ouvre le portail pour qu’ils repartent dans l’autre<br />

sens pour éviter qu’ils transitent devant une école et qu’ils se retrouvent, aux heures de<br />

sortie d’école, au giratoire où il y a tous les enfants qui passent. Ça, c’est un premier point,<br />

déjà pour la sécurité des enfants et puis pour optimiser le trafic aussi.<br />

Au stade des Tattes, on a de plus en plus de matches de foot, que cela soit des enfants et<br />

ou des a<strong>du</strong>ltes, le soir. Je pense que la mise à disposition d’un défibrillateur, suite à des<br />

événements qui ont été vécus, y compris par des jeunes, sur des arrêts cardiaques. Récemment<br />

pour un jeune de 23 ans en Angleterre, c’est le défibrillateur qui lui a sauvé la vie.<br />

Un défibrillateur coûte environ Fr. 3'700.-- à Fr. 3'900.-- maintenant. Ce serait utile qu’il<br />

puisse être mis à disposition de l’entraîneur qui le sortirait pour le match et le rentrerait<br />

après pour éviter les vols ou les déprédations sur cet appareil.<br />

Et puis, juste encore un troisième point. C’est que la famille BOURQUIN a écrit plusieurs<br />

courriers à la commune pour demander de mettre des attractions, telles qu’autotamponneuses,<br />

pour le week-end, ou différents manèges. Ils le font régulièrement à Vernier,<br />

à Meyrin, et à <strong>Onex</strong> la réponse a toujours été négative. Je pense que, d’avoir des ani-<br />

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15974<br />

mations, ce n’est pas toujours un mal. Si des jeunes sont un peu désœuvrés, c’est vrai que<br />

d’avoir un tout petit peu d’animation, ça pourrait être sympa aussi pour eux. Merci, beaucoup.<br />

M. ZWEIFEL (PLR) : Merci, Monsieur le Président. J’ai une seule question qui<br />

s’adresse, en fait, à vous, Monsieur le Président ... (Flottement.) Donc, ça serait bien de<br />

m’écouter ... C’est le moment où jamais !<br />

Ceci étant dit, Monsieur le Président, ma question est la suivante. Elle concerne la course<br />

<strong>du</strong> Conseil municipal.<br />

J’ai reçu, comme d’autres j’imagine, non pas la semaine passée mais celle d’avant, un<br />

email le mardi ou le mercredi nous demandant de répondre, d’ici le vendredi, c'est-à-dire en<br />

trois jours, pour savoir si l’on pouvait venir à la course d’école que vous nous avez proposée<br />

à Bandol.<br />

A ce propos, je tiens à dire que, moi, je suis dans l’impossibilité de vous répondre en trois<br />

jours pour m’organiser le week-end de l’Ascension pour un départ le samedi matin, qui<br />

prendrait cinq à six heures pour arriver à je ne sais pas quelle heure là-bas, s’il n’y a pas de<br />

bouchon, pour repartir le dimanche, c'est-à-dire de passer, à peu près, pas de temps là-bas.<br />

J’ai cru comprendre, en plus, que nous n’étions pas logés tous au même endroit.<br />

A un moment donné, la course <strong>du</strong> Conseil municipal, ça se veut une course où on part tous<br />

ensemble, pour essayer de resserrer un peu des liens qui se seraient desserrés lors de<br />

débats, par exemple houleux !, sur des sujets qui ont pu nous emporter, parce qu’idéologiquement<br />

nous n’étions pas d’accord.<br />

Je trouve très dommage la manière dont cela a été géré, je me permets de vous le dire,<br />

avec tout le respect que j’ai pour vous, Monsieur le Président. Mais moi, je suis juste dans<br />

l’impossibilité de répondre dans ces trois jours-là et je trouve que ce n’est pas normal.<br />

Je sais, à votre décharge, que vous avez repris cette présidence en cours d’année, j’en suis<br />

totalement conscient et je ne suis pas là pour vous accabler. Mais, bref, c’est vraiment difficile.<br />

Je ne sais pas, finalement, combien de personnes ont répon<strong>du</strong>. Mais si, à la fin, la moitié<br />

seulement de ce Conseil municipal est prête à faire cette course-là, ce n’est juste pas normal,<br />

parce que le but est que l’on y aille quand même en majorité et puis qu’on se retrouve<br />

dans un cadre un petit peu plus déten<strong>du</strong> pour ne pas parler de politique politicienne.<br />

A titre personnel, je tiens à dire que je ne trouve pas normal … En l’occurrence, je ne peux<br />

pas venir, bon, parce que le week-end de l’Ascension ce n’est juste pas la bonne date. Surtout<br />

si vous ne prenez pas tout le week-end ou lorsqu’on a peut-être prévu d’être en famille.<br />

Donc, je ne trouve pas normal, que la moitié de ce Conseil municipal, d’après ce que j’ai cru<br />

entendre, mais vous me donnerez les chiffres, viendrait à financer l’autre moitié, non pas<br />

que je ne veux pas être généreux avec mes jetons de présence, mais je trouve que ce n’est<br />

pas le but de ce genre de sortie-là.<br />

Alors, je voudrais savoir, Monsieur le Président, ce sont mes questions, est-ce que cette<br />

course a toujours lieu ? Est-ce que c’est vrai que seule la moitié de ce Conseil municipal<br />

pourra s’y rendre ? Et ne serait-il pas judicieux de prévoir autre chose à un autre endroit<br />

pas forcément aussi loin et dans un laps de temps qui nous permet d’en profiter un petit<br />

peu plus ? Merci.


Le Président (MCG) : Merci, Monsieur ZWEIFEL. Je vais répondre à votre<br />

question concernant la course. C’est vrai qu’initialement, je voulais la faire dans mon lieu<br />

d’origine, à Limpach dans le canton de Berne. Le Conseil administratif m’a proposé Bandol,<br />

parce que c’est les 4: ans <strong>du</strong> jumelage <strong>Onex</strong> – Bandol et, bon, malheureusement, pour les<br />

dates on n’avait pas le choix. C’est vrai que celle-là, ce n’était peut-être pas l’idéale.<br />

Et puis, la course a été annulée en raison <strong>du</strong> manque de personnes qui pouvaient venir. De<br />

mémoire, comme ça, je crois qu’il n’y avait que treize conseillers municipaux inscrits. Donc,<br />

effectivement, si la moitié ne vient pas c’est un petit peu dommage pour cette moitié-là.<br />

Donc, la course se fera ultérieurement, peut-être mieux ou plus garnie. Merci.<br />

M. CATTANI (S) : Merci. J’ai deux louanges et deux questions. Je vais essayer<br />

de ne pas me tromper.<br />

Dans les louanges, je remercie le Conseil administratif pour sa réponse à ma question écrite<br />

: « Les trottoirs aux piétons ! » J’ai vu la réalisation, que j’avais déjà vue il y a un mois<br />

mais j’ai pu la tester aussi. Je trouve ça excellent.<br />

Monsieur BOSSON a parlé des piétons, aussi, un peu. A moi, il me semble qu’on ne parle<br />

pas souvent ou pas assez des piétons et même des cyclistes. Il y a quand même des endroits<br />

à risque sur cette commune, c’est bien notre rôle, Conseil municipal, de faire remonter,<br />

quand on a des soucis de ce genre.<br />

Ma deuxième louange concerne la Semaine de l’intégration. J’ai eu la chance de participer<br />

aux deux premières soirées. Je les ai trouvées particulièrement réussies, notamment<br />

l’accueil des nouveaux Onésiens, qui s’est fait avec une partie officielle, formelle, au début.<br />

Puis ensuite c’était vraiment une grande fête, un accueil sympa, chaleureux.<br />

Comme l’a dit Monsieur CASTELLA, si on arrive à sourire entre nous et à partager la bonne<br />

humeur, ça peut aider l’intégration mieux que tout autre concept. Donc, bravo ! Et, je vous<br />

propose, Madame KAST, de féliciter tous vos collaborateurs qui ont participé au travail de<br />

préparation, qui a dû être très important.<br />

Concernant les deux questions. La première concerne les arbres. Je me souviens qu’il y a<br />

quelques années, lorsqu’on a abattu tous les arbres de la route de Chancy … (Remarque.)<br />

Enfin, un certain nombre d’arbres le long de la route de Chancy pour laisser passer le tram,<br />

on nous avait dit qu’on allait planter davantage d’arbres que ceux qui avaient été abattus.<br />

Alors, est-ce que c’est le cas ? Et qui est-ce qui suit ceci pour savoir … Madame BÄNZIGER,<br />

je pense, pourra me répondre.<br />

La deuxième question est aussi pour Madame BÄNZIGER. J’ai bien relu la réponse que<br />

vous avez donnée à la question concernant ONEX Magazine et l’Onésien, quant à savoir<br />

pourquoi ils ne sont plus distribués en même temps, et la réponse je l’ai trouvée un peu<br />

courte.<br />

Donc, je me permets de la refaire. Est-ce que c’est une volonté que ces deux publications<br />

ne soient plus distribuées ensemble ? Est-ce que c’est un hasard de calendrier ? Qu’en estil<br />

? Merci.<br />

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M. CANTIELLO (MCG) : Merci, Monsieur le Président. J’ai trois petites questions.<br />

La première concerne le chantier qu’on connaît tous, Butini, juste à côté de nous. J’ai remarqué<br />

que, plusieurs fois … C’est une question de LCR, là, en l’occurrence. J’ai remarqué<br />

plusieurs fois, que les camions sortent « Youppie, tra la la » et puis, ils mettent des mottes<br />

de terre sur la route jusqu’à la route de Chancy.<br />

Donc, j’aimerais juste rappeler une petite chose, c’est qu’il est à charge et <strong>du</strong> devoir <strong>du</strong><br />

maître d’œuvre de faire le nécessaire pour nettoyer la chaussée, ce qui n’est souvent pas<br />

fait.<br />

Moi, j’ai une voiture, je m’en fous ! Au pire ça fait « pam-pam » et puis c’est tout. Mais<br />

j’imagine le deux-roues qui va prendre une planée, un jour, ça va être comme il faut.<br />

Est-ce que le Conseil administratif ne pourrait pas faire une petite lettre au maître d’œuvre<br />

ou. je ne sais pas. à Butini pour leur rappeler leurs devoirs s’ils les ont oubliés ? Voilà, quoi.<br />

Deuxième petite question, la piste cyclable qui se trouve après la place des Deux-Eglises, la<br />

piste cyclable qui est sur le trottoir, si on veut bien. J’ai été témoin d’une petite dame, qui a<br />

été shootée heureusement sans gravité, sans gravité. Je sortais <strong>du</strong> tabac et, tout à coup,<br />

j’ai juste eu le temps de dire : « Attent … ! » Et boum ! Le vélo n’a jamais regardé.<br />

Est-ce que la DGM fait le nécessaire ? Est-ce que ça va être fait ? Est-ce que des propositions<br />

ont été faites pour que ça n’arrive plus ? Ça aurait pu être plus grave, surtout avec<br />

les vélos électriques, quand ils sont lancés « Youppie, c’est moi qui ai la priorité ! »<br />

Et puis la troisième petite question, j’ai remarqué que le drapeau qui est devant la salle <strong>du</strong><br />

Conseil municipal est un petit peu vétuste et délavé. Est-ce qu’il y aurait possibilité de le<br />

changer pour que ça ressemble un petit peu à quelque chose ? (Remarque.) Oui, il est<br />

vraiment vétuste, quoi ! Ça ne ressemble plus à rien ! Alors, merci, Monsieur le Président.<br />

M. DEROUETTE (S) : Oui, alors, en fait, dans mon projet de motion précédent,<br />

je parlais aussi, justement, de cette piste cyclable qui est un problème.<br />

Et puis, entre-temps, j’ai eu le bonheur, aujourd’hui, et l’un de vos collègues MCG m’a vu,<br />

d’être avec l’inspecteur des DGM, justement à propos de cette piste cyclable et d’autres<br />

problèmes dans la commune.<br />

Et, il a été apporté deux réponses, en fait, intéressantes. J’en profite, puisque vous avez posé<br />

la question, parce que j’avais aussi encore une question dessus, mais, j’ai un élément de<br />

réponse.<br />

La première, c’est qu’en fait, la piste cyclable sur le trottoir n’est absolument pas prioritaire,<br />

puisque c’est un espace, en fait, commun. Et donc, les piétons ont priorité, même sur la<br />

piste cyclable.<br />

Le problème, c’est que les cyclistes le savent rarement et, quand on leur fait savoir, on se<br />

fait insulter copieusement. Si on ne se fait pas shooter. C’est un peu un choix ! Ça peut être<br />

les deux ! Donc, il y a un problème de cohabitation.<br />

Et puis, pour anticiper, en fait, les solutions. Une solution qui a été proposée par<br />

l’inspecteur, c’est de modifier, à cet endroit-là, la chaussée, puis de mettre une bande rouge,<br />

ce qui est quelque chose de légal, et donc d’interrompre, en fait, quelque part, la piste


cyclable, surtout au niveau des passages piétons. Puisque mon gamin s’est fait shooter par<br />

un cycliste électrique. Voilà.<br />

Et ça pose un vrai problème, parce qu’effectivement, il est difficile de demander à un enfant<br />

qui a moins de sept ans ... de lui dire que, sur le trottoir, ben, en fait, il n’est pas chez lui,<br />

quoi. Alors que c’est, justement, ce qu’on essaie de lui apprendre, qu’il ne faut pas qu’il descende<br />

sur la rue, mais que, sur le trottoir il peut rester. Donc, c’est un vrai problème et, effectivement,<br />

ça a été très mal conçu. Et … En tout cas, aujourd’hui, l’inspecteur a pu notifier<br />

que c’était mal conçu.<br />

Donc … En l’occurrence, peut-être que la commune, en fait, pourra envisager peut-être des<br />

solutions et j’aimerais bien, parce que sinon, ça fera l’objet d’un projet de résolution spécifique.<br />

Et donc, ma question là-dessus, c’est tout simplement, j’espère que …. Enfin, il m’a semblé<br />

d’après l’inspecteur, que les services étaient déjà au travail dessus et je voulais juste avoir<br />

une confirmation.<br />

La deuxième question c’est, pour ma part, que les poubelles d’<strong>Onex</strong>-Parc, on a un nouveau<br />

mobilier urbain pour les poubelles d’<strong>Onex</strong>-Parc, c’est très bien pour les enfants, parce qu’il y<br />

a une é<strong>du</strong>cation de la part des … Enfin, des enseignants, là-dessus, pour le triage.<br />

Mais, la cour d’<strong>Onex</strong>-Parc est, souvent ... comment ... appropriée par d’autres enfants de<br />

l’école et par même des personnes a<strong>du</strong>ltes qui vont de temps en temps ... enfin des adolescents<br />

qui vont jouer au basket et autres. Et, en fait, les poubelles, les anciennes poubelles<br />

manquent et ce qui fait qu’on se retrouve, de temps en temps, avec des détritus.<br />

Est-ce que ça serait possible, soit de signaler un peu plus clairement où sont les poubelles<br />

... les nouvelles poubelles ? Ou alors, de mettre, quand même, à quelques endroits, surtout<br />

éloignés de ces poubelles-là, de triage, quand même les anciennes poubelles ? Ce qui permettrait<br />

aux utilisateurs <strong>du</strong> samedi et <strong>du</strong> dimanche, peut-être, d’être plus propres. Voilà.<br />

Le Président (MCG) : Merci, Monsieur DEROUETTE. La parole n’est plus demandée.<br />

Je passe la parole au Conseil administratif, Monsieur STAUFFER, vous avez demandé<br />

la parole.<br />

M. STAUFFER : Je vous propose de commencer par Madame le Maire.<br />

Le Président (MCG) : Alors, Madame le Maire, excusez-moi. Madame KAST.<br />

Mme le Maire : Je vais essayer, j’en ai plusieurs. La question de la circulation<br />

dans la cité au niveau <strong>du</strong> marquage, c’est ma collègue Ruth BÄNZIGER qui va y répondre<br />

ainsi qu’avec un certain nombre d’autres questions liées au TCO.<br />

Mais je porte quand même à votre attention, elle amènera les réponses sur le fond, mais<br />

qu’on vous a dit, qu’on avait eu une séance avec Madame KÜNZLER et toutes les personnes<br />

impactées ou acteurs décisionnels dans le cadre <strong>du</strong> chantier <strong>du</strong> tram, ce matin de 8 à<br />

1: heures. Et, qu’un certain nombre de points ont pu être abordés. Notamment, nous<br />

avons des réponses très fraîches à vous amener sur ce sujet, mais je la laisserai y répondre.<br />

15977


15978<br />

Au niveau <strong>du</strong> feu piétons, alors, maintenant c’est un peu plus clair, vu que Monsieur BOS-<br />

SON est allé nous montrer sur la « map », de quoi il parlait. On va regarder.<br />

Le problème, évidemment, c’est que la route <strong>du</strong> Grand-Lancy est une route cantonale.<br />

Donc, on n’a pas autant de pouvoir que sur une route communale. Néanmoins, je pense<br />

qu’un bouton pressoir pourrait être une solution. Le problème, c’est qu’on peut difficilement<br />

synchroniser les deux feux. Je pense que ça va être difficile, parce que, notamment, le feu<br />

juste avant le virage en montant est aussi utile au bus 43 et je crains que, <strong>du</strong> coup, ça ne<br />

fonctionne pas.<br />

Mais on va, en tout cas, vérifier que les boutons pressoirs marchent, que les gens quand ils<br />

veulent traverser obtiennent le rouge et qu’ils n’aient pas uniquement un clignotant. Ça, je<br />

pense que c’est quelque chose qu’on peut, vu la proximité avec l’école, demander au canton.<br />

Au niveau de la remarque de Monsieur AUBERT, moi j’entends bien votre préoccupation<br />

par rapport aux camions, mais j’attire votre attention sur le fait que la rue <strong>du</strong> Comte-<br />

Géraud est à sens unique et qu’il me paraît, alors, bien plus dangereux pour la sécurité de<br />

mettre, sur la largeur de la chaussée qu’il y a, le premier bout à double sens ... (Interruption.)<br />

M. AUBERT (MCG) : … Eu le cas d’un camion qui était bloqué et le fait que,<br />

simplement, s’ils revenaient sur leur chemin et puis qu’un ouvrier bloquait la circulation, il<br />

n’y a pas tellement de gens qui passent sur cette route, qu’ils puissent reprendre le premier<br />

giratoire à la place de tourner devant l’école ... On risque, suivant … Maintenant, c’est<br />

quand même des longs semis, ou des camions qui sont de gros volumes, avec des petits<br />

enfants qui sortent, il n’aura jamais le temps de freiner.<br />

Mme le Maire : Eh bien, je pense que tout con<strong>du</strong>cteur de véhicule et à<br />

plus forte raison, de véhicules poids lourds, doit évidemment adapter sa con<strong>du</strong>ite à là où il<br />

est et il doit … Enfin, moi, je n’arrive pas à imaginer qu’un …<br />

M. AUBERT (MCG) : … Permis poids lourds et je sais qu’un enfant peut passer<br />

sous les roues.<br />

Mme le Maire : Oui, mais il y a des choses contre lesquelles on ne peut<br />

évidemment pas se prémunir. Moi, je n’envisage pas, je vous le dis clairement, soit de mettre<br />

le début <strong>du</strong> Comte-Géraud, à double sens, puisque la largeur de la chaussée n’est pas<br />

admissible, soit de leur faire faire une marche arrière sur ce tronçon !<br />

Je veux dire, moi, je pense qu’on prend des risques bien plus grands avec un changement<br />

de circulation là-dessus.<br />

Par contre, effectivement, où je suis d’accord avec vous, c’est qu’on peut sensibiliser, et on<br />

le fera bien volontiers, les ouvriers sur le fait que la sortie <strong>du</strong> chantier les amène à proximité<br />

d’une école et qu’on attend d’eux, surtout quand ils con<strong>du</strong>isent ce genre de véhicules, en<br />

gros, qu’ils roulent au pas.<br />

Mais, de toute manière, vu la largeur de la chaussée, je les vois mal rouler autrement qu’au<br />

pas ! Surtout avec un véhicule de la taille que vous évoquez.


Mais, on fera, volontiers ... on les sensibilise là-dessus, mais je ne pense pas qu’il y ait tellement<br />

d’autres solutions, ce sont quand même des véhicules homologués. (Intervention.)<br />

M. AUBERT (MCG) : … complètement bloqué.<br />

Mme le Maire : Bon, je ne peux pas savoir pourquoi il était complètement<br />

bloqué. On vérifiera. Mais, le rebrousse-chemin, ne me paraît pas forcément la bonne solution.<br />

Pour les défibrillateurs, moi, je suis très contente de votre question, parce qu’on était très<br />

fier et on était précurseur avec la pose d’un certain nombre de défibrillateurs dans la<br />

commune. Notamment, vous savez qu’il y en a un qui est équipé d’une assistance téléphonique<br />

satellite qui est posé sur le mur de la salle communale.<br />

On a prévu, au budget, deux défibrillateurs supplémentaires, on en prévoira probablement<br />

encore d’autres au budget. Maintenant, il faut être clair, aussi. Nos samaritains sont équipés,<br />

la Police municipale est équipée dans son véhicule d’un défibrillateur, mais il faut être<br />

clair, aussi ; aujourd’hui, ça fait deux ans que celui sur la salle communale a été posé, il n’a<br />

jamais été utilisé ! Mais, ce n’est pas grave, vaut mieux prévenir que guérir !<br />

Effectivement, comme vous l’avez relevé, ce ne sont pas des montants mirifiques. On est<br />

tout à fait partant pour cette politique et je prendrai en compte, dans la réflexion sur les<br />

lieux de pose de ces défibrillateurs, le lien avec le côté sportif, aux Tattes ou bien au stade<br />

municipal. Parce que, finalement, la question est venue plusieurs fois. (Interruption.)<br />

M. AUBERT (MCG) : … averti qu’on puisse … mettre un…<br />

Mme le Maire : Oui, c’est pour ça que je pense que la bonne solution<br />

n’est pas forcément quelque chose qui est dans les locaux, mais peut-être un défibrillateur<br />

sur un mur, comme celui de la salle communale, où, finalement, tout citoyen, entraîneur,<br />

pas entraîneur, etc., peut l’utiliser en étant assisté par téléphone, un téléphone qui est intégré<br />

à la machine et relié à une personne qui peut expliquer quels gestes il faut faire. Sachant<br />

que c’est quasiment impossible de se tromper avec ces appareils, parce que si ce<br />

n’est pas bien fait, ils ne s’enclenchent juste pas.<br />

Maintenant, on a vraiment des choses tout à fait adéquates à cet égard et on tiendra<br />

compte de votre proposition sur les emplacements de ce type d’objet.<br />

Au niveau des forains, par contre, là, je ne peux pas amener une réponse aussi positive.<br />

Pourquoi ?<br />

Parce qu’en fait, d’abord, on a un vieux règlement sur les forains, qu’on veut bien envisager,<br />

éventuellement, de revoir, mais qui, notamment, prévoit des horaires assez stricts sur les<br />

jours fériés et les choses comme ça.<br />

On n’est pas <strong>du</strong> tout opposé à la présence de forains. Mais, pour le moment, les demandes<br />

qu’on a eues, c’est sur la place <strong>du</strong> 15: ème . Il faut être quand même conscient que ces manèges<br />

et autres animations de forains ont une musique, généralement, qui les accompagne,<br />

qui est assez lancinante et on est très, très proche des habitations.<br />

Et moi, je peux entendre que les voisins qui acceptent bien volontiers les vide-greniers, les<br />

manifestations ponctuelles sur la place <strong>du</strong> 150 ème<br />

, pourraient trouver que c’est un petit peu<br />

15979


15980<br />

fatiguant d’entendre la musique pendant 6 à 7 heures d’affilée, tous les jours, pendant une<br />

semaine, week-end compris, etc. Parce que les demandes d’utilisation que l’on a, c’est sur<br />

la place <strong>du</strong> 150 ème et c’est dans ces horaires-là.<br />

Alors, en plus, je vous rappelle que cette place est à disposition des habitants d’<strong>Onex</strong> par le<br />

biais de la gestion <strong>du</strong> pavillon que fait l’AHOC. Si on accepte un forain, eh bien, ça veut dire<br />

que s’il y a la moindre manifestation qui était prévue en même temps, elle risque d’en être<br />

entravée.<br />

Donc, aujourd’hui, les propositions qu’on a reçues, que ce soit en terme de dates ou en<br />

terme d’horaires, n’étaient pas satisfaisantes par rapport aux questions d’équilibre, je dirais,<br />

entre manifestations sur ce lieu et tranquillité des voisins.<br />

On le sait tous, tout le monde a un niveau de tolérance différent, mais tout le monde a un<br />

niveau de tolérance. On l’a vu, aussi, quand ça devient excessif, tout le monde craque et<br />

c’est un peu, aussi, le problème qu’a eu le Carnaval, à l’époque.<br />

Je pense qu’on a, aujourd’hui, un bon consensus, un bon équilibre entre manifestations,<br />

bruits et moments de tranquillité. Et que, autant on est bien positif à la présence de ce type<br />

d’animations, que peut-être, à cet endroit-là, il ne faut pas charger la barque. C’est un peu<br />

l’arbitrage que nous, on a fait.<br />

Maintenant, bon, je regrette aussi, néanmoins, qu’on n’ait pas des demandes à des moments,<br />

je dirais, plus attractifs, parce que, généralement les demandes qu’on a, pour mettre<br />

des carrousels et autres, comme ça, c’est aux périodes creuses, c’est en dehors des<br />

vacances, ce n’est pas autour des promotions.<br />

Vous savez qu’on a eu, notamment, des pertes de forains au niveau des promotions, enfin<br />

des animations, les gens ne viennent plus à <strong>Onex</strong> pour des raisons, X, Y, Z ou W. Ce n’est<br />

pas qu’ils boudent <strong>Onex</strong>, mais c’est qu’ils ont d’autres propositions, peut-être, plus alléchantes<br />

ailleurs ou des périodes plus longues et des choses comme ça. Et, autant, nous on y est<br />

favorables, tant que ça s’intègre bien dans une vie de quartier, autant, moi, je regrette que<br />

les propositions qu’on a eues, ne soient souvent pas sur des horaires ou des périodes de<br />

l’année qui correspondent avec une vie ... manifestations comme ça, autour de cette place.<br />

Et, si on avait des propositions, peut-être, pendant l’été ou des choses comme ça, on pourrait,<br />

peut-être, plus volontiers les accepter. Les gens sont en vacances, ils sont aussi plus<br />

tolérants par rapport aux animations qu’il peut y avoir. Il me semble que ça pourrait être la<br />

bonne solution.<br />

Je crois que c’est tout pour mes réponses. Je vous remercie, Monsieur le Président.<br />

Mme BÄNZIGER : Merci, Monsieur le Président. On va essayer de ne pas<br />

en oublier.<br />

Alors, Monsieur LÉCHENNE, merci pour les remarques encourageantes. Suite à la discussion<br />

qu’on a eue ce matin, comme annoncé, avec Madame KÜNZLER et des chefs de service<br />

au niveau DCTI, DGM et TPG, ils sont apparemment en train de faire des réglages,<br />

mais on n’était pas au courant.<br />

Donc, c’est possible, effectivement, qu’il y ait quand même déjà quelques améliorations et<br />

on va aussi les faire venir avec les personnes de la commune, Monsieur FREUDIGER et<br />

Monsieur COURTET notamment, pour pouvoir être tous sur la même longueur d’onde,


qu’ils ne fassent pas des réglages et puis que nous, après, on arrive par-derrière en disant :<br />

« Mais c’est autre chose qu’on a observé. » et puis qu’ils reviennent trente-six fois.<br />

La discussion de ce matin a porté aussi sur la question des marquages, puisque ça ne fait<br />

pas moins de trois mois que Monsieur FREUDIGER essaie d’obtenir les plans de marquage,<br />

afin de pouvoir signaler là où il y a des erreurs et, après coup, procéder à des interventions.<br />

Donc, ce matin, on nous a assuré qu’on aurait un interlocuteur … Enfin, parce que les interlocuteurs<br />

aussi ont changé, et que nous aurions, prochainement, les plans de marquage<br />

disponibles, afin de pouvoir faire nos observations, afin qu’après, on puisse intervenir in situ.<br />

Autant vous dire que, je ne pense pas que, concrètement, sur le terrain, on voie quelque<br />

chose avant fin <strong>avril</strong> ! Mais, voilà. On n’a pas arrêté. Voilà, l’état de situation.<br />

On a évoqué, aussi le « tourner à gauche » rue des Grand’Portes. Effectivement, il avait été<br />

dit que c’était possible de le rétablir, nous ne savons pas qui est à l’origine de ce « tourner<br />

à droite » seulement. Mais nous avons demandé, effectivement, aussi à le rétablir. Il faudra<br />

voir, par rapport à l’ensemble des croisements et des rues d’accès, si ça tient la route<br />

- c’est le cas de le dire -, mais a priori, pour ce point-là, on a eu plutôt un écho positif.<br />

Les poubelles de tri, bon, c’est toujours une question intéressante. Question sécurité, eh<br />

bien voilà, le problème c’est que si on doit arrondir toutes les choses angulaires dans la<br />

commune, c’est un peu difficile, mais c’est une question à voir avec les enfants.<br />

Concernant les arbres, on est en train de finir les comptages des arbres sur l’ensemble <strong>du</strong><br />

domaine communal. Ça permettra aussi de voir quelles sont les dernières quantités<br />

d’arbres qui ont été plantées. Je pense que c’est une excellente question et j’essaierai de<br />

trouver une réponse auprès de mes services pour voir où ils en sont par rapport, notamment,<br />

à la compensation des arbres abattus sur le cheminement <strong>du</strong> tram.<br />

Pour l’ONEX Magazine et l’Onésien, actuellement, il n’y a pas une volonté à la base. C’est-àdire<br />

que l’ONEX Magazine avait des nécessités de parution qui ne correspondaient, à certains<br />

moments, pas avec l’Onésien, par rapport à des événements ou des actualités à couvrir.<br />

C’est une des raisons pour lesquelles ça a été décalé.<br />

Et là, on a décidé de décaler, jusqu’au mois de juin, aussi, puisque nous sommes en train de<br />

faire un sondage pour savoir, un peu, comment les gens sont informés sur la commune.<br />

Quelle est la valeur de l’ONEX Magazine ? Des autres médias ? Du site internet ?<br />

Donc, nous ferons le point suite à ce sondage et on verra dans quelle mesure on continue à<br />

séparer les deux ou pas.<br />

Je rappelle, qu’effectivement, la question <strong>du</strong> sondage avait été évoquée en son temps dans<br />

la commission ad hoc communication et que nous reviendrons aussi en commission, au sujet<br />

de ce sondage, pour voir s’il y a d’autres mesures à prendre en terme de communications<br />

sur la commune.<br />

Chantier Butini, on fera suivre. On a des contacts réguliers avec les promoteurs et Butini,<br />

donc on pourra tout à fait leur dire. Normalement, ils sont assez réceptifs.<br />

La piste cyclable sur le trottoir devant les commerces. Là, je ne suis pas aussi sûre et il y a<br />

plusieurs endroits, je dirais, en ville où il y a ces problèmes de pistes cyclables sur les trottoirs<br />

qui ne sont pas bien marqués et puis où les passants, s’ils ne se font pas écraser, se<br />

font très peur.<br />

15981


15982<br />

Je pense qu’il faut voir un peu les propositions qui ont été faites dans les différents endroits<br />

<strong>du</strong> canton, pour voir après quelles solutions trouver là. Ce qui est certain, c’est que actuellement,<br />

c’est insuffisamment marqué et démarqué entre piétons et cyclistes.<br />

Pour le drapeau devant la salle <strong>du</strong> Conseil municipal, je ferai suivre. Après le drapeau de la<br />

salle communale, c’est salle <strong>du</strong> Conseil municipal. Si vous avez observé d’autres drapeaux,<br />

sur la commune, qui sont en état vétuste, vous pouvez aussi le faire savoir ce soir, comme<br />

ça, on les liquide tous en même temps !<br />

Pour les poubelles à <strong>Onex</strong>-Parc, si mes comptes sont bons, aux dernières nouvelles, les<br />

nouvelles poubelles de tri n’avaient pas encore été livrées et, normalement, c’est une des<br />

écoles où il y a le plus de poubelles qui manquent. Si mes souvenirs sont bons, il en manquait<br />

trois. Donc, il devrait y avoir, déjà, simplement, trois poubelles de tri supplémentaires.<br />

Alors, à voir si les week-ends, il y a besoin encore d’autres choses, à suivre, quoi.<br />

23 heures 25 – Départ de Mesdames Marie-Claire SALVI et Fatima RIME et de Messieurs<br />

Emile GALLAND et Denis PASCHE<br />

Le Président (MCG) : Vous avez terminé, Madame BÄNZIGER ?<br />

Mme BÄNZIGER : Non, mais je parlerais après Monsieur Eric STAUFFER.<br />

Le Président (MCG) : Madame BÄNZIGER, vous avez terminé, c’est bon ?<br />

(Conciliabules.)<br />

M. STAUFFER : Merci. La question. C’était sur le local et votre question<br />

était ?<br />

Une voix : Si vous n’écoutez pas !<br />

M. STAUFFER : Ah, mais vous avez parlé tellement longuement, Monsieur<br />

BOSSON, vous m’excuserez, mais mon facteur d’attention baisse en fin de soirée !<br />

M. BOSSON (DC) : J’essaie de rattraper votre temps de parole ...<br />

M. STAUFFER : Absolument !<br />

M. BOSSON (DC) : C’est le petit local qui était, avant, sauf erreur, je ne sais<br />

plus si c’est celui-là qui était l’ancien local des pompiers, qui était loué à quelqu’un, un peintre<br />

je crois, et puis maintenant qui est débarrassé.


Il y a des bruits qui courent qu’on va en faire un kiosque à journaux. Je ne sais pas. Alors, je<br />

vous pose la question.<br />

M. STAUFFER : C’est fou, comme les bruits peuvent courir ! Le Conseil<br />

administratif a décidé qu’<strong>Onex</strong> allait bouger. C’est vrai, vous avez raison, il n’y avait pas un<br />

peintre, mais un serrurier qui était là, depuis quinze ou vingt ans, je ne sais pas, qui payait<br />

un loyer dérisoire, et nous avons réussi à le déménager. Il a pu continuer, à moitié à la retraite<br />

ou aux trois-quarts à la retraite, donc il peut continuer son activité.<br />

Nous l’avons relogé dans le garage de la villa Lebedinsky. Ça nous a libéré une surface et, à<br />

la majorité <strong>du</strong> Conseil administratif, nous nous dirigeons vers un projet qui devra être, encore,<br />

validé par votre Conseil administratif. Mais vers un projet qui tendrait à faire une espèce<br />

de « coffee-shop ». Alors, pourquoi on dit « coffee-shop » ? Parce que, populairement<br />

parlant, c’est quelque chose que tout le monde comprend.<br />

Donc, il n’est pas question de faire un tea-room ou un kiosque à journaux, mais vraiment,<br />

dans l’esprit <strong>du</strong> « coffee-shop », de celui qui va attraper le tram et qui prend un café à<br />

l’emporter, dans un gobelet biodégradable, je le précise, et qui pourrait être une animation<br />

sur cette place, avec une valorisation <strong>du</strong> patrimoine. Puisque, comme je vous l’ai dit, le loyer<br />

qui était payé par l’ancien locataire était dérisoire et que le loyer qui devrait être pressenti,<br />

serait beaucoup plus conséquent et amènerait une animation sur ce qui devient petit à petit<br />

le cœur de la cité avec la concentration des transports publics. Ça fait <strong>du</strong> sens, de faire<br />

quelque chose avec, peut-être, une petite terrasse devant où on peut prendre un café debout,<br />

etc.<br />

Mais, encore une fois, c’est à la majorité <strong>du</strong> Conseil administratif, et donc pas à l’unanimité,<br />

je le souligne, et rien n’est encore formellement décidé. Nous sommes en train d’évaluer<br />

plusieurs pistes sur le fonctionnement. Est-ce que ça doit être plutôt quelque chose où on<br />

devrait faire bénéficier, je ne sais pas, les réinsertions d’emplois, les chômeurs, ou donner<br />

ça à un professionnel ? Plusieurs pistes sont explorées.<br />

Mais, voilà où on se dirige gentiment. Et, chaque fois qu’on aura un local à valoriser, eh bien,<br />

on le fera. Parce qu’on pense que c’est un service à la population et que de dynamiser notre<br />

commune ne fait pas de mal.<br />

Du reste, j’en profite pour dire que le local d’en face, devant la Maison Rochette, eh bien,<br />

malheureusement, la commune n’avait pas réagi assez vite, à l’époque. C’est devenu un entrepôt<br />

des SIG. Il y a longtemps, il y a longtemps, j’entends bien. Et c’est bien dommage,<br />

parce que, là aussi, on aurait pu faire quelque chose de fort sympathique pour nos citoyens.<br />

Mais là, c’est trop tard. Il aurait fallu enterrer ces armoires électriques des SIG.<br />

Et, c’est pour ça qu’on est très à l’affût, dès qu’on peut valoriser, dynamiser, eh bien, on<br />

saute dessus à pieds joints et je pense que vous ne pourrez être que contents <strong>du</strong> travail de<br />

votre Conseil administratif !<br />

Le Président (MCG) : Merci, Monsieur STAUFFER. Je voulais au nom <strong>du</strong><br />

Conseil municipal remercier le Conseil administratif pour les bouteilles de vin qu’il va nous<br />

offrir.<br />

Comme nous arrivons en fin de séance, si le public ici présent veut s’adresser au Conseil<br />

administratif, c’est le moment.<br />

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15984<br />

La séance est levée à 23 heures 35.<br />

QUESTION<br />

Concerne : Augmentation des délits sur la commune et missions des APM<br />

*<br />

Nous constatons que dans notre commune il y a eu une hausse des cambriolages et des<br />

déprédations sur les véhicules et les bâtiments !<br />

Un nombre important de nos habitants constate que les APM ne font que <strong>du</strong> contrôle de<br />

stationnement ! Est-ce que, pour le Conseil administratif, la sécurité se résume à coller les<br />

automobilistes et faire des parkings payants ?<br />

Le groupe MCG veut connaître le nombre d’interventions effectuées <strong>du</strong>rant l’année 2:11<br />

avec le détail <strong>du</strong> type (vols, déprédations diverses, arrestations, interpellations, amendes<br />

- hors automobiles - mesures d’éloignement en vertu de l’article11 (LAPM) ci-dessous) et,<br />

par ailleurs, combien d’amendes d’ordre ont été infligées à <strong>Onex</strong> lors de contrôles <strong>du</strong> stationnement.<br />

Nous souhaitons avoir les mêmes chiffres pour les mois de janvier et février <strong>2012</strong>.<br />

Article 11 - Contrôle d’identité et fouille sommaire de sécurité<br />

......<br />

4 Ils peuvent prononcer une mesure d’éloignement au sens de l’article 22B, alinéa 1,<br />

de la loi sur la police, <strong>du</strong> 26 octobre 1957<br />

5 L’article 22D de la loi sur la police, <strong>du</strong> 26 octobre 1957, s’applique par analogie.<br />

Le groupe MCG veut connaître également les mesures prises par les APM pour tenter de<br />

juguler le commerce de drogue, qui augmente de manière inquiétante à <strong>Onex</strong>, notamment<br />

sur les bords <strong>du</strong> Rhône et aux Evaux.<br />

La loi sur les agents de la police municipale, les contrôleurs municipaux <strong>du</strong> stationnement<br />

et les gardes auxiliaires des communes - LAPM (F 1 07) est claire sur la mission<br />

des APM !<br />

Article 5 - Missions<br />

1 Les agents de la police municipale sont chargés en priorité de la sécurité de<br />

proximité, soit de la prévention des incivilités et de la délinquance, par une présence<br />

régulière et visible sur le terrain de jour comme de nuit, notamment aux abords<br />

des écoles, des établissements et bâtiments publics, des commerces, dans les<br />

parcs publics et lors de manifestations ou d'événements organisés sur le territoire<br />

communal.<br />

2 Ils sont en outre chargés, notamment :<br />

a) <strong>du</strong> contrôle de l'usage accru <strong>du</strong> domaine public ;<br />

b) de la lutte contre le bruit ;


c) de contrôles en matière de circulation routière ;<br />

d) de la prévention et de la répression en matière de propreté, notamment en ce<br />

qui concerne les détritus, les déjections canines, les tags et l’affichage sauvage.<br />

3 Ils coopèrent avec la police cantonale ainsi qu'avec les autorités compétentes dans<br />

leurs domaines d'activité et échangent avec elles les informations utiles à l'accomplissement<br />

de leurs missions.<br />

4 Ils sanctionnent les infractions qu'ils constatent, lorsqu'elles relèvent de leurs<br />

compétences, et transmettent aux autorités compétentes tous rapports ou constats<br />

établis dans le cadre de leurs missions.<br />

5 Les modalités de collaboration avec la police et les autorités compétentes sont<br />

précisées dans le règlement d'application.<br />

Nous vous remercions d’avance de la réponse détaillée que vous voudrez bien apporter à<br />

notre question écrite.<br />

RÉPONSE<br />

Pour le groupe MCG :<br />

Christian MÜLLER<br />

Les affirmations faites par l’auteur de cette question écrite quant au travail des APM ne<br />

résultent probablement pas d’une analyse objective de la situation mais d’idées préconçues.<br />

En effet, si l’on se fie à l’étude menée par la Police municipale dans le cadre <strong>du</strong> dossier de<br />

vidéosurveillance et qui a été présentée à la commission sécurité le 28 février dernier, on<br />

constate que l’évolution des cambriolages et des dommages à la propriété est en légère<br />

augmentation entre 2009 et 2010 (cf. statistique Police cantonale). Les statistiques de la<br />

Police cantonale pour 2:11 n’ont pas encore été publiées et il n’est pour l’heure pas possible<br />

de réaliser une comparaison des données similaires aux années précédentes.<br />

Cependant, le Maréchal Chef <strong>du</strong> Poste de gendarmerie <strong>du</strong> secteur nous a remis des documents<br />

extraits de leur journal des évènements, qui confirment cette tendance entre<br />

2010 et 2011. Selon ces documents, le nombre de cambriolages a augmenté de 5%, ce<br />

qui reste nettement en dessous de la moyenne <strong>du</strong> canton. Toujours selon ces mêmes documents,<br />

les actes de vandalismes ont diminués de 9,9% entre 2010 et 2011. Les affaires<br />

de drogue quant à elles ont augmenté de 13%.<br />

De manière générale, ces chiffres démontrent une amélioration voire une stabilité de la situation,<br />

car, si l’on prend la totalité des évènements relevés par la gendarmerie sur notre<br />

commune, il y a une baisse générale de 2.95%.<br />

Il est encore prématuré d’affirmer que l’entrée en vigueur le 1 er janvier 2010 de la loi sur<br />

les agents de la police municipale, les contrôleurs municipaux <strong>du</strong> stationnement et les gardes<br />

auxiliaires des communes - LAPM (F 1 07) est la cause de cette stabilisation, mais on<br />

peut légitimement supposer qu’elle y contribue. En effet, grâce à ce nouveau texte, une partie<br />

des barrières de la confidentialité entre polices cantonale et municipale sont tombées.<br />

Nous ne pouvons que nous en réjouir, car les échanges et la collaboration gendarmes/<br />

APM ont nettement évolué. Ce dont nous sommes certains, c’est que nos APM utilisent<br />

pleinement et avec efficience les nouvelles compétences qui leurs ont été données.<br />

15985


15986<br />

S’agissant <strong>du</strong> constat de nombreux citoyens à propos <strong>du</strong> contrôle <strong>du</strong> stationnement, il serait<br />

erroné de dire que les APM ne font que <strong>du</strong> contrôle <strong>du</strong> stationnement. Il est à rappeler<br />

ici que nous nous sommes engagés dans une nouvelle politique <strong>du</strong> stationnement qui se<br />

décline en deux volets distincts : les parkings privés communaux et la zone bleue à macarons.<br />

Dans ce cadre, des dispositions ont été prises par la Police municipale, sur demande<br />

de votre Conseil, soit la mise en place de forfaits à la taxe de stationnement sur des parkings<br />

de la commune. Dès lors, un renforcement <strong>du</strong> contrôle à proximité de ces lieux était<br />

indispensable au succès des tests réalisés. A ces fins, il est également utile de rappeler<br />

que la grande majorité <strong>du</strong> contrôle <strong>du</strong> stationnement est réalisée par un contrôleur municipal<br />

<strong>du</strong> stationnement et ceci depuis plus d’un an, ce qui permet aux APM de se concentrer<br />

sur leurs missions de police de proximité, listées à l’article 5 de la loi. En matière de<br />

stationnement, les APM interviennent au second plan pour le contrôle, notamment lorsque<br />

notre contrôleur est absent. Les courriers de contestation reçus par le Conseil administratif<br />

ou par la Police municipale sont également très parlants. De nombreux contestataires<br />

sont de mauvaise foi.<br />

En dehors <strong>du</strong> contrôle effectué aux alentours ou sur les parkings concernés par la politique<br />

<strong>du</strong> stationnement, nos agents n’interviennent en principe que pour les raisons suivantes :<br />

1. Lorsqu’ils constatent une mise en danger pour les autres usagers de la route, plus<br />

particulièrement les piétons (trottoirs obstrués, passages piétons, etc.)<br />

2. Lorsqu’ils constatent une gêne flagrante pour la circulation<br />

3. Lors de stationnements devant les accès de secours<br />

4. Lors de stationnements illicites sur des cases pour handicapés<br />

5. Sur plaintes d’habitants qui sont régulièrement importunés par le stationnement<br />

sauvage.<br />

Nos agents ne font pas <strong>du</strong> contrôle de stationnement machinal, mais toujours dans un but<br />

bien précis. La tolérance et le discernement sont des qualités mises en exergue chaque<br />

jour par nos APM. En effet, sans ces qualités, ils tripleraient le nombre d’amendes en <strong>verbal</strong>isant<br />

toutes les voitures stationnées hors case, la nuit, qui ne gênent pas forcément la<br />

circulation.<br />

S’agissant des chiffres demandés par le groupe MCG, il est à préciser que le journal des<br />

évènements utilisé par les APM ne permet pas encore de classer ceux-ci par catégorie, il<br />

faudrait reprendre plus de 2'000 évènements dans ce journal pour les classer, ce qui nous<br />

semble disproportionné. Cependant, une telle opération devrait pouvoir être réalisée pour<br />

les années à venir. En effet, l’application utilisée par les APM a été améliorée et les évènements<br />

seront désormais classés par catégorie.<br />

Cela dit, le nombre des interventions répertoriées dans ce journal pour l’année 2011 se<br />

chiffre à 1'367 contre 287 interventions en tous genres pour janvier et février <strong>2012</strong>. Ces<br />

interventions sont très variées et concernent aussi bien des interpellations de personnes<br />

avec remise à la police pour diverses infractions au code pénal qui ne sont pas dans les<br />

compétences de nos agents, que toutes sortes d’interventions en lien direct ou indirect<br />

avec les compétences décrites dans la loi.<br />

Durant la même période, 9'843 amendes d’ordres (AO) ont été apposées contre 1’9:3<br />

pour les deux premiers mois de l’année. Sachant qu’environ 15% des AO concernent des<br />

infractions « roulantes » (ceinture, feu rouge, téléphone, interdiction de circuler, etc.).<br />

S’agissant des dispositions prises par la Police municipale pour juguler le trafic de drogue à<br />

proprement parler, il n’y en a pas, ce n’est pas de sa compétence. Les APM travaillent ce-


pendant en bonne collaboration avec les îlotiers <strong>du</strong> Poste de gendarmerie <strong>du</strong> secteur et<br />

échangent toute information susceptible d’aider à endiguer ce problème.<br />

En conclusion, le Conseil administratif tient à préciser que nos APM sont au service des citoyens.<br />

Par une présence de proximité active et régulière, ils aident, informent, écoutent et<br />

répondent à leurs besoins et attentes en matière de sécurité. Ils font respecter et appliquer<br />

la loi avec discernement, loyauté et équité. Nous avons l’avantage d’avoir des collaborateurs<br />

de qualité, engagés, disponibles, qui répondent toujours favorablement aux demandes<br />

de leur chef lorsqu’il s’agit d’effectuer des missions de sécurité en soirée ou le weekend.<br />

Aussi, nous estimons qu’il est déplacé de prétendre qu’ils passent le plus clair de leur<br />

temps à <strong>verbal</strong>iser des véhicules en stationnement.<br />

Nous espérons avoir répon<strong>du</strong> clairement et complètement à la question déposée et restons<br />

à votre disposition pour des renseignements complémentaires.<br />

QUESTION<br />

Concerne : Les trottoirs aux piétons !<br />

*<br />

Parmi les nouveaux aménagements de notre ville, on peut noter quelques points critiques,<br />

notamment sur les trottoirs. Le but de cette question est de demander si l’on ne pourrait<br />

pas augmenter la sécurité des piétons sur un endroit précis : le trottoir devant le parking<br />

pour les deux-roues <strong>du</strong> magasin de la COOP, rue des Bossons.<br />

A cet endroit, le trottoir est utilisé par des voitures comme zone d’arrêt ou de stationnement.<br />

Alors qu’à quelques mètres de là les voitures ont la place pour charger et décharger<br />

des passagers (par exemple, devant la Maison de la sécurité).<br />

Est-ce que, pour améliorer la sécurité, la Ville d’<strong>Onex</strong> pourrait envisager de :<br />

- Mettre des panneaux de signalisation complémentaires ?<br />

- Marquer au sol l’interdiction de stationner ?<br />

- Faire une campagne de prévention ?<br />

- Et …. <strong>verbal</strong>iser !<br />

Je vous remercie d’avance de l’attention que vous allez porter à ma question.<br />

Cordialement<br />

Daniel CATTANI<br />

15987


15988<br />

RÉPONSE<br />

La Police municipale a également constaté le stationnement illicite répété sur le trottoir sis<br />

devant la COOP et, bien que les APM <strong>verbal</strong>isent quotidiennement les automobilistes à cet<br />

endroit, la situation ne change pas.<br />

Des marquages au sol ou de la signalisation supplémentaire n’auraient quasiment aucun<br />

effet.<br />

Pour ces motifs, en date <strong>du</strong> 25 janvier dernier, soit antérieurement à la présente question<br />

écrite, le Service de la sécurité, en collaboration avec le Service des infrastructures publiques<br />

et de l’environnement, a décidé d’installer des obstacles physiques pour empêcher le<br />

stationnement sauvage.<br />

Ces derniers ayant été installés au mois de mars, nous considérons que celle-ci n’a plus de<br />

raison d’être.<br />

*<br />

La Secrétaire : Le Président :<br />

Françoise BOURGOIN Christian MÜLLER

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