; ,. wsal - Bibliothèque de Toulouse
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-_--- - u Ce journal parait tous les jours , excepté le mercredi.<br />
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<strong>de</strong>s tteaaafieries y
» le sera surtout par les commerçants, les industriels , les ban-<br />
« quiers. - Voilà pour l'avenir <strong>de</strong> l'humanité, sous le rapport <strong>de</strong><br />
» la force.<br />
« Dans l'ère première , l'intPlligcnoe humanitaire a été princi-<br />
» paiement perfectionnée par ;iipralion, la foi, Chypi:thèse.<br />
» Dans l'ère secon<strong>de</strong>, elle l'a été par ces trois choses unies à la<br />
» réflexion, à la raison, à l'Gltsel'4'IIUen. DANS L'isRE TROISIEHE, i<br />
» ELLE LE SERA EXCLUS1VETIF:YT PAR CF,LLES-CI.- Dans l'ère pre-<br />
» mièrc , le mon<strong>de</strong>, sous le nom <strong>de</strong> naturs , a tté regardé comme<br />
» un maître à craindre et à respecter. Dansl'ère secon<strong>de</strong>, il a été<br />
» un ennemi à combattre. Dans l'ère troiaièrne, il sera un instru-<br />
I) ment ami. Et toute la science du mon<strong>de</strong> sera pet fectionnée sur ce<br />
)) plan. - Dans l'ère première, l'homme a été regardé comme une<br />
» chose avilie ou dégradée et esclave. Dan, l'ère secon<strong>de</strong>, il l'ut<br />
» chose réhabilitée et affranchie. Dans l'ère troisième, il sera noble<br />
» et libre. Et toue la science <strong>de</strong> l'homme sera perfectionnée sur ce<br />
» plat). - 1)aus l'ère première, Dieu a été regardé cou-,me l'objet<br />
» légitime d'nn culte matériel. DAns L'l'.RE SECONDE, 11, IL 1:TÉ<br />
» CELUI D'UN CULTE SYMBOLIQUE, PASSAGE DE 1.A MATIERE A L'Es-<br />
-» PRIT. I).ti\S L'i :nE TROISu:.ME , IL LE SERA D'UN CULTE ES PUR<br />
» ESPRIT ET VI RITI: .....<br />
» 1)ans l'avenir , il y aura triomphe éclatant et développement<br />
)) complet (les principes du christianisme, reconnus i<strong>de</strong>ntiques ci<br />
» CCul' (le la révolution française, EXPLIQUÉS ET ISTERPRGTÉS, etc.,<br />
» etc. , etc. (1).<br />
» Dans l'ère se°on.le , il n'y eut à traiment parler, que l'empire<br />
)) papal, fondé par l'intelligence et consistant dans une conquête<br />
» douce et idéale ou spirituelle_ Cet essai fut infiniment supérieur<br />
» à tous ceux qui l'avaient précédé. Cependant il renfermait cncpre<br />
» trop d'imperfection , il échoua.<br />
» L'ère à venir le, recommencera en le corrigeant, pour être plus<br />
» heureuse sans aucun doute. Ce sera le CATUOLICISM1E V!nAu , dont<br />
» celui (lu moyen dge n'a été que la préparation et l'ébauche ; et<br />
» qui sortira brillant du sépulcre où trop <strong>de</strong> gens le croient à jamais<br />
» enseveli.<br />
» Tel le Christ triompha <strong>de</strong> la mort que ses ennemis croyaient<br />
» lui avoir donnée. Mais ses disciples eux-mêmes ne refusèrent-ils<br />
» pas d'abord <strong>de</strong> le reconnaître (2) ? »<br />
» Dans l'ère première , les affaires <strong>de</strong> toute, société ont été cons-<br />
» laminent gouvernées par la minorité , dans ses propres intérêts.<br />
i) Dans l'ère secon<strong>de</strong> , il fut dit qu'elles <strong>de</strong>vaient être en effet gouventées<br />
par la minorité , mais dans l'intérêt <strong>de</strong> la majorité. Dans<br />
)) l'ère troisième, elles le seront en etlet dans l'intérêt <strong>de</strong> la osa-<br />
» jorité, mais par la majorité elle-même. Toul pour le pricilége.et<br />
» par le privilège, fat la <strong>de</strong>vise <strong>de</strong> l'ère première. Tout par le pri-<br />
» vilége , mais pour le peuple, fut la dcvi:;e <strong>de</strong> la secon<strong>de</strong>. La <strong>de</strong>vise<br />
» <strong>de</strong> la troisième sera : Tout pour le peuple et par le peuple. La sou-<br />
» Veraineté du peuple , dans l'avenir , remplacera l'af franchisse-<br />
;) ment <strong>de</strong>s communes, comme cet affranchissement remplaça l'es-<br />
» clarage réel (le la plèbe dans le pané. - Dans l'ère première ,<br />
les tnembres faibles <strong>de</strong> toute famille ont été réputés à la merci<br />
» naturelle (lu plus fort. Dans l'ère secon<strong>de</strong> , il fut recommandé <strong>de</strong><br />
» les traiter avec douceur. Dans l'ère troisième , on reconnaîtra<br />
» leur droit à l'égalité. LA FEMME , ESCLAVE SOUS LU PAGANISME ,<br />
» AFFR4?:CIIIE l'AR LE CHRISTIANISME, S:.RA LIBRE SOUS LA RELIGION<br />
» DE L'AVENIR. - Enti , tous les rapports d'homme à homme,<br />
» primitivement réglés suivant les caprices <strong>de</strong> l'égoïsme oppresseur,<br />
» puis suivant les con:,eils <strong>de</strong> la sympathie charitable , le seront<br />
» suivant la loi <strong>de</strong> l'amour qui est toute renfermée dans lecom-<br />
» man<strong>de</strong>ment sacré <strong>de</strong> voir son égal dans chaque homme , ayant<br />
» le mêmes droits que soi-méme. - Voilà pour l'avenir <strong>de</strong> l'iTu-<br />
» inanité sous le rapport <strong>de</strong> l'amour.<br />
Il est évitent, n'est-ce pas, 31. le professeur, que Mur l'archevêque<br />
<strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> est un <strong>de</strong> ces disciples sots et méchant, qui refusent<br />
<strong>de</strong> reconnaître le Christ <strong>de</strong> l'avenir, et son précurseur Gaticn-:\enoult.:Mler<br />
l'archevêque a la sottise et la méchanceté <strong>de</strong> s'imaginer<br />
que le catholicisme que lui enseignel'Eglise est le catholicisme Vrai,<br />
et il ne comprend pas que cette religion <strong>de</strong> ;l'avenir qui, réalisant<br />
les voeux <strong>de</strong>s fouriéristes et <strong>de</strong>s saint-simoniens, nous donnera la<br />
FEMME L1711E, soit an fort] la même clisse que le christianisme.<br />
M"gr l'archevêque <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> ne regar<strong>de</strong> pas le culte qu'il pratique<br />
comme un culte symbolique, passage (le la matière d l'esprit, le prélat<br />
se figure l;ornement que l't:glise honore Dieu d'un culte en pur<br />
e,ln it et vérité, et que la f )i vivra clans l'ère traiai ;ne comme douas<br />
l'ère secon<strong>de</strong> , sans que la rr fle.rio:a, la rivons l'observation puissent<br />
jamais la faire <strong>de</strong>liara?tic. Enfin , Risr l'archevêque ne veut<br />
pas voir que les principes du christianisme doivent être recoia:aszs<br />
(1) Doctrine philosophique, page 405 et 40G.<br />
(2) Ibid. , page 410.<br />
Q<br />
i<strong>de</strong>ntiques d ceux <strong>de</strong> la résolution française , et i 1 soutient que ces<br />
Par ordonnance du 94 février, sont nommés :<br />
principes ne peuvent être expliqués et interprétés que par l'autorité Prési<strong>de</strong>nt du trilr;nal <strong>de</strong> Marman<strong>de</strong> ( Lot-et-Garonne) , M, Brus<strong>de</strong><br />
l'Eglise. Mais vous , M. Gatien _Arnoult , vous avez déclaré avec<br />
tan procureur du r:;i au même siège, en remplaccruent <strong>de</strong> JI. Barla<br />
supériorité <strong>de</strong> votre génie , que : rier, admis à la reti aile et nommé prési<strong>de</strong>nt honoraire<br />
» C'est toujours à la raison qli il appartient <strong>de</strong> prononcer en <strong>de</strong>r- Procureur du roi près le tribunal <strong>de</strong> Marman<strong>de</strong>, M. Calvet, subs-<br />
» nier ressort. Dans l'alliance <strong>de</strong> la raison et <strong>de</strong> la foi, la foi n'est titutà Cahors, en remplacement <strong>de</strong> M, Broustan.<br />
» que témoin, mais la raison est juge L'autorité est, consultée, mais<br />
» c'est la réflexion qui déci<strong>de</strong>... La vraie métho<strong>de</strong>, pour arriver à<br />
» la vérité sur-Dieu consistance dans l'alliance <strong>de</strong> la raison et <strong>de</strong> Par décision royale du 18 février , M. le maréchal-<strong>de</strong>-camp<br />
n la foi, mais arec la clause fonnelle que la RAISON <strong>de</strong>meure inca- Depanis a été nommé au comman<strong>de</strong>ment <strong>de</strong>s départements <strong>de</strong> la<br />
» riablensent LA -L} GULATRICE ET LE JUGE DE L.1 FOI. (1) » Lozère et <strong>de</strong> l'Aveyron.<br />
Je vous en <strong>de</strong>man<strong>de</strong> p ardon ,M . le professeur, mais il m'est im-<br />
,<br />
possible <strong>de</strong> rapporter ici toutes les prédictions que renferment vos ouvrages.<br />
Je crois pourtant en avoir assez dit pour établir vos droits au<br />
A X. le rédacteur du aol'nNAL DE Toi LOUSE.<br />
litre <strong>de</strong> prophète. Sur ce point, vous avez tort vraiment <strong>de</strong> vous plain-<br />
<strong>Toulouse</strong>, le 98 février 184e.<br />
dre <strong>de</strong> Mgr l'archevêque <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>. Or, ce point est décisif dans<br />
Monsieur le rédacteur,<br />
la controverse actuelle ,car il suffit <strong>de</strong> jeter les yeux sur vos pro- Il m'est revenu que plusieurs personnes, témoins <strong>de</strong> la lutte qui<br />
phéties pour voir qu'elles annoncent la fin et la ruine <strong>de</strong> l'Eglise aurait eu lieu le 17 février <strong>de</strong>rnier, près <strong>de</strong> l'Ecolc Vétérinaire, en-<br />
catholique. Cependant, lorsque l'archhevêque vous reproche d'attatre le sergent Craponne, du 47e, et un lieutenant du même corps,<br />
quer le christianisme et_ notre Seigneur Jésus-Christ, vous répon<strong>de</strong>z :<br />
pourraient donner sur ce malheureux événement<strong>de</strong>srenseignements<br />
Je suis chrétien ! - Vous êtes chrétien , soit ; mais convenez-en propres à éclairer la religion du conseil <strong>de</strong> guerre <strong>de</strong>vant lequel ce<br />
vous ne l'êtes pas comme Mgr l'archevêque <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> , comme<br />
jeune sous-officier doit comparaître le 2 où le 3 mars prochain.<br />
l'Eglise dont il est le pontife entend qu'on doit l'être. Vous avez un<br />
Pressé par le temps, ne connaissant ni le nom, ni le domicile <strong>de</strong><br />
christianisme à vous, un christianisme oeuv're <strong>de</strong> votre raison et<br />
ces personnes , j'ai recours à votre estimable journal pour les prier<br />
soumis à cette raison, qui l'interprète et l'explique, un christianisme<br />
<strong>de</strong> se révéler à moi. Dans une affaire où la vie <strong>de</strong> l'accusé est enjeu<br />
i<strong>de</strong>ntique aux principes <strong>de</strong> la révolution française , et dont le ca- la vérité ne peut jaillir que d'un débat sérieusement contradictoire ,<br />
tholicisme actuel n'est que la préparation et l'ebauche, un christia-<br />
et peur cela j'ai besoin que la bienveillance <strong>de</strong>s personnes qui se<br />
nisme enfin qui dégagera dus culte symbolique <strong>de</strong> l'ère présente<br />
sont trouvées par hasard sur le lieu <strong>de</strong> la scène, viennent m'en four,,<br />
nir les élémens.<br />
le culte en pur esprit et eérité<strong>de</strong> l'avenir. Donc, sur ce point encore,<br />
le prélat catholique tic Vous calomnie pas, et ce n'est pas ré-<br />
Agréez, etc. a. R!'n9 U, azoeeU.<br />
pondre à ses reproches que <strong>de</strong> parler vaguement , comme vous le<br />
Rue du Puits-Vert, ne 1.<br />
faites, <strong>de</strong> votre amour pour le christiani-ane, sans expliquer le<br />
sens que vous donnez à ce mot Mais tout ceci mérite un plus long On lit dans le Sud <strong>de</strong> Marseille<br />
examen : ce sera l'objet <strong>de</strong> ma pluchaine lettre, et j'espère démon- Le conseil municipal <strong>de</strong> la ville d'Air, dans sa séance <strong>de</strong> samedi<br />
trer qu'en réalité vous n'êtes ni catholique ni chrétien. Cette dé- <strong>de</strong>rnier, a pris, à la presque unanimité, une délibération en faveur<br />
monstration est nécessaire à votre gloire, car si le catholicisme était du tracé M. <strong>de</strong> Montricher.<br />
la vraie religion, la religion <strong>de</strong> l'avenir comme celle du passé, Pans la même séance le conseil a voté un million pour item<br />
vos prophéties seraient fausses, nous n'aurions à attendre ni le VER1lE brancliement qui doit relier Aix au chemin <strong>de</strong> fer.<br />
FAIT CHOSE, ni LA FEMME LIBRE , et vous, M. Gatien-Arnoult , - Le conseil municipal <strong>de</strong> Marseille, dans sa <strong>de</strong>rnière séance, a<br />
vous ne seriez pas leur FRÉCURSEUR.<br />
voté à l'unanimité pour l'exécution du tracé <strong>de</strong> chemin <strong>de</strong> fer <strong>de</strong><br />
M. Montricher.<br />
A dater d'hier le départ <strong>de</strong>s courriers <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> pour Frcilton<br />
, Grene<strong>de</strong> , Lévignac et Villemur a lieu à une heure <strong>de</strong><br />
Tripoli <strong>de</strong> Barbarie, le 27 janvier.<br />
l'après-midi.<br />
On donne comme certain qu'une partie du Fezzan s'est soumise<br />
au Pacha, et que le reste <strong>de</strong> la province se trouve en hostilité<br />
avec Abd-el-Gelil. Tout cela, Askar-Ali le doit è la misère qui désole<br />
l'intérieur <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>ux ans, et non à sa bonne administration et<br />
à ses forces militaires.<br />
Le courrier que M. Subtil avait envoyé du golfe <strong>de</strong> Sidra, a été<br />
pris et décapité par ordre du Pacha.<br />
Le colonel Warrington , agent et consul-général britannique à<br />
Tripoli <strong>de</strong> Barbarie, a été <strong>de</strong>rnièrement nommé vice-prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong><br />
la société française pour l'abolition totale du trafic d'esclaves en Afrique.<br />
Malheureusement le colonel Warrington n'a aucune influence<br />
sur le Pacha, qui vient encore <strong>de</strong> lui refuser l'autorisation d'expédier<br />
un courrier à M. Subtil.<br />
Samedi , dans une brillante soirée musicale , qui a eu lieu dans<br />
les salons <strong>de</strong> M. le général Lejeune , M'°0 Ducrest a chanté un air<br />
<strong>de</strong> la Norma , <strong>de</strong> Bellini , avec tant <strong>de</strong> talent et <strong>de</strong> métho<strong>de</strong> , que<br />
toute la société , dans laquelle en comptait les plus jolies et les plus<br />
gracieuses <strong>de</strong> nos jeunes dilettante , et un grand nombre <strong>de</strong> no!abilités<br />
<strong>de</strong> notre ville , s'est promise d'entendre <strong>de</strong> nouveau cette habile<br />
cantatrice dans le concert qu'elle doit donner samedi prochain<br />
5 mars. Dans la même soirée , M. Guiraud a joué sur le violon un<br />
concerto <strong>de</strong> Lafont sur <strong>de</strong>s motifs <strong>de</strong> la Vestale. Cet artiste, qui est<br />
<strong>de</strong>puis peu <strong>de</strong> temps parmi nous , gagne <strong>de</strong> plus en plus dans l'opinion<br />
publique. Il a surtout l'art d'émouvoir profondément son<br />
auditoire par un jeu expressif et plein <strong>de</strong> sentiment.<br />
Mlle Bouvard , jeune artiste du théâtre, et les élèves <strong>de</strong> notre<br />
Conservatoire ont prêté avec beaucoup <strong>de</strong> grâce le secours <strong>de</strong> leur<br />
jeune talent. Parmi les <strong>de</strong>rnières , nous <strong>de</strong>vons citer Mue Paillon et<br />
Mlle Rivière qui a très-bien chanté une vocalise , morceau plein <strong>de</strong><br />
délicatesse et <strong>de</strong> fraîcheur que nous <strong>de</strong>vonsà M. Piccini.<br />
On a aussi applaudi avec justice <strong>de</strong>s duos , trios , quatuors et<br />
chocurs chantés par <strong>de</strong> jeune.; <strong>de</strong>moiselles et <strong>de</strong> jeunes amateurs dont<br />
les belles voix et la bonne métho<strong>de</strong> obtiennent tous les jours les plus<br />
brillants succès dans quelques salons particuliers.<br />
La partie élégante <strong>de</strong> la société Toulousaine qui aime et cultive<br />
les arts s'était donné ren<strong>de</strong>z-vous'chcz M. le général Lejeune.<br />
Tout le mon<strong>de</strong> était unanime pour déclarer que cette soirée musicale<br />
est la plus brillante giie nous ayons crie cet hiver, etjqu'il était imposible<br />
<strong>de</strong> mettre plus <strong>de</strong>e tact et <strong>de</strong> goùt dans le choix <strong>de</strong>s morceaux<br />
qui ont été exécutés.<br />
Par ordonnance du 21 février , sont nommés juges <strong>de</strong> paix :<br />
A Saint-Béat (llaute-Garonne) , M. Parenteau.<br />
A Milhau (Aveyron) , M. I.ey.<br />
(1) Ibid., page 423.<br />
NOUVELLES D'ORIENT.<br />
Constantinople , le 7 février.<br />
Le gouvernement turc a fait remettre à l'ambassa<strong>de</strong> française sept<br />
décorations du Nich in-Iftiliar , dont une très-belle <strong>de</strong>stinée à l'exambassa<strong>de</strong>ur<br />
, M. <strong>de</strong> Pontois. Les autres sont <strong>de</strong>stinées à MAT. His t<br />
<strong>de</strong> Butenval , premier secrétaire d'ambassa<strong>de</strong> ; Challaye , consulgénéral<br />
à Smyrne : Castague , consul-chancelier à Constantinople;<br />
<strong>de</strong> Reculot, troisième secrétaire d'ambassa<strong>de</strong>, Thomas , capitaine,<br />
d'état-major attaché à l'ambassa<strong>de</strong> , et Brait, commandant le brick i<br />
la Flèche , qui était <strong>de</strong>rnièrement en station à Constantinople.<br />
- Les nouvelles d'Alexandrie sont du 6 février. On ne connaissait<br />
pas encore d'une manière précise l'époque à laquelle Méhémet-<br />
Ali effectuerait son retour dans cette capitale. Le vice-roi était toujours<br />
au Caire. Il dirige <strong>de</strong> grands travaux <strong>de</strong> culture.<br />
inranlm pacha assiste a la construction drune digue dans ta Basse><br />
Egypte.<br />
On ne parlait plus du changement d'uniforme pour les troupes <strong>de</strong><br />
marine ; il paraît que les officiers ont manifesté quelque répugnance.<br />
en outre , les oncles <strong>de</strong> Gulchin se proposaient <strong>de</strong> tirer un parti « Voilà qui est bien parlé ! s'écria Azbeaz , dès que le jeune sol- 1 La mère (le Gulchin aurait voulu donner un libre cours à sa la-<br />
avantageux <strong>de</strong> la beauté <strong>de</strong> leur nièce. Tout cela ne me rebuta dat eut fermé ses lèvres : oui , la vérité a dicté ton langage... La<br />
point. La certitu<strong>de</strong> d'être aimé soutint mon courage ; j'espérais en vérité, cette chose que les oreilles d'un roi enten<strong>de</strong>nt si rarement L.<br />
la hontédAllah , et mon attente ne fut pas trompée. L'été qui sui- Maintenant écoute ceci : d'abord je désire que tu prennes le nom<br />
vit fut très-sec; l'eau commença à manquer , et déjà l'on craignait <strong>de</strong> Khodabad , car tu as été un don <strong>de</strong> Dieu pour moi ; ensuite,<br />
que les réservoirs ne se tarissent. Mon maître m'enjoignit d'appor- comme j'ai le pouvoir d'un roi , et que je dispose <strong>de</strong>s dignités en<br />
ter le soin le plus scrupuleux à la distribution quotidienne dont faveur (le ceux que j'en crois dignes , je prétends faire <strong>de</strong> toi un<br />
j'étais chargé. khan.... tu es désormais Khodabad-khan... Ne m'interromps pas...<br />
Un malin que j'ouvrais le réservoir , l'eau coula en si petite ne te prosterne pas pour baiser le pan <strong>de</strong> Ina robe... <strong>de</strong>meure assis ,<br />
quantité , que je jugeai à propos <strong>de</strong> gar<strong>de</strong>r cette faible provision et réponds à mes questions... Cette jeune fille , cette Gulchin que<br />
pour le len<strong>de</strong>main. Le fait est qu'il n'y avait pas <strong>de</strong> quoi fournir tu aimes tant , où <strong>de</strong>meure-t-elle ? »<br />
une goutte à tous ceux qui attendaient. Les jardiniers furent in- Khodabad indiqua la rue.<br />
formés <strong>de</strong> cette mesure : une troupe <strong>de</strong> furieux m'assaillirent, me «Et dis-moi , continua Azbeaz , ses oncles ne sont-ils pas au<br />
menacèrent, prêts à se porter aux <strong>de</strong>rnières violences. Ce fut en nombre tee cinq , les plus insolents, les plus orgueilleux que la<br />
vainque, d'un ton conciliant , je leur expliquai l'impossibilité où terre ait portés'?,..<br />
j'étais <strong>de</strong> leur distribuer l'eau dont ils avaient besoin : «Comment - Oui...<br />
trouverai-je <strong>de</strong> l'eau là où il n'y en a point? leur di.,ais-je ; je ne - Eh bien , tu vas prendre avec toi un <strong>de</strong>s officiers rte police , et<br />
suis point un prophète ; vous ne <strong>de</strong>vez pas attendre <strong>de</strong> moi un tu amèneras ici les cinq vieillards en question , ainsi que cette jeune<br />
miracle. » belle fille qui est leur nièce... Pars et obéis ; car c'est la volonté du<br />
» J'aurais aussi bien fait <strong>de</strong> parler à une muraille. Ces forcenés roi. »<br />
ne voulurent rien entendre : un d'eux leva le bras pour me frap- Accompagné d'un officier <strong>de</strong> police , le jeune soldat se dirigea<br />
per; mais je le prévins , et je lui appliquai nn coup qui le terrassa. vers la <strong>de</strong>meure bien connue qui renfermait l'objet <strong>de</strong> son amour. Il<br />
» Ses compagnons fondirent sur moi; je me défendis vigoure::- frappa à la porte , et <strong>de</strong>manda qu'on lui ouvrit au nom du roi. Le<br />
sement; cepen lait j'aurais tiili par succomber, si l'inspecteur lui- plus jeune <strong>de</strong>s cinq vieillards , chez lequel Gulchin s'était retirée ,<br />
mème n'était pas accouru à mon secours. Sa pré ence rétablit l'or- arriva tout troublé , et s'informa <strong>de</strong> quoi il s'agissait.<br />
dre. %la con:luite dans cetié occasion fut louée plus qu'elle tic le e Je viens à vous <strong>de</strong> la part <strong>de</strong> sa hautesse , répondit Khodabad<br />
méritait : on parla <strong>de</strong> moi comme d'un héros , et le bruit <strong>de</strong> cette réunissez vos frères , et amenez votre nièce : le roi veut que vous<br />
prouesse étant venu aux oreilles du commandant (les gar<strong>de</strong>s, je comparaissiez <strong>de</strong>vant lui.<br />
quittai Je service <strong>de</strong> l'inspecteur, et je fus immédiatement enrôlé - Nous n'avons rien fait ! s'écria d'une voix lamentable l'oncle<br />
parmi les ghoiranis du roi. <strong>de</strong> Gulchin : pourquoi irions-nous <strong>de</strong> nouveau en présence <strong>de</strong> sa<br />
» J'acceptai avec reconnaissance un tel honneur , espérant que hautesse ? Le shah nous a pardonné.<br />
je me pousserai, dans cette voie, et que plus tard la main <strong>de</strong> Gui- - Que sont <strong>de</strong>s paroles , quand le roi comman<strong>de</strong> ? interrompit<br />
is<br />
que ses oncles, ve-<br />
'<br />
chin pourrait ni être accordée. Javas appr<br />
durement l o,ficier <strong>de</strong> police. Envoie avertir tes frères ; que ta nièce<br />
naient <strong>de</strong> rejeter la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d'un respectable marchand ; qu'ils mette son voile ; dépêchons ! le roi ne doit pas attendre. »<br />
étaient pleins d'arrogance et <strong>de</strong> préiomption , et osaient élever pour Bientôt Gulchin , accompagnée <strong>de</strong> s:a mère , entra dans la cham-<br />
elle leurs regards jusqu'au harem du roi. Ce fut à cette époque , ô bre. A la vue <strong>de</strong> celui qu'elle n'avait jamais cessé d'aimer, sa sur-<br />
roi'. que ton e;ctave eut fa bonne fnrtuhe <strong>de</strong> te prêter son humble prise fut mêlée d'inquiétu<strong>de</strong> et <strong>de</strong> joie.<br />
assistance. Qui attrait pensé qu'une action si simple et si naturelle « Âme <strong>de</strong> ma vie , lui dit tout bas le jeutlc homme, ne craignez<br />
me vaudrait pies Laid tcc éto,es d'un grand monarque ? »<br />
rien , je suis avec vous.»<br />
<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés<br />
quacité ; mais l'officier <strong>de</strong> police savait son métier; il fallut qu'on se,<br />
httàt <strong>de</strong> lui obéir. Les cinq vieillards , leur nièce . la mère <strong>de</strong> celleci<br />
, furent conduits an Palais. Azbeaz était assis sur le miasme«. Il<br />
les fit ranger d"un côte , Gulchin en tête ; Khodabad fut placé vis.<br />
à-vis d'eux.<br />
« Jeune fille prononça le roi en s'adressant à Gulchin et en lui<br />
montrant Khodahad : connaissez-vous ce jeune homme ? »<br />
Gulchin hésita rouit a , baissa les veux , enfin un oui à peine articulé s'échappa <strong>de</strong> sa bouche.<br />
a Oui , reprit-elle en s'enhardissant un peu... et c'est celui dont<br />
ton esclave a osé parler à ta hautesse. »<br />
A cet aveu , la mère voulut se récrier ; mais Azbeaz lui imposa<br />
silence.<br />
« Et vous, continua-t-il en se tournant vers les cinq vieillards<br />
le connaissez-vons ?<br />
- Nous le connaissons , répondit le plus jeune ; d'est Nejes-<br />
Cooli , l'esclave <strong>de</strong> notre frère.<br />
- Sans doute , ajouta le second , et il fut trouvé dans une rjiebe<br />
parmi <strong>de</strong> petits chiens,<br />
- Et il a eu le front <strong>de</strong> s'amouracher <strong>de</strong> notre nièce , prononça<br />
le troisième.<br />
- Et il s'est fait tapageur, et a tué un jardinier, poursuivit le<br />
quatrième.<br />
- Et il s'est cru un grand pérsonna,-e, termina le cinquième, et<br />
il nous a <strong>de</strong>mandé la main <strong>de</strong> Gulchin'<br />
- Fort bien, dit Azbeaz... Maintenant, jeune fille, écoutez mes<br />
paroles : voici Nejes-Cooli, l'enfant trouvé, l'esclave, le tapageur<br />
qui vous aime et qui aspire à vous épouser... Moi, le shah, au nom<br />
d'Allah, je vous adjure : le voulez-vous pour ruait?<br />
Etonnée, ravie, rouge (le pu<strong>de</strong>ur et d'embarras sous son voile qui<br />
cachait ses traits charmants, Gulchin répondit cette fois par un<br />
oui plus ferme et mieux articulé. Sa mère en conçut un dépit<br />
furieux.<br />
« Qu'est-ce que c'est ? s'écria-t-elle; pour quoi me compte-t-on<br />
ici? suis-je sa mère, oui ou non ? Ne dépend-elle pas <strong>de</strong> moi ?<br />
- Silence ! femme, interrompit le roi... Vous préten<strong>de</strong>z être sa<br />
mère, vous qui, avec ses oncles, me l'avez refusée quand j'étais<br />
cordonnier, et qui maintenant, parce que je suis roi, voulez la cou-<br />
1<br />
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1<br />
r<br />
pl<br />
(Extrait du Porta;oglio ll!J3c, du 7 février). Pedro, et que celle <strong>de</strong> 1838 a été d&:rétée par la nation « dans Deste, conséquences, pour la ville qu'il administre et pour tous<br />
Mustapha pacha, le délégué <strong>de</strong> la Porte pour rétablir la tran- laquelle rési<strong>de</strong> essentiellement , disait l'article 33, la souveraineté. » l'arrondissement, du projet <strong>de</strong> chemin <strong>de</strong> fer d'Orléans à Tours,<br />
q::illi!é en Syrie, a <strong>de</strong>stitué l'émir El-Kassini, celui auquel avait Les pouvoirs politiques, daprès la charte, sont ,aunombre <strong>de</strong> qua- qui ferait <strong>de</strong> Versailles, comme le chemin <strong>de</strong> Rouen a fait pour la<br />
été confié le gouvernement (le la montagne <strong>de</strong>puis que le pouvoir ire : le pouvoirlégislatif, le pouvoir exécutif, le pouvoir judiciaire et ville <strong>de</strong> Saint-Germain, une vé
Celte persévérance <strong>de</strong>s journaux anglais à soutenir que les Français<br />
ne conprenent rien à la question du doit <strong>de</strong> vi i;e e't icmarquable.<br />
Ne serait-ce pas qu'ils commercent à s'apercevoir quelle<br />
n'a été que trop lieu comprise , et que l'un a rit ce qui se cachait<br />
Bonis <strong>de</strong> vains cieburs (le philanthropie<br />
Le tribunal <strong>de</strong> commerce <strong>de</strong> Paris , présilé par 111. Lehobe , a<br />
statué attiourd'hni sur le procès <strong>de</strong> la Quotidienne contre M. Proux<br />
son i;nptrimenr. Le tribunal a déclaré d'abord dans les motifs <strong>de</strong> son<br />
jugement qu'un imprimeur ne pouvait contraindre à imprimer<br />
<strong>de</strong>s écrits qui le resai aient complice <strong>de</strong> crimes ou <strong>de</strong> délits ; que<br />
d'un autre cté , l'imp. ime;tr ne pouvait être seul juge (le sa prétention<br />
puisque ce serait lui donner un moyeu <strong>de</strong> se délier d'un<br />
contrat par lui fumé.<br />
Il a constaté ensuite que le refus d'imprimer fait par M. Proux<br />
était sérieux et inspire par la juste crainte d'ètre complice d'un<br />
crime ou d'un déiit. Mais comme les parties appelées dans la chainbre<br />
du conseil ont reconnu que leurs cooveniious commerciales <strong>de</strong>vaient<br />
être jugées par <strong>de</strong>s arbitres et qu'elles n'avaient voulu que<br />
faire déci<strong>de</strong>r par la juridiction consulaire quels étaient les droits<br />
respectifs du journaliste et <strong>de</strong> l'imprimeur :<br />
Le tribunal a déclaré que la contestation n'avait pas <strong>de</strong> caractère<br />
commercial et qu'il rie lui appartenait pas d'ailleurs d'exercer<br />
mm contrôle préventif sur la presse, que lesjuges <strong>de</strong> commerce sont<br />
sans pouvoir sur <strong>de</strong> pareilles matières. En coiiéquence le tribunal<br />
s'est déclaré incompétent.<br />
Le tribunal a rendu un jugement semblable dans l'araire <strong>de</strong> la<br />
i`Ifo<strong>de</strong>.<br />
(Correspueidance particulière).<br />
PAit1S , 25 ferrier.<br />
Le premiers ceurs du 3 ont été faits en hau' e à 80 Cr. 15<br />
c. et 80 fr. 20 c. fin courant, et on reste moins bien à 80 fr. 10 c.<br />
Ces petits mouvements n'ont d'autre cause que la liquidation ; les<br />
a!faitessout peu importantes. Le 5 est assez ferme à 119 fr. 20 c.<br />
comptant en fin du mois. Le 3 (1811) est peu recherché; ce<br />
l'outils est coté 80 fr. 35 c. comptant et titi courant.<br />
- Par ordonnance <strong>de</strong> la chambre du caii eil M.M. AValsh et<br />
Voile! , dit <strong>de</strong> S,-Philbert , sont rmmoyés eu police correctionnelle,<br />
pour avoir o.tvert et annoncé pabti puera;:nt titre souscription ayant<br />
pour objet d'in<strong>de</strong>nmiser <strong>de</strong>s cot)dani:uation; judiciaires prononcées<br />
coutre le journal lalm' o<strong>de</strong><br />
- Elleviou , qui fit si long-temps la fortune <strong>de</strong> l'Opéra-Comique<br />
, et qui dut une partie tic ses succès aux charmans ouvrages<br />
d'Alexandre ])uval , vient d'envoyer à la société <strong>de</strong>s auteurs dramatiques<br />
une somme <strong>de</strong> 1,000 fr. pour cowcoulir à l'érection d'un<br />
mouiiinent en l'honneur <strong>de</strong> sou compati iote et ancien ami.<br />
M. le docteur Rau<strong>de</strong>ns, mé,leein <strong>de</strong> M. le duc (le Nemours<br />
, dont l'appareil a été employé , lors <strong>de</strong> la fracture du<br />
fémur arrivée à M. le dire <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux , vient <strong>de</strong> recevoir , <strong>de</strong> la<br />
;part du .prince, ane bouc d'or avec une lettre <strong>de</strong> remercimcnts<br />
écrite par M. <strong>de</strong> Pastoret ail nom du comte <strong>de</strong> Chambord. Dans<br />
cette lettre , M. Bau<strong>de</strong>rns est félicité « comme homme pour avoir<br />
fait une action généreuse , et comme savant pour avoir vil ses opinions<br />
scie si:i,iques et ses appareils approuvés par les plus célèbres<br />
docteurs allemands. »<br />
RÉUNION DAL S LES BUREAUX.<br />
La chambre <strong>de</strong>s députés s'est réunie aujourd'hui à une heure<br />
dans ses buA-eaux pour examiner le projet <strong>de</strong> loi feu laut à Modifier<br />
le co<strong>de</strong> d'instruction criminelle.<br />
Ce co<strong>de</strong> qui compte 30 années d'application renfermait quelques<br />
lacunes grave échappée à la sagacité <strong>de</strong> ses rédacteurs, ou qui sont<br />
nées <strong>de</strong> l'application <strong>de</strong>s loi; plus récentes et quelques dispositions<br />
incomplètes ou trop absoiues.<br />
Les modifications portent sur quatre points : la répression <strong>de</strong>s<br />
crimes corroi; par <strong>de</strong>s Fra icais à l'étranger: les pouvoirs <strong>de</strong>s juges<br />
d'instruction et <strong>de</strong>s chambres du conseil, en ce qui touche la détection<br />
préventive et la liberté sous caution, lxci!atiot) dit cote <strong>de</strong>s prévenus<br />
par les parties civiles <strong>de</strong>vant les lribtmaux correcionnels;<br />
enfin la réhabiülation <strong>de</strong>s condamnés en manière correctionnelle et<br />
criminebe.<br />
Enfin le projet du gouvernement abroge les articles 7, 91, 93,<br />
I l 1 1 9 , 1 3 0 ,<br />
d'instruction criminelle , et les remplace par <strong>de</strong>s disposiiions nouvelles<br />
au nombre <strong>de</strong>.,quelles nous remarquons celles qui suivent :<br />
« Tout Fraisais qui se sera rendu coupable hors du territoire du<br />
royaume d'un fait qualitïé crime par la loi francaise, pourra, à son<br />
retour esirrance, y être poursuivi et jugé, s'il n'a pas été déjà jugé<br />
contradictoirement en pays étranger. n<br />
Les ntoalilica!ion3 proposées s'appliquent aux mandais <strong>de</strong> comparution<br />
<strong>de</strong> dépit d'anmener et d'arrêt, et aux chapitres qui traitent <strong>de</strong><br />
la liberté provisoire et du cautionnement du rapport tics juges<br />
d'instruction quand la pocé:lure est complète, <strong>de</strong>s tribunaux en<br />
matière cc :-cctionnelle , <strong>de</strong>s mies en accusation , <strong>de</strong>s renvois d'un<br />
tribunal à un autre <strong>de</strong>s p:ions ei maisons d'arrèt et <strong>de</strong> justice, <strong>de</strong> la<br />
réhabilitation <strong>de</strong>s condaunnés.<br />
L'article 114 , relatifà la liberté provisoire et au cautionnement,<br />
serait rédigé ainsi: ii Si le fait n'emporte pas une peine afflictive<br />
ou infamante , matis scilc.nen' une peine correctionnelle , la chambre<br />
du conseil ordonnera , sur la ricanai-le da prévenu et les conclusions<br />
du procureur du roi , que le p éveati sera mis provi'oirement<br />
en liberté , en tondant cau'ron stil able <strong>de</strong> 5e représenter à tous les<br />
actes <strong>de</strong> la procédure et pour !'e écation dujugeenent aussitôt qu'il<br />
en sera requis. Le montant du cautionnement sera fixé par la même<br />
ordonnance. La mise en liberté sous caution paatrrra être <strong>de</strong>mandée<br />
et accordée en tout état <strong>de</strong> cause. n<br />
MM. les député.; étaient peu nombreux; à peine 200 membres<br />
ont pris part à la discussion qui a eu lieu ; il y avait 12 membres<br />
dans trois bureaux. M. le gar<strong>de</strong>-<strong>de</strong>s-sceaux était dans le te' bureau<br />
et M. le ministre <strong>de</strong>s travaux publics dans le 2e.<br />
La presqu'uuauimité a pense que ce projet réalisait <strong>de</strong>s améliorations<br />
<strong>de</strong>puis long-temps réclamée et l'a accueilliravec empressement<br />
et faveur. Plusieurs ont même (lit que le co<strong>de</strong> d'instrrrctiotrcriminelle<br />
réclamait encore quelques aaéiiorat iota, mais qu'il était impossible,<br />
dans l'état ries délibérations législatives, <strong>de</strong> faire un travail d etrsembie<br />
et <strong>de</strong> révision complète. Voici un résumé succinct <strong>de</strong> ce que la<br />
,discussion a ofi'ert d'intéressant :<br />
MM. Vivien , .lite; , Renouait , Pascilis , Lavielle , I?ou<strong>de</strong>t,<br />
<strong>de</strong> Golbéry , C raix-d'lssta.r. e ont pris la parole dans leurs bureaux<br />
respectifs. Les *disposition; du projet qui s'o::upent <strong>de</strong> la répression<br />
<strong>de</strong>s crimes commis à l'étranger pur <strong>de</strong>; Francais et <strong>de</strong> la réhabilitation<br />
<strong>de</strong>s condamnés en matière coriectionnefie n'ont pas soulevé<br />
d'objections sérieuses. Il n'en a pas été <strong>de</strong> inèmç <strong>de</strong> c;l:es qui<br />
concernent I cmp:sonatement avait, junc:nant et la citation directe<br />
'<br />
1<br />
4<br />
<strong>de</strong>s prévenus par la partie civile <strong>de</strong>vant la police correctionnelle.<br />
MM. Lavictle, <strong>de</strong> Peyramont et quelques autres ont attaqué sur<br />
ce point le projet , ils auraient préféré le .statu quo.<br />
Un grand nombre <strong>de</strong> membres ont critiqué la mesure qui soumet<br />
la plainte au visa préalable du proeu.eur du roi; d'autres l'ont approuvée;<br />
d'autre auraient rnéunc préféré le visa du prési<strong>de</strong>nt.<br />
En résumé la majorité <strong>de</strong> la commission est favorable au projet<br />
ministériel. Elle est ainsi composée :<br />
tel bureau. - MM. Parès ; - 2e <strong>de</strong> Peyramont ; - 3e Nlermil-<br />
- 8e<br />
liod ; - 4e La Vielle ; - 5e Vavin ; - 6e Boulet ; - 7e Maer<br />
Viviers ; - 9e Aluteau.<br />
]Demain à une heure, la chambre se réunira dans ses bureaux<br />
pour examiner le projet <strong>de</strong> loi relatif aux fonds secrets. Il y aura<br />
ensuite séance publique.<br />
- Après la réunion <strong>de</strong>s bureaux , les commissions chargées<br />
d'examiner le budget, le, projets <strong>de</strong> loi sur les canaux et les cheiniras<br />
<strong>de</strong> fer, se soue réunie, et sont restées en séance jusqu'à près <strong>de</strong><br />
5 heures.<br />
- La commission formée pour examiner le projet <strong>de</strong> loi relatif<br />
à la levée <strong>de</strong> 80,000 hommes sur la classe <strong>de</strong> 18-i2 , a entendu<br />
M. le maréchal, pré,i.lent du cr.n_eil, ministre <strong>de</strong> la guerre; elle a<br />
adopté dans son ensemble le projet du gouvernement.<br />
1\OI;VEI.LLS DYANGLETERRE.<br />
- On lit dans le Times du 22 février<br />
.Vous avons reçu par un correspondant digne <strong>de</strong> fui <strong>de</strong>s nouvelles<br />
<strong>de</strong> l'Afghanistan. (feux division, tic nos troupes , sous les ordres du<br />
colonel Elphinstone, s'étant ralliées près <strong>de</strong> Cahoul , et une brèche<br />
ayant été pratiquée aux murailles, la ville a été emportée d'assaut.<br />
Le 4 Il régiment , furieux encore du massacre <strong>de</strong> liernes , n'a fait<br />
aucun quartier. Tous les Kuzzilbasher et nue partie dilue autre<br />
tribu ont été taillés en pièces.<br />
- On a reçu une lettre du colonel Munie , en date , à Jellahabad<br />
, du 5 décembre 1841. Elle annonce flac les force commandées<br />
par le général Sale n'étaient pas dans une position aussi dangereuse<br />
qu'on Pavait dit. Elles ont assez bien rétabli les fortifications pour<br />
que la ville n'ait rien à redouter <strong>de</strong>s attaques <strong>de</strong>s Afghans. Les<br />
troupe anglaises ont été pourvues <strong>de</strong> munitions et d'approvisionnerueuts.<br />
On pensait qu'au commencement <strong>de</strong> janvier ces troupes seraient<br />
secourues.<br />
Cil IMIIIRF DES COMMUNES.<br />
Séance du 9t février.<br />
M. Linpley. Je viens <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r au très-honorable baronet (sir Robert<br />
Pcel), si l'Angleterre a fait quelques efforts pour amener la<br />
Russie , l'Autiche et la Prusse à iecounaitre et la coustitutiuu et<br />
le gouvernement actuels d'Espagne. Le très-honorable barone!<br />
pourrait-clle préciser l'époque à laquelle aura lieu cette rceonuaissauce<br />
? (Ecoutez).<br />
Sir Robert Peel. Il n'est pas facile <strong>de</strong> répondre simplement et<br />
brièvement à une question do cette nature. Si j'ai bien compris la<br />
question <strong>de</strong> l'honorable membre , il désire savoir s'il y a quelque<br />
chance que cette reconnaissance ait lieu. Je profiterai <strong>de</strong> l'occasion<br />
pour déclarer que notre politique vis-à-vis <strong>de</strong> l'Espagne a été<br />
parfaitement simple et ouverte saris aucune espèce (le réserve.<br />
Notre vieu bien sincère , le but constant <strong>de</strong> nuire sollicitu<strong>de</strong> , est<br />
<strong>de</strong> voir l'Espagne prospère , puissante et indépen:laute. (Applaudissements<br />
unanimes). Notre vo:u est <strong>de</strong> voir l'Espagne ne dépendre<br />
d'aucune protection étrangère ; noirs dé-ions que la puissance tout<br />
elle disposerait pour sa légitime défense ne suit un objet (le jalousie<br />
pour aucune autre nation. (Les applaudissements continuent.) Nous<br />
avonsassurément désiré donner <strong>de</strong> la force et <strong>de</strong> la stabilité , autant<br />
du moins que cela pouvait dépendre <strong>de</strong> nos conseils et <strong>de</strong> notre influence<br />
, an gouvernement, espagnol actuel , parce que nous avons<br />
cru apercevoir sous les auspices <strong>de</strong> ce gouvernement la nnaa;ifestation<br />
du germe <strong>de</strong> progrès cri civilisation et en prospérité ; nous avons<br />
certainement employé notre influence , autant que cela pouvait se<br />
faire d'une manière convenable pour amener les gouvernements du<br />
continent <strong>de</strong> l'Europe , pour amener les trois gran<strong>de</strong> puissances à<br />
reconnaître le gouvernement espagnol. (On applaudit.)<br />
Nous avons pensé que nos cillais p ayrraient contribuer au déveleppemeni<br />
<strong>de</strong> la civilisation <strong>de</strong> ce pays et à la stabilité titi gouverne<br />
ment qui, dans la sitsialion générale actuelle <strong>de</strong> l'Espagne, nous<br />
semblait le plus en état (le servir les intérêts nationaux. Quart! à<br />
l'époque où les reconnaissances désirées auront lieu, je ne saurais<br />
rien préciser. Tout ce que je puis dire, c'est que nos efforts ont été<br />
faits d'usé manière tout officieuse et tout amicale, dans le but <strong>de</strong><br />
donner au gouvernement espagnol la stabilité que nous pensions<br />
<strong>de</strong>voir résulter <strong>de</strong> ces mesures.<br />
L'orateur, s'adressant au prési<strong>de</strong>nt : 31. le prési<strong>de</strong>nt, dit-il , nous<br />
n'obéissons à aucune vue intéressée , mais notre avis est que l'on ne<br />
saurait plus puissamment contribuer au maintien <strong>de</strong> la tranquillité<br />
<strong>de</strong> l'Europe qu'en rétablissant l'indépendance et la prospérité <strong>de</strong><br />
'<br />
l Espagne et en rendant à cc pays la place qu'il avait toujours occupée<br />
dans la famille <strong>de</strong>s états européens. Nous ne négligerons rien<br />
<strong>de</strong> ce qui pourra contribuer à amener un tel résultat.<br />
ASS1SES DU PUY-DE-DO1IE:.<br />
AFFAIRE DES TROUBLES DE CLERNONT.<br />
Audience du 2^.<br />
Tardie:.t. Il y avait au coin <strong>de</strong> ma maison une proclamation du<br />
maire. Tantôt on l'eclévait, tantôt on la remettait , en disant :<br />
Non , lriis.se-la; c'est le meilleur moyen d'e.xaller la popuditlion.<br />
- Etant allé à l' ilôtel-<strong>de</strong>-Ville , pour savoir si la gar<strong>de</strong> nationale<br />
était autos isée , je ne pus parler qu'à un officier, et je crus comprendre<br />
à ce qu'il me dit, sinon que la gar<strong>de</strong> nationale fût autorisée , au<br />
moins qu'on désirait qu'elle se réunit. J'entrai chez moi , Je m'armai<br />
ainsi : un fusil <strong>de</strong> chasse , une veste à boutons blancs , un cor<strong>de</strong>au<br />
autour du corps a;ique j'attachai <strong>de</strong>ux pistolets et un couteau<br />
<strong>de</strong> chasse. Je trouvai la gar<strong>de</strong> nationale réunie. - Le témoin ,<br />
revenu clans son quartier, a fait <strong>de</strong>s barrica<strong>de</strong>s clans la rue Saint-<br />
Gnès , dans la prévision que la troupe pouvait se reparrlre dan; la<br />
ville. Pour mettre sa femme et sou enfant en sûreté , il les conduisit<br />
chez M. Ilasti<strong>de</strong> à côté <strong>de</strong> la mai:--on <strong>de</strong> M. Conchorl ; quand il<br />
arriva, on avait déjà commencé la dévastation. A peine j'étais remonté,<br />
qu'on vint nia dire que le feu était à la maison Conchon je<br />
<strong>de</strong>scendis. Les militaires <strong>de</strong> la préfecture attendaient les passants , le<br />
fusil en joue , je traversai au galop par la rue d'Assis : <strong>de</strong>s hommes,<br />
<strong>de</strong>s cultivateurs , voulurent m'arrêter à l'entrée <strong>de</strong> la place <strong>de</strong> Jau<strong>de</strong>.<br />
Je passai après les avoir menacé::; j'arrêtai l'homme qui tirait<br />
la pillasse Alestas était là. Il repoussa la paillasse, soit intimidé<br />
par' moi , soit par bonne volonté.<br />
Je <strong>de</strong>mandai où était le chef, on ne me répondit pas. Je dis : ,C'est'<br />
moi qui suis votre chef, je nous défends <strong>de</strong> mettre ces meubles au feu.<br />
- Je voulais bien m'en aller, mais je voyais près <strong>de</strong> moi mz femme,<br />
tues eu fonts, unes dassir'rs !! ! Je restai, je vis encore là Chasso'r't. Je<br />
le menaçai et je le perdis <strong>de</strong> vue. Je criai : N'allez pus dans ?e<br />
<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés<br />
cabinet, vous ruineriez les pauvret ; j'y ai <strong>de</strong>s dossiers. - Alors on<br />
dit : f'ive le cabinet! Mestas était là d'un froid rctnarquable, se<br />
promenant les main, dans les poches <strong>de</strong> son paletot. - J'empêchai<br />
qu'on violât le doui ile <strong>de</strong> M. Albert, qui est au second. Malheureux<br />
! Tore, ne respectez ilonc personne, cous dérct;tes orme la neuison<br />
<strong>de</strong>s républicains. Au;sitôt plusieurs personnes s'élancent dans la<br />
maison, ef la dévastation cessa.<br />
Bientôt après , j'entendis : Au voleur ! à l'assassin ! J'aperçus tin<br />
homme qu'or allait jeter par la fenêtre , et qui se débattait. Je couchai<br />
en joue, on se retira. Je montai alors dans la maison, et je<br />
vis un individu qui avait sous sa blouse différents ol.jets. On allait<br />
le tuer ; la justice du peuple allait s'exercer. Je dépose men fusil,<br />
j'arme mon pistolet, je le couche en lotie, Tu vas meut ir, malheureux<br />
! alors les autres personnes se retirent. - Sa+aec-vreoi ! saucez<br />
un nkrllreureuxpkre cle famille, s'écr ia-t-il en suppliant. Ee irez-vous,<br />
lui dis-je , et il partit. -- Tout-à-coup j'entendis : C'est un mrouchard.,<br />
au (eu ! Je <strong>de</strong>scendis aussitôt, et je trouvai dans le couloir un<br />
insurgé qui traùnait un matelas enflammé; je m'élancai sur lui<br />
nous luttàimes, je le terrassai. On criait (oujctus au fou le mouchard 1<br />
Je ne lichais pas mon honnie ; car je disais , si on mc met au feu,<br />
on l'y mettra aussi. Tout ceci se passait vers sept heure.<br />
Je une sauvai dans la maison Basti<strong>de</strong>; j'étais en sueur, je mecouchai.<br />
Je pris un peu <strong>de</strong> vit) chaud, etje me nais â la fcuêtre. Je<br />
ne reconnus personne autour du feu. - Je moulai sur le toit, et je<br />
fus témoin (le la dévastation du jardin. J'arrivai ainsi à la maison<br />
Alorateur, je trouvai ltirtin à souper. - Je lui dis : Irer.-t ous va<br />
(les érérienaert. semwlables ? - Noir, c'est une gueuserie. Je ne voulais<br />
pas causer politique avec lui, parce que nos <strong>de</strong>us. caractères<br />
emportés rie pouvaient rien produire <strong>de</strong> bon.<br />
Le len<strong>de</strong>main, je nie dis : Il n'y a rien qui ressemble à un coquin<br />
comme un hotinête homme. on va m'arrêter; je inc rendis à<br />
la mairie pour raconter à l'autorité ce que j'avais frit; Al. le préfet<br />
file recul très-bien. Tout-à coup M. Verdier-(atour me dit vivement<br />
: M. 'l'arilieu, sauvez il. Qtiiquaudorn, ou a tiré <strong>de</strong> chez lui<br />
toute la nuit; on va passer tu maison au fil il,- l'épée. J'aliai dire<br />
cela à M. Quiquaiidon sans préambule; il nie reçut fort mal. Je<br />
courus â l'ltütcl-<strong>de</strong> Ville dire à Al. le préfet qui AI. Quiquandon<br />
ne voulait pas sortir <strong>de</strong> chez lui. Je <strong>de</strong>mandai un drapeau tricolore;<br />
on me dit qu'il y en avait un chez Barlarin, agent <strong>de</strong> police. Je<br />
pris le drapeau, et je sortis en criant : Liberté, ordre pu%lic ! Les<br />
bourgeois, le peuple nie tombent <strong>de</strong>ssu=.. On a voulu Inc tuer, et<br />
je n'ai dû la vie qu'à (les parents que j'avais dans cette foule. Un<br />
homme très-fort me lira (le là.<br />
Costilhes a vu un individu qui avait <strong>de</strong>s serviettes , et qui criait<br />
Je ne veux ])as les emporter , on dirait que je les ai volées ; je veux<br />
les jeter au feu.<br />
Jiioau%i , commandant <strong>de</strong> la gendarmerie. Il apprend les évènements<br />
à 'l'aunes , et part à 7 heures 1 12 ; à lit Baraque il fait<br />
i mettre pied à terre, et prend un chemin <strong>de</strong> traverse 1 il entend t 2<br />
ou 13 individus qui chantaient la Marseillaise; <strong>de</strong>ux gendarmes marchenten<br />
avant ; ces hommes se jettent dans les vignes ; l'un d'eux<br />
engagea les autres à tirer ; un petit, un pistolet à la main, m'ajusta<br />
sou pistolet rata <strong>de</strong>ux fois ; il tira sur la troupe ; ces individus<br />
tirèrent aussi sur nous ; j'eus <strong>de</strong>ux hommes et trois chevaux blessés.<br />
Je lis charger les armes et m'avancai vers Clermont ; je traversai<br />
le faubourg avec mes gendarmes, le pistolet an poing ; je me<br />
réunis aux troupe qui étaient à la Poterne. Le témoin rappelle ensuite<br />
<strong>de</strong>s faits déjà connus.<br />
Femme Bouse Le 10 septembre à 11 heures du soir elle entendit<br />
nue discussion entre pinsieursirulividus. L'un disait : tir m'as fait la<br />
queue , il me revenait 18 Crimes. Je ne les ai pas encore , ce que<br />
tu (n'as donné est cri liard : l'autre personne qui portait un grand<br />
sabre pendant que la pie-nière n'en avait qu'un petit , fit une réponse<br />
que je n'entenlis pas , mai; j'eu!en lis nommer Graverolle et<br />
Grand-Pierre. Je ue reconnus personne.<br />
D. Vous avez reconnu traverolle et Domifait , c'est au moins<br />
ce que dit votre déposition écrite a - R. Je ne puis l'avoir dit , car<br />
je ue les ai pas connus. Je ne lei commis pais du tout à l'au-<br />
(tience.<br />
M. le prési<strong>de</strong>nt. Vous avez juré <strong>de</strong> dire la vérité. Vous avez inen fi<br />
ici ou <strong>de</strong>vant le juge d'instruction a - P. Non , mousica:r , je r_'ai<br />
jamais reconnu ces hommes.<br />
M. Conrliet: Le 11 sep:ernbre ; <strong>de</strong>s gen far tics prévinrent les»<br />
employés <strong>de</strong> l'une tics barrières <strong>de</strong> Clermont , que celle d'ls,oire<br />
brûlait. Ces employés emportèrent les registres pour les mettre en<br />
sûreté.<br />
Après quelques autres déposition. relatives à <strong>de</strong>s frits particuliers,<br />
la liste <strong>de</strong>s témoins à charge est épuisée.<br />
L'audience du 23 a été consacrée à l'audition <strong>de</strong>s léonins à décharge.<br />
POUBIIETTES ANIMALES ET FECALIES8<br />
M. I)e: prix aisé, iu;lustticl à la Pâte-d'Oie , par l'accroissement<br />
qu'il a donné à ses étal lissements , se trouvera toujours en mime<br />
<strong>de</strong> fournir aux besoins <strong>de</strong> l'agriculture <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s provi-ions <strong>de</strong><br />
pondrettes , résultat tics débris d'animaux <strong>de</strong> son écarissage , et<br />
celles app eiée ttoudreues se trouvent en ce moment dans ses magasins.<br />
Malgré la supériorité tien constatée par l'expérience <strong>de</strong><br />
i ces produits, le prix sera toujours le mème, à 6 fr. les ptoudretles<br />
animales et 5 fr. les pondrettes fécales.<br />
Prairies naturelles.<br />
L'expérience a constamment démontré que l'emploi <strong>de</strong>s poudrettes<br />
animales sur les prairies nattiret les , étaient d'un mers cilleux<br />
effet. MM. le; propriétaires <strong>de</strong> prairies naturelles ne sauraient<br />
mieux faire que d'employer ce pr&-ic:rx en:zrais. S'il y a une différerice<br />
entre le prix <strong>de</strong> cet engrais', et celui du plâtre , le; résultats<br />
cri sont d'un avantage bien proportionné.<br />
3235-3<br />
E\GR.IIS POU! LES PII.IIIIIES ;lRT1I'I,iI,1,1.ES.<br />
Les nombreuses <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s qui ont été faites <strong>de</strong>puis quelgpes<br />
jours, ont engagé M.tCollas on à établir un entrepôt hors la bat lyre<br />
<strong>de</strong>-Mluret, maison Masip. 20 i9 '<br />
Mr int<br />
Volets, Portes aracées rtortes<br />
à <strong>de</strong>ux vanneaux puisque<br />
neuves avec leurs serutlres<br />
Lambris , Placauds , Contrevents , Chambranles <strong>de</strong> marbre <strong>de</strong> plusieurs<br />
dimensions , Balcons , gran<strong>de</strong>s Dalles en pierre , un grand<br />
Portail avec sa ferrure , le tout en.très-bon état. S'adresser à M.<br />
Lignières fils , Maison-Modèle , à Toulousé. (2Jt9=5)<br />
L'un d s Gcrans J.-4u'. DU'Ft)t:t,<br />
<strong>Toulouse</strong>] - Impr:imerie<strong>de</strong> L.tv itrtGsE , rue St-lionne , 4e.<br />
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