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<strong>Festival</strong> <strong>Inventerre</strong> - 3 e <strong>édition</strong><br />

Commune de Digne-les-Bains<br />

Alpes-de-Haute-Proven<strong>ce</strong><br />

Inventaire naturaliste<br />

Massif des Dourbes mai 2012


“ Il faut absolument être convaincu de<br />

<strong>ce</strong>la : sauvegarder la biodiversité de la<br />

planète, <strong>ce</strong> n’est pas un coût, <strong>ce</strong> n’est pas<br />

un luxe de pays riche, c’est au contraire<br />

une richesse pour l’avenir, le garant d’un<br />

futur vivable”.<br />

Jean-Claude Lefeuvre,<br />

président de l’Institut français de la biodiversité<br />

Choix typographique :<br />

Si la typographie des noms scientifiques des espè<strong>ce</strong>s animales et végétales est bien définie - en latin, écrit<br />

en italique avec l’initiale majuscule au nom de genre et l’initiale minuscule au nom d’espè<strong>ce</strong> - par exemple<br />

Corylus avellana pour le noisetier, il n’en va pas de même pour la typographie des noms vernaculaires.<br />

Aussi, dans le cadre de <strong>ce</strong> livret, il a été fait le choix d’écrire systématiquement dans les corps de textes<br />

les noms vernaculaires avec des initiales minuscules.<br />

Les mots en gras dans les paragraphes sont expliqués dans le glossaire page 33.


1<br />

Édito(s)<br />

Régulièrement les médias se font l’écho de l’érosion de la biodiversité à l’échelle mondiale.<br />

Cette année encore, 400 espè<strong>ce</strong>s végétales et animales ont rejoint, depuis juin dernier,<br />

la liste rouge établie par l’Union internationale pour la conservation de la nature.<br />

Il paraissait incontournable qu’au niveau local nous nous engagions dans une action en faveur<br />

d’une meilleure connaissan<strong>ce</strong> de notre patrimoine naturel. C’est pourquoi, depuis 2010, un<br />

inventaire de la faune et de la flore est réalisé chaque année au niveau communal par des<br />

naturalistes venus de toute la Fran<strong>ce</strong>. En 2012, il s’est déroulé sur le secteur des Dourbes et a<br />

réuni 55 spécialistes, les 26 et 27 mai.<br />

Par <strong>ce</strong>s temps de crise économique et de morosité ambiante, la biodiversité peut sembler<br />

bien loin de nos préoccupations quotidiennes. Pourtant, on a tous une émotion au contact<br />

de la nature. La biodiversité est sour<strong>ce</strong> d’émerveillement et de curiosité. Ce terme, qui peut<br />

sembler réservé à des experts ou à des spécialistes et peu compréhensible de prime abord,<br />

représente finalement une grande partie de notre environnement. La biodiversité est bien plus<br />

qu’un catalogue d’espè<strong>ce</strong>s. Avec un tel catalogue, on ne voit pas l’essentiel, à savoir la vie qui est<br />

partout : elle interagit avec notre atmosphère, le climat, les paysages, <strong>ce</strong> que nous mangeons, le<br />

pétrole et le charbon que nous consommons. Tout <strong>ce</strong>ci repose sur le vivant et sa diversité explique<br />

Robert Barbault du Muséum national d’Histoire naturelle.<br />

En ayant la <strong>vol</strong>onté de pérenniser le festival <strong>Inventerre</strong>, la Ville de Digne-les-Bains perpétue<br />

son fort attachement à l’offre de diversité culturelle et scientifique tout en agissant activement<br />

en faveur d’une des causes les plus nobles : la préservation de son environnement.<br />

Serge Gloaguen,<br />

Maire de Digne-les-Bains<br />

Ceux qui ont un peu voyagé le savent, notre territoire communal offre une diversité de<br />

paysages assez unique en Fran<strong>ce</strong>. Il recèle une palette d’habitats naturels particulièrement<br />

riches et encore préservés. Cette nature permet à chacune et à chacun où qu’il se trouve de la<br />

contempler, de s’y promener, d’y trouver bien souvent quiétude et détente. Elle permet aussi à<br />

<strong>ce</strong>rtains, et il ne faut pas l’oublier, d’en vivre.<br />

Ces pages sont le résultat d’une mobilisation de naturalistes passionnés par l’étude des<br />

espè<strong>ce</strong>s sauvages, remarquables et insignifiantes, qui forment la chaîne du vivant sans laquelle<br />

nous ne pourrions survivre.<br />

Digne-les-Bains est sans doute avec Montpellier la commune de Fran<strong>ce</strong> qui a été la plus<br />

prospectée par les naturalistes <strong>ce</strong>s 200 dernières années. Nous pourrions penser que tout<br />

a été trouvé. Eh bien non ! Une espè<strong>ce</strong> de plante connue seulement de deux endroits dans le<br />

département a été découverte lors de <strong>ce</strong>t inventaire 2012 dans le massif forestier des Dourbes :<br />

l’aspérule de Turin.<br />

Repérer <strong>ce</strong>s espè<strong>ce</strong>s, les répertorier, les rattacher au milieu naturel de leur découverte,<br />

compléter les connaissan<strong>ce</strong>s déjà accumulées par d’autres générations de naturalistes, vous<br />

les faire partager dans <strong>ce</strong> livret afin que vous soyez à même de mieux connaître <strong>ce</strong>tte nature, de<br />

la faire connaître et de la protéger, c’est la mission que leur a confié notre Ville avec l’appui de<br />

nombreuses associations dans le cadre du festival <strong>Inventerre</strong>.<br />

Au XVIII e siècle, le père de la classification des espè<strong>ce</strong>s, Carl Von Linné écrivait si tu ignores le<br />

nom des choses, même leur connaissan<strong>ce</strong> disparaît. Aujourd’hui, nous avons encore beaucoup<br />

de choses à apprendre et à nommer ! Au-delà des enjeux scientifiques et écologiques, c’est<br />

également un pan de la transmission de la connaissan<strong>ce</strong> qui est en jeu.<br />

Philippe Berrod,<br />

Maire-Adjoint délégué à l’action culturelle et à l’écologie urbaine


Il serait difficile aujourd’hui d’entendre parler d’un grand inventaire<br />

naturaliste sans songer à <strong>ce</strong>ux menés par les voyageurs naturalistes<br />

des XVIIIe et XIXe siècles dans des contrées exotiques. À l’époque, on<br />

explorait pour découvrir les grisantes inconnues du monde vivant.<br />

Cela reviendrait-il à dire que <strong>ce</strong> temps de riches découvertes est<br />

ré<strong>vol</strong>u ? Bien au contraire, et même si <strong>ce</strong>s inventaires paraissent être<br />

<strong>ce</strong>ux d’un autre temps, la réponse ne peut-être que négative. En effet,<br />

nous sommes encore très loin de bien connaître la faune et la flore de<br />

nos régions ; il suffit de feuilleter les revues spécialisées en histoire<br />

naturelle pour constater que le nombre de trouvailles y est toujours<br />

aussi élevé (biogéographie, écologie, taxinomie, etc.). Et puis, à l’heure<br />

où les médias évoquent à tout bout de champs la crise de la biodiversité<br />

(disparition des espè<strong>ce</strong>s et de leurs habitats) et, plus timidement, le<br />

handicap taxinomique (disparition des naturalistes systématiciens)<br />

qui ralentit le pro<strong>ce</strong>ssus de production de connaissan<strong>ce</strong>s faute de<br />

naturalistes professionnels, on peut se demander en réalité s’il y a de<br />

meilleures périodes qu’aujourd’hui pour réaliser de grands inventaires<br />

du vivant. Mais mener un inventaire n’est pas chose si évidente pour<br />

autant…<br />

Préfa<strong>ce</strong><br />

Tout d’abord, qu’est-<strong>ce</strong> que ça veut dire que faire un inventaire ? C’est<br />

un mot largement polysémique qui désigne essentiellement le fait de<br />

dresser une énumération descriptive de biens ou de choses dans un<br />

espa<strong>ce</strong> donné. En termes de biens ou de choses, on considère autant<br />

des boîtes de conserve que des insectes de la litière, et en termes<br />

d’espa<strong>ce</strong>s, on va du supermarché aux milieux sauvages répartis sur<br />

une commune. Si dans la con<strong>ce</strong>ption commerciale classique, on peut<br />

facilement compter et lister les objets, il est beaucoup plus difficile<br />

de le faire sur les espè<strong>ce</strong>s vivantes qui peuplent ne serait-<strong>ce</strong> qu’un<br />

seul habitat ! Ces espè<strong>ce</strong>s vivent, é<strong>vol</strong>uent, se cachent, se dépla<strong>ce</strong>nt,<br />

et présentent à différents stades de leur maturité divers aspects<br />

morphologiques et modes de vie associés. C’est là un des intérêts<br />

paradoxaux de la recherche naturaliste de terrain, alliant difficulté et<br />

plaisir. Cette complexité explique également le caractère véhément dont<br />

il faut faire preuve dans sa prospection lorsque l’on est naturaliste.<br />

Comme on peut le lire parfois à tort, l’objectif ou la finalité d’un inventaire<br />

naturaliste n’est pas de trouver des espè<strong>ce</strong>s rares ou protégées. Le<br />

premier point qui fait la qualité d’un inventaire vient de la valeur des<br />

informations produites par les naturalistes. Il s’agit notamment du<br />

soin et de la rigueur apportés à l’identification et à la recherche des<br />

2


espè<strong>ce</strong>s. Cette entreprise culturelle d’inventaire se matérialise par un carnet de notes<br />

qui est <strong>ce</strong>rtainement le seul outil commun à tous les naturalistes, qu’ils soient botanistes,<br />

zoologistes ou mycologues. Ces listes griffonnées ou proprement rédigées par chacun<br />

vont constituer un témoignage ou plus exactement une archive du vivant. Bien plus qu’une<br />

simple énumération de noms scientifiques, <strong>ce</strong> carnet est le média culturel qui fait le lien<br />

entre l’être vivant observé et la somme des connaissan<strong>ce</strong>s scientifiques disponibles<br />

via le maillon que représente l’observateur naturaliste ; c’est dire son importan<strong>ce</strong> ! Les<br />

noms scientifiques - souvent et injustement appelés noms latins - vont ensuite servir à<br />

la communication, selon un référentiel commun avec les scientifiques ou le grand public.<br />

C’est ainsi que tout le monde, ou presque, sait que la Mésange bleue (Cyanistes caeruleus)<br />

n’est pas un mammifère mais un oiseau. Le deuxième point essentiel de la réussite d’un<br />

inventaire con<strong>ce</strong>rne la qualité de la transmission des connaissan<strong>ce</strong>s accumulées vers le<br />

public. C’est <strong>ce</strong> pro<strong>ce</strong>ssus de restitution et de vulgarisation qui permet la sensibilisation<br />

et la compréhension des enjeux (respect du vivant, valeur patrimoniale, protection,<br />

beauté, etc.) par les différentes générations de personnes.<br />

Faire un inventaire et le réussir, c’est donc tout <strong>ce</strong>la à la fois. Aussi, le fait d’en lan<strong>ce</strong>r un<br />

sur la commune de Digne-les-Bains en 2012 était tant un acte politique fort qu’un pari<br />

pour le moins ambitieux. Ces trois <strong>édition</strong>s du festival de la biodiversité sont un premier<br />

témoignage de réussite de la démarche collective entreprise depuis 2010. Les inventaires<br />

effectués dans un des territoires les plus riches et diversifiés de Fran<strong>ce</strong> ont attiré des<br />

naturalistes amateurs et professionnels de toute la région, et bien au-delà. Certes,<br />

c’était le signe d’une bonne communication mais surtout d’une marque de confian<strong>ce</strong><br />

forte entre les naturalistes et les organisateurs. Puis, la qualité des intervenants et de<br />

la programmation (conféren<strong>ce</strong>s et animations à la médiathèque, au musée et au <strong>ce</strong>ntre<br />

culturel René Char) ont suscité tout naturellement l’intérêt du public. La dynamique<br />

humaine créée par <strong>ce</strong> festival a servi l’intérêt commun de communiquer entre naturalistes<br />

d’une part, et avec le grand public d’autre part. Ce type de projet de territoire met en<br />

perspective tout le rôle de médiateur des naturalistes dans les questions d’actualités,<br />

de portée locale ou internationale. Enfin, il est <strong>ce</strong>rtain que <strong>ce</strong> festival permettra de faire<br />

émerger ou de conforter des vocations pour assurer la relève parmi les défenseurs d’une<br />

culture naturaliste.<br />

Pour clore <strong>ce</strong>tte réflexion engagée, il me reste simplement à formuler le vœu que <strong>ce</strong><br />

festival de la biodiversité « <strong>Inventerre</strong> » continue à vivre, à croître et à rassembler les<br />

femmes et les hommes naturalistes dans la convivialité, puis - par voie de sélection et<br />

d’adaptation des contenus et des propositions - qu’il puisse répondre toujours mieux aux<br />

attentes du public pour la connaissan<strong>ce</strong> et la protection du patrimoine dignois. Ainsi,<br />

la connaissan<strong>ce</strong> du patrimoine biologique et culturel assurément remarquable de <strong>ce</strong><br />

territoire continuera de progresser en suivant les pas de Simon-Jude Honnorat (1783-<br />

1852) ou de Joseph Azam (1858-1921) qui ont débuté <strong>ce</strong>tte belle histoire naturelle et<br />

humaine.<br />

François Dusoulier<br />

Conservateur du patrimoine, spécialiste du biopatrimoine<br />

3


Le massif des<br />

Un massif emblématique<br />

Le massif des Dourbes, appelé communément « Barre des Dourbes », s’étire sur une<br />

ligne de crête de 13 kilomètres, dans un axe nord-sud. Il constitue un paysage particulier<br />

et familier du pays dignois, à la limite est du territoire communal de Digne-les-Bains. Avec<br />

les montagnes du Cousson et du Siron, il est un des trois massifs majeurs de la commune,<br />

ainsi que son point culminant, à 1 728 m d’altitude.<br />

Zone de contact bioclimatique entre les influen<strong>ce</strong>s méditerranéennes et alpines, le site<br />

est soumis à un climat de montagne aux influen<strong>ce</strong>s supra-méditerranéennes marquées.<br />

Le relief, en pente ouest, est occupé par des terrains marneux (terres noires du Bathonien<br />

et de l’Oxfordien) friables et parcourus de profondes ravines. Les éboulis anciens ou<br />

encore actifs et les zones de glissements occupent la majeure partie de <strong>ce</strong> versant.<br />

Falaises et escarpements calcaires, pelouses et prairies montagnardes, landes, fruticées,<br />

hêtraies, pinèdes et mélézins en sont les principales composantes du paysage minéral et<br />

végétal.<br />

Quatre grands types de paysages caractérisent les différents étages de végétation, jusqu’à<br />

la crête :<br />

les prairies et chênaies entre 800 et 1100 m d’altitude<br />

la zone humide du glissement de terrain entre 800 et 1250 m<br />

la forêt mixte entre 1100 et 1500 m d’altitude<br />

la falaise calcaire et les pelouses sèches entre 1500 et 1730 m d’altitude.<br />

À <strong>ce</strong> titre, <strong>ce</strong> massif est riche en espè<strong>ce</strong>s végétales et animales.<br />

Une biodiversité déjà mise en éviden<strong>ce</strong><br />

La richesse biologique du massif des Dourbes est reconnue depuis longtemps. Dès le<br />

XIX e siècle, des naturalistes comme le docteur Honnorat publiaient le résultat de leurs<br />

découvertes et insistaient sur l’intérêt de <strong>ce</strong>tte région. Par exemple, le carabe de Solier<br />

(Carabus solieri) coléoptère décrit pour la première fois de la forêt des Dourbes.<br />

Certains habitants des hameaux des Dourbes complétaient leurs ressour<strong>ce</strong>s en devenant<br />

des guides-naturalistes. Ils accompagnaient des entomologistes venus de toute l’Europe<br />

et même d’Amérique du Nord pour chasser les papillons (lépidoptères).<br />

Dès le début des années 1980, un projet de protection intégrale d’une partie du massif des<br />

Dourbes a été lancé.*<br />

Un arrêté préfectoral de protection de biotope a été finalement pris en février 1988.<br />

Il s’agissait de mettre en éviden<strong>ce</strong> la richesse biologique de la hêtraie du Défens des<br />

Dourbes. Dans le même temps, un autre périmètre, beaucoup plus large, était constitué<br />

en zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). Sans portée<br />

juridique directe, les ZNIEFF restent aujourd’hui des outils de porter à connaissan<strong>ce</strong> de<br />

la biodiversité. Ce n’est qu’en 2003 que la Barre des Dourbes et la hêtraie du Défens ont<br />

été intégrées dans le réseau des sites Natura 2000 de la région Proven<strong>ce</strong>-Alpes-Côte<br />

d’Azur, en devenant Site d’Intérêt Communautaire, en association avec le Cheval Blanc et<br />

la Montagne de Boules.<br />

*Un projet de co-gestion communale : la hêtraie des Dourbes, Alpes-de-Haute-Proven<strong>ce</strong><br />

Mar<strong>ce</strong>l Faure - Forêt méditerranéenne n° 1, juillet 1988<br />

4


Manosque<br />

Marseille<br />

Dourbes<br />

Ni<strong>ce</strong><br />

Centre-ville<br />

Digne-les-Bains<br />

Commune de Digne-les-Bains<br />

Seyne-les-Alpes<br />

Bar<strong>ce</strong>lonnette<br />

Le Villard<br />

Les Dourbes<br />

Zone de prospection<br />

Limite de la commune<br />

Zone du glissement<br />

de terrain<br />

Hameaux<br />

Lieux-dits<br />

Routes<br />

départementales<br />

Vers<br />

Digne-les-Bains<br />

D19<br />

1700 m<br />

1600 m<br />

1500 m<br />

1400 m<br />

1300 m<br />

1200 m<br />

1100 m<br />

1000 m<br />

900 m<br />

800 m<br />

D569<br />

Glissement<br />

de terrain<br />

5<br />

Forêt<br />

mixte<br />

Vaumet<br />

953 m<br />

Ville-Christ<br />

Les Dourbes<br />

1057 m<br />

Le Villard<br />

985 m<br />

La Colle<br />

Prairies<br />

Chênaies<br />

Pinèdes<br />

Maison forestière<br />

Falaise<br />

Trou de<br />

Saint-Martin<br />

Pas de<br />

Tartonne<br />

1658 m<br />

Hêtraie du Défens<br />

des Dourbes<br />

Pas de<br />

la Faye<br />

1700 m<br />

B a r r e d e s D o u r b e s<br />

M o n t a g n e d e c o u p e


Habitat Prairies et chênaies<br />

6<br />

(de 800 à 1100 m)


Ce type de paysage est fortement marqué par une activité agro-pastorale<br />

historique liée à l’implantation de l’homme dans trois hameaux : le Villard,<br />

Vaumet-Ville-Christ et les Dourbes. À proximité des habitations, les prairies de<br />

fauche et les vieux vergers sont encore bien présents.<br />

En partie basse, les prairies font l’objet d’un pâturage ovin extensif remplacé par les bovins<br />

en zone intermédiaire. Malgré la présen<strong>ce</strong> de troupeaux, comme partout dans les Préalpes<br />

de Digne, la déprise agricole a entraîné une avancée inexorable de la pinède qui se traduit chaque<br />

année par la disparition progressive de surfa<strong>ce</strong>s de prairies.<br />

Dans les marnes, les bosquets de pins sylvestres dominent largement et alternent avec des zones<br />

arbustives composées d’églantiers, d’aubépines, de prunelliers, de genévriers et parfois de buis.<br />

En limite communale nord au niveau du ravin de l’Areste, le peuplement de résineux est renforcé par<br />

le pin noir d’Autriche, planté au début du XX e siècle pour lutter contre l’érosion.<br />

Des peuplements composés essentiellement d’érables et de chênes pubes<strong>ce</strong>nts donnent une<br />

configuration paysagère bocagère en amont du hameau du Villard. Il est à noter que les plus gros<br />

chênes (a priori les plus vieux) se situent très souvent en limite de propriété, là où personne n’a osé<br />

les couper.<br />

7


La flore<br />

Les insectes<br />

L’Orchis punaise (Anacamptis coriophora)<br />

Statut de protection : protégée à l’échelle nationale<br />

Cette orchidée qui peut atteindre 40 cm, possède de nombreuses petites fleurs de<br />

couleur brun-rougeâtre à rose pâle. Caractéristique de prairies humides, où elle peut<br />

être trouvée jusqu’à 1700 m d’altitude, <strong>ce</strong>tte espè<strong>ce</strong> est rare dans les Alpes-de-Haute-<br />

Proven<strong>ce</strong>. Beaucoup d’orchidées européennes ont leur nom associé à un insecte, soit<br />

pour leur ressemblan<strong>ce</strong> approximative à <strong>ce</strong> dernier (ophrys bourdon, ophrys abeille,<br />

etc.), soit pour un caractère partagé. Présentement, l’orchis punaise doit son<br />

nom à son odeur bien particulière.<br />

La Punaise rouillée (Elasmucha ferrugata)<br />

Statut de protection : néant<br />

Prairies et chênaies<br />

Quelques espè<strong>ce</strong>s remarquables<br />

La punaise rouillée est l’une des 1350 espè<strong>ce</strong>s de punaises re<strong>ce</strong>nsées en Fran<strong>ce</strong>. Elle est<br />

toujours rare et localisée, et se singularise notamment par deux traits bio-écologiques. Tout<br />

d’abord, la femelle va assurer la protection des œufs, puis des larves jusqu’à leur dernière<br />

mue. C’est plutôt rare chez les insectes ! Seconde particularité, les adultes et les larves ne vont<br />

se nourrir que de la sève d’une seule et unique espè<strong>ce</strong> végétale : le camérisier à balais (Loni<strong>ce</strong>ra<br />

xylosteum). Enfin, la présen<strong>ce</strong> de <strong>ce</strong>tte espè<strong>ce</strong> à Digne est particulièrement remarquable puisqu’elle atteint ici<br />

sa limite méridionale de répartition.<br />

La Zygène <strong>ce</strong>ndrée (Zygaena rhadamanthus)<br />

Statut de protection : protégée à l’échelle nationale<br />

Ce petit papillon avec de grandes antennes et des ailes en forme de « toit » au repos<br />

appartient à une famille d’hétérocères (papillons dits de « nuit ») qui compte vingt-sept<br />

espè<strong>ce</strong>s en Fran<strong>ce</strong>, les Zygénidés. Les zygènes présentent dans leur grande majorité<br />

un aspect bicolore, rouge et noir. Ces couleurs dites « aposématiques » signalent un<br />

danger pour les éventuels prédateurs. En effet, <strong>ce</strong>s papillons secrètent un liquide<br />

contenant du cyanure lorsqu’ils se sentent menacés.<br />

Espè<strong>ce</strong> méditerranéenne, elle est présente de l’Espagne à la Proven<strong>ce</strong> en passant<br />

par le Languedoc-Roussillon. Un timbre représentant la zygène <strong>ce</strong>ndrée a été édité<br />

en 2010 par la Poste espagnole.<br />

Elle se trouve au printemps dans les zones de garrigues chaudes et les pelouses où<br />

poussent ses plantes-hôtes, la badasse (Dorycnium pentaphyllum) et des sainfoins<br />

(par exemple Onobrychis supina). Encore assez répandue dans la région, mais<br />

localisée, elle est menacée par la destruction de son habitat (urbanisation, in<strong>ce</strong>ndies<br />

etc.).<br />

8


La Laineuse du prunellier (Eriogaster catax)<br />

Statut de protection : protégée à l’échelle européenne<br />

Les oiseaux<br />

Ce papillon nocturne <strong>vol</strong>e en automne, dès la tombée de la nuit. Il vit dans les<br />

milieux arbustifs composés de prunelliers et d’aubépines, sur lesquels sa chenille<br />

est visible au printemps dans des nids communautaires. Son aire de répartition<br />

s’étend de l’Asie à l’Europe.<br />

Encore assez répandue dans les Alpes du Sud, ailleurs en Europe elle a nettement<br />

régressé à cause de l’abattage des haies et des traitements phytosanitaires. C’est<br />

la principale raison de sa protection et de <strong>ce</strong>lle de son habitat. Le papillon adulte<br />

est visible en octobre-novembre.<br />

La Fauvette orphée (Sylvia hortensis)<br />

Statut de protection : protégée à l’échelle nationale<br />

Cette espè<strong>ce</strong> de fauvette méditerranéenne est localisée. C’est un hôte typique des<br />

landes buissonnantes et des maquis où elle lan<strong>ce</strong> son chant fort et flûté à son arrivée<br />

d’Afrique. Elle se fait ensuite beaucoup plus discrète lors de l’élevage de sa nichée<br />

dans un buisson touffu. Les adultes élèvent en moyenne cinq jeunes, mais beaucoup<br />

disparaîtront lors de la migration de retour vers l’Afrique, amorcée dès la fin août.<br />

La Pie-grièche écorcheur (Lanius collurio)<br />

Statut de protection : protégée à l’échelle européenne<br />

Migrateur (hiverne en Afrique australe de septembre à mai), <strong>ce</strong>t oiseau préfère les milieux<br />

ouverts des étages collinéen et montagnard, comprenant des haies et des buissons.<br />

Il s’observe souvent perché au sommet d’un arbuste ou d’un piquet de clôture à l’affût<br />

de ses proies. Insectivore, amateur de scarabées et de sauterelles, et même de petits<br />

mammifères, il a l’habitude d’empaler ses victimes sur des épines d’aubépines et de<br />

prunelliers, parfois même des fils barbelés (d’où son nom d’écorcheur). Il constitue<br />

ainsi des stocks de nourriture. La pie-grièche établit son nid dans un buisson épineux<br />

où elle élève sa nichée unique de quatre oisillons en moyenne. L’espè<strong>ce</strong> est en déclin<br />

marqué suite à la perte des habitats favorables et à la raréfaction de ses proies.<br />

9


Habitat La forêt mixte<br />

(de 1100 à 1500 m)<br />

10


À<br />

partir de 1200 mètres, la pente devient plus forte. Elle est couverte<br />

par un massif forestier assez homogène composé de conifères et<br />

de feuillus : la forêt mixte. Ce type de milieu abrite une flore, une<br />

faune et une avifaune variées (pivoine officinale, pic noir, chevreuil…)<br />

C’est dans <strong>ce</strong>t habitat frais et ombragé qu’a été découverte pour la<br />

première fois l’aspérule de Turin (Asperula taurina) lors de l’inventaire<br />

naturaliste de mai 2012.<br />

Seulement deux stations de <strong>ce</strong>tte plante étaient connues jusqu’alors dans les<br />

Alpes-de-Haute-Proven<strong>ce</strong>.<br />

Les peuplements de feuillus sont constitués d’un mélange de chênes pubes<strong>ce</strong>nts, de hêtres,<br />

d’érables, parfois de trembles, de noisetiers et de saules marsaults. Dans l’étage montagnard, le hêtre<br />

(appelé localement fayard) prend le dessus. Avec un peu de chan<strong>ce</strong>, vous pourrez rencontrer au mois<br />

de juillet la rosalie des Alpes (Rosalia alpina). Ce magnifique coléoptère de la famille des longicornes<br />

pond dans les troncs des hêtres sénes<strong>ce</strong>nts (en fin de vie). Dans la lisière supérieure de la hêtraie, le<br />

papillon semi-apollon pond quant à lui sur la corydale (Corydalis solida), son unique plante-hôte.<br />

Une vaste par<strong>ce</strong>lle couvrant plus de 130 hectares occupe la partie nord du massif. Il s’agit de la<br />

hêtraie du Défens, classée en arrêté préfectoral de protection de biotope depuis 1988 et qui n’a donc<br />

connue aucune gestion forestière depuis plusieurs dé<strong>ce</strong>nnies.<br />

En limite supérieure de forêt, au pied de la Barre des Dourbes, des par<strong>ce</strong>lles de reboisement de<br />

conifères sont composées de pins noirs d’Autriche et de mélèzes.<br />

11


La forêt mixte Quelques espè<strong>ce</strong>s remarquables<br />

La flore<br />

L’Aspérule de Turin<br />

(Asperula taurina)<br />

Statut de protection : protégée sur le plan national et<br />

apparaît comme « quasi-menacée » sur la liste rouge<br />

nationale<br />

Plante de la famille des Rubiacées - comme la très commune<br />

garan<strong>ce</strong> voyageuse - elle fait des tiges à quatre angles et des<br />

feuilles disposées toujours par quatre, en croix. Ses fleurs<br />

blanches discrètes s’observent en fin de printemps.<br />

On la trouve dans les montagnes du sud de l’Europe et du<br />

sud-ouest de l’Asie dans des bois plutôt frais comme la<br />

hêtraie. Très rare dans les Alpes-de-Haute-Proven<strong>ce</strong>, sa<br />

découverte en mai 2012 aux Dourbes ajoute une troisième<br />

localité connue pour le département, après Noyers-sur-<br />

Jabron et Auzet (sour<strong>ce</strong> Inflorahlp).<br />

La Pivoine officinale<br />

(Paeonia officinalis subsp. huthii)<br />

Statut de protection : protégée sur le plan national<br />

Produisant de magnifiques fleurs sphériques rose-rouge d’une<br />

dizaine de <strong>ce</strong>ntimètres, la pivoine officinale à deux sous-espè<strong>ce</strong>s<br />

en Fran<strong>ce</strong> : officinalis et huthii. Seule la seconde est présente aux<br />

Dourbes. Elle se distingue de la première par une pubes<strong>ce</strong>n<strong>ce</strong><br />

(présen<strong>ce</strong> de poils) beaucoup plus importante, d’où un aspect<br />

blanchâtre-laineux et une découpe moins marquée de la partie<br />

terminale des feuilles.<br />

Présente dans l’ensemble de la région méditerranéenne, la pivoine<br />

est une plante de bois clair entre 550 et 1700 m. Elle est assez bien<br />

répandue dans les Alpes-de-Haute-Proven<strong>ce</strong>, notamment dans le<br />

Haut-Verdon.<br />

12


Les insectes<br />

Le Semi-Apollon<br />

(Parnassius mnemosyne)<br />

Statut de protection : protégé à l’échelle européenne<br />

Plus rare et localisé que l’apollon, le semi-apollon se cantonne à deux types d’habitats dans les Alpes-de-<br />

Haute-Proven<strong>ce</strong> : dans les clairières humides (mégaphorbiaies) au niveau des mélézins en Ubaye, vallées de<br />

la Blanche et du Haut-Verdon ; en lisière supérieure de hêtraie où pousse son unique plante-hôte, la corydale<br />

(Corydalis solida ou bulbosa), dans les montagnes de la moitié sud du département (Lure, Montdenier, Gorges du<br />

Verdon). C’est le cas au pied de la Barre des Dourbes.<br />

Il s’observe de mai à juillet selon l’altitude et l’orientation des massifs. La chenille sort de l’œuf en fin d’hiver et<br />

achève son développement en avril.<br />

La Rosalie des Alpes (Rosalia alpina)<br />

Statut de protection : protégé à l’échelle européenne<br />

Ce magnifique coléoptère de la famille des Cérambycidés<br />

(longicornes) est l’insecte emblématique de la hêtraie où il se reproduit.<br />

La rosalie est surtout présente en moyenne montagne, du Caucase aux<br />

Pyrénées en passant par les Alpes, mais elle se raréfie dans les régions de<br />

plaine.<br />

Dans les Alpes-de-Haute-Proven<strong>ce</strong>, elle est encore assez commune, quoique localisée<br />

aux vieux boisements de hêtres. C’est une espè<strong>ce</strong> qui a besoin de soleil (héliophile) et<br />

son habitat type est constitué d’arbres sénes<strong>ce</strong>nts dans un couvert forestier assez<br />

clair. Les œufs sont pondus dans les fissures des arbres en fin de vie ou fraîchement<br />

coupés. La larve se développera pendant trois années avant que la rosalie n’émerge<br />

par une belle matinée du mois de juillet. Elle n’aura alors qu’une dizaine de jours pour<br />

se reproduire et assurer sa des<strong>ce</strong>ndan<strong>ce</strong>.<br />

Les oiseaux<br />

Le Pic noir (Dryocopus martius)<br />

Statut de protection : protégé à l’échelle européenne<br />

Espè<strong>ce</strong> sylvicole eurasiatique par ex<strong>ce</strong>llen<strong>ce</strong>, le plus grand des pics européens<br />

apprécie particulièrement les hautes futaies de hêtres et de conifères. Chaque oiseau<br />

occupe un territoire de plusieurs <strong>ce</strong>ntaines d’hectares. L’espè<strong>ce</strong> connaît une expansion<br />

géographique depuis une quarantaine d’années, sans doute à la faveur de la dynamique<br />

forestière. L’effectif national est estimé entre 5000 et 7000 couples. L’entrée de sa loge<br />

présente une forme ovale caractéristique et remarquable, le plus souvent à bonne<br />

hauteur sur les gros troncs de hêtre. Il y élève en moyenne quatre jeunes entre avril et<br />

juin. Son régime alimentaire se compose essentiellement de fourmis et de larves de<br />

coléoptères qu’il trouve dans le bois.<br />

13


Habitat<br />

Falaise calcaire et pelouses<br />

14<br />

(de 1500 à 1730 m)


La Barre des Dourbes constitue à la fois une entité géologique et paysagère remarquable de la<br />

commune de Digne-les-Bains et également un habitat d’intérêt biologique majeur, auquel de<br />

nombreuses espè<strong>ce</strong>s végétales et animales rupicoles sont inféodées.<br />

Le dracocéphale d’Autriche, labiée à floraison spectaculaire, est sans doute l’espè<strong>ce</strong> la plus<br />

emblématique de <strong>ce</strong>t habitat remarquable ; quelques dizaines de pieds subsistent sur les replats de<br />

la falaise calcaire.<br />

C’est également dans <strong>ce</strong>tte paroi rocheuse qu’a élu domicile le faucon pèlerin, aux côtés d’un autre<br />

oiseau plus discret, véritable petit bijoux : le tichodrome échelette.<br />

Ce milieu rupicole, offrant une alternan<strong>ce</strong> de rochers escarpés et de pentes herbeuses, est l’habitat<br />

de prédilection du chamois. Une population prospère dans la falaise à partir du Pic de Couard.<br />

Sur la crête, les pelouses sèches sont le refuge d’espè<strong>ce</strong>s végétales d’affinités alpines comme la<br />

primevère marginée ou la délicate ancolie de Bertoloni.<br />

Connue depuis longtemps, la présen<strong>ce</strong> du roi des papillons de nos montagnes, l’apollon rehausse<br />

l’intérêt patrimonial de <strong>ce</strong>t ensemble classé depuis 2003 en zone Natura 2000, en lien avec le massif<br />

du Cheval Blanc.<br />

La vipère d’Orsini qui se trouve à quelques encablures de la Barre des Dourbes, dans un de ses fiefs<br />

européens, mériterait d’être recherchée le long de la ligne de crête dans les affleurements rocheux<br />

les mieux exposés au soleil.<br />

15


Falaises calcaires et pelouses<br />

La flore<br />

Quelques espè<strong>ce</strong>s remarquables<br />

L’Ancolie de Bertoloni<br />

(Aquilegia bertolonii)<br />

Statut de protection :<br />

protégée à l’échelle européenne<br />

Cette Renonculacée d’un beau bleu se distingue de l’ancolie des Alpes (A. alpina)<br />

et de l’ancolie commune (A. vulgaris) par ses étamines jaunes ne dépassant pas les<br />

pétales et les éperons de ses fleurs se terminant en crochets marqués. Espè<strong>ce</strong> liguroprovençale<br />

(endémique d’Italie et du quart Sud-Est français), elle est assez répandue dans les<br />

Alpes-de-Haute-Proven<strong>ce</strong> où elle affectionne les éboulis et pelouses rocailleuses.<br />

La Primevère marginée<br />

(Primula marginata)<br />

Statut de protection : protégée à l’échelle nationale.<br />

La primevère marginée fait plusieurs fleurs de couleur rose-mauve réunies<br />

au bout d’une tige unique dépassant rarement 15 cm. La plante est facile à<br />

reconnaître grâ<strong>ce</strong> à ses feuilles dentées et bordées d’un liseré blanc (d’où<br />

son nom). Localisée aux rochers des Alpes du Sud et du Piémont (endémique<br />

liguro-provençale), il s’agit d’une espè<strong>ce</strong> alpine des falaises calcaires. Elle est<br />

bien répandue dans les massifs des Alpes-de-Haute-Proven<strong>ce</strong>.<br />

16


La Dauphinelle fendue<br />

(Delphinium fissum)<br />

Le Dracocéphale d’Autriche<br />

(Draco<strong>ce</strong>phalum austriacum)<br />

Statut de protection : protégé à l’échelle européenne<br />

Statut de protection : protégée à l’échelle régionale (Proven<strong>ce</strong>-<br />

Alpes-Côte-d’Azur)<br />

Du grec ancien drákôn (dragon) et képhal (tête), le dracocéphale<br />

appartient à la famille des Lamiacées (comme le thym et la lavande).<br />

Ce petit buisson produit d’impressionnantes fleurs violettes de 4 à 5 cm,<br />

ressemblant à une tête allongée terminée par deux lèvres. Connu des<br />

montagnes du sud de l’Europe et du Caucase, on le trouve en Fran<strong>ce</strong><br />

dans les Pyrénées et les Alpes.<br />

Plante des versants ouverts et ensoleillés, le dracocéphale est très rare<br />

dans les Alpes-de-Haute-Proven<strong>ce</strong> où seulement deux localités sont<br />

connues.<br />

Cela ne saute pas aux yeux de prime abord, mais <strong>ce</strong>tte gracieuse plante<br />

à fleurs violettes possédant un long éperon appartient à la même famille<br />

que le bouton d’or : les Renonculacées. On la différencie des autres<br />

dauphinelles par ses feuilles très découpées. Espè<strong>ce</strong> eurasiatique, elle<br />

affectionne les pieds de barres calcaires et les pelouses rocailleuses<br />

des zones supra-méditerranéenne et montagnarde qui ne dépassent<br />

généralement pas 1700 m d’altitude. Elle est présente dans tous les<br />

départements de la région Proven<strong>ce</strong>-Alpes-Côte-d’Azur, mais elle est rare<br />

dans les Alpes-de-Haute-Proven<strong>ce</strong>.<br />

17


Falaises calcaires et pelouses<br />

Les insectes<br />

Les oiseaux<br />

Quelques espè<strong>ce</strong>s remarquables<br />

Le Faucon pèlerin<br />

(Falco peregrinus)<br />

Statut de protection : protégé à l’échelle européenne<br />

Ce faucon, symbole de nos rapa<strong>ce</strong>s avec l’aigle royal, est spécialisé dans la<br />

chasse au <strong>vol</strong> des oiseaux, par une attaque rapide en piqué. Il niche dans les<br />

falaises des montagnes et des côtes rocheuses entre février et juin, élevant deux<br />

jeunes en moyenne. Très sensible au dérangement, il a été victime des pesticides<br />

et des tirs jusqu’au début des années 1980. Il reconstitue peu à peu ses effectifs.<br />

La population nationale est encore faible, estimée à 1500 couples environ.<br />

18<br />

L’Apollon (Parnassius apollo)<br />

Statut de protection : protégé à l’échelle<br />

européenne et par la convention de Washington<br />

(commer<strong>ce</strong> des espè<strong>ce</strong>s sauvages)<br />

Encore répandu jusqu’à l’étage collinéen il y a 30 ans, le<br />

roi des papillons des montagnes européennes a reculé<br />

entre 1300 et 2000 m d’altitude. Dans les affleurements<br />

rocheux et les éboulis, sa chenille se nourrit d’orpins<br />

blancs (Sedum album) et de joubarbes (Sempervivum<br />

arachnoideum). Elle se développe dans l’œuf durant<br />

l’hiver pour naître au début du printemps. Des hivers trop doux à basse altitude peuvent mettre à mal <strong>ce</strong>rtaines<br />

populations, les chenilles émergeant prématurément au cœur de l’hiver se retrouvent alors sans nourriture.<br />

C’est une des hypothèses avancées sur l’origine de disparition de l’apollon dans <strong>ce</strong>rtaines localités.<br />

Sur la Barre des Dourbes, il <strong>vol</strong>e en compagnie de son cousin le semi-apollon (voir la forêt mixte) en juin-juillet.


Le Crave à bec rouge (Pyrrhocorax pyrrhocorax)<br />

Statut de protection :<br />

protégé à l’échelle européenne<br />

Ce petit corvidé au plumage noir est caractérisé par son bec et ses pattes rouges. Il est sédentaire et très<br />

sociable, formant de petites colonies. Il élève en moyenne trois jeunes dans des cavités de falaises, en<br />

montagne et sur quelques côtes rocheuses. Il se nourrit majoritairement d’insectes capturés au sol et devient<br />

plus granivore en hiver.<br />

Cette espè<strong>ce</strong> connaît un déclin modéré mais régulier depuis une quarantaine d’années, peut-être lié à la perte<br />

de ses ressour<strong>ce</strong>s alimentaires. La population nationale est estimée entre 1000 et 2000 couples.<br />

La Fauvette babillarde<br />

(Sylvia curruca)<br />

Statut de protection :<br />

protégée à l’échelle nationale<br />

Cette fauvette migratri<strong>ce</strong> hiverne en Afrique de l’Est.<br />

Elle n’est présente que de mai à septembre, comme de<br />

nombreux insectivores. On la trouve dans les Alpes du Sud<br />

à l’étage montagnard dans les lisières, entre forêts et<br />

alpages ou éboulis, alors qu’elle est présente en plaine<br />

dans le Nord-Est de la Fran<strong>ce</strong>.<br />

Elle est en expansion géographique, mais reste<br />

fragilisée par la disparition des bocages.<br />

19


Habitat<br />

Les zones humides<br />

et le glissement de terrain<br />

La grenouille rousse<br />

(Rana temporaria)<br />

Un événement géologique majeur a provoqué il y a dix ans (hiver<br />

2002/2003) un changement de paysage considérable entre 1250<br />

et 800 mètres d’altitude. Ce glissement de terrain, profond en<br />

moyenne d’une vingtaine de mètres, entre le Villard-des-Dourbes et le<br />

hameau de Vaumet, a créé une zone ouverte « labourée » de 2 km de long<br />

sur 600 m de large par endroits. Il a modifié la nature des habitats constitués<br />

jusqu’alors essentiellement de prairies et de fruticées. Le réseau hydrique s’en est trouvé également<br />

bouleversé, avec l’apparition de mares temporaires créées par des ruissellements superficiels. Ces<br />

nouvelles zones humides ont favorisé l’installation de <strong>ce</strong>rtaines espè<strong>ce</strong>s végétales et animales. Cette<br />

« curiosité » géologique ré<strong>ce</strong>nte constitue aujourd’hui un véritable observatoire de la biodiversité,<br />

étant de fait, une nouvelle zone vierge où il est illusoire d’entreprendre des aménagements, en<br />

raison de l’instabilité du terrain. Elle est devenue une zone refuge pour les amphibiens comme la<br />

grenouille rousse et la salamandre tachetée. Il serait intéressant de suivre dans les prochaines<br />

dé<strong>ce</strong>nnies l’é<strong>vol</strong>ution de la végétation et de la faune associées.<br />

D’autres zones humides existent en amont du Villard. Il s’agit de sour<strong>ce</strong>s dont le ruissellement<br />

sur des substrats marneux favorise une flore hygrophile comme la succise des prés (Succisa<br />

pratensis), plante-hôte d’un papillon protégé, le damier de la succise (Euphydryas aurinia).<br />

Ce type de milieu est assez rare dans notre région et mérite donc une attention particulière.<br />

20<br />

(de 800 à 1250 m)


Les insectes<br />

Le Damier de la succise<br />

(Euphydryas aurinia provincialis)<br />

Statut de protection : protégé à l’échelle nationale<br />

Trois sous-espè<strong>ce</strong>s de <strong>ce</strong> papillon ont été décrites en Fran<strong>ce</strong>,<br />

chacune étant associée à une zone biogéographique et des types<br />

d’habitats particuliers.<br />

Dans le sud de la Fran<strong>ce</strong>, la sous-espè<strong>ce</strong> provincialis é<strong>vol</strong>ue<br />

habituellement dans les habitats chauds et secs de friches et<br />

de garrigues où poussent la céphalère (Cephalaria leucantha) et la scabieuse, plantes-hôtes de sa chenille.<br />

L’espè<strong>ce</strong> nominale (E. aurinia aurinia) est associée plutôt aux zones humides dans lesquelles se développe la<br />

succise, dans la moitié nord de la Fran<strong>ce</strong> et l’Europe <strong>ce</strong>ntrale.<br />

En montagne, les sous-espè<strong>ce</strong>s « friges<strong>ce</strong>ns » et « glaciegenita » effectuent leur cycle biologique sur les<br />

gentianes jaunes (Gentiana lutea) et croisette (Gentiana cruciata).<br />

Aux Dourbes, il est intéressant de constater que l’habitat du damier de la succise est une zone humide abritant<br />

des succises, <strong>ce</strong> qui est ex<strong>ce</strong>ptionnel dans la région Proven<strong>ce</strong>-Alpes-Côte-d’Azur.<br />

Vous le rencontrerez d’avril à juin, selon l’altitude et les conditions climatiques du printemps.<br />

Les amphibiens<br />

La Salamandre tachetée<br />

(Salamandra salamandra)<br />

Statut de protection : protégée à l’échelle européenne<br />

Bien que nocturne, <strong>ce</strong>t animal est généralement bien connu du public,<br />

quoique souvent rangé à tort dans les classifications vernaculaires<br />

aux côtés des lézards. Depuis Aristote, qui la décrivit comme capable<br />

de marcher à travers le feu et de l’éteindre sur son passage, jusqu’à<br />

François I er qui s’en servit comme emblème de puissan<strong>ce</strong>, la salamandre<br />

est l’objet d’une <strong>ce</strong>rtaine fascination. Pourtant, <strong>ce</strong>t animal à la<br />

démarche paisible et aux mœurs discrètes est absolument inoffensif.<br />

Sa peau luisante et ses couleurs vives – dites aposématiques – lui servent à<br />

se protéger de la sécheresse et de ses prédateurs.<br />

Quelques espè<strong>ce</strong>s remarquables<br />

21


Tulipe australe<br />

Tulipa sylvestris subsp.<br />

australis<br />

22<br />

Faucon cré<strong>ce</strong>relle<br />

Falco tinnunculus


Encalyptra cf. vulgaris<br />

Ancolie des Alpes<br />

Aquilegia alpina<br />

Orchis punaise<br />

Anacamptis coriophora<br />

23<br />

Blatte de Ni<strong>ce</strong><br />

Ectobius nicaeensis<br />

Pavot argemone<br />

Papaver argemone<br />

Lézard vert occidental<br />

La<strong>ce</strong>rta bilineata


Portraits de<br />

Sonia Richaud<br />

J’ai 27 ans. Je suis née à Digne-les-Bains et ai grandi dans le département<br />

des Alpes-de-Haute-Proven<strong>ce</strong> que je n’ai quitté que durant trois années pour<br />

suivre mes études en gestion des espa<strong>ce</strong>s naturels. Toute petite déjà, j’attrapais<br />

toutes sortes de petites bêtes rampantes pour les élever en terrarium dans ma<br />

chambre : fourmis, criquets, sauterelles et lézards étaient les plus recherchés.<br />

Ma passion pour les papillons est venue bien plus tard, en 2005, après avoir<br />

passé deux mois à patauger dans un marais pour étudier l’un d’entre eux pour<br />

le Conservatoire des Espa<strong>ce</strong>s Naturels. C’est tout naturellement que j’ai fini par<br />

rejoindre l’association Proserpine, en 2007, d’abord pour un stage, puis pour<br />

travailler au Jardin des papillons de Digne-les-Bains en tant qu’animatri<strong>ce</strong> les<br />

week-ends, et enfin depuis 2010, comme salariée à temps plein.<br />

Je participe régulièrement aux animations proposées dans le cadre du festival <strong>Inventerre</strong> (prospections<br />

nocturnes, sorties-découvertes papillons) et c’est spontanément que j’ai participé à <strong>ce</strong>t inventaire naturaliste.<br />

Un projet ambitieux et qui rassemble, durant deux jours, quelques dizaines de naturalistes professionnels et<br />

amateurs, toujours motivés pour partager leurs connaissan<strong>ce</strong>s à qui souhaite les entendre. Les trois <strong>édition</strong>s<br />

de <strong>ce</strong> festival ont connu un vrai succès et l’organisation n’a fait que s’améliorer pour permettre à tout le monde<br />

de passer un agréable moment. À quand la quatrième <strong>édition</strong> ?<br />

Raphaël Colombo<br />

Âgé de 25 ans, j’ai grandi à Fresnes au milieu du béton mais heureusement,<br />

j’ai passé la plupart de mes vacan<strong>ce</strong>s au vert. À 14 ans, lors de chantiers de<br />

jeunes, je rencontre Christophe Hervé, naturaliste de la LPO. Celui-ci m’a<br />

permis d’effectuer mes premières captures de chauves-souris, mes premiers<br />

coups de filets et d’observer mes premières cigognes noires. Cette passion<br />

naturaliste ne me quittera plus et orientera mes choix : une li<strong>ce</strong>n<strong>ce</strong> de biologie<br />

des organismes à l’Université Paris-sud où durant trois ans je serai président<br />

de l’association des étudiants naturalistes d’Orsay (Clematis). Mon arrivée à<br />

Montpellier, où j’obtiens un Master en écologie, est un choc : moi, l’enfant du<br />

béton, me voilà enfin dans la nature préservée des milieux méditerranéens… Je<br />

me spécialise alors vers ma passion première, les chiroptères, <strong>ce</strong>s incroyables<br />

petits mammifères ailés souvent mal aimés. J’ai travaillé sur les chiroptères des quatre continents (Honduras/<br />

Guatemala, Centrafrique, Nouvelle-Calédonie et Fran<strong>ce</strong>). Parallèlement, et trop curieux pour choisir, je<br />

m’intéresse aux insectes, en commençant par les libellules puis les papillons, puis les amphibiens, les reptiles,<br />

la botanique. En 2010, je crée avec Audrey Pichard l’association l’Ascalaphe, dont je suis président, avec<br />

pour objectif la transmission des savoirs naturalistes sous toutes leurs formes, que <strong>ce</strong> soit en Fran<strong>ce</strong> ou à<br />

l’étranger. Nous organisons des festivals nature, des formations naturalistes, une expo photo, proposons des<br />

événements ponctuels, coordonnons une enquête nationale sur les ascalaphes et réalisons des exp<strong>édition</strong>s<br />

scientifiques notamment sur les chiroptères. J’ai aujourd’hui la chan<strong>ce</strong> d’habiter dans l’un des plus beaux et<br />

riches départements de Fran<strong>ce</strong>, les Alpes-de-Haute-Proven<strong>ce</strong>, et de pouvoir vivre de ma passion. Je fais partie<br />

d’associations comme l’ONEM, le Groupe Chiroptères Languedoc-Roussillon, le Grenha et Proserpine.<br />

24


naturalistes<br />

Lucien Tron<br />

Natif de Selonnet (Alpes-de-Haute-Proven<strong>ce</strong>), j’ai poursuivi des<br />

études scientifiques à Marseille puis à Grenoble. Après une thèse en<br />

hydrogéologie, j’ai été recruté en 1974 au Parc national des Écrins<br />

comme chef de secteur du Valbonnais en Isère. J’y resterai 17 ans<br />

pour mettre en pla<strong>ce</strong> <strong>ce</strong> nouveau parc et pour initier une meilleure<br />

conservation de notre capital nature.<br />

En 1991, je deviens le responsable scientifique du Parc où j’aurai la<br />

charge de nouveaux dossiers. En lien avec des scientifiques éminents<br />

et les équipes de terrain, je consacre l’essentiel de ma mission à<br />

des programmes de suivi, d’observation, de veilles écologiques à<br />

poursuivre ou à initier.<br />

De 2001 à 2007, je participe au projet de création du Parc national de La Réunion où je serai « le scientifique » de<br />

la petite équipe en charge de mener à bien <strong>ce</strong> projet. Une dernière aventure faite de discussions, de persuasion,<br />

de prise en compte rapide des richesses naturelles de <strong>ce</strong> petit caillou, minuscule sur la Terre, mais majuscule<br />

pour la biodiversité de la Fran<strong>ce</strong>.<br />

En 2007, je reviens dans le département (dans ma vallée de cœur du Laverq) et m’engage une nouvelle fois dans<br />

la protection de la nature en étant élu président de « l’Association pour la protection et l’aménagement du Vallon<br />

du Laverq ».<br />

J’aime à me définir comme un écologue de terrain, pragmatique et à l’écoute des hommes. Naturaliste<br />

passionné, j’aime la nature en général et n’ai pas de spécialité, un peu les oiseaux et la flore. Avec plaisir, j’ai<br />

répondu présent à l’inventaire naturaliste organisé par la Ville de Digne-les-Bains : deux jours pour découvrir<br />

<strong>ce</strong>tte petite région des Dourbes et de nombreux spécialistes, l’occasion de se passionner et de discuter, une<br />

superbe initiative.<br />

Sébastien Della Casa<br />

Enfant, j’ai parcouru les collines de Pagnol et adoles<strong>ce</strong>nt, avec<br />

quelques collègues, nous nous réclamions comme ses héritiers<br />

spirituels. Mais <strong>ce</strong> n’est qu’à la Faculté des scien<strong>ce</strong>s à Marseille<br />

que mes connaissan<strong>ce</strong>s empiriques m’ont servies de piliers pour<br />

toucher à tous les domaines. Botanique, entomologie, moulage<br />

d’empreintes, taxidermie… autant de collections dignes d’un cabinet<br />

de curiosité du XVIII e siècle : je pense m’épanouir en regardant et en<br />

essayant de comprendre la nature.<br />

Installé dans les Alpes-de-Haute-Proven<strong>ce</strong> pour être toujours plus<br />

près de <strong>ce</strong>tte « nature sauvage », je suis maintenant enseignant<br />

à Mézel et père de trois beaux enfants. Forcément le temps pour<br />

vivre ma passion des scien<strong>ce</strong>s naturelles me manque bien que j’essaye d’être actif au sein de nombreuses<br />

associations (Société Linnéenne de Proven<strong>ce</strong>, Infloralhp : atlas des plantes du 04…).<br />

Que vous dire de la manifestation <strong>Inventerre</strong> ? Enfin un temps de plaisir et de partage pensé POUR les<br />

naturalistes. L’accueil, la nature à explorer, l’équipe organisatri<strong>ce</strong>, chaque détail est mis en œuvre pour faire<br />

valoir la convivialité et la connaissan<strong>ce</strong>. On peut toujours faire mieux mais la barre est déjà placée bien haute.<br />

Ne me posez pas la question des sessions 2013 et suivantes. J’y serai !<br />

25


Liste des espè<strong>ce</strong>s<br />

Faune<br />

Euarthropodes<br />

Famille Nom vernaculaire Taxon<br />

Acari<br />

Eriophyidae Eriophyes tiliae<br />

Arachnida<br />

Agelenidae L’Agélène à labyrinthe Agelena labyrinthica<br />

Araneidae Araniella sp. (cf. cucurbitina)<br />

Pisauridae La Pisaure admirable Pisaura mirabilis<br />

Sparassidae Micrommata vires<strong>ce</strong>ns<br />

Thomisidae Heriaeus sp. (cf. hirtus)<br />

L’Araignée-Napoléon Synaema globosum<br />

Blattodea<br />

Blattellidae La Blatte de Ni<strong>ce</strong> Ectobius nicaeensis<br />

La Blatte pâle Ectobius pallidus<br />

La Blatte sylvestre Ectobius sylvestris<br />

Coleoptera<br />

Anobiidae Ochina latreillii<br />

Anthribidae Platyrhinus resinosus<br />

Apionidae Catapion curtisii<br />

Eutrichapion punctiger<br />

Hemitrichapion pavidum<br />

Buprestidae Agrilus angustulus<br />

Le Bupreste du millepertuis Agrilus hyperici<br />

Anthaxia godeti<br />

L’Anthaxie hongroise Anthaxia hungarica<br />

L’Anthaxie de l’achillée Anthaxia millefolii<br />

Anthaxia suzannae<br />

Le Bupreste du pêcher Capnodis tenebrionis<br />

Cantharidae La Cantharide commune Cantharis fusca<br />

Le Téléphore diaphane Cantharis pellucida<br />

Cantharis rufipes<br />

Carabidae Brachinus sclopeta<br />

Calathus fuscipes<br />

Le Carabe de Solier Carabus solieri<br />

La Cicindèle marocaine Cicindela maroccana<br />

Harpalus dimidiatus<br />

Harpalus distinguendus<br />

Poecilus seri<strong>ce</strong>us<br />

Cerambycidae Agapanthia kirbyi<br />

Anaglyptus mysticus<br />

Anoplodera rufipes<br />

Callimus angulatus<br />

Le Petit Capricorne Cerambyx scopolii<br />

Chlorophorus figuratus<br />

Le Clyte bélier Clytus arietis<br />

Le Capricorne du genêt Deilus fugax<br />

L’Acméops à thorax rouge Dinoptera collaris<br />

Le Dorcadion fuligineux Dorcadion fuliginator<br />

Le Grammoptère à antennes<br />

Grammoptera ruficornis<br />

rousses<br />

Grammoptera ustulata<br />

Opsilia coerules<strong>ce</strong>ns<br />

Le Parmène à bande Parmena balteus<br />

Le Pogonochère hispidulé Pogonocherus hispidus<br />

Rhagium quadrifasciatum<br />

La Rosalie alpine Rosalia alpina<br />

26<br />

Espè<strong>ce</strong>s protégées<br />

Espè<strong>ce</strong>s réglementées<br />

Cerambycidae Le Tétrops brûlé Tetrops praeustus<br />

Cetoniidae La Cétoine dorée Cetonia aurata<br />

Le Gnorimus noble Gnorimus nobilis<br />

La Cétoine cuivrée Protaetia cuprea<br />

La Cétoine noire Protaetia morio<br />

La Cétoine hérissée Tropinota hirta<br />

La Cétoine punaise Valgus hemipterus<br />

Chrysomelidae L’Arime marginée Arima marginata<br />

Cassida pannonica<br />

Chilotomine à tarses noirs Chilotomina nigritarsis<br />

Chrysolina rossia<br />

La Chrysomèle du peuplier Chrysomela populi<br />

Crypto<strong>ce</strong>phalus aureolus<br />

Crypto<strong>ce</strong>phalus carinthiacus<br />

Crypto<strong>ce</strong>phalus cordiger<br />

Crypto<strong>ce</strong>phalus globicollis<br />

Crypto<strong>ce</strong>phalus marginellus<br />

Crypto<strong>ce</strong>phalus signatifrons<br />

Crypto<strong>ce</strong>phalus sinuatus<br />

Crypto<strong>ce</strong>phalus sp. (cf. seri<strong>ce</strong>us)<br />

La Galéruque Galeruca tana<strong>ce</strong>ti<br />

Labidostomis lusitanica<br />

La Lachnée à trois taches Lachnaia tristigma<br />

L’Orsodacne du <strong>ce</strong>risier Orsodacne <strong>ce</strong>rasi<br />

Smaragdina salicina<br />

Le Crache-sang commun Timarcha tenebricosa<br />

Cleridae Tilloidea unifasciata<br />

Le Clairon commun Trichodes alvearius<br />

Le Clairon des abeilles Trichodes apiarius<br />

Trichodes leucopsideus<br />

Coccinellidae Adalia de<strong>ce</strong>mpunctata<br />

Brumus quadripustulatus<br />

La Coccinelle à 14 points Calvia quatuordecimguttata<br />

La Coccinelle à 7 points Coccinella septempunctata<br />

La Coccinelle à virgules Exochomus quadripustulatus<br />

La Coccinelle asiatique Harmonia axyridis<br />

La Coccinelle à 4 points Harmonia quadripunctata<br />

La Coccinelle des friches Hippodamia variegata<br />

La Coccinelle des pins Myrrha octodecimguttata<br />

La Coccinelle zébrée Myzia oblongoguttata<br />

Oenopia lyn<strong>ce</strong>a<br />

La Coccinelle à 22 points Psyllobora vigintiduopunctata<br />

La Coccinelle à 12 points Vibidia duodecimguttata<br />

Curculionidae Le Balanin du chêne Curculio venosus<br />

Otiorhynchus tenebricosus<br />

Phyllobius betulinus<br />

Phyllobius pyri<br />

Phyllobius roboretanus<br />

Tychius cuprifer<br />

Dasytidae Dana<strong>ce</strong>a pallipes<br />

Le Dasyte bleu Dasytes caeruleus<br />

Drilidae Le Drile jaunâtre Drilus flaves<strong>ce</strong>ns<br />

Elateridae L’Athous à bandes claires Athous vittatus<br />

Calambus bipustulatus<br />

Cidnopus pilosus<br />

Idolus picipennis<br />

Limonius minutus


Elateridae Nothodes parvulus<br />

Pheletes quercus<br />

Lucanidae La Chevrette bleue Platy<strong>ce</strong>rus caraboides<br />

Melandryidae Osphya aeneipennis<br />

Oedemeridae Ischnomera cyanea<br />

Pyrochroidae Le Cardinal à tête rouge Pyrochroa serraticornis<br />

Rhynchitidae Tatianaerhynchites aequatus<br />

Rutelidae L’Hoplie argentée Hoplia argentea<br />

Staphylinidae Le Staphylin fossoyeur Dinothenarus fossor<br />

Ocypus solarii<br />

Ontholestes tessellatus<br />

Tenebrionidae Asida sabulosa<br />

Dendarus tristis<br />

Omophlus lepturoides<br />

Omophlus rugosicollis<br />

L’Opatre des sables<br />

Dermaptera<br />

Opatrum sabulosum<br />

Stenomax foudrasi<br />

Forficulidae Apterygida media<br />

Le Per<strong>ce</strong>-oreilles<br />

Diptera<br />

Forficula auricularia<br />

Asilidae Dioctria hyalipennis<br />

Cecidomyidae Oligotrophus juniperinus<br />

Empididae L’Empis marqueté Empis tesselatta<br />

Syrphidae<br />

Hemiptera<br />

Chrysotoxum cautum<br />

Acanthosomatidae Cyphostethus tristriatus<br />

Elasmostethus minor<br />

La Punaise rouillée Elasmucha ferrugata<br />

Alydidae Camptopus lateralis<br />

Aphrophoridae Philaenus spumarius<br />

Berytidae Berytinus clavipes<br />

Cercopidae Le Cercope sanguinolent Cercopis sanguinolenta<br />

Cixiidae Cixius sp.<br />

Tachycixius pilosus<br />

Coreidae Coreus marginatus<br />

Coriomeris denticulatus<br />

Gono<strong>ce</strong>rus acuteangulatus<br />

Gono<strong>ce</strong>rus juniperi<br />

Syromastus rhombeus<br />

Cydnidae Canthophorus sp. (cf. dubius)<br />

Issidae Hysteropterum reticulatum<br />

Issus coleoptratus<br />

Lygaeidae Cymus glandicolor<br />

Geocoris erythro<strong>ce</strong>phalus<br />

Ischnodemus sabuleti<br />

Kleido<strong>ce</strong>rys resedae<br />

Lygaeosoma sardeum<br />

La Punaise écuyère Lygaeus equestris<br />

Nysius thymi<br />

Orsillus depressus<br />

Platyplax salviae<br />

Raglius alboacuminatus<br />

Rhyparochromus phoeni<strong>ce</strong>us<br />

La Punaise à damier Spilostethus saxatilis<br />

Xanthochilus quadratus<br />

Membracidae Le Demi-diable Centrotus cornutus<br />

Miridae Capsodes flavomarginatus<br />

Deraeocoris lutes<strong>ce</strong>ns<br />

Lygus rugulipennis<br />

Miris striatus<br />

Notostira elongata<br />

Stenodema holsata<br />

Stenodema laevigata<br />

Nabidae Hima<strong>ce</strong>rus apterus<br />

Nabis rugosus<br />

Pentatomidae La Punaise des blés Aelia acuminata<br />

27<br />

Pentatomidae Carpocoris pudicus<br />

La Punaise Carpocoris purpureipennis<br />

La Punaise du genévrier Chlorochroa juniperina<br />

Le Pentatome variable Codophila varia<br />

La Punaise des baies Dolycoris baccarum<br />

La Punaise du chou Eurydema olera<strong>ce</strong>a<br />

La Punaise ornée Eurydema ornata<br />

La Punaise arlequin Graphosoma italicum<br />

Holcogaster fibulata<br />

Holcostethus strictus vernalis<br />

Neottiglossa leporina<br />

La Punaise verte Palomena prasina<br />

Picromerus nigridens<br />

Staria lunata<br />

Phymatidae La Punaise à pattes de crabe Phymata crassipes<br />

Pyrrhocoridae Le Gendarme Pyrrhocoris apterus<br />

Reduviidae La Réduve annelée Rhynocoris annulatus<br />

La Réduve irascible Rhynocoris iracundus<br />

Rhopalidae La Punaise de la jusquiame Corizus hyoscyami<br />

Liorhyssus hyalinus<br />

Mac<strong>ce</strong>vethus caucasicus<br />

Rhopalus parumpunctatus<br />

Rhopalus subrufus<br />

Stictopleurus abutilon<br />

Stictopleurus punctatonervosus<br />

Scutelleridae La Punaise des céréales Eurygaster maura<br />

Eurygaster testudinaria<br />

Tingidae<br />

Hymenoptera<br />

Galeatus maculatus<br />

Physatocheila sp.<br />

Tingis auriculata<br />

Apidae L’Abeille européenne Apis mellifera<br />

L’Osmie rousse Osmia rufa<br />

L’Abeille charpentière Xylocopa sp. (cf. viola<strong>ce</strong>a)<br />

Bombidae Bombus argilla<strong>ce</strong>us<br />

Cynipidae Andricus viscosus<br />

Biorhiza pallida<br />

Le Cynips de la feuille de<br />

chêne<br />

Cynips quercusfolii<br />

Le Cynips du rosier Diplolepis rosae<br />

Tenthredinidae<br />

Isopoda<br />

Rhogogaster picta<br />

Agnaridae Orthometopon planum<br />

Armadillidiidae L’Armadille vulgaire Armadillidium vulgare<br />

Cylisticidae Cylisticus convexus<br />

Por<strong>ce</strong>llionidae Por<strong>ce</strong>llio montanus<br />

Por<strong>ce</strong>llio orarum<br />

Trichoniscidae<br />

Ixoda<br />

Trichoniscus pusillus<br />

Amblyommidae<br />

Lepidoptera<br />

Haemaphysalis punctata<br />

Arctiidae L’Ecaille marbrée Callimorpha dominula<br />

L’Ecaille chinée Euplagia quadripunctaria<br />

L’Ensanglantée des<br />

renouées<br />

Lythria purpuraria<br />

Geometridae Le Géomètre à barreaux Chiasmia clathrata<br />

La Phalène picotée Ematurga atomaria<br />

L’Hibernie défeuillante Erannis defoliaria<br />

La Fidonie plumeuse Eurranthis plummistaria<br />

La Phalène bordée Isturgia limbaria<br />

La Panthère Pseudopanthera macularia<br />

L’Ortholite acuminée Scotopteryx mucronata<br />

Hesperiidae<br />

La Grisette, l’Hespérie de<br />

l’Alcée<br />

Carcharodus al<strong>ce</strong>ae<br />

Le Point-de-Hongrie Erynnis tages<br />

Le Tacheté austral Pyrgus malvoides<br />

L’Hespérie de la malope Pyrgus onopordi<br />

L’Hespérie de l’alchémille Pyrgus serratulae


Hesperiidae<br />

L’Hespérie de la sanguisorbe<br />

Spialia sertorius<br />

L’Hespérie du dactyle Thymelicus lineolus<br />

Heterogynidae Heterogynis penella<br />

Lasiocampidae La Laineuse du prunellier Eriogaster catax<br />

La Laineuse du <strong>ce</strong>risier Eriogaster lanestris<br />

Lycaenidae Le Collier-de-corail Aricia agestis<br />

L’Argus vert Callophrys rubi<br />

L’Azuré des nerpruns Celastrina argiolus<br />

L’Azuré de la faucille Cupido al<strong>ce</strong>tas<br />

L’Argus minime Cupido minimus<br />

Le Petit Argus Cupido osiris<br />

Le Demi-argus Cyaniris semiargus<br />

L’Azuré des cytises Glaucopsyche alexis<br />

La Lucine Hamearis lucina<br />

Le Cuivré mauvin Lycaena alciphron<br />

Le Cuivré commun Lycaena phlaeas<br />

Le Cuivré fuligineux Lycaena tityrus<br />

Le Bel-Argus, l’Azuré bleu<br />

céleste<br />

Lysandra bellargus<br />

Le Bleu-nacré Lysandra hispana<br />

L’Azuré des coronilles Plebejus argyrognomon<br />

L’Azuré de la jarosse Polyommatus amandus<br />

L’Azuré du plantain, l’Azuré<br />

d’Escher<br />

Polyommatus escheri<br />

L’Argus bleu Polyommatus icarus<br />

L’Azuré de l’espar<strong>ce</strong>tte Polyommatus thersites<br />

Le Thécla du prunier Satyrium pruni<br />

Noctuidae La Pyramide Amphipyra pyramidea<br />

Le Gamma Autographa gamma<br />

La Doublure jaune Euclidia glyphica<br />

Le Mi Euclidia mi<br />

La Noctuelle héliaque Panemeria tenebrata<br />

La Méticuleuse Phlogophora meticulosa<br />

Nymphalidae La Petite Tortue Aglais urticae<br />

Le Grand Nacré Argynnis aglaja<br />

La Petite Violette Boloria dia<br />

Le Grand collier argenté Boloria euphrosyne<br />

Le Nacré de la filipendule Brenthis hecate<br />

Le Céphale Coenonympha arcania<br />

Le Fadet commun Coenonympha pamphilus<br />

Le Moiré printanier Erebia triaria<br />

Le Damier de la succise Euphydryas aurinia<br />

Le Petit Nacré Issoria lathonia<br />

L’Ariane, le Némusien Lasiommata maera<br />

La Mégère Lasiommata megera<br />

La Gorgone Lasiommata petropolitana<br />

Le Sylvain azuré Limenitis reducta<br />

Le Myrtil Maniola jurtina<br />

La Mélitée du plantain Melitaea cinxia<br />

La Mélitée orangée Melitaea didyma<br />

La Mélitée des <strong>ce</strong>ntaurées Melitaea phoebe<br />

La Mélitée du mélampyre Mellicta athalia<br />

La Mélitée des linaires Mellicta dejone<br />

La Mélitée des scabieuses Mellicta parthenoides<br />

Le Morio Nymphalis antiopa<br />

Le Robert-le-Diable Polygonia c-album<br />

Le Vulcain Vanessa atalanta<br />

La Belle-Dame Vanessa cardui<br />

Papilionidae Le Flambé Iphiclides podalirius<br />

Le Machaon Papilio machaon<br />

L’Apollon Parnassius apollo<br />

Le Semi-Apollon Parnassius mnemosyne<br />

Pieridae L’Aurore Anthocharis cardamines<br />

Le Gazé Aporia crataegi<br />

Le Fluoré Colias alfacariensis<br />

Le Souci Colias cro<strong>ce</strong>a<br />

Le Citron Gonepteryx rhamni<br />

28<br />

Pieridae La Piéride de Duponchel Leptidea duponcheli<br />

Leptidea sinapis/ reali / juvernica<br />

La Piéride du chou Pieris brassicae<br />

La Piéride du navet Pieris napi<br />

La Piéride de la rave Pieris rapae<br />

Le Marbré-de-vert Pontia daplidi<strong>ce</strong><br />

Saturniidae Le Petit Paon Saturnia cf. pavoniella<br />

Sphingidae<br />

Le Sphinx-Bourdon, le<br />

Sphinx de la scabieuse<br />

Hemaris tityus<br />

Zygaenidae La Zygène des épines Aglaope infausta<br />

La Zygène des gesses Zygaena nevadensis<br />

La Zygène <strong>ce</strong>ndrée<br />

Mantodea<br />

Zygaena rhadamanthus<br />

Mantidae Le Diablotin Empusa pennata<br />

La Mante religieuse<br />

Neuroptera<br />

Mantis religiosa<br />

Ascalaphidae L’Ascalaphe soufré<br />

Odonata<br />

Libelloides coccajus<br />

Coenagrionidae<br />

La Petite Nymphe au corps<br />

de feu<br />

Pyrrhosoma nymphula<br />

Lestidae Le Leste brun Sympecma fusca<br />

Libellulidae La Libellule déprimée<br />

Orthoptera<br />

Libellula depressa<br />

Acrididae Le Criquet farouche Aiolopus strepens<br />

Le Criquet des genévriers Euthystira brachyptera<br />

Le Criquet noir-ébène Omo<strong>ce</strong>stus rufipes<br />

Le Criquet de la palène Stenobothrus lineatus<br />

Bradyporidae Ephippiger sp.<br />

Gryllidae Le Grillon bordelais Eumodicogryllus bordigalensis<br />

Le Grillon champêtre Gryllus campestris<br />

Tetrigidae Le Tétrix déprimé Depressotetrix depressa<br />

Le Tétrix des larris Tetrix kraussi<br />

Tettigoniidae La Sauterelle ponctuée Leptophyes punctatissima<br />

La Decti<strong>ce</strong>lle <strong>ce</strong>ndrée Pholidoptera griseoaptera<br />

La grande Sauterelle verte<br />

Scorpiones<br />

Tettigonia viridissima<br />

Euscorpiidae Euscorpius tergestinus<br />

Gastéropodes<br />

Chondrinidae<br />

Gastropoda<br />

Le Maillot montagnard Granaria stabilei<br />

Le Maillot variable Granaria variabilis<br />

Clausiliidae Clausilia rugosa<br />

Diplommatinidae Cochlostoma sp.<br />

Enidae Le Bulime Jaminia quadridens<br />

Le Bulime zébré Zebrina detrita<br />

Helicidae L’Escargot des haies Cepaea nemoralis<br />

Le Petit gris Cornu aspersum<br />

L’Escargot de Bourgogne Helix pomatia<br />

Hygromiidae Le Petit Moine Monacha cartusiana<br />

Pupillidae Pupilla sp.<br />

Pyramidulidae Le Pyramidule des rochers Pyramidula rupestris<br />

Vertiginidae Truncatellina sp.<br />

Vertébrés<br />

Amphibiens / reptiles<br />

Anura<br />

Bufonidae Crapaud commun Bufo bufo spinosus<br />

Ranidae Grenouille rousse<br />

Squamata<br />

Rana temporaria<br />

La<strong>ce</strong>rtidae Lézard vert occidental La<strong>ce</strong>rta bilineata<br />

Lézard des murailles<br />

Urodela<br />

Podarcis muralis<br />

Salamandridae Salamandre tachetée Salamandra salamandra


Mammifères<br />

Artiodactyla<br />

Bovidae Mouflon méditerranéen Ovis gmelini musimon x Ovis sp.<br />

Chamois Rupicapra rupicapra<br />

Cervidae Chevreuil européen Capreolus capreolus<br />

Suidae Sanglier Sus scrofa<br />

Carnivora<br />

Canidae Renard roux Vulpes vulpes<br />

Mustelidae Blaireau Meles meles<br />

Rodentia<br />

Sciuridae Ecureuil roux Sciurus vulgaris<br />

Lagomorpha<br />

Leporidae Lièvre commun Lepus europaeus<br />

Lapin de garenne Oryctolagus cuniculus<br />

Oiseaux<br />

Columbiformes<br />

Columbidae Pigeon ramier Columba palumbus<br />

Tourterelle des bois Streptopelia turtur<br />

Coraciiformes<br />

Meropidae Guêpier d’Europe Merops apiaster<br />

Cuculiformes<br />

Cuculidae Coucou gris Cuculus canorus<br />

Falconiformes<br />

Accipitridae Buse variable Buteo buteo<br />

Circaète Jean-le-Blanc Circaetus gallicus<br />

Vautour fauve Gyps fulvus<br />

Falconidae Faucon pèlerin Falco peregrinus<br />

Faucon cré<strong>ce</strong>relle Falco tinnunculus<br />

Galliformes<br />

Phasianidae Perdrix rouge Alectoris rufa<br />

Passeriformes<br />

Aegithalidae Mésange à longue queue Aegithalos caudatus<br />

Alaudidae Alouette lulu Lullula arborea<br />

Certhiidae Grimpereau des jardins Certhia brachydactyla<br />

Corvidae Grand Corbeau Corvus corax<br />

Corneille noire Corvus corone corone<br />

Geai des chênes Garrulus glandarius<br />

Cassenoix moucheté Nucifraga caryocatactes<br />

Pie bavarde Pica pica<br />

Crave à bec rouge Pyrrhocorax pyrrhocorax<br />

Emberizidae Bruant fou Emberiza cia<br />

Bruant zizi Emberiza cirlus<br />

Bruant ortolan Emberiza hortulana<br />

Fringillidae Linotte mélodieuse Carduelis cannabina<br />

Chardonneret élégant Carduelis carduelis<br />

Verdier d’Europe Carduelis chloris<br />

Pinson des arbres Fringilla coelebs<br />

Bec-croisé des sapins Loxia curvirostra<br />

Serin cini Serinus serinus<br />

Hirundinidae Hirondelle rustique Hirundo rustica<br />

Laniidae Pie-grièche écorcheur Lanius collurio<br />

Motacillidae Pipit rousseline Anthus campestris<br />

Bergeronnette grise Motacilla alba<br />

Oriolidae Loriot d’Europe Oriolus oriolus<br />

Paridae Mésange bleue Cyanistes caeruleus<br />

Mésange huppée Lophophanes cristatus<br />

Mésange charbonnière Parus major<br />

Mésange noire Periparus ater<br />

Mésange nonnette Poecile palustris<br />

Passeridae Moineau domestique Passer domesticus<br />

Prunellidae Ac<strong>ce</strong>nteur mouchet Prunella modularis<br />

Regulidae Roitelet à triple bandeau Regulus ignicapilla<br />

Roitelet huppé Regulus regulus<br />

Saxicolidae Rougegorge familier Erithacus rubecula<br />

Rossignol philomèle Luscinia megarhynchos<br />

29<br />

Saxicolidae Rougequeue noir Phoenicurus ochruros<br />

Rougequeue à front blanc Phoenicurus phoenicurus<br />

Tarier pâtre Saxicola rubicola<br />

Sittidae Sittelle torchepot Sitta europaea<br />

Sylviidae Hypolaïs polyglotte Hippolais polyglotta<br />

Fauvette à tête noire Sylvia atricapilla<br />

Fauvette passerinette Sylvia cantillans<br />

Fauvette grisette Sylvia communis<br />

Fauvette babillarde Sylvia curruca<br />

Fauvette orphée Sylvia hortensis<br />

Pouillot de Bonelli Phylloscopus bonelli<br />

Pouillot vélo<strong>ce</strong> Phylloscopus collybita<br />

Troglodytidae Troglodyte mignon Troglodytes troglodytes<br />

Turdidae Grive musicienne Turdus philomelos<br />

Grive draine Turdus viscivorus<br />

Merle noir Turdus merula<br />

Piciformes<br />

Picidae Pic épeiche Dendrocopos major<br />

Pic noir Dryocopus martius<br />

Torcol fourmilier Jynx torquilla<br />

Pic vert Picus viridis<br />

Strigiformes<br />

Strigidae Petit-duc scops Otus scops<br />

Upupiformes<br />

Upupidae Huppe fasciée Upupa epops<br />

Flore<br />

Bryophytes<br />

Famille Nom vernaculaire Taxon<br />

Bryales<br />

Brya<strong>ce</strong>ae Bryum argentée Bryum argenteum<br />

Bryum capillare<br />

Mnia<strong>ce</strong>ae Plagiomnium affine<br />

Bryum penché Pohlia nutans<br />

Dicranales<br />

Dicrana<strong>ce</strong>ae Dicrane en balai Dicranum scoparium<br />

Dicranum tauricum<br />

Ditricha<strong>ce</strong>ae<br />

Encalyptales<br />

Ceratodon purpureus<br />

Distichium capilla<strong>ce</strong>um<br />

Encalypta<strong>ce</strong>ae<br />

Grimmiales<br />

Encalypta streptocarpa<br />

Encalypta vulgaris<br />

Grimmia<strong>ce</strong>ae<br />

Hypnales<br />

Schistidium crassipilum<br />

Anomodonta<strong>ce</strong>ae Anomodon viticulosus<br />

Brachythecia<strong>ce</strong>ae Homalothecium lutes<strong>ce</strong>ns<br />

Homalothecium seri<strong>ce</strong>um<br />

Hypne pure Scleropodium purum<br />

Hylocomia<strong>ce</strong>ae Hylocomie brillante Hylocomium splendens<br />

Hypne de Schreber Pleurozium schreberi<br />

Hypne triquètre Rhytidiadelphus triquetrus<br />

Hypna<strong>ce</strong>ae Cténidie molle Ctenidium molluscum<br />

Hypne cyprès Hypnum cupressiforme<br />

Leskea<strong>ce</strong>ae Pseudoleskeella catenulata<br />

Leucodonta<strong>ce</strong>ae Leucodon sciuroides


Neckera<strong>ce</strong>ae Neckera complanata<br />

Neckere crispée Neckera crispa<br />

Pterigynandra<strong>ce</strong>ae Pterigynandrum filiforme<br />

Thuidia<strong>ce</strong>ae Abietinella abietina<br />

Jungermanniales<br />

Frullania<strong>ce</strong>ae Frullania dilatata<br />

Lophozia<strong>ce</strong>ae Barbilophozia barbata<br />

Plagiochila<strong>ce</strong>ae Plagiochila porelloides<br />

Porella<strong>ce</strong>ae Porella platyphylla<br />

Radula<strong>ce</strong>ae Radula complanata<br />

Orthotrichales<br />

Orthotricha<strong>ce</strong>ae Orthotrichum anomalum<br />

Pottiales<br />

Pottia<strong>ce</strong>ae Syntrichia ruralis<br />

Tortula muralis<br />

Barbule tortueuse Tortella tortuosa<br />

Timmiales<br />

Timmia<strong>ce</strong>ae Timmia bavarica<br />

Plantes vasculaires<br />

Famille Nom vernaculaire Taxons<br />

Adoxa<strong>ce</strong>ae Viorne Mancienne Viburnum lantana<br />

Amarantha<strong>ce</strong>ae Chénopode Bon-Henri Chenopodium bonus-henricus<br />

Amaryllida<strong>ce</strong>ae<br />

Narcissus poeticus subsp.<br />

Narcisse à fleurs rayonnantes<br />

radiiflorus<br />

Aphyllantha<strong>ce</strong>ae Aphyllanthe de Montpellier Aphyllanthes monspeliensis<br />

Apia<strong>ce</strong>ae Podagraire Aegopodium podagraria<br />

Cerfeuil sauvage Anthriscus sylvestris<br />

Noix de terre Bunium bulbocastanum<br />

Buplèvre des rochers Bupleurum petraeum<br />

Caucalis à feuilles de carotte Caucalis platycarpos<br />

Carotte sauvage Daucus carota<br />

Panicaut des champs Eryngium campestre<br />

Grande Ber<strong>ce</strong> Heracleum sphondylium<br />

Laser à feuilles larges Laserpitium latifolium<br />

Sermontain Laserpitium siler<br />

Gesse de printemps Lathyrus vernus<br />

Lavande fine Lavandula angustifolia<br />

Grande pimpinelle Pimpinella major<br />

Ptychotis à feuilles variées Ptychotis saxifraga<br />

Séséli de Proven<strong>ce</strong> Seseli galloprovinciale<br />

Cumin des prés Silaum silaus<br />

Trinie glauque Trinia glauca<br />

Apocyna<strong>ce</strong>ae Dompte Venin officinal Vin<strong>ce</strong>toxicum hirundinaria<br />

Asparaga<strong>ce</strong>ae S<strong>ce</strong>au de Salomon odorant Polygonatum odoratum<br />

Asplenia<strong>ce</strong>ae Doradille de Haller Asplenium fontanum<br />

Rue des murailles Asplenium ruta-muraria<br />

Doradille polytric<br />

Asplenium trichomanes subsp.<br />

quadrivalens<br />

Astera<strong>ce</strong>ae Achillée millefeuille Achillea millefolium<br />

Achillée tomenteuse Achillea tomentosa<br />

Grande Bardane Arctium lappa<br />

Armoise blanche Artemisia alba<br />

Aster fausse pâquerette Bellidiastrum michelii<br />

Cotonnière dressée Bombycilaena erecta<br />

Cardon<strong>ce</strong>lle des Montpellierains Cardun<strong>ce</strong>llus monspeliensium<br />

Carline à feuilles d’acanthe Carlina acanthifolia<br />

Carline à tige courte Carlina acaulis<br />

Carline commune Carlina vulgaris<br />

Cupidone bleue Catananche caerulea<br />

Cirse de Montpellier Cirsium monspessulanum<br />

Cirse de Moris Cirsium morisianum<br />

Crépide blanchâtre Crepis albida<br />

Crépide fétide Crepis foetida<br />

Crépide jolie Crepis pulchra<br />

Bleuet Cyanus segetum<br />

30<br />

Oursin bleu Echinops ritro<br />

Piloselle en cyme Hieracium cymosum<br />

Epervière des murs Hieracium murorum<br />

Inule des montagnes Inula montana<br />

Laitue des murailles My<strong>ce</strong>lis muralis<br />

Onopordon à feuilles d’acanthe Onopordum acanthium<br />

Séneçon de Fuchs Senecio ovatus<br />

Serratule à tige nue Serratula nudicaulis<br />

Tanaisie en corymbes Tana<strong>ce</strong>tum corymbosum<br />

Pissenlit à feuilles lisses Taraxacum erythrospermum<br />

Dent de lion Taraxacum officinale<br />

Tussilage Tussilago farfara<br />

Berberida<strong>ce</strong>ae Épine-vinette Berberis vulgaris<br />

Betula<strong>ce</strong>ae Noisetier Corylus avellana<br />

Boragina<strong>ce</strong>ae Râpette Asperugo procumbens<br />

Grémil à pédoncules renflés Buglossoides incrassata<br />

Vipérine commune Echium vulgare<br />

Myosotis alpestre Myosotis alpestris<br />

Myosotis des champs Myosotis arvensis<br />

Myosotis rameux Myosotis ramosissima<br />

Brassica<strong>ce</strong>ae Herbe aux aulx, Alliaire Alliaria petiolata<br />

Passerage à cali<strong>ce</strong>s<br />

persistants<br />

Alyssum alyssoides<br />

Arabette des Alpes Arabis alpina<br />

Arabette à oreillettes Arabis auriculata<br />

Arabette des collines Arabis collina<br />

Arabette hérissée Arabis hirsuta<br />

Arabette des rochers Arabis nova<br />

Arabette à siliques plates Arabis planisiliqua<br />

Cameline à petits fruits Camelina sativa subsp. microcarpa<br />

Bourse-à-Pasteur Capsella bursa-pastoris<br />

Cardamine digitée Cardamine pentaphyllos<br />

Drave faux-aïzoon Draba aizoides<br />

Drave printanière Erophila verna<br />

Vélar Erysimum nevadense<br />

Arabette à fleurs peu<br />

nombreuses<br />

Fourraea alpina<br />

Arabette à feuilles de chou Fourraea alpina<br />

Hutchinsie des pierres Hornungia petraea<br />

Tabouret perfolié Microthlaspi perfoliatum<br />

Buxa<strong>ce</strong>ae Buis Buxus sempervirens<br />

Campanula<strong>ce</strong>ae<br />

Campanule à grosses<br />

racines<br />

Campanula macrorhiza<br />

Caprifolia<strong>ce</strong>ae Camérisier à balais Loni<strong>ce</strong>ra xylosteum<br />

Valériane officinale Valeriana officinalis<br />

Valériane tubéreuse Valeriana tuberosa<br />

Caryophylla<strong>ce</strong>ae Sablineà feuilles de serpolet Arenaria serpyllifolia<br />

Céraïste raide<br />

Cerastium arvense subsp.<br />

strictum<br />

Céraïste sous-ligneux<br />

Cerastium arvense subsp.<br />

suffruticosum<br />

Céraïste à pétales courts Cerastium brachypetalum<br />

Ceraïste nain Cerastium pumilum<br />

Herniaire hirsute Herniaria hirsuta<br />

Minuartie à rostre Minuartia rostrata<br />

Saponaire de Montpellier Saponaria ocymoides<br />

Silène d’Italie Silene italica<br />

Silène saxifrage Silene saxifraga<br />

Stellaire des montagnes<br />

Stellaria nemorum subsp.<br />

montana<br />

Cista<strong>ce</strong>ae Hélianthème des Apennins Helianthemum apenninum<br />

Hélianthème à feuilles de<br />

nummulaire<br />

Helianthemum nummularium<br />

Hélianthème d’Italie<br />

Helianthemum oelandicum subsp.<br />

italicum<br />

Colchica<strong>ce</strong>ae Colchique de Naples Colchicum multiflorum<br />

Con<strong>vol</strong>vula<strong>ce</strong>ae Liseron des champs Con<strong>vol</strong>vulus arvensis<br />

Crassula<strong>ce</strong>ae Orpin blanc Sedum album<br />

Sédum à pétales dressés Sedum anopetalum<br />

Orpin à feuilles épaisses Sedum dasyphyllum<br />

Joubarbe à toile d’araignée Sempervivum arachnoideum


Joubarbe des toits Sempervivum tectorum<br />

Cupressa<strong>ce</strong>ae Genévrier commun<br />

Juniperus communis subsp.<br />

communis<br />

Cypera<strong>ce</strong>ae Laîche de printemps Carex caryophyllea<br />

Laîche glauque Carex flacca<br />

Laîche de Haller Carex halleriana<br />

Laîche basse Carex humilis<br />

Laîche luisante Carex liparocarpos<br />

Laîche de Paira Carex muricata subsp. lamprocarpa<br />

Laîche tomenteuse Carex tomentosa<br />

Dioscorea<strong>ce</strong>ae Tamier commun Tamus communis<br />

Elaeagna<strong>ce</strong>ae Argousier Hippophaë rhamnoides<br />

Erica<strong>ce</strong>ae Pyrole à une fleur Moneses uniflora<br />

Euphorbia<strong>ce</strong>ae<br />

Euphorbe à feuilles<br />

d’amandier<br />

Euphorbia amygdaloides<br />

Euphorbe petit-cyprès Euphorbia cyparissias<br />

Euphorbe réveil-matin Euphorbia helioscopia<br />

Euphorbe d’Irlande Euphorbia hyberna<br />

Mercuriale viva<strong>ce</strong> Mercurialis perennis<br />

Faba<strong>ce</strong>ae Anthyllide des montagnes Anthyllis montana<br />

Petite Coronille Anthyllis vulneraria subsp. alpestris<br />

Anthyllide des montagnes Astragalus depressus<br />

Anthyllide alpestre Astragalus purpureus<br />

Astragale prostré Astragalus vesicarius<br />

Astragale pourpre Coronilla emerus<br />

Astragale vésiculeux Coronilla minima<br />

Cytise à feuilles sessiles Cytisophyllum sessilifolium<br />

Genêt <strong>ce</strong>ndré Genista cinerea<br />

Hippocrépis à toupet Hippocrepis comosa<br />

Cytise des Alpes Laburnum alpinum<br />

Cytise à grappes Laburnum anagyroides<br />

Gesse sans feuilles Lathyrus aphaca<br />

Lis martagon Lilium martagon<br />

Lotier corniculé Lotus corniculatus<br />

Lotier de Delort Lotus delortii<br />

Lupuline Medicago lupulina<br />

Espar<strong>ce</strong>tte Onobrychis supina<br />

Ononis du Mont-Cenis Ononis cristata<br />

Bugrane fétide Ononis natrix<br />

Arrête-bœuf Ononis spinosa<br />

Lotier maritime Tetragonolobus maritimus<br />

Trèfle des champs Trifolium campestre<br />

Trèfle incarnat Trifolium incarnatum<br />

Trèfle des montagnes Trifolium montanum<br />

Trèfle commun Trifolium pratense<br />

Trèfle blanc Trifolium repens<br />

Jarosse Vicia cracca<br />

Ves<strong>ce</strong> voyageuse Vicia peregrina<br />

Ves<strong>ce</strong> des haies Vicia sepium<br />

Faga<strong>ce</strong>ae Hêtre commun Fagus sylvatica<br />

Chêne pubes<strong>ce</strong>nt Quercus pubes<strong>ce</strong>ns<br />

Gentiana<strong>ce</strong>ae Gentiane croisette Gentiana cruciata<br />

Gentiane jaune, Grande<br />

gentiane<br />

Gentiana lutea<br />

Gentiane printanière Gentiana verna<br />

Gerania<strong>ce</strong>ae Erodium Erodium cicutarium<br />

Géranium à feuilles<br />

découpées<br />

Geranium dissectum<br />

Géranium à tige noueuse Geranium nodosum<br />

Géranium sanguin Geranium sanguineum<br />

Globularia<strong>ce</strong>ae Globulaire ponctuée Globularia bisnagarica<br />

Globulaire rampante Globularia repens<br />

Grossularia<strong>ce</strong>ae Groseillier des Alpes Ribes alpinum<br />

Groseillier à maquereaux Ribes uva-crispa<br />

Hyacintha<strong>ce</strong>ae<br />

Ornithogale à feuilles<br />

étroites<br />

Ornithogalum angustifolium<br />

Hyperica<strong>ce</strong>ae Millepertuis à feuilles d’hysope Hypericum hyssopifolium<br />

Irida<strong>ce</strong>ae Crocus de Crest Crocus versicolor<br />

Lamia<strong>ce</strong>ae Calament acinos Acinos arvensis<br />

31<br />

Bugle petit-pin Ajuga chamaepitys<br />

Bugle de Genève Ajuga genevensis<br />

Bugle rampante Ajuga reptans<br />

Calament à feuilles de menthe Calamintha menthifolia<br />

Calament nepeta Calamintha nepeta<br />

Dracocéphale d’Autriche Draco<strong>ce</strong>phalum austriacum<br />

Lamier amplexicaule Lamium amplexicaule<br />

Lamier à feuilles panachées Lamium maculatum<br />

Jarosse Lathyrus ci<strong>ce</strong>ra<br />

Gesse filiforme Lathyrus filiformis<br />

Mélisse des bois Melittis melissophyllum<br />

Marrube blanc Marrubium vulgare<br />

Sauge commune Salvia pratensis<br />

Sarriette des montagnes Satureja montana<br />

Bétoine officinale Stachys officinalis<br />

Epiaire droite Stachys recta<br />

Germandrée botryde Teucrium botrys<br />

Germandrée petit chêne Teucrium chamaedrys<br />

Thym à tiges longues Thymus longicaulis<br />

Serpolet, Thym couché Thymus praecox<br />

Thym faux pouliot Thymus pulegioides<br />

Thym, Farigoule Thymus vulgaris<br />

Lilia<strong>ce</strong>ae Fritillaire à in<strong>vol</strong>ucre Fritillaria in<strong>vol</strong>ucrata<br />

Tulipe australe Tulipa sylvestris subsp. australis<br />

Lina<strong>ce</strong>ae Lin jaune Linum campanulatum<br />

Lin purgatif Linum catharticum<br />

Lin de Narbone Linum narbonense<br />

Malva<strong>ce</strong>ae Guimauve hérissée Althaea hirsuta<br />

Grande Mauve Malva sylvestris<br />

Olea<strong>ce</strong>ae Frêne commun Fraxinus ex<strong>ce</strong>lsior<br />

Orchida<strong>ce</strong>ae Orchis pyramidal Anacamptis pyramidalis<br />

Orchis punaise Anacamptis coriophora<br />

Céphalanthère pâle Cephalanthera damasonium<br />

Céphalanthère à longues<br />

feuilles<br />

Cephalanthera longifolia<br />

Orchis grenouille Coeloglossum viride<br />

Dactylorhize à feuilles larges Dactylorchis sambucina<br />

Orchis brûlé Neotinea ustulata<br />

Néottie nid-d’oiseau Neottia nidus-avis<br />

Ophrys Mouche Ophrys insectifera<br />

Orchis mâle Orchis mascula<br />

Orchis casqué Orchis militaris<br />

Orchis pourpre Orchis purpurea<br />

Orobancha<strong>ce</strong>ae Pédiculaire chevelue Pedicularis comosa<br />

Petit Rhinante Rhinanthus minor<br />

Paeonia<strong>ce</strong>ae Pivoine velue Paeonia officinalis subsp. huthii<br />

Papavera<strong>ce</strong>ae Corydale à tubercule plein Corydalis solida<br />

Fumeterre officinale Fumaria officinalis<br />

Coquelicot Argémone Papaver argemone<br />

Pavot douteux Papaver dubium<br />

Coquelicot Papaver rhoeas<br />

Pina<strong>ce</strong>ae Sapin blanc Abies alba<br />

Mélèze commun Larix decidua<br />

Gesse des prés Lathyrus pratensis<br />

Pin noir Pinus nigra<br />

Pin sylvestre Pinus sylvestris<br />

Pin à crochets Pinus uncinata<br />

Plantagina<strong>ce</strong>ae Plantain argenté Plantago argentea<br />

Plantain lancéolé Plantago lan<strong>ce</strong>olata<br />

Plantain serpentant<br />

Plantago maritima subsp.<br />

serpentina<br />

Plantain blanc Plantago media<br />

Véronique petit-chêne Veronica chamaedrys<br />

Véronique à feuilles de lierre Veronica hederifolia<br />

Véronique officinale Veronica officinalis<br />

Véronique préco<strong>ce</strong> Veronica praecox<br />

Véronique à feuilles de<br />

serpolet<br />

Veronica serpyllifolia


Poa<strong>ce</strong>ae Calamagrostide argentée Achnatherum calamagrostis<br />

Fromental élevé Arrhenatherum elatius<br />

Brachypode des rochers Brachypodium rupestre<br />

Brize intermédiaire Briza media<br />

Brome dressé Bromus erectus<br />

Brome stérile Bromus sterilis<br />

Brome des toits Bromus tectorum<br />

Dactyle Dactylis glomerata<br />

Canche <strong>ce</strong>spiteuse Deschampsia <strong>ce</strong>spitosa<br />

Fétuque <strong>ce</strong>ndrée Festuca cinerea<br />

Fétuque lisse, F. courbée Festuca laevigata<br />

Fétuque de Timbal-Lagrave Festuca marginata<br />

Avoine soyeuse Helictotrichon seta<strong>ce</strong>um<br />

Orge des rats Hordeum murinum<br />

Koelérie du Valais Koeleria vallesiana<br />

Mélique ciliée Melica ciliata<br />

Pâturin de Baden Poa badensis<br />

Pâturin bulbeux Poa bulbosa<br />

Pâturin des prés Poa pratensis<br />

Seslérie bleuâtre Sesleria caerulea<br />

Stipe de Fran<strong>ce</strong> Stipa eriocaulis<br />

Polygala<strong>ce</strong>ae Polygale commun Polygala vulgaris<br />

Polygona<strong>ce</strong>ae Oseille ronde Rumex scutatus<br />

Polypodia<strong>ce</strong>ae Polypode commun<br />

Polypodium vulgare subsp.<br />

vulgare<br />

Primula<strong>ce</strong>ae Primevère marginée Primula marginata<br />

Coucou Primula veris<br />

Androsa<strong>ce</strong> de Chaix Androsa<strong>ce</strong> chaixii<br />

Ranuncula<strong>ce</strong>ae Anthore Aconitum anthora<br />

Aconit tue-loup Aconitum vulparia<br />

Actée en épi Actaea spicata<br />

Anémone du Mont Baldo Anemone baldensis<br />

Ancolie de Bertoloni Aquilegia bertolonii<br />

Ancolie commune Aquilegia vulgaris<br />

Clématite vigne-blanche Clematis vitalba<br />

Dauphinelle fendue Delphinium fissum<br />

Ellébore fétide Helleborus foetidus<br />

Hépatique Hepatica nobilis<br />

Renoncule à feuilles<br />

d’aconit<br />

Ranunculus aconitifolius<br />

Bouton d’or Ranunculus acris<br />

Renoncule crochue Ranunculus aduncus<br />

Renoncule des champs Ranunculus arvensis<br />

Renoncule bulbeuse Ranunculus bulbosus<br />

Renoncule à feuilles de<br />

graminée<br />

Ranunculus gramineus<br />

Renoncule de Montpellier Ranunculus monspeliacus<br />

Renoncule rampante Ranunculus repens<br />

Petit Pigamon Thalictrum minus<br />

Rhamna<strong>ce</strong>ae Nerprun des Alpes Rhamnus alpina<br />

Nerprun purgatif Rhamnus cathartica<br />

Nerprun des rochers Rhamnus saxatilis<br />

Rosa<strong>ce</strong>ae Alchémille plissée Alchemilla alpigena<br />

Amélanchier Amelanchier ovalis<br />

Cotonéaster du Jura Cotoneaster juranus<br />

Aubépine à un style Crataegus monogyna<br />

Fraisier des bois Fragaria vesca<br />

Benoîte commune Geum urbanum<br />

Boquettier, Pommier<br />

sauvage<br />

Malus sylvestris<br />

Potentille de Neumann Potentilla neumanniana<br />

Potentille rampante Potentilla reptans<br />

Cerisier des oiseaux,<br />

Merisier<br />

Prunus avium<br />

Prunellier Prunus spinosa<br />

Eglantier glauque Rosa glauca<br />

Eglantier Rosa pimpinellifolia<br />

Pimprenelle Sanguisorba minor<br />

Alouchier, Sorbier des Alpes Sorbus aria<br />

32<br />

Sorbier des oiseleurs Sorbus aucuparia<br />

Sorbier domestique Sorbus domestica<br />

Rubia<strong>ce</strong>ae Gaillet odorant Asperula odorata<br />

Aspérule de Turin Asperula taurina<br />

Gaillet aristé Galium aristatum<br />

Gaillet à feuilles d’asperge Galium corrudifolium<br />

Gaillet luisant Galium lucidum<br />

Gaillet odorant Galium odoratum<br />

Gaillet jaune Galium verum<br />

Shérardie Sherardia arvensis<br />

Salica<strong>ce</strong>ae Peuplier noir Populus nigra<br />

Santala<strong>ce</strong>ae Thésium divariqué Thesium divaricatum<br />

Gui d’Autriche Viscum album subsp. austriacum<br />

Sapinda<strong>ce</strong>ae Erable champêtre A<strong>ce</strong>r campestre<br />

Erable à feuilles d’obier A<strong>ce</strong>r opalus<br />

Saxifraga<strong>ce</strong>ae<br />

Saxifrage à feuilles en<br />

languette<br />

Saxifraga callosa<br />

Saxifrage sillonée Saxifraga exarata<br />

Saxifrage à bulbilles Saxifraga granulata<br />

Petite Saxifrage Saxifraga tridactylites<br />

Scrophularia<strong>ce</strong>ae Petite digitale Digitalis lutea<br />

Linaire couchée Linaria supina<br />

Urtica<strong>ce</strong>ae Grande ortie Urtica dioica<br />

Viola<strong>ce</strong>ae Pensée des champs Viola arvensis<br />

Pensée de Kitaibel Viola kitaibeliana<br />

Violette de Reichenbach Viola reichenbachiana<br />

Violette de Rivinus Viola riviniana<br />

Violette des rochers Viola rupestris<br />

Woodsia<strong>ce</strong>ae Cystoptéris fragile Cystopteris fragilis<br />

Contributeurs :<br />

Jean Armand, Matthieu Aubert, Pascal Auda, Julien Baret, Stéphane Ben<strong>ce</strong>,<br />

Laurent Bouvin, Raphaël Colombo, Rolland Commerçon, Maell Cosquer,<br />

Sébastien Delhaye, Sébastien Della Casa, Cédric Dentant, François<br />

Dusoulier, Pierre Frapa, Gilles Gagnaire, Martine Germer, Kévin Gur<strong>ce</strong>l,<br />

Jean-Luc Jardin, Olivier Leblanc, Romain Lejeune, Antoine Longieras, Luc<br />

Manil, Roger Maillot, Jacques Marquet, Nicolas Maurel, Annie Maurissen,<br />

Alain Michard, Lysbeth Michard, Laurent Michel, Cédric Mroczko, Philippe<br />

Nawala, Hélène Ourgaud, Renée Pennec, Audrey Pichard, Arne Saatkamp,<br />

Marielle Tardy, Lucien Tron, Héloïse Vanderpert, Nicolas Vissyrias.


Remerciements Glossaire<br />

La Ville de Digne-les-Bains remercie l’ensemble des associations<br />

naturalistes et institutions qui ont permis la réalisation de l’inventaire<br />

naturaliste du week-end des 26 et 27 mai 2012 :<br />

- le Conservatoire des espa<strong>ce</strong>s naturels de Proven<strong>ce</strong>-Alpes-Côte d’Azur<br />

(CEN PACA),<br />

- la Ligue pour la Protection des Oiseaux Proven<strong>ce</strong>-Alpes-Côte d’Azur<br />

(LPO PACA) et plus particulièrement le groupe Bléone-Duran<strong>ce</strong>,<br />

- l’association ornithologique La Chevêche,<br />

- l’association entomologique Proserpine,<br />

- le Groupe des entomologistes des Hautes-Alpes (GRENHA),<br />

- l’Association des lépidoptéristes de Fran<strong>ce</strong> (ALF),<br />

- les associations botanistes Infloralhp (Inventaire de la Flore des Alpesde-Haute-Proven<strong>ce</strong>)<br />

et la Société Linnéenne de Proven<strong>ce</strong> (SLP),<br />

- l’association L’Ascalaphe,<br />

- l’Offi<strong>ce</strong> National des Forêts (ONF).<br />

Plus particulièrement, elle adresse toute sa gratitude à l’ensemble<br />

des naturalistes ayant œuvré durant <strong>ce</strong> week-end et à <strong>ce</strong>ux qui ont<br />

apporté leurs contributions et leurs connaissan<strong>ce</strong>s ultérieurement :<br />

Jean Armand, Matthieu Aubert, Pascal Auda, Julien Baret, Charles<br />

Basset, Patrick Boffy, Michel Boutin, Laurent Bouvin, Yoan Braud,<br />

Raphaël Colombo, Rolland Commerçon, Maell Cosquer, Jean-Paul<br />

Decroo, Cédric Dentant, François Dusoulier, Jean-Louis Faure, Pierre<br />

Frapa, Gilles Gagnaire, Martine Germer, Kévin Gur<strong>ce</strong>l, Olivier Jonquet,<br />

Michel et Jo<strong>ce</strong>lyne Laprat, Olivier Leblanc, Daniel et Nathalie Lebrun,<br />

Romain Lejeune, Antoine Longieras, Bernard et Dominique Maillard,<br />

Roger Maillot, Luc Manil, Jacques Marquet, Elisabeth Mauri<strong>ce</strong>, Annie<br />

Maurissen, Laurent Michel, Pascal Michel, Alain et Lysbeth Michard,<br />

Cédric Mroczko, Philippe Nawala, Hélène Ourgaud, Renée Pennec, Jean-<br />

Pierre Perlemoine, Audrey Pichard, Lucile Priour, Sonia Richaud, Arne<br />

Saatkamp, Benoît Sarracanie, Romain Sauve, Marielle Tardy, Lucien<br />

Tron, Héloïse Vanderpert, Nicolas Vissyrias et plus particulièrement<br />

les coordinateurs Stéphane Ben<strong>ce</strong>, Sébastien Delhaye, Sébastien Della<br />

Casa, Jean-Luc Jardin, Nicolas Maurel et pour les autorisations de<br />

l’Offi<strong>ce</strong> National des Forêts, Dominique Nouvellon.<br />

Enfin, la Ville de Digne-les-Bains remercie la Région Proven<strong>ce</strong>-Alpes-<br />

Côte d’Azur, le Conseil général des Alpes-de-Haute-Proven<strong>ce</strong>, la<br />

Communauté de communes des trois vallées pour leur participation<br />

financière ainsi que le comité du pays dignois pour son aide dans le<br />

montage administratif de <strong>ce</strong> projet.<br />

Crédits photographiques :<br />

Stéphane Ben<strong>ce</strong>, Michel Boutin, Yoan Braud, Roland Commerçon, Maell<br />

Cosquer, Sébastien Delhaye, Cédric Dentant, Claude Falke, Kevin Gur<strong>ce</strong>l,<br />

Roger Isoard, Sandrine Isoard, Roland Lupoli, Bernard Maillard, Nicolas<br />

Maurel, Hervé Michel, Laurent Michel, Michel Pascal, Sonia Richaud,<br />

Lucien Tron, Héloïse Vanderpert, Julien Viglione (ECO-MED), Nicolas<br />

Vissyrias, X.<br />

Réalisation : Mairie de Digne-les-Bains<br />

Coordinatri<strong>ce</strong> : Sandrine Isoard<br />

Relecture : Stéphane Ben<strong>ce</strong>, Cédric Dentant, François Dusoulier, Nicolas Maurel<br />

Réalisation graphique : Kaleïd<br />

Impression : Pigment Noir - Imprimé sur papier<br />

Toute reproduction interdite sans l’autorisation de l’auteur (Mairie de Digne-les-Bains).<br />

Arrêté préfectoral de protection de<br />

biotope (APPB) :<br />

créé à l’initiative du préfet, un APPB<br />

vise à la conservation des habitats des<br />

espè<strong>ce</strong>s protégées au titre du code de<br />

l’environnement. Il édicte un nombre<br />

limité de mesures destinées à éviter la<br />

perturbation de milieux utilisés pour<br />

l’alimentation, la reproduction, le repos des<br />

espè<strong>ce</strong>s qui les utilisent.<br />

Fruticée :<br />

formation végétale dans laquelle dominent<br />

les arbustes.<br />

Hygrophile :<br />

un organisme est dit hygrophile lorsque<br />

l’humidité est né<strong>ce</strong>ssaire à son bon<br />

développement.<br />

Natura 2000 :<br />

réseau de sites naturels à l’échelle<br />

européenne visant à préserver les<br />

espè<strong>ce</strong>s et les habitats menacés et/ou<br />

remarquables, et <strong>ce</strong> dans un cadre global<br />

de développement durable. Natura 2000<br />

cherche donc à concilier activités humaines<br />

et protection des milieux naturels afin de<br />

répondre aux enjeux environnementaux<br />

planétaires et locaux.<br />

Plante-hôte :<br />

plante sur laquelle l’insecte pond ou à partir<br />

de laquelle il se nourrit.<br />

Rupicole :<br />

qui vit et/ou qui croît sur les rochers.<br />

ZNIEFF :<br />

zone naturelle d’intérêt écologique,<br />

faunistique et floristique.<br />

Une ZNIEFF est un secteur du territoire,<br />

participant au maintien des grands<br />

équilibres naturels ou constituant le milieu<br />

de vie d’espè<strong>ce</strong>s animales et végétales<br />

rares, caractéristiques du patrimoine<br />

naturel régional.


www.festival-inventerre.com

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