DE CIRRLEHGNE - Bibliothèque de Toulouse - Mairie de Toulouse

Ô 1 vtt À1 NEia. * Iu t4Ü.
ABONNEMENTS:
TOIILOIJSF : Un an, 40 fr.; 6 mois, 21 fr.; 3 mois, 11 fr.
Un an, 50 fr.; 6 mois, 26 fr.; 3 mois, 14
Céparteo.buts '
IT1tANGER : Les frais supplémentaires de poste en sus.
Toulouse 7 Septembre.
BOURSE DE PARIS.
Bu11oHn eomptéanentairo du coure des
prinetpates vatenrs.
DU 5 SEPTEMBRE
Précéde.l tientos et aetïons
clôture.i Comptant et terme.
653 'S Obligations du Trésor... camp.
2591 » Bau ue de France, J. jan.. eomp.
t170 "e Crédit foncier (est)..... comp.l
» Crédit foncier (noue,)... eomp.
720 n. Crédit comm, et ind.... comp.
7:O 'J. nov, 500 fr. 125 p... Fin c.
66 70 Italien (nouveau)...... eomp.
M 010 Espagne 3 OlO ext.... , eomp.
381E Espagne 3 070 int..... camp.
û3i .» Est.. .. ..... eomp.
53 t 75 J. nov. 500, fr. Lib.... Fin c.
lit 50 Barcelone-Saragosse .... eomp.
Ii') J. janv. 545 f. Lib.. . Fin c.
191 50 Portugais ....... eomp.
!90 n J. janv. 500 f....... Fin e.
Obligations.
Dernier.
cours
t55 »»
570 ».
t 107 50
1.120 YY
720 »»
70 »»
66 45
42 Dl0
380j0
53t 50
537 50
1088 7$ Nord (ait, ancien.)..... eomp. 1083 75
loi! 8O 'J. janv. 400 fr. Lib.... Fin e. (087 t0
49 314 Mexicain ........ eomp. 50 OIO
333 75 l rit. Mexicain ... . eomp. 33t tO
3 i7 50 Victor-Emmanuel ..... eomp `350 .
350 .» J. juillet 500 f. Lib.... Fin e. 1;0 n.
223 "Romains.. .... camp. ltl 50
345 'n J octobre 400 f. Lib.. Fin e. 120 50
72 50 Sév,-XérBs-Cidix ..... eomp. 70 ..
70 .J. juif, 500 (r. Lik, . . Fine. 70
215 »» Nord ue l'Espagne... . eomp. 2!5 n.
R:2 501J. janv. 50O f. Lib... Fin e. 216 21
610 »», Emprunt Tunisien. . . eomp. 4lO n.
390 .» - nouvelles. .. Fin e. s90 Nn
I fi ». Pampelune-Saragosse ... eomp. V5 .»
!20 J. janv. 5U0 f. Lib..... Fin e. 125 .
131 25
i't0 .»
192 Si)
195 n»
ÿt80 »»?Crédit foncier 4 OjO J. novembre.
t6 2 i - t0tl 4 00 J. noveuihre. .
46 25 - 500f. 30(0 id... .
95 s - 10° 3 0,0 id... .
398 75 - comm, 3 0f0 id... .
8! t0 - - 5e 3 Of0 J. mai. .
,11.» . - Prom. 3 9pO J. mai... .
30) n» Iicurhonnais 3 O O J. janvier.. .
310 Médiicrrunée 18-55 Id... .
311) .» (Nord 3 OJO id... .
302 Orléans 1852-55 d.
302 50)RMne-Lyon 3 010 ld... .
301 25 Grand-Central 1855
id... .
398 75 Lyon-Geneve id.
rY. Si - 1855 id... .
214 50 Lyon 1855 J. octobre.......
301 nn Paris-Lyon-Méditer. 3 OIO J. janv.
id.......
id......
397 z5 Ouest nouveau J. jan.......
296 35M di 3 Uit0
300 50 Est 3 010 J. décembre......
300 .. Dauphine 3 010
254 n. Autrichien J. septembre......
$30 t5 Lombard-Vénitien J. janr.....
213 75 Saragosse 3 010 id.....
194 +» Hatnaife 3 010 id.....
31n ». Cordoue-Sévihe
id.....
1 tO ». J.15 janv...., .
!Il - nouveau J. novembre.
169 '»» Saragosse-Pempelune J. octobre. .
199 .» Nord de l'Espagne id... .
70 ..Montblalie-Reus id... .
65 n Ligned'Itaiie J. janv.......
!10 Portugais 3 (1)0..........
263 75 Obligations Ottomanes . , , .
... ,. Compagnie immobilidre de Paris. ,
26150 - Obligations..
34 .. Caisse tien. des chemina de fer. .
cnrinTecs
180 ».
97 50
75
95 ..
4!)0 .»
81 2S
., n.
303 »»
Sfo n»
J10 an
s02 50
30t 50
304 50
301 n
4.N .Y
314 50
301 n
t97 50
â96 ..
3n0 25
299 75
!5i n»
li! ..
HI 75
(87 »»
2t5 .n
139 »»
1!1 n»
(69 n.
199 »n
70 ..
60 »»
t72 50
36S »»
Y.. »»
163 »»
24 »n
On reçoit les abonnements et les annonces :
A TOULOUSE, aux bureaux du Journal, rue Saint-Rome, 44. -- A PARIS, chez MM. HAVAS, 3, rue Jean-Jacques-
Rousseau ; LAFITTE-BULLIan et Comp., 8, place de la Bourse ; FONTAINE, 22, rue de Trévise,
seuls correspondants pour les annonces.
BOURSE DE PARIS.
(Par dépielle.)
DO 6 SEPTEMBRE 1865.
Au comptant.
Valeurs diverses. Dernier cours. Hausse Baisse.
3 pour 100..... 69 121/2 0 00 021/2
4 1/2 p, 100.... 99 00 0 75 0 00
A terme.
3 p.0/0 Jee cours 69 171/2 t) 1412 0 00
-dernier cours 69 171/20 021/2
Italien 5 p. 100. 66 25 0 05 0 00
Crédit mobilier.. 807 50 1 25 0 00
Crédit mob. Esp 508 75 2 50 0 00
Banque....... 3570 00 0 00 0 00
Chemins de fer.
Orléans........ 850 00 0 00 0 00
Lyon lib....... 877 50 0 00 1 25
Midi........... 565 00 0 00 3 75
Autrichiens..... 4413 75 0 00 3 75
Mexicains...... 49 7;8 0 00 0 00
Saragosse...... 325 00 0 00 2 50
Nord Espagne.. 217 50 1 25 0 00
BOURSE DB LONDRES.
Consolidés : I h 90 18 018 0 00
BOURSE DE TOULOUSE.
DU 6 SEPTEMBRE 1865.
De 10 à 11 heures du matin.
Au comptant.
Ville de Paris.................... 473 75
Ob. Midi........................ 297 00
Ob. Saragosse................... 213 75
Ob. Orléans..... ........... 301 75
Ob. Romaine.................... J94 50
Em. Mexicain................... 500/0
Ob. Mexicaines .................. 335 00
Tunisien 390 00
OLIGATIONS DU CRÈDIT FONCIER.
Le Crédit foncier émet , en représentation
de ses prêts hypothécaires et communaux
7» des Obligations com m unales a 10 ans d'échéance
, de 500 fr. au moins, rapportant
5 010; 2» des Obligations foncières avec lots
de 500 fr., 4 010, de 1863, livrées au cours de
la Bourse; 3n des Obligations foncières et
communales de 500 fr., 5 010, remboursables
en 50 ans.- S'adresser dans toutes les recettes
des finances, et chez tous les correspondants
de la Société.
Dépéehe télégraphique privée.
Paris, 6 septembre.
Par décret impérial sont normés
M. Mouret Saint-Donnat, conseiller à la Cour
impériale d'Air, est nommé président de chambre
à la même cour, en remplacement de M.
Castellan, admis à faire valoir ses droits à la
retraite.
. M. Bareste, président du Tribunal d'Aix, est
nominé conseiller à la Cour impériale de la
meute ville.
11, Frémy, juge d'instruction à Draguignan ,
est nommé président du tribunal d'Ail.
DE CIRRLEHGNE
t n méme temps, aine main dans la main
de son père, l'autre main dans celle de son
ami, il les rapprochait l'un de l'autre.
Cédant enfin à cet irrésistible entraînement,
comme aussi rassuré par le loyal regard du
comte Robert, le vieil empereur triompha de
ses injustes soupçons, agissant avec Robert de
DEUXILIIE PARTIE.
même qu'avec Barthold
La revanche (lu Chaanp Rouge.
n Pardon ! s'écria-t-il, pardon, comte Robert...
et merci ! ;
Mais presque aussitôt retombant dans une
24.
mélancolie amère
n Oh ! gémit-il du plus profond de son (nie
(vo r le Journal de Toulouse du 6 Septembre.) désolée, la plus cruelle torture qu'aient imaginé
mes ennemis, c'est celle-là ! c'est ce poison de
Tel était, du reste, le sentiment de la na- mon dernier amour ! c'est ce mensonge auquel
tion tout entière, et vis-à-vis des grands, com je ne veux plus croire, et qui cependant a
me vis-à-vis du peuple, les Treize avaient sur- flétri sans retour toutes les joies de ma vieiltout
à mettre en jeu ccl amour du changement, lesse !
Cette ardeur de l'indépendance qui, dans la
succession des siècles, devait être le trait ca-
- Empereur Lodewig, répondit solennelleractéristique
de la nation française.
mNnt le comte Robert, vous venez de le re-
La lutte, néanmoins, fut longue, car le bon
connaître vous-même, etje le jure une fois en-
droit avait à combattre, non-seulement la dicore
ici, je le jure sur mon honneur de chevaplomatie
soupçonneuse de Lother, mais surlier,
sur cette nuage du Christ : oui, c'est une
tout la clairvoyante vengeance de Bertrade et
calomnie, une calomnie infâme !
de Ganelon, qui, comparable à l'hydre anti-
Silence ! interrompit soudainement Barque;
sans cesse renaissait, plus subtile et plus
thold, songez qu'il se peut qu'on nous regarde...
acharnée encore.
et qu'on nous écoute
En reconnaissant Barthold, Lodonvig l'avait A ce sage avis, chacun s'empressa d'obéir
récompensé par une franche et chaleu-reste et de reprendre aussitôt son rôle. Les deux pa-
accolade; mais, en reconnaissant Robert, il ladins redevinrent les deux frères Markam, et
recula tout à coup comme à l'aspect d'un se tinrentù l'écart; Karle reprit son apparence
ennemi.
inoffensive, et, s'étant rapproché de son père,
C'est qu'il se souvenait que le comte Robert ils ne parlèrent plus qu'à voix basse.
avait jadis été le Lancé de Judith, c'est que Dans ce temps-là, grande était l'agitation
la beauté même du conte Robert venait de dans le conciliabule intime que venait de ras
réveiller tous les doutes jaloux du vieillard. sembler Lother.
Mon père;, fit Karle avec un accent de Les uns prétendaient que l'écrit signé par
doux reproche, niais je 1ne vous comprends Lodewig suffisait pour conférer à leur maître
nourquol ce froid accueil envers celui la toute-puissance impériale, ainsi que pour
paS i veillé sur moi, qui m'a rendu lui obtenir la consécration du pape; D'autres
ui our et 111111 b
courageux et fort, qui de fant a fait un soutenaient, au contraire, qu'il fallait la péni-
Cnce public ue e suptau la tgili-
(}omtne 9 n
Autre dépëehe.
Paris, 6 septembre au soir.
On lit dans le IJuUetin du Moniteur
n Nous sommes heureux do constater la
courtoisie du Gouvernement et l'empressement
des populations et le langage amical de la
presse d'Angleterre.
N L'alliance poursuivie par le dernier règne
a été rendue féconde par la politique impériale.
n Ces bonnes relations sont fondées sur des
intérêts umtuels.»
Autre dépéehe.
Paris, 7 septembre.
L'Empereur et l'Impératrice sont partis hier
soir pour Biarritz.
Le Moniteur publié un Rapport à M. Béhic
sur l'épizootie qui a lieu en Angleterre.
Un arrêté ministériel interdit absoluneut,
par tous les ports et bureaux de douaues de
l'empire, l'introduction et le transit des animaux
de l'espèce bovine provenant d'Angleterre,
de Hollande et de Belgique, ainsi que les
cuirs frais de ces animaux.
Lisbonne, 6 septembre.
Le baptême du jeune prince aura lieu le 26
septembre.
On croit que le Roi partira seulement en
octobre.
Marché du 6 septembre.
3/6 betterave, 50/49
Ceux de MM. les abonnés dont
l'abonnement expire le 1 5 de ce
mois sont priés de le renouveler
s'ils ne veulent pas éprouver d'iuterruptlon
dans l'envoi du journal.
Toute demande d'abonnement non
aecompagnée du prix, sera considérée
comme non avenue.
CIiiIROMQUL LOCALE.
Nous publions le programme du Concours
d'orphéons, de musiques d'harmonie et de fanfares,
ouvert par la ville de Toulouse, et qui
aura lieu le dimanche 10 septembre. Le nombre
considérable de Sociétés qui viennent
prendre hart à ce Concours, la réputation méritée
de plusieurs d'entre elles, annoncent une
brillante solennité. Il y. a lieu de penser que
les trains do plaisir amèneront, dimanche, une
foule immense dans notre ville, qui, d'accord
avec les intentions de l'autorité municipale,
saura faire bonne hospitalité à ses hôtes d'us
jour.
Voici le programme dés Concours, avec l'indication
des salles où ils auront lieu,
taire, qui clés-honoreraient Lodewig à tout lamais,
qui le rendraient à tout jamais indigne
de la couronne
C Prenez garde ! alléguaient les premiers,
c'est trop d'humiliation pour le fils de Charlemagne,
et la fierté nationale pourrait s'en révolter
enfin ! n
Mais leurs adversaires persistaient à vouloir
l'odieuse flétrissure qui, disaient-ils, assurait
l'avenir Parmi ces derniers se trouvaient
Ganelon et par conséquent Lother.
Leur avis prévalut donc, et Lodewig en reçnt
aussitôt signification par l'intermédiaire
d'Ebho, qui vint lui donner lecture de l'infamante
sentence.
J'obéirai, n répondit avec résignation le
vieil empereur.
Mais lorsque Ebho se fut retiré, lorsque Lodewig
se retrouva seul avec son fils Karle et
les deux fidèles paladins, ce fut à qui protesterait,
s'iudignerait,se révolterait contre ce
dernier attentat, qui surpassait à lui seul tous
les autres.
n il faudra refuser ! s'écria Karle. Oh ! disnous
que tu refuseras, père 7 »
Pour toute réponse, le vieillard tendit la
main vers le crucifix, et d'une voix calme
a J'ai juré! dit.il.
Maïs on t'y a contraint; père, en me mettant
le couteau sur la gorge
- Le ciel n'en a pas moins reçu mon serment,
j'y-serai fidèle. v
Barthold et le comte Robert supplièrent à
leur tour ;
e Les évêques peuvent relever d'un serment,
n disaient-ils.
Puis, c'était des descriptions anticipées de
la dégradation publique et de tout ce qu'elle
renfermait d'ignominies , d'avilissantes dru.
leurs. Oh ! mieux eût valu Cent fois la
mort !
4 le sais Cela, répliquait avec une imperurbable
mojesté le pieux monaç9iie, (e pré-
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
Dimanche 10 septembre, 1515.
PROGRAMME,
Samedi 9, à S heures 1/2, Retraite aux
Flambeaux.
Dimanche 10, à 10 heures précises, Formation
du cortège.
Les Sociétés se réuniront à'10 heures très précises
au Jardin-Royal, pour se former en co'tége
d'après leur numéro d'ordre, et se rendront,
en suivant la rue Ninau, place Saintes-
Searlies, rue Fermat, place Saint-Etienne, rue
Boulbonne, place Saint-Georges, rue de la
Pomme et placeduCapitole, aux di[fc;rents lieux
désignés pour le Concours.
A onze heures précises, ouverture du Concours.
TIIEATRE DU CAPITOLE.
Jury : M. Amb. Thomas, membre de l'Institut,
président; MM, L. Delfès, Gastinel, Mord,
Saintis.
Le Concours sera ouvert par la Société Clémence-Isaure,
dirigée par M. Baudouin.
DEUXIÈME DIVISION.
nef prix : Médaille d'or. - 2e prix : Médaille
de vermeil. - 3e prix : Médaille de Vermeil.
- 4e prix : Médaille d'argent. - 5e prix :
Médaille d'argent.
1. Orphéon do Castres (455 mem.) directeur,
M. Pemlean.
2. Orphéon de Mezin (26 mem.), directenr,
M. Croutbrnamn.
3. Orphéon de Lavardac (35 mem.), directeur,
M. Duffaut.
4. Orphéon de Villefranche (H.-G.-55mem.),
directeur, M. Ferreyra.
3. La Chorale Philharmonique de St-Gillesdu.Gard
(40 membres), directeur, M. Chansroux.
6. La Chorale Cordaise (30 mem.), directeur,
M. A. L,.,
7. Sainte-Cécile de Lavaur (42 mens.), directeur,
M. Périlié.
8. Orphéon de Souvignargues (30 mem.), directeur,
M. Megy.
9. Les Bardes de Villefranche d'Aveyron
(55 mem,), directeur, M. Guignard.
10. Orphéon de Milhau (34 mm.), directeur,
M. Bastié,
J1. Société chorale de Tonneins (24 mem.),
directeur, M. Leroux.
12. Orphéon de Saint-Gilles-du-Gard ( 30
me.), directeur, M. Sévénery.
13. Orphéon de Cahors (50 mcm.), directeur,
M. Fenouillet,
14. Les Montagnards de Galamus, orphéon
Saint-Paul de Fenouillet (35 merp.), directeur,
M. Martignoles.
15. Les Trouvères d'Alais (32 mem.), direc-
Leur, M, J. Beguin.
DIVISION D EXCELLENCE,
Prix unique : médaille d'Or.
1. Orphéon de Montpellier (45 mem.), directeur,
M. Tarniq.
2. Chorale Vauclusienne de Bédarrides (37
nom.), directeur, M. Laffont.
3. Orphéon de Libourne (45 mem.), directeur,
M. F+euga.
4. Orphéon de Niines (32 mein.), directeur,
M. Pellet,
5. La Lyre d'Or de Nimes (35 mem.), directeur,
M. Mauger.
vois d'avance quel sera mon supplice; mais
j'ai juré... juré par le Christ qui a accepté,
pouvant s soustraire, des humiliations et
des
douleurs I en autrement cruelles encore. Il fut
battu de verges, il porta sa croix, il voulut
mourir pour sauver le monde. Moi, j'aurai le
courage de vivre déshonoré, parce que je
sauve ainsi l'avenir de Karle, cest-à-dire l'avenir
de la France,,, parce que je veux donner
l'exemple du respect que tout homme,
fât-il roi, fût-il empereur, doit au serment
qu'il a fait. Epargnez-moi donc des raisonnements
et des prières inutiles.,, j'aijuré,
lion j'ai juré ! n
En parlant ainsi, le vieil empereur était devenu
sublime de calme auguste et de résignachrétienne.
Le comte Robert et Barthold le Frison admirèrent
et se turent.
Le lendemain , dès l'aube naissante , op,
vint les avertir que tout était prêt pour le
départ.
Un de ces lourds chariots que l'on appelait
alors iiasterne.s, et que traînaient des bceufs,
attendait dans la principale cour du château.
Lodewig et son fils y montèretit.
Cette fois encore les prétendus frères Mar-
Irarn servaient de conducteurs.
Le rustique équipage se mit en route à travers
les rangs pressés d'une foule de leudes et
de soldats accourus de tous les environs. Plus
loin, au sortir de la ville, il y avait de chaque
côté du chemin grand nombre de paysans qui
savaient, eux aussi, ce qui s'était passé laveiPo
à Compiègne, ce qui allait s'aocomgliv Saint-
Médard le lendemain, -
Sur le vise des hommes de guerre il était
facile de lire un secret méeonteBtement, parfuis
même une sorte de honte. C'était à peine
si les partisans les plus avoués de Lother
osaient maintenant regarder Lodewig.
Dans les faubourgs et surtout dans la campagne,
le sentiln,eiit public avait un caraetèt'e
JEU»! 7 SEPTEMEI1E 1865.
TARIF DES ANNONCES
Annonces, la ligne................... 0 fr. 30 liant.
Réclames, la ligne.................... O (r, â0
Faits divers, la ligne.. ............... I fr lX
Toulouse, Impr. Pu. M0NI'ÀDBBln, petite rue Saint-Rorne, t.
TH$ATRE DES
Jury : M. François Bazin, président. MM.,
Semet, Roger, Mériel, Corral.
Le concours sera ouvert par la Société la
Lyre Toulousaine, dirigéo par M. 'Barbot.
TnolslÈME DIVISION
Ire Section.
ter prix: Médaille d'or - 2e prix : Médaille
de Vermeil - 3e prix : Médaille de Verrneit
- 4e prix : Médaille d'Argent - 5e prix : 11édaille
d'Argent.
1. Société chorale de Valence-d'Agen (5()
membres), directeur M. Mouleng.
2. orphéon de Gaillac (30 membres), directeur
M. Rousse!.
3. L'Aquitaine, société musicale de Bordeaux
(38 membres), directeur M. Kraywinekel.
4, Les Amis de l'harmonie de Lavardac (5i
membres), directeur M. L. Reiy.
5. Orphéon Saint-Pierre-dc-Llairac (30 membres),
directeur M. Hérail.
6. Les Enfants de Talence (30 membres), directeur
M. Ch. Magne.
7. Sainte-Cécile de BéSh's (25 membres)
directeur M. Dufour;
8. Orphéon 1le Ste-Foy-la-Grande (34 membres),
directeur M. Vercheval.
R. Orphéon de Clairac (32 membres), directeur
M. Sagriné.
40. Orphéon Saint-Eutrope de Barsac (28
membres), directeur M. Debans.
11. Sainte-Cécile de Colomiers (36 membres),
directeur M. Tréean,
12. La Lyre de Villefranche (30 membres),
directeur M. Coste.
13. La Lyre de Rodez (37 membres), directeur
M. Béraldi.
14. Les Enfants de la Lomagne de Beaumont
(35 membres), directeur M. Lamarque.
a5 La Lyre de Marsillargues (30 ïnembres),
directeur M. Bassaget.
DIVISION
1eE prix : Iliédaille d'or - 2n prix : Médaille
de Vermeil (g. ni.). -
1.Orphéon Charles Magne de Bordeaux (50
membres), directeur M. Ch. Magne.
2. Orphéon de La Réole (40 membres), directeur
M. Laffen.
3.Orphéeu de Ganges (35 membres), directeur
M. P. Mazot.
4. La Lyre d'Or de Nîmes (35 membres), directeur
M. Mauger.
5. Société chorale de Villeneuve-sur-Lot
(45 membres), directeur M. Delsuo.
6. L'Avenir de Marseille (50 membres), directeur
M. Bertot.
7. Chorale [St-Baudile de Nimes (40 membres),
directeur M. Roche.
SALLE DES ILLUSTRES.
Jury : M. F. Delsarte, président. MM. Grosset,
Conte, BJuIo, Leybach.
Le concours sera ouvert par l'orphéon de
Lardenne, dirigé par M. Saint-Germier.
TROISIÈME DIVIS10N.
Troisième section. lerprix : Médaillo d'or.
- 2e prix r Médaille de Vermeil. -- prix
Médaille d'Argent. - 4e prix : Médaille d'Argent.
- 5e prix : Médaille de , ronze.
1. Orphéon Notre-Dam de Pinsaguel (19
membres), directeur Félix.
2. Société (56 membres),
directe',i M. B. Delcros.
3. Société chorale de Névian (25 membrés),
bien autrement significatif. C'étaient de réelles
sympathies, de vertueuses indignations, une
franche pitié. Il devenait de plus en plus évident
que, si la noblesse commençait à rougir
du rôle qui lui était imposé par les .persécuteurs,
le peuple ne demandait qu'à se soulever
en faveur de la victime.
Dans l'espoir, sans doute, que l'ahaissemenf,
même de son père conspirerait contre lui; Lother
avait donné l'ordre que les draperies de
la basterne fussent relevées, afin que chacun
pût librement contempler le vieiliard déchu,
l'enfant déshérité. Jamais ordre ne produisit
plus complètement le contrrre de cc qu'on en.
attendait. En et son fils,
chacun s'attendriait sur leur malheur, Chacun
se reprr 7iait à reconnaître leur bon droit,
presdu', en désirer le triomphe.
Eux aussi, d'autre part, ils pouvaient voir;
ils voyaient tous les fronts se découvrir avec
respect sur le passage de la hasterne, tous les
yeux s'emplir d'indignation et de larmes, t r
fois même des bras se tendre vers eux tomme
pour leur promettre des défcnseurc, Puis, c'était
des voix inconnues , mis amies qui
criaient : n Courage ! just',ce ! n et surtout de
ces longs murmures qp,, pareils aux grondements
encore lointains de la foudre, émanent
aussi du peuple à l'approche des orages. ,
Assurément, unt3 nouvelle réaction se faisait
dans les
Le vieil empereur le comprit bien; il avait
cyq n un oubli complet, à une désafi'ection généralei
ii souriait et pleurait de joie en se sentaencore
aimé.
Quant au jeune Karle, son intelligence était
maintenant au niveau de son courage, et rien
ne lui échappait non plus de cette espèce d'ovation
populaire. Aussi s'était-il agenouillé
lentement auprès de son vieux père, assis an
centre même de la basterne, et, l'étreignant
dans ses bras ,- les lèvres tout contre soE
oreille:

directeur M. Prouchet.
4. Société choie de Sainte Colombe (27
membres), directeur, M. Trouillé.
5. Orphéon du Chaet 13 s membres), directeur
M. L. Cazes.
6. Orphéon Saint-Penis de Sauveterre (28
membres), directeur M. Casabonne.
7. Société chorale Saint-Louis de Saint-
Martin-du-Touch (42 membres), directeur 141.
Toulouse.
8. Sainte-Cécile d'Auriac (30 membres), directeur
M. Gélis.
9. Chorale de Verteuil-d'Agen (16 mcmbras),
directeur M. Landesque.
lu. Orphéon de La Marguerite (35 mem-
)ire), directeur M. Bert.
PREMIÈRE DIVISION.
ter prix : Médaille d'Or. - 2e prix : Médaille
de Vermeil (g. m.). - 3e prix : Médaille
d'Argent.
1. kOrphéon de Villefranche-de-Lauragais
(30 membres), directeur M. Roulleau.
2. Orphéon de Bèze (50 membres), directeur
M. Guiraud.
3. Les Enfantsd'Aimargues (30 mem!nres),
directeur M. Poissard.
4. Orphéon de Béziers (55 Membres), directeur
M. Viguier-Serisse.
5. Les Enfantsd'Orphée de Marseille (48
membres), directeur M. Randon.
6. Les Enfants de Villeneuve-sur-Lot (40
membres), directeur M. Renaud Leygues.
7. Les Eufantsde Grenade (40 membres),
directeur M. Balaresque.
8. Orphéon de Lune! (30 membres), directeur
M. Lirou.
ECOLE DE DRESSAGE.
Jury : M. Maillart, président; MM. Couder,
Talexy, Delpech, homme-y.
Le concours sera terminé par la Société
Clémence-Isaure, dirigée par M. Baudouin.
TROISIÈME DIVISION.
2e section.
ter prix :Médaille d'or. 2° prix : Médaille
de vermeil. - 3e prix : ,Médaille de vermeil.
- 4e prix : Médaille d'argent. - 5e prix
Médaille d'argent. - 6e prix : Médaille d'argent.
- 7e prix : Médaille de bronze.
1. Orphéon Notre-Dame de Rabastens (20
monômes), directeur M. Carlus.
2. Ste-Cécile de Gabian (35 membres), directeur
M. Bellegarde.
3. Société chorale de Miramont (25 membres),
directeur M. Rambaud.
4. Orphéon de Léguevin (25 membres), directeur
M. St-Germier.
5. Orphéon St-Etienne de Castries (50 membres),
directeur M. Servel.
6. Société chorale de Puymiroi (26 mem
bris), directeur M. O. Fort.
7. Orphéon St-Amans de Castelculier (26
membres), directeur bi. Trouillé.
8. Le Luth de La Tresse (30 membres), directeur
M. Lavigne.
9. Société chorale de Laplume (22 membres),
directeur M. Dutouga.
10. Orphéon Ste-Eugénie de Mèze (25
memnbres), directeur M. Servet.
11. Les Enfants de Castelnau-d'Estrétefonds
(28 membres), directeur M. Roui leau.
12. Orphéon de Clermont (50 membres), directeur
M. Lugagne.
13. Ste-Cécilo de Cazères (30 membres), direete.rr
M. Gesse.
14. Orphéon St-Etienne do Lauzun (24
membres), directeur M. Dulau.
J5. Société chorale St-Blaise do Verfeil (22
membres), directeur M. Laurais.
16. Ste-Cécile de Layrac (30 membres), directeur
M. Dufour.
17. Ste-Cécile de nMonguio (40 membres), directeur
M. Nivard,
18. Orphéon de Silean (35 membres), directeur
M. A. Avignon.
19. Société chorale-de Gignac (30 membres),
dires tee' M. E. Viols.
20. Plléon de Revel (34 membres), directeur
M. Cu taud.
. Regarde! lui disait-il avec ul;e allégresse
à peine contenue par la prudence, mnais regarde
donc, père ! On nous plaint, on nous encourage,
on nous crie d'espérer... Tu levoisbien,
ce ri est ni du mépris, ni de la haine que le
peuple a pour toi... c'est de la vénération,
c'est du dévouement, c'est de l'amour! On vient
de crier : Vive l'empereur Lodewig... Et voici
le nom de nia mère, maintenant... Voici le
mien ! ... Entends-tu, père, entends-tu 9 Oh !
comme mon cour bat... comme je suis heureux
I
- Enfant ! se prit à sangloter à son tour le
viei 1 ni, que tous ces témoignages inattendus,
que toutes ces émotions inespérées plongeaient
dans une douce extase, mon pauvre enfant ! il
nousjreste donc des amis.., il nous reste donc
encore de l'espérance I n
Et tandis que son regard voilé de pleurs
semblait adresser au ciel de muettes actions
de gréces, d'une main il serrait Karle contre
son cour, de l'autre il commençait à remercier
la multitude.
A l'aspect du groupe touchant qu'encadraient
Les rideaux de la basterne, uneimmense acclarnation
retentit enfin, et, comme un fleuve
r,jmpaatses digues, le peuple écarta violemment
ps soldats pour s'elaneer au secours du
vieil empè; eur.
Mais Lother yenait de remarquer ce mouvement;
mais déjà Ganelon l'avait prévenu. D'après
ses ordres, une flombreuse cavalerie se
rua sur la route, et, des deux côtés de la basterne,
repoussa violemment le flot plébéien,
muais non sansqu'ilcn rejaillltdes imprécations
et des clameurs menaçantes.
En morne temps, les rideaux du char impérial
se refermaient.
Lodewig et son fils, soudainement replongés
dans de demi-ténèbres, ne pouvaient plus
rien voir. En revanche, ils entendaient toujours.
- fis entendaient monter, comme une marée
bienfaisante, les ondes sans cesse renouvelées
du retour national qui s'opérait vers
eux.
Un moment arriva même ou', dans le murmure
général, ils crurent distinguer le cri protecteur,
le eri do FI'aneo et parle,
Harmonies et Fanfares
A LA HALLE.
Jury : M. Dauverné, président; MM. L.Magnier,
Parmentier, Massis, Papillon.
FANFAREs
Troisième division. - Deuxième section
1ef Prix : Médaille d'Or.
1. Fanfare Sainte-Cécile de Rabastens (32
membres), directeur M. Laboulbène.
2. Fanfare de Montréjeau (17 membres),
directeur, M. Labat.
3. Société Philbarmoniquede Lévignard (20
membres), directeur M. Jimgua.
Troisième division. - Première section.
1«r Prix : Médaille d'Or. - 2e Prix : Médaille
de Vermeil. - 3e Prix : Médaille d'Argent.
1. Fanfare du Collége de Libourne (28 membres),
directeur, M. Royer.
2. Société Instrumentale de Sainte-Foy-la-
Grande (34 membres), directeur M. Verdieval.
3. Les Enfants de Marguerites (55 membres),
directeur, M. Rert.
4, Sainte-Cécile c!e'Punneins (25 membres),
directeur, M. Kopf.
5. Société Orphéonique de Gaillac (28 nnembres),
directeur, M. Roussel.
6. Fanfare des Pompiers de Saint-Macaire
(45 membres), M. Rossignol.
HARMONIE
Deuxième Division.
Prix unique : Médaille dOr.
La Musique Municipale de Langon (38 membres),
directeur, M:'".
FANFARES
Division d'Exellence.
1, Société Philharmonique de Pamiers, (35
membres), directeur, M. Béjol.
2. Fanfare Rollet de Bordeaux, directeur,
M. Rollet.
AU GRAND-ROND.
Jury : MM. Dufrène, président ; Bousquet ,
Fournès, Mascarat, Josneau.
F'ANFABES.
Troisième division. - Troisième ;section.
ter Prix : Médaille de vermeil (g, m.).
1. L'Union Sainte-Cécile, de La Magistère (21
membres), directeur M. Delpéré.
2 Fanfare de Gironde (18 membres), directeur
M. Latouche.
3. Fanfare Philharmonique de Castees et
Dorthe (28 membres) , directeur M. Peuvrel.
HARMONIE.
Troisième division. - Deuxième section.
Prix unique : Médaille de vermeil (g, m.).
Sainte-Cécile, de Cazères (24 membres), directeur
M. Gesse.
FANFARES.
Deuxième division. -1er prix : Médaille d'or.
- 2e prix : Médaille de vermeil. - 3 prix:
Médaille d'argent.
1. Fanfare de Buzet (25 membres), directeua
M. Boyer.
- 2. Sainte-Cécile, deBrives (35membres),di-
recteur M. Mas.
3. Société Philharmonique de Gaillac (28
membres), directeur M. Ricous.
4. 1; Ar uitaine de Bordeaux (42 membres),
directeur M. Baratto.
5. La Lyre d'Auviliars (24 membres), directeur
M. Delmas.
Première division. -1er prix : Médaille
d'or.
1. Fanfare de la Bastide-Bordeaux (45 membres),
directeur M. Bouyssières.
2. Fanfarede Sainte-Bazeille (22 membres),
directeur M. Imbert.
HARMONIE.
Division supérieure. -- Prix unique : Médaille
d'or.
Orphéon de Castres (50 membres), directeur
M. Pemjean.
A h heures 112, place du Capitole, distribution
solennelle des prix. Le Chant du Bivouac
(de Kucken), et France! )''rance ! choeurs
. Père, s'écria spontanément le fils de Ju- ( des Francs !
chantés par toutes les Sociétés chorales réunies.
- Pas redoublé, exécuté par les Fanfares.
-Marche, exicutée par les Musiques de
la garnison.
LÈn justifiant de leur qualité, MM, les membres
des Sociétés participant au Concours seront
admis à visiter gratuitement l'Exposition
des Produits des Beaux-Arts et de l'Industrie.
Des trains de plaisir seront organisés, à
l'occasion de cette grande solennité, par les
Administrations des chemins de fer.
Le Marre, J. AMILHAU.
Prix d'entrée dans les diverses salles où auront
;lieu les concours d'Orphéons.
TIIÉATnE DU CAPITOLE.
Loges à 4 placés, 12 fr. entrée comprise.
Une seule dans une loge 44 fr.
Stalles d'orchestre, 4 l'r.
Premières, 2 fr.
Parterre et secondes, '1 fr.
Paradis, 50 c.
TIIÉATnE DES VARIÉTÉS.
Loges à 4 places, 8 fr. entrée comprise.
Une seule place clans une logo, 2 fr. 50 c.
Stalles d'orchestre,) fr. 50.
Premières, 1 fr. 50 e.
Parterre et secondes, 75 e.
Paradis, 25 e.
SALLE DES ILLUSTRES.
Premières places, 2 fr.
Secondes,) fr.
MANÉGE A L'ÉCOLE DE DRESSAGE.
Premières places, 2 fr.
Secondes,) fr.
HALLE AUx GRAINS.
Premières places, 2 fr.
Galeries, ) fr.
Pourtour, 50 e.
GRAND-BOND.
Entrée, 50 e.
PLÂCE De CAPITOLE.
A 10 heures du matin pour le défilé du
cortége : -
Estrades faisant face au Capitole, 50 e.
Estrades adossées au Capitole, 25 e.
A 5 heures du soir pour la distribution des
prix Estrades faisant face au Capitole : premières
3 fr., secondes 2 fr.
Estrades adossées au Capitole, 1 fr.
Des cartes de circulation donnant accès
dans tous les lieux de concours et à la distribution
des prix, seront délivrées moyennant
5 francs.
On peut se procurer ces cartes à la Mairie
5me division, et chez MM. Meissonnier et Martin,
marchands de musique.
Chemins de fer du Midi.
Exposition de Toulouse.
CONCOURS D'ORPHÉONS.
Des billets d'aller et retour seront délivrés
dimanche prochain 10 courant, de Montréjeau,
Saint-Gaudens, Martres-de-Rivière, Labarthe-
Inard, Saint-Martory, Boussens, Martres-Tolosane
, Cazères-sur-Garonne , Saint-Julien ,
Carbonne, Longages, Fauga, Muret, Cintegabelle,
Auterive, Miremont, Venerque-le-Vernet,
Pins-Justaret, Portet, Saint-Simnon àToulouse.
(Voir l'affiche pour les détails).
Les personnes qui ont des chambres à louer
sont priées, à l'occasion du Concours d'orphéons,
d'en faire la déclaration â la mairie,
3o division,
MAIRIE DE TOULOUSE.
ARfiÉTÉ
Concernant les vendanges et les règles û suivre
par les propriétaires de vignobles relativement
à l'octroi.
Art. ler. Les propriétaires des vines situées
dith, ce sont les Treize qui dirigent ce mouve- Jusqu'à la première heure du jour, il veilla
ment; l'avenir est à nous !
- Enfant, répondit Lodewig, l'avenir n'appartient
plus qu'à toi ; j'ai juré l'oubli complet
des grandeurs de ce monde.., je ne suis plus,
je ne puis plus être que le fantôme d'un empereur
I n
Vers le soir, on arriva au couvent de Saint-
Médard.
Lodewig le Pieux fut réintégré dans son cachot,
mais cette fois, du moins, il le partageait
avec Karle.
En dépit de l'épaisseurdes murailles, durant
toute la nuit, il leur arrivait encore comme
l'écho lointain d'une révolution qui grandit.
De plus, sur le visage des derniers !partisans
de Lother, avec lesquels ils s'étalent trouvés
en communication, dans la grimace même
des geôliers, il y avait maintenant une contrainte
étrange, une craintive appréhension,
presque du remords.
Aussi , les deux captifs se sentaient vaguement
bercés par une instinctive espérance.
Vers le milieu de la nuit, Karle, qui s'était
peu à peu affaissé auprès de son père assis sur
un escabeau, finit par s'endormir , la tête renversée
sur les genoux du vieillard.
N'osant plus faire un mouvement, retenant
son haleine, Lodewig regardait avec amour ce
cher enfant dont la beauté lui rappelait celle
de Judith. Parfois Karle, dans son sommeil,
murmurait ce doux nom : «Ma mère !... ma
mère ! r Une larme alors descendait sur les
pôles loues du pauvre Lodewig, et silencieusement
se perdait dans quelqu'une des rides que
creusait son triste sourire.
Puis, plutôt du regard que de la voix
«Mon Dieu! disait-il dans une extatique
ferveur, o mon Dieu ! vous qui avez voulu que
mes trois autres fils fussent indignes de continuer
l'oeuvre de leur grand-père, vous qui avez
permis que l'aîné d'entre eux devînt un autre
Caïn, veillez sur mon bien-aimé Karle, qui doit
vous sembler un autre Abel, et réalisez la prédiction
nationale qui le désigne comme votre
élu, comme le véritable successeur de Charle
fondateur futur de l'empire
et pria ainsi.
Karle dormait toujours.
Il fut enfin réveillé par un son de cloche.
Ces cloches annonraient que l'heure de la douloureuse
épreuve-était arrivée.
Cette odieuse cérémonie , cet infâme attentat
a laissé clans les écrivains primitifs comme
un éternel frémissement de réprobation etd'horreur.
Les annales d'Éginhard, le récit de l'astrologue,
la franche chronique de Nithard stigmatisent
avec Dun chagrin profond, avec une
vertueuse unanimité, cet acte inouï, qu'ils
considèrent comme une honte nationale. Le
calme Thégan va plus loin encore ; il se demande
« Ou était l'ange exterminateur Y «il s'étonne
« de ce que la terre ne se soit pas
entr'ouverte pour engloutir le traître Ebbo,
comme elle l'avait fait jadis pour Dathan et
pour Abiron ; = il regrette « de ne point avoir
une langue de fer et des lèvres d'airain pour,
dénombrer et flétrir toutes les méchancetés,
toutes les ingratitudes de cet esclave impudent
et cruel, de cet orgueilleux parvenu,de ce misérable
chevrier qui ne respecta ni la patrie, ni
la justice, ni la majesté impériale, ni même la
loi de Dieu, y Quant à l'infortuné Lodewig, il
compare sa patience à celle de Job; il assimile
sa passion à celle du Christ.
Ce fut « dans l'église même de Saint-Médard,
p en présence d'un, grand nombre de
prêtres; de diacres et d'autres clercs, ainsi
que du seigneur Lother et des grands, et d'autant
de peuple qu'on pouvait contenir l'édifice
que l'Empereur Lodewig se prosterna sur un
cilice étendu à terre devant le saint autel, et
confessa devant tous avoir mal géré la charge
à lui confiée. Les évêques alors lui enjoignirent
d'avouer en détail tous ses péchés, et lui
mirent en main un écrit composé de huit articles,
qui renfermaient la substance des griefs
allégués contre lui, « et qui l'avant-veille
avaient été délibérés jar eux-mémes dans le
synode de Compiègne, » --
Nous ne voulons pas faire ici de l'histoire ;
qu'on nous permette cependant de le dire, ce
fut un lantentable et navraut spectacle quo
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
dans l'intérieur du rayon de l'octroi qui sont
dans l'habitude de faire leurs vins sur le lieu
méme, seront tenus, avant de vendanger et
lorsqu'ils voudront décuver, d'en faire la déclaration
à l'un des bureaux d'octroi le plus à
portée de leur domicile.
Les vendanges récoltées dans l'intérieur des
lieux sujets sont passibles des droits d'entrée
(taxe unique) et d'octroi; les boissons qui en
proviendront seront recensées. Les propriétaires
en acquitteront les droits quinze jours, au
plus tard, après ce recensement, à moins
qu'ils ne justifient de la sortie desdites boissons
du lieu sujet avec expéditions régulières,
ou qu'ils ne réclament, en vertu de l'art. 39
de la loi du 21 avril 1832, soit l'entrepôt pour
les produits de leur récolte, soit la faculté de
payer les droits de taxe unique et d'octroi par
douzièmes, de mois en mois.
Art. 2. La vendange destinée à entrer dans
les limites de l'octroi devra être dirigée devant
le bureau de recette le plus voisin, pour y être
déclarée et vérifiée.
Toute introduction qui aura lieu par d'autres
points que ceux indiqués en l'art. 3 du
règlement de l'octroi, sera considérée commue
frauduleuse et punie comme telle.
Pour prévenir toute contravention de cette
espèce, les préposés de l'octroi de surveillance
aux extrémités du rayon indiqueront aux conducteurs
les chemins de ronde qui aboùtissent
au premier bureau de recette ; ceux-ci seront
tenus de prendre lesdits chemins, tous autres
leur demeurant interdits.
L'introduction de la vendange dans le lieu
sujet aux droits d'entrée et d'octroi n'est permise
que depuis six heures du matin jusqu'à
sept heures du soir (art. 26 de la loi du 28 avril
1816).
L'entrée sera refusée à tout chargement qui
se présentera avant ou après les heures fixées
ci-dessus, autant dans l'intérêt des contribuahies
que dans celui de la ville et du trésor,
attendu la difficulté de vérifier exactement
avant le jour ou pendant la nuit le nombre et
la contenance des comportes.
Art. 3. Pour que les détails de la perception
des contributions indirectes et de l'octroi n'occasionnent
aucun retard aux portes, les propriétaires
de vignobles sont invités à faire
constater d'avance, à la Commutation, la contenance
des vaisseaux dans lesquels la vendange
devra être introduite ; cette contenance
sera indiquée d'une manière apparente, à l'extérieur
de chaque vaisseau, au moyen de l'application
d'une marque à feu.
Art. 4. La perception des droits sur la vendange
sera effectuée aux bureaux d'entrée.
Le droit est dû sur la vendange à raison
de trois hectolitres pour deux hectolitres
de vin (art. 23 de la loi du 28 avril 1816) ;
mais cette proportion ne sera suivie qu'à
l'égard des fruits de vigne non pressés,
Quant à ceux qui auraient subi une pression
quelconque, l'on fera séparer la partie liquide
pour la soumettre au droit entier comme vlnmmlt,et
l'on considérerale surplus commevendange.
Les droits seront perçus sur les quantités
réduites de vendanges dans la proportion
ci-dessus, et,'en cas de séparation de la partie
liquide considérée comme vin-moût, la percep
tion sera basée d'après les tarifa concernant le
vin. Art. 5. Les grappilleurs ne pourront entrer
sous aucun prétexte dans les vignes avant
qu'une publication de l'autorité municipale ait
fait connaltre que les vignes de la commune
sont entièrement vendangées.
Le grappillage est interdit dans les vignes
closes, et ne peut être exercé avant le lever ni
après le coucher du soleil.
Art. G Nul ne pourra grappiller sans être
muni d'une carte délivrée par le commissaire
de police de son arrondissement.
La dernière session des examens du baccalauréat
a donné les résultats suivants dans les
quatre centres d'axamen de l'Académie (Toulouse,
Rodez, Cahors et Tarbes),
Baccalauréat ès-leflrsa, 47t1 candidats se
sont prfi cnté$ (97 de plus que l'année der-
cette humiliation publique, que cet abaissement,
que ce déshonneur imposé à un vieillard
qui était le fils de Charlemagne. On lui
avait arraché le serment d'obéir, et durant
les premiers articles de la cédule, articles qui
rappelaient le morcellement arbitrairedejl'Empire,
la tonsure imposée à Hugues et à Drogho,
son second mariage avec une femme étrangère,
sa trop généreuse tendresse pour Karle, il se
contenta de sourire amèrement, il obéit sans
murmure.
Mais lorsque arriva le passage par lequel il
devait s'accuser d'avoir « Jeté son peuple dans
le péché, D par lequel il devait se reconnattre
cpupable envers Dieu de tous les crimes commis
sous son règne, il releva tout à coup la
tête, et parut vouloir se refuser à poursuivre.
Lother alors se leva, et avec une impatiente
colère
« Lis l'article suivant, s'écria-t-il, ou du
moins regarde-le, regarde ! »
Cet article, c'était celui qui avait trait au
supplice et à la mort de
Lodewig courba le front, et reprit à haute
voix la lecture de la cédule.
Puis, de lui même, il se précipita de nouveau
sur le cilice ; il ôta le ceinturon qu'on venait
de lui remettre pour un instant, et qui
était le signe de la vie militaire ; il se laissa
revêtir de la robe grise du pénitent, il présenta
son épaule à la verge symbolique, et sa tête
aux cendres expiatoires.
Un profond silence régnait dans l'église, le
silence de la stupeur.
Les prêtres relevèrent le pénitent, et le firent
asseoir au milieu du chour.
Ebbo s'avança, tenant en main de longs ciseaux
d'or, sous lesquels devait tomber la chevelure
et la barbe blanches de celui qui avait
été l'empereur Lodewig.
Mais Lother, qui suivait ardemment tout ce
cérémonial, venait de se pencher à l'oreille de
Ganelon, pour lui signaler certain oubli qu'on
pourrait invoquer plus tard comme une cause
de nullité.
Seulement, comme il s'agissait d'un point,
des plus délicats, Lother n'en avait pat p$
prendre lui-môme l'initiative,
nière : 259 ont été éliminés après l'épreuve
écrite, 28 après l'épreuve orale, et 189 ont été
jugés dignes du diplôme.
Baccalauréat ès-science. 205 candidats :100
ont été éliminés après l'épreuve écrite, 17
après l'épreuve orale, et 88 ont été reçus.
Les lettres ont obtenu 13 mentions bien,
56 assez bien et 120 passablement.
Les sciences, 3 bien, 31 assez bien et 54
passablement.
Depuis que la Compagnie d'Orléans a livré
à la circulation la ligne de Limoges à Moulins,
par Guéret et Monhnçon, les eouuuanications
du Midi avec le centre de la France sont bien
améliorées. Les points principaux de soudure
les plus rapprochés du centre avec le réseau de
Paris, Lyon, Méditerranée, sont dans ce nnoment
Saincaize et Moulins.
Dans le but de faciliter aux voyageurs l'arrivée
la plus commode sur ces deux points, la
Compagnie d'Orléans délivre des biltets par
Vierzon pour Moulins ou Saincaize, au méme
prix que par St-Sulpice-de-Laurière, point de
bifurcation ( voisin de Limoges) sur Guéret,
Monluçon et Moulins. Cette disposition a été
prise dans l'intérêt des personnes qui prennent
des trams, qui, à cause des exigences du service,
ne peuvent correspondre à Limoges avec
la ligne transversale. Dans ce cas, il est vrai
do dire que le chemin le plus long devient le
plus court. On évite ainsi une perte de temps
et des frais de séjour ; c'est toujours une grande
économie.
Nous félicitons M. Solaeroup, l'habile directeur
de la Compagnie, d'une décision qui ne
peut qu'être avantageuse au public. L. S.
Avant-hier, à S heures et demie du matin, un
jeune enfant de 3 ans et demi, le nommé Viguier
(Antoine-Maxime), demeurant avec ses
parents, rue des Blanchers, 29, s'étant penché
imprudemment sur l'appui d'une fenêtre au
troisième étage, est tombé d'une hauteur de
12 mètres dans la rue. La mort a été instante
née.
-- -
Tribunal eorreetionneL
DE TOULOUSE.
PRÉSIDENCE DE M. AUZIES, ViCE-PRÉSIDENT
MINISTÈRE PUBLIC, M. iILTIIIE.
Audiences des 30, 31 août et nef septembre.
Depuis plusieurs années, une pièce fausse,
à l'effigie d'un de nos anciens souverains, gisait
dans le comptoir des époux Rapnaud, lorsque
Jacques Larroque s'avisa de la donner en
paiement au débitant de tabac, qui, s'apercevant
de la non valeur de ce numéraire, recourut
aux renseignements,
Larroque, interpellé sur sa provenance,
balbutia, se troubla, puis se reconnut l'auteur
de vols d'argent au préjudice de ses maltres.
Le repentir de ce jeune homme ne se fit pas
attendre, car peu d'instants après il fut trouvé
étendu sur son lit, baigné de sang provenant
d'une large blessure faite au cou avec un ra"
soir.
Poursuivi aujourd'hui, cette circonstance atténuante,
présentée au tribunal par M8 Gorgos
avec un langage que le cour seul peut inspirer,a
valu à ce prévenu une condamnation de 15
jours de prison.
- Les pains de forme couronne aussi bien
Sue ceux d'une forme fixe et déterminée, nous
1 avons dit bien souvent et nous ne saurions
assez le répéter, doivent avoir le poids règlementaire
indiqué par les arrêtés municipaux,
et si les boulangers jouissent de toute liberté
au point de vue de la fabrication, ils n'en sont
pas moins tenus de se conformer aux prescrip.
dons des lois.
Aussi le sieur Jean-Jean, boulanger, potirsuivi
pour mise en vente de pains n'ayant pas
le poids, a été condamné à 50 francs, d'amende
avec insertion par extrait du jugement
dans les journaux de Toulouse.
- Si Bacon exerce habituellement une pro-
Ganelon s'en citer ea.
« Archevêque Et3ho, dit-il, on s'est contenté
d'enlever au pénitent son ceinturon, et
le texte des Capitulaires enjoint formellement
que l'épée qui pend à ce ceinturon doit être
brisée.
A cette exorbitante déclaration , Ebbo sa
troubla tout d'abord, mais reprenant aussitôt
son assurance
« Si nous avons omis cette formalité, répon=
dit-il, c'est que par un hasard, qui ne peut
s'attribuer qu'à quelque intervention hostile,
nous nous sommes aperçus que ce n'était point
une épée banale qui avait été suspendue au
flanc de l'ex-empereur... c'est l'épée que lui
légua son père expirant, c'est l'épée même de
Charlemagne ! n
A ces mots, qui pour certains esprits ébran
lés déjà, révélait une sorte de manifestation
providentielle, il y eut dans toute l'assistance
un premier murmure.
Ce murmure acheva d'exaspérer l'irascible
humeur de Lother. Oubliant toute retenue,
toute pudeur , toute prudence, il se redressa
soudainement, il s'écria
« La loi dit que.l'épée se brisera, nous vou
bons que l'épée se brise ! n
Cette fois ce fut un grondement bien carat.
térisé qui, dans la nef, et surtout dans les bas-.
côtés de la basilique, réveilla les échos comma
frémissant d'indignation.
Comprenant qu'il fallait obéir, mais aussi se
hàter, Ebbo ramassa vivement le ceinturon,
sortit l'épée du fourreau, et s'approchant de la
balustrade de marbre qui fermait le choux, il
leva le bras.
Une seconde encore, et c'en était fait de la
sainte épée.
Tout à coup, il se produisit un de ces icidents
imprévus, une de ces inspirations hé.
roïques, qui, parfois, suffisent pour soulever'
tout un peuple, pour changer la face d'un etnpiro,
La suite d demain.
CHARLES DESLYS.

tension, ae n'est que celle de mendiant, seule.
cet il eugoloie dos fornuhin que la géométrie
i a pas cuvera ce .Ainsi, avisant ,taux
l'cuaues dans un dot q 'mrtie.rs les ,lus reculés
ul len:a ode
d'nLm-0,e
c ,1 . , jl aies à boire,
colin de Forgent, et, sur le relus tuons; par
ees Loi annulions, il leur dit :
Dans mon ua i u I'bn6itae de faire ril-
ler Ics gens I loi s refusent l'a I
café
perspective
Due condamnation a dix jours de Plissai va
apprendre à Bacon qu les u reins françaises
ne
accona
ne "., pas d'un para mi1 lilam
-1.0 tlol du CLAteau des Fleurs a été leh.
jet d'une messe ndministativo par suite de la
léfense au chef de cet érahlissemenl do laisser
danser des autant,.
Poursuivi pour outrages per paroles, gestes
et monaous, une condcmnaWOn à 1G le.
mende a été prononcée contre lui.
Le 27 accu, Ilegrois (carre), repris de
jnotice. nous prétexte de luire au échange sur
ta plaoo du Capitole, s'empare d'une guignée
de monnaie de billon at jan. des!'amhes; heu'
renscraint que son pore ours fait de courte du-
rée. Use peine de vingt jours lui est appli-
quée.
- t.auis Mecb, cédant à de pernieiounes m-
ces, a volé à son mature un sac de blé
qu'il transportait do l'aire dipicamiee an gre-
c. Sm, repentie et la chaleueeuse plaidoirie
dosou habita défen.seu r, M Beante, lui stti.
tort l'indulgence du Tribunal, qui ne le cor-
donne seulement qu'à une peine de un mais
de pris.
Unpatron est-il responsabla d'ouvriers
mineurs travaillant pour .son compte, mais
qui t ne. loge ni ne nourrit, alors que les actes
u leur saut reprochés ont été commis en
dehors de l'atelier et suas la participation du
poutre Y
Le Tril au,1 a jugé égativcM.nl o réfor-
paix te jugea eni ir, rapde par ]I. le juge eu
paie da Aluntas von qui avait déclar5 Mus «le
Darne ci
t
vile ment da deux 1,
arfn cmdmim Il
j'eiripidaomemmt
et àrm ien,eua
p o. b rait tapage nocturne.
- VictoriIl Bessiéres est poursuivie pour
escroqueries au préjudice de marchands de ami-
,,an es.
Mais ce gtit c est une est bran la trop
grande a'usn ace de sas derniers, qui art pu
i
turc gooe fille disant 1.lét
J
'ait
P
lessom à la l'aie Ire de 11t p
lier rl
var iner d
est
'anmotif a tacon ante-fra dru
v
srui
ai qua le détrminunt es livrai-
ns de march:mdises ét:üt quelque dut %...,
qu'c,' yant h, bourse bien garnie, devait payer
Jeu xcrrrtrieitu de la belle Victrine.
Eu attendsnc, te Tribunal la condamne à sis
mots ils prisen.
G. A.
v
,
Prog e des
nui
out esacuhvs sur la
Grand-Boud , aajourdhui 7 ecpmn:lrte, de
IL
heu.
ras s a heures 1I2.
1. Ouverture de Ma(hilde de Shabrmr (Ros-
smi. )
2 . Lucie de L Gutlaor (D eni).
5. Ouvnrtre de
e Guillaume pal. (Rossini).
ii. Ouverturè des Puritmas (N. Bousque6)
G.
Sai)a,d Ar.)
:j. Poiliol(aisE.Boi
(Ad
li
J Adam.)
OBSERVATIONS METEOROLOGIQUES.
De M. Bianchi. - Du 6 septembre.
Thermomètre centigrade. 1Mruunum :}17.2,
Mamimum;-{-26^7.
.Altitude lita) aeaoxnme. sur ra cent. vairs.
9 te. du la. 4-Nuageux. - S. E.
5 h. du pair, 0x,754 G- beau. - lire
l.e baroesiLn baisse, il est entre variable et
bu loups.
l.e temps est beau quoique nuageux.
Par, laite le càrauique locale et Wul ce qui préside,
A. P...
Auch, ï août.
Samedi, 2 septembre, vers midi , nu triste
usent est arnvé amer la Cauto d'Agen à 31
kilomètres d'Auch. La miné Jouis Beaustet,
noulur d'Endommgne, se trouvait
Oui,, ou panier attaché sous la charretta char.
gée de blé. Les cordes du panier s'étant décra-
h es, le malheureux Broustet est tombé sous
les roues et il a eu la téta ;armée.
(Caarrier),
Le Glaneur de Bazas annonce qua Af. Saint-
llienl-Dapouy vient de vendra sa belle terre
do Sauternes à M. DucL6tet, ncien mméslrc
du rai Louis-Philippe.
Le Charentais publie las détails miterais sac
l'occident de chemin de fer que nous avais si.
gaieté hier :
Le traü.pento na 13, parti de Paris samedi
soir, a déraille à quatre heures qumete du
matin, eutre Saint-Arnaud-de.Boise et Vars.
3 la Idisloue, d'environs cents métras de
cette dernière station qui est da ce côté, la
plus rapprochée l'A,,ulénm.
Cet accédant a été t' rsultat de la euptare
d'oc essieu d'une des voitures du train. La
raillemement a été signalé immédiatement à
Angouldnre, et aussitôt des oresus art été
prises pour que tu us Los secomonécessaires
lussent sans record portés ans blessés.
M. le préfet, éguloinert iurévenu, s'est hâté
de eu rendra à la gara Il
s st lait banaportr
t'enauuseé
sur le lieu de raeeidmrt, 0u il s'est
roc le chef de gare, il l. le commissaire de sur-
veilianae administrative, M. Ycih, chef de sra.
tion, NIM. tes dootur Duvivier, Malbetor, mé-
decin; Donzotte, pharmacien, à la dispositian
desquels la Compagnie avait mis uuo machine
sfaéciate. M. le prooureurruipéréal et é}. Icjuge
d'üstruotim é y émieot aussi
etés,
Xlaaie.rs mil M. l Code m-
agés et notamineut celui aû se trouvaient M.
Duhalt, peapriéteire, à Oediarese (Basse-Pyré-
ees), MP Achille Jubinal, député des ionies-
k'yrévées, Mm=Jubinal et leurs enfants.
Neuf voyageurs ont ILé légiarement cmt-
siouués, mas n Iheureusanovt l'accident e
eu plus de granités po.r M. Duhab, qui a eu la
cuisse gauche écrasée, ri pour Me. Achille ]
rnnul, qui sa trouvait olécrane eu uaiment de
laccident et dont le tête a vtolomment pergée
sur la glace da lR portlera; las éclats du verre
l.i out jrrofondément déclnv le visage.
La pu:aie antérilma tolu train qui avait pu
au
réaiater à la violence dota secousse
ée pur l'inclimuson du wagon sur la evaaie a
p;dours encore, par smto du
tal
or,
aa
d pture
d
h s
éteu au amplement qua possiblu
osr r
Au opte AuPuY,
rrl n d'An-
éunl oreeon installerloue 1o c lus vo
pp
i-
tares les ble.sé.,u e art été entourés de tous
ui
las soins qna nécessitait leur situation, et arvo-
nés à
ALogouldme.
M.
la
maire d'Angouléma et plusieurs ppe
son. es honorables dI' autre ville étaient à In
gare au moment de l'arrivée du train IL ont
offert leurs services aux blessés.
Arrivés à la gare, cou:-ci ont été transpportée
à l'hôtel Volta air, ou Milf. ReasetIl et t n
sont aussitôt accourus, isé
a que
MM.
. llilai.
rat père, pharmacien, et a.. fils. Mil. Duvi.
r et Matbelon étaient ravar i us avou les bles-
sés.
Les blessures de blanc Jubinal ont été aussi-
tôt pansées; cette dame a supporté avec résé-
gestion cette douloureuse opératon. Quant à
M. Duhalt à la suite d'une Consultation de
tous les médecins présents, il a été décidé que
l'amputation de la cuisse était indispensable ;
elle a été immédiatement pratiquée avec: -
eès par M. ledooteur Duvivier. M. Duhalt uoa
fait preuve d'eue rare énergie et a étonné tou-
tes las personnes présenta par le planisme de
sa éaigg tion.
M. Quévillon, inspecteur principal de la
compagnie d'Orléans, s'est aussitôt transporté
à Angoutume, ainsi quo M. Cafard, médecin
principal de la compagnie, et se sont empres-
sés de visiter les blessés.
M. le préfet, M. le maire et Mme Paul Saxe.
rue de Forge, 11. Doregutn, chef de gare oie
diverses r pré ,s, hmsla jn irai e, ixe -
d
le nouvelles dos blesses; Algr el'e'véque
if'.ingoulé.mq :B. l'abbé Prévost dn Las, vi-
éné al, se sons é lemmt informés de lu
,,notion des eaetieies
d de
e l'occident.
Ce
Ça matin, l'ému des blessée est aussi satis-
GaisanL que possiblu. N.us toruuinerons ce ré.
ait en ajoutant que des mesures aussi promp.
tes m 'intelligentes art été prises pour exp6-
,tirelesautres voyageurs par Dordouas, o1 ris
.art arrivés av. u. retard d rais heur
0 o r os
0e écrit de Burect (Ardèche), à la Gauche
du Midi :
La septembre, à sept heures et demie,
au o test o1 il sa rendait à l'église pour, dire
e, AI. l'abbé Pigevre a été gr:éuemmd
coup de fusil, que le aommé An-
deé Chastagné, propriétairo-caltivateur, âgé
de cinquante cinq a , lui a tiré diras le
dos.
[.'auteur de CI criminel atunnel, loi, du.
pex'
la rnmaurng publigas,vau ait obéi à un
tonnent de veeance, . ait loué une cham-
bre uu premier étage d'une
"'s
dal
ter la rua il. et c'et du g enier
de cette maison que le coup de leu est
pxni.
L. ,sol. Qla e ete arrêté par la gendarmerie
de Bconne Quant e ia victime, on pense que
sa blessure ne agira pas mortelle.
M. l'abbé Pigeyrd axerse Jopuis trente ans
lo ministere sacerdotal à pop, et il s'est
tellement fait aime, de lu
e population, quo,
sans l'attitude énergique de l'mdor celle ci
aurait fait un mauvais parti à l'assassin.
On lit dans la Ceurrisr de Lyon, du 4 sep.
tembro :
hier dimanche, à pension de la présence
de l'émir Abal et Kader à Lyon, tel y a eu revue
dune 1. amie des troupes de la garnison sur la
place Louis-le-Grand.
Le revue a été pusséo d'abord pue le général
oint da Palikao. Arabe eut ensuite
rivé de l'hôtel de l'Knrope oG il t des-
auidu, et a fit en calèche découverte ie ter
de la place, en passant .sur le front des ligues
formée pp l'urfmtaem. Il rat ensuite ru-
tourné à l'hôtel.
L opération i ui consistait à j ter uu pont
pp v2Wnt sur la bSue, eu R ce du fort de la
;aération ordonnée en Plongeur de
notre hôte masnlmmy a eu lien.1 de hues
o.auma nus l'avions annoncé. Pour celle mr
onstanca, an avait drssé au sommet du gla-
s méridional dn fort vue élégante bibepo des-
tiuée à recevoir sa sait., pas
ipalas autorités, ainsi qu'un Certain nom-
ri Pin, itéa.
Une foule gdon ne peut guère évaluer à
coins de treuto mille personnes garnissait les
du i-osdefeuvoets'nageansurlesterre-
pleidu fort, t unau où l'an pouvait avoir la
vue do lette inter man®uvle.
A Kader
eat
st
arc
erré ;vers deux heures
et
demie
emie dans la calèche du général m chef
de I'arméa il L et it aveu lui le
fond de
voituree.
Les Arabes de sa suite ,
au
nombre
re d'une douzaine, étaient dans des
nitres de louage. Il est venu se placer
dans la tribune dressée pour lui, et u prés
place dans un fauteuil
cotre
M. le comte et
Aline la comtesse de Palikau.
Pour ceux qui se rappellent l'histaire d'au
passé déjà loin de nous, i e avait maLiéea à
un curieux rapprochement dans le epecmclo
de ces deux personnages éminents : Abd-el-
notre ennemi r doit, et le même gG-
garer,
néral Cousin de Almtvbau, qui, en 1647, com-
mandait lu cavalerie à laquelle l'émir, expulsé
du Maroc, dut faire sa soumission , assis l'un
à côté de l'autre, et le vainqueur F osant eu
ou les
aliments de le ville là il enoece
ou grand aommmdemmt.
ant à la place qui lui était réservée,
Abdei.Kadre o al
sua avec une gréoe situes af-
fectation les officiers généraux et supérieurs
qu'il aomaissait et les
dames
tee plus rappro.
chées
nai
de ni .
La me arvrCa ss't6t commencé. La
rapt, tant assemblé, set forment co u nu
r radeau supporté pur des barques,
était
toagi
tout entier amarré le long de la ave
gauche, an pied du fort
La partie de l'amant s'est detachée du bord,
IL bierimt tout l'ensemble a pivoté, aveo le dou-
ble auxiliaire du murant CI des rameursui. qui
dommient plis de vivacitéet de régularé à
an ton. A mesure quia celle-ai ne déaa-
oppmt d a dans le fleuve
es awresl attachées à de latence cardes, qui
devaient scrvir à fixer le pont dans sa posi-
tion d,oetd vc.
Un au-voient a failli ial ar Il beau speata-
moment ou la rets de e, t al-
clo
toucher
ou
lait toucher à don te, une barda I(
tés par des enfante mhabile9 a I d
été heurtée par la pouten le pis rapp celé, et
les jeunes npeudents pr6mpiLés Jans le
11m ev, d'uà ils ont été hevreusemenl retirés
par les pontonniers.
. pont, nue fois r.tmché ans enrochmwnts
I-
reei- du la chuvssée
il
n'a pas terre
à
lier courbe, et il st devenu an pf nclmr
solide d'une rectitude parfaite. Anesiuut las
bouges de la lrlgado dml'anterie du général
de Taxis se sous mises e:
aura
' tut Lu-
tailla. de chasseurs faisant lêlePmicolonne, et
ont franchi le fleuve. leste opération a été exé-
cutée sans auaun accident ; le port s été de
u abandonné à l'action du courant, a
fait Velu nouveau quart de conversion en sens
déposé et est venu se ranger sur la rive gau-
Tours ce opérations, y compris le temps né-
s passage dos troupes, nont pas
dures plus de trente-mnq minores, et ont prG-
santé an spectecle intéressant, que l'émir Abd-
el-Kader, armé d'une énorme jumelle, u paru
soivre avec tante la curiosité que comporte
Ilimpossibilité musulmane.
- On nous affame, dit le Peayrés de Lyon,
sans que nous soyons resure de garantir
absolument
l'exactitude de la nouvelleque M.
Rapbaell-Félix a donné aa démission Il que nos
deux recuis unhvcntionuées pourront être ou-
vrues sous la gérance provisoire de
M. Lamy. M. Petrelang aurait été ea dé à la
préfecture pour aviser aux moyens do sauve-
g:mder immédmtement les nombre- intérêts
dans l'affaire,. La condition première
de I'explaitation nouvelle serait, assura-t-on, le
rétablissement pur et simple des débuts, sup-
prirlés, or u, on sait, é la requête de M. lia-
pl rsl-Féhs.
1lareeillc, 5 septembre.
( Cerrespendunoe particulière.)
Le choléra, quoique sans grande intensité,
oilinue a sévir dons notre villa, et l'état-civil
u nregisLer, dans la journée d'hier, 76
dédis dont SG cholé.riques. ComparÉ aux pré.
é l t p d es, e n'ont rien de
s
b' . O t aie la oerssm.ee de la mata
rl 1 ressianea biou des gens et chaque jour
l'émigration augmente.
Ou a punoapercevoir facilement des vides
faits dans tre pulation aux régate du Cer-
cle Nuuligno de ;lfar,eille, qui onl eu lieu dé.
vrehe et qui, chaque mi le r
légo d'ultir¢r un fulerwnsi avaient
dérabla. l'I v
voit du monda dais les tribunes do
Cercle et
sur les blocs de la jetée du Phare de 1a Joliette,
iquelle dil'l'érence once lu achoc des cour-
es précédents. L'a cependant, les régates en
elles-m@mes étaient des plus brillants, I'in
portrmce des prix op'era, par le Cercle Nmti-
que, plus de l O
,000
frairc a aient attiré de
.ombreuses amhnrealiaes sue divers ports du
littoral méditerranéen et mémn de Paris. },e
clii fille des buteur. inscrira et ayant pris loch
à lu canes, délit -ldna ladre ma 00. 1.es
rems prix d'honnaae ministère de la marine
ont été gagnes : le F r For l N l , et le
pont pie' le Papllo t latex dr 't I
Afaruciée; les deux grands pros du Lceale bal-
tique ont été remportas, environ 2,2011 francs
spnr la pretiàre série pur la f+t4ir do liar-
eIle, et environ 1,500 fr. pour la deuziêmé
Aonèen, de Toulon.
série, par
'Lu
L mgsl. L. e.4.lr le smlutrux
alfa s coroa,é set Il oe s rot on élue
autrement
en
n présreea des mesimes sanitaires
prises par la déviera porta avec Iesyuelo Wons
nb elenone des relations. Je voue ué parlé déjà
des quaraubdns anxqueliés saut soumises les
pruvanmees do=[[o. je vous eu donnerai
angle Cube mille. Fig purez-vous que tout
navire pommait de ilfaraeille pour un port r ue1-
d IP pdg t llg d'aller db
q a I 1 Mph da ! Il4
Blés e t ) m I d 7 q p t rut
rua qu'après n stationneras,, t plus ou
mIo.
prolongé ]ans
'a pari. l t d
il
co 3 d t Lus .f. a
ni, e tprs plus) s Un aredlé du pro tel
ras Alpes nrxdrimes,eM. Gavini, soumet à des
f unigx DOns, dans une des suites de lu aie , a
Ni. , taus les 501001prs arrivant ils Maseille.
Pauvre espace hnmôi.o ! l'rxcès de fa pour
Wons rendra donc toujours ridicules 1
Bear exlrlit A, Pulon,
Toulon, 5 aepteoihre.
Les princes japonais ma quitté Toulon par
le train oxprss pour aller directament à
Paris.
Lea rerds Imprévus apportés dans le dé.
part de Ici frégate à vapeur ['Eldorado, coin-
cent à plagier ce bâtiment dans une posi-
tion Ires embarrassante et encore plus cab".
,usée.
Si l'heure, de l'appareillage n'arrive pas site,
le nombre dos passagers augment boauooup
trop, et, à cette heure, il y a déjà 1,200 hom-
las matelots au soldats et dont officiers que
l'on a in prétention d'entasser sur ce navire ,
qui ne teo..C déjà encombré de matériel et de
paru ivés à Toulon par les salon
"P
ides, afin
de no u uerla fré aie, ui devait iartir
la l5 soûl, laun ces passagersmèneot o'lô ulon
xistenee impassible; les soldats sont
consignés raina les casernes et las uiêeimre se
ont en trais de séjour dans les hôtels.
ru
On espéra enfin voie doser dans peu de
jours cette situation intalérehle.
Il a été question de glisser 50,0110 kll. d'orge
sur^1 frégate à vapeur l'Eldorado mais il
n'o as été possiblu de Lo avec ou endroit fa-
oeablo roc les placer ; il a fallu se décéder à
en espéulil, 12,0110 -11. par les paquebots do
Afoeno fille, atln «I oauurur in enbsislmae de la
cavalerie anumait,; m aurait pu s'en peom-
er à usés lie rompt et d'une gnalit6 supG-
rieure gai Égypte; mais il paraitgu'il faut quai
cette orge v iermo de France, eût-nlic même
été acheta sur les marchés du Cuire ou d'A-
h d e.
ip u u, du r este d dlo ly sxtoapf-
na ces, ainsi, par ezernpple, les pagaslilli du
part de Toulon uni expédi6 parfais des iodlons
de rations de v iras et
en Coahinehla . Dal', ces rations se Louvait
du riz quo Ibn envoyait ruais le pays du monde
qui en p ode t I 1 I Is upf. i monts
ontena ont eg le t l bais à I 11 1
faire la s,ul .4 I oul I 11 a
outrée est htteral.nr. t couverte de l: ets.
La laèa distribué à l'armée espéditiunuaire
du Maxiqu a été rabrii :é la Martinique,
expédié agi En aoc, acheté à dos l'ommissmrs
et réexpédié par l'eut xux linos de sa provo-
ce, pour dure absorbé G un pris qui dépasse
tonte croyance, et
"ai'
malgré cela ne l'a pas
indu de meil'erre gaie lité. N'est-cc pas de
cette al.. lie que lon doit luire da le bonnd
adoré i Lotion
Un train express, arrivé ce matin à Toulon,
nené 250 tnatlots fusiliers, venant eut trois
jours de Lorient.
Ce long et rapide trajet en chemin de fer,
rudmieot éprouvé mi certain nom
bra
d'hom-
e qui avaient les pieds caillés d'une manière
e lir ponte.
tin ar ea détaehentant est attendu demain
ait tin.
Auà Imi, à 10 heures du matin, la fout
gal à aap
vopenr à roues, ta Gmuer, commandant
Bcr ouillé >atite radeX v t de
Dong. (dhgé. il), quf â quitté le 31
cotult,
eu
yant à bord 587 honunes du GSme de ligne,
des chevous et des bagages.
Lieutaud.
Le niteur de l'Algérie du 31 août o
tasse que pendait tut . semaine, du 22
au 29 août, l'incmadie a e é ses ravages
dans Is Lois provinces de l'Algérie ; pues s cl
donne Ics renseigents suivanis sur l
nem
cendres qui ont éclaté dans lu pi-.1i..e
d'Alger.
a Les ppreui ers sinistres art éclaté dans le
sud de la subdivision de Médeoh chez les
Ouled-Dollel, dans la journée dv 21,
Il' lfi le fan a pénétré dans la snbdivisim
de ilülixuah, c r trororsunt leu tribu de 31at-
met, : algré r1..s les o0'oelu des indigènes
ur Iii haoree lo a - Il a ansé d'assez
Ire-os dégâts et sest cc I. nniniqué aux
tri.
bus
limitrophes des Beü-AWued et des Beni-Fa
tien Dès le 22, la forêt du Ujcbel-Do était
I 1. I ,e I 1 Al G; el,
trous
is jours
ja L y t L heg Alors et eus Beu
ans
] ihut, sol .irl I Chérif, dgagn t
lo plamo .t uen, , -t sG ieasemenl lo villo6
0v eu.
de
"'erre
> pet dira que e village a été sauvé
par le zèle avec lequel les iudigèrres du
torrs
civml m militmre, conduits par Icurs
raids et dirigés par officier du bureau arabe
de Miléanuh et ppor Id brigadier de
,ioda
la [.aall6, ont travaillé pendant dans
jours, au nombre de f à 700, ù combatte l'in.
Iensité du feu.
e Le moire et l'adjoint, alités par la fiè-
et Ics colons égalemmt épuiser
'lu '
par la maladie, ri avaient P. tiré ri leur
concours,
..A llïlliuiah, dan, la soi ée du 21, le feu
manifestait ou ilieu d'une meule c
sidémble de paille du parc à fourrages ouf-
aire.
a Les secouas les plus prmnpta et les plus
énergiques n'ont pu comprimer le Beau, oI ogres
doux jours de ronllag 'l'on, bel uumense aimas
de mallere w bustible
neet
devenu qu'ai
ponceau de cendres.
, A. môme ..mal, le feu faisait irruption
tans la forêt d'A'm-Allmf, à 10 kilomètres
de Milianoh. Les Arabes, uneuoeus en grand
noipber, p u vem ont en peu d t . ps à ou
i cidre mal0es. Les dégâts caowa ontpm d urr-
porteurs.
Le même jour, nu gourbi, .1 pparieront à
n Européen, était la proue des lia m ces à Af-
freville, saatéon rurale de 11ilinnah. La cause
dora suni'Ire était pp
nt occidentclle et
résultait de l'impradenwndu propriétaire qui
on a été la victime.
Do,,,a (oui éa d 2 plusieurs once
di se 'c" r f t t Rances et dans las
vavinsdu ,iaous d'Ain-SoRapp
mais ils ont été f le ait étPlpts,
L Sahel t P ntpl
'
dé il1 range dé-
vh 4 Store ru lame éprouvés par le dé-
sastre.
e Le premier incendie éclatait sur le
pari-
taire de Binard, ou il saut prolongé du 22 au
aï rnaï, maisjusyue-là il n'avait dévoré que
des broussailles sans valeur.
Dans lu nuit rla 24, Marengo se muait
entour é par un corde de feu. Des m Ics- de
paille et de foarre .a lydlo ont sus olentars
lao forme dlalglaas e, DranOrome et Gaucher.
Le feu
atts
oig,ail les
vignes qui cntarent le
village; mies les scoours, panes avec énergie
t dirigés avec inlelligencq Ibnt arrêté à nain
distance d'un kifmétre des habitations, 3,000
hectares do broussailles ont été brulés autour
du silfge.On estima à ..il dou:tuinc de ouille
francs les ports en récoltes subies pur les
propriétaires.
Plais au loi., les ravages ont été plus con-
sidérable : les gnnrtiers buiséa do Tipnza,
Sidi-Boo-Padel et ..télé compté.
terrent ddLnita sur nn espace immense.
a La vaut aommruo de 1{oléoh,
cinq annexas, a eu, perdant ces jours d'épreu5
i traverser tes plus rudes aneoisss.
e+ Noue avons déjn vu que citait à Bécard,
m de ces annexas, que s'émit
'cambiste
le
véllagre était sir
dansl"'
les
neufs de paille et de foin dressés dans las
guéeets environ arts litaient feu. Malgré
npresscél, leao age aunaie iu mIes , 0.
0
en
a;laie
le enc
u
rage et l'activité des
ves qei s'ëlne tau portés sur leu bous au
pas do
pas de
ne put non a de cas ,nul
réalités,
m
, on limim la port du, (eu
eu et ait lcmp'ôcha
Ics
babftatiens
Les territoires de Douaouda t de Casté-
glione l'orant également covahis ar jas foin.
mes,
qidvuventnt àlu srrhiee élu -cl avec la
rePi qu r poussait.
ElIu
m
l
pénétrèrent dans lu foret de Tores-
clmnn, et parcoururent Presque en ms clin
d'oeil tout le pays jasqu'a la mer, traversant
les quarlices de llerbessa, de Sarghp des deux
fit la IL le G rr t ra de boute, t ée
ut il. daulm , s plus oa rai nie tosidero
bI
es
On cite puce ayoul beancnnp cou(Jert la
ferma de M. Fnure Méraa, un des plus hono-
alhs et dos plus intelligents a;eieultears du
Solde
a ,, aussi ,,
llt tel p t 1 Ilé ; trois
ttbet de l par 1 II
i t. pailla
On dot des elu gon pie tuent m s eus uutori.
lés beealns, [ni se sont au, Ili
p
liees gon taire
partout face urr d;,nger à la milice, à la
darniu c ut .xinom au 1 r. eégimmut de u navas
et à ses hraves officiers, quo ire les
points les plan menacés, donnant l'uzemp le de
l'intrépidité et du
P
e
Dons
'al
las envi ns dd Dit lai,, , n'a pas été
exempt armes
a Dans l'après-nridi du 25, des lueurs pénis.
Ores s outraient vers Suiu4Clarle5 et Jus
Quoiec Chemins; une ligue de fou se dossinail
dans la il ireeti,, d'Or uè et-Alc ig. Mais e li é-
talent
qu'inecndles de lecnssailles et
les
!armes
étaient épargnées.
Il en était de méinr. d'un Pen lui se uns.
trait dors l'Atlas, an quartier de 3nhérina. Ce
feu, qui avait Maté lins la parti. moyenne de
la : ontagne a duré truite la u il, et est
mi
u ravin a, f il d ici coula un des
al'Sm e
né I
nta de l'Oued-el l{héu:is. Il a détruit un
grand nmubec de jeunes arbres, micocouliers,
pins, oliviers, d o.. sons autre désastre à re-
gretter.
+ Enfin, dans la journée lu 26, quelques
gourbis appartcnantà ras indigène ont bcGlé
laors de la ville, ana loin de la porte Bab'el-
Rab.h; véritable feu do paille yui avait fait
on couvre da destruction avant qu'on p14 por-
ter aucun anoures. On attribua lu. incendie à
cet
]'imprudence da quelques Conn s.
1dissement d'Alger a aussi été le
théâtre
tre
de
de plus d'au sinistre occasionné par le
feu pendant uctte période néfaste.
Au territoire de lac ie de I'Alma,
dans le matin', du 2:i, vers e heures, le
len se dMurait situ Itnémcvl sur plusieurs
points et avec une Elle ciolanue, qu'en bisous
d'ana rami.heure él avait dévwd plus Lie vingt
heelores d. broussailles.
a On estime à hait mille hectares la superfi-
cie puiuura, par In ei , don, l'inlmtsilé a'ap-
g
s'ooamupee de le esse,
rès.Oo
dut se hoimne 3
ver lis Lidimen les, IL l'on a eu luabou heurd'y
.99ir,
L .:e d ad ré pis de trois jours e
mdc
heures du malin, que
lu confluera
t7, vers
+ L s uges art : e.idérab!es Ça
forée
domaoéalre
dn Bou M erd s, contenant Irait
l ""x hectares romplamés en chênes-Iié00 , a
été compl6[rment d6vmvie. la forêt eummn-
sale (ISeghaïaj, de quatre cens cinquante ber-
,ares, a subi , à peu de ehose près, le mé,re
sort , ainsi que plusieor, bois limitrophes ap-
parienant è ces partio,liers.
IL faut compter
parmi les sinistres plusieurs charbonniers qui
ereaient leur indusina dans ces cantons
boisés.
= Au col las lteni-,\'iehi, le, incendies .se
saut propagés , Lois lo journée Idu 2G, su
e étendre de 8 à 10 kilométes et sur plus
da vingt point. différents. Ics chaires
de montagnes envérounsaies étnimd ru l'eu.
a Le Ion, alimemé par le siroao, était s ln-
tels, qu'il lleit i mpossible de !'approcher , et
que
même "OU .t s d t I e on était
suffoqué. Cependmrt tolu p, pilot ôn, El_-
pPmrs et'. digènas, n'a pas cessé de combattre
le géau avec la plus grande éauegie et salant
Ildépendait d'elle. Les habitations du village
u".t été préservées.
n Le même jour, à onze heuresdu malin, le
fléau promenait ses ravages .nue l'Arbe et
a et
d6vorail
15 her,lai es de
aille s, perte insignifiante; s il atteignent
bienlin, s e lestreitoire de celle dernière
la . une, une fieane iroponanle, renne par le
sieur Soria. Il dévorait rapidement pré vaste
hangar à Inbac, plusieurs meules de palle,
tain, etc, Les balilants du village et des
fer-
r-
mes environnentes, les pompiers de l'Arba , la
le d rmede Ilaientaccourus,es,guèceau'-
"Ils de tant de braves gens, Les bàtiments de
lof me avaientpu Saua présrenésbien qii élevés
seule.meni à 20 mènes du hm gar incendié. La
pe te de fermier estévaluée à sO,0u0 fi-,
, Tout indique que la caus, de an sinistre
Cet purement accidentelle. On a lrorvé hues les
cendres de la paille bridée, de vomLroux mor-
x de ve orre qui, uhapft'és pue uu soleil de
50 degrés, st dü faire l'ePfir de emllles et
communiquer le feu à la paJ;e avec laquelle ils
se trouvaient ce canmci
'fout Pilés d'A',ger, nous a o s eu dans le
n nier dC ;ici-Yusof (Bouzaeéa).n inc clic
de broussailles qui s'est prolongé de huileheu-
s du soir, le 25 , h trois heures du mutin,
C'est un pays de ravins profuuds et inehorde.
bleu ; un ne peut dure se faire une idée exacla
de l'étendue que le fana parcourue. On e
cite d'ailleurs comme valeurs nppréeiablCs dé.
'es par les flammes que quelques meulons
derfonrragle et une vingtaine de' ruches à miel.
'l'ont le reste n'est que broussailles appartenant
à la commune.
Le même jour, nn vaste incendie a élu
signalé dans les environs de Guyotville. Ls
ha u s'est p ..e.iée sur nue grande étendue
..ma
de
e broussailles. Ou assure qu'un a fait la dé-
éhérte d' cadavre calciné; Irais le fait n'a
P.
pas été
encoreunbien
constaté,
a A mo aient où nov. i r vous , le fléau
parait free arrivé au terme der ses rasage,;
ancre sinistre ne uaus est signalé dans
la proviinea devais le 28. .
r Paris. 5 septembre.
(Correspondance particulière.)
Le Meailaae eanapce que M. A. Méraull,
ecréaaired'ambussaile en dé.,ponibi-
Pté estnommé chef de cabinet du président du
Corps législatif',
Si je dois en croire un joanal ét la
i:ratéon de Watewské ou
postrangeç
do pré-
61den6, avant môme que i élection ou eoiLrn-
tiG6e, aurait produit quelque émotion parmi
ses nouveaux wllagus; j'ignore si cette nou-
mlle est esaace, moisit est certain que M. Via-
jewski sa trouverait dans nue situation a
f sm élection venu t à él léessl.e
l
verret qui l'a nommé président fait pposec
quelle ne le sera pas, inais , d 1 irise ola
n c l P. oie tOIt tant
que
la corps hgislatifn'.
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

yas statué et ce décret potlrraitgéner sa li- P,1
berté d'action.
On ennçon, en effet, que CI Chambre sou
plus tolérante et plus facile pour l'élection dn
député président que pour celle d'un semple
député. Ce c t que e
Wéle k illi étét resté sée,tou1
l'élect r .t ôme quelgresieurs aie p u
d
pas attendu plus ionétemps pour l 1 lutin, ,c, vont
démision. SI le s-te des électeurs d Laudes
venait pearhasard dore d,'claré nul 11
I isski r rait plus n namur, i d,put6;
'1 est m yüd p t eprésentcr, se
faire réélire et dans mue les cas, il lui resterai,
icne fenudfiche
d, consolation> le poste de men
iseil privé.
M. B6hir, mimsnode l'agrmulture, dueoiomeree
odes wuven } bl - té charge se
l'intérim du immsL 1 I gu le pendant
,absence 1 M lo 1 lR d n.
0 t
q M I .pl 1 nneedl'r
t
i
Ilt il fl.L LInca, lI
il é,i t 'L , un billet 1nain de snu
la u, l
rl
Le t clé Iéi,.IillI't 1- t t s l
I
.
Ici a réuni 1
' i l
r
t 1 t t
I.st I 1
' ob I
1
11. .1 11 t l' iris I t i a 1l
pl Il L I. I- t 1 1,- i par
I II. 1" I- f plu
t f l' 0 I 1, t .t t lo
1
I .i t a t i l t l
nCe i ;mirai s oute,
q t àhl 7f p ' t pa
y .I: [ t t l' tf
pl I t
et t l l t 'é, tous' i 1
I
I
o
l
l lo'n
é
t
d
.u.
I
I.riié la rte
I {' Ï
pe tee
f
lac f
l
1
b u, ooolurit,.
Lo o Ilié de l'école ne peut qu'y g.-
Suce.
Enfin, a autre L gc de cet cxen pl
1 1 dans 1 é le
I : pl
I deux
i.
dos
t
P L L
é. p L l' I t
à laide do é 11 d,u ce
dernier (1 I )
1
d`L t
Lion sorti 11
I r i t 1 1
le nwllcur O' su, I p,r -t L r lis
farts. Pru ,chat
Le bruit qui a canin il, sonnant que
Gladeateur s'ét,n rompu un vaisseau s, bu n
a , a i t pas oct. Ait moment où e r a l -
a i t I,mirer , l e p . - ie l'écarte a été o ruine
brusquement ; le cheval a levé la lute et la
bride lui tupi le Uoucha ui a brancp
.igné, m,ii a il i'a redan de sang par les u
aear%. Mainirnxnl il .e ,orle à un ervcil e.
(Evening Standard).
- [I règne dans les environs de Paris .la
épizoolic sr les ris us de ;o u
deux u trois' ours, quelquefai:+ en u re nuit
des pistaillrr uni III eetiéremrot dépeuplés,
Une aurveilln les s6vére est exercée sur Prs
marchés , afin d'empéebrr la mise en
volailles merles de cane épidémie, et doue la
chair serait a la sana de cafte or
velllaeee, n je go ,£.. de dix ne If a
qui avait mis en vente sans aularisa[lss, sur e
rché de la place SI-Pierre, douze volailles, a
'16 sri été et tond ait devant le commissaire de
de police, qui a saisi la marchandise.
- On lit dans le Dublin Express :
La maladie sur les porcs continae de sévir à
Weslmeath. llepoia goehfnes'emalnns, dans
n rayon d'un demi-mille 100 à 150 de ces
zn"x on[ surnesnb6 ; e qu'il g a de déplo-
rable c'est qua la Inaladie des pannes le
terre ieul de ] d à celle la lamité. Les
I t fe'ta I dh a é.s.
PRIX COURANT DES GRAINS
(Do 6 aeplem6re).
Blé fin roussillon 180k. set,, 18 . à
Bla I LC 150 k )..... 17 . à 17 21
BIé ([( O lç. a.
, . 16 75 à .
BIS tin 180 k} - 14'Uà1h
BI de 80 k) ,.. 16254
SI,i, .. .. .,. 11 . e 1P 25
Haricots , , .. , , 32 e 33
rclellas Saleuse centime à tenir tété a x nier, prf o osé de donner on Fia-ri de crusse Féve.... ..... , , .. 12 . à 13
lieuse f frésident (;etiiard et Coq, liai' d'épmgicpom f 1 oundmta, oq a tl p s..
2 , à 12 25
1
tint I rué, s m es mil e, Wmu, m bureau qui mstitu- ea Mal: broda , - 12 . à . ,
Les r ul étrange r, et sce 1E acru ;Psa t do nome, du curé nt de I V socs ro ras 20 . à
motu J Id q ] t t I t II 11 0 ge `é5 à 9 50
t PI 1 11, II - t I Il st t t { E t (I t 1 U 75 à.
do un slL 1 le a I tl, i i. le t p L t I le ou I i M tl -bon de LAf 30k) . à.
t lu II If4111:1 g I t ttu rift fis ( 1.1 11 1,1 10.4 1000
I ra { I lit' d i 1 500 Soudain lit, k 110 . à 160 .
ot e Darum a envali la Ifeia bloc. Ce' Chaque enfant, appelé seul et tour à tour, ( Codes ..... , .. . , .. 27 à 27 LO
MAN(JF LC'ï U!IE w
uxunnul.r4ux
eue ries nentores,
L Il 'rc L r 1 date il, 1 50a)l
t . L I t t l . trou ;i L I L
I 'I f t i t d
t ,c r nt dans i t Bolln Il ae
t 1 , sa dans les puy s 11 se
Pétri-'.t t i f I
S
L U tl
tes aispoa s du Dlar a,Lictcûr.
Pour o,Lruit : A. Pro,.
On lit dan, la7
t fla
t
-o
.
s Le conseil I l l t t f I r l'allée
du prélct d'1 L L
t 14 1 I L hL d R l'
Le dpl t 1 I t I
i t pl i t le u d
L 1 t t' f collé 'il tl ni b
]LLgnuo q i d.
d L
nt parte, da , tt L, u n. ul
0 pie tl
to 1 'L été, 1
d 18b I q l
canna, à 11 Il
[a
L
N
tt
t
t f
I
. [tri f
1 él t .is
'il dans
calao, I 11
d'État
t 1. d t e de l'inté
eur I autorisation le eet fonder une 11.o acie,
'e titre l'Avenir I>t aalioo, Il Idita
t I é
Ou sfsi } I c aE 'Lie nommé
SCuFu nie de le bréa I or de Riosein
d
La tel i L q pie t l a
miré al àl l u I t a I t' tv
par AI i t 1V 1 'k
I.es I ll 6 s b L 3 ccr ssemol t n
sidér bl dans 1 d ce pa I, L prontan t de la Seine; le
fi tribunal l
1 2 f t
il fut 1 1 d'août dcl ci aa de plus
qoe 1 ors préu,dcnt.
La bauqun de Prusse a élevé, à partir du 4
septembre, lu taux da I escompte des ,nets de
tenu r a 0;'0 . 1 d l swmpm des
Poila rer ehundlses a a 1 2.
I.e eoegrés oatholiync, qui é est taro l'année
dernière à Aiahnes, delt xe réunir cette année
à Tri;m er, le 10 septembre.
On usina, te N loronco que le roi Victor-
Emmauuel quitte demain celte ville pour se
rendre au cai!'.Amp do Fojami.
Le préfet ncnoc i nt d'écrier
aux cin-
Iuaif ,,-i lit préfets [l'Italie, pour inviter les
étahlissenrolus publics de chanté dans toutes
leu proviuals, à se charger donc orpheiino et
d'un ofila cli dont dos père et mère ont été
enlevés par le oLoléra. Do,jà
d.,Il do charité sp . - ont répondu x cet
appel, et quelques-t t ônre di,,
ci, es
double du nombre dos enfants dont on les
priait ,e nliarc -r,
Le Grand-llnc de de Rade a chassé bien aura
l'Empel'eur; on s'est fort énoncé dans notre
monde la iitiqua qoe prit o soit ici juste e
poo dont off la smso i de Badeee,t à son apog
pendant lotionnai, des courses. D'aprI-Dire
de
j'ai entendu dire à cet égard, le Grandnc do
Rade aurait gainé ion Duché parce que le rai
lie Prusse venu. Ce prinoo étant un de
,lus qu il(el rerst s i clous Pusrsomcet û aux cou.
piétements dos deux pondes pu, alle-
mandes, il n'aurai' Pas se iermontrcr
ec d'au dcs sigruches de
il o do
I 't tl l
t I [ "I' d l 1 t t L.
.d It 11 1 é
I 1 tl
LI t t q 1 1 q
nul. t pl t a ,1 I t .
te p lle d la f l (.I ie .t
pl : p t, ce,, I q
p -I t 1 v. t .
t" 1 d des
etlIr sidépendant, de celle fidèle cité..
n Blnzeix.
Un autre arrêté du préfet d'Indre et-Loir, co,
I quel le habitant, 1 Bosulnont eo
C ent ameuré. t tant réclamé, v iont d'être
également
On lit dans la Patrie
1-es mesures de signalée, comme
indispensables pur la dccolère lettre du miuietee
des travaux publics aux directeurs des oompugnics
de chowns de fer, sont en
Il
la
do
Ossbah,
o la cour, entioh
[l'a tirés dcs correspondances de Corstantiuoplq
DaoudPacha, Son, crncur chrétien dn
hibou, aurait donné Ba dè
p i
'oui tut Pu obtenir de la Plat, [a a 1 1
ionicl
il ncnieut du I.ib d I I B ti
f I a l f t f t
aP t I.'
I tees i i i ras ouv it u 1 é IIl'-t f
lu voix des Plats Un swost.t [lue teclief des
moment
étudiées aven la plus grande activité et seront
apNoq li aéra dors et 1 très
court délai.
e annesntes
établi NN ont) pria l
t écessaereso pour
rnLI eysmme do e imunica4ion satisfai
sot autre Lotis les sang s d'eu mémé train,
Il que colle a nlélioraliouose 'v rseliement
E poil d u hd liai qui ne a dépaesora pas
car
d
Ou cause annon les coupp de
chemins de fur In possili
lité d'organiser,
Jil sur tout le réseau, dcs trains mixtes
v'oyagcors et de marchandises avec des tarifs
inférieurs à ceux clos trains ordinaires, et
qu'elles se proposent de s6néraliser prochaineiest
ce nouveau ace,ice, qui sera poruculiàre-
.ont a,a.Lageux pour les habitants des eu.pagnes.
P. sou Burg.
- On lit dans) J urnad ded ` t
a Si roua croy 1 r tt r a t l 1
du préfet et des` y hall il sa
passer, à la d'stributian dos poix de l'école coro- 1
n tel, do Montargio, cm üost pas à cause de
du prix pnncipel, yui a été la déli-
1'l", I l'leie d'u [livret de caisse d'éparg
cal à causa du mode qu'on u emt'
o
(1 tri, co fu d'y procél6 fa fiel { r
p 1 f L e môme J d R
dont l li jours coparova ut
4, q I
él t -p
A. t d c Lmi m c nue 4'a .m dor1-
lotir, agas I:I -d t t !h har lé
Slin uu (o0 kits. .42 475 t ADa it 11- , 8711. au
pain (MOkl 4505 sel ) l c. ci1 c il . t9'f.
T '.Ils 50 kd 7. . . . 3 75
l'aille ;50 k1) ,275,
briller.
Ii s , stl 1 1 , lin 14
I1 n, rl 2 [a,dtté . . 2 -
B I [ L b 18C:,.
Corrasp zdance partie 1 . d: Jornsai rr
T
I
I,
blé. Lc
1
l' II.I
11 t
t
I
de
d',
I,
tse-
I.
t r i
t as a.
b p y 11,
I I I eue a c bc menus
de wd '
Lcs t g I t il. p. f
nce
it (4f
tes L. L 1 .t Iris 'I t
. y a de 1 I qiq pot .
181. )
Suit
(e d N ll t 11 relie , la 5 su.1 tcnibrl.
1
l'L 1 4) ll dort les
'a I
BIl
f L'ss L
Avelncs
H' 0 11'
l L[ 1
&nri falun, 17.
B 'est I
2
0
2O
11
il,i os.
Toutol ueet Dex fieurent dons la qualriéme
catégorie,
2e
ufarclus du Sud-Ooest
Bardeaux, 2 acptembre 1865. :ce.
quslilé, 19 ils 50 id nA
- IC 2541750 IS 25= + a
t77,i 1750 Ii75
Puylanecns,
Eauzo
fo ras
Lava Liiaocsux,
Dix ,
30 août. 17 35 18
31 1x61 16 -6
17 35 16 85
lO . 46 ul
i ose Pt
. IG n à 18 a 1 7 118
Y 17 . 17
Carcassonne, f6 4! à 17 83 17 . 80
L. Réels, 17 41 17 92
Paniers, 45 à Il e 15 3 17
Condom, 17 f6 a 1l 45
N'car, 47 65 à 18 65 18 01 49 01
Cannas, 1743 i7 81
Villes sLot, 48 s 175041.775
Agea, 1, 16 16 16
Les avoinesde Poitou et de Charente se camnt
de 9 le. à 9 le. 50; celles de Bretagne, de
8 fr. 90 à 0 fr. 25 les 50 kit.
Les sucres bruts se cotent osions suit : Antilles,
94 fr.; Réunion, 105 Ir., et du ilice 105
troncs Sur cos hases on r, Indu 1,000 barriques
Antilles, 2,000 sas a Itéuniar, et 8,000
Ahuà 101 fr.
Les produits des raffineries ont été situ, deiea.
Ou coIe les pans nus, 127 à 128 fr.,
t i pilée, à 125. fr.
L,,, cales let douté lieu à des affaires mst-
On a placé 61 caisses indigo dont 58 Bcne
gtdc et 5 I(m'pale. Las Cengale ont baissé de
404 bac
D e ponta p tic oinm du SC régal bas dit
il été[ L( o 1771 I. 100k1,
lies ` I d le, : t cieux Wn les. On
n t e t I 1 .: 1 12G 1 pour les
belles quai tés ,quelque rn isoaa dunandent
128 fr.
!lien à dire sur la vigne qui est magaéiquu;
las rai ras mr vins sont il a
La,,l t1 ux ut an e de baisse.
Voici) des-puitueux, hier soir lundi,
2 septeinbre 18)1
Bas A 1 . 75 te, [net.
Armagnac. x2 d g Téia 67 50
lItauA vint 66
31G Lnnguulnc, 80 hl
AI6 4i', U. quai. 90 - x8
Tafia, 51 47 50 à 60
P. MAYBON, Ch. BATISTE
'a'UhtOi,nt, nU iY Cri'rO. rm ira nie.ne.er
Ni EN1-J ISEItI PARQUETS, PLANCHERS
PAR PROCODRS MhCANIQULS, BREVETÉS a. a. a. a.
Spécialité do Jalousies, sysléane brovelé se mnnmuvrant sans bruit , ehatneues en fer gulvmüsi, re.tnpldçant le: rubans de fil. Grande dintin-lion dans les prix, 8 franco le mètre carré Iamheequie dé, P6 compila; Daguelte s
d àngles, Donln rte et Corniches pour htlisees; Pa rrloets en chéne déprise 6 l'u. 50 et nu-de,sns ; Pdünehers co ucrco, depuis 3 h. 20 n4 an-dessus, Presses d'ébénisl ee e4 Outils pour menuisiers.- On tror.ve dans l'El a
blissetneet tons les nrtieles ra.dessas piéta si frire livras.
1 VENDRE A V
Un très p: h DoRlline
BnuGda I - 'g'11 e,
ires beau PARC
a k .e les d.. Tond, .post!
d , bboru
I. I. Aecrem y p t de £000CTTaTA CAUAIO.V,
a rial l' . P
: P I
Soudé Tordol se 1 r. la l,s rl. den1urat, 4
I la Fraisk, terre,
cIe ;r. I I Illa eanx d fiant b 1 é ç
rées ans silfain i t. re le
C-p es I LI 1 1 1 d di
?2 hxta' S I a ,!Via f:A Y, I
°'
I 11 Il f p
ami cal i c. PÎ 1 I 1 INf 1I 110
A S'rNDnc u A APFl11147Ef
Une Voile e ,'( .
a I I I. I d I I et l I' p
i hi I I IIl co,
1 h: Ça i Pt h, S Ireae , p u Ire ra.rn -
i
1 IC, -S drrsscir
aetunfniei , 33e11a
Granlont1 bicha elle.
.I
6, RLC CDlAS, TOULOUSE
je,
aI , v, pi aie suie e
rères !ÉCLAIRAGE AU POTROLE, ardu ainsi HUILE AMÉRICAINE
réIIe]c Jd3pEASp 2J t d
Prix du
S l d tel 1
il H I A d S .I : s I pe-
1 I d I
(- i
N ve- /.e in eao dr muni i,c, o, vile fe e.
PI
Institution FAGET
(30. année) hem tut (trie 20, à T !rasa. (30=an,tée)
l'répürutiun nu
lé.
B .. 1 rusera et à butes te..
s uni Uonx eroement.
1 1 p l - L I P
PP.[LTATS DCI A_NIF COIAIRC
1d! R l''' i
d
C.I 1
S. dd dé f d 'II. IL f d., Leu pF l..
N D U . d I ,suri s, Iris 18 ton pie ait[ ente [rer
( 'xvan drf i nies
3
PAPIERS PEINTS,
BUE ROULRONNE if.
J ssorout est de Papiers et 11 . nratians dans ie sl
Mlle
i9 ire Maria BORRE Is I a
Tailleuse en Robes et Confections IJ
et Ce
Pl1U'PO M 9GI
! 7om 1. ,,.and 77 rs e zlo
Pagnes e h p li..ils si -
I I- d ie .. Pnle,,ms,
! f d... rLl
1 i rte, nt n11R1si 1lut I
'p. I. G. 1 I r -n1 3
P b I
eLa I b '
1 i us., clic Al II.IAI,. lev DpP
fil
Urie Maison d'Elbeuf
d vie Iaucn
bon el,'oi Lp x e, d1
'.à
I.
SI
SI
arLan r. pcn
rE 1 da.
l IL nui. rL, dr+p, ;c ;air axer
PALI3IILR ,nie dn CoI
ElLeaf.
A AFFERMER
Une jolie Brasserie
t
MANUFACTURE
n v.tesun
Rue haute.Rotonde ,
MARSEILLE.
IIOTEI nui Cl NTRE
AL 1 (ll' lie
C !18
f 11 l'. tl hl
pl tI hO h . I sl+
e, 6
d i s li g ,, d( l.,
dél I d é : il.-
p I ° 11 1 1 .I
CO d I I
I' he I g I,, r
ll IP I'h - yy
dl ll
w
g ll 1 bl Q. I.I
I d 11 l I P é l
lis) y n edeschmn
I lefpu I f i 4 à f f, l,nte,ir,
d j I er- Le r'i u Ao la I+LIe
ÿ'h6.ée.. I.If p I. si, Ir p _
a ye, sel
Il
c
de plus cri x l'un re v,r
PA V E D R E,
Il
rp. IItÎ. Tt Une jolie i'{Ialso rhiani 'ë,
tris. (