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Extraits de l’Art de la Guerre de <strong>Sun</strong> <strong>Tzu</strong><br />
• La nécessité seule doit faire entreprendre la guerre. Les combats, de quelque nature<br />
qu’ils soient, ont toujours quelque chose de funeste pour les vainqueurs eux-mêmes.<br />
• Lorsqu’un général est animé par la colère ou par la vengeance, qu’il ne livre jamais de<br />
combats. Qu’il attende les jours de sérénité pour se déterminer et pour entreprendre.<br />
• Vous ne formerez aucune entreprise qui ne puisse être menée à bonne fin. Vous éviterez<br />
avec un grand soin ce qui peut conduire à un engagement général.<br />
• La pire des politiques consiste à attaquer les cités. N’y consentez que si aucune autre<br />
solution ne peut être mise à exécution.<br />
• Nommer appartient au domaine réservé au souverain, décider de la bataille à celui du<br />
général.<br />
• S’il s’agit de garder, gardez avec force : ne vous endormez point. S’il s’agit d’aller, allez<br />
promptement, allez sûrement par des chemins qui ne soient connus que de vous.<br />
• Il doit en être des troupes comme d’une eau courante. De même que l’eau qui coule évite<br />
les hauteurs et se hâte vers le pays plat, de même une armée évite la force et frappe la<br />
faiblesse.
• J’entends par commandement, l’équité, l’amour pour ceux en particulier qui nous sont<br />
soumis et pour tous les hommes en général.<br />
• Sans donner de batailles, un habile général sait l’art d’humilier ses ennemis . Sans<br />
répandre une goutte de sang, sans même tirer l’épée, il vient à bout de prendre les villes.<br />
• Il faut beaucoup d’efforts et une conduite que la bravoure et la prudence accompagnent<br />
constamment pour pouvoir réussir. Il ne faut qu’une faute pour tout perdre.<br />
• Une armée composée des mêmes hommes peut être très méprisable, quand elle sera<br />
commandée par tel général, tandis qu’elle sera invicible commandée par tel autre.<br />
• Traitez bien les prisonniers, nourrissez-les comme vos propres soldats. Faites-en sorte,<br />
s’il se peut, qu’ils se trouvent mieux chez vous qu’ils ne le seraient dans leur propre<br />
camp.<br />
• Vous devez regarder vos troupes comme vos propres enfants. S’il s’agit de mourir, qu’ils<br />
meurent, mais mourez avec eux.<br />
• Celui qui gouverne les troupes doit avoir l’art de faire mouvoir à son gré les ennemis.<br />
• Quel que soit le lieu de votre campement, bon ou mauvais, il faut que vous en tiriez parti.
• Que l’ennemi ne sache jamais comment vous avez l’intention de le combattre, ni la<br />
manière dont vous vous disposez à l’attaquer ou à vous défendre.<br />
• Si l’ennemi se partage en dix corps, attaquez chacun d’eux séparément avec votre armée<br />
tout entière. De cette sorte, quelque petite que soit votre armée, le grand nombre sera<br />
toujours de votre côté.<br />
• Quand j’ai remporté une bataille, je ne répète pas ma tactique, mais je réponds aux<br />
circonstances selon une variété infinie de voies.<br />
• A un ennemi encerclé vous devez laisser une voie de sortie.<br />
• Si les devins ou les astrologues de l’armée ont prédit le bonheur, tenez-vous en à leur<br />
décision. S’ils parlent avec obscurité, interprétez en bien. S’ils hésitent ou ne disent pas<br />
des choses avantageuses, ne les écoutez-pas, faites les taire.