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Les ENFANTS de PONDYPATCH
Le Journal
N° 9
« Tout ce qui n’est pas donné est perdu »
Les Enfants de PondyPatch est une association Loi 1901 créée pour assurer le fonctionnement de 11 écoles
du soir réservées aux enfants socialement et économiquement défavorisés de la région de Pondichéry
(Tamil Nadu, Inde). Cette association est chargée d’écouler en France et ailleurs en occident des produits
réalisés par 8 jeunes femmes à Pondichéry. Ces produits sont:
des cartes exécutées sur du papier fait main avec de la terre et des végétaux locaux
des objets textiles: patchworks, sacs, pochettes, mobiles, nappes, etc…
Toute la matière première et la main d’œuvre sont locales.
Les responsables à Pondichéry sont Sundaram, chargé du suivi des écoles, et son épouse Amudha qui
encadre les jeunes femmes.
En France, l’association est présidée par Francine Flattard, initiatrice de cette action, et gérée par un
conseil d’administration.
Le tsunami a provoqué
beaucoup de manifestations de
profonde solidarité dans toutes les
générations. L'initiative des " Dames du
Boucau " est un exemple de générosité,
d'efficacité, d'originalité et de discrétion.
Eliane et Nathalie ont mené de bout en
bout une action multiple : organisation
d'une soirée, réalisation d'un C.D. de
chants d'enfants et réalisation d'une
fresque de 1m sur 53m !
Cette fresque, sur papier kraft, a été
exécutée par des enfants et par des
personnes âgées, de 4 mois à 92 ans !
Elle a couru de crèches en foyers
d'accueil, d'écoles en centres de loisirs
et de collèges en maisons de retraite,
s'enrichissant ici d'empreintes de
petites mains (tendues vers les enfants
indiens), là de traces de pas (cheminant
vers d'autres petits), ailleurs de dessins
La fresque déroulée en Inde, avec les maîtres des écoles du soir
- 1 -
Mai 2006
de briques (pour reconstruire symboliquement des maisons), de carrés au crochet, de cœurs et de messages tel
celui-ci : " Quand je mourrai, si on ouvre mon cœur on trouvera gravés ces mots : Je vous aime ".
Cette œuvre d'amour a été présentée à la presse locale à Anglet ,au siège de notre association, puis roulée et
emportée à Pondichéry où elle a été déroulée devant la presse dans la vaste cour du Lycée Français à l'invitation
du Consul de France à Pondichéry . Nous avons eu droit à un très bel article avec photo dans les pages locales
de The Hindu, un des plus importants quotidiens indiens.
Cette fresque a ensuite été présentée aux écoles du soir de notre association auxquelles elle était destinée,
longuement commentée et finalement découpée en 11 morceaux qui ont été acheminés dans les 11 écoles. Les
petits enfants indiens sont restés bouche bée devant cette œuvre qui venait de si loin, qui avait pris l'avion et leur
apportait tant d'amitié de la part de gens qu'ils ne connaissaient pas.
Bravo aux " Dames du Boucau " et à tous ceux qu'elles avaient su motiver autour de leurs belles idées !

Objet du soutien financier annuel :
- assurer à l’enfant parrainé, la possibilité de suivre une
scolarité et donc l’espoir – pour lui – de s’extraire d’une
pauvreté assurée.
A cet effet, l’argent des parrains sert à équiper l’enfant :
- lui fournir son uniforme (toutes les écoles indiennes ont
un uniforme ce qui permet de niveler les différentes
conditions sociales)
- lui fournir des chaussures pour aller à l’école
- lui fournir toutes fournitures scolaires dont il peut avoir
besoin
- payer la cantine s’il y a lieu ainsi que le bus scolaire si
besoin.
L’argent des parrainages n’est pas versé directement à la famille
mais versé sur un compte bancaire en Inde et géré par
l’Association :
- en France par JP Flattard et Tania Réby .
- en Inde par Sundaram et Amudha
En Inde trois maîtres indiens sont rémunérés à hauteur de 100
euros par an (rémunération directement assurée par
l’Association et non prélevée sur le montant des parrainages) et
– au contact des enfants – font le bilan exact de leurs besoins
individuels. Sundaram et Amudha , les deux bénévoles de
l’association à Pondichéry , rencontrent aussi les enfants et
prennent les bonnes décisions pour eux. C’est une relation de
confiance.
Chaque enfant dispose donc d’un dossier « financier » propre
qui récapitule l’ensemble des dépenses effectuées pour son
compte. Ces dossiers sont vérifiés et suivis en permanence par
JP Flattard .
Les critères de « sélection » des enfants parrainés sont :
- Des enfants très pauvres, quelquefois orphelins de
père, ou de mère, ou des deux
- Des enfants motivés pour l’école et assidus, ayant un
projet personnel
Ces critères ont été élargis à la suite du tsunami …Certaines
familles sont extrêmement pauvres et nous parrainons dans ce
cas la fratrie.
Nos échanges avec les enfants, le plus important point de
nos parrainages :
Nous envoyons (via Tania REBY 3, allée du Petit Alexandre –
64600 – Anglet – Tel : 05 59 74 13 49) pour chaque 30
décembre et chaque 30 juin une grande enveloppe (21x29,7)
portant notre nom et le nom de notre enfant – et contenant
(tout notre amour ! sous forme de) :
- Une lettre – si possible en anglais (mais sinon en
français Tania les traduit) - manuscrite et pas trop
longue (traduction français en anglais puis anglais en
tamoul !)– s’intéresser à leur scolarité, demander leurs
notes, les assurer de tout notre soutien et sur le long
terme !!!
- Des photos de nous, de nos familles, notre village
(cartes postales) etc …
Toutes autres idées sont bienvenues !
Notre enveloppe, ainsi que celle des autres enfants parrainés,
part (une en septembre et une en janvier) en Inde via des
personnes de l’Association. En septembre Francine et Jean
Paul rencontreront chaque enfant pour lui remettre la lettre de
leur parrain. Les enveloppes seront ouvertes par les enfants et
chacun écoutera notre lettre en anglais traduite en tamoul.
Francine prend – à l’occasion de ces échanges – photos des
enfants et notes perso – qu’elle nous ramène ensuite.
Les enfants nous auront préparé de leur côté des lettres,
dessins … qui nous seront donnés dès le retour en France par
les responsables de l’Association.
Parrainages des enfants : détails du fonctionnement
- 2 -
L’association souhaite garder ce contrôle des échanges de lettre
pour plusieurs raisons à savoir :
• Certains parrains ou marraines écriraient plus et d’autres
moins ….
• Les enfants n’ont pas la possibilité de répondre
personnellement : coût élevé …
• L’association est responsable moralement envers les
enfants parrainés.
Soutien financier, montant annuel :
1. pour le parrainage propre :
- enfants jusqu’à 7 ans : 50 euros
- enfants de 8 à 12 ans : 85 euros
- enfants de 13 ans et plus : 130 euros
Versés en deux fois : au 30 décembre et au 30 juin de
chaque année par chèque établi à l’ordre de : Association Pondy
patch.
2. pour les cadeaux que nous offrons aux enfants, montant
semestriel : 15 euros
3. Nous demandons une adhésion à notre association : 10
euros par an à régler lors de notre assemblée générale ou par
courrier.
Le petit plus
Nous offrons donc un petit cadeau (ligne 2. Soutien financier),
deux fois par an, aux enfants d’une valeur maximum de 15 euros
par semestre. Ce cadeau est acheté à Pondichéry, ce qui évite
une surcharge de poids dans les valises …. et ce qui permet de
faire marcher l’économie du pays.
Les enfants reçoivent ainsi tous le même cadeau de manière à
ne pas créer de jalousies : ces cadeaux sont définis en accord
avec les responsables de l’Association en France et en Inde par
rapport aux besoins des enfants. A titre d’exemple, le dernier
semestre il avait été décidé d’offrir un jeu. Après concertation
avec nos homologues en Inde, il a été décidé de faire fabriquer
sur place 56 tables basses – une par enfant parrainé – pour qu’il
puisse faire ses devoirs autrement qu’allongé à plat ventre sur
une natte. Cette table est dans tous les cas le seul mobilier des
huttes qu’ils habitent.
Pour 2006, il a été proposé (et accepté à la réunion du 13/12)
que les montants des 3 prochains cadeaux (1er semestre et
2ième semestre 2006 et 1er semestre 2007) soient regroupés
pour offrir à chaque enfant (en octobre prochain) un vélo qui lui
permettra de se rendre à l’école plus facilement.
Tous renseignements pour parrainer un enfant auprès de
Tania Réby, tel : 05 59 74 13 49
Une partie des nouveaux enfants proposés au parrainage

La "Puja" à l'atelier
Le 26 Janvier, c'est la fête nationale en Inde. A Pondichéry,
le grand boulevard qui part du stade Indira Gandhi a été nettoyé
nickel dans la nuit, les trous rebouchés, les marches repeintes. Des
barrières en bois vont contenir la foule qui va regarder défiler l'armée,
la police en képi rouge, les aspirants en toupet rouge, les collégiens
qui arrivent au pas cadencé, etc. . . Quelques chars attendent aussi,
très instructifs à regarder. Tous traitent de problèmes nationaux, sans
aucune prétention artistique et hâtivement construits (dans la nuit).
Le premier présente Mme la ministre, en effigie grandeur nature ; elle
est candidate aux prochaines élections. Le plus sophistiqué est
consacré au port du casque pour les deux-roues et montre un
énorme casque, puis une tête casquée, une autre sans casque, enfin
une vache qui doit être un danger public !
Puis vient celui de l'armée qui est minable : un bout de montagne en
carton peint pour l'armée de montagne, un petit bateau, un avion, un
hélicoptère. . . . Comme des jouets de gosse ! Après, on a celui du
Wellfare (notion que le mot " bien-être " ne recouvre
qu'imparfaitement) avec 2 gros poussins à peine sortis de l'œuf et de
grandes déclarations sur la nécessité de veiller sur les jeunes et les
vieux. L'inévitable char sur les problèmes de l'eau, représentés par
une usine de traitement, c'est moche. . .
Et puis. . . celui qui montre une jeune femme en flammes près de sa
cuisine (les flammes étant représentées par des lanières en plastique
rouges et oranges), on sait que les saris en acrylique prennent
facilement feu, surtout si une main criminelle pousse un peu fort la
malheureuse. . . Je suis très émue : c'est heureux que cela
apparaisse enfin comme un problème national ; mais, à la réflexion,
c'est peut-être à cause du déficit démographique que ces meurtres
répétés entraînent. Car l'Inde veut désormais rivaliser avec la Chine
sur tous les plans, y compris le plan démographique ; la preuve en
est l'absence de char sur la natalité.
Espérons que je trompe. . . Longue vie à mes sœurs indiennes!
Annick Lubet,
(une amie normande de passage à Pondichéry qui a aidé Amudha à
traduire les lettres des enfants parrainés !)
- 3 -
«11 octobre, journée de Puja à
l'atelier, comme partout en Inde pour placer
rituellement les lieux de travail, les outils, le
matériel, les moyens de locomotion sous la
protection des Dieux. Exceptionnellement,
parce que nous sommes là, l'atelier a
fonctionné ce matin car elles savent que
chaque heure de travail commun est
précieuse , donc les Dieux et nous, nous
sommes partagés la journée. Après un
nettoyage musclé, a grand renfort de seaux
d'eau, l'atelier a été paré de feuillages, de
fleurs, de grains de riz soufflé et de poudres
colorées jaunes et rouges .Un petit autel a
été aménagé sur une table avec un exemplaire
de nos outils, matériels et réalisations placés
devant Ganesh et les offrandes symboliques
qui lui étaient offertes ainsi qu'une petite
lampe à huile. Suguna, la jeune responsable de
l'atelier a ensuite pris la lampe et fait le
tour de nos modestes locaux dont tous les
tiroirs & armoires avaient été ouverts afin de
bénéficier de la fumée de la lampe
représentant la présence divine . Vous
confierais-je que, à ce moment-là, j'ai , moi
aussi, fait discrètement appel à notre
Instance Supérieure pour Lui demander de ne
pas oublier notre petit atelier, celles qui y
travaillent et les 700 enfants qui tirent
profit de ce travail ?
Après quelques photos souvenirs, différentes
friandises (riz soufflé, pois chiches, gateaux
et fruits) ont été distribuées aux
participants avant que nous nous séparions.
Nos jeunes femmes étaient enchantées ;
selon elles ça a été une belle puja. Je le pense
aussi. »
Un char du "republic day"
Francine Flattard

Suite de l'aide après le Tsunami :
Extrait du journal /compte rendu de J-Marie Fontaynes
13 JANVIER 2006 Réunion à l'atelier avec ; SUNDARAM, AMUDHA, CHANTAL, JEAN MARIE, JULIETTE et 4 Pêcheurs : SHANGAR,
DEENAPPAN, BALASUBRAMANIYAN, MANIVANAN (SELAPPAN, absent, sera le 5 ème)
Après la première réunion avec Sundaram, où il était ressorti que l’on pouvait essayer de constituer une Coopérative de Pêcheurs qui serait
une branche de l'association des Enfants de Pondypatch, avec un versement d'une part de la vente de la pêche sur un compte en banque
pour permettre ultérieurement l’achat d’autres filets, nous avons organisé cette réunion du 13 janvier 2006. Après deux heures de
discussion, il a été décidé d’essayer de constituer un groupement de pêcheurs de KALAPET qui ont leurs enfants à l’école du soir. Le but
est d'acheter 5 filets de pêche qui, d’après les pêcheurs, feraient vivre 10 familles.
Le ou les pêcheurs qui recevront ce filet se doivent de verser, en une année, 7500 Roupies (env. 150 €) sur un compte qui sera ouvert par
Amudha et Sundaram dans une Banque qui se trouve à KALAPET. Les versements seront tenus à jour dans un livre de compte. Cet argent
permettra d’acheter d’autres filets, et peut être à faire entrer d’autres pêcheurs dans le groupement. Le nom du groupement de pêcheurs
sera "LES ENFANTS DE PONDYPATCH - MEENAVA NANABAN" (les amis pêcheurs).
Cette action ne devra pas se limiter à un don pour les aider à démarrer ; un suivi sera sans doute nécessaire pour les guider. Il est
également décidé, que si dans les 6 mois qui suivent l’achat des filets, le pêcheur n’a pas au moins versé la moitié de 7500 Rs, le filet lui sera
retiré et donné à quelqu’un d’autre. Les pêcheurs ont été avertis.
19 JANVIER 2006 Rendez-vous avec SUNDARAM et les 5 Pêcheurs de KALAPET pour acheter les 5 Filets demandés à "M.J. FISH NET.
E.C.R. Main Road, Periyakalapet, PONDICHERRY 14".
Après négociation avec le vendeur, j’ai réussi à obtenir 5 filets au prix de 14 900 Roupies pièce au lieu de 16 000 Roupies, chiffre annoncé au
mois de novembre 2005.
En accord avec Sundaram et les 5 pêcheurs, je vais faire une copie du compte rendu de la première réunion en 5 exemplaires où figurera le
nom de chaque pêcheur et leur signature pour qu'ils soient conscients de leurs responsabilités.
20 JANVIER 2006 : fait un E Mail à Francine et Jean Paul pour leur donner le compte rendu des démarches et achats.
FEVRIER et MARS 2006. SUNDARAM à plusieurs reprises a rencontré les pêcheurs de KALAPET ainsi que des gens de ce village, il en est
ressorti que tout ce monde demande la remise en état de leur maison, principalement, les toitures. A plusieurs reprises, Chantal et moi
demandons à avoir un récapitulatif des toitures sinistrées (une petite précision : normalement le gouvernement Indien a prévu une somme
pour réparer ces toitures ; mais quand cet argent sera- t'il donné aux personnes concernées ????).
Le devis pour réparer 10 maisons est supérieur à la somme qui reste en banque - 58 678 roupies (environ 1200 €) - et le jour de notre
retour est proche. Après échange de mails avec Francine, la décision est prise de temporiser en conservant cette somme pour une
prochaine action durant un autre séjour.
Rappel
Quelques pistes pour aider les écoles de PondyPatch à se développer pour le bien de 700 écoliers :
Nous faire parvenir de vieux bijoux fantaisie que nous désosserons pour agrémenter des objets textiles ;
Donner un contact dans une entreprise, un comité d’entreprise, afin de nous permettre de démarcher pour des
cartes de Nouvel An, personnalisées ou non ;
Donner un contact dans une école, un groupe, pour que nous y apportions une info et y fassions des ventes (la
meilleure époque étant la fin de l’année) ; Acheter nos produits ;
Donner un peu de temps pour les permanences lors des manifestations auxquelles nous participons, si vous
habitez le Pays Basque.
Si vous habitez hors Pays Basque, prendre un stand (gratuit) lors d’un marché de Noël local ou organiser une
vente dans un lycée (salle des profs), comité d’entreprise … on vous enverra les produits.
D’autres idées ?
Les Enfants de PondyPatch
Maison pour Tous - 6, rue A. Le Barrillier – 64600 Anglet
e-mail : pondypatch@wanadoo.fr Site Internet : http://www.pondypatch.fr.st
Nom :……………………………………………………… Prénom :…………………………………….
Adresse :…………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………
Tél :………………………….. Fax :………………………… e-mail …………………………………….
Membre : Actif (10 euros)
Bienfaiteur …………….. Euros
- 4 -

Compte rendu des Assemblées Générales du 4 avril 2006
La séance est ouverte à 20h50 avec 61 présents ou représentés sur 109 inscrits, le quorum est atteint.
1. Assemblée Générale Extraordinaire :
Les actions de parrainage, qui prennent de plus en plus d'importance nous conduisent à modifier les statuts de l'association.
- Complément de l’article 2 des statuts
Article 2 bis : Cette association a également pour objet de favoriser les parrainages d’enfants socialement & économiquement défavorisés de
la région de Pondichéry. Ces parrainages sont financés par les parrains, membres de l’association, et gérés par l’association.
VOTE: adopté à l'unanimité
2. Assemblée Générale Ordinaire :
a) BILAN D’ACTIVITE
Actions en France :
- Quilt en sud - braderie de Bayonne- marché médiéval - marché de Noël Anglet
Francine adresse ses remerciements aux bénévoles et aux organisateurs qui offrent des espaces gratuits.
- Plusieurs contacts presse : TV, France Bleu, Sud Ouest, La semaine du Pays Basque.
- interventions : dans une école (St Jean de Luz), dans un centre de jeunes (Hinx), qui débouchent sur des dons ou des diffusions
d’information.
- Réunions de CA
- Réunions de parrainage
- 2 voyages effectués en 2005 : chaque voyage permet de :
* visiter les écoles, de garder le contact avec les enfants et les maîtres, rencontrer les filleuls
* vérifier l’utilisation des fonds sur factures
* constater l’avancement des travaux, programmer les travaux à envisager
* lancer la fabrication de nouveaux produits à l’atelier, établir un calendrier des productions et des expéditions
* remettre les chèques pour les 6 mois suivants
- autour de la crèche du Boucau : rencontres, soirée, réalisation d’un CD, d’une fresque présentée au lycée français de Pondichéry à la presse
et offerte aux 11 écoles.
- Beaucoup d’actions de soutien : exposition d’œuvres d’artistes offertes au musée Asiatica et dons d’institutions (toujours Saint Amand et
Clubs de patchwork) et dons privés.
- contacts permanents avec JM Fontaynes par mail puis en mars ici où il a rencontré tous les membres du CA (JM F est notre correspondant
en Inde pour nos actions tsunami).
Parrainages : Tania REBY explique le fonctionnement en France et en Inde :
A l'heure actuelle, 61 enfants sont parrainés et 15 sont en attente. Ce sont des filles en majorité qui sont parrainées.
L'âge varie de 4 à 19 ans, et les critères de sélection de ces enfants sont : une grande pauvreté, l'obligation d'aller à l'école et une bonne
motivation pour étudier.
Les cotisations s'échelonnent de 50 à 130 euros par an auxquels il faut ajouter la cotisation à l'association (10€) et un cadeau au filleul par
trimestre d'une valeur de 15 €. Le prochain cadeau sera un vélo qui équivaudra aux cadeaux de trois semestres (45€).
Le fonctionnement en France doit être plus rigoureux notamment dans les versements (celui du 2 ème trimestre se fera au 30 juin précisément).
Les courriers envoyés aux enfants devront être placés dans des enveloppes en papier Kraft (21x29, 7) avec le nom de l'enfant, le nom de son
école et le nom du parrain écrits dessus.
Tania répond aux questions de plusieurs membres et note l'idée d'un suivi et d'une éducation hygiène et santé auprès des enfants, pratiqué
par une personne bénévole ou éventuellement rémunérée sur les sommes des parrainages. Ce projet est à examiner.
Actions en Inde
- école d’Aravindapuram terminée
- peinture et toit de l’école de Thuruvai
- électricité de l’école d’Anainagar
- réparation des écoles d’Anainagar, de Rayapettah et de Cuilapalayam
- fête des écoles et camps d’été…
- formations aux premiers secours auprès des maîtres par JM Fontaynes
- reconstruction de Gandhinagar (suite du tsunami)
- école de Bommayarpalayam réparée (suite du tsunami)
- pour nous conseiller dans l’utilisation des fonds, rencontre d’Enfants du Monde Inde qui nous a conseillé de garder l’argent confié et
nous a informé de la mise en place d’un institut de formation à Pondichèry et à Madras réservés aux plus démunis : contact très
positif dont nos jeunes pourront profiter.
- Aide à la population :
· Une seconde distribution de nourriture aux victimes du tsunami a été faite par Sundaram, Amudha et J-M Fontaynes. Il a été décidé alors de
stopper cette forme d'aide pour éviter de faire des bénéficiaires, des assistés.
· L'argent restant sur le compte bancaire pourrait servir à la réfection des toitures de maisons des victimes du tsunami, qui, n'ayant pas pu
travailler pendant de longs mois, n'ont pas d'argent pour le faire.
A mettre en place lors d'un prochain séjour.
· L'achat de filets de pêche pour 5 pêcheurs avec création de coopérative a été réalisé au mois de janvier lors du séjour de Chantal B et de
Jean-Marie F. Après un après-midi de discussions, il a été décidé de créer une coopérative : les pêcheurs s'engagent à verser, en une ou
plusieurs fois, sur un compte bancaire ouvert par Sundaram, la somme de 7500 roupies par an (150€) pour le renouvellement des filets ou
l'aide à d'autres pêcheurs. C'est un essai dans un contexte difficile que l'on espère voir réussir. Les cinq filets coûtent 16 000, nous les avons
obtenus à 14 900 (environ 300€).
vie des écoles : plus de 700 enfants de 4 à 16 ans sont maintenant scolarisés. L’enseignement y est toujours d’excellente qualité (exemple
pour les écoles gouvernementales) et très adapté aux enfants. Les maîtres bénéficient des formations offertes aux enseignants d’Auroville.
Les enfants sont très motivés.
vie de l’atelier :
De 5 à 7 jeunes femmes y travaillent. Des bénévoles de passage y apportent leur soutien.
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Conclusion
La Présidente souligne que cette année a été une année exceptionnelle. Le phénomène du tsunami a apporté beaucoup d'argent.
L'importance des sommes en jeu, l'éloignement et les deux uniques séjours sur place par an, la vision difficile du terrain en ont aussi fait une
année difficile. Le Consul de France à Pondichéry, également consulté sur la meilleure utilisation des fonds récoltés, nous a, lui aussi,
conseillé de garder, après les secours de première urgence (distributions de nourriture, de vêtements et d'objets de première nécessité)
l'argent et de le dépenser à bon escient sur le long terme.
VOTE sur les actions : adopté à l'unanimité
b) BILAN FINANCIER
RECETTES DEPENSES
2005 rappel 2004 2005 rappel 2004
Cotisations + bienfaiteurs 1386,00 1401,00 Fonds envoyés en Inde 21483,30 9350,00
dont pour le tsunami 12500,00
Dons : 31272,49
dont fonds tsunami 27782,49
3782,72 Frais d'expédition
et affranchissements
716,28 951,04
Patch passion 1240,00 Achat tissus 691,85 1034,85
Saint-Amand 300,00 Photos + photocopies 343,67
Carême 750,00 Divers : 1595,11 1247,80
dont Achat CD 220,00
Cartes 2975,00 3576,28 Location tente 400,00
Mobiles 1366,50 1331,00 Parrainage 815,00
Patchworks, sacs à dos… 4476,80 5339,15
Piments 1111,13 2407,59
TOTAL
L'excédent s'élève donc à 17757, 51€
42587,92 17837,74 TOTAL 24830,21 12583,69
SITUATION FINANCIERE GLOBALE:
Livret A : 14951,87
compte-chèques : 19985,96
Parts sociales: 100,00
TOTAL 35037,83
VOTE : adopté à l'unanimité
c) BUDGET PREVISIONNEL 2006
Recettes Dépenses
Cotisations 1500 Fonds de fonctionnement INDE 10000
Ventes 10000 Fonds TSUNAMI 5000
Frais divers 1500
TOTAL 11500
TOTAL 16500
Le supplément des dépenses de 5000€ sera prélevé sur la Trésorerie de l’Association
VOTE : Adopté à l'unanimité
d) RAPPORT D'ORIENTATION
1. Restructuration : les parrainages en forte augmentation nous obligent à revoir les structures et la distribution des tâches ici et sur
place.
2. Contrôle de gestion ici et en Inde. Après l'arrivée sur le compte de l'association de grosses sommes issues des dons pour le tsunami,
ainsi que le brassage de sommes de plus en plus importantes pour les parrainages, une des priorités est le contrôle de gestion. En
France, il sera fait par un contrôleur habilité. En Inde, l'éloignement augmente la difficulté à trouver une personne capable et fiable.
M. Fleury, ancien consul en Inde, interrogé à ce propose pourra nous mettre en contact avec un européen qui réside à Pondichéry.
VOTE : adopté à l'unanimité
e) ELECTIONS AU CONSEIL D’ADMINISTRATION
Arrivent en fin de mandat Marie-Hélène ERRASQUIN, Nicole KIEFFER et Jacqueline LAVAL. N. KIEFFER ne se représente pas.
Sont candidates : Maguy AUGEY, Marie-Hélène ERRASQUIN et Jacqueline LAVAL.
VOTE : Elues à l'unanimité
Remerciements de la Présidente aux membres du Conseil d’Administration, aux personnes présentes et à tous les adhérents.
La séance est levée à 23 h.
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