le mag-Numero-1-SMIP RA-BAT_Mise en page 1 - Mutuelle SMIP ...

V O T R E M @ G A Z I N E D ’ I N F O R M A T I O N M U T U A L I S T E
N°1
PROXIMITÉ
Ma mutuelle
me va si
bien !
DOSSIER SANTÉ
LA FLAMBÉE
Avril 2010
DES ALLERGIES !
MON PATRIMOINE
ET MOI
Donations
et fiscalité 2010
FEDERER AUTREMENT
Société Mutualiste Interprofessionnelle Rhône Alpes

02
L’EDITO
Sans doute l’avez-vous remarqué, notre revue
semestrielle a rajeuni. Nous espérons que vous
apprécierez son nouveau visage, plus coloré, plus
attractif, et les sujets traités, plus proches de vous
et de vos préoccupations. Les allergies, qu’elles
soient saisonnières ou plus constantes, telles les
intolérances alimentaires, sont de plus en plus
fréquentes dans nos vies quotidiennes. Si nous ne
pensons pas résoudre toutes ces difficultés,
d’un coup de baguette magique, nous souhaitons,
modestement vous apporter notre vision, teintée
de bon sens. Pourquoi ne pas retrouver le goût de
cuisiner des produits simples, protecteurs de
notre santé, et par là, une certaine qualité de vie.
Une recette facile et appétissante vous y invite !
La mutuelle de proximité que nous sommes et que
nous nous efforçons de rester, malgré les obligations
et les impératifs administratifs de plus en plus
contraignants nous paraît nécessaire dans le
paysage social actuel. C’est avec plaisir que nous
constatons que nos adhérents manifestent leur
satisfaction quant à la facilité d’accès de nos
services, à notre disponibilité. N’hésitez pas à faire
valoir les qualités de notre organisme à vos proches.
Les arguments sont nombreux, et nous sommes
convaincus que « votre mutuelle vous va si bien » !
Faites le savoir autour de vous. Vous défendez,
là aussi, une qualité de vie dont chacun regrette la
disparition, sans être conscient de ce qu’elle se
défend par petite touche jour après jour. Les questions
nombreuses posées par nos adhérents, font l’objet
d’un courrier des lecteurs. Nous souhaitons que
vous trouviez des réponses aux questions que vous
vous posez. Nous attendons vos suggestions et
autres interrogations pour le prochain numéro !
Nous vous souhaitons un agréable moment en
notre compagnie, ainsi qu’une très belle saison
estivale, et vous donnons rendez-vous en octobre,
pour développer de nouveaux sujets.
ANNE-MARIE PUGEAT
Présidente
A méditer pour ne pas oublier de vivre….
Pourquoi pas, aussi, une base de la santé !
« Vivre, ce n’est pas attendre que les tempêtes
passent, mais apprendre à danser sous la pluie ».
« Ecris tes blessures sur le sable et tes gratitudes
sur la pierre »
Le M@G I N° 1 I Avril 2010
03
04
05
06
07
08
09
10
11
Somm@ire
ACTUALITÉS MUTUELLE
Travaux Annecy
Infos pratiques
Enquête Sondage
Votre mutuelle encourage
la randonnée VTT
Un nouveau visage
à la mutuelle
DOSSIER SANTÉ
LA FLAMBÉE DES ALLERGIES !
MA MUTUELLE ME VA SI BIEN
Adhérent, au cœur de votre mutuelle
L’ADPM AU SERVICE DES PMM
La diversité, un atout des PMM
MON PATRIMOINE
ET MOI
Donations aux enfants et petits-enfants :
de vraies opportunités fiscales
BRÈVES SANTÉ & PRATIQUE
Prévention
Nouveau
Pratique
VOTRE MUTUELLE
Variations culinaires
Sucré léger…
Pour une santé au naturel…
Courrier des adhérents
Directeur de la publication : Anne-Marie PUGEAT
Rédacteur en chef : Serge Dandeville
Conception, création : Olivier Hochart
Crédit-photos : Shutterstock
Impression : CIA Bourgogne
Imprimé à : 2 000 ex
Diffusé à : 1 539 ex
Périodicité : semestrielle
ISSN : en cours • Dépôt légal : en cours
Commission paritaire : en cours
Votre Mutuelle utilise du papier recyclé pour imprimer son magazine

ACTU MUTUELLE I QUOI DE NEUF ?
TRAVAUX ANNECY
Votre mutuelle SMIP
Rhône Alpes restructure
et embellit ses locaux
Pour mieux vous servir, la SMIP
Rhône Alpes agrandit et embellit
ses locaux d’Annecy. Un quartier en
pleine métamorphose et un local en vente à
côté de notre bureau, ont incité vos administrateurs
à investir pour mieux vous servir, et
mettre en valeur votre patrimoine mutualiste.
Durant les travaux, soit du 7 avril au
30 juin, vous serez accueilli, à
Annecy, 11 rue de Rumilly (à environ
200 mètres du bureau actuel).
Mêmes horaires.
INFOS PRATIQUES
Vous avez une adresse mail –
n’hésitez pas à nous la transmettre !
Optique – prothèse dentaire – hospitalisation
– semelles orthopédiques :
N’oubliez pas de nous faire parvenir
vos factures acquittées ! Elles sont
nécessaires pour le paiement des
suppléments de prestations.
ENQUÊTE SONDAGE
AUPRÈS DE NOS
ADHÉRENTS
Nous sommes heureux de constater que
98% de nos adhérents sont satisfaits de
nos services – 2% ne se prononcent pas.
43% souhaiteraient une prise en charge de
la pharmacie non remboursée.
Le conseil d’administration étudiera la
question, en sachant que cette prise en
charge est délicate, d’une part, si l’on
considère que les médicaments ne sont plus
remboursés en raison d’un « rendu médical
insuffisant ». D’autre part, la variabilité des
tarifs, devenus totalement libres dès lors
qu’aucun remboursement n’est plus appliqué,
rend la base de référence très difficile,
voire impossible.
VOTRE MUTUELLE EMBAUCHE UNE JEUNE FILLE
EN CONTRAT DE PROFESSIONNALISATION
Sans doute connaissez-vous les salariés de la SMIP Rhône Alpes, pour les avoir entendus au
téléphone, ou rencontrés dans l’un de nos bureaux ou permanence. Ainsi les noms de
Melle Hélène Loi, Janine Villard, ou Annie Masson vous sont peut-être familiers. Sachez que notre
équipe s’est momentanément agrandie.
En effet, votre mutuelle a embauché, en contrat de professionnalisation, Melle Charlotte
DUMAS, qui, titulaire d’un BTS de commerce international prépare, pour juillet prochain, une licence
commerce, à l’IUT de Chambéry. Le projet de Charlotte, encouragé par les administrateurs,
est d’aider à « rajeunir » et valoriser l’image de votre mutuelle, ainsi que développer et pérenniser les
relations avec ses adhérents et prospects.
Nous lui souhaitons une belle réussite !
VOTRE MUTUELLE ENCOURAGE
LA RANDONNÉE VTT
La SMIP Rhône Alpes, soutient depuis plusieurs
années la Randonnée VTT de Méry, (commune
de Savoie, au pied du Revard), organisée par le
comité des fêtes.
Cette année, elle aura lieu
le DIMANCHE 6 JUIN.
Plusieurs parcours, de niveaux différents, sont
prévus, ainsi qu’une randonnée pédestre.
Un souvenir et un repas à chaque participant,
ainsi que de nombreux lots tirés au sort.
Pour tout renseignement et inscription :
Site : cdfmery73.unblog.fr. - E-mail : cdfmery73@yahoo.fr
l
Le M@G I N° 1 I Avril 2010
Le M@G I N° 1 I Avril 2010
03

DOSSIER SANTÉ
PRÉVENTION
04
LA FLAMBÉE DES ALLERGIES :
COMMENT LUTTER ?
Qui dit arrivée du printemps dit retour des allergies saisonnières. Mais le fameux « rhume des
foins » est loin d’être la seule forme d’allergies qui empoisonnent nos vies quotidiennes.
D’aucuns les qualifient de fléau des temps modernes à tel point que l’OMS (Organisation
Mondiale de la Santé) place en 2009 les maladies allergiques au 4 ème rang (sur 6) des grands
fléaux recensés dans le monde. Près d’une personne sur trois est concernée aujourd’hui et
les chiffres augmentent régulièrement. De nombreux allergologues estiment que dans moins
de 10 ans, une personne sur deux sera allergique.
Le M@G I N° 1 I Avril 2010
L’ALLERGIE EST UNE MALADIE
À NE PAS PRENDRE À LA LÉGÈRE
Une réaction allergique correspond à une réponse anormale et excessive du système
immunitaire envers des substances (allergènes) normalement inoffensives que l’on
respire, avale ou touche. L’organisme produit alors en excès un anticorps pour se
défendre du danger supposé. Les symptômes qui en résultent, peuvent affecter le
système respiratoire, les yeux ou la peau.
QUELLES EN SONT LES CAUSES
Les allergies sont liées au bouleversement de nos habitudes de vie et de notre
environnement avec :
,des allergènes de plus en plus nombreux,
,des patients qui souffrent d’un large éventail de manifestations allergiques,
,des terrains allergiques présents dès la naissance
,des réactions allergiques de plus en plus sévères et persistantes.
3L’habitat et notamment l’habitat urbain avec moins d’espace. Une meilleure
isolation, un chauffage plus intensif et la climatisation ont entraîné un confinement et
une augmentation du taux d’humidité favorisant le développement des acariens,
source puissante de risques allergiques. A l’abri dans son petit intérieur ? Voilà une
idée fausse. Votre intérieur est un piège à allergènes, c’est la raison pour laquelle, été
comme hiver, il est important d’aérer, y compris à la campagne. Attention aussi à
l’utilisation exagérée de parfums d’intérieur (aérosols, diffuseurs électriques, bougies
parfumées, encens, …).

3Les animaux de compagnie, près d'un ménage sur deux possède un animal de
compagnie. Ce sont leur peau, leur salive, leurs urines et déjections qui provoquent
l'allergie et pas leurs poils comme on le croit généralement. Les personnes
allergiques développent des réactions par contact direct avec les animaux, mais aussi
par contact indirect. Leurs allergènes s'accumulent dans la maison et peuvent rester
actifs jusqu'à deux ans après que l'animal ait quitté les lieux. Les manifestations
allergiques se présentent sous la forme d'asthme, de conjonctivite, d'eczéma,
de rhinites, d'urticaires de contact La solution, vous en séparer ou, à défaut, veiller à
laver l'animal au moins une fois par mois, lui interdire la chambre…
3Les goûts alimentaires ont aussi connu en trente ans de profondes
métamorphoses. Avec de nouvelles habitudes liées à nos modes de vie, nous
prenons de moins en mois de temps pour nous alimenter. Nous consommons
plus de nourriture « exotique », de produits surgelés, de plats cuisinés avec des
ajouts de protéines, rehausseurs de goûts, de colorants, etc…Rééquilibrez
notre alimentation et se donner plus de temps pour les repas doivent être une
priorité.
3L’amélioration des conditions d’hygiène. Paradoxalement, cela ne joue pas en
faveur d’une meilleure résistance. En effet, le recours aux vaccins, aux antibiotiques
a diminué le nombre d’infections et a ainsi fait perdre l’habitude au corps humain de
lutter contre les microbes et virus. Nos systèmes immunitaires se sont mis à lutter
contre des éléments à priori inoffensifs, les pollens et acariens, provoquant des
réactions d’allergie.
3La dégradation de l’environnement est aussi à pointer du doigt. L’air que
nous respirons est chargé de fines particules liées notamment aux rejets
industriels mais surtout aux gaz d’échappement des voitures, systèmes de
freinage et pneumatiques. Pollution permanente renforcée par l’effet de serre.
Des systèmes de mesure du taux de pollution (Airparif, …) permettent d’anticiper
les pics de pollution et ainsi de limiter les risques d’exposition allergique.
3L’hérédité. La plupart des allergies sont héréditaires, se transmettant de
parents à enfants. Lorsqu'un parent est allergique, l’enfant a 50 % de risque de
l'être également. Lorsque les 2 parents le sont cette probabilité peut monter
jusqu'à 75%. Remarquons que les enfants héritent d’une tendance à l'allergie,
mais pas forcément au même allergène.
?
COMMENT PRÉVENIR ET TRAITER LES ALLERGIES ?
Les mesures d’éviction
La règle est, tant que faire se peut, d’éviter
tout contact avec l’allergène identifié
comme cause de l’allergie, dès que celui-ci
est connu bien sûr.
Règles pour le rhume des foins :
3Eviter de sortir en début et fin de journée
(taux de pollens plus élevés)
3Eviter les activités physiques intenses
pendant toute la période de pollinisation
3Eviter les parcs et jardins où l’on vient de
tondre l’herbe
3Aérer tôt le matin plutôt que dans la journée
3Faire sécher le linge à l’abri
3Eviter de mettre l’aération en voiture et de
rouler les vitres ouvertes.
Les traitements
La désensibilisation représente le seul
traitement préventif et curatif de nombreuses
allergies en s’attaquant à leur cause et en
limitant l’aggravation des manifestations
allergiques. Ce processus, mené par un
allergologue, consiste à identifier par des
tests les allergènes responsables du
déclenchement allergique et d’habituer
l’organisme à le ou les allergène(s) en
cause, en administrant des doses régulières
de celui-ci. Ces doses, infinitésimales au
début, deviennent de plus en plus fortes
jusqu’à atteindre un seuil de tolérance de
l’organisme pour éviter la réaction anormale.
Une fois cette phase initiale passée, vient
la phase d’entretien durant laquelle on
administre, à intervalles réguliers, et ce
pendant 3 à 5 ans, la dose maximale tolérée.
La désensibilisation peut se faire dès l’âge
de 5 ans. Plus elle a débuté précocement, plus
les chances de guérison sont importantes.
D’autres traitements ?
Des méthodes basées sur l’hygiène de vie
et alimentaire existent depuis plusieurs
années. Elles peuvent être très efficaces
mais demeurent onéreuses et nécessitent
DOSSIER SANTÉ
PRÉVENTION
QUELQUES
DÉFINITIONS :
• Allergie : réaction anormale et spécifique
de l'organisme au contact d'une substance
étrangère (allergène).
• Allergène : substance, particule ou corps
organique (atome, molécule, protéine) capable
de provoquer une réaction allergique chez un
sujet préalablement sensibilisé lorsqu'il est à
son contact (le plus souvent par contact avec
la peau, inhalation, ou ingestion).
• Asthme : maladie inflammatoire des
bronches pouvant être mortelle (crise) dont
le déclenchement est en majorité provoqué
par une allergie.
• Neurodermatite : ou dermatite atopique ou
eczéma (endogène) atopique, est une maladie
de la peau fréquente qui concerne 2% de la
population adulte. Cette affection commençant
en général dès le plus jeune âge, dure
souvent des années et s'arrête souvent à la
fin de l'enfance (15 % des enfants concernés).
• Désensibilisation : traitement qui consiste
à administrer périodiquement des doses
croissantes d’allergènes afin de diminuer
l'hypersensibilité à cet allergène.
une discipline peu compatible avec notre vie
moderne. La santé du foie est un élément
essentiel de bonne santé, certains médecins se
sont spécialisés sur cet organe pour soigner,
entre autres, les réactions allergiques.
Les médecines douces (homéopathie,
phytothérapie, relaxation…) ne sont pas en
reste. De nouveaux traitements ont été mis au
point aux Etats-Unis et au Danemark pour lutter,
notamment contre le rhume des foins. Ils sont en
vente (sous ordonnance) dans les pharmacies
depuis le milieu d’année 2008 et permettent un
traitement préventif (un comprimé par jour
plusieurs mois avant l’apparition des premiers
pollens et pendant la saison) ou une vaccination
par 6 injections qui réduirait de 60 % les
symptômes de ce rhume des foins.
Dans les deux cas, votre médecin généraliste
est habilité à vous prescrire ces remèdes.
Un site Internet à consulter :
,www.allergienet.com
l
Le M@G I N° 1 I Avril 2010
Le M@G I N° 1 I Avril 2010 05

06
PROXIMITÉ
MA MUTUELLE
ME VA SI BIEN !
Vous lisez Le M@G, vous êtes donc adhérent de
ce que l’on appelle une PMM, une petite et
moyenne mutuelle. Il y a tout d’abord lieu d’expliquer
ce qu’est une mutuelle, terme générique souvent
utilisé pour définir votre assurance santé. Or être
adhérent d’une mutuelle santé (c'est-à-dire régie
par le Code de la Mutualité) va bien au-delà de la
simple couverture santé. En tant qu’adhérent (et
non client), vous avez voix au chapitre en vous
exprimant directement ou indirectement (par vos
délégués) en Assemblée Générale et vos
administrateurs sont les garants de l’évolution
éthique de votre mutuelle. A la différence des
sociétés d’assurance et de vos banquiers, qui
proposent aussi des garanties de couverture
santé, les mutuelles sont des organismes
intégrés au monde de l’économie sociale et
solidaire, spécialistes, pour ne pas dire expert,
en matière de couverture santé. Ne versant aucun
dividende à un quelconque actionnaire, l’essence
même de la mutuelle n’est, vous l’avez compris,
pas de faire des bénéfices mais d’offrir à ses
adhérents, en tenant compte des contraintes
réglementaires, les meilleurs remboursements de
soins de santé complémentaires au régime de
l’assurance maladie obligatoire.
“VOTRE MUTUELLE
À TAILLE HUMAINE
VOUS DÉMONTRE
CHAQUE JOUR
SES VALEURS DE
PROXIMITÉ ET
D’ACTION SOCIALE.
”
Le M@G I N° 1 I Avril 2010
l
ADHÉRENT,
AU CŒUR DE VOTRE MUTUELLE
Votre mutuelle vous appartient. Et si cette
notion de base de l’esprit mutualiste échappe de plus en plus
aux grosses mutuelles santé, votre mutuelle à taille humaine
vous démontre chaque jour ses valeurs de proximité et
d’action sociale.
Humain,
vous avez dit Humain !
La relation avec les adhérents dans les grosses mutuelles est
souvent confiée à des plateformes d’appel dont les salariés ont
en charge de vous répondre selon des scripts préétablis.
Vous avez souvent droit à un discours, pour ne pas dire monologue,
stéréotypé et vous sentez vite que l’on n’attache peu ou pas
d’importance à votre cas particulier. La plupart du temps, le télé
conseiller n’est pas en mesure de vous apporter une réponse
immédiate, il vous indique prendre note de votre demande et la
transmet au service de gestion. Vous n’avez plus qu’à espérer
que l’information sera vite et bien transmise et surtout
comprise par le gestionnaire saisi, sinon vous allez devoir
composer une fois de plus le n° « 0800… » et réexpliquer tout à
un autre télé conseiller. Si vous tombez sur le même interlocuteur,
ne vous réjouissez pas trop vite, il vous aura certainement oublié
tout comme l’objet de votre demande initiale.
Dans votre mutuelle à taille humaine, il n’y a pas pléthore de
personnel et, lorsque vous appelez pour obtenir un renseignement,
engager une prise en charge ou faire part de votre mécontentement,
vous avez tout le loisir de vous exprimer à un(e)
gestionnaire compétent(e), qui maîtrise votre dossier et qui, la
plupart du temps, vous connaît. Vous obtiendrez rapidement
une réponse, ou au moins un engagement de réponse et
l’assurance d’être rappelé si votre dossier nécessite des
compléments de vérifications. Dans les cas dépassant la
compétence du gestionnaire, la direction de la mutuelle est
directement saisie et apporte une réponse rapide et personnalisée.

ASSOCIATION DIVERSITÉ PROXIMITÉ MUTUALISTE
LA DIVERSITÉ, UN ATOUT DES PMM
Votre mutuelle vous correspond. Car elle s’est
construite sur une histoire partagée, qu’elle soit locale ou ancrée
à un métier, à une entreprise. Sa spécificité est la votre et cette
marque de fabrique est un atout dans l’écoute et la mise en place
des accompagnements santé et sociaux. L’appartenance à un
groupe solidaire au sein duquel des valeurs humaines sont
partagées et développées vont au-delà de l’aspect identitaire.
Les garanties n’évoluent pas uniquement dans un contexte de
consommation et de besoins généraux de santé mais en tenant
compte d’éléments corporatistes et de valeurs liées à votre
région, votre département, votre ville, de particularités socioculturelles
qui vous sont propres et qui sont portés par votre mutuelle.
Au-delà des remboursements de vos dépenses santé, votre
mutuelle est l’acteur direct ou indirect d’offres de services
(centres de santé, cabinets médicaux et dentaires, opticiens et
pharmacies mutualistes, service d’assistance, …).
OUI, MAIS ÇÀ ME COÛTE
PLUS CHER !
FAUX
Même si la qualité, l’écoute, la considération ont un coût, il n’est
pas question pour votre mutuelle de vous faire payer ce
traitement privilégié qui est partie intégrante de son mode de
fonctionnement. La plupart du temps, un adhérent se rend compte
de la qualité de la relation adhérent de sa mutuelle à taille humaine
lorsqu’il la quitte pour une complémentaire santé obligatoire, sur un
coup de tête ou pour faire une économie ponctuelle.
Votre mutuelle fait au moins aussi bien que les grosses mutuelles,
sociétés d’assurances et banques avec des prestations équivalentes,
innovantes et surtout adaptées. Les remboursements y sont
traités rapidement et l’action sociale est réactive et ciblée.
UNE GESTION SAINE ET EFFICACE
Le professionnalisme n’est pas l’apanage des grands. Et pas de
dépenses inconsidérées dans votre PMM, pas d’écrans publicitaires
hors de prix, pas de financement d’études et d’audits à des coûts
exorbitants, pas de placements hasardeux et surtout pas
d’investissements informatiques démesurés et coûteux.
Les salaires respectent la grille de la convention de la mutualité et la
formation continue répond aux besoins grandissants de technicité.
Tout d’une
grande…
Vous êtes satisfait(e) de votre mutuelle et cette
marque de confiance doit être confortée dans la durée.
C’est là qu’intervient l’ADPM (Association Diversité et
Proximité Mutualiste), une fédération nationale de
petites et moyennes mutuelles qui mutualise les
savoirs, les techniques et surtout
les coûts.
La crise économique mondiale que
nous traversons a révélé la fragilité
des grosses structures financières et
assurantielles et démontré que la
taille n’était pas, loin s’en faut, un
atout de solidité et de longévité.
Dans un contexte économique
difficile, les petites et moyennes
mutuelles continuent de montrer
la fiabilité de leur modèle économique avec une activité
constante voire croissante. Preuve de dynamisme, nos
entreprises mutualistes ne licencient pas et génèrent même
des emplois directs et indirects.
FAUT-IL S’EN SATISFAIRE ?
Evidemment non. Les nouvelles normes réglementaires
européennes, les exigences toujours plus vastes en
compétences et technicité, la compétitivité acérée des
grands groupes constituent autant d’éléments à prendre
en compte par votre mutuelle. Elle s’appuie en cela
sur l’ADPM qui met en place les solutions techniques
répondant à tous ces besoins en les mutualisant tant au
niveau des concepts que des coûts.
Là où les grosses mutuelles ou groupes assurantiels
dépensent d’importantes sommes d’argent pour répondre
à ces besoins, l’ADPM investit dans des solutions permettant
à ses mutuelles adhérentes de partager le savoir et la
technicité tout en conservant leur autonomie et leur
spécificité. Aucun domaine n’est laissé de côté : gestion
de la santé, prévention, respect des règles prudentielles,
réponses juridiques, formation des administrateurs et des
salariés, communication, technologie et informatique, …
CONCLUSION
FEDERER AUTREMENT
l
L’histoire nous a montré l’indispensable équilibre économique
et social qui rend nécessaire la cohabitation entre les grands
groupes industriels et commerciaux et les petits commerces
et petites industries de proximité (PME, artisans et
commerçants). Les petites et moyennes mutuelles,
conscientes de partager des valeurs humaines recherchées,
se donnent les moyens de sauvegarder leur modèle de
proximité en se dotant des outils qui confortent leur fiabilité et
leur technicité. Au sein de notre fédération,
l’expérience se partage, les solutions aussi.
Le M@G I N° 1 I Avril 2010
Le M@G I N° 1 I Avril 2010 07

08
MON PATRIMOINE ET MOI
Le M@G I N° 1 I Avril 2010
DONATIONS AUX ENFANTS
ET PETITS-ENFANTS :
DE VRAIES OPPORTUNITÉS FISCALES
QUELLES QUELLES RAISONS RAISONS EXPLIQUENT EXPLIQUENT CE CE MOUVEMENT MOUVEMENT ?
Des grands-parents de plus en plus jeunes sont sensibilisés aux besoins et difficultés
de leurs petits-enfants (financement d’études supérieures, entrée dans la vie active,
acquisition d’un bien immobilier, témoignage de leur affection…) et souhaitent donc
les aider au moyen d’une donation. La loi encourage les donateurs en leur offrant des
opportunités fiscales qui, si elles sont bien maîtrisées, vont leur permettre de
transmettre de manière régulière tout ou partie de leur patrimoine en faveur à la fois
de leurs enfants, petits-enfants et même arrière-petits-enfants.
COMMENT OPTIMISER CES AVANTAGES FISCAUX
AUTORISÉS PAR LA LOI ?
Attention, une donation est considérée comme irrévocable. Le donateur se
sépare définitivement du bien qu’il a donné : il y a donc transfert de propriété du
bien. Dans les transmissions entre ascendants et descendants, on retrouve
principalement deux types de donations :
,La donation-partage qui nécessite la rédaction d’un acte devant notaire.
La valeur retenue du bien donné restera celle au jour de l’acte notarié.
,Le don manuel est plus courant et moins onéreux puisque le recours à un notaire
n’est pas obligatoire. Ce type de don, très simple dans sa mise en oeuvre, ne peut
s’appliquer aux biens immobiliers. En revanche, la valeur de la donation est
réévaluée le jour de la succession du donateur.
QUELS MONTANTS PEUVENT ÊTRE DONNÉS ET PAR
QUELS ASCENDANTS ?
Les sommes possibles dépendent de la génération descendante bénéficiaire du don :
,Dons consentis aux enfants par les parents : à compter du 1er janvier 2010, la
donation consentie par personne physique à un enfant bénéficie d’un abattement
fiscal maximal de 156 974 euros. Cela signifie qu’un couple peut transmettre à ses
trois enfants, en exonération de droits, une valeur équivalente à 941 844 euros
(156 974 euros x 2 parents x 3 enfants).
,Dons consentis aux petits-enfants par les grands-parents : à compter du
1 er janvier 2010, la donation consentie par une personne physique à un petit enfant
bénéficie d’un abattement fiscal de 31 395 euros. A titre d’exemple, deux grandsparents
ayant dix petits-enfants peuvent transmettre, en exonération de droits,
un patrimoine de 627 900 euros (31 395 euros x 2 grands -parents x 10 petits-enfants)
,Dons consentis aux arrière-petits-enfants : l’abattement fiscal par personne
physique est de 5 232 euros par arrière-petit-enfant.
NOTA : Chaque abattement mentionné ci-dessus peut être réutilisé tous les 6 ans
,Dons exceptionnels de sommes d’argent : Une dernière mesure fiscale cumulable
avec celles précédemment indiquées permet la donation de sommes d’argent au
profit des descendants. Ce montant est limité à 31 395 euros.
Le nombre de donations entre générations ne
cesse d’augmenter, notamment au profit des
petits-enfants voire d’arrière-petits-enfants.
NOUVEAUTÉ DE LA LOI DE
FINANCES POUR 2010 :
Pour faciliter les transmissions exceptionnelles
de dons d’argent, favoriser
une transmission entre générations
et encourager la consommation des
jeunes adultes majeurs, la loi de
finances permet désormais que la
donation soit effectuée par un donateur
âgé de moins de 80 ans au lieu de
65 ans jusqu’en 2009.
CONCLUSION
l
Le transfert progressif d’un patrimoine familial
par le biais de dons est vivement conseillé : en
l’absence de donations, ce patrimoine risque
d’être taxé de 5% jusqu’à 40% de droits de
succession. Mais, il convient d’être attentif à
ne pas créer des déséquilibres familiaux
pouvant être source de conflits. Il faut aussi
veiller à ce que le donateur ne se dessaisisse
pas de son patrimoine à son détriment.
EXPERTISE +
Les informations
juridiques et fiscales
contenues dans cet
article ont été fournies
par Christine BERGIS,
Docteur en droit
des Affaires et
Droit Economique.
E-mail : serge@adpm-mutuelle.com

UNE MONTÉE DE LA MALTRAITANCE ORDINAIRE
EN MILIEU HOSPITALIER
ALERTE SUR LE BISPHÉNOL A
SANTÉ & PRATIQUE I BRÈVES
Le Bisphenol A (BPA), un composant du plastique alimentaire
présent notamment dans les biberons est accusé de
perturber le système endocrinien et d'avoir des
conséquences sur l'obésité, les cancers du sein et de la
prostate, le diabète, les dysfonctionnements thyroïdiens
et les problèmes d'attention chez les enfants. L'Agence française de sécurité
sanitaire des aliments (Afssa) a rendu, vendredi 5 février 2010, son compte-rendu
sur de nouvelles études internationales et diffuse quelques recommandations.
Sur ce site, on peut consulter des fiches donnant des indications sur l'examen, ses
conditions d'utilisation, l'interprétation des résultats. La recherche peut s'effectuer
par types d'examens ou de situations pathologiques. Il permet de comprendre
le résultat des analyses mais ne dispense pas de l’analyse personnalisée et
professionnelle de votre médecin traitant. ,www.labtestsonline.fr
UN NOUVEAU TEST RAPIDE
POUR DÉPISTER LE SIDA
Checkpoint, c’est le nom de ce centre
inédit de dépistage du Sida à Paris
consistant à obtenir le résultat du test en
30 minutes après prélèvement d'une
simple goutte de sang au bout du doigt.
Médiateur de la République – bilan 2009
Sur l’ensemble des 4.800 requêtes instruites par le Pôle Santé et Sécurité des Soins,
mis en place début 2009 par le Médiateur de la République, près de 8 % faisaient
état directement d’une réclamation à propos d’un fait de maltraitance « ordinaire »
à l’encontre des personnels et des patients.
,Vous pouvez saisir le médiateur de la République. Se renseigner sur le site
Internet : www.mediateurrepublique.fr
INTERNET AU SERVICE DE LA SANTÉ : DÉCRYPTER LES
ANALYSES BIOLOGIQUES EN LIGNE
LE CHIFFRE
LE CHIFFRE
4,4%
Les dépenses d'assurance maladie
du régime général ont progressé
de 4,4 % en 2009.
NOUVEAU MÉDICAMENT
CONTRACEPTIF REMBOURSÉ
PAR L’ASSURANCE MALADIE
Desobel Gé 20, la première pilule contraceptive
de troisième génération faiblement
dosée, est remboursée par l'Assurance
maladie. Commercialisée en France depuis
le 22 janvier dernier, c'est la deuxième
pilule contraceptive de troisième génération
à être admise au remboursement
après "Varnoline continue" du laboratoire
Schering-Plough, depuis septembre
dernier. Mais c'est surtout le premier
contraceptif "micro-dosé" (20 gamma
d'œstrogène contre 30 gamma pour
Varnoline) à être remboursé à 65 %.
MORTALITÉ MATERNELLE : 50 % DES DÉCÈS SERAIENT ÉVITABLES EN FRANCE
Rapport du Comité national d’experts sur la mortalité maternelle (CNEMM) 2001-2006
Avec un nombre croissant de naissances (834 000 en 2008), la France se situe en
tête des pays européens en matière de natalité et de fécondité. Néanmoins, chaque
année, en moyenne, plus de 70 femmes décèdent de leur grossesse ou de ses
suites. En France, le taux de mortalité maternelle est de 9,6 pour 100 000
naissances. 50 % de ces décès sont évitables ou présumés tels car le plus souvent
liés à des mesures thérapeutiques inappropriées. L’âge moyen des femmes décédées
de mort maternelle est de 33,3 ans pour la période étudiée (2001-2006). Le risque
de mort maternelle est trois fois plus élevé à 35-39 ans qu’à 20-24 ans, huit fois plus
à 40-44 ans et 30 fois plus au-delà de 45 ans.
LES SCIENTIFIQUES EXPLIQUENT AUJOURD’HUI
QUE L’ON NE PERD PAS DE NEURONES EN VIEILLISSANT
Vous avez le cerveau ramollo ce matin ? Alors, stimulez-le ! Vous protégerez
ainsi votre stock immuable de neurones et contribuerez à entretenir leurs
connexions. Contrairement à ce que l’on a longtemps pensé, le cerveau reste vaillant et
ne perd pas de neurones en vieillissant. Mieux ! On sait même désormais que deux zones
cérébrales en produisent de nouveaux chaque jour (Sciences et Avenir de février 2010).
Le M@G I N° 1 I Avril 2010
Le M@G I N° 1 I Avril 2010 09

10
VARIATIONS CULINAIRES
LES ALLERGIES
ALIMENTAIRES
Le phénomène des réactions allergiques à certains aliments est connu depuis longtemps.
Hippocrate, déjà, relevait des cas de personne réagissant au lait de vache (réactions
cutanées, troubles digestifs) Cependant depuis 15 ans nous constatons une augmentation
significative du nombre de cas d’allergies alimentaires. Ces allergies alimentaires peuvent
être « vraies » ou appelées intolérances alimentaires. Dans les 2 cas, il existe une centaine
de réactions possibles (œdèmes, éruptions cutanées, migraines, hyperactivité…). On est en
droit de s’interroger sur les causes de cette augmentation croissante. Notre mode de vie,
notre type d’alimentation sont-ils compatibles avec les besoins vitaux de notre corps ?
En effet, nombreux sont les agents extérieurs qui provoquent des dégradations considérables
sur notre organisme et notamment l’état de notre muqueuse intestinale. Des facteurs comme
le stress, l’utilisation abusive d’antibiotiques, l’alimentation industrielle et dévitalisée
participent à la baisse de nos défenses immunitaires, à la détérioration de notre flore intestinale
et à la porosité de la muqueuse. D’un point de vue naturopathique, l’intégrité de cette
muqueuse est un point de départ de l’état de notre santé. En effet, elle est un filtre très
important qui ne devrait laisser passer que les nutriments indispensables (acides aminés,
acides gras, sucres simples, vitamines, minéraux, oligo-éléments). Lorsqu’elle devient
poreuse, son rôle de filtre diminue. Passent alors des molécules plus grosses dont des
protéines qui ne devraient pas être présentes au sein de notre organisme provoquant des
réactions allergiques. On constate que les allergies ou intolérances les plus fréquentes sont
dûes à des aliments très utilisés par l’industrie agro-alimentaires (arachide, soja, œufs,
produits laitiers, fruits à coque). Il est donc indispensable de faire très attention aux
étiquettes des produits. Mais privilégier une alimentation à base de produits simples,
non transformés et de préférence biologiques permet d’une part de favoriser la restauration
de la muqueuse intestinale et d’autre part d’éviter l’ingérence de produits allergisants.
Marine Armilhon
CUISINE EN VERS…
Il est vrai qu’aujourd’hui, lorsque cuisine j’entends,
Tous mes sens aiguisés s’animent en un instant.
A la bouche l’eau me vient sans pouvoir résister,
Casseroles, fait-tout, robot, doivent soudain s’activer.
Par mes livres de recettes je suis comme attiré
Choisissant avec fougue, mes desserts, mes entrées
Sans oublier bien sûr le plat de résistance
Sans qui, évidemment on ne peut remplir panse.
Mais ne serait-ce pas aller vite en besogne
De croire que manger n’est que goinfrer la trogne ?
Je pense pour ma part que certes se rassasier
N’empêche en aucun cas de pouvoir s’extasier.
Lorsque mets avec soin ont été préparés,
N’est-ce point faire affront au noble cuisinier,
Le M@G I N° 1 I Avril 2010
POUR UNE SANTÉ AU NATUREL…
SUCRÉ LÉGER…
MINI CAKES A LA
PUREE DE NOISETTES
Ingrédients pour 6 personnes :
180 grs de farine de petit épeautre*
2 œufs
1 yaourt nature
4 c. à s. de purée de noisettes
120grs de sucre de canne complet
(sucre non raffiné en bio)**
1 sachet de poudre à lever
l
Préparation :
Préchauffer le four à 180°C. Graisser et fariner
légèrement des mini moules à cakes ou à
muffins. Dans un récipient battre les œufs, le
sucre et le yaourt. Incorporer en pluie la farine
et la levure, tout en remuant pour éviter la
formation de grumeaux. Ajouter enfin la
purée de noisettes et mélanger. Verser la
préparation dans les moules et enfourner
environ 35 mn.
* le petit épeautre : en tant que céréale ancestrale et
non modifiée, est beaucoup plus digeste que le blé
(même si elle contient du gluten).
**le sucre complet : est la seule forme de « sucre » qui
apporte des nutriments. Son raffinement rend la molécule
instable et donc "vole" des minéraux au corps.
Que jeter victuailles au fin fond du gosier
Plutôt que prendre temps en bouche d’apprécier ?
Oui je le dis bien haut, nous devons tous partir
A l’assaut des gamelles pour connaître plaisir.
Plutôt que d’avaler une triste barquette,
Les soirs de déprime osons faire l’omelette.
Mettons tous vins en bouche afin de découvrir
Des parfums, des textures qui nous ferons pâlir.
Bien que simples exemples de surcroît bon marché
Nos papilles gustatives s’en trouveront comblées.
Oui la cuisine est belle, bonne et passionnante,
Elle offre bien souvent et contre toute attente,
Des moments de plaisir qui nous font oublier
Les tracas d’une vie pas assez pimentée.
Sam Guyson

COURRIER DES ADHÉRENTS
Q - Adhérent en catégorie Rubis, nous déplorons la diminution,
à partir de janvier 2010, du nombre de séances d’ostéopathie
prises en charge par la mutuelle. T.D. Grésy sur Aix
Il s’agit d’une confusion. Nous avons informé chaque adhérent, en début
d’année des nouveautés en matière de remboursement. Le nombre de
séances d’ostéopathie (ou autres thérapies considérées) n’a pas diminué.
Il s’agit toujours de 7 maximum, par année et par bénéficiaire en catégorie
Rubis. En revanche, dans la catégorie inférieure, nommée « saphir »,
le conseil d’administration a décidé la prise en charge de 3 séances maxi
par an, alors que cette prestation n’existait pas jusqu’à fin 2009.
Q - Dès que je suis hospitalisé, vous m’envoyez un courrier me
demandant la cause de mon hospitalisation. Est-ce normal et
pourquoi ? B.T. Annecy
En effet, chaque prise en charge déclenche de notre part un courrier afin de
déterminer si la cause de votre hospitalisation est accidentelle. La raison de
cet envoi a deux buts :
• Eviter que la mutuelle ne prenne en charge des frais de santé en relation
avec un accident provoqué par un tiers : L’assurance du tiers responsable
doit intervenir dans ce cas précis en lieu et place de l’assurance maladie et
de la mutuelle ;
• Déterminer s’il s’agit d’un accident de la vie privée, permettant un traitement
du dossier dans ce cadre spécifique. En effet, en adhérant à la SMIP Rhône
Alpes, vous bénéficiez d’une garantie accident vie privée, incluse dans la
complémentaire santé. En plus de remboursements majorés, sont prévus
un capital décès et invalidité.
Nous précisons d’autre part, qu’en aucun cas nous ne vous demandons la
cause médicale de votre hospitalisation. Il s’agit là d’une information
confidentielle, que nous n’avons pas à connaître.
Q - Mon fils va entrer à l’université à la rentrée prochaine.
Puis-je le laisser sur mon compte à la mutuelle, ou dois-je
l’inscrire à une mutuelle étudiante ? S .C. Chambéry
S’ils sont étudiants, vos enfants peuvent rester adhérents au sein de la
famille, jusqu’à 25 ans. Vous bénéficiez ainsi d’un tarif familial dégressif.
Si vous le souhaitez nous pouvons vous adresser une attestation certifiant sa
couverture. En revanche, suivant l’âge de votre fils, il devra s’inscrire auprès
d’un organisme étudiant pour la partie assurance maladie obligatoire
(en remplacement de la sécurité sociale). Ceci est obligatoire. Mais en aucun
cas la partie complémentaire ne peut vous être imposée. Soyez vigilant pour
éviter l’amalgame bien souvent entretenu !
Q - Nous avons reçu plusieurs
questions relatives à la taxe
de 0.94% appliquée cette
année pour le financement de
la vaccination de la grippe
H1N1. Des adhérents souhaitent
connaître l’interlocuteur
à saisir à ce sujet.
J.C. Annecy
Cette taxe est imposée aux
mutuelles. Elle devrait être réduite
à 0.77%. Tout comme la taxe au
titre de la Couverture Maladie
Universelle, elle fait l’objet d’un
prélèvement obligatoire sur les
cotisations. La mutuelle SMIP
Rhône Alpes, par l’intermédiaire de
l’ADPM, souhaite que soit établie
clairement la répartition des rôles
entre la solidarité nationale et la
couverture individuelle.
Un certain nombre de nos
collègues administrateurs, au sein
de l’ADPM, ont saisi leur député ou
sénateur sur ce thème. Pourquoi
pas vous ?
Le M@G I N° 1 I Avril 2010
Le M@G I N° 1 I Avril 2010 11