DP Olympiade - Caen.pdf - Théâtre de Caen
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Une coproduction du <strong>Théâtre</strong> national <strong>de</strong> Prague, du théâtre <strong>de</strong> <strong>Caen</strong>, <strong>de</strong><br />
l'Opéra <strong>de</strong> Dijon et <strong>de</strong>s <strong>Théâtre</strong>s <strong>de</strong> la Ville <strong>de</strong> Luxembourg<br />
* NOUVELLE PRODUCTION *<br />
L'<strong>Olympia<strong>de</strong></strong><br />
opéra <strong>de</strong> Josef Mysliveček (1737-1781)<br />
Collegium 1704 orchestre<br />
Václav Luks direction musicale<br />
Ursel Herrmann mise en scène<br />
Création les 2, 5 et 6 mai 2013 à 19h,<br />
Au <strong>Théâtre</strong> national <strong>de</strong> Prague – République Tchèque<br />
En France au théâtre <strong>de</strong> <strong>Caen</strong> : 14 et 15 mai 2013<br />
Opéra <strong>de</strong> Dijon : 22 et 24 mai 2013<br />
Grand <strong>Théâtre</strong> du Luxembourg : 4 et 5 juin 2013<br />
CONTACT PRESSE<br />
Christophe Hellouin<br />
chellouin@caen.fr<br />
Tél : 02 31 30 48 14 / 06 11 36 01 03<br />
Salle du <strong>Théâtre</strong> national <strong>de</strong> Prague<br />
1
L'<strong>Olympia<strong>de</strong></strong><br />
Josef Mysliveček (1737-1781)<br />
opera seria d’après un livret <strong>de</strong> Pietro Metastasio<br />
créé le 4 novembre 1778 au Teatro San Carlo <strong>de</strong> Naples<br />
chanté en italien, surtitré<br />
précédé <strong>de</strong> La Passion <strong>de</strong> Jésus-Christ <strong>de</strong> Mysliveček<br />
et conclu par un extrait d'Ezio <strong>de</strong> Christoph Willibald Gluck<br />
Collegium 1704<br />
Václav Luks direction musicale<br />
Ursel Herrmann mise en scène, assistée <strong>de</strong> Rogier Har<strong>de</strong>man, Markéta Richterová<br />
Hartmut Schörghofer scénographie, assisté <strong>de</strong> Katharina Har<strong>de</strong>n<br />
Margit Koppendorffer costumes, assisté <strong>de</strong> Anežka Rusevová<br />
Marcela Benoniova collaboration à la vidéo<br />
Hartmut Schörghofer, Přemysl Janda lumières<br />
Peter Smetáček responsable <strong>de</strong>s accessoires, assistant technique<br />
Johannes Chum Clisthène, roi <strong>de</strong> Sicyone (ténor)<br />
Simona Houda-Šaturová Aristée, sa fille, princesse (soprano)<br />
Raffaella Milanesi Mégaclès, ami <strong>de</strong> Lisidas (soprano)<br />
Tehila Nini Goldstein Lisidas, ami <strong>de</strong> Mégaclès (mezzo-soprano)<br />
Sophie Harmsen Argène, noble crétoise (mezzo-soprano)<br />
Jaroslav Březina Aminthe, précepteur <strong>de</strong> Lisidas (ténor)<br />
Helena Kaupová Alcandre, confi<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> Clisthène (soprano)<br />
Alena Hellerová, Jan Mikušek, Václav Čížek, Tomás Král fantômes<br />
CONTACT PRESSE<br />
Christophe Hellouin<br />
chellouin@caen.fr<br />
Tél : 02 31 30 48 14 / 06 11 36 01 03<br />
2
Calendrier <strong>de</strong>s représentations<br />
<strong>Théâtre</strong> national <strong>de</strong> Prague – République Tchèque<br />
Jeudi 2 mai 2013, 19h<br />
Dimanche 5 mai 2013, 19h<br />
Lundi 6 mai 2013, 19h<br />
théâtre <strong>de</strong> <strong>Caen</strong><br />
Mardi 14 mai 2013, 20h<br />
Mercredi 15 mai 2013, 20h<br />
Opéra <strong>de</strong> Dijon<br />
Mercredi 22 mai 2013, 20h<br />
Vendredi 24 mai 2013, 20h<br />
Grand <strong>Théâtre</strong> du Luxembourg<br />
Mardi 4 juin 2013, 20h<br />
Mercredi 5 juin 2013, 20h<br />
3
À propos…<br />
La première collaboration entre le théâtre <strong>de</strong> <strong>Caen</strong> et le <strong>Théâtre</strong> national <strong>de</strong> Prague est restée dans les<br />
esprits grâce à une nouvelle production <strong>de</strong> Rinaldo <strong>de</strong> Han<strong>de</strong>l que la toute jeune Louise Moaty mettait<br />
en scène. Après la création à Prague, le théâtre <strong>de</strong> <strong>Caen</strong> l'accueillait en première française. Le public<br />
découvrait alors à l'opéra l'ensemble pragois Collegium 1704 mené par le talentueux Václav Luks.<br />
L'<strong>Olympia<strong>de</strong></strong> <strong>de</strong> Mysliveček sera également créé à Prague, avant ses premières françaises au théâtre <strong>de</strong><br />
<strong>Caen</strong>. Point <strong>de</strong> départ d'une tournée qui mènera la production à Dijon et à Luxembourg ; trois salles<br />
qui ont à cœur la redécouverte <strong>de</strong>s chefs-d'œuvre oubliés du répertoire baroque. C'est ainsi que quatre<br />
maisons d'opéra européennes se retrouvent unies autour d'un même projet. Nous retrouverons<br />
Collegium 1704 et Václav Luks dans la fosse et découvrirons la mise en scène signée par Ursel<br />
Herrmann.<br />
Au même titre que Les Arts Florissants faisaient redécouvrir à la France son répertoire baroque,<br />
Collegium 1704 a à cœur <strong>de</strong> faire revivre le patrimoine musical tchèque. Il l'a déjà fait en faisant<br />
redécouvrir le compositeur Zelenka. Cette fois-ci, c'est avec une œuvre essentielle mais oubliée du<br />
compositeur Josef Mysliveček. De fait, Mysliveček, grand absent <strong>de</strong>s scènes lyriques, fut pourtant l'un<br />
<strong>de</strong>s compositeurs parmi les plus célèbres <strong>de</strong> son époque. Il n'est que justice que ce soit sa ville natale,<br />
Prague, qui permette sa redécouverte. Surnommé "Il divino Boemo" ("le divin Tchèque"), il est l'auteur<br />
<strong>de</strong> près <strong>de</strong> 30 autres opéras, <strong>de</strong> 80 symphonies, <strong>de</strong> 10 oratorios, <strong>de</strong> cantates, <strong>de</strong> musique <strong>de</strong> chambre et<br />
<strong>de</strong> concertos. Grand voyageur, il rencontre Mozart en Italie en 1770. Devenu l'un <strong>de</strong> ses amis proches,<br />
on considère qu'il exerça une réelle influence sur l'œuvre du génie salzbourgeois.<br />
Ursel Herrmann a justement une gran<strong>de</strong> légitimité dans le répertoire mozartien. Elle a mis en scène au<br />
<strong>Théâtre</strong> <strong>de</strong> la Monnaie La Clémence <strong>de</strong> Titus, Don Giovanni, La Finta Giardiniera, L'Enlèvement au Sérail et<br />
Idoménée. La Clémence <strong>de</strong> Titus et La Finta Giardiniera ont été présentés au <strong>Théâtre</strong> National <strong>de</strong> Prague. Le<br />
plateau <strong>de</strong> chanteurs réunit d'excellentes interprètes mozartiennes notamment Simona Houda-Šaturová,<br />
Raffaella Milanesi et Sophie Harmsen.<br />
Une histoire d'amours contrariées sur fond <strong>de</strong> Jeux Olympiques, telle est l'histoire du livret <strong>de</strong><br />
L'<strong>Olympia<strong>de</strong></strong> écrit par Métastase et adapté par <strong>de</strong>s dizaines <strong>de</strong> compositeurs, <strong>de</strong> Vivaldi à Pergolèse, en<br />
passant par Cimarosa, Donizetti ou Hasse. Le Venice Baroque Orchestra sous la direction <strong>de</strong> Markellos<br />
Chryssicos a rendu compte au disque, sous le label Naïve, <strong>de</strong> la profusion <strong>de</strong>s compositeurs s'étant<br />
emparé du livret, un mois avant le lancement <strong>de</strong>s Jeux Olympiques <strong>de</strong> Londres.<br />
4
Josef Mysliveček (1737-1781)<br />
Josef Mysliveček est issu d'une famille riche (son père est meunier) grâce à laquelle il étudie au lycée<br />
jésuite Saint-Gilles, appartenant à l'ordre <strong>de</strong>s dominicains. Josef se révèle vite être un violoniste<br />
remarquable. Son <strong>de</strong>stin, c'est la musique ! Pendant que son frère jumeau Jachym reprend l'affaire<br />
familiale suite au décès du père, Josef part étudier la musique chez Franz Johann Wenzel Habermann et<br />
plus tard chez le célèbre compositeur Josef Seger.<br />
Il pense reprendre les affaires <strong>de</strong> son père jusqu'en 1761, puis les laisse à son jumeau et se tourne<br />
définitivement vers la musique avec l'accueil enthousiaste <strong>de</strong> ses six premières symphonies à Prague. Il<br />
obtient une bourse du comte Vincent von Waldstein à Venise et étudie la composition avec Giovanni<br />
Battista Pescetti. Il reste en Italie où sa renommée grandit au point <strong>de</strong> le surnommer "Il divino Boemo"<br />
("le divin Tchèque"), notamment grâce au succès <strong>de</strong> son premier opéra Semirami<strong>de</strong> en 1766.<br />
Son opéra Il Bellerofonte est un grand succès à la cour <strong>de</strong> Naples en 1767, puis à travers l'Italie. En 1770,<br />
il rencontre le jeune Wolfgang Ama<strong>de</strong>us Mozart à Bologne où Mysliveček est membre <strong>de</strong> l'Acca<strong>de</strong>mia<br />
Filarmonica. L'influence <strong>de</strong> Mysliveček sur Mozart semble avoir été importante à cette époque, et la<br />
ressemblance <strong>de</strong> leur style explique l'attribution erronée <strong>de</strong> l'oratorio Abramo e Isacco à Mozart par<br />
Ludwig von Köchel.<br />
En 1778, il crée L'<strong>Olympia<strong>de</strong></strong> au Teatro San Carlo <strong>de</strong> Naples. Le Tchèque est acclamé à travers toute<br />
l'Europe (Munich, Vienne et Prague).<br />
Atteint <strong>de</strong> la syphilis, avec une situation financière déclinante, Mysliveček termine péniblement sa vie à<br />
Rome. Il est enterré à l'église San Lorenzo in Lucina à Rome.<br />
Argument<br />
Dans la Grèce antique, dans la campagne d'Eli<strong>de</strong>, près <strong>de</strong> la ville d'Olympie et du fleuve Alphée.<br />
Le roi Clisthène a eu <strong>de</strong>ux jumeaux, un garçon Philinte et une fille Aristée. Avant le début <strong>de</strong> l'action,<br />
on apprend que l'oracle <strong>de</strong> Delphes a prédit à Clisthène qu'il risquait d'être tué par son propre fils. Pour<br />
sauver sa vie, il l'abandonne dans ses langes à la mer.<br />
Clisthène a promis <strong>de</strong> donner la main <strong>de</strong> sa fille, la belle Aristée, au vainqueur <strong>de</strong>s Jeux Olympiques.<br />
Lisidas arrive <strong>de</strong> Crète et tombe amoureux d'elle. Persuadé qu'il est incapable <strong>de</strong> remporter le concours,<br />
il <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à son fidèle ami Mégaclès d'y participer à sa place, en empruntant son nom. Dans un<br />
premier temps, Mégaclès accepte. Mais lorsqu'il apprend que le vainqueur obtiendra la main d'Aristée, il<br />
se trouve confronté à un cruel dilemne, car il est amoureux <strong>de</strong> la princesse, qui lui a secrètement juré un<br />
amour éternel. Ainsi, soit il trahit son meilleur ami, qui lui a sauvé la vie autrefois, soit il perd la femme<br />
<strong>de</strong> son cœur. Survient Argène, ancienne amante <strong>de</strong> Lisidas, qui s'est enfuie <strong>de</strong> Crête déguisée en<br />
bergère. Elle confie à Aristée ses doutes sur la fidélité <strong>de</strong> Lisidas, qui se trouvent confirmés lorsqu'elle<br />
apprend que Mégaclès va combattre pour lui. Sous le faux nom <strong>de</strong> Lisidas, Mégaclès remporte les Jeux.<br />
Mais la plus surprise est Aristée, qui découvre son amant sous les traits et sous l'i<strong>de</strong>ntité du vainqueur.<br />
Sacrifiant son amour à l'amitié, Mégaclès avoue la supercherie à Aristée et choisit <strong>de</strong> la quitter à jamais,<br />
décidé à se donner la mort. Entre-temps, Aristée, au comble du désespoir, rejette Lisidas et avoue son<br />
amour pour Mégaclès. Argène s'empresse <strong>de</strong> propager la nouvelle <strong>de</strong> la supercherie et informe<br />
Clisthène personnellement. Le roi exile Lisidas qui, pour se venger, cherche à le tuer. Il est arrêté et<br />
condamné à mort. On le conduit à l'autel <strong>de</strong> Jupiter, où il doit être sacrifié. Pendant ce temps, Mégaclès,<br />
qui a tenté <strong>de</strong> se suici<strong>de</strong>r en se jetant dans l'Alphée, a été sauvé. Il cherche par tous les moyens à<br />
épargner la vie <strong>de</strong> son ami en prenant sa place, mais il est également arrêté. Le moment <strong>de</strong> l'exécution<br />
est imminent lorsqu'Argène <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> mourir à la place <strong>de</strong> celui qu'elle aime. Mais Clisthène refuse<br />
également. La jeune fille montre le bijou que Lisidas lui a donné en gage <strong>de</strong> son amour. Clisthène<br />
reconnaît aussitôt le bijou qui pendait au cou <strong>de</strong> son fils, abandonné dans ses langes après la prédiction<br />
<strong>de</strong> l'oracle. Lisidas n'est autre que Philinte, le frère jumeau d'Aristée, fils légitime du roi Clisthène. Celuici<br />
pardonne à tous ; Lisidas épouse Argène tandis qu'Aristée se marie avec Mégaclès.<br />
5
Note d'intention par Ursel Herrmann<br />
Les œuvres tardives <strong>de</strong> Josef Mysliveček (1737-1781) n'ont pas à souffrir <strong>de</strong> la comparaison avec celles<br />
<strong>de</strong> son ami et admirateur Mozart. Le compositeur tchèque dont la plupart <strong>de</strong>s œuvres ont été écrites en<br />
Italie et lui ont alors apporté une gloire sans précé<strong>de</strong>nt (jusqu'à être considéré comme un compositeur<br />
italien), est toujours considéré par les connaisseurs, mais complètement méconnu du grand public. Basé<br />
sur le livret <strong>de</strong> Métastase, L'<strong>Olympia<strong>de</strong></strong> (1778) a été adapté en outre par Vivaldi et Pergolèse. Alors qu'il<br />
est le plus accompli <strong>de</strong>s opéras du compositeur, L'<strong>Olympia<strong>de</strong></strong> a quasiment disparu du répertoire.<br />
Le livret <strong>de</strong> Métastase raconte une histoire très populaire et très connue à cette époque. Les Jeux<br />
Olympiques <strong>de</strong> l'Antiquité grecque, symbole du concept classique <strong>de</strong> la dualité corps et esprit <strong>de</strong><br />
l'homme, servent <strong>de</strong> toile <strong>de</strong> fond à l'histoire. Mais ce qui ressort en premier lieu est en fait le grand<br />
déséquilibre <strong>de</strong>s vies <strong>de</strong>s protagonistes. Leur faiblesse, leurs peurs et leur obstination les contraignent à<br />
prendre <strong>de</strong>s décisions et à accomplir <strong>de</strong>s actes qui les mènent à <strong>de</strong>s situations aux conséquences fatales.<br />
À la fin <strong>de</strong> l'œuvre, tant le public que les personnages se <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt si on peut atteindre une harmonie,<br />
un équilibre, dans un mon<strong>de</strong> contradictoire. La vie serait-elle comparable à un petit bateau secoué dans<br />
les flots d'une mer déchaînée, tel que le décrit si intensément l'un <strong>de</strong>s airs ?<br />
Près <strong>de</strong> 25 ans plus tôt, l'Oracle a annoncé au Roi Clisthène que son fils nouveau-né tentera un jour <strong>de</strong><br />
l'assassiner. Craignant pour sa vie, le Roi abandonne son fils aux flots pour le noyer. Pourtant le fils<br />
survit loin <strong>de</strong> là en Crète, ignorant sa véritable i<strong>de</strong>ntité. L'opéra commence lorsque le <strong>de</strong>stin le ramène<br />
sur les terres grecques pour concourir aux Jeux Olympiques et remporter la récompense : la main<br />
d'Aristée, fille du roi Clisthène et donc sa propre sœur. Son loyal ami Mégaclès l'ai<strong>de</strong> en concourant en<br />
son nom, ignorant qu'Aristée, sa bien-aimée qui lui a été refusée, est l'enjeu <strong>de</strong>s épreuves. Lorsque la<br />
supercherie est révélée, le fils se retourne contre le roi, sans bien sûr savoir qu'il s'attaque à son propre<br />
père et qu'il accomplit la prophétie <strong>de</strong> l'Oracle.<br />
Une gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong> la puissance dramatique <strong>de</strong> l'opéra découle <strong>de</strong>s confrontations directes entre les<br />
personnages, tandis que les liens qui unissent tous les personnages ne sont que brièvement dévoilés à la<br />
fin. Le parti pris <strong>de</strong> ma mise en scène sera <strong>de</strong> mettre en évi<strong>de</strong>nce cette intrigue sous-jacente et ainsi <strong>de</strong><br />
créer plus <strong>de</strong> suspense. Étant donné que presque tous les personnages se rencontrent par hasard, le<br />
chœur se verra confier un rôle spécial : quatre solistes seront extraits du chœur pour agir tels <strong>de</strong>s agents<br />
<strong>de</strong> Dieu invisibles qui, comme dans un jeu d'échecs, vont permettre aux événements <strong>de</strong> conduire à<br />
l'accomplissement <strong>de</strong> la prophétie. Le plateau sera un espace modulable qui, par quelques mouvements<br />
<strong>de</strong> décors, pourra aussi bien représenter un lieu extérieur qu'une pièce intérieure ; les murs d'un vert<br />
sombre comme les bois entourant la ville d'Olympe symboliseront la puissance <strong>de</strong> la nature et la toutepuissance<br />
<strong>de</strong>s Dieux. Les quatre solistes du chœur pourront traverser ces murs comme par magie, et<br />
faire se rencontrer les personnages principaux. Le sol, noir et brillant, représentera un labyrinthe,<br />
symbole <strong>de</strong> l'état émotionnel dans lequel sont enfermés les personnages. Sous cet espace sombre<br />
semblera se trouver un volcan endormi : <strong>de</strong> la fumée traversera parfois le plancher, pour symboliser le<br />
subconscient agité <strong>de</strong>s personnages. Les costumes mettront en évi<strong>de</strong>nce le rôle <strong>de</strong>s quatre solistes du<br />
chœur qui incarnent <strong>de</strong>s agents divins : ils seront habillés du vert sombre <strong>de</strong>s murs et <strong>de</strong>viendront<br />
invisibles en se tenant <strong>de</strong>vant eux. À l'inverse, les personnages principaux porteront <strong>de</strong>s couleurs bien<br />
distinctes et se détacheront du décor très sombre, chacun ayant sa propre couleur, représentant leurs<br />
espoirs, leurs craintes et leur force vitale.<br />
Dans cette production <strong>de</strong> L'<strong>Olympia<strong>de</strong></strong>, <strong>de</strong>ux passages ont été rajoutés à la partition originale <strong>de</strong><br />
Mysliveček. L'ouverture et l'accompagnato sont extraits d'une œuvre sacrée du compositeur : La Passion <strong>de</strong><br />
Jésus-Christ. Le chœur final, aujourd'hui disparu, a été remplacé par un air dramatique extrait d'Ezio du<br />
compositeur Christoph Willibald Gluck. Ces <strong>de</strong>ux ajouts à la partition ont le point commun d'avoir été<br />
composés à partir <strong>de</strong> textes <strong>de</strong> Métastase.<br />
Ursel Herrmann<br />
6
Repères biographiques<br />
Collegium 1704<br />
Depuis sa création en 1991 par Václav Luks, le Collegium 1704 cherche à découvrir et présenter la<br />
musique d’Europe centrale (Bohême, Moravie, Saxe, Bavière et Autriche) et notamment celle <strong>de</strong> Jan<br />
Dismas Zelenka. En 2005, le Collegium 1704 a présenté un important projet BACH-PRAGUE-2005<br />
comprenant les gran<strong>de</strong>s œuvres orchestrales et vocales <strong>de</strong> Johann Sebastian Bach. Ce projet donna vie à<br />
l’ensemble vocal Collegium Vocale 1704 et à la collaboration avec le festival international Le Printemps<br />
<strong>de</strong> Prague. En 2007, les <strong>de</strong>ux ensembles rencontrent un grand succès au Festival <strong>de</strong> Sablé et au Festival<br />
<strong>de</strong> La Chaise-Dieu en interprétant La Missa Votiva ZWV 18, l’œuvre majeure <strong>de</strong> Zelenka, qui se trouve<br />
aussi être à l’origine <strong>de</strong> la collaboration exclusive avec le label français Zig-Zag Territoires. Cette<br />
première venue initie une collaboration régulière du Collegium 1704 avec les <strong>de</strong>ux festivals. L’année<br />
2007 apporte aussi l’invitation au Festival St. Venceslas à Ostrava (République tchèque) et l’attribution<br />
d’une rési<strong>de</strong>nce à l’ensemble. En <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> ces événements, le Collegium 1704 et le Collegium Vocale<br />
1704 sont régulièrement invités à <strong>de</strong>s festivals internationaux tels que Schleswig-Holstein Musik<br />
Festival ou Dresdner Musikfestspiele et collaborent avec différentes radios européennes. De l’étroite et<br />
intense collaboration avec le label Zig-Zag Territoires, naît le 2 e CD, l’oratorio I Penitenti al Sepolcro <strong>de</strong>l<br />
Re<strong>de</strong>ntore du compositeur tchèque prodige Jan Dismas Zelenka, qui sera présenté en été 2009 au 31 e<br />
Festival <strong>de</strong> Sablé. Les précé<strong>de</strong>nts enregistrements pour Supraphon (Zelenka – Composizioni per Orchestra,<br />
1995), Pan Classics (H. Albicastro – Concerti a quattro, op. 7, 2001) et Arta (J.-A. Benda – Concertos pour<br />
clavecin, 2005) avaient déjà retenu l’attention <strong>de</strong> la critique internationale. Récemment, ses projets se sont<br />
articulés autour <strong>de</strong> concerts et d’enregistrements d’œuvres tels que les oratori I Penitenti al Sepolcro <strong>de</strong>l<br />
Re<strong>de</strong>ntore ZWV 63 <strong>de</strong> Zelenka, La Resurrezione <strong>de</strong> Han<strong>de</strong>l, les Vespro <strong>de</strong>lla Beata Vergine <strong>de</strong> Monteverdi ou<br />
Die Schöpfung <strong>de</strong> Haydn. En 2008, les <strong>de</strong>ux ensembles créent leur propre cycle <strong>de</strong> concerts Le Pont <strong>de</strong><br />
Musique Prague – Dres<strong>de</strong> en accentuant les relations culturelles et historiques <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux lieux, incarnées<br />
avant tout par la personnalité <strong>de</strong> Jan Dismas Zelenka. L'ensemble vit sa consécration en 2010 avec<br />
Rinaldo <strong>de</strong> Han<strong>de</strong>l mis en scène par Louise Moaty créé au <strong>Théâtre</strong> national <strong>de</strong> Prague puis parti en<br />
tournée au théâtre <strong>de</strong> <strong>Caen</strong>, à l'Opéra <strong>de</strong> Rennes, au Grand <strong>Théâtre</strong> du Luxembourg et à l'Opéra Royal<br />
<strong>de</strong> Versailles.<br />
7
Václav Luks direction musicale<br />
Après <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s à l'Académie <strong>de</strong> musique <strong>de</strong> Prague puis à la Schola Cantorum <strong>de</strong> Bâle où il a étudié le<br />
clavecin et la basse continue auprès <strong>de</strong> Jörg Andreas Bötticher et Jesper Christensen, Václav Luks se<br />
produit dans <strong>de</strong> nombreux concerts et festivals (dont Salzbourg, Zürich, Davos, Berlin, Dres<strong>de</strong>,<br />
Barcelone, Mexico, Paris) en tant que claveciniste et chef d'orchestre. En 1991, il fon<strong>de</strong> le Collegium<br />
1704, orchestre baroque <strong>de</strong> Prague, dont il est directeur artistique et chef d'orchestre. Václav Luks a<br />
enseigné la basse continue à l'Académie <strong>de</strong> musique <strong>de</strong> Prague et à la Felix Men<strong>de</strong>lssohn Bartholdy<br />
Musikhochschule <strong>de</strong> Leipzig. Aujourd'hui, il collabore avec la Janacek Aca<strong>de</strong>my of Performing Arts <strong>de</strong><br />
Brno en République Tchèque.<br />
Ursel Herrmann mise en scène<br />
Ursel Herrmann a grandi en République démocratique alleman<strong>de</strong> et a étudié à l'Université libre <strong>de</strong><br />
Berlin, avant d'être engagée <strong>de</strong> 1980 à 1984 en tant que dramaturge par le Deutsches Schauspielhaus à<br />
Hambourg. Pendant ce temps, elle travaille aussi sur la "Räume Inszenierte", exposition qui a été<br />
présentée au Kunstverein <strong>de</strong> Hambourg.<br />
Avec son mari, Karl-Ernst, elle est une figure emblématique du théâtre contemporain, invitée <strong>de</strong>s<br />
gran<strong>de</strong>s scènes lyriques européennes (Festival <strong>de</strong> Salzbourg, La Monnaie à Bruxelles, Staatsoper <strong>de</strong><br />
Vienne…), dont l'esthétique a rendu, entre autres, <strong>de</strong> brillants hommages au répertoire mozartien.<br />
Elle met en scène au <strong>Théâtre</strong> <strong>de</strong> la Monnaie La Clémence <strong>de</strong> Titus ainsi que Don Giovanni, La Finta<br />
Giardiniera et L'Enlèvement au Sérail également présentés au Festival <strong>de</strong> Vienne. Leur Traviata a été<br />
donnée à Düsseldorf et leur Flûte enchantée lors <strong>de</strong> la Semaine Mozart <strong>de</strong> Salzbourg en 1991.<br />
De 1992 à 2001, au Festival <strong>de</strong> Salzbourg dirigé alors par Gérard Mortier, elle signe cinq nouvelles<br />
productions : La Clémence <strong>de</strong> Titus (1992), La Finta Giardiniera (1992), Ombra felice (1994), Les Boréa<strong>de</strong>s<br />
(1999) et Idomeneo (2000). Avec Ferdinand Raimund et Der Bauer als Millionär au Festival <strong>de</strong> Vienne en<br />
1996, elle s'engage dans une première collaboration non musicale. Plus tôt, <strong>de</strong>ux opéras <strong>de</strong> Han<strong>de</strong>l ont<br />
été mis en scène par les Herrmann, Sémélé au Staatsoper <strong>de</strong> Berlin et au Festival <strong>de</strong> musique ancienne<br />
d'Innsbruck et Giulio Cesare au Netherlands Opera à Amsterdam. De 1994 à 2002, Ursel et Karl-Ernst<br />
Herrmann ont également enseigné la scénographie et la conception <strong>de</strong> costumes à l'Académie <strong>de</strong>s arts<br />
plastiques <strong>de</strong> Munich. Ursel a déjà mis en scène au <strong>Théâtre</strong> national <strong>de</strong> Prague La Clémence <strong>de</strong> Titus<br />
(2006) et La Finta Giardiniera (2008). En 2013, elle met en scène avec son mari à la Monnaie La Dispute<br />
<strong>de</strong> Benoît Mernier.<br />
Vaclav Luks et Ursel Herrmann<br />
pendant <strong>de</strong>s répétitions à Prague<br />
8
Hartmut Schörghofer scénographie<br />
Né à Salzbourg, Harmut Schörghofer étudie l'architecture à Linz et la scénographie à la Mozartum<br />
University à Salzbourg. Encore étudiant, il travaille déjà avec Karl-Ernst Herrmann et Peter Mussbach<br />
au Salzburger Festspiele, au Wiener Festwochen, à La Monnaie à Bruxelles, au Burgtheater à Vienne<br />
et à l'Opéra <strong>de</strong> Francfort. Il a collaboré avec <strong>de</strong>s théâtres en France, en Belgique, en Suè<strong>de</strong>, en<br />
Slovénie et au Portugal, et a régulièrement travaillé en Autriche, en Allemagne et en Suisse. Ses travaux<br />
les plus remarquables sont The Rake’s Progress <strong>de</strong> Stravinsky au Volksoper <strong>de</strong> Vienna, Falstaff <strong>de</strong> Verdi<br />
et Madame Butterfly <strong>de</strong> Puccini au Semperoper <strong>de</strong> Dres<strong>de</strong>, Julie and Jean <strong>de</strong> Gerhard Schedl, Fi<strong>de</strong>lio <strong>de</strong><br />
Beethoven au Klangbogen Festival <strong>de</strong> Vienne, The Turn of the Screw <strong>de</strong> Britten à Graz, La Traviata <strong>de</strong><br />
Verdi à l'Opéra du Rhin, Les Contes d‘Hoffmann d'Offenbach au Staatsoper Hamburg et La Dame <strong>de</strong><br />
pique <strong>de</strong> Tchaïkovsky au Royal Opera <strong>de</strong> Stockholm. Cette saison, il met en scène au <strong>Théâtre</strong><br />
National <strong>de</strong> Prague Orphée et Eurydice <strong>de</strong> Gluck.<br />
Margit Koppendorffer costumes<br />
Margit Koppendorfer est née en Allemagne et a commencé sa carrière au Schauspiel Frankfurt et au<br />
Schauspielhaus Hamburg. Depuis 1987, elle travaille en indépendante avec <strong>de</strong>s metteurs en scène<br />
comme Christoph Nel, Peter Palitsch, Claus Peymann, George Tabori, Nicolas Brieger, Peter<br />
Mussbach et Ruth Berghaus à Vienne (Burgtheater), à Berlin (Berliner Ensemble), à Munich, à Cologne<br />
et à Düsseldorf. À l'opéra, elle crée les costumes du Vaisseau fantôme <strong>de</strong> Wagner à l'Opéra <strong>de</strong> Zurich, du<br />
Nez <strong>de</strong> Chostakovitch à l'Opéra <strong>de</strong> Leipzig, <strong>de</strong> Tristan und Isold <strong>de</strong> Wagner à l'Opéra <strong>de</strong> Francfort, <strong>de</strong><br />
Don Giovanni au <strong>Théâtre</strong> National <strong>de</strong> Mannheim et <strong>de</strong> Doktor Faust <strong>de</strong> Busoni au Bayerische Staatsoper.<br />
Přemysl Janda lumières<br />
Né à Prague, Přemysl Janda travaille énormément avec le <strong>Théâtre</strong> National <strong>de</strong> Prague. Ses projets<br />
d'opéras l'ont ammené à faire la création lumières <strong>de</strong> La Finta Giardiniera <strong>de</strong> Mozart mis en scène par<br />
Karl-Ernst et Ursel Herrmann.<br />
9
Johannes Chum Clisthène, roi <strong>de</strong> Sicyone (ténor)<br />
Ténor autrichien, Johannes Chum commence son éducation musicale comme soliste <strong>de</strong> la Wiener<br />
Sängerknaben avant <strong>de</strong> débuter sa carrière <strong>de</strong> chanteur d'opéra en 1994 dans Le Songe d'une nuit d'été <strong>de</strong><br />
Britten (Lysan<strong>de</strong>r) à Sankt Pölten ; La Clémence <strong>de</strong> Titus <strong>de</strong> Mozart (Titus) L'Enlèvement au sérail <strong>de</strong><br />
Mozart (Belmonte) au Stadttheater Klagenfurt.<br />
À Salzbourg, il interprète Idomenée <strong>de</strong> Mozart (Arbace) et La Flûte enchantée <strong>de</strong> Mozart (Tamino) sous la<br />
direction <strong>de</strong> Harry Kupfer. Il chante aussi dans Orphée et Eurydice <strong>de</strong> Gluck à La Monnaie sous la<br />
direction <strong>de</strong> René Jacobs.<br />
À Francfort il est entendu comme Nerone (L'Incoronazione di Poppea <strong>de</strong> Monteverdi) et Don Ottavio<br />
(Don Giovanni <strong>de</strong> Mozart). Il chante régulièrement au Komische Oper <strong>de</strong> Berlin où il a chanté Roméo<br />
(Roméo et Juliette <strong>de</strong> Gounod), Tamino, Titus et Ferrando (Così fan tutte <strong>de</strong> Mozart). À l'Opéra national <strong>de</strong><br />
Paris, il chante Strauss (Die Frau ohne Schatten). Aussi bien à l'opéra qu'au concert, Johannes Chum a<br />
chanté sous la direction <strong>de</strong> Sylvain Cambreling, Riccardo Chailly, Dennis Russell Davies, Leopold<br />
Hager, Nikolaus Harnoncourt, Richard Hickox, René Jacobs, Fabio Luisi, Sir Charles Mackerras, Ingo<br />
Metzmacher et Sir Roger Norrington.<br />
Simona Houda-Šaturová Aristée, fille <strong>de</strong> Clisthène, princesse<br />
Simona Houda-Šaturová est née à Bratislava et y a commencé ses étu<strong>de</strong>s au Conservatoire. Elle a<br />
continué ses étu<strong>de</strong>s à Prague dans la classe <strong>de</strong> Soňa Kresáková puis avec Ileana Cotrubas à Vienne et<br />
avec Margreet Honig à Amsterdam. Elle s'illustre aussi bien dans le répertoire mozartien que dans le bel<br />
canto italien. Elle chante beaucoup Mozart : Constanze (L'Enlèvement au sérail), Susanna (Les Noces <strong>de</strong><br />
Figaro), Ilia (Idomenée), Pamina (La Flûte enchantée) et Sandrina (La Finta Gardienna). Rosina dans Rossini<br />
(Le Barbier <strong>de</strong> Séville) ; Adina dans Donizetti (L'Elixir d'amour) ; Giulietta dans Bellini (I Capuletti e I<br />
Montecchi), Gilda (Rigoletto) et Violetta (La Traviata) dans Verdi.<br />
Ses différents rôles l'ont amenée à se produire dans les salles les plus prestigieuses à travers le mon<strong>de</strong> :<br />
<strong>Théâtre</strong> du Châtelet et Salle Pleyel à Paris, Opéra <strong>de</strong> Monte-Carlo, Carnegie Hall <strong>de</strong> New York,<br />
Konzerthaus <strong>de</strong> Vienne, Teatro Colón <strong>de</strong> Buenos Aires, Tonhalle Zurich, Herkules-Saal <strong>de</strong> Munich et<br />
les festivals <strong>de</strong> Salzbourg et d'Edimbourg. Elle est également une invitée régulière <strong>de</strong> l'opéra <strong>de</strong><br />
Francfort où elle a notamment chanté Pamina mais aussi à La Monnaie à Bruxelles où elle a eu un<br />
grand succès avec ses interprétations <strong>de</strong> Ilia (Idomenée), et en décembre <strong>de</strong>rnier grâce à Violetta dans La<br />
Traviata <strong>de</strong> Verdi sous la direction d'Adam Fischer. Elle est régulièrement invitée <strong>de</strong> l'Opéra national <strong>de</strong><br />
Prague.<br />
Simona Houda-Šaturová est également une chanteuse renommée <strong>de</strong> concert. Elle a chanté sous la<br />
direction <strong>de</strong> Christoph Eschenbach, Sir Neville Marriner, Adam Fischer, Iván Fischer, Manfred<br />
Honeck, Leopold Hager, Helmuth Rilling, Sylvain Cambreling, Gennady Rozh<strong>de</strong>stvensky, Jiří<br />
Bělohlávek, Kent Nagano, Tomáš Netopil, John Fiore, Rolf Beck, Martin Haselböck, Christopher<br />
Hogwood.<br />
Sa discographie inclut : Christmas Oratorio <strong>de</strong> Saint-Saëns (Sony BMG), Harmonie-Messe and Theresienmesse<br />
<strong>de</strong> Haydn (Hänssler Classic), <strong>de</strong>s arias d'opéras <strong>de</strong> Haydn (Arco Diva). Ses enregistrements du Requiem<br />
et Miserere <strong>de</strong> Hasse et <strong>de</strong> la Symphonie n° 2 <strong>de</strong> Mahler avec Christoph Eschenbach et l'Orchestre <strong>de</strong><br />
Phila<strong>de</strong>lphie ont reçu le "Preis <strong>de</strong>r Deutschen Schallplatten" en Allemagne.<br />
Raffaella Milanesi Mégaclès, ami <strong>de</strong> Lisidas<br />
La soprano italienne Raffaella Milanesi a fait ses étu<strong>de</strong>s dans sa ville natale, Rome, à l'Acca<strong>de</strong>mia<br />
Nazionale di Santa Cecilia. Depuis, elle a chanté <strong>de</strong> nombreux rôles dont Cléopâtre dans Giulio Cesare<br />
<strong>de</strong> Han<strong>de</strong>l, Euridice dans L'Âme du philosophe <strong>de</strong> Haydn, Elettra dans Idomeneo, Donna Anna dans Don<br />
Giovanni, Susanna dans Les Noces <strong>de</strong> Figaro <strong>de</strong> Mozart, Servilia dans La Clemence <strong>de</strong> Titus, Norina dans Don<br />
Pasquale <strong>de</strong> Donizetti et Musetta dans La Bohème <strong>de</strong> Puccini. Elle est régulièrement l'invitée <strong>de</strong>s maisons<br />
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d'opéra d'Amsterdam, d'Anvers, <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux, <strong>de</strong> Bruxelles, <strong>de</strong> Lausanne, <strong>de</strong> Luxembourg, <strong>de</strong> Madrid,<br />
<strong>de</strong> Paris, <strong>de</strong> Toulouse, <strong>de</strong> Vienne, ainsi que <strong>de</strong>s festivals comme Ambronay, Beaune, Eisenstadt,<br />
Innsbruck, Montpellier et Potsdam.<br />
Elle a travaillé avec <strong>de</strong>s chefs <strong>de</strong> renom tels que Mark Minkowski, Rinaldo Alessandrini, Dantone,<br />
Giuliano Carella, Nicola Luisotti, Donato Renzetti, Adam Fischer, Alessandro <strong>de</strong> Marchi, Jordi Savall,<br />
Andrea Marcon, Enrique Mazzola, Hervé Niquet, Philippe Pierlot, Christophe Rousset et<br />
administration tels que Christof Loy, Pier Luigi Pizzi, Robert Wilson, Daniele Abbado.<br />
Ces trois <strong>de</strong>rnières années, elle s'est produite dans Berenice <strong>de</strong> Haydn avec Christoph Poppen et avec<br />
Andreas Spering, Sallustia <strong>de</strong> Pergolèse à Montpellier, Clorinda dans La Cenerentola <strong>de</strong> Rossini au Grand<br />
<strong>Théâtre</strong> <strong>de</strong> Genève et à La Monnaie à Bruxelles (avec Marc Minkowski), Donna Anna dans Don<br />
Giovanni à Montpellier, Proserpine dans Orfeo <strong>de</strong> Monteverdi et Juno dans Le Retour d'Ulysse dans sa patrie<br />
à la Scala <strong>de</strong> Milan dans une nouvelle production <strong>de</strong> Rinaldo Alessandrini et Robert Wilson, Zerlina<br />
dans Don Giovanni au Grand <strong>Théâtre</strong> <strong>de</strong> Genève, Messie <strong>de</strong> Han<strong>de</strong>l, dans <strong>de</strong>s programmes <strong>de</strong> récitals et<br />
cantates avec Václav Luks et Collegium 1704 à Bruges, le Printemps <strong>de</strong> Prague, Festivals Halle, Zidiana,<br />
dans Teuzzone <strong>de</strong> Vivaldi avec Jordi Savall à Versailles, Farnace <strong>de</strong> Vivaldi au <strong>Théâtre</strong> <strong>de</strong>s Champs-<br />
Élysées à Paris avec Stefano Molardi, Argene dans L'<strong>Olympia<strong>de</strong></strong> <strong>de</strong> Pergolèse au Teatro San Carlo <strong>de</strong><br />
Naples… Le tout couronné par une large discographie.<br />
Tehila Nini Goldstein Lisidas, ami <strong>de</strong> Mégaclès<br />
Tehila Nini Goldstein a étudié à la Buchmann-Mehta School of Music à l’Université <strong>de</strong> Tel Aviv. Elle a<br />
chanté en Europe, aux États-Unis et en Israël sous la direction entres autres <strong>de</strong> Claudio Abbado, Kurt<br />
Masur et Zubin Mehta. Son répertoire s’étend <strong>de</strong> La Flûte enchantée, Don Giovanni, Cosi fan tutte, Les Noces<br />
<strong>de</strong> Figaro, Didon et Énée à Don Pasquale, la Symphonie n° 4 <strong>de</strong> Mahler ou encore Rinaldo.<br />
En 2009, elle participe à la 4 e édition du Jardin <strong>de</strong>s Voix, l'Académie pour jeunes chanteurs <strong>de</strong>s Arts<br />
Florissants créée tous les <strong>de</strong>ux ans au théâtre <strong>de</strong> <strong>Caen</strong>. En 2010, elle est invitée par l’Académie<br />
européenne <strong>de</strong> musique du Festival d’Aix-en-Provence. En 2011, elle retrouve Les Arts Florissants<br />
dans La Didone <strong>de</strong> Cavalli au théâtre <strong>de</strong> <strong>Caen</strong> puis au <strong>Théâtre</strong> <strong>de</strong>s Champs-Élysées. Par ailleurs, elle se<br />
produit au London Barbican, à l'Oslo New Opera House, à la Berlin Philharmonie, au Alice Tully Hall<br />
au Lincoln Center, à la Cité <strong>de</strong> la Musique ou au Grand <strong>Théâtre</strong> <strong>de</strong> Luxembourg.<br />
Sophie Harmsen Argène, noble crétoise<br />
Sophie Harmsen naît au Canada et grandit en Afrique du Sud. Elle a étudié au Cap d'où elle sort<br />
diplômée. Pendant ses étu<strong>de</strong>s, elle est membre du studio <strong>de</strong> l'opéra du Cap et a chanté <strong>de</strong>s rôles comme<br />
Orlowsky dans Die Fle<strong>de</strong>rmaus <strong>de</strong> Strauss, Merce<strong>de</strong>s dans Carmen, Cherubino dans Les Noces <strong>de</strong> Figaro. En<br />
2007 elle part en Allemagne étudier avec Edith Wiens, recevant un diplôme du Meisterklasse en 2009.<br />
En 2008, elle est lauréate <strong>de</strong> la Internationale Robert Schumann Competition. En 2009, elle est<br />
sollicitée par le Schleswig Holstein Musik Festival pour une production scénique <strong>de</strong> La Passion selon saint<br />
Jean avec Rolf Beck et Robert Wilson. Le Grand <strong>Théâtre</strong> du Luxembourg et l'Opéra <strong>de</strong> Dijon qu'elle<br />
retrouve pendant la tournée <strong>de</strong> L'<strong>Olympia<strong>de</strong></strong> l'a vue en Dorabella dans Cosi fan tutte dans la mise en scène<br />
<strong>de</strong> Marcel di Fonzo Bo et sous la direction <strong>de</strong> Christophe Rousset avec Les Talens lyriques.<br />
Au concert, elle débute avec l'Israel Philharmonic Orchestra, l'Helmuth Rillinget l'Internationale<br />
Bachaka<strong>de</strong>mie Stuttgart. Unanimement saluée par la presse en 2009, elle interprète <strong>de</strong>s arias <strong>de</strong> Mozart<br />
avec le Brühler Schlosskonzerte. On l'entend également avec le Radio Symphoniy Orchestra Stuttgart<br />
(Deus Passus – Rihm), le Helsinki Philharmonic (Messie – Han<strong>de</strong>l), le Musikpodium Stuttgart et Anima<br />
Eterna Brugge (Requiem – Mozart), le Das Neue Orchester (Cantates – Bach) ou encore le Lahti<br />
Symphony Orchestra et Andreas Spering. Ses prochains projets lui offrent la possibilité <strong>de</strong> chanter <strong>de</strong><br />
nouveau avec Collegium 1704. Elle se produira également bientôt à Lille avec le pianiste Cédric<br />
Tiberghien.<br />
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Krystian Adam Aminthe, précepteur <strong>de</strong> Lisidas<br />
Soliste en rési<strong>de</strong>nce au <strong>Théâtre</strong> national <strong>de</strong> Prague Jaroslav Brezina a étudié au Conservatoire <strong>de</strong> Prague<br />
sous la tutelle <strong>de</strong> professeur Z<strong>de</strong>něk Jankovský. Après l'obtention <strong>de</strong> son diplôme il perfectionne sa<br />
technique auprès <strong>de</strong> Václav Zítek. Pendant ses étu<strong>de</strong>s il est membre <strong>de</strong> l'ensemble vocal Dobrý večer<br />
kvintet. Ses tournées <strong>de</strong> concerts l'ont amené au Japon, en Autriche, en Norvège, en Italie (Stabat Mater<br />
<strong>de</strong> Dvořák à Rome et à Pise), en Allemagne, en France et en Espagne. Il a collaboré avec un certain<br />
nombre <strong>de</strong> chefs dont Jiří Bělohlávek, Sir Charles Mackerras, Oliver Dohnányi, Serge Baudo, Gerd<br />
Albrecht et Tomáš Netopil.<br />
Depuis 1993 il est soliste en rési<strong>de</strong>nce au <strong>Théâtre</strong> national <strong>de</strong> Prague où il a interprété plusieurs rôles.<br />
Entre autres : Don Ottavio (Don Giovanni, Mozart), Tito (La Clémence <strong>de</strong> Titus, Mozart), Tamino (La<br />
Flûte enchantée, Mozart) et Ferrando (Cosi fan tutte, Mozart), Almaviva (Le Barbier <strong>de</strong> Séville, Rossini),<br />
Benvolio (Roméo et Juliette, Gounod), Dancaïre (Carmen, Bizet), Fenton (Falstaff, Verdi), Nemorino<br />
(L'Elixir d'amour, Donizetti), Pedrillo (L'Enlèvement au Sérail, Mozart), Alfredo (La Traviata, Verdi).<br />
Helena Kaupová Alcandre, confi<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> Clisthène<br />
Elle a étudié le chant, la danse, le piano et la flûte au Conservatoire <strong>de</strong> Brno et à l'académie <strong>de</strong><br />
Bratislava Aca<strong>de</strong>my of Musical Arts. De 1989 à 1991, elle était soliste associée au Slovak National<br />
Theatre avant <strong>de</strong> rejoindre en 1992 le <strong>Théâtre</strong> National <strong>de</strong> Prague où elle interprétera La Comtesse. (Les<br />
Noces <strong>de</strong> Figaro), Donna Anna (Don Giovanni), Mimi (La Bohème), Nedda (I Pagliacci), Tatiana (Eugène<br />
Onéguine). D'autres rôles lui sont confiés comme ceux <strong>de</strong> Lisa (La Dame <strong>de</strong> pique) ou <strong>de</strong> Micaëla (Carmen)<br />
et beaucoup du répertoire tchèque comprenant Marenka (Bartered Bri<strong>de</strong>), Vendulka (The Kiss), Krasava<br />
(Libuse), et les rôles-titres dans Rusalka et Jenufa.<br />
En 1993 elle se produit pour la première fois au festival d'Edimbourg dans le rôle-titre <strong>de</strong> Sarka <strong>de</strong><br />
Janaček. En 1994, elle fait ses débuts sur le continent nord-américain à Toronto en tant que Mimi dans<br />
La Bohème. En 1996, elle reprend le rôle <strong>de</strong> la Comtesse <strong>de</strong>s Noces <strong>de</strong> Figaro à Vancouver puis le rôle-titre<br />
<strong>de</strong> Jenufa <strong>de</strong> Janaček à Santiago au Chili. En 2002, elle apparait au Concertgebouw à Amsterdam dans le<br />
rôle <strong>de</strong> Krista dans Vec Makropulos <strong>de</strong> Janaček, puis a chanté Jenufa au festival <strong>de</strong> Hong Kong et est<br />
revenue à Vancouver comme Donna Anna dans Don Giovanni. En mai <strong>de</strong> la même année elle se produit<br />
à Lisbonne comme Jenufa dans une coproduction avec le <strong>Théâtre</strong> National <strong>de</strong> Prague. En 2004 elle<br />
participe au 30 e anniversaire <strong>de</strong> l'Opéra <strong>de</strong> Sydney et reprend le rôle <strong>de</strong> Jenufa, cette fois au théâtre du<br />
Châtelet à Paris puis au festival Janaček à Brno à l'occasion du 100 e anniversaire <strong>de</strong> la création <strong>de</strong><br />
l'opéra. En outre, elle a été invitée à San Francisco (2001) et à l'Opéra Bastille (2002) et six fois au<br />
Japon avec le <strong>Théâtre</strong> national <strong>de</strong> Prague.<br />
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