cycles - Archives de la peña et peut-être un peu plus

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PRESENTATION
Voici le premier numéro du « Recuerdo » de la « Peña Los
Pechos » !
« Recuerdo » est la traduction espagnole du mot « souvenir ».
De fait, à l’aube de la Madeleine 2008, par le « Recuerdo », la
Peña Los Pechos souhaite rappeler la feria de l'année précédente,
permettre à l'aficionado d'avoir une trace écrite de la temporada
passée pour aborder ainsi avec des souvenirs concrets et frais les
fêtes à venir.
Loin de nous l’idée de vouloir tirer un bilan pompeux de ce qui s'est
passé. La motivation du « Recuerdo » est essentiellement la
mémoire. En effet, en tant qu'aficionados et montois de surcroît, la
frustration est grande d'enchaîner les Madeleines sans arriver à
avoir une vue précise de l'ensemble de l'histoire taurine montoise.
« Le recuerdo » se veut donc pragmatique avant d'être critique,
objectif avant d'être tendancieux. Bien entendu, nous avons
souhaité donner notre point de vue, mais nous le proclamons haut
et fort, cela engage la Peña : la tauromachie est affaire de goûts
intimes.
Au même titre que d’autres brochures « peñacistes », il deviendra
nous l’espérons, un des rendez-vous annuel incontournable pour
tous les aficionados montois, et autres amoureux comme nous, de
la tauromachie et de la fête.
De plus, quelques pages seront dédiées à un ou plusieurs des
évènements marquants de l’année passée au sein de la peña.
Ce livret est rédigé par et en accord avec l’ensemble des socios de
l’association. Son contenu critique rejoint donc l’identité et le
sentiment taurin avec lesquels nous nous accordons.
En plus du souvenir, « El Recuerdo » est aussi là pour vous faire
découvrir la vie de notre jeune et dynamique peña, et pourquoi pas,
vous donner l’envie de participer à ses activités tauromachiques et
festives.
- 3 -
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L’ANNÉE DE TOUS LES
CHANGEMENTS
L’année 2007, pour la peña Los Pechos, a été une année dominée par
le changement.
Le premier, et pas un des moindres, a été le changement de présidence
au mois d’août.
En effet, Rémi Lavidale, fondateur et leader charismatique de la peña,
a du quitter son poste, mais il reste dans l’esprit de tous les socios, le
président d’honneur de la peña. Rémi s’est donc éloigné vers Paris, il a
fallu poursuivre sur son élan, avec la même ténacité.
Septembre est donc arrivé et la peña est repartie en profitant de la
Coupe du Monde de rugby. L’occasion était belle pour redémarrer sur
des bases festives et amicales.
Cependant, un autre évènement allait marquer un nouveau tournant.
Le local rue Lesbazeilles étant en vente, nous décidions de quitter les
lieux à la fin du mois de novembre. Notre sentiment était alors très
partagé, entre envie de repartir sur du long terme dans un nouveau
local et regret de quitter un lieu chargé de très bons souvenirs, dans
lequel nous étions parvenus à nous faire un nom. La période de
transition ne fut pas simple, même complètement décourageante. Nous
passions de désillusions en désillusions et surtout nous n’en voyions
jamais la fin…
Heureusement, la lueur est arrivée au mois de mars 2008 ! La perle
rare a été dégottée sur un coup de chance, bien forcé par notre trésorier
Thomas Costedoat, qui prospectait pour la énième fois au cœur de
Mont de Marsan. La chance nous a enfin souri! Ce local, qui ne payait
pas de mine au départ, a du être rénové du sol à la charpente, en
passant par la cour que l’on a transformé en patio.
Je profite de ce mot pour remercier sincèrement les propriétaires qui se
sont investis à fond dans notre projet. Sans eux, nous ne pourrions pas
jouir d’un tel local et surtout nous n’aurions pu ouvrir la peña pour cette
Madeleine.
En ce qui concerne l’aspect taurin de la peña, vous avez entre les
mains notre projet le plus abouti. Un autre projet est de débuter un cycle
de conférences taurines, en essayant à chaque fois d’inviter un acteur
du mundillo. La première se déroulera avec Guillaume Bats, jeune
ganadero, début septembre. Vous serez tenu au courant de toutes nos
activités en consultant régulièrement notre site Internet !
Voilà pour le récit de cette année agitée pour la peña.
Je vous souhaite une bonne lecture de ce « recuerdo », en espérant
qu’il vous plaise.
Je vous donne enfin rendez-vous à la peña toute la Madeleine, et
notamment après les corridas, pour partager ensemble notre passion
pour la tauromachie et pour la fête. Ambiance garantie !
- 5 -
Baptiste Brèthes

Corrida Dimanche 22 juillet 2007
6 toros de Robert MARGÉ
(Origine Domecq / Nuñez ou Domecq)
PÉPIN LIRIA :
Silence et Silence
« SEVILLANO »
né en Décembre 2002
N°: 8 – SARDO
Origine : DOMECQ/NUÑEZ
A l'arrastre : SILENCE
Le premier taureau de cette
Madeleine 2007 n’aura pas la
palme…Après deux piques non
poussées et un Pépin Liria hors
de forme, Sevillano sera toréé au
toril et s’avérera manso dès la
première série. Il s’éteindra après
un quart d’épée non académique,
suivi d’un coup de descabello.
«TRIANERO »
né en janvier 2003
N°: 164 – NEGRO LISTON
Origine : DOMECQ Via Jandilla
A l'arrastre : APPLAUDISSEMENTS
Voilà un tercio de pique comme on
devrait en voir…Tout le temps !
Même sans mise en suerte à la
première, Rafael DA SILVA plaça sa
pique à deux reprises à la base du
morillo de TRIANERO, sans doute le
meilleur spécimen de la tarde.
Luis Miguel, d’un très bon coup
d’épée, arrachera une vuelta
méritée. Malgré la pétition, la
présidence a fait le bon choix car la
faena, qui a été a menos, ne valait
pas le trophée demandé. DA SILVA
aurait quant à lui pu être convié au
tour de piste.
- 6 -
« ROCIERO »
né en Janvier 2003
N°: 156 - COLORADO
Origine : DOMECQ Via Jandilla
A l'arrastre : SILENCE
A la différence de Sevillano,
Rociero sorti en trombe et accueilli
par une larga, aura fait jusqu’à la
pique illusion avant de s’éteindre .
Malgré cela, LIRIA passa près de
la correction et abrégea très vite
par une épée moyenne, en avant
mais fatale.
LUIS MIGUEL ENCABO :
Vuelta avec pétition et Salut au tiers
«JEREZANO»
né en Janvier 2003
N°: 18 – SARDO
Origine : DOMECQ/NUÑEZ
A l'arrastre : APPLAUDISSEMENTS
Superbe exemplaire qui sera
ovationné pour sa présentation par
l’ensemble de la plaza.
Luis Miguel a tiré là le meilleur lot
de l’après-midi et ne nous
proposera ici qu’une faena
marginale et une épée entière
mais plate et derrière...
Luis Miguel est passé à côté…

Corrida Dimanche 22 juillet 2007
Toros de Robert MARGÉ
«ANDALOU »
né en Janvier 2003
N°: 120 – NEGRO LISTON
Origine : DOMECQ/NUÑEZ
A l'arrastre : SILENCE
Le premier exemplaire du landais
s’avéra sérieux mais mal lidié, hormis
les deux jolies poses de banderilles
d’El Chano. LESCARRET ira a
menos dans cette faena, au contraire
de son adversaire qui lui infligera une
spectaculaire « voltereta », heureusement
sans dommage. Après deux
entrées à matar, il viendra à bout de
son adversaire et aura droit à un salut
d’encouragement de la plaza.
Notre bilan de la tarde
JULIEN LESCARRET :
Salut et Silence
- 7 -
« MARISMEÑO »
né en Avril 2002 (5 ans)
N°: 48 – CASTAÑO
Origine : DOMECQ/NUÑEZ
A l'arrastre : APPLAUDISSEMENTS
Le dernier bicho de cette aprèsmidi
a fait perdre les pédales au
bipède local qui ne parvint pas à le
dominer.
Ce toro là était pourtant
intéressant…
Temps très agréable, arènes « presque » combles (!!!),
présidence technique de rigueur, très bonne présentation des toros
et excellente cavalerie d’Alain Bonijol.
Cette corrida de Robert Margé avait tout pour donner le rythme et
le ton de cette feria 2007, voir même la capacité à nous laisser
entrevoir, ici à Mont de Marsan, la renaissance de « Notre vraie
identité taurine ».
Malheureusement, notre enthousiasme retomba tel un soufflé
troué... En effet, seuls les 1er et 4ième nous firent espérer… mais
jusqu’à la pique seulement. Les bichos de MARGÉ ne livrèrent pas
le combat escompté, à la stupéfaction des toréros qui, non
habitués à ce genre de « nobleza » sans vice, ne surent tirer profit
de cette docilité et de ce manque de sauvagerie.
Mention spéciale à Rafael DA SILVA, picador de ENCABO, qui
réalisa lors de ses deux rencontres avec « TRIANERO », 2 ième toro
de la tarde, deux piques exemplaires à montrer, REmontrer et RE-
REmontrer à tous ses confrères!

Corrida Lundi 23 Juillet 2007
5 toros de Vellosino (Anciennement Manuel San Roman –
Origine Juan Pedro Domecq) - 1 toro de La Campana (6 bis)
« CIGARRERO »
né en Avril 2003
N°: 32 – NEGRO MULATO
Origine : DOMECQ
A l'arrastre : silence
Ce premier toro de la tarde se révéla
rapidement faible. Le tercio de varas
s’avéra pénible pour le bicho, plus
violent que brave. Au troisième tiers,
il fit preuve d’une « noblesse » fade
et mollassonne. En effet, il se
déplaça beaucoup sans montrer une
réelle caste. Curro Diaz ne proposa
qu’une faenita sans profondeur,
agrémentée de quelques détails
artistiques inutiles.
Pinchazo suivi d’une entière
amenant l’ovation.
«TESTADURO »
né en Octobre 2002
N°: 34 – CASTAÑO CLARO BOCIDORADO
Origine : DOMECQ
A l'arrastre : bronca… Pour la présidence
Toro totalement invalide dès sa sortie
qui n’eut cesse de chuter. Chutes
entre les deux piqûres de fléchettes
ayant remplacé la pique, re-chutes
entre les banderilles et lors de
l’ébauche de la faena qui n’eut jamais
lieu.
Normalement, un tel toro est remplaçé
avant le tercio de piques car il est
toujours assuré. Cependant ce coupci,
aucun mouchoir vert à l’horizon au
palco… Allez savoir…
L’invalide a donc été maintenu en piste
malgré la forte bronca et le dépit du
Juli.
Sans commentaire…
CURRO DIAZ :
ovation et silence
- 8 -
« CONEJO »
né en Décembre 2002
N°: 26 – NEGRO MULATO
Origine : DOMECQ
A l'arrastre : silence pesant
A peine sorti, il montra les
premiers signes de faiblesse, vite
confirmée au cheval. Le toro était
en fait totalement décasté, un bon
manso perdido terriblement
ennuyeux.
Curro Diaz lui soutira tant bien que
mal quelques naturelles isolées, et
le tua d’une belle estocade.
Julian Lopez « EL JULI »
silence et oreille
« MOLINO »
né en Décembre 2001 (5 ans)
N°: 6 – NEGRO
Origine : DOMECQ
A l'arrastre : silence
A peine sorti du toril, ce quatrième se
montre vite distrait et délaisse les
piétons. La suite n’est guère plus
reluisante : chute à la légère première
pique ! Le Juli, déterminé après le
désastre de son premier, décide de le
faire récupérer longuement lors d’un
quite par chicuelinas.
Dès lors, face à un toro toujours aussi
distrait, le maestro transforme sa
muleta en aimant à cornes et apprend
au manso à embister. Résultat, une
faena d’école construite de toutes
pièces par ce créateur de génie.
Pinchazo suivi d’une entière caida,
d’un avis et du descabello, mais
l’essentiel était fait et l’oreille ne pouvait
lui échapper.

Corrida Lundi 23 Juillet 2007
6 toros de Vellosino (Anciennement Manuel San Roman
– Origine Juan Pedro Domecq)
« CIGARRON »
né en Avril 2003
N°: 67 – NEGRO CHORREADO
Origine : DOMECQ
A l'arrastre : silence légitime
Toro qui sort distrait et se montre
violent et faible à la pique.
Manzanares hijo débute sa faena
avec poder, mais le bicho
s’engage mal dans la muleta et
s’en désintéresse très vite.
Bonne épée… au suivant !
Notre bilan de la tarde
JOSE MARIA MANZANARES :
silence et silence
- 9 -
« COSTURERO »
SOBRERO de LA CAMPANA né en Août 2002
N°: 38 – CASTAÑO BOCIBLANCO
Origine : DOMECQ
A l'arrastre : silence légitime
Dernier toro qui sort en boitant,
changement immédiat ! pas de
seconde bronca…Arrive alors un
sobrero de la Campana, bien armé
qui saute d’emblée la talanquère
pour aller visiter le callejon.
Dès l’entrée de la cavalerie, le toro
saute à la gorge du premier cheval et
le soulève sur dix mètres. La
deuxième rencontre est tout aussi
violente. Derrière cette violence, se
cache en fait de la mansedumbre.
Manzanares débute pourtant bien sa
faena mais le toro se révèle vite tardo
et la faena sans rythme tourne court.
Deux mauvaises épées, des
descabellos à la pelle, un avis… ouf
c’est fini…allons boire des canons
pour ravaler notre colère !
Que retenir de cette tarde ???
Les toros de Vellosino ? Non ! Sérieusement ! Ces derniers
furent tous mansos éteints et tristes comme les pierres !
Heureusement que Julian est passé par là avec l’envie de
triompher. Pas de toro en face ? Pas de problème ! Je vais vous
en inventer un ! Et sans trucage s’il vous plaît !
Sur le net, une publicité d’un site taurin espagnol ventait les mérites
du Juli en ces thermes : “El Juli el arte de torear como necesita el
toro”… Tout est dit et il l’a encore prouvé durant cette tarde.
Sans Le Juli, premier infirmier-réparateur du monde taurin,
qu’aurions-nous retenu ? Certainement la bronca au second toro
et la belle pagaille mise par le sobrero de La Campana, qui s’est
distingué seulement par ses frasques burlesques.
Cette corrida fut ennuyeuse à souhait. Où sont donc passés les
toros encastés qui vont vraiment pousser au cheval et qui vendent
chèrement leur peau? Vous savez les toros bravos qui hantent nos
nuits d’hiver et qu’il nous tarde de retrouver une fois l’heure d’été
revenue. Et bien, ils n’étaient pas là ! Et ils n’ont pas encore
montré le diamant de leurs cornes en ce début de Madeleine !

Novillada piquée Mardi 24 juillet 2007
6 novillos de Coquilla de Sanchez Arjona
« PALABRERO »
né en Février 2004
N°: 72 – NEGRO
Origine : COQUILLA
A l'arrastre : applaudissements justifiés
Ce premier novillo fit une sortie en
trombe et donna très vite le ton de la
rencontre en mettant en évidence sa
violence naturelle.
Il fit preuve d'une franche bravoure
durant la pique et proposa au
novillero sa vivacité et son
comportement brusque. Il accrocha
le novillero qui essuya une «
voltereta ».
Malgré cela, Pepe Moral entama une
faena sérieuse, mais « Palabrero »
ne laissa aucune place pour la
fantaisie ou l'ornement.
Pepe MORAL :
silence et silence
« FUNDIDOR »
né en Février 2004
N°: 76 – NEGRO BRAGADO MEANO
Origine : COQUILLA
A l'arrastre : applaudissements timides
Novillo charpenté, très armé et qui
dépassa non seulement la
cuadrilla mais aussi le novillero.
Animal très mobile et aux charges
compliquées à prévoir, il fut très
compliqué à toréer à la muleta. Le
novillero donne le sentiment de
baisser les bras, refuse une lidia «
classique » (qui aurait permis aux
deux acteurs de se croiser)
réclamée par « Fundidor ».
Il fut mis à mort laborieusement
après deux avis, quatre entrées a
matar et un descabello.
Ruben PINAR :
oreille et salut
« JABALINO »
« JARDINERO »
né en Février 2004
né en Février 2004
N°: 71 – NEGRO
N°: 61 – LUCERO COLETERO
Origine : COQUILLA
Origine : COQUILLA
A l'arrastre : silence
A l'arrastre : silence honnête
Second novillo de la matinée, il se
montra très vite défensif, et la double
mauvaise pique ne le bonifiera pas. Il
infligera une cornada au banderillero
Jesùs Pérez « EL Madrileño ». «
Jabalino » se révéla violent et
comme ses frères plutôt mobile. Il fut
toréé avec intelligence par le
novillero qui canalisa la force
exprimée de manière désordonnée.
Il fut mis à mort par une estocade en
place après pinchazo.
Cet exemplaire sorti en cinquième
position est très lourd, bien armé et
semble manso au premier abord. Il
provoquera une chute du piquero
Anderson Murillo sur la première
rencontre, mais ne se donnera pas
vraiment sur les piques suivantes.
Il se révèlera compliqué à toréer car
étant indécis. Ruben Pinar prend ses
marques avec une prudence de
rigueur, mais n'arrivera pas à réduire
ce novillo malgré une envie et un
courage sans faille.
« Jardinero » fut couché d'une
estocade en place,
malheureusement suivie d'une série
de descabellos et d'un avis.
- 10 -

Novillada Mardi 24 juillet 2007
6 novillos de Coquilla de Sanchez Arjona
« JOYERO »
né en Février 2004
N°: 64 – NEGRO BRAGADO MEANO CORRIDO
Origine : COQUILLA
A l'arrastre : applaudissements timides
Le comportement de ce troisième
coquilla est sensiblement
identique au second. Il fut lui aussi
sur la défensive, néanmoins, il
reçut deux piques bien placées.
Il fut toréé au centre au cours
d'une faena rapide.
« Joyero » fut mis à mort d'une
demi-lame pas très esthétique, et
d'une seconde un peu haute.
Notre bilan de la novillada
EL SANTO :
vuelta et vuelta
- 11 -
« TABAQUERO »
né en Février 2004
N°: 68 – NEGRO BRAGADO MEANO CORRIDO
Origine : COQUILLA
A l'arrastre : Ovation de rappel
Le dernier acteur incertain de cet
aprés-midi de casta montra lui
aussi des signes ostensibles de
mansedumbre au cheval.
Néanmoins, il donna un jeu
intéressant dans le troisième tiers,
qui ne fut pas exploité avec
suffisamment d'à propos par El
Santo, malgré une fin de faena
plus soignée.
« Tabaquero » fut couché après
de multiples tentatives, un
descabello et un avis.
Une matinée intéressante, vraie, incertaine, enthousiasmante,
inattendue... bref toutes ces sensations qui ne sont permises et
engendrées que par des spectacles de verdad. Les novilladas sont
des spectacles taurins de qualité car le bétail est souvent au
rendez-vous. Quand on ajoute à cela le piquant de la caste d'un
sang rare et sur le point de disparaître, on obtient tout simplement
la raison d'être de la tauromachie !

Corrida Mardi 24 juillet 2007
6 toros de Moisés Fraile
(Lisardo-Atanasio par Puerto de San Lorenzo)
« LANGOSTINO »
Sobrero né en Janvier 2003
N°: 27 – NEGRO BRAGADO MEANO (JIJON)
Origine : LISARDO SANCHEZ
A l'arrastre : bronca retenue sans raison !
Le specimen d'ouverture, était
boiteux il sera changé par un
exemplaire du même fer qui lui, ne
boita pas, était plutôt armé et sera
piqué dans l'épaule ce qui
n'arrangea pas le cornu !
Juan Bautista joua l'infirmier avant de
mettre à mort le manso notable
d'une demi?lame « al recibir » puis
d'un descabello.
« MANZANERO »
né en Mars 2002 (5 ans)
N°: 105 – NEGRO BRAGADO
Origine : LISARDO SANCHEZ
A l'arrastre : bronca où es-tu ?
Un non toro, avec une non envie du
torero et une non volonté de piquer,
de toréer, de tuer...voilà comment
retranscrire ce qui se passa dans le
ruedo.
Malgré tout le picador fut applaudit !!!
On adore cette réaction que l'on
préférera mettre sur le compte de
l'ennui (plus que sur l'inculture,
question d'optimisme !), ou de
l'humour (à moins que ce soit du
désespoir ?).
Juan BAUTISTA :
oreille et silence
- 12 -
« CANTILLITO »
né en Février 2003
N°: 21 – NEGRO
Origine : LISARDO SANCHEZ
A l'arrastre : bronca retenue again !
Le quatrième manso lui aussi ne
se plut pas dans le ruedo. Faible
comme ses frères, il ne proposa
rien d'exploitable, et le torero ne
sut se sortir de cet animal à cornes
sans charge.
Mort de faiblesse, de manque de
race ou d’ennuis après un avis,
voire de toutes ces causes, en tout
cas bien avant la suite des quatre
épées engagées sans conviction
par Juan Bautista.
Sébastien CASTELLA :
silence et silence
« BILANORO »
né en Février 2003
N°: 24 – NEGRO
Origine : LISARDO SANCHEZ
A l'arrastre : on se fait c**er mais pas de bronca !
Ce cinquième exemplaire est lui
aussi, ce n'est pas une surprise un
manso querencioso. Néanmoins il
prit bien la pique et renversa la
cavalerie.
La seule action de Sébastien
Castella fut de vouloir contrarier ce
querencioso sans y arriver.
Même résumé que pour le premier
toro, un cocktail peu attrayant
renforcé par une fatigue chronique
du torero.

Corrida Mardi 24 juillet 2007
6 toros de Moisés Fraile
(Lisardo-Atanasio par Puerto de San Lorenzo)
« CIGARRO »
né en Novembre 2002
N°: 16 – NEGRO
Origine : LISARDO SANCHEZ
A l'arrastre : pas le temps de bronquer, il faut penser à l'apéro !
Celui-ci n'a de différent de ses
frères que la passion pour la
pratique du saut en hauteur.
Il fut corrigé de cette infâme tare
pour un toro bravo, par le piquero
qui lui infligea une pique au milieu
du dos puis une seconde dans la
même zone puisque l'homme à la
vara avait été plébiscité par le public
(vous avez dit aficion !).
Malgré tout Cesar Jimenez semble
rattraper l'affaire en commençant
son travail de rodillas mais on avait
oublié que la tauromachie doit se
pratiquer avec des toros.
Notre bilan de la novillada
Cesar JIMENEZ :
silence et silence maculé de quelques sifflets
- 13 -
« BILANOTO »
né en Mars 2003
N°: 22 – NEGRO
Origine : LISARDO SANCHEZ
A l'arrastre : ben la c'est trop tard, alors autant rien dire !
Le dernier fut sans saveur, comme
cette corrida.
Côté bipède, suivez mon bras ! fixez
le ! Ah, ça y est vous dormez !
Petit réveil de l'aficion, du moins
torerista, avec quelques sifflets juste
pour dire « Au fait c'est nul ! »
Pour l'anecdote, la bête qui n'aurait
jamais dû fouler de sa vie le sable
d'une plaza de TOROS (tout
comme tous les exemplaires de
cette « corrida ») est morte d'ennui
elle aussi, après quatre tentatives
plus que timides.
Un contraste saisissant existe entre les émotions de la matinée et
celles (ou l'absence de celles) de l'après-midi. A noter que lorsque
la commission taurine municipale s'est penchée sur la
programmation de la Madeleine 2007, la journée était dédiée aux
toros ! Le matin les « Coquilla », l'après-midi les « Adelaïda ».
Pourquoi avoir changé ? Pour que Sébastien CASTELLA puisse
s'imposer en cette année 2007 comme figura en s'immisçant à «
deux reprises sinon rien » dans les carteles des ferias. Le résultat
nous l'avons vécu...no comment !

Corrida Mercredi 25 Juillet 2007
6 toros de Adelaida Rodriguez
(Origine Lisardo Sànchez )
« FORZUDO »
né en Mars 2003
N°: 44 – NEGRO
Origine : LISARDO SANCHEZ
A l'arrastre : silence
Malgré une bonne présentation, ce
premier bicho se révéla fuyard,
cherchant constamment sa
querencia aux planches. Le Fundi
batailla ferme pour le garder au
centre de la piste. Refusant
d’embister trois fois d’affilée, le toro
fut tué d’un pinchazo enfoui au
deuxième essai.
« ANDAPOCO »
né en Novembre 2002
N°: 4 – NEGRO BURRACO
Origine : LISARDO SANCHEZ
A l'arrastre : silence
Ce deuxième bicho de la tarde fut
certainement le plus compliqué.
Manquant de moteur, le toro se
défendit principalement en donnant
des coups de tête qui firent reculer
un Lopez Chaves en manque
complet de confiance. Preuve si l’en
est, la mise à mort en quatre temps.
José Pedro Prados « EL FUNDI » :
silence et oreille
- 14 -
« FUMILLO »
né en Mai 2003
N°: 50 – NEGRO
Origine : LISARDO SANCHEZ
A l'arrastre : Applaudissements légers
Ce toro (comme les deux suivants)
est sorti très bien présenté et fut
même applaudi. Il se montra
réservé, voire violent sur certaines
charges en se retournant rapido.
Le Fundi parvint à le faire passer
sur la droite à quelques reprises.
Bonne estocade et un pavillon,
pour la compétence du lidiador.
DOMINGO LOPEZ CHAVES :
silence et silence
« ACUARELO »
né en Décembre 2002
N°: 36 – NEGRO
Origine : LISARDO SANCHEZ
A l'arrastre : silence
C’est un vrai tracteur qui sort
applaudi par le public !! Imposant
spécimen, ce toro ne pourra
s’exprimer à sa juste valeur, coupé
dans son élan par une pique
honteuse, apparemment ordonnée
par Lopez Chaves en personne ! Il
conserva cependant une petite
noblesse faite de lentes charges
dont le piéton ne sût tirer parti. Faena
hachée et terriblement ennuyeuse…
mais qui aurait pu être intéressante
avec un autre maestro…
La mise à mort fut du même acabit :
4 pinchazos et déjà le descabello
pour un toro encore bien vif… Autant
dire une boucherie à ciel ouvert et
devant 5000 personnes… La
classe ! Ça n’est pas ce triste
spectacle qui fera taire les antis…

Corrida Mercredi 25 Juillet 2007
6 toros de Adelaida Rodriguez
(Lisardo Sànchez)
« GAFITO »
né en Décembre 2002
N°: 12 – NEGRO SALPICADO BRAGADO MEANO
Origine : LISARDO SANCHEZ
A l'arrastre : silence
Le troisième, le plus léger du lot, n’en
fut pas le plus facile. Noble au
troisième tiers, il permit à un
Fernando Cruz brillant et engagé de
s’exprimer. « Cites » à mi-distance,
laissant l’initiative au bicho, et
débouchant sur de belles naturelles
remplies d’émotions… Frissons
garantis !
L’oreille fut malheureusement perdue
avec une épée basse. Vuelta
méritée !
Notre bilan de la tarde
FERNANDO CRUZ :
vuelta et salut
« PIONITO »
né en Janvier 2003
N°: 30 – NEGRO
Origine : LISARDO SANCHEZ
A l'arrastre : silence
Le dernier sortit comme ses deux
précédents congénères sous les
applaudissements pour sa
présentation sérieuse. L’auroch s’y
fila épais sous le fer, ce qui le fit
arriver décomposé à la faena. Il se
révéla peu maniable et réduit
progressivement ses charges,
débordant quelque peu un
Fernando bien motivé.
Ce dernier tenta même un recibir
un peu tiré par les cheveux. Échec
mais applaudissements pour
remercier le Madrilène pour son
envie.
La corrida la plus attendue de la feria pour nous. Nous ne parlions
que de ces toros durant l’hiver, depuis qu’on nous les avait décrits
impressionnants, dignes de Pampelune ou Bilbao !
Nous espérions donc voir des toros-toros et nous ne fûmes pas
déçus par leur présentation, avec mention spéciale pour les trois
derniers.
Bien qu’ils manquassent quelque peu de bravoure sous le fer, nous
avons assisté tout de même à de véritables rencontres avec le
cheval, parfois durement châtiées. Ils furent combattants voire
compliqués pour les piétons qui répondirent présents à l’exception
de Lopez Chaves. Deux bichos autorisant même une esquisse de
faena.
Nous nous rappelons l’engagement « de verdad » d’un Fernando
Cruz qui nous fit littéralement vibrer sur quelques muletazos emplis
de lumières et d’émotions. Enfin, il faut souligner la maestria du
Fundi qui a une nouvelle fois montré ses qualités de lidiador.
Cette corrida, si elle n’a pas été parfaite en tout point, a cependant
permis d’éclaircir une feria qui jusque-là, avait du mal à se lancer…
Et qui allait s’obscurcir définitivement le lendemain.
- 15 -

Corrida Jeudi 26 Juillet 2007
6 toros de (VALDEFRESNO (2 et 6) / Hermanos FRAILE MAZAS
(1, 3, 4 et 4bis) – origine LISARDO SANCHEZ – Un de la CAMPANA (5 bis) )
« CANTERERO »
né en Décembre 2003
N°: 13 – NEGRO MEANO
Origine : LISARDO SANCHEZ
A l'arrastre : Pourquoi bronquer on sait ce que l’on vient voir.
Premier toro du lot de la famille Fraile
au plumage faisant illusion en
comparaison à son ramage qui
s'avéra comme le reste des bichos
de la tarde avec peu de caste. Des
toros pour figuras !
La figura justement ne proposa qu'un
hologramme de lui-même,
n'affichant qu'une volonté restreinte
à la cape et inexistante à la muleta.
ENRIQUE PONCE :
silence, silence et sifflets
« NEGUS » SOBRERO de LA CAMPANA
né en Août 2002
N°: 49 – CASTAÑO BOCIDORADO
Origine : DOMECQ
A l'arrastre : Une bronca aurait été trop bien payée
Après le changement du cinquième,
on vit en piste une bête à cornes
provenant de La Campana qui
n'avait de bravo que le nom et
encore ! Que font ces toros sur le
sable de notre Plumaçon ? C'est à
la BE-VI-MO qu'était leur place, sans
passer par la case ruedo et sans
légitimer le cachet exorbitant de
figuras en manque de
reconnaissance.
« Charles ! Tu nous chantes une
chanson ? Le public a rendez ... Oh
non on la connaît celle-là, elle est
nulle ! ».
- 16 -
« GRACIOSO »
né en Mai 2003
N°: 14 – NEGRO
Origine : LISARDO SANCHEZ
A l'arrastre : Figuras ou toro il faut choisir !
Le troisième est lui aussi du fer
Fraile Mazas Hermanos. Lui aussi
illusionne avec sa carrosserie,
mais affiche les mêmes défauts
moteur que le premier.
À ce moment bien précis, une
adaptation de Charles TRENET
s'impose :
« Le public a rendez-vous avec
Enrique
Mais Enrique ne vient pas et le
public attend ».

Corrida Jeudi 26 Juillet 2007
6 toros de (VALDEFRESNO (2 et 6) / Hermanos FRAILE MAZAS
(1, 3, 4 et 4bis) – origine LISARDO SANCHEZ – Un de la CAMPANA (5 bis) )
« MARIPOSITO»
né en Avril 2003
N°: 30 – NEGRO
Origine : LISARDO SANCHEZ
A l'arrastre : On siffle parce qu'il nous gâche un CASTELLA
Premier Valdefresno de l'après-midi,
il rencontra CASTELLA à la cape qui
lui délivra, il faut l'avouer, de
somptueuses véroniques, puis
rideau inattendu, inhabituel...
inapproprié !
« CARAFITO »
né en Avril 2003
N°: 59 – NEGRO
Origine : LISARDO SANCHEZ
A l'arrastre : A quoi bon dire quoique ce soit ni toro ni torero !
Le deuxième et dernier Valdefresno
de la tarde dut attendre que la figura
soit piquée au vif par les réactions du
public, se rappelant qu'il avait imposé
deux venues au Moun et les toros
sur lesquels il voulait toréer, pour
entrer dans la muleta. Mais comme
tout ce qui est fait à contre coeur
sonne faux, la faena de Castella,
même si elle présente des facettes
dont seul Sébastien a le secret, reste
sans saveur. Le jouet est cassé !
Notre bilan de la tarde
SEBASTIEN CASTELLA :
silence, silence et sifflets après deux avis
- 17 -
« CARRETILLO » SOBRERO de VALDEFRESNO
né en Août 2003
N°: 21 – NEGRO
Origine : LISARDO SANCHEZ
A l'arrastre : Comme ses frères ni plus, ni moins (se serait dur de faire moins !)
On retrouve un Fraile Mazas
Hermanos qui ressemble à ses
frères. On peut remarquer cette
constante, si la loi des séries
s'appliquait aussi bien avec les toros
de bandera qu'avec les toros de
mierda, on passerait des moments
inoubliables. En même temps les
figuras trouveraient le moyen de les
éviter !
« On rappelle Charles ? Il a un
boulot ce Charles aujourd'hui ! »
Exemple type de tarde que l'on présente, et présenterait dans bien
des plazas, comme le cartel d'une feria. Des figuras que l'on met
dans les meilleures conditions et pourtant...
Qu'est ce qui cloche ? La petite partie que plus personne ne
regarde au-dessus des noms des toreros... oui ! Les toros c'est
çà !
En effet, pour faire un cartel il faut des toreros certes mais surtout
des toros ! Avec des toros et sans toreros nous voyons une course
qui est frustrante mais intéressante, à l'inverse on se fait ch**r ! Le
voilà le bilan de la corrida pleine à craquer que les « aficionados »
(sic) attendaient un ennui majuscule, majeur, énorme, et tous les
superlatifs possibles et imaginables pour gonfler la morosité que
nous avons vécu.
Si les toros sont annoncés depuis toujours avant les toreros, c'est
peut-être pour quelque chose... Non ?

BILAN DES AUTRES
SPECTACLES TAURINS
CONCOURS LANDAIS
Très bon concours remporté pour les écarteurs, par le presque local et néanmoins
sympathisant de la Peña Rémi CORRIHONS de la ganaderia ARMAGNACAISE
(Saint-Pierrois participant à quelques activités de notre association), puis par
Nicolas VERGONZANNE pour les sauteurs.
CORRIDA PORTUGAISE
Petite déception pour ce spectacle familial qui remplit toujours le Plumaçon le lundi
soir. En effet, bétail moyen de SANCHEZ Y SANCHEZ qui remplaçait le lot de FANO
initialement prévu qui avait été déclaré « imprésentable » !
Faible prestation de l’ « attraction » Marie SARA qui nous a plus séduit par ses
qualités esthétiques qu’artistiques…
Terrible engouement dès que la figura Pablo Hermoso de Mendoza entra en piste
et fit étalage de tout son talent, prouvant une fois de plus qu’il est LE numéro un de
la discipline.
Présence du torero portugais Sergio VEGAS.
Les forcados d’ALCOCHETE ont assuré le spectacle en se livrant totalement face
au bétail.
COURSE DES AVENIRS TAURINS
Bonne initiative du Comité des fêtes pour attirer un public nouveau et novice aux
arènes, avec la découverte de la tauromachie à pied et de la course landaise au
sein d’un même spectacle offert par la municipalité.
Cette course nous tenait d’autant plus à cœur qu’un de nos membres, Mathieu
CAZENAVE, officiait ce jour-là (et le jeudi matin pour la deuxième partie de la non
piquée) à la présidence technique puisque nous pensons que notre identité taurine
montoise doit passer par une éducation tauromachique de son public.
Novilleros : Thomas DUFFAU et Mathieu GUILLON
Novillos de P.M. MEYNADIER
ENCIERRO À TRAVERS LA MIDOUSE
Belle initiative du Comité des Fêtes et belle performance des équipes de la
municipalité qui ont travaillé très dur pour que le pari de faire traverser la Midouze à
l’encierro de vaches à midi moins douze se réalise.
Très grosse assemblée réunie aux abords du lavoir et sur le pont pour assister aux
multiples passages à guet des vaches, entourées de quelques coureurs d’encierros
chevronnés, ravis de participer à cette manifestation atypique et très populaire.
Pari osé, nécessitant une grosse logistique et récoltant un réel succès auprès du
public montois.
NOVILLADA NON PIQUÉE
Le rejoneador Thomas Bacqué a coupé les deux oreilles d'un bon eral de Pierre
Marie Meynadier tandis que Mario GUIRAO en coupait une au terme d'une faena
très complète. Thomas CERQUEIRA et Damian CASTAÑO ont été applaudis après
avoir perdu un trophée à l'épée. Nouvelle bonne sortie de la ganaderia Meynadier,
avec trois erales fort toréables et un autre plus compliqué.
- 18 -

BILAN MADELEINE 2007
AVEC IDENTITÉ MONTOISE
Comme dans tout compte-rendu, il apparaît nécessaire de finir sur un bilan général.
Nous ne nous déroberons pas et tenterons donc la manoeuvre.
Un double bilan s'impose à nos yeux.
Tout d'abord, sur le sable, on ne peut pas dire que la Madeleine 2007 fut bonne,
encore moins transcendante ! Néanmoins tout n'est pas à jeter, loin de là.
Gardons en mémoire la novillada de Coquilla Sanchez Arjona. Elle représente pour
nous d'une part, une grande satisfaction torista entremêlée d'une révélation de
caste, de sang, un cocktail explosif de vraies émotions, puis d'autre part le seul vrai
moment d'aficion de la feria, seul événement qui permet de dire en sortant « c'est
pour ça que je suis aficionado et c'est pour voir ce genre de spectacle que je me
battrai toujours ! ».
Au-delà de ça, nous avons vécu un moment important avec le premier toro de
Fernando CRUZ, torero de verdad qui commande et pèse sur la charge de son
opposant (Eso es torear !). Une faena de dominio avec un trasteo sincère et pur
comme nous n’en voyons pas assez.
De plus, nous avons encore une fois observé la valeur sûre du Moun à l'oeuvre, El
Juli, le maestro qui nous offrit encore l'occasion d'entrevoir son génie !
Enfin, nous pouvons nous féliciter de la présence de la cavalerie Bonijol qui nous a
donné une entière satisfaction de par le comportement et la mobilité exceptionnels
de ses chevaux.
Puis il y eut les déceptions…
Les figuras sont apparues affaiblies, insipides, inodores, imbuvables... incapables
tout simplement !
La corrida événement du jeudi a été à la hauteur de leur investissement : un fiasco !
Mais certains diront que les figuras ont été mal accueillies par le public (les mêmes,
certainement, qui ont affirmé avec vigueur qu'un toro se torée là où il veut aller et
qu'on ne doit donc pas s'obstiner à le sortir de sa querencia !) là il y a malaise !!
Le bilan des mentalités.
Un pas a été franchi avec la CTEM, un effort considérable fut amorcé visant
l'amélioration qualitative des spectacles taurins au Moun en souhaitant appliquer le
règlement taurin et en proposant des innovations allant dans le sens de l'éthique et
de la sauvegarde de la tauromachie.
Un bilan mitigé donc mais prometteur ! (Si la volonté est maintenue dans les années
à venir).
Les années à venir, parlons-en justement !
Un vent nouveau souffle à Mont-de-Marsan depuis le mois d'avril : un vent qui avant
venait de gauche et qui aujourd'hui trouve sa source à droite... et la commission
taurine se retrouve « étêtée » pour être affublée de deux nouveaux responsables
qui, en très peu de temps, ont changé bien des choses…
Nous souhaitons clairement afficher, dans ces quelques lignes, nos doutes quant à
la gestion de la question taurine à Mont-de-Marsan.
Tout d'abord, d'outranciers retours en arrière ont été effectués et le plus
dommageable c'est qu'ils ont été entrepris sans concertation et sans aucune
justification (on pourrait dire sans respect du travail esquissé !). Des doutes nous
gagnent également quant à la vision de la tauromachie que l'on cherche à imposer
- 19 -

BILAN MADELEINE 2007
AVEC IDENTITÉ MONTOISE
à Mont-de-Marsan. Une vision commerciale, sans envergure, qui rapporte, une
vision frileuse et qui a tendance à nous agacer sérieusement (surtout quand on
croyait avoir avancé sur le sujet avec l'ancienne commission taurine).
Plus grave encore, on souhaiterait faire intervenir dans la vie taurine montoise des
personnes extérieures à la ville et qui sont, à nos yeux, nuisibles à une feria...
Bref, des doutes qui, s'ils sont confirmés (et malheureusement cela en prend le
chemin) nous obligeraient à quitter la commission taurine, car nous refusons de
cautionner les agissements et les idées de ces personnes peu scrupuleuses à
l'aficion défaillante ; mais aussi à radicaliser notre action, en assumant pleinement
notre volonté de militer pour ce que nous croyons juste, à savoir le retour du « toro
brave » et la stricte application des règles débouchant tout simplement sur une
tauromachie à l'éthique irréprochable.
Rendez-vous pour le recuerdo 2008 pour voir ce qu'il en sera !!!
Identité taurine
L'aspect taurin est très vaste. Selon sa sensibilité on vient aux arènes pour différents
motifs. Ainsi, on peut se dire aficionado et ne pas apprécier ou rechercher dans la
tauromachie les mêmes sensations, émotions ou valeurs que d'autres passionnés.
La peña Los Pechos se veut traditionnelle. C’est-à-dire qu'à l'égal de sa volonté de
revenir à l'essence même de la notion de peña, elle cherche à retrouver les valeurs
premières de la tauromachie. Ainsi, le toro est le point central de notre aficion. Nous
émettons donc le désir qu'il retrouve au plus vite sa place, son inéluctabilité.
Il est également évident que notre aficion s'appuie sur un respect des règlements.
La fiesta brava est noble et n'est légitimée que par ce respect de l'animal, des codes
et des rites. Respect qui n'est rendu total que par la connaissance de tout ce qui fait
que la tauromachie est irremplaçable. La volonté taurine de la peña Los Pechos est
donc d'oeuvrer, à son humble niveau, pour cet idéal taurin!
- 20 -

RENCONTRE AVEC LA
GANADERIA CASANUEVA
L’été dernier, nous avons fait la
rencontre d’un « Marco » dont le
parcours est littéralement bluffant.
Ce jeune homme est quelqu’un
que l’on peut qualifier d’opportuniste.
En effet, Guillaume Bats
a des rêves, comme chacun de
nous, mais lui fait tout pour les
réaliser, pour que cette petite
flamme qui illumine l’esprit et les
rêves devienne un feu de cheminée. Et ce feu brûlant de passion
taurine, « Marco » est en train de l’étoffer en y rajoutant tous les
jours une petite bûche.
Ce rêve est donc aujourd’hui devenu réalité depuis bientôt deux
ans. Passionné de tauromachie depuis l’enfance, « Marco », avec
l’aide de son père, s’est lancé dans l’élevage bravo sur des terres
acquises à Montsoué en juin 2006.
Une fois le domaine « Maisonnave » acquis, le plus dur restait à
faire et notre jeune ganadero allait rencontrer la providence à
Orthez, le 23 juillet 2006. Ce jour décisif, il assiste à la corrida de
Gallon et voilà que sort Veniziano n°79 pour Sanchez Vara. Ce
bicho va s’avérer être une révélation, le déclic pour le choix de
bétail brave. En effet, Veneziano sort fièrement, prend deux bonnes
piques et casse la pique à la troisième rencontre ! Cerise sur le
gâteau, il conserve moteur, noblesse et fixité, autorisant au
matador une faena digne de ce nom. Que demander de plus !
« Marco » a là devant lui son type de toro : caste et noblesse.
Le choix arrêté, quelques renseignements pris sur les Gallon père
et fils, et voilà Marco, accompagné de ses parents, qui part vers le
Sud Est, la tête pleine d’illusions.
- 21 -

RENCONTRE AVEC LA GANADERIA
CASANUEVA
Mais reste la question fatidique :
comment convaincre les Gallon
de lui céder quelques bêtes ? Lui
qui n’a aucune expérience et eux
qui ne sont pas habitués à ce
genre de transaction.
C’est pourtant avec la plus
grande simplicité que les deux
familles vont sympathiser et se lier d’amitié. Les Gallon sont de
suite séduits par le projet ou plutôt par le pari fou du jeune
passionné. Les négociations démarrent et « Marco » repart avec
la garantie de voir débarquer sur ses terres chalossaises, un
semental accompagné de 26 vaches de ventre.
Le bétail arrive dès le mois de décembre…la ganaderia est
réellement lancée, le rêve devient réalité !
Nous avons revu Marco au mois de novembre dernier, radieux et
fier (comment ne pas l’être !) d’inviter la peña à visiter sa ganaderia
et à assister à sa première tienta dans les arênes de Montsoué.
Cinq vaches ont été testées et pas par les premiers maletillas
venus… André Viard, Julien Lescarret et le Santo s’il vous plaît.
Outre le beau monde, cette tienta n’a donné que des satisfactions
concernant le bétail. Belles promesses pour l’avenir !
Suerte…
- 22 -

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VENDREDI 12 Juillet Inauguration du nouveau local - BANDAS
SAMEDI 13 Juillet Après-midi animée dans le patio
soirée animée par les BANDAS
DIMANCHE 14 Juillet Tertulia animée avec tapas
23h00 “SKAPSULE” en concert
LUNDI 15 Juillet Tertulia animée avec tapas
MARDI 16 Juillet Tertulia animée avec tapas
MERCREDI 17 Juillet Tertulia animée avec tapas
JEUDI 18 Juillet Tertulia animée avec tapas
Place
Pancaut Place
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