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Neurogénèse et migration

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<strong>Neurogénèse</strong> <strong>et</strong> <strong>migration</strong><br />

Images tirées de « Fundamental Neuroscience », ©Academic Press, 1999<br />

Traduction <strong>et</strong> présentation, © Claude Messier, 1999


Introduction<br />

• Un des aspects les plus remarquables du système<br />

nerveux en développement est la <strong>migration</strong> des<br />

cellules nerveuses primitives (ou neuroblastes). Ces<br />

mouvements sont orchestrés de façon à promouvoir<br />

la différentiation d’un nombre étonnant de<br />

phénotypes <strong>et</strong> placer les jeunes neurones dans la<br />

structure biologique la plus complexe connue, le<br />

cerveau des vertébrés.<br />

• Chez l’humain, plus de cent milliards de cellules<br />

utilisent ces mécanismes de <strong>migration</strong> pour trouver<br />

leur place dans un réseau nerveux qui comprend<br />

plus de 10 14 synapses.<br />

• (100,000,000,000,000 de synapses)


Suivre à la trace les neurones en <strong>migration</strong><br />

• Plusieurs techniques ont été utilisées pour découvrir où<br />

les neurones primitifs issus des différentes régions du<br />

tube neural terminaient leur <strong>migration</strong>.<br />

• Les animaux chimériques.<br />

• L’incorporation de marqueurs radio-actifs dans l ’ADN<br />

des neurones primitifs.<br />

• L’incorporation de colorants fluorescents dans les<br />

neurones primitifs.<br />

• L’incorporation de gènes rapporteur insérés à l ’aide de<br />

rétrovirus dans les neurones primitifs.


Les animaux chimériques<br />

• La première de ces techniques a été inventée<br />

par Nicole LeDouarin qui a créé des animaux<br />

chimériques (caille-poul<strong>et</strong>) en greffant une<br />

partie du tube neural d’une caille à un<br />

embryon de poul<strong>et</strong>.<br />

• C<strong>et</strong>te technique a été utilisée pour démontrer<br />

comment les neurones primitifs issus de<br />

différents niveaux axiaux suivaient des routes<br />

migratoires différentes <strong>et</strong> engendraient des<br />

progénitures différentes.


Expériences de Nicole Le Douarin


Marquage radio-actif des neurones primitifs<br />

• Dans une autre technique, des cellules<br />

primitives sont r<strong>et</strong>irées d’un embryon<br />

puis incubées dans une solution de<br />

[ 3 H]thymidine qui s’incorpore dans le<br />

noyau cellulaire pendant la synthèse de<br />

l’ADN.<br />

• Les cellules transplantées dans un<br />

nouvel embryon peuvent être r<strong>et</strong>racées<br />

par la radio-activité qu’elles ém<strong>et</strong>tent.


Marquage radio-actif des neurones primitifs/2<br />

• Comme la [ 3 H]thymidine est incorporée à<br />

l’ADN des cellules-filles, ces dernières<br />

deviennent aussi radio-actives (<strong>et</strong><br />

détectables).<br />

• Bien que la [ 3 H]thymidine reste<br />

prisonnière à l’intérieur de la cellule, les<br />

divisions répétées des cellules marquées<br />

viennent à diluer le marqueur<br />

suffisamment pour que l’on ne puisse plus<br />

le distinguer


Coloration des neurones primitifs<br />

• Une autre technique consiste en l’injection<br />

d’un colorant fluorescent lypophilique (DiI)<br />

qui reste prisonnier à l’intérieur des cellules<br />

primitives <strong>et</strong> dont une partie est transmise<br />

aux cellules-filles lors de la division<br />

cellulaire.<br />

• Cependant à mesure des divisions<br />

cellulaires, le colorant est progressivement<br />

dilué <strong>et</strong> n ’est plus visible.


Une autre expérience de N. LeDouarin


Dans un premier temps, on enlève chez un<br />

embryon de poul<strong>et</strong> la moitié du tube neural dans<br />

la région du mésencéphale.<br />

région enlevée<br />

région intacte


Dans un deuxième temps, on injecte un colorant DiO (vert)<br />

dans la région mésencéphalique résiduelle <strong>et</strong> un colorant<br />

DiI (rouge-orange) dans la région du tronc cérébral.<br />

mésencéphale<br />

tronc cérébral


Finalement, 36 heures plus tard, on peut voir que les<br />

cellules primitives du tube neural mésencéphalique ont<br />

migrées pour former la crête neurale du mésencéphale.<br />

mésencéphale


Finalement, 36 heures plus tard, on peut aussi voir que les<br />

cellules primitives du tube neural de la région du tronc<br />

cérébral ont migrées dans le second arc bronchial.<br />

second arc branchial


Migration des cellules du télencéphale<br />

• La <strong>migration</strong> des neurones primitifs de la crête<br />

neurale débute dès que les replis neuraux se sont<br />

fusionnés pour fermer le tube neural.<br />

• Les neurones primitifs de la crête neurale antérieure<br />

(du télencéphale) migrent ventralement en passant<br />

entre le diencéphale <strong>et</strong> l’oeil embryonnaire.<br />

• Ceux du mésencéphale prennent une route<br />

ventrolatérale<br />

• Ceux du tronc cérébral se divisent en trois voies qui<br />

se dirigent ventromédialement vers les arcs<br />

bronchiaux.


Dans la région du tronc, les cellules de la crête neurale<br />

vont former les structures du système nerveux<br />

périphérique incluant les chaînons des ganglions<br />

sympathiques les ganglions de la racine dorsale


Dans la région du tronc, les cellules de la crête neurale<br />

vont migrer ventralement (flèche jaune) dans la région<br />

rostrale du dermatome du somite mais évitent la région<br />

caudale. Ils formeront les neurones de la racine dorsale<br />

<strong>et</strong> des ganglions sympathiques ainsi que les cellules de<br />

Schwann <strong>et</strong> les cellules chromaffines des surrénales<br />

dermatome<br />

sclérotome<br />

tube neural<br />

aorte<br />

ectoderme<br />

R<br />

C<br />

R<br />

C<br />

R=rostral<br />

C=caudal


Dans la région du tronc, les cellules de la crête neurale<br />

vont aussi migrer dorsalement (flèches roses) entre<br />

l ’épiderme (ectoderme) <strong>et</strong> le sclérotome pour<br />

éventuellement former les mélanocytes.<br />

dermatome<br />

sclérotome<br />

tube neural<br />

aorte<br />

ectoderme<br />

R<br />

C<br />

R<br />

C<br />

R=rostral<br />

C=caudal


Une combinaison d’indices permissifs <strong>et</strong><br />

d’indices répulsifs guide la <strong>migration</strong> des<br />

cellules de la crête neurale<br />

• Les cellules de la crête neurale utilisent mode<br />

de locomotion de type « fibroblaste »<br />

ressemblant à celui des cellules métazoaires.<br />

• La motilité des cellules de la crête neurale est<br />

facilitée par les intégrines, une classe de<br />

récepteurs adhésifs situés sur la surface des<br />

cellules <strong>et</strong> se fixant à des composantes de la<br />

matrice extracellulaire.


Motilité cellulaire


Les cellules de la crête neurale se<br />

déplace dans des régions ne contenant<br />

pas d’autres cellules<br />

• La fibronectine <strong>et</strong> la laminine sont les deux<br />

substrats de la matrice extracellulaire auxquels<br />

s ’attachent les cellules en <strong>migration</strong>.<br />

• Comme les cellules transplantées d’une région du<br />

tube neural à l’autre se déplacent également bien,<br />

la matrice extracellulaire est un substrat permissif<br />

plutôt qu ’instructif pour la <strong>migration</strong>.<br />

• Il semble que les cellules en <strong>migration</strong> de la crête<br />

neurale se déplacent de façon aléatoire.


Les cellules en <strong>migration</strong> sont gardées dans<br />

« le droit chemin » par des signaux inhibiteurs<br />

en provenance des tissus avoisinants.<br />

• Ces signaux inhibiteurs forment des corridors<br />

qu ’empruntent les cellules migratrices.<br />

• Une fois que les cellules postmigratrices sont<br />

rendues à destination, ils se m<strong>et</strong>tent à<br />

exprimer des molécules des superfamilles des<br />

immunoglobulines G <strong>et</strong> des cadhérines. Ces<br />

signaux facilitent l ’agrégation des cellules en<br />

ganglions où ils se différencient en cellules<br />

gliales <strong>et</strong> en neurones.


Sommaire<br />

• Les cellules de la crête neurale migrent sur de longues<br />

distances dans le corps pour former différent types de<br />

cellules incluant les neurones, les cellules gliales, les<br />

mélanocytes <strong>et</strong> les cellules des surrénales.<br />

• Les voies migratrices des cellules de la crête neurale<br />

varient le long de l ’axe antérieur-postérieur <strong>et</strong><br />

l ’environnement local dans lequel les cellules migrent<br />

joue un rôle important dans la détermination des types<br />

de neurones.<br />

• La <strong>migration</strong> est guidée à la fois par des indices positifs<br />

(attractifs ou permissifs) <strong>et</strong> des indices inhibiteurs<br />

(répulsifs) qui se r<strong>et</strong>rouvent dans la matrice<br />

extracellulaire.


Développement du système nerveux central<br />

• Comme pour le système nerveux<br />

périphérique, les neurones du système<br />

nerveux central sont générés à des endroits<br />

très éloignés de leur position finale.<br />

• Contrairement à la population de la crête<br />

neurale, le développement du système<br />

nerveux central s’édifie à partir d’une<br />

organisation en colonnes.<br />

• C<strong>et</strong>te organisation en colonnes favorise la<br />

<strong>migration</strong> radiale des cellules.


Les mouvements des cellules nerveuses primitives<br />

à partir des zones germinales du SNC amènent la<br />

formation de 3 classes générales de structures:<br />

• 1- Les structures en couches qui ont des<br />

patrons de <strong>migration</strong> radiaux comme le cortex,<br />

l’hippocampe <strong>et</strong> le cervel<strong>et</strong>.<br />

• 2- Les structures en couches qui ont des<br />

patrons de <strong>migration</strong> mixtes, radial <strong>et</strong><br />

tangentiel comme la rétine <strong>et</strong> la moëlle<br />

épinière.<br />

• 3- Les structures qui ne se développent pas en<br />

couches tels le tronc cérébral, le mésencéphale<br />

<strong>et</strong> le diencéphale.


Ramón y Cajal


La zone ventriculaire forme un<br />

neuroépithélium organisé en colonne <strong>et</strong><br />

pseudostratifié<br />

Sidman <strong>et</strong> Rakic


Certaines cellules à la surface des<br />

ventricules apparaissent sphériques <strong>et</strong> se<br />

préparent à se diviser


D ’autres cellules arrondies à la surface<br />

externe sont de jeunes neurones en train<br />

de se différencier


À l’intérieur de la zone ventriculaire, les<br />

premières cellules qui se différencient<br />

sont les cellules gliales radiales<br />

• Ces cellules proj<strong>et</strong>tent de longs appendices<br />

perpendiculairement à la surface ventriculaire<br />

en direction de la surface cérébrale.<br />

• Ces appendices continuent de se prolonger à<br />

mesure que le tissu cortical s’épaissit.<br />

• Ces appendices sont la base de l’arrangement<br />

en colonne du tissu nerveux car ils<br />

déterminent des voies migratoires pour les<br />

jeunes neurones.


Les zones embryonnaires initiales sont les<br />

futurs neurones <strong>et</strong> cellules gliales du cortex<br />

cérébral. La zone ventriculaire contient ces<br />

cellules primitives.<br />

zone ventriculaire<br />

8.5 semaines


Les premiers neurones à être générer colonisent la<br />

pré-plaque; leurs axones, ainsi que les axones issus<br />

du thalamus colonisent la zone intermédiaire<br />

pré-plaque<br />

zone intermédiaire<br />

zone ventriculaire<br />

10 semaines


Les neurones des<br />

futures couches II-VI<br />

qui sont générés<br />

ensuite colonisent la<br />

plaque corticale qui<br />

divise la pré-plaque<br />

en deux parties: la<br />

zone marginale (la<br />

future couche I) <strong>et</strong> la<br />

sous-plaque un<br />

groupe de neurones<br />

en transition<br />

zone marginale<br />

plaque corticale<br />

sous-plaque<br />

zone intermédiaire<br />

zone ventriculaire<br />

12 semaines


À la fin de la <strong>migration</strong><br />

neuronale <strong>et</strong> la<br />

différenciation, six couches<br />

corticales sont établies audessus<br />

de la matière blanche<br />

<strong>et</strong> la sous-plaque a<br />

pratiquement disparue.<br />

I<br />

II<br />

III<br />

IV<br />

V<br />

VI<br />

matière blanche


Quand des cellules de la couche granulaire du cervel<strong>et</strong><br />

d’une souris sont transplantées dans le cervel<strong>et</strong> d’un<br />

autre embryon de souris, elles se différencient<br />

uniquement en cellules granulaires.<br />

Couche granulaire externe<br />

Couche moléculaire<br />

Couche des cellules de Purkinje<br />

Couche granulaire interne


Les cellules transplantées sont marquées d ’un colorant<br />

fluorescent. Deux jours après la transplantation, les<br />

cellules marquées déploient des fibres parallèles<br />

Couche granulaire externe<br />

Couche moléculaire<br />

Couche des cellules de Purkinje<br />

Couche granulaire interne


Trois ou quatre jours après la<br />

transplantation, les cellules débutent leur<br />

<strong>migration</strong> à travers la couche moléculaire<br />

Couche granulaire externe<br />

Couche moléculaire<br />

Couche des cellules de Purkinje<br />

Couche granulaire interne


Six jours après la transplantation, les<br />

cellules atteignent la couche granulaire<br />

interne où ils prennent la forme typique<br />

des neurones granulaire à maturité<br />

Couche granulaire externe<br />

Couche moléculaire<br />

Couche des cellules de Purkinje<br />

Couche granulaire interne


Neurones marquées ayant terminé leur<br />

<strong>migration</strong> vers la couche granulaire<br />

interne <strong>et</strong> leur différentiation<br />

C. gran. ext.<br />

Couche mol.<br />

C. gran. int.


prolifération<br />

<strong>migration</strong><br />

transition<br />

Différentiation<br />

terminale<br />

Étapes migratoires


Neurones en<br />

<strong>migration</strong> neurone en<br />

<strong>migration</strong><br />

zone migratoire<br />

couche externe du cerveau<br />

couche interne du cerveau<br />

fibre gliale


Résumé des étapes de la <strong>migration</strong> des cellules<br />

de la couche granulaire externe vers la couche<br />

interne où ils terminent leur différenciation.<br />

fibre de la<br />

cellule de<br />

Bergman<br />

1<br />

Cellule de Purkinje<br />

6<br />

Cellule gliale de Bergmann<br />

2<br />

3<br />

4<br />

5<br />

7<br />

dessin de<br />

C.A. Mason


1:Les cellules primitives se divisent, générant<br />

des neurones post-mitotique.<br />

fibre de la<br />

cellule de<br />

Bergman<br />

1<br />

Cellule de Purkinje<br />

6<br />

Cellule gliale de Bergmann<br />

2<br />

3<br />

4<br />

5<br />

7


2: Les neurones déploient deux longs axones<br />

appelées fibres parallèles qui sont ... parallèles<br />

à la surface du cervel<strong>et</strong>.<br />

fibre de la<br />

cellule de<br />

Bergman<br />

1<br />

Cellule de Purkinje<br />

6<br />

Cellule gliale de Bergmann<br />

2<br />

3<br />

4<br />

5<br />

7


3: Le neurone granulaire en forme de T<br />

s ’attache à une fibre de la cellule gliale de<br />

Bergman <strong>et</strong> se déplace le long de celle-ci.<br />

fibre de la<br />

cellule de<br />

Bergman<br />

1<br />

Cellule de Purkinje<br />

6<br />

Cellule gliale de Bergmann<br />

2<br />

3<br />

4<br />

5<br />

7


fibre de la<br />

cellule de<br />

Bergman<br />

4-5: La <strong>migration</strong> continue <strong>et</strong> les fibres<br />

parallèles prennent de l ’expansion.<br />

1<br />

Cellule de Purkinje<br />

6<br />

Cellule gliale de Bergmann<br />

2<br />

3<br />

4<br />

5<br />

7


6: Quand le neurone atteint la couche granulaire<br />

interne, celui-ci se détache de la « route » gliale<br />

7: Le neurone complète sa différentiation en<br />

déployant de courts dendrites <strong>et</strong> formant des<br />

contacts synaptiques<br />

fibre de la<br />

cellule de<br />

Bergman<br />

1<br />

Cellule de Purkinje<br />

6<br />

Cellule gliale de Bergmann<br />

2<br />

3<br />

4<br />

5<br />

7


Chez les vertébrés, des matrices<br />

germinales secondaires se forment dans la<br />

zone sous-ventriculaire.<br />

• Durant la neurogénèse primaire <strong>et</strong> la <strong>migration</strong>,<br />

les principaux neurones de projection du<br />

télencéphale, du mésencéphale <strong>et</strong> du cortex<br />

cérébelleux sont sont générés <strong>et</strong> assemblés en<br />

couches.<br />

• Durant les phase subséquentes de la<br />

neurogénèse, des zones germinales<br />

secondaires se forment dans la zone sousventriculaire<br />

qui est située immédiatement audessus<br />

des ventricules


Ces matrices germinales secondaires semblent<br />

avoir apparues chez les mammifères les plus<br />

évolués afin de générer des abondantes<br />

populations neuronales tard dans le<br />

développement du SNC.<br />

• Chez la souris, la neurogénèse secondaire se<br />

continue durant la deuxième semaine après la<br />

naissance.<br />

• Chez l’humain, la neurogénèse secondaire se<br />

poursuit jusqu’à deux ans. Les neurones<br />

produit durant c<strong>et</strong>te période sont surtout des<br />

p<strong>et</strong>its interneurones comme les cellules<br />

granulaires du cervel<strong>et</strong> <strong>et</strong> de l’hippocampe


Des nouvelles cellules peuvent être détectées dans le<br />

cerveau humain adulte<br />

a: La région hioppocampique d ’un cerveau humain<br />

adulte colorée à l’aide d’une réaction immunohistochimique<br />

m<strong>et</strong>tant en évidence le marqueur neuronal NeuN.<br />

b: La couche de cellule granulaire (GCL) du gyrus dentelé<br />

de l’hippocampe colorée à l’aide d’une réaction immunohistochimique<br />

m<strong>et</strong>tant en évidence le marqueur neuronal<br />

NeuN.<br />

Neurogenesis in the adult human hippocampus, P<strong>et</strong>er S. Eriksson1, 4, Ekaterina Perfilieva1,<br />

Thomas Björk-Eriksson2, Ann-Marie Alborn1, Claes Nordborg3, Daniel A. P<strong>et</strong>erson4 & Fred H.<br />

Gage4 Nature Medecine, November 1998 Volume 4 Number 11 pp 1313 - 1317


Des nouvelles cellules peuvent être détectées dans le<br />

cerveau humain adulte qui ont été traité avec le BrDu<br />

c <strong>et</strong> d, Noyaux cellulaires marqués avec le BrdU dans le gyrus<br />

dentelé. Ces noyaux qui se r<strong>et</strong>rouvent dans la couche cellulaire<br />

granulaire ont les caractéristiques des cellules granulaires<br />

matures.


Des nouvelles cellules peuvent être détectées dans le<br />

cerveau humain adulte qui ont été traité avec le BrDu<br />

e <strong>et</strong> f, Noyaux cellulaires marqués avec le BrdU dans la zone<br />

sousventriculaire du noyau caudé humain. Ces noyaux ont une<br />

forme allongée caractéristique des cellules en <strong>migration</strong> dans<br />

la même structure chez le rat.<br />

Neurogenesis in the adult human hippocampus, P<strong>et</strong>er S. Eriksson, Ekaterina Perfilieva, Thomas<br />

Björk-Eriksson, Ann-Marie Alborn, Claes Nordborg, Daniel A. P<strong>et</strong>erson & Fred H. Gage Nature<br />

Medecine, November 1998 Volume 4 Number 11 pp 1313 - 1317


Neurones hippocampiques migrant in vitro le long<br />

de prolongements de cellules astrogliales<br />

provenant du cervel<strong>et</strong><br />

photo Dr. M.E. Hatten


Les neurones sont capables de migrer le long<br />

d’une variété de fibres gliales radiales même<br />

ceux provenant de d’autres régions du cerveau.<br />

photo Dr. M.E. Hatten


Les neurones exprimant l ’hormone de<br />

libération de la Gonadotropine (GnRH) migrent<br />

de la cavité olfactive vers le cerveau<br />

• Ces neurones qui se r<strong>et</strong>rouvent dans<br />

l ’hypothalamus produisent la GnRH, une<br />

hormone clé pour la maturation des organes<br />

reproducteurs.<br />

• Les neurones primitifs pour les neurone GnRH<br />

se r<strong>et</strong>rouve dans la placode qui donnera la<br />

muqueuse olfactive dans les cavités nasales.<br />

• Chez la souris, environ 800 de ces neurones<br />

migrent de 1 à 3 mm à travers le septum<br />

nasal <strong>et</strong> entrent dans le cerveau en suivant les<br />

axones des neurones olfactifs déjà en place.


mésencéphale<br />

langue<br />

moelle<br />

épinière<br />

Migration des neurones GnRH<br />

4 3<br />

télencéphale<br />

nez<br />

GnRH<br />

neurones récepteurs<br />

des phéromone<br />

bulbe olfactif<br />

neurones<br />

olfactifs


Dans le syndrome de Kallman, une rare<br />

anomalie génétique, les axones des<br />

neurones olfactifs <strong>et</strong> des phéromones<br />

migrent jusqu ’à la plaque criblée mais<br />

s ’arrêtent sans entrer le cerveau.<br />

• Le syndrome de Kallman s ’exprime par<br />

l ’anosmie <strong>et</strong> l ’infertilité (hypogonadisme <strong>et</strong><br />

stérilité). L ’infertilité est due à l ’absence de<br />

sécrétion de GnRH puisque les neurones<br />

primitifs GnRH ne migrent pas dans<br />

l ’hypothalamus.


Vecteurs viraux <strong>et</strong> thérapie génique<br />

• Les virus causent un grand nombre de<br />

maladies animales <strong>et</strong> il est ironique que ces<br />

agents infectieux contenant uniquement<br />

des acides nucléiques (ADN ou ARN) sont<br />

maintenant employés comme des systèmes<br />

thérapeutiques de livraison de gènes.


Vecteurs viraux <strong>et</strong> thérapie génique<br />

• La thérapie génique peut s ’effectuer de<br />

deux façons:<br />

• La première est appelée thérapie génique<br />

ex vivo dans laquelle des cellules sont<br />

r<strong>et</strong>irées de l ’individu à traiter, puis sont<br />

amenées à se multiplier en culture. Les<br />

cellules sont ensuite modifiées à l ’aide<br />

d ’un vecteur viral <strong>et</strong> finalement réinjectées<br />

dans l ’individu


Vecteurs viraux <strong>et</strong> thérapie génique<br />

• La deuxième est appelée thérapie génique<br />

in vivo dans laquelle les vecteurs viraux<br />

sont injectés dans des régions spécifiques<br />

du cerveau, entrent dans les neurones <strong>et</strong><br />

ensuite les détruisent ou les modifient<br />

sélectivement.<br />

• Un grand nombre de virus ont été utilisés<br />

en neuroscience, chacun ayant ses<br />

avantages <strong>et</strong> désavantages.


Vecteurs viraux <strong>et</strong> thérapie génique<br />

• Un type de virus, les rétrovirus, contiennent<br />

un génome d ’ARN qui, après l ’entrée du<br />

virus dans la cellule, doit être converti en<br />

ADN complémentaire.<br />

• Ce processus ne peut prendre place que s ’il<br />

y a suffisamment de précurseurs d ’ADN;<br />

ceux-ci ne sont présent en quantité<br />

appréciable que dans les cellules se divisant<br />

activement.


Vecteurs viraux <strong>et</strong> thérapie génique<br />

• Les rétrovirus ont été<br />

utilisés dans des<br />

recherches portant sur le<br />

développement du<br />

cerveau. Dans ces<br />

recherches, un gène<br />

codant l ’enzyme ßgalatosidase<br />

(tiré de E.<br />

Coli) est transféré dans<br />

les cellules en<br />

développement à l ’aide<br />

de rétrovirus.


Vecteurs viraux <strong>et</strong> thérapie génique<br />

• Dans c<strong>et</strong>te image, on peut<br />

voir grâce à c<strong>et</strong>te<br />

technique que les<br />

neurones embryonnaires<br />

dans la moelle épinière de<br />

poul<strong>et</strong> migrent radialement<br />

de la zone ventriculaire.<br />

Puis certains neurones<br />

prennent une direction<br />

orthogonale (à 90 degrés).


Voies migratrices des neurones de la<br />

région postérieure du thalamus humain<br />

C=noyau caudé<br />

3V=troisième ventricule<br />

GE=ganglion de l ’éminence


C=noyau caudé<br />

IC= capsule interne<br />

GP=globus pallidus<br />

CM=noyau centromédian<br />

LV=ventricule latéral<br />

H=hippocampe<br />

GE=ganglion de l ’éminence

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